Vous connaissez déjà les multiples bienfaits de l’exercice dont on parle si souvent. Bon pour le cœur, bon aussi pour les poumons, il aide en plus au maintien d’un poids santé et la liste s’allonge. On dirait bien que les scientifiques découvrent constamment de nouvelles façons dont l’exercice peut contribuer à préserver la santé et la bonne forme physique.

Qui dit vie saine, dit forcément détoxication et nettoyage. Il est donc tout naturel que les gens s’intéressent aux liens entre l’exercice et les processus de détoxication de l’organisme. On trouve sur Internet une mine d’information sur le sujet, et vous en connaissez sans doute déjà quelques bribes. Si une partie de cette information se fonde sur une recherche scientifique crédible, une bonne part provient de sources d’une crédibilité douteuse.

Il importe donc de distinguer le vrai du faux. On trouve sur Internet une mine d’information sur le sujet. Poursuivez votre lecture pour savoir de quelle façon l’exercice intervient – ou non – dans les processus de détoxication de l’organisme.

D’abord, qu’est-ce que la détoxication? Voici des notions de base.

À l’origine, la définition de la détoxication était très précise puisqu’elle lui reconnaissait une seule fonction : celle d’évacuer les drogues, l’alcool ou le poison. Plus récemment, sa définition s’est toutefois étendue à l’élimination de toutes les toxines dans l’organisme, que ce soit l’alcool, les produits chimiques ou les déchets organiques.

Les efforts conjugués du foie, des reins et de l’intestin permettent à l’organisme d’éliminer ses propres toxines tous les jours. Ces processus naturels sont en bonne partie impossibles à changer.

Selon le principe sous-jacent à la plupart des conseils et moyens de détoxication, l’organisme ne peut à lui seul éliminer entièrement les toxines. Comme beaucoup d’information s’inspire d’une pseudo-science, il est essentiel de vérifier les sources. (Plus d’info à ce sujet ici!)

Le rôle de l’exercice dans la détoxication : le fondement scientifique

Quand on pose la question à savoir comment l’exercice cardio, la musculation ou toute autre forme d’entraînement s’intègre dans le processus de détoxication, les réponses varient selon les gens à qui vous la posez.

On prétend que certains enchaînements d’exercice sont censés être détoxifiants, c.-à-d. qu’ils permettraient d’améliorer ou de rendre plus efficace l’élimination des toxines de l’organisme. D’autres soutiennent que l’exercice produit une transpiration qui libère les toxines par les pores.

Le fondement scientifique de telles allégations est pour le moins douteux.

Par contre, voici ce que la science confirme : en contribuant à préserver la santé des reins et du foie, l’exercice peut aider l’organisme à se détoxifier. Il s’agit tout simplement de prendre bien soin des défenses et processus naturels de l’organisme.

L’exercice influe aussi de façon positive sur un autre moyen de défense de l’organisme ; l’important système lymphatique. Il est constitué de vaisseaux et de ganglions lymphatiques qui font circuler dans tout l’organisme tout entier le liquide lymphatique (la lymphe) – un liquide qui aide à préserver la santé immunitaire , tout en protégeant contre les substances nocives. On a montré que l’exercice régulier accroît la circulation de la lymphe dans l’organisme, ce qui contribue à une évacuation plus efficace des toxines et bactéries.


Un fait intéressant sur les poumons et la détoxication

En éliminant du dioxyde de carbone à chaque respiration, vos poumons aident l’organisme à se détoxifier. Ce gaz est un sous-produit du métabolisme énergétique. Plus l’exercice est intense, plus grande est la quantité de dioxyde de carbone que les poumons ont à évacuer.

Rien d’inquiétant cependant, car l’exercice régulier (et le fait de ne pas fumer) est certes l’une des activités les plus importantes pour optimiser la force, l’efficacité et la santé globale des poumons. L’effort que ces derniers fournissent pour inspirer une quantité accrue d’oxygène et expirer le dioxyde de carbone pendant l’exercice n’aura que des effets bénéfiques à long terme.


La transpiration évacue-t-elle les toxines?

Lorsque vous faites de l’exercice, vous transpirez. En fait, même si vous ne faites jamais d’exercice, il y a fort à parier que vous avez déjà sué à grosses gouttes. C’est un fait. La transpiration est l’un des premiers mécanismes régulateurs de la température de l’organisme. Lorsque le corps se réchauffe, il libère de la sueur pour en abaisser la température.

Et si la transpiration avait aussi d’autres fonctions? Que se passerait-il si le système de refroidissement de l’organisme l’aidait aussi à évacuer ses toxines? L’idée est certes séduisante et même plausible, mais c’est malheureusement une utopie.

Même si quelques études révèlent que la sueur peut contenir des métaux lourds et d’autres toxines, le consensus général veut que la transpiration joue le rôle qu’elle est censée jouer : elle rafraîchit le corps et rien de plus.

Somme toute, la sueur est en grande partie constituée d’eau et d’un peu de sel.

La clé de la détoxication : un foie bien portant grâce à l’exercice

La transpiration n’est pas sans doute pas un mécanisme de détoxication, il ne faut pas pour autant laisser tomber l’exercice. Une bonne séance d’exercice peut aider à bien des égards l’organisme à s’occuper des toxines. La principale utilité de l’exercice est assurément de préserver la santé du foie.

Le foie se compare à un filtre de piscine – il nettoie la partie saine des déchets indésirables  qu’il décompose ensuite avant d’en disposer. Aussi simple soit-elle, cette explication illustre très bien le processus. Le foie est de loin la pièce la plus importante du casse-tête qu’est la détoxication de l’organisme.

Une autre chose à se rappeler au sujet du foie : c’est un travailleur infatigable. Vous lui faciliterez la tâche en modérant votre consommation d’alcool, en conservant un poids santé et en mangeant sainement. Malgré tout cependant, l’usure viendra naturellement. Elle se présente souvent sous forme d’accumulation de graisse dans le foie (sans être un risque immédiat pour la santé, elle peut cependant entraîner une cicatrisation appelée fibrose, laquelle peut se transformer éventuellement en cirrhose.)

C’est en pareil cas que l’exercice peut devenir fort utile.

Une étude portant sur des sujets atteints de stéatose hépatique non alcoolique – un problème de santé généralement lié à l’obésité – a montré que l’exercice régulier réduit la quantité de gras dans le foie. C’était le cas notamment pour l’exercice aérobique (jogging, vélo, etc.) et pour l’entraînement contre résistance (haltérophilie, musculation, etc.). De plus, les patients ont montré une réduction de la quantité de gras dans le foie sans égard à la perte de poids.

Que faut-il en conclure? Tout simplement que le genre d’exercice que vous pratiqué aidera à préserver la santé de votre foie – à la condition d’en faire régulièrement. Vous n’avez que l’embarras du choix – Pilates, vélo, natation ou entraînement aux poids libres. Même si vous ne perdez pas de poids, vous offrez un soutien à votre foie.

Le point sur les reins et l’exercice

Le foie effectue en grande partie la tâche de détoxication de l’organisme, mais d’autres organes interviennent aussi dans le processus. C’est le cas des reins – plus particulièrement pour le filtrage des liquides. À mesure que le sang passe du foie aux reins, l’urée et d’autres déchets en sont extraits par les autres organes de détoxication importants. Ces déchets sont ensuite évacués dans l’urine.

Il est tout naturel que l’effet de l’âge se fasse sentir sur les reins, tout comme sur les autres parties du corps et le reste de l’organisme.  Plus vous prenez soin de vous et de votre santé, plus vos reins resteront en santé.

Tout comme votre foie, vos reins subissent l’influence de votre style de vie. Plus ils doivent fournir d’efforts, plus ils subiront rapidement des effets néfastes. Par ailleurs, certaines études ont établi un lien entre l’exercice régulier et une amélioration de la santé rénale. En d’autres mots, plus vous faites de l’exercice, plus vous optimisez la durée de bon fonctionnement de vos reins.

L’exercice et la détoxication mentale

Une forme de détoxication souvent sous-estimée est celle de l’esprit. Les facteurs de stress quotidiens sont innombrables, et certains sont pires que d’autres. Ils peuvent s’accumuler de jour en jour, amplifiant le stress et l’anxiété.

Parmi les diverses façons de faire face au stress, l’exercice est assurément l’une des formes de détoxication mentale les plus populaires. L’activité physique permet à l’organisme de libérer naturellement des endorphines, des produits chimiques qui soulagent le stress en plus de préserver votre bonne humeur (Vous avez peut-être déjà entendu l’expression « euphorie du coureur » qui décrit cette sensation de bien-être.)

En conjugaison avec le sentiment d’accomplissement qui accompagne souvent l’exercice, les endorphines peuvent aider à éliminer le stress, ce qui permet du même coup une détoxication mentale.

Renforcez activement les défenses naturelles de votre organisme contre les toxines

Au final, il n’y a aucune solution miracle pour détoxifier votre organisme. Il n’existe aucun entraînement qui débarrasse l’organisme de ses toxines. Et aucune quantité de sueur ne le libère de toutes les substances indésirables. (Un conseil : comme l’exercice peut vous déshydrater, assurez-vous de boire beaucoup d’eau!)

Il n’existe aucune solution miracle, mais en voici une toute simple : faites régulièrement de l’exercice et ayez un régime alimentaire sain. C’est une approche éprouvée qui assurera le fonctionnement en douceur des défenseurs naturels de votre organisme contre les toxines : les reins et le foie.

La téléphonie intelligente fait des progrès tous les deux mois. À toutes les deux semaines, de nouvelles découvertes scientifiques semblent voir le jour. Et à toutes les deux heures, un nouveau concept fait fureur sur Internet. Il semble donc que le monde tourne à un rythme toujours plus rapide dans un contexte futuriste.

Aussi perfectionnés que soient les gadgets à base d’algorithmes activés par la voix, les préceptes fondamentaux de la santé humaine sont heureusement demeurés ancrés dans l’antiquité – une constante dans le tourbillon du changement. Cette stabilité relative nous permet de voir en rétrospective quels éléments des cultures anciennes ont bien fonctionné pour nous aider à façonner nos styles de vie sains d’aujourd’hui.

Dans l’intérêt de votre mieux-être à long terme, apprenez à vous appuyer sur la sagesse des méthodes traditionnelles en usage aux quatre coins du monde. Il ne s’agit pas pour autant de laisser tomber votre nouveau moniteur d’activité physique ou votre appli de planification de repas. Nous verrons plus loin comment la sagesse ancienne peut se marier aux outils technologiques modernes pour optimiser votre qualité de vie.

L’équilibre avant tout

La recherche de l’équilibre s’est toujours imposée à travers les âges – contrairement à sa pratique dans les faits. On entend souvent parler de régimes équilibrés, de l’équilibre travail-vie et ainsi de suite,  mais souvent de manière symbolique.

Le but visé dans la recherche de l’équilibre exige de l’action et de l’attention. Au lieu de vous soumettre à une aussi grande part de déséquilibre, misez sur les outils à votre disposition pour préserver un style de vie sain et harmonieux.

