Cute baby boy drinking from bottle

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Près de la moitié des décès infantiles dans le monde sont causés par la sous-nutrition. Souvent négligée, la nutrition du nourrisson et de l’enfant est pourtant un élément essentiel de la santé publique. Une alimentation adéquate au cours des deux premières années du développement d’un sujet réduit son risque de maladie chronique et de morbidité pour le reste de ses jours. Cet élément de la santé publique pourrait améliorer les marqueurs de la qualité de vie dans tous les pays. Les pays développés qui disposent de ressources devraient avoir tout spécialement à cœur d’améliorer la nutrition du nourrisson et de l’enfant. Avec le temps, un meilleur apport nutritif pendant les jeunes années réduit les coûts liés à la santé, en plus d’apporter une plus-value économique, autant à la population en générale qu’à la famille.

Depuis des années, cette question ne se discute qu’entre les principaux fabricants de préparations pour nourrisson. Le moment est venu d’élargir le débat et de nous demander aussi ce qui se passe dans le monde de la nutrition pour nourrissons et enfants.

La meilleure façon d’alimenter le nourrisson demeure évidemment l’allaitement. Il lui procure les bons nutriments dans les formes les plus biodisponibles pour son système digestif. Pourtant, environ 38 % des nouvelles mamans décident de ne pas allaiter ou ne produisent pas une quantité suffisante de lait pour nourrir leur bébé. Pour ces familles, la qualité des préparations pour bébés est essentielle à une nutrition adéquate.

Principaux nutriments pour le nourrisson

Chaque nourrisson et chaque enfant ont droit à une nutrition adéquate. Comme le bébé ne peut se nourrir lui-même, il dépend de ses parents, de sa famille et de la société pour préserver sa santé et son développement. Voici certains des nutriments importants que la science moderne a définis comme essentiels pour le nourrisson.

  • Protéines – La synthèse des protéines contribue grandement à la croissance et au développement du nourrisson. Ce processus ne peut se dérouler de façon optimale sans la consommation régulière des acides aminés essentiels.
  • Calcium – Il appartient à ce minéral de soutenir la formation et le développement des os du nourrisson, la contraction musculaire, le fonctionnement cardiaque et d’autres fonctions biologiques.
  • Fer – Le développement cérébral dépend du fer qui joue un rôle primordial dans la synaptogenèse (formation des synapses), la myélinisation (isolation des neurones dans le cerveau), le métabolisme de l’énergie et plus encore.
  • Vitamines A, B, C et E – Ces vitamines aident à combler divers besoins liés au développement, comme la vision, la santé de la peau, l’immunité et la cognition, entre autres.
  • Acide docosahexaénoïque (ADH) – Parmi les acides gras oméga-3 essentiels au développement du nourrisson, l’ADH a été récemment reconnu comme aliment pour le cerveau du nourrisson en raison de son rôle primordial dans la vision et le développement cérébral.

Il n’en demeure pas moins que la nutrition du nourrisson est en réalité beaucoup plus complexe qu’une simple liste de nutriments. Par exemple, le lait maternel contient diverses protéines selon un rapport précis et sa composition nutritive change avec le temps en fonction des besoins du bébé en développement. Ce lait est entièrement biodisponible pour l’absorption par le système digestif du bébé.

Cet « or liquide » naturel met la barre haute pour les préparations pour nourrissons. La mise au point d’un produit capable de répondre à cette norme est un processus long et complexe qui se poursuit encore à ce jour.

Historique du développement de préparations pour nourrissons aux États-Unis

Avant l’apparition de toute forme de préparation pour le nourrisson, il y a eu l’époque des nourrices. Dans les familles plus aisées, les femmes incapables d’allaiter ou qui décidaient de ne pas le faire embauchaient une nourrice qui allaitait leur bébé à leur place. Dans les orphelinats et les familles de couche sociale inférieure où l’allaitement était impossible, les bébés étaient souvent nourris de lait d’ânesse ou d’autres animaux. Sans la moindre connaissance des germes et de la salubrité – et encore moins des préparations réglementées – le tiers des nourrissons qui n’étaient pas allaités mouraient avant leur premier anniversaire.

Heureusement, la situation a beaucoup changé dans les années 1800.

La première préparation commerciale pour nourrissons a été mise au point en 1860 par le chimiste allemand Justus von Leibig. C’était une préparation en poudre à base de farine de blé mélangée dans du lait de vache. La pasteurisation allait être découverte peu après. Le processus faisant appel à la chaleur pour éliminer les bactéries a éventuellement réduit le nombre d’infections et de maladies d’origine microbienne. La pasteurisation a aussi facilité le transport du lait non réfrigéré sans qu’il ne se perde.

Vers la fin des années 1800, la préparation Nestlé pour nourrissons était fabriquée à partir de farine de blé, farine de malt, sucre et lait de vache. En raison de son coût relativement élevé, cette préparation pour nourrissons a connu un succès de vente plutôt restreint.

La trajectoire de fabrication des préparations pour nourrissons a ensuite changé avec la mise au point du lait évaporé. Comme il se transportait encore plus facilement sans tourner, il a servi au départ à nourrir les soldats pendant la guerre de Sécession. Vers les années 1920, bon nombre d’études ont conclu qu’en plus d’être encore plus digestible pour les bébés, le lait évaporé se rapprochait davantage du lait maternel. Autant les médecins que les parents ont été convaincus. Le lait évaporé est devenu un ingrédient standard dans la fabrication des préparations pour nourrissons.

Après 1950, les préparations commerciales pour nourrissons sont devenues très populaires. Les préparations de marque Similac et Enfamil ont fait leur entrée sur le marché et ont pratiquement remplacé les préparations maison à base de lait évaporé. L’acceptation à grande échelle de ces nouvelles préparations ne tenait pas entièrement à un engouement populaire.

Pour gagner la confiance du public, les fabricants offraient leurs préparations aux hôpitaux gratuitement ou à peu de frais. Cette stratégie s’est révélée gagnante. Convaincues que les préparations commerciales pour nourrissons étaient « approuvées par les autorités médicales » comme nutrition optimale pour leurs bébés, bon nombre de femmes ont continué à les nourrir avec ces préparations à leur sortie de l’hôpital. De plus, elles étaient peu coûteuses et faciles à préparer. Ces préparations commerciales modernes avaient consolidé leur présence sur le marché, mais à défaut d’un encadrement réglementaire, certains nourrissons ont eu des problèmes de santé liés à la consommation de certaines préparations.

En 1980, les États-Unis adoptaient l’Infant Formula Act, une loi qui définissait les apports maximaux et minimaux de certains nutriments couramment utilisés dans les préparations pour nourrissons. Vers la même époque, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis allait imposer aux installations de fabrication de se soumettre à des tests d’évaluation et d’autres critères normatifs.

De nos jours, les préparations pour nourrissons sont enrichies de fer et leur rapport protéines de lactosérum-caséine a été modifié pour qu’elles se rapprochent du lait maternel. Des préparations spécialisées comme celles sans lactose et à l’amidon de riz ont aussi été mises au point par des fabricants de premier plan (Ross et Mead Johnson).

Il y a tout un monde de différence entre les préparations commerciales les plus populaires d’aujourd’hui et les premières à avoir vu le jour en 1860. La nutrition du nourrisson et de l’enfant a certes fait des pas de géant. Peut-on se demander maintenant s’il y a une solution de remplacement parfaite du lait maternel? Pas vraiment, mais selon certains scientifiques, l’Union européenne serait cependant en bonne voie d’arriver à la mettre au point avant les États-Unis.

Comparaison des préparations pour nourrissons : Union européenne et États-Unis

Aux États-Unis, les exigences du gouvernement fédéral en matière de nutrition sont énoncées dans l’Infant Formula Act, dont la dernière modification remonte à 1986. Certains fabricants ont décidé d’aller au-delà de ces exigences et les parents remarqueront sans doute des différences de qualité entre les préparations offertes aux États-Unis.

L’Europe a procédé autrement. Les points de vue de médecins et de scientifiques s’intègrent davantage à la réglementation de l’Union européenne et sont mis à jour tous les deux ans. Comparativement à la FDA des États-Unis, la Commission de l’Union européenne est plus prescriptive et par conséquent, il y a peu de différence entres les préparations pour nourrissons en Europe.

Voici quelques exemples de la mise en œuvre en Europe des nouvelles découvertes fondées sur la recherche en matière de nutrition du nourrisson et de l’enfant.

Une préparation pour chaque phase du développement

En Europe, les préparations correspondent à divers stades de développement : stade 1, de six mois à un an et stade 2, de six à douze mois. La différence tient à l’équilibre de l’apport en protéines du lait et à la quantité accrue de fer dont un bébé a besoin après l’âge de six mois.

Exclusions et inclusions

L’Union européenne interdit d’ajouter certains ingrédients dans les préparations pour nourrissons, comme le sirop de maïs et la gomme de guar, entre autres. La Commission européenne a aussi rendu obligatoire l’inclusion d’autres substances comme l’acide gras essentiel ADH. Cette exigence a été adoptée en 2020 après qu’un nombre croissant d’études aient montré les bienfaits de l’ADH pour le développement cérébral. Les préparations européennes renferment aussi différents acides aminés et probiotiques, comme des lactobacilles, un composant du lait maternel reconnu pour apporter divers bienfaits pour la santé du nouveau-né.

Depuis les débuts de leur fabrication jusqu’à ce jour, la vente des préparations européennes pour nourrisson est interdite par la loi aux États-Unis. Cette politique a essentiellement fait diverger la recherche, le développement et la réglementation entre les deux continents. Cette divergence entraîne aujourd’hui des différences importantes dans la nutrition du nourrisson et de l’enfant.

L’avenir de la nutrition du nourrisson et de l’enfant

Au fil des générations, les de travaux et découvertes scientifiques ont permis des réalisations remarquables. Il reste cependant du chemin à faire pour que la science puisse offrir aux familles les meilleures solutions de remplacement du lait maternel. Pour la prochaine étape des progrès, il faudra sans doute compter sur une collaboration entre médecins, scientifiques, professionnels de la santé et organismes de réglementation susceptibles de mettre en œuvre les nouveaux résultats de recherche.

Comme élément essentiel de la santé publique, la nutrition du nourrisson et de l’enfant mérite plus d’attention, une meilleure information et des ressources plus importantes. Nous sommes nombreux à devoir compter sur des préparations pour nourrissons comme solution de remplacement salvatrice du lait maternel. Il est important de nous documenter et de mobiliser l’attention à cet égard. Amorcez le dialogue et partagez les ressources avec votre entourage, y compris avec des gens au travail, à l’église et dans votre voisinage, y compris avec des gens au travail, à l’église et dans votre voisinage. Il nous appartient à tous d’infléchir le cours des choses.

staying hydrated on airplane

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Même pour le voyageur le plus aguerri, il peut être stressant de se retrouver en terre inconnue. En ayant à l’esprit la gestion des bagages, des réservations, des activités et tout ce qui s’y rattache, on est souvent porté à négliger un des éléments les plus importants de la santé en voyage : rester hydraté.

Il est déjà assez difficile de boire assez d’eau chaque jour. Si l’on ajoute à cela l’agitation qu’entraînent les déplacements, il devient encore plus difficile de maintenir des niveaux de saine hydratation. Pourtant, vous n’avez pas à laisser la déshydratation gâcher votre prochain voyage.

Les conseils qui suivent vous aideront à rester hydraté sur la route. En vous assurant une bonne hydratation, vous passerez moins de temps à vous préoccuper de votre santé et plus de temps à vous détendre, travailler ou simplement profiter de votre voyage.

L’importance de rester hydraté et comment évaluer votre niveau d’hydratation

Le corps humain peut se passer de nourriture pendant une période de temps étonnamment longue – parfois jusqu’à deux semaines. Cependant, s’il est privé d’eau, il ne pourra guère survivre pendant plus de trois jours.

Il ne faut pas trop s’en surprendre puisque le corps humain est constitué d’eau dans une proportion d’environ 60 %. De plus, une multitude de fonctions de l’organisme sont tributaires de l’eau, y compris celles qui suivent et bien d’autres encore :

  • le maintien d’une saine régulation de la température
  • le soutien de la santé des articulations
  • la participation à l’approvisionnement des cellules en nutriments partout dans l’organisme
  • la préservation de fonctions organiques saines
  • le soutien du système immunitaire dans sa lutte pour la préservation de la santé

Somme toute, l’eau est bonne pour la santé. Cela dit, comment savoir si vous buvez une quantité suffisante d’eau? Le premier indice est l’urine. Si vous êtes bien hydraté, votre urine devrait être de couleur jaune clair ou transparente. Si elle est plus foncée, c’est souvent parce que vous n’êtes pas bien hydraté.

