Il y a fort à parier que vous passez la plus grande partie de votre temps à la maison. C’est le lieu où vous cuisinez, dormez, mangez, où vous vous installez confortablement avec un bon livre, et peut-être aussi où vous travaillez. À plus forte raison avec la pandémie de la COVID-19.

Quelle que soit la quantité de temps que vous passez chez vous cependant, une chose est certaine : c’est le lieu où vous devriez pouvoir refaire le plein et vous détendre. Le lieu où vous pourrez donner à votre corps et votre esprit le repos dont ils ont besoin. Pour y arriver, il est indispensable de créer et préserver un milieu de vie sain.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est là une tâche qui peut s’avérer fort exigeante. La création d’un milieu de vie sain et propre nécessite une attention aux détails dans presque tous les coins de la maison. La bonne nouvelle : on peut s’y prendre une étape à la fois! Pas besoin de mettre ces conseils en pratique d’un seul coup.

Que faut-il entendre par un milieu de vie sain?

Lorsqu’il est question de santé, il faut prendre en compte beaucoup plus que la santé physique. (Même si la santé physique joue un rôle de premier plan dans la santé et le mieux-être en général.) Il importe aussi de garder l’œil sur notre santé mentale et émotionnelle. Sans qu’on puisse s’y attendre, chacun de ces aspects de la santé entre en jeu lorsqu’on entreprend de créer un milieu de vie sain.

Que faut-il conclure de tout cela?

Presque tous les éléments présents dans votre entourage ont une incidence sur vous d’une façon ou d’une autre. Il peut arriver que le moindre facteur sensoriel – par exemple une sonorité ou une odeur persistantes – amène une part de stress dans votre vie. Lorsque vous sortez de chez vous, vous avez peu de pouvoir sur votre environnement. À la maison par contre, vous avez la main haute sur bon nombre d’éléments de votre entourage. Et pour créer un milieu de vie sain, il est primordial d’exercer ce pouvoir.

Pour créer un espace de vie propre et sain, il faut d’abord le désencombrer. Il ne s’agit pas ici de simplement mettre de l’ordre dans la maison, bien que ce soit là un excellent point de départ. Le désencombrement doit se faire à la fois sur le plan physique et mental : objets, sons, fouillis et odeurs qui risquent de vous stresser.

Autrement dit, il s’agit d’avoir une attitude réfléchie par rapport aux divers éléments de votre entourage. Un milieu de vie sain comporte des images, des sons et des odeurs qui pourront vous permettre de relaxer, de refaire le plein et de vous sentir en pleine santé.

Bon ordre et propreté : le volet physique d’un milieu de vie sain

En vous appliquant à créer un milieu de vie sain, quoi de mieux que de commencer par l’essentiel? Gardez pour plus tard les sons, odeurs et autres éléments moins concrets de la mise en ordre de votre demeure. Commencez par faire disparaître le fouillis que vous avez sous les yeux.

Encombrement visuel – qu’il s’agisse d’une pile d’assiettes dans l’évier de cuisine ou de jouets laissés pêle-mêle sur le plancher, cette pollution visuelle est déplaisante, Mais votre santé mentale s’en ressent aussi. En plus de poser des risques de trébuchement, ce fouillis que vous avez constamment sous les yeux vous rappelle les tâches qui vous attendent. À mesure que les objets s’amoncellent, votre niveau de stress monte aussi.

L’encombrement de la cuisine pose aussi plusieurs autres risques. En laissant à découvert des aliments, des résidus humides ou d’autres rebuts dans la cuisine, vous lancez une invitation ouverte aux moisissures, bactéries et parasites – autant d’éléments qui peuvent compromettre la salubrité de votre milieu de vie.

Ainsi, en prenant le temps de faire la vaisselle ou de mettre de l’ordre sur la table à café, vous arriverez à vous créer unmilieu de vie bien tenu, autant sur le plan mental que physique. À mesure que vous accomplirez ces tâches, leur effet réconfortant pourra vous surprendre. C’est là un phénomène courant, Qui ajoute une plus-value à votre tâche en aidant à réduire le stress.

Tirer parti de tous vos sens : l’incidence des images, des sons et des odeurs sur votre environnement

Vos sens – la vue, l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat – vous permettent d’interagir avec votre environnement. De toute évidence, vous voudrez prendre en compte vos sens en cultivant votre milieu de vie sain. (À moins de vivre dans une maison en pain d’épices véritable, le goût n’entre pas vraiment en ligne de compte ici.)

Comme nous l’avons souligné plus haut, la vue peut avoir un fort impact sur votre niveau de stress. Votre maison paraît-elle propre? Si votre réponse est affirmative, voilà déjà une tâche à rayer sur votre liste.

Nous le répétons, il s’agit en somme d’avoir une attitude réfléchie. Éliminez-vous les odeurs indésirables pour les remplacer par des arômes apaisants et désirables? Les sonorités auxquelles vous vous exposez sont-elles déplaisantes ou agréables et relaxantes? En répondant à ces questions, vous arriverez à mieux aménager un milieu de vie sain et propre.

La pollution par le bruit et des sonorités saines dans votre foyer

Le bruit indésirable ou excessif – c’est-à-dire la pollution par le bruit—semble être devenu un incontournable de la vie. C’est donc dire que vous serez tout probablement exposé à la pollution par le bruit à la maison. Que ce soit le voisin d’en haut qui passe l’aspirateur à minuit ou le chantier de construction du voisinage qui s’affaire au petit matin, on peut difficilement échapper complètement au bruit.

Dans le meilleur des cas, ces bruits indésirables sont tout simplement agaçants. Au pire, ils peuvent commencer à avoir des répercussions sur votre santé physique et mentale.

Lorsqu’une personne est exposée à la pollution par le bruit sur une durée prolongée, des volumes d’à peine 60 décibels (l’équivalent approximatif du niveau sonore dans un restaurant bondé) peu commencer à affecter l’ouïe, la tension artérielle et le niveau de stress. Si le niveau sonore de base dans votre maison est de cet ordre, vous pourriez avoir de la difficulté à trouver le sommeil et à rester endormi la nuit.

Dans ce contexte, y a-t-il une solution?

Rappelons que les bruits n’ont pas tous le même effet. Pour aider à créer un milieu de vie sain, il faut essayer de restreindre les sonorités négatives et stressantes dans la maison pour y substituer des sons positifs et relaxants. À titre d’exemple, on pourra installer des tentures plus lourdes pour amortir le bruit de l’extérieur ou acheter un climatiseur plus silencieux. Ou encore, faire jouer de la musique classique ou des sons de la nature pour atténuer le bruit.

L’aromathérapie et le rôle que peuvent jouer les odeurs pour assainir votre milieu de vie

Souvent sous-estimé, l’odorat est un sens très puissant. Le nez peut percevoir une multitude d’odeurs – certaines agréables, d’autres moins. Les odeurs désagréables dans la maison peuvent être une indication des lieux à nettoyer, en particulier la salle de bain et la cuisine. Si le nettoyage ne règle pas le problème, c’est qu’il exige des soins particuliers, comme c’est le cas de la moisissure, Qu’il importe de prévenir ou d’éliminer pour préserver un environnement salubre.

À l’instar des sons, les odeurs ne sont pas toutes néfastes. Certaines peuvent avoir des effets apaisants ou rafraîchissants. Quelques plantes d’intérieur dans la maison peuvent dégager un arôme boisé et de plein air susceptible d’alléger le stress. Comme elles peuvent aussi aider à purifier l’air ambiant, elles offrent une solution gagnante!

Le simple fait d’ouvrir les fenêtres peut aussi faire des merveilles dans votre foyer. Une fenêtre ouverte permet à l’air de mieux circuler, assurant ainsi une odeur de fraîcheur dans la maison.

Si vous voulez pousser encore plus loin le pouvoir de l’odorat, vous pouvez faire appel aux diffuseurs d’air ou à l‘aromathérapie. Les diffuseurs permettent de propager l’arôme des huiles essentielles dans la maison, vous permettant ainsi de profiter en pleine conscience des odeurs que vous humez chaque jour.

Cultiver un état mental sain

Le nettoyage et la détoxification de votre maison sont un excellent point de départ, mais il ne faut pas vous arrêter là.  Votre état mental appelle lui aussi toute votre attention.

Bien que le concept de « désencombrement » de l’esprit puisse paraître étrange de prime abord, il suffit de penser aux différents environnements où vous vous trouvez chaque jour. Entre le travail, les médias qui retiennent votre attention, les amis et les connaissances, votre cerveau traite chaque jour une somme impressionnante d’information. Il a donc besoin d’un répit – besoin de reprendre son souffle.

Il y a différentes façons de se désencombrer l’esprit et de le mettre au repos. Le processus peut cependant différer d’une personne à l’autre. L’exercice, la méditation et même les tâches ménagères sont autant d’excellentes façons d’évacuer une part du stress quotidien. C’est par un processus d’essais et d’erreurs que vous arriverez à trouver votre propre façon de décompresser.

Diligence et indulgence : pour préserver un milieu de vie sain

Chacun a sa propre conception d’un milieu de vie propre et sain. Pour certains, la propreté matérielle est de première importance et ils y consacrent plusieurs heures par semaine. D’autres pourront négliger leur milieu physique pour privilégier plutôt leur état mental. Il n’y a absolument rien de mal à cela! La perfection n’est pas de ce monde. Concentrez votre attention sur les éléments de votre environnement qui ont le plus d’importance pour vous, et ce sera là votre point de départ.

Rappelons-le, il faut de la détermination et de la diligence pour préserver un milieu de vie sain. S’il vous arrive de flancher sur un point, soyez indulgent envers vous-même et passez à la prochaine étape. Il est toujours temps de prendre un nouveau départ.

Le stress est un incontournable de la vie. Il fait partie intégrante du quotidien, tout comme le fait de manger. Entre le travail, le paiement des factures et le simple fait d’exister, il est normal de sentir une pointe de stress. Et il n’y a aucun mal à cela. Par contre, lorsque le stress commence à s’accumuler, il risque de se transformer en trou noir qui engouffre toute votre énergie.

Alors, comment éviter la spirale du stresset en subir le moins possible au quotidien?

Comme vous n’arriverez jamais à éliminer complètement le stress dans votre vie, appliquez-vous plutôt à le réduire et à le gérer. Comment arriver à réduire au minimum le niveau de stress? Les réponses habituelles vous viennent sans doute à l’esprit : la thérapie, la méditation et l’exercice.

Pourtant, les moyens inhabituels de vous détendre ne manquent pas. Peut-être même en pratiquez-vous déjà un certain nombre. En apportant seulement quelques rajustements, et en y mettant une bonne dose de détermination, vos rituels quotidiens pourraient se transformer en outils déstressants fort efficaces.

Lutter ou fuir : la réaction de l’organisme au stress

Lorsque le stress vous vient à l’esprit, il y a fort à parier que vous pensez à son effet sur votre organisme : rythme cardiaque élevé, respiration haletante et tous ces petits délices. Ces réactions comptent pour une bonne part du « sentiment de stress ».

Bien sûr, il y a aussi l’aspect mental du stress. Lorsqu’un aspect de votre vie vous stresse, il peut finir par devenir à ce point envahissant qu’il vous empêche de penser à autre chose. Vous risquez de vous sentir agité ou distrait. C’est aussi ce qui peut arriver lorsque des facteurs de stress moins importants et même anodins commencent à s’accumuler.

C’est la réaction de lutte ou de fuite de votre cerveau qui entraîne ces réponses au stress. Il faut voir là un reliquat de l’époque où l’humain avait pour principale préoccupation sa survie. En somme, lorsque votre cerveau perçoit une menace, disons un animal sauvage, votre système nerveux sympathique libère des hormondes qui activent ces fonctions familières de l’organisme. C’est la façon dont votre corps vous prépare soit à affronter une menace, soit à la fuir.