  • Réglez des chronomètres pour fixer des limites à des tâches qui risquent d’empiéter sur le temps réservé à votre famille et vous-même.
  • Utilisez des fonctions téléphoniques pour l’envoi de notifications liées à des périodes déterminées ou à des heures de mise hors tension de vos appareils électroniques, ce qui vous permettra de vous concentrer sur l’instant présent et la pleine conscience.
  • Organisez vos journées de manière à obtenir l’équilibre recherché – la structure et l’intention de la démarche of sont toutes deux utiles.
  • Faites le suivi de votre apport alimentaire à l’aide d’une application qui vous donnera un aperçu de ce que vous mangez chaque jour.
  • Faites appel à des programmes ou des conseillers personnels en santé que vous trouverez en ligne pour vous aider à adopter un régime équilibré qui fonctionnera pour vous.
  • Rappelez-vous d’équilibrer votre dépense d’énergie par rapport à vos activités de revitalisation personnelle – à partir de la méditation jusqu’à la pratique du hygge (un concept favorisant un sentiment de bien-être chaleureux).

Évitez les excès

La recherche de l’équilibre dans votre vie suppose l’élimination des excès, de telle sorte que les deux buts visés soient complémentaires. Vous n’arriverez pas à atteindre l’équilibre travail/vie de famille si vous faites de journées de 12 heures. Impossible aussi d’avoir un régime équilibré si vos collations à forte teneur en sucre pèsent lourd dans la balance – au propre comme au figuré.

Par contre, les excès sont… excessivement difficiles à éviter. En cette ère d’abondance, bon nombre de communautés culturelles sont plongées dans l’excès sur tous les plans : information, apport calorique, possessions matérielles et ainsi de suite.

Heureusement, il y a des solutions. Certaines de vos démarches en vue de trouver l’équilibre dans votre vie vous aideront aussi à tempérer les excès. Voici quelques autres façons de parvenir à la modération dans une foule de volets de votre existence moderne :

  • Faites le suivi des calories consommées et calories dépensées afin d’éviter des excès qui risquent d’entraîner un gain de poids.
  • Si vous consommez de l’alcool, faites-le en modération, en faisant appel à une application de suivi ou tout simplement en vous imposant des limites et en vous faisant aider par des amis.
  • Désemcombrez vos espaces physiques pour en faire des lieux de vie plus sains.
  • Utilisez des applications de méditation et pratiquez la pleine conscience pour vous libérer d’une part de stress qui  vous brouille l’esprit, vous déconcentre et sape votre énergie.
  • Limitez votre temps d’écran (téléphone intelligent, tablette ou télé) dans toute la mesure du possible. Il y a des applications pour ça aussi.

Adoptez une approche holistique

L’attention au détail – une excellente qualité –  est à la fois utile au bureau et à domicile. Par contre, en s’attardant à des particularités, on risque de perdre de vue le tableau d’ensemble.

Il faut dire cependant que le souci du détail n’a pas toujours été prépondérant dans l’histoire de l’humanité. Les philosophies orientales anciennes sont axées sur une conception holistique de la vie – et aussi de la santé. Les approches chinoises traditionnelles de la santé considèrent le corps comme un tout, alors que les pratiques occidentales tendent à s’attacher davantage aux particularités des systèmes individuels.

Or, la vérité absolue – qui s’impose dans toutes les traditions – c’est que le corps humain est une machine hyperconnectée.   En prenant du recul pour mieux voir ces connexions et en gardant l’œil sur le tableau d’ensemble de votre corps et de votre bien-être général, vous pourrez arriver à rester heureux et en bonne santé.

Pour adopter une approche plus holistique, il faut répondre aux besoins de votre corps tout entier en matière de santé, et assurer aussi un soutien à tous vos piliers du mieux-être. À l’aide des applications de votre téléphone intelligent, trouvez des entraînements conçus pour le corps tout entier, bloquez des périodes de temps pour tous les aspects de votre santé et mettez au point votre régime en fonction de vos objectifs globaux en matière de santé.

Pratiquez des techniques d’automassage

Le massage vous ouvre la porte sur un monde de luxueuse relaxation. La tension musculaire et le stress se dissipent de minute en minute et au final, vous vous retrouvez dans un havre de pure tranquillité. Il peut cependant arriver que vous vous retrouviez accaparé par le travail, avec une tension qui monte sans cesse dans votre corps, si bien que vous vous trouvez dépouillé de toute votre énergie et votre calme. Hélas, aucune table de massage ou peignoir douillet en vue.

Avec leurs techniques d’automassage, les traditions anciennes peuvent faire tout un monde de différence pour la relaxation musculaire et un sentiment de calme. Vous n’avez pas nécessairement besoin d’avoir les mains magiques d’un masseur professionnel pour soulager le stress lorsqu’il est impossible d’obtenir un rendez-vous au spa.

Voici ce que vous pouvez faire :

  • Limitez vos massages aux zones de tension ou de douleur modérée. Si vous massez au mauvais endroit (par exemple, là où il y a une douleur intense) ou de la mauvaise façon, vous risquez d’empirer les choses.
  • Exercez une pression sur les zones tendues, avec des mouvements circulaires pour dénouer les nœuds.
  • Essayez d’utiliser deux doigts, une jointure ou vos pouces, selon ce qui est le plus réconfortant sur la zone massée.
  • Limitez la durée du massage à 30 secondes sur chaque zone.
  • Exercez d’abord une pression légère, sans jamais aller au maximum de vos capacités.
  • Utilisez des rouleaux en mousse, des balles de tennis ou des accessoires de massage pour mieux réduire la tension. (Veillez à vous conformer au mode d’emploi du fabricant des appareils ou d’un professionnel de la santé.)
  • Trouvez des vidéos ou des tutoriels portant sur les différentes techniques d’automassage.
  • Réservez-vous du temps avec un masseur ou une masseuse professionnel(le) qui vous aidera à traiter les zones affectées.

Voyez les aliments comme un élément fonctionnel de votre santé globale

On a toujours mis l’accent sur les régimes à travers les siècles. Aujourd’hui, malheureusement, on a tendance à insister davantage sur la gestion du poids et l’esthétique, plutôt que sur la façon dont les aliments peuvent assurer un soutien à notre santé générale.

Il est important de conserver un poids santé. Ajoutons qu’en respectant votre régime, vous suivez des traditions anciennes. C’est seulement le but recherché qui diffère quelque peu.

L’alimentation chinoise traditionnelle – et d’autres approches de longue date – tendent à considérer les aliments comme fonctionnels pour la santé, conférant ainsi un caractère plus intentionnel aux décisions alimentaires. C’est dire que le choix des ingrédients vise à assurer un meilleur soutien à des aspects précis de la santé, tout en préservant le bien-être holistique.

Il importe donc de redéfinir vos rapports avec les aliments et boissons pour prendre en compte la fonctionnalité, ainsi que des considérations comme le goût, l’apport calorique et le contenu en macronutriments. Vous pouvez en apprendre davantage au sujet de l’alimentation chinoise traditionnelle pour ensuite mettre en pratique votre savoir en faisant appel à la technologie pour mieux planifier vos repas et adopter un régime que vous suivrez plus facilement.

Ces dernières années, la détoxication est en quelque sorte devenue un sujet à la mode. Que ce soit le nettoyage avec du jus ou une diète particulière, vous avez sans doute entendu parler de la détoxication sous un angle ou un autre – et vous avez peut-être essayé par vous-même une de ces approches.

Selon le concept à la base de la détoxication, le corps humain baigne dans des toxines environnementales que nous pouvons, et même devons, éliminer. Jusque là, rien à redire, n’est-ce pas? Comme les toxines sont nocives, il est naturel de vouloir les expluser de l’organisme.

Ce n’est pourtant pas aussi simple. Comme pour quantité d’autres aspects de la santé, il y a beaucoup de désinformation au sujet de la détoxication. Il est fort probable qu’en cherchant à adopter un style de vie plus sain, certains mythes sur la détoxication vous viennent aux oreilles. Pour distinguer le vrai du faux à ce sujet, poursuivez votre lecture.

Y a-t-il vraiment des toxines dans mon organisme?

Voyons tout d’abord le fondement même de la détoxication. Il va de soi que pour vouloir détoxifier votre organisme, au départ, il doit bien s’y trouver des toxines à éliminer.  Alors, y a-t-il vraiment des toxines dans votre organisme?

Somme toute, oui. Cela dit, une réponse plus explicite laisse entrevoir certaines complexités importantes.

L’usage traditionnel du mot « détoxication » dans le contexte médical décrit le processus d’élimination d’alcool, de drogues ou de poison chez un patient. Il peut d’agir de pomper l’estomac, d’administrer un antidote ou, comme c’est souvent le cas, de laisser tout simplement l’organisme évacuer lui-même les toxines.

Lorqu’il s’agit de santé, la détoxication ne se limite pas à ces substances, mais elle touche toutes les toxines. L’alcool bien sûr, mais pas s’il est en quantité qui met la vie en danger. D’autres toxines sont présentes dans la plupart des organismes humains, y compris des matières résiduelles et des dérivés de la digestion (en fait, les substances dans les selles), ainsi que des produits chimiques, polluants et pesticides. Ces toxines proviennent de l’air, des produits nettoyants, de la fumée de tabac et même des aliments.

Vous ne devez cependant pas vous alarmer de la présence probable de ces toxines dans votre organisme. Ce dernier est doté de mécanismes et d’organes qui offrent une protection contre ces types de toxines.

Comment l’organisme élimine-t-il ces toxines?

Comme nous l’avons vu plus haut, vous n’êtes pas entièrement sans défense contre les toxines qui peuvent se trouver dans votre organisme, car celui-ci est déjà fort bien équipé pour se détoxifier lui-même.

L’excrétion des déchets dans les selles et dans l’urine est certes le moyen le plus évident par lequel l’organisme élimine les toxines. Ces deux processus naturels aident à expulser de l’organisme les substances inutiles, et parfois même nocives. Songez à votre dernier malaise gastrique. L’activité intestinale était probablement accrue, ce qui signalait que l’organisme tentait d’expulser tout ce qui l’irritait.

En ce qui concerne les processus de détoxication, outre l’excrétion d’urine et la défécation que tout le monde connaît, l’organisme met en œuvre d’autres systèmes internes de détoxication qui vous sont probablement moins familiers. Les reins et l’intestin aident à filtrer et éliminer les toxines provenant des aliments et boissons, mais il y a un organe qui remplit la plupart de ces tâches : le foie.

Que ce soit pour expulser des bactéries du sang, transformer l’ammoniac (une toxine) en urée (un composant de l’urine) ou aider à traiter les drogues, le foie ne fait jamais relâche. Pour tout dire, c’est le filtre de l’organisme par lequel toutes les substances passent et qui élimine les toxines. À titre d’exemple, bon nombre de médicaments ne sont pas à priori utilisables par l’organisme en raison de leur toxicité élevée. Le foie les décompose sous des formes moins toxiques et plus utilisables, ce qui permet aux médicaments de jouer leur rôle.

Nous venons de parler des processus naturels de détoxication sur lesquels vous n’avez que peu de contrôle, sinon aucun. À ce point, vous vous demandez sans doute sur quels aspects de la détoxication vous pouvez intervenir.

L’organisme a-t-il besoin d’aide pour se détoxifier?

Personne ne conteste que l’organisme lui-même élimine naturellement les toxines – et la science n’appuie aucun argument à l’effet contraire. Dans ce cas, pourquoi autant de régimes, astuces et produits pour la détoxication?

Même si les gens aiment les solutions miracles, il y en a rarement qui sont utiles à l’organisme pour se détoxifier et se nettoyer. Par contre, vous pouvez quand même favoriser l’efficacité de ses processus de détoxication – avec du temps et de la détermination.

Le style de vie est assurément ce qui influe le plus sur la capacité de l’organisme à éliminer les toxines : régime alimentaire, habitudes en matière d’exercice et autres choix. Comme nous le disions précédemment, le foie est le plus important détoxifiant, d’où la nécessité d’en prendre bien soin.

