Depuis des siĂšcles, la mĂ©decine traditionnelle utilise les plantes pour favoriser la santĂ©. Au fil du temps, nombre de ces plantes – en raison de leurs bienfaits pour la santĂ© – ont Ă©tĂ© adoptĂ©es dans le monde entier. Par exemple, le chardon-Marie.

Également connu sous le nom de chardon argentĂ© ou artichaut sauvage, le chardon-Marie est une plante Ă  fleurs originaire des pays mĂ©diterranĂ©ens. Traditionnellement, il est utilisĂ© pour soutenir la santĂ© du foie et de la vĂ©sicule biliaire. Mais quels en sont les bienfaits et les usages rĂ©els? Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le chardon-Marie, ses utilisations courantes et ce que les recherches rĂ©centes ont permis de dĂ©couvrir sur cette plante mystĂ©rieuse.

Qu’est-ce que le chardon-Marie?

ApparentĂ© Ă  la marguerite et Ă  l’ambroisie, le chardon-Marie, ou Silybum marianum, est originaire d’Europe. Cette plante rĂ©gionale prĂ©sente des fleurs violettes et des feuilles Ă©pineuses parcourues de nervures blanches (d’oĂč l’allusion au lait en anglais). Introduite sur le continent amĂ©ricain par les colons, on la trouve aujourd’hui aux États-Unis, en AmĂ©rique du Sud, en Afrique, en Asie et en Australie.

Le principal ingrĂ©dient du chardon-Marie qui nous intĂ©resse est la silymarine, un composĂ© chimique dont on pense qu’il a des propriĂ©tĂ©s antioxydantes. MĂȘme si silymarine renvoie souvent Ă  la plante elle-mĂȘme, c’est quelque peu inexact, car il s’agit plutĂŽt de l’une des nombreuses substances qui y sont prĂ©sentes. La plupart des produits Ă  base de chardon-Marie sont fabriquĂ©s Ă  partir de silymarine extraite des graines de chardon-Marie.

La silymarine soutient la santé du foie

Le foie est l’un des organes les plus sollicitĂ©s de l’organisme. Il est responsable de la dĂ©toxication du sang, de la mĂ©tabolisation des principaux nutriments, du stockage des vitamines et minĂ©raux essentiels, et de bien d’autres choses encore. Le cƓur peut produire 80 battements par minute, mais le foie accomplit plus de 500 fonctions vitales diffĂ©rentes en mĂȘme temps. Le cerveau est le seul organe qui remplit un plus grand nombre de fonctions.

Le chardon-Marie est traditionnellement utilisĂ© pour sa capacitĂ© Ă  soutenir la santĂ© du foie et la science moderne s’intĂ©resse particuliĂšrement aux propriĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©fiques de la silymarine :

  1. PropriĂ©tĂ© antioxydante– Lorsque le foie mĂ©tabolise des substances toxiques, des radicaux libres peuvent ĂȘtre produits et endommager cet organe. Les antioxydants puissants, comme la silymarine, se chargent de « rĂ©cupĂ©rer » les radicaux libres et de les neutraliser, ce qui peut protĂ©ger le foie des dommages causĂ©s par le stress oxydatif.
  2. RĂ©gĂ©nĂ©ration cellulaire – La silymarine est connue pour favoriser le processus normal de renouvellement et de rĂ©gĂ©nĂ©ration des cellules hĂ©patiques. En raison de l’interaction du foie avec les toxines, les radicaux libres, les mĂ©dicaments et d’autres substances nocives, sa capacitĂ© Ă  rĂ©aliser ce processus est essentielle Ă  son fonctionnement.
  3. DĂ©toxication – La transformation et l’Ă©limination des toxines de l’organisme est l’un des principaux rĂŽles du foie. La silymarine peut soutenir ce processus et le rendre plus efficace pour le foie.
  4. Protection contre les toxines –La silymarine peut protĂ©ger le foie contre le stress oxydatif. Elle peut Ă©galement contribuer Ă  protĂ©ger le foie des mĂ©dicaments, des polluants environnementaux et d’autres substances nocives.
  5. RĂ©ponse immunitaire Ă©quilibrĂ©e – La silymarine peut favoriser l’immunomodulation, c’est-Ă -dire le processus qui consiste Ă  rĂ©duire ou Ă  renforcer la rĂ©ponse immunitaire pour la maintenir en homĂ©ostasie (Ă©quilibre).

Ces bienfaits sont souvent dĂ©signĂ©s sous le terme gĂ©nĂ©rique d’effets hĂ©patoprotecteurs du chardon-Marie, qui agissent sur la santĂ© globale des cellules hĂ©patiques. Lorsque le foie synthĂ©tise des protĂ©ines essentielles ou Ă©limine des hormones du sang, il fait appel Ă  des cellules hĂ©patiques saines pour y parvenir. C’est pourquoi on considĂšre la silymarine comme un excellent protecteur de la santĂ© du foie.

Autres bienfaits de la silymarine

Bien que le foie soit l’un des principaux axes de recherche sur le chardon-Marie et la silymarine, on a pu observer d’autres bienfaits pour la santĂ©. Parmi les autres applications importantes du chardon-Marie, citons les suivants :

  • VĂ©sicule biliaire : ce petit organe est responsable du stockage et de la libĂ©ration de la bile dans l’estomac pendant la digestion, en particulier pour la dĂ©composition des gras. C’est cependant le foie qui produit la bile. Comme le chardon-Marie favorise la production et l’Ă©coulement de la bile, il pourrait aussi contribuer au bon fonctionnement de la vĂ©sicule biliaire.
  • SantĂ© cardiaque : certaines Ă©tudes ont montrĂ© que le chardon-Marie peut favoriser un bon taux de cholestĂ©rol, ce qui est un facteur important du maintien de la santĂ© cardiaque au fil du temps.
  • MaĂźtrise du poids : une Ă©tude de 2016 a Ă©tabli un lien entre la consommation de silymarine et la maĂźtrise du poids chez les souris. Ce phĂ©nomĂšne n’a pas encore Ă©tĂ© observĂ© dans le cadre d’Ă©tudes sur des sujets humains, mais il s’agit d’un exemple prometteur d’applications possibles du chardon-Marie.

Ajout du chardon-Marie au régime alimentaire

Certaines parties du chardon-Marie sont comestibles, notamment les racines, les fleurs et les jeunes tiges. Une fois les Ă©pines enlevĂ©es, les feuilles sont Ă©galement comestibles, crues ou cuites. Cela dit, la plupart des gens n’ajoutent pas de silymarine Ă  leur rĂ©gime alimentaire en consommant du chardon-Marie, mais plutĂŽt en prenant des supplĂ©ments alimentaires.

En supplĂ©ment, le chardon-Marie est gĂ©nĂ©ralement ingĂ©rĂ© sous forme d’extrait. Aucun apport quotidien recommandĂ© n’est Ă©tabli pour l’extrait de chardon-Marie, mais des Ă©tudes ont montrĂ© qu’un apport allant jusqu’Ă  700 milligrammes peut ĂȘtre pris trois fois par jour pendant une pĂ©riode maximale de six mois.

Le chardon-Marie peut-il ĂȘtre consommĂ© sans danger?

La prise de chardon-Marie par voie orale est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme sĂ»re. MĂȘme les Ă©tudes portant sur des doses trĂšs Ă©levĂ©es n’ont montrĂ© que peu d’effets indĂ©sirables. Les cas signalĂ©s relĂšvent gĂ©nĂ©ralement d’une forme de malaise gastrique, comme la nausĂ©e ou des ballonnements.

Dans les rares cas d’allergie Ă  la famille des Asteraceae/Compositae, une rĂ©action au chardon-Marie peut se produire. En raison de l’insuffisance des donnĂ©es sur l’innocuitĂ© du chardon-Marie pendant la grossesse, il est gĂ©nĂ©ralement dĂ©conseillĂ© aux femmes enceintes d’en consommer.

Comme pour tout supplĂ©ment alimentaire, il est important de s’assurer qu’il n’existe aucune interaction nĂ©gative du chardon-Marie avec les mĂ©dicaments que vous prenez dĂ©jĂ . Il est conseillĂ© de consulter un mĂ©decin avant d’ajouter un supplĂ©ment de chardon-Marie Ă  votre rĂ©gime alimentaire.

En résumé

Si vous cherchez un moyen naturel de soutenir et de protĂ©ger votre foie, le chardon-Marie peut ĂȘtre un excellent ajout Ă  votre rĂ©gime de supplĂ©ments. Des Ă©tudes l’associent Ă  plusieurs bienfaits pour les organes et le corps, en particulier lorsqu’il est utilisĂ© dans le cadre d’une approche plus large de la santĂ© et du mieux-ĂȘtre.

Gardez l’Ɠil ouvert. De futures recherches permettront sans doute de dĂ©couvrir d’autres applications de cette mĂ©decine traditionnelle ancienne et diversifiĂ©e.

Le thĂ© vert est l’une des boissons les plus populaires au monde. Depuis des milliers d’annĂ©es, on le consomme en Chine, lĂ  oĂč la pratique de l’infusion des feuilles de thĂ© a vu le jour. Son usage s’est ensuite rĂ©pandu dans d’autres pays d’Asie de l’Est, puis en Europe. Assurant de nombreux bienfaits pour la santĂ©, le thĂ© vert a Ă©tĂ© consommĂ© Ă  des fins mĂ©dicales et pour le simple plaisir tout au long de l’histoire.

MĂȘme si le thĂ© vert se prĂ©sente sous diffĂ©rentes formes, Ă  partir des feuilles de thĂ© jusqu’Ă  la poudre de matcha, cet article s’attarde Ă  une forme en particulier : l’extrait de thĂ© vert.

C’est un ingrĂ©dient contenu dans divers produits allant des boissons Ă©nergisantes aux supplĂ©ments alimentaires. En tant que consommateur, vous vous demandez peut-ĂȘtre pourquoi. Lisez la suite pour une description de l’extrait de thĂ© vert, de ses bienfaits pour la santĂ©, et plus encore.

Qu’est-ce que l’extrait de thĂ© vert?

Traditionnellement, on prĂ©pare le thĂ© vert par l’infusion des feuilles de thĂ© sĂ©chĂ©es dans de l’eau chaude. AprĂšs avoir retirĂ© le sachet ou filtrĂ© les feuilles Ă  l’aide d’une passoire, le liquide restant – le thĂ© – est consommĂ©. L’extrait de thĂ© vert provient Ă©galement des feuilles de thĂ© sĂ©chĂ©es, mais par un processus diffĂ©rent.