C’est excellent si vous êtes en situation de fuir un ours, mais le problème est le suivant : dans notre monde moderne, les facteurs de stress que l’on subit sont devenus plus complexes, tandis que les réponses de l’organisme sont restés pour ainsi dire inchangés. Un rythme cardiaque élevé et une respiration haletante ne vous aident en rien à achever un rapport à temps. Vous ressentirez tout simplement un peu plus d’anxiété et de stress. C’est un cycle de rétroaction négatif auquel il peut être difficile d’échapper.

Les joies de la répétition : transformer les activités courantes en méditation

Lorsqu’ils sentent le besoin d’échapper au cycle de rétroaction, bon nombre de gens se tournent vers la méditation. Et quel que soit le genre de méditation pratiqué, il y a un dénominateur commun : la répétition. Qu’il s’agisse de modes de respiration répétitifs, de mantras ou de mouvements physiques, la cohérence de ces démarches pourra vous aider à conserver votre calme et la clarté d’esprit.

Précisons que les gestes répétitifs n’ont pas nécessairement besoin de se faire dans un cadre formel pour être bénéfiques. Vous pourrez arriver à vous détendre en misant sur les tâches quotidiennes répétitives. Une tâche aussi simple et banale pourra vous aider à évacuer de la vapeur (jeu de mots voulu). Les mouvements répétitifs que vous faites avec le fer, accompagnés de la satisfaction que vous trouverez à faire disparaître les faux plis, pourront vous aider à vous libérer l’esprit. Et grâce à la clarté d’esprit, vous accorderez à votre cerveau le petit répit dont il a grandement besoin, ce qui vous permettra d’alléger votre sensation de stress.

La réaction du cerveau humain face aux fractales est un autre phénomène étrange, en lien avec la répétition. On entend par fractale un schéma répétitif et identique qui semble se perpétuer. Les fractales se produisent de façon organique dans la nature, mais on en trouve aussi une foule d’exemples sur le plan humain dans l’art et l’architecture. Si vous avez déjà vu une illustration du nombre d’or – on en trouve des exemples dans les coquillages – vous avez aperçu un schéma fractal.

En observant une fractale, vous lui trouverez peut-être immédiatement un aspect réconfortant. Pourtant, l’effet a une portée encore plus grande. Des études ont révélé qu’en présence d’une fractale sur une durée prolongée – et en se laissant entraîner dans le mouvement répétitif – on peu arriver à se déstresser.

La détente corporelle est habituellement la première étape de la relaxation. Remettons-nous à l’esprit le cycle de rétroaction négatif du stress. Si vous arrivez à réguler votre rythme cardiaque et votre respiration, votre cerveau commencera lui aussi à se détendre, rompant ainsi le cycle. C’est la logique et le fondement scientifique sur lesquelles reposent la plupart de ces méthodes de relaxation inhabituelles. Elles sont efficaces parce qu’elles rompent le cycle du stress, en calmant soit notre corps, soit notre esprit, jusqu’à ce que l’un des deux emboîte le pas.

La psychologie de l’entretien ménager comme facteur déstressant

Quand le stress commence à s’accumuler, c’est souvent le cas aussi de la lessive. Également de la vaisselle. Suivies en cela par des douzaines d’autres tâches ménagères qui deviennent si lourdes à porter qu’on les chasse de notre esprit. Voici la bonne nouvelle : en lavant la vaisselle et en s’occupant d’autres tâches ménagères, on obtient un excellent moyen de se détendre et d’alléger le stress. Il s’agit tout simplement de faire le premier pas.

Le fouillis et le désordre peuvent avoir une incicence bien réelle – et souvent subtile – sur votre cerveau. L’encombrement visuel – qu’il s’agisse d’une pile de vaisselle ou de linge à plier, ou encore de jouets à ranger – est un rappel constant des tâches qui vous attendent. Un rappel qui risque de faire monter votre niveau de stress que vous le libériez ou non.

Le bon côté des tâches ménagères, c’est que vous en voyez immédiatement les résultats. Le simple fait de ranger quelques chemises, de faire le lit ou de laver de la vaisselle vous donnera immédiatement le sentiment du devoir accompli – ce qui contribuera à alléger une partie du stress que vous ressentez.

Si vous vous êtes déjà esquinté à récurer la douche ou à passer l’aspirateur dans le salon, vous avez déjà profité des bienfaits des tâches ménagères. L’activité physique est l’un des meilleurs moyens de tenir le stress à l’écart, ce qui comprend certaines des tâches les plus exigeantes. En passant l’aspirateur, vous pourriez faire autant de pas qu’en faisant une courte marche.

Le secret de l’exercice, c’est que peu importe ce que vous faites, ce qui compte, c’est de bouger. Et vous le ferez très certainement en remplissant vos tâches ménagères.

Trouver des moments de pleine conscience : des moyens inhabituels de se détendre au quotidien

La pleine conscience est une pratique de méditation qui consiste à vivre pleinement le moment présent. Cette pratique consiste à prendre conscience de toutes les pensées et sensations que l’on ressent sans porter un jugement. Il s’agit de simplement exister, sans se soucier des facteurs de stress qui surgissent.

Si cette pratique vous semble relaxante, c’est qu’elle l’est bel et bien. Vous n’avez même pas à vous fixer une heure pour pratiquer la pleine conscience (bien que ce soit une excellente idée). Vous pouvez vous contenter d’intégrer la pleine conscience à vos activités quotidiennes, comme le lavage de la vaisselle. Au lieu de simplement vos acquitter de votre tâche, vous pouvez le faireen pleine concience. Que faut-il entendre par cela exactement?

La prochaine fois que vous ferez la vaisselle, essayez de vous concentrer sur les sensations que vous éprouvez. Quelle est la senteur du savon? Quel est l’effet de l’eau chaude sur vos mains? En portant attention à ces sensations, vous arriverez à vous ancrer dans le moment présent et, selon certaines études, à réduire votre nervosité et le stress.

Cette pratique peut aussi s’étendre à bien d’autres tâches qu’au lavage de la vaisselle. En vaquant à vos occupations quotidiennes, essayez de repérer des activités qui pourraient vous aider à pratiquer la pleine conscience. Il pourrait y en avoir bien plus que vous ne le pensez! Voici quelques exemples :

  • Aller marcher dans le parc
  • Flatter un chien
  • Prendre une douche
  • Monter dans un arbre
  • Désherber le jardin
  • Hacher (et manger!) des légumes
  • Trouver des vêtements et articles ménagers à donner
  • Tondre le gazon ou ramasser les feuilles

À la recherche de votre moyen de détente inusité

Bien que le stress soit un incontournable dans la vie, comme vous avez pu le voir dans cet article, il ne manque pas de moyens inaccoutumés de vous détendre. Il suffit de trouver celui qui vous convient. La prochaine fois que vous vous sentirez submergé, allez laver de la vaisselle et essayez de pratiquer la pleine conscience. Ou encore, passez l’aspirateur. Les résultats pourraient fort bien vous surprendre!

essential oils

essential oils

Il y a certains jours où rien ne va. Dans ces moments, nous avons intérêt à nous tourner vers les arômes apaisants des huiles essentielles. Les parfums intenses des fragrances populaires peuvent aider à évacuer les sentiments de frustration accumulés tout au long de la journée et les remplacer par un sentiment de sérénité et de calme. Toutefois, avant de vous aventurer dans la sérénité aromatique, apprenez à utiliser les huiles essentielles en toute sûreté.

Commencez à tirer avantage de la puissance des parfums apaisants en mettant en pratique les dix conseils suivants pour une utilisation adéquate des huiles essentielles.

  1. Il est important de comprendre les huiles essentielles pour en faire une utilisation sûre et efficace

Peut-être êtes-vous en mesure de reconnaître le flacon ou l’odeur d’une huile essentielle, mais il est également important de savoir ce qui entre dans la fabrication du liquide puissant qu’elle contient. La réponse la plus simple est la suivante : une grande quantité de la plante choisie pour sa fragrance.

Les avantages de l’utilisation d’une telle quantité de matière végétale dans la fabrication des huiles essentielles sont l’intensité du parfum ainsi que la variété et l’accumulation de composés végétaux importants. Cependant, ce liquide très concentré peut avoir des effets indésirables si on ne l’utilise pas correctement. Les huiles essentielles sont des substances puissantes et elles doivent être utilisées conformément au mode d’emploi.

  1. Pensez à la raison pour laquelle vous faites appel à des huiles essentielles

Il faut examiner les raisons qui vous poussent à utiliser ces outils de relaxation. Les avantages qu’il y a à utiliser des huiles essentielles sont nombreux : la détente, la création d’un environnement apaisant ou encore, la contribution à un sentiment de bien-être.

Vous devez vous interroger sur l’objectif, à savoir si vous souhaitez propager des odeurs autour de vous, ou cibler des zones précises du corps pour obtenir des sensations de fraîcheur, de chaleur ou d’apaisement.

  1. La meilleure méthode en fonction de l’objectif d’utilisation

Une fois que vous avez bien compris vos besoins, vous pouvez choisir la méthode et l’huile en fonction des résultats que vous recherchez :

  • Si vous souhaitez obtenir un effet calmant, tournez-vous vers des arômes comme la lavande, le géranium, la rose, l’ylang ylang et la vanille.
  • Si vous recherchez un effet énergisant, vous pouvez opter pour les agrumes, le thym, la menthe poivrée et la cannelle.
  • Si vous souhaitez changer l’odeur de votre environnement, vous devrez utiliser un diffuseur, diluer l’huile dans un flacon pulvérisateur ou prendre un bain avec quelques gouttes d’huiles essentielles.
  • Si vous recherchez une sensation précise sur votre corps, optez pour une application topique. Il faut cependant suivre une étape supplémentaire, présentée de manière pratique dans le prochain conseil sur les huiles essentielles.
  1. Utilisez la bonne huile de support pour les applications topiques

L’utilisation d’huiles essentielles puissantes à l’état pur peut entraîner des irritations et d’autres désagréments. Par exemple, la lavande et d’autres membres de la famille de la menthe peuvent assécher la peau après une application directe. Pour assurer une utilisation topique agréable, il faut donc employer une huile de support.

L’huile de support est une huile neutre employée pour diluer les huiles essentielles qu’on applique sur la peau. À cet égard, il faut privilégier les huiles végétales : l’huile de noix de coco, l’huile d’olive et l’huile de pépin de raisin sont des huiles de support fréquemment utilisées.

Vous avez aussi intérêt à tester le mélange d’huile de support et d’huile essentielle sur une petite surface de peau pour voir comment votre organisme réagit avant de l’appliquer sur une plus grande surface.

  1. Optimisez votre diffuseur

Le diffuseur offre l’un des meilleurs moyens d’imprégner votre environnement immédiat des odeurs agréables et relaxantes de vos huiles essentielles préférées, et ce, en générant une bruine parfumée qui remplit la pièce, ainsi que vos narines. Les différents types de diffuseurs remplissent cette tâche de différentes manières, mais les principes de base demeurent les mêmes.

Le nettoyage et le rendement adéquats du diffuseur contribue à son bon fonctionnement. Nettoyez-le après chaque utilisation (débranchez d’abord l’appareil) et rangez-le dans un endroit sec. Et, comme toujours, suivez le mode d’emploi qui accompagne votre diffuseur.

Vous pouvez utiliser votre diffuseur pour vous amuser avec des mélanges d’huiles essentielles, en achetant des mélanges préparés à l’avance, ou encore en essayant différentes recettes. Une recherche rapide sur Google ou Pinterest vous fournira une multitude d’exemples de mélanges d’huiles, mais vous pouvez aussi expérimenter en mélangeant des créations d’arômes de votre cru.

  1. Quelques gouttes suffisent : les huiles essentielles à l’heure du bain

Vous n’avez pas besoin d’une boule surabondante de mousse pour faire de votre bain une expérience apaisante. Quelques gouttes de vos huiles essentielles préférées rehaussent l’heure du bain en vous procurant une sensation apaisante de bien-être. Et quelle que soit la taille de votre baignoire, quelques gouttes suffisent.

