aging

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Personne ne rajeunit, même si on ne tient pas à se le faire rappeler. Le vieillissement peut être emballant, inquiétant, morose et tout ce qu’on peut imaginer entre ces possibilités. Il va sans dire que le processus de transition entre les âges de la vie est complexe, tant sur le plan émotionnel que physique.

En prenant de l’âge, on passe de la première enfance à l’adolescence, ensuite au stade de jeune adulte, puis à l’âge mûr et au troisième âge. Chacun des stades de la vie présente ses propres enjeux et gratifications. Cela dit, qu’est-ce qui différencie ces stades les uns des autres? Qu’est-ce que l’adolescence? Qu’est-ce que l’âge adulte? Quand ces transitions surviennent-elles? Et quand passe-t-on de l’âge adulte à l’âge mûr?

En poursuivant votre lecture, vous trouverez des réponses à ces questions et bien d’autres encore. Lorsque vous aurez tout lu, vous pourrez faire la distinction entre l’adolescence, l’âge adulte et l’âge mûr. Vous pourrez aussi expliquer les traits dominants des différents stades de la vie.

Qu’est-ce que l’adolescence : c’est plus que le jeune âge.

La plupart des gens classent les adolescents et les 13-19 ans dans le même groupe. Or, bien qu’ils aient beaucoup de traits en commun, ils diffèrent. Ce qu’on appelle le « jeune âge » (teenage en anglais) commence à 13 ans et prend fin à 19 ans. Quant à l’adolescence, elle commence vers l’âge de 10 ans et peut se poursuivre jusqu’à la jeune vingtaine.

En étendant ainsi la durée de l’adolescence, on prend en compte la transition entre l’enfance et l’âge adulte, à la fois sur les plans physique et mental. Cette période se caractérise par un développement physique, émotionnel et social de grande ampleur. Comme la période de l’adolescence se poursuit sur une dizaine d’années, on la répartit souvent en trois étapes : jeune, intermédiaire et tardive. Et chacune se distingue par ses changements et son développement particuliers :

La jeune adolescence (de 10 à 13 ans) : Cette période de l’adolescence est celle de l’école intermédiaire tant détestée. C’est aussi celle où l’on voit apparaître des poussées de croissance (en particulier chez les filles), ainsi que d’autres changements physiologiques comme la pilosité corporelle et l’apparition de caractéristiques sexuelles primaires et secondaires. Sous l’effet de ces changements soudains et souvent radicaux, les préadolescents peuvent se sentir gauches et mal à l’aise dans leur corps.

Si ces changements physiologiques sont les marqueurs scientifiques de la jeune adolescence, il faut aussi ajouter bien d’autres changements et développements d’ordre mental qui surviennent couramment à cette étape de la vie. Au début de l’adolescence, les jeunes sentent souvent le besoin de s’affirmer. Il n’est pas rare de les voir tester les limites de leur indépendance et revendiquer plus d’autonomie et un plus grand respect de leur intimité.

Autrement dit, la plupart des préadolescents veulent pouvoir faire leurs propres choix, que ce soit dans leur tenue vestimentaire, leur alimentation ou le décor de leur chambre. Au moment de commencer à se faire leur propre opinion, ils sont souvent enclins à voir tout blanc ou tout noir.

L’adolescence intermédiaire (de 14 à 17 ans) : Il n’y a pas de démarcation claire entre la jeune adolescence, l’adolescence intermédiaire et l’adolescence tardive car le rythme de croissance diffère d’une personne à une autre. Par contre, on note une certaine constance dans les schémas de développement. Ainsi, chez les filles, les poussées de croissance apparaissent souvent dans la jeune adolescence, tandis que chez les garçons, il faut parfois attendre jusqu’à l’adolescence intermédiaire. Et sur le plan du développement physiologique au cours de l’adolescence intermédiaire, les jours se suivent et se ressemblent.

Au cours de l’adolescence intermédiaire, les jeunes connaissent un développement cognitif accéléré. Même si le cerveau peut mettre encore plusieurs années avant d’atteindre son plein développement, certaines fonctions cérébrales comme le raisonnement logique parviennent à la maturité dès l’âge de 16 ans. C’est dire que les adolescents sont aussi aptes au raisonnement logique que les adultes. (On ne saurait conclure pour autant que l’aptitude au raisonnement logique se répercute automatiquement sur le comportement.)

C’est aussi au cours de l’adolescence intermédiaire que bon nombre de jeunes amorcent des relations amoureuses. C’est le début des fréquentations. Ils peuvent aussi commencer à se poser des questions sur leur sexualité et à l’explorer afin de créer et comprendre leur propre identité sexuelle.

Tous ces changement sont en parfaite harmonie avec le besoin d’autonomie de l’adolescent, besoin qui s’intensifie à mesure qu’il vieillit. Et c’est souvent au cours de cette période intermédiaire que l’adolescent nord-américain trouve les clés (le jeu de mots est voulu) de l’indépendance suprême : l’obtention d’un permis de conduire.

L’adolescence tardive (de 18 à 21 ans) : Vous êtes peut-être surpris de voir que l’adolescence peut se poursuivre jusqu’à l’âge de 21 ans, mais n’ayez crainte, vous n’êtes pas le seul! Comme l’âge de la majorité est en général de 18 ans, on est porté à penser que c’est à cet âge que prend fin l’adolescence. Pourtant, sur les plans du développement et de la croissance, ce n’est pas avant la vingtaine que l’on devient adulte.

Comme la croissance physique est pour ainsi dire terminée à la fin de l’adolescence tardive, le développement qui se produit au cours de cette période est avant tout d’ordre cognitif. Le goût du risque chez l’adolescent est bien connu, mais en prenant de l’âge, la prévoyance prend le pas, tout cela grâce au développement cérébral.

Le cortex préfrontal, le dernier élément du cerveau à se développer, atteint à peine la maturité au cours de l’adolescence tardive. Précisons que c’est la partie du cerveau qui a pour tâche de prendre des décisions, entre autres fonctions clés. (Il importe de souligner que le cerveau n’en est encore qu’au stade principal du développement. Il n’atteint sa pleine maturité qu’à l’âge de 25 ou 26 ans.)

À cette étape finale de l’adolescence, les croyances, l’identité et les valeurs qui ont commencé à se développer plus tôt se stabilisent dans une plus grande mesure. Bien sûr, elles changent avec l’expérience, mais lorsque l’adolescent passe à l’âge adulte, ces aspects de son identité sont souvent ceux qui prennent racine.

Qu’est-ce que l’âge adulte et comment déterminer à quel moment l’adolescence prend fin officiellement

Avant toute chose, les enfants et les adolescents veulent devenir adulte. Il en découle une question à laquelle il n’y a pas de réponse facile : comment définir précisément l’âge adulte? Si on pose la question à un adulte, on risque fort de ne pas obtenir une réponse claire. Aux États-Unis, du point de vue de la loi, quiconque est âgé d’au moins 18 ans est un adulte. Par contre, comme nous l’avons souligné plus haut, cette démarcation tient mal la route sur le plan du développement.

Alors, où trace-t-on la ligne entre l’adolescence et l’âge adulte?

À l’âge de 22 ans, l’étape de la croissance est presque terminée. Les os (à l’exception de la clavicule qui n’atteint pas sa maturité complète avant le début ou le milieu de la trentaine) conserveront leur même taille pendant tout l’âge adulte. Les dents de sagesse apparaissent. Et le cortex préfrontal du cerveau achève de se développer.

À partir de ce stade jusqu’à l’âge mûr, le corps atteint sa performance physique optimale. Il ne faut pas en conclure que l’on se sent au meilleur de sa forme. Chose certaine cependant, le fonctionnement du cœur, des poumons, des muscles et des autres organes atteint son plus haut degré d’efficacité.

Une fois achevés ces développements corporels, une toute nouvelle série d’enjeux de croissance attendent le jeune adulte : à ce stade, on adopte des habitudes de vie ainsi que the des comportements sociaux et émotionnels que l’on conservera pendant toute la vie. On ne sent aucune pression, n’est-ce pas?

N’ayez crainte, ces changements ne se font pas sentir instantanément. On ne passe pas de l’adolescente à l’âge adulte du jour au lendemain. La transformation est graduelle. C’est pourquoi bon nombre de scientifiques ont établi un nouveau stade intermédiaire de développement : l’émergence – ou le début – de l’âge adulte.

Qu’est-ce que l’émergence de l’âge adulte : cette expression est utilisée par certains chercheurs pour décrire la période de transition entre l’adolescence et l’âge adulte. Il ne s’agit pas d’un stade de développement comme tel, mais plutôt d’une période exploratoire et de croissance sur le plan social et émotionnel. C’est au cours de cette période que bon nombre de jeunes adultes entreprennent une recherche d’emploi, connaissent leur première relation amoureuse sérieuse et font face aux nouveaux enjeux que pose l’âge adulte. (Entre autres, le début d’une vie autonome, la découverte d’une carrière et, pour certains, le mariage et la parentalité.)

Il est quasi impossible d’établir une délimitation précise pour l’émergence de l’âge adulte car cette période est très variable d’un sujet à un autre. Certains s’installent dans l’âge adulte à 25 ans, alors que d’autres pourront peiner à trouver leur identité jusque tard dans la vingtaine. C’est dire que la définition de l’âge adulte ne repose pas sur une science exacte.

Revenons sur la question posée plus haut : qu’est-ce exactement qu’un adulte? Autrement dit, l’âge adulte, qu’est-ce que c’est? Jusqu’ici, nous avons répondu à cette question sous deux angles. Nous pouvons l’aborder dans une perspective de développement, ou encore, d’un point de vue social et émotionnel.

Pour la première option, la réponse est beaucoup plus claire : l’âge adulte commence à 22 ans, une fois achevées toutes les transformations physiques qui caractérisent l’adolescence. Par contre, comme nous l’avons fait observer, la réponse n’est pas toujours satisfaisante avec cette approche. Elle semble ne dévoiler qu’une partie du tableau. Et surtout, elle n’arrive pas à donner la signification précise de l’âge adulte.

Pour dresser un tableau complet de l’âge adulte, il faut aussi prendre en compte ses aspects sociaux. Atteindre l’âge adulte, est-ce le fait d’avoir un emploi? De vivre d’une façon autonome? D’avoir une relation amoureuse stable? Voilà autant de questions auxquelles chacun devra trouver ses propres réponses.

Qu’est-ce donc que l’âge adulte? On pourrait croire que la meilleure réponse, c’est « je le saurai quand j’y serai. »

L’âge mûr : ce n’est pas nécessairement la dégringolade

Si l’émergence de l’âge adulte risque d’être un stade de la vie plus ou moins bien défini, l’âge mûr est pour sa part très précisément délimité. Il commence à 40 ans et prend fin à 65 ans, à quelques années près.

Au cours de cette période, la vie de la plupart des gens s’est stabilisée par rapport à ce qu’elle était dans la vingtaine et la trentaine. Une fois parvenus à l’âge mûr, ils se sont tout probablement installés dans une carrière ou un champ d’activité, adopté pour de bon des croyances et des valeurs et noué des amitiés et relations stables et de longue durée. Autant le début de l’âge adulte est une étape d’exploration et de découverte, autant l’âge mûr est une période de stabilisation.

À l’approche de l’âge mûr et dans les années qui suivent, on se dit souvent qu’on est moins jeune qu’on l’a déjà été – en particulier en faisant de l’exercice. La performance physique atteint habituellement son apogée au début de l’âge adulte. À partir de là, l’usure du corps devient plus apparente. C’est un phénomène qui fait naturellement partie du processus de vieillissement.

