Les capacités du corps humain sont époustouflantes. D’innombrables fonctions conscientes et inconscientes vous permettent de bouger, de penser et… de vivre. Comme une machine bien huilée, il exécute les mêmes processus essentiels jour après jour. Mais bien sûr, votre corps n’est pas une machine, c’est un organisme.

Il s’avère que les êtres humains sont assez complexes. Et pour comprendre le fonctionnement du corps, il faut comprendre ses parties. C’est là qu’intervient cet article.

De quoi est fait le corps humain?

Le corps humain est constitué de milliards de cellules. En tant que plus petites parties vivantes du corps humain, elles sont constituées de molécules qui, à leur tour, sont composées d’éléments. L’organisme compte environ deux cents types de cellules différentes, chacune remplissant une fonction différente. Les globules rouges, par exemple, transportent l’oxygène, tandis que les globules blancs aident à protéger l’organisme contre les infections.

Bien que cela puisse paraître étrange, vos cellules ne sont pas permanentes. Des milliards de cellules meurent chaque jour dans votre corps et des milliards sont régénérées. Ce renouvellement cellulaire fait partie intégrante de la vie de l’organisme humain. Certaines cellules, comme les cellules de la peau, meurent et se régénèrent très fréquemment. D’autres, comme certaines cellules présentes dans les os, ont des cycles de vie beaucoup plus longs.

Toutes les cellules ne fonctionnent pas indépendamment les unes des autres ; certaines collaborent en groupe pour assurer les grandes fonctions de l’organisme. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Penchons-nous sur l’organisme humain

S’il est important d’étudier les cellules et de comprendre leur rôle, il est parfois nécessaire d’avoir une vue d’ensemble. La structure du corps humain peut être visualisée à plusieurs niveaux, en agrandissant légèrement chaque niveau suivant. Ceux-ci comprennent : les cellules, les tissus, les organes, les systèmes d’organes et l’organisme. Décomposons-les.

  • Les cellules : le corps est constitué de milliards de cellules, dont plus de deux cents types distincts remplissent une fonction spécifique. Comme mentionné ci-dessus, les cellules sont les plus petites parties vivantes du corps humain. Des milliards de cellules meurent et se régénèrent chaque jour.
  • Les tissus : les tissus sont constitués de cellules similaires, qui se regroupent pour remplir une fonction commune. Les quatre principaux types sont le tissu conjonctif, le tissu épithélial, le tissu musculaire et le tissu nerveux. Chacun d’entre eux remplit une fonction générale, mais peut également être décomposé en sous-tissus spécifiques ayant des fonctions plus définies. Le tissu musculaire, par exemple, se contracte et se dilate pour faire bouger des parties du corps. Il s’agit d’une fonction générale. Le muscle cardiaque est un tissu qui remplit une fonction spécifique : il se contracte et se dilate pour pomper le sang dans l’organisme.
  • Les organes : lorsque deux ou plusieurs types de tissus s’associent pour remplir une fonction spécifique, ils forment un organe. On soulignera que la plupart des organes du corps contiennent les quatre types de tissus. Les organes effectuent des tâches spécifiques, nécessaires au bon fonctionnement de votre corps. Le cœur, par exemple, pompe le sang oxygéné dans tout le corps. Les poumons font entrer l’oxygène dans le corps et rejettent le dioxyde de carbone. Le foie aide à éliminer les toxines.
  • Les systèmes d’organes : les groupes d’organes qui travaillent ensemble forment les systèmes d’organes. Par exemple, le cerveau et la moelle épinière sont deux organes distincts contenant des nerfs qui transmettent des informations dans tout le corps. Ils appartiennent tous deux au système nerveux. Le corps humain comprend onze systèmes d’organes : cardiovasculaire, digestif, endocrinien, immunitaire, tégumentaire, lymphatique, musculo-squelettique, nerveux, reproductif, respiratoire et urinaire.
  • L’organisme humain : l’ensemble de ces petits éléments constitue une entité vivante unique, à savoir l’organisme humain. Du niveau cellulaire aux systèmes d’organes, chaque partie de votre corps remplit des fonctions dans le même but ultime : vous maintenir en vie et en bonne santé.

Cinq organes dont on ne peut se passer

Si chaque partie de l’organisme humain joue un rôle à part entière, certaines sont plus importantes que d’autres. Le corps humain contient cinq organes vitaux sans lesquels il est impossible de survivre : le cerveau, le cœur, les reins, le foie et les poumons. Bien qu’il soit préférable d’aborder la santé et la nutrition de manière holistique, ces organes clés peuvent vous aider à vous orienter lorsque vous étudiez les subtilités du corps humain. 

En savoir plus sur les systèmes d’organes

Examinons maintenant de plus près les onze systèmes d’organes de votre corps. Comme nous l’avons mentionné, chacun d’eux est composé d’au moins deux organes ainsi que d’autres tissus. Leurs avantages uniques pour l’organisme sont décrits ci-dessous :

  • Le système cardiovasculaire : composé de trois éléments principaux – le cœur, les vaisseaux sanguins et le sang – ce système transporte l’oxygène, les nutriments et le dioxyde de carbone dans tout le corps. Il travaille en étroite collaboration avec le système respiratoire pour faire entrer l’oxygène et éjecter le dioxyde de carbone.
  • Le système digestif : la bouche, l’œsophage, l’estomac, le gros intestin et l’intestin grêle sont les principales parties de ce système, également appelé système gastro-intestinal. Certains nutriments sont nécessaires à la survie et grâce à votre système digestif, votre corps peut absorber de la nourriture et de l’eau, les transformer et extraire ces nutriments vitaux.
  • Le système endocrinien : l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroïde libèrent des hormones dans l’organisme pour activer les changements et guider les processus biologiques. Considérez ce système comme un réseau de communication interne, qui aide à réguler la croissance et le développement, l’homéostasie (l’équilibre interne constant), le métabolisme, l’humeur, la reproduction, la fonction sexuelle et le cycle veille-sommeil.
  • Le système immunitaire : ce système proactif ne se contente pas de défendre l’organisme contre les maladies, il joue également un rôle dans la protection de l’organisme contre les agents pathogènes. Il comprend votre rate, vos amygdales, votre thymus et vos leucocytes (les globules blancs).
  • Le système tégumentaire : composé de la peau, des cheveux et des ongles, ce système est responsable de la protection contre les micro-organismes externes et du maintien des fluides à l’intérieur du corps.
  • Le système lymphatique : trois organes – les ganglions lymphatiques, la lymphe et les vaisseaux lymphatiques – contribuent à protéger l’organisme contre les maladies et les infections.
  • Le système musculo-squelettique : comme son nom l’indique, ce système a pour fonction principale d’utiliser les muscles et le squelette pour soutenir les tissus mous du corps et permettre les mouvements. Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’il comprend également le cartilage, les tendons et les ligaments, qui permettent de relier les os et les muscles entre eux et à d’autres parties du corps.
  • Le système nerveux : composé du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs et des organes sensoriels (la peau, les yeux, les oreilles, la langue et le nez), ce système a pour fonction principale de recueillir, de transférer et d’interpréter les informations sensorielles dont le corps fait l’expérience. Et, si nécessaire, il alerte d’autres organes et systèmes. Par exemple, si vous voyez une voiture se diriger vers vous (un stimulus visuel), votre système nerveux peut activer votre réaction de combat ou de fuite, qui indique à votre cœur de battre plus vite, à vos poumons de respirer plus rapidement et à vos glandes surrénales de libérer de l’adrénaline.
  • Le système reproducteur : ce système, qui donne la vie, est responsable de la conception et de la mise au monde de nos enfants. Les organes associés comprennent les organes génitaux, les trompes de Fallope, l’utérus, la prostate, etc. Il est également responsable de la production des gamètes (ou cellules sexuelles) et des hormones sexuelles – œstrogène et testostérone – qui jouent un rôle essentiel dans le développement et la croissance de l’être humain.
  • Le système respiratoire : les organes de ce système – les poumons, le larynx, le pharynx, la trachée et le diaphragme – sont responsables de l’apport d’air oxygéné dans le corps et de l’expulsion du dioxyde de carbone. Ce système vital travaille en étroite collaboration avec le système cardiovasculaire pour fournir au corps de l’oxygène, ce qui aide les cellules à produire de l’énergie.
  • Le système urinaire : également appelé système excréteur, il utilise les reins, la vessie, les uretères et l’urètre pour éliminer l’eau et les déchets de l’organisme et contribuer à maintenir l’équilibre du pH.

Comprendre le corps humain : une quête sans fin

L’organisme humain est si complexe qu’il peut sembler impossible de le comprendre entièrement, surtout avec un seul article. Toutefois, en savoir plus sur sa structure de base est un premier pas vers la compréhension du fonctionnement du corps.

Ne vous arrêtez donc pas là! Appuyez-vous sur ce que vous venez de lire pour vous plonger plus profondément dans l’une des plus grandes merveilles de la nature : le corps humain.