  1. Parfois une simple bouffée suffit

Faire couler un bain ou préparer un diffuseur prend du temps. Si vous avez besoin d’une pause aromatique rapide, dévissez simplement le bouchon et humez quelques bouffées de votre huile essentielle préférée.

  1. Faire une pratique sécuritaire des usages moins courants

C’est peut-être l’évidence même, mais la modération est la clé d’une utilisation sûre et efficace des huiles essentielles. Quelques gouttes sur les boules de séchage rafraîchiront adéquatement votre lessive. Vous pouvez aussi rehausser aisément votre savon pour les mains ou votre crème hydratante avec une goutte ou deux d’huile essentielle. Vaporisez votre lit avec un mélange d’eau et de quelques gouttes d’huile de lavande. Tenez-vous-en à quelques gouttes pour atteindre la sérénité olfactive en toute sécurité.

  1. Faire un usage sécuritaire des huiles essentielles pendant la grossesse, l’allaitement et avec les enfants

La grossesse est une période où il faut faire particulièrement attention. C’est pourquoi il faut consulter votre médecin ou un professionnel de la santé pour savoir si les huiles essentielles peuvent être utilisées pendant la grossesse et comment elles peuvent l’être.

Veillez également à garder les huiles essentielles hors de portée des enfants. Aussi, pour un usage topique sur les tout-petits, utilisez-les avec précaution et correctement diluées dans une huile de support. Il est également recommandé de consulter votre pédiatre avant d’utiliser des huiles essentielles avec les enfants.

  1. Pour éviter les problèmes, souvenez-vous de ce qu’il ne faut ÉVITER de faire en utilisant des huiles essentielles

Il y a de bonnes et de mauvaises façons de faire l’expérience du pouvoir des huiles essentielles. Voici ce qu’il ne faut PAS faire :

  • Ne les utilisez en aucun cas par voie interne. C’est dire que vous ne devez jamais injecter d’huiles. De même, ne prenez pas d’huiles essentielles par voie orale (sauf sous la direction et la supervision de votre médecin).
  • N’utilisez pas le produit à l’encontre du mode d’emploi figurant sur l’étiquette, notamment en appliquant plus de produit que recommandé ou en le faisant plus fréquemment.
  • N’utilisez pas le produit sans le diluer dans une huile de support, un diffuseur ou un vaporisateur d’eau.
  • Évitez d’exposer les muqueuses, les yeux ou la région de l’aine aux huiles essentielles. (C’est particulièrement vrai pour l’huile de menthe poivrée.) S’il vous arrive de mettre de l’huile là où il ne faut pas, employez une huile de support, et non de l’eau, pour régler le problème.
  • Ne dépassez pas le nombre de gouttes recommandé (généralement une ou deux), quelle que soit la méthode d’utilisation.
  • Cessez d’utiliser une huile essentielle qui provoque une irritation de la peau.
  • Ne diluez pas une huile essentielle dans l’eau pour une application topique. L’eau facilitera l’absorption, ce qui peut aggraver l’irritation. Utilisez plutôt une huile de support adéquate.
  • Évitez l’exposition directe au soleil après une application topique de certaines huiles essentielles, en particulier les huiles d’agrumes. L’huile de citron, par exemple, peut provoquer une irritation importante en cas d’application topique et d’exposition ultérieure au soleil. Faites un essai sur une petite surface de peau pour voir les effets avant de sortir pour une période plus longue. Il est toujours préférable de s’exposer au soleil en toute sécurité, en utilisant un parasol, un pantalon long, des manches longues et un écran solaire.
  • N’utilisez pas d’huiles essentielles sans avoir consulté un médecin ou un professionnel de la santé. C’est particulièrement pertinent pour les personnes qui ont des problèmes de santé ou qui prennent des médicaments sur ordonnance.

Au fur et à mesure que la numérisation du monde et du travail s’accentue, il peut être difficile de trouver le temps de vraiment relaxer et de profiter des bienfaits du repos. Même si on quitte le bureau à cinq heures, les téléphones intelligents et les portables font en sorte qu’on peut toujours envoyer un courriel de plus ou finir un peu de travail avant le souper. Ça en devient épuisant.

C’est sans parler des médias sociaux, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour se reposer, se divertir ou relaxer. Pourtant, ces activités ont un rôle crucial dans la régulation du bien-être mental, émotionnel et physique.

Le repos et la relaxation peuvent prendre différentes formes — on ne parle pas seulement de sommeil ou de partir en vacances (même si ce sont de bonnes façons de prendre soin de soi). Chacun relaxe un peu différemment. Afin de prendre conscience des bienfaits du repos dans votre vie, vous devrez découvrir ce qui vous aide à relaxer. C’est d’ailleurs l’objectif de cet article.

Comprendre l’importance du repos et de la relaxation à travers les bienfaits du repos

Les exigences du travail, des relations et de la vie en général peuvent être occasionnellement stressantes. Cependant, avec un peu d’entraînement il est possible d’éviter de sombrer dans vos cycles de stress. Même s’ils surviennent parfois, vous saurez exactement comment les gérer.

Vous connaissez le dicton « mieux vaut prévenir que guérir »? Eh bien, la même logique s’applique au stress. C’est-à-dire qu’il vaut mieux être proactif. Et bonne nouvelle : l’une des façons les plus simples de prévenir le stress est par le repos et la relaxation.

Ces dernières années, certaines entreprises dans le monde ont testé cette approche avec des semaines de travail de quatre jours. L’idée est simple : si les employés peuvent travailler un jour de moins (sans pénalité salariale), ils seront plus reposés, en santé et productifs. Et ça fonctionne.

Il semblerait que prendre le temps de relaxer et de se reposer peut influencer la vie et la santé de façons positives. Les bienfaits du repos comprennent :

  • Des niveaux d’énergie accrus
  • Une productivité supérieure
  • Des niveaux de stress réduits
  • Une satisfaction et un épanouissement supérieur

Afin de profiter de ces bienfaits dans votre vie, vous devrez trouver la méthode de relaxation qui vous convient. Soyez rassuré, il existe beaucoup de méthodes — et la relaxation peut prendre une forme inattendue!

Les loisirs en guise de relaxation : le double avantage de l’activité physique

On pense souvent que relaxer est passif. C’est-à-dire que relaxer signifie ne rien faire en particulier, ou du moins rien d’exigeant. Bien que ce ne soit pas complètement faux, cela fait en sorte qu’on ignore l’une des méthodes de relaxation les plus efficaces : l’exercice.

Ça pourrait sembler contre-intuitif de lier l’activité physique au repos, mais c’est prouvé scientifiquement. Il est toutefois important de souligner que l’exercice repose l’esprit, pas le corps.

Vous avez peut-être entendu parler de « l’euphorie du coureur ». C’est une sensation d’euphorie que plusieurs coureurs (toute catégorie) peuvent ressentir. Cette dénommée euphorie est causée par une réponse naturelle à l’exercice de longue durée qui libère des endorphines. Les endorphines (des produits chimiques sécrétés par l’hypophyse) peuvent procurer un sentiment de bien-être indépendamment des circonstances quotidiennes.

Les exercices comme la natation, la course ou la marche peuvent aussi procurer une expérience presque méditative. À force de faire des mouvements répétitifs, l’esprit peut errer. Le cerveau entre dans un état nommé le réseau du mode par défaut, qui est crucial pour le repos du cerveau.

Si vos loisirs vous portent vers la nature, vous profiterez davantage de bienfaits. Des études ont démontré qu’une promenade dans un parc ou une randonnée dans les bois peuvent faire des merveilles pour la réduction du stress.

Garder l’esprit en santé : six autres techniques de relaxation

L’exercice physique peut être une bonne façon de reposer l’esprit, mais franchement ce n’est pas tout le monde qui a le temps ou l’énergie de faire de l’exercice chaque jour. Si la course ne vous inspire pas, pas de problème — il y a bien d’autres façons de relaxer et de reposer l’esprit. Par exemple, vous pouvez essayer l’une des diverses techniques de relaxation.

Si vous avez déjà inspiré profondément et compté jusqu’à dix, vous avez déjà été initié au monde des exercices de relaxation. Ces techniques reflètent essentiellement leur appellation : c’est-à-dire des pratiques qui, lorsque bien réalisées, peuvent contribuer à relaxer le corps et l’esprit. Leurs similitudes à la méditation sont évidentes. Car beaucoup de techniques de relaxation sont considérées comme des formes de méditation et vice versa.

Il y a d’innombrables types de techniques de relaxation et de variation. Si vous décidez d’intégrer la relaxation intentionnelle à votre quotidien, vous aurez amplement le temps de faire votre choix. Mais pour l’instant, vous auriez probablement avantage à commencer ces six techniques de relaxation de base :

  1. Exercices de respiration : Maîtriser sa respiration est l’une des façons les plus simples de gérer le stress. C’est aussi un bon point d’initiation aux techniques de méditation avancées. Il existe plusieurs façons de s’exercer à maîtriser sa respiration, mais la plupart d’entre elles suivent un modèle similaire : inspirer lentement, retenir sa respiration puis expirer lentement. L’objectif est de rendre la respiration plus contrôlée, régulière et délibérée. Les exercices de respiration peuvent contribuer à aérer l’esprit et à se sentir davantage en harmonie avec son corps et ses besoins.
  2. Relaxation progressive : La relaxation progressive est l’une des techniques de relaxation de plus populaires et est d’ailleurs enseignée et pratiquée dans l’armée, plusieurs cliniques de méditation et même certaines écoles. La relaxation progressive débute par le contrôle de la respiration. Une fois que votre respiration atteint une cadence lente et régulière, vous commencerez à contracter et décontracter certains muscles tour à tour. En commençant par les orteils puis en montant jusqu’à la tête. À chaque décontraction musculaire, on expire, ce qui libère aussi la tension hors du corps. Pour les débutants, de nombreuses ressources sont offertes en ligne sur le sujet!
  3. Relaxation autogène : Cette technique de relaxation est une sorte de fourre-tout qui s’inspire de diverses approches. Elle a comme objectif d’employer la maîtrise du corps et de l’esprit pour modifier les fonctions automatiques du corps, comme réduire le rythme cardiaque. La relaxation autogène débute souvent par le contrôle de la respiration et peut ajouter des éléments de visualisations. L’objectif final est simple : en prenant conscience de son corps, réussir à influencer votre rythme cardiaque, votre respiration et d’autres fonctions afin de gérer le stress.
  4. Visualisation : Cette technique exerce l’imagination. Il s’agit de la pratique d’imaginer un endroit apaisant avec le plus de détails sensoriels possible. Au moment de commencer la pratique de la visualisation, l’aide en ligne peut s’avérer utile. Des ressources peuvent vous décrire le processus en détail, par exemple quel genre de scène visualiser, et savoir à quel sens il faut le plus porter attention. À force de vous exercer, vous aurez progressivement plus de facilité à imaginer ces scènes par vous-même. Comme beaucoup d’autres techniques de relaxation, la visualisation peut contribuer à réguler la respiration, le rythme cardiaque et d’autres réponses corporelles causées par le stress.
  5. Pleine conscience : L’un des plus grands facteurs de stress au travail est l’appel à toujours prévoir. Quels projets arriveront prochainement à échéance? Quels courriels faut-il envoyer demain? Dans un milieu de travail à rythme rapide, un peu de prévoyance est essentielle. Mais il est aussi important de se concentrer sur le présent. La pleine conscience est un type de méditation dans lequel on régule la respiration et tentons de se concentrer uniquement sur le moment présent. Quelles pensées vous passent par la tête? Quelles sensations ressentez-vous? Chaque expérience est reconnue sans jugement — vous existez simplement dans le présent.
  6. Yoga : Vous connaissez probablement un peu le yoga aujourd’hui. C’est une pratique ludique qui s’inspire de plusieurs méthodes de relaxations citées dans cet article : contrôle de la respiration, exercice physique et pleine conscience. Le yoga est une activité physique ardue, mais beaucoup d’adeptes trouvent la pratique relaxante. C’est une bonne façon de se sentir mieux connecté au corps et de relaxer. En plus, il contribue à renforcer la force musculaire et la flexibilité!