On en trouve la manifestation sous diverses formes. On constate que l’on met plus de temps à se remettre d’une blessure ou à reprendre son souffle. De plus, les risques d’éprouver certains problèmes de santé s’accroissent de beaucoup au stade de l’âge mûr. Grâce au dépistage, il est possible de déceler ces problèmes assez tôt – et le dépistage précoce est une étape vitale du traitement. Une fois la quarantaine atteinte, il importe de suivre les risques d’hypertension artérielle, de diabète et de maladie cardiaque. Pour la femme, le dépistage est aussi indiqué pour le cancer du sein et du col de l’utérus; pour l’homme, cette mesure est à prendre pour les risques de cancer de la prostate.

Au risque de nous répéter, l’âge mûr ne marque pas nécessairement le début de la fin! Selon certaines études, le bonheur et la satisfaction de vivre atteignent leur plus bas niveau entre 45 et 50 ans, au moment où on arrive à l’âge mûr. À partir de là, plus on avance en âge, plus on a de chances d’être heureux et satisfait.

Prenez soin de votre santé à tous les stades de la vie

Tous les stades de la vie présentent leur défis et leurs récompenses. Que l’on soit un adolescent pressé d’avancer en âge ou un adulte à la recherche de la fontaine de jouvence, il faut se rappeler de vivre dans le présent. Prenez soin de votre santé quel que soit votre âge. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour adopter un style de vie un peu plus sain. Prenez aussi le temps de savourer les plaisirs que vous offre chaque stade de la vie!

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Personne n’échappe au vieillissement. Par contre, vous n’avez pas nécessairement à vous inquiéter de votre santé cérébrale en prenant de l’âge.

Il est vrai que le vieillissement a une incidence sur le cerveau. À mesure que le cerveau et le corps changent au fil du temps, la mémoire s’en ressent quelque peu. Vous avez cependant le pouvoir de préserver votre santé cérébrale à mesure que les années s’accumulent. La solution : adopter dès maintenant des comportements sains pour conserver votre acuité mentale et imprégner le cerveau de bonnes habitudes pour l’avenir.

La santé cérébrale – Comportement no 1 : ciblez les bons aliments pour le cerveau

Lorsqu’il est question de « nutrition saine », les gras sont souvent le dernier macronutriment qui nous vient à l’esprit. Pourtant, les bons gras sont essentiels à la santé cérébrale! En fait, plus de la moitié du cerveau est constituée de matières grasses.

Les bons gras (ceux provenant des plantes et de certains poissons) jouent un rôle vital dans la structure et la fonction du cerveau et de ses cellules. La meilleure source de ces gras essentiels se trouve dans les acides gras oméga 3 présents dans les noix, les graines et les poissons gras comme le saumon, le maquereau, les anchois et les sardines.

En plus de renfermer de bons gras, une alimentation saine pour le cerveau doit aussi intégrer une multitude de légumes-feuilles (comme les épinards), des légumes comme le brocoli et des petits fruits.

Un truc tout simple pour favoriser la santé cérébrale : remplacer le pain et les pommes de terre en purée par des aliments plus sains, par exemple un plat d’accompagnement comme un légume vert ou des choux-fleurs en purée. Pour les casse-croûte, pensez à remplacer les croustilles et biscuits par des noix et graines. Autre conseil dans la planification de vos repas : prévoyez deux ou trois portions hebdomadaires de poisson ou de protéines saines, avec aussi les bons gras énumérés plus haut.

La santé cérébrale – Comportement no 2 : faites de l’exercice!

Le cerveau consomme plus d’énergie que tout autre organe du corps. Pour trouver la source d’énergie appropriée, le cœur approvisionne le cerveau en nutriments et oxygène dans la circulation sanguine.

Un des principaux moyens à prendre pour vous assurer que votre cerveau obtient l’énergie qu’il lui faut consiste à protéger votre cœur et vos vaisseaux sanguins. À cet égard, l’exercice est un comportement sain qui a fait ses preuves. Lorsque vous faites de l’exercice, le cœur fait circuler plus de sang dans tout l’organisme, y compris le cerveau.

Dans vos séances d’exercice, variez d’un jour à l’autre le genre d’activité physique et votre programme. En combinant différents types d’exercice, vous stimulerez votre intérêt.

À titre d’exemple, vous pourriez faire des exercices aérobiques le premier jour : saut à la corde, natation ou marche. Puis, le lendemain, opter pour des exercices d’entraînement contre résistance – par exemple, des poids et haltères. Vous pourriez même apporter des variations dans le même programme. L’important, c’est de bouger et tenir votre cerveau en éveil!

Santé cérébrale – Comportement no 3 : obtenez un sommeil de qualité

Une des meilleures façons de soutenir votre santé cérébrale en prenant de l’âge, c’est d’avoir chaque nuit un sommeil de qualité d’une durée ininterrompue de six à huit heures. Ce sommeil bienfaisant donne à votre cerveau suffisamment de temps pour traiter les expériences de la journée et remplir ses fonctions de réparation naturelle.

Comparez cela à la maintenance quotidienne nécessaire pour un appareil sensible et puissant. À défaut de l’exécuter, vous risquez d’endommager ses pièces, avec comme conséquence éventuelle un fonctionnement qui laisse à désirer.

En se privant régulièrement d’un sommeil de qualité, on risque de subir des conséquences sérieuses plus tard dans la vie. Une étude a conclu que les personnes qui dorment régulièrement six heures ou moins par nuit courent 30 % plus de risques d’avoir des déficiences cognitives.

Si vous éprouvez des problèmes de sommeil, votre environnement est peut-être en cause. Mettez de côté les téléphones et autres écrans une heure ou deux avant d’aller au lit. En raison de la lumière émise par ces appareils, vous pourriez avoir de la difficulté à vous endormir.

D’autres facteurs dans votre environnement risquent de diminuer votre capacité à trouver le sommeil, entre autres la température, la lumière ambiante, des sons ou un animal de compagnie. Il faut aussi éviter d’utiliser le lit à des fins autres que celles auxquelles il est destiné (le travail à domicile, par exemple), de telle sorte que votre cerveau évite d’associer le lit à l’exécution d’autres tâches.

Vos activités avant d’aller au lit peuvent aussi perturber votre cycle de sommeil. Évitez de consommer de l’alcool ou des boissons contenant de la caféine au cours de la soirée et efforcez-vous de conserver le même cycle veille-sommeil chaque jour dans toute la mesure du possible.

La santé cérébrale – Comportement no 4 : stimulez votre matière grise chaque jour

Votre cerveau ne cesse de se développer et de s’adapter à chaque expérience que vous vivez. Pour préserver votre santé cérébrale, vous devez l’encourager à continuer d’apprendre et de se développer.

Bon nombre d’activités peuvent être considérées comme des exercices cérébraux susceptibles de stimuler l’esprit, garder le cerveau en santé et assurer sa capacité d’adaptation. Vous pourriez, par exemple, essayer quelque chose de nouveau! Pourquoi pas le tricot, la peinture, une nouvelle recette de cuisine, un instrument de musique, ou tout simplement un stylo et du papier. Peu importe vos résultats; ce qui compte, c’est de vous mettre à la tâche et d’y trouver du plaisir.

La santé cérébrale – Comportement no 5 : passez du temps dans la nature

La vie en milieu urbain est trépidante. La circulation, les foules, le bruit et une avalanche d’informations que le cerveau est appelé à traiter sans arrêt.

Aussi utile que soit la stimulation mentale, le cerveau a besoin d’un répit pour effectuer sa tâche et pour se détendre. En plus d’un sommeil adéquat, une des meilleures façons de donner à votre cerveau la chance de respirer et d’optimiser son rendement, c’est de passer du temps dans la nature. Que vous partiez en randonnée ou que vous preniez simplement le temps de humer les fleurs dans le voisinage, la nature peut vous aider à préserver votre santé cérébrale.

Si vous n’avez pas plus de dix minutes par jour pour aller marcher, trouvez un endroit où vous pourrez faire corps avec la nature. Par exemple dans un parc ou un sentier près du travail ou de votre domicile. Les jours où vous ne pourrez aller à l’extérieur, l’écoute des sons de la nature pourrait aussi optimiser votre fonction mentale et vos réponses au stress.

La santé cérébrale – Comportement no 6 : gérez le stress sainement

Il est normal de ressentir du stress dans la vie. À petites doses, il vous garde en vie et vous protège contre les menaces potentielles.

Par contre, un stress excessif risque d’avoir bon nombre d’effets négatifs sur votre santé – y compris votre santé cérébrale. C’est pourquoi il vous faut trouver des techniques d’adaptation pour gérer le stress dans votre vie.

Ayez à votre disposition plusieurs techniques d’adaptation auxquelles vous pourrez faire appel au besoin. Comme chacun a une situation qui lui est propre, il faudra procéder par essais et erreurs pour trouver celle qui vous conviendra.

Certaines des techniques d’adaptation au stress s’appliquent aussi aux comportements sains à adopter pour soutenir la santé cérébrale. À titre d’exemple, les activités et pratiques auxquelles vous participez pour stimuler votre matière grise peuvent aussi être d’excellents moyens d’alléger le stress, et le temps passé dans la nature peut donner à votre cerveau la possibilité de se remettre à zéro et de relaxer en gardant à distance les facteurs de stress.

Vous pouvez aussi mettre en pratique des techniques de pleine conscience. La méditation, le yoga, les exercices de respiration et la méditation guidée sont autant d’excellentes options. Quelles que soient les techniques que vous choisissiez, pratiquez-les souvent de manière à gérer au mieux le stress; assurez-vous aussi que les méthodes d’adaptation que vous privilégiez soient accessibles au moment où vous en avez besoin.

La santé cérébrale – Comportement no 7 : Entretenez vos relations

Les humains sont tout naturellement des créatures sociales. Les sociétés ont pour fondement des communautés – des groupes de personnes qui travaillent ensemble pour survivre et s’épanouir.

Le besoin de contacts sociaux étant si profondément ancré dans l’existence humaine, il ne faut pas s’étonner que les relations avec autrui prennent autant d’importance dans la santé. Chez l’être humain, le cerveau est programmé de manière à tirer profit des activités stimulantes pour l’esprit, notamment en ayant des rapports sociaux.

En entretenant des relations étroites avec votre famille, vos amis, vos collègues et votre entourage, vous favorisez votre santé cérébrale à mesure que vous vieillissez. La pratique régulière d’activités sociales est un excellent moyen de stimuler votre matière grise et le soutien que vous apportent vos relations peut vous aider à alléger le stress occasionnel.

Pour mieux entretenir vos relations, prévoyez du temps chaque jour pour les contacts avec les autres. Il peut s’agir de causer brièvement avec quelqu’un à l’épicerie ou de prévoir du temps chaque jour pour prendre un repas avec votre famille ou vos amis.

Vieillir en santé à partir d’aujourd’hui

Quel que soit votre âge, le vieillissement en santé mérite toute votre attention dès maintenant. L’acquisition de saines habitudes ne se fait pas du jour au lendemain et en choisissant de soutenir votre santé cérébrale dès aujourd’hui, vous serez mieux préparé pour préserver son bon fonctionnement à mesure que vous prendrez de l’âge. On n’est jamais trop vieux– et il n’est jamais trop tard – pour prendre en main sa santé!

Une bonne nutrition est le fondement d’un style de vie sain. À défaut de combler les besoins essentiels de votre organisme sur le plan nutritionnel et calorique, vous ne pourrez rester en bonne forme très longtemps. L’organisme remplit une foule de tâches, à partir des fonctions de base – décomposer et éliminer les déchets, assurer sa propre protection contre les toxines – jusqu’à la croissance, au développement et à la conservation de l’énergie. Or, que faut-il entendre par « bonne nutrition »?

La réponse n’est malheureusement pas si simple. Au fur et à mesure de la croissance, de la transformation et du développement du corps, ses besoins nutritionnels changent. Même si les principes de base de la nutrition demeurent inchangés toute la vie, les besoins nutritionnels de chacun varient en fonction de l’activité physique, des habitudes de vie et de l’âge. Cet article met l’accent sur ce dernier facteur : la nutrition en fonction de l’âge.