Parmi d’autres indices de déshydratation, signalons les maux de tête, la fatigue, les étourdissements et une sensation de faiblesse. Des études ont même établi un lien entre la déshydratation et un niveau de cortisol plus élevé. Le cortisol est l’hormone de stress de l’organisme et lorsque son niveau est plus élevé, les effets suivants peuvent se manifester : accroissement de la fréquence cardiaque, respiration accélérée et d’autres réactions combat-fuite de l’organisme.

Maintien de l’hydratation – les difficultés posées par les déplacements

Dans le confort du foyer, il est facile de rester hydraté : quand on a soif, on boit un verre d’eau. Par contre, quand on est en déplacement – que ce soit à l’extérieur de la ville ou pour une journée de magasinage – il devient moins facile de s’hydrater. Pourtant, l’hydratation n’en est pas moins d’une importance vitale. Or, plusieurs facteurs liés aux déplacements risquent de vous empêcher d’atteindre vos objectifs en matière d’hydratation.

Le premier est la disponibilité d’eau potable. À la maison, vous avez sans doute accès à un approvisionnement illimité en eau du robinet. Sur la route, par contre, c’est un luxe qu’on ne peut pas toujours se permettre. Bien sûr, il est toujours possible d’apporter avec soi une bouteille d’eau. Par contre, si on prend l’avion, il est impossible de franchir la sécurité avec une pleine bouteille d’eau. De plus, il n’est pas toujours possible de trouver des sources d’approvisionnement en eau pour remplir sa bouteille.

Il y a aussi le stress du voyage. Comme nous l’avons vu plus haut, à défaut d’une hydratation adéquate, le stress risque d’augmenter en raison d’une hausse des niveaux de cortisol. Par contre, l’inverse est également vrai. Le stress – et des niveaux de cortisol plus élevé – peuvent entraîner la déshydratation. On transpire alors davantage, la respiration s’accélère et la fréquence cardiaque augmente. En raison de toutes ces réactions de l’organisme, la quantité de liquide perdue s’accroît. Il faut donc boire plus d’eau pour conserver un niveau adéquat d’hydratation.

Enfin, un phénomène peu connu entre en ligne de compte : les voyages en avion déshydratent. En effet, à bord de l’avion, une partie de l’air que l’on respire provient du milieu ambiant. De plus, à 9 000 mètres d’altitude, il y a très peu d’humidité dans l’air. Même si ce facteur peut paraître négligeable, on peut ressentir une sécheresse inhabituelle des yeux, de la peau, de la bouche et de la gorge. C’est là un indice de légère déshydratation.

Comment rester hydraté sur la route

Au point où nous en sommes, souhaitons que vous ayez appris deux choses. La première, c’est qu’il est important de s’hydrater. La deuxième, c’est qu’à plusieurs égards, les déplacements peuvent avoir des répercussions néfastes sur vos efforts pour bien vous hydrater.

Dans ce contexte, y a-t-il une solution? Mettez en application ces conseils et astuces pour rester hydraté dans tous vos déplacements.

  1. Apportez avec vous une bouteille d’eau réutilisable : Si vous n’en avez pas, achetez-en une. Vous pourrez faire le plein à une fontaine d’eau potable, au restaurant ou au robinet d’un évier. Certaines bouteilles isolées permettent de garder l’eau au frais pendant des heures. C’est aussi là une approche écologique puisqu’elle vous permet de mettre au rebut des bouteilles de plastique à usage unique. Assurez-vous simplement que l’eau utilisée pour remplir votre bouteille est potable!
  2. Mangez des fruits et légumes à forte teneur en eau : La plupart des gens voient l’hydratation sous l’angle des liquides à boire. Or, il y a aussi de l’eau dans les aliments. Les fruits et légumes sont une excellente source de fibres, vitamines et minéraux, mais bon nombre d’entre eux vous assurent un apport en eau. Parmi les collations qui vous aideront à rester hydraté, signalons les concombres, le melon d’eau, les oranges et le céleri. Si vous vous trouvez dans une région sans accès à l’eau du robinet, vous pourriez vouloir opter pour des fruits à pelure épaisse : bananes, avocats et ananas.
  3. Mettez un filtre à eau dans vos bagages : En camping ou en voyage dans une région sans eau potable, le filtre à eau est un incontournable. Certains vous permettent de pomper l’eau à travers un filtre et la faire écouler dans un boyau, comme si vous aviez un robinet portatif d’eau potable. Il vous suffit d’avoir accès à un ruisseau, un lac ou une autre source d’approvisionnement en eau. Il y a aussi des bouteilles d’eau avec des filtres intégrés. Il s’agit simplement de remplir la bouteille, et en aspirant l’eau dans une paille, elle passe à travers un filtre avant que vous la buviez. Vous pouvez aussi essayer d’autres méthodes de purification d’eau, par exemple des pastilles de purification et des purificateurs à rayons UV.
  4. Ajoutez des graines de chia dans votre eau : Elles sont populaires auprès des coureurs de fond et d’autres athlètes car on les considère souvent comme des produits alimentaires énergisants. Et quel rapport y a-t-il avec l’hydratation? Lorsqu’on les mélange dans l’eau, elles absorbent jusqu’à 12 fois leur poids en eau. Le résultat : en buvant de l’eau additionnée de graines de chia, on peut se sentir hydraté plus longtemps. Les graines de chia sont aussi riches en antioxydants, ce qui en fait un excellent complément de votre régime alimentaire.
  5. Limitez votre consommation de café : Même si le café a une forte teneur en eau, on doit éviter d’y faire appel pour s’hydrater. La caféine contenue dans le café augmente la sécrétion urinaire puisque c’est un diurétique. Or, plus on urine, plus le corps perd de ses liquides. Et si ces liquides ne sont pas remplacés, il y a un risque de déshydratation. On peut en dire autant des autres boissons contenant de la caféine.
  6. Buvez de l’eau de coco : Bon nombre de gens font appel à des boissons énergétiques pour s’hydrater. Le problème, c’est que ces boissons regorgent souvent de sucre. Or, l’eau de coco est une boisson naturelle riche en électrolytes qui vous aidera à rester hydrater sur la route.
  7. Limitez votre consommation d’alcool : Tout comme la caféine, l’alcool est un diurétique. C’est ce qui fait que l’alcool peut entraîner très rapidement la déshydratation. Si vous consommez de l’alcool à l’aéroport ou pendant vos vacances, assurez-vous de boire beaucoup d’eau afin de conserver votre hydratation.

Avec une forte impulsion, presque rien ne peut vous arrêter. Une bonne décision peut ouvrir la voie vers une foule de choix judicieux. Pour atteindre vos objectifs en matière de mieux-être, il faut d’abord passer à l’action.

Il faut vous lancer dans un projet santé.

Toute bonne habitude que vous décidez d’adopter au départ a moins d’importance que l’engagement lié à l’énergie qu’a nécessité ce choix de passer à l’action. Vous avez déjà sûrement constaté comment un seul choix santé peut vous assurer un état de mieux-être toute la journée. C’est la séance de yoga matinale qui inspire une suite de décisions : une salade d’épinards le midi, un entraînement au gym après le travail et un bon sommeil réparateur le soir.

Personne ne peut prendre cette première décision à votre place. Par bonheur, vous ne faites pas cavalier seul. Voici des histoires qui vous aideront à comprendre comment vous lancer dans de bonnes habitudes, une meilleure alimentation, un rituel de soins personnels et enfin, une vie plus saine.

En cliquant sur un des liens intéressants plus bas, vous faites un choix. Et en lisant ce qui suit , vous passez à l’action. Les mots sont suffisamment puissants pour aider à éliminer toute tendance tenace à la stagnation et à enclencher votre cheminement vers la vie plus saine que vous voulez. Lorsque vous passez à l’action à partir de l’information reçue, vous pouvez compter sur une impulsion qui vous aidera à vous épanouir.

Lancez-vous dans un style de vie sain

Les habitudes aident à répondre à cette question : comment faire pour vivre sainement? Et vous trouverez dans les articles suivants une série de conseils faciles à suivre pour apporter des changements à votre style de vie :

La science des habitudes saines – la clé de votre réussite

Attaquez-vous à vos tâches grâce à la science de l’automotivation

Suivez ces conseils pour acquérir de saines habitudes à tous les âges

Les huit piliers de l’approche holistique à la santé et au mieux-être

Comment créer un milieu de vie sain

Comment garder vos cellules en bonne santé grâce à 4 conseils de style de vie

Dix-neuf habitudes familiales saines à essayer

Cinq leçons de vie saine pour les enfants

Un outil interactif pour découvrir les fondations d’une bonne santé 

Lancez-vous dans une saine alimentation

Choisissez dans le menu qui suit des articles qui contribueront à vous faire adopter de saines habitudes. Rappelez-vous que dans cette corne d’abondance de conseils sur la façon de vous lancer dans une saine alimentation, vous n’avez aucune raison de vous priver.

Qu’est-ce qu’un régime alimentaire sain? Comment s’alimenter en misant sur la science?

Apprenez à mieux connaître les nutriments

Passer des burgers au brocoli : comment aimer manger sainement

La nutrition selon l’âge : comment combler les besoins nutritionnels à chaque étape de la vie

Voici les 10 micronutriments qui travaillent le plus pour assurer votre santé

Un déjeuner santé pour partir du bon pied

Huit conseils pour faire des choix plus sensés en matière de collations

Le bien-fondé d’une nutrition fondamentale à spectre large

Manger des aliments entiers 101 : prenez soin de votre organisme… et de vos papilles

Donnez du goût à votre quotidien – adoptez un régime alimentaire varié

Sachez maîtriser votre poids à coup de petites victoires

Les chiffres que vous voyez sur la balance ne sont pas la meilleure mesure de la santé. Conserver le poids santé adéquat pour soi est certes une préoccupation pour quantité de gens. Voici des articles pertinents à ce sujet :

Comment maintenir votre poids – plutôt que prendre des kilos – en onze questions

Sachez quel est votre type corporel – l’alimentation et la forme d’exercice qui conviennent à votre morphologie

Le premier pas vers la maîtrise du poids : mieux comprendre les calories

Atteignez vos objectifs en matière de maîtrise du poids grâce à cet aide-mémoire

Perdre du poids de manière saine et permanente

Métabolisme – C’est ce qui vous permet d’avancer

Éviter le piège des mythes répandus sur le poids

Mangez moins et perdez du poids en mangeant plus lentement

Les effets du stress sur votre poids

Lancez-vous dans l’exercice

L’argent gaspillé pour un abonnement au gym inutilisé risque de ne pas être une motivation suffisante. Certaines lectures pourraient cependant trouver un écho chez vous et vous aider à reprendre ou à commencer un entraînement.

Chassez la sédentarité, un pas à la fois

Questionnaire : testez vos connaissances en matière de forme physique

Comment se mettre en forme en évitant le gym

Musculation vs cardio : Planifier un programme d’entraînement

D’autres raisons de bouger : les bienfaits de l’exercice au-delà de la perte de poids

Renouez avec le mouvement, changez votre humeur : les bienfaits émotionnels de l’exercice

Allez au gym pour ressentir tous les bienfaits de l’exercice pour les cellules

Lancez-vous dans un rituel de soins personnels

Pour commencer à faire ce qu’il faut pour être en meilleure santé, il faut parfois savoir s’arrêter. C’est particulièrement vrai quand un temps d’arrêt s’impose pour découvrir les moyens de prendre soin de soi. Ces articles sur les soins personnels sont un excellent point de départ pour apprendre à ralentir et à gérer le stress.

Comment adopter un rituel de soins personnels pour votre santé et votre bonheur

Briser le cycle du stress : apprendre les bienfaits du repos

Diaporama sur la gestion du stress : huit façons de décompresser

Vivre en pleine conscience, c’est vivre en santé

5 conseils pour récupérer votre temps : pourquoi vous devez laisser tomber le culte de l’affairement

L’art de prendre du temps pour soi : conseils de santé mentale en fonction d’un horaire chargé

Fatigué d’être fatigué?