Exploiter les bienfaits du repos

Après une longue journée chargée, se prélasser en regardant Netflix peut parfois sembler la meilleure façon de relaxer. Ou sinon, faire défiler paresseusement Instagram pendant une heure ou deux. Il y a des moments pour s’adonner à ces activités, mais détrompez-vous : elles ne correspondent pas à du repos ou de la relaxation.

Afin de prendre conscience des bienfaits du repos dans votre vie, vous devez adopter une approche active. Sortez dehors lors d’une soirée et promenez-vous pendant une heure. Peut-être intégrer 15 minutes de méditation pleine conscience chaque nuit avant d’aller dormir. Votre cerveau a besoin d’une pause du stress de la journée autant que vous, alors assurez-vous d’obtenir le repos dont vous avez besoin pour prospérer.

Dans le tohu-bohu et l’effervescence du monde moderne, il peut être difficile de trouver un moment paisible pour profiter d’un repos cognitif. Entre les factures, les responsabilités du travail et les demandes sociales, on pourrait croire que vous avez une centaine de tâches à réaliser quotidiennement. Franchement, c’est peut-être le cas ; il y a de quoi se sentir débordé. Et pire encore : plus vous avez de choses à faire, moins vous serez concentré à faire une tâche.

Quelle est la solution? Comment faire grimper la productivité, lorsqu’on est confronté à autant de tâches à venir? La réponse est quelque peu contre-intuitive : plutôt que de passer chaque moment à compléter des tâches, prenez le temps de relâcher votre concentration. En d’autres termes : donnez une pause à votre cerveau.

Dans un monde obsédé par la productivité, l’oisiveté est souvent perçue de façon négative — on l’associe d’ailleurs à la paresse et à la fainéantise. Mais en réalité, le repos cognitif joue un rôle primordial dans l’optimisation des fonctions cérébrales.

Repos cognitif : Le sommeil, ce n’est pas tout

L’importance d’une bonne nuit de sommeil est l’une des notions de santé les plus souvent soutenues. Demandez à n’importe qui combien d’heures de sommeil sont considérées comme optimales et on vous répondra probablement la même chose : huit heures. Et ils n’ont pas tort, les scientifiques recommandent effectivement aux adultes de dormir huit heures chaque nuit. Toutefois, il semblerait que huit heures de sommeil ne sont pas le seul genre de repos dont le cerveau a besoin pour fonctionner à son meilleur.

L’autre type de repos cognitif survient lorsque nous ne sommes pas activement occupés à une tâche qui demande beaucoup d’attention. Durant ces périodes, le cerveau active le réseau du mode par défaut (MPD). C’est une façon compliquée pour expliquer que l’énergie du cerveau n’est plus exploitée pour des tâches conscientes. Bref, l’esprit est libre d’errer et de se déconnecter. C’est d’ailleurs bénéfique.

Il est important de noter que le repos cognitif ne signifie pas que le cerveau cesse de fonctionner. Au contraire! Durant le sommeil ou lorsque le MPD est actif, le cerveau est en plein travail. Le travail est subconscient, mais ça ne veut pas dire qu’il est inutile de mieux comprendre le sujet.

Le rôle du sommeil dans l’optimisation des fonctions cérébrales

Pendant que l’on dort, le cerveau passe en revue les informations de la journée, et trie ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Tandis que certaines informations sont conservées dans la mémoire à long terme, d’autres sont abandonnées. Un peu comme lorsqu’on redémarre un ordinateur : certaines données sont conservées sur le disque dur, mais la mémoire à court terme, qui a tendance à ralentir l’ordinateur, est réinitialisée.

Le sommeil donne aussi le temps à votre corps d’éliminer les toxines du cerveau. Car au fil d’une journée, des molécules et protéines finissent par s’accumuler dans le cerveau. Cette accumulation est contre-productive, tout particulièrement pour les connexions synaptiques. En d’autres termes : le système finit par se « gommer ».

Lors des phases du sommeil menant au sommeil paradoxal (« rapid eye movement »), le liquide céphalorachidien — un liquide limpide qui entoure le cerveau et la colonne vertébrale — se propage en vagues dans le cerveau. Ces vagues contribuent à nettoyer les débris et à éliminer les accumulations de la journée. C’est ce procédé qui vous permet de vous sentir frais et dispos après une bonne nuit de sommeil.

Expliquer le réseau du mode par défaut

Lorsque vous êtes activement concentré sur une tâche (lire cet article, par exemple), vous interprétez consciemment l’information reçue. Par contre, lorsque le mode par défaut est actif, le cerveau s’exerce à l’interprétation subconsciente.

Plutôt que d’interpréter les informations externes, les procédés subconscients se concentrent généralement vers l’intérieur. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement?

Chaque jour, on reçoit une quantité extraordinaire d’informations à la fois conscientes et subconscientes. Ces informations forment le monde tel qu’on le connaît. Et vous avez une place dans ce monde. Lorsque le cerveau active le MPD, il fait l’analyse des souvenirs et des expériences, créant des liens abstraits qui renseignent votre sens de soi. À travers ce processus, votre identité, votre moralité et bien plus encore sont solidifiés et s’élargissent.

Les connexions faites par le cerveau lors du MPD ne se limitent pas au sens de soi. Elles peuvent aider à trouver des solutions à des problèmes complexes.

Si vous êtes coincé à résoudre un problème pendant des heures, pour finalement trouver une solution en prenant votre douche ou en marchant, c’est grâce au MPD! Pour la même raison, consacrer un peu de temps au MPD peut favoriser la pensée créative.

Le pouvoir de la rêverie

Rêvasser est l’une des façons les plus fréquentes pour activer le MPD. Mais il y a une attrape : les rêveries ne sont pas toutes bénéfiques. SI en rêvassant vous imaginez le pire qui pourrait arriver dans une réunion à venir, vous n’en ressortirez pas reposé. Au contraire, vous risquerez de vous sentir anxieux et n’aurez pas profité d’un vrai repos cognitif.

Il faut guider ses pensées pour exploiter le pouvoir de la rêverie. Heureusement, vous avez plus de maîtrise sur la rêverie que sur les rêves qui surviennent durant le sommeil. C’est là que la rêverie positive et constructive (PCD pour « positive constructive daydreaming ») entre en jeu.

La PCD est essentiellement la pratique de s’apaiser à l’aide d’un rêve guidé. Pour ce faire, il faut d’abord faire une activité reposante, comme la marche ou du tricot simple, par exemple. Lors de cette activité, envisagez une situation désirable. Peut-être que vous vous relaxez sur une plage quelque part, avec le soleil dans le dos. Quelle que soit la situation, la clé est de ne pas trop y plonger. Servez-vous-en plutôt comme un tremplin afin de permettre à votre esprit d’errer. Au fur et à mesure que vous lâchez la maîtrise de la situation, vos pensées risquent de se tourner vers l’intérieur et le cerveau activera le MPD.

Comme cité précédemment, ce mode du cerveau vous aidera à réaliser le repos cognitif dont vous avez besoin.

Quatre activités qui reposent le cerveau

On pourrait penser que le remue-méninge ressemble un peu à la méditation, et ce n’est pas faux! Il semblerait que plusieurs types de méditations ainsi que d’autres activités ont le même effet. Alors, quoi faire d’autre pour lâcher prise et profiter d’un repos cognitif bien mérité?

Voici quatre activités simples qui reposent le cerveau :

  1. La promenade : ce n’est pas pour rien que marcher peut être un outil efficace pour résoudre des problèmes. Une promenade vous détache d’un problème, et permet au MPD de passer à l’action. Des recherches démontrent que les meilleures promenades à cette fin sont hors des sentiers battus et idéalement dans la nature. Laissez-vous errer (sans danger) et votre esprit suivra.
  2. Prendre une douche : la douche est l’un des rares endroits où beaucoup peuvent vraiment relaxer et s’aérer l’esprit. Si vous êtes déjà sous la douche pour en ressortir seulement 30 minutes plus tard, ne vous en faites pas. En perdant le fil du temps, votre cerveau a pu profiter d’un repos bien mérité.
  3. Sommeiller : si vous n’avez pas dormi pendant huit heures plusieurs jours de suite, une sieste pourrait être exactement ce dont vous avez besoin pour vous ressaisir. Sommeiller permet au cerveau de s’occuper de consolidation et de ménage essentiel afin de vous sentir revigoré et alerte au réveil. Mais n’oubliez pas : limitez le somme entre dix minutes et une heure, car dépasser cette période pourrait avoir l’effet opposé. [benefits of napping story link]
  4. Faire du sport : on pourrait penser que c’est étrange qu’une activité aussi exigeante physiquement que le sport puisse être reposante, mais ce n’est pas le corps que l’on cherche à reposer, c’est le cerveau. Faire du sport (ou d’autres activités physiques) peuvent donner la chance d’aérer l’esprit tout est restant actif. C’est gagnant-gagnant, non?

Comprendre pourquoi le cerveau a besoin de plus de repos et trouver le temps de relâcher sa concentration

Que vous essayiez d’améliorer votre créativité, d’échapper au perpétuel brouillard mental ou simplement d’alléger un peu le stress occasionnel, essayez d’intégrer un peu plus de repos cognitifs à votre vie. Si vous dormez déjà assez, ajoutez une promenade (ou toute autre activité qui repose le cerveau) à votre horaire. Ça prend du temps, bien sûr, mais vous pourriez être surpris de ses bienfaits sur la productivité et l’état mental.

Beaucoup de choses se passent ces temps-ci, donc il peut être difficile de trouver le temps de relâcher sa concentration. Mais il reste que finalement, votre cerveau a probablement besoin davantage de repos. Alors, lâchez votre téléphone et prenez le temps de reposer votre cerveau épuisé.

Chaque arôme que votre nez capte pousse votre cerveau à l’action. Les bonnes odeurs peuvent provoquer une évasion mentale vers un endroit familier ou un souvenir agréable accompagné de sensations de quiétude. Cependant, les mauvaises odeurs pourraient vous faire rebrousser chemin pour vous évader ailleurs.

Ces fortes réactions sont le résultat d’expériences durement acquises par l’homme au fil des années. Un sens de l’odorat aigu était un avantage évolutif. Il est d’ailleurs encore codé dans les générations à venir, ce qui forme leurs interactions avec le vaste monde.

Grâce à l’abondance et les avancées du monde moderne, la survie ne dépend plus de la capacité à sentir les substances avariées ou toxiques. Mais le nez peut tout de même vous aider à vous relaxer et vous détendre durant vos journées bien remplies.

Les bienfaits de l’aromathérapie : pourquoi s’entourer d’arômes agréables?

Les bonnes odeurs ont tant de succès que l’industrie mondiale de chandelles parfumées équivaut à plus de 300 millions USD par année. C’est d’autant plus si l’on compte les fragrances, les produits de bain parfumés et d’autres articles aromatiques qui sont achetés chaque jour.

L’argent indique une chose : les gens cherchent à améliorer les odeurs qui les entourent. Cette pratique date d’ailleurs de longtemps. D’anciennes traditions de partout dans le monde se sont servies d’odeurs pour améliorer leurs vies pendant des siècles.

Car le concept d’utilisation d’odeurs pour influencer l’humeur est très simple. Ainsi, les bienfaits de l’aromathérapie s’expliquent et se ressentent facilement. Voici quelques exemples :

  • Favorise les sensations de quiétude
  • Procure un sens de bien-être
  • Provoque des sensations apaisantes d’évasion et de paix
  • Créé un environnement inspirant
  • Aide à établir une sensation d’harmonie entre le corps et l’esprit
  • Suscite des sensations revitalisantes (unique à certaines odeurs)
  • Favorise une sensation de stabilité

La première étape est d’apprendre quels effets ont certaines odeurs sur vous. Il vaut toutefois mieux comprendre la science de l’aromathérapie.

