health and wellness

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La plupart des gens à qui on demande s’ils souhaiteraient avoir un style de vie plus sain répondent par l’affirmative. Par contre, c’est une toute autre histoire lorsque vient le temps d’apporter des changements. Pourquoi donc tant de gens trouvent-ils si difficile de réaliser leurs objectifs en matière de santé? Parmi les réponses le plus courantes : « Je voudrais être en meilleure santé, mais je n’ai tout simplement pas le temps. »

Si c’est là votre état d’esprit, il serait sans doute temps de revoir votre perception d’un style de vie sain. Pour être en meilleure santé, il ne faut pas nécessairement alourdir encore davantage votre horaire déjà chargé. Essayez plutôt d’intégrer des habitudes plus saines dans vos rituels établis. Il suffit d’apporter des rajustements et solutions de remplacement (nous y reviendrons un peu plus loin).

À quoi faut-il donc s’attendre en ce qui concerne les changements à apporter? Comme pour bien d’autres questions liées au style de vie, il n’y a pas de réponse claire et précise – tout dépend de vous, de vos habitudes actuelles et des changements que vous aimeriez faire. Par bonheur, vous n’avez pas à vous lancer à l’aveuglette. Que vous cherchiez des moyens d’intégrer des séances d’exercice dans votre horaire de travail, de prendre des repas plus nutritifs ou de trouver des conseils faciles à suivre en matière de santé et mieux-être, vous êtes au bon endroit.

Comme l’adoption d’un style de vie sain est une question très personnelle, il ne faut pas vous attendre à trouver ici une liste exhaustive ou une marche à suivre à la lettre. Voyez-y plutôt un choix de différentes approches à essayer pour voir ce qui convient à votre horaire et vous fait sentir au meilleur de votre forme.


Qu’est-ce qu’un style de vie sain?

Pour la plupart des gens, les notions de base en matière de santé et mieux-être sont bien connues : manger des aliments nutritifs, faire régulièrement de l’exercice et dormir suffisamment. Il s’agit là d’un excellent point de départ, mais le problème, c’est que toutes ces pratiques restent plutôt vagues. Quelle quantité d’exercice devrais-je faire? Quels aliments faut-il manger? Qu’entend-t-on par dormir « suffisamment »? Il y a fort à parier que vous vous soyez déjà posé la question, ou que vous ayez cherché des réponses sur Internet.

Les recherches sur Internet ont probablement eu pour résultat des lignes directrices générales. Ainsi, le CDC (Center for Disease Control and Prevention des États-Unis), recommande aux adultes de faire au moins une heure et demie d’exercice par semaine. Vous trouverez aussi pour vous aider une multitude d’articles sur une alimentation nutritive.

L’information est si abondante qu’elle pourra vous paraître intimidante. Vous trouverez peut-être aussi difficile de transposer ces suggestions et lignes directrices générales dans une marche à suivre précise. Si jamais vous vous sentez dépassé par les mesures à prendre dans votre cheminement vers la santé et le mieux-être, centrez votre attention sur l’élément le plus important : vous-même.


Santé et mieux-être – Des conseils à mettre en pratique au travail

Le facteur le plus souvent en cause dans un horaire surchargé, c’est avant tout le travail. La plupart des gens s’entendent sur un point : on passe trop de temps à travailler. Le résultat : il peut être difficile d’intégrer des pratiques de mieux-être – en particulier l’exercice – dans la vie de tous les jours. Les gens essaient habituellement de faire de l’exercice dans l’une ou l’autre de ces plages horaires : avant ou après le travail.

Une séance d’exercice avant d’aller au travail est une excellente façon d’entreprendre la journée, mais elle n’est pas pour tout le monde. On peut en dire autant de l’exercice après le travail. Heureusement, il y a d’autres options à envisager si on fait appel à sa créativité. Voici quelques moyens à prendre pour glisser une séance d’exercice dans votre journée de travail.

  • Essayez le bureau à tapis roulant : Vous avez sans doute vu ce qu’on appelle un poste de travail debout, ou du moins, vous en avez entendu parler. Le concept est fort simple : il s’agit d’un bureau derrière lequel on se tient debout plutôt qu’en position assise. Les postes de travail debout ont connu une grande popularité ces dernières années, en partie à cause des bienfaits qu’on y voit pour la santé. Cela dit, même s’il peut y avoir certains bienfaits dans le fait de se tenir debout plus souvent qu’assis, des études montrent qu’il y a très peu de différence dans la quantité de calories brûlées.
    Par ailleurs, il y a aussi le bureau à tapis roulant. Au lieu de travailler debout derrière le bureau, il est possible de le faire en marchant. Cette pratique toute simple peut changer radicalement le nombre de calories brûlées chaque jour, et si on accélère le rythme, on peut arriver à augmenter sa fréquence cardiaque au travail.
  • Le vélo pendant les réunions : Un bureau-tapis roulant n’est certes pas bon marché, mais il est possible de faire de l’exercice au travail sans se ruiner. Si vous cherchez un moyen plus abordable – et aussi plus discret – de faire de l’exercice, essayez de pédaler derrière votre bureau. Évidemment, il ne s’agit pas de faire de la bicyclette au travail, mais plutôt d’utiliser un pédalier installé sous le bureau, une pratique qui gagne en popularité.
    Il s’agit essentiellement d’un pédalier de bicyclette fixé sur un petit support sous le bureau. Installé dans votre fauteuil de travail, vous pouvez alors pédaler pour augmenter votre débit sanguin. La plupart des appareils ont des intensités variables, ce qui permet de personnaliser la séance d’exercice. Et le mieux, c’est qu’il est possible de rester assis au bureau pendant les réunions virtuelles.
  • Optez pour un autre mode de transport: Il n’est pas donné à tout le monde d’habiter près de son lieu de travail. Et parmi ceux qui sont à distance de marche ou de vélo du bureau, nombreux sont ceux qui choisissent malgré tout de s’y rendre en voiture. Car c’est là le mode de transport par défaut – en particulier aux États-Unis où, selon les statistiques de 2019, environ trois Américains sur quatre prenaient leur voiture pour aller au travail.
    Si vous cherchez à intégrer un peu d’exercice dans votre journée, le trajet aller retour au travail est un excellent point de départ. Bien sûr, il faudra y mettre un peu plus de temps, mais une marche rapide ou une randonnée à vélo le matin pourra vous aider à éclaircir votre esprit, vous revigorer et mieux vous préparer à entreprendre votre journée. Ajoutons à cela que vous y intégrerez une séance d’exercice. Et il faut bien vous rendre au travail d’une façon ou d’une autre. Si vous aviez un choix à faire pour votre emploi du temps, préféreriez-vous le passer dans la circulation ou dans un exercice bienfaisant pour votre santé physique et mentale?

On est ce que l’on mange : tirez le maximum de votre alimentation lorsque vous êtes occupé

En sortant du lit le matin, la préparation d’un lunch à apporter au travail est sans doute la dernière chose que vous voulez faire. Surtout si vous êtes en retard. Et votre cas n’est pas unique. Que ce soit parce qu’il est plus commode d’aller manger à l’extérieur, parce qu’ils n’ont pas ce qu’il faut à la maison pour préparer un lunch ou qu’ils n’aiment pas cuisiner, bon nombre de gens vont manger à l’extérieur le midi – ou se privent tout bonnement d’un repas.

Si vous cherchez à manger plus sainement au travail, jetez un coup d’œil sur la liste de conseils qui suit. Il y a de fortes chances qu’ils vous servent d’inspiration pour manger des aliments plus nutritifs malgré votre horaire chargé.

  • Apprenez à connaître les groupes alimentaires : Si vous n’arrivez pas à trouver le temps voulu pour préparer votre lunch, vous avez tout de même la possibilité de faire vos propres choix alimentaires. À vous de choisir où aller manger et quoi commander. De toute évidence, certaines options sont meilleures que d’autres. Dans certains cas, les bons choix alimentaires sont faciles à faire : il va de soi qu’une salade est un choix plus nutritif que des frites et un lait frappé.
    Il peut cependant arriver qu’il soit plus difficile de trouver les choix les plus nutritifs au menu. C’est ici qu’entre en jeu la connaissance des groupes alimentaires. Bien que la question de la nutrition soit complexe et subjective, vous doterez votre régime alimentaire d’un fondement solide en vous assurant de manger des aliments variés : produits laitiers, grains entiers, protéines, fruits et légumes. Lorsque vous passerez votre commande au restaurant, optez pour des plats qui renferment plusieurs groupes alimentaires.
  • La préparation des repas du week-end : Tout naturellement, c’est en cuisinant vous-même vos plats que vous exercerez le meilleur contrôle sur votre alimentation. Il faut tout de même y mettre le temps. Et quand on est occupé, la préparation des repas est souvent la première tâche qui passe au couperet (jeu de mots voulu). Alors, pourquoi pas cuisiner les jours de congé?
    Si vous avez un jour de congé pendant la semaine – ou même une soirée libre – profitez-en pour préparer des repas santé pour la semaine. Il y a différentes façon d’aborder la préparation des repas. Certains préparent une grande quantité du même plat qu’ils divisent ensuite en portions individuelles pour chaque jour. C’est une excellente solution pour quelqu’un qui n’a aucun problème à prendre le même repas du midi pendant une semaine.
    Par contre, si vous recherchez un peu de variété, vous pouvez essayer de préparer différents plats qui peuvent se combiner de diverses façons, ce qui vous offre quelques options pour vos repas sur le pouce. À titre d’exemple, si vous cuisinez une quantité suffisante de poulet, riz et brocoli pour la semaine, vous pourrez vous préparer facilement un bol de riz pour le travail. Si cette solution ne vous dit rien, vous aurez du poulet cuit que vous pourrez manger en sandwich, avec le brocoli en accompagnement. Il s’agit d’assortir des ingrédients et d’achever d’avance la besogne de la cuisine.
  • Remplacez l’eau gazeuse par de l’eau : La plupart des gens n’en boivent pas assez. Ne faires pas comme eux. L’Académie des sciences des États-Unis recommande aux hommes de boire 3,7 litres (15,5 tasses) de liquide par jour (y compris de l’eau, d’autres boissons non alcoolisées et des aliments comme de la soupe ou du céleri); pour les femmes, ces quantités sont de 2,7 litres (11,5 tasses). Si votre consommation est inférieure à ces quantités, essayez de remplacer l’eau par d’autres liquides. Au lieu de boire une eau gazeuse l’après-midi, optez plutôt pour quelques verres d’eau. En plus de mieux vous hydrater, vous réduirez aussi votre consommation de sucre!

Pour trouver les meilleurs conseils de santé et mieux-être pour vous

Pour adopter un style de vie sain malgré un horaire chargé, il n’est pas nécessaire de chambarder toutes vos habitudes. Il s’agit tout simplement de trouver des moyens d’incorporer de saines habitudes à vos pratiques courantes.

Les conseils qui précèdent ne conviendront pas nécessairement à tout le monde, et il n’y a aucun mal à cela. Mettez ces conseils en pratique et vous verrez ceux qui vous conviennent. Rappelez-vous qu’il s’agit d’un processus graduel, sans qu’il soit nécessaire de tout changer dans l’immédiat. Prenez le temps de vous adapter à chaque changement en étant indulgent envers vous-même. Même s’il n’est pas facile de changer vos habitudes, vous y gagnerez au change.

healthy food on the go

healthy food on the go

Même le riz instantané prend cinq minutes à préparer. Dans la mesure du possible, mettez à l’écart le côté absurde de cette réalité pour y voir plutôt un commentaire sur le temps qu’il faut mettre à la préparation de votre repas. La quantité de temps qu’il faut y consacrer est l’un des rares inconvénients liés à la préparation d’un repas. Par contre, si vous vous êtes fixé pour objectif de manger sainement sur le pouce, vous devrez peut-être renoncer aux éléments gruge-temps des tâches culinaires.

Car il faut bien dire que les horaires chargés d’aujourd’hui s’accommodent mal des techniques culinaires élaborées auxquelles les gastronomes doivent consacrer des heures de travail. Dommage pour vos papilles gustatives et, possiblement, votre état de santé en général.

Il y a de nombreux avantages à faire la cuisine si vous en avez le temps. C’est vous qui décidez des ingrédients, de la quantité de sel et des facteurs liés à la santé à faire entrer en ligne de compte. Ajoutons à cela tous les autres avantages psychologiques, émotionnels et financiers qu’il y a à préparer vos propres repas.

Pour manger santé cependant, il n’est pas nécessaire de passer des heures au-dessus d’une batterie de chaudrons fumants. Il est encore possible de préparer des repas à la fois sains et rapides en toute facilité. Il pourrait suffire de ranger dans l’armoire vos cuillères et spatules en bois pour vous contenter de plats faciles à préparer et sans cuisson. La bonne nouvelle, c’est que les options goûteuses et saines ne manquent pas.

Parcourez le menu qui vous est proposé plus bas pour faire des choix alimentaires sains et manger sur le pouce. Quelles que soient vos options, ce sont toutes de vastes améliorations par rapport à ce que vous trouverez dans un distributeur automatique, un restaurant-minute ou un service de livraison en ligne.

Des repas et collations santé pour la route

Certains jours, vous êtes si affairé que tout semble tourbillonner autour de vous. Vous seriez encore chanceux de sortir de la maison avec deux souliers de la même couleur, pour ne rien dire d’un goûter sain à prendre sur le pouce. Dans ces moments tumultueux, il est encore possible de prendre quelques minutes (c’est tout ce qu’il faut, promis) pour emporter avec vous une collation santé ou un substitut de repas nutritif.

