Votre système immunitaire travaille sans relâche afin de vous garder en santé. Comprendre la manière dont votre organisme se protège vous donne des munitions pour combattre les germes. Une foule de mythes circulent sur le système immunitaire et sur les façons de rester en santé. Faites vos recherches pour distinguer les faits de la fiction afin de ne pas vous laisser tromper par ces mythes au sujet de l’immunité.

Engagez-vous sur la bonne voie en parcourant cette liste qui vise à démentir sept mythes parmi les plus courants sur le système immunitaire. Apprenez ce qui peut vous rendre malade et ce qui ne le peut pas, puis découvrez les mesures que vous pouvez prendre afin de rester en santé toute l’année.

Mythe no 1 : le froid rend malade

Votre rhume hivernal survient de manière presque aussi prévisible que les changements de saison. Une question demeure : pourquoi? Comme les gens contractent souvent les virus causant le rhume pendant les mois froids, il est tout naturel de croire que le temps froid est à blâmer.

Ce n’est pas le cas.

Il existe bel et bien un lien entre le temps froid et la maladie, mais il s’agit d’une corrélation et non pas d’une relation de cause à effet. Il est plus probable que les modifications comportementales associées aux basses températures soient à l’origine de ces pics saisonniers.

Les gens tendent à passer plus de temps à l’intérieur lorsqu’il fait froid. La propagation des germes entre les personnes en contact étroit se trouve alors facilitée; c’est le cas des membres d’une même famille, des collègues de travail, des camarades de classe et des personnes qui prennent le transport en commun. La proximité entre les personnes est la manière principale par laquelle se propagent les virus, indépendamment de la température extérieure.

On observe une tendance semblable à la rentrée des classes, après les vacances estivales. Le même phénomène peut se produire lorsque vous commencez à vous entraîner dans un nouveau gym. La proximité physique d’un grand nombre de personnes augmente la probabilité d’attraper un microbe (qu’il fasse chaud ou froid à l’extérieur).

Des recherches mettent en lumière le fait que le temps plus frais constitue un environnement hospitalier pour certains virus en particulier. Le rhinovirus (le microbe causant le rhume) reste habituellement en dormance dans vos voies nasales, en attente d’un temps plus clément. Lorsqu’il fait plus frais, il se réveille et se multiplie.

Si vous restez à l’intérieur en raison du temps froid, vous risquez, en toussant ou en éternuant involontairement, de propulser le virus du rhume dans l’air que vous partagez avec d’autres. Comme le temps frais rapproche les gens, il suffit d’un éternuement pour propager un rhume, mais le changement de température n’est qu’un élément de l’équation.

Mythe no 2 : les allergies saisonnières sont l’indice d’un système immunitaire affaibli

C’est plutôt le contraire. En effet, les allergies saisonnières sont attribuables à une hyperréactivité de la réponse immunitaire, qui perçoit erronément de petites particules en suspension dans l’air comme de dangereux microorganismes. Considérez les allergies comme le signe d’un système immunitaire zélé, et non paresseux.

Il peut être difficile de faire la distinction entre des allergies et d’autres troubles des voies respiratoires supérieures, car ils ont en commun de nombreux symptômes. Toutefois, les allergies ne sont pas contagieuses. Vous pouvez présenter des maux de tête, de la congestion, des écoulements nasaux, des larmoiements ou des démangeaisons des yeux, ou même des maux de gorge. Ce sont également des symptômes du rhume.

La différence, c’est que les allergies ne sont pas provoquées par une bactérie ou un virus. Lorsque vous respirez, des particules inoffensives comme la poussière, le pollen ou des moisissures entrent dans votre organisme. Si vous avez des allergies saisonnières, votre système immunitaire réagit à ces particules comme si elles étaient des agents pathogènes potentiels.

Pour réduire au minimum vos symptômes, essayez d’identifier la source de vos allergies. S’il s’agit du pollen, évitez les plantes en floraison. Les allergies à la poussière peuvent être plus intenses lorsqu’il vente. Donc, envisagez de protéger votre bouche et votre nez à l’aide d’un masque les jours venteux.

Ces allergies sont saisonnières, comme leur nom l’indique. Elles finissent donc par s’atténuer avec le temps. Les symptômes d’allergies peuvent être bien maîtrisés par des médicaments adéquats prescrits par un médecin. Consultez un professionnel de la santé pour savoir s’il peut vous aider à trouver un moyen pour gérer vos allergies saisonnières.

Mythe no 3 : le lavage des mains « tue » les virus

Peut-être êtes-vous surpris d’apprendre que le lavage des mains ne tue pas réellement les virus. En réalité, les virus ne sont pas vivants, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas se reproduire par eux-mêmes. Le lavage des mains permet toutefois de se débarrasser des virus d’une autre manière.

Le savon adhère à la membrane, ou paroi externe des virus. De plus, les molécules de savon rivalisent avec les lipides qui composent la membrane du virus et aident à les dissocier de manière à rendre le virus inoffensif. Cette propriété adhérente permet de vous débarrasser des virus qui peuvent vous rendre malade en les rinçant avec de l’eau. Vous vous en lavez littéralement les mains.

Consultez ce guide pratique si vous souhaitez avoir un rappel sur la façon adéquate de vous laver les mains. Il est important d’adopter une technique de lavage des mains appropriée, ce qui peut être plus complexe que vous ne le croyez.

Assurez-vous de vous sécher soigneusement les mains après les avoir lavées, car il est plus difficile pour un virus de se transférer à partir de mains sèches. Lavez-les et séchez-les souvent au cours de la journée. Le lavage des mains ne tue pas les germes qui peuvent vous rendre malade, mais il peut vous en débarrasser d’une manière efficace.

Mythe 4 : le désinfectant pour les mains est plus efficace que le lavage des mains

Le lavage des mains avec de l’eau et du savon est le moyen le plus efficace de prévenir la propagation des bactéries et des virus. Lorsqu’il n’est pas possible de vous laver les mains, le désinfectant pour les mains est une bonne solution de rechange.

Contrairement au lavage des mains, les désinfectants pour les mains détruisent les microbes. En effet, l’alcool contenu dans ces désinfectants désactive les virus et les empêche de se transférer à partir de vos mains. Les désinfectants pour les mains composés d’au moins 60 % d’alcool tuent efficacement les bactéries et les microbes qui se trouvent sur vos mains.

Pour tirer le meilleur parti de votre désinfectant pour les mains, essayez d’abord d’enlever la saleté et les débris visibles. Essuyez-vous les mains à l’aide d’une serviette ou d’un tissu avant d’utiliser un désinfectant pour les laver. La saleté et l’huile cutanée diminuent l’efficacité du désinfectant à éliminer les microbes.

Le désinfectant pour les mains n’est pas aussi efficace que le lavage des mains pour enlever les microbes, mais il est pratique. Il est utile d’avoir du désinfectant pour les mains lorsqu’on est à l’extérieur de chez soi. Quand vous sortez faire des courses ou que vous êtes en voiture, il n’est pas toujours possible de vous arrêter pour vous laver les mains. Dans ce genre de situation, utilisez du désinfectant pour les mains afin de vous protéger contre les germes.

Mythe no 5 : « nourrir un rhume, affamer une fièvre »

Ce dicton constitue l’un des mythes les plus répandus à propos du système immunitaire. L’organisme a besoin d’un carburant adéquat pour combattre n’importe quel type d’infection. Imaginez-vous partir à la guerre l’estomac vide; votre système immunitaire réagira de la même manière si vous limitez votre apport alimentaire lorsque vous êtes malade.

Il n’existe pas beaucoup de données pour appuyer le concept voulant que le jeûne fasse diminuer la fièvre. En fait, les besoins caloriques de l’organisme augmentent lorsqu’il combat une infection. Le système immunitaire a besoin d’énergie en provenance de l’alimentation pour augmenter la production de globules blancs. La hausse de la température interne de l’organisme stimule également le métabolisme, ce qui signifie qu’un apport calorique supplémentaire sera nécessaire pour compenser.

Toutefois, il est normal de ne pas avoir beaucoup d’appétit lorsqu’on se sent malade. Ne vous forcez donc pas à manger si vous n’en avez pas envie; vous pourriez avoir la nausée.

Par contre, que vous ayez un rhume ou de la fièvre, il est important de manger ce que vous pouvez lorsque vous êtes malade. Tenez-vous-en à des aliments entiers et nutritifs si vous ne vous sentez pas dans votre assiette. Bon nombre de fruits, de légumes cuits et de protéines sont faciles à digérer et fournissent les nutriments essentiels dont l’organisme a besoin. Choisissez ce qui vous convient.

Mythe no 6 : la soupe poulet et nouilles abrège la durée du rhume

Aussi invitant que cela puisse paraître, un bol de soupe ne peut pas servir de cure. Cependant, la soupe poulet et nouilles est un plat réconfortant qui a fait ses preuves. Malheureusement, la soupe elle-même ne possède aucun pouvoir magique de guérison – le plumage du poulet qui a servi pour faire la soupe non plus.

Le temps, le repos et des médicaments adéquats sont les seuls moyens de vaincre une infection.

Cela étant dit, la soupe poulet et nouilles n’est pas une mauvaise idée. Il s’agit d’une excellente manière d’obtenir une nutrition consistante, car elle est remplie d’ingrédients de qualité qui peuvent fournir du carburant à votre organisme au moment où il en a besoin. Les antioxydants et les vitamines qui proviennent des légumes contribuent à soutenir le système immunitaire, et les protéines du poulet fournissent une énergie durable pour aider au combat.

Les soupes (et autres repas chauds) aident à atténuer certains des symptômes du rhume. La vapeur du bouillon peut aider à dégager les sinus et la chaleur peut apaiser un mal de gorge.

D’autres aliments peuvent procurer un soulagement semblable. Une infusion chaude, le miel, le riz, les bananes et la compote de pommes sont des options appétissantes qui peuvent calmer des maux d’estomac. Faites l’essai de certains de ces aliments la prochaine fois que vous ne vous sentirez pas bien. Ils ne vous guériront pas, mais ils vous fourniront les nutriments dont vous avez besoin pour soutenir votre système immunitaire.

Mythe no 7 : l’exercice affaiblit le système immunitaire

Adopter le programme d’entraînement d’un Olympien peut dérégler votre système immunitaire, mais il peut être bénéfique pour votre organisme de faire de l’exercice d’une intensité normale et à faible impact. Faire régulièrement de l’exercice constitue un moyen fiable de préparer l’organisme à affronter les germes qu’il pourrait rencontrer.

Les globules blancs prospèrent lorsque vous vous entraînez. En effet, l’exercice favorise le renouvellement cellulaire et stimule la production de ces importantes cellules immunitaires. Il faut bien dire qu’elles forment les troupes qui vont au front pour combattre les virus et les bactéries.

Fixez-vous l’objectif de vous entraîner, à la fois pour votre santé immunitaire et pour votre bien-être général. Toutefois, assurez-vous d’y aller avec modération, car à l’excès, l’exercice vigoureux peut être néfaste. Tenez-vous en à des activités simples comme la marche, la course ou la natation. Veillez simplement à bouger tous les jours pour soutenir votre système immunitaire.

Mettez fin à la propagation des mythes et de la désinformation sur le système immunitaire

Maintenant que vous connaissez les fausses informations qui circulent à propos de l’immunité, faites votre part pour que ces mythes cèdent la place à la vérité.

Assurez-vous de mettre en pratique des mesures de sécurité adéquates pendant les moments où la propagation virale est plus importante. Démontrez votre connaissance de l’immunité en priorisant l’exercice et les aliments nutritifs pour continuer à vous sentir fort. Faites valoir à votre famille et vos amis l’importance du lavage des mains.

Déboulonnez les mythes sur le système immunitaire et faites tout ce que vous pouvez pour aider votre organisme à rester en santé.