La science de l’aromathérapie simplifiée

Les odeurs signalent des régions du système nerveux central qui gère les émotions, la mémoire et les actions instinctives. Découvrir la science de l’aromathérapie commence donc par le point de liaison entre le nez et le cerveau : le nerf olfactif.

La cavité nasale est remplie de récepteurs olfactifs qui recueillent de l’information sur ce qui est inhalé. L’information est ensuite envoyée vers le bulbe olfactif (situé dans le cerveau antérieur) pour être traitée.

Des régions importantes du cerveau sont reliées directement au bulbe olfactif, mais en ce qui concerne l’aromathérapie, l’hippocampe et l’amygdale sont les plus pertinents. Car ces deux régions sont respectivement liées à la mémoire et aux émotions.

Ce n’est que le côté physiologique de la science de l’aromathérapie. D’autres recherches se sont concentrées sur la manière dont ces connexions synaptiques se manifestent relativement aux arômes, à la mémoire et aux émotions. Les études ont invariablement recueilli des données soutenant le fait que les arômes rappellent des souvenirs et un ensemble de sensations — sérénité, vitalité et bien-être.

C’est aussi le cas pour les composés aromatiques étudiés chimiquement. On ne manque pas de choix, vu que les plantes odorantes contiennent des centaines de composés chimiques différents. Les plus remarquables comprennent : le limonène (du citron), le linalol (tiré de la lavande), les sesquiterpènes dans le pin et le menthol de la menthe poivrée.

Guide pour trouver l’odeur qui vous convient

Chacun a ses odeurs préférées. Celles qui apportent le sourire ou rappellent un bon souvenir. La recherche de ces odeurs qui vous calme ou détend est facilitée par les soutiens aromatiques qui se servent fréquemment des huiles essentielles (distillations puissantes de substances végétales).

Il est difficile de choisir la bonne odeur pour votre séance d’aromathérapie personnelle en raison des innombrables options offertes. Pas de panique : les approches modernes et traditionnelles peuvent vous aider à orienter vos choix.

Les odeurs qui favorisent les sensations de calme et de bien-être comprennent :

  • La lavande
  • La vanille
  • Le jasmin
  • L’ylang-ylang
  • La rose
  • La camomille
  • Le géranium
  • La bergamote
  • Le basilic

Si vous cherchez à vous sentir revitalisé, il y a aussi des odeurs qui correspondent aussi à cette sensation. Cherchez parmi les agrumes (tout particulièrement le citron et l’orange douce), la menthe poivrée, le romarin, la cannelle, le thym et l’eucalyptus pour provoquer des sensations de vivacité.

Les parfums terreux, de bois ou d’épices sont souvent considérés comme favorables à la sensation de stabilité.

Les anciennes traditions asiatiques ont adopté l’aromathérapie pendant des siècles, mais elles se basent sur des catégorisations légèrement différentes : odeurs neutres, yin et yang.

Les arômes de fleurs, d’agrumes et de fraîcheur comme la menthe poivrée sont des odeurs yin associées avec le calme. Tandis que les odeurs yang sont épicées, chaudes et énergisantes. Elles comprennent le romarin, le thym et le gingembre. L’orange et la sauge sont considérées comme neutre, tandis que la catégorisation des odeurs de bois peut varier.

Commencer votre propre exploration des bienfaits de l’aromathérapie

Chacun associe les odeurs un peu différemment. Ça veut dire que vous devrez expérimenter avec différents parfums afin de reconnaître leurs effets sur vous. Les paquets variés d’huiles essentielles sont populaires en guise de départ.

On peut aussi mélanger certains parfums pour créer un mélange intéressant. Ces combinaisons peuvent apporter des expériences d’aromathérapie. Essayez les combinaisons fréquentes suivantes :

  • Romarin, lavande, orange et menthe poivrée
  • Eucalyptus, menthe poivrée, basilic, arbre à thé et romarin
  • Citronnelle, orange, bois de cèdre, lavande et encens
  • Citron, eucalyptus et citronnelle
  • Lavande, eucalyptus et encens

Seules ou mélangées, les huiles essentielles sont ultra-concentrées de composés aromatiques. Il suffit d’ouvrir le bouchon et prendre une respiration pour faire l’expérience de sensations calmantes (ou énergisantes). On peut aussi ajouter quelques gouttes de son parfum ou mélange préféré à un diffuseur. Améliorer son bain en y ajoutant de l’arbre à thé ou du géranium est aussi une bonne idée.

Quel que soit l’approche choisie, servez-vous des odeurs en guise d’évasion et concentrez-vous à profiter d’une sensation de bien-être. Profiter des bienfaits et de la science de l’aromathérapie peut contribuer à favoriser les sensations d’évasion et de paix. L’aromathérapie est donc l’ajout idéal pour votre routine d’auto-soins.

Environ entre 13 h et 14 h chaque jour, les étudiants, les parents au foyer et les employés d’entreprise luttent tous contre un ennemi commun : la fatigue de l’après-midi. Si vous en avez déjà fait l’expérience, vous savez à quel point elle peut nuire à la productivité l’après-midi. Pour la plupart, la solution est simple : endurer en faisant le plein de caféine et de boisson énergisante. Ça fonctionne, mais y a-t-il un meilleur moyen de régler cette fatigue de l’après-midi?

Il semblerait qu’il y en a un finalement! De récentes études laissent entendre que plutôt que d’ignorer la fatigue, il vaudrait mieux y succomber. En d’autres termes : faire une sieste.

Certains pays et cultures ont intégré la sieste à leur mode de vie quotidien. Mais pour la plupart, une sieste est un luxe rare dont on peut profiter seulement durant les vacances ou la fin de semaine. Après tout, l’horaire de neuf à cinq ne laisse pas vraiment de temps pour un somme. Toutefois, au fur et à mesure que les recherches démontrent les bienfaits du somme, cela pourrait changer. D’ailleurs, certaines entreprises ont déjà commencé à expérimenter l’adoption d’un somme autorisé au bureau!

Alors, que vous soyez adepte de sommes, sceptique ou simplement curieux, voici pourquoi vous pourriez avoir besoin d’une sieste.

La science du sommeil

Le sommeil est l’une des habitudes fondamentales de la vie. Quelque chose que tout le monde (espérons-le) fait. Vous avez probablement déjà entendu dire que l’adulte moyen a besoin entre sept et neuf heures de sommeil chaque nuit, et c’est vrai. Mais pourquoi donc? Qu’est-ce qui rend le sommeil si important?

C’est une question que les scientifiques ont cherché à résoudre pendant des décennies et encore aujourd’hui chaque année de nouvelles découvertes sont faites. Voici ce que nous savons : une grande partie des avantages tirés du sommeil sont liés au cerveau, ou plus précisément : la mémoire et la plasticité cérébrale (aussi appelée neuroplasticité).

La plasticité fait référence à la capacité du cerveau à interpréter les stimulus et y répondre. Bref, en état bien reposé, le cerveau interprète plus rapidement les informations. En pratique, ça veut dire réagir à des informations visuelles plus rapidement ou simplement assimiler de l’information écrite à la première lecture. Connaissez-vous la léthargie souvent éprouvée après une mauvaise nuit de sommeil? C’est en partie causé par une plasticité cérébrale inférieure.

Le rôle du sommeil dans la consolidation mnésique est encore à l’étude. Au fil de la journée, on entrepose d’innombrables détails, faits et informations dans le cerveau. Toutefois, c’est seulement au moment de dormir que l’information est solidifiée dans la mémoire à long terme. Pendant des décennies, les chercheurs pensaient que la consolidation mnésique se produisait durant le sommeil paradoxal (REM pour « rapid eye movement »), la dernière des quatre phases. Par contre, de nouvelles recherches semblent démontrer le contraire.

Vu l’importance du rôle du sommeil dans la formation et la fixation mnémonique, la plupart des recherches liées au somme portent sur la mémoire. À suivre dans le paragraphe suivant!

Le somme et la fixation mnémonique

Si la consolidation mnésique se produisait uniquement le sommeil paradoxal, un somme ne favoriserait pas vraiment votre mémoire. Car il faut environ une heure et demie de sommeil avant d’atteindre la phase paradoxale, ce qui dépasse la durée d’une sieste en moyenne. Les scientifiques cherchent encore le lien précis entre le sommeil et la mémoire, mais une chose est claire : un petit somme peut être excellent pour la mémoire.

Est-ce que ça veut dire que faire un somme vous aidera à vous souvenir du nom du gamin qui était assis à côté de vous en première année? Non. Mais voyons voir quelles sphères de la mémoire pourraient en profiter.

La plupart reconnaissent la distinction entre les concepts de mémoire à court terme et à long terme, mais ce n’est qu’une des nombreuses catégorisations de la capacité de stockage du cerveau. La mémoire humaine est divisée en plusieurs autres catégories. Par exemple, la mémoire d’objets est associée à la capacité de se souvenir d’objets uniques à partir d’une liste. La mémoire associative, par contre, fait référence à la capacité de se souvenir de choses liées ou allant en paires. Voici des exemples : ce visage est associé à tel nom, cette voiture est toujours stationnée devant telle maison — ce genre d’associations.

Dans des études se concentrant sur la mémoire d’objets, le somme n’a aucun effet sur les souvenirs des participants. Toutefois, lorsque des individus font un somme de 90 minutes, ils ont démontré de l’amélioration relative à la mémoire associative.

Faire un somme peut même améliorer la capacité à encoder de nouvelles informations. Dans une étude, les participants devaient accomplir une tâche reliée à la mémoire associative le matin puis ont été évalués sur leur mémoire. Après cet exercice matinal, la moitié des participants ont fait un somme, et l’autre pas. Lorsque tous les participants ont été réunis le soir, ils ont dû de nouveau réaliser une tâche reliée à la mémoire associative puis ont été évalués par la suite. Les participants n’ayant pas fait de somme ont moins bien performé que le matin même — c’est-à-dire qu’ils se souvenaient de moins de paires. Tandis que ceux ayant fait un somme, vous l’aurez deviné, ont mieux performé que durant le matin.

Comment faire un bon somme : combien de temps doit-on sommeiller?

Comme dans la plupart des cas, il fait faire preuve de modération. Sommeiller trop longtemps peut amoindrir certains avantages du somme sur la santé, et avoir un impact négatif sur le sommeil la nuit.

Un bon somme doit être réparateur, et court. Il n’existe pas de longueur de somme « idéale » établie, mais les experts suggèrent de ne pas dépasser une heure et demie — le temps requis pour atteindre le sommeil paradoxal. Certains suggèrent même de faire un somme de dix à vingt minutes. Si vous avez déjà fait une sieste bien méritée, mais que vous vous êtes réveillé faible et en pire état qu’avant d’avoir fait la sieste, il est fort probable que la sieste ait été trop longue.

En plus de ce sentiment d’affaiblissement, les longs sommes peuvent dérégler votre cycle de sommeil, tout particulièrement si le somme se produit tard dans l’après-midi. Pour tirer le maximum du somme, essayez de le faire avant 15 h. Sans oublier de toujours régler une alarme. Un somme de 20 minutes ne semble peut-être pas suffisant, mais c’est peut-être tout ce dont vous avez besoin pour vous débarrasser de la fatigue de l’après-midi et pour faire croître la productivité pour le reste de la journée.

Une sieste café n’est pas un oxymore

La plupart des gens boivent du café pour mieux se réveiller ou rester éveillés, on pourrait donc croire qu’il est contre-productif de boire du café avant de faire un somme. Et pourtant : le corps prend 20 minutes avant de ressentir les effets de la caféine. Ce qui donne juste assez de temps pour faire un petit somme.