Divers facteurs influent sur la santé hépatique, à partir de la consommation d’alcool jusqu’au régime alimentaire. Comme dans bon nombre d’autres aspects d’un style de vie sain, la modération est le facteur clé. Une faible quantité d’alcool ne cause aucun dommage hépatique, mais une consommation excessive use le foie en lui imposant de plus grands efforts. Une consommation excessive d’alcool peut causer une lésion et un œdème hépatiques qui peuvent ultérieurement entraîner des complications.

Brocoli, choux de Bruxelles et chou-fleur sont au nombre des aliments qui peuvent favoriser la santé hépatique. Certaines études ont aussi établi un lien entre la consommation de café et la préservation de la longévité et de la santé du foie.

Bien sûr, il faut aussi éviter de succomber à ces mauvaises habitudes contre lesquelles nous sommes si souvent mis en garde : forte consommation de sucre et d’aliments gras, ainsi que tabagisme.

Réfuter les faussetés sur la détoxication

Vous avez maintenant acquis suffisamment de connaissances pour évaluer par vous-même la plupart des mythes sur la détoxication, de même que les produits détoxifiants. Pour faire bonne mesure, voyons maintenant certains mythes courants sur la détoxication, à commencer par les deux principaux

  • L’élimination des toxines par la transpiration : Une des rumeurs les plus courantes sur l’exercice, c’est que vous pouvez réellement éliminer les toxines par la transpiration. L’idée est séduisante : vous suez sur le tapis roulant et, en plus de vous garder en bonne forme, cet exercice purge votre organisme de substances nocives. Trop beau pour être vrai? C’est effectivement le cas.
    La sueur est presque entièrement constituée d’eau, avec à peine une petite quantité de sel. C’est le processus de rafraîchissement de l’organisme et non pas son mode d’élimination des toxines. Par contre, loin de nous l’idée de nier le rôle de l’exercice dans la détoxication. En effet, l’exercice favorise la santé hépatique – et si vous ne devez retenir qu’un seul point de cet article, c’est que votre foie est votre centrale de détoxication.
  • La détoxication pour perdre du poids : Une foule de produits et régimes pour la détoxication sont commercialisés comme solutions de maîtrise du poids. Bien que le jeûne, le nettoyage avec des jus et d’autres régimes détoxifiants puissent vous aider à perdre rapidement quelques kilos, des études indiquent que ce sont rarement des solutions pour conserver un poids santé à long terme.
  • L’organisme a besoin d’aide pour se détoxifier : Comme nous l’avons indiqué plus haut, l’organisme possède déjà plusieurs lignes de défense contre les toxines et de nombreux mécanismes pour les expulser. On soutient le plus souvent que les produits de détoxication peuvent être utiles de deux façons : soit pour aider à accroître l’efficacité des processus naturels de détoxication de l’organisme, soit pour éliminer les toxines comme l’organisme ne réussit pas à le faire (par ex. : retirer les toxines de la peau). La plupart du temps, l’organisme se passe de toute forme d’aide – ses systèmes naturels de détoxication devraient bien fonctionner, à la condition que votre style de vie et votre régime alimentaire soient sains.
  • L’élimination topique des toxines : La peau est recouverte de pores – si vous avez eu des comédons, vous le savez déjà. Il semble donc logique que l’on puisse évacuer des toxines par les pores. On hésite pas à faire pareille allégation pour un certain nombre de produits – que ce soit par les pores des pieds, du visage ou de toute autre zone cutanée. En réalité, la peau est conçue pour repousser les toxines et vous protéger. Et elle remplit cette tâche à merveille. En enlevant la saleté, les impuretés et l’excès d’huile de votre peau vous la nettoyez, mais vous n’en retirez pas les toxines.

Modération et gestion : pour maintenir les toxines hors de l’organisme

Il peut être difficile de résister aux allégations tapageuses sur les solutions miracles et les modes en matière de détoxication – avouons qu’elles sont séduisantes et c’est leur but : vous attirer Rappelez-vous cependant que dans le doute, il vaut mieux vous en tenir à des approches évaluées et éprouvées à l’égard de votre santé. La modération et la gestion de votre style de vie sont vos meilleurs atouts pour aider votre organisme à éliminer les toxines : essayez de suivre un régime alimentaire équilibré (avec un apport accru de brocoli!). Faites preuve de modération dans votre consommation d’alcool, et si ce n’est déjà fait, arrêtez de fumer. Et bien sûr, faites de l’exercice quelques fois par semaine.

Où que vous en soyez dans votre cheminement vers la santé, il n’est jamais trop tard – ni trop tôt – pour optimiser les processus de détoxication de votre organisme. Y compris avec du… brocoli.

Compte tenu de l’engouement croissant pour les régimes miracles et les nutritionnistes populaires, le monde de l’alimentation santé peut paraître quelque peu intimidant. Tout le monde, à partir du voisin et jusqu’à votre médecin, semble avoir un avis sur ce qu’il faut ou non manger. Et les avis semblent parfois contradictoires.

Pourtant, une saine alimentation n’est pas nécessairement compliquée. En fait, les aliments et repas dans leur forme la plus simple sont souvent les meilleurs pour la santé. C’est sur cette logique que se fonde l’approche préconisant un régime alimentaire axé sur les aliments entiers.

Manger des aliments entiers consiste à réserver la plus grande part de votre assiette aux aliments entiers non transformés. Il s’agit non pas de savoir quelle quantité de nourriture il faut manger, ni à quel moment, mais plutôt comment il faut choisir les aliments quel’on consomme.

Profitez des bienfaits des aliments entiers

Avant de parler des tenants et aboutissants de la consommation d’aliments entiers, mentionnons un point à retenir : manger des aliments entiers nécessite un engagement. Il faut surveiller de près les aliments que vous achetez et que vous mangez – autant à la maison qu’à l’extérieur. Cela dit, les bienfaits liés aux aliments entiers valent vraiment la peine. Voici pourquoi.

Les aliments procurent à l’organisme les nutriments essentiels, l’énergie et les éléments constituants qui assurent son bon fonctionnement. Par chance, ils peuvent aussi être savoureux. Et l’un n’exclut pas l’autre, même si on pense souvent que les aliments sont soit bons pour la santé, soit bons au goût, mais pas les deux. La consommation d’aliments entiers vous offre le meilleur des deux mondes.

Rien de mieux que de manger des aliments entiers pour fournir à votre organisme, des fibres, antioxydants, gras de source végétale et grains entiers – autant d’éléments qui vous aideront à vous sentir énergique, tout en préservant votre santé générale. Mieux encore, un régime composé d’aliments entiers abonde en aliments frais savoureux d’un goût souvent meilleur que celui des aliments surtransformés.

Si vous voulez suivre un régime alimentaire à la fois nutritif et savoureux, poursuivez votre lecture et découvrez la recette pour consommer avec succès des aliments entiers.

Le meilleur moyen de consommer des aliments entiers? Rester près de la nature

Pour manger des aliments entiers, il s’agit avant tout de s’en tenir à des aliments qui se rapprochent le plus possible de leur état naturel. Pour y arriver, il faut réduire la quantité d’aliments transformés que l’on mange. Prenons les croustilles : si on vous en offrait, sauriez-vous de quel végétal elles proviennent sans le savoir au préalable? Bien sûr, ce sont des pommes de terre, mais ces légumes racines sont transformés au point où on ne peut plus les reconnaître instantanément.

En comparaison, la pomme de terre au four se rapproche vraiment davantage de la forme naturelle de ce légume. Cette logique s’applique à la plupart des aliments – nous y reviendrons plus loin.

Au fur et à mesure de leur transformation, les aliments subissent certains changements. Ce traitement des aliments peut leur enlever leur valeur nutritionnelle, en plus de leur ajouter du sucre, des agents de conservation et d’autres produits chimiques. La consommation d’aliments entiers peut vous aider à optimiser la valeur nutritionnelle des aliments que vous mangez, tout en vous évitant les additifs nocifs.

Pour consommer des aliments entiers, il faut aussi modérer notre consommation d’alcool. Bien qu’il n’y ait rien de mal à boire un petit verre de vin rouge, on sait sans doute que l’alcool n’est pas ce qu’il y a de mieux pour nous. Somme toute, c’est une toxine que le foie doit décomposer avant d’en disposer.

Un cours pratique sur les aliments entiers et la transformation alimentaire

Si vous vous intéressez pour la première fois à la consommation d’aliments entiers, il faut d’abord bien comprendre de quoi il s’agit, c’est-à-dire en quoi ils consistent et comment les reconnaître.

Comme nous l’avons vu plus haut, les aliments entiers sont ceux qui ont subi le moins de transformation possible. Autrement dit, ils sont très près de leur état naturel. À moins que vous mangiez un fruit cueilli dans l’arbre, la plupart des aliments que vous consommez ont subi un minimum de transformation. Rien de mal jusqu’ici. Hacher les aliments, les laver, les réduire en purée ou les cuire, voilà autant de formes de transformation, certaines  meilleures pour la santé que d’autres.

Le fait de trancher une orange en deux avant de la manger ne réduit pas sa valeur nutritionnelle. L’impact de cette forme de transformation sur l’aliment est minimal. Même chose quand vous lavez une pomme avant de la manger.

Passons maintenant au jus d’orange fait de concentré. Pour parvenir à cet état, l’orange est pressée et le jus est réduit en concentré plus épais auquel on ajoute des agents de conservation (peut-être aussi des arômes et édulcorants artificiels), puis de l’eau afin de lui redonner la consistance d’un jus.

On peut sans doute penser qu’il y a là bien des étapes inutiles, et à juste titre. Chacune de ces modifications éloigne de plus en plus le produit original – l’orange – de son état naturel. Bon nombre de ces étapes réduisent la valeur nutritionnelle du jus, en plus de lui ajouter inutilement des produits chimiques et des sucres. C’est loin de se rapprocher de la consommation d’aliments entiers.

Dans ce contexte, comment repérer les aliments entiers ou transformés le moins possible? Le supermarché propose une foule de choix, mais il peut être difficile de distinguer les aliments entiers authentiques de ceux qui sont simplement commercialisés comme des produits santé. Heureusement, il y a quelques conseils et astuces qui vous permettront de guides vos choix lors de votre prochaine visite à l’épicerie.

Conseils pour mieux choisir ce qu’il faut pour préparer des repas axés sur la consommation d’aliments entiers

  1. Mangez autant que possible des fruits et légumes frais. Les haricots sont aussi d’excellents aliments entiers – vérifiez cependant la quantité de sodium ajouté si vous les achetez en conserve!
  2. Privilégiez les grains entiers. Les grains raffinés – les plus courants sur le marché – contiennent moins de fibres et une plus faible quantité totale de nutriments. Pour savoir si un pain est vraiment fait de grains entiers, vérifiez les ingrédients. Si la « farine de blé entier » n’est pas en tête de liste,  il est fort probable que ce pain est surtout fait de grains raffinés.
  3. Ne craignez pas les aliments à l’état naturel. Des betteraves fraîches couvertes de terre peuvent paraître peu ragoûtantes à premiere vue, mais avec de la pratique et un peu de recherche, vous pourrez les préparer et les cuire à la perfection!
  4. Lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients. Une foule d’aliments à l’épicerie contiennent des sucres ajoutés, arômes artificiels, agents de conservation et autres additifs. Sachez ce que vous achetez – et ce que vous mangez.