Maîtrisez votre humeur : les fondements scientifiques des différents types d’humeur

Repos cognitif : Apprendre pourquoi le cerveau a besoin de plus de repos

Lancez-vous dans un projet qui peut répondre à vos besoins

Vous êtes seul à savoir ce qu’il faut à votre organisme et votre style de vie pour trouver la santé et le bonheur. Choisissez d’autres approches ciblées qui vous permettront de vous lancer dans un projet santé.

Questionnaire : sept questions pour identifier votre type de peau

Assurez vos défenses immunitaires grâce à de simples habitudes qui renforcent l’immunité

Les aliments qui favorisent l’immunité : guide d’achat pour une nutrition bénéfique pour l’immunité

Des sources d’énergie qui vous aideront à retrouver votre vitalité

L’alimentation pendant la grossesse – établir le fondement d’une grossesse saine et d’un bébé en santé

Vieillir en santé : sept comportements à adopter pour soutenir la santé cérébrale

L’aspect scientifique du sommeil : le sommeil et la santé

De nouvelles façons de goûter : Conseils pour développer et améliorer votre palais

Apprenez à pratiquer l’acceptation de votre corps et le positivisme corporel

health and wellness

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La plupart des gens à qui on demande s’ils souhaiteraient avoir un style de vie plus sain répondent par l’affirmative. Par contre, c’est une toute autre histoire lorsque vient le temps d’apporter des changements. Pourquoi donc tant de gens trouvent-ils si difficile de réaliser leurs objectifs en matière de santé? Parmi les réponses le plus courantes : « Je voudrais être en meilleure santé, mais je n’ai tout simplement pas le temps. »

Si c’est là votre état d’esprit, il serait sans doute temps de revoir votre perception d’un style de vie sain. Pour être en meilleure santé, il ne faut pas nécessairement alourdir encore davantage votre horaire déjà chargé. Essayez plutôt d’intégrer des habitudes plus saines dans vos rituels établis. Il suffit d’apporter des rajustements et solutions de remplacement (nous y reviendrons un peu plus loin).

À quoi faut-il donc s’attendre en ce qui concerne les changements à apporter? Comme pour bien d’autres questions liées au style de vie, il n’y a pas de réponse claire et précise – tout dépend de vous, de vos habitudes actuelles et des changements que vous aimeriez faire. Par bonheur, vous n’avez pas à vous lancer à l’aveuglette. Que vous cherchiez des moyens d’intégrer des séances d’exercice dans votre horaire de travail, de prendre des repas plus nutritifs ou de trouver des conseils faciles à suivre en matière de santé et mieux-être, vous êtes au bon endroit.

Comme l’adoption d’un style de vie sain est une question très personnelle, il ne faut pas vous attendre à trouver ici une liste exhaustive ou une marche à suivre à la lettre. Voyez-y plutôt un choix de différentes approches à essayer pour voir ce qui convient à votre horaire et vous fait sentir au meilleur de votre forme.


Qu’est-ce qu’un style de vie sain?

Pour la plupart des gens, les notions de base en matière de santé et mieux-être sont bien connues : manger des aliments nutritifs, faire régulièrement de l’exercice et dormir suffisamment. Il s’agit là d’un excellent point de départ, mais le problème, c’est que toutes ces pratiques restent plutôt vagues. Quelle quantité d’exercice devrais-je faire? Quels aliments faut-il manger? Qu’entend-t-on par dormir « suffisamment »? Il y a fort à parier que vous vous soyez déjà posé la question, ou que vous ayez cherché des réponses sur Internet.

Les recherches sur Internet ont probablement eu pour résultat des lignes directrices générales. Ainsi, le CDC (Center for Disease Control and Prevention des États-Unis), recommande aux adultes de faire au moins une heure et demie d’exercice par semaine. Vous trouverez aussi pour vous aider une multitude d’articles sur une alimentation nutritive.

L’information est si abondante qu’elle pourra vous paraître intimidante. Vous trouverez peut-être aussi difficile de transposer ces suggestions et lignes directrices générales dans une marche à suivre précise. Si jamais vous vous sentez dépassé par les mesures à prendre dans votre cheminement vers la santé et le mieux-être, centrez votre attention sur l’élément le plus important : vous-même.


Santé et mieux-être – Des conseils à mettre en pratique au travail

Le facteur le plus souvent en cause dans un horaire surchargé, c’est avant tout le travail. La plupart des gens s’entendent sur un point : on passe trop de temps à travailler. Le résultat : il peut être difficile d’intégrer des pratiques de mieux-être – en particulier l’exercice – dans la vie de tous les jours. Les gens essaient habituellement de faire de l’exercice dans l’une ou l’autre de ces plages horaires : avant ou après le travail.

Une séance d’exercice avant d’aller au travail est une excellente façon d’entreprendre la journée, mais elle n’est pas pour tout le monde. On peut en dire autant de l’exercice après le travail. Heureusement, il y a d’autres options à envisager si on fait appel à sa créativité. Voici quelques moyens à prendre pour glisser une séance d’exercice dans votre journée de travail.

  • Essayez le bureau à tapis roulant : Vous avez sans doute vu ce qu’on appelle un poste de travail debout, ou du moins, vous en avez entendu parler. Le concept est fort simple : il s’agit d’un bureau derrière lequel on se tient debout plutôt qu’en position assise. Les postes de travail debout ont connu une grande popularité ces dernières années, en partie à cause des bienfaits qu’on y voit pour la santé. Cela dit, même s’il peut y avoir certains bienfaits dans le fait de se tenir debout plus souvent qu’assis, des études montrent qu’il y a très peu de différence dans la quantité de calories brûlées.
    Par ailleurs, il y a aussi le bureau à tapis roulant. Au lieu de travailler debout derrière le bureau, il est possible de le faire en marchant. Cette pratique toute simple peut changer radicalement le nombre de calories brûlées chaque jour, et si on accélère le rythme, on peut arriver à augmenter sa fréquence cardiaque au travail.
  • Le vélo pendant les réunions : Un bureau-tapis roulant n’est certes pas bon marché, mais il est possible de faire de l’exercice au travail sans se ruiner. Si vous cherchez un moyen plus abordable – et aussi plus discret – de faire de l’exercice, essayez de pédaler derrière votre bureau. Évidemment, il ne s’agit pas de faire de la bicyclette au travail, mais plutôt d’utiliser un pédalier installé sous le bureau, une pratique qui gagne en popularité.
    Il s’agit essentiellement d’un pédalier de bicyclette fixé sur un petit support sous le bureau. Installé dans votre fauteuil de travail, vous pouvez alors pédaler pour augmenter votre débit sanguin. La plupart des appareils ont des intensités variables, ce qui permet de personnaliser la séance d’exercice. Et le mieux, c’est qu’il est possible de rester assis au bureau pendant les réunions virtuelles.
  • Optez pour un autre mode de transport: Il n’est pas donné à tout le monde d’habiter près de son lieu de travail. Et parmi ceux qui sont à distance de marche ou de vélo du bureau, nombreux sont ceux qui choisissent malgré tout de s’y rendre en voiture. Car c’est là le mode de transport par défaut – en particulier aux États-Unis où, selon les statistiques de 2019, environ trois Américains sur quatre prenaient leur voiture pour aller au travail.
    Si vous cherchez à intégrer un peu d’exercice dans votre journée, le trajet aller retour au travail est un excellent point de départ. Bien sûr, il faudra y mettre un peu plus de temps, mais une marche rapide ou une randonnée à vélo le matin pourra vous aider à éclaircir votre esprit, vous revigorer et mieux vous préparer à entreprendre votre journée. Ajoutons à cela que vous y intégrerez une séance d’exercice. Et il faut bien vous rendre au travail d’une façon ou d’une autre. Si vous aviez un choix à faire pour votre emploi du temps, préféreriez-vous le passer dans la circulation ou dans un exercice bienfaisant pour votre santé physique et mentale?

On est ce que l’on mange : tirez le maximum de votre alimentation lorsque vous êtes occupé

En sortant du lit le matin, la préparation d’un lunch à apporter au travail est sans doute la dernière chose que vous voulez faire. Surtout si vous êtes en retard. Et votre cas n’est pas unique. Que ce soit parce qu’il est plus commode d’aller manger à l’extérieur, parce qu’ils n’ont pas ce qu’il faut à la maison pour préparer un lunch ou qu’ils n’aiment pas cuisiner, bon nombre de gens vont manger à l’extérieur le midi – ou se privent tout bonnement d’un repas.

Si vous cherchez à manger plus sainement au travail, jetez un coup d’œil sur la liste de conseils qui suit. Il y a de fortes chances qu’ils vous servent d’inspiration pour manger des aliments plus nutritifs malgré votre horaire chargé.

  • Apprenez à connaître les groupes alimentaires : Si vous n’arrivez pas à trouver le temps voulu pour préparer votre lunch, vous avez tout de même la possibilité de faire vos propres choix alimentaires. À vous de choisir où aller manger et quoi commander. De toute évidence, certaines options sont meilleures que d’autres. Dans certains cas, les bons choix alimentaires sont faciles à faire : il va de soi qu’une salade est un choix plus nutritif que des frites et un lait frappé.
    Il peut cependant arriver qu’il soit plus difficile de trouver les choix les plus nutritifs au menu. C’est ici qu’entre en jeu la connaissance des groupes alimentaires. Bien que la question de la nutrition soit complexe et subjective, vous doterez votre régime alimentaire d’un fondement solide en vous assurant de manger des aliments variés : produits laitiers, grains entiers, protéines, fruits et légumes. Lorsque vous passerez votre commande au restaurant, optez pour des plats qui renferment plusieurs groupes alimentaires.
  • La préparation des repas du week-end : Tout naturellement, c’est en cuisinant vous-même vos plats que vous exercerez le meilleur contrôle sur votre alimentation. Il faut tout de même y mettre le temps. Et quand on est occupé, la préparation des repas est souvent la première tâche qui passe au couperet (jeu de mots voulu). Alors, pourquoi pas cuisiner les jours de congé?
    Si vous avez un jour de congé pendant la semaine – ou même une soirée libre – profitez-en pour préparer des repas santé pour la semaine. Il y a différentes façon d’aborder la préparation des repas. Certains préparent une grande quantité du même plat qu’ils divisent ensuite en portions individuelles pour chaque jour. C’est une excellente solution pour quelqu’un qui n’a aucun problème à prendre le même repas du midi pendant une semaine.
    Par contre, si vous recherchez un peu de variété, vous pouvez essayer de préparer différents plats qui peuvent se combiner de diverses façons, ce qui vous offre quelques options pour vos repas sur le pouce. À titre d’exemple, si vous cuisinez une quantité suffisante de poulet, riz et brocoli pour la semaine, vous pourrez vous préparer facilement un bol de riz pour le travail. Si cette solution ne vous dit rien, vous aurez du poulet cuit que vous pourrez manger en sandwich, avec le brocoli en accompagnement. Il s’agit d’assortir des ingrédients et d’achever d’avance la besogne de la cuisine.
  • Remplacez l’eau gazeuse par de l’eau : La plupart des gens n’en boivent pas assez. Ne faires pas comme eux. L’Académie des sciences des États-Unis recommande aux hommes de boire 3,7 litres (15,5 tasses) de liquide par jour (y compris de l’eau, d’autres boissons non alcoolisées et des aliments comme de la soupe ou du céleri); pour les femmes, ces quantités sont de 2,7 litres (11,5 tasses). Si votre consommation est inférieure à ces quantités, essayez de remplacer l’eau par d’autres liquides. Au lieu de boire une eau gazeuse l’après-midi, optez plutôt pour quelques verres d’eau. En plus de mieux vous hydrater, vous réduirez aussi votre consommation de sucre!

Pour trouver les meilleurs conseils de santé et mieux-être pour vous

Pour adopter un style de vie sain malgré un horaire chargé, il n’est pas nécessaire de chambarder toutes vos habitudes. Il s’agit tout simplement de trouver des moyens d’incorporer de saines habitudes à vos pratiques courantes.

