On vous conseille souvent de « vous arrêter et de sentir les roses ». En effet, le fait de ressentir et d’apprécier les apports sensoriels de votre environnement : odeurs de roses, couchers de soleil brûlants et sons apaisants sont une source de paix et d’ancrage. Cette approche attentive de la vie peut être améliorée grâce à des habitudes qui aident à garder vos sens aiguisés. En d’autres termes, apprendre à prendre soin de vos sens vous aide dans votre quête de sérénité.

Les sections ci-dessous vous proposent des conseils pour prendre soin de vos sens, un par un. Vous découvrirez peut-être que vos habitudes saines constituent déjà une base de soins pour vos cinq sens dont vous ne soupçonniez pas l’existence.

Le toucher

La couche supérieure du derme et la partie inférieure de votre épiderme abritent des récepteurs tactiles sensibles. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de votre peau pour soutenir votre sens du toucher. Essayez d’intégrer ces cinq habitudes de vie favorables à la peau :

  1. Protégez-vous du soleil : Vous pouvez opter pour une crème solaire, des chemises à manches longues, un chapeau de plage, ou une combinaison des trois. Utilisez ce qui vous convient le mieux pour protéger votre peau des rayons brûlants du soleil.
  2. Mangez sainement pour avoir une peau saine : L’alimentation a un impact sur votre santé de la tête aux pieds, à l’intérieur comme à l’extérieur. Optez pour des repas sains et des collations saines, axés sur les végétaux, qui vous apporteront les soins nutritionnels dont vous avez besoin pour votre peau.
  3. Évitez les brûlures et les blessures : Vous n’avez probablement pas besoin d’une raison plus évidente que la douleur causée par les blessures pour vous motiver à les éviter. Mais cela vous aidera aussi à conserver votre sens du toucher.
  4. Restez actif : Le fait de bouger votre corps contribue à de nombreux aspects de votre santé, y compris celle de la peau. Une séance d’entraînement cardiovasculaire fait des merveilles pour la circulation sanguine, ce qui est excellent pour les organes, y compris la peau.
  5. Assurez une hydratation saine : Il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour préserver votre santé générale et avoir une peau saine. Continuez donc à boire tout au long de la journée, votre peau vous en remerciera.

Le goût

La construction d’un palais parfait exige beaucoup de travail, notamment la compréhension du lien entre le goût et l’odorat. Mais pour maintenir les bases d’un sens du goût optimal et sain, il suffit de suivre trois conseils :

  1. Varier les plaisirs : En essayant de nouvelles cuisines, en recherchant des saveurs exotiques et en faisant le plein d’aliments variés, vous gardez votre sens du goût aiguisé. L’utilisation d’une variété d’épices peut également vous aider à éviter de trop saler ou de trop sucrer votre alimentation. Avec des saveurs intéressantes et variées, vous n’entraverez pas votre palais avec trop de sel ou de sucre.
  2. Surveillez votre bouche : Le goût se trouve sur le bout de la langue, mais aussi dans toute la bouche. Maintenez une bonne hygiène dentaire (oui, cela inclut l’utilisation du fil dentaire) et voyez ce que votre langue peut vous dire sur votre santé. Il est également utile de consulter votre dentiste plusieurs fois par an.
  3. Ne fumez pas : Vous savez que le tabagisme est mauvais pour votre santé générale et qu’il affecte particulièrement votre sens du goût. Fumez une savoureuse poitrine de bœuf, mais évitez de fumer des cigarettes.

L’odorat

Votre odorat est assez résistant, mais des habitudes saines peuvent également contribuer à le protéger, ainsi que le lien qu’il entretient avec le goût. L’odorat est également favorisé par une alimentation variée et la pratique d’une alimentation aventureuse. Fumer est à peu près la pire chose que vous puissiez faire si vous essayez d’optimiser votre odorat, en particulier la façon dont il se mélange au goût pour vous aider à ressentir pleinement les saveurs.

La vue

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cinq des meilleurs ajouts au mode de vie qui vous aideront à prendre soin de votre sens de la vue. Et vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ils ont tous pour but de protéger vos yeux et de vous éviter le plus de stress possible.

Jetez-y un coup d’œil :

  1. Mangez des aliments qui favorisent la vue : Des études de grande envergure et bien menées ont établi une relation claire entre certains nutriments et la santé des yeux. Votre alimentation saine, axée sur les plantes, vous aidera à acquérir un grand nombre des nutriments les plus importants pour la santé des yeux.
  2. Mettez de l’ombre : Les lunettes de soleil sont vraiment cool. C’est aussi un signe de mode qui a une fonction de santé oculaire. Vos yeux, comme votre peau, ont besoin d’être protégés du soleil. La meilleure façon de le faire est de porter de superbes lunettes de soleil.
  3. Considérez votre temps d’utilisation des écrans : Certaines images fatiguent vos yeux plus que d’autres. Les écrans qui dominent la vie moderne se trouvent être super stressants pour nos yeux. Limitez donc le temps passé devant l’écran ou optez pour des lunettes qui bloquent une partie de la lumière bleue provenant de votre téléphone ou de votre ordinateur.
  4. Devenez ami avec votre ophtalmologue : Vous n’êtes pas obligé de l’inviter à dîner, mais il est très utile pour préserver votre sens de la vue. Veillez à respecter vos rendez-vous annuels chez l’optométriste.
  5. Protégez vos yeux : Tout, des doigts aux fragments de métal, peut blesser vos yeux et, par conséquent, votre vision. Lorsque vous pratiquez un sport ou que vous travaillez avec des matériaux potentiellement dangereux (comme des copeaux de bois, des vis ou des produits chimiques), portez la protection oculaire appropriée. Le port de lunettes de sécurité ou de lunettes à coques peut faire toute la différence pour la santé de vos yeux.

L’ouïe

Il y a une limite à mettre ses tympans à rude épreuve avant que l’ouïe ne soit affectée. Au lieu de tester votre équipement auditif, adoptez quelques habitudes auditives saines, évidentes, mais utiles.

Premièrement, baissez le volume. Éviter l’exposition aux bruits forts est probablement le meilleur moyen de conserver une bonne audition. Cela signifie que vous devrez peut-être rechercher le confort d’un passe-temps silencieux.

Et, si vous ne pouvez pas l’éviter, essayez la deuxième habitude : couvrez-vous les oreilles. Vous pouvez toujours assister à un concert, travailler avec des machines bruyantes ou profiter d’autres activités cacophoniques tant que vous protégez vos tympans.

Le goût, c’est ce qui rend l’activité de manger si agréable. Le goût procure tant de plaisir, et pourtant, on sous-estime les mécanismes qui le sous-tendent. La nourriture va dans la bouche, elle goûte bon (ou mauvais), puis elle est avalée. La majorité des gens tiennent pour acquis le processus du goût, en raison de sa simplicité apparente.

Demandez à n’importe qui comment fonctionne le goût et il vous répondra sans doute par l’essentiel : les papilles gustatives de la langue perçoivent les saveurs sucrées, salées, acides, amères et umami. Et ensemble, ces cinq composants créent la saveur des aliments.

Tout cela est tout à fait vrai, mais les aliments que l’on consomme ont une portée qui va bien au-delà du simple goût.

Pensez à un amateur de vin qui met le nez dans le verre avant de prendre sa première gorgée. Ou à un mangeur capricieux qui se bouche le nez pour faire passer plus facilement les aliments désagréables. Comme tout sommelier ou chef cuisinier vous le dira, il y a un lien entre le goût et l’odorat.

Mais comment – et pourquoi – le goût et l’odorat sont-ils liés? Ce sont des questions simples aux réponses compliquées. Heureusement pour vous, l’article qui suit approfondit ces questions et bien d’autres encore. Poursuivez votre lecture pour tout savoir sur le lien entre le goût et l’odorat.

Goût et saveur : il est important de les distinguer

Dans la plupart des situations, les gens utilisent indifféremment les mots goût et saveur. « Ces pâtes ont bon goût » ou « Cette pizza a beaucoup de saveur ». À toutes fins utiles, ces expressions signifient à peu près la même chose. Cependant, la relation complexe entre le goût et l’odorat nécessite un langage plus précis.

Par conséquent, penchons-nous sur la terminologie. Dans ce qui suit, le goût et la saveur correspondront à deux concepts distincts.

  • Le goût associé au sens – le processus chimique au cours duquel les récepteurs de goût réagissent aux molécules contenues dans la nourriture.
  • La saveur pour sa part est plus abstraite. Elle correspond à ce qu’on pourrait appeler le goût sans trop y penser, mais elle est en fait constituée d’un mélange de goût, d’odeur, de texture et plus encore.

En résumé, le goût servira à décrire un sens isolé. La saveur, elle, décrira l’effet global de la nourriture sur un certain nombre de sens.

Qu’est-ce que le goût?

Comme chacun des sens est un sujet complexe en soi, l’association de deux d’entre eux l’est encore plus. Pour éviter d’avoir les yeux plus gros que la panse, commençons par une question simple : comment l’organisme transpose-t-il les aliments présents dans votre bouche en une sensation de goût? Ou, pour dire les choses plus simplement, comment goûte-t-on les aliments?

Le goût, aussi appelé gustation, intervient lorsque la salive décompose et dissout suffisamment les aliments dans votre bouche pour que les molécules de ces aliments se lient aux récepteurs gustatifs. Ces derniers sont situés sur la langue, la gorge et le palais. (Fait amusant : on trouve également des récepteurs du goût dans l’estomac et dans les intestins!)

Il y a cinq types de récepteurs gustatifs, chacun correspondant à l’un des cinq goûts fondamentaux : salé, sucré, amer, acide et umami. Contrairement à la croyance populaire, les goûts spécifiques ne se limitent pas à certaines parties de la langue – les cinq types de récepteurs gustatifs se trouvent partout dans la bouche.

Lorsqu’une molécule – par exemple une molécule acide – se lie au récepteur gustatif correspondant (une papille gustative acide), la charge électrique de la cellule réceptrice change. Cette impulsion électrique est ensuite relayée à un neurone, qui envoie l’information au cerveau. Alors, votre bouche se contracte, vos yeux se plissent et vous percevez un goût acide.

Il semble étrange qu’il n’y ait que cinq goûts distincts. Pourquoi cinq? Et, plus précisément, pourquoi ces cinq-là? Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une question pour les spécialistes de la biologie évolutive.

Le rôle évolutif du goût

Au début de l’évolution humaine, le goût jouait un rôle dans la survie. Ce sens que nous tenons souvent pour acquis a aidé les premiers hominidés à faire la distinction entre les aliments nutritifs et les aliments toxiques.

Et bien que les humains aient beaucoup changé depuis lors, bon nombre de ces pulsions évolutives persistent. Avez-vous déjà eu le goût d’un sac de croustilles salées cuites au chaudron? Ou encore d’une sucrerie? C’est peut-être parce que, à un certain niveau, votre organisme associe encore ces goûts à des aliments riches en nutriments.

Mais de nos jours, les cinq goûts de base sont moins liés à la survie qu’au plaisir. La plupart des gens aiment manger, et ils ont certaines préférences alimentaires. De plus, ces préférences, bien qu’elles puissent être influencées par des facteurs évolutifs, sont largement basées sur la saveur. Et c’est ici qu’intervient l’odorat.

Un bref aperçu de l’odorat

Vous vous rappelez que les récepteurs gustatifs ne peuvent enregistrer que cinq goûts distincts? Eh bien, le nez ne connaît pas de telles limites. Les scientifiques ne se sont pas mis d’accord sur le nombre exact d’odeurs que les humains peuvent distinguer, mais ce nombre se situe entre 10 000 et 1 000 milliards. De toute manière, c’est beaucoup plus que cinq.

Toutefois, on ne sait pas exactement comment l’organisme détecte autant d’odeurs distinctes, car il n’existe que quelques centaines de types de récepteurs olfactifs. (Le cerveau est vraiment miraculeux.) Ces récepteurs, situés à l’arrière du nez, sont en fait des neurones qui vont directement au cerveau. Lorsque les molécules circulent dans le nez, elles se lient aux récepteurs olfactifs qui envoient l’information au cerveau par le nerf olfactif.

Ces notions sur les mécanismes de l’odorat suffisent pour servir de toile de fond à la discussion sur le lien entre le goût et l’odorat, mais il y a une autre distinction importante à faire.