Mangez le plus santé possible – même quand la vie devient un obstacle

La distinction n’est pas toujours facile à faire entre une alimentation saine et celle qui ne l’est pas. C’est un large spectre où, dans l’approche à l’égard d’une alimentation saine, il y a place pour une diversité de denrées – y compris certaines qui ont été transformées en respectant certains critères.

Dans notre monde réel où nous manquons sans cesse de temps en raison de nos horaires chargés, il faut faire preuve de réalisme. Il faut parfois nous tourner vers une barre nutritive, une boisson fouettée, une collation ou d’autres aliments transformés qui offrent des choix acceptables. Soyez indulgent envers vous-même. En optant pour un plus grand nombre d’aliments entiers et en faisant de bons choix alimentaires pratiques, vous assurerez l’efficacité de votre approche en matière d’alimentation saine.

Lorsque vous devez opter pour un casse-croûte ou un substitut de repas transformé, recherchez ces propriétés :

  • Riche en nutriments
  • Forte teneur en fibres
  • Apport élevé de protéines
  • Faible teneur calorique et en sucres ajoutés et – dans la mesure du possible – faible indice glycémique
  • À base d’ingrédients de qualité

Vous devrez sans doute faire un peu de recherche. de mieux choisir, lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients.

Remarque : même s’il vaut toujours mieux opter pour ce qu’il y a de meilleur, choisissez la progression plutôt que la perfection. C’est dire qu’il est acceptable de remplacer le prêt-à-manger et les croustilles par une boisson fouettée ou une barre nutritive contenant des fibres et des protéines plutôt qu’une forte quantité de sucre.

Établissez d’abord un plan de repas à base d’aliments entiers

Même si vous reconnaissez les bienfaits d’un régime à base d’aliments entiers, vous n’avez pas à tout changer d’un seul coup. Heureusement, ce qu’il y a de plus facile, c’est d’amorcer le processus.

Au départ, apportez de petits changements qui vous aideront à consommer des aliments entiers. À chaque repas, identifiez un aliment transformé que vous pourriez remplacer par un aliment entier. Par exemple, si vous faites vos sandwichs avec du pain blanc, passez plutôt au pain à grains entiers. Si vous mangez des céréales à tous les jours au déjeuner, essayez plutôt de l’avoine épointée. Pour la collation, essayez de vous en tenir aux fruits et légumes frais et aux noix légèrement grillées.

Si vous préparez vous-même tous vos repas, le processus est similaire. Comme vous décidez de tous les ingrédients, il vous suffit de choisir les plus adéquats.

À mesure que vous ferez des substitutions et des changements, vous verrez ce qui vous convient le mieux. Vous intégrerez graduellement des aliments entiers dans votre liste d’épicerie. Rappelez-vous que chacun consomme les aliments entiers à sa façon. Découvrez ce que vous aimez en essayant divers mets et ingrédients. Ensuite, faites en sorte que vos plats préférés servent de fondement à vos plans de repas hebdomadaires à base d’aliments entiers.

Au départ, l’équilibre est le principe fondamental de l’alimentation traditionnelle chinoise. Il s’agit de reconnaître l’importance primordiale d’un apport quotidien équilibré de saveurs (sûr, sucré, amer, épicé et salé) et de propriétés thermiques (froid et chaud). Le principe s’étend même au choix de chaque ingrédient, un autre aspect important de l’équilibre recherché. À titre d’exemple, les fines herbes ne sont pas de simples assaisonnements ou ajouts, mais aussi des moyens d’équilibrer tout un repas.

Cette recherche d’équilibre est l’essence même de l’alimentation traditionnelle chinoise depuis des siècles. Bien avant la médecine moderne et les essais cliniques, le savoir en matière de soins de santé s’est développé sur plusieurs générations à mesure que les gens mettaient à l’essai ce qu’ils avaient sous la main. Lorsqu’un aliment ou un ingrédient se révélait bénéfique, cette information était transmise à la génération suivante.

Cette conjugaison de l’équilibre et d’une longue traditionde bienfaits pour la santé explique pourquoi le thé, le ginseng, les champignons, le gingembre et d’autres denrées occupent une place de choix dans l’alimentation traditionnelle chinoise. La recherche moderne et les connaissances sur les composés chimiques de ces aliments mettent en évidence leurs bienfaits, révélant d’autant plus les raisons sous-jacentes de leur reconnaître des effets bénéfiques.

Vous pouvez tirer parti de ce mélange savoureux et sain d’alimentation traditionnelle chinoise et de découverte scientifique dans votre cuisine. Poursuivez votre lecture pour mieux connaître les bienfaits de plusieurs éléments importants de l’alimentation traditionnelle chinoise et savoir comment les intégrer à votre mode de vie moderne.

Le thé

Tous les thés (blanc, vert, noir, oolong et autres) proviennent en fait d’une même plante, la Camellia sinensis. Chaque thé que vous infusez ou sirotez se différencie par le mode de culture de la plante et la préparation des feuilles. Contrairement aux thés noir et oolong, le thé vert et le thé blanc ne sont pas fermentés et par conséquent, plusieurs de leurs constituants actifs restent intacts.

Le thé joue un rôle intéressant dans l’équilibre de l’alimentation traditionnelle chinoise, car il peut se situer aux deux extrémités du spectre thermique. Le thé vert est reconnu comme une boisson froide convenant au réchauffement printanier et à l’été. Quant au thé noir, c’est une boisson chaude parfaitement adaptée au temps froid. Certaines populations chinoises consomment plusieurs tasses de thé par jour.

Chaud ou froid, le thé est depuis longtemps utilisé comme stimulant dans la culture chinoise. Grâce aux techniques d’analyse modernes, il est maintenant possible de mesurer la teneur en caféine du thé. On peut ainsi mieux déterminer combien de tasses de thé on veut consommer et à que moment. Règle générale, le thé vert renferme entre 30 et 70 milligrammes (mg) de caféine par tasse, tandis que les thés noirs en contiennent entre 45 et 90 mg.

La caféine n’est pas le seul composé que les chercheurs ont quantifié. Ils ont aussi découvert bon nombre de phytonutriments. Par exemple, le thé vert est une source abondante de catéchines, une classe de composés bioflavonoïdes au fort potentiel antioxydant. Les catéchines du thé vert dont l’activité antioxydante est la plus intense sont l’épigallocatéchine-3-gallate, l’épigallocatéchine et l’épicatéchine.

Il est assez facile d’intégrer la caféine et les catéchines du thé à votre mode de vie. Tout comme une foule de gens dans le monde, vous en buvez peut-être déjà. Si vous préférez le café, optez plutôt pour une tasse de thé vert ou noir. Les personnes sensibles à la caféine préféreront un thé noir décaféiné. En réalité, aussi savoureuses et saines qu’elles soient, les tisanes ne contiennent pas de feuilles de Camellia sinensis et conséquemment, elles ne procurent pas les mêmes bienfaits que la boisson de prédilection dans l’alimentation traditionnelle chinoise.

Le ginseng

Le ginseng est utilisé en Chine et un peu partout en Asie de l’Est comme plante réchauffante qui aide aussi à revitaliser le Qi (« tchi ») – ou la force de vie. Bon nombre de moyens permettent de mesurer le Qi, mais on estime généralement qu’il s’agit de la quantité totale d’énergie vitale d’une personne.

Le rôle reconnu du ginseng dans le Qi est confirmé par des études cliniques modernes auxquelles cette plante a été soumise. Ces études ont surtout porté sur les composés du ginseng appelés ginsénosides.

Les ginsénosides peuvent favoriser le bon fonctionnement du système nerveux en le protégeant contre le stress oxydatif. On a aussi montré que ces composés renforcent la fonction cognitive, plus précisément sur le plan du rendement psychomoteur. Les actions qui mettent en cause la fonction cognitive et au mouvement physique, comme la pratique d’un instrument de musique, font appel au rendement psychomoteur.

Vous pouvez bénéficiertirer des bienfaits des ginsénosides du ginseng de mille et une façons. Dans l’alimentation traditionnelle chinoise, le ginseng est infusé dans l’eau et consommé comme un genre de thé. On peut aussi incorporer du ginseng dans diverses soupes.

Les champignons

La cuisine traditionnelle chinoise fait appel aux champignons depuis des siècles pour optimiser le Qi et renforcer le système immunitaire. Même dans le régime alimentaire chinois moderne, les champignons relèvent le goût de divers mets consommés au quotidien.  On trouve aussi des champignons dans les thés et suppléments.

L’usage très répandu des champignons ne tient pas seulement à leur capacité d’absorber les saveurs et de procurer l’umami. En fait, ils favorisent la santé en ajoutant des vitamines et minéraux essentiels à tout régime alimentaire. Des recherches récentes plus poussées montrent que les champignons renferment aussi des composés bénéfiques que de nobon nombre d’autres aliments ne contiennent pas, notamment le bêta-glucane, un polysaccharide (ou sucre complexe).

Des études cliniques indiquent qu’un supplément avec des champignons à teneur en bêta-glucanes soutient le système immunitaire, déjà sain au départ, et l’état de mieux-être général au quotidien. Les champignons reishi, shiitake, maitake et polypore versicolore sont reconnus pour leur teneur en bêta-glucanes qbénéfiques pour la santé.

Les champignons sont assurément un élément incontournable des sautés et autres plats à saveur chinoise. Par conséquent, pour accroître votre consommation de champignons, il suffit de planifier des repas qui en comprennent en plus grande quantité. Optez pour la polyvalence du champignon shiitake qui se marie à merveille aux soupes, aux œufs brouillés et à bon nombre de plats de pâtes.

Le gingembre

En raison de son goût relevé, le gingembre est reconnu comme un élément à effet réchauffant dans l’alimentation traditionnelle chinoise. Une seule substance phytochimique, le gingérol, explique la sensation de chaleur qui émane du gingembre. La recherche moderne a révélé les propriétés antioxydantes et antimicrobiennes du gingérol.

En plus d’être un aliment à effet réchauffant, le gingembre sert depuis fort longtemps à faciliter la digestion et préserver l’aisance digestive. Aujourd’hui, on utilise le gingembre pour assaisonner divers mets populaires et comme composant de nombreuses tisanes, où il sert encore de soutien digestif.

Le gingembre s’incorpore aux sautés, soupes, ragoûts, caris et autres mets asiatiques. Faites-en provision, en poudre ou sous forme de racine, pour avoir sous la main tout ce qu’il faut pour relever le goût de vos aliments, avec aussi des bienfaits pour votre santé grâce à cet incontournable de l’alimentation traditionnelle chinoise.

Intégrez dès aujourd’hui l’alimentation traditionnelle chinoise à votre mode de vie

La liste des aliments mentionnés plus haut ne comprend certes pas tous les ingrédients importants dans l’alimentation traditionnelle chinoise. L’ail, le congee, les baies de goji, l’orpin, les noix de Grenoble et bon nombre d’autres aliments contribuent aussi à répondre aux besoins de chacun à l’égard de sa santé.

Votre famille a sans doute déjà ses préférences parmi ces ingrédients, mais il est bon d’en mettre à l’essai plusieurs pour préparer divers repas sains et savoureux.  En intégrant ces ingrédients à votre régime alimentaire quotidien,non seulement vous tirerez parti de l’alimentation traditionnelle chinoise, mais vous ferez aussi des mélanges qui assureront l’apport général recommandé en macronutriments, vitamines et minéraux.