Les conseils qui précèdent ne conviendront pas nécessairement à tout le monde, et il n’y a aucun mal à cela. Mettez ces conseils en pratique et vous verrez ceux qui vous conviennent. Rappelez-vous qu’il s’agit d’un processus graduel, sans qu’il soit nécessaire de tout changer dans l’immédiat. Prenez le temps de vous adapter à chaque changement en étant indulgent envers vous-même. Même s’il n’est pas facile de changer vos habitudes, vous y gagnerez au change.

healthy food on the go

healthy food on the go

Même le riz instantané prend cinq minutes à préparer. Dans la mesure du possible, mettez à l’écart le côté absurde de cette réalité pour y voir plutôt un commentaire sur le temps qu’il faut mettre à la préparation de votre repas. La quantité de temps qu’il faut y consacrer est l’un des rares inconvénients liés à la préparation d’un repas. Par contre, si vous vous êtes fixé pour objectif de manger sainement sur le pouce, vous devrez peut-être renoncer aux éléments gruge-temps des tâches culinaires.

Car il faut bien dire que les horaires chargés d’aujourd’hui s’accommodent mal des techniques culinaires élaborées auxquelles les gastronomes doivent consacrer des heures de travail. Dommage pour vos papilles gustatives et, possiblement, votre état de santé en général.

Il y a de nombreux avantages à faire la cuisine si vous en avez le temps. C’est vous qui décidez des ingrédients, de la quantité de sel et des facteurs liés à la santé à faire entrer en ligne de compte. Ajoutons à cela tous les autres avantages psychologiques, émotionnels et financiers qu’il y a à préparer vos propres repas.

Pour manger santé cependant, il n’est pas nécessaire de passer des heures au-dessus d’une batterie de chaudrons fumants. Il est encore possible de préparer des repas à la fois sains et rapides en toute facilité. Il pourrait suffire de ranger dans l’armoire vos cuillères et spatules en bois pour vous contenter de plats faciles à préparer et sans cuisson. La bonne nouvelle, c’est que les options goûteuses et saines ne manquent pas.

Parcourez le menu qui vous est proposé plus bas pour faire des choix alimentaires sains et manger sur le pouce. Quelles que soient vos options, ce sont toutes de vastes améliorations par rapport à ce que vous trouverez dans un distributeur automatique, un restaurant-minute ou un service de livraison en ligne.

Des repas et collations santé pour la route

Certains jours, vous êtes si affairé que tout semble tourbillonner autour de vous. Vous seriez encore chanceux de sortir de la maison avec deux souliers de la même couleur, pour ne rien dire d’un goûter sain à prendre sur le pouce. Dans ces moments tumultueux, il est encore possible de prendre quelques minutes (c’est tout ce qu’il faut, promis) pour emporter avec vous une collation santé ou un substitut de repas nutritif.

Voici vos meilleures options avant de vous lancer sur la route par ces matins ou après-midis trépidants :

  • Une boisson fouettée de qualité renfermant des nutriments en abondance pour une énergie soutenue
  • Une ou deux barres-collations pour la journée – idéalement riches en aliments entiers, avec une bonne source de fibres et convenant à vos objectifs alimentaires
  • Un bâtonnet au fromage riche en protéines
  • Des fruits entiers (les pommes, oranges et bananes s’emportent facilement) ou même des portions individuelles de sauce aux pommes ou d’autres fruits en conserve sans sucre ajouté
  • Un sac de légumes à manger sur le pouce, par exemple des mini-carottes, branches de céleri, mini-poivrons sucrés, pois sugar snap ou radis.

Des collations-santé préparées en vitesse

Il y a des moments où l’on est moins pressé et où il n’est pas nécessaire de se précipiter vers la porte. C’est notamment le cas si l’on coupe quelques minutes de navigation sur les réseaux sociaux, ce qui nous laisse suffisamment de temps pour confectionner une collation.

Voici quelques options santé faciles à préparer :

  • Des branches de céleri accompagnées de votre beurre de noisettes préféré
  • Des carottes (mini ou en bâtonnets) et du hummus
  • Une poignée de noix et de petits fruits
  • Une portion individuelle de maïs soufflé
  • Un yogourt grec et un fruit frais de votre choix

Des repas complets vite faits

Pour manger sainement sur la route, il est essentiel de prévoir un choix de collations faciles. Par contre, il arrive parfois que devant la journée bien remplie qui vous attend, vous ayez besoin d’un repas traditionnel. Ce n’est pas dire pour autant qu’il faille prévoir un repas cinq services.

Voici quelques options de repas santé faciles à préparer en vitesse :

  • Un roulé aux légumes ou à la salade
  • Une salade préparée ou vite touillée (optez pour la salade en sac préparée, en remplaçant une vinaigrette trop sucrée, grasse ou calorique par de l’huile et du vinaigre)
  • Garnir un sandwich de légumes frais et d’une viande maigre faible en sel (au choix)
  • En omettant le pain, enrouler simplement dans une tranche de viande froide faible en sel des tomates tranchées, des poivrons ou de l’avocat
  • Empiler dans un bol des légumes tranchés ou hachés et des haricots en conserve
  • Du pain grillé garni d’avocat ou d’autres ingrédients (par exemple, du beurre de noisettes ou des graines de grenade)

Pour manger santé sur la route, misez sur la préparation

Ce serait peut-être tricher un peu que de prendre en compte la préparation de repas que vous aviez l’habitude de faire dans le passé. Pourtant, il suffirait d’un peu de planification pour rendre service à la personne affairée que vous êtes aujourd’hui. Pour arriver à préparer des repas santé, vous n’avez qu’à mélanger quelques ingrédients, les mettre en purée ou les cuire au micro-ondes.

Vous pouvez préparer des œufs durs, cuire des protéines, préparer des légumes et en faire plus qu’il n’en faut pour votre prochain repas décontracté et obtenir ainsi des restes pour le lendemain. Peut-être aurez-vous seulement le temps de cuisiner une fois par semaine. Profitez-en pour préparer des réserves de soupe, des bols de grains entiers ou d’autres repas santé.

Essayez de vous créer un avenir un peu moins tumultueux sur le plan alimentaire et, avec un minimum de préparation, vous arriverez à manger sainement dans vos déplacements. Qu’il s’agisse de planifier davantage ou de mieux comprendre l’alimentation saine sur la route, vous avez les outils qu’il vous faut pour faire les bons choix alimentaires sans passer trop de temps au-dessus des chaudrons.

nutrition on the go

nutrition on the go

Une alimentation équilibrée est le fondement de tout style de vie sain. Elle fournit l’énergie dont vous avez besoin pour vous concentrer tout au long de la journée, aide votre système immunitaire à fonctionner au mieux et alimente votre corps pour lui permettre d’être actif physiquement.

Bien sûr, manger sainement est plus facile à dire qu’à faire, surtout dans une vie bien remplie. Lorsque vous avez du pain sur votre planche métaphorique, il est tentant de renoncer à des repas sains et nutritifs. Cela peut signifier de les remplacer par des repas rapides ou des collations provenant du distributeur automatique ou simplement, de sauter des repas.

En d’autres termes, lorsque la vie devient trépidante, de nombreuses personnes ont tendance à se priver des nutriments essentiels qui leur permettraient de fonctionner au mieux. Il est toutefois possible de faire autrement. Il est temps de découvrir quels nutriments vous aideront à alimenter votre vie chargée et comment les intégrer dans vos repas quotidiens.

Les fondements de la nutrition

Si vous êtes totalement novice dans le domaine de la nutrition, ne vous inquiétez pas : cette section contient un cours rapide et intensif sur les principes de base. Et si vous êtes un expert chevronné, une petite révision ne fait jamais de mal, n’est-ce pas?

Dans le contexte de cet article, la nutrition désigne le processus consistant à fournir à votre corps les aliments dont il a besoin pour assurer une croissance et un développement normaux, ainsi que le maintien des fonctions corporelles essentielles. Pour accomplir chacune de ces tâches, votre corps a besoin d’une variété de nutriments. Ces nutriments vont des acides aminés, des gras et des glucides aux vitamines, en passant par les minéraux et tous les autres éléments intermédiaires. Ainsi, lorsque l’on utilise des expressions telles que « alimentation saine », « alimentation nutritionnelle » ou « bon régime », on fait référence à des habitudes alimentaires qui fournissent à votre corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner. Mais aussi en évitant – ou en réduisant – la consommation de produits moins nutritifs.

Bien que cela puisse sembler compliqué et franchement intimidant, il est plus facile que vous ne le pensez d’adopter un régime alimentaire sain. En fait, le simple fait de manger une large palette d’aliments complets peut apporter les éléments constitutifs d’une alimentation équilibrée. Vous pouvez choisir une variété d’aliments différents : fruits, légumes, céréales, protéines et produits laitiers.

Entre ces groupes d’aliments, vous pouvez consommer la plupart des nutriments dont vous avez besoin au quotidien. Ainsi, si vous consommez la quantité quotidienne recommandée de chaque groupe d’aliments, votre régime alimentaire repose probablement sur des bases solides. À partir de là, vous pouvez adapter vos habitudes alimentaires pour vous concentrer sur des nutriments spécifiques – mais nous y reviendrons plus tard!

L’importance de la nutrition pour la route

Les aliments que vous mangez alimentent directement vos niveaux d’énergie. Les glucides tels que le sucre, par exemple, peuvent fournir des regains d’énergie rapides et temporaires. Cependant, les avantages d’une bonne alimentation vont bien au-delà de vos niveaux d’énergie.

La nutrition est le héros (ou le méchant) méconnu de vos expériences quotidiennes. Qu’il s’agisse de la qualité de votre sommeil ou de votre capacité à vous concentrer tout au long de la journée, presque tous les éléments de votre journée sont affectés, en partie, par ce que vous mettez dans votre corps.

La nutrition est donc particulièrement importante lorsque vous êtes actif. Une incapacité à se concentrer peut vous faire prendre du retard sur les tâches de la journée. De même, une mauvaise nuit de sommeil peut perturber toute votre journée. Mais dans les deux cas, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté en vous concentrant sur vos habitudes alimentaires.

Naturellement, un plan de repas optimal est un peu différent pour chacun d’entre nous. Il faudra du temps et de l’expérimentation pour trouver ce qui vous convient le mieux. Il existe toutefois quelques lignes directrices générales pour vous mettre sur la bonne voie. La section suivante présente certains des nutriments dont vous aurez probablement besoin pour alimenter votre vie active, et explique pourquoi ils sont si importants.

Les nutriments principaux pour vous aider à faire face aux journées chargées (et où les trouver)

Une alimentation équilibrée vous assure un fondement solide, mais vous devez tout de même faire attention aux aliments que vous consommez. Chaque jour, vous devez vous efforcer de consommer une variété d’aliments. Cela vous aidera à maintenir un niveau nutritionnel de base pour conserver votre vitalité.

Une fois que vous avez établi ce critère de référence, vous pouvez vous concentrer sur d’autres nutriments essentiels. La liste ci-dessous présente certains des minéraux et vitamines qui sont particulièrement nécessaires pour maintenir un mode de vie actif. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de ce dont votre corps a besoin, mais plutôt d’une liste de nutriments clés utiles pour produire une énergie saine, que vous pouvez utiliser pour compléter une alimentation déjà équilibrée.

Les vitamines B : on l’a dit maintes fois, mais il faut le répéter encore : la nourriture est un carburant. Votre corps doit cependant effectuer des processus chimiques pour convertir les aliments que vous mangez en énergie utilisable. C’est là que les vitamines B1, B2 et B3 (aussi appelées thiamine, riboflavine et niacine) entrent en jeu. Ces trois vitamines B contribuent à la décomposition et à la transformation des macronutriments par l’organisme. Ces processus, qui déclenchent des transferts d’électrons, ont également besoin du soutien des vitamines B pour produire l’une des principales sources d’énergie de l’organisme.

En ce qui concerne la production d’énergie, les vitamines B5 et B7 (acide pantothénique et biotine) jouent également un rôle important. Comme les autres vitamines B, ces deux vitamines facilitent un certain nombre de processus et de réactions chimiques, qui aident votre organisme à métaboliser diverses substances et à créer de l’énergie utilisable.

Les vitamines B ne servent pas uniquement à produire de l’énergie, bien que ce soit l’une de leurs principales fonctions. La vitamine B9, aussi appelée folate, aide votre corps à créer l’ADN et l’ARN, soutient la croissance des tissus et favorise la régénération des globules rouges. De toute évidence, il s’agit de fonctions corporelles importantes.