Les changements corporels depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte – et à tous les stades entre les deux – entraînent une légère modification des nutriments nécessaires pour optimiser la croissance, le développement et le bon fonctionnement du corps. Certains de ces nutriments ne sont sans doute pas ceux auxquels vous pensiez. Voyons de plus près d’étonnants besoins nutritionnels selon le groupe d’âge.

La nutrition du nouveau-né : 0 à 12 mois

Que vous nourrissiez votre bébé avec du lait maternel, une formule ou une combinaison des deux, ses besoins nutritionnels sont primordiaux. Au cours de la première année, le poids de la plupart des bébés est appelé à au moins doubler. C’est là une croissance marquée, sans parler du développement simultané du cerveau. Toutes ces transformations physiques du nouveau-né exigent un carburant approprié.

De la naissance à l’âge de six mois, le nouveau-né a intérêt à se nourrir exclusivement de lait maternel ou d’une formule pour nourrisson. Il pourra ainsi obtenir les gras, protéines et autres nutriments qu’il lui faut. Un bébé nourri au sein obtient ses nutriments de la personne qui l’allaite. Par conséquent, il importe que cette personne se soucie de sa propre nutrition et ajoute à son régime alimentaire les nutriments nécessaires au nouveau-né. Et quels sont donc ces nutriments?

Vous connaissez sans doute déjà les éléments les plus courants de la nutrition infantile – le calcium pour soutenir la résistance et la croissance des os, par exemple – mais voyons de plus près certains des besoins nutritionnels moins bien connus des bébés.

  • Folate : Les vitamines et minéraux moins connus sont souvent des éléments nutritionnels négligés. C’est le cas du folate, c.-à-d. la vitamine B9, qui joue un rôle essentiel dans la division cellulaire, un des processus importants pour la croissance et le développement du nouveau-né.
    Pour s’assurer que le nouveau-né ait un apport suffisant en folate dans son alimentation, il faut vérifier la quantité de vitamine B9 dans sa formule. Ou encore, la mère qui allaite doit se nourrir d’aliments riches en folate, comme des légumes-feuilles et des légumineuses.
  • Zinc : Aucun nutriment en soi n’est plus important qu’un autre. Cela dit, si vous deviez nommer le nutriment le plus précieux dans votre régime alimentaire, le zinc arriverait en bonne place. Ce minéral aide à préserver la santé du système immunitaire, favorise la croissance et la réparation cellulaires, en plus d’aider à optimiser la création d’ADN – des processus importants à tous les âges, mais essentiels chez le nouveau-né.
    Les bébés prématurés ont souvent une carence en zinc, ce qui peut retarder leur croissance. La mère qui allaite doit consommer des aliments riches en zinc – les noix étant un bon choix aussi riche en calories!

L’enfance : du bambin au préadolescent

La croissance et le développement se poursuivent après la petite enfance. À partir de l’âge de deux ans jusqu’à l’adolescence, le corps se transforme rapidement. C’est une période de formation qui ne se limite pas à la personnalité. Une nutrition adéquate pendant ces périodes de changements met la table pour l’âge adulte en santé. Quels sont les besoins nutritionnels importants des enfants et des préadolescents?

  • Les gras : avec la nutrition populaire, les gras ont acquis une mauvaise réputation. Pourtant, ils ne sont pas tous nocifs. En fait, certains gras sont un élément essentiel d’un régime alimentaire et d’un style de vie sains. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de la nutrition des enfants.
    Ce qu’on entend généralement par gras alimentaires, ce sont les gras saturés ou trans. Les enfants devraient consommer avec modération des gras saturés ou ceux provenant de la viande, des produits laitiers et des œufs. Il vaut mieux éviter le plus possible les gras trans qui se forment quand certains aliments sont transformés.
    Mais qu’en est-il des gras bénéfiques, comme ceux qui donnent de l’énergie aux enfants, soutiennent leur état de santé général et les aident à assimiler d’autres nutriments? On trouve ces gras dans des aliments comme les olives, les noix et les poissons et fruits de mer. Ces formes de gras bénéfiques devraient constituer la plus grande partie de l’apport en gras dans le régime alimentaire d’un enfant.
  • Le sodium : Lorsqu’il est question de sodium dans l’alimentation des enfants, le problème qu’éprouvent la plupart d’entre eux, c’est qu’il y en a beaucoup trop. Le prêt-à-manger se retrouve trop souvent au menu dans de nombreux foyers. On comprend pourquoi : c’est rapide, peu coûteux et mangeable même pour les personnes capricieuses. Pourtant, le prêt-à-manger est plein de sodium.
    L’apport quotidien recommandé en sodium varie en fonction de l’âge. Les tout-petits – jusqu’à quatre ans – n’ont besoin que de 1 500 mg de sodium par jour, tandis que les préadolescents devraient en consommer jusqu’à 2 200 mg. Selon un sondage mené en 2011, chez 90 % des enfants aux États-Unis, l’apport quotidien recommandé de sodium était largement dépassé, s’élevant en moyenne à 3 256 mg. C’est dire qu’il était de plus de 1 000 mg supérieur à l’apport recommandé.
    Quel est donc le problème? Un apport modéré de sodium est essentiel dans un régime alimentaire sain. Il contribue au bon fonctionnement nerveux, participe à la fonction musculaire et aide l’organisme à préserver un équilibre adéquat des liquides. Par contre, un excès de sodium risque d’entraîner des problèmes de tension artérielle.

La nutrition durant l’adolescence

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les parents d’un adolescent ont tout un défi à relever. Autant sur le plan mental qu’émotionnel et physique, c’est une période de changements qu’il peut être difficile de gérer individuellement. Ensemble, ces transformations réunissent toutes les conditions pour la tempête parfaite. Et s’il y a une chose dont les adolescents ont besoin, c’est un espace pour exercer leur indépendance et l’apprivoiser, y compris la possibilité de choisir plus souvent les aliments qu’ils consomment.

Cela dit, une bonne nutrition doit demeurer une priorité. Il faut bien dire que l’adolescence est une période de métamorphose et avec tous ces changements, l’organisme a besoin de carburant. Les adolescents sont sans doute au fait de leurs besoins nutritionnels de base, mais ils peut être nécessaire de les guider pour le choix des nutriments précis qu’il leur faut. Voici une liste des éléments méconnus de la nutrition à l’adolescence.

  • Le fer : Vous savez sans doute qu’une carence en fer peut causer l’anémie, un problème de santé qui peut entraîner une fatigue extrême. Précisons tout de même que le fer ne sert pas uniquement à conserver l’énergie. Un apport élevé en fer est aussi essentiel pendant les périodes de croissance rapide, comme les poussées de croissance à l’adolescence.
    Il est particulièrement important de surveiller l’apport en fer de l’adolescent qui suit un régime alimentaire végétarien ou végétalien. La viande, la volaille et le poisson sont les sources les plus courantes de fer – à défaut d’en consommer, il faut s’efforcer de manger d’autres aliments à forte teneur en fer, comme les haricots, le brocoli et les épinards.
  • Le sommeil : Sans que ce soit un nutriment, c’est tout de même un aspect de la santé de l’adolescent qui est souvent négligé. Dans sa période de croissance et de développement, l’adolescent a besoin d’une alimentation équilibrée d’une part, et de sommeil d’autre part. En plus d’aider à préserver la résistance du système immunitaire et de favoriser la croissance et le développement autant sur le plan mental que physique, le sommeil peut optimiser la régulation de l’humeur et des émotions. L’adolescent devrait dormir de huit à dix heures par nuit. Ce qui paraît long n’en est pas moins bénéfique!
    Une période de sommeil suffisante ne se limite pas à aller au lit à une heure raisonnable. Divers facteurs influent sur le sommeil, comme le bruit ambiant, l’exposition à la lumière bleue et même le régime alimentaire. Même si aucun nutriment ne peut par lui-même régler les problèmes de sommeil, on a montré qu’un régime alimentaire équilibré favorise un sommeil de qualité. Dans ce cas, un bon équilibre alimentaire doit assurer des apports suffisants en magnésium, calcium et vitamines A, C, D, E et K. Vous vous demandez où trouver ces nutriments? Vous l’apprendrez vite en consultant ce guide des vitamines et cet aperçu des minéraux essentiels!

La nutrition à l’âge adulte et plus tard

Une certitude dans la vie, c’est que personne ne rajeunit. Avec l’âge, on constate que le corps montre des signes d’usure. Jusqu’à un certain point, c’est inévitable. Avec un régime alimentaire adéquat et des choix de vie sains, chacun peut cependant assurer le bon fonctionnement de son corps bien après l’âge de 60 ans.

On dit que la prévention est le meilleur remède; en sachant répondre à vos besoins nutritionnels à mesure que vous prenez de l’âge, vous devriez continuer à bien vous porter. Vous avez sans doute entendu dire que le calcium joue un rôle essentiel dans la préservation de la résistance osseuse avec l’âge, mais ce n’est pas tout ce qui est nécessaire à ce stade de la vie. Examinons de plus près certains nutriments dont on parle moins.

  • Le magnésium : On accorde tout le crédit au calcium comme soutien de la résistance des os, mais le magnésium joue lui aussi un rôle essentiel dans la préservation d’une ossature solide et en santé. De plus, il contribue aussi au bon fonctionnement du cœur et du système immunitaire.
    Avec l’âge, l’absorption du magnésium est moins efficace. Par conséquent, il faut accroître la quantité de ce nutriment important dans le régime alimentaire pour en avoir l’apport nécessaire. Qui plus est, comme bon nombre de médicaments influent sur l’absorption du magnésium, il est bon de consulter un médecin pour savoir s’il y a des effets indésirables!
  • L’eau : tout le monde doit boire de l’eau. C’est un incontournable, car une bonne hydratation est un aspect important de la nutrition et d’une vie en santé. Des études montrent toutefois que l’organisme vieillissant a un besoin accru d’eau. La déshydratation peut aussi avoir des conséquences plus graves chez les personnes âgées. Heureusement, le remède contre la déshydratation est on ne peut plus simple : boire de l’eau.
    Pour savoir si votre taux d’hydratation est adéquat, examinez votre urine. Aussi peu agréable que ce soit, c’est pourtant le moyen le plus simple de le savoir. Une urine foncée et trouble ou d’un jaune vif signale que vous ne buvez pas suffisamment d’eau. Il y a pourtant une exception en ce qui touche la couleur de l’urine. En effet, certaines personnes qui prennent de fortes doses de vitamines B et C peuvent avoir une urine jaune vif, même si elles sont bien hydratées. Règle générale, l’urine doit être de couleur jaune pâle à transparente.

La nutrition en fonction de l’âge

En prenant de l’âge, le corps grandit, se développe et se transforme de mille et une façons. Il n’y a là rien de bien nouveau. Bien qu’il puisse être difficile de composer avec ces changements, en comblant adéquatement les besoins nutritionnels de votre organisme à chacun des stades de la vie, vous pourrez optimiser le processus du vieillissement. Quel que soit votre âge, il n’est jamais trop tard pour vous soucier de votre nutrition. En fonction de ce que vous avez appris dans cet article, prenez en main votre santé un nutriment à la fois!

Little girl refuse to eat

Little girl refuse to eat

Qu’il s’agisse de vos propres préférences alimentaires, de celles d’un conjoint capricieux ou d’un enfant qui mange de tout sauf les légumes, vous avez probablement dû faire face un jour ou l’autre à unefine bouche sous une forme ou une autre. Les conséquences s’échelonnent d’un léger désagrément à un irritant de premier ordre. Cela dit, les caprices alimentaires peuvent-ils aller jusqu’à devenir un souci de santé?