En ajoutant des éléments de l’alimentation traditionnelle chinoise à votre programme hebdomadaire de repas, vous obtiendrez un excellent moyen de diversifier votre régime alimentaire, de découvrir de nouvelles saveurs culinaires et de rehausser du même coup à votre santé.

 

Il y a fort à parier que vous passez la plus grande partie de votre temps à la maison. C’est le lieu où vous cuisinez, dormez, mangez, où vous vous installez confortablement avec un bon livre, et peut-être aussi où vous travaillez. À plus forte raison avec la pandémie de la COVID-19.

Quelle que soit la quantité de temps que vous passez chez vous cependant, une chose est certaine : c’est le lieu où vous devriez pouvoir refaire le plein et vous détendre. Le lieu où vous pourrez donner à votre corps et votre esprit le repos dont ils ont besoin. Pour y arriver, il est indispensable de créer et préserver un milieu de vie sain.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est là une tâche qui peut s’avérer fort exigeante. La création d’un milieu de vie sain et propre nécessite une attention aux détails dans presque tous les coins de la maison. La bonne nouvelle : on peut s’y prendre une étape à la fois! Pas besoin de mettre ces conseils en pratique d’un seul coup.

Que faut-il entendre par un milieu de vie sain?

Lorsqu’il est question de santé, il faut prendre en compte beaucoup plus que la santé physique. (Même si la santé physique joue un rôle de premier plan dans la santé et le mieux-être en général.) Il importe aussi de garder l’œil sur notre santé mentale et émotionnelle. Sans qu’on puisse s’y attendre, chacun de ces aspects de la santé entre en jeu lorsqu’on entreprend de créer un milieu de vie sain.

Que faut-il conclure de tout cela?

Presque tous les éléments présents dans votre entourage ont une incidence sur vous d’une façon ou d’une autre. Il peut arriver que le moindre facteur sensoriel – par exemple une sonorité ou une odeur persistantes – amène une part de stress dans votre vie. Lorsque vous sortez de chez vous, vous avez peu de pouvoir sur votre environnement. À la maison par contre, vous avez la main haute sur bon nombre d’éléments de votre entourage. Et pour créer un milieu de vie sain, il est primordial d’exercer ce pouvoir.

Pour créer un espace de vie propre et sain, il faut d’abord le désencombrer. Il ne s’agit pas ici de simplement mettre de l’ordre dans la maison, bien que ce soit là un excellent point de départ. Le désencombrement doit se faire à la fois sur le plan physique et mental : objets, sons, fouillis et odeurs qui risquent de vous stresser.

Autrement dit, il s’agit d’avoir une attitude réfléchie par rapport aux divers éléments de votre entourage. Un milieu de vie sain comporte des images, des sons et des odeurs qui pourront vous permettre de relaxer, de refaire le plein et de vous sentir en pleine santé.

Bon ordre et propreté : le volet physique d’un milieu de vie sain

En vous appliquant à créer un milieu de vie sain, quoi de mieux que de commencer par l’essentiel? Gardez pour plus tard les sons, odeurs et autres éléments moins concrets de la mise en ordre de votre demeure. Commencez par faire disparaître le fouillis que vous avez sous les yeux.

Encombrement visuel – qu’il s’agisse d’une pile d’assiettes dans l’évier de cuisine ou de jouets laissés pêle-mêle sur le plancher, cette pollution visuelle est déplaisante, Mais votre santé mentale s’en ressent aussi. En plus de poser des risques de trébuchement, ce fouillis que vous avez constamment sous les yeux vous rappelle les tâches qui vous attendent. À mesure que les objets s’amoncellent, votre niveau de stress monte aussi.

L’encombrement de la cuisine pose aussi plusieurs autres risques. En laissant à découvert des aliments, des résidus humides ou d’autres rebuts dans la cuisine, vous lancez une invitation ouverte aux moisissures, bactéries et parasites – autant d’éléments qui peuvent compromettre la salubrité de votre milieu de vie.

Ainsi, en prenant le temps de faire la vaisselle ou de mettre de l’ordre sur la table à café, vous arriverez à vous créer unmilieu de vie bien tenu, autant sur le plan mental que physique. À mesure que vous accomplirez ces tâches, leur effet réconfortant pourra vous surprendre. C’est là un phénomène courant, Qui ajoute une plus-value à votre tâche en aidant à réduire le stress.

Tirer parti de tous vos sens : l’incidence des images, des sons et des odeurs sur votre environnement

Vos sens – la vue, l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat – vous permettent d’interagir avec votre environnement. De toute évidence, vous voudrez prendre en compte vos sens en cultivant votre milieu de vie sain. (À moins de vivre dans une maison en pain d’épices véritable, le goût n’entre pas vraiment en ligne de compte ici.)

Comme nous l’avons souligné plus haut, la vue peut avoir un fort impact sur votre niveau de stress. Votre maison paraît-elle propre? Si votre réponse est affirmative, voilà déjà une tâche à rayer sur votre liste.

Nous le répétons, il s’agit en somme d’avoir une attitude réfléchie. Éliminez-vous les odeurs indésirables pour les remplacer par des arômes apaisants et désirables? Les sonorités auxquelles vous vous exposez sont-elles déplaisantes ou agréables et relaxantes? En répondant à ces questions, vous arriverez à mieux aménager un milieu de vie sain et propre.

La pollution par le bruit et des sonorités saines dans votre foyer

Le bruit indésirable ou excessif – c’est-à-dire la pollution par le bruit—semble être devenu un incontournable de la vie. C’est donc dire que vous serez tout probablement exposé à la pollution par le bruit à la maison. Que ce soit le voisin d’en haut qui passe l’aspirateur à minuit ou le chantier de construction du voisinage qui s’affaire au petit matin, on peut difficilement échapper complètement au bruit.

Dans le meilleur des cas, ces bruits indésirables sont tout simplement agaçants. Au pire, ils peuvent commencer à avoir des répercussions sur votre santé physique et mentale.

Lorsqu’une personne est exposée à la pollution par le bruit sur une durée prolongée, des volumes d’à peine 60 décibels (l’équivalent approximatif du niveau sonore dans un restaurant bondé) peu commencer à affecter l’ouïe, la tension artérielle et le niveau de stress. Si le niveau sonore de base dans votre maison est de cet ordre, vous pourriez avoir de la difficulté à trouver le sommeil et à rester endormi la nuit.

Dans ce contexte, y a-t-il une solution?

Rappelons que les bruits n’ont pas tous le même effet. Pour aider à créer un milieu de vie sain, il faut essayer de restreindre les sonorités négatives et stressantes dans la maison pour y substituer des sons positifs et relaxants. À titre d’exemple, on pourra installer des tentures plus lourdes pour amortir le bruit de l’extérieur ou acheter un climatiseur plus silencieux. Ou encore, faire jouer de la musique classique ou des sons de la nature pour atténuer le bruit.

L’aromathérapie et le rôle que peuvent jouer les odeurs pour assainir votre milieu de vie

Souvent sous-estimé, l’odorat est un sens très puissant. Le nez peut percevoir une multitude d’odeurs – certaines agréables, d’autres moins. Les odeurs désagréables dans la maison peuvent être une indication des lieux à nettoyer, en particulier la salle de bain et la cuisine. Si le nettoyage ne règle pas le problème, c’est qu’il exige des soins particuliers, comme c’est le cas de la moisissure, Qu’il importe de prévenir ou d’éliminer pour préserver un environnement salubre.

À l’instar des sons, les odeurs ne sont pas toutes néfastes. Certaines peuvent avoir des effets apaisants ou rafraîchissants. Quelques plantes d’intérieur dans la maison peuvent dégager un arôme boisé et de plein air susceptible d’alléger le stress. Comme elles peuvent aussi aider à purifier l’air ambiant, elles offrent une solution gagnante!

Le simple fait d’ouvrir les fenêtres peut aussi faire des merveilles dans votre foyer. Une fenêtre ouverte permet à l’air de mieux circuler, assurant ainsi une odeur de fraîcheur dans la maison.

Si vous voulez pousser encore plus loin le pouvoir de l’odorat, vous pouvez faire appel aux diffuseurs d’air ou à l‘aromathérapie. Les diffuseurs permettent de propager l’arôme des huiles essentielles dans la maison, vous permettant ainsi de profiter en pleine conscience des odeurs que vous humez chaque jour.

Cultiver un état mental sain

Le nettoyage et la détoxification de votre maison sont un excellent point de départ, mais il ne faut pas vous arrêter là.  Votre état mental appelle lui aussi toute votre attention.

Bien que le concept de « désencombrement » de l’esprit puisse paraître étrange de prime abord, il suffit de penser aux différents environnements où vous vous trouvez chaque jour. Entre le travail, les médias qui retiennent votre attention, les amis et les connaissances, votre cerveau traite chaque jour une somme impressionnante d’information. Il a donc besoin d’un répit – besoin de reprendre son souffle.

Il y a différentes façons de se désencombrer l’esprit et de le mettre au repos. Le processus peut cependant différer d’une personne à l’autre. L’exercice, la méditation et même les tâches ménagères sont autant d’excellentes façons d’évacuer une part du stress quotidien. C’est par un processus d’essais et d’erreurs que vous arriverez à trouver votre propre façon de décompresser.

Diligence et indulgence : pour préserver un milieu de vie sain

Chacun a sa propre conception d’un milieu de vie propre et sain. Pour certains, la propreté matérielle est de première importance et ils y consacrent plusieurs heures par semaine. D’autres pourront négliger leur milieu physique pour privilégier plutôt leur état mental. Il n’y a absolument rien de mal à cela! La perfection n’est pas de ce monde. Concentrez votre attention sur les éléments de votre environnement qui ont le plus d’importance pour vous, et ce sera là votre point de départ.

Rappelons-le, il faut de la détermination et de la diligence pour préserver un milieu de vie sain. S’il vous arrive de flancher sur un point, soyez indulgent envers vous-même et passez à la prochaine étape. Il est toujours temps de prendre un nouveau départ.

Le stress est un incontournable de la vie. Il fait partie intégrante du quotidien, tout comme le fait de manger. Entre le travail, le paiement des factures et le simple fait d’exister, il est normal de sentir une pointe de stress. Et il n’y a aucun mal à cela. Par contre, lorsque le stress commence à s’accumuler, il risque de se transformer en trou noir qui engouffre toute votre énergie.

Alors, comment éviter la spirale du stresset en subir le moins possible au quotidien?

Comme vous n’arriverez jamais à éliminer complètement le stress dans votre vie, appliquez-vous plutôt à le réduire et à le gérer. Comment arriver à réduire au minimum le niveau de stress? Les réponses habituelles vous viennent sans doute à l’esprit : la thérapie, la méditation et l’exercice.

Pourtant, les moyens inhabituels de vous détendre ne manquent pas. Peut-être même en pratiquez-vous déjà un certain nombre. En apportant seulement quelques rajustements, et en y mettant une bonne dose de détermination, vos rituels quotidiens pourraient se transformer en outils déstressants fort efficaces.

Lutter ou fuir : la réaction de l’organisme au stress

Lorsque le stress vous vient à l’esprit, il y a fort à parier que vous pensez à son effet sur votre organisme : rythme cardiaque élevé, respiration haletante et tous ces petits délices. Ces réactions comptent pour une bonne part du « sentiment de stress ».

Bien sûr, il y a aussi l’aspect mental du stress. Lorsqu’un aspect de votre vie vous stresse, il peut finir par devenir à ce point envahissant qu’il vous empêche de penser à autre chose. Vous risquez de vous sentir agité ou distrait. C’est aussi ce qui peut arriver lorsque des facteurs de stress moins importants et même anodins commencent à s’accumuler.