Pour le produire, les feuilles de thĂ© sont d’abord sĂ©chĂ©es, puis plongĂ©es dans des solvants pour en extraire les composĂ©s actifs. L’extrait est ensuite purifiĂ© pour Ă©liminer le solvant et toutes les impuretĂ©s. Enfin, l’extrait pur est sĂ©chĂ© et rĂ©duit en poudre. Cet extrait contient les mĂȘmes principes actifs que le thĂ© vert traditionnel, mais sous une forme beaucoup plus concentrĂ©e. L’extrait de thĂ© vert est souvent vendu sous forme de poudre, de liquide ou Ă  l’intĂ©rieur de comprimĂ©s et de gĂ©lules. Pour ce qui est des ingrĂ©dients actifs, une gĂ©lule Ă©quivaut Ă  un grand verre de thĂ©.

En bref, l’extrait de thĂ© vert est une forme concentrĂ©e de thĂ© vert qui contient un grand nombre des mĂȘmes ingrĂ©dients actifs qu’un verre de thĂ© vert. En quoi est-ce important? Voyons quels sont ces ingrĂ©dients actifs et ce qu’ils signifient pour votre santĂ©.

Ce que contient l’extrait de thĂ© vert : ingrĂ©dients actifs et constituants

Les bienfaits du thĂ© vert – et, par extension, de l’extrait de thĂ© vert – proviennent des polyphĂ©nols. Ces composĂ©s chimiques, que l’on trouve dans divers vĂ©gĂ©taux, sont de puissants antioxydants (substances qui aident Ă  protĂ©ger l’organisme contre les toxines). Le thĂ© vert est connu pour contenir plusieurs polyphĂ©nols diffĂ©rents, dont le plus important sur le plan nutritionnel est l’Ă©pigallocatĂ©chine gallate (EGCG).

Outre ces polyphĂ©nols, l’extrait de thĂ© vert contient un autre type de composĂ©s organiques : les alcaloĂŻdes. Il s’agit notamment de la cafĂ©ine, de la thĂ©ophylline et de la thĂ©obromine.

Le thĂ© vert contient Ă©galement un acide aminĂ© appelĂ© L-thĂ©anine, qui a fait l’objet d’Ă©tudes rĂ©centes en raison de ses effets sur les substances chimiques du cerveau qui favorisent la vigilance, la relaxation, la concentration, etc.

Les bienfaits pour la santĂ© de l’extrait de thĂ© vert

Le thĂ© vert joue un rĂŽle dans la mĂ©decine traditionnelle chinoise depuis des siĂšcles. À titre d’exemple, au cours de la dynastie Ming, un Ă©crivain chinois a dĂ©crit le rĂŽle du thĂ© vert comme un soutien de divers aspects de la santĂ©.

Des Ă©tudes plus rĂ©centes ont permis d’obtenir encore plus d’information sur les bienfaits de l’extrait de thĂ© vert pour la santĂ©.

Comme nous l’avons mentionnĂ©, le thĂ© vert est riche en antioxydants. On a montrĂ© que l’EGCG, en particulier, favorise l’Ă©limination des toxines par l’organisme et rĂ©duit le stress oxydatif. Des taux adĂ©quats d’antioxydants dans l’organisme favorisent la santĂ© au niveau cellulaire.

Certaines Ă©tudes ont montrĂ© que l’extrait de thĂ© vert favorisait les processus normaux d’oxydation des graisses dans l’organisme, tant au repos que pendant l’exercice. L’oxydation des graisses est le processus par lequel l’organisme dĂ©compose les graisses en substances qui peuvent ensuite ĂȘtre utilisĂ©es comme source d’Ă©nergie dans l’organisme. Il s’agit en fait du processus par lequel l’organisme Ă©limine les graisses. Bien que des recherches supplĂ©mentaires soient nĂ©cessaires pour comprendre pleinement la maniĂšre dont l’extrait de thĂ© vert favorise l’oxydation des graisses, les Ă©tudes actuelles suggĂšrent que le thĂ© vert peut contribuer Ă  un poids corporel sain.

En résumé

Si vous cherchez Ă  amĂ©liorer votre santĂ© au niveau cellulaire, Ă  maĂźtriser votre poids ou Ă  amĂ©liorer votre concentration Ă  court terme, l’extrait de thĂ© vert pourrait ĂȘtre le supplĂ©ment qu’il vous faut. Les propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales du thĂ© vert sont connues et utilisĂ©es depuis des siĂšcles, et la recherche nous en apprend toujours plus.

En matiĂšre de consommation d’alcool et de santĂ©, on allĂšgue trĂšs souvent qu’un verre de vin en mangeant est bon pour la santĂ©. Est-ce pour autant la vĂ©ritĂ©? Voyons voir.

En fait, le vin rouge renferme du resvĂ©ratrol, et ce composĂ© vĂ©gĂ©tal est le facteur Ă  la source de bon nombre d’allĂ©gations sur les effets bĂ©nĂ©fiques du vin rouge pour la santĂ©. Poursuivez votre lecture et dĂ©couvrez ce qu’est le resvĂ©ratrol, ses effets sur la santĂ© et les sources qui en fournissent.

Qu’est-ce que le resvĂ©ratrol?

Comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, le resvĂ©ratrol est un composĂ© vĂ©gĂ©tal et plus prĂ©cisĂ©ment, un polyphĂ©nol. Autrement dit, il s’agit d’une substance qui se forme naturellement dans divers vĂ©gĂ©taux. On estime qu’il agit comme un antioxydant qui aide Ă  dĂ©barrasser l’organisme de divers radicaux libres et toxines. Cet effet positif a suscitĂ© de nombreuses Ă©tudes sur ses bienfaits potentiels pour la santĂ©.

Bien que la recherche sur le resvĂ©ratrol soit plutĂŽt rĂ©cente, la prĂ©sence de ce composĂ© dans le rĂ©gime alimentaire de la plupart des gens n’a rien de nouveau. On le trouve dans des aliments aussi courants que les arachides et diverses baies ainsi que dans le raisin et, par consĂ©quent, dans le vin. Le resvĂ©ratrol est prĂ©sent dans le vin rouge et le vin blanc, mais en quantitĂ© beaucoup plus Ă©levĂ©e dans le rouge.

Les bienfaits pour la santé du resvératrol

Maintenant que les notions de base sont acquises, passons Ă  la question fondamentale : le resvĂ©ratrol est-il bon pour vous? En un mot, oui. Étudions de plus prĂšs ce qui explique ses effets sur la santĂ© et son mode d’action.

Voici certains des bienfaits pour la santé largement reconnus du resvératrol :

  • Soutien antioxydant : bon nombre d’Ă©tudes ont permis d’observer l’action antioxydante du resvĂ©ratrol. On a montrĂ© qu’il aide l’organisme Ă  Ă©liminer les radicaux libres (un type d’atome qui peut endommager les cellules), ainsi qu’Ă  rĂ©duire et Ă  prĂ©venir le stress oxydatif. Il aide fondamentalement Ă  favoriser la santĂ© au niveau cellulaire.
  • RĂ©duction de l’inflammation : en cas d’inflammation, le resvĂ©ratrol agit sur deux fronts. Tout d’abord, il aide Ă  empĂȘcher la production de substances inflammatoires. Il soutient ensuite une saine rĂ©ponse inflammatoire, essentielle Ă  la santĂ© d’importants organes et systĂšmes de l’organisme.
  • SantĂ© cardiovasculaire : le stress oxydatif de l’organisme peut avoir un effet nĂ©faste sur la santĂ© cardiovasculaire (ou le fonctionnement adĂ©quat du cƓur et des vaisseaux sanguins). Comme nous l’avons dit plus haut, on a montrĂ© que le resvĂ©ratrol soutient une saine inflammation et la rĂ©duction du stress oxydatif – ce qui explique qu’il revient souvent sur le tapis lorsqu’il est question de santĂ© cardiaque. Il renforce des processus importants dans l’organisme directement associĂ©s avec le maintien du bon fonctionnement du cƓur et des vaisseaux sanguins.
  • Fonction hĂ©patique : le foie remplit diverses fonctions vitales dans l’organisme, y compris la filtration du sang et la dĂ©gradation de substances nocives. On a montrĂ© que le resvĂ©ratrol favorise la santĂ© du foie en aidant Ă  le protĂ©ger contre un taux dommageable de toxicitĂ©.
  • Vieillissement cĂ©rĂ©bral : certaines Ă©tudes semblent indiquer que le resvĂ©ratrol soutiendrait un vieillissement en santĂ© du cerveau.

Le resvératrol et le régime alimentaire

Vous connaissez maintenant trois sources naturelles de resvĂ©ratrol : baies, raisins et arachides. Dans les raisins et les baies, le resvĂ©ratrol se trouve en grande partie dans la peau et les pĂ©pins, plutĂŽt que dans la chair des fruits. D’autres aliments courants Ă  forte teneur en resvĂ©ratrol sont la pistache, le chocolat noir et le cacao.

Le mode de prĂ©paration des aliments influe sur la quantitĂ© de resvĂ©ratrol. Par exemple, la quantitĂ© de resvĂ©ratrol dans 100 millilitres de vin rouge est jusqu’Ă  deux fois plus Ă©levĂ©e que dans une tasse de raisins rouges. Autre exemple, les arachides crues fournissent beaucoup plus de resvĂ©ratrol que le beurre d’arachides.

Aliment Portion Quantité totale de resvératrol
Arachides (crues) 1 tasse (146 grammes) 0,37 mg
Beurre d’arachides 1 c. Ă  soupe (16 grammes) 0,0025–0,0081 mg
Raisins rouges 1 tasse (151 grammes) 0,24–1,25 mg
Poudre de cacao 1 c. à soupe (7,5 grammes) 0,011–0,017 mg
Vin rouge 148 ml (5 oz) 0,03–2,15 mg
Vin blanc 148 ml (5 oz) 0,01−0,27 mg

Pour concevoir un rĂ©gime alimentaire sain et Ă©quilibrĂ©, on doit prendre en compte certains facteurs importants, mais l’apport en resvĂ©ratrol n’est pas du nombre. En fait, il ne faut pas modifier tout un rĂ©gime alimentaire pour y intĂ©grer des aliments riches en resvĂ©ratrol. Pour en ingĂ©rer un apport plus Ă©levĂ©, il suffit d’incorporer certains des aliments mentionnĂ©s plus haut Ă  votre alimentation. Si vos collations se composent de fruits et lĂ©gumes crus, songez Ă  prendre des raisins rouges Ă  votre prochaine visite Ă  l’Ă©picerie. Pour une petite gĂąterie, remplacez le chocolat au lait par du chocolat noir – vous saisissez l’idĂ©e gĂ©nĂ©rale.