Il faut bien dire que la nutrition demeure un élément fondamental de la santé, quel que soit notre âge. À cet égard, une alimentation équilibrée constitue un impératif de premier plan en matière de nutrition. Or, est-il possible pour un mangeur capricieux d’avoirun régime alimentaire nutrtif et équilibré?

En un mot, tout dépend. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus long et trouver des conseils sur les moyens à prendre face à un mangeur difficile et les façons de lui procurer les nutriments dont il a besoin, qu’il s’agisse de votre enfant, de votre conjoint ou de vous-même.

Que sont les caprices alimentaires et quelle en est la cause?

Chacun a sa propre perception des caprices alimentaires. Il y a un certain nombre de préférences alimentaires que l’on peut définir comme caprices, et ils peuvent varier en intensité. Pourtant, si on pouvait regrouper dans une seule catégorie les divers types de préférences, on arriverait à la définition suivante : un caprice alimentaire, c’est une réticence à l’égard de certains aliments, textures, saveurs ou d’autres éléments liés à l’alimentation.

La plupart des gens se posent la même question à ce sujet : comment puis-je arriver à rendre une fine bouche moins capricieuse? Mais avant même de penser à des solutions à leur égard, il est important de comprendre les causes de ces caprices alimentaires.

Il y a diverses catégories de mangeurs capricieux. Il y en a qui évitent certains aliments parce qu’ils n’en aiment pas le goût, tandis que d’autres ont une aversion pour leur texture. Certains ont une réaction viscérale à l’égard des aliments qu’ils évitent : ils s’étouffent, les recrachent ou n’arrivent pas à les avaler. D’autres préfèrent simplement s’abstenir de manger certains aliments. Le degré d’aversion que peut avoir une personne pour des aliments particuliers – ainsi que sa réaction à leur égard – peut permettre de mieux déterminer la cause de son caprice.

On peut attribuer certains caprices alimentaires à la néophobie (la crainte ou la réticence face à la nouveauté). De nouveaux aliments peuvent être la source d’une vaste gamme de nouvelles expériences – des saveurs, textures, arômes, etc. Ces expériences multidimensionnelles ajoutent au plaisir de manger et à l’attrait de la nourriture. Par contre, pour certaines personnes, ces nouvelles sensations sont rébarbatives.

Les aliments connus sont réconfortants et prévisibles. C’est exactement ce à quoi s’attendent certaines personnes : le réconfort et la prévisibilité. Sans qu’on puisse expliquer par un seul facteur cette néophobie alimentaire, certaines études y voient une disposition innée. Autrement dit, si vos parents sont craintifs face à la nouveauté, vous risquez de l’être aussi.

Il y a aussi un lien entre les mangeurs difficiles et le fait d’être initié à de nouveaux aliments plus tard dans l’enfance. En somme, le plus longtemps un tout-petit s’attache à l’habitude de manger seulement certains types d’aliments, le plus enclin il sera à prendre des habitudes capricieuses. Si, par exemple, ils ne sont pas exposés à des aliments aigres tôt dans l’enfance, ils pourront développer une aversion pour ce genre d’aliments.

Si un mangeur difficile fait une réaction physiologique face à un aliment, par exemple s’il s’étouffe ou le recrache, il se peut que son caprice alimentaire soit lié à une aversion sensorielle. Les personnes qui ont une aversion sensorielle pour certains aliments ressentent un apport sensoriel amplifié rattaché à certains aspects de ces aliments. Il pourrait s’agir de la température, de la texture, du goût ou de l’arôme. Or, en raison de cet apport sensoriel amplifié, la consommation de ces aliments peut être désagréable et incommodante.

Les caprices alimentaires sont-ils malsains?

Les caprices alimentaires peuvent être exaspérants pour toutes les personnes en cause. Or, pour bon nombre de parents, cette exaspération est ancrée dans une préoccupation. L’adoption d’un régime alimentaire équilibré tient une place primordiale dans un style de vie sain. Et dans bien des cas, les caprices alimentaires entravent l’adoption d’une alimentation équilibrée. Bref, ils risquent d’avoir un impact sur la nutrition.

Cette situation pousse les parents à se poser la même question : à quel point les caprices alimentaires de mon enfant sont-ils préjudiciables à sa santé? Bien que l’incidence des caprices alimentaires sur la nutrition varie d’une personne à une autre, il y a des tendances communes que devraient prendre en compte les parents.

Parmi les effets les plus courants des caprices alimentaires chez l’enfant, signalons la difficulté à conserver un poids santé. Pour un enfant extrêmement difficile, en particulier s’il a une aversion sensorielle pour un aliment, le simple fait de manger peut devenir une corvée. Comme le nombre d’aliments qui plaisent à un mangeur capricieux est limité, il mange moins qu’il ne le devrait. Même si une insuffisance pondérale ne pose pas nécessairement un risque pour la santé, elle peut être un signe de malnutrition, c’est-à-dire que l’enfant en cause n’obtient pas les nutriments qu’il lui faut pour soutenir sa croissance et son développement corporels.

Chose assez étonnante, les caprices alimentaires peuvent avoir l’effet contraire sur le poids d’un enfant. Comme le mangeur difficile est enclin à éviter les fruits et légumes, son régime alimentaire se compose principalement de glucides, en particulier des hydrates de carboneraffinés et des aliments transformés. Or, lorsqu’ils sont consommés en forte quantité, ces deux types d’aliments peuvent entraîner une prise de poids. Répétons-le, il s’agit là d’un indice comme quoi un enfant n’obtient pas les nutriments dont il a besoin.

En un mot, les enfants (et aussi tout adulte difficile) doivent consommer toute une variété d’aliments entiers, entre autres des fruits, légumes, grains entiers et protéines maigres. Malheureusement, c’est précisément le genre d’aliments qu’un mangeur difficile tend à éviter. À défaut de consommer des fruits et légumes frais, de la viande non transformée et des grains entiers, un enfant en pleine croissance peut difficilement obtenir les quantités appropriées de fibres, protéines et vitamines dont il a besoin.

Des stratégies à utiliser avec un mangeur capricieux

Les soupçons sont donc confirmés : loin d’être souhaitables, les caprices alimentaires ne sont pas particulièrement sains. Cela dit, un mangeur capricieux n’est pas obligé de le rester. Il existe une variété de stratégies que l’on peut utiliser pour aider un mangeur difficile à élargir ses choix – il s’agit simplement d’opter pour la stratégie indiquée pour la situation.

Selon certaines études, il est possible de surmonter bon nombre d’aversions alimentaires grâce à une exposition répétée à certains aliments. C’est dire qu’on peut amener un mangeur difficile à aimer un aliment qui le rebute s’il en fait l’essai assez souvent. Disons que votre enfant déteste les tomates; si vous lui en offrez à répétition et sous diverses formes, il pourra finir par les aimer. On parle souvent d’un « goût acquis », et le même principe s’applique ici. Il s’agit simplement d’aider l’enfant à acquérir le goût de certains aliments. Les enfants suivent souvent l’exemple des parents.

Si vous ne mangez pas vos légumes, il est probable que votre enfant fera de même. Évitez de préparer des repas différents pour vous et votre enfant. Montrez à votre fine bouche que vous aimez bien certains aliments en apparence moins attirants. De plus, en apprêtant des aliments de diverses façons, vous pourrez amener votre enfant à découvrir des nouveautés. S’il n’aime pas les carottes crues, essayez de les cuire à la vapeur. (Vous vous inquiétez des effets que pourrait avoir cette pratique sur les nutriments contenus dans l’aliment? Consultez cet article sur les effets de la cuisson sur les légumes!)

Six conseils sur la façon de nourrir plus facilement une fine bouche

Si vous cherchez des moyens faciles à mettre en pratique pour amener votre enfant à manger, nous avons ce qu’il vous faut. Voici six conseils à essayer!

  1. Offrez des choix à votre enfant : Au stade de sa croissance et de son développement, un enfant devient plus autonome. Ce qui signifie qu’il voudra avoir son mot à dire dans son alimentation. Il ne faut pas en conclure qu’un bambin de quatre ans devrait pouvoir décider par lui-même de ce qu’il mange, mais vous pouvez répondre à son besoin grandissant d’autonomie en lui proposant des choix. Si vous vous acharnez à lui faire manger des carottes, le problème n’est peut-être pas tant du côté des carottes. Peut-être son sens de l’autonomie et de la maîtrise qui est en cause. Au lieu de le forcer à manger ses carottes, offrez-lui le choix entre deux aliments sains et demandez-lui lequel il préfère. Parfois, il est possible de régler le problème avec une question toute simple comme « Que veux-tu manger ce soir : des carottes ou des haricots verts? »
  2. Évitez de préparer des repas séparés : Comme nous l’avons souligné plus haut, les enfants modèlent leur comportement sur celui des parents. Ne cédez pas à un enfant qui, en voyant ce que vous avez préparé, exige de manger autre chose. Attablez-vous avec lui pour prendre votre repas. En vous voyant savourer vos aliments, votre capricieux pourrait décider de suivre votre exemple. Répétons-le, assurez-vous de prévoir des choix d’aliments – des pois ou des brocolis, par exemple – mais évitez de laisser l’enfant opposer un simple refus et demander quelque chose de complètement différent.
  3. Mettez en place un rituel et suivez-le : Les enfants sont plus à l’aise dans un milieu où les habitudes sont bien établies – et les repas ne font pas exception à la règle. Bon nombre de caprices alimentaires se retrouvent chez des enfants qui évitent la nouveauté. Comme il est déjà assez stressant pour de jeunes enfants d’essayer de nouveaux aliments et de diversifier leurs choix, essayez de rendre leurs repas aussi prévisibles et constants que possible. Réservez une période fixe chaque jour pour les repas. Faites preuve de constance dans le choix du moment et du lieu où vous mangez avec vos enfants.
  4. Soyez patient, sans rien imposer : Si votre enfant déteste les brocolis, il est peu probable qu’il se réveille un jour avec le goût soudain d’en manger. L’acquisition de ce goût viendra avec le temps et des essais répétés. C’est dire qu’après avoir mastiqué un brocoli, votre enfant pourrait fort bien le recracher, et il n’y a rien de mal à cela! Laissez au capricieux le temps de s’adapter à de nouveaux aliments et continuez à leur offrir des possibilités de faire des essais.
  5. Variez les plats : Si une exposition répétée à certains aliments peut aider un enfant à vouloir en manger, il ne faut pas en conclure qu’il faut continuer à lui offrir ce seul choix jusqu’à ce qu’il finisse par l’aimer. À titre d’exemple, si votre enfant n’aime pas les poivrons crus, n’essayez pas de lui en faire manger tous les soirs. Rappelez-vous que son aversion peut être attribuable à la texture. Variez votre mode de préparation en les faisant griller ou sauter. Il faut dire aussi qu’il y a bien d’autres aliments sains à part les poivrons. N’hésitez pas à faire une pause et à servir à votre enfant d’autres aliments nutritifs – par exemple des carottes, des brocolis ou des haricots verts.
  6. Faites l’essai d’une thérapie alimentaire : If you have an extremely picky eater or a child with sensory food aversion, feeding therapy is also an option to consider. Si votre enfant est difficile à l’extrême ou s’il a une aversion sensorielle pour certains aliments, une thérapie alimentaire serait aussi à considérer. Elle est particulièrement utile chez des enfants qui ont de fortes aversions physiologiques à l’endroit de certains aliments – c’est-à-dire s’ils s’étouffent, toussent ou recrachent lorsqu’ils mangent un aliment qu’ils n’aiment pas.
family with children

family with children

L’enfance et l’adolescence comptent parmi les stades les plus importants de la vie. Vous le savez sans doute déjà, mais il est bon de le répéter. Le rythme de croissance et de développement du corps pendant ces périodes est prodigieux. Pendant l’enfance et l’adolescence, la transformation corporelle est tout simplement phénoménale.