Voici vos meilleures options avant de vous lancer sur la route par ces matins ou après-midis trépidants :

  • Une boisson fouettée de qualité renfermant des nutriments en abondance pour une énergie soutenue
  • Une ou deux barres-collations pour la journée – idéalement riches en aliments entiers, avec une bonne source de fibres et convenant à vos objectifs alimentaires
  • Un bâtonnet au fromage riche en protéines
  • Des fruits entiers (les pommes, oranges et bananes s’emportent facilement) ou même des portions individuelles de sauce aux pommes ou d’autres fruits en conserve sans sucre ajouté
  • Un sac de légumes à manger sur le pouce, par exemple des mini-carottes, branches de céleri, mini-poivrons sucrés, pois sugar snap ou radis.

Des collations-santé préparées en vitesse

Il y a des moments où l’on est moins pressé et où il n’est pas nécessaire de se précipiter vers la porte. C’est notamment le cas si l’on coupe quelques minutes de navigation sur les réseaux sociaux, ce qui nous laisse suffisamment de temps pour confectionner une collation.

Voici quelques options santé faciles à préparer :

  • Des branches de céleri accompagnées de votre beurre de noisettes préféré
  • Des carottes (mini ou en bâtonnets) et du hummus
  • Une poignée de noix et de petits fruits
  • Une portion individuelle de maïs soufflé
  • Un yogourt grec et un fruit frais de votre choix

Des repas complets vite faits

Pour manger sainement sur la route, il est essentiel de prévoir un choix de collations faciles. Par contre, il arrive parfois que devant la journée bien remplie qui vous attend, vous ayez besoin d’un repas traditionnel. Ce n’est pas dire pour autant qu’il faille prévoir un repas cinq services.

Voici quelques options de repas santé faciles à préparer en vitesse :

  • Un roulé aux légumes ou à la salade
  • Une salade préparée ou vite touillée (optez pour la salade en sac préparée, en remplaçant une vinaigrette trop sucrée, grasse ou calorique par de l’huile et du vinaigre)
  • Garnir un sandwich de légumes frais et d’une viande maigre faible en sel (au choix)
  • En omettant le pain, enrouler simplement dans une tranche de viande froide faible en sel des tomates tranchées, des poivrons ou de l’avocat
  • Empiler dans un bol des légumes tranchés ou hachés et des haricots en conserve
  • Du pain grillé garni d’avocat ou d’autres ingrédients (par exemple, du beurre de noisettes ou des graines de grenade)

Pour manger santé sur la route, misez sur la préparation

Ce serait peut-être tricher un peu que de prendre en compte la préparation de repas que vous aviez l’habitude de faire dans le passé. Pourtant, il suffirait d’un peu de planification pour rendre service à la personne affairée que vous êtes aujourd’hui. Pour arriver à préparer des repas santé, vous n’avez qu’à mélanger quelques ingrédients, les mettre en purée ou les cuire au micro-ondes.

Vous pouvez préparer des œufs durs, cuire des protéines, préparer des légumes et en faire plus qu’il n’en faut pour votre prochain repas décontracté et obtenir ainsi des restes pour le lendemain. Peut-être aurez-vous seulement le temps de cuisiner une fois par semaine. Profitez-en pour préparer des réserves de soupe, des bols de grains entiers ou d’autres repas santé.

Essayez de vous créer un avenir un peu moins tumultueux sur le plan alimentaire et, avec un minimum de préparation, vous arriverez à manger sainement dans vos déplacements. Qu’il s’agisse de planifier davantage ou de mieux comprendre l’alimentation saine sur la route, vous avez les outils qu’il vous faut pour faire les bons choix alimentaires sans passer trop de temps au-dessus des chaudrons.

nutrition on the go

nutrition on the go

Une alimentation équilibrée est le fondement de tout style de vie sain. Elle fournit l’énergie dont vous avez besoin pour vous concentrer tout au long de la journée, aide votre système immunitaire à fonctionner au mieux et alimente votre corps pour lui permettre d’être actif physiquement.

Bien sûr, manger sainement est plus facile à dire qu’à faire, surtout dans une vie bien remplie. Lorsque vous avez du pain sur votre planche métaphorique, il est tentant de renoncer à des repas sains et nutritifs. Cela peut signifier de les remplacer par des repas rapides ou des collations provenant du distributeur automatique ou simplement, de sauter des repas.

En d’autres termes, lorsque la vie devient trépidante, de nombreuses personnes ont tendance à se priver des nutriments essentiels qui leur permettraient de fonctionner au mieux. Il est toutefois possible de faire autrement. Il est temps de découvrir quels nutriments vous aideront à alimenter votre vie chargée et comment les intégrer dans vos repas quotidiens.

Les fondements de la nutrition

Si vous êtes totalement novice dans le domaine de la nutrition, ne vous inquiétez pas : cette section contient un cours rapide et intensif sur les principes de base. Et si vous êtes un expert chevronné, une petite révision ne fait jamais de mal, n’est-ce pas?

Dans le contexte de cet article, la nutrition désigne le processus consistant à fournir à votre corps les aliments dont il a besoin pour assurer une croissance et un développement normaux, ainsi que le maintien des fonctions corporelles essentielles. Pour accomplir chacune de ces tâches, votre corps a besoin d’une variété de nutriments. Ces nutriments vont des acides aminés, des gras et des glucides aux vitamines, en passant par les minéraux et tous les autres éléments intermédiaires. Ainsi, lorsque l’on utilise des expressions telles que « alimentation saine », « alimentation nutritionnelle » ou « bon régime », on fait référence à des habitudes alimentaires qui fournissent à votre corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner. Mais aussi en évitant – ou en réduisant – la consommation de produits moins nutritifs.

Bien que cela puisse sembler compliqué et franchement intimidant, il est plus facile que vous ne le pensez d’adopter un régime alimentaire sain. En fait, le simple fait de manger une large palette d’aliments complets peut apporter les éléments constitutifs d’une alimentation équilibrée. Vous pouvez choisir une variété d’aliments différents : fruits, légumes, céréales, protéines et produits laitiers.

Entre ces groupes d’aliments, vous pouvez consommer la plupart des nutriments dont vous avez besoin au quotidien. Ainsi, si vous consommez la quantité quotidienne recommandée de chaque groupe d’aliments, votre régime alimentaire repose probablement sur des bases solides. À partir de là, vous pouvez adapter vos habitudes alimentaires pour vous concentrer sur des nutriments spécifiques – mais nous y reviendrons plus tard!

L’importance de la nutrition pour la route

Les aliments que vous mangez alimentent directement vos niveaux d’énergie. Les glucides tels que le sucre, par exemple, peuvent fournir des regains d’énergie rapides et temporaires. Cependant, les avantages d’une bonne alimentation vont bien au-delà de vos niveaux d’énergie.

La nutrition est le héros (ou le méchant) méconnu de vos expériences quotidiennes. Qu’il s’agisse de la qualité de votre sommeil ou de votre capacité à vous concentrer tout au long de la journée, presque tous les éléments de votre journée sont affectés, en partie, par ce que vous mettez dans votre corps.

La nutrition est donc particulièrement importante lorsque vous êtes actif. Une incapacité à se concentrer peut vous faire prendre du retard sur les tâches de la journée. De même, une mauvaise nuit de sommeil peut perturber toute votre journée. Mais dans les deux cas, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté en vous concentrant sur vos habitudes alimentaires.

Naturellement, un plan de repas optimal est un peu différent pour chacun d’entre nous. Il faudra du temps et de l’expérimentation pour trouver ce qui vous convient le mieux. Il existe toutefois quelques lignes directrices générales pour vous mettre sur la bonne voie. La section suivante présente certains des nutriments dont vous aurez probablement besoin pour alimenter votre vie active, et explique pourquoi ils sont si importants.

Les nutriments principaux pour vous aider à faire face aux journées chargées (et où les trouver)

Une alimentation équilibrée vous assure un fondement solide, mais vous devez tout de même faire attention aux aliments que vous consommez. Chaque jour, vous devez vous efforcer de consommer une variété d’aliments. Cela vous aidera à maintenir un niveau nutritionnel de base pour conserver votre vitalité.

Une fois que vous avez établi ce critère de référence, vous pouvez vous concentrer sur d’autres nutriments essentiels. La liste ci-dessous présente certains des minéraux et vitamines qui sont particulièrement nécessaires pour maintenir un mode de vie actif. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de ce dont votre corps a besoin, mais plutôt d’une liste de nutriments clés utiles pour produire une énergie saine, que vous pouvez utiliser pour compléter une alimentation déjà équilibrée.

Les vitamines B : on l’a dit maintes fois, mais il faut le répéter encore : la nourriture est un carburant. Votre corps doit cependant effectuer des processus chimiques pour convertir les aliments que vous mangez en énergie utilisable. C’est là que les vitamines B1, B2 et B3 (aussi appelées thiamine, riboflavine et niacine) entrent en jeu. Ces trois vitamines B contribuent à la décomposition et à la transformation des macronutriments par l’organisme. Ces processus, qui déclenchent des transferts d’électrons, ont également besoin du soutien des vitamines B pour produire l’une des principales sources d’énergie de l’organisme.

En ce qui concerne la production d’énergie, les vitamines B5 et B7 (acide pantothénique et biotine) jouent également un rôle important. Comme les autres vitamines B, ces deux vitamines facilitent un certain nombre de processus et de réactions chimiques, qui aident votre organisme à métaboliser diverses substances et à créer de l’énergie utilisable.

Les vitamines B ne servent pas uniquement à produire de l’énergie, bien que ce soit l’une de leurs principales fonctions. La vitamine B9, aussi appelée folate, aide votre corps à créer l’ADN et l’ARN, soutient la croissance des tissus et favorise la régénération des globules rouges. De toute évidence, il s’agit de fonctions corporelles importantes.

Pour métaboliser – ou décomposer et traiter – les folates, votre organisme a besoin de vitamine B12, ou cobalamine. Vous vous souvenez que les folates aident votre organisme à remplir un certain nombre de fonctions cruciales? Eh bien, votre corps a également besoin de la vitamine B12 pour effectuer ces mêmes processus.

À ce stade, une chose est claire, les vitamines B jouent un rôle crucial. Alors, où les trouver? Les vitamines B se trouvent dans une variété d’aliments, notamment le porc (B1), le riz complet (B1), les légumes-feuilles (B2, B3 et B9), les produits laitiers (B2 et B5) et le poisson (B3, B7 et B12). Pour un examen approfondi de chacune des vitamines B, consultez ce guide!

Les électrolytes : contrairement à la croyance populaire, les électrolytes ne contiennent pas seulement du sel. Les électrolytes sont des substances hydrosolubles, qui conduisent les charges électriques. Le calcium, le sodium, le potassium et le magnésium font partie des électrolytes les plus courants dans l’organisme.

Votre organisme utilise les électrolytes – et leurs propriétés conductrices – pour favoriser la contraction musculaire, les réactions chimiques et l’équilibre hydrique. Comme votre corps est composé d’environ deux tiers d’eau, presque toutes les cellules contiennent des électrolytes.

Les électrolytes sortent du corps par les fluides, généralement par l’urine et la sueur. Ceux que l’on trouve dans l’urine sont généralement des électrolytes en excès, ce qui signifie que votre corps n’en a pas besoin. En revanche, si vous transpirez beaucoup, il peut être nécessaire de reconstituer délibérément les réserves de votre corps en minéraux chargés d’électricité. Comment faire?

C’est simple : il suffit de manger et de boire des aliments et des boissons riches en électrolytes. Il s’agit notamment des bananes, des produits laitiers, de l’eau de coco, des avocats et des melons d’eau. (Il est important de noter que des quantités excessives d’électrolytes peuvent également avoir des effets néfastes sur votre santé. Si vous pensez que votre alimentation en contient trop ou pas assez, vous pouvez faire faire une analyse d’urine pour mesurer vos niveaux.)

Le calcium : le calcium est mentionné deux fois dans cette liste parce qu’il s’agit de l’un des nutriments les plus importants pour l’organisme – suffisamment important pour mériter sa propre section. Vous avez probablement entendu dire que le calcium aide à maintenir des os solides. C’est vrai, mais le calcium fait aussi beaucoup plus.

Cela inclut le soutien des fonctions et organes suivants :

  • une fonction musculaire saine
  • des signaux nerveux
  • un rythme cardiaque sain
  • une signalisation cellulaire normale

Comme vous pouvez le constater, le calcium joue un rôle essentiel dans le fonctionnement quotidien de votre organisme. En outre, une alimentation trop pauvre en calcium peut avoir un impact négatif sur la cognition, ce qui peut être catastrophique au cours d’une journée chargée.

Vous pouvez trouver du calcium dans les produits laitiers, le tofu et les légumes crucifères (brocoli, chou, chou frisé).

Le magnésium : comme le calcium, le magnésium est aussi un électrolyte. Ce minéral essentiel joue également un rôle vital dans la capacité de votre corps à produire de l’énergie. Et il aide à réguler les niveaux d’un autre nutriment clé dans votre corps : le calcium. Une alimentation trop pauvre en magnésium peut entraîner une faiblesse et une fatigue musculaires.

Si vous souhaitez ajouter davantage de magnésium à votre alimentation, pensez à grignoter des oléagineux entiers ou à préparer une salade de légumes-feuilles verts pour le dîner.