Pour métaboliser – ou décomposer et traiter – les folates, votre organisme a besoin de vitamine B12, ou cobalamine. Vous vous souvenez que les folates aident votre organisme à remplir un certain nombre de fonctions cruciales? Eh bien, votre corps a également besoin de la vitamine B12 pour effectuer ces mêmes processus.

À ce stade, une chose est claire, les vitamines B jouent un rôle crucial. Alors, où les trouver? Les vitamines B se trouvent dans une variété d’aliments, notamment le porc (B1), le riz complet (B1), les légumes-feuilles (B2, B3 et B9), les produits laitiers (B2 et B5) et le poisson (B3, B7 et B12). Pour un examen approfondi de chacune des vitamines B, consultez ce guide!

Les électrolytes : contrairement à la croyance populaire, les électrolytes ne contiennent pas seulement du sel. Les électrolytes sont des substances hydrosolubles, qui conduisent les charges électriques. Le calcium, le sodium, le potassium et le magnésium font partie des électrolytes les plus courants dans l’organisme.

Votre organisme utilise les électrolytes – et leurs propriétés conductrices – pour favoriser la contraction musculaire, les réactions chimiques et l’équilibre hydrique. Comme votre corps est composé d’environ deux tiers d’eau, presque toutes les cellules contiennent des électrolytes.

Les électrolytes sortent du corps par les fluides, généralement par l’urine et la sueur. Ceux que l’on trouve dans l’urine sont généralement des électrolytes en excès, ce qui signifie que votre corps n’en a pas besoin. En revanche, si vous transpirez beaucoup, il peut être nécessaire de reconstituer délibérément les réserves de votre corps en minéraux chargés d’électricité. Comment faire?

C’est simple : il suffit de manger et de boire des aliments et des boissons riches en électrolytes. Il s’agit notamment des bananes, des produits laitiers, de l’eau de coco, des avocats et des melons d’eau. (Il est important de noter que des quantités excessives d’électrolytes peuvent également avoir des effets néfastes sur votre santé. Si vous pensez que votre alimentation en contient trop ou pas assez, vous pouvez faire faire une analyse d’urine pour mesurer vos niveaux.)

Le calcium : le calcium est mentionné deux fois dans cette liste parce qu’il s’agit de l’un des nutriments les plus importants pour l’organisme – suffisamment important pour mériter sa propre section. Vous avez probablement entendu dire que le calcium aide à maintenir des os solides. C’est vrai, mais le calcium fait aussi beaucoup plus.

Cela inclut le soutien des fonctions et organes suivants :

  • une fonction musculaire saine
  • des signaux nerveux
  • un rythme cardiaque sain
  • une signalisation cellulaire normale

Comme vous pouvez le constater, le calcium joue un rôle essentiel dans le fonctionnement quotidien de votre organisme. En outre, une alimentation trop pauvre en calcium peut avoir un impact négatif sur la cognition, ce qui peut être catastrophique au cours d’une journée chargée.

Vous pouvez trouver du calcium dans les produits laitiers, le tofu et les légumes crucifères (brocoli, chou, chou frisé).

Le magnésium : comme le calcium, le magnésium est aussi un électrolyte. Ce minéral essentiel joue également un rôle vital dans la capacité de votre corps à produire de l’énergie. Et il aide à réguler les niveaux d’un autre nutriment clé dans votre corps : le calcium. Une alimentation trop pauvre en magnésium peut entraîner une faiblesse et une fatigue musculaires.

Si vous souhaitez ajouter davantage de magnésium à votre alimentation, pensez à grignoter des oléagineux entiers ou à préparer une salade de légumes-feuilles verts pour le dîner.

Le fer : comme pour la plupart des nutriments cités, le fer joue un rôle essentiel dans la production d’énergie. Il aide également vos globules rouges à transporter l’oxygène dans tout le corps. Une carence en fer peut entraîner de la fatigue, ce qui peut perturber votre journée.

La viande est l’une des principales sources de fer dans le régime alimentaire de nombreuses personnes. Si vous êtes végétarien, veillez à consommer des aliments riches en fer, tels que les haricots et les noix.

La vitamine C : rien de tel qu’un rhume pour perturber un emploi du temps chargé. Si vous ne vous sentez pas au mieux de votre forme, il devient extrêmement difficile d’assumer vos tâches quotidiennes. La vitamine C favorise la production de leucocytes, les globules blancs qui contribuent au maintien de la santé.

La plupart des nutriments jouent plusieurs rôles, tout comme la vitamine C. En plus de favoriser un système immunitaire sain, cette vitamine contribue également à optimiser la création d’énergie métabolique (énergie extraite des nutriments) par votre organisme. Plus précisément, la vitamine C soutient le processus utilisé par votre organisme pour transporter et traiter les acides gras.

Que vous cherchiez à maintenir un système immunitaire sain ou à conserver un bon niveau d’énergie, il est essentiel que votre corps consomme suffisamment de vitamine C. Vous pouvez faire le plein de cette vitamine en mangeant plus d’agrumes (ou en buvant du jus d’orange), de brocoli ou de choux de Bruxelles. Pensez aussi à grignoter des poivrons crus.

Le zinc : comme la vitamine C, le zinc joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de votre système immunitaire. (Il fait aussi bien d’autres choses, en favorisant la santé des yeux et des reins et en aidant à optimiser la production d’ADN). Le zinc se trouve le plus souvent dans la viande, les fruits de mer et les œufs. Végétariens et végétaliens, veuillez noter que vous pourriez avoir besoin de sources supplémentaires de zinc dans votre alimentation. Cela peut signifier manger plus de légumineuses et d’oléagineux, ou simplement prendre un complément alimentaire.

L’eau : la bonne vieille H2Presque tout le monde sait qu’il faut en boire beaucoup, et pourtant beaucoup de gens n’y pensent pas. La déshydratation peut provoquer des maux de tête et de la fatigue. Heureusement, il existe un moyen infaillible d’éviter cela : boire plus d’eau. Si vous avez du mal à vous hydrater correctement, pensez à vous munir d’une grande bouteille d’eau que vous pourrez emporter avec vous tout au long de la journée. Il existe même des applications qui peuvent vous aider à suivre votre hydratation!

Équilibrer son régime alimentaire et son emploi du temps

Lorsqu’il s’agit de manger sainement, il est facile de laisser son emploi du temps prendre le dessus. Consommer une alimentation équilibrée ne prend toutefois pas forcément beaucoup de temps. Cela signifie simplement une meilleure planification et un peu de préparation.

Si vous vous retrouvez à grignoter des collations dans les distributeurs automatiques tout au long de la journée, pensez à faire des réserves d’en-cas riches en nutriments comme des oléagineux ou des légumes frais et de l’houmous. De même, un sandwich maison aux légumes peut constituer un excellent dîner nutritif. Il suffit de prendre le temps de le préparer.

En fin de compte, équilibrer votre régime alimentaire peut impliquer d’adapter votre emploi du temps. La nutrition ne requiert pas nécessairement des heures et des heures de planification et de préparation; 15 ou 20 minutes pour vos repas le matin peuvent faire toute la différence. Une heure ou deux le dimanche peuvent suffire pour préparer vos repas pour la semaine. Trouvez ce qui convient à votre emploi du temps et tenez-vous y.

Préparer des repas nutritifs peut sembler prendre du temps, mais ceux-ci vous fourniront le carburant dont vous avez besoin pour affronter une journée chargée. Et avec des niveaux d’énergie et de concentration optimaux, vous vous apercevrez peut-être que la nutrition vous fait gagner du temps après tout.

mindfulness

mindfulness

Dans notre monde au rythme trépidant, il peut être difficile d’accorder la priorité à notre personne – surtout lorsque la santé mentale est en cause. Qu’il s’agisse des exigences professionnelles, des responsabilités familiales et sociales ou de tous les imprévus que la vie vous réserve, vous avez sans doute beaucoup de pain sur la planche. Il n’y a pas de mal à cela, à la condition – et cette condition est primordiale – de prendre le temps de vous occuper de votre santé mentale.

Bon nombre d’employeurs commencent à se rendre compte que des employés stressés ne donnent pas leur meilleur rendement. C’est pourquoi ils ont intégré à leurs politiques de congé autorisé ou leurs horaires mensuels des journées de « santé mentale » ou de « mieux-être ». C’est sans doute là une pratique louable, mais il n’y consacrent habituellement que quelques journées éparpillées ici et là dans l’année.

Pourtant, la santé mentale devrait constituer une priorité quotidienne.

Heureusement, il n’y a pas nécessairement un choix à faire entre la satisfaction des exigences de la vie courante et la priorisation de la santé. Les deux peuvent aller de pair. Il suffit d’un peu de pratique et de soins personnels proactifs. En poursuivant votre lecture, vous trouverez des conseils qui pourront vous servir, aussi chargé que soit votre horaire!

Aller d’abord à la source : repérer et gérer le stress

Qui n’a pas ressenti un jour sa part de stress, cette sensation si familière. Tout le monde en a fait l’expérience tôt ou tard, et sans doute à plusieurs reprises. Au quotidien, un stress modéré est inévitable et la plupart des gens arrivent à le gérer parfaitement. Par contre, lorsque le stress s’accumule, il risque d’avoir des répercussions sur la santé, à la fois sur le plan mental et physique. Voilà pourquoi la gestion du stress constitue un élément vital du mieux-être mental au quotidien.

Selon un sondage récent mené par l’American Psychological Association, le stress est à la hausse chez les adultes nord-américains. Le problème s’étend même à l’échelle planétaire. Pourtant, bon nombre d’adultes sont incapables de déterminer la cause exacte de leur stress. D’ordinaire cependant, il y a un dénominateur commun au stress : le temps. Plus précisément le manque de temps. En effet, qui n’a jamais senti que ses responsabilités le tiraillent de tous côtés?

Une étude indique que ce sentiment ne découle pas nécessairement d’un manque de temps dans la journée. Le stress que ressentent  bon nombre de gens sous l’effet de leurs responsabilités quotidiennes provient de « conflits émotionnels » entre leurs tâches diverses.

Imaginez par exemple que vous vous accordez un répit – une heure consacrée à un passe-temps, à la lecture ou à la sieste. Il y a de fortes chances que ce répit s’accompagne d’un léger sentiment de culpabilité – en raison d’un manque de « productivité » ou du report d’autres tâches. Cette culpabilité entraîne un conflit émotionnel, ce qui peut amener un niveau de stress supérieur à celui que vous ressentiriez autrement. C’est dire que même si vous avez le temps de prendre soin de vous-même, vous pourriez avoir le sentiment de ne pas l’avoir.

Comment arriver à éliminer une part de culpabilité rattachée aux soins personnels, ainsi que le stress qui l’accompagne? Comme s’est souvent le cas, c’est avant tout une question de pleine conscience.

Soufflez un peu et prenez un instant entre chaque tâche pour vous rappeler sa raison d’être. Qu’il s’agisse d’un projet de travail, d’un moment de décompression ou de la préparation du souper, il est important de reconnaître pourquoi cette tâche mérite le temps que vous y accordez. Par conséquent, avant de vous lancer dans l’exécution de la prochaine tâche à accomplir, respirez profondément et pensez à votre motivation.

10 conseils de santé mentale pour prioriser et pratiquer les soins personnels malgré un horaire chargé

Vous avez appris à éviter le sentiment de culpabilité – et le stress – que vous pouvez ressentir en essayant d’intégrer les soins personnels à votre horaire. Voyez maintenant quel aspect peuvent prendre les soins personnels dans vos déplacements. La mise en pratique de la plupart de ces conseils de santé mentale qui nécessite tout au plus 30 minutes peut s’intégrer à votre journée de travail. Car, il faut bien l’admettre, vous ne pourrez pas toujours consacrer le temps (ou l’argent) à un massage en profondeur de 90 minutes.