La prise d’un supplĂ©ment est un autre moyen d’accroĂźtre l’apport en resvĂ©ratrol. MĂȘme si le vin rouge est une des meilleures sources de resvĂ©ratrol, un verre en contient gĂ©nĂ©ralement 2 mg, tandis qu’un supplĂ©ment peut en fournir au moins dix fois cette quantitĂ©.

Les effets indésirables du resvératrol

Si l’alimentation et des supplĂ©ments de qualitĂ© fournissent l’apport en resvĂ©ratrol, il est peu probable que des effets indĂ©sirables se produisent. Le resvĂ©ratrol n’est pas une substance toxique, et l’organisme peut facilement en ingĂ©rer jusqu’Ă  cinq grammes par jour.

À plus forte dose, le resvĂ©ratrol peut causer un malaise gastro-intestinal. Comme toujours, si vous optez pour la prise d’un supplĂ©ment, consultez d’abord un mĂ©decin.

En résumé

On a montrĂ© que le resvĂ©ratrol est un antioxydant puissant, qui favorise la santĂ© cardiovasculaire et neurologique. Le resvĂ©ratrol procure des bienfaits, autant sous la forme d’un supplĂ©ment que d’aliments qui en contiennent naturellement – et mĂȘme en dĂ©gustant ce fameux verre de vin. Nous levons notre verre Ă  vous et Ă  votre santĂ©!

À mesure que les neurosciences approfondissent les complexitĂ©s du cerveau humain, le rĂŽle de premier plan de l’acide gamma aminobutyrique, ou GABA, dans cet orchestre biochimique complexe se confirme.

Le GABA est devenu un ingrĂ©dient populaire dans les supplĂ©ments en raison de son effet apaisant sur le systĂšme nerveux, qui procure un sentiment de dĂ©tente. Si son mode d’action vous intĂ©resse, vous ĂȘtes au bon endroit. En plus d’aborder la physiologie du cerveau, cet article traite du rĂŽle du GABA et des moyens d’en conserver un bon taux dans le cerveau.

Qu’est-ce que le GABA?

Le GABA est un acide aminĂ© neurotransmetteur, c.-Ă -d. qu’il transmet des message d’une cellule nerveuse Ă  une autre. Plus prĂ©cisĂ©ment, le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur. Il bloque des messages et contrĂŽle la vitesse de la communication dans l’ensemble du systĂšme nerveux.

Le rĂ©seau cĂ©rĂ©bral de neurones utilisatrices de GABA est dit « systĂšme gabaergique ». À l’instar d’une pĂ©dale de frein ou d’un rĂ©gulateur de vitesse, ce systĂšme peut :

  • ralentir le flux d’information;
  • rĂ©duire l’activitĂ© d’autres neurotransmetteurs;
  • diminuer la stimulation des cellules nerveuses dans le cerveau.

Les sentiments de stress, d’anxiĂ©tĂ© et de peur sont associĂ©s Ă  l’hyperactivitĂ© et Ă  la surstimulation des cellules nerveuses. C’est ce qui explique que le GABA soit reconnu pour favoriser la dĂ©tente et le sentiment de calme.

Les bienfaits pour la santé du GABA

Les neurosciences peuvent devenir trĂšs techniques. Il vaut mieux s’en Ă©loigner un peu et voir plutĂŽt l’effet global du GABA sur le corps et l’esprit.

La santé mentale

Le bien-ĂȘtre mental dĂ©pend en bonne partie de l’aptitude Ă  traiter de façon ordonnĂ©e toute l’information sensorielle reçue par le cerveau. C’est exactement ce que fait le GABA dans le cerveau. Avec un bon taux de GABA, le systĂšme nerveux peut se rĂ©guler lui-mĂȘme et prĂ©server le calme et l’Ă©quilibre de l’esprit.

Le sommeil

Le rĂŽle du GABA est aussi important pour la rĂ©gulation du sommeil. Quand l’heure d’aller dormir approche, l’activitĂ© du systĂšme gabaergique s’accĂ©lĂšre afin de tranquilliser le systĂšme nerveux et de favoriser un sentiment de calme. Ce processus contribue Ă  la transition entre l’Ă©tat de veille et la premiĂšre Ă©tape du sommeil, puis les suivantes. Des hormones, comme la mĂ©latonine, agissent en ciblant les rĂ©cepteurs du GABA pour accroĂźtre l’activitĂ© du systĂšme gabaergique afin de calmer l’esprit.

L’alcool

L’alcool est connu pour accroĂźtre l’activitĂ© gabaergique qui, Ă  son tour, contribue en partie aux effets sĂ©datifs de l’alcool. MĂȘme si quelques verres peuvent procurer un sentiment de dĂ©tente, la consommation chronique d’alcool peut perturber le systĂšme gabaergique. Avec le temps, une forte consommation d’alcool peut rĂ©duire la production de GABA dans le cerveau et dans tout le corps, ce qui augmente le risque de troubles de santĂ© mentale, de problĂšmes de sommeil et de consommation excessive d’alcool.

Obtenir un apport en GABA

Riz brun, Ă©pinard, patate douce et brocoli sont quelques sources alimentaires riches en GABA. Divers supplĂ©ments peuvent aussi en fournir. Le GABA se forme naturellement dans l’organisme et en supplĂ©ment, il est reconnu comme sĂ»r. Avant de prendre du GABA, il est cependant recommandĂ© Ă  la femme enceinte ou qui allaite de consulter d’abord son mĂ©decin traitant.

Des Ă©tudes indiquent qu’un dose quotidienne maximale de trois grammes de GABA ne produit aucun effet indĂ©sirable important. La dose type de GABA prĂ©conisĂ©e dans les Ă©tudes sur son usage Ă  long terme est d’environ 120 milligrammes. La dose de GABA peut cependant diffĂ©rer pour chacun, en fonction de l’Ăąge, du sexe et de la raison pour laquelle on le prend. Il faut lire attentivement l’Ă©tiquette d’un produit et suivre la posologie indiquĂ©e – en cas de doute sur la dose qui convient, il faut toujours vĂ©rifier avec son mĂ©decin.

Une voie vers une santé mentale et émotionnelle durable

Le GABA est essentiel dans le monde complexe de la neurobiologie. Son rĂŽle de neurotransmetteur permet de conserver l’Ă©quilibre fragile entre l’excitation et l’inhibition du systĂšme nerveux. Tandis que les chercheurs continuent d’approfondir leurs connaissances du cerveau humain, le GABA peut fournir Ă  une multitude de gens une voie vers une santĂ© mentale et Ă©motionnelle durable.

Inspirez… expirez. Vous le faites gĂ©nĂ©ralement 22 000 fois par jour et pourtant, la plupart d’entre nous considĂšrent cette fonction comme allant de soi. C’est vrai, vous n’avez pas besoin d’y penser, votre corps le fait pour vous : d’abord vous inspirez, puis vous expirez. Toutefois, si respirer peut sembler simple Ă  premiĂšre vue, il se passe beaucoup de choses sous la surface.

Si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  interrogĂ© sur la science qui sous-tend votre respiration, nous avons l’information qu’il vous faut.

Votre systĂšme respiratoire

Onze systĂšmes d’organes assurent une grande variĂ©tĂ© de fonctions essentielles dans votre corps. Le systĂšme respiratoire est responsable de la respiration.

Il est composé de nombreux organes et tissus, notamment :

  1. Le diaphragme : ce muscle en forme de dĂŽme est situĂ© Ă  la base de la cage thoracique. Lorsqu’il se contracte, le volume de la cavitĂ© thoracique augmente, ce qui crĂ©e une pression plus faible Ă  l’intĂ©rieur du thorax pour aspirer l’air dans le corps.
  2. La cavitĂ© nasale et la bouche : chaque bouffĂ©e d’air pĂ©nĂštre dans le corps par le nez ou la bouche. Les voies nasales permettent de filtrer et d’humidifier l’air avant qu’il n’atteigne les poumons, tandis que la bouche sert de voie de secours.
  3. Le pharynx et le larynx : le pharynx relie la bouche et les voies nasales Ă  l’Ɠsophage. Le larynx est l’organe musculaire qui contrĂŽle les cordes vocales. Ensemble, ces structures servent de passerelle vitale pour permettre Ă  l’air de passer dans les voies respiratoires infĂ©rieures.
  4. La trachĂ©e : ce tube solide, renforcĂ© par des anneaux de cartilage permet Ă  l’air de passer vers et depuis les poumons.
  5. Les bronches : la trachĂ©e se divise en deux bronches reliĂ©es Ă  chacun des poumons, oĂč elles se divisent Ă  leur tour en de nombreuses bronchioles ressemblant aux branches d’un arbre.
  6. Les poumons : les principaux organes respiratoires consistent en deux structures spongieuses, de couleur gris rosĂ©, situĂ©es dans la cage thoracique. Ils se gonflent d’air Ă  chaque inspiration et se dĂ©gonflent Ă  l’expiration.
  7. Les capillaires : ces rĂ©seaux de minuscules vaisseaux sanguins transportent l’oxygĂšne des poumons vers le systĂšme sanguin.

Ensemble, ces divers organes, tissus et structures vous permettent de respirer, parler, sentir, etc. Concentrons-nous maintenant sur la respiration.

Le processus respiratoire

La respiration est constituĂ©e de deux Ă©tapes principales : l’inspiration et l’expiration. Chacune d’entre elles nĂ©cessite l’effort coordonnĂ© de plusieurs muscles. Avant et pendant l’inspiration, le diaphragme et les muscles environnants se contractent. Votre poitrine se dilate et vos poumons se remplissent d’air. Lorsque ces muscles se relĂąchent, votre poitrine se contracte et expulse l’air de vos poumons. En d’autres termes, vous expirez.