Depuis des siècles, la médecine traditionnelle utilise les plantes pour favoriser la santé. Au fil du temps, nombre de ces plantes – en raison de leurs bienfaits pour la santé – ont été adoptées dans le monde entier. Par exemple, le chardon-Marie.

Également connu sous le nom de chardon argenté ou artichaut sauvage, le chardon-Marie est une plante à fleurs originaire des pays méditerranéens. Traditionnellement, il est utilisé pour soutenir la santé du foie et de la vésicule biliaire. Mais quels en sont les bienfaits et les usages réels? Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le chardon-Marie, ses utilisations courantes et ce que les recherches récentes ont permis de découvrir sur cette plante mystérieuse.

Qu’est-ce que le chardon-Marie?

Apparenté à la marguerite et à l’ambroisie, le chardon-Marie, ou Silybum marianum, est originaire d’Europe. Cette plante régionale présente des fleurs violettes et des feuilles épineuses parcourues de nervures blanches (d’où l’allusion au lait en anglais). Introduite sur le continent américain par les colons, on la trouve aujourd’hui aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Australie.

Le principal ingrédient du chardon-Marie qui nous intéresse est la silymarine, un composé chimique dont on pense qu’il a des propriétés antioxydantes. Même si silymarine renvoie souvent à la plante elle-même, c’est quelque peu inexact, car il s’agit plutôt de l’une des nombreuses substances qui y sont présentes. La plupart des produits à base de chardon-Marie sont fabriqués à partir de silymarine extraite des graines de chardon-Marie.

La silymarine soutient la santé du foie

Le foie est l’un des organes les plus sollicités de l’organisme. Il est responsable de la détoxication du sang, de la métabolisation des principaux nutriments, du stockage des vitamines et minéraux essentiels, et de bien d’autres choses encore. Le cœur peut produire 80 battements par minute, mais le foie accomplit plus de 500 fonctions vitales différentes en même temps. Le cerveau est le seul organe qui remplit un plus grand nombre de fonctions.

Le chardon-Marie est traditionnellement utilisé pour sa capacité à soutenir la santé du foie et la science moderne s’intéresse particulièrement aux propriétés bénéfiques de la silymarine :

  1. Propriété antioxydante– Lorsque le foie métabolise des substances toxiques, des radicaux libres peuvent être produits et endommager cet organe. Les antioxydants puissants, comme la silymarine, se chargent de « récupérer » les radicaux libres et de les neutraliser, ce qui peut protéger le foie des dommages causés par le stress oxydatif.
  2. Régénération cellulaire – La silymarine est connue pour favoriser le processus normal de renouvellement et de régénération des cellules hépatiques. En raison de l’interaction du foie avec les toxines, les radicaux libres, les médicaments et d’autres substances nocives, sa capacité à réaliser ce processus est essentielle à son fonctionnement.
  3. Détoxication – La transformation et l’élimination des toxines de l’organisme est l’un des principaux rôles du foie. La silymarine peut soutenir ce processus et le rendre plus efficace pour le foie.
  4. Protection contre les toxines –La silymarine peut protéger le foie contre le stress oxydatif. Elle peut également contribuer à protéger le foie des médicaments, des polluants environnementaux et d’autres substances nocives.
  5. Réponse immunitaire équilibrée – La silymarine peut favoriser l’immunomodulation, c’est-à-dire le processus qui consiste à réduire ou à renforcer la réponse immunitaire pour la maintenir en homéostasie (équilibre).

Ces bienfaits sont souvent désignés sous le terme générique d’effets hépatoprotecteurs du chardon-Marie, qui agissent sur la santé globale des cellules hépatiques. Lorsque le foie synthétise des protéines essentielles ou élimine des hormones du sang, il fait appel à des cellules hépatiques saines pour y parvenir. C’est pourquoi on considère la silymarine comme un excellent protecteur de la santé du foie.

Autres bienfaits de la silymarine

Bien que le foie soit l’un des principaux axes de recherche sur le chardon-Marie et la silymarine, on a pu observer d’autres bienfaits pour la santé. Parmi les autres applications importantes du chardon-Marie, citons les suivants :

  • Vésicule biliaire : ce petit organe est responsable du stockage et de la libération de la bile dans l’estomac pendant la digestion, en particulier pour la décomposition des gras. C’est cependant le foie qui produit la bile. Comme le chardon-Marie favorise la production et l’écoulement de la bile, il pourrait aussi contribuer au bon fonctionnement de la vésicule biliaire.
  • Santé cardiaque : certaines études ont montré que le chardon-Marie peut favoriser un bon taux de cholestérol, ce qui est un facteur important du maintien de la santé cardiaque au fil du temps.
  • Maîtrise du poids : une étude de 2016 a établi un lien entre la consommation de silymarine et la maîtrise du poids chez les souris. Ce phénomène n’a pas encore été observé dans le cadre d’études sur des sujets humains, mais il s’agit d’un exemple prometteur d’applications possibles du chardon-Marie.

Ajout du chardon-Marie au régime alimentaire

Certaines parties du chardon-Marie sont comestibles, notamment les racines, les fleurs et les jeunes tiges. Une fois les épines enlevées, les feuilles sont également comestibles, crues ou cuites. Cela dit, la plupart des gens n’ajoutent pas de silymarine à leur régime alimentaire en consommant du chardon-Marie, mais plutôt en prenant des suppléments alimentaires.

En supplément, le chardon-Marie est généralement ingéré sous forme d’extrait. Aucun apport quotidien recommandé n’est établi pour l’extrait de chardon-Marie, mais des études ont montré qu’un apport allant jusqu’à 700 milligrammes peut être pris trois fois par jour pendant une période maximale de six mois.

Le chardon-Marie peut-il être consommé sans danger?

La prise de chardon-Marie par voie orale est généralement considérée comme sûre. Même les études portant sur des doses très élevées n’ont montré que peu d’effets indésirables. Les cas signalés relèvent généralement d’une forme de malaise gastrique, comme la nausée ou des ballonnements.

Dans les rares cas d’allergie à la famille des Asteraceae/Compositae, une réaction au chardon-Marie peut se produire. En raison de l’insuffisance des données sur l’innocuité du chardon-Marie pendant la grossesse, il est généralement déconseillé aux femmes enceintes d’en consommer.

Comme pour tout supplément alimentaire, il est important de s’assurer qu’il n’existe aucune interaction négative du chardon-Marie avec les médicaments que vous prenez déjà. Il est conseillé de consulter un médecin avant d’ajouter un supplément de chardon-Marie à votre régime alimentaire.

En résumé

Si vous cherchez un moyen naturel de soutenir et de protéger votre foie, le chardon-Marie peut être un excellent ajout à votre régime de suppléments. Des études l’associent à plusieurs bienfaits pour les organes et le corps, en particulier lorsqu’il est utilisé dans le cadre d’une approche plus large de la santé et du mieux-être.

Gardez l’œil ouvert. De futures recherches permettront sans doute de découvrir d’autres applications de cette médecine traditionnelle ancienne et diversifiée.

Le thé vert est l’une des boissons les plus populaires au monde. Depuis des milliers d’années, on le consomme en Chine, là où la pratique de l’infusion des feuilles de thé a vu le jour. Son usage s’est ensuite répandu dans d’autres pays d’Asie de l’Est, puis en Europe. Assurant de nombreux bienfaits pour la santé, le thé vert a été consommé à des fins médicales et pour le simple plaisir tout au long de l’histoire.

Même si le thé vert se présente sous différentes formes, à partir des feuilles de thé jusqu’à la poudre de matcha, cet article s’attarde à une forme en particulier : l’extrait de thé vert.

C’est un ingrédient contenu dans divers produits allant des boissons énergisantes aux suppléments alimentaires. En tant que consommateur, vous vous demandez peut-être pourquoi. Lisez la suite pour une description de l’extrait de thé vert, de ses bienfaits pour la santé, et plus encore.

Qu’est-ce que l’extrait de thé vert?

Traditionnellement, on prépare le thé vert par l’infusion des feuilles de thé séchées dans de l’eau chaude. Après avoir retiré le sachet ou filtré les feuilles à l’aide d’une passoire, le liquide restant – le thé – est consommé. L’extrait de thé vert provient également des feuilles de thé séchées, mais par un processus différent.

Pour le produire, les feuilles de thé sont d’abord séchées, puis plongées dans des solvants pour en extraire les composés actifs. L’extrait est ensuite purifié pour éliminer le solvant et toutes les impuretés. Enfin, l’extrait pur est séché et réduit en poudre. Cet extrait contient les mêmes principes actifs que le thé vert traditionnel, mais sous une forme beaucoup plus concentrée. L’extrait de thé vert est souvent vendu sous forme de poudre, de liquide ou à l’intérieur de comprimés et de gélules. Pour ce qui est des ingrédients actifs, une gélule équivaut à un grand verre de thé.