  1. Adoptez des rituels et soyez-y fidèle : Une bonne nuit de sommeil, des repas complets et nourrissants, ainsi que l’exercice : voilà autant d’éléments de style de vie susceptibles de rehausser votre santé mentale et votre humeur au jour le jour. Le secret? Pour profiter pleinement des bienfaits de ces pratiques, il faut faire preuve de constance. Et la constance fait appel à un rituel.
    Que vous décidiez de vous rendre au travail à vélo tous les matins ou de vous imposer une heure de coucher rigoureuse, essayez d’intégrer à votre rituel quotidien des habitudes axées sur un sommeil régulier (au moins sept heures par nuit), une forme d’exercice quelconque et une alimentation nutritive. Autrement dit, si vous décidez de préparer les repas de la semaine le dimanche, respectez ce choix. Ces rituels quotidiens et hebdomadaires donneront à votre mode de vie une structure qui vous servira de soutien dans les périodes affairées.
  2. Trouvez le temps de faire de l’exercice : Même si l’exercice offre des bienfaits qui peuvent paraître trop beaux pour être vrais, il est réellement excellent pour la santé à la fois physique et mentale. Vous connaissez sans doute les bienfaits physiques de l’exercice quotidien, mais saviez-vous que 30 minutes d’exercice par jour peuvent rehausser l’humeur, réduire le stress et abaisser les niveaux d’anxiété?
    Ce n’est pas dire pour autant qu’il faut suer pendant 30 minutes en faisant du cardio intensif. Pour faire de l’exercice au quotidien, il peut suffire de vous rendre au travail à pied ou à vélo ou de faire du tapis roulant. Il y a même des vélos d’exercice adaptés pour le bureau pour ceux qui veulent faire preuve de créativité!
  3. Pratiquez la pleine conscience : Si, après avoir pensé à essayer la méditation vous y avez renoncé parce que la trouviez trop complexe ou accaparante, la pratique de la pleine conscience est peut-être ce qu’il vous faut. La pleine conscience consiste à vous immerger dans la sensibilisation au moment présent. Le plus beau, c’est que le choix du moment importe peu – il est possible d’intégrer la pleine conscience à toute tâche ou activité, quelle qu’elle soit.
    La première étape consiste à contrôler votre respiration. Fermez les yeux et commencez à respirer lentement à un rythme contrôlé. Essayez de vous concentrer sur la sensation de l’air qui remplit vos poumons. En ouvrant les yeux, appliquez cette prise de conscience à tout ce que vous faites. En mangeant, portez attention aux sensations et saveurs qu’apporte chaque bouchée. Si vous êtes à mettre la touche finale à la présentation que vous ferez le lendemain, faites en sorte que chaque note ou diapo ajoutée ait une finalité précise.
  4. Essayez la relaxation progressive : On pense souvent à tort qu’il faut consacrer à la méditation de longs laps de temps ininterrompus, dans un espace désigné. Faites connaissance avec la détente progressive, aussi appelée relaxation musculaire progressive. Il suffit d’y consacrer de 10 à 15 minutes, dans une position couchée. (S’il vous est possible d’éteindre la lumière, ce sera encore mieux.)
    En pratiquant la relaxation musculaire, vous arriverez à détendre chacun des groupes de muscles, les uns après les autres. En commençant par les pieds, resserrez vos muscles autant que vous le pouvez, retenez-les, puis relâchez. Au moment de relâcher, expirez. Pour achever le processus, il faut répéter ce cycle pour chaque groupe musculaire, en allant graduellement vers le haut. Cette pratique peut servir à reposer le corps, en plus de soulager le stress et l’anxiété.
  5. Concentrez-vous sur le positif : Vous avez sans doute déjà entendu le dicton « Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es ». C’est pourquoi il faut entretenir des pensées positives! Si vous voyez venir une conversation que vous redoutez, concentrez-vous sur le sentiment d’accomplissement qui suivra. Au travail, une tâche vous préoccupe? Voyez-y une possibilité d’apprendre et d’acquérir une nouvelle compétence.
  6. Tenez un journal : La tenue d’un journal semble être l’un des secrets les mieux gardés de l’âge adulte. C’est dire qu’il est désolant de constater que si peu de gens tiennent un journal. Vous pouvez le faire sous la forme de votre choix. Si vous cherchez à entretenir des pensées positives, un journal de gratitude pourrait vous offrir une excellente solution pour mieux vous concentrer sur le bon côté des choses. Peut-être aussi avez-vous besoin d’un espace pour laisser échapper la vapeur, faire le point dans vos pensées ou simplement raconter votre journée. La tenue d’un journal peut se prêter à tout cela. L’écriture peut servir d’exutoire et vous aider à évacuer les pensées et émotions négatives que vous avez accumulées au cours de la journée.
  7. Tirez parti de la télésanté : En matière de gestion de la santé mentale, personne n’est mieux qualifié pour vous conseiller qu’un professionnel agréé. Malheureusement, on n’a pas toujours le temps de s’offrir une thérapie. Il y a tout de même une bonne nouvelle : des options de télésanté et de thérapie virtuelle sont largement accessibles, ce qui fait qu’il n’a jamais été aussi facile de trouver un thérapeute au moment qui vous conviendra. Si vous estimez qu’une aide professionnelle pourrait vous être bénéfique, ne vous laissez pas décourager à la pensée de devoir vous rendre sur place malgré votre horaire chargé. Nous vivons à l’ère numérique – aussi bien en profiter.
  8. Mettez de côté votre téléphone (ou votre bloc-notes) : Si vous êtes à l’âge de vous souvenir du temps où vous n’aviez pas toujours avec vous un téléphone ou un ordinateur, il vous arrive probablement de ressentir de la nostalgie pour cette époque. Aussi utiles et commodes que soient les téléphones intelligents, les blocs-notes et autres appareils du genre, ils ont leurs limites. Qu’il s’agisse de résister à la tentation d’aller vérifier vos courriels professionnels ou de consulter l’appli de messagerie Slack à table au souper, ou encore de parcourir les réseaux sociaux au lit, il y a de fortes chances que vos appareils électroniques se soient insinués dans toutes les sphères de votre vie. Le résultat : un stress accru lié au travail, la crainte obsessionnelle de manquer à l’appel (ou COMA) et une dégradation générale de votre santé mentale.Il faut donc penser à débrancher. Fermez vos appareils à l’heure du coucher. Ou laissez-les chez vous avant d’aller marcher. En vous éloignant un peu du monde virtuel, vous trouverez peut-être le répit dont vous ne pensiez pas avoir besoin.
  9. Le temps pour soi – incontournable : Quel que soit votre âge ou votre occupation, il est important de vous réserver du temps dans votre horaire quotidien pour prendre soin de vous-même, sans que ce soit nécessairement une activité élaborée. Le temps pour soi peut consister simplement à préparer le souper. Ou encore, à faire une marche de de 15 minutes. Ou à peindre un modèle d’avion réduit. Peu importe ce que vous faites, pourvu que vous souhaitiez faire.
  10. Accordez-vous un jour de congé : Ce dernier conseil n’est pas toujours facile à mettre en pratique, mais si vous en avez la possibilité, pensez à prendre un jour de congé. Bon nombre d’employeurs accordent des jours de congé pour la santé mentale, mais si le vôtre ne le fait pas, pensez à prendre un jour de vacances ou de congé de maladie. Prenez le temps d’aller faire une randonnée, de renouer avec un ami ou de vous occuper de la pile de vaisselle laissée sur le comptoir. Quelle que soit l’option retenue, le fait de prendre congé peut vous apporter une bouffée d’air frais – au propre comme au figuré.
honey

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Le réveil de la nature au printemps et la floraison aident à embellir le monde après de longs mois de froidure et d’humidité. En revanche, cette floraison apporte aussi autre chose : le pollen et les allergies saisonnières.

Bon nombre de gens peuvent sentir le moment tournant entre la fin de l’hiver et le début du printemps. Ils ont les yeux larmoyants et irrités. Leur nez coule ou il est congestionné. Les éternuements sont aussi courants que le rire. Lorsque ces symptômes se manifestent, il est temps de prendre un médicament antiallergique afin de passer à travers la journée en une seule pièce. Par contre, combien de gens ont entendu parler de la consommation de miel local comme solution de rechange pour soulager les allergies?

On conseille souvent la consommation de miel, en particulier les produits récoltés à l’échelle locale, comme moyen naturel de combattre les allergies à l’arrivée du printemps.

Cela dit, à quel point le miel peut-il aider réellement à soulager les allergies saisonnières? Pour répondre à cette question et faire la distinction entre les mythes et la réalité, voyons le mode de fonctionnement des allergies, les méthodes de production du miel et le point de convergence possible entre les deux.

Que sont les allergies saisonnières?

Avant tout, il faut comprendre ce qui se passe dans l’organisme à l’arrivée du printemps. Vous pourrez approfondir vos connaissances sur les allergies saisonnières en lisant cet article étoffé. En voici un bref aperçu :

Imaginez votre corps comme un immeuble à bureaux affairé 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les travailleurs à l’œuvre dans l’immeuble sont vos cellules. Certaines d’entre elles font partie du service chargé de faire bouger vos muscles. D’autres relèvent d’un autre service qui vous procure l’énergie nécessaire pour mener à bien vos tâches quotidiennes.

Le travail effectué par vos cellules est d’une importance primordiale, puisque c’est ce qui vous garde en vie. Par contre, à l’extérieur comme à l’intérieur, votre organisme est exposé à des menaces qui peuvent lui causer des problèmes.

Un immeuble peut être exposé à des entrées par effraction, ou encore à des problèmes internes comme un déversement causé par la rupture d’une canalisation d’eau. Dans la même optique au niveau du corps humain, on risque toujours de se couper ou d’aspirer un corps étranger, avec les problèmes qui en résultent.

Pour vous protéger contre les menaces potentielles, vous pouvez compter sur un système de sécurité naturel : votre système immunitaire. C’est un peu comme le service de sécurité et les premiers répondants dans l’immeuble à bureaux. Ces cellules immunitaires patrouillent en tout temps. Elles gardent à l’œil tous les intrus qui risquent de vous faire du mal. Lorsqu’elles repèrent une menace potentielle, elles ont tôt fait de se mobiliser pour l’éliminer.

Par contre, il leur arrive de trouver des particules qui sont relativement inoffensives – comme le pollen en provenance des arbres en floraison et des fleurs – ce qui provoque une réaction excessive de votre système de sécurité. Vos cellules immunitaires déclenchent alors l’alarme dans votre organisme tout entier, avec les perturbations temporaires qui s’ensuivent : éternuements, yeux larmoyants et écoulement nasal.

Une fois la menace éliminée, la sécurité affiche des photos de l’intrus qui servent de rappel à vos cellules pour la prochaine fois. Voilà pourquoi les allergies saisonnières se présentent à des moments prévisibles.

Combattre les allergies à l’aide de la mémoire immunitaire

Lorsque votre système immunitaire entre en contact avec le pollen, vos cellules immunitaires le reconnaissent à l’aide des photos prises et affichées lors de leur dernière confrontation. Cette mémoire permet à votre système immunitaire de réagir plus rapidement et efficacement chaque fois qu’il fait face à cette menace familière, car il a appris la meilleure façon de l’affronter la dernière fois.

Face à des menaces comme les virus et les bactéries, ce système fonctionne à merveille. Comme elles ne se présentent pas tous les jours, le système immunitaire ne risque pas de se trouver désensibilisé lorsqu’il fait face au même problème à répétition.

Par contre, s’il devait arriver que le même problème survienne quotidiennement, il est fort probable que les cellules immunitaires cesseraient de réagir aussi vigoureusement. À la longue, elles pourraient même finir par vivre avec le problème, un peu comme on le ferait pour un carreau de plafond endommagé dans la salle de repos de l’immeuble à bureaux ou une petite fuite d’eau dans le toit lorsqu’il pleut.

Lorsque ce conditionnement se fait délibérément, on parle alors d’immunothérapie. On peut faire appel à ces techniques pour aider l’organisme à se sentir graduellement à l’aise face à la présence de particules comme le pollen, de telle sorte que le système apprend à le tolérer et ne plus en tenir compte.

C’est ainsi que fonctionnent les injections contre les allergies, ou l’immunothérapie. En administrant au patient une dose concentrée de particules auxquelles il est allergique à intervalles de deux semaines ou mois, on peut entraîner son système immunitaire à se désensibiliser à la présence de cet allergène.

Le rapport entre les propriétés du miel et les allergies saisonnières

Maintenant que l’on connaît mieux la nature des allergies saisonnières, abordons une autre pièce du casse-tête : le miel.

Les abeilles à miel produisent cette substance sirupeuse en recueillant un liquide appelé nectar sécrété par les plantes en floraison. Elles entreposent le nectar dans leur jabot pour le transporter jusqu’à la ruche.