Il existe en fait deux types d’odorat : l’olfaction directe (ou flairage) et l’olfaction rétro-nasale. Ne vous laissez pas intimider par ces termes scientifiques. Il s’agit simplement d’une façon élégante de distinguer l’endroit où l’odeur est entrée dans le nez : directe pour l’avant (par les narines), rétro-nasale pour l’arrière (par la bouche).

On oublie souvent que le nez et la bouche sont reliés. Si vous avez déjà ri en buvant de l’eau, l’une des deux choses suivantes s’est probablement produite. Ou bien vous avez toussé, postillonné et craché de l’eau par la bouche, ou bien vous avez ri jusqu’à ce que l’eau vous sorte par le nez. Dans l’olfaction rétro-nasale, les molécules empruntent le même chemin que l’eau dans le scénario mentionné plus haut : elles entrent dans la bouche, puis remontent dans la cavité nasale. Là, elles s’accrochent aux récepteurs olfactifs.

Ces notions entreront en jeu lorsque vous en saurez plus sur le rapport entre le goût et l’odorat.

Quand le goût et l’odorat interagissent: la saveur émerge

Il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu dire que l’odorat est responsable de la majeure partie de la perception de la saveur d’un aliment. Les gens adorent partager des statistiques, dont certaines prennent des proportions démesurées : une personne vous dira que 75 % du goût tient à l’odorat; une autre soutiendra que c’est plutôt 90 %. Laquelle de ces statistiques est la bonne?

C’est compliqué. Et, malheureusement, aucune bonne façon de mesurer exactement le ratio n’a encore été découverte. Voici ce que l’on sait.

L’odeur peut avoir un effet sur la perception d’une saveur de deux manières : en tant que partie intégrante de cette saveur ou en tant que force modulatrice. Dans le premier cas, l’odeur fait partie de la saveur elle-même. Dans le second cas, une odeur modifie ou ajuste la perception d’un goût.

Selon une théorie, l’olfaction directe (par les narines) agit comme une force modulatrice. Elle active le mécanisme, pour ainsi dire, en communiquant au cerveau ce à quoi il doit s’attendre de la nourriture, modifiant ainsi la saveur perçue de l’aliment.

Pensez encore une fois aux amateurs de vin. Pourquoi les dégustateurs de vin plongent-ils leur nez dans chaque verre avant de prendre la première gorgée? Cette pratique sert, en partie, à repérer les éventuelles imperfections du vin. Mais on pense aussi qu’elle permet de rehausser la saveur du vin. En humant les arômes du vin et en imaginant leurs sources, on commence à en appréhender la saveur. Ce n’est qu’ensuite, une fois que le palais des saveurs de l’imagination a été convenablement stimulé, que l’on prend une gorgée.

Ce processus ne se limite pas au vin. Des fromages forts, des oignons et de l’ail sautés ou un steak sur le gril peuvent avoir le même effet sur le nez.

Revenons à la dégustation du vin. Une fois que le vin est dans la bouche, l’autre sens de l’odorat – l’olfaction rétro-nasale – entre en jeu. Les molécules du vin flottent de la bouche jusqu’à la cavité nasale. Mais, bien sûr, l’odorat n’est pas le seul sens sollicité à ce moment-là. Pendant que ces molécules émergent, d’autres composés demeurent dans la bouche, où ils se lient aux récepteurs du goût.

Toutes ces données sensorielles sont traitées simultanément par le cerveau. Les informations en provenance des papilles gustatives et des récepteurs olfactifs se fusionnent en une seule expérience indiscernable. Comme ces deux expériences sensorielles sont si étroitement liées, l’olfaction rétro-nasale est considérée comme un élément essentiel de la saveur.

Un coup d’œil sur les chiffres – ou à leur absence – concernant le rapport entre le goût et l’odorat

La sensation d’une saveur est difficile à décrire. Mais pourquoi? Tout d’abord, elle est ancrée dans l’expérience. Pour comprendre la saveur exacte que vous goûtez, il faudrait que quelqu’un d’autre mange le même aliment.

C’est en partie la raison pour laquelle il est si difficile de déterminer quelles proportions de la saveur sont liées à l’odorat et au goût. Les scientifiques comprennent ces deux sens d’un point de vue physiologique. Cependant, la saveur est fondamentalement une question phénoménologique (c’est-à-dire basée sur l’expérience directe). La fusion des deux sens crée une expérience difficile à quantifier.

Si vous souhaitiez obtenir des chiffres, cette conclusion risque de vous décevoir. La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin de chiffres quantifiant le lien exact entre le goût et l’odorat pour apprécier un bon repas. Si le plat sent bon, goûte bon et présente une saveur exquise, pourquoi se soucier du pourcentage du travail effectué par le nez? Mettez-vous simplement à table et savourez des aliments sains et délicieux en comprenant mieux le lien entre le goût et l’odorat.

L’exercice apporte des changements à votre corps sur plusieurs plans, et certains d’entre eux sont visibles dans le miroir. Le chiffre que vous voyez sur la balance peut varier légèrement et vos vêtements peuvent commencer à mieux vous aller à chaque kilomètre de marche, de jogging ou de natation. Ces petites victoires sur la balance et les autres vous permettent peut-être d’évaluer l’efficacité de votre programme d’exercice, mais avez-vous déjà pensé aux avantages cellulaires de l’exercice?

Vos cellules constituent le point de départ de tous les changements que l’exercice régulier peut apporter. En fait, les avantages cellulaires de l’exercice sont nombreux et peuvent conduire à des transformations dans l’ensemble de l’organisme. En effet, l’entraînement cardiovasculaire et l’entraînement musculaire touchent les cellules partout dans l’organisme. Que ce soit au niveau du cœur, du cerveau ou des globules blancs, qui font partie du système immunitaire, votre santé cellulaire est optimisée lorsque vous faites de l’exercice.

Cardio : pas seulement bon pour le cœur

Les exercices cardiovasculaires traditionnels font circuler le sang et accélèrent le rythme cardiaque. Peut-être ajoutez-vous des exercices cardiovasculaires à votre entraînement afin de renforcer votre résistance et votre endurance. Vous faites cependant plus que cela, car le cardio peut également favoriser la santé cellulaire.

Plusieurs types de cellules réagissent à l’exercice cardiovasculaire (y compris les cellules cardiaques). La santé cellulaire est favorisée par les mouvements rapides et vigoureux de ce type d’exercice. Découvrez comment les cellules de votre corps réagissent à cette forme d’exercice rapide :

Cellules cardiaques

Voyons d’abord les cellules qui sont les plus près de l’action lors de l’exercice cardiovasculaire. Les cellules cardiaques composent le tissu cardiaque. Essentiellement, le cœur est un super muscle, doté d’une force de compression impressionnante qui pousse le sang vers l’ensemble de l’organisme.

Les cellules musculaires du cœur sont hautement spécialisées et elles ne se régénèrent pas aussi souvent que les autres cellules de l’organisme (environ 1 % des cellules cardiaques se renouvellent chaque année). Il y a cependant un moyen de soutenir les cellules cardiaques et d’optimiser leur régénération – l’exercice, plus précisément l’exercice cardiovasculaire.

Une étude menée en 2018 sur des souris a aidé les scientifiques à établir un lien entre l’exercice cardiovasculaire et la croissance des cellules cardiaques. Les souris sont fréquemment utilisées comme organismes modèles pour la recherche en biologie humaine. En effet, la biologie de la souris est très proche de la biologie humaine et ses gènes fonctionnent en grande partie de la même manière que les gènes humains.

Les chercheurs ont constaté que les souris ayant accès à un tapis roulant dans leurs cages choisissaient de courir environ cinq kilomètres par jour. Leur santé cardiaque était surveillée et les scientifiques chargés de l’expérience utilisaient des marqueurs d’ADN pour suivre la croissance des cellules cardiaques.

Les résultats ont été spectaculaires, et en faveur des souris qui avaient accès à un tapis roulant. Les souris qui faisaient de l’exercice ont fabriqué plus de quatre fois le nombre de nouvelles cellules cardiaques que leurs homologues qui n’ont pas fait d’exercice.

Cette étude a contribué à établir les avantages de l’exercice pour les cellules cardiaques. Donc, si vous avez accès à un tapis roulant (ou à des chaussures de course et à la route), essayez de parcourir quelques kilomètres la prochaine fois que vous voudrez vous occuper de votre santé cellulaire.

Cellules cérébrales

Soit dit en passant, nombreux sont ceux qui croient qu’il est possible d’entraîner le cerveau comme n’importe quel autre muscle de l’organisme. Cette affirmation n’est pas tout à fait exacte, car il n’y a aucune fibre musculaire dans le cerveau. Toutefois, si l’objectif de l’entraînement cérébral consiste à renforcer les connexions entre les neurones et de construire de nouveaux réseaux neuronaux, alors l’exercice peut certainement aider à mettre en forme les cellules du cerveau.

À l’instar des cellules musculaires, les neurones peuvent changer au cours d’une séance d’activité physique. L’augmentation du flux sanguin vers le cerveau pendant l’exercice crée un environnement riche en oxygène dans lequel les neurones se développent. L’oxygène supplémentaire et la libération de neurotransmetteurs pendant l’exercice favorisent la croissance des cellules cérébrales et le développement de nouvelles voies neuronales. Ces nouvelles connexions neuronales sont essentielles au maintien de la « flexibilité » du cerveau et au soutien de la capacité à acquérir de nouvelles compétences et à créer des souvenirs.

D’une certaine manière, les exercices cardiovasculaires font également travailler le cerveau. Les mouvements qui accélèrent le rythme cardiaque stimulent simultanément les cellules du cerveau de façon à favoriser leur croissance et la formation de nouvelles connexions. Les cellules cérébrales réagissent aux exercices cardiaques d’une façon semblable aux grands groupes musculaires pendant les exercices de musculation : elles se développent!

Cellules immunitaires

Si vous cherchez à mobiliser les cellules de votre système immunitaire, essayez de faire quelques séances de sudation chaque semaine. En effet, en réaction à l’exercice, une plus grande quantité de globules blancs (GB) entrent en circulation dans le sang. Une plus grande quantité de GB en circulation signifie que le système immunitaire est prêt à combattre les germes se présentent dans l’organisme.

Les effets de l’exercice sur l’immunité sont bien connus. La réponse immunitaire de l’organisme est temporairement déclenchée lors de l’exercice; c’est ce qui permet à l’organisme de réduire les douleurs articulaires et autres après l’exercice.

L’exercice régulier fait augmenter le nombre de GB qui entrent dans la circulation sanguine et y restent. Par conséquent, il a été démontré que les personnes qui font régulièrement de l’exercice contractent moins d’infections saisonnières et de rhumes.

Ce phénomène ne se produit que si l’on fait de l’exercice régulièrement et de façon modérée. Par ailleurs, le fait de s’entraîner à haute intensité régulièrement peut déclencher une réponse inverse de la part des cellules immunitaires. Le « syndrome de surentraînement » est le déclin de la fonction immunitaire que connaissent certains ultra-marathoniens et triathloniens pendant leur entraînement. En effet, de longues périodes d’exercice à haute intensité peuvent mettre l’organisme dans un état de stress constant, ce qui nuit à l’immunité.

L’exercice régulier et modéré permet d’atteindre le point idéal en ce qui a trait au soutien des cellules immunitaires. Un bon moyen de déterminer ce qui constitue un exercice modéré consiste à mesurer votre effort respiratoire pendant vos séances d’entraînement. Essayez de viser 70 % de votre fréquence cardiaque maximale (vous pouvez calculer votre fréquence cardiaque maximale en soustrayant votre âge de 220 battements par minute). Vous parviendrez ainsi à rester dans la zone bénéfique pour la santé cellulaire et vous aidera à éviter la zone d’intensité d’entraînement potentiellement nuisible.

Télomères (toutes les cellules)

Le fait de bouger de manière à stimuler le système cardiovasculaire influe aussi sur la santé des cellules de manière plus générale. C’est le cas lorsqu’il s’agit des télomères qui coiffent l’extrémité des chromosomes de chaque cellule.

Les chromosomes stockent tout l’ADN dont les cellules ont besoin pour se répliquer (faire des copies d’elles-mêmes). Ces chromosomes sont utilisés encore et encore pour de multiples cycles de réplication. Les télomères sont des segments d’ADN répétés qui se trouvent à l’extrémité de chaque chromosome. Ils agissent comme des tampons qui protègent le chromosome contre une réplication incorrecte de l’ADN.