Le système immunitaire se bat au quotidien, c’est son rôle.

L’organisme est protégé par une défense coordonnée. Cellules, protéines et signaux chimiques joignent leurs forces contre les bactéries, virus, parasites et autres agents pathogènes. De plus, le système immunitaire joue un rôle dans la guérison des plaies ainsi que la régénération et la réparation des cellules et des tissus.

Un système immunitaire fonctionnel et en santé est une machine multicouche complexe, composée de sous-systèmes, tissus et organes, et réglée par de nombreux processus. Découvrez-en les aspects élémentaires pour mieux comprendre ce qu’il vous faut pour préserver une saine immunité.

Lignes de défense

Supposons que l’organisme soit un château à défendre. En première ligne se trouvent les barrières physiques et chimiques – des murs hauts et épais dont le but est de repousser les nombreux envahisseurs.

La barrière physique la plus évidente, la peau, est d’une rare efficacité. Votre organe le plus volumineux du corps est une couche imperméable qui vous protège contre les agents pathogènes. La structure de la peau, des substances en surface et d’autres composés présents dans les couches plus profondes contribuent à assurer cette protection.

La peau fait du bon travail, mais il y a d’autres voies d’entrée dans le corps. D’où la présence d’autres barrières physiques.

Les voies respiratoires supérieures sont tapissées de petits poils appelés cils qui éloignent des poumons les substances potentiellement dangereuses, lesquelles sont éliminées physiquement par les fonctions excrétoires (toilette).

Le mucus estompe la distinction entre les barrières physiques et chimiques. Indépendamment de la catégorie dans laquelle on le place, le mucus constitue un piège efficace pour les envahisseurs. Produit par différentes membranes du corps, cette épaisse substance gluante agit comme un piège collant dans lequel les microbes se prennent et duquel ils ne peuvent plus sortir.

Parmi les autres barrières chimiques, on retrouve les larmes, la salive, l’acide gastrique ainsi que certains composés chimiques protecteurs produits par les cellules et le sang.

L’immunité en général : le système immunitaire inné

Le système immunitaire inné, également appelé système immunitaire non spécifique, est un sous-système faisant partie de la défense immunitaire de l’organisme qui est encodé dans les gènes. Voilà la partie innée ou inhérente. Il assure une protection plus générale, détruisant tous les microbes qui pénètrent dans le corps. Voilà la composante non spécifique.

Les défenses cellulaires se mettent en branle si un agent pathogène passe au-delà des barrières physiques et chimiques. On peut aussi considérer qu’elles font partie du sous-système inné. C’est à ce moment qu’entrent en scène les phagocytes (un type précis de cellule immunitaire), ces globules blancs qui, telles des sentinelles, patrouillent dans le corps pour détruire les envahisseurs.

Ces cellules qui se retrouvent dans tous les tissus de l’organisme éliminent les agents infectieux par phagocytose. C’est là un processus compliqué, mais il existe une façon simple de le comprendre.

Nommés ainsi parce que phago signifie « qui mange » en grec, les phagocytes ingèrent ou engloutissent les microbes envahisseurs. Plusieurs mécanismes d’élimination sont ensuite déployés pour détruire les agents infectieux captifs.

Certains phagocytes ont des récepteurs qui leur permettent de distinguer les cellules saines des substances potentiellement dangereuses (en plus de gérer les cellules mortes ou mourantes provenant du renouvellement cellulaire). D’autres reçoivent un signal chimique leur indiquant de se rendre aux endroits où ils seraient les plus utiles. Les phagocytes aident même au nettoyage et à la réparation après la destruction des envahisseurs.

Immunité adaptative

Le système immunitaire adaptatif est comme la base de données de l’immunité d’un individu. Après avoir été en contact avec un agent pathogène particulier, certaines cellules immunitaires vont se souvenir de la meilleure façon de les détruire. Voilà pourquoi on parle également d’immunité spécifique ou d’immunité acquise.

Que la première exposition à l’agent pathogène soit intentionnelle ou accidentelle n’a aucune importance. Une réponse immunitaire normale et saine débute avec un antigène. On peut se représenter l’antigène comme le code à barres de chacune des cellules. Tout comme chaque article à l’épicerie a son propre code à barres, chaque type de cellule a son propre code à antigènes qui permet de la reconnaître.

Ces antigènes, pour la plupart des protéines, peuvent également reconnaître les agents infectieux. Le système immunitaire a appris à lire ces codes à antigènes. Lorsque les antigènes reconnaissent un corps étranger, ils enclenchent une réponse immunitaire.

Chaque antigène entraîne la création d’un anticorps sur mesure. La liaison de l’anticorps en forme de Y à l’antigène correspondant signale aux autres cellules immunitaires qu’il s’agit d’un envahisseur à attaquer. Certains anticorps peuvent faire eux-mêmes le travail.

Les lymphocytes (un autre type spécifique de cellule immunitaire) sont les cellules principales du système immunitaire adaptatif. Deux types de lymphocytes (T et B) sont produits dans la moelle épinière. Ils peuvent soit attaquer et éliminer les agents infectieux par eux-mêmes soit assister d’autres globules blancs lors de la réponse immunitaire.

Les lymphocytes T et B constituent les bases de la mémoire immunitaire de l’organisme. En présence d’antigènes, les lymphocytes B créent les anticorps correspondants avant de les relâcher dans le corps. Les cellules mémoire T – celles qui ont survécu aux attaques précédentes – travaillent en équipe pour aider le système immunitaire à détruire rapidement et efficacement les bactéries, virus et autres agents pathogènes déjà connus.

Défendre son système immunitaire

Nous venons de voir comment fonctionne un système immunitaire normal et sain. Sa capacité à défendre l’organisme peut être altérée par l’environnement, l’alimentation, le stress, le sommeil, les déplacements ou tout autre aspect de la vie.

Une fonction immunitaire saine résulte d’un effort concerté de l’ensemble de l’organisme et une approche globale  est nécessaire pour la préserver. Voici quelques éléments pouvant aider :

  • Dormir un minimum de 7 heures par nuit et ne passer aucune nuit blanche.
  • Faire régulièrement de l’exercice afin de favoriser les cellules mémoires, améliorer la fonction immunitaire de la peau et mobiliser les cellules immunitaires
  • Minimiser autant que possible le stress ou adopter de saines habitudes pour le gérer, l’exercice par exemple.
  • Adopter une alimentation saine et équilibrée qui comprend beaucoup de fruits, légumes et protéines maigres afin d’obtenir les micronutriments et macronutriments essentiels, ainsi que d’importants phytonutriments. Une saine alimentation (comprenant une bonne quantité de fibres) fournit au microbiome ce qu’il lui faut pour maintenir un bon fonctionnement de la barrière intestinale.
  • Avoir une bonne hygiène, se laver souvent les mains par exemple, minimise la quantité d’agents pathogènes avec lesquels le corps entre en contact au départ.

 

Les fringales se présentent sous des formes et nuances variées. Que ce soit une envie de salé en fin de soirée ou un creux dans l’estomac qui ne peut être comblé par autre chose que de la crème glacée, les fringales peuvent causer une sensation très forte. Qu’est-ce qui peut bien les déclencher? Et plus important encore, quel message votre corps essaie-t-il de vous transmettre?

Bien que la cause exacte des fringales demeure matière à discussion, il y a deux écoles de pensée : règle générale, on estime que les fringales sont soit d’ordre psychologique (liées aux émotions, à l’anxiété, etc.) soit d’ordre physiologique (liées à des carences en vitamines, minéraux ou autres nutriments). Bien qu’on en soit encore à l’étape des découvertes, en examinant de plus près ces deux concepts, vous pourrez trouver des informations précieuses sur votre état de santé.

Voici donc un cours accéléré sur les fringales : ce qu’elles sont, ce qu’elles peuvent vous apprendre et ce qu’il faut faire lorsque vous les sentez s’insinuer.

Que sont les fringales?

Tout le monde ou presque a déjà fait l’expérience d’une fringale. Cela dit, la fréquence et l’intensité des fringales varient grandement d’une personne à une autre. Pour certains, une fringale est un simple besoin persistant – peut-être avez-vous pensé toute la journée à votre casse-croûte salé préféré et sentez-vous le besoin de vous arrêter pour vous en procurer sur le chemin du retour à la maison. Par contre, certaines fringales peuvent être beaucoup plus intenses et pousser certaines personnes à se gorger de certains aliments.

Dans le langage courant, on classe souvent les fringales dans l’une ou l’autre de ces catégories : sucrées ou salées. Dans les faits cependant, les gens ressentent des fringales pour une vaste gamme de saveurs et types d’aliments : glucides, café, gras et même certains produits non alimentaires (nous nous limiterons ici aux aliments). Les fringales peuvent être déclenchées par divers apports sensoriels – visuels, olfactifs et gustatifs – ou d’autres facteurs comme l’anxiété et le stress.

Étant donné que le mot « fringale » s’étend à toute une panoplie d’expériences, il faut faire appel à l’introspection pour comprendre nos propres fringales. Ce n’est pas tant les fringales comme telles qui importent, mais bien le contexte dans lequel on les ressent.

Le débat sur les fringales : physiologiques ou psychologiques

Comme nous l’avons vu plus haut, certains chercheurs apparentent les fringales à des carences en nutriments, tandis que d’autres y voient les conséquences de l’anxiété, du stress et d’autres facteurs mentaux. En un mot, c’est une question d’ordre physiologique (le corps) ou psychologique (l’esprit).

Si on s’interroge à savoir laquelle de ces deux théories est la bonne, Il n’y a malheureusement aucune réponse toute faite. Examinons de plus près les faits.

Le concept voulant que les fringales indiquent une carence nutritionnelle dans l’alimentation tient la route. Il y a là une certaine logique, et c’est ce qui explique pourquoi bon nombre de gens y adhèrent. Une personne qui éprouve une fringale de salé doit avoir une carence en sodium – c’est du moins le raisonnement.

Ce serait bien si toutes les fringales étaient aussi faciles à expliquer, mais il n’y a réellement aucun fondement scientifique pour appuyer ce raisonnement. Les facteurs sous-jacents aux fringales sont beaucoup plus nébuleux. Il est vrai qu’une alimentation déséquilibrée – ou qui comporte des carences en nutriments – risque de déclencher des fringales. Par contre, elle ne vous amènera pas à ressentir une fringale pour des aliments précis, en fonction des besoins de votre organisme. Il se peut qu’une alimentation déséquilibrée réduise la capacité de votre corps à se sentir rassasié et satisfait. Or, si vous ne vous sentez pas complètement rassasié après un repas, vous donnez libre cours aux fringales.

Par ailleurs, les facteurs psychologiques sous-jacents à certaines fringales sont tout aussi complexes. On peut être tenté d’associer des fringales pour certains aliments à des états d’esprit ou sentiments particuliers. (À titre d’exemple, si on a envie de manger des pâtes, c’est qu’on a besoin de réconfort et de chaleur. Les fringales de croquant s’expliqueraient par un besoin d’évacuer son agressivité, et ainsi de suite.) Bien qu’il puisse y avoir une part de vérité dans ces hypothèses, les choses ne sont pas toujours aussi claires.

S’il est vrai que les fringales sont souvent le reflet de nos émotions, des aliments ou goûts particuliers ne sont pas nécessairement liés à des émotions précises. Si, par exemple, vous avez une fringale de pâtes, c’est peut-être parce que vous êtes stressé. Chez quelqu’un d’autre, par contre, ce même phénomène pourrait simplement s’expliquer par une journée ardue et une prédilection pour les pâtes. La mémoire pourrait aussi avoir un rôle à jouer dans les fringales. Si vous associez les pâtes à certains bons souvenirs, vous pourriez avoir le goût d’en manger lorsque dans votre subconscient, vous voulez faire revivre ces souvenirs ou émotions. Tout est affaire de contexte.