Le fer : comme pour la plupart des nutriments cités, le fer joue un rôle essentiel dans la production d’énergie. Il aide également vos globules rouges à transporter l’oxygène dans tout le corps. Une carence en fer peut entraîner de la fatigue, ce qui peut perturber votre journée.

La viande est l’une des principales sources de fer dans le régime alimentaire de nombreuses personnes. Si vous êtes végétarien, veillez à consommer des aliments riches en fer, tels que les haricots et les noix.

La vitamine C : rien de tel qu’un rhume pour perturber un emploi du temps chargé. Si vous ne vous sentez pas au mieux de votre forme, il devient extrêmement difficile d’assumer vos tâches quotidiennes. La vitamine C favorise la production de leucocytes, les globules blancs qui contribuent au maintien de la santé.

La plupart des nutriments jouent plusieurs rôles, tout comme la vitamine C. En plus de favoriser un système immunitaire sain, cette vitamine contribue également à optimiser la création d’énergie métabolique (énergie extraite des nutriments) par votre organisme. Plus précisément, la vitamine C soutient le processus utilisé par votre organisme pour transporter et traiter les acides gras.

Que vous cherchiez à maintenir un système immunitaire sain ou à conserver un bon niveau d’énergie, il est essentiel que votre corps consomme suffisamment de vitamine C. Vous pouvez faire le plein de cette vitamine en mangeant plus d’agrumes (ou en buvant du jus d’orange), de brocoli ou de choux de Bruxelles. Pensez aussi à grignoter des poivrons crus.

Le zinc : comme la vitamine C, le zinc joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de votre système immunitaire. (Il fait aussi bien d’autres choses, en favorisant la santé des yeux et des reins et en aidant à optimiser la production d’ADN). Le zinc se trouve le plus souvent dans la viande, les fruits de mer et les œufs. Végétariens et végétaliens, veuillez noter que vous pourriez avoir besoin de sources supplémentaires de zinc dans votre alimentation. Cela peut signifier manger plus de légumineuses et d’oléagineux, ou simplement prendre un complément alimentaire.

L’eau : la bonne vieille H2Presque tout le monde sait qu’il faut en boire beaucoup, et pourtant beaucoup de gens n’y pensent pas. La déshydratation peut provoquer des maux de tête et de la fatigue. Heureusement, il existe un moyen infaillible d’éviter cela : boire plus d’eau. Si vous avez du mal à vous hydrater correctement, pensez à vous munir d’une grande bouteille d’eau que vous pourrez emporter avec vous tout au long de la journée. Il existe même des applications qui peuvent vous aider à suivre votre hydratation!

Équilibrer son régime alimentaire et son emploi du temps

Lorsqu’il s’agit de manger sainement, il est facile de laisser son emploi du temps prendre le dessus. Consommer une alimentation équilibrée ne prend toutefois pas forcément beaucoup de temps. Cela signifie simplement une meilleure planification et un peu de préparation.

Si vous vous retrouvez à grignoter des collations dans les distributeurs automatiques tout au long de la journée, pensez à faire des réserves d’en-cas riches en nutriments comme des oléagineux ou des légumes frais et de l’houmous. De même, un sandwich maison aux légumes peut constituer un excellent dîner nutritif. Il suffit de prendre le temps de le préparer.

En fin de compte, équilibrer votre régime alimentaire peut impliquer d’adapter votre emploi du temps. La nutrition ne requiert pas nécessairement des heures et des heures de planification et de préparation; 15 ou 20 minutes pour vos repas le matin peuvent faire toute la différence. Une heure ou deux le dimanche peuvent suffire pour préparer vos repas pour la semaine. Trouvez ce qui convient à votre emploi du temps et tenez-vous y.

Préparer des repas nutritifs peut sembler prendre du temps, mais ceux-ci vous fourniront le carburant dont vous avez besoin pour affronter une journée chargée. Et avec des niveaux d’énergie et de concentration optimaux, vous vous apercevrez peut-être que la nutrition vous fait gagner du temps après tout.

mindfulness

mindfulness

Dans notre monde au rythme trépidant, il peut être difficile d’accorder la priorité à notre personne – surtout lorsque la santé mentale est en cause. Qu’il s’agisse des exigences professionnelles, des responsabilités familiales et sociales ou de tous les imprévus que la vie vous réserve, vous avez sans doute beaucoup de pain sur la planche. Il n’y a pas de mal à cela, à la condition – et cette condition est primordiale – de prendre le temps de vous occuper de votre santé mentale.

Bon nombre d’employeurs commencent à se rendre compte que des employés stressés ne donnent pas leur meilleur rendement. C’est pourquoi ils ont intégré à leurs politiques de congé autorisé ou leurs horaires mensuels des journées de « santé mentale » ou de « mieux-être ». C’est sans doute là une pratique louable, mais il n’y consacrent habituellement que quelques journées éparpillées ici et là dans l’année.

Pourtant, la santé mentale devrait constituer une priorité quotidienne.

Heureusement, il n’y a pas nécessairement un choix à faire entre la satisfaction des exigences de la vie courante et la priorisation de la santé. Les deux peuvent aller de pair. Il suffit d’un peu de pratique et de soins personnels proactifs. En poursuivant votre lecture, vous trouverez des conseils qui pourront vous servir, aussi chargé que soit votre horaire!

Aller d’abord à la source : repérer et gérer le stress

Qui n’a pas ressenti un jour sa part de stress, cette sensation si familière. Tout le monde en a fait l’expérience tôt ou tard, et sans doute à plusieurs reprises. Au quotidien, un stress modéré est inévitable et la plupart des gens arrivent à le gérer parfaitement. Par contre, lorsque le stress s’accumule, il risque d’avoir des répercussions sur la santé, à la fois sur le plan mental et physique. Voilà pourquoi la gestion du stress constitue un élément vital du mieux-être mental au quotidien.

Selon un sondage récent mené par l’American Psychological Association, le stress est à la hausse chez les adultes nord-américains. Le problème s’étend même à l’échelle planétaire. Pourtant, bon nombre d’adultes sont incapables de déterminer la cause exacte de leur stress. D’ordinaire cependant, il y a un dénominateur commun au stress : le temps. Plus précisément le manque de temps. En effet, qui n’a jamais senti que ses responsabilités le tiraillent de tous côtés?

Une étude indique que ce sentiment ne découle pas nécessairement d’un manque de temps dans la journée. Le stress que ressentent  bon nombre de gens sous l’effet de leurs responsabilités quotidiennes provient de « conflits émotionnels » entre leurs tâches diverses.

Imaginez par exemple que vous vous accordez un répit – une heure consacrée à un passe-temps, à la lecture ou à la sieste. Il y a de fortes chances que ce répit s’accompagne d’un léger sentiment de culpabilité – en raison d’un manque de « productivité » ou du report d’autres tâches. Cette culpabilité entraîne un conflit émotionnel, ce qui peut amener un niveau de stress supérieur à celui que vous ressentiriez autrement. C’est dire que même si vous avez le temps de prendre soin de vous-même, vous pourriez avoir le sentiment de ne pas l’avoir.

Comment arriver à éliminer une part de culpabilité rattachée aux soins personnels, ainsi que le stress qui l’accompagne? Comme s’est souvent le cas, c’est avant tout une question de pleine conscience.

Soufflez un peu et prenez un instant entre chaque tâche pour vous rappeler sa raison d’être. Qu’il s’agisse d’un projet de travail, d’un moment de décompression ou de la préparation du souper, il est important de reconnaître pourquoi cette tâche mérite le temps que vous y accordez. Par conséquent, avant de vous lancer dans l’exécution de la prochaine tâche à accomplir, respirez profondément et pensez à votre motivation.

10 conseils de santé mentale pour prioriser et pratiquer les soins personnels malgré un horaire chargé

Vous avez appris à éviter le sentiment de culpabilité – et le stress – que vous pouvez ressentir en essayant d’intégrer les soins personnels à votre horaire. Voyez maintenant quel aspect peuvent prendre les soins personnels dans vos déplacements. La mise en pratique de la plupart de ces conseils de santé mentale qui nécessite tout au plus 30 minutes peut s’intégrer à votre journée de travail. Car, il faut bien l’admettre, vous ne pourrez pas toujours consacrer le temps (ou l’argent) à un massage en profondeur de 90 minutes.

  1. Adoptez des rituels et soyez-y fidèle : Une bonne nuit de sommeil, des repas complets et nourrissants, ainsi que l’exercice : voilà autant d’éléments de style de vie susceptibles de rehausser votre santé mentale et votre humeur au jour le jour. Le secret? Pour profiter pleinement des bienfaits de ces pratiques, il faut faire preuve de constance. Et la constance fait appel à un rituel.
    Que vous décidiez de vous rendre au travail à vélo tous les matins ou de vous imposer une heure de coucher rigoureuse, essayez d’intégrer à votre rituel quotidien des habitudes axées sur un sommeil régulier (au moins sept heures par nuit), une forme d’exercice quelconque et une alimentation nutritive. Autrement dit, si vous décidez de préparer les repas de la semaine le dimanche, respectez ce choix. Ces rituels quotidiens et hebdomadaires donneront à votre mode de vie une structure qui vous servira de soutien dans les périodes affairées.
  2. Trouvez le temps de faire de l’exercice : Même si l’exercice offre des bienfaits qui peuvent paraître trop beaux pour être vrais, il est réellement excellent pour la santé à la fois physique et mentale. Vous connaissez sans doute les bienfaits physiques de l’exercice quotidien, mais saviez-vous que 30 minutes d’exercice par jour peuvent rehausser l’humeur, réduire le stress et abaisser les niveaux d’anxiété?
    Ce n’est pas dire pour autant qu’il faut suer pendant 30 minutes en faisant du cardio intensif. Pour faire de l’exercice au quotidien, il peut suffire de vous rendre au travail à pied ou à vélo ou de faire du tapis roulant. Il y a même des vélos d’exercice adaptés pour le bureau pour ceux qui veulent faire preuve de créativité!
  3. Pratiquez la pleine conscience : Si, après avoir pensé à essayer la méditation vous y avez renoncé parce que la trouviez trop complexe ou accaparante, la pratique de la pleine conscience est peut-être ce qu’il vous faut. La pleine conscience consiste à vous immerger dans la sensibilisation au moment présent. Le plus beau, c’est que le choix du moment importe peu – il est possible d’intégrer la pleine conscience à toute tâche ou activité, quelle qu’elle soit.
    La première étape consiste à contrôler votre respiration. Fermez les yeux et commencez à respirer lentement à un rythme contrôlé. Essayez de vous concentrer sur la sensation de l’air qui remplit vos poumons. En ouvrant les yeux, appliquez cette prise de conscience à tout ce que vous faites. En mangeant, portez attention aux sensations et saveurs qu’apporte chaque bouchée. Si vous êtes à mettre la touche finale à la présentation que vous ferez le lendemain, faites en sorte que chaque note ou diapo ajoutée ait une finalité précise.
  4. Essayez la relaxation progressive : On pense souvent à tort qu’il faut consacrer à la méditation de longs laps de temps ininterrompus, dans un espace désigné. Faites connaissance avec la détente progressive, aussi appelée relaxation musculaire progressive. Il suffit d’y consacrer de 10 à 15 minutes, dans une position couchée. (S’il vous est possible d’éteindre la lumière, ce sera encore mieux.)
    En pratiquant la relaxation musculaire, vous arriverez à détendre chacun des groupes de muscles, les uns après les autres. En commençant par les pieds, resserrez vos muscles autant que vous le pouvez, retenez-les, puis relâchez. Au moment de relâcher, expirez. Pour achever le processus, il faut répéter ce cycle pour chaque groupe musculaire, en allant graduellement vers le haut. Cette pratique peut servir à reposer le corps, en plus de soulager le stress et l’anxiété.
  5. Concentrez-vous sur le positif : Vous avez sans doute déjà entendu le dicton « Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es ». C’est pourquoi il faut entretenir des pensées positives! Si vous voyez venir une conversation que vous redoutez, concentrez-vous sur le sentiment d’accomplissement qui suivra. Au travail, une tâche vous préoccupe? Voyez-y une possibilité d’apprendre et d’acquérir une nouvelle compétence.
  6. Tenez un journal : La tenue d’un journal semble être l’un des secrets les mieux gardés de l’âge adulte. C’est dire qu’il est désolant de constater que si peu de gens tiennent un journal. Vous pouvez le faire sous la forme de votre choix. Si vous cherchez à entretenir des pensées positives, un journal de gratitude pourrait vous offrir une excellente solution pour mieux vous concentrer sur le bon côté des choses. Peut-être aussi avez-vous besoin d’un espace pour laisser échapper la vapeur, faire le point dans vos pensées ou simplement raconter votre journée. La tenue d’un journal peut se prêter à tout cela. L’écriture peut servir d’exutoire et vous aider à évacuer les pensées et émotions négatives que vous avez accumulées au cours de la journée.
  7. Tirez parti de la télésanté : En matière de gestion de la santé mentale, personne n’est mieux qualifié pour vous conseiller qu’un professionnel agréé. Malheureusement, on n’a pas toujours le temps de s’offrir une thérapie. Il y a tout de même une bonne nouvelle : des options de télésanté et de thérapie virtuelle sont largement accessibles, ce qui fait qu’il n’a jamais été aussi facile de trouver un thérapeute au moment qui vous conviendra. Si vous estimez qu’une aide professionnelle pourrait vous être bénéfique, ne vous laissez pas décourager à la pensée de devoir vous rendre sur place malgré votre horaire chargé. Nous vivons à l’ère numérique – aussi bien en profiter.
  8. Mettez de côté votre téléphone (ou votre bloc-notes) : Si vous êtes à l’âge de vous souvenir du temps où vous n’aviez pas toujours avec vous un téléphone ou un ordinateur, il vous arrive probablement de ressentir de la nostalgie pour cette époque. Aussi utiles et commodes que soient les téléphones intelligents, les blocs-notes et autres appareils du genre, ils ont leurs limites. Qu’il s’agisse de résister à la tentation d’aller vérifier vos courriels professionnels ou de consulter l’appli de messagerie Slack à table au souper, ou encore de parcourir les réseaux sociaux au lit, il y a de fortes chances que vos appareils électroniques se soient insinués dans toutes les sphères de votre vie. Le résultat : un stress accru lié au travail, la crainte obsessionnelle de manquer à l’appel (ou COMA) et une dégradation générale de votre santé mentale.Il faut donc penser à débrancher. Fermez vos appareils à l’heure du coucher. Ou laissez-les chez vous avant d’aller marcher. En vous éloignant un peu du monde virtuel, vous trouverez peut-être le répit dont vous ne pensiez pas avoir besoin.
  9. Le temps pour soi – incontournable : Quel que soit votre âge ou votre occupation, il est important de vous réserver du temps dans votre horaire quotidien pour prendre soin de vous-même, sans que ce soit nécessairement une activité élaborée. Le temps pour soi peut consister simplement à préparer le souper. Ou encore, à faire une marche de de 15 minutes. Ou à peindre un modèle d’avion réduit. Peu importe ce que vous faites, pourvu que vous souhaitiez faire.
  10. Accordez-vous un jour de congé : Ce dernier conseil n’est pas toujours facile à mettre en pratique, mais si vous en avez la possibilité, pensez à prendre un jour de congé. Bon nombre d’employeurs accordent des jours de congé pour la santé mentale, mais si le vôtre ne le fait pas, pensez à prendre un jour de vacances ou de congé de maladie. Prenez le temps d’aller faire une randonnée, de renouer avec un ami ou de vous occuper de la pile de vaisselle laissée sur le comptoir. Quelle que soit l’option retenue, le fait de prendre congé peut vous apporter une bouffée d’air frais – au propre comme au figuré.
honey

