Family going to holiday on summer vacation

Family going to holiday on summer vacation

Voyager en famille implique beaucoup de bagages, au sens propre comme au sens figuré. Il est déjà suffisant de gérer le stress habituel et de s’assurer que tout le monde a emporté les bons vêtements, a ses billets et ses pièces d’identité, est correctement nourri et ne pleure pas. La dernière chose dont vous avez besoin est un problème de santé, quel qu’il soit.

Il n’y a pas de moyen infaillible d’éviter les maladies et les blessures en voyage. Mais la bonne nouvelle est que vous pouvez prendre certaines mesures pour vous aider, vous et votre famille, à rester en sécurité et en bonne santé lors de votre prochaine aventure. Il suffit juste d’un peu de planification. Alors, avant vos prochaines vacances ou votre prochain voyage en voiture, faites bon usage des conseils de voyage en famille que vous lirez ci-dessous.

La prévention est le meilleur remède : préparez votre famille aux voyages

Avant d’embarquer pour un voyage en famille, qu’il s’agisse d’un court trajet en voiture ou d’un vol transocéanique, il est important que tout le monde soit déjà en bonne santé. Si vous (ou vos enfants) n’avez pas été chez le médecin pour un contrôle depuis longtemps, il est recommandé de prendre rendez-vous avant tout voyage important. Cela est particulièrement vrai si votre prochain voyage vous emmène dans des zones reculées ou dans des pays dont l’infrastructure sanitaire est en cours de développement.

En outre, les voyages, en particulier dans un nouveau pays, peuvent vous exposer à différentes maladies et à un risque accru de contracter diverses maladies. Grâce à la médecine moderne, de nombreux vaccins sont disponibles pour vous protéger. Avant de voyager à l’étranger, il est important que vos vaccinations ainsi que celles de votre famille soient à jour. Votre médecin peut également vous conseiller des vaccins supplémentaires ou des médicaments sur ordonnance pour mieux protéger votre santé. Comme bon nombre de ces médicaments sur ordonnance nécessitent plusieurs jours pour commencer à être efficaces, organisez-vous et consultez votre médecin le plus tôt possible.

Si vous voyagez avec de jeunes enfants, il est possible qu’ils n’aient pas encore reçu tous leurs vaccins de routine. Avant de partir en voyage, n’oubliez pas d’en parler à leur pédiatre. Dans certains cas, le médecin peut recommander un calendrier vaccinal légèrement accéléré pour votre enfant ou lui déconseiller totalement de voyager.

Ce qu’il faut prendre avec vous pour garder la famille en bonne santé pendant les voyages

Vous avez réservé vos billets, planifié votre itinéraire, trouvé un logement et consulté votre médecin de famille. Maintenant, il est temps de faire les bagages. Tout le monde devrait emmener une tenue appropriée pour le voyage, mais certains autres éléments essentiels au voyage peuvent être moins évidents. Cochez les articles de la liste ci-dessous pour vous assurer que les éléments essentiels à la santé de votre famille sont couverts.

  1. La protection solaire : il est pratiquement impossible d’éviter de s’exposer au soleil. Chaque fois que vous sortez, vous allez entrer en contact avec des rayons solaires. L’exposition au soleil a toutefois aussi des inconvénients : coups de soleil, déshydratation et, en cas de forte chaleur, coup de chaleur.
    Pour protéger votre peau contre les effets néfastes des rayons du soleil, il est important d’utiliser un écran solaire tout au long de la journée. Si vous vous exposez au soleil pendant de longues périodes, n’oubliez pas de renouveler l’application de votre crème solaire toutes les quelques heures. Sinon, vous risquez d’attraper un méchant coup de soleil!
  2. Les médicaments : naturellement, si vous ou d’autres membres de votre famille prenez régulièrement des médicaments sur ordonnance ou pas, vous devez les emporter en voyage. Vous devriez également emmener des médicaments d’urgence comme ceux prescrits contre l’anxiété aiguë ou les EpiPens s’il y a une chance que vous en ayez besoin.
    La quantité de certains médicaments que vous pouvez emporter en voyage peut être limitée. Faites vos recherches au préalable. Il est également recommandé d’apporter les documents relatifs à vos ordonnances. Vous n’en aurez peut-être pas besoin, mais si quelqu’un vous demande des preuves, vous serez content de les avoir emportés!
  3. Les bouteilles d’eau : la déshydratation est l’un des problèmes de santé les plus fréquents auxquels les voyageurs sont confrontés. Heureusement, la solution à ce problème est toute simple : buvez plus d’eau. Il existe plusieurs façons de vous hydrater, vous et votre famille (nous y reviendrons plus tard), mais un bon point de départ consiste à emporter avec vous des bouteilles d’eau. Si vous prenez l’avion, n’oubliez pas que dans certains pays, vous ne pourrez pas faire passer les liquides par les contrôles de sécurité. Emportez donc des bouteilles réutilisables et remplissez-les une fois que vous aurez passé les contrôles.
  4. Des collations saines : la nourriture est un carburant. Elle donne à votre corps l’énergie dont il a besoin pour accomplir les fonctions essentielles au quotidien. Une alimentation nutritive peut vous aider à vous sentir bien, à faire le plein d’énergie et peut même favoriser un sommeil de qualité. Et tous ces aspects sont importants en voyage.
    La majeure partie de votre alimentation, même lorsque vous êtes sur la route, devrait provenir de repas complets. (Si vous cherchez des conseils pour manger sainement en voyageant, consultez cet article). Cela dit, il n’est pas toujours possible de s’asseoir et de savourer un repas. Parfois, on a besoin d’un en-cas pour tenir le coup pendant quelques heures. Lorsque vous préparez des collations pour votre voyage, vous devez vous concentrer sur la nutrition. Les aliments riches en protéines et les céréales complètes vous donneront une sensation de satiété et d’énergie plus longtemps que les aliments sucrés et raffinés.
    Si un membre de votre famille souffre du mal des transports, que ce soit en voiture ou en avion, prévoyez des aliments fades et faciles à digérer. Ils seront très utiles si vous ou l’un de vos enfants avez la nausée, mais avez quand même besoin de manger.
  5. Des vêtements de protection : les vêtements peuvent vous protéger de votre environnement, qu’il s’agisse de plantes toxiques lors d’une randonnée ou de températures bien en dessous de zéro. Lorsque vous planifiez votre voyage, tenez compte des facteurs environnementaux auxquels vous pourriez être confronté. Fera-t-il chaud? Froid? Pleuvra-t-il? Faites vos choix vestimentaires en fonction de l’environnement et du temps.
    S’il peut être amusant d’acheter de nouveaux vêtements pour les vacances, c’est aussi une bonne idée d’emporter de vieilles tenues fiables : celles avec lesquelles vous savez que vous pouvez marcher confortablement pendant plusieurs kilomètres. Il n’y a rien de pire que de s’équiper pour une journée d’exploration d’un nouvel endroit et de voir ses vêtements s’user ou se déchirer.

L’hydratation en mouvement pour vous et vos enfants

En matière de voyages sains (et de santé en général), on ne saurait trop insister sur l’importance de l’eau et de l’hydratation. L’eau assure le bon fonctionnement de tout votre corps. Une quantité insuffisante de liquide peut donc entraîner toutes sortes de problèmes de santé.

Rester hydraté à la maison peut déjà être une gageure, et lorsque vous êtes sur la route, ce n’est pas plus facile. L’hydratation doit donc être une priorité lorsque vous voyagez en famille. Il existe de nombreuses façons de s’assurer que tout le monde reste hydraté, et votre approche dépendra probablement de la façon dont vous voyagez.

  • S’hydrater en avion : l’interdiction de faire passer des bouteilles d’eau par la sécurité des aéroports peut poser un problème aux personnes qui essaient de s’hydrater sans payer le prix ridicule d’une bouteille d’eau dans les aéroports. Heureusement, il existe une solution simple : emportez des bouteilles d’eau réutilisables pour chaque membre de votre famille. Une fois que vous aurez passé la sécurité, vous pourrez les remplir à une fontaine à boire et les emporter dans l’avion.
    Une fois à bord, votre approvisionnement en eau peut être limité. Vous ne pouvez pas simplement remplir la bouteille à une fontaine. Pour éviter de vous déshydrater, surtout pendant les longs vols, limitez votre consommation d’alcool et de caféine. Buvez de l’eau plate à la place.
  • S’hydrater pendant les voyages en voiture : rien de tel qu’un voyage en voiture de plusieurs jours pour profiter de l’été. Voyager en voiture n’est pas l’option la plus rapide, mais elle vous permet d’emporter beaucoup plus de choses avec vous. Et en matière d’hydratation, c’est un plus. Les bouteilles d’eau réutilisables sont toujours une bonne option pour les voyages en voiture, mais il est également conseillé d’avoir une grande réserve d’eau dans votre coffre en cas d’urgence. Les longs trajets en voiture peuvent vous faire traverser des zones reculées. Si votre voiture tombe en panne, vous aurez besoin de suffisamment d’eau pour que tout le monde soit hydraté jusqu’à l’arrivée des secours.
    Cela peut sembler contre-intuitif, mais votre apport en liquide ne doit pas nécessairement provenir uniquement de l’eau. Vous pouvez également contribuer à maintenir votre corps hydraté en mangeant des aliments à forte teneur en eau. Une glacière remplie de melon d’eau, d’oranges ou de morceaux d’ananas fournit des collations saines et hydratants lors d’un voyage en voiture.

Faites participer tout le monde à la conversation sur les voyages, même vos enfants.

Vous connaissez votre corps et vos besoins mieux que quiconque. De même, vous savez ce qui vous permet de vous sentir au mieux mentalement et physiquement. Il en va de même pour votre partenaire, vos enfants et toute autre personne avec laquelle vous pouvez voyager. Vous ne pouvez planifier et vous préparer pour maintenir la santé des autres que jusqu’à un certain point. À un moment donné, il convient de les faire participer à la conversation.

Lorsque vous préparez votre voyage, parlez à vos enfants. Demandez-leur ce que vous pouvez apporter qui les aidera à se sentir détendus, à l’aise et heureux. Il peut s’agir de prendre un livre supplémentaire, une tablette pour les films et les jeux, ou de la musique qu’ils veulent en écouter pendant le voyage. Essayez d’emporter des collations nutritives, mais appréciées de vos compagnons de voyage.

Et bien sûr, n’oubliez pas de prendre soin de vous et de vous amuser. S’occuper de la santé des autres est épuisant. Demandez-vous ce que vous faites pour votre santé. Prenez le temps de prendre soin de vous et de vous détendre un peu. Après tout, les voyages et les vacances devraient être l’occasion de relâcher un peu la pression.

sleeping on a plane

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Il n’y a rien comme la sensation que l’on ressent en se glissant entre les draps après une longue journée de travail. Malheureusement, on peut difficilement compter sur ce plaisir quand on est appelé à voyager. Pourtant, il ne faut pas nécessairement renoncer à un sommeil de qualité sur la route.

Il peut être difficile de trouver un sommeil de qualité à bord d’un avion, dans un long trajet en voiture ou dans un autre fuseau horaire. En pareille situation, chacun semble avoir sa propre solution : somnifère, oreiller cervical, horaires de sommeil structurés et quoi d’autre encore.

Avant de fixer votre choix sur une solution toutefois, il est important de bien comprendre le problème. Pourquoi est-il si difficile, exactement, de bien dormir en voyage? Vous trouverez dans l’article qui suit le fondement scientifique des habitudes de sommeil, ainsi qu’une série de conseils qui vous aideront à mieux dormir sur la route.

Le rythme circadien pour mieux comprendre votre horloge biologique

En plus de transformer chaque jour la nourriture en énergie, votre organisme élimine les déchets, réagit à des stimuli complexes, lutte pour préserver votre santé et bien plus encore. Heureusement, la plupart de ces processus sont automatiques. Ils s’exécutent sans même que vous ayez à y penser.

Parmi ces processus, il y a le cycle veille-sommeil. Pour la plupart des gens, il est naturel de s’assoupir le soir, de dormir la nuit, puis de s’éveiller le matin venu. Dans ce contexte, comment l’organisme sait-il à quel moment il doit s’endormir et à quel moment il doit s’éveiller? La réponse est étonnamment simple et se trouve dans le cycle circadien.

Vous en avez sans doute entendu parler sous la désignation d’horloge biologique, ce qui est assez juste. On entend par rythme circadien un cycle de 24 heures qui régule diverses fonctions de l’organisme, à partir de la digestion jusqu’au sommeil. Ce cycle est régi par le noyau suprachiasmatique (NSC), situé dans l’hypothalamus (une partie du cerveau au-dessus du tronc cérébral). Bon nombre de stimuli agissent sur le NSC, notamment la lumière, ce qui en fait naturellement un facteur primordial dans le cycle veille-sommeil.