Bref, vos fringales peuvent être le reflet de votre état à la fois physiologique et psychologique. Cependant, pour être à l’écoute de votre corps, il faut éviter de concentrer votre attention sur l’aliment dont vous avez envie. Attachez-vous plutôt au contexte dans lequel vous ressentez ces fringales.

Fringales et sentiments : manger ses émotions, c’est quoi?

Vous avez sans doute entendu l’expression « manger ses émotions », sans toutefois savoir exactement ce que ça veut dire. C’est parce qu’il s’agit là d’une expression fourre-tout qui s’applique à tout besoin de manger déclenché par autre chose que la faim. Vous mangez parce que vous avez de la peine? Alors vous mangez vos émotions. Vous mangez parce que vous vous ennuyez? Encore là, vous mangez vos émotions.

Il peut paraître étrange de manger sans avoir faim, mais on le fait couramment. La plupart des gens aiment manger, en particulier les aliments qu’ils affectionnent. Et comme on prend plaisir à manger, ce peut être une solution passe-partout pour toute une série de facteurs de stress, d’émotions et d’autres désagréments qui peuvent se présenter. Le fait de manger peut-être réconfortant, agréable et emballant : rien de mal à cela.

Comme ce n’est pas sous l’effet de la faim qu’on mange ses émotions, on peut souvent être porté à faire des excès. Il peut en résulter des sentiments négatifs qui peuvent nuire à l’atteinte des objectifs en matière de santé.

Bonne nouvelle : il y a bon nombre de solutions éprouvées pour éviter de manger nos émotions.

Parmi les stratégies les plus courantes pour prendre en main cette situation, on peut penser à tenir un journal alimentaire. Il s’agit de consigner tout ce que vous mangez, à quel moment vous le faites et quelles sensations vous ressentez dans votre esprit et votre corps. Vous pourrez arriver ainsi à mettre en place les deux pièces du casse-tête : les fringales et leur contexte.

En mettant côte à côte ces deux éléments, vous pourriez reconnaître certaines tendances. Peut-être êtes-vous enclin à faire des excès lorsque votre conjoint rentre tard du travail. Ce pourrait être une indication que vos fringales sont déclenchées par l’ennui et la solitude. Ou encore, si vos fringales se font sentir après une longue journée de travail, c’est peut-être un signe comme quoi vous mangez pour évacuer votre stress.

Lorsque vous ressentez une fringale, qu’est-ce que votre corps vous dit réellement?

Si vous ressentez des fringales fréquentes ou si vous êtes porté à manger vos émotions, vous feriez bien de prendre le temps de réfléchir. Quel message votre corps essaie-t-il de vous transmettre? Ou plus précisément, qu’est-ce qui provoque la réaction de votre corps?

Est-ce le stress? Une alimentation déficiente? L’ennui? Les possibilités sont sans fin, mais vous seul pouvez déterminer la cause exacte, puisqu’il s’agit de votre propre corps.

La démarche peut être toute simple – il suffit d’écouter votre corps et de porter attention au contexte. Comme nous l’avons conseillé plus haut, la tenue d’un journal alimentaire est un excellent moyen de déterminer la cause de vos fringales. Mangez-vous sous l’effet de certaines émotions? Ou est-ce à cause d’une alimentation qui n’arrive pas à vous satisfaire ou à vous rassasier? Dans les deux cas, de légers changements à votre style de vie pourraient régler la situation.

Quelques conseils pour apaiser sainement vos fringales

Impossible de remédier à un problème sans d’abord poser un diagnostic. De la même façon, vous n’arriverez pas à surmonter ou éviter vos fringales sans d’abord en déterminer la cause. C’est à cette seule condition que vous pourrez commencer à chercher des pistes de solutions. Si vous êtes à court d’idées, pas de souci : voici quelques stratégies couramment utilisées pour apaiser les fringales :

  1. Intégrez des fruits, légumes et autres casse-croûte riches en nutriments dans votre rituel quotidien : Les collations santé sont sous-estimées. Il suffit d’une poignée de noix et de quelques carottes pour vous faire sentir plein d’énergie et rassasié. De plus, vous arriverez à mieux surmonter les envies de casse-croûte salés pendant votre journée de travail.
  2. Levez-vous et bougez : Vos exercices n’ont pas à être intensifs pour être valorisants et bénéfiques. S’il vous arrive de manger souvent en réponse au stress, essayez d’aller faire une courte promenade. En allant bouger à l’extérieur, vous permettrez à votre organisme de produire des endorphines aptes à réduire le stress.
  3. Mâchez de la gomme : Si l’ennui vous porte souvent à manger, la gomme à mâcher pourrait vous offrir une solution. En mâchant, vous occuperez votre bouche, un geste qui peut paraître banal, mais qui vous aidera à surmonter vos fringales pendant la journée.

Dans vos démarches face à vos fringales, rappelez-vous d’être indulgent envers vous-même. Pour comprendre le message que vous envoie votre corps en fonction de vos fringales, il faut faire appel à l’introspection, la pleine conscience et l’indulgence envers vous-même. Vous essayez sûrement de céder moins souvent à vos fringales, mais la perfection n’est pas de ce monde. Une boule (ou trois) de crème glacée à l’occasion ne fait de mal à personne – et vous pourrez toujours repartir à neuf le lendemain.

On aborde le plus souvent le positivisme corporel et l’acceptation corporelle en termes grandiloquents et éthérés. La plupart des gens discutent du mouvement « body positive » (ou positivisme corporel), et non pas de l’acceptation corporelle sur le plan individuel, ce qui n’a rien de mal en soi. C’est souvent la naissance d’un mouvement qui amorce les grands changements. (Soulignons que le mouvement du positivisme corporel a beaucoup fait pour redéfinir les canons de la beauté dans le domaine publicitaire!)

Pourtant, lorsqu’il est question d’acceptation de soi et de positivisme sur le plan individuel, l’image qu’on en donne en publicité n’est qu’une pièce du casse-tête. Il faut y ajouter l’amour-propre et l’acceptation de soi.

Cela dit, quelles mesures pouvez-vous prendre pour renforcer l’acceptation de votre corps et le positivisme corporel? Un bon conseil : oubliez la balance. Ou du moins, tenez-la à l’écart pendant un moment. Poursuivez votre lecture pour connaître le sens exact de l’acceptation corporelle et obtenir des conseils sur la façon de l’intégrer dans votre quotidien, en plus de trouver des indicateurs de santé autres que votre poids.

Le positivisme corporel, qu’est-ce que c’est?

En termes simples, le positivisme corporel, c’est le fait de vous sentir bien dans votre peau. Non pas la peau que vous souhaiteriez avoir ou celle d’il y a un mois, mais bien celle dans laquelle vous êtes présentement. Voici ce qu’il faut savoir : le corps humain est en constante évolution, c’est une réalité de la vie. C’est donc dire que le positivisme corporel suppose l’acceptation des changements tels qu’ils se présentent.

En ce qui touche le positivisme corporel et l’acceptation corporelle, les méprises sont nombreuses, mais la plus courante consiste à croire que le positivisme corporel entraîne un style de vie malsain. Plus précisément, le mouvement du positivisme corporel laisserait entendre qu’il n’y a pas de mal à avoir un style de vie malsain.

Ce n’est aucunement le cas. Comme l’acceptation corporelle ne prône aucun style de vie en particulier, elle ne préconise aucunement un style de vie malsain. Il ne s’agit pas de dire aux gens quelle apparence ils devraient avoir ou quel mode de vie ils devraient adopter, mais plutôt de leur faire comprendre qu’il est parfaitement acceptable de se sentir bien dans leur peau, peu importe leur apparence ou leur mode de vie. Le positivisme corporel et l’acceptation corporelle ont pour but premier de dissocier l’estime de soi et l’apparence physique.

Ce n’est pas dire pour autant que vous devez renoncer à vous fixer des objectifs sur le plan de l’apparence. Assurez-vous simplement de demeurer pleinement conscient de ces objectifs. Nous y reviendrons un peu plus loin.

L’acceptation corporelle et le poids

Notre société moderne met trop souvent l’accent sur le poids. Pour une foule de gens, c’est le seul indicateur de santé qui mérite leur attention. Par conséquent, la perception qu’ils ont de leur santé est directement liée à leur poids et à rien d’autre.

Lorsqu’on évalue la santé en se basant sur le poids, c’est souvent en fonction des chiffres sur la balance et de l’indice de masse corporelle, ou IMC. En fonction de quatre critères (la taille, le poids, le sexe et l’âge), l’IMC vous classe dans une des catégories suivantes : insuffisance pondérale, poids santé, surpoids ou obésité. En pouvant servir de guide pour certaines personnes, l’IMC ne devrait pas être considéré comme l’unique indicateur de santé. Ainsi, bon nombre d’athlètes sont considérés comme en surpoids à en juger par leur IMC à cause de leur masse musculaire.

Autre lacune de l’IMC, en bout de ligne, ce critère reste axé sur le poids. Une importance excessive accordée à votre poids risque d’avoir une incidence négative sur votre image corporelle et votre santé mentale, en plus de vous distraire des autres indicateurs de santé comme la façon dont vous vous sentez en réalité.

Tout compte fait, le corps humain est complexe et votre santé l’est aussi.

Cela dit, il peut être difficile de se défaire d’un état d’esprit axé sur le poids. Que ce soit à la suite de commentaires désobligeants sur les réseaux sociaux ou d’une intimidation subie par des enfants à l’école en raison de leur poids, nombreux sont ceux qui subissent la stigmatisation du poids dans leur vie. C’est ce qui renforce le concept voulant que le poids soit la seule mesure qui compte.

Donc, quelles mesures pouvez-vous prendre pour vous affranchir de cet état d’esprit et adopter un style de vie sous le signe de l’acceptation corporelle? Le secret, c’est de repérer d’autres mesures et critères de votre état de santé.

Une approche différente : « Health at Every Size » (La santé indépendamment de la taille)

Chacun voit sous un angle quelque peu différent l’abandon des mesures de l’état de santé axées sur le poids. En effet, la notion de santé varie d’une personne à une autre. C’est la logique fondamentale qui sous-tend une approche globale de plus en plus populaire connue sous le nom de « Health at Every Size », ou HAES.

L’approche HAES incite les gens à laisser tomber la balance pour s’attacher plutôt à d’autres éléments d’un style de vie sain : l’autogestion de la santé et l’alimentation intuitive, par exemple. Tandis que pour bon nombre de gens, un style de vie sain est synonyme d’une perte de poids et du maintien d’un poids socialement acceptable, l’approche HAES s’articule autour du concept selon lequel il est possible pour chacun de maintenir un style de vie sain indépendamment de sa taille ou de son poids. De toute évidence, il faut pour cela avoir un certain degré d’acceptation de soi.

La bonne nouvelle, c’est qu’une fois cette approche amorcée, il en résulte un cycle de rétroaction positif. La stigmatisation du poids entraîne parfois un déclin de la santé mentale et émotionnelle, ce qui peut rendre difficile l’autogestion de la santé. Par contre, en commençant à vous attacher à d’autres aspects de votre santé, vous ressentirez peu à peu une meilleure acceptation de vous-même. Et en vous sentant mieux dans votre peau, il deviendra plus facile de vous concentrer sur des habitudes de style de vie axées sur autre chose que le poids.

Des conseils pour adopter un style de vie axé sur l’acceptation et le positivisme corporels

Au point où nous en sommes, vous aurez compris une chose : pour mettre en pratique l’acceptation et le positivisme corporels, vous devez concentrer votre attention sur des aspects de votre santé autres que le poids et une image corporelle fondée sur des normes irréalistes. Or, comment arriver à concrétiser ce savoir et à en tirer des résultats?