Votre corps n’inspire et n’expire pas pour le plaisir; il rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© d’obtenir un apport en oxygĂšne.

Vos cellules utilisent l’oxygĂšne (et le glucose) pour crĂ©er de l’Ă©nergie grĂące Ă  un processus appelĂ© « respiration cellulaire ». Pour ce faire, l’oxygĂšne doit ĂȘtre acheminĂ© des poumons vers les cellules de l’organisme. C’est lĂ  que le sang entre en jeu.

Les échanges gazeux dans les alvéoles

 

Les bronches se ramifient en voies respiratoires plus petites, appelĂ©es « bronchioles ». Elles sont reliĂ©es aux alvĂ©oles, qui sont de minuscules sacs d’air en forme de raisin dans les poumons, entourĂ©s de capillaires. C’est lĂ  que se produisent les Ă©changes gazeux, l’une des Ă©tapes les plus importantes de la respiration.

Les alvĂ©oles sont comme des ballons microscopiques, qui se remplissent d’air Ă  chaque inspiration. L’oxygĂšne de cet air est absorbĂ© par le sang qui passe dans les capillaires environnants. Ce sang nouvellement oxygĂ©nĂ© est ensuite acheminĂ© dans l’organisme par le systĂšme cardiovasculaire, mais nous en reparlerons dans un autre article.

La respiration cellulaire crĂ©e de l’Ă©nergie, mais aussi des dĂ©chets, dont le dioxyde de carbone, qui est contenu dans le sang dĂ©soxygĂ©nĂ©. Lorsque le sang passe dans les capillaires, un Ă©change se produit : l’oxygĂšne entre dans le sang (comme mentionnĂ© ci-dessus) et le dioxyde de carbone sort du sang, se dĂ©plaçant vers l’air contenu dans les alvĂ©oles. Cet air est ensuite expirĂ© pour expulser le dioxyde de carbone de votre corps.

Comment garder ses poumons en bonne santé?

Les poumons sont le centre du systÚme respiratoire. Des poumons en bonne santé sont essentiels pour une respiration efficace et saine. Heureusement, il existe un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre pour garder vos poumons sains et heureux.

Les poumons sont sensibles Ă  la fumĂ©e et aux polluants, et l’inhalation de ces substances peut nuire Ă  la santĂ© pulmonaire. La fumĂ©e de cigarette, y compris le tabagisme passif, peut endommager les bronchioles et les alvĂ©oles pulmonaires, ce qui empĂȘche l’organisme de fournir suffisamment d’oxygĂšne aux cellules. Pour contrer cela, essayez de rester Ă  l’Ă©cart de la fumĂ©e de cigarette et du smog. Si vous ne pouvez pas Ă©viter d’ĂȘtre exposĂ© Ă  des produits chimiques agressifs, Ă  une pollution atmosphĂ©rique excessive ou Ă  d’autres substances nocives, portez un masque ou un respirateur pour filtrer les substances nocives dans l’air.

L’exercice rĂ©gulier peut Ă©galement aider vos poumons (et votre cƓur) Ă  travailler plus efficacement. Lorsque vous faites de l’exercice, vos poumons et les muscles associĂ©s Ă  la respiration font des heures supplĂ©mentaires pour fournir de l’oxygĂšne Ă  votre corps. Un exercice quotidien, mĂȘme lĂ©ger, peut renforcer vos poumons, votre cƓur et d’autres muscles. Plus ces organes et ces muscles sont forts, plus l’organisme est en mesure de fournir de l’oxygĂšne Ă  ses cellules.

Les affections respiratoires : les facteurs de santé qui affectent vos poumons

Les facteurs environnementaux, tels que les polluants, ne sont pas les seuls à pouvoir affecter votre systÚme respiratoire. Les maladies et les problÚmes de santé chroniques peuvent également avoir un impact sur votre capacité à respirer.

La capacitĂ© pulmonaire diminue naturellement avec l’Ăąge, ce qui signifie que les poumons deviennent moins efficaces. Pour les personnes ĂągĂ©es, il est d’autant plus important de prĂ©server la santĂ© de leurs poumons en faisant de l’exercice et en Ă©vitant les substances nocives.

En outre, certains Ă©tats de santĂ© peuvent nĂ©cessiter une Ă©valuation et une intervention mĂ©dicales. Qu’il s’agisse d’asthme, d’allergies graves ou d’un rhume persistant, la consultation d’un mĂ©decin est souvent une Ă©tape importante dans le maintien de la santĂ© du systĂšme respiratoire. Certaines maladies, comme le rhume ou la grippe, peuvent Ă©voluer vers des infections graves, voire des pneumonies. Si vous avez l’impression que votre systĂšme respiratoire ne fonctionne pas comme il le devrait, une visite chez le mĂ©decin s’impose.

En bref, un corps sain a besoin de poumons sains

La respiration est un Ă©lĂ©ment essentiel de la vie. Sans oxygĂšne, les cellules ne peuvent pas produire d’Ă©nergie. Et si vos cellules ne produisent pas d’Ă©nergie, la plupart des organes, des tissus et des autres parties du corps ne peuvent pas faire leur travail. Le cerveau ne peut rester que quatre minutes sans oxygĂšne avant de subir des dommages permanents.

Il va sans dire qu’un systĂšme respiratoire sain est indispensable Ă  un mode de vie sain. Prenez donc soin de vos poumons, car vous n’en avez que deux.

Dans le monde trĂ©pidant d’aujourd’hui, la prĂ©paration de repas est trĂšs en vogue. Les rĂ©seaux sociaux abondent de centaines, voire de milliers, d’articles, de blogues, de publications et de vidĂ©os qui prĂ©sentent des recettes, conseils, trucs, et plus encore. Un contenu aussi dense a de quoi donner le vertige. USANA est lĂ  pour vous aider.

Si vous ĂȘtes novice en matiĂšre de prĂ©paration de repas, ne craignez rien – nous allons vous rendre le concept facilement assimilable, ce qui vous donnera l’assurance et le savoir-faire nĂ©cessaires pour prĂ©parer des repas comme un chef (dans tous les sens du mot!).

Quelle est la différence entre préparation de repas et planification de repas?

Avant de passer Ă  ce qu’il faut faire ou ne pas faire en matiĂšre de prĂ©paration de repas, clarifions un point : il y a une grande diffĂ©rence entre prĂ©paration et planification de repas.

La planification de repas permet de dĂ©terminer les repas qui seront servis pendant une pĂ©riode donnĂ©e : une semaine, un mois ou autre. Autrement dit, vous dĂ©cidez Ă  l’avance ce que vous mettrez au menu afin de vous procurer ce qu’il faut pour tout prĂ©parer. Un plan de repas est en quelque sorte un calendrier culinaire : il indique quel repas sera servi et Ă  quel moment. C’est tout – avec la planification de repas, rien Ă  hacher, faire mijoter ou cuisiner.

Il en va tout autrement de la prĂ©paration de repas, qui nĂ©cessite d’effectuer des tĂąches (le nom le dit, aprĂšs tout). Dans la cuisine, il s’agit de toutes les tĂąches Ă  remplir avant de cuire et d’assembler un plat ou un repas. Certaines sont simples, comme hacher un oignon, et d’autres plus compliquĂ©es, comme faire mijoter et assaisonner une sauce.

Le but des prĂ©paratifs culinaires est de rĂ©duire le temps nĂ©cessaire pour apprĂȘter un plat du dĂ©but Ă  la fin. La prĂ©paration des repas permet d’achever des Ă©tapes Ă  l’avance. Nous reviendrons sur ce point Ă  la prochaine section.

La planification et la prĂ©paration des repas vont main dans la main. Pour la prĂ©paration de repas pour la semaine, vous devez d’abord dĂ©terminer ce que vous mangerez au quotidien – ce qui nĂ©cessite de la planification.

Types de préparation de repas

La prĂ©paration de repas semble diffĂ©rer lĂ©gĂšrement d’une personne Ă  l’autre, mais la plupart des gens suivent ces trois Ă©tapes :

  1. PrĂ©parer les ingrĂ©dients : les tĂąches consistant Ă  peler, couper, trancher en dĂ©s, etc. occupent la plus grande partie du temps qu’il faut pour prĂ©parer un repas. Repensez au dernier repas que vous avez prĂ©parĂ© avec de l’ail en bonne quantitĂ© et le temps qu’il a fallu pour peler et couper chaque gousse. Pour ne pas passer dans la cuisine le peu de temps dont vous disposez en soirĂ©e, il suffit de prĂ©parer les ingrĂ©dients Ă  l’avance pour pouvoir servir un repas frais au quotidien. La prĂ©paration des repas est aussi fort utile pour l’heure du lunch. AprĂšs tout, qui veut parer des poivrons verts dĂšs le saut du lit?
  2. Faire des rĂ©serves : certains aliments se conservent mieux que d’autres. Les gens qui cuisinent plusieurs plats en mĂȘme temps auront tendance Ă  utiliser des recettes qui font appel Ă  ces aliments pour prĂ©parer leurs repas en plus grande quantitĂ© et en faire des rĂ©serves. Il s’agit souvent de congeler plusieurs portions de soupe ou de cuire suffisamment de riz le dimanche pour le rĂ©frigĂ©rer et en manger pendant la semaine.
  3. Proportionner les repas : c’est une façon de prĂ©parer les plats, les rĂ©partir en portions et assembler les repas. En fait, il s’agit de prĂ©parer les aliments pour toute la semaine et de les conserver dans diffĂ©rents contenants. Une fois que c’est fait, vous avez des repas du midi sur le pouce ou des soupers dĂ©jĂ  prĂȘts pour chaque jour de la semaine. MĂȘme si cette prĂ©paration est plus longue, vous Ă©pargnez beaucoup plus de temps.

La prĂ©paration des repas : mode d’emploi

Maintenant que vous savez en quoi consiste la préparation des repas, passons à la pratique!

Prenez tout d’abord le temps d’Ă©tablir un plan de repas. Consultez le calendrier pour dĂ©terminer le nombre de repas prĂ©parĂ©s nĂ©cessaires au quotidien. Le nombre de repas est Ă  votre convenance et dĂ©pend uniquement de vos besoins. Choisissez ensuite quels repas vous voulez manger chaque jour. Pour faciliter les processus de planification et de prĂ©paration, il est bon de prĂ©voir quelques rĂ©pĂ©titions. Par exemple, prĂ©voyez de manger le mĂȘme lunch au moins deux fois dans la semaine.