À ces stades de la vie, on pourrait même être porté à croire que le corps est en transformation constante. La métamorphose est si rapide qu’il peut devenir difficile de faire un suivi de la santé de votre enfant – autant mentale que physique. Que vous soyez un parent à la recherche d’information et de conseils sur la santé de votre enfant ou un adolescent qui cherche à en savoir plus long sur sa propre santé, vous êtes au bon endroit! En effet, quoi de mieux que des notions de base pour commencer?

La liste qui suit présente certaines des données les plus importantes (et intéressantes) au sujet de la santé de l’enfant et de l’adolescent.

1. Un métabolisme rapide n’est pas une raison pour mettre de côté la nutrition :

Les adultes déplorent souvent que le métabolisme ralentit avec l’âge. Autrement dit, un organisme vieillissant décompose plus lentement et avec moins d’efficacité les aliments pour les transformer en énergie. Bien que les enfants et adolescents puissent engloutir quatre plats de pâtes sans conséquences immédiates, cette même quantité de nourriture pourrait avoir des effets durables chez un adulte (y compris sur son tour de taille).

C’est ce qui renforce la croyance largement répandue que les enfants, mais surtout les adolescents, peuvent manger comme bon leur semble, tout en restant en santé. Malheureusement, ce n’est pas tout à fait le cas. Les enfants et les adolescents peuvent manger en abondance, car leur corps est en croissance constante. C’est un processus qui exige beaucoup d’énergie et pour lui fournir la quantité qu’il lui faut, une bonne nutrition est essentielle.

Les principes fondamentaux d’une bonne nutrition demeurent les mêmes de l’enfance jusqu’à l’âge adulte : chacun doit s’efforcer d’adopter une alimentation équilibrée qui comprend des fruits et légumes frais en abondance, des grains entiers, des gras de source végétale et des protéines maigres de qualité.

2. Les adolescents et les enfants devraient éviter les boissons destinées aux adultes – et pas seulement l’alcool :

Il va sans dire que les jeunes doivent s’abstenir de consommer de l’alcool. Pendant que leur cerveau est encore en plein développement, la consommation d’alcool peut avoir des effets nocifs durables. Cela dit, les boissons alccolisées ne sont pas les seules que l’on doit déconseiller aux adolescents.

Selon un rapport des Centres pour la prévention et le contrôle des maladies des États-Unis en 2014, 73 % des enfants consomment quotidiennement de la caféine. Bien que les enfants de moins de 12 ans devraient s’abstenir totalement de caféine, les adolescents peuvent en consommer en faible quantité sans que leur santé en souffre. Un problème demeure tout de même : la quantité de caféine consommée par les adolescents dépend de ce qu’ils boivent. Les boissons énergisantes sont populaires dans ce groupe d’âge.

Il est conseillé aux adolescents de 14 à 17 ans de limiter leur consommation quotidienne de caféine à 100 milligrammes (mg), soit l’équivalent d’une bonne tasse de café. Or, une seule canette de certaines boissons énergisantes renferme le triple de cette quantité de caféine. Et bon nombre d’adolescents peuvent en boire plusieurs dans une journée. Le calcul est vite fait : la limite recommandée est ainsi largement dépassée.

Pourquoi est-ce préoccupant? Les enfants et les adolescents sont physiquement plus petits que les adultes et ressentent donc plus intensément les effets de la caféine que, par exemple, les employés de bureau. Autre point important, le cerveau de l’adolescent est au stade du développement et de la maturation. La caféine peut perturber les cycles de sommeil, qui sont indispensables à un bon développement cérébral. Dans des cas extrêmes, une consommation excessive de caféine par un adolescent peut entraîner des risques pour le cœur.

3. Le sommeil est un aspect vital de la santé et du mieux-être à l’adolescence :

On s’entend généralement pour dire qu’il faut huit heures de sommeil quotidien. Même si ce laps de temps est une excellente ligne directrice pour l’adulte, la durée de sommeil recommandée pour un adolescent en santé est de huit à dix heures.

Entre les exigences des études, du travail, des amitiés et des autres relations sociales, l’adolescent peut trouver difficile d’accorder la priorité au sommeil. Il faut donc en comprendre l’importance : Le sommeil joue un rôle de premier plan dans presque tous les processus et fonctions neurologiques – mémoire, évaluation des risques, traitement des perceptions sensorielles et d’autres encore. Le cerveau de l’adolescent est encore au stade du développement et de l’établissement des connexions neurales. Une durée de sommeil suffisante est essentielle pour que ces connexions s’effectuent.

4. Un écran solaire, c’est indispensable :

Même si un coup de soleil peut sembler anodin sur le moment, ses effets sur la santé peuvent être durables. Une exposition au soleil excessive — coups de soleils fréquents ou extrêmes, séances de bronzage trop longues – peut causer un vieillissement prématuré de la peau. Les rides apparaissent plus tôt et dans certains cas, il y a un risque accru de problèmes cutanés.

Par contre, il ne faut pas éviter entièrement le soleil. Il est toujours possible de faire une sortie à la plage, une baignade dans la piscine ou une longue promenade par un beau jour ensoleillé sont toujours de mise – à la condition d’appliquer un écran solaire. Mais pas n’importe quel. Plus le facteur de protection solaire est élevé, le mieux c’est.

Règle générale, un FPS de 15 est approprié à l’extérieur pendant la journée, mais il est préférable d’appliquer un écran solaire avec un FPS d’au moins 30 pour une exposition prolongée au soleil. Au besoin, il faut appliquer un écran solaire toutes les deux heures!

5. Des soins pour les oreilles :

C’est à prendre au sérieux. Même si la santé des oreilles peut sembler risible, c’est un sujet pourtant très sérieux. Il reste que c’est un aspect de la santé de l’adolescent parmi les plus négligés. Avec la prolifération des téléphones intelligents à prix abordable, des écouteurs-boutons, des lecteurs mp3 et des casques d’écoute, pratiquement tout le monde peut écouter de la musique partout.

En soi, ce n’est pas nécessairement mauvais. Le problème, c’est que souvent les adolescents et les enfants (parfois même les adultes) ne comprennent pas les risques qu’il y a à écouter de la musique forte pendant de longues périodest. Le résultat : bon nombre d’adolescents écoutent leur musique à un volume dangereusement élevé. Une musique assourdissante qui sort du casque d’écoute ou des écouteurs risque d’endommager la cochlée, ce qui accroîtra le risque de perte auditive et d’acouphènes. Par conséquent, prenez bien soin de vos oreilles dans votre jeune âge – vous ne le regretterez pas plus tard!

6. À l’adolescence, il faut faire régulièrement de l’exercice :

Lorsqu’il s’agit de la santé des adultes, on cite souvent l’exercice régulier comme un des aspects importants d’un style de vie sain. L’exercice est tout aussi essentiel pour la santé des adolescents.

Il ne manque pas de recommandations quant à la quantité d’exercice qu’un adolescent doit faire : 30 minutes par jour, 30 minutes six fois par semaine, 60 minutes trois fois par semaine, et aisni de suite. En faisant la moyenne de ces fréquences, on peut conclure que les adolescents devraient faire entre 180 et 210 minutes d’exercice par semaine. La forme d’exercice importe peu – natation, vélo, danse, promenade avec le chien. Pourvu que le rythme cardiaque s’accélère.

L’exercice régulier aide à préserver la santé physique, mais ses bienfaits ne s’arrêtent pas là. Il peut contribuer à la régulation de l’humeur, l’atténuation du stress et l’optimisation du sommeil chez l’adolescent. Ce sont là des aspects importants de la santé à l’adolescence.

7. La santé bucco-dentaire, c’est tout aussi important :

L’adolescent a souvent le sentiment d’être invincible. Son corps se rétablitde la plupart des blessures et son cerveau n’a pas encore pleinement développé ses capacités à évaluer les risques. Ces deux facteurs combinés peuvent pousser l’adolescent à prendre des décisions impulsives. Il peut être difficile pour lui de voir la situation dans son ensemble.

Et c’est justement cette perspective d’ensemble qui importe lorsqu’il est question de santé bucco-dentaire. Après la perte des dents de lait, celles qui les remplacent doivent durer toute la vie – d’où l’importance d’en prendre bien soin. Bon nombre d’adultes vous diront que si c’était à refaire, ils auraient mieux pris soin de leur dents dans l’adolescence et la vingtaine.

Rien de compliqué avec la santé bucco-dentaire, mais il faut faire preuve de constance. Il faut se brosser les dents et passer la soie dentaire au moins tous les soirs pour conserver longtemps une bonne santé bucco-dentaire.

8. Il n’est jamais trop tôt pour prioriser la santé mentale :

Une des méprises les plus répandues au sujet de la santé mentale, c’est que seuls les adultes ont des problèmes de cet ordre. Bien que bon nombre de problèmes de santé mentale apparaissent souvent chez le jeune adulte, personne n’est à l’abri, quel que soit son âge. En fait, on a diagnostiqué un problème de santé mentale chez un adolescent sur cinq.

Que doit-on en conclure? Que vous ayez ou non un problème d’ordre mental, le plus tôt vous vous préoccuperez de votre santé mentale, le mieux ce sera pour vous. Dans le cas des adolescents, la solution pourra consister à prendre une pause des réseaux sociaux, à consulter un thérapeute ou, dans certains cas, à prendre un médicament recommandé par un fournisseur de soins de santé. En bout de ligne, il s’agit de prendre les moyens qui conviennent et ne pas attendre l’âge adulte pour prendre en main ce genre de problème.

pandemic vs epidemic

pandemic vs epidemic

La COVID-19 a marqué nos vies – et notamment notre vocabulaire. Prenons un instant pour revoir en pensée ce qu’était la vie en 2019. Bien avant la pénurie de papier hygiénique et l’adoption massive du télétravail, combien de fois utilisions-nous des mots comme « épidémie » ou « pandémie »?

À moins de travailler dans le monde médical ou de parler d’un film, ces mots ne nous venaient même pas à l’esprit. Pour la plupart des gens, il est difficile de passer quelques jours sans en entendre parler dans les nouvelles ou dans une simple conversation. Pandémie et épidémie font maintenant partie de notre vocabulaire courant – mais que veulent dire ces mots? Et qu’en est-il du terme « endémie » que d’autres gens utilisent parfois?

Pour répondre à la question, entrons dans l’univers de ceux dont le moyen de subsistance consiste à étudier les maladies. Pendant que nous y sommes, essayons de répondre à la question que bien des gens se posent – la pandémie finira-t-elle un jour?

Le mot-clé : l’épidémiologie, ou l’étude des maladies

Voyons tout d’abord cette branche de la médecine qui établit les distinctions entre pandémie, endémie et épidémie. Cette tâche appartient aux épidémiologistes – les scientifiques que la COVID-19 a mis le plus souvent à l’avant-scène. L’épidémiologie étudie les causes, les facteurs de risque et la propagation de problèmes qui menacent la santé publique dans une population donnée.

Ils décèlent les menaces potentielles et effectuent des enquêtes un peu comme le font les détectives sur la scène d’un crime. Leur but consiste à étudier un problème donné, à en trouver la source, à identifier les personnes qui courent le plus grand risque et à déterminer le meilleur mode d’intervention. Les épidémiologistes s’efforcent aussi de trouver des moyens de prévention pour éviter l’aggravation du problème.

Comme dans tout autre domaine scientifique, ils poursuivent leurs efforts sans relâche à mesure qu’ils cernent la menace, tout en suivant son évolution et ses changements. Chaque fois que vous entendiez parler d’une distanciation sociale de deux mètres ou du port du masque, c’était là le fruit de leur travail.

Qu’est-ce qu’une ép™idémie?