En bref, l’extrait de thé vert est une forme concentrée de thé vert qui contient un grand nombre des mêmes ingrédients actifs qu’un verre de thé vert. En quoi est-ce important? Voyons quels sont ces ingrédients actifs et ce qu’ils signifient pour votre santé.

Ce que contient l’extrait de thé vert : ingrédients actifs et constituants

Les bienfaits du thé vert – et, par extension, de l’extrait de thé vert – proviennent des polyphénols. Ces composés chimiques, que l’on trouve dans divers végétaux, sont de puissants antioxydants (substances qui aident à protéger l’organisme contre les toxines). Le thé vert est connu pour contenir plusieurs polyphénols différents, dont le plus important sur le plan nutritionnel est l’épigallocatéchine gallate (EGCG).

Outre ces polyphénols, l’extrait de thé vert contient un autre type de composés organiques : les alcaloïdes. Il s’agit notamment de la caféine, de la théophylline et de la théobromine.

Le thé vert contient également un acide aminé appelé L-théanine, qui a fait l’objet d’études récentes en raison de ses effets sur les substances chimiques du cerveau qui favorisent la vigilance, la relaxation, la concentration, etc.

Les bienfaits pour la santé de l’extrait de thé vert

Le thé vert joue un rôle dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles. À titre d’exemple, au cours de la dynastie Ming, un écrivain chinois a décrit le rôle du thé vert comme un soutien de divers aspects de la santé.

Des études plus récentes ont permis d’obtenir encore plus d’information sur les bienfaits de l’extrait de thé vert pour la santé.

Comme nous l’avons mentionné, le thé vert est riche en antioxydants. On a montré que l’EGCG, en particulier, favorise l’élimination des toxines par l’organisme et réduit le stress oxydatif. Des taux adéquats d’antioxydants dans l’organisme favorisent la santé au niveau cellulaire.

Certaines études ont montré que l’extrait de thé vert favorisait les processus normaux d’oxydation des graisses dans l’organisme, tant au repos que pendant l’exercice. L’oxydation des graisses est le processus par lequel l’organisme décompose les graisses en substances qui peuvent ensuite être utilisées comme source d’énergie dans l’organisme. Il s’agit en fait du processus par lequel l’organisme élimine les graisses. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement la manière dont l’extrait de thé vert favorise l’oxydation des graisses, les études actuelles suggèrent que le thé vert peut contribuer à un poids corporel sain.

En résumé

Si vous cherchez à améliorer votre santé au niveau cellulaire, à maîtriser votre poids ou à améliorer votre concentration à court terme, l’extrait de thé vert pourrait être le supplément qu’il vous faut. Les propriétés médicinales du thé vert sont connues et utilisées depuis des siècles, et la recherche nous en apprend toujours plus.

En matière de consommation d’alcool et de santé, on allègue très souvent qu’un verre de vin en mangeant est bon pour la santé. Est-ce pour autant la vérité? Voyons voir.

En fait, le vin rouge renferme du resvératrol, et ce composé végétal est le facteur à la source de bon nombre d’allégations sur les effets bénéfiques du vin rouge pour la santé. Poursuivez votre lecture et découvrez ce qu’est le resvératrol, ses effets sur la santé et les sources qui en fournissent.

Qu’est-ce que le resvératrol?

Comme nous l’avons déjà mentionné, le resvératrol est un composé végétal et plus précisément, un polyphénol. Autrement dit, il s’agit d’une substance qui se forme naturellement dans divers végétaux. On estime qu’il agit comme un antioxydant qui aide à débarrasser l’organisme de divers radicaux libres et toxines. Cet effet positif a suscité de nombreuses études sur ses bienfaits potentiels pour la santé.

Bien que la recherche sur le resvératrol soit plutôt récente, la présence de ce composé dans le régime alimentaire de la plupart des gens n’a rien de nouveau. On le trouve dans des aliments aussi courants que les arachides et diverses baies ainsi que dans le raisin et, par conséquent, dans le vin. Le resvératrol est présent dans le vin rouge et le vin blanc, mais en quantité beaucoup plus élevée dans le rouge.

Les bienfaits pour la santé du resvératrol

Maintenant que les notions de base sont acquises, passons à la question fondamentale : le resvératrol est-il bon pour vous? En un mot, oui. Étudions de plus près ce qui explique ses effets sur la santé et son mode d’action.

Voici certains des bienfaits pour la santé largement reconnus du resvératrol :

  • Soutien antioxydant : bon nombre d’études ont permis d’observer l’action antioxydante du resvératrol. On a montré qu’il aide l’organisme à éliminer les radicaux libres (un type d’atome qui peut endommager les cellules), ainsi qu’à réduire et à prévenir le stress oxydatif. Il aide fondamentalement à favoriser la santé au niveau cellulaire.
  • Réduction de l’inflammation : en cas d’inflammation, le resvératrol agit sur deux fronts. Tout d’abord, il aide à empêcher la production de substances inflammatoires. Il soutient ensuite une saine réponse inflammatoire, essentielle à la santé d’importants organes et systèmes de l’organisme.
  • Santé cardiovasculaire : le stress oxydatif de l’organisme peut avoir un effet néfaste sur la santé cardiovasculaire (ou le fonctionnement adéquat du cœur et des vaisseaux sanguins). Comme nous l’avons dit plus haut, on a montré que le resvératrol soutient une saine inflammation et la réduction du stress oxydatif – ce qui explique qu’il revient souvent sur le tapis lorsqu’il est question de santé cardiaque. Il renforce des processus importants dans l’organisme directement associés avec le maintien du bon fonctionnement du cœur et des vaisseaux sanguins.
  • Fonction hépatique : le foie remplit diverses fonctions vitales dans l’organisme, y compris la filtration du sang et la dégradation de substances nocives. On a montré que le resvératrol favorise la santé du foie en aidant à le protéger contre un taux dommageable de toxicité.
  • Vieillissement cérébral : certaines études semblent indiquer que le resvératrol soutiendrait un vieillissement en santé du cerveau.

Le resvératrol et le régime alimentaire

Vous connaissez maintenant trois sources naturelles de resvératrol : baies, raisins et arachides. Dans les raisins et les baies, le resvératrol se trouve en grande partie dans la peau et les pépins, plutôt que dans la chair des fruits. D’autres aliments courants à forte teneur en resvératrol sont la pistache, le chocolat noir et le cacao.

Le mode de préparation des aliments influe sur la quantité de resvératrol. Par exemple, la quantité de resvératrol dans 100 millilitres de vin rouge est jusqu’à deux fois plus élevée que dans une tasse de raisins rouges. Autre exemple, les arachides crues fournissent beaucoup plus de resvératrol que le beurre d’arachides.

Aliment Portion Quantité totale de resvératrol
Arachides (crues) 1 tasse (146 grammes) 0,37 mg
Beurre d’arachides 1 c. à soupe (16 grammes) 0,0025–0,0081 mg
Raisins rouges 1 tasse (151 grammes) 0,24–1,25 mg
Poudre de cacao 1 c. à soupe (7,5 grammes) 0,011–0,017 mg
Vin rouge 148 ml (5 oz) 0,03–2,15 mg
Vin blanc 148 ml (5 oz) 0,01−0,27 mg

Pour concevoir un régime alimentaire sain et équilibré, on doit prendre en compte certains facteurs importants, mais l’apport en resvératrol n’est pas du nombre. En fait, il ne faut pas modifier tout un régime alimentaire pour y intégrer des aliments riches en resvératrol. Pour en ingérer un apport plus élevé, il suffit d’incorporer certains des aliments mentionnés plus haut à votre alimentation. Si vos collations se composent de fruits et légumes crus, songez à prendre des raisins rouges à votre prochaine visite à l’épicerie. Pour une petite gâterie, remplacez le chocolat au lait par du chocolat noir – vous saisissez l’idée générale.

La prise d’un supplément est un autre moyen d’accroître l’apport en resvératrol. Même si le vin rouge est une des meilleures sources de resvératrol, un verre en contient généralement 2 mg, tandis qu’un supplément peut en fournir au moins dix fois cette quantité.

Les effets indésirables du resvératrol

Si l’alimentation et des suppléments de qualité fournissent l’apport en resvératrol, il est peu probable que des effets indésirables se produisent. Le resvératrol n’est pas une substance toxique, et l’organisme peut facilement en ingérer jusqu’à cinq grammes par jour.

À plus forte dose, le resvératrol peut causer un malaise gastro-intestinal. Comme toujours, si vous optez pour la prise d’un supplément, consultez d’abord un médecin.

En résumé

On a montré que le resvératrol est un antioxydant puissant, qui favorise la santé cardiovasculaire et neurologique. Le resvératrol procure des bienfaits, autant sous la forme d’un supplément que d’aliments qui en contiennent naturellement – et même en dégustant ce fameux verre de vin. Nous levons notre verre à vous et à votre santé!