C’est la réaction de lutte ou de fuite de votre cerveau qui entraîne ces réponses au stress. Il faut voir là un reliquat de l’époque où l’humain avait pour principale préoccupation sa survie. En somme, lorsque votre cerveau perçoit une menace, disons un animal sauvage, votre système nerveux sympathique libère des hormondes qui activent ces fonctions familières de l’organisme. C’est la façon dont votre corps vous prépare soit à affronter une menace, soit à la fuir.

C’est excellent si vous êtes en situation de fuir un ours, mais le problème est le suivant : dans notre monde moderne, les facteurs de stress que l’on subit sont devenus plus complexes, tandis que les réponses de l’organisme sont restés pour ainsi dire inchangés. Un rythme cardiaque élevé et une respiration haletante ne vous aident en rien à achever un rapport à temps. Vous ressentirez tout simplement un peu plus d’anxiété et de stress. C’est un cycle de rétroaction négatif auquel il peut être difficile d’échapper.

Les joies de la répétition : transformer les activités courantes en méditation

Lorsqu’ils sentent le besoin d’échapper au cycle de rétroaction, bon nombre de gens se tournent vers la méditation. Et quel que soit le genre de méditation pratiqué, il y a un dénominateur commun : la répétition. Qu’il s’agisse de modes de respiration répétitifs, de mantras ou de mouvements physiques, la cohérence de ces démarches pourra vous aider à conserver votre calme et la clarté d’esprit.

Précisons que les gestes répétitifs n’ont pas nécessairement besoin de se faire dans un cadre formel pour être bénéfiques. Vous pourrez arriver à vous détendre en misant sur les tâches quotidiennes répétitives. Une tâche aussi simple et banale pourra vous aider à évacuer de la vapeur (jeu de mots voulu). Les mouvements répétitifs que vous faites avec le fer, accompagnés de la satisfaction que vous trouverez à faire disparaître les faux plis, pourront vous aider à vous libérer l’esprit. Et grâce à la clarté d’esprit, vous accorderez à votre cerveau le petit répit dont il a grandement besoin, ce qui vous permettra d’alléger votre sensation de stress.

La réaction du cerveau humain face aux fractales est un autre phénomène étrange, en lien avec la répétition. On entend par fractale un schéma répétitif et identique qui semble se perpétuer. Les fractales se produisent de façon organique dans la nature, mais on en trouve aussi une foule d’exemples sur le plan humain dans l’art et l’architecture. Si vous avez déjà vu une illustration du nombre d’or – on en trouve des exemples dans les coquillages – vous avez aperçu un schéma fractal.

En observant une fractale, vous lui trouverez peut-être immédiatement un aspect réconfortant. Pourtant, l’effet a une portée encore plus grande. Des études ont révélé qu’en présence d’une fractale sur une durée prolongée – et en se laissant entraîner dans le mouvement répétitif – on peu arriver à se déstresser.

La détente corporelle est habituellement la première étape de la relaxation. Remettons-nous à l’esprit le cycle de rétroaction négatif du stress. Si vous arrivez à réguler votre rythme cardiaque et votre respiration, votre cerveau commencera lui aussi à se détendre, rompant ainsi le cycle. C’est la logique et le fondement scientifique sur lesquelles reposent la plupart de ces méthodes de relaxation inhabituelles. Elles sont efficaces parce qu’elles rompent le cycle du stress, en calmant soit notre corps, soit notre esprit, jusqu’à ce que l’un des deux emboîte le pas.

La psychologie de l’entretien ménager comme facteur déstressant

Quand le stress commence à s’accumuler, c’est souvent le cas aussi de la lessive. Également de la vaisselle. Suivies en cela par des douzaines d’autres tâches ménagères qui deviennent si lourdes à porter qu’on les chasse de notre esprit. Voici la bonne nouvelle : en lavant la vaisselle et en s’occupant d’autres tâches ménagères, on obtient un excellent moyen de se détendre et d’alléger le stress. Il s’agit tout simplement de faire le premier pas.

Le fouillis et le désordre peuvent avoir une incicence bien réelle – et souvent subtile – sur votre cerveau. L’encombrement visuel – qu’il s’agisse d’une pile de vaisselle ou de linge à plier, ou encore de jouets à ranger – est un rappel constant des tâches qui vous attendent. Un rappel qui risque de faire monter votre niveau de stress que vous le libériez ou non.

Le bon côté des tâches ménagères, c’est que vous en voyez immédiatement les résultats. Le simple fait de ranger quelques chemises, de faire le lit ou de laver de la vaisselle vous donnera immédiatement le sentiment du devoir accompli – ce qui contribuera à alléger une partie du stress que vous ressentez.

Si vous vous êtes déjà esquinté à récurer la douche ou à passer l’aspirateur dans le salon, vous avez déjà profité des bienfaits des tâches ménagères. L’activité physique est l’un des meilleurs moyens de tenir le stress à l’écart, ce qui comprend certaines des tâches les plus exigeantes. En passant l’aspirateur, vous pourriez faire autant de pas qu’en faisant une courte marche.

Le secret de l’exercice, c’est que peu importe ce que vous faites, ce qui compte, c’est de bouger. Et vous le ferez très certainement en remplissant vos tâches ménagères.

Trouver des moments de pleine conscience : des moyens inhabituels de se détendre au quotidien

La pleine conscience est une pratique de méditation qui consiste à vivre pleinement le moment présent. Cette pratique consiste à prendre conscience de toutes les pensées et sensations que l’on ressent sans porter un jugement. Il s’agit de simplement exister, sans se soucier des facteurs de stress qui surgissent.

Si cette pratique vous semble relaxante, c’est qu’elle l’est bel et bien. Vous n’avez même pas à vous fixer une heure pour pratiquer la pleine conscience (bien que ce soit une excellente idée). Vous pouvez vous contenter d’intégrer la pleine conscience à vos activités quotidiennes, comme le lavage de la vaisselle. Au lieu de simplement vos acquitter de votre tâche, vous pouvez le faireen pleine concience. Que faut-il entendre par cela exactement?

La prochaine fois que vous ferez la vaisselle, essayez de vous concentrer sur les sensations que vous éprouvez. Quelle est la senteur du savon? Quel est l’effet de l’eau chaude sur vos mains? En portant attention à ces sensations, vous arriverez à vous ancrer dans le moment présent et, selon certaines études, à réduire votre nervosité et le stress.

Cette pratique peut aussi s’étendre à bien d’autres tâches qu’au lavage de la vaisselle. En vaquant à vos occupations quotidiennes, essayez de repérer des activités qui pourraient vous aider à pratiquer la pleine conscience. Il pourrait y en avoir bien plus que vous ne le pensez! Voici quelques exemples :

  • Aller marcher dans le parc
  • Flatter un chien
  • Prendre une douche
  • Monter dans un arbre
  • Désherber le jardin
  • Hacher (et manger!) des légumes
  • Trouver des vêtements et articles ménagers à donner
  • Tondre le gazon ou ramasser les feuilles

À la recherche de votre moyen de détente inusité

Bien que le stress soit un incontournable dans la vie, comme vous avez pu le voir dans cet article, il ne manque pas de moyens inaccoutumés de vous détendre. Il suffit de trouver celui qui vous convient. La prochaine fois que vous vous sentirez submergé, allez laver de la vaisselle et essayez de pratiquer la pleine conscience. Ou encore, passez l’aspirateur. Les résultats pourraient fort bien vous surprendre!

essential oils

essential oils

Il y a certains jours où rien ne va. Dans ces moments, nous avons intérêt à nous tourner vers les arômes apaisants des huiles essentielles. Les parfums intenses des fragrances populaires peuvent aider à évacuer les sentiments de frustration accumulés tout au long de la journée et les remplacer par un sentiment de sérénité et de calme. Toutefois, avant de vous aventurer dans la sérénité aromatique, apprenez à utiliser les huiles essentielles en toute sûreté.

Commencez à tirer avantage de la puissance des parfums apaisants en mettant en pratique les dix conseils suivants pour une utilisation adéquate des huiles essentielles.

  1. Il est important de comprendre les huiles essentielles pour en faire une utilisation sûre et efficace

Peut-être êtes-vous en mesure de reconnaître le flacon ou l’odeur d’une huile essentielle, mais il est également important de savoir ce qui entre dans la fabrication du liquide puissant qu’elle contient. La réponse la plus simple est la suivante : une grande quantité de la plante choisie pour sa fragrance.

Les avantages de l’utilisation d’une telle quantité de matière végétale dans la fabrication des huiles essentielles sont l’intensité du parfum ainsi que la variété et l’accumulation de composés végétaux importants. Cependant, ce liquide très concentré peut avoir des effets indésirables si on ne l’utilise pas correctement. Les huiles essentielles sont des substances puissantes et elles doivent être utilisées conformément au mode d’emploi.

  1. Pensez à la raison pour laquelle vous faites appel à des huiles essentielles

Il faut examiner les raisons qui vous poussent à utiliser ces outils de relaxation. Les avantages qu’il y a à utiliser des huiles essentielles sont nombreux : la détente, la création d’un environnement apaisant ou encore, la contribution à un sentiment de bien-être.

Vous devez vous interroger sur l’objectif, à savoir si vous souhaitez propager des odeurs autour de vous, ou cibler des zones précises du corps pour obtenir des sensations de fraîcheur, de chaleur ou d’apaisement.

  1. La meilleure méthode en fonction de l’objectif d’utilisation

Une fois que vous avez bien compris vos besoins, vous pouvez choisir la méthode et l’huile en fonction des résultats que vous recherchez :

  • Si vous souhaitez obtenir un effet calmant, tournez-vous vers des arômes comme la lavande, le géranium, la rose, l’ylang ylang et la vanille.
  • Si vous recherchez un effet énergisant, vous pouvez opter pour les agrumes, le thym, la menthe poivrée et la cannelle.
  • Si vous souhaitez changer l’odeur de votre environnement, vous devrez utiliser un diffuseur, diluer l’huile dans un flacon pulvérisateur ou prendre un bain avec quelques gouttes d’huiles essentielles.
  • Si vous recherchez une sensation précise sur votre corps, optez pour une application topique. Il faut cependant suivre une étape supplémentaire, présentée de manière pratique dans le prochain conseil sur les huiles essentielles.
  1. Utilisez la bonne huile de support pour les applications topiques

L’utilisation d’huiles essentielles puissantes à l’état pur peut entraîner des irritations et d’autres désagréments. Par exemple, la lavande et d’autres membres de la famille de la menthe peuvent assécher la peau après une application directe. Pour assurer une utilisation topique agréable, il faut donc employer une huile de support.

L’huile de support est une huile neutre employée pour diluer les huiles essentielles qu’on applique sur la peau. À cet égard, il faut privilégier les huiles végétales : l’huile de noix de coco, l’huile d’olive et l’huile de pépin de raisin sont des huiles de support fréquemment utilisées.

Vous avez aussi intérêt à tester le mélange d’huile de support et d’huile essentielle sur une petite surface de peau pour voir comment votre organisme réagit avant de l’appliquer sur une plus grande surface.

  1. Optimisez votre diffuseur

Le diffuseur offre l’un des meilleurs moyens d’imprégner votre environnement immédiat des odeurs agréables et relaxantes de vos huiles essentielles préférées, et ce, en générant une bruine parfumée qui remplit la pièce, ainsi que vos narines. Les différents types de diffuseurs remplissent cette tâche de différentes manières, mais les principes de base demeurent les mêmes.