La première fois qu’il a été question de la COVID-19 vers la fin de 2019, on la décrivait comme un nouveau genre de pneumonie qui se propageait rapidement à des millions d’habitants de la ville de Wuhan, en Chine. Le virus s’est éventuellement répandu au-delà des limites de la ville et dans le reste du pays, pour ensuite traverser les océans et les frontières.

Dans les premiers mois, cette éclosion du virus de la COVID-19 était épidémique – autrement dit, la maladie se propageait rapidement et de façon inattendue à un grand nombre de gens dans une population ou une région précise. L’histoire mondiale a été marquée par bon nombre d’épidémies, notamment la variole, la rougeole et la polio.

Quand une épidémie devient une pandémie

Dans certains cas, une épidémie peut devenir pandémique, c.-à-d. que l’épidémie se propage rapidement au-delà des frontières à d’autres pays et continents. La préfixe « pan » signifie « tout », comme dans « panaméricain » qui s’étend à tous les pays d’Amérique.

Toutes les épidémies ne se transforment pas en pandémies. Certaines disparaissent aussi rapidement qu’elles sont apparues, avant de pouvoir s’étendre au monde entier. Par contre, lorsqu’une maladie se propage et entraîne une hausse fulgurante des cas à mesure qu’elle s’étend à l’extérieur de son pays d’origine, l’épidémie n’en est plus une : c’est une pandémie.

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaissait officiellement que l’épidémie de la COVID-19 était désormais une pandémie. À ce stade, la COVID-19 s’était étendue à plus de 100 pays. La pandémie qui l’avait précédée avait été celle de la grippe causée par le virus H1N1 en 2009.

Quand une pandémie passe au stade d’endémie

Quelle est donc l’étape qui suit la pandémie? Dans certains cas, comme celui de la polio, l’utilisation du vaccin contre cette maladie aux États-Unis a permis de l’éradiquer ou presque, au point où aucun cas n’a été signalé depuis 1979.

Il arrive aussi parfois que la propagation de la maladie ralentisse et que le nombre de personnes atteintes diminue jusqu’à ce que le virus ne circule plus activement dans une population donnée. À l’occasion, il pourra y avoir des éclosions qui seront rapidement cernées et surveillées pour empêcher une propagation. C’est le cas de la rougeole. Une éclosion survient lorsque de nouveaux cas d’une maladie apparaissent dans une population ou une région où la maladie ne sévit pas en temps normal.

Il y a aussi des maladies qui se dissipent, mais sans jamais disparaître complètement. Elles continuent de circuler dans une population ou une région précise. Lorsqu’un nombre suffisant de personnes sont immunisées, soit après avoir été atteintes par la maladie ou après avoir été vaccinées, la maladie se répand moins rapidement qu’elle ne l’a déjà fait.

À un point donné pendant ce processus, la maladie passe du stade de pandémie à celui d’endémie, c.-à-d. qu’elle circule constamment dans une population ou une région précise. Pour vous rappeler la différence entre pandémie et endémie : l’endémie peut éventuellement marquer la fin d’une pandémie.

La malaria est un bon exemple d’une endémie. Elle sévit la plupart du temps dans les pays tropicaux et elle se répand rarement hors des limites de cette zone (lorsque c’est le cas, on parle alors d’éclosion).

Portrait d’une fin de pandémie : l’endémie de COVID-19

Selon les attentes, la COVID-19 deviendra éventuellement une maladie endémique. Elle ne sera jamais vraiment éradiquée, mais avec un nombre croissant de personnes immunisées, les cas deviendront moins nombreux et moins graves. La plupart des scientifiques estiment que la COVID-19 finira par ressembler à la grippe, qui empire en certaines saisons, mais la maladie demeure toujours présente.

Cela dit, verrons-nous un jour la fin de la pandémie de COVID-19? La réponse est simple : oui. Éventuellement. Par contre, la maladie ne disparaîtra pas complètement et seul le temps nous dira à quoi ressemblera une endémie de COVID-19.

Woman After Weight-Loss Looking In Mirror

Woman After Weight-Loss Looking In Mirror

Votre image corporelle reflète la perception que vous avez de vous-même – c’est une image mentale que vous avez créée à partir de nombreux facteurs. Il va de soi que les mesures physiques – comme la taille et le poids – tiennent une place importante dans l’image que vous vous faites de vous-même. Pourtant, des facteurs psychologiques, mentaux et émotionnels ont des effets tout aussi profonds sur votre perception de vous-même et sur le degré de votre acceptation corporelle.

Le problème, c’est que votre image corporelle n’est pas toujours exacte. Votre perception – modulée par les aspects précités – peut être faussée. Chacun est souvent son critique le plus sévère – en particulier de son apparence.

Une image corporelle négative peut influer sur votre vie de multiples façons et vous empêcher de vous sentir au mieux de votre forme. Comme ce n’est pas souhaitable, le moment est venu de remettre de l’ordre dans les mécanismes psychologiques du poids, de l’image corporelle, du positivisme corporel et de l’acceptation de soi.

Le positivisme corporel est est à la fois une question d’ordre personnel et sociétal.

Sur le plan personnel, le positivisme corporel désigne une état d’esprit. Si vous avez un état d’esprit positif à l’égard de votre corps, c’est que vous vous sentez bien dans votre peau. Vous acceptez les changements qui transformeront tôt ou tard – et tout naturellement – votre corps. Pour acquérir le positivisme corporel, vous devez avoir des attentes réalistes par rapport à vous-même et, plus important encore, de faire preuve d’indulgence à l’égard de ces changements corporels.

Le positivisme corporel s’inscrit aussi dans un mouvement social plus large. Les critères de beauté sont irréalistes depuis aussi longtemps que les médias populaires existent. C’est donc dire depuis fort longtemps. Ces dernières années, les gens parlent plus ouvertement des effets négatifs de ces normes de beauté sur l’individu. Quand on est constamment exposé à des images irréalistes de ce à quoi on « devrait » ressembler, on peut difficilement se sentir bien dans sa peau. C’est logique, non? Le mouvement prônant le positivisme corporel et l’acceptation de soi est simplement un appel à changer les normes. La publicité et les médias devraient refléter le monde réel; autrement dit, présenter des gens de toutes les tailles et toutes les formes.

Contrairement à la croyance populaire, le positivisme corporel n’est pas une mode. Et il ne s’agit certainement pas d’encourager les gens à mener une vie malsaine. Le positivisme corporel est au contraire un état d’esprit et un mouvement social qui incitent les gens à faire montre d’une plus grande acceptation d’eux-mêmes et des autres.

 

Les facteurs qui influent sur l’image corporelle

Le cerveau humain reçoit et traite sans relâche de l’information– à la fois d’une façon consciente et inconsciente. C’est un des facteurs qui rendent la vie si intéressante, même s’il s’avère parfois un peu incommodant. Comme le cerveau emmagasine autant d’information, le monde qui vous entoure influe souvent inconsciemment sur votre image corporelle.

Voici certains des facteurs qui peuvent exercer une influence négative sur votre image corporelle :

  • Culture et famille : Les critères de beauté varient d’une culture à l’autre. Votre degré de conformité au concept de la beauté que se fait votre groupe culturel peut avoir des effets durables sur la perception que vous avez de votre image. Votre famille peut aussi avoir une influence semblable – pour le meilleur ou pour le pire. Une famille qui favorise le positivisme corporel peu renforcer l’acceptation de soi chez les enfants. Malheureusement, l’inverse est aussi vrai. Les jugements de valeur que porte la famille peuvent avoir des effets négatifs durables sur l’image de soi chez un individu.
  • Médias : Comme nous l’avons vu plus haut, la publicité et d’autres véhicules de communication – en particulier en ce qui concerne la mode – jouent un rôle de première importance dans la définition sociale des critères de beauté. Et ces critères sont souvent irréalistes. En vous comparant à des normes de beauté souvent inatteignables (et possiblement malsains), vous risquez souvent d’avoir une perception négative de votre image corporelle. Faites preuve de discernement dans le choix des médias que vous consutez – surtout sur les réseaux sociaux!
  • Perte de poids ou fluctuations : Des changements rapides ou extrêmes apportés à notre apparence peuvent avoir une influence néfaste sur notre image corporelle. C’est même le cas d’une perte de poids. Nombreux sont ceux qui gardent une image corporelle négative après avoir perdu du poids rapidement. Parmi les causes possibles, citons ce qu’on appelle la « grosseur fantôme », un phénomène qui porte les gens qui ont perdu quelques kilos rapidement à se sentir encore en surpoids.
  • Problèmes cutanés : L’image corporelle n’est pas liée uniquement à la taille et au poids. L’acné, les cicatrices et d’autres changements dans l’apparence de la peau peuvent aussi influer sur l’image corporelle. Les techniques de retouche photo comme l’aérographe, le maquillage, l’éclairage et d’autres trucs du métier utilisés dans les médias donnent souvent l’impression que les gens ont une peau d’apparence parfaite. Il faut cependant vous rappeler que ces images ne reflètent pas nécessairement la réalité. Et c’est dans un monde réel que vous vivez. En comparant votre peau à la leur, vous ne vous rendez pas justice.

L’image corporelle et la santé : les effets du positivisme corporel sur le bien-être physique et mental

La plupart des gens veulent avoir une apparence physique qui leur plaît – autrement dit, une image corporelle positive. Aussi simple que cet objectif puisse paraître, il peut être plus difficile à atteindre qu’on ne pourrait le croire. Nous avons pourtant intérêt à adopter le positivisme corporel pour d’excellentes raisons.

Au bout d’un certain temps, le négativisme corporel peut nuire au bien-être mental. À l’opposé, le positivisme corporel et l’acceptation de soi peuvent accroître la confiance en soi, l’humeur, l’estime de soi et le sentiment général de mieux-être et de satisfaction. De ce fait, il peut aider à réduire l’anxiété sociale, hausser le rendement au travail et améliorer les relations interpersonnelles.

Et les bienfaits ne s’arrêtent pas là. Un lien a aussi été établi entre une image corporelle positive et des habitudes de vie plus saines. Contrairement à ceux qui ont une image corporelle négative, les gens dont l’image corporelle est positive tendent à avoir une alimentation plus saine, à moins fumer et à consommer moins d’alcool. Il en résulte des effets tout aussi positifs. Et le mieux vous prendrez soin de votre corps, le mieux vous vous sentirez dans votre peau. L’inverse est aussi vrai.

La grosseur fantôme : les effets psychologiques de la perte de poids sur l’image corporelle

Contrairement à la croyance populaire, l’amélioration de l’image corporelle n’est pas toujours une question de perte de poids. En effet, comme nous l’avons déjà indiqué, l’image corporelle n’est pas nécessairement liée à l’apparence – elle tient souvent davantage aux perceptions et à d’autres aspects mentaux et psychologiques.

Le phénomène de la grosseur fantôme en est un bon exemple. Par suite d’une perte de poids marquée – suffisante pour changer l’apparence physique – la personne qui l’a subie peut parfois continuer à se voir à son poids et son tour de taille d’avant. Elle peut même encore sentir cette « graisse fantôme » dans son corps. Les gens qui ont fait l’expérience de ce phénomène disent craindre de heurter des objets au passage et se perçoivent comme beaucoup plus corpulents qu’ils ne le sont en réalité.

L’expérience de la grosseur fantôme diffère beaucoup d’une personne à une autre. Et il n’y a aucun moyen garanti d’aider le cerveau à faire la mise à jour par rapport à la nouvelle apparence physique. Pourtant, c’est souvent seulement une question de temps. Après avoir passé des années à se voir d’une certaine façon, il faudra sans doute du temps pour changer cette perception de soi.

En fait, vous pourriez mettre plus de temps à changer votre mode de pensée qu’à transformer votre corps, mais ce rajustement mental est possible. Qu’il s’agisse de remplacer des pensées négatives par des pensées positives, d’oublier la balance ou de répéter des affirmations, les stratégies pour améliorer votre image corporelle sont innombrables. Il suffit de trouver celle qui vous convient.