Pendant la durée de sa présence dans l’estomac de l’abeille, le nectar se mélange avec d’autres substances qu’elle a consommées. Il en résulte une transformation de la composition chimique du nectar qui en prolonge la durée, un peu comme on conserve les fruits pour faire de la confiture d’une plus longue durée de vie dans le garde-manger ou au frigo.

Arrivée dans la ruche, l’abeille butineuse régurgite le nectar à une receveuse qui, à son tour, le régurgitera à une autre abeille. Le nectar passe ainsi d’une abeille à une autre avant d’atteindre sa destination finale : les alvéoles.

Lorsque la dernière abeille dans la chaîne a déposé le nectar dans l’alvéole, à l’aide de leurs ailes, les abeilles dans la ruche ventilent le nectar pour provoquer l’évaporation du liquide excédentaire et ainsi refermer les alvéoles pour l’emmagasinage du miel. Les abeilles ont maintenant une réserve de nourriture dans laquelle puiser pendant les mois d’hiver, tandis que les humains peuvent ajouter à leur alimentation une note sucrée qui pourra aussi les aider à soulager leurs allergies.

Le moment est venu de revenir sur la théorie à l’appui de la consommation de miel pour lutter contre les allergies saisonnières. On peut la résumer comme suit :

Lorsque les abeilles butinent les fleurs pour recueillir le nectar, elles collectent aussi du pollen, qui peut se retrouver mélangé au miel. C’est dire qu’en théorie, si vous consommez beaucoup de miel contenant du pollen, votre système immunitaire commencera à s’habituer à la présence de pollen dans votre organisme. Après avoir vu aussi souvent cette substance autrefois menaçante, vos cellules immunitaires cesseront d’y réagir.

À défaut de recevoir ce signal d’alarme de la part de vos cellules immunitaires, vos symptômes d’allergie saisonnière ne seront pas déclenchés et vous arriverez à mieux respirer.

Le miel local aide-t-il vraiment à soulager les allergies saisonnières?

Tout d’abord, la mauvaise nouvelle. Rien ne garantit que le miel que vous mangez contient du pollen. De plus, beaucoup de plantes produisent du pollen, certaines étant dépourvues des fleurs privilégiées par les abeilles à miel.

En fait, les abeilles préfèrent d’ordinaire les plantes non considérées normalement comme les principales sources de pollen qui déclenchent le plus souvent les allergies saisonnières.

Une autre mauvaise nouvelle : la personne qui vous a recommandé de manger du miel pour combattre les allergies vous a probablement dit aussi que ce miel devait être local, pour la bonne raison que différentes plantes poussent dans différentes régions. Si vous mangez du miel en provenance de l’Alaska et que vous vivez en Arizona, le pollen dans ce miel sera bien différent de celui que vous retrouverez dans votre air ambiant.

Dans bien des cas, le miel local est assez peu transformé. C’est dire qu’il risque de contenir des particules d’abeilles, du venin ou des bactéries. Si vous êtes allergique aux abeilles, la consommation de ce miel risque de déclencher sa propre allergie et d’aggraver le problème.

Tout de même de bonnes nouvelles pour le miel

Ne vous précipitez pas pour mettre votre miel à la poubelle. Sa consommation présente bien d’autres bienfaits qui pourraient vous aider à optimiser votre expérience durant la saison des allergies. À titre d’exemple, le miel pourrait vous aider à soulager la toux, en particulier s’il sert à édulcorer le thé en remplacement du sucre. Évitez cependant d’en donner à des enfants de moins d’un an, car il peut causer le botulisme, une maladie potentiellement mortelle.

Il pourrait aussi être bénéfique de consommer du miel en grande quantité en conjugaison avec des traitements antiallergiques normaux pour aider à soulager les symptômes d’allergies saisonnières. Quelques études ont été publiées sur le sujet, souvent avec des conclusions mitigées. Par contre, selon les résultats d’une étude à petite échelle, de fortes doses de miel non transformé semblaient aider les personnes souffrant d’allergies saisonnières à soulager leurs symptômes, du moins pendant un certain temps.

Bien sûr, pour obtenir ces résultats, il faut consommer de fortes quantités de miel. Les participants à cette étude mangeaient du miel naturel non transformé à raison de 50 à 60 grammes (environ 2 ½ c. à table) par jour pendant quelques mois.

Le verdict final?

Tout cela dit, répondons à la question : la consommation de miel aide-t-elle à soulager les allergies saisonnières?

Chose certaine, elle peut aider à gérer des symptômes comme la toux. Ajoutons que la théorie sur la présence de pollen dans le miel tient la route. Pour l’heure cependant, les personnes souffrant d’allergies saisonnières ont intérêt à s’en remettre aux médicaments antiallergiques et à passer moins de temps à l’extérieur jusqu’à la fin de la saison pollinique.

exercise and aging

exercise and aging

La plupart des gens connaissent les principes de base pour rester en santé – du moins en théorie. Une alimentation nutritive, l’exercice régulier et un sommeil suffisant. Pourtant, il y aurait lieu d’améliorer la mise en pratique de ces saines habitudes. Bien sûr, la perfection n’est pas de ce monde et il peut être difficile de changer lorsque les habitudes de vie sont bien ancrées depuis des années.

La bonne nouvelle : il est possible de favoriser la santé à tous les âges, même lorsque nous avons tardé à apporter les changements qu’il aurait fallu pour vivre plus sainement. Il n’est jamais trop tard pour adopter les meilleures habitudes de vie possibles.

Bon nombre de gens – surtout d’âge moyen ou avancé – estiment avoir dépassé le point de non-retour dans leur cheminement vers la santé. Ils pensent qu’il est trop tard pour apporter à leur style de vie des changements bénéfiques pour leur santé. Des études concluent pourtant que des changements de style de vie apportent des bienfaits pour la santé, quel que soit notre âge.

En d’autres mots, il n’est jamais trop tard pour prendre soin de notre santé et pour apprendre à faire ce qu’il faut pour notre corps. Il faut d’abord connaître le fondement scientifique des conseils santé pour ensuite les mettre en pratique à tout âge afin de favoriser notre santé physique et mentale tout notre vie.

La neuroplasticité : habitudes, changements et vieillissement cérébral

Les humains sont des êtres d’habitude. Le quotidien est un enchaînement de routines – repas, travail, sommeil et loisirs. Comme vous le savez sans doute déjà, il est difficile de renoncer à des habitudes ou d’en adopter de nouvelles.

C’est un phénomène que peut expliquer la neurologie. La répétition de comportements ou d’activités entraîne l’établissement de circuits entre les neurones du cerveau qui rajustent leur façon d’enclencher le codage d’un comportement ou d’une activité comme une habitude. Ainsi, le comportement ou l’activité devient en quelque sorte un branchement dans le cerveau.

Ces habitudes bien ancrées sont naturellement difficiles – mais pas impossibles – à changer. Notre aptitude à changer nos habitudes tient en partie à la neuroplasticité, qui est simplement la capacité du cerveau à changer.

De la petite enfance à l’enfance (et même au début de l’âge adulte), la plasticité cérébrale est prodigieuse. Le cerveau change et se développe facilement. Avec le temps, ce processus ralentit à tel point que les scientifiques ont longtemps cru à la disparition complète de la neuroplasticité vers l’âge de 25 ans. Autrement dit, ils estimaient que les circuits cérébraux étaient entièrement établis dans la mi-vingtaine.

Des études récentes indiquent cependant que c’est loin d’être le cas. Le cerveau peut établir de nouvelles connexions, créer des neurones et modifier sa structure à tous les âges. Même si le processus peut sembler différent avec l’âge, il est toujours possible.

En conclusion, on peut arriver à faire du neuf avec du vieux. Plus important encore, on peut adopter à tout âge de nouvelles habitudes bénéfiques pour la santé.

Finis les mauvais penchants : les bienfaits de renoncer aujourd’hui même aux habitudes malsaines

Lorsque les gens envisagent de renoncer à des habitudes de longue date – tabagisme, consommation excessive d’alcool ou d’aliments transformés – ils se demandent souvent si la différence en vaudra le coût.

La réponse est simple. En abandonnant les plus tôt possible des habitudes malsaines, on peut obtenir des effets positif très marqués sur la santé.

Prenons par exemple le tabagisme. Pour quelqu’un qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 20 ans, une journée de plus à fumer peut sembler dérisoire. Pourtant, les bienfaits pour la santé de renoncer au tabagisme, comme le risque plus faible de maladie cardiaque, se font sentir après une seule journée.

Il faut vous rappeler que si vous avez pour objectif d’abandonner des habitudes malsaines, il faut commencer quelque part. Chaque jour où vous gardez le cap sur votre objectif, vous faites ce qu’il faut pour rétablir les circuits dans votre cerveau. Même si les bienfaits pour la santé ne sont pas immédiats, vous créez de nouvelles voies neurales qui vous aideront à conserver un style de vie plus sain.

Apporter des changements : comment prendre soin de votre corps avec l’âge

Les habitudes acquises au début de l’âge adulte sont des facteurs qui détermineront votre profil de santé plus tard dans la vie. En fonction de votre style de vie, le risque de maladies graves évoluera. Ce risque statistique n’est pourtant pas coulé dans le béton.

À partir de la soixantaine et même plus loin, on peut constater les effets bénéfiques d’une amélioration de notre régime alimentaire, de notre forme physique et de notre santé mentale. Ensemble, ces changements positifs peuvent ouvrir la voie vers une vie heureuse et en santé jusqu’à un âge très avancé. Que vous soyez adolescent, jeune adulte, d’âge moyen ou plus vieux, suivez ces conseils pour renforcer votre santé à tout âge :

  • Intégrez l’exercice à votre régime quotidien : Que ce soit la marche, la musculation ou l’exercice cardio intensif, l’activité physique est importante, quel que soit votre âge. Chez le jeune adulte, une activité physique soutenue améliore la santé cardiovasculaire et respiratoire, en plus de contribuer à préserver sa bonne forme physique plus tard dans la vie.
    Pour la personne d’âge moyen ou avancé, l’activité physique est tout aussi importante, sinon plus. Une activité physique accrue peut favoriser la santé cardiovasculaire globale, et plus encore. Chez les adultes plus âgés, l’activité physique contribue à préserver la force musculaire, ce qui les aide à conserver leur mobilité afin de mener à bien leurs tâches quotidiennes.
  • Consommez des aliments nutritifs : Le régime alimentaire a une incidence sur presque tous les aspects de la vie. Comme les aliments sont un carburant pour l’organisme, il faut lui fournir les nutriments dont il a besoin pour assurer son fonctionnement efficace toute la vie. Pendant l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte, le régime alimentaire est la source de carburant nécessaire à l’organisme pour assurer la croissance et le développement.
    Avec l’âge, le régime alimentaire peut contribuer à conserver un poids santé – qui diffère pour chacun – et favoriser la santé du corps tout entier pendant toute votre vie.
    De plus, une saine alimentation peut simplement vous aider à mieux vous sentir. Les personnes qui consomment des aliments nutritifs se disent souvent plus rassasiées et énergiques pendant la journée, bien qu’il soit difficile de dire dans quelle mesure.. C’est assurément un bienfait dont vous pouvez profiter à tout âge.
  • Gardez votre cerveau actif : Une promenade dans la nature, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence comptent parmi les nombreuses activités qui toute votre vie vous permettront de garder votre cerveau actif pendant toute votre vie. Le cerveau aime les défis – pourquoi ne pas lui en lancer un?
    En vous efforçant d’apprendre pendant toute la vie, vous pourrez maintenir votre activité cérébrale. La neuroplasticité s’en trouve favorisée et la capacité de votre cerveau à apprendre et à se développer se maintient jusqu’à un âge avancé. L’activité et la stimulation cérébrales peuvent aussi optimiser la santé mentale toute la vie.

Gardez un état d’esprit positif pour rester en santé au fil des ans

Quel que soit votre âge, pour prendre soin de votre santé, il faut adopter un état d’esprit axé sur votre croissance personnelle. Autrement dit, vous devez croire que votre santé et votre style de vie peuvent changer pour le mieux. Il suffit d’y mettre le temps et les efforts.