Du moins, c’est la logique adoptée par les adeptes de la « sieste café ». Ça peut sembler contre-intuitif, mais boire une tasse de café puis immédiatement s’étendre pour faire une petite sieste peut aider à se sentir plus revigoré qu’en ayant fait l’un ou l’autre uniquement.

Les avantages des siestes café sont difficilement quantifiables. Après tout, comment mesurer à quel point quelqu’un se sent « fatigué » ou « revigoré »? C’est entièrement subjectif. Cela dit, des études ont démontré que consommer 200 milligrammes (mg) de caféine (environ deux tasses de café noir ordinaire) puis de faire un somme pendant vingt minutes peut aider à se sentir plus revigoré au réveil.


Le somme à l’extrême : Le sommeil segmenté

Si vous faites souvent des sommes de trois heures ou plus, votre cycle de sommeil risque de passer d’un cycle de sommeil monophasé (c’est-à-dire une grande période de sommeil) à un cycle biphasé ou même polyphasé. Selon votre horaire, ce n’est pourtant pas nécessairement négatif.

Un cycle de sommeil biphasé signifie que la période de sommeil est divisée en deux périodes de quatre heures généralement. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit d’un cycle plus naturel chez l’humain, car il correspond aux cycles de sommeil de bien d’autres mammifères.

L’idée du sommeil biphasé est d’aller au lit lorsque le soleil se couche, dormir 4 heures, se réveiller pour quelques heures de médiation, prière, lecture, etc., puis enfin de dormir à nouveau pendant quatre heures. Certains ne jurent que par cette approche, mais malheureusement la plupart du monde est cadré en fonction du sommeil monophasé. Donc le sommeil biphasé n’est pas l’horaire le plus pratique à suivre.


Exploiter les bienfaits de somme sur la santé

Les horaires de travail traditionnels peuvent rendre le somme difficile à faire, mais au fur et à mesure que la sensibilisation sur les avantages du somme sur la santé s’accroîtra, faire une sieste au travail pourrait devenir une pratique courante. Qui sait, peut-être que cet article aura été la persuasion nécessaire pour enfin adopter la sieste à votre horaire quotidien.

Même si elle ne dure que 20 minutes, la sieste peut changer votre relation avec le travail et le boulot quotidiens! Alors, pourquoi ne pas tenter le coup? Les avantages du somme sur la santé sont déjà à votre portée — vous n’avez qu’à vous endormir.

Rien ne peut gâcher votre journée comme une nuit agitée. Vous vous couchez épuisé, dans l’espoir de vous reposer et de récupérer, mais vous vous retournez pendant des heures. Et puis vous vous réveillez, encore plus épuisé. C’est un sentiment affreux.

Après l’une de ces nuits, vous pouvez remarquer que votre vue, votre ouïe et vos autres sens sont un peu affaiblis. Alors, que se passe-t-il ? Pourquoi une mauvaise nuit de sommeil affecte-t-elle vos sens?

Même si cela n’en a pas l’air, le sommeil est un élément incroyablement complexe de la vie. Les scientifiques tentent toujours de dresser un tableau plus complet du rôle vital du sommeil pour le corps et le cerveau humains. Mais il existe déjà une multitude de recherches sur le sujet. Et certaines de ces recherches explorent le lien entre le sommeil et les sens.

Il s’avère que ce lien entre le sommeil et les sens est à double sens, voire même à plusieurs sens. Un mauvais sommeil peut réduire l’acuité des cinq sens, mais les cinq sens peuvent aussi être responsables d’une mauvaise nuit de sommeil. Et, à l’inverse, vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens avec un peu de planification.

La physiologie du sommeil

Ce n’est qu’au cours des 70 dernières années environ que les scientifiques ont pris conscience que le sommeil n’est pas une activité passive, du moins pas au niveau neurologique. Pendant que vous dormez, votre cerveau est activement engagé dans diverses activités qui aident votre cerveau et votre corps à fonctionner correctement.

Il existe deux types de sommeil : le sommeil paradoxal (REM, rapid eye movement) et le sommeil non paradoxal (NREM, non-rapid eye movement). Le sommeil est ensuite divisé en stades. Au cours des stades un à trois, connus sous le nom de sommeil calme, vous faites l’expérience du sommeil NREM. Ce n’est qu’au quatrième stade, parfois appelé sommeil actif, que le sommeil paradoxal commence.

La nature exacte de chaque stade du sommeil et des activités du cerveau au cours de chacun d’eux fait encore l’objet de débats. Mais voici ce que l’on sait : le sommeil joue un rôle essentiel dans la solidification et la compilation des souvenirs. Sans sommeil, vous aurez probablement plus de mal à vous souvenir de certaines choses. À l’origine, on pensait que la compilation des souvenirs se faisait pendant le sommeil paradoxal. Des études récentes indiquent toutefois que le sommeil lent est peut-être plus important pour le maintien d’une fonction de mémoire saine.

Le manque de sommeil peut également affecter la plasticité cérébrale, c’est-à-dire la capacité du cerveau à traiter de nouvelles informations et données. C’est là que le sommeil (ou le manque de sommeil) peut commencer à avoir un impact sur vos sens. Vos sens sont simplement des stimuli captés par divers récepteurs et interprétés par votre cerveau. Si la plasticité de votre cerveau diminue, il réagit plus lentement à cette entrée sensorielle. Et le côté interprétation des sensations ralentit.

Le sommeil et les sens : Que se passe-t-il quand on ne dort pas assez?

Comme vous venez de le lire, moins vous dormez, plus la plasticité de votre cerveau diminue, ce qui peut affecter vos sens. Mais comment cela se traduit-il concrètement ? Comment les sens sont-ils affectés exactement?

Commençons par la vision. Tout le monde sait qu’il est dangereux de conduire en état de somnolence. Mais il s’avère que s’endormir au volant n’est pas le seul danger. Dans une étude menée sur des camionneurs longue distance, les chercheurs ont tenté de mesurer les effets du manque de sommeil sur la vision.

Après 27 heures sans sommeil, les participants ont répondu à une série de stimuli visuels. Les résultats ont été à peu près conformes aux attentes : dans leur état de privation de sommeil, les participants réagissaient plus lentement aux indices visuels et ils manquaient plus d’indices que lorsqu’ils étaient bien reposés. Mais cela n’avait rien à voir avec la fonction oculaire. Les chercheurs qui ont mené l’étude ont réalisé que la déficience visuelle des participants était due à des problèmes d’ordre cognitif. En d’autres termes, les participants ne voyaient pas moins bien ; leur cerveau interprétait simplement plus lentement et moins complètement.

Lorsque la capacité de votre cerveau à interpréter les données ralentit, cela n’affecte pas seulement la vision, mais aussi tous les sens. Dans un état de manque de sommeil, vous pouvez remarquer que vous réagissez plus lentement aux stimuli auditifs (ou aux sons). Et le brouillard mental qui accompagne l’insomnie peut commencer à empiéter sur les tâches quotidiennes.

Gardez vos sens aiguisés grâce à une bonne nuit de sommeil

À ce stade, il est à espérer que vous avez retenu un fait essentiel : un mauvais sommeil peut avoir un effet négatif sur l’acuité de vos sens. Mais passons outre les aspects négatifs et concentrons-nous sur l’action et l’amélioration de soi. Cela soulève une nouvelle question : comment utiliser le lien entre le sommeil et les sens afin de les améliorer?

Eh bien, si vous vous basez sur les dernières sections de cet article, la réponse est assez claire : pour garder vos sens aiguisés, assurez-vous de dormir suffisamment. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Heureusement, en matière de sommeil, vous pouvez utiliser vos sens à votre avantage. En adoptant quelques pratiques intentionnelles, vous pouvez tirer parti de la vue, de l’ouïe, de l’odorat et du toucher pour dormir plus profondément. Mais nous y reviendrons plus tard !

Vos sens fonctionnent-ils pendant que vous dormez

Même lorsque vous dormez, vos oreilles travaillent dur. C’est pourquoi les bruits forts vous réveillent en sursaut. Du point de vue de l’évolution, c’est logique. Si votre corps et vos sens s’éteignaient complètement pendant le sommeil, vous seriez incroyablement vulnérable. Il n’y aurait aucune protection contre les prédateurs.

Au lieu de cela, vos oreilles sont constamment à l’affût de menaces potentielles. Et, même pendant votre sommeil, votre cerveau interprète activement les stimuli auditifs, décidant ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas. (C’est pourquoi vous pouvez vous réveiller en entendant les cris de votre bébé, mais pas le bruit de la climatisation).

Vos oreilles ne sont pas les seuls organes sensoriels à l’œuvre pendant votre sommeil. Si quelqu’un allume une lampe, il y a de fortes chances que vous vous réveilliez, car vos yeux continuent à recevoir des informations visuelles, même si vos paupières sont fermées. Il en va de même pour votre sens du toucher et même de l’odorat.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous et votre sommeil?

Mieux dormir grâce à vos sens

Lorsqu’il est question de sommeil, la plupart des gens se concentrent sur les moments qui le précèdent. Et si vous pouvez faire beaucoup de choses avant de vous endormir, vous pouvez aussi profiter du fait que vos sens fonctionnent encore pendant que vous dormez pour favoriser des nuits saines et réparatrices. Voici comment vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens :

  • La vue : Lorsqu’il est temps de dormir, votre corps commence à libérer l’hormone mélatonine. Mais comment sait-il quand il doit le faire ? C’est en partie des signaux lumineux et en partie le rythme circadien — qui n’est qu’une façon fantaisiste de dire l’horloge interne de votre corps. Lorsque le soleil se couche et que le monde s’assombrit, le corps commence naturellement à libérer de la mélatonine.
    Le problème, c’est que le soleil n’est pas la seule source de lumière dans votre vie. Et il y a de fortes chances que vous n’éteigniez pas les lumières avant de vous préparer pour le coucher. Vous aurez peut-être plus de chance de vous endormir et de rester endormi si vous tamisez les lumières dans l’heure qui précède votre coucher. Essayez d’éviter toute lumière vive. Eh oui, cela inclut l’écran de votre télévision et de votre téléphone.
  • L’ouïe : De toute évidence, un environnement calme est le plus propice au sommeil. Vous ne vous rendez peut-être pas compte, cependant, de tous les bruits présents dans votre vie. Qu’il s’agisse du bruit de la circulation extérieure ou de votre ventilateur, les bruits qui se fondent dans le décor lorsque vous êtes éveillé peuvent interrompre votre sommeil. Pour contrer cela, pensez à insonoriser votre chambre ou à éteindre la climatisation la nuit.
  • L’odorat : de nombreuses personnes trouvent que certaines odeurs, comme le parfum de la lavande, les aident à se détendre. En vous exposant à ces odeurs, vous pouvez vous aider à vous détendre avant de vous coucher. Le stress étant l’un des principaux responsables de l’agitation, plus vous vous détendrez avant de vous coucher, mieux vous dormirez.
    Certaines données suggèrent que ces senteurs peuvent non seulement vous aider à vous endormir, mais aussi à rester endormi. Si vous utilisez un diffuseur, envisagez de le laisser allumé toute la nuit.
  • Le toucher : Pour plusieurs, tout particulièrement pour ceux qui s’agitent dans leur sommeil à cause de l’anxiété, une couverture lourde peut apporter de grands avantages. La sensation de poids sur le corps peut avoir un effet calmant, ce qui contribue à un sommeil rapide et tranquille.
  • Le goût : Le thé à la camomille est utilisé pour favoriser un sommeil sain depuis des années — et pour de bonnes raisons. Des études ont montré que la camomille contient du flavonoïde apogène, qui peut avoir des effets sédatifs légers. Cela peut vous aider à vous sentir détendu et, à son tour, vous aider à vous endormir.