Conseils pour conserver un état d’esprit propice au positivisme corporel

À ce point, vous vous posez sans doute une question fondamentale : si le positivisme corporel est si important, comment faire pour garder une image corporelle positive? Il n’y a pas de solution miracle – l’acceptation de soi et le positivisme corporel sont l’affaire de chacun. Parmi ces conseils et pratiques, voyez ce qui pourrait vous aider à conserver une image corporelle positive.

  1. Un dialogue intérieur positif : Si vous constatez que vous avez fréquemment des pensées critiques à votre égard et au sujet de votre apparence, essayez de remplacer ces autocritiques par des affirmations personnelles.
  2. Bougez tous les jours : Vous en avez peut-être assez d’entendre toujours parler des bienfaits de l’exercice, mais ce n’est pas pour rien qu’il en est si souvent question. L’exercice fait des merveilles! Un peu d’activité physique tous les jours, même si l’exercice n’est pas intensif, peut vraiment vous aider à conserver une bonne image de vous-même. Vous pourriez simplement faire du jogging, du ménage, de la danse ou une promenade.
  3. Soyez indulgent envers vous-même : Une foule de gens jugent que l’amour-propre et les soins personnels sont de la foutaise. Ne les écoutez surtout pas! Il n’y a aucune bonne manière de prendre soin de votre personne, mais essayez de faire quelque chose pour vous-même tous les jours. Vous pourriez simplement vous réserver du temps pour lire un bon livre ou aller vous faire masser.
  4. Portez des vêtements confortables : Choisissez vos vêtements en fonction de deux facteurs : votre aisance physique à les porter et la sensation qu’ils vous procurent. Avec des vêtements trop ajustés, rugueux ou de toute autre façon inconfortables, vous pourrez difficilement vous sentir bien. Essayez de trouver des vêtements qui vous plaisent, tout en étant confortables.
  5. Veillez à bien vous entourer : L’opinion de vos amis, vos collègues de travail et vos pairs peut influer fortement sur l’image que vous avez de vous-même. Faites en sorte de vous entourer de gens avec qui vous vous sentez bien. Ce conseil vaut aussi pour les réseaux sociaux! Des publications au contenu négatif sur les réseaux sociaux ne vous aideront sûrement pas à avoir des pensées positives.

Nous sommes constamment assaillis par des messages au sujet de notre corps – qu’ils proviennent de nos proches ou des images que nous voyons à l’écran. Sous l’effet de ces marées montantes de négativisme, même l’image corporelle la plus saine risque de se dissiper ou même de s’engloutir. C’est pourquoi il importe de lancer une bouée de positivisme à votre image corporelle.

Le cheminement à faire pour parvenir à l’acceptation de soi et l’adoption d’une image corporelle saine n’est pas facile, et il est propre à chacun. Aussi avez-vous intérêt à déterminer le degré de positivisme de votre image corporelle avant de l’entreprendre.

Le questionnaire qui suit sur une image corporelle saine met en lumière divers aspects du positivisme corporel. Vos choix de réponses vous donneront des points qui s’accumuleront automatiquement, et votre note finale vous révélera le degré de positivisme de votre image corporelle. Lorsque vous saurez dans quel groupe vous vous classez en fonction de vos résultats, vous trouverez des liens vers des ressources qui vous aideront à améliorer ou maintenir votre image corporelle saine.

Répondez au questionnaire sur une image corporelle saine

 

Selon le vieil adage, « une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours ». Vous trouverez cependant à l’épicerie d’autres aliments qui favorisent aussi l’immunité. Les tendances alimentaires d’aujourd’hui ont très souvent pour cible une nutrition bénéfique pour l’immunité. Même si bon nombre d’aliments santé sont nécessaires à un régime alimentaire équilibré, certains plus que d’autres sont d’excellentes sources de nutriments qui favorisent l’immunité.

Les aliments bénéfiques pour votre système immunitaire sont très riches en nutriments. Ils renferment une forte quantité de vitamines, minéraux, phytonutriments et autres nutriments utiles. Parmi les plus importants nutriments bénéfiques pour votre immunité, citons les bêta-glucanes, la vitamine C, les vitamines B et le zinc.

Tous agissent ensemble pour protéger votre santé. Ces nutriments soutiennent le fonctionnement des cellules du système immunitaire, comme les neutrophiles, macrophages, et cellules tueuses naturelles. En favorisant vos défenses naturelles, la nutrition bénéfique pour l’immunité peut vous aider à rester en santé.

Il est important d’obtenir ces nutriments dans vos repas quotidiens. Bonne nouvelle, chacun se présente sous une forme saine et savoureuse. Chaque fois que vous faites votre épicerie, procurez-vous des aliments aux vertus immunitaires : poivron rouge, kiwi, pois chiches ou noix de cajou.

Champignons, grains entiers et substances laitières : des sources de bêta-glucanes 

Un lien étroit a été établi entre les champignons et la santé immunitaire, même si bon nombre d’autres aliments renferment des bêta-glucanes – les nutriments qui constituent le soutien immunitaire des champignons. Les bêta-glucanes sont des sucres présents dans la paroi des cellules des champignons, bactéries et autres substances végétales. On les trouve aussi dans l’avoine, d’autres grains et les substances laitières.

La consommation d’aliments riches en bêta-glucanes est le gage d’un système immunitaire en bonne forme. Les bêta-glucanes étant des immunostimulants, ils favorisent le fonctionnement et la réponse des cellules immunitaires. Ces micronutriments soutiennent l’activité normale des neutrophiles, ce qui contribue à préserver votre santé.

Des molécules comme les bêta-glucanes peuvent amorcer votre réponse immunitaire. Elles entraînent votre immunité innée (votre système immunitaire de naissance) à réagir aux menaces réelles à l’aide de stimuli inoffensifs. Dès que votre système immunitaire est «éveillé » et à l’affût de déclencheurs extérieurs, il passe en état d’alerte maximal.

La présence de bêta-glucanes peut aussi stimuler l’activité des macrophages (un type de globules blancs). Les neutrophiles et macrophages (avec l’aide des bêta-glucanes) jouent conjointement un rôle important dans la préservation de votre santé immunitaire.

Inutile de chercher très loin des aliments riches en bêta-glucanes, car ces volumineux polysaccharides (ou molécules de sucre) sont ajoutés aux aliments pour en accroître la teneur en fibres. Une foule de denrées – céréales, produits de boulange, gruau instantané et produits laitiers – sont enrichis de bêta-glucanes. Pour vous assurer une nutrition saine bénéfique pour votre immunité, renseignez-vous sur les sources alimentaires qui vous procurent des bêta-glucanes.

Fruits et légumes : pour la vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant qui agit aussi en conjugaison avec votre système immunitaire pour préserver votre santé. On trouve une forte concentration de vitamine C dans les neutrophiles (un autre des cinq types principaux de globules blancs). Ils l’utilisent pour réduire le nombre de radicaux libres et autres espèces toxiques de l’oxygène afin d’assurer leur propre protection pendant qu’ils se chargent de protéger votre santé.

La présence de vitamine C déclenche aussi l’activation – ou la maturation – des leucocytes. Ces cellules immunitaires importantes font partie des défenses naturelles de l’organisme qui vous procurent la sensation d’être en pleine forme. En conjugaison avec les anticorps, les leucocytes peuvent diriger d’autres cellules dans votre système immunitaire, une fonction essentielle qui aide à préserver une bonne immunité.

Comme les aliments riches en vitamine C sont de couleur vive, il est facile de les repérer dans les étalages. Agrumes, poivrons colorés, épinards et brocoli sont d’excellentes sources de cette vitamine antioxydante essentielle. Vous pouvez les consommer comme collation ou en accompagnement. Prenez grand soin de votre système immunitaire et ajoutez la vitamine C à votre liste d’épicerie.

Les protéines : vitamines B et zinc

Ce groupe de vitamines essentielles et ce puissant minéral font équipe avec votre système immunitaire pour vous garder en santé et en pleine forme. Les vitamines B favorisent un bon métabolisme et aident à produire les globules blancs, tandis que le zinc aide au développement des cellules immunitaires, tout en agissant comme un antioxydant qui défend votre organisme en détruisant les radicaux libres.

Les vitamines B sont dans une classe à part. On trouve couramment ces huit nutriments bénéfiques pour l’immunité dans le thon, le foie de bœuf, le poulet et la dinde. Comme nous l’avons souligné plus haut, elles jouent un rôle de premier plan dans la santé du système immunitaire en aidant l’organisme à fabriquer des globules blancs. Les vitamines B favorisent aussi la production d’hémoglobine, une protéine qui aide les cellules sanguines à transporter l’oxygène dans tout votre organisme.

Le zinc participe à de multiples fonctions du système immunitaire. En plus de stimuler la production des cellules immunitaires dans l’organisme, il les aide aussi à enclencher une réponse immunitaire adéquate. Les macrophages comptent aussi sur le zinc pour mieux remplir leur rôle normal de moyens de défense de votre organisme.

Les radicaux libres ne font pas le poids face au zinc. En contribuant à diminuer le nombre d’espèces toxiques de l’oxygène, le zinc peut réduire les dommages causés par les radicaux libres.

Ce minéral essentiel peut toutefois être difficile à trouver. Il se cache dans des aliments comme les huîtres, le crabe et le homard. Si ces fruits de mer coûteux ne conviennent ni à votre budget ni à vos papilles gustatives, optez pour de bonnes céréales enrichies et à grains entiers. Bon nombre d’entre elles contiennent une bonne quantité de zinc.

La consommation d’aliments bénéfiques pour l’immunité, riches en vitamines B et en zinc, aide votre système immunitaire en fournissant des globules rouges avec de l’hémoglobine et en accroissant le nombre de cellules combattantes comme les leucocytes et les neutrophiles. Il est bon de varier vos choix de macronutriments afin d’en consommer une diversité, en plus de mettre l’accent sur une nutrition qui favorise votre immunité.

Les nutriments bénéfiques pour votre immunité : votre liste d’épicerie

Pour obtenir les micronutriments qui soutien votre immunité, il suffit de manger sainement. Si vous ne trouvez pas les aliments énumérés plus bas et si vous devez les éviter pour quelque raison que ce soit, vous pourriez avoir besoin d’un coup de pouce pour favoriser votre immunité. À cette fin, les suppléments nutritionnels peuvent aussi vous procurer les micronutriments qu’il vous faut, aidant ainsi votre organisme à conserver une bonne quantité de nutriments bénéfiques pour votre immunité dont vous avez le plus besoin.

Commencez avec cette liste qui présente bon nombre de sources alimentaires nutritives qui favorisent l’immunité. Vous devriez pouvoir vous procurer des aliments riches en bêta-glucanes, vitamine C, vitamines B et zinc à l’épicerie, au marché public et dans votre propre jardin.

Ces nutriments sont tous bien en vue. Il ne vous reste plus qu’à les savourer. Bon appétit!

Bêta-glucanes

  • Pain de blé entier
  • Céréales de blé entier à forte teneur en fibres
  • Avoine
  • Champignons
  • Algues
  • Produits laitiers faibles en gras
  • Viande faible en gras

Vitamine C

  • Oranges
  • Kiwis
  • Pamplemousses
  • Poivrons rouges
  • Poivrons verts
  • Brocoli
  • Choux de Bruxelles
  • Épinards

Vitamines B

  • Céréales enrichies de vitamines B
  • Foie
  • Poitrine de poulet
  • Saumon
  • Œufs
  • Yogourt 

Zinc

  • Huîtres
  • Homard
  • Crabe
  • Bœuf
  • Pois chiches
  • Noix de cajou
  • Haricots

Votre système immunitaire travaille sans relâche afin de vous garder en santé. Comprendre la manière dont votre organisme se protège vous donne des munitions pour combattre les germes. Une foule de mythes circulent sur le système immunitaire et sur les façons de rester en santé. Faites vos recherches pour distinguer les faits de la fiction afin de ne pas vous laisser tromper par ces mythes au sujet de l’immunité.