Au fil du temps, les télomères commencent à rétrécir à mesure que le nombre de copies de chaque chromosome augmente. Le raccourcissement des télomères entraîne le vieillissement cellulaire et, finalement, la mort. Il est donc important de préserver la longueur des télomères le plus longtemps possible.

C’est ici que l’exercice cardiovasculaire entre en jeu; une activité cardiovasculaire régulière peut ralentir le raccourcissement des télomères et modérer le vieillissement cellulaire. En effet, l’exercice cardiovasculaire peut avoir un effet sur le taux d’enzymes préservant les télomères dans la cellule.

L’enzyme qui protège les télomères contre le raccourcissement s’appelle télomérase. Il a été démontré que l’activité physique favorise l’augmentation de la quantité de télomérase présente dans les cellules. Et plus la quantité de télomérase disponible est élevée, plus les télomères sont protégés contre un raccourcissement prématuré.

Les télomères sont au cœur de l’étude du vieillissement. Leur rôle dans la santé générale et le vieillissement n’est pas encore clair. Cependant, une chose est sûre : l’exercice est excellent pour empêcher les télomères de rétrécir prématurément et peut avoir un effet positif sur la santé de chacune des cellules.

D’autres exercices pour favoriser la santé cellulaire – l’entraînement en force musculaire

Faire de la course à pied dans le quartier ou encore du vélo stationnaire fait travailler le système cardiovasculaire. Il y a toutefois une autre méthode d’exercice qui comprend des mouvements plus lents et plus ciblés. Il s’agit de l’entraînement en force musculaire. Le rythme cardiaque ne s’accélère pas autant avec cet entraînement, mais cette forme d’exercice procure de nombreux avantages aux cellules musculaires.

Cellules musculaires

Dans un gym, la musculation sollicite souvent des groupes musculaires entiers, mais le véritable effet des exercices de résistance musculaire se produit au niveau cellulaire. Les bienfaits de l’exercice pour les cellules musculaires se déclenchent d’une manière assez particulière. En effet, c’est la blessure des cellules musculaires pendant l’entraînement en force musculaire qui constitue le point de départ de ces bienfaits.

Les cellules qui constituent les grands groupes musculaires sont blessées (très légèrement) au cours des entraînements en force musculaire. Les exercices de résistance — comme les planches, les extensions de bras et les flexions de jambes — entraînent tous des blessures microscopiques aux cellules musculaires individuelles. Pour se réparer, les cellules musculaires doivent demander l’aide des cellules satellites voisines.

Les fibres musculaires sont entourées de cellules en attente d’être sollicitées pour réagir lorsque les muscles sont blessés. Ces cellules satellites se fusionnent avec les fibres musculaires lésées et font don de leurs organites pour aider à renforcer les cellules musculaires. Les organites des cellules satellites — comme les mitochondries et les noyaux — sont des éléments précieux pour les fibres musculaires. En effet, ils permettent aux cellules musculaires de produire davantage d’énergie et de déployer plus de force pendant la contraction musculaire.

Sans exercice pour déclencher ces microlésions, les muscles ne se développeraient et ne se renforceraient jamais de cette manière. L’entraînement en force musculaire est un élément important de tout programme d’entraînement, car il joue un rôle essentiel dans la santé et la croissance des cellules musculaires.

Profitez des bienfaits de l’exercice pour vos cellules

Lorsque vous faites régulièrement de l’exercice, vous êtes récompensé par des changements notables dans votre corps et votre santé générale. De plus, sous la surface, vos cellules se développent lorsque vous faites de l’exercice. Pensez aux milliers de milliards de cellules qui constituent votre organisme lorsque vous vous préparez à votre prochaine séance d’entraînement.

Le fait de porter attention aux effets qui se manifestent sur le plan cellulaire au cours de vos entraînements vous permet de constater l’importance de vos efforts, même pour les plus petits composants de votre organisme. Continuez à faire de l’exercice cardiovasculaire et ajoutez-y l’entraînement en force musculaire afin de ressentir tous les bienfaits de l’exercice pour vos cellules.

Une grande partie des informations que vous trouvez sur la gestion du poids ne sont pas fiables. Ce n’est pas sur Internet que sont nés les mythes sur le poids, loin de là. Mais les idées fausses sur le poids fleurissent dans le sol fertile de l’écosystème en ligne d’aujourd’hui.

Les réalités physiques et le mode de vie rendent les efforts de gestion du poids assez difficiles. Si l’on ajoute à cela la montagne d’informations erronées sur le poids qui ruinent les meilleurs efforts des gens, on obtient une tâche herculéenne.

Mais vous pouvez gérer votre poids pour vivre une vie saine et heureuse. Cela commence par distinguer la réalité de la fiction. Dissiper six des mythes les plus répandus sur le poids est un bon début. Lisez ce qui suit pour savoir quelles idées fausses sur le poids vous pouvez rejeter pour alléger la charge des conseils pour rester en bonne santé.

La balance dit tout : le poids corporel est la clé de votre santé

Il est correct d’associer un poids corporel supérieur à la normale à un large éventail d’effets indésirables sur la santé. C’est particulièrement vrai lorsque le surpoids provient d’une accumulation de graisse corporelle.

Et la composition corporelle est certainement un élément à prendre en compte lorsque vous montez sur la balance. Vous avez entendu dire que les muscles pèsent plus lourd que la graisse, ce qui est vrai. Il en va de même pour les os et l’eau. Donc, le chiffre sur la balance ne vous dit pas tout ce que vous devez savoir.

Le poids seul est un élément à prendre en compte, mais votre composition corporelle est un facteur important pour évaluer ce que ce chiffre sur la balance signifie pour votre santé. Au lieu de croire à ce mythe du poids, mettez en contexte les mesures que vous prenez. Sachez également que votre poids corporel n’est qu’une pièce d’un grand puzzle complexe de la santé.

L’IMC est une mesure essentielle et précise

L’indice de masse corporelle (IMC) est assez utile pour évaluer où vous vous situez sur le spectre de la santé, du surpoids et de l’obésité. Mais le fait de le qualifier de mesure standard, sans tenir compte des lacunes de l’IMC, transforme cette affirmation en une idée fausse très répandue en matière de poids. Une idée qui peut créer une pression négative inutile sur de nombreuses personnes.

La simplicité de l’IMC — qui consiste à entrer votre taille et votre poids dans une équation qui révèle votre chiffre — en fait une approche universelle. Malheureusement, le poids est une question hautement personnalisée et incroyablement variable. Voici deux façons dont la simplification excessive de l’IMC fait de son importance élevée un mythe sur le poids :

  1. La composition corporelle n’est pas prise en compte. La quantité de graisse que vous avez par rapport aux muscles, aux os et à l’eau est — comme vous avez pu le lire juste auparavant — un contexte essentiel lorsque l’on parle de poids.
  2. Cette approche laisse de côté des informations démographiques importantes comme le sexe, la race, l’origine ethnique et l’âge.

Le tour de taille (surtout lorsqu’il est associé à la taille) est un meilleur indicateur, plus précis, des risques pour la santé, liés au poids corporel. Il est temps de ne plus se fier uniquement à l’IMC — une mesure dépassée et inexacte — pour prendre des décisions en matière de santé.

Un poids corporel élevé est un signe d’inactivité et de manque d’aptitudes sportives

Cette idée fausse liée au poids est un préjugé courant et douloureux qui découle d’une mauvaise information. Comme beaucoup de personnes cherchant à perdre du poids se tournent vers l’exercice physique, il existe un amalgame néfaste entre l’activité physique et le poids corporel.

Parmi les mythes sur le poids, celui-ci est particulièrement blessant pour ceux qui sont stéréotypés par l’apparence de leur corps. Ce n’est pas parce qu’une personne a l’air de porter quelques kilos en trop qu’elle est paresseuse ou qu’elle manque de capacités athlétiques.

Comment combattre cette idée fausse liée au poids ? Rappelez-vous l’affirmation la plus importante : des corps de toutes formes et de toutes tailles peuvent être — et sont souvent — en bonne santé.

L’exercice vous évite de prendre de mauvaises décisions alimentaires

Vous avez peut-être lu des articles sur la distance que vous devez parcourir pour brûler un repas copieux. Ce sont des chiffres choquants qui soulignent la raison pour laquelle on parle de régime et d’exercice en même temps.

Vos mauvaises décisions alimentaires vous suivront jusqu’à la salle de sport, et probablement longtemps après. Vous pouvez brûler les calories que vous absorbez si vous avez le temps de le faire. Cependant, cette idée doit être considérée comme un mythe sur le poids, car il n’est pas possible pour presque tout le monde de compenser une mauvaise alimentation par d’énormes quantités d’exercice.

La vérité est qu’un plan de gestion du poids réussi doit inclure une alimentation saine ET une activité physique régulière.

La minceur est toujours synonyme de santé et l’idéal est d’être mince

La minceur est toujours à la mode lorsqu’il s’agit de mode ou de culture pop. Mais un corps mince qui indique une santé idéale est un mythe majeur en matière de poids.

Rester en forme et maintenir un poids sain est bénéfique pour votre santé, comme vous l’avez lu à maintes reprises. Mais se préoccuper des tailles de vêtements et vouloir une image mince dans le miroir n’est pas aussi important. En fait, une silhouette mince peut cacher une foule de problèmes, notamment l’accumulation de graisse viscérale nocive.

Il s’agit de l’une des idées fausses les plus dommageables en matière de poids. En effet, les attentes irréelles et malsaines suscitées par l’image de la « minceur idéale » sont encore trop répandues, malgré les progrès réalisés en matière d’image corporelle positive.

Certains types de corps ne permettent pas à quiconque de répondre à ces faux idéaux, quels que soient les efforts déployés. Et la quête de la minceur est souvent très néfaste pour la santé physique et mentale des enfants comme des adultes.

Concentrez-vous plutôt sur ce qui convient à votre corps et à vos objectifs de santé. Mangez sainement. Bougez votre corps. Dormez suffisamment. Et gardez toujours à l’esprit que les corps sont sains et attrayants dans différentes tailles et formes qui ne correspondent pas forcément à l’obsession de la culture pop pour la minceur.

Manger gras vous fait gagner du tissu adipeux

Si vous comprenez un tant soit peu comment la digestion décompose les nutriments, vous savez qu’il s’agit là d’un mythe facilement démystifiable.

Votre système digestif effectue trop de travail et vos aliments subissent trop de transformations pour que les graisses alimentaires que vous mangez se transforment directement en tissu adipeux. Bien sûr, votre corps peut stocker l’énergie qui était à l’origine de la graisse dans le tissu adipeux (un terme sophistiqué pour la graisse). Mais il n’est pas certain que les graisses contenues dans les tissus adipeux soient stockées.

Éviter les aliments frits ou les plats riches en graisses et pauvres en nutriments sont de bonnes idées. Mais il est encore pire d’éviter de manger de graisses du tout, en particulier les options bénéfiques à base végétale. Une alimentation équilibrée et riche en légumes est plus efficace pour la santé et la gestion du poids.

Ne laissez pas les mythes sur le poids déterminer votre parcours de santé

Il y a toujours de nouveaux contenus qui attirent l’attention quand on veut lire sur le poids. Cela ne signifie pas pour autant que vous devez adhérer aux idées fausses qui circulent sur le sujet.

Les principes de base de la santé — une alimentation équilibrée, une vie active, un stress minimal, une bonne hydratation et un bon sommeil — sont généralement bénéfiques à la gestion du poids. Tout ce qui propose une solution unique doit éveiller les soupçons quant à la possibilité que ces conseils ou ces informations soient à l’origine d’un mythe sur le poids.

Évitez de vous laisser piéger par des idées fausses sur le poids en vous concentrant sur l’essentiel et en vous rappelant que tous les corps peuvent être des corps sains et heureux.

Vieillir est une phase naturelle de la vie. Il s’ensuit qu’en vieillissant, vos cellules vieillissent également. En fait, le vieillissement cellulaire est un simple fait biologique, mais il n’a pas besoin de demeurer un mystère.

Les mécanismes de vieillissement cellulaire sont en place dès le jour de votre naissance. Au fur et à mesure que les cellules se divisent, se multiplient et remplissent leurs fonctions, elles vieillissent. Ainsi, à mesure qu’elles vieillissent, votre corps a mis en place des moyens remarquables pour prendre soin des cellules vieillissantes et les remplacer par de nouvelles cellules.