Heureusement, grâce aux quelques conseils qui suivent, vous parviendrez à mettre en application le positivisme corporel dans votre quotidien :

  1. Soyez à l’écoute de votre voix intérieure– On peut facilement se montrer trop sévère envers soi-même. En particulier face au négativisme qui circule en ligne. Le premier pas à faire sur la voie de l’acceptation corporelle, c’est de faire en sorte que votre voix intérieure ne commence pas à refléter ce négativisme.
    Même s’il peut paraître un peu vieux jeu de le dire, un des meilleurs moyens de conserver des pensées positives consiste à faire des affirmations à haute voix. Grâce à ces affirmations positives à l’égard de vous-même, vous pourrez arriver à apporter des changements dans votre dialogue intérieur. Ce sera particulièrement bénéfique si vos pensées tendent souvent à être négatives.
  2. Assurez-vous de bouger tous les jours – Que ce soit une courte promenade dans le voisinage ou une randonnée à vélo d’une demi-heure, le fait de bouger chaque jour est un excellent premier pas vers le positivisme corporel. En plus de vous donner un sentiment d’accomplissement et de libérer des endorphines bénéfiques pour l’humeur, l’exercice pourra vous aider à conserver un esprit sain dans un corps sain
    Dans vos efforts pour rester en mouvement et faire de l’exercice, montrez-vous généreux envers vous-même. Dotez-vous des outils qu’il vous faut. Pour mieux vous motiver à bouger, essayez de nouveaux souliers de marche ou portez une montre intelligente qui fait le suivi de l’exercice. Certains jours, vous devrez peut-être vous contenter d’une courte marche dans le voisinage, et il n’y a rien de mal à cela.
  3. Essayez l’alimentation intuitive– Cette approche à l’égard de l’alimentation consiste avant tout à vous mettre à l’écoute de votre corps et de ses besoins. Le principe directeur à la base de l’alimentation intuitive est tout simple : mangez quand vous avez faim et arrêtez lorsque vous vous sentez rassasié. Pour tirer le meilleur parti de l’alimentation intuitive, repérez des aliments riches en nutriments et rassasiants qui combleront vos fringales.
    Il peut paraître un peu simpliste d’affirmer qu’il faut manger quand on a faim, n’est-ce pas? Or, paradoxalement, la mise en pratique de ce principe est à la fois simple et ardue. Dans notre monde au rythme effréné, nous sommes souvent portés à manger sur le pouce dans le peu de temps dont nous disposons. Le résultat : nous mangeons trop, sans donner à notre estomac le temps nécessaire pour réaliser qu’il est plein. Pour mettre en pratique l’alimentation intuitive, il faut manger au ralenti et rester à l’écoute de notre corps.(Vous trouverez des conseils pour y arriver dans cet article sur un concept connexe : manger en pleine conscience!)
  4. Modifiez votre régime alimentaire en ligne– Il arrive souvent que les messages les plus négatifs nous parviennent de nos consultations en ligne. Même si on peut y trouver des avantages, la culture Internet et les réseaux sociaux peuvent conduire à des impasses qui nous amènent à faire des comparaisons néfastes et des pensées négatives. Si vous vous retrouvez à comparer constamment votre vie ou votre corps à ceux d’autres internautes ou adeptes de la culture populaire, pensez à modifier vos recherches en ligne. En prenant du recul par rapport à vos applications coutumières et aux sites que vous fréquentez, vous pourrez arriver à faire des merveilles pour l’image que vous avez de vous-même.

Vous connaissez déjà les multiples bienfaits de l’exercice dont on parle si souvent. Bon pour le cœur, bon aussi pour les poumons, il aide en plus au maintien d’un poids santé et la liste s’allonge. On dirait bien que les scientifiques découvrent constamment de nouvelles façons dont l’exercice peut contribuer à préserver la santé et la bonne forme physique.

Qui dit vie saine, dit forcément détoxication et nettoyage. Il est donc tout naturel que les gens s’intéressent aux liens entre l’exercice et les processus de détoxication de l’organisme. On trouve sur Internet une mine d’information sur le sujet, et vous en connaissez sans doute déjà quelques bribes. Si une partie de cette information se fonde sur une recherche scientifique crédible, une bonne part provient de sources d’une crédibilité douteuse.

Il importe donc de distinguer le vrai du faux. On trouve sur Internet une mine d’information sur le sujet. Poursuivez votre lecture pour savoir de quelle façon l’exercice intervient – ou non – dans les processus de détoxication de l’organisme.

D’abord, qu’est-ce que la détoxication? Voici des notions de base.

À l’origine, la définition de la détoxication était très précise puisqu’elle lui reconnaissait une seule fonction : celle d’évacuer les drogues, l’alcool ou le poison. Plus récemment, sa définition s’est toutefois étendue à l’élimination de toutes les toxines dans l’organisme, que ce soit l’alcool, les produits chimiques ou les déchets organiques.

Les efforts conjugués du foie, des reins et de l’intestin permettent à l’organisme d’éliminer ses propres toxines tous les jours. Ces processus naturels sont en bonne partie impossibles à changer.

Selon le principe sous-jacent à la plupart des conseils et moyens de détoxication, l’organisme ne peut à lui seul éliminer entièrement les toxines. Comme beaucoup d’information s’inspire d’une pseudo-science, il est essentiel de vérifier les sources. (Plus d’info à ce sujet ici!)

Le rôle de l’exercice dans la détoxication : le fondement scientifique

Quand on pose la question à savoir comment l’exercice cardio, la musculation ou toute autre forme d’entraînement s’intègre dans le processus de détoxication, les réponses varient selon les gens à qui vous la posez.

On prétend que certains enchaînements d’exercice sont censés être détoxifiants, c.-à-d. qu’ils permettraient d’améliorer ou de rendre plus efficace l’élimination des toxines de l’organisme. D’autres soutiennent que l’exercice produit une transpiration qui libère les toxines par les pores.

Le fondement scientifique de telles allégations est pour le moins douteux.

Par contre, voici ce que la science confirme : en contribuant à préserver la santé des reins et du foie, l’exercice peut aider l’organisme à se détoxifier. Il s’agit tout simplement de prendre bien soin des défenses et processus naturels de l’organisme.

L’exercice influe aussi de façon positive sur un autre moyen de défense de l’organisme ; l’important système lymphatique. Il est constitué de vaisseaux et de ganglions lymphatiques qui font circuler dans tout l’organisme tout entier le liquide lymphatique (la lymphe) – un liquide qui aide à préserver la santé immunitaire , tout en protégeant contre les substances nocives. On a montré que l’exercice régulier accroît la circulation de la lymphe dans l’organisme, ce qui contribue à une évacuation plus efficace des toxines et bactéries.


Un fait intéressant sur les poumons et la détoxication

En éliminant du dioxyde de carbone à chaque respiration, vos poumons aident l’organisme à se détoxifier. Ce gaz est un sous-produit du métabolisme énergétique. Plus l’exercice est intense, plus grande est la quantité de dioxyde de carbone que les poumons ont à évacuer.

Rien d’inquiétant cependant, car l’exercice régulier (et le fait de ne pas fumer) est certes l’une des activités les plus importantes pour optimiser la force, l’efficacité et la santé globale des poumons. L’effort que ces derniers fournissent pour inspirer une quantité accrue d’oxygène et expirer le dioxyde de carbone pendant l’exercice n’aura que des effets bénéfiques à long terme.


La transpiration évacue-t-elle les toxines?

Lorsque vous faites de l’exercice, vous transpirez. En fait, même si vous ne faites jamais d’exercice, il y a fort à parier que vous avez déjà sué à grosses gouttes. C’est un fait. La transpiration est l’un des premiers mécanismes régulateurs de la température de l’organisme. Lorsque le corps se réchauffe, il libère de la sueur pour en abaisser la température.

Et si la transpiration avait aussi d’autres fonctions? Que se passerait-il si le système de refroidissement de l’organisme l’aidait aussi à évacuer ses toxines? L’idée est certes séduisante et même plausible, mais c’est malheureusement une utopie.

Même si quelques études révèlent que la sueur peut contenir des métaux lourds et d’autres toxines, le consensus général veut que la transpiration joue le rôle qu’elle est censée jouer : elle rafraîchit le corps et rien de plus.

Somme toute, la sueur est en grande partie constituée d’eau et d’un peu de sel.

La clé de la détoxication : un foie bien portant grâce à l’exercice

La transpiration n’est pas sans doute pas un mécanisme de détoxication, il ne faut pas pour autant laisser tomber l’exercice. Une bonne séance d’exercice peut aider à bien des égards l’organisme à s’occuper des toxines. La principale utilité de l’exercice est assurément de préserver la santé du foie.

Le foie se compare à un filtre de piscine – il nettoie la partie saine des déchets indésirables  qu’il décompose ensuite avant d’en disposer. Aussi simple soit-elle, cette explication illustre très bien le processus. Le foie est de loin la pièce la plus importante du casse-tête qu’est la détoxication de l’organisme.

Une autre chose à se rappeler au sujet du foie : c’est un travailleur infatigable. Vous lui faciliterez la tâche en modérant votre consommation d’alcool, en conservant un poids santé et en mangeant sainement. Malgré tout cependant, l’usure viendra naturellement. Elle se présente souvent sous forme d’accumulation de graisse dans le foie (sans être un risque immédiat pour la santé, elle peut cependant entraîner une cicatrisation appelée fibrose, laquelle peut se transformer éventuellement en cirrhose.)

C’est en pareil cas que l’exercice peut devenir fort utile.

Une étude portant sur des sujets atteints de stéatose hépatique non alcoolique – un problème de santé généralement lié à l’obésité – a montré que l’exercice régulier réduit la quantité de gras dans le foie. C’était le cas notamment pour l’exercice aérobique (jogging, vélo, etc.) et pour l’entraînement contre résistance (haltérophilie, musculation, etc.). De plus, les patients ont montré une réduction de la quantité de gras dans le foie sans égard à la perte de poids.

Que faut-il en conclure? Tout simplement que le genre d’exercice que vous pratiqué aidera à préserver la santé de votre foie – à la condition d’en faire régulièrement. Vous n’avez que l’embarras du choix – Pilates, vélo, natation ou entraînement aux poids libres. Même si vous ne perdez pas de poids, vous offrez un soutien à votre foie.

Le point sur les reins et l’exercice

Le foie effectue en grande partie la tâche de détoxication de l’organisme, mais d’autres organes interviennent aussi dans le processus. C’est le cas des reins – plus particulièrement pour le filtrage des liquides. À mesure que le sang passe du foie aux reins, l’urée et d’autres déchets en sont extraits par les autres organes de détoxication importants. Ces déchets sont ensuite évacués dans l’urine.

Il est tout naturel que l’effet de l’âge se fasse sentir sur les reins, tout comme sur les autres parties du corps et le reste de l’organisme.  Plus vous prenez soin de vous et de votre santé, plus vos reins resteront en santé.

Tout comme votre foie, vos reins subissent l’influence de votre style de vie. Plus ils doivent fournir d’efforts, plus ils subiront rapidement des effets néfastes. Par ailleurs, certaines études ont établi un lien entre l’exercice régulier et une amélioration de la santé rénale. En d’autres mots, plus vous faites de l’exercice, plus vous optimisez la durée de bon fonctionnement de vos reins.

L’exercice et la détoxication mentale

Une forme de détoxication souvent sous-estimée est celle de l’esprit. Les facteurs de stress quotidiens sont innombrables, et certains sont pires que d’autres. Ils peuvent s’accumuler de jour en jour, amplifiant le stress et l’anxiété.

Parmi les diverses façons de faire face au stress, l’exercice est assurément l’une des formes de détoxication mentale les plus populaires. L’activité physique permet à l’organisme de libérer naturellement des endorphines, des produits chimiques qui soulagent le stress en plus de préserver votre bonne humeur (Vous avez peut-être déjà entendu l’expression « euphorie du coureur » qui décrit cette sensation de bien-être.)