Le nettoyage et le rendement adéquats du diffuseur contribue à son bon fonctionnement. Nettoyez-le après chaque utilisation (débranchez d’abord l’appareil) et rangez-le dans un endroit sec. Et, comme toujours, suivez le mode d’emploi qui accompagne votre diffuseur.

Vous pouvez utiliser votre diffuseur pour vous amuser avec des mélanges d’huiles essentielles, en achetant des mélanges préparés à l’avance, ou encore en essayant différentes recettes. Une recherche rapide sur Google ou Pinterest vous fournira une multitude d’exemples de mélanges d’huiles, mais vous pouvez aussi expérimenter en mélangeant des créations d’arômes de votre cru.

  1. Quelques gouttes suffisent : les huiles essentielles à l’heure du bain

Vous n’avez pas besoin d’une boule surabondante de mousse pour faire de votre bain une expérience apaisante. Quelques gouttes de vos huiles essentielles préférées rehaussent l’heure du bain en vous procurant une sensation apaisante de bien-être. Et quelle que soit la taille de votre baignoire, quelques gouttes suffisent.

  1. Parfois une simple bouffée suffit

Faire couler un bain ou préparer un diffuseur prend du temps. Si vous avez besoin d’une pause aromatique rapide, dévissez simplement le bouchon et humez quelques bouffées de votre huile essentielle préférée.

  1. Faire une pratique sécuritaire des usages moins courants

C’est peut-être l’évidence même, mais la modération est la clé d’une utilisation sûre et efficace des huiles essentielles. Quelques gouttes sur les boules de séchage rafraîchiront adéquatement votre lessive. Vous pouvez aussi rehausser aisément votre savon pour les mains ou votre crème hydratante avec une goutte ou deux d’huile essentielle. Vaporisez votre lit avec un mélange d’eau et de quelques gouttes d’huile de lavande. Tenez-vous-en à quelques gouttes pour atteindre la sérénité olfactive en toute sécurité.

  1. Faire un usage sécuritaire des huiles essentielles pendant la grossesse, l’allaitement et avec les enfants

La grossesse est une période où il faut faire particulièrement attention. C’est pourquoi il faut consulter votre médecin ou un professionnel de la santé pour savoir si les huiles essentielles peuvent être utilisées pendant la grossesse et comment elles peuvent l’être.

Veillez également à garder les huiles essentielles hors de portée des enfants. Aussi, pour un usage topique sur les tout-petits, utilisez-les avec précaution et correctement diluées dans une huile de support. Il est également recommandé de consulter votre pédiatre avant d’utiliser des huiles essentielles avec les enfants.

  1. Pour éviter les problèmes, souvenez-vous de ce qu’il ne faut ÉVITER de faire en utilisant des huiles essentielles

Il y a de bonnes et de mauvaises façons de faire l’expérience du pouvoir des huiles essentielles. Voici ce qu’il ne faut PAS faire :

  • Ne les utilisez en aucun cas par voie interne. C’est dire que vous ne devez jamais injecter d’huiles. De même, ne prenez pas d’huiles essentielles par voie orale (sauf sous la direction et la supervision de votre médecin).
  • N’utilisez pas le produit à l’encontre du mode d’emploi figurant sur l’étiquette, notamment en appliquant plus de produit que recommandé ou en le faisant plus fréquemment.
  • N’utilisez pas le produit sans le diluer dans une huile de support, un diffuseur ou un vaporisateur d’eau.
  • Évitez d’exposer les muqueuses, les yeux ou la région de l’aine aux huiles essentielles. (C’est particulièrement vrai pour l’huile de menthe poivrée.) S’il vous arrive de mettre de l’huile là où il ne faut pas, employez une huile de support, et non de l’eau, pour régler le problème.
  • Ne dépassez pas le nombre de gouttes recommandé (généralement une ou deux), quelle que soit la méthode d’utilisation.
  • Cessez d’utiliser une huile essentielle qui provoque une irritation de la peau.
  • Ne diluez pas une huile essentielle dans l’eau pour une application topique. L’eau facilitera l’absorption, ce qui peut aggraver l’irritation. Utilisez plutôt une huile de support adéquate.
  • Évitez l’exposition directe au soleil après une application topique de certaines huiles essentielles, en particulier les huiles d’agrumes. L’huile de citron, par exemple, peut provoquer une irritation importante en cas d’application topique et d’exposition ultérieure au soleil. Faites un essai sur une petite surface de peau pour voir les effets avant de sortir pour une période plus longue. Il est toujours préférable de s’exposer au soleil en toute sécurité, en utilisant un parasol, un pantalon long, des manches longues et un écran solaire.
  • N’utilisez pas d’huiles essentielles sans avoir consulté un médecin ou un professionnel de la santé. C’est particulièrement pertinent pour les personnes qui ont des problèmes de santé ou qui prennent des médicaments sur ordonnance.

Au fur et à mesure que la numérisation du monde et du travail s’accentue, il peut être difficile de trouver le temps de vraiment relaxer et de profiter des bienfaits du repos. Même si on quitte le bureau à cinq heures, les téléphones intelligents et les portables font en sorte qu’on peut toujours envoyer un courriel de plus ou finir un peu de travail avant le souper. Ça en devient épuisant.

C’est sans parler des médias sociaux, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour se reposer, se divertir ou relaxer. Pourtant, ces activités ont un rôle crucial dans la régulation du bien-être mental, émotionnel et physique.

Le repos et la relaxation peuvent prendre différentes formes — on ne parle pas seulement de sommeil ou de partir en vacances (même si ce sont de bonnes façons de prendre soin de soi). Chacun relaxe un peu différemment. Afin de prendre conscience des bienfaits du repos dans votre vie, vous devrez découvrir ce qui vous aide à relaxer. C’est d’ailleurs l’objectif de cet article.

Comprendre l’importance du repos et de la relaxation à travers les bienfaits du repos

Les exigences du travail, des relations et de la vie en général peuvent être occasionnellement stressantes. Cependant, avec un peu d’entraînement il est possible d’éviter de sombrer dans vos cycles de stress. Même s’ils surviennent parfois, vous saurez exactement comment les gérer.

Vous connaissez le dicton « mieux vaut prévenir que guérir »? Eh bien, la même logique s’applique au stress. C’est-à-dire qu’il vaut mieux être proactif. Et bonne nouvelle : l’une des façons les plus simples de prévenir le stress est par le repos et la relaxation.

Ces dernières années, certaines entreprises dans le monde ont testé cette approche avec des semaines de travail de quatre jours. L’idée est simple : si les employés peuvent travailler un jour de moins (sans pénalité salariale), ils seront plus reposés, en santé et productifs. Et ça fonctionne.

Il semblerait que prendre le temps de relaxer et de se reposer peut influencer la vie et la santé de façons positives. Les bienfaits du repos comprennent :

  • Des niveaux d’énergie accrus
  • Une productivité supérieure
  • Des niveaux de stress réduits
  • Une satisfaction et un épanouissement supérieur

Afin de profiter de ces bienfaits dans votre vie, vous devrez trouver la méthode de relaxation qui vous convient. Soyez rassuré, il existe beaucoup de méthodes — et la relaxation peut prendre une forme inattendue!

Les loisirs en guise de relaxation : le double avantage de l’activité physique

On pense souvent que relaxer est passif. C’est-à-dire que relaxer signifie ne rien faire en particulier, ou du moins rien d’exigeant. Bien que ce ne soit pas complètement faux, cela fait en sorte qu’on ignore l’une des méthodes de relaxation les plus efficaces : l’exercice.

Ça pourrait sembler contre-intuitif de lier l’activité physique au repos, mais c’est prouvé scientifiquement. Il est toutefois important de souligner que l’exercice repose l’esprit, pas le corps.

Vous avez peut-être entendu parler de « l’euphorie du coureur ». C’est une sensation d’euphorie que plusieurs coureurs (toute catégorie) peuvent ressentir. Cette dénommée euphorie est causée par une réponse naturelle à l’exercice de longue durée qui libère des endorphines. Les endorphines (des produits chimiques sécrétés par l’hypophyse) peuvent procurer un sentiment de bien-être indépendamment des circonstances quotidiennes.

Les exercices comme la natation, la course ou la marche peuvent aussi procurer une expérience presque méditative. À force de faire des mouvements répétitifs, l’esprit peut errer. Le cerveau entre dans un état nommé le réseau du mode par défaut, qui est crucial pour le repos du cerveau.

Si vos loisirs vous portent vers la nature, vous profiterez davantage de bienfaits. Des études ont démontré qu’une promenade dans un parc ou une randonnée dans les bois peuvent faire des merveilles pour la réduction du stress.

Garder l’esprit en santé : six autres techniques de relaxation

L’exercice physique peut être une bonne façon de reposer l’esprit, mais franchement ce n’est pas tout le monde qui a le temps ou l’énergie de faire de l’exercice chaque jour. Si la course ne vous inspire pas, pas de problème — il y a bien d’autres façons de relaxer et de reposer l’esprit. Par exemple, vous pouvez essayer l’une des diverses techniques de relaxation.

Si vous avez déjà inspiré profondément et compté jusqu’à dix, vous avez déjà été initié au monde des exercices de relaxation. Ces techniques reflètent essentiellement leur appellation : c’est-à-dire des pratiques qui, lorsque bien réalisées, peuvent contribuer à relaxer le corps et l’esprit. Leurs similitudes à la méditation sont évidentes. Car beaucoup de techniques de relaxation sont considérées comme des formes de méditation et vice versa.

Il y a d’innombrables types de techniques de relaxation et de variation. Si vous décidez d’intégrer la relaxation intentionnelle à votre quotidien, vous aurez amplement le temps de faire votre choix. Mais pour l’instant, vous auriez probablement avantage à commencer ces six techniques de relaxation de base :