À mesure que les neurosciences approfondissent les complexités du cerveau humain, le rôle de premier plan de l’acide gamma aminobutyrique, ou GABA, dans cet orchestre biochimique complexe se confirme.

Le GABA est devenu un ingrédient populaire dans les suppléments en raison de son effet apaisant sur le système nerveux, qui procure un sentiment de détente. Si son mode d’action vous intéresse, vous êtes au bon endroit. En plus d’aborder la physiologie du cerveau, cet article traite du rôle du GABA et des moyens d’en conserver un bon taux dans le cerveau.

Qu’est-ce que le GABA?

Le GABA est un acide aminé neurotransmetteur, c.-à-d. qu’il transmet des message d’une cellule nerveuse à une autre. Plus précisément, le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur. Il bloque des messages et contrôle la vitesse de la communication dans l’ensemble du système nerveux.

Le réseau cérébral de neurones utilisatrices de GABA est dit « système gabaergique ». À l’instar d’une pédale de frein ou d’un régulateur de vitesse, ce système peut :

  • ralentir le flux d’information;
  • réduire l’activité d’autres neurotransmetteurs;
  • diminuer la stimulation des cellules nerveuses dans le cerveau.

Les sentiments de stress, d’anxiété et de peur sont associés à l’hyperactivité et à la surstimulation des cellules nerveuses. C’est ce qui explique que le GABA soit reconnu pour favoriser la détente et le sentiment de calme.

Les bienfaits pour la santé du GABA

Les neurosciences peuvent devenir très techniques. Il vaut mieux s’en éloigner un peu et voir plutôt l’effet global du GABA sur le corps et l’esprit.

La santé mentale

Le bien-être mental dépend en bonne partie de l’aptitude à traiter de façon ordonnée toute l’information sensorielle reçue par le cerveau. C’est exactement ce que fait le GABA dans le cerveau. Avec un bon taux de GABA, le système nerveux peut se réguler lui-même et préserver le calme et l’équilibre de l’esprit.

Le sommeil

Le rôle du GABA est aussi important pour la régulation du sommeil. Quand l’heure d’aller dormir approche, l’activité du système gabaergique s’accélère afin de tranquilliser le système nerveux et de favoriser un sentiment de calme. Ce processus contribue à la transition entre l’état de veille et la première étape du sommeil, puis les suivantes. Des hormones, comme la mélatonine, agissent en ciblant les récepteurs du GABA pour accroître l’activité du système gabaergique afin de calmer l’esprit.

L’alcool

L’alcool est connu pour accroître l’activité gabaergique qui, à son tour, contribue en partie aux effets sédatifs de l’alcool. Même si quelques verres peuvent procurer un sentiment de détente, la consommation chronique d’alcool peut perturber le système gabaergique. Avec le temps, une forte consommation d’alcool peut réduire la production de GABA dans le cerveau et dans tout le corps, ce qui augmente le risque de troubles de santé mentale, de problèmes de sommeil et de consommation excessive d’alcool.

Obtenir un apport en GABA

Riz brun, épinard, patate douce et brocoli sont quelques sources alimentaires riches en GABA. Divers suppléments peuvent aussi en fournir. Le GABA se forme naturellement dans l’organisme et en supplément, il est reconnu comme sûr. Avant de prendre du GABA, il est cependant recommandé à la femme enceinte ou qui allaite de consulter d’abord son médecin traitant.

Des études indiquent qu’un dose quotidienne maximale de trois grammes de GABA ne produit aucun effet indésirable important. La dose type de GABA préconisée dans les études sur son usage à long terme est d’environ 120 milligrammes. La dose de GABA peut cependant différer pour chacun, en fonction de l’âge, du sexe et de la raison pour laquelle on le prend. Il faut lire attentivement l’étiquette d’un produit et suivre la posologie indiquée – en cas de doute sur la dose qui convient, il faut toujours vérifier avec son médecin.

Une voie vers une santé mentale et émotionnelle durable

Le GABA est essentiel dans le monde complexe de la neurobiologie. Son rôle de neurotransmetteur permet de conserver l’équilibre fragile entre l’excitation et l’inhibition du système nerveux. Tandis que les chercheurs continuent d’approfondir leurs connaissances du cerveau humain, le GABA peut fournir à une multitude de gens une voie vers une santé mentale et émotionnelle durable.

Inspirez… expirez. Vous le faites généralement 22 000 fois par jour et pourtant, la plupart d’entre nous considèrent cette fonction comme allant de soi. C’est vrai, vous n’avez pas besoin d’y penser, votre corps le fait pour vous : d’abord vous inspirez, puis vous expirez. Toutefois, si respirer peut sembler simple à première vue, il se passe beaucoup de choses sous la surface.

Si vous vous êtes déjà interrogé sur la science qui sous-tend votre respiration, nous avons l’information qu’il vous faut.

Votre système respiratoire

Onze systèmes d’organes assurent une grande variété de fonctions essentielles dans votre corps. Le système respiratoire est responsable de la respiration.

Il est composé de nombreux organes et tissus, notamment :

  1. Le diaphragme : ce muscle en forme de dôme est situé à la base de la cage thoracique. Lorsqu’il se contracte, le volume de la cavité thoracique augmente, ce qui crée une pression plus faible à l’intérieur du thorax pour aspirer l’air dans le corps.
  2. La cavité nasale et la bouche : chaque bouffée d’air pénètre dans le corps par le nez ou la bouche. Les voies nasales permettent de filtrer et d’humidifier l’air avant qu’il n’atteigne les poumons, tandis que la bouche sert de voie de secours.
  3. Le pharynx et le larynx : le pharynx relie la bouche et les voies nasales à l’œsophage. Le larynx est l’organe musculaire qui contrôle les cordes vocales. Ensemble, ces structures servent de passerelle vitale pour permettre à l’air de passer dans les voies respiratoires inférieures.
  4. La trachée : ce tube solide, renforcé par des anneaux de cartilage permet à l’air de passer vers et depuis les poumons.
  5. Les bronches : la trachée se divise en deux bronches reliées à chacun des poumons, où elles se divisent à leur tour en de nombreuses bronchioles ressemblant aux branches d’un arbre.
  6. Les poumons : les principaux organes respiratoires consistent en deux structures spongieuses, de couleur gris rosé, situées dans la cage thoracique. Ils se gonflent d’air à chaque inspiration et se dégonflent à l’expiration.
  7. Les capillaires : ces réseaux de minuscules vaisseaux sanguins transportent l’oxygène des poumons vers le système sanguin.

Ensemble, ces divers organes, tissus et structures vous permettent de respirer, parler, sentir, etc. Concentrons-nous maintenant sur la respiration.

Le processus respiratoire

La respiration est constituée de deux étapes principales : l’inspiration et l’expiration. Chacune d’entre elles nécessite l’effort coordonné de plusieurs muscles. Avant et pendant l’inspiration, le diaphragme et les muscles environnants se contractent. Votre poitrine se dilate et vos poumons se remplissent d’air. Lorsque ces muscles se relâchent, votre poitrine se contracte et expulse l’air de vos poumons. En d’autres termes, vous expirez.

Votre corps n’inspire et n’expire pas pour le plaisir; il répond à la nécessité d’obtenir un apport en oxygène.

Vos cellules utilisent l’oxygène (et le glucose) pour créer de l’énergie grâce à un processus appelé « respiration cellulaire ». Pour ce faire, l’oxygène doit être acheminé des poumons vers les cellules de l’organisme. C’est là que le sang entre en jeu.

Les échanges gazeux dans les alvéoles

 

Les bronches se ramifient en voies respiratoires plus petites, appelées « bronchioles ». Elles sont reliées aux alvéoles, qui sont de minuscules sacs d’air en forme de raisin dans les poumons, entourés de capillaires. C’est là que se produisent les échanges gazeux, l’une des étapes les plus importantes de la respiration.

Les alvéoles sont comme des ballons microscopiques, qui se remplissent d’air à chaque inspiration. L’oxygène de cet air est absorbé par le sang qui passe dans les capillaires environnants. Ce sang nouvellement oxygéné est ensuite acheminé dans l’organisme par le système cardiovasculaire, mais nous en reparlerons dans un autre article.

La respiration cellulaire crée de l’énergie, mais aussi des déchets, dont le dioxyde de carbone, qui est contenu dans le sang désoxygéné. Lorsque le sang passe dans les capillaires, un échange se produit : l’oxygène entre dans le sang (comme mentionné ci-dessus) et le dioxyde de carbone sort du sang, se déplaçant vers l’air contenu dans les alvéoles. Cet air est ensuite expiré pour expulser le dioxyde de carbone de votre corps.

Comment garder ses poumons en bonne santé?

Les poumons sont le centre du système respiratoire. Des poumons en bonne santé sont essentiels pour une respiration efficace et saine. Heureusement, il existe un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre pour garder vos poumons sains et heureux.