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Le réveil de la nature au printemps et la floraison aident à embellir le monde après de longs mois de froidure et d’humidité. En revanche, cette floraison apporte aussi autre chose : le pollen et les allergies saisonnières.

Bon nombre de gens peuvent sentir le moment tournant entre la fin de l’hiver et le début du printemps. Ils ont les yeux larmoyants et irrités. Leur nez coule ou il est congestionné. Les éternuements sont aussi courants que le rire. Lorsque ces symptômes se manifestent, il est temps de prendre un médicament antiallergique afin de passer à travers la journée en une seule pièce. Par contre, combien de gens ont entendu parler de la consommation de miel local comme solution de rechange pour soulager les allergies?

On conseille souvent la consommation de miel, en particulier les produits récoltés à l’échelle locale, comme moyen naturel de combattre les allergies à l’arrivée du printemps.

Cela dit, à quel point le miel peut-il aider réellement à soulager les allergies saisonnières? Pour répondre à cette question et faire la distinction entre les mythes et la réalité, voyons le mode de fonctionnement des allergies, les méthodes de production du miel et le point de convergence possible entre les deux.

Que sont les allergies saisonnières?

Avant tout, il faut comprendre ce qui se passe dans l’organisme à l’arrivée du printemps. Vous pourrez approfondir vos connaissances sur les allergies saisonnières en lisant cet article étoffé. En voici un bref aperçu :

Imaginez votre corps comme un immeuble à bureaux affairé 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les travailleurs à l’œuvre dans l’immeuble sont vos cellules. Certaines d’entre elles font partie du service chargé de faire bouger vos muscles. D’autres relèvent d’un autre service qui vous procure l’énergie nécessaire pour mener à bien vos tâches quotidiennes.

Le travail effectué par vos cellules est d’une importance primordiale, puisque c’est ce qui vous garde en vie. Par contre, à l’extérieur comme à l’intérieur, votre organisme est exposé à des menaces qui peuvent lui causer des problèmes.

Un immeuble peut être exposé à des entrées par effraction, ou encore à des problèmes internes comme un déversement causé par la rupture d’une canalisation d’eau. Dans la même optique au niveau du corps humain, on risque toujours de se couper ou d’aspirer un corps étranger, avec les problèmes qui en résultent.

Pour vous protéger contre les menaces potentielles, vous pouvez compter sur un système de sécurité naturel : votre système immunitaire. C’est un peu comme le service de sécurité et les premiers répondants dans l’immeuble à bureaux. Ces cellules immunitaires patrouillent en tout temps. Elles gardent à l’œil tous les intrus qui risquent de vous faire du mal. Lorsqu’elles repèrent une menace potentielle, elles ont tôt fait de se mobiliser pour l’éliminer.

Par contre, il leur arrive de trouver des particules qui sont relativement inoffensives – comme le pollen en provenance des arbres en floraison et des fleurs – ce qui provoque une réaction excessive de votre système de sécurité. Vos cellules immunitaires déclenchent alors l’alarme dans votre organisme tout entier, avec les perturbations temporaires qui s’ensuivent : éternuements, yeux larmoyants et écoulement nasal.

Une fois la menace éliminée, la sécurité affiche des photos de l’intrus qui servent de rappel à vos cellules pour la prochaine fois. Voilà pourquoi les allergies saisonnières se présentent à des moments prévisibles.

Combattre les allergies à l’aide de la mémoire immunitaire

Lorsque votre système immunitaire entre en contact avec le pollen, vos cellules immunitaires le reconnaissent à l’aide des photos prises et affichées lors de leur dernière confrontation. Cette mémoire permet à votre système immunitaire de réagir plus rapidement et efficacement chaque fois qu’il fait face à cette menace familière, car il a appris la meilleure façon de l’affronter la dernière fois.

Face à des menaces comme les virus et les bactéries, ce système fonctionne à merveille. Comme elles ne se présentent pas tous les jours, le système immunitaire ne risque pas de se trouver désensibilisé lorsqu’il fait face au même problème à répétition.

Par contre, s’il devait arriver que le même problème survienne quotidiennement, il est fort probable que les cellules immunitaires cesseraient de réagir aussi vigoureusement. À la longue, elles pourraient même finir par vivre avec le problème, un peu comme on le ferait pour un carreau de plafond endommagé dans la salle de repos de l’immeuble à bureaux ou une petite fuite d’eau dans le toit lorsqu’il pleut.

Lorsque ce conditionnement se fait délibérément, on parle alors d’immunothérapie. On peut faire appel à ces techniques pour aider l’organisme à se sentir graduellement à l’aise face à la présence de particules comme le pollen, de telle sorte que le système apprend à le tolérer et ne plus en tenir compte.

C’est ainsi que fonctionnent les injections contre les allergies, ou l’immunothérapie. En administrant au patient une dose concentrée de particules auxquelles il est allergique à intervalles de deux semaines ou mois, on peut entraîner son système immunitaire à se désensibiliser à la présence de cet allergène.

Le rapport entre les propriétés du miel et les allergies saisonnières

Maintenant que l’on connaît mieux la nature des allergies saisonnières, abordons une autre pièce du casse-tête : le miel.

Les abeilles à miel produisent cette substance sirupeuse en recueillant un liquide appelé nectar sécrété par les plantes en floraison. Elles entreposent le nectar dans leur jabot pour le transporter jusqu’à la ruche.

Pendant la durée de sa présence dans l’estomac de l’abeille, le nectar se mélange avec d’autres substances qu’elle a consommées. Il en résulte une transformation de la composition chimique du nectar qui en prolonge la durée, un peu comme on conserve les fruits pour faire de la confiture d’une plus longue durée de vie dans le garde-manger ou au frigo.

Arrivée dans la ruche, l’abeille butineuse régurgite le nectar à une receveuse qui, à son tour, le régurgitera à une autre abeille. Le nectar passe ainsi d’une abeille à une autre avant d’atteindre sa destination finale : les alvéoles.

Lorsque la dernière abeille dans la chaîne a déposé le nectar dans l’alvéole, à l’aide de leurs ailes, les abeilles dans la ruche ventilent le nectar pour provoquer l’évaporation du liquide excédentaire et ainsi refermer les alvéoles pour l’emmagasinage du miel. Les abeilles ont maintenant une réserve de nourriture dans laquelle puiser pendant les mois d’hiver, tandis que les humains peuvent ajouter à leur alimentation une note sucrée qui pourra aussi les aider à soulager leurs allergies.

Le moment est venu de revenir sur la théorie à l’appui de la consommation de miel pour lutter contre les allergies saisonnières. On peut la résumer comme suit :

Lorsque les abeilles butinent les fleurs pour recueillir le nectar, elles collectent aussi du pollen, qui peut se retrouver mélangé au miel. C’est dire qu’en théorie, si vous consommez beaucoup de miel contenant du pollen, votre système immunitaire commencera à s’habituer à la présence de pollen dans votre organisme. Après avoir vu aussi souvent cette substance autrefois menaçante, vos cellules immunitaires cesseront d’y réagir.

À défaut de recevoir ce signal d’alarme de la part de vos cellules immunitaires, vos symptômes d’allergie saisonnière ne seront pas déclenchés et vous arriverez à mieux respirer.

Le miel local aide-t-il vraiment à soulager les allergies saisonnières?

Tout d’abord, la mauvaise nouvelle. Rien ne garantit que le miel que vous mangez contient du pollen. De plus, beaucoup de plantes produisent du pollen, certaines étant dépourvues des fleurs privilégiées par les abeilles à miel.

En fait, les abeilles préfèrent d’ordinaire les plantes non considérées normalement comme les principales sources de pollen qui déclenchent le plus souvent les allergies saisonnières.

Une autre mauvaise nouvelle : la personne qui vous a recommandé de manger du miel pour combattre les allergies vous a probablement dit aussi que ce miel devait être local, pour la bonne raison que différentes plantes poussent dans différentes régions. Si vous mangez du miel en provenance de l’Alaska et que vous vivez en Arizona, le pollen dans ce miel sera bien différent de celui que vous retrouverez dans votre air ambiant.

Dans bien des cas, le miel local est assez peu transformé. C’est dire qu’il risque de contenir des particules d’abeilles, du venin ou des bactéries. Si vous êtes allergique aux abeilles, la consommation de ce miel risque de déclencher sa propre allergie et d’aggraver le problème.

Tout de même de bonnes nouvelles pour le miel

Ne vous précipitez pas pour mettre votre miel à la poubelle. Sa consommation présente bien d’autres bienfaits qui pourraient vous aider à optimiser votre expérience durant la saison des allergies. À titre d’exemple, le miel pourrait vous aider à soulager la toux, en particulier s’il sert à édulcorer le thé en remplacement du sucre. Évitez cependant d’en donner à des enfants de moins d’un an, car il peut causer le botulisme, une maladie potentiellement mortelle.

Il pourrait aussi être bénéfique de consommer du miel en grande quantité en conjugaison avec des traitements antiallergiques normaux pour aider à soulager les symptômes d’allergies saisonnières. Quelques études ont été publiées sur le sujet, souvent avec des conclusions mitigées. Par contre, selon les résultats d’une étude à petite échelle, de fortes doses de miel non transformé semblaient aider les personnes souffrant d’allergies saisonnières à soulager leurs symptômes, du moins pendant un certain temps.

Bien sûr, pour obtenir ces résultats, il faut consommer de fortes quantités de miel. Les participants à cette étude mangeaient du miel naturel non transformé à raison de 50 à 60 grammes (environ 2 ½ c. à table) par jour pendant quelques mois.

Le verdict final?

Tout cela dit, répondons à la question : la consommation de miel aide-t-elle à soulager les allergies saisonnières?

Chose certaine, elle peut aider à gérer des symptômes comme la toux. Ajoutons que la théorie sur la présence de pollen dans le miel tient la route. Pour l’heure cependant, les personnes souffrant d’allergies saisonnières ont intérêt à s’en remettre aux médicaments antiallergiques et à passer moins de temps à l’extérieur jusqu’à la fin de la saison pollinique.

exercise and aging

exercise and aging

La plupart des gens connaissent les principes de base pour rester en santé – du moins en théorie. Une alimentation nutritive, l’exercice régulier et un sommeil suffisant. Pourtant, il y aurait lieu d’améliorer la mise en pratique de ces saines habitudes. Bien sûr, la perfection n’est pas de ce monde et il peut être difficile de changer lorsque les habitudes de vie sont bien ancrées depuis des années.

La bonne nouvelle : il est possible de favoriser la santé à tous les âges, même lorsque nous avons tardé à apporter les changements qu’il aurait fallu pour vivre plus sainement. Il n’est jamais trop tard pour adopter les meilleures habitudes de vie possibles.

Bon nombre de gens – surtout d’âge moyen ou avancé – estiment avoir dépassé le point de non-retour dans leur cheminement vers la santé. Ils pensent qu’il est trop tard pour apporter à leur style de vie des changements bénéfiques pour leur santé. Des études concluent pourtant que des changements de style de vie apportent des bienfaits pour la santé, quel que soit notre âge.