En conjugaison avec le sentiment d’accomplissement qui accompagne souvent l’exercice, les endorphines peuvent aider à éliminer le stress, ce qui permet du même coup une détoxication mentale.

Renforcez activement les défenses naturelles de votre organisme contre les toxines

Au final, il n’y a aucune solution miracle pour détoxifier votre organisme. Il n’existe aucun entraînement qui débarrasse l’organisme de ses toxines. Et aucune quantité de sueur ne le libère de toutes les substances indésirables. (Un conseil : comme l’exercice peut vous déshydrater, assurez-vous de boire beaucoup d’eau!)

Il n’existe aucune solution miracle, mais en voici une toute simple : faites régulièrement de l’exercice et ayez un régime alimentaire sain. C’est une approche éprouvée qui assurera le fonctionnement en douceur des défenseurs naturels de votre organisme contre les toxines : les reins et le foie.

La téléphonie intelligente fait des progrès tous les deux mois. À toutes les deux semaines, de nouvelles découvertes scientifiques semblent voir le jour. Et à toutes les deux heures, un nouveau concept fait fureur sur Internet. Il semble donc que le monde tourne à un rythme toujours plus rapide dans un contexte futuriste.

Aussi perfectionnés que soient les gadgets à base d’algorithmes activés par la voix, les préceptes fondamentaux de la santé humaine sont heureusement demeurés ancrés dans l’antiquité – une constante dans le tourbillon du changement. Cette stabilité relative nous permet de voir en rétrospective quels éléments des cultures anciennes ont bien fonctionné pour nous aider à façonner nos styles de vie sains d’aujourd’hui.

Dans l’intérêt de votre mieux-être à long terme, apprenez à vous appuyer sur la sagesse des méthodes traditionnelles en usage aux quatre coins du monde. Il ne s’agit pas pour autant de laisser tomber votre nouveau moniteur d’activité physique ou votre appli de planification de repas. Nous verrons plus loin comment la sagesse ancienne peut se marier aux outils technologiques modernes pour optimiser votre qualité de vie.

L’équilibre avant tout

La recherche de l’équilibre s’est toujours imposée à travers les âges – contrairement à sa pratique dans les faits. On entend souvent parler de régimes équilibrés, de l’équilibre travail-vie et ainsi de suite,  mais souvent de manière symbolique.

Le but visé dans la recherche de l’équilibre exige de l’action et de l’attention. Au lieu de vous soumettre à une aussi grande part de déséquilibre, misez sur les outils à votre disposition pour préserver un style de vie sain et harmonieux.

  • Réglez des chronomètres pour fixer des limites à des tâches qui risquent d’empiéter sur le temps réservé à votre famille et vous-même.
  • Utilisez des fonctions téléphoniques pour l’envoi de notifications liées à des périodes déterminées ou à des heures de mise hors tension de vos appareils électroniques, ce qui vous permettra de vous concentrer sur l’instant présent et la pleine conscience.
  • Organisez vos journées de manière à obtenir l’équilibre recherché – la structure et l’intention de la démarche of sont toutes deux utiles.
  • Faites le suivi de votre apport alimentaire à l’aide d’une application qui vous donnera un aperçu de ce que vous mangez chaque jour.
  • Faites appel à des programmes ou des conseillers personnels en santé que vous trouverez en ligne pour vous aider à adopter un régime équilibré qui fonctionnera pour vous.
  • Rappelez-vous d’équilibrer votre dépense d’énergie par rapport à vos activités de revitalisation personnelle – à partir de la méditation jusqu’à la pratique du hygge (un concept favorisant un sentiment de bien-être chaleureux).

Évitez les excès

La recherche de l’équilibre dans votre vie suppose l’élimination des excès, de telle sorte que les deux buts visés soient complémentaires. Vous n’arriverez pas à atteindre l’équilibre travail/vie de famille si vous faites de journées de 12 heures. Impossible aussi d’avoir un régime équilibré si vos collations à forte teneur en sucre pèsent lourd dans la balance – au propre comme au figuré.

Par contre, les excès sont… excessivement difficiles à éviter. En cette ère d’abondance, bon nombre de communautés culturelles sont plongées dans l’excès sur tous les plans : information, apport calorique, possessions matérielles et ainsi de suite.

Heureusement, il y a des solutions. Certaines de vos démarches en vue de trouver l’équilibre dans votre vie vous aideront aussi à tempérer les excès. Voici quelques autres façons de parvenir à la modération dans une foule de volets de votre existence moderne :

  • Faites le suivi des calories consommées et calories dépensées afin d’éviter des excès qui risquent d’entraîner un gain de poids.
  • Si vous consommez de l’alcool, faites-le en modération, en faisant appel à une application de suivi ou tout simplement en vous imposant des limites et en vous faisant aider par des amis.
  • Désemcombrez vos espaces physiques pour en faire des lieux de vie plus sains.
  • Utilisez des applications de méditation et pratiquez la pleine conscience pour vous libérer d’une part de stress qui  vous brouille l’esprit, vous déconcentre et sape votre énergie.
  • Limitez votre temps d’écran (téléphone intelligent, tablette ou télé) dans toute la mesure du possible. Il y a des applications pour ça aussi.

Adoptez une approche holistique

L’attention au détail – une excellente qualité –  est à la fois utile au bureau et à domicile. Par contre, en s’attardant à des particularités, on risque de perdre de vue le tableau d’ensemble.

Il faut dire cependant que le souci du détail n’a pas toujours été prépondérant dans l’histoire de l’humanité. Les philosophies orientales anciennes sont axées sur une conception holistique de la vie – et aussi de la santé. Les approches chinoises traditionnelles de la santé considèrent le corps comme un tout, alors que les pratiques occidentales tendent à s’attacher davantage aux particularités des systèmes individuels.

Or, la vérité absolue – qui s’impose dans toutes les traditions – c’est que le corps humain est une machine hyperconnectée.   En prenant du recul pour mieux voir ces connexions et en gardant l’œil sur le tableau d’ensemble de votre corps et de votre bien-être général, vous pourrez arriver à rester heureux et en bonne santé.

Pour adopter une approche plus holistique, il faut répondre aux besoins de votre corps tout entier en matière de santé, et assurer aussi un soutien à tous vos piliers du mieux-être. À l’aide des applications de votre téléphone intelligent, trouvez des entraînements conçus pour le corps tout entier, bloquez des périodes de temps pour tous les aspects de votre santé et mettez au point votre régime en fonction de vos objectifs globaux en matière de santé.

Pratiquez des techniques d’automassage

Le massage vous ouvre la porte sur un monde de luxueuse relaxation. La tension musculaire et le stress se dissipent de minute en minute et au final, vous vous retrouvez dans un havre de pure tranquillité. Il peut cependant arriver que vous vous retrouviez accaparé par le travail, avec une tension qui monte sans cesse dans votre corps, si bien que vous vous trouvez dépouillé de toute votre énergie et votre calme. Hélas, aucune table de massage ou peignoir douillet en vue.

Avec leurs techniques d’automassage, les traditions anciennes peuvent faire tout un monde de différence pour la relaxation musculaire et un sentiment de calme. Vous n’avez pas nécessairement besoin d’avoir les mains magiques d’un masseur professionnel pour soulager le stress lorsqu’il est impossible d’obtenir un rendez-vous au spa.

Voici ce que vous pouvez faire :

  • Limitez vos massages aux zones de tension ou de douleur modérée. Si vous massez au mauvais endroit (par exemple, là où il y a une douleur intense) ou de la mauvaise façon, vous risquez d’empirer les choses.
  • Exercez une pression sur les zones tendues, avec des mouvements circulaires pour dénouer les nœuds.
  • Essayez d’utiliser deux doigts, une jointure ou vos pouces, selon ce qui est le plus réconfortant sur la zone massée.
  • Limitez la durée du massage à 30 secondes sur chaque zone.
  • Exercez d’abord une pression légère, sans jamais aller au maximum de vos capacités.
  • Utilisez des rouleaux en mousse, des balles de tennis ou des accessoires de massage pour mieux réduire la tension. (Veillez à vous conformer au mode d’emploi du fabricant des appareils ou d’un professionnel de la santé.)
  • Trouvez des vidéos ou des tutoriels portant sur les différentes techniques d’automassage.
  • Réservez-vous du temps avec un masseur ou une masseuse professionnel(le) qui vous aidera à traiter les zones affectées.

Voyez les aliments comme un élément fonctionnel de votre santé globale

On a toujours mis l’accent sur les régimes à travers les siècles. Aujourd’hui, malheureusement, on a tendance à insister davantage sur la gestion du poids et l’esthétique, plutôt que sur la façon dont les aliments peuvent assurer un soutien à notre santé générale.

Il est important de conserver un poids santé. Ajoutons qu’en respectant votre régime, vous suivez des traditions anciennes. C’est seulement le but recherché qui diffère quelque peu.

L’alimentation chinoise traditionnelle – et d’autres approches de longue date – tendent à considérer les aliments comme fonctionnels pour la santé, conférant ainsi un caractère plus intentionnel aux décisions alimentaires. C’est dire que le choix des ingrédients vise à assurer un meilleur soutien à des aspects précis de la santé, tout en préservant le bien-être holistique.

Il importe donc de redéfinir vos rapports avec les aliments et boissons pour prendre en compte la fonctionnalité, ainsi que des considérations comme le goût, l’apport calorique et le contenu en macronutriments. Vous pouvez en apprendre davantage au sujet de l’alimentation chinoise traditionnelle pour ensuite mettre en pratique votre savoir en faisant appel à la technologie pour mieux planifier vos repas et adopter un régime que vous suivrez plus facilement.

Ces dernières années, la détoxication est en quelque sorte devenue un sujet à la mode. Que ce soit le nettoyage avec du jus ou une diète particulière, vous avez sans doute entendu parler de la détoxication sous un angle ou un autre – et vous avez peut-être essayé par vous-même une de ces approches.

Selon le concept à la base de la détoxication, le corps humain baigne dans des toxines environnementales que nous pouvons, et même devons, éliminer. Jusque là, rien à redire, n’est-ce pas? Comme les toxines sont nocives, il est naturel de vouloir les expluser de l’organisme.

Ce n’est pourtant pas aussi simple. Comme pour quantité d’autres aspects de la santé, il y a beaucoup de désinformation au sujet de la détoxication. Il est fort probable qu’en cherchant à adopter un style de vie plus sain, certains mythes sur la détoxication vous viennent aux oreilles. Pour distinguer le vrai du faux à ce sujet, poursuivez votre lecture.

Y a-t-il vraiment des toxines dans mon organisme?

Voyons tout d’abord le fondement même de la détoxication. Il va de soi que pour vouloir détoxifier votre organisme, au départ, il doit bien s’y trouver des toxines à éliminer.  Alors, y a-t-il vraiment des toxines dans votre organisme?

Somme toute, oui. Cela dit, une réponse plus explicite laisse entrevoir certaines complexités importantes.

L’usage traditionnel du mot « détoxication » dans le contexte médical décrit le processus d’élimination d’alcool, de drogues ou de poison chez un patient. Il peut d’agir de pomper l’estomac, d’administrer un antidote ou, comme c’est souvent le cas, de laisser tout simplement l’organisme évacuer lui-même les toxines.

Lorqu’il s’agit de santé, la détoxication ne se limite pas à ces substances, mais elle touche toutes les toxines. L’alcool bien sûr, mais pas s’il est en quantité qui met la vie en danger. D’autres toxines sont présentes dans la plupart des organismes humains, y compris des matières résiduelles et des dérivés de la digestion (en fait, les substances dans les selles), ainsi que des produits chimiques, polluants et pesticides. Ces toxines proviennent de l’air, des produits nettoyants, de la fumée de tabac et même des aliments.