Les poumons sont sensibles à la fumée et aux polluants, et l’inhalation de ces substances peut nuire à la santé pulmonaire. La fumée de cigarette, y compris le tabagisme passif, peut endommager les bronchioles et les alvéoles pulmonaires, ce qui empêche l’organisme de fournir suffisamment d’oxygène aux cellules. Pour contrer cela, essayez de rester à l’écart de la fumée de cigarette et du smog. Si vous ne pouvez pas éviter d’être exposé à des produits chimiques agressifs, à une pollution atmosphérique excessive ou à d’autres substances nocives, portez un masque ou un respirateur pour filtrer les substances nocives dans l’air.

L’exercice régulier peut également aider vos poumons (et votre cœur) à travailler plus efficacement. Lorsque vous faites de l’exercice, vos poumons et les muscles associés à la respiration font des heures supplémentaires pour fournir de l’oxygène à votre corps. Un exercice quotidien, même léger, peut renforcer vos poumons, votre cœur et d’autres muscles. Plus ces organes et ces muscles sont forts, plus l’organisme est en mesure de fournir de l’oxygène à ses cellules.

Les affections respiratoires : les facteurs de santé qui affectent vos poumons

Les facteurs environnementaux, tels que les polluants, ne sont pas les seuls à pouvoir affecter votre système respiratoire. Les maladies et les problèmes de santé chroniques peuvent également avoir un impact sur votre capacité à respirer.

La capacité pulmonaire diminue naturellement avec l’âge, ce qui signifie que les poumons deviennent moins efficaces. Pour les personnes âgées, il est d’autant plus important de préserver la santé de leurs poumons en faisant de l’exercice et en évitant les substances nocives.

En outre, certains états de santé peuvent nécessiter une évaluation et une intervention médicales. Qu’il s’agisse d’asthme, d’allergies graves ou d’un rhume persistant, la consultation d’un médecin est souvent une étape importante dans le maintien de la santé du système respiratoire. Certaines maladies, comme le rhume ou la grippe, peuvent évoluer vers des infections graves, voire des pneumonies. Si vous avez l’impression que votre système respiratoire ne fonctionne pas comme il le devrait, une visite chez le médecin s’impose.

En bref, un corps sain a besoin de poumons sains

La respiration est un élément essentiel de la vie. Sans oxygène, les cellules ne peuvent pas produire d’énergie. Et si vos cellules ne produisent pas d’énergie, la plupart des organes, des tissus et des autres parties du corps ne peuvent pas faire leur travail. Le cerveau ne peut rester que quatre minutes sans oxygène avant de subir des dommages permanents.

Il va sans dire qu’un système respiratoire sain est indispensable à un mode de vie sain. Prenez donc soin de vos poumons, car vous n’en avez que deux.

Dans le monde trépidant d’aujourd’hui, la préparation de repas est très en vogue. Les réseaux sociaux abondent de centaines, voire de milliers, d’articles, de blogues, de publications et de vidéos qui présentent des recettes, conseils, trucs, et plus encore. Un contenu aussi dense a de quoi donner le vertige. USANA est là pour vous aider.

Si vous êtes novice en matière de préparation de repas, ne craignez rien – nous allons vous rendre le concept facilement assimilable, ce qui vous donnera l’assurance et le savoir-faire nécessaires pour préparer des repas comme un chef (dans tous les sens du mot!).

Quelle est la différence entre préparation de repas et planification de repas?

Avant de passer à ce qu’il faut faire ou ne pas faire en matière de préparation de repas, clarifions un point : il y a une grande différence entre préparation et planification de repas.

La planification de repas permet de déterminer les repas qui seront servis pendant une période donnée : une semaine, un mois ou autre. Autrement dit, vous décidez à l’avance ce que vous mettrez au menu afin de vous procurer ce qu’il faut pour tout préparer. Un plan de repas est en quelque sorte un calendrier culinaire : il indique quel repas sera servi et à quel moment. C’est tout – avec la planification de repas, rien à hacher, faire mijoter ou cuisiner.

Il en va tout autrement de la préparation de repas, qui nécessite d’effectuer des tâches (le nom le dit, après tout). Dans la cuisine, il s’agit de toutes les tâches à remplir avant de cuire et d’assembler un plat ou un repas. Certaines sont simples, comme hacher un oignon, et d’autres plus compliquées, comme faire mijoter et assaisonner une sauce.

Le but des préparatifs culinaires est de réduire le temps nécessaire pour apprêter un plat du début à la fin. La préparation des repas permet d’achever des étapes à l’avance. Nous reviendrons sur ce point à la prochaine section.

La planification et la préparation des repas vont main dans la main. Pour la préparation de repas pour la semaine, vous devez d’abord déterminer ce que vous mangerez au quotidien – ce qui nécessite de la planification.

Types de préparation de repas

La préparation de repas semble différer légèrement d’une personne à l’autre, mais la plupart des gens suivent ces trois étapes :

  1. Préparer les ingrédients : les tâches consistant à peler, couper, trancher en dés, etc. occupent la plus grande partie du temps qu’il faut pour préparer un repas. Repensez au dernier repas que vous avez préparé avec de l’ail en bonne quantité et le temps qu’il a fallu pour peler et couper chaque gousse. Pour ne pas passer dans la cuisine le peu de temps dont vous disposez en soirée, il suffit de préparer les ingrédients à l’avance pour pouvoir servir un repas frais au quotidien. La préparation des repas est aussi fort utile pour l’heure du lunch. Après tout, qui veut parer des poivrons verts dès le saut du lit?
  2. Faire des réserves : certains aliments se conservent mieux que d’autres. Les gens qui cuisinent plusieurs plats en même temps auront tendance à utiliser des recettes qui font appel à ces aliments pour préparer leurs repas en plus grande quantité et en faire des réserves. Il s’agit souvent de congeler plusieurs portions de soupe ou de cuire suffisamment de riz le dimanche pour le réfrigérer et en manger pendant la semaine.
  3. Proportionner les repas : c’est une façon de préparer les plats, les répartir en portions et assembler les repas. En fait, il s’agit de préparer les aliments pour toute la semaine et de les conserver dans différents contenants. Une fois que c’est fait, vous avez des repas du midi sur le pouce ou des soupers déjà prêts pour chaque jour de la semaine. Même si cette préparation est plus longue, vous épargnez beaucoup plus de temps.

La préparation des repas : mode d’emploi

Maintenant que vous savez en quoi consiste la préparation des repas, passons à la pratique!

Prenez tout d’abord le temps d’établir un plan de repas. Consultez le calendrier pour déterminer le nombre de repas préparés nécessaires au quotidien. Le nombre de repas est à votre convenance et dépend uniquement de vos besoins. Choisissez ensuite quels repas vous voulez manger chaque jour. Pour faciliter les processus de planification et de préparation, il est bon de prévoir quelques répétitions. Par exemple, prévoyez de manger le même lunch au moins deux fois dans la semaine.

Au stade de la planification des repas, il est utile de prendre en compte les éléments nutritionnels de base. Ce qui semble compliqué est en fait très simple : un repas doit comprendre un grain (quinoa, par exemple), une protéine (la poitrine de poulet grillée est un choix populaire), ainsi que des fruits et légumes. C’est une excellente base dont vous pouvez varier les éléments afin de diversifier vos repas. Par exemple, vous pourriez préparer du riz brun, du poulet et de la salade pour la semaine, mais changer le dernier plat chaque jour. Le lundi, vous pourriez prendre un lunch composé d’une poitrine de poulet sur un lit de riz, avec salade en accompagnement. Le mardi, il suffira d’ajouter une sauce au cari pour transformer des mêmes ingrédients en bol de poulet au cari. Le mercredi, combinez le poulet effiloché au riz et à la salade dans un wrap. Répétez la séquence le reste de la semaine.

Les tâches pour préparer les repas dépendent de la méthode que vous utilisez. Pour une recette plutôt simple, la préparation des ingrédients sera sans doute suffisante. Des repas proportionnés demandent une plus longue préparation à l’avance.

La plupart des gens font toute leur préparation de repas la même journée – généralement le samedi ou le dimanche – mais ce n’est pas une règle absolue. Pour commencer, il suffit de décider quel jour vous pouvez vous réserver du temps pour préparer les aliments. Rappelez-vous d’appliquer toutes les mesures de sécurité alimentaire adéquates. Trouvez une recette (ou quelques-unes), rassemblez tous les ingrédients et passez à la préparation!