Au coucher du soleil, le NSC commence à envoyer des signaux pour préparer votre corps au sommeil. L’organisme libère alors de la mélatonine, une hormone qui entraîne la somnolence. Puis, au lever du jour, le NSC envoie un signal neurologique contraire qui incite le corps à s’éveiller.

Au point où nous en sommes, vous vous demandez peut-être ce que tout cela a à voir avec le voyage. Or, il faut savoir que le voyage perturbe souvent le cycle veille-sommeil de l’organisme. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Voyage et sommeil

Plusieurs facteurs influent sur votre sommeil pendant vos déplacements. En repérant ceux qui s’appliquent à vous, vous arriverez à mieux choisir une solution efficace. Le premier facteur qui entre en ligne de compte est le confort. Un siège d’avion peut difficilement servir de lit. On peut en dire autant des sièges d’auto. Si vous prenez un vol de nuit ou si vous conduisez jusqu’au petit matin, votre horloge biologique indique à votre organisme qu’il est temps de dormir, mais en raison de l’espace restreint où vous vous trouvez, il peut devenir quasi impossible d’obtenir un repos de qualité.

Le deuxième facteur est lié au fuseau horaire. S’il y a un décalage de plus de deux heures par rapport à celui de votre milieu habituel, le cycle veille-sommeil de votre organisme s’en trouvera perturbé. Vous arriverez peut-être à destination en mi-journée, mais votre horloge biologique vous dira qu’il est temps d’aller au lit.

En dernier lieu, il faut aussi tenir compte du caractère familier du milieu. Le corps humain a beaucoup évolué au fil des ans, mais certains instincts sont profondément ancrés dans son système en fonction des stades antérieurs de l’histoire de l’humanité. Or, il se pourrait que l’un de ces instincts soit à l’origine de la difficulté à dormir dans des lieux étrangers ou qui nous sont peu familiers. Notre organisme reste instinctivement sur un pied d’alerte quand nous dormons dans un lieu qui nous est étranger – c’est l’instinct de survie qui nous tient à l’abri des menaces. Malheureusement, la vigilance et un sommeil de qualité font mauvais ménage.

Chacun de ces facteurs peut influer sur la qualité et la durée du sommeil (ou de l’insomnie). Ces perturbations du cycle de sommeil risquent de dérégler encore davantage l’horloge biologique. Par conséquent, quelles que soient les difficultés à dormir que vous ressentiez dans vos déplacements, vous devriez vous fixer pour objectif d’habituer votre organisme à un nouveau cycle veille-sommeil qui corresponde au fuseau horaire du lieu où vous vous trouvez.

Mélatonine 101 : ce qu’est cette hormone et cet aide-sommeil

Comme nous l’avons vu plus haut, la mélatonine est une hormone naturellement sécrétée par l’organisme pour provoquer la somnolence. Dans le noir, le cerveau envoie un signal à la glande pinéale qui libère de la mélatonine pour favoriser le sommeil. Une fois l’organisme exposé à la lumière, cette sécrétion cesse, ce qui entraîne le réveil.

Dans l’organisme humain, la mélatonine est sécrétée par la glande pinéale de la grosseur d’un petit pois, mais on peut aussi synthétiser la mélatonine en laboratoire. Connue sous l’appellation de mélatonine exogène et commercialisée comme aide-sommeil, on la trouve sous forme de comprimés, capsules ou gélules.  Sa consommation vise à favoriser un sommeil sain.

Vous comprenez sans doute maintenant en substance ce qui fait que les suppléments de mélatonine fonctionnent. Par contre, vous vous posez peut-être bien des questions sur son lien avec le sommeil en voyage. Voici donc des réponses à certaines questions couramment posées :

  • Quand devrais-prendre de la mélatonine? Si vous prenez un supplément de mélatonine, il faudra compter entre 30 minutes et une heure pour que s’élèvent les niveaux de mélatonine dans votre débit sanguin. Autrement dit, vous ne ressentirez pas de somnolence avant au moins 30 minutes. Il faut donc établir votre horaire en conséquence. Si vous savez que vous allez coucher à l’hôtel ou dans un lieu peu familier, vous pouvez essayer d’atténuer votre agitation en prenant votre mélatonine environ une demi-heure avant le coucher. Si vous la prenez au milieu de la nuit, elle risque de rester dans votre système trop longtemps, et vous ressentirez de la somnolence le matin.
  • Quelle quantité de mélatonine devrais-je prendre? La bonne posologie varie d’une personne à l’autre, mais elle se situe normalement entre 1 et 5 milligrammes. Il convient évidemment de vérifier la posologie recommandée sur l’étiquette. En cas de doute, commencez par une dose plus faible que vous pourrez augmenter au besoin.
  • Quelle est la durée des effets de la mélatonine? Comme la constitution de chacun diffère, le traitement de la mélatonine se fait à un rythme différent pour chacun. Selon toute vraisemblance, la mélatonine demeure présente dans le système pendant environ cinq heures.
  • Peut-on prendre de la mélatonine en toute sûreté? Comme la mélatonine est sécrétée naturellement par l’organisme, on peut l’utiliser en toute sûreté. De toute évidence, elle peut causer de la somnolence – c’est tout de même son but premier – et il faut donc éviter de la prendre avant de conduire. La mélatonine peut aussi avoir une interaction avec d’autres médicaments, par exemple les pilules anticonceptionnelles, les immunosuppresseurs et les antidépresseurs – il est donc à conseiller de consulter un médecin avant de prendre des suppléments de mélatonine.
  • La mélatonine peut-elle entraîner une dépendance? Si vous en faites une utilisation de courte durée, il est très peu probable qu’elle provoque une accoutumance. Pas plus d’ailleurs qu’une tolérance, c’est-à-dire que vous n’aurez pas besoin d’augmenter la dose pour ressentir les mêmes effets.
  • La mélatonine a-t-elle des effets secondaires? Il se peut qu’en plus de la somnolence, vous ayez des maux de tête, des étourdissements ou de la nausée. Parmi les effets secondaires plus rares, signalons ce qui suit : dépression passagère, crampes, anxiété et hypotension. Si vous ressentez ces effets secondaires, vous avez intérêt à consulter votre médecin avant de continuer à prendre un supplément de mélatonine.

Comment surmonter le décalage horaire

S’il vous est déjà arrivé de franchir des fuseaux horaires, vous avez probablement ressenti certains effets du décalage horaire. Ce phénomène survient lorsque l’heure de votre horloge biologique ne concorde pas avec celle du fuseau horaire où vous vous trouvez. Il se peut que votre rythme circadien envoie à votre corps un message qui diffère totalement de celui qui provient de facteurs environnementaux comme la lumière du jour. Il peut fort bien en résulter une perturbation de votre cycle veille-sommeil.

D’ordinaire, lorsque les gens parlent des moyens de surmonter le décalage horaire, il est avant tout question de s’adapter le plus rapidement possible au nouveau fuseau horaire, avec pour résultat un regain d’énergie pendant la journée, une bonne nuit de sommeil et plus de temps pour profiter d’un séjour à l’étranger. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire.

La meilleure façon de composer avec le décalage horaire, c’est  de vous efforcer de suivre l’horaire de votre nouveau fuseau horaire, même si votre corps éprouve une sensation différente. Ainsi, sur le coup de 22 h (ou l’heure à laquelle vous allez normalement vous coucher chez vous), amorcez votre rituel du coucher : brossez-vous les dents, faites un peu de lecture et, le plus important, allez au lit.

Si vous avez du mal à vous endormir, mettez les facteurs environnementaux de votre côté. Assurez-vous d’éteindre toutes les lumières, fermez les tentures et portez un masque oculaire au besoin. Rappelez-vous : votre horloge biologique est facilement influencée par les signaux lumineux. Vous pouvez aussi prendre un supplément de mélatonine de 30 à 60 minutes avant d’aller au lit. La présence de mélatonine dans votre organisme aidera votre rythme circadien à s’adapter à son nouvel horaire.

Le matin venu, il est primordial de vous lever à une heure raisonnable. Si vous dormez jusqu’au début de l’après-midi, l’adaptation au nouvel horaire n’en sera que plus difficile. Lorsque le réveil sonne, ouvrez les rideaux et sortez à la lumière du jour. Avec une promenade matinale au soleil, votre corps saura qu’il est temps de se réveiller.

Technologie et sommeil : les effets positifs et négatifs des gadgets électroniques

Dans notre monde moderne, on peut faire appel à la technologie pour n’importe quoi ou presque, y compris pour mieux dormir en voyage. Lorsque vous allez dormir dans un lieu peu familier ou inconfortable, il y a certains gadgets à votre disposition pour vous assurer une bonne nuit de repos.

Sur des vols de longue durée, les bouchons d’oreille et les casques d’écoute à suppression de bruit peuvent tout changer. Le niveau de décibels recommandé pour le bruit blanc pendant le sommeil se situe entre 40 and 50. À bord d’un avion, le niveau de bruit est d’environ 80 décibels – un volume peu propice au sommeil.

Les casques d’écoute à suppression de bruit peuvent réduire dans une proportion allant jusqu’à 45 décibels les bruits ambiants, rendant ainsi plus supportable le volume sonore à bord d’un avion. Que vous utilisiez un casque d’écoute pour entendre de la musique classique douce ou du bruit blanc, ou simplement pour supprimer le bruit à l’aide de la fonction de sourdine, il pourra vous aider à vous assoupir dans un environnement normalement peu propice au sommeil.

Si vous dormez dans un nouvel environnement, vous vous sentez instinctivement tendu. C’est donc dire que votre ouïe est particulièrement sensible aux bruits ambiants – même pendant que vous dormez. Dans cet état d’hypersensibilité, même des bruits moins forts qu’à l’habitude peuvent suffire à vous réveiller.

Pour assourdir les bruits qui risquent de perturber votre sommeil, pensez à utiliser un appareil à bruit blanc ou rose. Les deux produisent un bruit ambiant constant pour amortir les autres bruits dans la pièce. (Le bruit blanc diffère légèrement du bruit rose, d’où la distinction, mais le mode de fonctionnement des deux appareils est très similaire.)

Bien qu’il vous soit possible de vous assurer un sommeil de qualité en voyage grâce à la technologie, il y a des écueils à éviter. Dans les moments qui précèdent l’heure du coucher, il vaut mieux rester à l’écart des écrans lumineux – télé, tablette ou téléphone – quel que soit le fuseau horaire ou le lieu où vous vous trouvez. Pour une bonne hygiène de sommeil, il importe d’éteindre les écrans jusqu’à deux heures avant de vous endormir.

Mettez en pratique ces conseils pour mieux dormir lors de votre prochain voyage

La période des vacances est synonyme de détente, divertissement et détachement du train-train de la vie quotidienne. Il est primordial de bien dormir à l’extérieur du foyer pour vous sentir rafraîchi et rajeuni – sans compter la bonne dose d’énergie qu’il faut pour profiter pleinement de votre sortie. Misez sur ces conseils de voyage et l’information sur votre horloge biologique dont vous pourrez aussi vous servir à domicile pour profiter du meilleur sommeil qui soit pendant vos vacances.

Cute baby boy drinking from bottle

Cute baby boy drinking from bottle

Près de la moitié des décès infantiles dans le monde sont causés par la sous-nutrition. Souvent négligée, la nutrition du nourrisson et de l’enfant est pourtant un élément essentiel de la santé publique. Une alimentation adéquate au cours des deux premières années du développement d’un sujet réduit son risque de maladie chronique et de morbidité pour le reste de ses jours. Cet élément de la santé publique pourrait améliorer les marqueurs de la qualité de vie dans tous les pays. Les pays développés qui disposent de ressources devraient avoir tout spécialement à cœur d’améliorer la nutrition du nourrisson et de l’enfant. Avec le temps, un meilleur apport nutritif pendant les jeunes années réduit les coûts liés à la santé, en plus d’apporter une plus-value économique, autant à la population en générale qu’à la famille.

Depuis des années, cette question ne se discute qu’entre les principaux fabricants de préparations pour nourrisson. Le moment est venu d’élargir le débat et de nous demander aussi ce qui se passe dans le monde de la nutrition pour nourrissons et enfants.

La meilleure façon d’alimenter le nourrisson demeure évidemment l’allaitement. Il lui procure les bons nutriments dans les formes les plus biodisponibles pour son système digestif. Pourtant, environ 38 % des nouvelles mamans décident de ne pas allaiter ou ne produisent pas une quantité suffisante de lait pour nourrir leur bébé. Pour ces familles, la qualité des préparations pour bébés est essentielle à une nutrition adéquate.

Principaux nutriments pour le nourrisson

Chaque nourrisson et chaque enfant ont droit à une nutrition adéquate. Comme le bébé ne peut se nourrir lui-même, il dépend de ses parents, de sa famille et de la société pour préserver sa santé et son développement. Voici certains des nutriments importants que la science moderne a définis comme essentiels pour le nourrisson.