En d’autres mots, il n’est jamais trop tard pour prendre soin de notre santé et pour apprendre à faire ce qu’il faut pour notre corps. Il faut d’abord connaître le fondement scientifique des conseils santé pour ensuite les mettre en pratique à tout âge afin de favoriser notre santé physique et mentale tout notre vie.

La neuroplasticité : habitudes, changements et vieillissement cérébral

Les humains sont des êtres d’habitude. Le quotidien est un enchaînement de routines – repas, travail, sommeil et loisirs. Comme vous le savez sans doute déjà, il est difficile de renoncer à des habitudes ou d’en adopter de nouvelles.

C’est un phénomène que peut expliquer la neurologie. La répétition de comportements ou d’activités entraîne l’établissement de circuits entre les neurones du cerveau qui rajustent leur façon d’enclencher le codage d’un comportement ou d’une activité comme une habitude. Ainsi, le comportement ou l’activité devient en quelque sorte un branchement dans le cerveau.

Ces habitudes bien ancrées sont naturellement difficiles – mais pas impossibles – à changer. Notre aptitude à changer nos habitudes tient en partie à la neuroplasticité, qui est simplement la capacité du cerveau à changer.

De la petite enfance à l’enfance (et même au début de l’âge adulte), la plasticité cérébrale est prodigieuse. Le cerveau change et se développe facilement. Avec le temps, ce processus ralentit à tel point que les scientifiques ont longtemps cru à la disparition complète de la neuroplasticité vers l’âge de 25 ans. Autrement dit, ils estimaient que les circuits cérébraux étaient entièrement établis dans la mi-vingtaine.

Des études récentes indiquent cependant que c’est loin d’être le cas. Le cerveau peut établir de nouvelles connexions, créer des neurones et modifier sa structure à tous les âges. Même si le processus peut sembler différent avec l’âge, il est toujours possible.

En conclusion, on peut arriver à faire du neuf avec du vieux. Plus important encore, on peut adopter à tout âge de nouvelles habitudes bénéfiques pour la santé.

Finis les mauvais penchants : les bienfaits de renoncer aujourd’hui même aux habitudes malsaines

Lorsque les gens envisagent de renoncer à des habitudes de longue date – tabagisme, consommation excessive d’alcool ou d’aliments transformés – ils se demandent souvent si la différence en vaudra le coût.

La réponse est simple. En abandonnant les plus tôt possible des habitudes malsaines, on peut obtenir des effets positif très marqués sur la santé.

Prenons par exemple le tabagisme. Pour quelqu’un qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 20 ans, une journée de plus à fumer peut sembler dérisoire. Pourtant, les bienfaits pour la santé de renoncer au tabagisme, comme le risque plus faible de maladie cardiaque, se font sentir après une seule journée.

Il faut vous rappeler que si vous avez pour objectif d’abandonner des habitudes malsaines, il faut commencer quelque part. Chaque jour où vous gardez le cap sur votre objectif, vous faites ce qu’il faut pour rétablir les circuits dans votre cerveau. Même si les bienfaits pour la santé ne sont pas immédiats, vous créez de nouvelles voies neurales qui vous aideront à conserver un style de vie plus sain.

Apporter des changements : comment prendre soin de votre corps avec l’âge

Les habitudes acquises au début de l’âge adulte sont des facteurs qui détermineront votre profil de santé plus tard dans la vie. En fonction de votre style de vie, le risque de maladies graves évoluera. Ce risque statistique n’est pourtant pas coulé dans le béton.

À partir de la soixantaine et même plus loin, on peut constater les effets bénéfiques d’une amélioration de notre régime alimentaire, de notre forme physique et de notre santé mentale. Ensemble, ces changements positifs peuvent ouvrir la voie vers une vie heureuse et en santé jusqu’à un âge très avancé. Que vous soyez adolescent, jeune adulte, d’âge moyen ou plus vieux, suivez ces conseils pour renforcer votre santé à tout âge :

  • Intégrez l’exercice à votre régime quotidien : Que ce soit la marche, la musculation ou l’exercice cardio intensif, l’activité physique est importante, quel que soit votre âge. Chez le jeune adulte, une activité physique soutenue améliore la santé cardiovasculaire et respiratoire, en plus de contribuer à préserver sa bonne forme physique plus tard dans la vie.
    Pour la personne d’âge moyen ou avancé, l’activité physique est tout aussi importante, sinon plus. Une activité physique accrue peut favoriser la santé cardiovasculaire globale, et plus encore. Chez les adultes plus âgés, l’activité physique contribue à préserver la force musculaire, ce qui les aide à conserver leur mobilité afin de mener à bien leurs tâches quotidiennes.
  • Consommez des aliments nutritifs : Le régime alimentaire a une incidence sur presque tous les aspects de la vie. Comme les aliments sont un carburant pour l’organisme, il faut lui fournir les nutriments dont il a besoin pour assurer son fonctionnement efficace toute la vie. Pendant l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte, le régime alimentaire est la source de carburant nécessaire à l’organisme pour assurer la croissance et le développement.
    Avec l’âge, le régime alimentaire peut contribuer à conserver un poids santé – qui diffère pour chacun – et favoriser la santé du corps tout entier pendant toute votre vie.
    De plus, une saine alimentation peut simplement vous aider à mieux vous sentir. Les personnes qui consomment des aliments nutritifs se disent souvent plus rassasiées et énergiques pendant la journée, bien qu’il soit difficile de dire dans quelle mesure.. C’est assurément un bienfait dont vous pouvez profiter à tout âge.
  • Gardez votre cerveau actif : Une promenade dans la nature, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence comptent parmi les nombreuses activités qui toute votre vie vous permettront de garder votre cerveau actif pendant toute votre vie. Le cerveau aime les défis – pourquoi ne pas lui en lancer un?
    En vous efforçant d’apprendre pendant toute la vie, vous pourrez maintenir votre activité cérébrale. La neuroplasticité s’en trouve favorisée et la capacité de votre cerveau à apprendre et à se développer se maintient jusqu’à un âge avancé. L’activité et la stimulation cérébrales peuvent aussi optimiser la santé mentale toute la vie.

Gardez un état d’esprit positif pour rester en santé au fil des ans

Quel que soit votre âge, pour prendre soin de votre santé, il faut adopter un état d’esprit axé sur votre croissance personnelle. Autrement dit, vous devez croire que votre santé et votre style de vie peuvent changer pour le mieux. Il suffit d’y mettre le temps et les efforts.

Rappelez-vous : il ne faut pas nécessairement apporter tous ces changements du même coup. Commencez tout doucement, en vous fixant progressivement des objectifs plus ambitieux. Il est normal d’avoir des manquements, mais il n’en tient qu’à vous de reprendre la bonne voie. Qu’attendez-vous? Faites un premier pas sur la voie de la santé – aussi modeste qu’il soit.

old vs young

old vs young

Tout le monde vieillit – c’est une réalité de la vie. Toutefois, selon l’âge que l’on a, le vieillissement peut avoir des connotations différentes. Pendant la première enfance, l’enfance et l’adolescence, qui dit vieillissement dit croissance, tant sur le plan physiologique qu’émotionnel.

Or, quelles sont les conséquences du vieillissement une fois parvenu à l’âge adulte? C’est habituellement au début de l’âge adulte que le corps est dans sa forme optimale. Il faut bien dire que cette période ne dure pas indéfiniment. Ainsi, en passant du début de l’âge adulte à l’âge mûr et plus loin, on remarque normalement des changements graduels dans la façon dont on se sent et les effets ressentis.

Malheureusement, rien ne peut arrêter cette évolution. Il y a tout de même des théories de gérontologie qui cherchent à répondre à cette question difficile : pourquoi vieillit-on?

Les réponses que vous trouverez plus bas pourront vous apporter des connaissances de base qui pourront vous servir à préparer vos vieux jours en toute aise. Comme point de départ, interrogeons-nous sur l’objet, la raison et le mode de vieillissement. À quoi faut-il s’attendre en prenant de l’âge? Pourquoi ces transformations se produisent-elles? Et comment y faire face lorsqu’elles se manifestent?

Pourquoi vieillit-on?

Le vieillissement est un processus infiniment complexe que n’arrivent pas encore à comprendre tout à fait les scientifiques. Cela dit, il n’y a pas de réponse facile à la question à savoir pourquoi on vieillit. Voici ce que l’on sait : les cellules s’usent au fil du temps. Elles deviennent moins fonctionnelles et leur structure se dégrade. Les scientifiques attribuent ce dépérissement à une combinaison de facteurs de deux ordres : intrinsèques et extrinsèques.

  • Le vieillissement intrinsèque : Quel que soit votre style de vie, vous allez inévitablement vieillir. Même les gens les plus en santé vieillissent. Ce processus de vieillissement naturel s’appelle le vieillissement intrinsèque. Vos cellules sont tout simplement prédestinées à se dégrader avec le temps.
  • Le vieillissement extrinsèque : Bon nombre de facteurs environnementaux et de style de vie agissent aussi sur le vieillissement. Le tabagisme, une consommation excessive d’alcool et la pollution atmosphérique sont autant de facteurs qui font vieillir vos cellules. Ce phénomène s’appelle vieillissement extrinsèque parce qu’il est influencé par des facteurs indépendants de votre corps.
    Bien qu’on en fasse rarement mention dans une conversation, la distinction entre le vieillissement intrinsèque et extrinsèque est bien connue de la plupart des gens, sans qu’ils en soient conscients. Un fumeur d’âge mûr pourra constater qu’il a les poumons d’un octogénaire. C’est un constat que les gens pourront comprendre car ils savent pour la plupart que des facteurs externes – ou extrinsèques – influent sur le processus de vieillissement.
    C’est ce qui nous amène tout naturellement à aborder deux autres notions fondamentales dans le processus de vieillissement : l’âge biologique et l’âge chronologique.
  • L’âge chronologique : C’est le chiffre que vous donnez lorsque quelqu’un vous demande votre âge. Autrement dit, l’âge chronologique a trait à la période qui s’est écoulée entre votre naissance et le présent. Impossible d’accélérer ou de ralentir la progression de l’âge chronologique.
  • L’âge biologique : Le vieillissement se manifeste à mesure que les cellules de l’organisme s’endommagent et se dégradent. Il s’agit d’un processus inévitable qui, chez des sujets en assez bonne santé, se manifeste environ au même rythme. Donc, si on examine les cellules d’une femme de 30 ans en bonne santé, son âge biologique est probablement de 30 ans. Par contre, si une personne a été exposée à des facteurs extrinsèques de vieillissement – par exemple si elle a fumé à l’excès – ses cellules vont vieillir plus rapidement. Même si son âge chronologique est de 30 ans, son âge biologique risque d’être plus près de 50 ans.

Revenons à la première question : pourquoi vieillit-on? Vous savez maintenant que le vieillissement est la dégradation graduelle des cellules. Ce processus se manifeste naturellement, mais il peu s’accélérer sous l’effet de divers facteurs externes.

Bien qu’il s’agisse d’un concept fort simple, cette explication soulève cependant une autre question. Qu’est-ce qui explique la dégradation naturelle des cellules? Ce n’est pas là un processus bénéfique pour l’humain. La plupart des processus néfastes sont éliminés par une sélection naturelle qui s’étend sur des milliers d’années. Par conséquent, comment se fait-il que l’humain n’ait pas évolué de façon à assurer la santé éternelle de ses cellules? C’est ici qu’entrent en jeu les différentes théories du vieillissement.

Une explication des théories du vieillissement

Le pour et le contre de la dégradation naturelle et inévitable des cellules humaines ne font l’objet d’aucun consensus scientifique. On sait que certains facteurs accélèrent le processus de vieillissement, mais il n’y a aucune méthode éprouvée pour en ralentir le rythme normal.

La grande question demeure : pourquoi?

Les réponses scientifiques à cette question se classent dans l’une des trois catégories suivantes : programmation, détérioration ou théories combinées du vieillissement. En prenant connaissance de chacune de ces théories, il importe de se rappeler qu’elles proposent des explications possibles de l’espérance de vie limitée de l’humain, mais sans offrir de réponse concluante.