La préparation de repas : conseils et trucs

En fin de compte, la préparation de repas sera telle que vous la voulez, en fonction de votre horaire et de vos besoins. Même si vous trouverez inévitablement votre propre méthode par essais et erreurs, voici quand même quelques conseils et trucs pour faciliter le processus :

  1. Commencez avec des recettes simples : les stratégies en matière de préparation de repas s’appliquent pratiquement à toutes les recettes, mais le moyen le plus facile (et le plus utile) est sans doute de commencer par les plus simples. Le but principal de la préparation de repas est de concocter des repas sains pour la semaine en moins de temps et avec moins de stress – plus la recette comporte d’éléments, plus la préparation et l’assemblage prennent de temps. En matière de préparation de repas, il vaut mieux privilégier les recettes simples avec quelques ingrédients seulement.
  2. Ne lésinez pas sur les contenants : la clé de la préparation de repas est d’apprêter les aliments – que ce soit le plat final ou les ingrédients – avant de les manger. Vos repas et ingrédients passeront d’un à deux jours ou peut-être même une semaine dans le réfrigérateur. Pour conserver vos aliments aussi frais que possible pendant cette période, il faut investir dans des contenants hermétiques de grande qualité.
  3. Choisissez des ingrédients qui se conservent bien : même si les contenants sont de bonne qualité, leur efficacité est quand même limitée. Disons que certains aliments se gâtent plus rapidement que d’autres. En choisissant vos recettes, faites attention aux ingrédients qui seront utilisés. Si certains se gâtent en quelques jours, planifiez en conséquence.
  4. N’oubliez pas le congélateur : que ce soit pour préserver des ingrédients ou même des repas préparés, le congélateur est un allié. Bon nombre d’aliments qui se gâtent en une semaine dans le réfrigérateur peuvent se conserver des mois au congélateur. Les soupes et les sauces se congèlent souvent très bien, mais renseignez-vous sur ce que vous pouvez mettre au congélateur – et pour combien de temps!
  5. Ayez quelques recettes de sauces sous la main : aussi simple que soit un plat, il n’a pas à être fade – ni ennuyant. Même si les recettes dans un processus de préparation de repas sont souvent de base, rien comme une bonne sauce pour en relever le goût. De plus, la sauce est excellente pour diversifier des repas autrement répétitifs. Si la préparation de repas est une nouvelle activité pour vous, quelques savoureuses recettes de sauces pourraient être d’un grand secours.

Reprenez un peu de temps pour vous tous les jours avec votre propre méthode de préparation de repas. En plus de vous éviter l’envie de vous arrêter en chemin vers la maison pour un casse-croûte rapide (mais aussi gras et malsain), vous découvrirez des recettes alléchantes et de nouveaux ingrédients, sans compter que vous vous sentirez mieux!

Un coup de soleil cuisant peut ruiner le moment le plus agréable. Entre la douleur et la desquamation, il peut se passer des jours, voire des semaines, avant que la peau retrouve son état normal. Outre la sensation pénible, une exposition excessive aux rayons UV peut endommager l’ADN. Ce qui est en soi une mauvaise nouvelle.

Pour éviter que ce soit le cas, il vaut mieux appliquer un écran solaire. Rien de plus simple, n’est-ce pas? On pourrait le croire.

Pourtant, le choix d’un écran solaire peut se révéler plutôt difficile. Il y a bon nombre de facteurs à prendre en compte : ingrédients actifs, évaluations du FPS et beaucoup plus encore. Aucun souci à vous faire : voici ce qu’il faut savoir.

Pourquoi utiliser un écran solaire ? Les dangers des rayons UV

Pour la plupart des gens, l’usage d’un écran solaire est motivé par le souci d’éviter l’inconfort d’un coup de soleil. Un écran solaire ne sert pourtant pas uniquement à prévenir les coups de soleil. Il protège la peau pour la garder saine et en bon état pour toute la vie.

S’amuser sous le soleil est bénéfique à bien des égards. En plus de contribuer à vous fournir la vitamine D qu’il vous faut, le soleil peut vous rendre de bonne humeur et même aider à réduire le stress. Par contre, tous les effets du soleil ne sont pas bénéfiques. Le soleil émet deux types de rayons ultraviolets (UV) – UVA et UVB – qui peuvent endommager la peau. D’une longueur d’onde plus courte que celle des UVA, les rayons UVB causent les coups de soleil. Les rayons UVA ne brûlent pas la peau, mais pénètrent plus profondément dans les cellules cutanées. Les deux types de rayons causent des dommages à l’ADN, ce qui peut entraîner une mutation génétique.

Une courte exposition aux rayons UVA et UVB ne causera probablement aucun dommage perceptible à la peau, mais avec le temps, ces rayons pourront endommager les cellules cutanées et même entraîner le vieillissement prématuré de la peau. À mesure que la peau vieillit, elle perd son élasticité, ce qui cause la formation de rides et de plis – un processus que peut accélérer l’exposition aux rayons UV.

Comment l’éviter? Rien de bien pratique à se barricader dans la maison, mais heureusement, ce n’est pas la seule solution. Avec un peu de préparation et une bonne couche d’écran solaire, vous pouvez profiter des bienfaits du soleil, tout en protégeant votre peau.

Types d’écran solaire

On trouve deux principaux types d’écran solaire sur le marché : minéral (aussi appelé physique) et chimique. Ces deux types d’écran solaire protègent la peau contre les rayons UV du soleil, mais chacun à sa façon. Voyons l’un et l’autre de plus près :

  • Écran solaire minéral : un écran solaire minéral (ou physique) contient généralement l’un de deux ingrédients actifs – le dioxyde de titane ou l’oxyde de zinc. Ces ingrédients reposent à la surface de la peau et empêchent les rayons UV d’y pénétrer. Autrement dit, ils agissent comme une barrière ou une armure physique, qui protège la peau. L’écran solaire minéral était auparavant plutôt épais et donnait à la peau un aspect lustré blanc visible après l’application. De nos jours, les fabricants utilisent comme ingrédients dans leurs écrans solaires des nanoparticules (des particules plus volumineuses fragmentées), qui contribuent à atténuer cet effet. Une teinte est parfois ajoutée à certains écrans solaires pour estomper davantage cet aspect lustré.
  • Écran solaire chimique : au lieu de bloquer les rayons du soleil, l’écran solaire chimique les absorbe. Pendant l’exposition au soleil, un écran solaire chimique laisse les rayons UV pénétrer dans la peau, mais une réaction chimique convertit la lumière UV dommageable en chaleur qui est ensuite évacuée de la peau. Les ingrédients généralement à l’œuvre dans un écran chimique sont l’avobenzone, l’acide aminobenzoïque, l’octocrylène, l’octisalate et l’oxybenzone.

Vous vous demandez sans doute maintenant quel écran solaire vous devriez utiliser. Tout dépend.

Soit-il minéral ou chimique, aucun écran solaire n’est en soi meilleur que l’autre. L’un ou l’autre atteint l’objectif principal de tout écran solaire : empêcher les rayons UV d’endommager la peau pendant une certaine période. Par contre, il faut tenir compte des avantages et des inconvénients de chacun.

Certaines substances chimiques utilisées dans l’écran solaire chimique – en particulier l’oxybenzone – ont fait l’objet d’une mauvaise presse en raison de préoccupations quant à leur sûreté. Cela étant dit, il faut davantage de recherche pour déterminer si ces ingrédients sont réellement nocifs. À ce jour, la FDA des États-Unis leur a donné le feu vert.

Les allergies cutanées sont un autre aspect préoccupant de l’écran solaire chimique. Dans les cas de peau sensible ou de certains problèmes de peau (mélasma ou rosacée), ses ingrédients peuvent causer des réactions allergiques ou aggraver des problèmes cutanés existants. Si des effets indésirables se produisent, il faut le remplacer par un écran solaire chimique contenant des ingrédients actifs différents ou encore, par un écran solaire minéral. La protection offerte par un écran solaire chimique n’est pas immédiate – son absorption par la peau requiert de 20 à 30 minutes avant qu’il ait un effet protecteur.

L’exposition de votre peau aux ingrédients d’un écran solaire chimique vous inquiète? Il vaut sans doute mieux choisir un écran solaire minéral, dont les deux principaux ingrédients – oxyde de zinc et dioxyde de titane – sont approuvés depuis des décennies par la FDA des États-Unis. Comme nous l’avons déjà mentionné, il peut convenir mieux à une peau sensible.

L’écran solaire minéral reposant à la surface de la peau, il n’a pas besoin d’être absorbé pour être efficace. Autrement dit, il procure une protection immédiate contre les rayons UV dès son application. Ce type d’écran solaire présente toutefois certains désavantages. Comme il reste sur la peau, il peut obstruer les pores et conséquemment, causer ou aggraver les éruptions acnéiques. Franchement, personne n’aime l’aspect lustré blanchâtre d’un écran solaire – un inconvénient plus fréquent avec un écran solaire minéral.

Qu’est-ce que le FPS? Démythifier la puissance des écrans solaires

Le FPS est un des aspects les plus incompris des écrans solaires. C’est une cote, donc un chiffre qui figure sur la plupart des étiquettes au verso des contenants et qui indique la puissance de l’écran solaire. Quelle en est l’utilité? Voyons voir.