Vous ne devez cependant pas vous alarmer de la présence probable de ces toxines dans votre organisme. Ce dernier est doté de mécanismes et d’organes qui offrent une protection contre ces types de toxines.

Comment l’organisme élimine-t-il ces toxines?

Comme nous l’avons vu plus haut, vous n’êtes pas entièrement sans défense contre les toxines qui peuvent se trouver dans votre organisme, car celui-ci est déjà fort bien équipé pour se détoxifier lui-même.

L’excrétion des déchets dans les selles et dans l’urine est certes le moyen le plus évident par lequel l’organisme élimine les toxines. Ces deux processus naturels aident à expulser de l’organisme les substances inutiles, et parfois même nocives. Songez à votre dernier malaise gastrique. L’activité intestinale était probablement accrue, ce qui signalait que l’organisme tentait d’expulser tout ce qui l’irritait.

En ce qui concerne les processus de détoxication, outre l’excrétion d’urine et la défécation que tout le monde connaît, l’organisme met en œuvre d’autres systèmes internes de détoxication qui vous sont probablement moins familiers. Les reins et l’intestin aident à filtrer et éliminer les toxines provenant des aliments et boissons, mais il y a un organe qui remplit la plupart de ces tâches : le foie.

Que ce soit pour expulser des bactéries du sang, transformer l’ammoniac (une toxine) en urée (un composant de l’urine) ou aider à traiter les drogues, le foie ne fait jamais relâche. Pour tout dire, c’est le filtre de l’organisme par lequel toutes les substances passent et qui élimine les toxines. À titre d’exemple, bon nombre de médicaments ne sont pas à priori utilisables par l’organisme en raison de leur toxicité élevée. Le foie les décompose sous des formes moins toxiques et plus utilisables, ce qui permet aux médicaments de jouer leur rôle.

Nous venons de parler des processus naturels de détoxication sur lesquels vous n’avez que peu de contrôle, sinon aucun. À ce point, vous vous demandez sans doute sur quels aspects de la détoxication vous pouvez intervenir.

L’organisme a-t-il besoin d’aide pour se détoxifier?

Personne ne conteste que l’organisme lui-même élimine naturellement les toxines – et la science n’appuie aucun argument à l’effet contraire. Dans ce cas, pourquoi autant de régimes, astuces et produits pour la détoxication?

Même si les gens aiment les solutions miracles, il y en a rarement qui sont utiles à l’organisme pour se détoxifier et se nettoyer. Par contre, vous pouvez quand même favoriser l’efficacité de ses processus de détoxication – avec du temps et de la détermination.

Le style de vie est assurément ce qui influe le plus sur la capacité de l’organisme à éliminer les toxines : régime alimentaire, habitudes en matière d’exercice et autres choix. Comme nous le disions précédemment, le foie est le plus important détoxifiant, d’où la nécessité d’en prendre bien soin.

Divers facteurs influent sur la santé hépatique, à partir de la consommation d’alcool jusqu’au régime alimentaire. Comme dans bon nombre d’autres aspects d’un style de vie sain, la modération est le facteur clé. Une faible quantité d’alcool ne cause aucun dommage hépatique, mais une consommation excessive use le foie en lui imposant de plus grands efforts. Une consommation excessive d’alcool peut causer une lésion et un œdème hépatiques qui peuvent ultérieurement entraîner des complications.

Brocoli, choux de Bruxelles et chou-fleur sont au nombre des aliments qui peuvent favoriser la santé hépatique. Certaines études ont aussi établi un lien entre la consommation de café et la préservation de la longévité et de la santé du foie.

Bien sûr, il faut aussi éviter de succomber à ces mauvaises habitudes contre lesquelles nous sommes si souvent mis en garde : forte consommation de sucre et d’aliments gras, ainsi que tabagisme.

Réfuter les faussetés sur la détoxication

Vous avez maintenant acquis suffisamment de connaissances pour évaluer par vous-même la plupart des mythes sur la détoxication, de même que les produits détoxifiants. Pour faire bonne mesure, voyons maintenant certains mythes courants sur la détoxication, à commencer par les deux principaux

  • L’élimination des toxines par la transpiration : Une des rumeurs les plus courantes sur l’exercice, c’est que vous pouvez réellement éliminer les toxines par la transpiration. L’idée est séduisante : vous suez sur le tapis roulant et, en plus de vous garder en bonne forme, cet exercice purge votre organisme de substances nocives. Trop beau pour être vrai? C’est effectivement le cas.
    La sueur est presque entièrement constituée d’eau, avec à peine une petite quantité de sel. C’est le processus de rafraîchissement de l’organisme et non pas son mode d’élimination des toxines. Par contre, loin de nous l’idée de nier le rôle de l’exercice dans la détoxication. En effet, l’exercice favorise la santé hépatique – et si vous ne devez retenir qu’un seul point de cet article, c’est que votre foie est votre centrale de détoxication.
  • La détoxication pour perdre du poids : Une foule de produits et régimes pour la détoxication sont commercialisés comme solutions de maîtrise du poids. Bien que le jeûne, le nettoyage avec des jus et d’autres régimes détoxifiants puissent vous aider à perdre rapidement quelques kilos, des études indiquent que ce sont rarement des solutions pour conserver un poids santé à long terme.
  • L’organisme a besoin d’aide pour se détoxifier : Comme nous l’avons indiqué plus haut, l’organisme possède déjà plusieurs lignes de défense contre les toxines et de nombreux mécanismes pour les expulser. On soutient le plus souvent que les produits de détoxication peuvent être utiles de deux façons : soit pour aider à accroître l’efficacité des processus naturels de détoxication de l’organisme, soit pour éliminer les toxines comme l’organisme ne réussit pas à le faire (par ex. : retirer les toxines de la peau). La plupart du temps, l’organisme se passe de toute forme d’aide – ses systèmes naturels de détoxication devraient bien fonctionner, à la condition que votre style de vie et votre régime alimentaire soient sains.
  • L’élimination topique des toxines : La peau est recouverte de pores – si vous avez eu des comédons, vous le savez déjà. Il semble donc logique que l’on puisse évacuer des toxines par les pores. On hésite pas à faire pareille allégation pour un certain nombre de produits – que ce soit par les pores des pieds, du visage ou de toute autre zone cutanée. En réalité, la peau est conçue pour repousser les toxines et vous protéger. Et elle remplit cette tâche à merveille. En enlevant la saleté, les impuretés et l’excès d’huile de votre peau vous la nettoyez, mais vous n’en retirez pas les toxines.

Modération et gestion : pour maintenir les toxines hors de l’organisme

Il peut être difficile de résister aux allégations tapageuses sur les solutions miracles et les modes en matière de détoxication – avouons qu’elles sont séduisantes et c’est leur but : vous attirer Rappelez-vous cependant que dans le doute, il vaut mieux vous en tenir à des approches évaluées et éprouvées à l’égard de votre santé. La modération et la gestion de votre style de vie sont vos meilleurs atouts pour aider votre organisme à éliminer les toxines : essayez de suivre un régime alimentaire équilibré (avec un apport accru de brocoli!). Faites preuve de modération dans votre consommation d’alcool, et si ce n’est déjà fait, arrêtez de fumer. Et bien sûr, faites de l’exercice quelques fois par semaine.

Où que vous en soyez dans votre cheminement vers la santé, il n’est jamais trop tard – ni trop tôt – pour optimiser les processus de détoxication de votre organisme. Y compris avec du… brocoli.

Compte tenu de l’engouement croissant pour les régimes miracles et les nutritionnistes populaires, le monde de l’alimentation santé peut paraître quelque peu intimidant. Tout le monde, à partir du voisin et jusqu’à votre médecin, semble avoir un avis sur ce qu’il faut ou non manger. Et les avis semblent parfois contradictoires.

Pourtant, une saine alimentation n’est pas nécessairement compliquée. En fait, les aliments et repas dans leur forme la plus simple sont souvent les meilleurs pour la santé. C’est sur cette logique que se fonde l’approche préconisant un régime alimentaire axé sur les aliments entiers.

Manger des aliments entiers consiste à réserver la plus grande part de votre assiette aux aliments entiers non transformés. Il s’agit non pas de savoir quelle quantité de nourriture il faut manger, ni à quel moment, mais plutôt comment il faut choisir les aliments quel’on consomme.

Profitez des bienfaits des aliments entiers

Avant de parler des tenants et aboutissants de la consommation d’aliments entiers, mentionnons un point à retenir : manger des aliments entiers nécessite un engagement. Il faut surveiller de près les aliments que vous achetez et que vous mangez – autant à la maison qu’à l’extérieur. Cela dit, les bienfaits liés aux aliments entiers valent vraiment la peine. Voici pourquoi.

Les aliments procurent à l’organisme les nutriments essentiels, l’énergie et les éléments constituants qui assurent son bon fonctionnement. Par chance, ils peuvent aussi être savoureux. Et l’un n’exclut pas l’autre, même si on pense souvent que les aliments sont soit bons pour la santé, soit bons au goût, mais pas les deux. La consommation d’aliments entiers vous offre le meilleur des deux mondes.

Rien de mieux que de manger des aliments entiers pour fournir à votre organisme, des fibres, antioxydants, gras de source végétale et grains entiers – autant d’éléments qui vous aideront à vous sentir énergique, tout en préservant votre santé générale. Mieux encore, un régime composé d’aliments entiers abonde en aliments frais savoureux d’un goût souvent meilleur que celui des aliments surtransformés.

Si vous voulez suivre un régime alimentaire à la fois nutritif et savoureux, poursuivez votre lecture et découvrez la recette pour consommer avec succès des aliments entiers.

Le meilleur moyen de consommer des aliments entiers? Rester près de la nature

Pour manger des aliments entiers, il s’agit avant tout de s’en tenir à des aliments qui se rapprochent le plus possible de leur état naturel. Pour y arriver, il faut réduire la quantité d’aliments transformés que l’on mange. Prenons les croustilles : si on vous en offrait, sauriez-vous de quel végétal elles proviennent sans le savoir au préalable? Bien sûr, ce sont des pommes de terre, mais ces légumes racines sont transformés au point où on ne peut plus les reconnaître instantanément.

En comparaison, la pomme de terre au four se rapproche vraiment davantage de la forme naturelle de ce légume. Cette logique s’applique à la plupart des aliments – nous y reviendrons plus loin.

Au fur et à mesure de leur transformation, les aliments subissent certains changements. Ce traitement des aliments peut leur enlever leur valeur nutritionnelle, en plus de leur ajouter du sucre, des agents de conservation et d’autres produits chimiques. La consommation d’aliments entiers peut vous aider à optimiser la valeur nutritionnelle des aliments que vous mangez, tout en vous évitant les additifs nocifs.

Pour consommer des aliments entiers, il faut aussi modérer notre consommation d’alcool. Bien qu’il n’y ait rien de mal à boire un petit verre de vin rouge, on sait sans doute que l’alcool n’est pas ce qu’il y a de mieux pour nous. Somme toute, c’est une toxine que le foie doit décomposer avant d’en disposer.

Un cours pratique sur les aliments entiers et la transformation alimentaire

Si vous vous intéressez pour la première fois à la consommation d’aliments entiers, il faut d’abord bien comprendre de quoi il s’agit, c’est-à-dire en quoi ils consistent et comment les reconnaître.

Comme nous l’avons vu plus haut, les aliments entiers sont ceux qui ont subi le moins de transformation possible. Autrement dit, ils sont très près de leur état naturel. À moins que vous mangiez un fruit cueilli dans l’arbre, la plupart des aliments que vous consommez ont subi un minimum de transformation. Rien de mal jusqu’ici. Hacher les aliments, les laver, les réduire en purée ou les cuire, voilà autant de formes de transformation, certaines  meilleures pour la santé que d’autres.

Le fait de trancher une orange en deux avant de la manger ne réduit pas sa valeur nutritionnelle. L’impact de cette forme de transformation sur l’aliment est minimal. Même chose quand vous lavez une pomme avant de la manger.