  • Théories du vieillissement programmé : Selon les scientifiques de cette école de pensée, le vieillissement n’a rien d’accidentel. Ils estiment que l’humain a évolué pour vieillir et éventuellement mourir. Le processus dans son ensemble devient ainsi un élément délibéré et programme de la génétique humaine.
    D’un point de vue évolutionniste, cette théorie pourra sembler quelque peu passéiste. Pourquoi l’évolution humaine progresserait-elle selon un mode menant à une durée de vie fixe? La réponse se trouve dans l’altruisme – non pas un altruisme délibéré, mais le développement évolutionnaire dont bénéficie l’espèce, et non l’individu.
    Les ressources qu’on trouve dans le monde s’épuisent. Si l’humain vivait indéfiniment, il y aurait une rivalité féroce pour la possession de ces ressources. Une explication possible du processus de vieillissement veut que l’humain ait évolué de manière à disparaître une fois atteint le stade post-procréation, réduisant ainsi l’émulation face aux générations montantes.
  • Théories du vieillissement par la détérioration : Comme nous l’avons vu plus haut, il est communément reconnu que certains facteurs environnementaux peuvent accélérer le processus de vieillissement. Les théories du vieillissement par la détérioration s’appuient sur le même raisonnement. Elles expliquent le décès éventuel de l’humain par la dégradation graduelle et cumulative des cellules, au lieu de l’attribuer à un facteur génétique prédéterminé ou préprogrammé. L’origine de cette détérioration cellulaire demeure toutefois sujette à discussion.
    Parmi les théories courantes, il semble que les processus naturels de l’organisme pourraient soumettre les cellules à de petites quantités de stress oxydatif. Autrement dit, certains de ces processus créeraient des sous-produits dommageables pour les cellules. À titre d’exemple, le métabolisme crée un dérivé réactif de l’oxygène (DRO) qui endommage peu à peu les tissus et les cellules.
  • Théories combinées du vieillissement : Comme leur nom l’indique, ces théories puisent à la fois dans celles du vieillissement programmé et du vieillissement par détérioration pour en arriver à une explication globale.Au cours des années 1970, le gérontologue B.L. Strehler a établi quatre postulats (ou hypothèses) au sujet du vieillissement. Premièrement, le vieillissement est universel et commun à toutes les espèces. Deuxièmement, il est intrinsèque. Troisièmement, il est graduel. Enfin, les facteurs ne font partie du processus de vieillissement qu’à la condition de ne comporter aucun avantage évolutionnaire.La plupart de théories combinées du vieillissement reposent sur ces quatre postulats. Elles tendent à se concentrer sur les façons précises dont les cellules se détériorent. (Est-ce la membrane cellulaire? Ou le vieillissement serait-il lié à la capacité des cellules de produire de l’électricité?) Ici encore, malgré les théories, il n’y a pas de terrain d’entente sur la question centrale à savoir pourquoi les gens vieillissent.

Ce à quoi il faut s’attendre en franchissant diverses étapes du vieillissement

Malgré l’intérêt que puisse présenter une analyse en profondeur de la gérontologie, elle risque parfois de se détourner des effets du vieillissement. La dégradation quotidienne des cellules : voilà ce que c’est que de vieillir. Cela dit, quelle en est l’incidence sur l’expérience vécue?

Une expression assez répandue peut sans doute le mieux résumer les effets du vieillissement. En parlant d’un parent ou d’un ami vieillissant, on dit souvent qu’il « ralentit », ce qui n’est pas loin de la vérité. En raison du processus de vieillissement, le corps fonctionne avec moins d’efficacité. Les différents systèmes et processus de l’organisme s’en ressentent. Qu’il s’agisse de se remettre d’une blessure, de faire de la musculation ou tout simplement de bouger, tout se met graduellement à ralentir.

On établit généralement cinq stades chronologiques dans le processus de vieillissement :

  • L’autonomie : Au cours de cette période, la plupart des gens sentent un léger ralentissement de leur corps, mais ils arrivent encore à gérer leurs tâches quotidiennes. Cette période se situe essentiellement dans le prolongement de la vie adulte normale, mais le moment est bien choisi pour commencer à penser aux projets d’avenir et aux besoins futurs.
  • L’interdépendance : C’est l’étape de la vie où les tâches quotidiennes commencent à paraître plus lourdes. Les aînés qui traversent cette période sont souvent en mesure de vivre en autonomie, mais ils pourraient avoir besoin d’aide pour faire la cuisine, conduire leur voiture ou effectuer d’autres tâches semblables. Dans la plupart des cas, ils n’ont pas besoin d’un aidant à plein temps.
  • La dépendance : Comme son nom l’indique, ce stade est celui où l’aîné commence à perdre son autonomie. Le moment de son apparition diffère pour tout le monde. C’est l’état de santé physique et mental qui est le facteur déterminant à cet égard. Cette transition peut s’avérer énormément difficile et frustrante pour l’aîné qui doit accepter, bon gré, mal gré, l’entrée en scène d’un proche aidant ou d’un aidant professionnel.
  • La gestion de crise : C’est le stade où la personne du troisième âge nécessite plus de soins (qu’il s’agisse d’une assistance médicale ou d’une aide domestique quotidienne) que ne peuvent assurer les membres de la famille ou les proches. À cette étape de leur vie, nombreux sont ceux qui doivent faire leur entrée dans un établissement de soins à plein temps.
  • La fin de vie : L’étape ultime du vieillissement est évidemment la mort. Selon les besoins de chacun, ce stade peut prendre des allures très différentes. Dans bien des cas, le lieu de résidence sera un hôpital, un établissement de soins, une maison de fin de vie, ou encore, le domicile d’un membre de la famille. Les proches devraient s’appliquer à offrir à la personne en fin de vie autant de confort, d’amour et de soins qu’ils le peuvent.

Les mesures à prendre face au vieillissement

S’il y a un fait inéluctable auquel vous devrez vous résigner, c’est que vous allez vieillir. On ne peut rien y faire. Par contre, il est possible de prendre certaines mesures qui vous aideront à vieillir dans les meilleures conditions possibles.

À cette fin, rappelons les éléments fondamentaux d’un style de vie sain :

Ces habitudes de vie vous aideront à maintenir à un niveau normal le stress oxydatif subi par vos cellules. Le résultat : il vous sera plus facile de faire concorder votre âge biologique avec votre âge chronologique.

Pensez aussi à adopter des moyens de soutenir votre santé cellulaire. Comme le vieillissement se traduit par une dégradation des cellules, le meilleur moyen de vieillir en santé consiste sans contredit à en prendre bien soin.

En plus de mettre en pratique de saines habitudes de vie, prenez le temps de vivre dans le présent. Chaque stade de la vie vous réserve des joies et des peines. Accueillez-les telles qu’elles se présentent et tirez-en parti où que vous en soyez dans votre parcours!

aging

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Personne ne rajeunit, même si on ne tient pas à se le faire rappeler. Le vieillissement peut être emballant, inquiétant, morose et tout ce qu’on peut imaginer entre ces possibilités. Il va sans dire que le processus de transition entre les âges de la vie est complexe, tant sur le plan émotionnel que physique.

En prenant de l’âge, on passe de la première enfance à l’adolescence, ensuite au stade de jeune adulte, puis à l’âge mûr et au troisième âge. Chacun des stades de la vie présente ses propres enjeux et gratifications. Cela dit, qu’est-ce qui différencie ces stades les uns des autres? Qu’est-ce que l’adolescence? Qu’est-ce que l’âge adulte? Quand ces transitions surviennent-elles? Et quand passe-t-on de l’âge adulte à l’âge mûr?

En poursuivant votre lecture, vous trouverez des réponses à ces questions et bien d’autres encore. Lorsque vous aurez tout lu, vous pourrez faire la distinction entre l’adolescence, l’âge adulte et l’âge mûr. Vous pourrez aussi expliquer les traits dominants des différents stades de la vie.

Qu’est-ce que l’adolescence : c’est plus que le jeune âge.

La plupart des gens classent les adolescents et les 13-19 ans dans le même groupe. Or, bien qu’ils aient beaucoup de traits en commun, ils diffèrent. Ce qu’on appelle le « jeune âge » (teenage en anglais) commence à 13 ans et prend fin à 19 ans. Quant à l’adolescence, elle commence vers l’âge de 10 ans et peut se poursuivre jusqu’à la jeune vingtaine.

En étendant ainsi la durée de l’adolescence, on prend en compte la transition entre l’enfance et l’âge adulte, à la fois sur les plans physique et mental. Cette période se caractérise par un développement physique, émotionnel et social de grande ampleur. Comme la période de l’adolescence se poursuit sur une dizaine d’années, on la répartit souvent en trois étapes : jeune, intermédiaire et tardive. Et chacune se distingue par ses changements et son développement particuliers :

La jeune adolescence (de 10 à 13 ans) : Cette période de l’adolescence est celle de l’école intermédiaire tant détestée. C’est aussi celle où l’on voit apparaître des poussées de croissance (en particulier chez les filles), ainsi que d’autres changements physiologiques comme la pilosité corporelle et l’apparition de caractéristiques sexuelles primaires et secondaires. Sous l’effet de ces changements soudains et souvent radicaux, les préadolescents peuvent se sentir gauches et mal à l’aise dans leur corps.

Si ces changements physiologiques sont les marqueurs scientifiques de la jeune adolescence, il faut aussi ajouter bien d’autres changements et développements d’ordre mental qui surviennent couramment à cette étape de la vie. Au début de l’adolescence, les jeunes sentent souvent le besoin de s’affirmer. Il n’est pas rare de les voir tester les limites de leur indépendance et revendiquer plus d’autonomie et un plus grand respect de leur intimité.

Autrement dit, la plupart des préadolescents veulent pouvoir faire leurs propres choix, que ce soit dans leur tenue vestimentaire, leur alimentation ou le décor de leur chambre. Au moment de commencer à se faire leur propre opinion, ils sont souvent enclins à voir tout blanc ou tout noir.

L’adolescence intermédiaire (de 14 à 17 ans) : Il n’y a pas de démarcation claire entre la jeune adolescence, l’adolescence intermédiaire et l’adolescence tardive car le rythme de croissance diffère d’une personne à une autre. Par contre, on note une certaine constance dans les schémas de développement. Ainsi, chez les filles, les poussées de croissance apparaissent souvent dans la jeune adolescence, tandis que chez les garçons, il faut parfois attendre jusqu’à l’adolescence intermédiaire. Et sur le plan du développement physiologique au cours de l’adolescence intermédiaire, les jours se suivent et se ressemblent.

Au cours de l’adolescence intermédiaire, les jeunes connaissent un développement cognitif accéléré. Même si le cerveau peut mettre encore plusieurs années avant d’atteindre son plein développement, certaines fonctions cérébrales comme le raisonnement logique parviennent à la maturité dès l’âge de 16 ans. C’est dire que les adolescents sont aussi aptes au raisonnement logique que les adultes. (On ne saurait conclure pour autant que l’aptitude au raisonnement logique se répercute automatiquement sur le comportement.)

C’est aussi au cours de l’adolescence intermédiaire que bon nombre de jeunes amorcent des relations amoureuses. C’est le début des fréquentations. Ils peuvent aussi commencer à se poser des questions sur leur sexualité et à l’explorer afin de créer et comprendre leur propre identité sexuelle.

Tous ces changement sont en parfaite harmonie avec le besoin d’autonomie de l’adolescent, besoin qui s’intensifie à mesure qu’il vieillit. Et c’est souvent au cours de cette période intermédiaire que l’adolescent nord-américain trouve les clés (le jeu de mots est voulu) de l’indépendance suprême : l’obtention d’un permis de conduire.

L’adolescence tardive (de 18 à 21 ans) : Vous êtes peut-être surpris de voir que l’adolescence peut se poursuivre jusqu’à l’âge de 21 ans, mais n’ayez crainte, vous n’êtes pas le seul! Comme l’âge de la majorité est en général de 18 ans, on est porté à penser que c’est à cet âge que prend fin l’adolescence. Pourtant, sur les plans du développement et de la croissance, ce n’est pas avant la vingtaine que l’on devient adulte.

Comme la croissance physique est pour ainsi dire terminée à la fin de l’adolescence tardive, le développement qui se produit au cours de cette période est avant tout d’ordre cognitif. Le goût du risque chez l’adolescent est bien connu, mais en prenant de l’âge, la prévoyance prend le pas, tout cela grâce au développement cérébral.

Le cortex préfrontal, le dernier élément du cerveau à se développer, atteint à peine la maturité au cours de l’adolescence tardive. Précisons que c’est la partie du cerveau qui a pour tâche de prendre des décisions, entre autres fonctions clés. (Il importe de souligner que le cerveau n’en est encore qu’au stade principal du développement. Il n’atteint sa pleine maturité qu’à l’âge de 25 ou 26 ans.)

À cette étape finale de l’adolescence, les croyances, l’identité et les valeurs qui ont commencé à se développer plus tôt se stabilisent dans une plus grande mesure. Bien sûr, elles changent avec l’expérience, mais lorsque l’adolescent passe à l’âge adulte, ces aspects de son identité sont souvent ceux qui prennent racine.

Qu’est-ce que l’âge adulte et comment déterminer à quel moment l’adolescence prend fin officiellement

Avant toute chose, les enfants et les adolescents veulent devenir adulte. Il en découle une question à laquelle il n’y a pas de réponse facile : comment définir précisément l’âge adulte? Si on pose la question à un adulte, on risque fort de ne pas obtenir une réponse claire. Aux États-Unis, du point de vue de la loi, quiconque est âgé d’au moins 18 ans est un adulte. Par contre, comme nous l’avons souligné plus haut, cette démarcation tient mal la route sur le plan du développement.

Alors, où trace-t-on la ligne entre l’adolescence et l’âge adulte?

À l’âge de 22 ans, l’étape de la croissance est presque terminée. Les os (à l’exception de la clavicule qui n’atteint pas sa maturité complète avant le début ou le milieu de la trentaine) conserveront leur même taille pendant tout l’âge adulte. Les dents de sagesse apparaissent. Et le cortex préfrontal du cerveau achève de se développer.

À partir de ce stade jusqu’à l’âge mûr, le corps atteint sa performance physique optimale. Il ne faut pas en conclure que l’on se sent au meilleur de sa forme. Chose certaine cependant, le fonctionnement du cœur, des poumons, des muscles et des autres organes atteint son plus haut degré d’efficacité.

Une fois achevés ces développements corporels, une toute nouvelle série d’enjeux de croissance attendent le jeune adulte : à ce stade, on adopte des habitudes de vie ainsi que the des comportements sociaux et émotionnels que l’on conservera pendant toute la vie. On ne sent aucune pression, n’est-ce pas?