Acronyme de facteur de protection solaire, le FPS mesure le degré de protection de la peau contre les rayons UV que procure un écran solaire. L’exposition au soleil sans aucune protection correspond à un FPS de 0 – la cote de référence qui sert à mesurer tous les produits avec écran solaire. Avec un écran solaire FPS 15, la peau exposée au soleil sera brûlée dans un délai 15 fois plus long à celui d’une exposition sans aucune protection.

Il est important de noter que le FPS ne mesure pas la période pendant laquelle vous pouvez vous exposer au soleil sans subir de brûlure. Il mesure plutôt la durée de l’exposition au soleil nécessaire pour causer des brûlure. La différence est subtile. Prenons l’exemple suivant : vous vous exposez au soleil un matin à 9 h pendant une heure et rentrez ensuite à l’intérieur sans ressentir la moindre brûlure. Le jour suivant, vous passez une heure au soleil à partir de 14 h et vous avez un léger coup de soleil. Comment est-ce possible? Même si la durée d’exposition au soleil est la même, l’indice UV est différent. À 14 h, un plus grand nombre de rayons UV atteignent la Terre… et votre peau.

En fait, nos yeux jaugent plutôt mal l’indice UV. Température, altitude et emplacement peuvent tous influer sur l’indice UV, entraînant la plus ou moins grande intensité des rayons UV et ce, même par temps nuageux. Bon nombre d’applications météo indiquent l’indice UV pour la journée. En cas de doute, il suffit de le vérifier. Surtout, appliquez toujours un écran solaire à l’extérieur.

Comment et quand utiliser un écran solaire?

En matière de protection solaire, l’utilisation adéquate d’un écran solaire est essentielle. Même si c’est loin d’être aussi simple que de l’appliquer le matin et de ne plus y repenser de la journée, ce n’est pas non plus si compliqué. Lisez les précisions qui suivent sur le mode d’utilisation d’un écran solaire afin d’obtenir les meilleurs résultats.

  • Quelle quantité d’écran solaire est suffisante? À l’application (ou réapplication) de l’écran solaire, il est important d’utiliser la bonne quantité. Les dermatologues recommandent d’en appliquer l’équivalent de 43 mg (1,5 oz) sur le corps et une autre cuillère à thé de plus sur le visage. C’est beaucoup vous semble-t-il et c’est bien le cas. La plupart des gens n’appliquent pas suffisamment d’écran solaire, ce qui rend la protection inégale et partielle.
  • À quelle fréquence faut-il appliquer un écran solaire? Quel que soit le FPS de votre écran solaire, vous devriez en remettre au moins toutes les deux heures. Si vous allez nager, il faut le réappliquer à la sortie de l’eau. En cas de transpiration abondante, comme la sueur peut enlever l’écran solaire de la peau, il faut en remettre plus souvent. Un écran solaire minéral assure une protection immédiate. Par contre, il vaut mieux attendre 30 minutes avant de vous exposer au soleil avec un écran solaire chimique.
  • Quand faut-il mettre un écran solaire? Si vous vous exposez ne serait-ce qu’un peu au soleil, il est toujours utile d’en appliquer. De nombreuses entreprises de produits de soins cutanés et cosmétiques proposent des produits avec un faible FPS (généralement, autour de 15), conçus pour un usage quotidien. Pour une exposition prolongée au soleil (30 minutes et plus) ou lorsque l’indice UV est le plus élevé (entre 10 h et 14 h), il est bon d’appliquer un écran solaire avec un FPS d’au moins 30. Rappelez-vous de le réappliquer toutes les deux heures!

Mythes et idées fausses sur les écrans solaires

À l’heure actuelle, les écrans solaires sont largement disponibles et utilisés dans le monde. Certains mythes et idées fausses circulent pourtant encore à leur sujet, et il est temps de les déboulonner.

Un des mythes les plus répandus, c’est que les écrans solaires causent les coups de soleil et endommagent davantage la peau. Il n’existe aucune preuve à l’appui de cette allégation, mais il est sans doute possible d’expliquer pourquoi des gens y croient. Tout revient à une utilisation inadéquate d’un écran solaire. Voici la situation : lorsqu’ils appliquent leur écran solaire, des gens croient à tort pouvoir s’exposer au soleil sans respecter d’autres pratiques exemplaires. Ils s’exposent pendant des heures sans porter de vêtements protecteurs ou sans réappliquer leur écran solaire. Nous le répétons encore, il est absolument essentiel de remettre un écran solaire au moins toutes les deux heures. Pour revenir à la situation décrite, l’écran solaire ne cause pas de coup de soleil, mais il entraîne un comportement plus risqué.

Voilà qui nous amène à un autre mythe au sujet des écrans solaires : tout produit avec un FPS de plus de 50 est nocif. Encore une fois, aucune preuve ne vient étayer cette conclusion. Des chercheurs ont observé le même genre de comportement plus risqué chez les gens qui utilisent un écran solaire avec un FPS plus élevé. Même si votre écran solaire a un FPS de 75, vous devez le réappliquer toutes les deux heures ou après la baignade.

En résumé

Pour vous prélasser au soleil, un écran solaire est absolument essentiel – en plus de protéger la peau, il en préserve l’élasticité et la santé pour des années à venir. Appliquez un peu plus d’écran solaire que la quantité que vous pensez nécessaire et renouvelez l’application toutes les deux heures. Si vous remarquez qu’un écran solaire cause des éruptions cutanées, ne renoncez pas entièrement à en mettre. Essayez plutôt de le remplacer par un écran solaire chimique ou de trouver une formule pour peau acnéique ou sensible. Avec le nombre de produits offerts, il vaut la peine de trouver l’écran solaire qui vous convient et qui est le mieux adapté à votre peau et votre style de vie.

La peau est l’organe le plus volumineux du corps et la première ligne de défense contre les toxines et les menaces extérieures. Comme c’est elle aussi que les gens voient en premier, nous en prenons soin pour paraître sous notre meilleur jour. La fonction et l’apparence de la peau sont heureusement interreliées.

Une peau sèche et gercée est plus vulnérable aux effets environnementaux. Par contre, une peau ferme et hydratée remplit adéquatement ses fonctions : en plus de neutraliser les irritants, elle retient l’hydratation.

Même si les céramides vous sont encore inconnus, ils sont l’un des constituants les plus importants de la peau. Ils protègent adéquatement l’hydratation, en plus d’aider à la retenir. Les céramides sont devenus récemment un ingrédient clé dans bon nombre de produits de soins cutanés. Ces crèmes et hydratants consolident le taux naturel de céramides afin de favoriser la santé de la peau.

Que sont les céramides?

Les céramides sont des lipides qui forment environ 50 % de la composition de la peau; ils jouent un rôle capital dans le fonctionnement et l’apparence de la barrière cutanée. Le reste de la peau est constitué de couches de cellules qui meurent et sont remplacées par de nouvelles cellules. Vous connaissez sans doute l’épiderme et le derme, mais vous trouverez peut-être étonnant que ces deux couches de cellules serrées étroitement nécessitent un « scellant » biochimique pour que la fonction cutanée soit adéquate. Pour cette raison, l’importance des céramides pour l’épiderme est toute aussi grande que celle des cellules cutanées. Les céramides sont comme une colle qui retient ensemble les cellules de la peau afin de former une barrière fonctionnelle. Plus cette barrière est saine, mieux elle protège, pouvant même conserver à la peau une meilleure hydratation.

Par application topique, les céramides peuvent soutenir le taux d’hydratation et préserver la santé de la barrière cutanée. Les céramides peuvent être synthétiques (artificiels) ou naturels, comme ceux qui se trouvent dans les couches externes de la peau. Pour bien les comprendre, voyons de plus près leur biochimie. Ne vous inquiétez de rien – l’explication sera courte et simple.

Tous les céramides sont formés d’un composé appelé sphingosine, soit une chaîne d’atomes de carbone à laquelle est lié un acide aminé. Lorsque la sphingosine se lie à d’autres acides gras, elle forme des céramides. Les céramides sont de 12 types, classés céramides 1 à 12, en fonction du type de sphingosine et du genre d’acide gras qui y est lié.

Pourquoi les céramides sont-ils importants?

Un fonctionnement inadéquat des céramides peut entraîner des problèmes de peau. L’âge et les dommages causés par le soleil peuvent réduire l’efficacité des céramides. Avec une baisse éventuelle de la quantité de céramides, la barrière cutanée s’affaiblit et par conséquent, la peau peut devenir plus sèche et présenter plus de problèmes. La mesure de l’hydratation cutanée utilisée par les scientifiques du secteur des cosmétiques s’appelle « perte d’eau transépidermique » (PIE). La PIE de la peau sèche ou irritée est plus élevée, et sa capacité à retenir l’eau est réduite.

Les produits de soins cutanés riches en céramides aident à renforcer et équilibrer la peau et à réduire la PIE, même lorsque la quantité de céramides a baissé.