Alors, qu’est-ce qui provoque le vieillissement cellulaire ? Voici quelques-uns des déclencheurs les plus courants du vieillissement cellulaire :

  • Dommage à l’ADN
  • Stress oxydatif (de sources internes et externes)
  • Déclin de l’autophagie

Il est important de se rappeler que le vieillissement du corps et des cellules n’est pas un phénomène à fuir. Non seulement vous vieillissez, mais votre corps signale au monde entier que vous avez vécu une vie merveilleuse.

Quant à vos cellules, le vieillissement n’est qu’une période de plus dans leur cycle de vie beaucoup plus microscopique. Montrez à vos cellules âgées un peu de déférence et apprenez-en davantage sur leur processus de vieillissement unique.

Vieillissement cellulaire — Définitions et mécanismes

Dans la littérature scientifique, le vieillissement est désigné par le terme de sénescence. La sénescence cellulaire, plus précisément, est le processus de vieillissement cellulaire. Une cellule sénescente est généralement plus grande que ses homologues non sénescentes. Les cellules sénescentes ne se divisent plus dans le but de se protéger et de protéger les tissus qui les entourent contre les erreurs de réplication inexactes ou nuisibles. Le processus par lequel une cellule qui se réplique se transforme en une cellule sénescente qui ne se divise pas prend environ six semaines.

La réplication de l’ADN est au cœur de la sénescence cellulaire. Afin de maintenir des tissus et des organes sains et fonctionnels, les cellules concernées doivent se répliquer sans erreur. Votre corps a mis en place des déclencheurs naturels pour gérer le moment où les cellules âgées deviennent sénescentes et ne se répliquent plus. Les déclencheurs du vieillissement proviennent de l’intérieur de la cellule sénescente et de l’environnement qui l’entoure.

Vous avez déjà lu les trois causes communes du vieillissement cellulaire, il est maintenant temps de plonger plus profondément dans chacune d’elles.

Dommages à l’ADN

Les nouvelles cellules n’ont pas à s’inquiéter outre mesure des dommages causés à leur ADN. Les chromosomes qui stockent toutes vos informations génétiques uniques sont encapuchonnés par des sections de code génétique répétées qui signifient la fin d’un chromosome. Ces capuchons de chromosomes sont appelés télomères et elles contribuent à maintenir la fiabilité et la précision pendant la réplication de l’ADN.

Mais à chaque cycle de réplication — c’est-à-dire à chaque fois qu’une cellule se divise et à mesure qu’elle vieillit — un petit pourcentage du code génétique est perdu et les capuchons télomériques raccourcissent. À mesure que la cellule vieillit et que les télomères raccourcissent, la cellule est plus susceptible de subir des dommages à son ADN ou une réplication incorrecte.

Pour préserver l’intégrité de votre code génétique, les télomères situés aux extrémités de chaque chromosome indiquent à la cellule qu’il est temps d’arrêter de se répliquer. Sans les capuchons télomériques, la transcription des gènes et la division cellulaire se poursuivraient indéfiniment, entraînant une accumulation potentiellement dangereuse de cellules mal fabriquées. Vos cellules comptent sur les télomères pour savoir quand il est temps de se retirer.

Stress oxydatif

Il s’agit d’un autre événement qui déclenche le vieillissement cellulaire. D’ailleurs, le stress oxydatif peut également stopper la réplication cellulaire. Les espèces réactives de l’oxygène présentes dans l’environnement de la cellule sont des agents favorisant les accidents de réplication de l’ADN. Elles peuvent entraîner des mutations dans le code génétique de la cellule qui peuvent affecter la fonction et la santé de la cellule au fil du temps.

Lorsque des espèces réactives de l’oxygène sont détectées dans l’environnement de la cellule, la réplication s’arrête afin de préserver l’intégrité de l’ADN de la cellule. Les cellules vieillissantes qui cessent de se répliquer en présence d’espèces réactives de l’oxygène protègent votre organisme contre une prolifération cellulaire incorrecte et des erreurs de transcription des gènes.

Déclin de l’autophagie

Bravo à vous si vous pouvez vous rappeler la définition de ce terme scientifique. Autophagie signifie littéralement « se nourrir de soi-même ». Et cette simple expression décrit parfaitement la façon dont l’autophagie est utilisée par les cellules. À mesure que les cellules vieillissent, leurs organites (parties de la cellule) et leur équipement cellulaire commencent à tomber en panne. Les déchets peuvent s’accumuler et doivent être éliminés. L’autophagie est la façon dont la cellule détruit les parties usées et cassées par un processus d’autodigestion.

Des organites spécialisés à l’intérieur de vos cellules recueillent le matériel cellulaire endommagé et le décomposent. Ces organites sont appelés lysosomes. Ils sont remplis d’enzymes digestives qui éliminent les déchets qui peuvent s’accumuler dans vos cellules.

La capacité d’une cellule à réaliser l’autophagie diminue avec l’âge, ce qui entraîne une lutte pour faire le ménage lorsque les organelles et les déchets s’accumulent. Cela peut entraîner une accumulation de protéines dans la cellule vieillissante et déclencher des problèmes de réplication de l’ADN.

Lorsqu’une cellule ne peut plus gérer l’accumulation de déchets dans sa membrane cellulaire, elle cesse de se diviser et déclenche la sénescence.

Apoptose et sénescence cellulaire

Si vous faites des recherches sur le vieillissement cellulaire suffisamment longtemps, vous rencontrerez probablement un phénomène appelé apoptose. Ce processus cellulaire est facilement confondu avec la sénescence, aussi clarifions-nous les circonstances qui mènent à chacun d’eux.

Comme vous l’avez lu plus haut, la sénescence cellulaire est la fin de la division cellulaire pour la cellule vieillissante. Une cellule sénescente continue à remplir sa fonction initiale, mais elle ne se réplique plus — pour éviter les erreurs de transcription génétique. Les cellules vieillissantes ne sont pas des cellules mortes, mais elles sont moins productives et efficaces que les cellules plus jeunes qui se répliquent.

L’apoptose est essentiellement la mort cellulaire programmée. Parfois, au cours de la réplication de l’ADN, une cellule peut s’éloigner de la trajectoire prescrite. Une réplication incontrôlable peut entraîner une croissance cellulaire anormale, une accumulation potentiellement dangereuse de copies cellulaires mal fabriquées. Pour stopper net cette croissance excessive, les cellules disposent d’un protocole d’autodestruction particulier qu’elles peuvent suivre.

Les cellules plus âgées sont plus susceptibles d’enclencher le processus d’apoptose, mais cela ne signifie pas nécessairement que toutes les cellules sénescentes se dirigent vers une autodestruction immédiate. Lorsque l’apoptose est déclenchée, la cellule libère des protéines qui emballent soigneusement tous les mécanismes internes de la cellule et la font lyser (éclater). L’apoptose n’est pas désordonnée et les cellules en cours d’apoptose ne nuisent pas aux cellules saines voisines.

En résumé, la sénescence cellulaire met fin à la division cellulaire et l’apoptose survient lorsqu’une cellule vieillissante ne peut plus s’arrêter de se diviser. Nous espérons que cet intermède a permis de dissiper une partie de la confusion qui entoure le sujet du vieillissement cellulaire.

Vie saine et vieillissement cellulaire

Le vieillissement des cellules est une réalité de la vie. Au fur et à mesure que vos cellules vieillissent, votre organisme les remplace par des cellules jeunes et performantes qui prennent le relais lorsque les cellules plus âgées se retirent. Quel que soit l’étape de votre vie ou le cycle de vie de vos cellules, vous pouvez favoriser le bien-être de vos cellules et de l’ensemble de votre corps grâce à une vie saine.

La sénescence cellulaire est inévitable, mais vous pouvez empêcher les cellules saines de prendre leur retraite trop tôt. Certaines activités peuvent raccourcir les télomères et déclencher un vieillissement cellulaire prématuré. Faites de votre mieux pour les éviter :

Il a été démontré que ces habitudes augmentent le stress oxydatif dû aux espèces réactives de l’oxygène, en particulier le bronzage et les coups de soleil. Et comme vous le savez, les espèces réactives de l’oxygène sont l’un des déclencheurs de la sénescence cellulaire.

Une façon de protéger vos cellules et de les aider à vieillir est de maintenir de bonnes habitudes de santé cellulaire. Vous savez à quel point des habitudes saines vous aident à vous sentir au mieux de votre forme. Certains choix de mode de vie et de régime alimentaire peuvent également optimiser votre santé cellulaire. Prenez une minute pour passer en revue quatre habitudes clés et apprenez comment maintenir vos cellules en bonne santé.

Et n’oubliez pas que le vieillissement du corps et des cellules est naturel. Cette dernière période de la vie est faite pour être appréciée. Célébrez donc les corps et les cellules vieillissants avec gratitude et respect pour tout ce qu’ils ont accompli. Respectez votre corps au fur et à mesure que vous et vos cellules vieillissez en évitant les déclencheurs du vieillissement cellulaire et en favorisant la santé des cellules grâce à une alimentation riche en antioxydants et à d’autres habitudes favorables aux cellules.

Lorsqu’il s’agit de santé et de nutrition, la plupart des gens se concentrent sur des résultats visibles et tangibles. Combien de centimètres avez-vous perdus à la taille ? Combien de répétitions avez-vous pu faire au développé couché ?

Ces types d’étapes externes peuvent être de précieux facteurs de motivation. Mais ils ne sont pas les indicateurs de santé par excellence. Pour une approche plus globale de la santé, il faut regarder à l’intérieur de soi et se demander : mes cellules sont-elles en bonne santé ?

Tout organisme vivant est constitué de cellules, et le corps humain ne fait pas exception. Votre corps, ainsi que celui de tout le monde, contient environ 37,2 trillions de cellules. Et tout comme votre corps dans son ensemble, ces cellules peuvent être saines ou, au contraire, moins saines.

Heureusement, vous n’avez pas besoin d’un diplôme en biologie humaine pour prendre soin de la santé cellulaire de votre corps. Continuez de lire pour savoir pourquoi la longueur des télomères vous aide à mesurer la santé, et comment garder vos cellules en bonne santé grâce à quatre habitudes de vie qui favorisent la santé cellulaire.

Comment mesurer la santé cellulaire ?

Avant de plonger dans le reste de cet article, suivons un cours rapide et intensif d’anatomie cellulaire. Chaque cellule du corps humain possède, en son centre, un noyau. Ce noyau contient 23 paires de chromosomes (soit un total de 46 chromosomes).

À chaque extrémité de chaque chromosome se trouve une structure d’ADN appelée télomère. À mesure que les cellules vieillissent et se divisent, la longueur des télomères devient de plus en plus courte, jusqu’à ce que la cellule finisse par mourir. C’est un processus naturel et inévitable. Quel est donc le rapport entre les télomères et la santé cellulaire ?

Eh bien, les télomères ne raccourcissent pas à un rythme fixe. Ils se réduisent à chaque fois qu’une cellule se divise, bien sûr, mais certaines décisions relatives au mode de vie peuvent réduire la longueur des télomères plus rapidement. En d’autres termes, votre régime alimentaire, vos habitudes en matière d’exercice physique et d’autres activités peuvent faire vieillir prématurément vos cellules.

N’oubliez pas que les cellules sont les éléments constitutifs de votre corps. Si elles vieillissent prématurément, vous aussi. C’est pourquoi de nombreuses études portant sur la santé cellulaire utilisent la longueur des télomères comme moyen de mesurer la santé d’une cellule.

Assez parlé de cellules malsaines, parlons de prévention. Après tout, vous n’êtes pas ici pour un cours de science, mais pour apprendre à garder vos cellules en bonne santé.

Comment garder vos cellules en bonne santé : 4 habitudes de santé cellulaire


Il existe de nombreuses idées reçues sur les modes de vie sains : boire beaucoup d’eau, faire 30 minutes d’exercice chaque jour, se mettre de la crème solaire, etc. Et beaucoup de ces conseils sont excellents. Ce que vous ne savez peut-être pas, en revanche, c’est que nombre de ces conseils s’appliquent à la santé cellulaire.

Il s’avère que de nombreuses activités et habitudes favorables à la santé sont saines parce qu’elles favorisent la santé au niveau cellulaire. C’est logique, non ? Lorsque vos cellules se sentent bien, vous vous sentez bien.

Plongeons maintenant dans quatre habitudes de santé cellulaire qui vous aideront à maintenir vos cellules en bonne santé.