Passons maintenant au jus d’orange fait de concentré. Pour parvenir à cet état, l’orange est pressée et le jus est réduit en concentré plus épais auquel on ajoute des agents de conservation (peut-être aussi des arômes et édulcorants artificiels), puis de l’eau afin de lui redonner la consistance d’un jus.

On peut sans doute penser qu’il y a là bien des étapes inutiles, et à juste titre. Chacune de ces modifications éloigne de plus en plus le produit original – l’orange – de son état naturel. Bon nombre de ces étapes réduisent la valeur nutritionnelle du jus, en plus de lui ajouter inutilement des produits chimiques et des sucres. C’est loin de se rapprocher de la consommation d’aliments entiers.

Dans ce contexte, comment repérer les aliments entiers ou transformés le moins possible? Le supermarché propose une foule de choix, mais il peut être difficile de distinguer les aliments entiers authentiques de ceux qui sont simplement commercialisés comme des produits santé. Heureusement, il y a quelques conseils et astuces qui vous permettront de guides vos choix lors de votre prochaine visite à l’épicerie.

Conseils pour mieux choisir ce qu’il faut pour préparer des repas axés sur la consommation d’aliments entiers

  1. Mangez autant que possible des fruits et légumes frais. Les haricots sont aussi d’excellents aliments entiers – vérifiez cependant la quantité de sodium ajouté si vous les achetez en conserve!
  2. Privilégiez les grains entiers. Les grains raffinés – les plus courants sur le marché – contiennent moins de fibres et une plus faible quantité totale de nutriments. Pour savoir si un pain est vraiment fait de grains entiers, vérifiez les ingrédients. Si la « farine de blé entier » n’est pas en tête de liste,  il est fort probable que ce pain est surtout fait de grains raffinés.
  3. Ne craignez pas les aliments à l’état naturel. Des betteraves fraîches couvertes de terre peuvent paraître peu ragoûtantes à premiere vue, mais avec de la pratique et un peu de recherche, vous pourrez les préparer et les cuire à la perfection!
  4. Lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients. Une foule d’aliments à l’épicerie contiennent des sucres ajoutés, arômes artificiels, agents de conservation et autres additifs. Sachez ce que vous achetez – et ce que vous mangez.

Mangez le plus santé possible – même quand la vie devient un obstacle

La distinction n’est pas toujours facile à faire entre une alimentation saine et celle qui ne l’est pas. C’est un large spectre où, dans l’approche à l’égard d’une alimentation saine, il y a place pour une diversité de denrées – y compris certaines qui ont été transformées en respectant certains critères.

Dans notre monde réel où nous manquons sans cesse de temps en raison de nos horaires chargés, il faut faire preuve de réalisme. Il faut parfois nous tourner vers une barre nutritive, une boisson fouettée, une collation ou d’autres aliments transformés qui offrent des choix acceptables. Soyez indulgent envers vous-même. En optant pour un plus grand nombre d’aliments entiers et en faisant de bons choix alimentaires pratiques, vous assurerez l’efficacité de votre approche en matière d’alimentation saine.

Lorsque vous devez opter pour un casse-croûte ou un substitut de repas transformé, recherchez ces propriétés :

  • Riche en nutriments
  • Forte teneur en fibres
  • Apport élevé de protéines
  • Faible teneur calorique et en sucres ajoutés et – dans la mesure du possible – faible indice glycémique
  • À base d’ingrédients de qualité

Vous devrez sans doute faire un peu de recherche. de mieux choisir, lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients.

Remarque : même s’il vaut toujours mieux opter pour ce qu’il y a de meilleur, choisissez la progression plutôt que la perfection. C’est dire qu’il est acceptable de remplacer le prêt-à-manger et les croustilles par une boisson fouettée ou une barre nutritive contenant des fibres et des protéines plutôt qu’une forte quantité de sucre.

Établissez d’abord un plan de repas à base d’aliments entiers

Même si vous reconnaissez les bienfaits d’un régime à base d’aliments entiers, vous n’avez pas à tout changer d’un seul coup. Heureusement, ce qu’il y a de plus facile, c’est d’amorcer le processus.

Au départ, apportez de petits changements qui vous aideront à consommer des aliments entiers. À chaque repas, identifiez un aliment transformé que vous pourriez remplacer par un aliment entier. Par exemple, si vous faites vos sandwichs avec du pain blanc, passez plutôt au pain à grains entiers. Si vous mangez des céréales à tous les jours au déjeuner, essayez plutôt de l’avoine épointée. Pour la collation, essayez de vous en tenir aux fruits et légumes frais et aux noix légèrement grillées.

Si vous préparez vous-même tous vos repas, le processus est similaire. Comme vous décidez de tous les ingrédients, il vous suffit de choisir les plus adéquats.

À mesure que vous ferez des substitutions et des changements, vous verrez ce qui vous convient le mieux. Vous intégrerez graduellement des aliments entiers dans votre liste d’épicerie. Rappelez-vous que chacun consomme les aliments entiers à sa façon. Découvrez ce que vous aimez en essayant divers mets et ingrédients. Ensuite, faites en sorte que vos plats préférés servent de fondement à vos plans de repas hebdomadaires à base d’aliments entiers.

Au départ, l’équilibre est le principe fondamental de l’alimentation traditionnelle chinoise. Il s’agit de reconnaître l’importance primordiale d’un apport quotidien équilibré de saveurs (sûr, sucré, amer, épicé et salé) et de propriétés thermiques (froid et chaud). Le principe s’étend même au choix de chaque ingrédient, un autre aspect important de l’équilibre recherché. À titre d’exemple, les fines herbes ne sont pas de simples assaisonnements ou ajouts, mais aussi des moyens d’équilibrer tout un repas.

Cette recherche d’équilibre est l’essence même de l’alimentation traditionnelle chinoise depuis des siècles. Bien avant la médecine moderne et les essais cliniques, le savoir en matière de soins de santé s’est développé sur plusieurs générations à mesure que les gens mettaient à l’essai ce qu’ils avaient sous la main. Lorsqu’un aliment ou un ingrédient se révélait bénéfique, cette information était transmise à la génération suivante.

Cette conjugaison de l’équilibre et d’une longue traditionde bienfaits pour la santé explique pourquoi le thé, le ginseng, les champignons, le gingembre et d’autres denrées occupent une place de choix dans l’alimentation traditionnelle chinoise. La recherche moderne et les connaissances sur les composés chimiques de ces aliments mettent en évidence leurs bienfaits, révélant d’autant plus les raisons sous-jacentes de leur reconnaître des effets bénéfiques.

Vous pouvez tirer parti de ce mélange savoureux et sain d’alimentation traditionnelle chinoise et de découverte scientifique dans votre cuisine. Poursuivez votre lecture pour mieux connaître les bienfaits de plusieurs éléments importants de l’alimentation traditionnelle chinoise et savoir comment les intégrer à votre mode de vie moderne.

Le thé

Tous les thés (blanc, vert, noir, oolong et autres) proviennent en fait d’une même plante, la Camellia sinensis. Chaque thé que vous infusez ou sirotez se différencie par le mode de culture de la plante et la préparation des feuilles. Contrairement aux thés noir et oolong, le thé vert et le thé blanc ne sont pas fermentés et par conséquent, plusieurs de leurs constituants actifs restent intacts.

Le thé joue un rôle intéressant dans l’équilibre de l’alimentation traditionnelle chinoise, car il peut se situer aux deux extrémités du spectre thermique. Le thé vert est reconnu comme une boisson froide convenant au réchauffement printanier et à l’été. Quant au thé noir, c’est une boisson chaude parfaitement adaptée au temps froid. Certaines populations chinoises consomment plusieurs tasses de thé par jour.

Chaud ou froid, le thé est depuis longtemps utilisé comme stimulant dans la culture chinoise. Grâce aux techniques d’analyse modernes, il est maintenant possible de mesurer la teneur en caféine du thé. On peut ainsi mieux déterminer combien de tasses de thé on veut consommer et à que moment. Règle générale, le thé vert renferme entre 30 et 70 milligrammes (mg) de caféine par tasse, tandis que les thés noirs en contiennent entre 45 et 90 mg.

La caféine n’est pas le seul composé que les chercheurs ont quantifié. Ils ont aussi découvert bon nombre de phytonutriments. Par exemple, le thé vert est une source abondante de catéchines, une classe de composés bioflavonoïdes au fort potentiel antioxydant. Les catéchines du thé vert dont l’activité antioxydante est la plus intense sont l’épigallocatéchine-3-gallate, l’épigallocatéchine et l’épicatéchine.

Il est assez facile d’intégrer la caféine et les catéchines du thé à votre mode de vie. Tout comme une foule de gens dans le monde, vous en buvez peut-être déjà. Si vous préférez le café, optez plutôt pour une tasse de thé vert ou noir. Les personnes sensibles à la caféine préféreront un thé noir décaféiné. En réalité, aussi savoureuses et saines qu’elles soient, les tisanes ne contiennent pas de feuilles de Camellia sinensis et conséquemment, elles ne procurent pas les mêmes bienfaits que la boisson de prédilection dans l’alimentation traditionnelle chinoise.

Le ginseng

Le ginseng est utilisé en Chine et un peu partout en Asie de l’Est comme plante réchauffante qui aide aussi à revitaliser le Qi (« tchi ») – ou la force de vie. Bon nombre de moyens permettent de mesurer le Qi, mais on estime généralement qu’il s’agit de la quantité totale d’énergie vitale d’une personne.

Le rôle reconnu du ginseng dans le Qi est confirmé par des études cliniques modernes auxquelles cette plante a été soumise. Ces études ont surtout porté sur les composés du ginseng appelés ginsénosides.

Les ginsénosides peuvent favoriser le bon fonctionnement du système nerveux en le protégeant contre le stress oxydatif. On a aussi montré que ces composés renforcent la fonction cognitive, plus précisément sur le plan du rendement psychomoteur. Les actions qui mettent en cause la fonction cognitive et au mouvement physique, comme la pratique d’un instrument de musique, font appel au rendement psychomoteur.

Vous pouvez bénéficiertirer des bienfaits des ginsénosides du ginseng de mille et une façons. Dans l’alimentation traditionnelle chinoise, le ginseng est infusé dans l’eau et consommé comme un genre de thé. On peut aussi incorporer du ginseng dans diverses soupes.

Les champignons

La cuisine traditionnelle chinoise fait appel aux champignons depuis des siècles pour optimiser le Qi et renforcer le système immunitaire. Même dans le régime alimentaire chinois moderne, les champignons relèvent le goût de divers mets consommés au quotidien.  On trouve aussi des champignons dans les thés et suppléments.

L’usage très répandu des champignons ne tient pas seulement à leur capacité d’absorber les saveurs et de procurer l’umami. En fait, ils favorisent la santé en ajoutant des vitamines et minéraux essentiels à tout régime alimentaire. Des recherches récentes plus poussées montrent que les champignons renferment aussi des composés bénéfiques que de nobon nombre d’autres aliments ne contiennent pas, notamment le bêta-glucane, un polysaccharide (ou sucre complexe).

Des études cliniques indiquent qu’un supplément avec des champignons à teneur en bêta-glucanes soutient le système immunitaire, déjà sain au départ, et l’état de mieux-être général au quotidien. Les champignons reishi, shiitake, maitake et polypore versicolore sont reconnus pour leur teneur en bêta-glucanes qbénéfiques pour la santé.

Les champignons sont assurément un élément incontournable des sautés et autres plats à saveur chinoise. Par conséquent, pour accroître votre consommation de champignons, il suffit de planifier des repas qui en comprennent en plus grande quantité. Optez pour la polyvalence du champignon shiitake qui se marie à merveille aux soupes, aux œufs brouillés et à bon nombre de plats de pâtes.