Les céramides peuvent procurer à la peau les bienfaits suivants :

  • Renforcer la barrière protectrice de la peau
  • Aider la peau à conserver son hydratation
  • Rajeunir l’apparence de la peau
  • Favoriser une apparence cutanée plus ferme et plus lisse, tout en atténuant les rides et ridules visibles

Les produits avec céramides qui vous conviennent le mieux

Un emballage adéquat permet un rendement optimal des produits avec céramides. Pour des produits avec céramides de qualité, évitez les contenants de verre ou les emballages transparents. Bon nombre d’ingrédients dans les produits de soins cutanés « anti-âge » sont sensibles à l’oxydation et peuvent perdre leur efficacité par exposition à la lumière et à l’air. Il vaut mieux choisir un tube ou flacon opaque avec pompe et distributeur étanche à l’air.

Si un produit contient des céramides, la liste des ingrédients l’indiquera. Il faut aussi vérifier la présence d’ingrédients apparentés aux céramides, comme la phytosphingosine et la sphingosine. En application topique, toutes ces substances favorisent la production naturelle de céramides par la peau. Vous n’aurez aucune peine à vérifier – avec des bienfaits aussi recherchés, ces ingrédients sont très souvent bien en vue sur l’emballage de nombreux produits.

Comme ce sont des constituants naturels de l’épiderme, les céramides sont bénéfiques pour tous les types de peau, même la peau sensible. Que vous vouliez bonifier votre régime de soins cutanés ou que vous soyez novice en matière de soins de la peau, essayez un produit contenant des céramides et faites l’expérience de tous les avantages d’une peau d’apparence saine et bien hydratée!

Le corps est à tout le moins un système compliqué. Depuis des milliers d’années, diverses cultures et sociétés ont acquis leur propre compréhension du corps humain ainsi que des traitements des maladies et malaises dont il peut souffrir. Un des exemples les plus anciens de ces systèmes de traitement est l’ayurvéda (aussi appelée médecine ayurvédique), une forme de médecine traditionnelle développée à l’origine en Asie du Sud.

Que l’ayurvéda soit tout nouveau pour vous ou que vous vouliez approfondir vos connaissances sur le sujet, aucun souci – vous êtes au bon endroit. Cet article présente l’histoire de l’ayurvéda, ses pratiques coutumières et plus encore.

Qu’est-ce que l’ayurvéda ?

Comme nous l’avons mentionné, l’ayurvéda – ou la médecine ayurvédique – est une médecine traditionnelle originaire de l’Asie du Sud – plus précisément du sous-continent indien. En se basant sur l’âge de divers textes ayurvédiques, la pratique de l’ayurvéda remonte à environ deux mille ans, et on estime que plusieurs de ses aspects pourraient être encore plus anciens.

Le mot ayurvéda est formé de deux mots en sanskrit : ayur, qui veut dire vie, et veda, qui signifie connaissance. En un mot, l’ayurvéda est donc la « connaissance de la vie ». La racine étymologique du mot est un bon point de départ pour comprendre l’ayurvéda comme système médicinal. Loin de se contenter de simplement traiter les maladies, l’ayurvéda préconise les changements du style de vie, qui aident à prévenir la maladie et à favoriser l’équilibre physique, mental et spirituel, en plus de contribuer à harmoniser l’être humain en fonction de son environnement.

Peut-être vous demandez-vous comment différentes médecines peuvent obtenir tous ces résultats. C’est simple : aucune ne le peut. Il faut dire que les traitements ayurvédiques sont loin de se limiter à la médecine. Bien que les plantes médicinales et autres remèdes ingérés fassent partie de la pratique ayurvédique, ils ne sont qu’un élément d’un vaste groupe de pratiques dont le yoga, la méditation, la massothérapie et les ajustements alimentaires.

Les sections suivantes présentent les fondements du traitement ayurvédique et certaines des pratiques les plus courantes de la médecine ayurvédique.

L’histoire de la médecine ayurvédique : les trois doshas

Selon l’ayurvéda, l’être humain se compose de cinq éléments : l’eau, la terre, le feu, l’espace et l’air. Ces éléments se combinent dans le corps humain pour former trois énergies ou forces vitales distinctes : le vata dosha, fait d’espace et d’air; le kapha dosha, fait d’eau et de terre; et enfin, le pitta dosha, fait de feu et d’eau.

Chacun possède les trois doshas, mais à divers degrés. Autrement dit, l’apport de chaque dosha diffère d’une personne à l’autre. Chaque dosha est lié à diverses fonctions de l’organisme, et on estime que les déséquilibres entre les doshas seraient à l’origine de la maladie. Par conséquent, la médecine ayurvédique cherche, en partie, à résoudre les déséquilibres entre les doshas. Nous y reviendrons plus loin.

Les pratiques ayurvédiques coutumières : le traitement de l’intellect, du corps et de l’esprit

L’ayurvéda est une approche holistique de la médecine dont les pratiques s’appliquent à tous les aspects de la vie. Loin d’être simplement une série de diagnostics et de cures, il s’intéresse plutôt à la nature interreliée de chaque aspect de la vie d’une personne. Conséquemment, les pratiques et traitements ayurvédiques sont nombreux et diversifiés, ce qui rend malheureusement plus difficile d’en acquérir une expertise. Par contre, nous pouvons vous décrire ici certains des éléments les plus courants d’un traitement ayurvédique. En voici la liste :

  • Panchakarma : nous l’avons mentionné plus haut, la médecine ayurvédique se fonde sur l’équilibre du corps, de l’intellect et de l’esprit. Une des méthodes les plus utilisées pour réaliser l’équilibre corporel dans l’ayurvéda s’appelle panchakarma, un processus dont on croit qu’il contribue à nettoyer le corps de ses déchets. Le panchakarma nécessite généralement de trois à quatre semaines pendant lesquelles on procède à plusieurs purges, y compris par massages, irrigations du côlon, ajustements alimentaires et parfois même, vomissements.
    Les adeptes de la médecine ayurvédique se soumettent à ce processus sous la supervision de praticiens ayurvédiques professionnels, souvent pendant une retraite ou, en Inde, dans un hôpital.
  • Massage : le corps peut subir beaucoup de stress, autant mental que physique. Selon l’ayurvéda, cette accumulation de stress peut détruire l’équilibre mental et physique. Le but du massage ayurvédique est de soulager et relâcher la tension physique et mentale pour aider à rétablir l’équilibre corporel. Pendant ce processus, un massothérapeute formé en médecine ayurvédique masse le corps avec des huiles diverses et des onguents végétaux pour relâcher les tensions emmagasinées dans le corps.
  • Yoga : même si le yoga n’est pas un élément officiel d’un traitement ayurvédique, il est souvent un système complémentaire utilisé en coordination avec l’ayurvéda. L’ayurvéda et le yoga existent en Inde depuis des milliers d’années et tous deux valorisent l’équilibre physique et mental. La nature méditative du yoga apaise l’esprit, tandis que sa physicalité renforce le corps – deux résultats semblables aux objectifs poursuivis par le traitement ayurvédique.
  • Méditation : dans pratiquement tous les contextes, le but premier de la méditation est de libérer l’esprit. C’est aussi vrai en médecine ayurvédique, laquelle recourt à la méditation pour établir et préserver l’équilibre mental et spirituel. La méditation ayurvédique se distingue toutefois par son utilisation de mantras pour traiter des déséquilibres précis des doshas. Ces mantras changent d’une personne à l’autre et en fonction de chaque dosha. Ils sont fredonnés pendant la méditation pour contribuer à rétablir l’équilibre des trois doshas.
  • Phytothérapie : l’ayurvéda est bien connu pour ses remèdes de source végétale, et à juste titre. L’usage des plantes médicinales est, en quelque sorte, la clef de voûte de l’ayurvéda et une pratique répandue en Inde – et depuis quelques années, partout dans le monde. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’ayurvéda associe les diverses maladies à des déséquilibres des doshas. Traditionnellement, on traite ces déséquilibres avec des herbes et des plantes diversifiées. Parmi les herbes et plantes souvent utilisées, citons l’ashwagandha, dont on croit qu’elle réduit le stress, le boswellia, utilisé pour réduire l’inflammation et le brahmi qui, croit-on, réduirait l’inflammation et le stress. La médecine ayurvédique utilise aussi des épices d’usage courant comme le cumin, le curcuma et la cardamome.

Des pratiques ayurvédiques nuancées

À mesure que les médecines traditionnelles gagnent en popularité dans le monde, on les adopte de mille et une façons. Il arrive souvent qu’elles soient associées à d’autres méthodes de traitement. Si vous vous intéressez à l’ayurvéda, rappelez-vous son caractère nuancé. En fait, il n’est pas nécessaire de remplacer votre système médicinal actuel par l’ayurvéda. Tentez plutôt de conjuguer les deux et vous pourriez avoir une approche de votre santé encore plus holistique. Si vous ressentez du stress, vous pourriez essayer un massage ayurvédique. Allez-y un aspect à la fois et voyez ce qui vous convient.