  1. Maintenir une alimentation saine

L’expression « alimentation saine » est un terme vague qui est souvent utilisé sans explication. Et la plupart des gens n’ont qu’une vague idée de ce qui constitue une alimentation saine. Heureusement, lorsqu’il s’agit de vos cellules, bien manger est assez simple.

Dans une étude, les chercheurs ont exploré la corrélation entre la longueur des télomères et l’adhésion d’un individu suivant une alimentation de type méditerranéen et à d’autres régimes alimentaires similaires. Ces approches favorisent principalement la consommation de céréales complètes, de fruits et de légumes. En revanche, les personnes qui suivent ces régimes ont tendance à éviter les aliments riches en sodium, les sucres (surtout les sucres transformés) et la viande rouge.

Les résultats parlent d’eux-mêmes, du moins pour les femmes. Les habitudes alimentaires mentionnées ci-dessus sont liées à l’allongement de la longueur des télomères chez les femmes, mais pas chez les hommes. Cela ne signifie pas pour autant que les hommes ne sont pas concernés. Dans l’échantillon de population utilisé pour l’étude, les hommes avaient tendance à avoir un régime alimentaire moins bon en général et à consommer plus de viande rouge, les effets négatifs de ces choix alimentaires ont probablement « neutralisé » les avantages d’une alimentation saine.

À ce stade, il est établi que les choix alimentaires peuvent avoir un impact sur la santé cellulaire. Voyons donc pourquoi.

Deux facteurs entrent en jeu : les radicaux libres et les antioxydants. Il y a beaucoup à dire sur ces deux éléments, mais voici l’essentiel. Les radicaux libres sont des substances qui peuvent endommager et détériorer les cellules. Les antioxydants sont les substances qui protègent l’organisme des radicaux libres.

Alors quel est le rôle de l’alimentation méditerranéenne ? Lorsque la graisse de la viande rouge cuit, elle s’oxyde, ce qui peut introduire des radicaux libres dans l’organisme. En réduisant votre consommation de viande rouge, vous pouvez contribuer à prévenir les dommages causés à vos cellules. Et lorsque la prévention ne fonctionne pas, optez pour un soutien antioxydant. Les fruits et légumes frais sont d’excellentes sources d’antioxydants. En mangeant beaucoup de produits frais, vous pouvez contribuer à maintenir une santé cellulaire optimale.

  1. Faites régulièrement de l’exercice — et oui, cela veut dire du cardio.

Parfois, même les plus fervents adeptes de la gym évitent le cardio. Ils sont prêts à enchaîner les séries de flexions des bras, de flexions des jambes et des écartés. Mais 30 minutes sur le tapis de course ? Oubliez ça.

L’exercice de résistance (pensez à la musculation traditionnelle) est un excellent moyen d’améliorer la force et la définition musculaires, mais ce n’est pas très efficace pour favoriser la longueur des télomères. Pour profiter des bienfaits de l’exercice au niveau cellulaire, vous devez inclure le cardio dans vos séances d’exercice. Qu’il s’agisse d’un exercice d’endurance (jogging, vélo, etc.) ou d’un exercice par intervalles à haute intensité (HIIT), prévoyez au moins 30 minutes.

Si vous êtes un cardiophobe, ne vous inquiétez pas : il n’est même pas nécessaire d’en faire tous les jours pour en voir les bénéfices. Dans une étude, les participants ont fait 45 minutes de cardio trois fois par semaine. Après seulement six mois, les chercheurs ont observé que la longueur moyenne des télomères était plus longue chez ces personnes que chez les sujets ne faisant que de l’exercice de résistance ou ne faisant aucun exercice. Eh oui, vous avez bien lu ! Vous pouvez aller courir lundi, mercredi et vendredi, passer un week-end tranquille et relaxant, tout en préservant votre santé cellulaire.

  1. Ne sous-estimez pas le sommeil

Si vous demandez à des passants au hasard combien de temps de sommeil est la « bonne » quantité, ils vous répondront probablement huit heures par nuit. Et, selon la plupart des directives, ils auraient raison. La quantité de sommeil dont une personne a besoin varie, mais pour la plupart des gens, 7 à 9 heures par nuit sont suffisantes.

Mais que se passe-t-il si vous dormez moins que cela ? Vous ne vous sentirez probablement pas très bien, pour commencer, mais le fait de dormir trop peu peut également avoir un impact sur votre santé au niveau cellulaire.

Si vous dormez cinq heures ou moins par nuit, il y a de fortes chances que vos cellules soient affectées, surtout si vous êtes un homme. Dans une étude, la durée du sommeil des hommes était liée de façon linéaire à la longueur des télomères. En d’autres termes, moins les hommes dorment, plus la longueur moyenne de leurs télomères est courte. Et, comme nous l’avons mentionné ci-dessus, des télomères plus courts peuvent signifier un vieillissement prématuré des cellules.

Si l’effet du sommeil sur la longueur des télomères chez les femmes est moins évident, il est toujours bon de dormir suffisamment chaque nuit, quel que soit le sexe !

  1. Pratiquez la pleine conscience

Personne n’aime être stressé. C’est frustrant, épuisant et, comme il s’avère, mauvais pour vos cellules. À ce stade, vous ne serez probablement pas surpris d’apprendre que le stress excessif est lié à la réduction de la longueur des télomères chez les adultes.

Mais l’effet de votre esprit sur la santé cellulaire va encore plus loin. Une étude suggère que non seulement le stress, mais aussi un esprit errant, par opposition à une présence dans le moment présent, peuvent avoir un effet négatif sur vos cellules. Bien entendu, cela peut être difficile à mesurer. Dans l’étude, les participants ont indiqué eux-mêmes le degré et le type d’errance de leur esprit au quotidien. Ceux qui ont déclaré avoir plus de pensées négatives (anxiété, tachypsychie et pensée défensive) avaient des télomères plus courts.

Si l’errance de l’esprit est préjudiciable à la santé cellulaire, cela soulève une autre question : que pouvez-vous faire pour contrer l’errance de l’esprit et préserver la santé cellulaire ?

Disons que l’errance de l’esprit est une extrémité du spectre, qu’est-ce qui se trouve à l’autre extrémité ? La présence d’esprit. Ou, en d’autres termes, être présent au moment présent. Il existe un certain nombre de pratiques méditatives qui peuvent vous aider à éviter l’errance de l’esprit et à vous ancrer dans le moment présent, mais l’une des plus populaires est la pleine conscience.

La pratique de la pleine conscience peut vous aider à rester présent et à réduire votre stress, protégeant ainsi vos cellules sur deux fronts ! Une situation gagnante pour votre état mental et votre santé cellulaire.

Prenez soin de votre santé cellulaire

Un corps sain commence par des cellules saines. Heureusement pour vous, prendre soin de votre santé cellulaire n’est pas aussi compliqué qu’il y paraît. Maintenant que vous savez comment garder vos cellules en bonne santé, essayez ces pratiques de vie. Commencez à incorporer l’un (ou l’intégralité) des conseils ci-dessus dans votre vie pour que vos cellules restent saines et prospères.

Tous les légumes se présentent sous deux formes : crus ou cuits. Certaines personnes peuvent se régaler en mordant à belles dents dans de petites carottes crues, et trouver répugnante l’idée de les manger bouillies. En bout de ligne, notre façon d’entrevoir la cuisson est bien plus qu’une question de goût. Beaucoup de gens la considèrent comme une façon de relever la saveur des aliments – et avec raison. Par contre, en préparant vos aliments, il pourrait être bon de prendre en compte les effets de la cuisson sur les nutriments.

Avec la popularité grandissante des régimes à base d’aliments crus, vous avez probablement entendu dire que les légumes crus sont les plus nutritifs et qu’en les cuisant, on perd les nutriments. On en dit parfois autant de la viande, des œufs et de la quasi-totalité des groupes alimentaires. Bien qu’il soit plausible, ce concept est-il fondé?

Somme toute, il pourrait l’être, mais regardons-y de plus près. Au départ, la question se présente sous deux angles : cuit ou cru. Dans les faits cependant, la situation est beaucoup plus complexe. En effet, il y a bien plus qu’une façon de cuire les légumes. Ajoutons que divers nutriments réagissent chacun à leur façon face à des modes de cuisson différents.

Un aperçu des nutriments

Règle générale, les aliments comportent des nutriments de deux types : les macronutriments et les micronutriments. Les premiers sont constitués du trio bien connu que sont les gras, les glucides et les protéines. Principaux composants du régime alimentaires, ils approvisionnent l’organisme en énergie et en éléments constitutifs.

Les micronutriments sont eux aussi nécessaires, mais en plus petites quantités. (On aurait toutefois tort d’en sous-estimer l’importance car ils sont tout aussi essentiels à la santé que les macronutriments.) En font partie les vitamines, minéraux et phytonutriments (des composés végétaux). Ces nutriments aident à réguler et maintenir les réactions saines au niveau cellulaire de l’organisme.

La plupart des études portant sur les effets de la cuisson sur les nutriments se penchent sur les micronutriments, notamment les vitamines. Ce sera aussi le principal propos de cet article.

Les vitamines sont de deux types : liposolubles (vitamines A, D, E et K) et hydrosolubles (vitamines C et B). Comme leurs noms l’indiquent, la vitamine C et le groupe de vitamines B se dissolvent dans l’eau, tandis que les vitamines A, D, E et K de dissolvent dans les graisses. Cela dit, quel est le rapport avec la cuisson?

Certaines cuissons se font dans l’eau, alors que d’autres se font dans des corps gras. La solubilité d’une vitamine est l’un des meilleurs indices quant à sa façon de réagir aux modes de cuisson. À titre d’exemple, la quantité de vitamine C (hydrosoluble) que renferme un légume tend à diminuer lorsqu’on le fait bouillir.

La solubilité est un bon point de départ, mais comme il fallait s’y attendre, les choses ne sont pas aussi simples. Regardons-y de plus près.

Les effets de la cuisson sur les nutriments : que se passe-t-il à l’intérieur?

Quand il s’agit de choisir le meilleur mode de cuisson pour la nutrition, il n’y a pas de solution toute faite. Non seulement les nutriments réagissent-ils différemment en fonction de divers types de cuisson mais leurs réactions varient aussi selon différents types de légumes. À titre d’exemple, les choux de Bruxelles que l’on fait bouillir perdent une partie de leur vitamine C. En revanche, une fois cuite, la bette à cardes voit sa teneur en bêta-carotène augmenter.

Ces variations s’expliquent par la structure cellulaire des légumes. Selon le lieu où un nutriment est stocké dans la cellule, la cuisson peut :

  • rendre le nutriment plus facile à absorber (par suite de l’assouplissement de la paroi cellulaire)
  • décomposer le nutriment lui-même
  • éliminer les agents oxydants qui réduiraient autrement la quantité de ce nutriment.

Revenons sur l’hypothèse de départ voulant que la cuisson des légumes en réduise l’apport nutritionnel. Manifestement, ce n’est pas toujours le cas. Dans le cas où la cuisson assouplit les tissus des cellules végétales, il y a libération de certaines vitamines, ce qui facilite à la fois l’extraction et la détection. Autrement dit, certains légumes voient leur apport vitaminique augmenter sous l’effet de la cuisson.

On peut en conclure qu’on doit tenir compte de trois facteurs lorsqu’on étudie les effets de la cuisson sur la nutrition : le mode de cuisson, le légume que l’on fait cuire et le nutriment à l’étude.

Examinons certaines vitamines de type courant contenues dans divers légumes pour voir leur réaction à différents modes de cuisson.

La vitamine C

Pour la majorité des gens, la vitamine C évoque les agrumes – et ces fruits aux couleurs vives sont effectivement une excellente source de vitamine C. Il serait cependant étonnant que vous fassiez cuire des oranges et des citrons. Or, c’est une toute autre histoire pour les légumes riches en vitamine C comme le brocoli, les choux de Bruxelles et les épinards.

La cuisson à l’eau bouillante est l’une des façons les plus populaires de préparer le brocoli et les choux de Bruxelles. Par contre, si vous cherchez à obtenir votre apport quotidien en vitamine C, vous devriez opter pour un autre mode de cuisson – c’est-à-dire autre que l’eau. En effet, comme cette vitamine est hydrosoluble, l’eau s’en va en pure perte. (Dans bien des cas, la cuisson à l’eau bouillante réduit de plus de 50 % la teneur en vitamine C des légumes!)