Le gingembre

En raison de son goût relevé, le gingembre est reconnu comme un élément à effet réchauffant dans l’alimentation traditionnelle chinoise. Une seule substance phytochimique, le gingérol, explique la sensation de chaleur qui émane du gingembre. La recherche moderne a révélé les propriétés antioxydantes et antimicrobiennes du gingérol.

En plus d’être un aliment à effet réchauffant, le gingembre sert depuis fort longtemps à faciliter la digestion et préserver l’aisance digestive. Aujourd’hui, on utilise le gingembre pour assaisonner divers mets populaires et comme composant de nombreuses tisanes, où il sert encore de soutien digestif.

Le gingembre s’incorpore aux sautés, soupes, ragoûts, caris et autres mets asiatiques. Faites-en provision, en poudre ou sous forme de racine, pour avoir sous la main tout ce qu’il faut pour relever le goût de vos aliments, avec aussi des bienfaits pour votre santé grâce à cet incontournable de l’alimentation traditionnelle chinoise.

Intégrez dès aujourd’hui l’alimentation traditionnelle chinoise à votre mode de vie

La liste des aliments mentionnés plus haut ne comprend certes pas tous les ingrédients importants dans l’alimentation traditionnelle chinoise. L’ail, le congee, les baies de goji, l’orpin, les noix de Grenoble et bon nombre d’autres aliments contribuent aussi à répondre aux besoins de chacun à l’égard de sa santé.

Votre famille a sans doute déjà ses préférences parmi ces ingrédients, mais il est bon d’en mettre à l’essai plusieurs pour préparer divers repas sains et savoureux.  En intégrant ces ingrédients à votre régime alimentaire quotidien,non seulement vous tirerez parti de l’alimentation traditionnelle chinoise, mais vous ferez aussi des mélanges qui assureront l’apport général recommandé en macronutriments, vitamines et minéraux.

En ajoutant des éléments de l’alimentation traditionnelle chinoise à votre programme hebdomadaire de repas, vous obtiendrez un excellent moyen de diversifier votre régime alimentaire, de découvrir de nouvelles saveurs culinaires et de rehausser du même coup à votre santé.

 

Il y a fort à parier que vous passez la plus grande partie de votre temps à la maison. C’est le lieu où vous cuisinez, dormez, mangez, où vous vous installez confortablement avec un bon livre, et peut-être aussi où vous travaillez. À plus forte raison avec la pandémie de la COVID-19.

Quelle que soit la quantité de temps que vous passez chez vous cependant, une chose est certaine : c’est le lieu où vous devriez pouvoir refaire le plein et vous détendre. Le lieu où vous pourrez donner à votre corps et votre esprit le repos dont ils ont besoin. Pour y arriver, il est indispensable de créer et préserver un milieu de vie sain.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est là une tâche qui peut s’avérer fort exigeante. La création d’un milieu de vie sain et propre nécessite une attention aux détails dans presque tous les coins de la maison. La bonne nouvelle : on peut s’y prendre une étape à la fois! Pas besoin de mettre ces conseils en pratique d’un seul coup.

Que faut-il entendre par un milieu de vie sain?

Lorsqu’il est question de santé, il faut prendre en compte beaucoup plus que la santé physique. (Même si la santé physique joue un rôle de premier plan dans la santé et le mieux-être en général.) Il importe aussi de garder l’œil sur notre santé mentale et émotionnelle. Sans qu’on puisse s’y attendre, chacun de ces aspects de la santé entre en jeu lorsqu’on entreprend de créer un milieu de vie sain.

Que faut-il conclure de tout cela?

Presque tous les éléments présents dans votre entourage ont une incidence sur vous d’une façon ou d’une autre. Il peut arriver que le moindre facteur sensoriel – par exemple une sonorité ou une odeur persistantes – amène une part de stress dans votre vie. Lorsque vous sortez de chez vous, vous avez peu de pouvoir sur votre environnement. À la maison par contre, vous avez la main haute sur bon nombre d’éléments de votre entourage. Et pour créer un milieu de vie sain, il est primordial d’exercer ce pouvoir.

Pour créer un espace de vie propre et sain, il faut d’abord le désencombrer. Il ne s’agit pas ici de simplement mettre de l’ordre dans la maison, bien que ce soit là un excellent point de départ. Le désencombrement doit se faire à la fois sur le plan physique et mental : objets, sons, fouillis et odeurs qui risquent de vous stresser.

Autrement dit, il s’agit d’avoir une attitude réfléchie par rapport aux divers éléments de votre entourage. Un milieu de vie sain comporte des images, des sons et des odeurs qui pourront vous permettre de relaxer, de refaire le plein et de vous sentir en pleine santé.

Bon ordre et propreté : le volet physique d’un milieu de vie sain

En vous appliquant à créer un milieu de vie sain, quoi de mieux que de commencer par l’essentiel? Gardez pour plus tard les sons, odeurs et autres éléments moins concrets de la mise en ordre de votre demeure. Commencez par faire disparaître le fouillis que vous avez sous les yeux.

Encombrement visuel – qu’il s’agisse d’une pile d’assiettes dans l’évier de cuisine ou de jouets laissés pêle-mêle sur le plancher, cette pollution visuelle est déplaisante, Mais votre santé mentale s’en ressent aussi. En plus de poser des risques de trébuchement, ce fouillis que vous avez constamment sous les yeux vous rappelle les tâches qui vous attendent. À mesure que les objets s’amoncellent, votre niveau de stress monte aussi.

L’encombrement de la cuisine pose aussi plusieurs autres risques. En laissant à découvert des aliments, des résidus humides ou d’autres rebuts dans la cuisine, vous lancez une invitation ouverte aux moisissures, bactéries et parasites – autant d’éléments qui peuvent compromettre la salubrité de votre milieu de vie.

Ainsi, en prenant le temps de faire la vaisselle ou de mettre de l’ordre sur la table à café, vous arriverez à vous créer unmilieu de vie bien tenu, autant sur le plan mental que physique. À mesure que vous accomplirez ces tâches, leur effet réconfortant pourra vous surprendre. C’est là un phénomène courant, Qui ajoute une plus-value à votre tâche en aidant à réduire le stress.

Tirer parti de tous vos sens : l’incidence des images, des sons et des odeurs sur votre environnement

Vos sens – la vue, l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat – vous permettent d’interagir avec votre environnement. De toute évidence, vous voudrez prendre en compte vos sens en cultivant votre milieu de vie sain. (À moins de vivre dans une maison en pain d’épices véritable, le goût n’entre pas vraiment en ligne de compte ici.)

Comme nous l’avons souligné plus haut, la vue peut avoir un fort impact sur votre niveau de stress. Votre maison paraît-elle propre? Si votre réponse est affirmative, voilà déjà une tâche à rayer sur votre liste.

Nous le répétons, il s’agit en somme d’avoir une attitude réfléchie. Éliminez-vous les odeurs indésirables pour les remplacer par des arômes apaisants et désirables? Les sonorités auxquelles vous vous exposez sont-elles déplaisantes ou agréables et relaxantes? En répondant à ces questions, vous arriverez à mieux aménager un milieu de vie sain et propre.

La pollution par le bruit et des sonorités saines dans votre foyer

Le bruit indésirable ou excessif – c’est-à-dire la pollution par le bruit—semble être devenu un incontournable de la vie. C’est donc dire que vous serez tout probablement exposé à la pollution par le bruit à la maison. Que ce soit le voisin d’en haut qui passe l’aspirateur à minuit ou le chantier de construction du voisinage qui s’affaire au petit matin, on peut difficilement échapper complètement au bruit.

Dans le meilleur des cas, ces bruits indésirables sont tout simplement agaçants. Au pire, ils peuvent commencer à avoir des répercussions sur votre santé physique et mentale.

Lorsqu’une personne est exposée à la pollution par le bruit sur une durée prolongée, des volumes d’à peine 60 décibels (l’équivalent approximatif du niveau sonore dans un restaurant bondé) peu commencer à affecter l’ouïe, la tension artérielle et le niveau de stress. Si le niveau sonore de base dans votre maison est de cet ordre, vous pourriez avoir de la difficulté à trouver le sommeil et à rester endormi la nuit.

Dans ce contexte, y a-t-il une solution?

Rappelons que les bruits n’ont pas tous le même effet. Pour aider à créer un milieu de vie sain, il faut essayer de restreindre les sonorités négatives et stressantes dans la maison pour y substituer des sons positifs et relaxants. À titre d’exemple, on pourra installer des tentures plus lourdes pour amortir le bruit de l’extérieur ou acheter un climatiseur plus silencieux. Ou encore, faire jouer de la musique classique ou des sons de la nature pour atténuer le bruit.

L’aromathérapie et le rôle que peuvent jouer les odeurs pour assainir votre milieu de vie

Souvent sous-estimé, l’odorat est un sens très puissant. Le nez peut percevoir une multitude d’odeurs – certaines agréables, d’autres moins. Les odeurs désagréables dans la maison peuvent être une indication des lieux à nettoyer, en particulier la salle de bain et la cuisine. Si le nettoyage ne règle pas le problème, c’est qu’il exige des soins particuliers, comme c’est le cas de la moisissure, Qu’il importe de prévenir ou d’éliminer pour préserver un environnement salubre.

À l’instar des sons, les odeurs ne sont pas toutes néfastes. Certaines peuvent avoir des effets apaisants ou rafraîchissants. Quelques plantes d’intérieur dans la maison peuvent dégager un arôme boisé et de plein air susceptible d’alléger le stress. Comme elles peuvent aussi aider à purifier l’air ambiant, elles offrent une solution gagnante!

Le simple fait d’ouvrir les fenêtres peut aussi faire des merveilles dans votre foyer. Une fenêtre ouverte permet à l’air de mieux circuler, assurant ainsi une odeur de fraîcheur dans la maison.

Si vous voulez pousser encore plus loin le pouvoir de l’odorat, vous pouvez faire appel aux diffuseurs d’air ou à l‘aromathérapie. Les diffuseurs permettent de propager l’arôme des huiles essentielles dans la maison, vous permettant ainsi de profiter en pleine conscience des odeurs que vous humez chaque jour.

Cultiver un état mental sain

Le nettoyage et la détoxification de votre maison sont un excellent point de départ, mais il ne faut pas vous arrêter là.  Votre état mental appelle lui aussi toute votre attention.

Bien que le concept de « désencombrement » de l’esprit puisse paraître étrange de prime abord, il suffit de penser aux différents environnements où vous vous trouvez chaque jour. Entre le travail, les médias qui retiennent votre attention, les amis et les connaissances, votre cerveau traite chaque jour une somme impressionnante d’information. Il a donc besoin d’un répit – besoin de reprendre son souffle.

Il y a différentes façons de se désencombrer l’esprit et de le mettre au repos. Le processus peut cependant différer d’une personne à l’autre. L’exercice, la méditation et même les tâches ménagères sont autant d’excellentes façons d’évacuer une part du stress quotidien. C’est par un processus d’essais et d’erreurs que vous arriverez à trouver votre propre façon de décompresser.

Diligence et indulgence : pour préserver un milieu de vie sain

Chacun a sa propre conception d’un milieu de vie propre et sain. Pour certains, la propreté matérielle est de première importance et ils y consacrent plusieurs heures par semaine. D’autres pourront négliger leur milieu physique pour privilégier plutôt leur état mental. Il n’y a absolument rien de mal à cela! La perfection n’est pas de ce monde. Concentrez votre attention sur les éléments de votre environnement qui ont le plus d’importance pour vous, et ce sera là votre point de départ.

Rappelons-le, il faut de la détermination et de la diligence pour préserver un milieu de vie sain. S’il vous arrive de flancher sur un point, soyez indulgent envers vous-même et passez à la prochaine étape. Il est toujours temps de prendre un nouveau départ.