  • Protéines – La synthèse des protéines contribue grandement à la croissance et au développement du nourrisson. Ce processus ne peut se dérouler de façon optimale sans la consommation régulière des acides aminés essentiels.
  • Calcium – Il appartient à ce minéral de soutenir la formation et le développement des os du nourrisson, la contraction musculaire, le fonctionnement cardiaque et d’autres fonctions biologiques.
  • Fer – Le développement cérébral dépend du fer qui joue un rôle primordial dans la synaptogenèse (formation des synapses), la myélinisation (isolation des neurones dans le cerveau), le métabolisme de l’énergie et plus encore.
  • Vitamines A, B, C et E – Ces vitamines aident à combler divers besoins liés au développement, comme la vision, la santé de la peau, l’immunité et la cognition, entre autres.
  • Acide docosahexaénoïque (ADH) – Parmi les acides gras oméga-3 essentiels au développement du nourrisson, l’ADH a été récemment reconnu comme aliment pour le cerveau du nourrisson en raison de son rôle primordial dans la vision et le développement cérébral.

Il n’en demeure pas moins que la nutrition du nourrisson est en réalité beaucoup plus complexe qu’une simple liste de nutriments. Par exemple, le lait maternel contient diverses protéines selon un rapport précis et sa composition nutritive change avec le temps en fonction des besoins du bébé en développement. Ce lait est entièrement biodisponible pour l’absorption par le système digestif du bébé.

Cet « or liquide » naturel met la barre haute pour les préparations pour nourrissons. La mise au point d’un produit capable de répondre à cette norme est un processus long et complexe qui se poursuit encore à ce jour.

Historique du développement de préparations pour nourrissons aux États-Unis

Avant l’apparition de toute forme de préparation pour le nourrisson, il y a eu l’époque des nourrices. Dans les familles plus aisées, les femmes incapables d’allaiter ou qui décidaient de ne pas le faire embauchaient une nourrice qui allaitait leur bébé à leur place. Dans les orphelinats et les familles de couche sociale inférieure où l’allaitement était impossible, les bébés étaient souvent nourris de lait d’ânesse ou d’autres animaux. Sans la moindre connaissance des germes et de la salubrité – et encore moins des préparations réglementées – le tiers des nourrissons qui n’étaient pas allaités mouraient avant leur premier anniversaire.

Heureusement, la situation a beaucoup changé dans les années 1800.

La première préparation commerciale pour nourrissons a été mise au point en 1860 par le chimiste allemand Justus von Leibig. C’était une préparation en poudre à base de farine de blé mélangée dans du lait de vache. La pasteurisation allait être découverte peu après. Le processus faisant appel à la chaleur pour éliminer les bactéries a éventuellement réduit le nombre d’infections et de maladies d’origine microbienne. La pasteurisation a aussi facilité le transport du lait non réfrigéré sans qu’il ne se perde.

Vers la fin des années 1800, la préparation Nestlé pour nourrissons était fabriquée à partir de farine de blé, farine de malt, sucre et lait de vache. En raison de son coût relativement élevé, cette préparation pour nourrissons a connu un succès de vente plutôt restreint.

La trajectoire de fabrication des préparations pour nourrissons a ensuite changé avec la mise au point du lait évaporé. Comme il se transportait encore plus facilement sans tourner, il a servi au départ à nourrir les soldats pendant la guerre de Sécession. Vers les années 1920, bon nombre d’études ont conclu qu’en plus d’être encore plus digestible pour les bébés, le lait évaporé se rapprochait davantage du lait maternel. Autant les médecins que les parents ont été convaincus. Le lait évaporé est devenu un ingrédient standard dans la fabrication des préparations pour nourrissons.

Après 1950, les préparations commerciales pour nourrissons sont devenues très populaires. Les préparations de marque Similac et Enfamil ont fait leur entrée sur le marché et ont pratiquement remplacé les préparations maison à base de lait évaporé. L’acceptation à grande échelle de ces nouvelles préparations ne tenait pas entièrement à un engouement populaire.

Pour gagner la confiance du public, les fabricants offraient leurs préparations aux hôpitaux gratuitement ou à peu de frais. Cette stratégie s’est révélée gagnante. Convaincues que les préparations commerciales pour nourrissons étaient « approuvées par les autorités médicales » comme nutrition optimale pour leurs bébés, bon nombre de femmes ont continué à les nourrir avec ces préparations à leur sortie de l’hôpital. De plus, elles étaient peu coûteuses et faciles à préparer. Ces préparations commerciales modernes avaient consolidé leur présence sur le marché, mais à défaut d’un encadrement réglementaire, certains nourrissons ont eu des problèmes de santé liés à la consommation de certaines préparations.

En 1980, les États-Unis adoptaient l’Infant Formula Act, une loi qui définissait les apports maximaux et minimaux de certains nutriments couramment utilisés dans les préparations pour nourrissons. Vers la même époque, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis allait imposer aux installations de fabrication de se soumettre à des tests d’évaluation et d’autres critères normatifs.

De nos jours, les préparations pour nourrissons sont enrichies de fer et leur rapport protéines de lactosérum-caséine a été modifié pour qu’elles se rapprochent du lait maternel. Des préparations spécialisées comme celles sans lactose et à l’amidon de riz ont aussi été mises au point par des fabricants de premier plan (Ross et Mead Johnson).

Il y a tout un monde de différence entre les préparations commerciales les plus populaires d’aujourd’hui et les premières à avoir vu le jour en 1860. La nutrition du nourrisson et de l’enfant a certes fait des pas de géant. Peut-on se demander maintenant s’il y a une solution de remplacement parfaite du lait maternel? Pas vraiment, mais selon certains scientifiques, l’Union européenne serait cependant en bonne voie d’arriver à la mettre au point avant les États-Unis.

Comparaison des préparations pour nourrissons : Union européenne et États-Unis

Aux États-Unis, les exigences du gouvernement fédéral en matière de nutrition sont énoncées dans l’Infant Formula Act, dont la dernière modification remonte à 1986. Certains fabricants ont décidé d’aller au-delà de ces exigences et les parents remarqueront sans doute des différences de qualité entre les préparations offertes aux États-Unis.

L’Europe a procédé autrement. Les points de vue de médecins et de scientifiques s’intègrent davantage à la réglementation de l’Union européenne et sont mis à jour tous les deux ans. Comparativement à la FDA des États-Unis, la Commission de l’Union européenne est plus prescriptive et par conséquent, il y a peu de différence entres les préparations pour nourrissons en Europe.

Voici quelques exemples de la mise en œuvre en Europe des nouvelles découvertes fondées sur la recherche en matière de nutrition du nourrisson et de l’enfant.

Une préparation pour chaque phase du développement

En Europe, les préparations correspondent à divers stades de développement : stade 1, de six mois à un an et stade 2, de six à douze mois. La différence tient à l’équilibre de l’apport en protéines du lait et à la quantité accrue de fer dont un bébé a besoin après l’âge de six mois.

Exclusions et inclusions

L’Union européenne interdit d’ajouter certains ingrédients dans les préparations pour nourrissons, comme le sirop de maïs et la gomme de guar, entre autres. La Commission européenne a aussi rendu obligatoire l’inclusion d’autres substances comme l’acide gras essentiel ADH. Cette exigence a été adoptée en 2020 après qu’un nombre croissant d’études aient montré les bienfaits de l’ADH pour le développement cérébral. Les préparations européennes renferment aussi différents acides aminés et probiotiques, comme des lactobacilles, un composant du lait maternel reconnu pour apporter divers bienfaits pour la santé du nouveau-né.

Depuis les débuts de leur fabrication jusqu’à ce jour, la vente des préparations européennes pour nourrisson est interdite par la loi aux États-Unis. Cette politique a essentiellement fait diverger la recherche, le développement et la réglementation entre les deux continents. Cette divergence entraîne aujourd’hui des différences importantes dans la nutrition du nourrisson et de l’enfant.

L’avenir de la nutrition du nourrisson et de l’enfant

Au fil des générations, les de travaux et découvertes scientifiques ont permis des réalisations remarquables. Il reste cependant du chemin à faire pour que la science puisse offrir aux familles les meilleures solutions de remplacement du lait maternel. Pour la prochaine étape des progrès, il faudra sans doute compter sur une collaboration entre médecins, scientifiques, professionnels de la santé et organismes de réglementation susceptibles de mettre en œuvre les nouveaux résultats de recherche.

Comme élément essentiel de la santé publique, la nutrition du nourrisson et de l’enfant mérite plus d’attention, une meilleure information et des ressources plus importantes. Nous sommes nombreux à devoir compter sur des préparations pour nourrissons comme solution de remplacement salvatrice du lait maternel. Il est important de nous documenter et de mobiliser l’attention à cet égard. Amorcez le dialogue et partagez les ressources avec votre entourage, y compris avec des gens au travail, à l’église et dans votre voisinage, y compris avec des gens au travail, à l’église et dans votre voisinage. Il nous appartient à tous d’infléchir le cours des choses.

staying hydrated on airplane

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Même pour le voyageur le plus aguerri, il peut être stressant de se retrouver en terre inconnue. En ayant à l’esprit la gestion des bagages, des réservations, des activités et tout ce qui s’y rattache, on est souvent porté à négliger un des éléments les plus importants de la santé en voyage : rester hydraté.

Il est déjà assez difficile de boire assez d’eau chaque jour. Si l’on ajoute à cela l’agitation qu’entraînent les déplacements, il devient encore plus difficile de maintenir des niveaux de saine hydratation. Pourtant, vous n’avez pas à laisser la déshydratation gâcher votre prochain voyage.

Les conseils qui suivent vous aideront à rester hydraté sur la route. En vous assurant une bonne hydratation, vous passerez moins de temps à vous préoccuper de votre santé et plus de temps à vous détendre, travailler ou simplement profiter de votre voyage.

L’importance de rester hydraté et comment évaluer votre niveau d’hydratation

Le corps humain peut se passer de nourriture pendant une période de temps étonnamment longue – parfois jusqu’à deux semaines. Cependant, s’il est privé d’eau, il ne pourra guère survivre pendant plus de trois jours.

Il ne faut pas trop s’en surprendre puisque le corps humain est constitué d’eau dans une proportion d’environ 60 %. De plus, une multitude de fonctions de l’organisme sont tributaires de l’eau, y compris celles qui suivent et bien d’autres encore :

  • le maintien d’une saine régulation de la température
  • le soutien de la santé des articulations
  • la participation à l’approvisionnement des cellules en nutriments partout dans l’organisme
  • la préservation de fonctions organiques saines
  • le soutien du système immunitaire dans sa lutte pour la préservation de la santé

Somme toute, l’eau est bonne pour la santé. Cela dit, comment savoir si vous buvez une quantité suffisante d’eau? Le premier indice est l’urine. Si vous êtes bien hydraté, votre urine devrait être de couleur jaune clair ou transparente. Si elle est plus foncée, c’est souvent parce que vous n’êtes pas bien hydraté.

Parmi d’autres indices de déshydratation, signalons les maux de tête, la fatigue, les étourdissements et une sensation de faiblesse. Des études ont même établi un lien entre la déshydratation et un niveau de cortisol plus élevé. Le cortisol est l’hormone de stress de l’organisme et lorsque son niveau est plus élevé, les effets suivants peuvent se manifester : accroissement de la fréquence cardiaque, respiration accélérée et d’autres réactions combat-fuite de l’organisme.

Maintien de l’hydratation – les difficultés posées par les déplacements

Dans le confort du foyer, il est facile de rester hydraté : quand on a soif, on boit un verre d’eau. Par contre, quand on est en déplacement – que ce soit à l’extérieur de la ville ou pour une journée de magasinage – il devient moins facile de s’hydrater. Pourtant, l’hydratation n’en est pas moins d’une importance vitale. Or, plusieurs facteurs liés aux déplacements risquent de vous empêcher d’atteindre vos objectifs en matière d’hydratation.

Le premier est la disponibilité d’eau potable. À la maison, vous avez sans doute accès à un approvisionnement illimité en eau du robinet. Sur la route, par contre, c’est un luxe qu’on ne peut pas toujours se permettre. Bien sûr, il est toujours possible d’apporter avec soi une bouteille d’eau. Par contre, si on prend l’avion, il est impossible de franchir la sécurité avec une pleine bouteille d’eau. De plus, il n’est pas toujours possible de trouver des sources d’approvisionnement en eau pour remplir sa bouteille.

Il y a aussi le stress du voyage. Comme nous l’avons vu plus haut, à défaut d’une hydratation adéquate, le stress risque d’augmenter en raison d’une hausse des niveaux de cortisol. Par contre, l’inverse est également vrai. Le stress – et des niveaux de cortisol plus élevé – peuvent entraîner la déshydratation. On transpire alors davantage, la respiration s’accélère et la fréquence cardiaque augmente. En raison de toutes ces réactions de l’organisme, la quantité de liquide perdue s’accroît. Il faut donc boire plus d’eau pour conserver un niveau adéquat d’hydratation.