La vitamine C est aussi sensible à la chaleur. Les légumes qui y sont exposés trop longtemps subissent le même sort que si on les faisait bouillir. Que faut-il en conclure pour vos habitudes alimentaires?

Il n’y a pas de mal à cuire vos brocolis à l’eau bouillante – ils n’en seront pas moins savoureux – mais si vous cherchez à maximiser votre apport en vitamine C, vous devriez opter pour un mode de cuisson à feux doux et sans eau. Pensez à les faire sauter, les cuire au micro-ondes, ou même les manger crus.

La vitamine K

Le rôle premier de la vitamine K se situe au niveau du sang et des os. Liposoluble, la vitamine K est un nutriment qui assure un soutien aux processus normaux de coagulation de l’organisme et à la préservation de la santé des os. On la trouve principalement dans les légumes-feuilles comme les épinards, la bette à cardes, les feuilles de betterave et le chou frisé.

La vitamine K est moins changeante que certaines autres vitamines. Ainsi, les épinards conservent la plus grande part de leur teneur en vitamine K, quelle que soit la façon dont on les fait cuire. Et dans le cas de la bette à cardes, la plupart des modes de cuisson haussent leur teneur en vitamine K.

Si vous cherchez à accroître votre apport en vitamine K, ne donnez pas trop d’importance au mode de cuisson. Tenez plutôt compte du plat d’accompagnement de vos légumes. Rappelez-vous que la vitamine K est liposoluble. En préparant vos légumes avec de l’huile d’olive ou un autre corps gras bénéfique, vous faciliterez l’absorption du nutriment essentiel par votre organisme.

Le bêta-carotène (vitamine A)

À strictement parler, le bêta-carotène est un phytonutriment (un composé végétal), que l’organisme transforme en vitamine A. Cette vitamine essentielle contribue par la suite au soutien du système immunitaire et optimise la fonction rétinienne (voilà pourquoi on dit que les carottes sont bonnes pour les yeux).

Le bêta-carotène est un pigment qui donne à la carotte sa couleur orangée. Par conséquent, rien de surprenant à ce que les légumes-racines croquants regorgent de phytonutriments. Les carottes crues sont une excellente source de bêta-carotène, mais lorsqu’elles sont cuites – surtout légèrement bouillies ou cuites à la vapeur – l’organisme peut absorber une plus grande partie de cet important phytonutriment.

On peut en dire autant des épinards et de la bette à cardes, qui sont d’excellentes sources de bêta-carotène (bien qu’à un degré moindre). Lorsqu’on les fait bouillir, ces légumes-feuilles voient leur teneur en bêta-carotène augmenter, un phénomène qui s’explique, comme vous l’aurez deviné, par l’assouplissement des parois cellulaires.

La vitamine E

La vitamine E contribue au soutien des mécanismes de protection de votre organisme contre les menaces à la santé. Cet antioxydant puissant aide à neutraliser les radicaux libres – des molécules très réactives qui peuvent être nocives pour les cellules. La vitamine E participe aussi à la préservation du système immunitaire. Bref, c’est un incontournable pour votre organisme.

Les légumes-racines (pommes de terre, carottes, etc.) et les légumes-feuilles (épinards, bette à cardes, etc.) renferment de la vitamine E, mais c’est là que s’arrêtent les similitudes.

Quel que soit le mode de cuisson des légumes, leur teneur en vitamine E diminuera toujours. C’est là une assez mauvaise nouvelle car rares sont ceux qui aiment manger des pommes de terre crues. Or, c’est tout le contraire pour les légumes-feuilles qui, lorsqu’ils sont cuits, voient leur teneur en vitamine E augmenter sensiblement. Et vous savez maintenant que ce phénomène est attribuable à la dégradation des parois cellulaires.

Par conséquent, si vous voulez accroître votre apport en vitamine E, oubliez les pommes de terre crues et recherchez les légumes-feuilles cuits.

Qu’en est-il des effets de la cuisson de la viande sur les nutriments?

Après avoir parlé des effets de la cuisson des légumes, voyons maintenant ce qu’il en est pour la viande. Il est bien connu qu’il n’est pas facile de réussir une cuisson parfaite de la viande pour qu’elle soit tendre, savoureuse et exempte de bactéries. À défaut de savoir la préparer adéquatement, les résultats sont inversés : la viande devient coriace et sans saveur.

Si on ajoute à cela des critères de santé et de nutrition, la cuisson de la viande se complique davantage.

Bien que la viande soit riche en vitamines B, si on l’expose à des températures élevées pendant trop longtemps, son apport global en nutriments essentiels risque de s’appauvrir considérablement. Une partie des vitamines B se perd dans les jus de cuisson, mais si vous recueillez ces jus et les servez avec la viande, vous obtiendrez alors une sauce savoureuse tout en conservant les précieux nutriments. Vous y gagnez sur tous les plans.

Lorsque vous faites cuire de la viande, votre souci premier devrait porter non pas sur les nutriments que vous perdez, mais plutôt sur les substances obtenues (et que vous mangez ensuite). Or, quand les gras et les jus de la viande entrent en contact avec des surfaces de cuisson à température élevée, il s’en dégage de la fumée.

Cette fumée peut renfermer des substances chimiques nocives appelées amines hétérocycliques (AHC) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui s’intègrent à vos aliments. Afin de réduire au minimum ces AHC et HAP, évitez de saisir ou griller la viande. Optez plutôt pour la cuisson au four, qui peut donner des résultats savoureux!

Faire bouillir ou cuire au four? Choisir le meilleur mode de cuisson en fonction de la nutrition

S’il y a une notion à retenir dans cet article, c’est celle-ci : en matière de cuisson et de nutrition, il n’y a pas de réponse toute faite. Faut-il préférer les aliments crus aux aliments cuits? Parfois. Tout dépend de ce que vous préparez, du mode de cuisson et du nutriment que vous évaluez.

Afin de vous assurer d’obtenir les nutriments dont vous avez besoin, variez les légumes que vous mangez et apprêtez-les de différentes façons. Vos papilles gustatives en seront ravies.

Éléments constituants de la vie, les cellules se présentent sous de multiples formes et tailles. Certaines sont rondes et petites, d’autres plus grosses et en forme de toile d’araignée. Quelle que soit leur apparence, les cellules de l’organisme sont des machines raffinées et complexes qui rendent la vie possible.

La diversité des formes et des tailles est essentielle. Comme l’organisme est sans cesse en activité, les cellules doivent se démarquer et se spécialiser pour canaliser leur énergie vers des tâches précises. Étudions maintenant de plus près les diverses cellules de l’organisme, leur anatomie, leur mode de fonctionnement et leurs caractéristiques respectives.

Au cœur même des cellules

La diversité commence à l’intérieur des cellules avec les organites. Ces groupes de membranes minuscules remplissent les cellules et les aident à exécuter leurs fonctions spécifiques. Comme il existe une multitude d’organites, nous nous attarderons sur certains des plus importants.

Les organites à l’œuvre dans les cellules sont nécessaires à l’achèvement des tâches qui leur sont confiées. Chaque cellule n’héberge pas tous les types d’organites. Par contre, le fonctionnement efficace de toutes les cellules dépend de ces structures.

Membrane cellulaire

Les lipides entourant la cellule et qui lui donnent sa forme sont organisés en barrière de deux couches appelée membrane. Les membranes cellulaires sont constituées de graisses et de protéines. Leur portion grasse retient l’eau hors de la cellule, tandis que les protéines permettent aux nutriments et à l’eau de les traverser.

Les cellules ont besoin d’une membrane pour rester organisées et compactes afin de protéger leur contenu contre l’intrusion de fluides qui circulent dans l’organisme. Vous pouvez visualiser une membrane cellulaire en laissant tomber une goutte d’huile dans une tasse d’eau. Les micelles formées par le mélange d’huile et d’eau ressemblent de près à la membrane lipidique qui revêt les cellules.

Mitochondries

Les mitochondries sont des organites qui alimentent la cellule. C’est à l’intérieur et autour des mitochondries que la nourriture consommée est convertie en énergie cellulaire (ou ATP à l’intérieur de la cellule).

On désigne souvent les mitochondries comme les « centrales énergétiques » de la cellule. Pourtant, ces génératrices compactes n’ont pas toujours logé dans les cellules. Selon les recherches scientifiques, il fut un temps où les mitochondries étaient leurs propres organismes cellulaires. De l’information génétique unique est stockée à l’intérieur des mitochondries et ce matériel est appelé ADN mitochondrial.

On estime qu’avec l’évolution, les mitochondries ont été recrutées par les cellules comme source d’énergie. Au moment de la division cellulaire, les mitochondries se reproduisent dans la cellule en même temps que d’autres organites.

Fait intéressant, toutes les cellules de l’organisme renferment des mitochondries, sauf les globules rouges.

Ribosomes

Une capacité essentielle des cellules est la production des protéines. Les ribosomes sont au cœur même de cette production de protéines à l’intérieur des cellules. Ils font appel à des codes spécialisés pour déchiffrer l’information stockée dans les molécules de l’ARN, porteuses des instructions génétiques pour le développement des protéines. Les ribosomes forment des acides et protéines nucléiques à partir des instructions fournies par l’ARN.

Noyau

Agissant comme « cerveau » des cellules, le noyau en conserve le plan détaillé et transmet des instructions pour le bon fonctionnement cellulaire, tout en hébergeant l’ADN nécessaire à la reproduction des cellules.

Cet organite est souvent dépeint comme le centre sombre de la cellule. Il est rempli d’une forte quantité d’ADN sensible à la dégradation et aux dommages causés par son environnement. Une membrane de deux couches enveloppe le noyau pour protéger l’ADN qui y est stocké.

Explication des types de cellules

Après ces quelques notions sur les centres d’opération essentiels des cellules, passons à divers types de cellules. L’organisme est constitué de centaines de cellules spécialisées. Un étudiant en sciences pourrait passer sa vie entière se documenter sur tous les types de cellules.

Au lieu d’entrer dans les détails, attardons-nous plutôt sur une description élémentaire de certains des types de cellules les plus communs dans l’organisme.

1. Cellules cutanées et épithéliales

Les cellules cutanées sont les plus faciles à voir. En effet, l’organe le plus volumineux de l’organisme qui constitue aussi sa couche extérieure est entièrement fait de cellules cutanées particulières, dites épithéliales. Constituant le maillage de la peau, celles-ci appartiennent au même type de cellules qui tapissent le tube digestif, les vaisseaux sanguins et les organes creux.

Les propriétés des cellules cutanées sont uniques et aident à expliquer le fonctionnement des cellules épithéliales. Voici quelques fonctions des cellules cutanées dans l’organisme :

  • Les cellules cutanées s’assemblent pour former les tissus qui peuvent sécréter le mucus, la sueur et l’huile.
  • Les cellules épithéliales durcissent pendant la kératinisation, un processus qui protège l’organisme contre les pathogènes envahisseurs et les blessures.
  • Ces cellules pigmentent aussi la peau. En effet, une protéine des cellules cutanées (la mélanine) influe sur la couleur de la peau et la présence ou l’absence de taches de rousseur.
  • Les cellules cutanées conservent aussi l’hydratation. Cette couche extérieure qui protège les parties internes délicates de l’organisme retient l’eau sous la peau.
  • Les cellules épithéliales sécrètent le mucus dans l’organisme. De plus, elles tapissent et lubrifient les parois de l’œsophage, des voies nasales et de l’intestin.

2. Globules

Des globules rouges et blancs circulent dans tout l’organisme. En plus de transporter l’oxygène, et d’évacuer les déchets que constitue le dioxyde de carbone, ils tiennent le rôle principal dans le système immunitaire. Même si leur omniprésence leur donne une apparence de simplicité, les globules sont plus complexes qu’il n’y paraît.

Une caractéristique propre aux globules rouges, aussi appelés érythrocytes, c’est l’absence de noyau (contrairement à la plupart des autres cellules). Par conséquent, leur centre est vide, un peu comme un beignet. En raison de leur forme unique, ils échangent et transportent plus efficacement les molécules d’oxygène – leur fonction première dans l’organisme.

Sans noyau ni autre organite structurel, les globules rouges ne peuvent se reproduire par eux-mêmes et c’est l’organisme qui en génère de nouveaux dans la moelle osseuse.

Les globules rouges utilisent une protéine appelée hémoglobine pour transporter l’oxygène dans tout l’organisme. L’hémoglobine à l’intérieur des globules rouges donnent au sang sa couleur.