Au stade de la planification des repas, il est utile de prendre en compte les Ă©lĂ©ments nutritionnels de base. Ce qui semble compliquĂ© est en fait trĂšs simple : un repas doit comprendre un grain (quinoa, par exemple), une protĂ©ine (la poitrine de poulet grillĂ©e est un choix populaire), ainsi que des fruits et lĂ©gumes. C’est une excellente base dont vous pouvez varier les Ă©lĂ©ments afin de diversifier vos repas. Par exemple, vous pourriez prĂ©parer du riz brun, du poulet et de la salade pour la semaine, mais changer le dernier plat chaque jour. Le lundi, vous pourriez prendre un lunch composĂ© d’une poitrine de poulet sur un lit de riz, avec salade en accompagnement. Le mardi, il suffira d’ajouter une sauce au cari pour transformer des mĂȘmes ingrĂ©dients en bol de poulet au cari. Le mercredi, combinez le poulet effilochĂ© au riz et Ă  la salade dans un wrap. RĂ©pĂ©tez la sĂ©quence le reste de la semaine.

Les tĂąches pour prĂ©parer les repas dĂ©pendent de la mĂ©thode que vous utilisez. Pour une recette plutĂŽt simple, la prĂ©paration des ingrĂ©dients sera sans doute suffisante. Des repas proportionnĂ©s demandent une plus longue prĂ©paration Ă  l’avance.

La plupart des gens font toute leur prĂ©paration de repas la mĂȘme journĂ©e – gĂ©nĂ©ralement le samedi ou le dimanche – mais ce n’est pas une rĂšgle absolue. Pour commencer, il suffit de dĂ©cider quel jour vous pouvez vous rĂ©server du temps pour prĂ©parer les aliments. Rappelez-vous d’appliquer toutes les mesures de sĂ©curitĂ© alimentaire adĂ©quates. Trouvez une recette (ou quelques-unes), rassemblez tous les ingrĂ©dients et passez Ă  la prĂ©paration!

La préparation de repas : conseils et trucs

En fin de compte, la prĂ©paration de repas sera telle que vous la voulez, en fonction de votre horaire et de vos besoins. MĂȘme si vous trouverez inĂ©vitablement votre propre mĂ©thode par essais et erreurs, voici quand mĂȘme quelques conseils et trucs pour faciliter le processus :

  1. Commencez avec des recettes simples : les stratĂ©gies en matiĂšre de prĂ©paration de repas s’appliquent pratiquement Ă  toutes les recettes, mais le moyen le plus facile (et le plus utile) est sans doute de commencer par les plus simples. Le but principal de la prĂ©paration de repas est de concocter des repas sains pour la semaine en moins de temps et avec moins de stress – plus la recette comporte d’Ă©lĂ©ments, plus la prĂ©paration et l’assemblage prennent de temps. En matiĂšre de prĂ©paration de repas, il vaut mieux privilĂ©gier les recettes simples avec quelques ingrĂ©dients seulement.
  2. Ne lĂ©sinez pas sur les contenants : la clĂ© de la prĂ©paration de repas est d’apprĂȘter les aliments – que ce soit le plat final ou les ingrĂ©dients – avant de les manger. Vos repas et ingrĂ©dients passeront d’un Ă  deux jours ou peut-ĂȘtre mĂȘme une semaine dans le rĂ©frigĂ©rateur. Pour conserver vos aliments aussi frais que possible pendant cette pĂ©riode, il faut investir dans des contenants hermĂ©tiques de grande qualitĂ©.
  3. Choisissez des ingrĂ©dients qui se conservent bien : mĂȘme si les contenants sont de bonne qualitĂ©, leur efficacitĂ© est quand mĂȘme limitĂ©e. Disons que certains aliments se gĂątent plus rapidement que d’autres. En choisissant vos recettes, faites attention aux ingrĂ©dients qui seront utilisĂ©s. Si certains se gĂątent en quelques jours, planifiez en consĂ©quence.
  4. N’oubliez pas le congĂ©lateur : que ce soit pour prĂ©server des ingrĂ©dients ou mĂȘme des repas prĂ©parĂ©s, le congĂ©lateur est un alliĂ©. Bon nombre d’aliments qui se gĂątent en une semaine dans le rĂ©frigĂ©rateur peuvent se conserver des mois au congĂ©lateur. Les soupes et les sauces se congĂšlent souvent trĂšs bien, mais renseignez-vous sur ce que vous pouvez mettre au congĂ©lateur – et pour combien de temps!
  5. Ayez quelques recettes de sauces sous la main : aussi simple que soit un plat, il n’a pas Ă  ĂȘtre fade – ni ennuyant. MĂȘme si les recettes dans un processus de prĂ©paration de repas sont souvent de base, rien comme une bonne sauce pour en relever le goĂ»t. De plus, la sauce est excellente pour diversifier des repas autrement rĂ©pĂ©titifs. Si la prĂ©paration de repas est une nouvelle activitĂ© pour vous, quelques savoureuses recettes de sauces pourraient ĂȘtre d’un grand secours.

Reprenez un peu de temps pour vous tous les jours avec votre propre mĂ©thode de prĂ©paration de repas. En plus de vous Ă©viter l’envie de vous arrĂȘter en chemin vers la maison pour un casse-croĂ»te rapide (mais aussi gras et malsain), vous dĂ©couvrirez des recettes allĂ©chantes et de nouveaux ingrĂ©dients, sans compter que vous vous sentirez mieux!

Un coup de soleil cuisant peut ruiner le moment le plus agrĂ©able. Entre la douleur et la desquamation, il peut se passer des jours, voire des semaines, avant que la peau retrouve son Ă©tat normal. Outre la sensation pĂ©nible, une exposition excessive aux rayons UV peut endommager l’ADN. Ce qui est en soi une mauvaise nouvelle.

Pour Ă©viter que ce soit le cas, il vaut mieux appliquer un Ă©cran solaire. Rien de plus simple, n’est-ce pas? On pourrait le croire.

Pourtant, le choix d’un Ă©cran solaire peut se rĂ©vĂ©ler plutĂŽt difficile. Il y a bon nombre de facteurs Ă  prendre en compte : ingrĂ©dients actifs, Ă©valuations du FPS et beaucoup plus encore. Aucun souci Ă  vous faire : voici ce qu’il faut savoir.

Pourquoi utiliser un écran solaire ? Les dangers des rayons UV

Pour la plupart des gens, l’usage d’un Ă©cran solaire est motivĂ© par le souci d’Ă©viter l’inconfort d’un coup de soleil. Un Ă©cran solaire ne sert pourtant pas uniquement Ă  prĂ©venir les coups de soleil. Il protĂšge la peau pour la garder saine et en bon Ă©tat pour toute la vie.

S’amuser sous le soleil est bĂ©nĂ©fique Ă  bien des Ă©gards. En plus de contribuer Ă  vous fournir la vitamine D qu’il vous faut, le soleil peut vous rendre de bonne humeur et mĂȘme aider Ă  rĂ©duire le stress. Par contre, tous les effets du soleil ne sont pas bĂ©nĂ©fiques. Le soleil Ă©met deux types de rayons ultraviolets (UV) – UVA et UVB – qui peuvent endommager la peau. D’une longueur d’onde plus courte que celle des UVA, les rayons UVB causent les coups de soleil. Les rayons UVA ne brĂ»lent pas la peau, mais pĂ©nĂštrent plus profondĂ©ment dans les cellules cutanĂ©es. Les deux types de rayons causent des dommages Ă  l’ADN, ce qui peut entraĂźner une mutation gĂ©nĂ©tique.

Une courte exposition aux rayons UVA et UVB ne causera probablement aucun dommage perceptible Ă  la peau, mais avec le temps, ces rayons pourront endommager les cellules cutanĂ©es et mĂȘme entraĂźner le vieillissement prĂ©maturĂ© de la peau. À mesure que la peau vieillit, elle perd son Ă©lasticitĂ©, ce qui cause la formation de rides et de plis – un processus que peut accĂ©lĂ©rer l’exposition aux rayons UV.

Comment l’Ă©viter? Rien de bien pratique Ă  se barricader dans la maison, mais heureusement, ce n’est pas la seule solution. Avec un peu de prĂ©paration et une bonne couche d’Ă©cran solaire, vous pouvez profiter des bienfaits du soleil, tout en protĂ©geant votre peau.

Types d’Ă©cran solaire

On trouve deux principaux types d’Ă©cran solaire sur le marchĂ© : minĂ©ral (aussi appelĂ© physique) et chimique. Ces deux types d’Ă©cran solaire protĂšgent la peau contre les rayons UV du soleil, mais chacun Ă  sa façon. Voyons l’un et l’autre de plus prĂšs :

  • Écran solaire minĂ©ral : un Ă©cran solaire minĂ©ral (ou physique) contient gĂ©nĂ©ralement l’un de deux ingrĂ©dients actifs – le dioxyde de titane ou l’oxyde de zinc. Ces ingrĂ©dients reposent Ă  la surface de la peau et empĂȘchent les rayons UV d’y pĂ©nĂ©trer. Autrement dit, ils agissent comme une barriĂšre ou une armure physique, qui protĂšge la peau. L’Ă©cran solaire minĂ©ral Ă©tait auparavant plutĂŽt Ă©pais et donnait Ă  la peau un aspect lustrĂ© blanc visible aprĂšs l’application. De nos jours, les fabricants utilisent comme ingrĂ©dients dans leurs Ă©crans solaires des nanoparticules (des particules plus volumineuses fragmentĂ©es), qui contribuent Ă  attĂ©nuer cet effet. Une teinte est parfois ajoutĂ©e Ă  certains Ă©crans solaires pour estomper davantage cet aspect lustrĂ©.
  • Écran solaire chimique : au lieu de bloquer les rayons du soleil, l’Ă©cran solaire chimique les absorbe. Pendant l’exposition au soleil, un Ă©cran solaire chimique laisse les rayons UV pĂ©nĂ©trer dans la peau, mais une rĂ©action chimique convertit la lumiĂšre UV dommageable en chaleur qui est ensuite Ă©vacuĂ©e de la peau. Les ingrĂ©dients gĂ©nĂ©ralement Ă  l’Ɠuvre dans un Ă©cran chimique sont l’avobenzone, l’acide aminobenzoĂŻque, l’octocrylĂšne, l’octisalate et l’oxybenzone.