Rappelez-vous : il ne faut pas nécessairement apporter tous ces changements du même coup. Commencez tout doucement, en vous fixant progressivement des objectifs plus ambitieux. Il est normal d’avoir des manquements, mais il n’en tient qu’à vous de reprendre la bonne voie. Qu’attendez-vous? Faites un premier pas sur la voie de la santé – aussi modeste qu’il soit.

old vs young

old vs young

Tout le monde vieillit – c’est une réalité de la vie. Toutefois, selon l’âge que l’on a, le vieillissement peut avoir des connotations différentes. Pendant la première enfance, l’enfance et l’adolescence, qui dit vieillissement dit croissance, tant sur le plan physiologique qu’émotionnel.

Or, quelles sont les conséquences du vieillissement une fois parvenu à l’âge adulte? C’est habituellement au début de l’âge adulte que le corps est dans sa forme optimale. Il faut bien dire que cette période ne dure pas indéfiniment. Ainsi, en passant du début de l’âge adulte à l’âge mûr et plus loin, on remarque normalement des changements graduels dans la façon dont on se sent et les effets ressentis.

Malheureusement, rien ne peut arrêter cette évolution. Il y a tout de même des théories de gérontologie qui cherchent à répondre à cette question difficile : pourquoi vieillit-on?

Les réponses que vous trouverez plus bas pourront vous apporter des connaissances de base qui pourront vous servir à préparer vos vieux jours en toute aise. Comme point de départ, interrogeons-nous sur l’objet, la raison et le mode de vieillissement. À quoi faut-il s’attendre en prenant de l’âge? Pourquoi ces transformations se produisent-elles? Et comment y faire face lorsqu’elles se manifestent?

Pourquoi vieillit-on?

Le vieillissement est un processus infiniment complexe que n’arrivent pas encore à comprendre tout à fait les scientifiques. Cela dit, il n’y a pas de réponse facile à la question à savoir pourquoi on vieillit. Voici ce que l’on sait : les cellules s’usent au fil du temps. Elles deviennent moins fonctionnelles et leur structure se dégrade. Les scientifiques attribuent ce dépérissement à une combinaison de facteurs de deux ordres : intrinsèques et extrinsèques.

  • Le vieillissement intrinsèque : Quel que soit votre style de vie, vous allez inévitablement vieillir. Même les gens les plus en santé vieillissent. Ce processus de vieillissement naturel s’appelle le vieillissement intrinsèque. Vos cellules sont tout simplement prédestinées à se dégrader avec le temps.
  • Le vieillissement extrinsèque : Bon nombre de facteurs environnementaux et de style de vie agissent aussi sur le vieillissement. Le tabagisme, une consommation excessive d’alcool et la pollution atmosphérique sont autant de facteurs qui font vieillir vos cellules. Ce phénomène s’appelle vieillissement extrinsèque parce qu’il est influencé par des facteurs indépendants de votre corps.
    Bien qu’on en fasse rarement mention dans une conversation, la distinction entre le vieillissement intrinsèque et extrinsèque est bien connue de la plupart des gens, sans qu’ils en soient conscients. Un fumeur d’âge mûr pourra constater qu’il a les poumons d’un octogénaire. C’est un constat que les gens pourront comprendre car ils savent pour la plupart que des facteurs externes – ou extrinsèques – influent sur le processus de vieillissement.
    C’est ce qui nous amène tout naturellement à aborder deux autres notions fondamentales dans le processus de vieillissement : l’âge biologique et l’âge chronologique.
  • L’âge chronologique : C’est le chiffre que vous donnez lorsque quelqu’un vous demande votre âge. Autrement dit, l’âge chronologique a trait à la période qui s’est écoulée entre votre naissance et le présent. Impossible d’accélérer ou de ralentir la progression de l’âge chronologique.
  • L’âge biologique : Le vieillissement se manifeste à mesure que les cellules de l’organisme s’endommagent et se dégradent. Il s’agit d’un processus inévitable qui, chez des sujets en assez bonne santé, se manifeste environ au même rythme. Donc, si on examine les cellules d’une femme de 30 ans en bonne santé, son âge biologique est probablement de 30 ans. Par contre, si une personne a été exposée à des facteurs extrinsèques de vieillissement – par exemple si elle a fumé à l’excès – ses cellules vont vieillir plus rapidement. Même si son âge chronologique est de 30 ans, son âge biologique risque d’être plus près de 50 ans.

Revenons à la première question : pourquoi vieillit-on? Vous savez maintenant que le vieillissement est la dégradation graduelle des cellules. Ce processus se manifeste naturellement, mais il peu s’accélérer sous l’effet de divers facteurs externes.

Bien qu’il s’agisse d’un concept fort simple, cette explication soulève cependant une autre question. Qu’est-ce qui explique la dégradation naturelle des cellules? Ce n’est pas là un processus bénéfique pour l’humain. La plupart des processus néfastes sont éliminés par une sélection naturelle qui s’étend sur des milliers d’années. Par conséquent, comment se fait-il que l’humain n’ait pas évolué de façon à assurer la santé éternelle de ses cellules? C’est ici qu’entrent en jeu les différentes théories du vieillissement.

Une explication des théories du vieillissement

Le pour et le contre de la dégradation naturelle et inévitable des cellules humaines ne font l’objet d’aucun consensus scientifique. On sait que certains facteurs accélèrent le processus de vieillissement, mais il n’y a aucune méthode éprouvée pour en ralentir le rythme normal.

La grande question demeure : pourquoi?

Les réponses scientifiques à cette question se classent dans l’une des trois catégories suivantes : programmation, détérioration ou théories combinées du vieillissement. En prenant connaissance de chacune de ces théories, il importe de se rappeler qu’elles proposent des explications possibles de l’espérance de vie limitée de l’humain, mais sans offrir de réponse concluante.

  • Théories du vieillissement programmé : Selon les scientifiques de cette école de pensée, le vieillissement n’a rien d’accidentel. Ils estiment que l’humain a évolué pour vieillir et éventuellement mourir. Le processus dans son ensemble devient ainsi un élément délibéré et programme de la génétique humaine.
    D’un point de vue évolutionniste, cette théorie pourra sembler quelque peu passéiste. Pourquoi l’évolution humaine progresserait-elle selon un mode menant à une durée de vie fixe? La réponse se trouve dans l’altruisme – non pas un altruisme délibéré, mais le développement évolutionnaire dont bénéficie l’espèce, et non l’individu.
    Les ressources qu’on trouve dans le monde s’épuisent. Si l’humain vivait indéfiniment, il y aurait une rivalité féroce pour la possession de ces ressources. Une explication possible du processus de vieillissement veut que l’humain ait évolué de manière à disparaître une fois atteint le stade post-procréation, réduisant ainsi l’émulation face aux générations montantes.
  • Théories du vieillissement par la détérioration : Comme nous l’avons vu plus haut, il est communément reconnu que certains facteurs environnementaux peuvent accélérer le processus de vieillissement. Les théories du vieillissement par la détérioration s’appuient sur le même raisonnement. Elles expliquent le décès éventuel de l’humain par la dégradation graduelle et cumulative des cellules, au lieu de l’attribuer à un facteur génétique prédéterminé ou préprogrammé. L’origine de cette détérioration cellulaire demeure toutefois sujette à discussion.
    Parmi les théories courantes, il semble que les processus naturels de l’organisme pourraient soumettre les cellules à de petites quantités de stress oxydatif. Autrement dit, certains de ces processus créeraient des sous-produits dommageables pour les cellules. À titre d’exemple, le métabolisme crée un dérivé réactif de l’oxygène (DRO) qui endommage peu à peu les tissus et les cellules.
  • Théories combinées du vieillissement : Comme leur nom l’indique, ces théories puisent à la fois dans celles du vieillissement programmé et du vieillissement par détérioration pour en arriver à une explication globale.Au cours des années 1970, le gérontologue B.L. Strehler a établi quatre postulats (ou hypothèses) au sujet du vieillissement. Premièrement, le vieillissement est universel et commun à toutes les espèces. Deuxièmement, il est intrinsèque. Troisièmement, il est graduel. Enfin, les facteurs ne font partie du processus de vieillissement qu’à la condition de ne comporter aucun avantage évolutionnaire.La plupart de théories combinées du vieillissement reposent sur ces quatre postulats. Elles tendent à se concentrer sur les façons précises dont les cellules se détériorent. (Est-ce la membrane cellulaire? Ou le vieillissement serait-il lié à la capacité des cellules de produire de l’électricité?) Ici encore, malgré les théories, il n’y a pas de terrain d’entente sur la question centrale à savoir pourquoi les gens vieillissent.

Ce à quoi il faut s’attendre en franchissant diverses étapes du vieillissement

Malgré l’intérêt que puisse présenter une analyse en profondeur de la gérontologie, elle risque parfois de se détourner des effets du vieillissement. La dégradation quotidienne des cellules : voilà ce que c’est que de vieillir. Cela dit, quelle en est l’incidence sur l’expérience vécue?

Une expression assez répandue peut sans doute le mieux résumer les effets du vieillissement. En parlant d’un parent ou d’un ami vieillissant, on dit souvent qu’il « ralentit », ce qui n’est pas loin de la vérité. En raison du processus de vieillissement, le corps fonctionne avec moins d’efficacité. Les différents systèmes et processus de l’organisme s’en ressentent. Qu’il s’agisse de se remettre d’une blessure, de faire de la musculation ou tout simplement de bouger, tout se met graduellement à ralentir.

On établit généralement cinq stades chronologiques dans le processus de vieillissement :

  • L’autonomie : Au cours de cette période, la plupart des gens sentent un léger ralentissement de leur corps, mais ils arrivent encore à gérer leurs tâches quotidiennes. Cette période se situe essentiellement dans le prolongement de la vie adulte normale, mais le moment est bien choisi pour commencer à penser aux projets d’avenir et aux besoins futurs.
  • L’interdépendance : C’est l’étape de la vie où les tâches quotidiennes commencent à paraître plus lourdes. Les aînés qui traversent cette période sont souvent en mesure de vivre en autonomie, mais ils pourraient avoir besoin d’aide pour faire la cuisine, conduire leur voiture ou effectuer d’autres tâches semblables. Dans la plupart des cas, ils n’ont pas besoin d’un aidant à plein temps.
  • La dépendance : Comme son nom l’indique, ce stade est celui où l’aîné commence à perdre son autonomie. Le moment de son apparition diffère pour tout le monde. C’est l’état de santé physique et mental qui est le facteur déterminant à cet égard. Cette transition peut s’avérer énormément difficile et frustrante pour l’aîné qui doit accepter, bon gré, mal gré, l’entrée en scène d’un proche aidant ou d’un aidant professionnel.
  • La gestion de crise : C’est le stade où la personne du troisième âge nécessite plus de soins (qu’il s’agisse d’une assistance médicale ou d’une aide domestique quotidienne) que ne peuvent assurer les membres de la famille ou les proches. À cette étape de leur vie, nombreux sont ceux qui doivent faire leur entrée dans un établissement de soins à plein temps.
  • La fin de vie : L’étape ultime du vieillissement est évidemment la mort. Selon les besoins de chacun, ce stade peut prendre des allures très différentes. Dans bien des cas, le lieu de résidence sera un hôpital, un établissement de soins, une maison de fin de vie, ou encore, le domicile d’un membre de la famille. Les proches devraient s’appliquer à offrir à la personne en fin de vie autant de confort, d’amour et de soins qu’ils le peuvent.

Les mesures à prendre face au vieillissement

S’il y a un fait inéluctable auquel vous devrez vous résigner, c’est que vous allez vieillir. On ne peut rien y faire. Par contre, il est possible de prendre certaines mesures qui vous aideront à vieillir dans les meilleures conditions possibles.

À cette fin, rappelons les éléments fondamentaux d’un style de vie sain :

Ces habitudes de vie vous aideront à maintenir à un niveau normal le stress oxydatif subi par vos cellules. Le résultat : il vous sera plus facile de faire concorder votre âge biologique avec votre âge chronologique.

Pensez aussi à adopter des moyens de soutenir votre santé cellulaire. Comme le vieillissement se traduit par une dégradation des cellules, le meilleur moyen de vieillir en santé consiste sans contredit à en prendre bien soin.

En plus de mettre en pratique de saines habitudes de vie, prenez le temps de vivre dans le présent. Chaque stade de la vie vous réserve des joies et des peines. Accueillez-les telles qu’elles se présentent et tirez-en parti où que vous en soyez dans votre parcours!