Les globules blancs, ou leucocytes, sont des agents du système immunitaire. Ils repèrent les pathogènes envahisseurs avant d’enclencher et de mener à bien les réponses immunitaires de l’organisme.

Les globules blancs se classent en deux catégories principales —les granulocytes et les leucocytes mononucléaires :

  • Comme leur nom l’indique, les granulocytes sont des globules blancs remplis de granules. Chacun contient des protéines et enzymes qui peuvent digérer et détruire les pathogènes. En plus de produire le pus, les granulocytes jouent un rôle important dans les allergies.
  • Les leucocytes mononucléaires ne sont pas granuleux et sont plutôt dotés d’un gros noyau et d’organites particuliers appelés lysosomes. Ces derniers agissent comme des cellules de détention pour les microbes et autres pathogènes potentiels. Les leucocytes mononucléaires peuvent utiliser les lysosomes pour piéger et détruire des envahisseurs par le processus d’endocytose.

3. Cellules nerveuses et cérébrales

Le cerveau est rempli de cellules en forme d’araignées qui permettent de penser, lire, bouger et mémoriser. Les cellules cérébrales sont les principaux composants du système nerveux central. Elles utilisent des messagers chimiques appelés neurotransmetteurs pour communiquer avec d’autres cellules de l’organisme.

Il existe deux types de cellules cérébrales : les neurones et les glies. Elle sont toutes deux nécessaires à une signalisation électrochimique efficace dans l’ensemble de l’organisme.

Le soma est la partie centrale des neurones, des cellules du cerveau en forme de toile d’araignée. Tous les neurones sont dotés d’appendices appelés dendrites qui reçoivent les messages électrochimiques des neurones avoisinants. Un neurone peut transmettre des signaux en passant par l’axone, la plus longue portion de son corps cellulaire (ou soma).

Les cellules gliales (ou glies) ressemblent beaucoup aux neurones, mais une caractéristique importante les distingue : les glies ne peuvent transmettre des signaux électriques, contrairement aux neurones. En agissant plutôt comme un isolant qui facilite la transmission des signaux électrochimiques émis par les neurones, les cellules gliales permettent le transport de minuscules signaux d’une extrémité à l’autre de l’organisme. Agissant à titre d’isolant, elles accélèrent la signalisation sur de longues distances.

4. Cellules musculaires

Le cœur, les ischio-jambiers et tous les autres muscles dans l’organisme sont faits de cellules – aussi appelées fibres – musculaires. Ces fibres s’enveloppent étroitement les unes les autres, formant de petits lots de cordons élastiques résistants qui forment les muscles.

Les fibres musculaires renferment des protéines filamenteuses qui leur permettent de s’étirer et de se contracter, c’est-à-dire l’actine, la myosine et la titine. Chacune participe au cycle de contraction-détente des fibres musculaires.

Les cellules nerveuses du système nerveux central et périphérique envoient des messages aux fibres musculaires pour coordonner les mouvements. Certains réflexes musculaires sont volontaires, comme le fait de lever la main pour saluer. D’autres contractions des fibres musculaires sont inconscientes ou involontaires, comme la contraction des pupilles sous l’effet de la lumière vive.

Les fibres et tissus musculaires et tissus se classent selon trois principaux types et chacun des tissus utilise différemment les fibres musculaires :

  • Les cellules musculaires squelettiques sont commandées de façon consciente. Ces fibres s’attachent directement aux os au moyen des tendons. De forme allongée et cylindrique comme des tubes, ces fibres se regroupent. Comme elles possèdent plus d’un noyau, elles sont dites multinucléées.
  • Les muscles lisses sont faits de fibres musculaires lisses. Ces muscles se trouvent dans les organes du corps – yeux, estomac, vessie, intestin et vaisseaux sanguins – dont ils sont des constituants. Contrairement aux muscles squelettiques, les fibres musculaires lisses ne sont pas volontaires.
  • Les cellules musculaires cardiaques sont uniques de par leur emplacement. Ces fibres musculaires se situent dans un seul endroit : le cœur. Ce sont des cellules élastiques très puissantes qui permettent au cœur de pomper le sang d’un même battement cardiaque coordonné et efficace.

5. Cellules adipeuses

Le stockage des gras est un sujet souvent tabou. Les cellules qui hébergent les gras sont pourtant très précieuses pour l’organisme. Les adipocytes sont des cellules adipeuses qui forment ensemble le tissu adipeux.

Essayons de dissocier les notions de « gras » et « mauvais » pour un instant. L’organisme stocke les gras comme une banque stocke l’argent. L’accès à une source de gras est essentiel lorsque l’organisme a besoin d’énergie. Les adipocytes stockent les gras que l’organisme veut ou doit conserver pour un usage ultérieur.

Les adipocytes bruns sont parfois appelés « graisse du nourrisson » en raison de leur abondance dans l’organisme chez l’enfant en bas âge. Le rôle principal de ces gras bruns est la thermogenèse, c.-à-d. qu’en raison de leur forte teneur en mitochondries, ces adipocytes conservent la chaleur corporelle. En raison de l’incapacité du nourrisson à frissonner ou à utiliser d’autres moyens pour se réchauffer, il dépend des réserves de ces gras bruns.

Avec l’âge, les stocks de cellules adipeuses brunes s’épuisent, mais pas entièrement. Selon les recherches scientifiques en cours, les mitochondries qui remplissent les cellules adipeuses brunes disparaissent avec le vieillissement et les gras bruns accumulés en bas âge ressemblent désormais à des cellules adipeuses blanches.

Le stockage d’énergie est la fonction principale des cellules adipeuses blanches. Lorsque le régime alimentaire ne fournit pas de glucose, la gluconéogenèse s’enclenche. Ce processus peut décomposer les lipides et les convertir en molécules de glucose utilisables qui servent de carburant à toutes les autres cellules dans organisme. Le gras disponible pour la gluconéogenèse provient des adipocytes blancs que l’on tente sans doute d’éliminer avec l’exercice.

Votre santé cellulaire : une priorité

Comme vous êtes indissociable de vos cellules, il importe de bien les traiter. Une nutrition complète est le meilleur moyen de contribuer au bon état de toutes vos cellules, quel qu’en soit le type. Privilégiez les aliments qui leur fourniront des vitamines, minéraux et macronutriments nutritifs. Soyez sélectif dans ce que vous consommez. Évitez les aliments surtransformés et à faible teneur en nutriments. Composez plutôt vos repas avec des aliments entiers qui offrent une nutrition supérieure – protéines maigres, gras de source végétale, fibres, légumes et fruits.

Priorisez la santé de vos cellules, ce qui contribuera grandement à votre état de mieux-être général. Lorsque votre santé cellulaire est florissante, vous vous sentez bien. Canalisez votre énergie dans le soutien de vos cellules en leur offrant une alimentation riche en vitamines et minéraux essentiels. Une nutrition complète faite d’aliments de qualité peut optimiser la santé et le bien-être des cellules qui constituent votre être tout entier.

Personne n’a une digestion parfaite et la découverte d’aliments qui ne contrarient pas votre tube digestif est souvent un processus d’essais et d’erreurs. Les problèmes digestifs tels que les gaz, les ballonnements, les douleurs abdominales, la diarrhée ou la constipation n’ont rien d’une partie de plaisir. Ces problèmes peuvent être causés par les aliments FODMAP que l’on consomme.

FODMAP (en anglais) signifie Oligosaccharides Fermentescibles, Disaccharides, Monosaccharides, et Polyols. (Saccharide est un autre terme pour désigner le sucre.) Il est possible de réduire la consommation de ces types de sucres en adoptant, comme le font certaines personnes, une alimentation réduite en FODMAP pour soutenir une bonne santé digestive.

Selon les recommandations traditionnelles en matière de santé, il est conseillé de consommer une grande variété de fruits, de légumes et de grains entiers. La recherche montre même qu’une alimentation très variée aide au soutien d’un intestin et d’un microbiome sains. Cependant, il n’existe pas deux personnes parfaitement identiques. Votre alimentation peut contenir des aliments normalement sains avec lesquels votre système digestif ne compose pas bien.

Ainsi, si vous avez des problèmes de digestion, il peut être sage de limiter une partie de cette variété dans votre alimentation. Les régimes alimentaires faibles en FODMAP visent à éliminer ou à limiter la consommation d’aliments qui sont le plus souvent à l’origine des indigestions et malaises gastriques occasionnels.

Que sont les FODMAP?

Pour mieux comprendre pourquoi vous pouvez ressentir les effets des FODMAP dans votre alimentation, il faut d’abord avoir une connaissance de base de la digestion dans l’intestin. (Vous trouverez ici un résumé complet du système digestif.)

Après avoir été décomposés dans la bouche et l’estomac, la plupart des aliments et des liquides consommés sont absorbés dans l’intestin grêle. Les fibres et les autres déchets passent par l’intestin grêle avant d’atteindre le gros intestin.

Les molécules qui se rendent jusqu’au gros intestin servent à nourrir le microbiome. Les sucres et les glucides qui passent dans le gros intestin sont fermentés par des bactéries. Ce processus de fermentation peut produire des gaz – et les sensations de ballonnements, les crampes et les inconforts qui les accompagnent.

Compte tenu des différences individuelles en matière de digestion, il se peut donc que vous éprouviez des difficultés à décomposer et à absorber certains types de sucres et de glucides que d’autres personnes arrivent à absorber. En conséquence, une plus grande partie des sucres se rend au gros intestin où se produit une plus grande quantité de fermentation, et donc, vous ressentez possiblement davantage d’inconforts digestifs.

Les aliments ciblés par les régimes alimentaires faibles en FODMAP sont ceux qui sont le plus fréquemment associés à des problèmes digestifs. Ils ne doivent pas nécessairement être évités par tout le monde, mais certaines personnes ont tout intérêt à limiter ou à éliminer certains aliments riches en FODMAP.

La chimie des FODMAP

Comme nous l’avons indiqué plus haut, FODMAP est l’acronyme anglais pour oligosaccharides fermentescibles, disaccharides, monosaccharides et polyols. Si vous connaissez les bases de la chimie des glucides, vous pourriez craindre qu’il s’agisse d’un régime à grande portée dont l’objectif consiste à éliminer tous les glucides de votre alimentation, mais ce n’est pas le cas. Une alimentation faible en FODMAP limite uniquement la consommation de certains types de sucres dans ces catégories de glucides.

Par exemple, le saccharose, le lactose et le maltose sont tous des disaccharides que l’on trouve couramment dans l’alimentation. Seul le fructose est limité dans un régime pauvre en FODMAP. Vous n’avez donc pas à vous soucier de diminuer tous les disaccharides de votre alimentation.

Voici les molécules ciblées dans chacune des catégories d’un régime réduite en FODMAP :

  • Oligosaccharides fermentescibles (polysaccharides) : fructosanes et galacto-oligosaccharides
  • Disaccharides : lactose
  • Monosaccharides : fructose
  • Polyols : sorbitol, mannitol et maltitol

Vous constaterez que les besoins individuels varient. Par exemple, pour certaines personnes, il peut être nécessaire d’éliminer certains oligosaccharides fermentescibles pour réussir leur régime faible en FODMAP, en continuant toutefois à consommer des disaccharides et des polyols, mais en petites quantités.

Contrairement aux autres molécules ciblées par une alimentation faible en FODMAP, le fructose n’est pas limité à une quantité donnée. On va plutôt chercher à limiter sa consommation par rapport à la quantité de glucose consommée. En effet, lorsqu’il est consommé en association avec le fructose, le glucose favorise l’absorption de ce dernier par l’intestin grêle.

Lorsque le fructose est consommé seul ou en trop grande quantité par rapport au glucose, il se rend dans le gros intestin. Une fois qu’il y est, le fructose peut occasionner certains des mêmes problèmes que les autres molécules liées aux FODMAP.

Aliments riches ou faibles en FODMAP

Une simple recherche en ligne sur les « aliments FODMAP » vous aidera à trouver des listes et des tableaux présentant les aliments à éviter ou à intégrer à votre alimentation. Ci-dessous, vous trouverez une courte liste comprenant certains aliments riches en FODMAP (à éviter ou à limiter), et d’autres réduites en FODMAP (qui sont moins susceptibles d’occasionner des problèmes).