Aucune de ces suggestions n’est une solution universelle. Certaines peuvent fonctionner pour vous, d’autres non. Il ne s’agit pas de changer radicalement votre mode de vie. Au contraire, essayez simplement d’être plus attentif à vos sens et à la façon dont ils affectent votre sommeil. Et, ce faisant, essayez intentionnellement quelques-unes de ces pratiques. Nous espérons que votre sommeil vous en remerciera!

Réveillez vos sens le matin

Vous vous êtes réveillé après une bonne nuit de sommeil — et maintenant? Le matin, vous aurez probablement envie de vous débarrasser de la somnolence et de commencer votre journée. Une fois encore, vos sens (en particulier la vue) peuvent vous aider! Plutôt que de garder les rideaux tirés et d’éviter la lumière du soleil, essayez d’introduire un peu plus de lumière dans vos matinées. Cela permettra de supprimer la libération de mélatonine et de vous réveiller plus rapidement.

Cependant, vous ne voulez pas surcharger vos sens immédiatement. Allez-y doucement au début, en étant attentif à vos sens et à votre environnement. Sentez votre café et laissez-le s’imprégner de son odeur. Savourez les saveurs de votre petit-déjeuner. Le fait de ralentir un peu le matin peut vous aider à vous préparer à une journée productive.

Si vous avez déjà vu un grand chef goûter à un plat, ça vous a sans doute laissé un peu perplexe. Peuvent-ils vraiment goûter tout ça en une seule bouchée? C’est à croire que c’est un tour de magie. Pas même les saveurs les plus subtiles échappent à leur palais. Les chefs d’expérience peuvent identifier chaque saveur avec une précision qui leur permet de produire des combinaisons subtiles et délicieuses.

En général, on pense que c’est dû à un talent inné ; c’est d’ailleurs le cas pour certains. Pourtant, tout le monde (vous y compris) peut entraîner son palais à devenir plus perceptif et réceptif. Comment dans la plupart des cas dans la vie, il suffit d’un peu d’entraînement.

Tout d’abord, bonne nouvelle : développer et améliorer son palais est un processus linéaire et gratifiant. Vous pouvez commencer dès aujourd’hui votre chemin vers une vie plus goûteuse!

Pourquoi prendre la peine? Les avantages de développer et d’améliorer votre palais

Afin d’améliorer votre palais, il vaut mieux être aventureux (cette notion sera approfondie par la suite). Cependant, développer le palais n’a pas besoin d’être un processus intensif et laborieux ; vous pouvez y mettre l’effort que vous souhaitez. Mais en fin de compte, la question reste : à quoi bon? La plupart des gens aiment la nourriture et sont parfaitement satisfaits de garder leurs habitudes culinaires actuelles. Ils cuisinent et mangent les mêmes aliments, goûtent aux mêmes saveurs et finalement en sont satisfaits.

Alors, à quoi bon modifier un système qui fonctionne?

Il suffit d’écouter un chef parler de nourriture pendant deux minutes pour avoir la réponse. Ils ont entrepris d’améliorer et d’élargir leurs aptitudes et expériences gustatives. Pour un palais développé, un repas devient plus qu’un simple plat ; un nouveau lien se crée avec les aliments. Cette connexion peut ouvrir la porte à un monde de nutrition réfléchie, attentive et saine.

Convaincu? Tant mieux. Voici des conseils de développement du palais.

Commencer par les bases pour améliorer le palais : les cinq composantes de la saveur

Au fur et à mesure que votre palais se développe, vous apprenez en quelque sorte une nouvelle compétence. Et comme pour toute nouvelle compétence, il vaut mieux commencer par les bases (apprendre à marcher avant de courir, comme on dit).

Le corps peut identifier cinq saveurs de base : sucré, salé, amer, aigre et umami. Avant d’explorer les interactions entre ces saveurs créant des goûts complexes et satisfaisants, vous devriez pouvoir discerner chacune d’entre elles. Les quatre premières sont assez simples, mais l’umami peut être difficile à cerner. Le terme « umami » vient du japonais et se traduit par « goût délicieux ». On s’en sert pour décrire le goût savoureux de la viande, des champignons et du bouillon.

Percevez votre sens gustatif comme un muscle : plus vous vous exercez à discerner les saveurs, plus vous vous améliorerez. Alors la prochaine fois que vous boirez une tasse de café, prenez votre temps. Laissez-le sur votre langue. Qu’est-ce que vous goûtez? Évidemment, le café aura un goût amer, mais quoi d’autre encore? Peut-être une légère aigreur?

Faites la même chose en mangeant un fruit. Le goût prédominant sera sans doute sucré, mais vous pourriez aussi remarquer d’autres saveurs. Un peu aigre? Amer? À force de vous exercer à distinguer ces saveurs de base, vous commencerez à mieux percevoir la façon dont elles se combinent et se complètent.

Se fier à son flair, ou du moins s’en servir.

La plupart des gens associent directement le goût à la langue. Après tout, c’est bien là que sont situées les glandes gustatives. Cela dit, les capacités sensorielles des glandes gustatives sont assez limitées ; elles peuvent détecter les cinq saveurs de base, mais pas vraiment plus.

Le nez, par contre, peut détecter entre 10 000 et un billion d’odeurs uniques. À force de manger, vos sens gustatifs et olfactifs s’unissent pour créer une expérience unique de « saveur ».

En ce qui concerne l’amélioration du palais, le nez est aussi important que la bouche. Avant de manger (ou de boire), prenez le temps de sentir les arômes. Quels éléments du plat pouvez-vous distinguer simplement grâce au sens olfactif? En discernant ces odeurs, vous favorisez votre attention olfactive à mettre en valeur l’expérience gustative d’un aliment au moment de le déguster.

Sortir de sa zone de confort : améliorer le palais par l’exploration

L’une des façons les plus faciles et cruciales d’améliorer le palais est de simplement élargir la variété d’aliments que vous mangez. Si vous êtes routinier à l’épicerie ou dans la cuisine, il est peut-être temps de briser la routine.

Ça ne veut pas dire aller acheter une livre de lutefisk dès que possible. Commencez humblement. Si vous avez l’habitude de choisir des légumes verts « sûrs » comme la laitue romaine ou iceberg, essayez des betteraves, du chou frisé et des bettes. Puis tout d’un coup, vous venez de transformer le profil gustatif de la salade de ce soir.

Une autre bonne façon de découvrir de nouvelles saveurs est de plonger dans les traditions culinaires de pays et cultures étrangers. Le monde est rempli de saveurs délicieuses et diverses ; nul besoin de constamment manger ce à quoi on est habitué. Pour vous initier aux cuisines mondiales, vous pouvez commencer par manger dans un restaurant. Si vous découvrez de nouveaux plats et saveurs qui vous plaisent, vous pouvez tenter de les reproduire (et adapter) chez vous.

Vous pourriez être surpris à quel point des ingrédients bien connus se retrouvent dans des plats exotiques. Un ingrédient aussi simple que la pomme de terre (généralement apprêtée avec du sel et d’autres assaisonnements de base aux États-Unis) peut être transformée en un récipient pour une panoplie d’herbes et d’épices ; par exemple : le « aloo gobi », un plat indien populaire. Alors, allez acheter un nouveau livre de cuisine ou inscrivez-vous à un nouveau blogue culinaire — un monde de saveur vous attend!

N’oubliez pas : vous n’avez pas besoin de tout aimer. Découvrir des saveurs et des aliments que l’on n’aime pas fait partie de l’exploration.

Peser sur redémarrer grâce aux nettoyants pour palais

Les saveurs persistent dans la bouche ; certaines plus que d’autres (oignons, ail et autres ingrédients relevés). C’est ce qui peut d’ailleurs nuire à un premier baiser, et aussi à distinguer les saveurs subtiles. L’arrière-goût dans la bouche peut se mélanger à de nouvelles saveurs, masquant ou modifiant la vraie saveur de ce que vous mangez ensuite.

Heureusement, il existe une solution simple à ce problème : les nettoyants pour palais. Ces aliments à saveur neutre contribuent à dégager les morceaux résiduels de la langue et « redémarrer » votre palais. C’est d’ailleurs pourquoi les sushis sont servis avec du gingembre mariné et que certains restaurants huppés servent du sorbet entre chaque plat.

Mais soyons honnêtes, les gens ne traînent pas généralement du gingembre mariné ou du sorbet avec eux. Pas d’inquiétude, vous pouvez simplement prendre un biscuit nature, du pain blanc ou un verre d’eau pour nettoyer le palais.

Garder la bouche en santé

Aujourd’hui, tout le monde est conscient des risques de santé reliés à la cigarette. Mais même sans compter les risques de santé, la cigarette peut nuire à la capacité gustative.

Selon une étude, le lien entre la consommation de tabac et une sensibilité gustative réduite est linéaire : c’est-à-dire que plus l’on fume, moins bonne sera l’acuité gustative. La bonne nouvelle est que les dégâts aux récepteurs gustatifs ne sont pas permanents. D’ici deux mois après avoir arrêté de fumer, la plupart des fumeurs ont retrouvé un sens du goût normal.

Bien sûr, fumer n’est pas l’unique facteur pouvant nuire à la sensibilité des papilles gustatives. Essayez d’éviter aussi les aliments excessivement piquants, salés ou sucrés, car ils peuvent tous inhiber le sens du goût.

Prendre le temps de manger

La plupart de ces conseils et suggestions ont en commun une thématique : ralentir et prendre le temps de déguster. Savourer le moment. Si vous mangez constamment en route, prenez votre lunch en travaillant ou regardez la télé en soupant, votre attention est divisée. Un bon repas mérite toute votre attention.

Il existe une notion pour désigner cette pratique : manger en pleine conscience. Vous avez peut-être entendu parler de la pleine conscience en contexte de méditation ou de traitement en santé mentale. Mais vous pouvez aussi l’appliquer à l’alimentation!

Dit simplement, la pleine conscience est la pratique de se concentrer sur le présent. Quelles pensées, émotions et sensations ressentez-vous? Reconnaître et accepter chacune d’entre elles. Qu’est-ce que ça veut dire durant un repas?

Il y a plusieurs étapes à suivre durant un repas pour le rendre plus réfléchi et attentif :

  • Exprimer sa gratitude : d’abord, prenez le temps de tenir compte de l’effort, des ingrédients et de l’expertise reliés à la préparation de votre repas (cela s’applique non seulement aux repas faits maison, mais aussi au restaurant). Beaucoup a été investi dans ce repas, donc faites en sortes d’en être reconnaissant, ne serait-ce qu’intérieurement.
  • Limiter les portions : lorsque la table est remplie de délices, la volonté s’écroule. Il est tentant de se précipiter et de s’empiffrer aussi rapidement que possible. Mais en fin de compte, cela déprécie l’expérience. Commencez par de petites portions et mâchez la nourriture lentement et de façon réfléchie. Vous serez surpris à quel point les saveurs deviennent plus relevées lorsqu’on prend son temps. En ralentissant, votre corps a plus de temps pour évaluer à quel point vous êtes plein ou affamé, et vous aurez donc moins besoin de manger pour vous sentir comblé.
  • Ne pas arriver affamé à table : bon d’accord, ça peut porter à confusion. Évidemment que vous devriez avoir faim à table, car vous voulez pouvoir manger après tout. Ce que vous devriez éviter, cependant, c’est de mourir de faim avant un repas. Quand la faim est trop grande, il est difficile de ralentir et d’apprécier le repas. Essayez de trouver un équilibre entre avoir faim et trop l’être.

Un aperçu de l’avenir après avoir amélioré son palais

Imaginez : vous avez entrepris d’améliorer votre palais quelques mois auparavant, et avez graduellement commencé à profiter de nouveaux plats, saveurs et expériences. Quelle est la suite? À quel point peut-on dire que le palais est arrivé « à maturité »?

Il s’agit en fait d’une question piège. L’amélioration et le développement du palais sont un processus sans fin. À force de développer et améliorer votre palais, vous vous rendrez compte qu’il y a toujours du nouveau à essayer. C’est l’une des joies du processus, bien que ça puisse aussi paraître un peu imposant. Alors, n’oubliez pas : lancez-vous dans ce voyage à votre propre rythme.