Vous vous demandez sans doute maintenant quel écran solaire vous devriez utiliser. Tout dépend.

Soit-il minĂ©ral ou chimique, aucun Ă©cran solaire n’est en soi meilleur que l’autre. L’un ou l’autre atteint l’objectif principal de tout Ă©cran solaire : empĂȘcher les rayons UV d’endommager la peau pendant une certaine pĂ©riode. Par contre, il faut tenir compte des avantages et des inconvĂ©nients de chacun.

Certaines substances chimiques utilisĂ©es dans l’Ă©cran solaire chimique – en particulier l’oxybenzone – ont fait l’objet d’une mauvaise presse en raison de prĂ©occupations quant Ă  leur sĂ»retĂ©. Cela Ă©tant dit, il faut davantage de recherche pour dĂ©terminer si ces ingrĂ©dients sont rĂ©ellement nocifs. À ce jour, la FDA des États-Unis leur a donnĂ© le feu vert.

Les allergies cutanĂ©es sont un autre aspect prĂ©occupant de l’Ă©cran solaire chimique. Dans les cas de peau sensible ou de certains problĂšmes de peau (mĂ©lasma ou rosacĂ©e), ses ingrĂ©dients peuvent causer des rĂ©actions allergiques ou aggraver des problĂšmes cutanĂ©s existants. Si des effets indĂ©sirables se produisent, il faut le remplacer par un Ă©cran solaire chimique contenant des ingrĂ©dients actifs diffĂ©rents ou encore, par un Ă©cran solaire minĂ©ral. La protection offerte par un Ă©cran solaire chimique n’est pas immĂ©diate – son absorption par la peau requiert de 20 Ă  30 minutes avant qu’il ait un effet protecteur.

L’exposition de votre peau aux ingrĂ©dients d’un Ă©cran solaire chimique vous inquiĂšte? Il vaut sans doute mieux choisir un Ă©cran solaire minĂ©ral, dont les deux principaux ingrĂ©dients – oxyde de zinc et dioxyde de titane – sont approuvĂ©s depuis des dĂ©cennies par la FDA des États-Unis. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, il peut convenir mieux Ă  une peau sensible.

L’Ă©cran solaire minĂ©ral reposant Ă  la surface de la peau, il n’a pas besoin d’ĂȘtre absorbĂ© pour ĂȘtre efficace. Autrement dit, il procure une protection immĂ©diate contre les rayons UV dĂšs son application. Ce type d’Ă©cran solaire prĂ©sente toutefois certains dĂ©savantages. Comme il reste sur la peau, il peut obstruer les pores et consĂ©quemment, causer ou aggraver les Ă©ruptions acnĂ©iques. Franchement, personne n’aime l’aspect lustrĂ© blanchĂątre d’un Ă©cran solaire – un inconvĂ©nient plus frĂ©quent avec un Ă©cran solaire minĂ©ral.

Qu’est-ce que le FPS? DĂ©mythifier la puissance des Ă©crans solaires

Le FPS est un des aspects les plus incompris des Ă©crans solaires. C’est une cote, donc un chiffre qui figure sur la plupart des Ă©tiquettes au verso des contenants et qui indique la puissance de l’Ă©cran solaire. Quelle en est l’utilitĂ©? Voyons voir.

Acronyme de facteur de protection solaire, le FPS mesure le degrĂ© de protection de la peau contre les rayons UV que procure un Ă©cran solaire. L’exposition au soleil sans aucune protection correspond Ă  un FPS de 0 – la cote de rĂ©fĂ©rence qui sert Ă  mesurer tous les produits avec Ă©cran solaire. Avec un Ă©cran solaire FPS 15, la peau exposĂ©e au soleil sera brĂ»lĂ©e dans un dĂ©lai 15 fois plus long Ă  celui d’une exposition sans aucune protection.

Il est important de noter que le FPS ne mesure pas la pĂ©riode pendant laquelle vous pouvez vous exposer au soleil sans subir de brĂ»lure. Il mesure plutĂŽt la durĂ©e de l’exposition au soleil nĂ©cessaire pour causer des brĂ»lure. La diffĂ©rence est subtile. Prenons l’exemple suivant : vous vous exposez au soleil un matin Ă  9 h pendant une heure et rentrez ensuite Ă  l’intĂ©rieur sans ressentir la moindre brĂ»lure. Le jour suivant, vous passez une heure au soleil Ă  partir de 14 h et vous avez un lĂ©ger coup de soleil. Comment est-ce possible? MĂȘme si la durĂ©e d’exposition au soleil est la mĂȘme, l’indice UV est diffĂ©rent. À 14 h, un plus grand nombre de rayons UV atteignent la Terre
 et votre peau.

En fait, nos yeux jaugent plutĂŽt mal l’indice UV. TempĂ©rature, altitude et emplacement peuvent tous influer sur l’indice UV, entraĂźnant la plus ou moins grande intensitĂ© des rayons UV et ce, mĂȘme par temps nuageux. Bon nombre d’applications mĂ©tĂ©o indiquent l’indice UV pour la journĂ©e. En cas de doute, il suffit de le vĂ©rifier. Surtout, appliquez toujours un Ă©cran solaire Ă  l’extĂ©rieur.

Comment et quand utiliser un écran solaire?

En matiĂšre de protection solaire, l’utilisation adĂ©quate d’un Ă©cran solaire est essentielle. MĂȘme si c’est loin d’ĂȘtre aussi simple que de l’appliquer le matin et de ne plus y repenser de la journĂ©e, ce n’est pas non plus si compliquĂ©. Lisez les prĂ©cisions qui suivent sur le mode d’utilisation d’un Ă©cran solaire afin d’obtenir les meilleurs rĂ©sultats.

  • Quelle quantitĂ© d’Ă©cran solaire est suffisante? À l’application (ou rĂ©application) de l’Ă©cran solaire, il est important d’utiliser la bonne quantitĂ©. Les dermatologues recommandent d’en appliquer l’Ă©quivalent de 43 mg (1,5 oz) sur le corps et une autre cuillĂšre Ă  thĂ© de plus sur le visage. C’est beaucoup vous semble-t-il et c’est bien le cas. La plupart des gens n’appliquent pas suffisamment d’Ă©cran solaire, ce qui rend la protection inĂ©gale et partielle.
  • À quelle frĂ©quence faut-il appliquer un Ă©cran solaire? Quel que soit le FPS de votre Ă©cran solaire, vous devriez en remettre au moins toutes les deux heures. Si vous allez nager, il faut le rĂ©appliquer Ă  la sortie de l’eau. En cas de transpiration abondante, comme la sueur peut enlever l’Ă©cran solaire de la peau, il faut en remettre plus souvent. Un Ă©cran solaire minĂ©ral assure une protection immĂ©diate. Par contre, il vaut mieux attendre 30 minutes avant de vous exposer au soleil avec un Ă©cran solaire chimique.
  • Quand faut-il mettre un Ă©cran solaire? Si vous vous exposez ne serait-ce qu’un peu au soleil, il est toujours utile d’en appliquer. De nombreuses entreprises de produits de soins cutanĂ©s et cosmĂ©tiques proposent des produits avec un faible FPS (gĂ©nĂ©ralement, autour de 15), conçus pour un usage quotidien. Pour une exposition prolongĂ©e au soleil (30 minutes et plus) ou lorsque l’indice UV est le plus Ă©levĂ© (entre 10 h et 14 h), il est bon d’appliquer un Ă©cran solaire avec un FPS d’au moins 30. Rappelez-vous de le rĂ©appliquer toutes les deux heures!

Mythes et idées fausses sur les écrans solaires

À l’heure actuelle, les Ă©crans solaires sont largement disponibles et utilisĂ©s dans le monde. Certains mythes et idĂ©es fausses circulent pourtant encore Ă  leur sujet, et il est temps de les dĂ©boulonner.

Un des mythes les plus rĂ©pandus, c’est que les Ă©crans solaires causent les coups de soleil et endommagent davantage la peau. Il n’existe aucune preuve Ă  l’appui de cette allĂ©gation, mais il est sans doute possible d’expliquer pourquoi des gens y croient. Tout revient Ă  une utilisation inadĂ©quate d’un Ă©cran solaire. Voici la situation : lorsqu’ils appliquent leur Ă©cran solaire, des gens croient Ă  tort pouvoir s’exposer au soleil sans respecter d’autres pratiques exemplaires. Ils s’exposent pendant des heures sans porter de vĂȘtements protecteurs ou sans rĂ©appliquer leur Ă©cran solaire. Nous le rĂ©pĂ©tons encore, il est absolument essentiel de remettre un Ă©cran solaire au moins toutes les deux heures. Pour revenir Ă  la situation dĂ©crite, l’Ă©cran solaire ne cause pas de coup de soleil, mais il entraĂźne un comportement plus risquĂ©.

VoilĂ  qui nous amĂšne Ă  un autre mythe au sujet des Ă©crans solaires : tout produit avec un FPS de plus de 50 est nocif. Encore une fois, aucune preuve ne vient Ă©tayer cette conclusion. Des chercheurs ont observĂ© le mĂȘme genre de comportement plus risquĂ© chez les gens qui utilisent un Ă©cran solaire avec un FPS plus Ă©levĂ©. MĂȘme si votre Ă©cran solaire a un FPS de 75, vous devez le rĂ©appliquer toutes les deux heures ou aprĂšs la baignade.

En résumé

Pour vous prĂ©lasser au soleil, un Ă©cran solaire est absolument essentiel – en plus de protĂ©ger la peau, il en prĂ©serve l’Ă©lasticitĂ© et la santĂ© pour des annĂ©es Ă  venir. Appliquez un peu plus d’Ă©cran solaire que la quantitĂ© que vous pensez nĂ©cessaire et renouvelez l’application toutes les deux heures. Si vous remarquez qu’un Ă©cran solaire cause des Ă©ruptions cutanĂ©es, ne renoncez pas entiĂšrement Ă  en mettre. Essayez plutĂŽt de le remplacer par un Ă©cran solaire chimique ou de trouver une formule pour peau acnĂ©ique ou sensible. Avec le nombre de produits offerts, il vaut la peine de trouver l’Ă©cran solaire qui vous convient et qui est le mieux adaptĂ© Ă  votre peau et votre style de vie.