Enfin, un phénomène peu connu entre en ligne de compte : les voyages en avion déshydratent. En effet, à bord de l’avion, une partie de l’air que l’on respire provient du milieu ambiant. De plus, à 9 000 mètres d’altitude, il y a très peu d’humidité dans l’air. Même si ce facteur peut paraître négligeable, on peut ressentir une sécheresse inhabituelle des yeux, de la peau, de la bouche et de la gorge. C’est là un indice de légère déshydratation.

Comment rester hydraté sur la route

Au point où nous en sommes, souhaitons que vous ayez appris deux choses. La première, c’est qu’il est important de s’hydrater. La deuxième, c’est qu’à plusieurs égards, les déplacements peuvent avoir des répercussions néfastes sur vos efforts pour bien vous hydrater.

Dans ce contexte, y a-t-il une solution? Mettez en application ces conseils et astuces pour rester hydraté dans tous vos déplacements.

  1. Apportez avec vous une bouteille d’eau réutilisable : Si vous n’en avez pas, achetez-en une. Vous pourrez faire le plein à une fontaine d’eau potable, au restaurant ou au robinet d’un évier. Certaines bouteilles isolées permettent de garder l’eau au frais pendant des heures. C’est aussi là une approche écologique puisqu’elle vous permet de mettre au rebut des bouteilles de plastique à usage unique. Assurez-vous simplement que l’eau utilisée pour remplir votre bouteille est potable!
  2. Mangez des fruits et légumes à forte teneur en eau : La plupart des gens voient l’hydratation sous l’angle des liquides à boire. Or, il y a aussi de l’eau dans les aliments. Les fruits et légumes sont une excellente source de fibres, vitamines et minéraux, mais bon nombre d’entre eux vous assurent un apport en eau. Parmi les collations qui vous aideront à rester hydraté, signalons les concombres, le melon d’eau, les oranges et le céleri. Si vous vous trouvez dans une région sans accès à l’eau du robinet, vous pourriez vouloir opter pour des fruits à pelure épaisse : bananes, avocats et ananas.
  3. Mettez un filtre à eau dans vos bagages : En camping ou en voyage dans une région sans eau potable, le filtre à eau est un incontournable. Certains vous permettent de pomper l’eau à travers un filtre et la faire écouler dans un boyau, comme si vous aviez un robinet portatif d’eau potable. Il vous suffit d’avoir accès à un ruisseau, un lac ou une autre source d’approvisionnement en eau. Il y a aussi des bouteilles d’eau avec des filtres intégrés. Il s’agit simplement de remplir la bouteille, et en aspirant l’eau dans une paille, elle passe à travers un filtre avant que vous la buviez. Vous pouvez aussi essayer d’autres méthodes de purification d’eau, par exemple des pastilles de purification et des purificateurs à rayons UV.
  4. Ajoutez des graines de chia dans votre eau : Elles sont populaires auprès des coureurs de fond et d’autres athlètes car on les considère souvent comme des produits alimentaires énergisants. Et quel rapport y a-t-il avec l’hydratation? Lorsqu’on les mélange dans l’eau, elles absorbent jusqu’à 12 fois leur poids en eau. Le résultat : en buvant de l’eau additionnée de graines de chia, on peut se sentir hydraté plus longtemps. Les graines de chia sont aussi riches en antioxydants, ce qui en fait un excellent complément de votre régime alimentaire.
  5. Limitez votre consommation de café : Même si le café a une forte teneur en eau, on doit éviter d’y faire appel pour s’hydrater. La caféine contenue dans le café augmente la sécrétion urinaire puisque c’est un diurétique. Or, plus on urine, plus le corps perd de ses liquides. Et si ces liquides ne sont pas remplacés, il y a un risque de déshydratation. On peut en dire autant des autres boissons contenant de la caféine.
  6. Buvez de l’eau de coco : Bon nombre de gens font appel à des boissons énergétiques pour s’hydrater. Le problème, c’est que ces boissons regorgent souvent de sucre. Or, l’eau de coco est une boisson naturelle riche en électrolytes qui vous aidera à rester hydrater sur la route.
  7. Limitez votre consommation d’alcool : Tout comme la caféine, l’alcool est un diurétique. C’est ce qui fait que l’alcool peut entraîner très rapidement la déshydratation. Si vous consommez de l’alcool à l’aéroport ou pendant vos vacances, assurez-vous de boire beaucoup d’eau afin de conserver votre hydratation.

Avec une forte impulsion, presque rien ne peut vous arrêter. Une bonne décision peut ouvrir la voie vers une foule de choix judicieux. Pour atteindre vos objectifs en matière de mieux-être, il faut d’abord passer à l’action.

Il faut vous lancer dans un projet santé.

Toute bonne habitude que vous décidez d’adopter au départ a moins d’importance que l’engagement lié à l’énergie qu’a nécessité ce choix de passer à l’action. Vous avez déjà sûrement constaté comment un seul choix santé peut vous assurer un état de mieux-être toute la journée. C’est la séance de yoga matinale qui inspire une suite de décisions : une salade d’épinards le midi, un entraînement au gym après le travail et un bon sommeil réparateur le soir.

Personne ne peut prendre cette première décision à votre place. Par bonheur, vous ne faites pas cavalier seul. Voici des histoires qui vous aideront à comprendre comment vous lancer dans de bonnes habitudes, une meilleure alimentation, un rituel de soins personnels et enfin, une vie plus saine.

En cliquant sur un des liens intéressants plus bas, vous faites un choix. Et en lisant ce qui suit , vous passez à l’action. Les mots sont suffisamment puissants pour aider à éliminer toute tendance tenace à la stagnation et à enclencher votre cheminement vers la vie plus saine que vous voulez. Lorsque vous passez à l’action à partir de l’information reçue, vous pouvez compter sur une impulsion qui vous aidera à vous épanouir.

Lancez-vous dans un style de vie sain

Les habitudes aident à répondre à cette question : comment faire pour vivre sainement? Et vous trouverez dans les articles suivants une série de conseils faciles à suivre pour apporter des changements à votre style de vie :

La science des habitudes saines – la clé de votre réussite

Attaquez-vous à vos tâches grâce à la science de l’automotivation

Suivez ces conseils pour acquérir de saines habitudes à tous les âges

Les huit piliers de l’approche holistique à la santé et au mieux-être

Comment créer un milieu de vie sain

Comment garder vos cellules en bonne santé grâce à 4 conseils de style de vie

Dix-neuf habitudes familiales saines à essayer

Cinq leçons de vie saine pour les enfants

Un outil interactif pour découvrir les fondations d’une bonne santé 

Lancez-vous dans une saine alimentation

Choisissez dans le menu qui suit des articles qui contribueront à vous faire adopter de saines habitudes. Rappelez-vous que dans cette corne d’abondance de conseils sur la façon de vous lancer dans une saine alimentation, vous n’avez aucune raison de vous priver.

Qu’est-ce qu’un régime alimentaire sain? Comment s’alimenter en misant sur la science?

Apprenez à mieux connaître les nutriments

Passer des burgers au brocoli : comment aimer manger sainement

La nutrition selon l’âge : comment combler les besoins nutritionnels à chaque étape de la vie

Voici les 10 micronutriments qui travaillent le plus pour assurer votre santé

Un déjeuner santé pour partir du bon pied

Huit conseils pour faire des choix plus sensés en matière de collations

Le bien-fondé d’une nutrition fondamentale à spectre large

Manger des aliments entiers 101 : prenez soin de votre organisme… et de vos papilles

Donnez du goût à votre quotidien – adoptez un régime alimentaire varié

Sachez maîtriser votre poids à coup de petites victoires

Les chiffres que vous voyez sur la balance ne sont pas la meilleure mesure de la santé. Conserver le poids santé adéquat pour soi est certes une préoccupation pour quantité de gens. Voici des articles pertinents à ce sujet :

Comment maintenir votre poids – plutôt que prendre des kilos – en onze questions

Sachez quel est votre type corporel – l’alimentation et la forme d’exercice qui conviennent à votre morphologie

Le premier pas vers la maîtrise du poids : mieux comprendre les calories

Atteignez vos objectifs en matière de maîtrise du poids grâce à cet aide-mémoire

Perdre du poids de manière saine et permanente

Métabolisme – C’est ce qui vous permet d’avancer

Éviter le piège des mythes répandus sur le poids

Mangez moins et perdez du poids en mangeant plus lentement

Les effets du stress sur votre poids

Lancez-vous dans l’exercice

L’argent gaspillé pour un abonnement au gym inutilisé risque de ne pas être une motivation suffisante. Certaines lectures pourraient cependant trouver un écho chez vous et vous aider à reprendre ou à commencer un entraînement.

Chassez la sédentarité, un pas à la fois

Questionnaire : testez vos connaissances en matière de forme physique

Comment se mettre en forme en évitant le gym

Musculation vs cardio : Planifier un programme d’entraînement

D’autres raisons de bouger : les bienfaits de l’exercice au-delà de la perte de poids

Renouez avec le mouvement, changez votre humeur : les bienfaits émotionnels de l’exercice

Allez au gym pour ressentir tous les bienfaits de l’exercice pour les cellules

Lancez-vous dans un rituel de soins personnels

Pour commencer à faire ce qu’il faut pour être en meilleure santé, il faut parfois savoir s’arrêter. C’est particulièrement vrai quand un temps d’arrêt s’impose pour découvrir les moyens de prendre soin de soi. Ces articles sur les soins personnels sont un excellent point de départ pour apprendre à ralentir et à gérer le stress.

Comment adopter un rituel de soins personnels pour votre santé et votre bonheur

Briser le cycle du stress : apprendre les bienfaits du repos

Diaporama sur la gestion du stress : huit façons de décompresser

Vivre en pleine conscience, c’est vivre en santé

5 conseils pour récupérer votre temps : pourquoi vous devez laisser tomber le culte de l’affairement

L’art de prendre du temps pour soi : conseils de santé mentale en fonction d’un horaire chargé

Fatigué d’être fatigué?

Maîtrisez votre humeur : les fondements scientifiques des différents types d’humeur

Repos cognitif : Apprendre pourquoi le cerveau a besoin de plus de repos

Lancez-vous dans un projet qui peut répondre à vos besoins

Vous êtes seul à savoir ce qu’il faut à votre organisme et votre style de vie pour trouver la santé et le bonheur. Choisissez d’autres approches ciblées qui vous permettront de vous lancer dans un projet santé.

Questionnaire : sept questions pour identifier votre type de peau

Assurez vos défenses immunitaires grâce à de simples habitudes qui renforcent l’immunité

Les aliments qui favorisent l’immunité : guide d’achat pour une nutrition bénéfique pour l’immunité

Des sources d’énergie qui vous aideront à retrouver votre vitalité

L’alimentation pendant la grossesse – établir le fondement d’une grossesse saine et d’un bébé en santé

Vieillir en santé : sept comportements à adopter pour soutenir la santé cérébrale

L’aspect scientifique du sommeil : le sommeil et la santé

De nouvelles façons de goûter : Conseils pour développer et améliorer votre palais

Apprenez à pratiquer l’acceptation de votre corps et le positivisme corporel

health and wellness

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La plupart des gens à qui on demande s’ils souhaiteraient avoir un style de vie plus sain répondent par l’affirmative. Par contre, c’est une toute autre histoire lorsque vient le temps d’apporter des changements. Pourquoi donc tant de gens trouvent-ils si difficile de réaliser leurs objectifs en matière de santé? Parmi les réponses le plus courantes : « Je voudrais être en meilleure santé, mais je n’ai tout simplement pas le temps. »

Si c’est là votre état d’esprit, il serait sans doute temps de revoir votre perception d’un style de vie sain. Pour être en meilleure santé, il ne faut pas nécessairement alourdir encore davantage votre horaire déjà chargé. Essayez plutôt d’intégrer des habitudes plus saines dans vos rituels établis. Il suffit d’apporter des rajustements et solutions de remplacement (nous y reviendrons un peu plus loin).

À quoi faut-il donc s’attendre en ce qui concerne les changements à apporter? Comme pour bien d’autres questions liées au style de vie, il n’y a pas de réponse claire et précise – tout dépend de vous, de vos habitudes actuelles et des changements que vous aimeriez faire. Par bonheur, vous n’avez pas à vous lancer à l’aveuglette. Que vous cherchiez des moyens d’intégrer des séances d’exercice dans votre horaire de travail, de prendre des repas plus nutritifs ou de trouver des conseils faciles à suivre en matière de santé et mieux-être, vous êtes au bon endroit.