  • Fructosanes et galactooligosaccharides
    • Riches : blé, seigle, orge, oignon, ail, artichauts, asperges, choux de Bruxelles, choux-fleurs, légumineuses
    • Réduites : maïs, riz, quinoa, pommes de terre, poivrons, concombres, fèves vertes
  • Lactose
    • Riches : lait, yogourt, crème sure, crème glacée
    • Réduites : lait sans lactose, lait d’amande, fromages à pâte dure
  • Fructose
    • Riches : poires, pommes, melon d’eau, melon miel, papaye, carambole, jus de fruits, sirop d’agave
    • Réduites : bleuets, fraises, oranges, ananas, cantaloup, kiwi
  • Polyols
    • Riches : pommes, abricots, avocats, aliments sucrés au miel, sorbitol, mannitol, ou maltitol
    • Réduites : chocolat noir, sirop de table, sirop d’érable, cassonade

Adopter une alimentation FODMAP

Ce n’est pas tout le monde qui retire des bienfaits en évitant les aliments riches en FODMAP. Si vous décidez d’essayer un régime faible en FODMAP, il est préférable de passer en revue systématiquement la liste des aliments. Il est peu probable que tous les aliments riches en FODMAP vous causent des problèmes.

Autant que vous le pouvez, conservez le plus grand nombre possible d’aliments et la plus grande variété dans votre alimentation. L’approche en trois étapes qui suit vous aidera à déterminer quels sont les aliments qui peuvent vous occasionner des problèmes. Vous saurez alors quels sont les aliments que vous pouvez continuer à savourer.

1. Élimination et restriction

La meilleure façon de procéder consiste à restreindre ou à éliminer de votre alimentation le plus grand nombre possible d’aliments riches en FODMAP. Avec un peu de chance, après quelques semaines de cette alimentation stricte, votre système digestif se portera mieux.

Si les symptômes ne s’améliorent toujours pas, il peut être indiqué de consulter votre médecin ou votre diététiste pour établir un plan personnalisé et examiner certains aliments absents de la liste des FODMAP.

2. Réintroduction d’aliments

Si l’élimination d’aliments FODMAP a aidé, le temps est venu de réintroduire certains aliments que vous avez écartés de votre alimentation. Procédez à la réintroduction un aliment à la fois, et seulement en petites quantités.

En essayant un aliment à la fois, vous serez en mesure de distinguer ceux que vous pouvez consommer sans problème de ceux qu’il vaut mieux exclure de votre alimentation ou consommer seulement en très petites quantités. Après avoir testé un aliment, attendez un ou deux jours pour voir comment vous le tolérez.

Prenez votre temps avec la phase de réintroduction. Vous vous lasserez de suivre un régime restrictif et aurez envie d’une certaine liberté dans vos choix alimentaires. Cependant, si vous testez trop d’aliments FODMAP à la fois, ou si vous n’attendez pas suffisamment longtemps entre les différents aliments, vous ne serez pas en mesure de déterminer quels choix causent des problèmes lorsqu’ils réapparaîtront (comme ce sera probablement le cas).

À certains moments, il peut être nécessaire de retourner à l’étape précédente et d’adopter une alimentation plus restrictive pendant quelques semaines afin de permettre à votre système digestif de se stabiliser à nouveau. Vous pourrez ensuite recommencer à tester de nouveaux aliments.

3. Une alimentation personnalisée

Il est sans doute indiqué de dresser votre propre liste, à l’instar des listes et des tableaux d’aliments FODMAP que vous trouvez en ligne. Elle vous aidera à définir clairement les aliments à éviter ou à limiter, et ceux qui peuvent être consommés sans problème.

En suivant ce processus d’élimination et de réintroduction, vous pourrez même découvrir des aliments qui ne figurent pas sur les listes traditionnelles d’aliments faibles en FODMAP. Ainsi, vous arriverez mieux à vous créer une alimentation très personnalisée.

Il faut beaucoup de patience pour trouver la bonne alimentation faible en FODMAP, et il n’existe pas de solution magique qui réglera tous vos problèmes de santé digestive, mais il s’agit d’un outil qui peut vous mettre sur la voie d’une meilleure digestion, tout en intégrant une variété d’aliments sains dans votre alimentation.

Pour bien comprendre la nutrition cellulaire, vous avez le choix : passer tout près de dix ans à faire des études de doctorat en microbiologie ou prendre six minutes pour lire cet article.

Avec des études de doctorat, vous aurez un savoir approfondi, un diplôme à encadrer et un vocabulaire qui épatera la galerie. Par contre, la lecture de réponses toutes simples à quatre questions fondamentales vous permettra de connaître l’essentiel de ce qui est probablement un des aspects les plus importants de la nutrition.

Cette lecture vous permettra aussi d’économiser des milliers de dollars. À vous de décider.

Quelle est la différence entre nutrition cellulaire et nutrition?

C’est une question d’échelle.

La plupart des gens envisagent la nutrition en fonction de deux échelles : système par système ou l’organisme dans son ensemble. (Des exemples : la consommation de fibres contribue à la satiété et à la maîtrise du poids, les protéines favorisent la santé musculaire, ou un régime alimentaire doit privilégier les aliments qui renforcent l’immunité.) Pourtant, la nutrition – tout comme l’état de santé général – prend sa source dans les cellules.

En fait, l’alimentation adéquate des cellules devrait être le but réel de la nutrition sous toutes ses formes. On comprend moins bien la nutrition cellulaire qui se produit à une échelle microscopique selon des mécanismes complexes et élaborés.

La plupart des gens comprendront plus facilement si vous leur parlez de nutriments qui favorisent la santé cérébrale ou de collations bénéfiques pour le cœur que si vous vous aventurez dans les complexités d’une alimentation adéquate de leurs puissantes mitochondries. Et c’est parfait aisni, car en matière de santé publique, toute compréhension de la nutrition est utile et bénéfique.

Il faut seulement vous rappeler une chose : quel que soit l’angle sous lequel vous discutez de la nutrition, il s’agit en réalité de la nutrition des cellules. Vous le faites simplement, sans vous enfoncer dans les complexités et le jargon propre aux spécialistes de la microbiologie.

Pourquoi la nutrition cellulaire est-elle si importante?

Pour optimiser l’état de mieux-être général, il est essentiel de préserver la santé cellulaire grâce à une nutrition adéquate. Cette phrase vous semble peut-être pompeuse, mais le demeure fort simple.

Vous êtes constitué de cellules de divers types. Si ces cellules n’obtiennent pas la nourriture qu’il leur faut pour préserver votre santé, vous aurez du mal à concevoir que votre corps se porte bien dans son ensemble. Autrement dit, un édifice construit avec des briques qui s’effritent ne tient pas très longtemps debout.

La nutrition des cellules est le point de départ pour maintenir en bon état les systèmes importants de l’organisme et préserver le mieux-être physique général. Et pour bonifier votre nutrition cellulaire, vous n’avez pas nécessairement à apporter des changements marqués aux recommandations alimentaires courantes.

Vous avez toujours besoin des vitamines, minéraux, antioxydants et macronutriments que vous procurent de bons aliments entiers. (Des précisions à ce sujet plus loin.) En savourant une salade, songez que vous le faites aussi bien pour vos cellules que pour vote tour de taille.

Je comprends la digestion, mais il semble qu’au-delà de ce processus de base, certaines autres étapes facilitent la nutrition des cellules. Comment les nutriments tirés du régime alimentaire pénètrent-ils dans les cellules?

À chaque stade de la digestion, les aliments sont décomposés en morceaux de plus en plus petits qui deviennent ainsi plus faciles à utiliser. Après l’absorption des nutriments dans l’intestin grêle et la distribution des molécules dans le sang, vos cellules commencent à se nourrir.

Pour éviter toute confusion, voyons maintenant le plus simplement possible les trois principaux parcours suivis par les nutriments pour se rendre dans les cellules :

  • Parcours no 1 : Chaque cellule ouvre un genre de bouche temporaire dans sa membrane et elle avale tout ce qu’elle veut. Ce processus pour s’alimenter et boire – généralement réservé aux molécules plus volumineuses – s’appelle l’endocytose.

Les lipides et protéines qui logent dans la membrane cellulaire commencent à ériger des murs autour de la molécule qui tente de s’introduire dans la cellule. On a l’impression de voir une bouche qui s’ouvre – d’où l’analogie qui précède. À mesure que la molécule se fraie un chemin à travers la membrane, elle s’entoure d’une bulle. Ce revêtement protecteur est alors décomposé par des protéines particulières dans la cellule et les nutriments qu’il contient sont utilisés à des fins de production d’énergie, de croissance, de réparation ou pour répondre à tout autre besoin de la cellule.

  • Parcours no 2 : Chaque nutriment s’attache à une protéine de transport (par exemple l’albumine). C’est un peu comme si un accompagnateur lui faisait franchir une série de portes verrouillées dans la membrane pour atteindre la cellule. Pour utiliser un vocabulaire plus scientifique, disons que la protéine de transport se fixe à la molécule du nutriment et l’aide à traverser l’espace intercellulaire.
  • Parcours no 3 : Par analogie, c’est la voie expresse qui se mène à la cellule – son nom officiel : les protéines-canaux. À la condition que la taille, la charge et d’autres propriétés des molécules des nutriments aient été mesurées, elles peuvent pénétrer assez facilement à travers les pores ouverts par les protéines-canaux. Plus que toute autre voie, ces chemins d’accès peuvent contribuer à faire passer en une seconde un nombre beaucoup plus grand de molécules à travers la membrane jusque dans la cellule.

Quel que soit le parcours, une fois rendues dans vos cellules, les molécules des nutriments sont utilisées aux fins appropriées pour soutenir la santé au niveau cellulaire. Le glucose provenant des glucides dans votre régime alimentaire est décomposé et utilisé à des fins énergétiques. Les acides gras (lipides) et les acides aminés (composants des protéines) servent comme éléments constituants ou énergétiques – selon ce qui est nécessaire.

Quels sont les nutriments indispensables à une bonne nutrition des cellules?

En vous documentant à fons sur la nutrition, vous aurez une impression de déjà vu. Somme toute, l’organisme humain doit compter sur les éléments dont il a besoin – y compris les plus importants : les nutriments dits essentiels. Et les moyens de les obtenir tous sont limités.

Il est important de suivre un régime alimentaire équilibré et varié, riche en fruits et légumes entiers, protéines maigres et gras bénéfiques. C’est le meilleur moyen de vous procurer la variété de vitamines, minéraux, acides gras et acides aminés essentiels dont les cellules ont besoin. On les dit « essentiels » parce que l’organisme est incapable de produire certaines substances. C’est donc votre régime alimentaire qui doit les lui fournir. Vous pouvez aussi lui offrir d’autres nutriments qui pourront contribuer à préserver votre santé.

Comme vous connaissez maintenant les nutriments indispensables pour bien nourrir vos cellules, il est temps de découvrir pourquoi ils sont si importants pour votre santé. En plus d’aider à combler tous les besoins nutritionnels des cellules, la consommation de tous ces macronutriments et micronutriments essentiels renforce quatre mécanismes de base qui préservent la santé cellulaire et l’état de santé général.

  1. Énergie : Si vous le voulez, vous pouvez étudier de plus près la production d’énergie cellulaire et l’ATP, mais pour l’heure, il vous suffit de savoir que vos cellules brisent les liaisons moléculaires des nutriments pour libérer de l’énergie.
  1. Structure (croissance et réparation) : Les cellules utilisent les protéines, lipides et certains minéraux pour édifier ou réparer des structures cellulaires et corporelles.
  2. Réactions de soutien : Les vitamines et minéraux agissent comme cofacteurs des enzymes et participent à des réactions et processus importants qui permettent d’optimiser le fonctionnement de l’organisme.
  3. Protection : Les antioxydants prennent la forme de vitamines ou d’autres composés nutritionnels. D’une façon ou d’une autre, ils aident à préserver la santé cellulaire en neutralisant les radicaux libres produits par le métabolisme et les éléments environnementaux.

Vous êtes constitué de cellules prodigieuses. Tout en étant un rouage important dans la mécanique de la santé, votre tâche est fort simple : fournir à vos cellules tous les nutriments importants qu’il leur faut pour leur permettre de préserver votre santé génétale.

Le régime alimentaire et le style de vie dans notre monde moderne peuvent cependant vous compliquer la tâche. Vous auriez sans doute intérêt à ajouter des suppléments à votre régime alimentaire pour optimiser votre santé cellulaire. Si vous le faites, optez pour des produits qui renferment les formes et quantités adéquates de nutriments essentiels et composés alimentaires bénéfiques dont vous avez le plus besoin.