Étude d’USANA sur la médecine traditionnelle chinoise (MTC)

Le monde semble rétrécir de plus en plus de jour en jour. La mode, l’alimentation, le divertissement – tout est influencé par diverses cultures du monde entier, et la santé n’échappe pas à cette tendance. Les approches orientales à l’égard du mieux-être holistique, par exemple la médecine traditionnelle chinoise  (MTC), ont franchi les frontières de l’Occident à mesure que des gens soucieux de leur santé s’employaient à trouver de nouveaux concepts à la recherche d’un bien-être optimal.

Des esprits brillants chez USANA Health Sciences ouvrent la voie avec une étude qui défriche ce territoire méconnu. Les résultats de leur étude permettent de créer un nouveau schéma d’exploration des moyens susceptibles de jeter un pont entre les philosophies traditionnelles orientales et les pratiques scientifiques occidentales.


Résumé de la recherche scientifique d’USANA

Des chercheurs d’USANA ont travaillé avec des praticiens en MTC à la création d’un modèle pour normaliser le diagnostic d’un trouble de santé unique traité par la MTC.

  • En utilisant un processus multi-étapes, l’équipe a réussi à élaborer un protocole de diagnostic plus homogène que les méthodes traditionnelles.
  • Les résultats de l’étude influeront de deux façons importantes sur les découvertes scientifiques futures :
    • Ils fournissent un cadre qui pourrait servir à l’élaboration de protocoles diagnostiques pour d’autres troubles traités par la MTC, ce qui pourrait contribuer à l’homogénéisation des soins.
    • Le processus de conception d’un protocole peut être reproduit et utilisé pour établir des points de mesure des données pour effectuer un plus grand nombre d’études de recherche clinique. Il sera ainsi possible de promouvoir l’utilisation des méthodes scientifiques occidentales  afin de valider l’efficacité de la médecine traditionnelle chinoise.

L’association de la MTC aux concepts occidentaux ne va pas sans quelques  chocs culturels. La médecine occidentale s’appuie généralement sur des facteurs mesurables et gérables, tandis que la médecine traditionnelle chinoise met l’accent sur les forces mentales, physiques et  spirituelles souvent inapparentes, mais dont l’action conjuguée procure un mieux-être global.

Comme les personnes de culture occidentale misent principalement sur la science étayée par des preuves, ils peuvent avoir de la difficulté à reconnaître les effets positifs des pratiques médicales traditionnelles chinoises non fondées sur des données mesurables. Par conséquent, la conception d’études qui font le pont entre les deux cultures peut poser un défi de taille.

Les scientifiques d’USANA ont pourtant montré que c’était tout à fait possible. Voici un résumé d’un article récent publié dans le European Journal of Integrative Medicine qui présente l’étude novatrice menée par l’équipe de Recherche et développement d’USANA.

Cet important travail de recherche préliminaire pourrait influer grandement sur les paramètres  d’étude de la médecine traditionnelle chinoise. Des approches comme celles mises au point par USANA ouvrent la voie à des traitements médicaux traditionnels chinois recommandés par des praticiens orientaux et occidentaux en fonction d’une recherche clinique rigoureuse. De plus, les deux cultures disposeraient d’une norme holistique du mieux-être général plus approfondie et plus solidement fondée sur la science.

Une nouvelle norme de pratique de la médecine traditionnelle chinoise  

Une visite chez un praticien de la médecine traditionnelle chinoise comporte souvent quatre types d’analyse : inspection, auscultation (écoute de divers organes), interrogation et palpation (toucher avec les doigts ou les mains). Selon les facteurs évalués, le praticien posera un diagnostic subjectif.

Le mot à retenir est celui de subjectif. Il est coutumier que le diagnostic d’un trouble de santé par un praticien en MTC soit fondé sur sa seule opinion, sans aucune mesure objective. Son diagnostic s’appuie rarement sur des études cliniques ou des analyses statistiques.

L’établissement de critères plus universels pour l’évaluation des patients permettrait aux praticiens en MTC de prodiguer des soins plus homogènes. Il est aussi essentiel d’établir des méthodes plus objectives donnant des résultats fiables, reproductibles et non biaisés pour mesurer scientifiquement les pratiques de la médecine traditionnelle chinoise.

Bon nombre de troubles de santé et de critères sont pris en compte par les praticiens en MTC. Pour établir une norme objective, les scientifiques d’USANA ont d’abord ciblé un trouble de santé pour lequel on établirait un nouveau protocole : la carence en Qi protecteur (CQP).

Le Qi (se prononce « tchi »)  est une force vitale qui circule dans tout le corps. Parmi les nombreuses formes du Qi, celui que l’on dit protecteur est semblable à l’immunité innée et tient lieu d’armure contre tous les maux. On estime qu’une carence en Qi protecteur prédispose à une invasion du corps par des pathogènes.

Après avoir arrêté leur choix sur la CQP, les chercheurs ont colligé et défini les facteurs potentiels associés au trouble de santé à l’étude. Ils ont d’abord pris connaissance des travaux de recherche publiés, d’anciens écrits sur la médecine traditionnelle chinoise et des directives diagnostiques plus récentes en MTC. Ils ont aussi consulté des spécialistes en MTC.

Les risques de CQP ont éventuellement été classés selon 13 paramètres. Les chercheurs d’USANA ont ensuite conçu un algorithme fondé sur des modèles statistiques qui intégraient ces paramètres à un protocole expérimental. Ils ont ensuite soumis ce protocole à une évaluation.