Comme l’adoption d’un style de vie sain est une question très personnelle, il ne faut pas vous attendre à trouver ici une liste exhaustive ou une marche à suivre à la lettre. Voyez-y plutôt un choix de différentes approches à essayer pour voir ce qui convient à votre horaire et vous fait sentir au meilleur de votre forme.


Qu’est-ce qu’un style de vie sain?

Pour la plupart des gens, les notions de base en matière de santé et mieux-être sont bien connues : manger des aliments nutritifs, faire régulièrement de l’exercice et dormir suffisamment. Il s’agit là d’un excellent point de départ, mais le problème, c’est que toutes ces pratiques restent plutôt vagues. Quelle quantité d’exercice devrais-je faire? Quels aliments faut-il manger? Qu’entend-t-on par dormir « suffisamment »? Il y a fort à parier que vous vous soyez déjà posé la question, ou que vous ayez cherché des réponses sur Internet.

Les recherches sur Internet ont probablement eu pour résultat des lignes directrices générales. Ainsi, le CDC (Center for Disease Control and Prevention des États-Unis), recommande aux adultes de faire au moins une heure et demie d’exercice par semaine. Vous trouverez aussi pour vous aider une multitude d’articles sur une alimentation nutritive.

L’information est si abondante qu’elle pourra vous paraître intimidante. Vous trouverez peut-être aussi difficile de transposer ces suggestions et lignes directrices générales dans une marche à suivre précise. Si jamais vous vous sentez dépassé par les mesures à prendre dans votre cheminement vers la santé et le mieux-être, centrez votre attention sur l’élément le plus important : vous-même.


Santé et mieux-être – Des conseils à mettre en pratique au travail

Le facteur le plus souvent en cause dans un horaire surchargé, c’est avant tout le travail. La plupart des gens s’entendent sur un point : on passe trop de temps à travailler. Le résultat : il peut être difficile d’intégrer des pratiques de mieux-être – en particulier l’exercice – dans la vie de tous les jours. Les gens essaient habituellement de faire de l’exercice dans l’une ou l’autre de ces plages horaires : avant ou après le travail.

Une séance d’exercice avant d’aller au travail est une excellente façon d’entreprendre la journée, mais elle n’est pas pour tout le monde. On peut en dire autant de l’exercice après le travail. Heureusement, il y a d’autres options à envisager si on fait appel à sa créativité. Voici quelques moyens à prendre pour glisser une séance d’exercice dans votre journée de travail.

  • Essayez le bureau à tapis roulant : Vous avez sans doute vu ce qu’on appelle un poste de travail debout, ou du moins, vous en avez entendu parler. Le concept est fort simple : il s’agit d’un bureau derrière lequel on se tient debout plutôt qu’en position assise. Les postes de travail debout ont connu une grande popularité ces dernières années, en partie à cause des bienfaits qu’on y voit pour la santé. Cela dit, même s’il peut y avoir certains bienfaits dans le fait de se tenir debout plus souvent qu’assis, des études montrent qu’il y a très peu de différence dans la quantité de calories brûlées.
    Par ailleurs, il y a aussi le bureau à tapis roulant. Au lieu de travailler debout derrière le bureau, il est possible de le faire en marchant. Cette pratique toute simple peut changer radicalement le nombre de calories brûlées chaque jour, et si on accélère le rythme, on peut arriver à augmenter sa fréquence cardiaque au travail.
  • Le vélo pendant les réunions : Un bureau-tapis roulant n’est certes pas bon marché, mais il est possible de faire de l’exercice au travail sans se ruiner. Si vous cherchez un moyen plus abordable – et aussi plus discret – de faire de l’exercice, essayez de pédaler derrière votre bureau. Évidemment, il ne s’agit pas de faire de la bicyclette au travail, mais plutôt d’utiliser un pédalier installé sous le bureau, une pratique qui gagne en popularité.
    Il s’agit essentiellement d’un pédalier de bicyclette fixé sur un petit support sous le bureau. Installé dans votre fauteuil de travail, vous pouvez alors pédaler pour augmenter votre débit sanguin. La plupart des appareils ont des intensités variables, ce qui permet de personnaliser la séance d’exercice. Et le mieux, c’est qu’il est possible de rester assis au bureau pendant les réunions virtuelles.
  • Optez pour un autre mode de transport: Il n’est pas donné à tout le monde d’habiter près de son lieu de travail. Et parmi ceux qui sont à distance de marche ou de vélo du bureau, nombreux sont ceux qui choisissent malgré tout de s’y rendre en voiture. Car c’est là le mode de transport par défaut – en particulier aux États-Unis où, selon les statistiques de 2019, environ trois Américains sur quatre prenaient leur voiture pour aller au travail.
    Si vous cherchez à intégrer un peu d’exercice dans votre journée, le trajet aller retour au travail est un excellent point de départ. Bien sûr, il faudra y mettre un peu plus de temps, mais une marche rapide ou une randonnée à vélo le matin pourra vous aider à éclaircir votre esprit, vous revigorer et mieux vous préparer à entreprendre votre journée. Ajoutons à cela que vous y intégrerez une séance d’exercice. Et il faut bien vous rendre au travail d’une façon ou d’une autre. Si vous aviez un choix à faire pour votre emploi du temps, préféreriez-vous le passer dans la circulation ou dans un exercice bienfaisant pour votre santé physique et mentale?

On est ce que l’on mange : tirez le maximum de votre alimentation lorsque vous êtes occupé

En sortant du lit le matin, la préparation d’un lunch à apporter au travail est sans doute la dernière chose que vous voulez faire. Surtout si vous êtes en retard. Et votre cas n’est pas unique. Que ce soit parce qu’il est plus commode d’aller manger à l’extérieur, parce qu’ils n’ont pas ce qu’il faut à la maison pour préparer un lunch ou qu’ils n’aiment pas cuisiner, bon nombre de gens vont manger à l’extérieur le midi – ou se privent tout bonnement d’un repas.

Si vous cherchez à manger plus sainement au travail, jetez un coup d’œil sur la liste de conseils qui suit. Il y a de fortes chances qu’ils vous servent d’inspiration pour manger des aliments plus nutritifs malgré votre horaire chargé.

  • Apprenez à connaître les groupes alimentaires : Si vous n’arrivez pas à trouver le temps voulu pour préparer votre lunch, vous avez tout de même la possibilité de faire vos propres choix alimentaires. À vous de choisir où aller manger et quoi commander. De toute évidence, certaines options sont meilleures que d’autres. Dans certains cas, les bons choix alimentaires sont faciles à faire : il va de soi qu’une salade est un choix plus nutritif que des frites et un lait frappé.
    Il peut cependant arriver qu’il soit plus difficile de trouver les choix les plus nutritifs au menu. C’est ici qu’entre en jeu la connaissance des groupes alimentaires. Bien que la question de la nutrition soit complexe et subjective, vous doterez votre régime alimentaire d’un fondement solide en vous assurant de manger des aliments variés : produits laitiers, grains entiers, protéines, fruits et légumes. Lorsque vous passerez votre commande au restaurant, optez pour des plats qui renferment plusieurs groupes alimentaires.
  • La préparation des repas du week-end : Tout naturellement, c’est en cuisinant vous-même vos plats que vous exercerez le meilleur contrôle sur votre alimentation. Il faut tout de même y mettre le temps. Et quand on est occupé, la préparation des repas est souvent la première tâche qui passe au couperet (jeu de mots voulu). Alors, pourquoi pas cuisiner les jours de congé?
    Si vous avez un jour de congé pendant la semaine – ou même une soirée libre – profitez-en pour préparer des repas santé pour la semaine. Il y a différentes façon d’aborder la préparation des repas. Certains préparent une grande quantité du même plat qu’ils divisent ensuite en portions individuelles pour chaque jour. C’est une excellente solution pour quelqu’un qui n’a aucun problème à prendre le même repas du midi pendant une semaine.
    Par contre, si vous recherchez un peu de variété, vous pouvez essayer de préparer différents plats qui peuvent se combiner de diverses façons, ce qui vous offre quelques options pour vos repas sur le pouce. À titre d’exemple, si vous cuisinez une quantité suffisante de poulet, riz et brocoli pour la semaine, vous pourrez vous préparer facilement un bol de riz pour le travail. Si cette solution ne vous dit rien, vous aurez du poulet cuit que vous pourrez manger en sandwich, avec le brocoli en accompagnement. Il s’agit d’assortir des ingrédients et d’achever d’avance la besogne de la cuisine.
  • Remplacez l’eau gazeuse par de l’eau : La plupart des gens n’en boivent pas assez. Ne faires pas comme eux. L’Académie des sciences des États-Unis recommande aux hommes de boire 3,7 litres (15,5 tasses) de liquide par jour (y compris de l’eau, d’autres boissons non alcoolisées et des aliments comme de la soupe ou du céleri); pour les femmes, ces quantités sont de 2,7 litres (11,5 tasses). Si votre consommation est inférieure à ces quantités, essayez de remplacer l’eau par d’autres liquides. Au lieu de boire une eau gazeuse l’après-midi, optez plutôt pour quelques verres d’eau. En plus de mieux vous hydrater, vous réduirez aussi votre consommation de sucre!

Pour trouver les meilleurs conseils de santé et mieux-être pour vous

Pour adopter un style de vie sain malgré un horaire chargé, il n’est pas nécessaire de chambarder toutes vos habitudes. Il s’agit tout simplement de trouver des moyens d’incorporer de saines habitudes à vos pratiques courantes.

Les conseils qui précèdent ne conviendront pas nécessairement à tout le monde, et il n’y a aucun mal à cela. Mettez ces conseils en pratique et vous verrez ceux qui vous conviennent. Rappelez-vous qu’il s’agit d’un processus graduel, sans qu’il soit nécessaire de tout changer dans l’immédiat. Prenez le temps de vous adapter à chaque changement en étant indulgent envers vous-même. Même s’il n’est pas facile de changer vos habitudes, vous y gagnerez au change.

healthy food on the go

healthy food on the go

Même le riz instantané prend cinq minutes à préparer. Dans la mesure du possible, mettez à l’écart le côté absurde de cette réalité pour y voir plutôt un commentaire sur le temps qu’il faut mettre à la préparation de votre repas. La quantité de temps qu’il faut y consacrer est l’un des rares inconvénients liés à la préparation d’un repas. Par contre, si vous vous êtes fixé pour objectif de manger sainement sur le pouce, vous devrez peut-être renoncer aux éléments gruge-temps des tâches culinaires.

Car il faut bien dire que les horaires chargés d’aujourd’hui s’accommodent mal des techniques culinaires élaborées auxquelles les gastronomes doivent consacrer des heures de travail. Dommage pour vos papilles gustatives et, possiblement, votre état de santé en général.

Il y a de nombreux avantages à faire la cuisine si vous en avez le temps. C’est vous qui décidez des ingrédients, de la quantité de sel et des facteurs liés à la santé à faire entrer en ligne de compte. Ajoutons à cela tous les autres avantages psychologiques, émotionnels et financiers qu’il y a à préparer vos propres repas.

Pour manger santé cependant, il n’est pas nécessaire de passer des heures au-dessus d’une batterie de chaudrons fumants. Il est encore possible de préparer des repas à la fois sains et rapides en toute facilité. Il pourrait suffire de ranger dans l’armoire vos cuillères et spatules en bois pour vous contenter de plats faciles à préparer et sans cuisson. La bonne nouvelle, c’est que les options goûteuses et saines ne manquent pas.

Parcourez le menu qui vous est proposé plus bas pour faire des choix alimentaires sains et manger sur le pouce. Quelles que soient vos options, ce sont toutes de vastes améliorations par rapport à ce que vous trouverez dans un distributeur automatique, un restaurant-minute ou un service de livraison en ligne.

Des repas et collations santé pour la route

Certains jours, vous êtes si affairé que tout semble tourbillonner autour de vous. Vous seriez encore chanceux de sortir de la maison avec deux souliers de la même couleur, pour ne rien dire d’un goûter sain à prendre sur le pouce. Dans ces moments tumultueux, il est encore possible de prendre quelques minutes (c’est tout ce qu’il faut, promis) pour emporter avec vous une collation santé ou un substitut de repas nutritif.

Voici vos meilleures options avant de vous lancer sur la route par ces matins ou après-midis trépidants :

  • Une boisson fouettée de qualité renfermant des nutriments en abondance pour une énergie soutenue
  • Une ou deux barres-collations pour la journée – idéalement riches en aliments entiers, avec une bonne source de fibres et convenant à vos objectifs alimentaires
  • Un bâtonnet au fromage riche en protéines
  • Des fruits entiers (les pommes, oranges et bananes s’emportent facilement) ou même des portions individuelles de sauce aux pommes ou d’autres fruits en conserve sans sucre ajouté
  • Un sac de légumes à manger sur le pouce, par exemple des mini-carottes, branches de céleri, mini-poivrons sucrés, pois sugar snap ou radis.