Vous ne deviendrez peut-être pas un grand chef, et vous n’aimerez peut-être toujours pas les choux de Bruxelles. Mais finalement, tout ce qui compte est que vous ayez développé une nouvelle et excitante relation avec la nourriture et les saveurs.

Souvenez-vous de la dernière fois que vous avez vécu un moment de silence. Étiez-vous dans la forêt? Ou peut-être portiez-vous votre casque d’écoute antibruit à bord de l’avion. Peu importe le contexte, une chose est presque certaine : ce n’était pas réellement du silence.

Qu’il s’agisse du bourdonnement d’un réfrigérateur, du gazouillis des oiseaux ou d’un léger bruissement de feuilles, le son est toujours là pour rompre le silence. Il est pratiquement impossible d’échapper au bruit. C’est une réalité de la vie.

Le son est à ce point omniprésent dans notre environnement que la plupart des gens n’y accordent pas vraiment d’attention. Certains bruits sont plus agréables que d’autres, mais il reste que ce n’est que du bruit. Pourtant, au-delà de son aspect agréable ou désagréable, le son peut avoir des effets sains ou malsains.

Avant que vous vous mettiez à rendre votre vie aussi silencieuse que possible, clarifions une chose : tous les bruits ne sont pas mauvais. En comprenant comment le son et la santé sont liés, vous arriverez à réduire au minimum les bruits qui ont une incidence négative dans votre vie, en plus de profiter de tous les bienfaits de la musique et des autres sons aux effets positifs.

Alors, rangez vos bouchons d’oreille dans le tiroir (pour l’instant) et poursuivez votre lecture!

La physiologie de l’audition

Toute discussion sur le son et le bruit doit commencer par la notion de l’audition. Et pour parler d’audition, il faut parler d’oreilles.

L’oreille est divisée en trois parties : externe, moyenne et interne. Chacune d’entre elles joue un rôle essentiel dans la transformation des sons en provenance de l’environnement en impulsions électriques que le cerveau peut interpréter. Le voyage d’un son commence dans l’oreille externe, qui comprend les parties visibles de l’oreille sur la tête (le pavillon), ainsi que le conduit auditif externe.

Le pavillon fonctionne comme un entonnoir. Il capte les ondes sonores de l’environnement et les amène dans le canal auditif. Une fois dans le canal, les ondes sont amplifiées à mesure qu’elles sont canalisées vers le tympan. Et cela nous amène à l’oreille moyenne.

Le tympan, ou membrane tympanique, est une couche de tissu conjonctif et de peau qui sépare l’oreille externe de l’oreille moyenne. Lorsque des ondes sonores frappent le tympan, celui-ci se met à vibrer. Ces vibrations font bouger une série de petits os, appelés collectivement osselets, et c’est le mouvement de ces os qui amplifie les ondes sonores.

Le voyage d’une onde sonore prend fin dans l’oreille interne; les ondes y sont canalisées vers la cochlée, un organe en forme de spirale rempli de liquide. Les ondes sonores mettent le liquide cochléaire en mouvement, ce qui fait bouger des milliers de terminaisons nerveuses. Ces nerfs convertissent les vibrations de l’onde sonore en impulsions électriques qui sont ensuite transmises au cerveau iù elles sont interprétées.

Ce processus peut sembler compliqué, et il l’est! De plus, beaucoup de choses peuvent mal tourner, en particulier lorsqu’on est en présence de bruits forts. Par ailleurs, il s’avère que les effets négatifs de certains bruits vont bien au-delà du processus physiologique de l’audition.

Pollution sonore : les maux de la vie urbaine

Si vous vivez à proximité d’une ville, vous connaissez probablement le concept de pollution lumineuse. Par contre, on parle beaucoup moins de la pollution sonore. Pourtant, ses effets sont tout aussi répandus et les risques qu’elle présente pour la santé sont bien plus importants.

Qu’entendons-nous par pollution sonore? En bref, il s’agit de la présence à long terme de bruits dangereusement forts (généralement dans les zones urbaines).

Précisons certains aspects de cette définition. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un bruit dangereusement fort? L’intensité sonore, ou volume, se mesure en décibels. Le bourdonnement d’un réfrigérateur, par exemple, atteint environ 40 décibels. Un climatiseur, 55 décibels. Aux États-Unis, l’Administration de la santé et de la sécurité au travail (communément appelée OSHA) exige des employeurs qu’ils mettent en place des programmes de protection auditive si le niveau sonore d’un lieu de travail est supérieur à 85 décibels.

Toutefois, ce ne sont pas seulement les travailleurs qui utilisent un marteau-piqueur pour gagner leur vie qui sont régulièrement exposés à des sons dépassant le seuil de 85 décibels. En effet, dans certaines villes de l’Inde, les bruits de circulation dépassent à eux seuls les 85 décibels. Et dans les salles de réveil de certains hôpitaux américains, le volume ambiant peut atteindre plus de 90 décibels. (Ce n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un milieu de guérison paisible).

Bruit toxique : les effets mentaux et physiques du bruit

S’il y a un point à retenir dans ce qui précède, c’est ceci : la vie est bruyante. Les villes sont bruyantes. Et le monde est de plus en plus bruyant. Et alors? Outre le fait qu’elle peut endommager l’ouïe, en soi un risque grave pour la santé, l’exposition à long terme à la pollution sonore peut avoir des répercussions sur la santé à bien des égards.

De plus, les effets néfastes du bruit sur la santé peuvent commencer à partir de 50 décibels à peine. En effet, l’exposition fréquente à des sons supérieurs à ce seuil peut entraîner une hausse de la tension artérielle, et une augmentation de volume de quelques crans fait grimper le risque de maladies cardiaques.

Il ne s’agit là que des effets physiques de la pollution sonore – examinons maintenant les effets mentaux.

Un des effets les plus évidents de la pollution sonore est la diminution de la durée et de la qualité du sommeil. Ce phénomène s’explique assez simplement : plus il y a de bruit, plus on dort mal. Un sommeil de mauvaise qualité a des ramifications physiques (sensation de fatigue), mais il peut aussi exacerber les sentiments d’anxiété et augmenter l’irritabilité.

La pollution sonore peut également nuire à la capacité de concentration, tant au bureau qu’à l’école, et accroître l’anxiété, ce qui peut ensuite accroître la sensibilité au bruit, créant ainsi une boucle de rétroaction augmentant en intensité.

Réappropriation du bruit : paysages sonores et autres expériences sonores

Vous savez maintenant que l’expression « pollution sonore » est souvent employée pour décrire la cacophonie sans fin de la circulation, des travaux et du bruit en général, présente dans la plupart des zones urbaines. Cependant, que se passerait-il si ces sons (ou d’autres dans votre quartier) étaient remplacés par des sons apaisants? Si les klaxons intensifient l’anxiété, le chant des oiseaux, par exemple, pourrait-il la réduire?

Heureusement, vous n’avez pas à vous contenter de spéculations. De nombreux fonctionnaires, musiciens et ingénieurs du son ont suivi ce raisonnement et ont mis en place des paysages sonores bénéfiques dans des espaces publics.

Essentiellement, un paysage sonore est une bande sonore sélectionnée intentionnellement et jouée dans un espace donné. La bande sonore peut être composée de n’importe quoi. Il est possible de choisir de la musique classique, le murmure d’un ruisseau ou, dans le cas d’une ville en Californie, le chant des oiseaux. À Lancaster, en Californie, le maire a approuvé l’installation de haut-parleurs le long d’une partie de la route principale. Ces haut-parleurs diffusaient en permanence un mélange de musique et de chants d’oiseaux. La criminalité a diminué de 15 % en un an.

À Londres, un système de haut-parleurs semblable, qui diffusait uniquement de la musique classique, a été déployé dans une station de métro où le taux de criminalité était élevé. Le même genre de résultats a été observé : le taux de criminalité a diminué.

Comment la musique agit-elle sur la santé?

Après tous ces propos sur les effets négatifs du bruit, une question vous vient probablement à l’esprit : qu’en est-il de la musique? Aucune inquiétude, vous pouvez classer la musique dans la catégorie des « bons bruits ».

Les gens adorent vanter les bienfaits de la musique classique : c’est bon pour le cerveau, pour les bébés, pour les chiens, etc. Tout cela est sans doute vrai, mais voyons pourquoi.

La musique sollicite plusieurs zones du cerveau, dont certaines ne sont pas associées à l’ouïe et au traitement auditif. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), les chercheurs ont pu observer, en temps réel, les effets de la musique sur le cerveau. Lorsqu’on écoute de la musique, elle stimule une activité dans des zones du cerveau associées à la mémoire, au mouvement et aux émotions.

Cette activité cérébrale accrue est peut-être à l’origine de la notion populaire voulant que la musique classique rende plus intelligent. Il est toutefois difficile de quantifier l’effet de la musique sur l’intelligence, mais voici ce que nous savons :

  • Écouter de la musique peut amener l’organisme à libérer de la dopamine, de la sérotonine et d’autres neurotransmetteurs qui aident à réguler l’humeur.
  • La musique peut aider à réduire l’anxiété.
  • Écouter de la musique classique et du jazz peut contribuer à atténuer les sentiments de déprime.
  • La musique peut rendre plus énergique.

Ces bienfaits pour la santé et d’autres ont mené au développement de la musicothérapie.

La musicothérapie fait le lien entre le son et la santé

La musique agit sur la santé de plusieurs façons, ce qui amène les professionnels de la santé à mettre à profit les effets positifs de la musique dans de nombreux domaines. Ces pratiques, utilisées dans des domaines aussi variés que la physiothérapie ou la consultation psychologique, sont désignées sous le nom de musicothérapie.

En résumé, on peut définir la musicothérapie comme l’utilisation de la musique (tant l’écoute que l’interprétation) par un professionnel agréé pour obtenir certains résultats dans un contexte clinique. Le domaine est vaste et il ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des découvertes.

Vous connaissez peut-être la musicothérapie en tant que traitement pour des problèmes de santé mentale, car cet aspect est souvent présenté dans les médias grand public et la culture populaire. Et c’est vrai : la musique peut aider à gérer notamment l’anxiété et l’humeur. Ce que vous connaissez peut-être moins, c’est l’utilisation de la musicothérapie comme thérapie physique.

Parmi les cas surprenants d’utilisation de la musicothérapie, signalons l’aide aux patients victimes d’un accident vasculaire cérébral; si une personne qui se remet d’un AVC a perdu la capacité de parler, il se peut qu’elle soit capable de chanter. En effet, en s’exerçant à chanter, le patient peut progressivement retrouver certaines des fonctions motrices et cognitives nécessaires à la parole.

Une approche semblable peut être utilisée pour aider les patients atteints de la maladie de Parkinson. Dans ces cas, les qualités rythmiques de la musique peuvent aider certains patients à se mouvoir.

Miser sur la relation entre le son et la santé

Il est impossible – ou du moins très peu réaliste – pour la plupart des gens d’éviter complètement la pollution sonore. Alors, quelle est la meilleure solution de rechange?

Portez attention aux bruits qui affectent votre vie.

Si vous vivez à proximité d’une intersection très passante, vous devriez peut-être investir dans des bouchons d’oreille. Ils peuvent faire la différence entre profiter d’une bonne nuit de sommeil et passer des heures à se tourner et se retourner au lit. Si vous travaillez dans un environnement bruyant, il est impératif de protéger vos oreilles. Essayez également de prendre le temps de méditer et de pratiquer d’autres activités calmantes pour compenser votre exposition au bruit.

Toutefois, n’hésitez pas à mettre des écouteurs de temps en temps pour écouter vos musiques préférées, de nouveaux airs, ou même des chants d’oiseaux mélangés à de la musique classique. Le tout à un volume modéré, bien entendu!