La peau est l’organe le plus volumineux du corps et la premiĂšre ligne de dĂ©fense contre les toxines et les menaces extĂ©rieures. Comme c’est elle aussi que les gens voient en premier, nous en prenons soin pour paraĂźtre sous notre meilleur jour. La fonction et l’apparence de la peau sont heureusement interreliĂ©es.

Une peau sĂšche et gercĂ©e est plus vulnĂ©rable aux effets environnementaux. Par contre, une peau ferme et hydratĂ©e remplit adĂ©quatement ses fonctions : en plus de neutraliser les irritants, elle retient l’hydratation.

MĂȘme si les cĂ©ramides vous sont encore inconnus, ils sont l’un des constituants les plus importants de la peau. Ils protĂšgent adĂ©quatement l’hydratation, en plus d’aider Ă  la retenir. Les cĂ©ramides sont devenus rĂ©cemment un ingrĂ©dient clĂ© dans bon nombre de produits de soins cutanĂ©s. Ces crĂšmes et hydratants consolident le taux naturel de cĂ©ramides afin de favoriser la santĂ© de la peau.

Que sont les céramides?

Les cĂ©ramides sont des lipides qui forment environ 50 % de la composition de la peau; ils jouent un rĂŽle capital dans le fonctionnement et l’apparence de la barriĂšre cutanĂ©e. Le reste de la peau est constituĂ© de couches de cellules qui meurent et sont remplacĂ©es par de nouvelles cellules. Vous connaissez sans doute l’Ă©piderme et le derme, mais vous trouverez peut-ĂȘtre Ă©tonnant que ces deux couches de cellules serrĂ©es Ă©troitement nĂ©cessitent un « scellant » biochimique pour que la fonction cutanĂ©e soit adĂ©quate. Pour cette raison, l’importance des cĂ©ramides pour l’Ă©piderme est toute aussi grande que celle des cellules cutanĂ©es. Les cĂ©ramides sont comme une colle qui retient ensemble les cellules de la peau afin de former une barriĂšre fonctionnelle. Plus cette barriĂšre est saine, mieux elle protĂšge, pouvant mĂȘme conserver Ă  la peau une meilleure hydratation.

Par application topique, les cĂ©ramides peuvent soutenir le taux d’hydratation et prĂ©server la santĂ© de la barriĂšre cutanĂ©e. Les cĂ©ramides peuvent ĂȘtre synthĂ©tiques (artificiels) ou naturels, comme ceux qui se trouvent dans les couches externes de la peau. Pour bien les comprendre, voyons de plus prĂšs leur biochimie. Ne vous inquiĂ©tez de rien – l’explication sera courte et simple.

Tous les cĂ©ramides sont formĂ©s d’un composĂ© appelĂ© sphingosine, soit une chaĂźne d’atomes de carbone Ă  laquelle est liĂ© un acide aminĂ©. Lorsque la sphingosine se lie Ă  d’autres acides gras, elle forme des cĂ©ramides. Les cĂ©ramides sont de 12 types, classĂ©s cĂ©ramides 1 Ă  12, en fonction du type de sphingosine et du genre d’acide gras qui y est liĂ©.

Pourquoi les céramides sont-ils importants?

Un fonctionnement inadĂ©quat des cĂ©ramides peut entraĂźner des problĂšmes de peau. L’Ăąge et les dommages causĂ©s par le soleil peuvent rĂ©duire l’efficacitĂ© des cĂ©ramides. Avec une baisse Ă©ventuelle de la quantitĂ© de cĂ©ramides, la barriĂšre cutanĂ©e s’affaiblit et par consĂ©quent, la peau peut devenir plus sĂšche et prĂ©senter plus de problĂšmes. La mesure de l’hydratation cutanĂ©e utilisĂ©e par les scientifiques du secteur des cosmĂ©tiques s’appelle « perte d’eau transĂ©pidermique » (PIE). La PIE de la peau sĂšche ou irritĂ©e est plus Ă©levĂ©e, et sa capacitĂ© Ă  retenir l’eau est rĂ©duite.

Les produits de soins cutanĂ©s riches en cĂ©ramides aident Ă  renforcer et Ă©quilibrer la peau et Ă  rĂ©duire la PIE, mĂȘme lorsque la quantitĂ© de cĂ©ramides a baissĂ©.

Les céramides peuvent procurer à la peau les bienfaits suivants :

  • Renforcer la barriĂšre protectrice de la peau
  • Aider la peau Ă  conserver son hydratation
  • Rajeunir l’apparence de la peau
  • Favoriser une apparence cutanĂ©e plus ferme et plus lisse, tout en attĂ©nuant les rides et ridules visibles

Les produits avec céramides qui vous conviennent le mieux

Un emballage adĂ©quat permet un rendement optimal des produits avec cĂ©ramides. Pour des produits avec cĂ©ramides de qualitĂ©, Ă©vitez les contenants de verre ou les emballages transparents. Bon nombre d’ingrĂ©dients dans les produits de soins cutanĂ©s « anti-Ăąge » sont sensibles Ă  l’oxydation et peuvent perdre leur efficacitĂ© par exposition Ă  la lumiĂšre et Ă  l’air. Il vaut mieux choisir un tube ou flacon opaque avec pompe et distributeur Ă©tanche Ă  l’air.

Si un produit contient des cĂ©ramides, la liste des ingrĂ©dients l’indiquera. Il faut aussi vĂ©rifier la prĂ©sence d’ingrĂ©dients apparentĂ©s aux cĂ©ramides, comme la phytosphingosine et la sphingosine. En application topique, toutes ces substances favorisent la production naturelle de cĂ©ramides par la peau. Vous n’aurez aucune peine Ă  vĂ©rifier – avec des bienfaits aussi recherchĂ©s, ces ingrĂ©dients sont trĂšs souvent bien en vue sur l’emballage de nombreux produits.

Comme ce sont des constituants naturels de l’Ă©piderme, les cĂ©ramides sont bĂ©nĂ©fiques pour tous les types de peau, mĂȘme la peau sensible. Que vous vouliez bonifier votre rĂ©gime de soins cutanĂ©s ou que vous soyez novice en matiĂšre de soins de la peau, essayez un produit contenant des cĂ©ramides et faites l’expĂ©rience de tous les avantages d’une peau d’apparence saine et bien hydratĂ©e!

Le corps est Ă  tout le moins un systĂšme compliquĂ©. Depuis des milliers d’annĂ©es, diverses cultures et sociĂ©tĂ©s ont acquis leur propre comprĂ©hension du corps humain ainsi que des traitements des maladies et malaises dont il peut souffrir. Un des exemples les plus anciens de ces systĂšmes de traitement est l’ayurvĂ©da (aussi appelĂ©e mĂ©decine ayurvĂ©dique), une forme de mĂ©decine traditionnelle dĂ©veloppĂ©e Ă  l’origine en Asie du Sud.

Que l’ayurvĂ©da soit tout nouveau pour vous ou que vous vouliez approfondir vos connaissances sur le sujet, aucun souci – vous ĂȘtes au bon endroit. Cet article prĂ©sente l’histoire de l’ayurvĂ©da, ses pratiques coutumiĂšres et plus encore.

Qu’est-ce que l’ayurvĂ©da ?

Comme nous l’avons mentionnĂ©, l’ayurvĂ©da – ou la mĂ©decine ayurvĂ©dique – est une mĂ©decine traditionnelle originaire de l’Asie du Sud – plus prĂ©cisĂ©ment du sous-continent indien. En se basant sur l’Ăąge de divers textes ayurvĂ©diques, la pratique de l’ayurvĂ©da remonte Ă  environ deux mille ans, et on estime que plusieurs de ses aspects pourraient ĂȘtre encore plus anciens.

Le mot ayurvĂ©da est formĂ© de deux mots en sanskrit : ayur, qui veut dire vie, et veda, qui signifie connaissance. En un mot, l’ayurvĂ©da est donc la « connaissance de la vie ». La racine Ă©tymologique du mot est un bon point de dĂ©part pour comprendre l’ayurvĂ©da comme systĂšme mĂ©dicinal. Loin de se contenter de simplement traiter les maladies, l’ayurvĂ©da prĂ©conise les changements du style de vie, qui aident Ă  prĂ©venir la maladie et Ă  favoriser l’Ă©quilibre physique, mental et spirituel, en plus de contribuer Ă  harmoniser l’ĂȘtre humain en fonction de son environnement.

Peut-ĂȘtre vous demandez-vous comment diffĂ©rentes mĂ©decines peuvent obtenir tous ces rĂ©sultats. C’est simple : aucune ne le peut. Il faut dire que les traitements ayurvĂ©diques sont loin de se limiter Ă  la mĂ©decine. Bien que les plantes mĂ©dicinales et autres remĂšdes ingĂ©rĂ©s fassent partie de la pratique ayurvĂ©dique, ils ne sont qu’un Ă©lĂ©ment d’un vaste groupe de pratiques dont le yoga, la mĂ©ditation, la massothĂ©rapie et les ajustements alimentaires.

Les sections suivantes présentent les fondements du traitement ayurvédique et certaines des pratiques les plus courantes de la médecine ayurvédique.

L’histoire de la mĂ©decine ayurvĂ©dique : les trois doshas

Selon l’ayurvĂ©da, l’ĂȘtre humain se compose de cinq Ă©lĂ©ments : l’eau, la terre, le feu, l’espace et l’air. Ces Ă©lĂ©ments se combinent dans le corps humain pour former trois Ă©nergies ou forces vitales distinctes : le vata dosha, fait d’espace et d’air; le kapha dosha, fait d’eau et de terre; et enfin, le pitta dosha, fait de feu et d’eau.

Chacun possĂšde les trois doshas, mais Ă  divers degrĂ©s. Autrement dit, l’apport de chaque dosha diffĂšre d’une personne Ă  l’autre. Chaque dosha est liĂ© Ă  diverses fonctions de l’organisme, et on estime que les dĂ©sĂ©quilibres entre les doshas seraient Ă  l’origine de la maladie. Par consĂ©quent, la mĂ©decine ayurvĂ©dique cherche, en partie, Ă  rĂ©soudre les dĂ©sĂ©quilibres entre les doshas. Nous y reviendrons plus loin.