Des collations-santé préparées en vitesse

Il y a des moments où l’on est moins pressé et où il n’est pas nécessaire de se précipiter vers la porte. C’est notamment le cas si l’on coupe quelques minutes de navigation sur les réseaux sociaux, ce qui nous laisse suffisamment de temps pour confectionner une collation.

Voici quelques options santé faciles à préparer :

  • Des branches de céleri accompagnées de votre beurre de noisettes préféré
  • Des carottes (mini ou en bâtonnets) et du hummus
  • Une poignée de noix et de petits fruits
  • Une portion individuelle de maïs soufflé
  • Un yogourt grec et un fruit frais de votre choix

Des repas complets vite faits

Pour manger sainement sur la route, il est essentiel de prévoir un choix de collations faciles. Par contre, il arrive parfois que devant la journée bien remplie qui vous attend, vous ayez besoin d’un repas traditionnel. Ce n’est pas dire pour autant qu’il faille prévoir un repas cinq services.

Voici quelques options de repas santé faciles à préparer en vitesse :

  • Un roulé aux légumes ou à la salade
  • Une salade préparée ou vite touillée (optez pour la salade en sac préparée, en remplaçant une vinaigrette trop sucrée, grasse ou calorique par de l’huile et du vinaigre)
  • Garnir un sandwich de légumes frais et d’une viande maigre faible en sel (au choix)
  • En omettant le pain, enrouler simplement dans une tranche de viande froide faible en sel des tomates tranchées, des poivrons ou de l’avocat
  • Empiler dans un bol des légumes tranchés ou hachés et des haricots en conserve
  • Du pain grillé garni d’avocat ou d’autres ingrédients (par exemple, du beurre de noisettes ou des graines de grenade)

Pour manger santé sur la route, misez sur la préparation

Ce serait peut-être tricher un peu que de prendre en compte la préparation de repas que vous aviez l’habitude de faire dans le passé. Pourtant, il suffirait d’un peu de planification pour rendre service à la personne affairée que vous êtes aujourd’hui. Pour arriver à préparer des repas santé, vous n’avez qu’à mélanger quelques ingrédients, les mettre en purée ou les cuire au micro-ondes.

Vous pouvez préparer des œufs durs, cuire des protéines, préparer des légumes et en faire plus qu’il n’en faut pour votre prochain repas décontracté et obtenir ainsi des restes pour le lendemain. Peut-être aurez-vous seulement le temps de cuisiner une fois par semaine. Profitez-en pour préparer des réserves de soupe, des bols de grains entiers ou d’autres repas santé.

Essayez de vous créer un avenir un peu moins tumultueux sur le plan alimentaire et, avec un minimum de préparation, vous arriverez à manger sainement dans vos déplacements. Qu’il s’agisse de planifier davantage ou de mieux comprendre l’alimentation saine sur la route, vous avez les outils qu’il vous faut pour faire les bons choix alimentaires sans passer trop de temps au-dessus des chaudrons.

nutrition on the go

nutrition on the go

Une alimentation équilibrée est le fondement de tout style de vie sain. Elle fournit l’énergie dont vous avez besoin pour vous concentrer tout au long de la journée, aide votre système immunitaire à fonctionner au mieux et alimente votre corps pour lui permettre d’être actif physiquement.

Bien sûr, manger sainement est plus facile à dire qu’à faire, surtout dans une vie bien remplie. Lorsque vous avez du pain sur votre planche métaphorique, il est tentant de renoncer à des repas sains et nutritifs. Cela peut signifier de les remplacer par des repas rapides ou des collations provenant du distributeur automatique ou simplement, de sauter des repas.

En d’autres termes, lorsque la vie devient trépidante, de nombreuses personnes ont tendance à se priver des nutriments essentiels qui leur permettraient de fonctionner au mieux. Il est toutefois possible de faire autrement. Il est temps de découvrir quels nutriments vous aideront à alimenter votre vie chargée et comment les intégrer dans vos repas quotidiens.

Les fondements de la nutrition

Si vous êtes totalement novice dans le domaine de la nutrition, ne vous inquiétez pas : cette section contient un cours rapide et intensif sur les principes de base. Et si vous êtes un expert chevronné, une petite révision ne fait jamais de mal, n’est-ce pas?

Dans le contexte de cet article, la nutrition désigne le processus consistant à fournir à votre corps les aliments dont il a besoin pour assurer une croissance et un développement normaux, ainsi que le maintien des fonctions corporelles essentielles. Pour accomplir chacune de ces tâches, votre corps a besoin d’une variété de nutriments. Ces nutriments vont des acides aminés, des gras et des glucides aux vitamines, en passant par les minéraux et tous les autres éléments intermédiaires. Ainsi, lorsque l’on utilise des expressions telles que « alimentation saine », « alimentation nutritionnelle » ou « bon régime », on fait référence à des habitudes alimentaires qui fournissent à votre corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner. Mais aussi en évitant – ou en réduisant – la consommation de produits moins nutritifs.

Bien que cela puisse sembler compliqué et franchement intimidant, il est plus facile que vous ne le pensez d’adopter un régime alimentaire sain. En fait, le simple fait de manger une large palette d’aliments complets peut apporter les éléments constitutifs d’une alimentation équilibrée. Vous pouvez choisir une variété d’aliments différents : fruits, légumes, céréales, protéines et produits laitiers.

Entre ces groupes d’aliments, vous pouvez consommer la plupart des nutriments dont vous avez besoin au quotidien. Ainsi, si vous consommez la quantité quotidienne recommandée de chaque groupe d’aliments, votre régime alimentaire repose probablement sur des bases solides. À partir de là, vous pouvez adapter vos habitudes alimentaires pour vous concentrer sur des nutriments spécifiques – mais nous y reviendrons plus tard!

L’importance de la nutrition pour la route

Les aliments que vous mangez alimentent directement vos niveaux d’énergie. Les glucides tels que le sucre, par exemple, peuvent fournir des regains d’énergie rapides et temporaires. Cependant, les avantages d’une bonne alimentation vont bien au-delà de vos niveaux d’énergie.

La nutrition est le héros (ou le méchant) méconnu de vos expériences quotidiennes. Qu’il s’agisse de la qualité de votre sommeil ou de votre capacité à vous concentrer tout au long de la journée, presque tous les éléments de votre journée sont affectés, en partie, par ce que vous mettez dans votre corps.

La nutrition est donc particulièrement importante lorsque vous êtes actif. Une incapacité à se concentrer peut vous faire prendre du retard sur les tâches de la journée. De même, une mauvaise nuit de sommeil peut perturber toute votre journée. Mais dans les deux cas, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté en vous concentrant sur vos habitudes alimentaires.

Naturellement, un plan de repas optimal est un peu différent pour chacun d’entre nous. Il faudra du temps et de l’expérimentation pour trouver ce qui vous convient le mieux. Il existe toutefois quelques lignes directrices générales pour vous mettre sur la bonne voie. La section suivante présente certains des nutriments dont vous aurez probablement besoin pour alimenter votre vie active, et explique pourquoi ils sont si importants.

Les nutriments principaux pour vous aider à faire face aux journées chargées (et où les trouver)

Une alimentation équilibrée vous assure un fondement solide, mais vous devez tout de même faire attention aux aliments que vous consommez. Chaque jour, vous devez vous efforcer de consommer une variété d’aliments. Cela vous aidera à maintenir un niveau nutritionnel de base pour conserver votre vitalité.

Une fois que vous avez établi ce critère de référence, vous pouvez vous concentrer sur d’autres nutriments essentiels. La liste ci-dessous présente certains des minéraux et vitamines qui sont particulièrement nécessaires pour maintenir un mode de vie actif. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de ce dont votre corps a besoin, mais plutôt d’une liste de nutriments clés utiles pour produire une énergie saine, que vous pouvez utiliser pour compléter une alimentation déjà équilibrée.

Les vitamines B : on l’a dit maintes fois, mais il faut le répéter encore : la nourriture est un carburant. Votre corps doit cependant effectuer des processus chimiques pour convertir les aliments que vous mangez en énergie utilisable. C’est là que les vitamines B1, B2 et B3 (aussi appelées thiamine, riboflavine et niacine) entrent en jeu. Ces trois vitamines B contribuent à la décomposition et à la transformation des macronutriments par l’organisme. Ces processus, qui déclenchent des transferts d’électrons, ont également besoin du soutien des vitamines B pour produire l’une des principales sources d’énergie de l’organisme.

En ce qui concerne la production d’énergie, les vitamines B5 et B7 (acide pantothénique et biotine) jouent également un rôle important. Comme les autres vitamines B, ces deux vitamines facilitent un certain nombre de processus et de réactions chimiques, qui aident votre organisme à métaboliser diverses substances et à créer de l’énergie utilisable.

Les vitamines B ne servent pas uniquement à produire de l’énergie, bien que ce soit l’une de leurs principales fonctions. La vitamine B9, aussi appelée folate, aide votre corps à créer l’ADN et l’ARN, soutient la croissance des tissus et favorise la régénération des globules rouges. De toute évidence, il s’agit de fonctions corporelles importantes.

Pour métaboliser – ou décomposer et traiter – les folates, votre organisme a besoin de vitamine B12, ou cobalamine. Vous vous souvenez que les folates aident votre organisme à remplir un certain nombre de fonctions cruciales? Eh bien, votre corps a également besoin de la vitamine B12 pour effectuer ces mêmes processus.

À ce stade, une chose est claire, les vitamines B jouent un rôle crucial. Alors, où les trouver? Les vitamines B se trouvent dans une variété d’aliments, notamment le porc (B1), le riz complet (B1), les légumes-feuilles (B2, B3 et B9), les produits laitiers (B2 et B5) et le poisson (B3, B7 et B12). Pour un examen approfondi de chacune des vitamines B, consultez ce guide!

Les électrolytes : contrairement à la croyance populaire, les électrolytes ne contiennent pas seulement du sel. Les électrolytes sont des substances hydrosolubles, qui conduisent les charges électriques. Le calcium, le sodium, le potassium et le magnésium font partie des électrolytes les plus courants dans l’organisme.

Votre organisme utilise les électrolytes – et leurs propriétés conductrices – pour favoriser la contraction musculaire, les réactions chimiques et l’équilibre hydrique. Comme votre corps est composé d’environ deux tiers d’eau, presque toutes les cellules contiennent des électrolytes.

Les électrolytes sortent du corps par les fluides, généralement par l’urine et la sueur. Ceux que l’on trouve dans l’urine sont généralement des électrolytes en excès, ce qui signifie que votre corps n’en a pas besoin. En revanche, si vous transpirez beaucoup, il peut être nécessaire de reconstituer délibérément les réserves de votre corps en minéraux chargés d’électricité. Comment faire?

C’est simple : il suffit de manger et de boire des aliments et des boissons riches en électrolytes. Il s’agit notamment des bananes, des produits laitiers, de l’eau de coco, des avocats et des melons d’eau. (Il est important de noter que des quantités excessives d’électrolytes peuvent également avoir des effets néfastes sur votre santé. Si vous pensez que votre alimentation en contient trop ou pas assez, vous pouvez faire faire une analyse d’urine pour mesurer vos niveaux.)

Le calcium : le calcium est mentionné deux fois dans cette liste parce qu’il s’agit de l’un des nutriments les plus importants pour l’organisme – suffisamment important pour mériter sa propre section. Vous avez probablement entendu dire que le calcium aide à maintenir des os solides. C’est vrai, mais le calcium fait aussi beaucoup plus.

Cela inclut le soutien des fonctions et organes suivants :

  • une fonction musculaire saine
  • des signaux nerveux
  • un rythme cardiaque sain
  • une signalisation cellulaire normale

Comme vous pouvez le constater, le calcium joue un rôle essentiel dans le fonctionnement quotidien de votre organisme. En outre, une alimentation trop pauvre en calcium peut avoir un impact négatif sur la cognition, ce qui peut être catastrophique au cours d’une journée chargée.

Vous pouvez trouver du calcium dans les produits laitiers, le tofu et les légumes crucifères (brocoli, chou, chou frisé).

Le magnésium : comme le calcium, le magnésium est aussi un électrolyte. Ce minéral essentiel joue également un rôle vital dans la capacité de votre corps à produire de l’énergie. Et il aide à réguler les niveaux d’un autre nutriment clé dans votre corps : le calcium. Une alimentation trop pauvre en magnésium peut entraîner une faiblesse et une fatigue musculaires.

Si vous souhaitez ajouter davantage de magnésium à votre alimentation, pensez à grignoter des oléagineux entiers ou à préparer une salade de légumes-feuilles verts pour le dîner.

Le fer : comme pour la plupart des nutriments cités, le fer joue un rôle essentiel dans la production d’énergie. Il aide également vos globules rouges à transporter l’oxygène dans tout le corps. Une carence en fer peut entraîner de la fatigue, ce qui peut perturber votre journée.