N’ayez crainte, ces changements ne se font pas sentir instantanément. On ne passe pas de l’adolescente à l’âge adulte du jour au lendemain. La transformation est graduelle. C’est pourquoi bon nombre de scientifiques ont établi un nouveau stade intermédiaire de développement : l’émergence – ou le début – de l’âge adulte.

Qu’est-ce que l’émergence de l’âge adulte : cette expression est utilisée par certains chercheurs pour décrire la période de transition entre l’adolescence et l’âge adulte. Il ne s’agit pas d’un stade de développement comme tel, mais plutôt d’une période exploratoire et de croissance sur le plan social et émotionnel. C’est au cours de cette période que bon nombre de jeunes adultes entreprennent une recherche d’emploi, connaissent leur première relation amoureuse sérieuse et font face aux nouveaux enjeux que pose l’âge adulte. (Entre autres, le début d’une vie autonome, la découverte d’une carrière et, pour certains, le mariage et la parentalité.)

Il est quasi impossible d’établir une délimitation précise pour l’émergence de l’âge adulte car cette période est très variable d’un sujet à un autre. Certains s’installent dans l’âge adulte à 25 ans, alors que d’autres pourront peiner à trouver leur identité jusque tard dans la vingtaine. C’est dire que la définition de l’âge adulte ne repose pas sur une science exacte.

Revenons sur la question posée plus haut : qu’est-ce exactement qu’un adulte? Autrement dit, l’âge adulte, qu’est-ce que c’est? Jusqu’ici, nous avons répondu à cette question sous deux angles. Nous pouvons l’aborder dans une perspective de développement, ou encore, d’un point de vue social et émotionnel.

Pour la première option, la réponse est beaucoup plus claire : l’âge adulte commence à 22 ans, une fois achevées toutes les transformations physiques qui caractérisent l’adolescence. Par contre, comme nous l’avons fait observer, la réponse n’est pas toujours satisfaisante avec cette approche. Elle semble ne dévoiler qu’une partie du tableau. Et surtout, elle n’arrive pas à donner la signification précise de l’âge adulte.

Pour dresser un tableau complet de l’âge adulte, il faut aussi prendre en compte ses aspects sociaux. Atteindre l’âge adulte, est-ce le fait d’avoir un emploi? De vivre d’une façon autonome? D’avoir une relation amoureuse stable? Voilà autant de questions auxquelles chacun devra trouver ses propres réponses.

Qu’est-ce donc que l’âge adulte? On pourrait croire que la meilleure réponse, c’est « je le saurai quand j’y serai. »

L’âge mûr : ce n’est pas nécessairement la dégringolade

Si l’émergence de l’âge adulte risque d’être un stade de la vie plus ou moins bien défini, l’âge mûr est pour sa part très précisément délimité. Il commence à 40 ans et prend fin à 65 ans, à quelques années près.

Au cours de cette période, la vie de la plupart des gens s’est stabilisée par rapport à ce qu’elle était dans la vingtaine et la trentaine. Une fois parvenus à l’âge mûr, ils se sont tout probablement installés dans une carrière ou un champ d’activité, adopté pour de bon des croyances et des valeurs et noué des amitiés et relations stables et de longue durée. Autant le début de l’âge adulte est une étape d’exploration et de découverte, autant l’âge mûr est une période de stabilisation.

À l’approche de l’âge mûr et dans les années qui suivent, on se dit souvent qu’on est moins jeune qu’on l’a déjà été – en particulier en faisant de l’exercice. La performance physique atteint habituellement son apogée au début de l’âge adulte. À partir de là, l’usure du corps devient plus apparente. C’est un phénomène qui fait naturellement partie du processus de vieillissement.

On en trouve la manifestation sous diverses formes. On constate que l’on met plus de temps à se remettre d’une blessure ou à reprendre son souffle. De plus, les risques d’éprouver certains problèmes de santé s’accroissent de beaucoup au stade de l’âge mûr. Grâce au dépistage, il est possible de déceler ces problèmes assez tôt – et le dépistage précoce est une étape vitale du traitement. Une fois la quarantaine atteinte, il importe de suivre les risques d’hypertension artérielle, de diabète et de maladie cardiaque. Pour la femme, le dépistage est aussi indiqué pour le cancer du sein et du col de l’utérus; pour l’homme, cette mesure est à prendre pour les risques de cancer de la prostate.

Au risque de nous répéter, l’âge mûr ne marque pas nécessairement le début de la fin! Selon certaines études, le bonheur et la satisfaction de vivre atteignent leur plus bas niveau entre 45 et 50 ans, au moment où on arrive à l’âge mûr. À partir de là, plus on avance en âge, plus on a de chances d’être heureux et satisfait.

Prenez soin de votre santé à tous les stades de la vie

Tous les stades de la vie présentent leur défis et leurs récompenses. Que l’on soit un adolescent pressé d’avancer en âge ou un adulte à la recherche de la fontaine de jouvence, il faut se rappeler de vivre dans le présent. Prenez soin de votre santé quel que soit votre âge. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour adopter un style de vie un peu plus sain. Prenez aussi le temps de savourer les plaisirs que vous offre chaque stade de la vie!

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Personne n’échappe au vieillissement. Par contre, vous n’avez pas nécessairement à vous inquiéter de votre santé cérébrale en prenant de l’âge.

Il est vrai que le vieillissement a une incidence sur le cerveau. À mesure que le cerveau et le corps changent au fil du temps, la mémoire s’en ressent quelque peu. Vous avez cependant le pouvoir de préserver votre santé cérébrale à mesure que les années s’accumulent. La solution : adopter dès maintenant des comportements sains pour conserver votre acuité mentale et imprégner le cerveau de bonnes habitudes pour l’avenir.

La santé cérébrale – Comportement no 1 : ciblez les bons aliments pour le cerveau

Lorsqu’il est question de « nutrition saine », les gras sont souvent le dernier macronutriment qui nous vient à l’esprit. Pourtant, les bons gras sont essentiels à la santé cérébrale! En fait, plus de la moitié du cerveau est constituée de matières grasses.

Les bons gras (ceux provenant des plantes et de certains poissons) jouent un rôle vital dans la structure et la fonction du cerveau et de ses cellules. La meilleure source de ces gras essentiels se trouve dans les acides gras oméga 3 présents dans les noix, les graines et les poissons gras comme le saumon, le maquereau, les anchois et les sardines.

En plus de renfermer de bons gras, une alimentation saine pour le cerveau doit aussi intégrer une multitude de légumes-feuilles (comme les épinards), des légumes comme le brocoli et des petits fruits.

Un truc tout simple pour favoriser la santé cérébrale : remplacer le pain et les pommes de terre en purée par des aliments plus sains, par exemple un plat d’accompagnement comme un légume vert ou des choux-fleurs en purée. Pour les casse-croûte, pensez à remplacer les croustilles et biscuits par des noix et graines. Autre conseil dans la planification de vos repas : prévoyez deux ou trois portions hebdomadaires de poisson ou de protéines saines, avec aussi les bons gras énumérés plus haut.

La santé cérébrale – Comportement no 2 : faites de l’exercice!

Le cerveau consomme plus d’énergie que tout autre organe du corps. Pour trouver la source d’énergie appropriée, le cœur approvisionne le cerveau en nutriments et oxygène dans la circulation sanguine.

Un des principaux moyens à prendre pour vous assurer que votre cerveau obtient l’énergie qu’il lui faut consiste à protéger votre cœur et vos vaisseaux sanguins. À cet égard, l’exercice est un comportement sain qui a fait ses preuves. Lorsque vous faites de l’exercice, le cœur fait circuler plus de sang dans tout l’organisme, y compris le cerveau.

Dans vos séances d’exercice, variez d’un jour à l’autre le genre d’activité physique et votre programme. En combinant différents types d’exercice, vous stimulerez votre intérêt.

À titre d’exemple, vous pourriez faire des exercices aérobiques le premier jour : saut à la corde, natation ou marche. Puis, le lendemain, opter pour des exercices d’entraînement contre résistance – par exemple, des poids et haltères. Vous pourriez même apporter des variations dans le même programme. L’important, c’est de bouger et tenir votre cerveau en éveil!

Santé cérébrale – Comportement no 3 : obtenez un sommeil de qualité

Une des meilleures façons de soutenir votre santé cérébrale en prenant de l’âge, c’est d’avoir chaque nuit un sommeil de qualité d’une durée ininterrompue de six à huit heures. Ce sommeil bienfaisant donne à votre cerveau suffisamment de temps pour traiter les expériences de la journée et remplir ses fonctions de réparation naturelle.

Comparez cela à la maintenance quotidienne nécessaire pour un appareil sensible et puissant. À défaut de l’exécuter, vous risquez d’endommager ses pièces, avec comme conséquence éventuelle un fonctionnement qui laisse à désirer.

En se privant régulièrement d’un sommeil de qualité, on risque de subir des conséquences sérieuses plus tard dans la vie. Une étude a conclu que les personnes qui dorment régulièrement six heures ou moins par nuit courent 30 % plus de risques d’avoir des déficiences cognitives.

Si vous éprouvez des problèmes de sommeil, votre environnement est peut-être en cause. Mettez de côté les téléphones et autres écrans une heure ou deux avant d’aller au lit. En raison de la lumière émise par ces appareils, vous pourriez avoir de la difficulté à vous endormir.

D’autres facteurs dans votre environnement risquent de diminuer votre capacité à trouver le sommeil, entre autres la température, la lumière ambiante, des sons ou un animal de compagnie. Il faut aussi éviter d’utiliser le lit à des fins autres que celles auxquelles il est destiné (le travail à domicile, par exemple), de telle sorte que votre cerveau évite d’associer le lit à l’exécution d’autres tâches.

Vos activités avant d’aller au lit peuvent aussi perturber votre cycle de sommeil. Évitez de consommer de l’alcool ou des boissons contenant de la caféine au cours de la soirée et efforcez-vous de conserver le même cycle veille-sommeil chaque jour dans toute la mesure du possible.

La santé cérébrale – Comportement no 4 : stimulez votre matière grise chaque jour

Votre cerveau ne cesse de se développer et de s’adapter à chaque expérience que vous vivez. Pour préserver votre santé cérébrale, vous devez l’encourager à continuer d’apprendre et de se développer.

Bon nombre d’activités peuvent être considérées comme des exercices cérébraux susceptibles de stimuler l’esprit, garder le cerveau en santé et assurer sa capacité d’adaptation. Vous pourriez, par exemple, essayer quelque chose de nouveau! Pourquoi pas le tricot, la peinture, une nouvelle recette de cuisine, un instrument de musique, ou tout simplement un stylo et du papier. Peu importe vos résultats; ce qui compte, c’est de vous mettre à la tâche et d’y trouver du plaisir.

La santé cérébrale – Comportement no 5 : passez du temps dans la nature

La vie en milieu urbain est trépidante. La circulation, les foules, le bruit et une avalanche d’informations que le cerveau est appelé à traiter sans arrêt.

Aussi utile que soit la stimulation mentale, le cerveau a besoin d’un répit pour effectuer sa tâche et pour se détendre. En plus d’un sommeil adéquat, une des meilleures façons de donner à votre cerveau la chance de respirer et d’optimiser son rendement, c’est de passer du temps dans la nature. Que vous partiez en randonnée ou que vous preniez simplement le temps de humer les fleurs dans le voisinage, la nature peut vous aider à préserver votre santé cérébrale.

Si vous n’avez pas plus de dix minutes par jour pour aller marcher, trouvez un endroit où vous pourrez faire corps avec la nature. Par exemple dans un parc ou un sentier près du travail ou de votre domicile. Les jours où vous ne pourrez aller à l’extérieur, l’écoute des sons de la nature pourrait aussi optimiser votre fonction mentale et vos réponses au stress.

La santé cérébrale – Comportement no 6 : gérez le stress sainement

Il est normal de ressentir du stress dans la vie. À petites doses, il vous garde en vie et vous protège contre les menaces potentielles.

Par contre, un stress excessif risque d’avoir bon nombre d’effets négatifs sur votre santé – y compris votre santé cérébrale. C’est pourquoi il vous faut trouver des techniques d’adaptation pour gérer le stress dans votre vie.

Ayez à votre disposition plusieurs techniques d’adaptation auxquelles vous pourrez faire appel au besoin. Comme chacun a une situation qui lui est propre, il faudra procéder par essais et erreurs pour trouver celle qui vous conviendra.

Certaines des techniques d’adaptation au stress s’appliquent aussi aux comportements sains à adopter pour soutenir la santé cérébrale. À titre d’exemple, les activités et pratiques auxquelles vous participez pour stimuler votre matière grise peuvent aussi être d’excellents moyens d’alléger le stress, et le temps passé dans la nature peut donner à votre cerveau la possibilité de se remettre à zéro et de relaxer en gardant à distance les facteurs de stress.

Vous pouvez aussi mettre en pratique des techniques de pleine conscience. La méditation, le yoga, les exercices de respiration et la méditation guidée sont autant d’excellentes options. Quelles que soient les techniques que vous choisissiez, pratiquez-les souvent de manière à gérer au mieux le stress; assurez-vous aussi que les méthodes d’adaptation que vous privilégiez soient accessibles au moment où vous en avez besoin.

La santé cérébrale – Comportement no 7 : Entretenez vos relations

Les humains sont tout naturellement des créatures sociales. Les sociétés ont pour fondement des communautés – des groupes de personnes qui travaillent ensemble pour survivre et s’épanouir.