Engagez-vous sur la bonne voie en parcourant cette liste qui vise à démentir sept mythes parmi les plus courants sur le système immunitaire. Apprenez ce qui peut vous rendre malade et ce qui ne le peut pas, puis découvrez les mesures que vous pouvez prendre afin de rester en santé toute l’année.

Mythe no 1 : le froid rend malade

Votre rhume hivernal survient de manière presque aussi prévisible que les changements de saison. Une question demeure : pourquoi? Comme les gens contractent souvent les virus causant le rhume pendant les mois froids, il est tout naturel de croire que le temps froid est à blâmer.

Ce n’est pas le cas.

Il existe bel et bien un lien entre le temps froid et la maladie, mais il s’agit d’une corrélation et non pas d’une relation de cause à effet. Il est plus probable que les modifications comportementales associées aux basses températures soient à l’origine de ces pics saisonniers.

Les gens tendent à passer plus de temps à l’intérieur lorsqu’il fait froid. La propagation des germes entre les personnes en contact étroit se trouve alors facilitée; c’est le cas des membres d’une même famille, des collègues de travail, des camarades de classe et des personnes qui prennent le transport en commun. La proximité entre les personnes est la manière principale par laquelle se propagent les virus, indépendamment de la température extérieure.

On observe une tendance semblable à la rentrée des classes, après les vacances estivales. Le même phénomène peut se produire lorsque vous commencez à vous entraîner dans un nouveau gym. La proximité physique d’un grand nombre de personnes augmente la probabilité d’attraper un microbe (qu’il fasse chaud ou froid à l’extérieur).

Des recherches mettent en lumière le fait que le temps plus frais constitue un environnement hospitalier pour certains virus en particulier. Le rhinovirus (le microbe causant le rhume) reste habituellement en dormance dans vos voies nasales, en attente d’un temps plus clément. Lorsqu’il fait plus frais, il se réveille et se multiplie.

Si vous restez à l’intérieur en raison du temps froid, vous risquez, en toussant ou en éternuant involontairement, de propulser le virus du rhume dans l’air que vous partagez avec d’autres. Comme le temps frais rapproche les gens, il suffit d’un éternuement pour propager un rhume, mais le changement de température n’est qu’un élément de l’équation.

Mythe no 2 : les allergies saisonnières sont l’indice d’un système immunitaire affaibli

C’est plutôt le contraire. En effet, les allergies saisonnières sont attribuables à une hyperréactivité de la réponse immunitaire, qui perçoit erronément de petites particules en suspension dans l’air comme de dangereux microorganismes. Considérez les allergies comme le signe d’un système immunitaire zélé, et non paresseux.

Il peut être difficile de faire la distinction entre des allergies et d’autres troubles des voies respiratoires supérieures, car ils ont en commun de nombreux symptômes. Toutefois, les allergies ne sont pas contagieuses. Vous pouvez présenter des maux de tête, de la congestion, des écoulements nasaux, des larmoiements ou des démangeaisons des yeux, ou même des maux de gorge. Ce sont également des symptômes du rhume.

La différence, c’est que les allergies ne sont pas provoquées par une bactérie ou un virus. Lorsque vous respirez, des particules inoffensives comme la poussière, le pollen ou des moisissures entrent dans votre organisme. Si vous avez des allergies saisonnières, votre système immunitaire réagit à ces particules comme si elles étaient des agents pathogènes potentiels.

Pour réduire au minimum vos symptômes, essayez d’identifier la source de vos allergies. S’il s’agit du pollen, évitez les plantes en floraison. Les allergies à la poussière peuvent être plus intenses lorsqu’il vente. Donc, envisagez de protéger votre bouche et votre nez à l’aide d’un masque les jours venteux.

Ces allergies sont saisonnières, comme leur nom l’indique. Elles finissent donc par s’atténuer avec le temps. Les symptômes d’allergies peuvent être bien maîtrisés par des médicaments adéquats prescrits par un médecin. Consultez un professionnel de la santé pour savoir s’il peut vous aider à trouver un moyen pour gérer vos allergies saisonnières.

Mythe no 3 : le lavage des mains « tue » les virus

Peut-être êtes-vous surpris d’apprendre que le lavage des mains ne tue pas réellement les virus. En réalité, les virus ne sont pas vivants, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas se reproduire par eux-mêmes. Le lavage des mains permet toutefois de se débarrasser des virus d’une autre manière.

Le savon adhère à la membrane, ou paroi externe des virus. De plus, les molécules de savon rivalisent avec les lipides qui composent la membrane du virus et aident à les dissocier de manière à rendre le virus inoffensif. Cette propriété adhérente permet de vous débarrasser des virus qui peuvent vous rendre malade en les rinçant avec de l’eau. Vous vous en lavez littéralement les mains.

Consultez ce guide pratique si vous souhaitez avoir un rappel sur la façon adéquate de vous laver les mains. Il est important d’adopter une technique de lavage des mains appropriée, ce qui peut être plus complexe que vous ne le croyez.

Assurez-vous de vous sécher soigneusement les mains après les avoir lavées, car il est plus difficile pour un virus de se transférer à partir de mains sèches. Lavez-les et séchez-les souvent au cours de la journée. Le lavage des mains ne tue pas les germes qui peuvent vous rendre malade, mais il peut vous en débarrasser d’une manière efficace.

Mythe 4 : le désinfectant pour les mains est plus efficace que le lavage des mains

Le lavage des mains avec de l’eau et du savon est le moyen le plus efficace de prévenir la propagation des bactéries et des virus. Lorsqu’il n’est pas possible de vous laver les mains, le désinfectant pour les mains est une bonne solution de rechange.

Contrairement au lavage des mains, les désinfectants pour les mains détruisent les microbes. En effet, l’alcool contenu dans ces désinfectants désactive les virus et les empêche de se transférer à partir de vos mains. Les désinfectants pour les mains composés d’au moins 60 % d’alcool tuent efficacement les bactéries et les microbes qui se trouvent sur vos mains.

Pour tirer le meilleur parti de votre désinfectant pour les mains, essayez d’abord d’enlever la saleté et les débris visibles. Essuyez-vous les mains à l’aide d’une serviette ou d’un tissu avant d’utiliser un désinfectant pour les laver. La saleté et l’huile cutanée diminuent l’efficacité du désinfectant à éliminer les microbes.

Le désinfectant pour les mains n’est pas aussi efficace que le lavage des mains pour enlever les microbes, mais il est pratique. Il est utile d’avoir du désinfectant pour les mains lorsqu’on est à l’extérieur de chez soi. Quand vous sortez faire des courses ou que vous êtes en voiture, il n’est pas toujours possible de vous arrêter pour vous laver les mains. Dans ce genre de situation, utilisez du désinfectant pour les mains afin de vous protéger contre les germes.

Mythe no 5 : « nourrir un rhume, affamer une fièvre »

Ce dicton constitue l’un des mythes les plus répandus à propos du système immunitaire. L’organisme a besoin d’un carburant adéquat pour combattre n’importe quel type d’infection. Imaginez-vous partir à la guerre l’estomac vide; votre système immunitaire réagira de la même manière si vous limitez votre apport alimentaire lorsque vous êtes malade.

Il n’existe pas beaucoup de données pour appuyer le concept voulant que le jeûne fasse diminuer la fièvre. En fait, les besoins caloriques de l’organisme augmentent lorsqu’il combat une infection. Le système immunitaire a besoin d’énergie en provenance de l’alimentation pour augmenter la production de globules blancs. La hausse de la température interne de l’organisme stimule également le métabolisme, ce qui signifie qu’un apport calorique supplémentaire sera nécessaire pour compenser.

Toutefois, il est normal de ne pas avoir beaucoup d’appétit lorsqu’on se sent malade. Ne vous forcez donc pas à manger si vous n’en avez pas envie; vous pourriez avoir la nausée.

Par contre, que vous ayez un rhume ou de la fièvre, il est important de manger ce que vous pouvez lorsque vous êtes malade. Tenez-vous-en à des aliments entiers et nutritifs si vous ne vous sentez pas dans votre assiette. Bon nombre de fruits, de légumes cuits et de protéines sont faciles à digérer et fournissent les nutriments essentiels dont l’organisme a besoin. Choisissez ce qui vous convient.

Mythe no 6 : la soupe poulet et nouilles abrège la durée du rhume

Aussi invitant que cela puisse paraître, un bol de soupe ne peut pas servir de cure. Cependant, la soupe poulet et nouilles est un plat réconfortant qui a fait ses preuves. Malheureusement, la soupe elle-même ne possède aucun pouvoir magique de guérison – le plumage du poulet qui a servi pour faire la soupe non plus.

Le temps, le repos et des médicaments adéquats sont les seuls moyens de vaincre une infection.

Cela étant dit, la soupe poulet et nouilles n’est pas une mauvaise idée. Il s’agit d’une excellente manière d’obtenir une nutrition consistante, car elle est remplie d’ingrédients de qualité qui peuvent fournir du carburant à votre organisme au moment où il en a besoin. Les antioxydants et les vitamines qui proviennent des légumes contribuent à soutenir le système immunitaire, et les protéines du poulet fournissent une énergie durable pour aider au combat.

Les soupes (et autres repas chauds) aident à atténuer certains des symptômes du rhume. La vapeur du bouillon peut aider à dégager les sinus et la chaleur peut apaiser un mal de gorge.

D’autres aliments peuvent procurer un soulagement semblable. Une infusion chaude, le miel, le riz, les bananes et la compote de pommes sont des options appétissantes qui peuvent calmer des maux d’estomac. Faites l’essai de certains de ces aliments la prochaine fois que vous ne vous sentirez pas bien. Ils ne vous guériront pas, mais ils vous fourniront les nutriments dont vous avez besoin pour soutenir votre système immunitaire.

Mythe no 7 : l’exercice affaiblit le système immunitaire

Adopter le programme d’entraînement d’un Olympien peut dérégler votre système immunitaire, mais il peut être bénéfique pour votre organisme de faire de l’exercice d’une intensité normale et à faible impact. Faire régulièrement de l’exercice constitue un moyen fiable de préparer l’organisme à affronter les germes qu’il pourrait rencontrer.

Les globules blancs prospèrent lorsque vous vous entraînez. En effet, l’exercice favorise le renouvellement cellulaire et stimule la production de ces importantes cellules immunitaires. Il faut bien dire qu’elles forment les troupes qui vont au front pour combattre les virus et les bactéries.

Fixez-vous l’objectif de vous entraîner, à la fois pour votre santé immunitaire et pour votre bien-être général. Toutefois, assurez-vous d’y aller avec modération, car à l’excès, l’exercice vigoureux peut être néfaste. Tenez-vous en à des activités simples comme la marche, la course ou la natation. Veillez simplement à bouger tous les jours pour soutenir votre système immunitaire.

Mettez fin à la propagation des mythes et de la désinformation sur le système immunitaire

Maintenant que vous connaissez les fausses informations qui circulent à propos de l’immunité, faites votre part pour que ces mythes cèdent la place à la vérité.

Assurez-vous de mettre en pratique des mesures de sécurité adéquates pendant les moments où la propagation virale est plus importante. Démontrez votre connaissance de l’immunité en priorisant l’exercice et les aliments nutritifs pour continuer à vous sentir fort. Faites valoir à votre famille et vos amis l’importance du lavage des mains.

Déboulonnez les mythes sur le système immunitaire et faites tout ce que vous pouvez pour aider votre organisme à rester en santé.