La viande est l’une des principales sources de fer dans le régime alimentaire de nombreuses personnes. Si vous êtes végétarien, veillez à consommer des aliments riches en fer, tels que les haricots et les noix.

La vitamine C : rien de tel qu’un rhume pour perturber un emploi du temps chargé. Si vous ne vous sentez pas au mieux de votre forme, il devient extrêmement difficile d’assumer vos tâches quotidiennes. La vitamine C favorise la production de leucocytes, les globules blancs qui contribuent au maintien de la santé.

La plupart des nutriments jouent plusieurs rôles, tout comme la vitamine C. En plus de favoriser un système immunitaire sain, cette vitamine contribue également à optimiser la création d’énergie métabolique (énergie extraite des nutriments) par votre organisme. Plus précisément, la vitamine C soutient le processus utilisé par votre organisme pour transporter et traiter les acides gras.

Que vous cherchiez à maintenir un système immunitaire sain ou à conserver un bon niveau d’énergie, il est essentiel que votre corps consomme suffisamment de vitamine C. Vous pouvez faire le plein de cette vitamine en mangeant plus d’agrumes (ou en buvant du jus d’orange), de brocoli ou de choux de Bruxelles. Pensez aussi à grignoter des poivrons crus.

Le zinc : comme la vitamine C, le zinc joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de votre système immunitaire. (Il fait aussi bien d’autres choses, en favorisant la santé des yeux et des reins et en aidant à optimiser la production d’ADN). Le zinc se trouve le plus souvent dans la viande, les fruits de mer et les œufs. Végétariens et végétaliens, veuillez noter que vous pourriez avoir besoin de sources supplémentaires de zinc dans votre alimentation. Cela peut signifier manger plus de légumineuses et d’oléagineux, ou simplement prendre un complément alimentaire.

L’eau : la bonne vieille H2Presque tout le monde sait qu’il faut en boire beaucoup, et pourtant beaucoup de gens n’y pensent pas. La déshydratation peut provoquer des maux de tête et de la fatigue. Heureusement, il existe un moyen infaillible d’éviter cela : boire plus d’eau. Si vous avez du mal à vous hydrater correctement, pensez à vous munir d’une grande bouteille d’eau que vous pourrez emporter avec vous tout au long de la journée. Il existe même des applications qui peuvent vous aider à suivre votre hydratation!

Équilibrer son régime alimentaire et son emploi du temps

Lorsqu’il s’agit de manger sainement, il est facile de laisser son emploi du temps prendre le dessus. Consommer une alimentation équilibrée ne prend toutefois pas forcément beaucoup de temps. Cela signifie simplement une meilleure planification et un peu de préparation.

Si vous vous retrouvez à grignoter des collations dans les distributeurs automatiques tout au long de la journée, pensez à faire des réserves d’en-cas riches en nutriments comme des oléagineux ou des légumes frais et de l’houmous. De même, un sandwich maison aux légumes peut constituer un excellent dîner nutritif. Il suffit de prendre le temps de le préparer.

En fin de compte, équilibrer votre régime alimentaire peut impliquer d’adapter votre emploi du temps. La nutrition ne requiert pas nécessairement des heures et des heures de planification et de préparation; 15 ou 20 minutes pour vos repas le matin peuvent faire toute la différence. Une heure ou deux le dimanche peuvent suffire pour préparer vos repas pour la semaine. Trouvez ce qui convient à votre emploi du temps et tenez-vous y.

Préparer des repas nutritifs peut sembler prendre du temps, mais ceux-ci vous fourniront le carburant dont vous avez besoin pour affronter une journée chargée. Et avec des niveaux d’énergie et de concentration optimaux, vous vous apercevrez peut-être que la nutrition vous fait gagner du temps après tout.

mindfulness

mindfulness

Dans notre monde au rythme trépidant, il peut être difficile d’accorder la priorité à notre personne – surtout lorsque la santé mentale est en cause. Qu’il s’agisse des exigences professionnelles, des responsabilités familiales et sociales ou de tous les imprévus que la vie vous réserve, vous avez sans doute beaucoup de pain sur la planche. Il n’y a pas de mal à cela, à la condition – et cette condition est primordiale – de prendre le temps de vous occuper de votre santé mentale.

Bon nombre d’employeurs commencent à se rendre compte que des employés stressés ne donnent pas leur meilleur rendement. C’est pourquoi ils ont intégré à leurs politiques de congé autorisé ou leurs horaires mensuels des journées de « santé mentale » ou de « mieux-être ». C’est sans doute là une pratique louable, mais il n’y consacrent habituellement que quelques journées éparpillées ici et là dans l’année.

Pourtant, la santé mentale devrait constituer une priorité quotidienne.

Heureusement, il n’y a pas nécessairement un choix à faire entre la satisfaction des exigences de la vie courante et la priorisation de la santé. Les deux peuvent aller de pair. Il suffit d’un peu de pratique et de soins personnels proactifs. En poursuivant votre lecture, vous trouverez des conseils qui pourront vous servir, aussi chargé que soit votre horaire!

Aller d’abord à la source : repérer et gérer le stress

Qui n’a pas ressenti un jour sa part de stress, cette sensation si familière. Tout le monde en a fait l’expérience tôt ou tard, et sans doute à plusieurs reprises. Au quotidien, un stress modéré est inévitable et la plupart des gens arrivent à le gérer parfaitement. Par contre, lorsque le stress s’accumule, il risque d’avoir des répercussions sur la santé, à la fois sur le plan mental et physique. Voilà pourquoi la gestion du stress constitue un élément vital du mieux-être mental au quotidien.

Selon un sondage récent mené par l’American Psychological Association, le stress est à la hausse chez les adultes nord-américains. Le problème s’étend même à l’échelle planétaire. Pourtant, bon nombre d’adultes sont incapables de déterminer la cause exacte de leur stress. D’ordinaire cependant, il y a un dénominateur commun au stress : le temps. Plus précisément le manque de temps. En effet, qui n’a jamais senti que ses responsabilités le tiraillent de tous côtés?

Une étude indique que ce sentiment ne découle pas nécessairement d’un manque de temps dans la journée. Le stress que ressentent  bon nombre de gens sous l’effet de leurs responsabilités quotidiennes provient de « conflits émotionnels » entre leurs tâches diverses.

Imaginez par exemple que vous vous accordez un répit – une heure consacrée à un passe-temps, à la lecture ou à la sieste. Il y a de fortes chances que ce répit s’accompagne d’un léger sentiment de culpabilité – en raison d’un manque de « productivité » ou du report d’autres tâches. Cette culpabilité entraîne un conflit émotionnel, ce qui peut amener un niveau de stress supérieur à celui que vous ressentiriez autrement. C’est dire que même si vous avez le temps de prendre soin de vous-même, vous pourriez avoir le sentiment de ne pas l’avoir.

Comment arriver à éliminer une part de culpabilité rattachée aux soins personnels, ainsi que le stress qui l’accompagne? Comme s’est souvent le cas, c’est avant tout une question de pleine conscience.

Soufflez un peu et prenez un instant entre chaque tâche pour vous rappeler sa raison d’être. Qu’il s’agisse d’un projet de travail, d’un moment de décompression ou de la préparation du souper, il est important de reconnaître pourquoi cette tâche mérite le temps que vous y accordez. Par conséquent, avant de vous lancer dans l’exécution de la prochaine tâche à accomplir, respirez profondément et pensez à votre motivation.

10 conseils de santé mentale pour prioriser et pratiquer les soins personnels malgré un horaire chargé

Vous avez appris à éviter le sentiment de culpabilité – et le stress – que vous pouvez ressentir en essayant d’intégrer les soins personnels à votre horaire. Voyez maintenant quel aspect peuvent prendre les soins personnels dans vos déplacements. La mise en pratique de la plupart de ces conseils de santé mentale qui nécessite tout au plus 30 minutes peut s’intégrer à votre journée de travail. Car, il faut bien l’admettre, vous ne pourrez pas toujours consacrer le temps (ou l’argent) à un massage en profondeur de 90 minutes.

  1. Adoptez des rituels et soyez-y fidèle : Une bonne nuit de sommeil, des repas complets et nourrissants, ainsi que l’exercice : voilà autant d’éléments de style de vie susceptibles de rehausser votre santé mentale et votre humeur au jour le jour. Le secret? Pour profiter pleinement des bienfaits de ces pratiques, il faut faire preuve de constance. Et la constance fait appel à un rituel.
    Que vous décidiez de vous rendre au travail à vélo tous les matins ou de vous imposer une heure de coucher rigoureuse, essayez d’intégrer à votre rituel quotidien des habitudes axées sur un sommeil régulier (au moins sept heures par nuit), une forme d’exercice quelconque et une alimentation nutritive. Autrement dit, si vous décidez de préparer les repas de la semaine le dimanche, respectez ce choix. Ces rituels quotidiens et hebdomadaires donneront à votre mode de vie une structure qui vous servira de soutien dans les périodes affairées.
  2. Trouvez le temps de faire de l’exercice : Même si l’exercice offre des bienfaits qui peuvent paraître trop beaux pour être vrais, il est réellement excellent pour la santé à la fois physique et mentale. Vous connaissez sans doute les bienfaits physiques de l’exercice quotidien, mais saviez-vous que 30 minutes d’exercice par jour peuvent rehausser l’humeur, réduire le stress et abaisser les niveaux d’anxiété?
    Ce n’est pas dire pour autant qu’il faut suer pendant 30 minutes en faisant du cardio intensif. Pour faire de l’exercice au quotidien, il peut suffire de vous rendre au travail à pied ou à vélo ou de faire du tapis roulant. Il y a même des vélos d’exercice adaptés pour le bureau pour ceux qui veulent faire preuve de créativité!
  3. Pratiquez la pleine conscience : Si, après avoir pensé à essayer la méditation vous y avez renoncé parce que la trouviez trop complexe ou accaparante, la pratique de la pleine conscience est peut-être ce qu’il vous faut. La pleine conscience consiste à vous immerger dans la sensibilisation au moment présent. Le plus beau, c’est que le choix du moment importe peu – il est possible d’intégrer la pleine conscience à toute tâche ou activité, quelle qu’elle soit.
    La première étape consiste à contrôler votre respiration. Fermez les yeux et commencez à respirer lentement à un rythme contrôlé. Essayez de vous concentrer sur la sensation de l’air qui remplit vos poumons. En ouvrant les yeux, appliquez cette prise de conscience à tout ce que vous faites. En mangeant, portez attention aux sensations et saveurs qu’apporte chaque bouchée. Si vous êtes à mettre la touche finale à la présentation que vous ferez le lendemain, faites en sorte que chaque note ou diapo ajoutée ait une finalité précise.
  4. Essayez la relaxation progressive : On pense souvent à tort qu’il faut consacrer à la méditation de longs laps de temps ininterrompus, dans un espace désigné. Faites connaissance avec la détente progressive, aussi appelée relaxation musculaire progressive. Il suffit d’y consacrer de 10 à 15 minutes, dans une position couchée. (S’il vous est possible d’éteindre la lumière, ce sera encore mieux.)
    En pratiquant la relaxation musculaire, vous arriverez à détendre chacun des groupes de muscles, les uns après les autres. En commençant par les pieds, resserrez vos muscles autant que vous le pouvez, retenez-les, puis relâchez. Au moment de relâcher, expirez. Pour achever le processus, il faut répéter ce cycle pour chaque groupe musculaire, en allant graduellement vers le haut. Cette pratique peut servir à reposer le corps, en plus de soulager le stress et l’anxiété.
  5. Concentrez-vous sur le positif : Vous avez sans doute déjà entendu le dicton « Dis-moi ce que tu manges et je te dirai ce que tu es ». C’est pourquoi il faut entretenir des pensées positives! Si vous voyez venir une conversation que vous redoutez, concentrez-vous sur le sentiment d’accomplissement qui suivra. Au travail, une tâche vous préoccupe? Voyez-y une possibilité d’apprendre et d’acquérir une nouvelle compétence.
  6. Tenez un journal : La tenue d’un journal semble être l’un des secrets les mieux gardés de l’âge adulte. C’est dire qu’il est désolant de constater que si peu de gens tiennent un journal. Vous pouvez le faire sous la forme de votre choix. Si vous cherchez à entretenir des pensées positives, un journal de gratitude pourrait vous offrir une excellente solution pour mieux vous concentrer sur le bon côté des choses. Peut-être aussi avez-vous besoin d’un espace pour laisser échapper la vapeur, faire le point dans vos pensées ou simplement raconter votre journée. La tenue d’un journal peut se prêter à tout cela. L’écriture peut servir d’exutoire et vous aider à évacuer les pensées et émotions négatives que vous avez accumulées au cours de la journée.
  7. Tirez parti de la télésanté : En matière de gestion de la santé mentale, personne n’est mieux qualifié pour vous conseiller qu’un professionnel agréé. Malheureusement, on n’a pas toujours le temps de s’offrir une thérapie. Il y a tout de même une bonne nouvelle : des options de télésanté et de thérapie virtuelle sont largement accessibles, ce qui fait qu’il n’a jamais été aussi facile de trouver un thérapeute au moment qui vous conviendra. Si vous estimez qu’une aide professionnelle pourrait vous être bénéfique, ne vous laissez pas décourager à la pensée de devoir vous rendre sur place malgré votre horaire chargé. Nous vivons à l’ère numérique – aussi bien en profiter.
  8. Mettez de côté votre téléphone (ou votre bloc-notes) : Si vous êtes à l’âge de vous souvenir du temps où vous n’aviez pas toujours avec vous un téléphone ou un ordinateur, il vous arrive probablement de ressentir de la nostalgie pour cette époque. Aussi utiles et commodes que soient les téléphones intelligents, les blocs-notes et autres appareils du genre, ils ont leurs limites. Qu’il s’agisse de résister à la tentation d’aller vérifier vos courriels professionnels ou de consulter l’appli de messagerie Slack à table au souper, ou encore de parcourir les réseaux sociaux au lit, il y a de fortes chances que vos appareils électroniques se soient insinués dans toutes les sphères de votre vie. Le résultat : un stress accru lié au travail, la crainte obsessionnelle de manquer à l’appel (ou COMA) et une dégradation générale de votre santé mentale.Il faut donc penser à débrancher. Fermez vos appareils à l’heure du coucher. Ou laissez-les chez vous avant d’aller marcher. En vous éloignant un peu du monde virtuel, vous trouverez peut-être le répit dont vous ne pensiez pas avoir besoin.
  9. Le temps pour soi – incontournable : Quel que soit votre âge ou votre occupation, il est important de vous réserver du temps dans votre horaire quotidien pour prendre soin de vous-même, sans que ce soit nécessairement une activité élaborée. Le temps pour soi peut consister simplement à préparer le souper. Ou encore, à faire une marche de de 15 minutes. Ou à peindre un modèle d’avion réduit. Peu importe ce que vous faites, pourvu que vous souhaitiez faire.
  10. Accordez-vous un jour de congé : Ce dernier conseil n’est pas toujours facile à mettre en pratique, mais si vous en avez la possibilité, pensez à prendre un jour de congé. Bon nombre d’employeurs accordent des jours de congé pour la santé mentale, mais si le vôtre ne le fait pas, pensez à prendre un jour de vacances ou de congé de maladie. Prenez le temps d’aller faire une randonnée, de renouer avec un ami ou de vous occuper de la pile de vaisselle laissée sur le comptoir. Quelle que soit l’option retenue, le fait de prendre congé peut vous apporter une bouffée d’air frais – au propre comme au figuré.
honey