Le besoin de contacts sociaux étant si profondément ancré dans l’existence humaine, il ne faut pas s’étonner que les relations avec autrui prennent autant d’importance dans la santé. Chez l’être humain, le cerveau est programmé de manière à tirer profit des activités stimulantes pour l’esprit, notamment en ayant des rapports sociaux.

En entretenant des relations étroites avec votre famille, vos amis, vos collègues et votre entourage, vous favorisez votre santé cérébrale à mesure que vous vieillissez. La pratique régulière d’activités sociales est un excellent moyen de stimuler votre matière grise et le soutien que vous apportent vos relations peut vous aider à alléger le stress occasionnel.

Pour mieux entretenir vos relations, prévoyez du temps chaque jour pour les contacts avec les autres. Il peut s’agir de causer brièvement avec quelqu’un à l’épicerie ou de prévoir du temps chaque jour pour prendre un repas avec votre famille ou vos amis.

Vieillir en santé à partir d’aujourd’hui

Quel que soit votre âge, le vieillissement en santé mérite toute votre attention dès maintenant. L’acquisition de saines habitudes ne se fait pas du jour au lendemain et en choisissant de soutenir votre santé cérébrale dès aujourd’hui, vous serez mieux préparé pour préserver son bon fonctionnement à mesure que vous prendrez de l’âge. On n’est jamais trop vieux– et il n’est jamais trop tard – pour prendre en main sa santé!

Une bonne nutrition est le fondement d’un style de vie sain. À défaut de combler les besoins essentiels de votre organisme sur le plan nutritionnel et calorique, vous ne pourrez rester en bonne forme très longtemps. L’organisme remplit une foule de tâches, à partir des fonctions de base – décomposer et éliminer les déchets, assurer sa propre protection contre les toxines – jusqu’à la croissance, au développement et à la conservation de l’énergie. Or, que faut-il entendre par « bonne nutrition »?

La réponse n’est malheureusement pas si simple. Au fur et à mesure de la croissance, de la transformation et du développement du corps, ses besoins nutritionnels changent. Même si les principes de base de la nutrition demeurent inchangés toute la vie, les besoins nutritionnels de chacun varient en fonction de l’activité physique, des habitudes de vie et de l’âge. Cet article met l’accent sur ce dernier facteur : la nutrition en fonction de l’âge.

Les changements corporels depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte – et à tous les stades entre les deux – entraînent une légère modification des nutriments nécessaires pour optimiser la croissance, le développement et le bon fonctionnement du corps. Certains de ces nutriments ne sont sans doute pas ceux auxquels vous pensiez. Voyons de plus près d’étonnants besoins nutritionnels selon le groupe d’âge.

La nutrition du nouveau-né : 0 à 12 mois

Que vous nourrissiez votre bébé avec du lait maternel, une formule ou une combinaison des deux, ses besoins nutritionnels sont primordiaux. Au cours de la première année, le poids de la plupart des bébés est appelé à au moins doubler. C’est là une croissance marquée, sans parler du développement simultané du cerveau. Toutes ces transformations physiques du nouveau-né exigent un carburant approprié.

De la naissance à l’âge de six mois, le nouveau-né a intérêt à se nourrir exclusivement de lait maternel ou d’une formule pour nourrisson. Il pourra ainsi obtenir les gras, protéines et autres nutriments qu’il lui faut. Un bébé nourri au sein obtient ses nutriments de la personne qui l’allaite. Par conséquent, il importe que cette personne se soucie de sa propre nutrition et ajoute à son régime alimentaire les nutriments nécessaires au nouveau-né. Et quels sont donc ces nutriments?

Vous connaissez sans doute déjà les éléments les plus courants de la nutrition infantile – le calcium pour soutenir la résistance et la croissance des os, par exemple – mais voyons de plus près certains des besoins nutritionnels moins bien connus des bébés.

  • Folate : Les vitamines et minéraux moins connus sont souvent des éléments nutritionnels négligés. C’est le cas du folate, c.-à-d. la vitamine B9, qui joue un rôle essentiel dans la division cellulaire, un des processus importants pour la croissance et le développement du nouveau-né.
    Pour s’assurer que le nouveau-né ait un apport suffisant en folate dans son alimentation, il faut vérifier la quantité de vitamine B9 dans sa formule. Ou encore, la mère qui allaite doit se nourrir d’aliments riches en folate, comme des légumes-feuilles et des légumineuses.
  • Zinc : Aucun nutriment en soi n’est plus important qu’un autre. Cela dit, si vous deviez nommer le nutriment le plus précieux dans votre régime alimentaire, le zinc arriverait en bonne place. Ce minéral aide à préserver la santé du système immunitaire, favorise la croissance et la réparation cellulaires, en plus d’aider à optimiser la création d’ADN – des processus importants à tous les âges, mais essentiels chez le nouveau-né.
    Les bébés prématurés ont souvent une carence en zinc, ce qui peut retarder leur croissance. La mère qui allaite doit consommer des aliments riches en zinc – les noix étant un bon choix aussi riche en calories!

L’enfance : du bambin au préadolescent

La croissance et le développement se poursuivent après la petite enfance. À partir de l’âge de deux ans jusqu’à l’adolescence, le corps se transforme rapidement. C’est une période de formation qui ne se limite pas à la personnalité. Une nutrition adéquate pendant ces périodes de changements met la table pour l’âge adulte en santé. Quels sont les besoins nutritionnels importants des enfants et des préadolescents?

  • Les gras : avec la nutrition populaire, les gras ont acquis une mauvaise réputation. Pourtant, ils ne sont pas tous nocifs. En fait, certains gras sont un élément essentiel d’un régime alimentaire et d’un style de vie sains. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de la nutrition des enfants.
    Ce qu’on entend généralement par gras alimentaires, ce sont les gras saturés ou trans. Les enfants devraient consommer avec modération des gras saturés ou ceux provenant de la viande, des produits laitiers et des œufs. Il vaut mieux éviter le plus possible les gras trans qui se forment quand certains aliments sont transformés.
    Mais qu’en est-il des gras bénéfiques, comme ceux qui donnent de l’énergie aux enfants, soutiennent leur état de santé général et les aident à assimiler d’autres nutriments? On trouve ces gras dans des aliments comme les olives, les noix et les poissons et fruits de mer. Ces formes de gras bénéfiques devraient constituer la plus grande partie de l’apport en gras dans le régime alimentaire d’un enfant.
  • Le sodium : Lorsqu’il est question de sodium dans l’alimentation des enfants, le problème qu’éprouvent la plupart d’entre eux, c’est qu’il y en a beaucoup trop. Le prêt-à-manger se retrouve trop souvent au menu dans de nombreux foyers. On comprend pourquoi : c’est rapide, peu coûteux et mangeable même pour les personnes capricieuses. Pourtant, le prêt-à-manger est plein de sodium.
    L’apport quotidien recommandé en sodium varie en fonction de l’âge. Les tout-petits – jusqu’à quatre ans – n’ont besoin que de 1 500 mg de sodium par jour, tandis que les préadolescents devraient en consommer jusqu’à 2 200 mg. Selon un sondage mené en 2011, chez 90 % des enfants aux États-Unis, l’apport quotidien recommandé de sodium était largement dépassé, s’élevant en moyenne à 3 256 mg. C’est dire qu’il était de plus de 1 000 mg supérieur à l’apport recommandé.
    Quel est donc le problème? Un apport modéré de sodium est essentiel dans un régime alimentaire sain. Il contribue au bon fonctionnement nerveux, participe à la fonction musculaire et aide l’organisme à préserver un équilibre adéquat des liquides. Par contre, un excès de sodium risque d’entraîner des problèmes de tension artérielle.

La nutrition durant l’adolescence

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les parents d’un adolescent ont tout un défi à relever. Autant sur le plan mental qu’émotionnel et physique, c’est une période de changements qu’il peut être difficile de gérer individuellement. Ensemble, ces transformations réunissent toutes les conditions pour la tempête parfaite. Et s’il y a une chose dont les adolescents ont besoin, c’est un espace pour exercer leur indépendance et l’apprivoiser, y compris la possibilité de choisir plus souvent les aliments qu’ils consomment.

Cela dit, une bonne nutrition doit demeurer une priorité. Il faut bien dire que l’adolescence est une période de métamorphose et avec tous ces changements, l’organisme a besoin de carburant. Les adolescents sont sans doute au fait de leurs besoins nutritionnels de base, mais ils peut être nécessaire de les guider pour le choix des nutriments précis qu’il leur faut. Voici une liste des éléments méconnus de la nutrition à l’adolescence.

  • Le fer : Vous savez sans doute qu’une carence en fer peut causer l’anémie, un problème de santé qui peut entraîner une fatigue extrême. Précisons tout de même que le fer ne sert pas uniquement à conserver l’énergie. Un apport élevé en fer est aussi essentiel pendant les périodes de croissance rapide, comme les poussées de croissance à l’adolescence.
    Il est particulièrement important de surveiller l’apport en fer de l’adolescent qui suit un régime alimentaire végétarien ou végétalien. La viande, la volaille et le poisson sont les sources les plus courantes de fer – à défaut d’en consommer, il faut s’efforcer de manger d’autres aliments à forte teneur en fer, comme les haricots, le brocoli et les épinards.
  • Le sommeil : Sans que ce soit un nutriment, c’est tout de même un aspect de la santé de l’adolescent qui est souvent négligé. Dans sa période de croissance et de développement, l’adolescent a besoin d’une alimentation équilibrée d’une part, et de sommeil d’autre part. En plus d’aider à préserver la résistance du système immunitaire et de favoriser la croissance et le développement autant sur le plan mental que physique, le sommeil peut optimiser la régulation de l’humeur et des émotions. L’adolescent devrait dormir de huit à dix heures par nuit. Ce qui paraît long n’en est pas moins bénéfique!
    Une période de sommeil suffisante ne se limite pas à aller au lit à une heure raisonnable. Divers facteurs influent sur le sommeil, comme le bruit ambiant, l’exposition à la lumière bleue et même le régime alimentaire. Même si aucun nutriment ne peut par lui-même régler les problèmes de sommeil, on a montré qu’un régime alimentaire équilibré favorise un sommeil de qualité. Dans ce cas, un bon équilibre alimentaire doit assurer des apports suffisants en magnésium, calcium et vitamines A, C, D, E et K. Vous vous demandez où trouver ces nutriments? Vous l’apprendrez vite en consultant ce guide des vitamines et cet aperçu des minéraux essentiels!

La nutrition à l’âge adulte et plus tard

Une certitude dans la vie, c’est que personne ne rajeunit. Avec l’âge, on constate que le corps montre des signes d’usure. Jusqu’à un certain point, c’est inévitable. Avec un régime alimentaire adéquat et des choix de vie sains, chacun peut cependant assurer le bon fonctionnement de son corps bien après l’âge de 60 ans.

On dit que la prévention est le meilleur remède; en sachant répondre à vos besoins nutritionnels à mesure que vous prenez de l’âge, vous devriez continuer à bien vous porter. Vous avez sans doute entendu dire que le calcium joue un rôle essentiel dans la préservation de la résistance osseuse avec l’âge, mais ce n’est pas tout ce qui est nécessaire à ce stade de la vie. Examinons de plus près certains nutriments dont on parle moins.

  • Le magnésium : On accorde tout le crédit au calcium comme soutien de la résistance des os, mais le magnésium joue lui aussi un rôle essentiel dans la préservation d’une ossature solide et en santé. De plus, il contribue aussi au bon fonctionnement du cœur et du système immunitaire.
    Avec l’âge, l’absorption du magnésium est moins efficace. Par conséquent, il faut accroître la quantité de ce nutriment important dans le régime alimentaire pour en avoir l’apport nécessaire. Qui plus est, comme bon nombre de médicaments influent sur l’absorption du magnésium, il est bon de consulter un médecin pour savoir s’il y a des effets indésirables!
  • L’eau : tout le monde doit boire de l’eau. C’est un incontournable, car une bonne hydratation est un aspect important de la nutrition et d’une vie en santé. Des études montrent toutefois que l’organisme vieillissant a un besoin accru d’eau. La déshydratation peut aussi avoir des conséquences plus graves chez les personnes âgées. Heureusement, le remède contre la déshydratation est on ne peut plus simple : boire de l’eau.
    Pour savoir si votre taux d’hydratation est adéquat, examinez votre urine. Aussi peu agréable que ce soit, c’est pourtant le moyen le plus simple de le savoir. Une urine foncée et trouble ou d’un jaune vif signale que vous ne buvez pas suffisamment d’eau. Il y a pourtant une exception en ce qui touche la couleur de l’urine. En effet, certaines personnes qui prennent de fortes doses de vitamines B et C peuvent avoir une urine jaune vif, même si elles sont bien hydratées. Règle générale, l’urine doit être de couleur jaune pâle à transparente.

La nutrition en fonction de l’âge

En prenant de l’âge, le corps grandit, se développe et se transforme de mille et une façons. Il n’y a là rien de bien nouveau. Bien qu’il puisse être difficile de composer avec ces changements, en comblant adéquatement les besoins nutritionnels de votre organisme à chacun des stades de la vie, vous pourrez optimiser le processus du vieillissement. Quel que soit votre âge, il n’est jamais trop tard pour vous soucier de votre nutrition. En fonction de ce que vous avez appris dans cet article, prenez en main votre santé un nutriment à la fois!