  1. Exercices de respiration : Maîtriser sa respiration est l’une des façons les plus simples de gérer le stress. C’est aussi un bon point d’initiation aux techniques de méditation avancées. Il existe plusieurs façons de s’exercer à maîtriser sa respiration, mais la plupart d’entre elles suivent un modèle similaire : inspirer lentement, retenir sa respiration puis expirer lentement. L’objectif est de rendre la respiration plus contrôlée, régulière et délibérée. Les exercices de respiration peuvent contribuer à aérer l’esprit et à se sentir davantage en harmonie avec son corps et ses besoins.
  2. Relaxation progressive : La relaxation progressive est l’une des techniques de relaxation de plus populaires et est d’ailleurs enseignée et pratiquée dans l’armée, plusieurs cliniques de méditation et même certaines écoles. La relaxation progressive débute par le contrôle de la respiration. Une fois que votre respiration atteint une cadence lente et régulière, vous commencerez à contracter et décontracter certains muscles tour à tour. En commençant par les orteils puis en montant jusqu’à la tête. À chaque décontraction musculaire, on expire, ce qui libère aussi la tension hors du corps. Pour les débutants, de nombreuses ressources sont offertes en ligne sur le sujet!
  3. Relaxation autogène : Cette technique de relaxation est une sorte de fourre-tout qui s’inspire de diverses approches. Elle a comme objectif d’employer la maîtrise du corps et de l’esprit pour modifier les fonctions automatiques du corps, comme réduire le rythme cardiaque. La relaxation autogène débute souvent par le contrôle de la respiration et peut ajouter des éléments de visualisations. L’objectif final est simple : en prenant conscience de son corps, réussir à influencer votre rythme cardiaque, votre respiration et d’autres fonctions afin de gérer le stress.
  4. Visualisation : Cette technique exerce l’imagination. Il s’agit de la pratique d’imaginer un endroit apaisant avec le plus de détails sensoriels possible. Au moment de commencer la pratique de la visualisation, l’aide en ligne peut s’avérer utile. Des ressources peuvent vous décrire le processus en détail, par exemple quel genre de scène visualiser, et savoir à quel sens il faut le plus porter attention. À force de vous exercer, vous aurez progressivement plus de facilité à imaginer ces scènes par vous-même. Comme beaucoup d’autres techniques de relaxation, la visualisation peut contribuer à réguler la respiration, le rythme cardiaque et d’autres réponses corporelles causées par le stress.
  5. Pleine conscience : L’un des plus grands facteurs de stress au travail est l’appel à toujours prévoir. Quels projets arriveront prochainement à échéance? Quels courriels faut-il envoyer demain? Dans un milieu de travail à rythme rapide, un peu de prévoyance est essentielle. Mais il est aussi important de se concentrer sur le présent. La pleine conscience est un type de méditation dans lequel on régule la respiration et tentons de se concentrer uniquement sur le moment présent. Quelles pensées vous passent par la tête? Quelles sensations ressentez-vous? Chaque expérience est reconnue sans jugement — vous existez simplement dans le présent.
  6. Yoga : Vous connaissez probablement un peu le yoga aujourd’hui. C’est une pratique ludique qui s’inspire de plusieurs méthodes de relaxations citées dans cet article : contrôle de la respiration, exercice physique et pleine conscience. Le yoga est une activité physique ardue, mais beaucoup d’adeptes trouvent la pratique relaxante. C’est une bonne façon de se sentir mieux connecté au corps et de relaxer. En plus, il contribue à renforcer la force musculaire et la flexibilité!

Exploiter les bienfaits du repos

Après une longue journée chargée, se prélasser en regardant Netflix peut parfois sembler la meilleure façon de relaxer. Ou sinon, faire défiler paresseusement Instagram pendant une heure ou deux. Il y a des moments pour s’adonner à ces activités, mais détrompez-vous : elles ne correspondent pas à du repos ou de la relaxation.

Afin de prendre conscience des bienfaits du repos dans votre vie, vous devez adopter une approche active. Sortez dehors lors d’une soirée et promenez-vous pendant une heure. Peut-être intégrer 15 minutes de méditation pleine conscience chaque nuit avant d’aller dormir. Votre cerveau a besoin d’une pause du stress de la journée autant que vous, alors assurez-vous d’obtenir le repos dont vous avez besoin pour prospérer.

Dans le tohu-bohu et l’effervescence du monde moderne, il peut être difficile de trouver un moment paisible pour profiter d’un repos cognitif. Entre les factures, les responsabilités du travail et les demandes sociales, on pourrait croire que vous avez une centaine de tâches à réaliser quotidiennement. Franchement, c’est peut-être le cas ; il y a de quoi se sentir débordé. Et pire encore : plus vous avez de choses à faire, moins vous serez concentré à faire une tâche.

Quelle est la solution? Comment faire grimper la productivité, lorsqu’on est confronté à autant de tâches à venir? La réponse est quelque peu contre-intuitive : plutôt que de passer chaque moment à compléter des tâches, prenez le temps de relâcher votre concentration. En d’autres termes : donnez une pause à votre cerveau.

Dans un monde obsédé par la productivité, l’oisiveté est souvent perçue de façon négative — on l’associe d’ailleurs à la paresse et à la fainéantise. Mais en réalité, le repos cognitif joue un rôle primordial dans l’optimisation des fonctions cérébrales.

Repos cognitif : Le sommeil, ce n’est pas tout

L’importance d’une bonne nuit de sommeil est l’une des notions de santé les plus souvent soutenues. Demandez à n’importe qui combien d’heures de sommeil sont considérées comme optimales et on vous répondra probablement la même chose : huit heures. Et ils n’ont pas tort, les scientifiques recommandent effectivement aux adultes de dormir huit heures chaque nuit. Toutefois, il semblerait que huit heures de sommeil ne sont pas le seul genre de repos dont le cerveau a besoin pour fonctionner à son meilleur.

L’autre type de repos cognitif survient lorsque nous ne sommes pas activement occupés à une tâche qui demande beaucoup d’attention. Durant ces périodes, le cerveau active le réseau du mode par défaut (MPD). C’est une façon compliquée pour expliquer que l’énergie du cerveau n’est plus exploitée pour des tâches conscientes. Bref, l’esprit est libre d’errer et de se déconnecter. C’est d’ailleurs bénéfique.

Il est important de noter que le repos cognitif ne signifie pas que le cerveau cesse de fonctionner. Au contraire! Durant le sommeil ou lorsque le MPD est actif, le cerveau est en plein travail. Le travail est subconscient, mais ça ne veut pas dire qu’il est inutile de mieux comprendre le sujet.

Le rôle du sommeil dans l’optimisation des fonctions cérébrales

Pendant que l’on dort, le cerveau passe en revue les informations de la journée, et trie ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Tandis que certaines informations sont conservées dans la mémoire à long terme, d’autres sont abandonnées. Un peu comme lorsqu’on redémarre un ordinateur : certaines données sont conservées sur le disque dur, mais la mémoire à court terme, qui a tendance à ralentir l’ordinateur, est réinitialisée.

Le sommeil donne aussi le temps à votre corps d’éliminer les toxines du cerveau. Car au fil d’une journée, des molécules et protéines finissent par s’accumuler dans le cerveau. Cette accumulation est contre-productive, tout particulièrement pour les connexions synaptiques. En d’autres termes : le système finit par se « gommer ».

Lors des phases du sommeil menant au sommeil paradoxal (« rapid eye movement »), le liquide céphalorachidien — un liquide limpide qui entoure le cerveau et la colonne vertébrale — se propage en vagues dans le cerveau. Ces vagues contribuent à nettoyer les débris et à éliminer les accumulations de la journée. C’est ce procédé qui vous permet de vous sentir frais et dispos après une bonne nuit de sommeil.

Expliquer le réseau du mode par défaut

Lorsque vous êtes activement concentré sur une tâche (lire cet article, par exemple), vous interprétez consciemment l’information reçue. Par contre, lorsque le mode par défaut est actif, le cerveau s’exerce à l’interprétation subconsciente.

Plutôt que d’interpréter les informations externes, les procédés subconscients se concentrent généralement vers l’intérieur. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement?

Chaque jour, on reçoit une quantité extraordinaire d’informations à la fois conscientes et subconscientes. Ces informations forment le monde tel qu’on le connaît. Et vous avez une place dans ce monde. Lorsque le cerveau active le MPD, il fait l’analyse des souvenirs et des expériences, créant des liens abstraits qui renseignent votre sens de soi. À travers ce processus, votre identité, votre moralité et bien plus encore sont solidifiés et s’élargissent.

Les connexions faites par le cerveau lors du MPD ne se limitent pas au sens de soi. Elles peuvent aider à trouver des solutions à des problèmes complexes.

Si vous êtes coincé à résoudre un problème pendant des heures, pour finalement trouver une solution en prenant votre douche ou en marchant, c’est grâce au MPD! Pour la même raison, consacrer un peu de temps au MPD peut favoriser la pensée créative.

Le pouvoir de la rêverie

Rêvasser est l’une des façons les plus fréquentes pour activer le MPD. Mais il y a une attrape : les rêveries ne sont pas toutes bénéfiques. SI en rêvassant vous imaginez le pire qui pourrait arriver dans une réunion à venir, vous n’en ressortirez pas reposé. Au contraire, vous risquerez de vous sentir anxieux et n’aurez pas profité d’un vrai repos cognitif.

Il faut guider ses pensées pour exploiter le pouvoir de la rêverie. Heureusement, vous avez plus de maîtrise sur la rêverie que sur les rêves qui surviennent durant le sommeil. C’est là que la rêverie positive et constructive (PCD pour « positive constructive daydreaming ») entre en jeu.

La PCD est essentiellement la pratique de s’apaiser à l’aide d’un rêve guidé. Pour ce faire, il faut d’abord faire une activité reposante, comme la marche ou du tricot simple, par exemple. Lors de cette activité, envisagez une situation désirable. Peut-être que vous vous relaxez sur une plage quelque part, avec le soleil dans le dos. Quelle que soit la situation, la clé est de ne pas trop y plonger. Servez-vous-en plutôt comme un tremplin afin de permettre à votre esprit d’errer. Au fur et à mesure que vous lâchez la maîtrise de la situation, vos pensées risquent de se tourner vers l’intérieur et le cerveau activera le MPD.

Comme cité précédemment, ce mode du cerveau vous aidera à réaliser le repos cognitif dont vous avez besoin.

Quatre activités qui reposent le cerveau

On pourrait penser que le remue-méninge ressemble un peu à la méditation, et ce n’est pas faux! Il semblerait que plusieurs types de méditations ainsi que d’autres activités ont le même effet. Alors, quoi faire d’autre pour lâcher prise et profiter d’un repos cognitif bien mérité?

Voici quatre activités simples qui reposent le cerveau :

  1. La promenade : ce n’est pas pour rien que marcher peut être un outil efficace pour résoudre des problèmes. Une promenade vous détache d’un problème, et permet au MPD de passer à l’action. Des recherches démontrent que les meilleures promenades à cette fin sont hors des sentiers battus et idéalement dans la nature. Laissez-vous errer (sans danger) et votre esprit suivra.
  2. Prendre une douche : la douche est l’un des rares endroits où beaucoup peuvent vraiment relaxer et s’aérer l’esprit. Si vous êtes déjà sous la douche pour en ressortir seulement 30 minutes plus tard, ne vous en faites pas. En perdant le fil du temps, votre cerveau a pu profiter d’un repos bien mérité.
  3. Sommeiller : si vous n’avez pas dormi pendant huit heures plusieurs jours de suite, une sieste pourrait être exactement ce dont vous avez besoin pour vous ressaisir. Sommeiller permet au cerveau de s’occuper de consolidation et de ménage essentiel afin de vous sentir revigoré et alerte au réveil. Mais n’oubliez pas : limitez le somme entre dix minutes et une heure, car dépasser cette période pourrait avoir l’effet opposé. [benefits of napping story link]
  4. Faire du sport : on pourrait penser que c’est étrange qu’une activité aussi exigeante physiquement que le sport puisse être reposante, mais ce n’est pas le corps que l’on cherche à reposer, c’est le cerveau. Faire du sport (ou d’autres activités physiques) peuvent donner la chance d’aérer l’esprit tout est restant actif. C’est gagnant-gagnant, non?

Comprendre pourquoi le cerveau a besoin de plus de repos et trouver le temps de relâcher sa concentration

Que vous essayiez d’améliorer votre créativité, d’échapper au perpétuel brouillard mental ou simplement d’alléger un peu le stress occasionnel, essayez d’intégrer un peu plus de repos cognitifs à votre vie. Si vous dormez déjà assez, ajoutez une promenade (ou toute autre activité qui repose le cerveau) à votre horaire. Ça prend du temps, bien sûr, mais vous pourriez être surpris de ses bienfaits sur la productivité et l’état mental.

Beaucoup de choses se passent ces temps-ci, donc il peut être difficile de trouver le temps de relâcher sa concentration. Mais il reste que finalement, votre cerveau a probablement besoin davantage de repos. Alors, lâchez votre téléphone et prenez le temps de reposer votre cerveau épuisé.