L’étude d’un système oriental à la lumière de la science occidentale

L’étude d’USANA sur la MTC regroupait 207 participants âgés de 18 à 65 ans qui ont été répartis en deux groupes. Cette répartition a permis aux chercheurs de recueillir des données chez un premier groupe afin de restreindre la liste des paramètres des risques aux seuls facteurs qui étaient importants pour diagnostiquer la CQP. Par la suite, les données recueillies dans le deuxième groupe ont servi à valider l’exactitude et l’homogénéité du protocole final.

Dans le premier groupe de 151 sujets, chacun a été examiné par l’un de trois praticiens en MTC ayant reçu une formation approfondie et comptant au moins 25 ans d’expérience. Deux types d’évaluation de la CQP ont été faites à chaque séance : l’une selon un protocole traditionnel, l’autre selon un protocole expérimental.

À partir des données recueillies dans le premier groupe, les chercheurs ont raffiné leur algorithme initial des risques de CQP. La version révisée a ensuite été soumise à l’évaluation d’un panel de six praticiens spécialisés en MTC provenant de diverses régions.

Comme ces praticiens indépendants ne participaient d’aucune autre façon à l’étude et ne se connaissaient pas, il n’y avait aucun risque que l’opinion des uns soit influencée par celle des autres.

Chacun a soumis ses propres recommandations, après quoi les scientifiques d’USANA ont modifié leur algorithme de cote de risque. Les révisions se sont poursuivies jusqu’à ce qu’un accord général acceptable soit atteint pour tous les chercheurs et praticiens.

L’algorithme final a été resserré de 13 à 8 mesures d’une importance capitale pour le diagnostic de la carence en Qi protecteur. En voici la liste :

    1. L’apparence de la langue
    2. La force vocale (voix faible et apathie)
    3. Fréquence du rhume (nombre de fois où un participant a eu le rhume)
    4. Présence ou absence ponctuelle ou continue du rhume
    5. Transpiration spontanée
    6. Aversion pour le vent ou le froid
    7. Pouls global (mesure de trois points pulsatifs)
    8. Pouls cun (mesure de la pulsation au point de perception du pouls le plus près du poignet)

La pondération de chaque mesure était différente. Les prédicteurs les plus probants de la CQP étaient le pouls cun, la fréquence du rhume et l’apparence de la langue. Le diagnostic était toutefois moins exact lorsqu’une seule mesure était évaluée. Pour établir la cote de risque de CQP la plus homogène et exacte, il fallait prendre en compte les huit mesures.

Une recherche rigoureuse qui donne des résultats concluant

Après l’achèvement de la première phase de l’étude et le raffinement de la cote algorithmique, la prochaine étape a consisté à valider les résultats à l’aide des données recueillies auprès du second groupe de participants.

On a examiné 56 sujets pour déceler la CQP. Cette fois, ils ont tous été interrogés par les trois praticiens en médecine traditionnelle chinoise (les mêmes qui avaient examiné les sujets du premier groupe). Deux méthodes d’évaluation selon les protocoles traditionnel et expérimental ont de nouveau été utilisées à chaque séance.

Les données recueillies dans l’ensemble des séances ont été vérifiées par les chercheurs d’USANA et des modèles statistiques ont été appliqués pour évaluer l’exactitude de la cote de risque de CQP. Le rapport du système expérimental de cote pour l’exactitude des prédictions s’échelonnait entre 94,2 % et 98,2 %, ce qui indiquait que la cote de risque était d’une grande exactitude.

Ajoutons que cette exactitude s’est confirmée à répétition.

Les praticiens en MTC ne sont pas nécessairement tous d’accord lorsqu’ils posent un diagnostic pour des troubles de santé à l’aide des méthodes traditionnelles. Ils peuvent différer d’opinion dans des proportions allant de 10 % à 60 % et conséquemment, un sujet pourrait recevoir un diagnostic semblable de la part de deux praticiens dans 10 % à 60 % des cas.

L’accord entre praticiens en MTC peut atteindre 85 % s’ils discutent au préalable des symptômes observés. Toutefois, le système de cote de risque expérimental mis au point par USANA demeure encore supérieur.

Lorsque les trois praticiens en MTC ont utilisé le nouvel algorithme, leurs avis concordaient au moins à 99,3 %, ce qui confirme que les résultats obtenus avec le système de cote d’USANA  sont plus homogènes dans l’évaluation de la CQP.

L’exactitude et l’homogénéité sont essentielles pour que les résultats obtenus par les praticiens en MTC soient plus probants et pertinents. Ces deux facteurs sont aussi essentiels pour permettre à la communauté scientifique de concevoir des essais cliniques rigoureux en matière de médecine traditionnelle chinoise.

L’étude d’USANA sur la médecine traditionnelle chinoise ouvre une nouvelle voie

Les progrès en science de la nutrition nécessitent l’apport de pionniers à l’esprit novateur et créatif. L’étude d’USANA sur la médecine traditionnelle chinoise allie des méthodes de recherche occidentales et des approches orientales à l’égard du bien-être. C’est un pas important vers la conception d’un nouveau modèle pour faire progresser la science de la santé et du mieux-être holistiques. Cette étude fait tomber les barrières entre les traditions anciennes et la science moderne, ouvrant ainsi la voie à des résultats concluants et éprouvés en matière de santé.

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