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Le réveil de la nature au printemps et la floraison aident à embellir le monde après de longs mois de froidure et d’humidité. En revanche, cette floraison apporte aussi autre chose : le pollen et les allergies saisonnières.

Bon nombre de gens peuvent sentir le moment tournant entre la fin de l’hiver et le début du printemps. Ils ont les yeux larmoyants et irrités. Leur nez coule ou il est congestionné. Les éternuements sont aussi courants que le rire. Lorsque ces symptômes se manifestent, il est temps de prendre un médicament antiallergique afin de passer à travers la journée en une seule pièce. Par contre, combien de gens ont entendu parler de la consommation de miel local comme solution de rechange pour soulager les allergies?

On conseille souvent la consommation de miel, en particulier les produits récoltés à l’échelle locale, comme moyen naturel de combattre les allergies à l’arrivée du printemps.

Cela dit, à quel point le miel peut-il aider réellement à soulager les allergies saisonnières? Pour répondre à cette question et faire la distinction entre les mythes et la réalité, voyons le mode de fonctionnement des allergies, les méthodes de production du miel et le point de convergence possible entre les deux.

Que sont les allergies saisonnières?

Avant tout, il faut comprendre ce qui se passe dans l’organisme à l’arrivée du printemps. Vous pourrez approfondir vos connaissances sur les allergies saisonnières en lisant cet article étoffé. En voici un bref aperçu :

Imaginez votre corps comme un immeuble à bureaux affairé 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les travailleurs à l’œuvre dans l’immeuble sont vos cellules. Certaines d’entre elles font partie du service chargé de faire bouger vos muscles. D’autres relèvent d’un autre service qui vous procure l’énergie nécessaire pour mener à bien vos tâches quotidiennes.

Le travail effectué par vos cellules est d’une importance primordiale, puisque c’est ce qui vous garde en vie. Par contre, à l’extérieur comme à l’intérieur, votre organisme est exposé à des menaces qui peuvent lui causer des problèmes.

Un immeuble peut être exposé à des entrées par effraction, ou encore à des problèmes internes comme un déversement causé par la rupture d’une canalisation d’eau. Dans la même optique au niveau du corps humain, on risque toujours de se couper ou d’aspirer un corps étranger, avec les problèmes qui en résultent.

Pour vous protéger contre les menaces potentielles, vous pouvez compter sur un système de sécurité naturel : votre système immunitaire. C’est un peu comme le service de sécurité et les premiers répondants dans l’immeuble à bureaux. Ces cellules immunitaires patrouillent en tout temps. Elles gardent à l’œil tous les intrus qui risquent de vous faire du mal. Lorsqu’elles repèrent une menace potentielle, elles ont tôt fait de se mobiliser pour l’éliminer.

Par contre, il leur arrive de trouver des particules qui sont relativement inoffensives – comme le pollen en provenance des arbres en floraison et des fleurs – ce qui provoque une réaction excessive de votre système de sécurité. Vos cellules immunitaires déclenchent alors l’alarme dans votre organisme tout entier, avec les perturbations temporaires qui s’ensuivent : éternuements, yeux larmoyants et écoulement nasal.

Une fois la menace éliminée, la sécurité affiche des photos de l’intrus qui servent de rappel à vos cellules pour la prochaine fois. Voilà pourquoi les allergies saisonnières se présentent à des moments prévisibles.

Combattre les allergies à l’aide de la mémoire immunitaire

Lorsque votre système immunitaire entre en contact avec le pollen, vos cellules immunitaires le reconnaissent à l’aide des photos prises et affichées lors de leur dernière confrontation. Cette mémoire permet à votre système immunitaire de réagir plus rapidement et efficacement chaque fois qu’il fait face à cette menace familière, car il a appris la meilleure façon de l’affronter la dernière fois.

Face à des menaces comme les virus et les bactéries, ce système fonctionne à merveille. Comme elles ne se présentent pas tous les jours, le système immunitaire ne risque pas de se trouver désensibilisé lorsqu’il fait face au même problème à répétition.

Par contre, s’il devait arriver que le même problème survienne quotidiennement, il est fort probable que les cellules immunitaires cesseraient de réagir aussi vigoureusement. À la longue, elles pourraient même finir par vivre avec le problème, un peu comme on le ferait pour un carreau de plafond endommagé dans la salle de repos de l’immeuble à bureaux ou une petite fuite d’eau dans le toit lorsqu’il pleut.

Lorsque ce conditionnement se fait délibérément, on parle alors d’immunothérapie. On peut faire appel à ces techniques pour aider l’organisme à se sentir graduellement à l’aise face à la présence de particules comme le pollen, de telle sorte que le système apprend à le tolérer et ne plus en tenir compte.

C’est ainsi que fonctionnent les injections contre les allergies, ou l’immunothérapie. En administrant au patient une dose concentrée de particules auxquelles il est allergique à intervalles de deux semaines ou mois, on peut entraîner son système immunitaire à se désensibiliser à la présence de cet allergène.

Le rapport entre les propriétés du miel et les allergies saisonnières

Maintenant que l’on connaît mieux la nature des allergies saisonnières, abordons une autre pièce du casse-tête : le miel.

Les abeilles à miel produisent cette substance sirupeuse en recueillant un liquide appelé nectar sécrété par les plantes en floraison. Elles entreposent le nectar dans leur jabot pour le transporter jusqu’à la ruche.

Pendant la durée de sa présence dans l’estomac de l’abeille, le nectar se mélange avec d’autres substances qu’elle a consommées. Il en résulte une transformation de la composition chimique du nectar qui en prolonge la durée, un peu comme on conserve les fruits pour faire de la confiture d’une plus longue durée de vie dans le garde-manger ou au frigo.

Arrivée dans la ruche, l’abeille butineuse régurgite le nectar à une receveuse qui, à son tour, le régurgitera à une autre abeille. Le nectar passe ainsi d’une abeille à une autre avant d’atteindre sa destination finale : les alvéoles.

Lorsque la dernière abeille dans la chaîne a déposé le nectar dans l’alvéole, à l’aide de leurs ailes, les abeilles dans la ruche ventilent le nectar pour provoquer l’évaporation du liquide excédentaire et ainsi refermer les alvéoles pour l’emmagasinage du miel. Les abeilles ont maintenant une réserve de nourriture dans laquelle puiser pendant les mois d’hiver, tandis que les humains peuvent ajouter à leur alimentation une note sucrée qui pourra aussi les aider à soulager leurs allergies.

Le moment est venu de revenir sur la théorie à l’appui de la consommation de miel pour lutter contre les allergies saisonnières. On peut la résumer comme suit :

Lorsque les abeilles butinent les fleurs pour recueillir le nectar, elles collectent aussi du pollen, qui peut se retrouver mélangé au miel. C’est dire qu’en théorie, si vous consommez beaucoup de miel contenant du pollen, votre système immunitaire commencera à s’habituer à la présence de pollen dans votre organisme. Après avoir vu aussi souvent cette substance autrefois menaçante, vos cellules immunitaires cesseront d’y réagir.

À défaut de recevoir ce signal d’alarme de la part de vos cellules immunitaires, vos symptômes d’allergie saisonnière ne seront pas déclenchés et vous arriverez à mieux respirer.

Le miel local aide-t-il vraiment à soulager les allergies saisonnières?

Tout d’abord, la mauvaise nouvelle. Rien ne garantit que le miel que vous mangez contient du pollen. De plus, beaucoup de plantes produisent du pollen, certaines étant dépourvues des fleurs privilégiées par les abeilles à miel.

En fait, les abeilles préfèrent d’ordinaire les plantes non considérées normalement comme les principales sources de pollen qui déclenchent le plus souvent les allergies saisonnières.

Une autre mauvaise nouvelle : la personne qui vous a recommandé de manger du miel pour combattre les allergies vous a probablement dit aussi que ce miel devait être local, pour la bonne raison que différentes plantes poussent dans différentes régions. Si vous mangez du miel en provenance de l’Alaska et que vous vivez en Arizona, le pollen dans ce miel sera bien différent de celui que vous retrouverez dans votre air ambiant.

Dans bien des cas, le miel local est assez peu transformé. C’est dire qu’il risque de contenir des particules d’abeilles, du venin ou des bactéries. Si vous êtes allergique aux abeilles, la consommation de ce miel risque de déclencher sa propre allergie et d’aggraver le problème.

Tout de même de bonnes nouvelles pour le miel

Ne vous précipitez pas pour mettre votre miel à la poubelle. Sa consommation présente bien d’autres bienfaits qui pourraient vous aider à optimiser votre expérience durant la saison des allergies. À titre d’exemple, le miel pourrait vous aider à soulager la toux, en particulier s’il sert à édulcorer le thé en remplacement du sucre. Évitez cependant d’en donner à des enfants de moins d’un an, car il peut causer le botulisme, une maladie potentiellement mortelle.

Il pourrait aussi être bénéfique de consommer du miel en grande quantité en conjugaison avec des traitements antiallergiques normaux pour aider à soulager les symptômes d’allergies saisonnières. Quelques études ont été publiées sur le sujet, souvent avec des conclusions mitigées. Par contre, selon les résultats d’une étude à petite échelle, de fortes doses de miel non transformé semblaient aider les personnes souffrant d’allergies saisonnières à soulager leurs symptômes, du moins pendant un certain temps.

Bien sûr, pour obtenir ces résultats, il faut consommer de fortes quantités de miel. Les participants à cette étude mangeaient du miel naturel non transformé à raison de 50 à 60 grammes (environ 2 ½ c. à table) par jour pendant quelques mois.

Le verdict final?

Tout cela dit, répondons à la question : la consommation de miel aide-t-elle à soulager les allergies saisonnières?

Chose certaine, elle peut aider à gérer des symptômes comme la toux. Ajoutons que la théorie sur la présence de pollen dans le miel tient la route. Pour l’heure cependant, les personnes souffrant d’allergies saisonnières ont intérêt à s’en remettre aux médicaments antiallergiques et à passer moins de temps à l’extérieur jusqu’à la fin de la saison pollinique.