Les pratiques ayurvĂ©diques coutumiĂšres : le traitement de l’intellect, du corps et de l’esprit

L’ayurvĂ©da est une approche holistique de la mĂ©decine dont les pratiques s’appliquent Ă  tous les aspects de la vie. Loin d’ĂȘtre simplement une sĂ©rie de diagnostics et de cures, il s’intĂ©resse plutĂŽt Ă  la nature interreliĂ©e de chaque aspect de la vie d’une personne. ConsĂ©quemment, les pratiques et traitements ayurvĂ©diques sont nombreux et diversifiĂ©s, ce qui rend malheureusement plus difficile d’en acquĂ©rir une expertise. Par contre, nous pouvons vous dĂ©crire ici certains des Ă©lĂ©ments les plus courants d’un traitement ayurvĂ©dique. En voici la liste :

  • Panchakarma : nous l’avons mentionnĂ© plus haut, la mĂ©decine ayurvĂ©dique se fonde sur l’Ă©quilibre du corps, de l’intellect et de l’esprit. Une des mĂ©thodes les plus utilisĂ©es pour rĂ©aliser l’Ă©quilibre corporel dans l’ayurvĂ©da s’appelle panchakarma, un processus dont on croit qu’il contribue Ă  nettoyer le corps de ses dĂ©chets. Le panchakarma nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement de trois Ă  quatre semaines pendant lesquelles on procĂšde Ă  plusieurs purges, y compris par massages, irrigations du cĂŽlon, ajustements alimentaires et parfois mĂȘme, vomissements.
    Les adeptes de la médecine ayurvédique se soumettent à ce processus sous la supervision de praticiens ayurvédiques professionnels, souvent pendant une retraite ou, en Inde, dans un hÎpital.
  • Massage : le corps peut subir beaucoup de stress, autant mental que physique. Selon l’ayurvĂ©da, cette accumulation de stress peut dĂ©truire l’Ă©quilibre mental et physique. Le but du massage ayurvĂ©dique est de soulager et relĂącher la tension physique et mentale pour aider Ă  rĂ©tablir l’Ă©quilibre corporel. Pendant ce processus, un massothĂ©rapeute formĂ© en mĂ©decine ayurvĂ©dique masse le corps avec des huiles diverses et des onguents vĂ©gĂ©taux pour relĂącher les tensions emmagasinĂ©es dans le corps.
  • Yoga : mĂȘme si le yoga n’est pas un Ă©lĂ©ment officiel d’un traitement ayurvĂ©dique, il est souvent un systĂšme complĂ©mentaire utilisĂ© en coordination avec l’ayurvĂ©da. L’ayurvĂ©da et le yoga existent en Inde depuis des milliers d’annĂ©es et tous deux valorisent l’Ă©quilibre physique et mental. La nature mĂ©ditative du yoga apaise l’esprit, tandis que sa physicalitĂ© renforce le corps – deux rĂ©sultats semblables aux objectifs poursuivis par le traitement ayurvĂ©dique.
  • MĂ©ditation : dans pratiquement tous les contextes, le but premier de la mĂ©ditation est de libĂ©rer l’esprit. C’est aussi vrai en mĂ©decine ayurvĂ©dique, laquelle recourt Ă  la mĂ©ditation pour Ă©tablir et prĂ©server l’Ă©quilibre mental et spirituel. La mĂ©ditation ayurvĂ©dique se distingue toutefois par son utilisation de mantras pour traiter des dĂ©sĂ©quilibres prĂ©cis des doshas. Ces mantras changent d’une personne Ă  l’autre et en fonction de chaque dosha. Ils sont fredonnĂ©s pendant la mĂ©ditation pour contribuer Ă  rĂ©tablir l’Ă©quilibre des trois doshas.
  • PhytothĂ©rapie : l’ayurvĂ©da est bien connu pour ses remĂšdes de source vĂ©gĂ©tale, et Ă  juste titre. L’usage des plantes mĂ©dicinales est, en quelque sorte, la clef de voĂ»te de l’ayurvĂ©da et une pratique rĂ©pandue en Inde – et depuis quelques annĂ©es, partout dans le monde. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, l’ayurvĂ©da associe les diverses maladies Ă  des dĂ©sĂ©quilibres des doshas. Traditionnellement, on traite ces dĂ©sĂ©quilibres avec des herbes et des plantes diversifiĂ©es. Parmi les herbes et plantes souvent utilisĂ©es, citons l’ashwagandha, dont on croit qu’elle rĂ©duit le stress, le boswellia, utilisĂ© pour rĂ©duire l’inflammation et le brahmi qui, croit-on, rĂ©duirait l’inflammation et le stress. La mĂ©decine ayurvĂ©dique utilise aussi des Ă©pices d’usage courant comme le cumin, le curcuma et la cardamome.

Des pratiques ayurvédiques nuancées

À mesure que les mĂ©decines traditionnelles gagnent en popularitĂ© dans le monde, on les adopte de mille et une façons. Il arrive souvent qu’elles soient associĂ©es Ă  d’autres mĂ©thodes de traitement. Si vous vous intĂ©ressez Ă  l’ayurvĂ©da, rappelez-vous son caractĂšre nuancĂ©. En fait, il n’est pas nĂ©cessaire de remplacer votre systĂšme mĂ©dicinal actuel par l’ayurvĂ©da. Tentez plutĂŽt de conjuguer les deux et vous pourriez avoir une approche de votre santĂ© encore plus holistique. Si vous ressentez du stress, vous pourriez essayer un massage ayurvĂ©dique. Allez-y un aspect Ă  la fois et voyez ce qui vous convient.

Vous avez sans aucun doute dĂ©jĂ  entendu parler du rĂ©gime vĂ©gĂ©talien. Vous connaissez probablement aussi quelques adeptes de ce rĂ©gime alimentaire. Avec les annĂ©es, le vĂ©gĂ©talisme et d’autres rĂ©gimes Ă  base de vĂ©gĂ©taux sont devenus de plus en plus en vogue. Selon un sondage, 1 % seulement des consommateurs aux États-Unis se disaient vĂ©gĂ©taliens en 2014. Ce pourcentage avait grimpĂ© Ă  6 % en 2017. Cette popularitĂ© grandissante s’explique par une alimentation vĂ©gĂ©talienne plus accessible que jamais. MĂȘme si les solutions de rechange vĂ©gĂ©tales Ă  la viande et produits de source animale Ă©taient plutĂŽt rares au dĂ©part, les consommateurs disposent aujourd’hui d’une grande diversitĂ© de substituts vĂ©gĂ©taux dans la plupart des commerces, et mĂȘme dans de nombreux restaurants.

Un nombre croissant de gens songent maintenant Ă  adopter un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien – d’oĂč cet article. Que ce soit pour suivre un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien ou par simple curiositĂ© pour les rĂ©gimes Ă  base de vĂ©gĂ©taux, cet article vous donne un tour d’horizon de tous les aspects du vĂ©gĂ©talisme, Ă  partir de ses divers types jusqu’aux bienfaits pour la santĂ© du rĂ©gime vĂ©gĂ©talien.

Qu’est-ce qu’un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien?

Les adeptes du rĂ©gime vĂ©gĂ©talien, aussi appelĂ© rĂ©gime Ă  base de plantes, Ă©vitent de consommer des produits de source animale. À l’instar des vĂ©gĂ©tariens, ils ne mangent aucune viande sous quelque forme que ce soit. De plus, les vĂ©gĂ©taliens Ă©vitent aussi de consommer des substances laitiĂšres et des Ɠufs et tout autre ingrĂ©dient alimentaire de source animale, et bon nombre s’abstiennent mĂȘme de manger du miel.

Le vĂ©gĂ©talisme peut aller au-delĂ  de l’alimentation. Certains adeptes essaient d’Ă©viter tous les biens – aliment, vĂȘtement ou produit de toilette – dont la production fait appel Ă  une source animale. Ainsi, ils s’interdisent les chaussures ou vĂȘtements de cuir, qui nĂ©cessitent des tests sur des animaux (peut aussi s’appliquer au shampooing, au maquillage, et Ă  plus encore).

Une dĂ©cision de cet ordre n’est jamais facile ni commode. Dans ce cas, pourquoi choisir le vĂ©gĂ©talisme? Il va de soi que la rĂ©ponse varie en fonction de chacun. Les raisons les plus souvent invoquĂ©es : les droits des animaux, les prĂ©occupations environnementales et, bien sĂ»r, la santĂ©.

Le « rĂ©gime vĂ©gĂ©talien » est un concept plutĂŽt gĂ©nĂ©ral, qui regroupe des sous-catĂ©gories. En fait, les vĂ©gĂ©taliens ne sont pas tous du mĂȘme type. Cet Ă©noncĂ© peut paraĂźtre confus, mais ne vous inquiĂ©tez pas – voici une description des types vĂ©gĂ©taliens les plus courants :

  • RĂ©gime vĂ©gĂ©talien Ă  base d’aliments crus : comme son nom l’indique, ses adeptes Ă©vitent de consommer des aliments cuits. Plus prĂ©cisĂ©ment, les aliments ne doivent pas ĂȘtre cuits Ă  une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  48 °C (118 °F). Ce rĂ©gime prĂ©conise une alimentation crue composĂ©e de fruits, lĂ©gumes, noix, graines et autres aliments de source vĂ©gĂ©tale, trĂšs peu transformĂ©s.
  • RĂ©gime vĂ©gĂ©talien Ă  base d’aliments entiers : cette fois encore, le nom dit tout. Les adeptes de ce type de rĂ©gime Ă  base d’aliments entiers composent leurs repas avec des aliments de source vĂ©gĂ©tale, trĂšs peu transformĂ©s. Ils consomment notamment des fruits et lĂ©gumes frais, des grains entiers, des noix, des graines, et plus encore. Contrairement au vĂ©gĂ©talisme Ă  base d’aliments crus, aucune ligne directrice n’est Ă©dictĂ©e pour la cuisson des aliments.
  • RĂ©gime vĂ©gĂ©talien avec aliments crus avant 16 h : variante du rĂ©gime Ă  base d’aliments crus, leur consommation doit se faire avant 16 h tous les jours. AprĂšs 16 h, il est permis de consommer des aliments de source vĂ©gĂ©tale, cuits et mĂȘme transformĂ©s.
  • RĂ©gime vĂ©gĂ©talien 80/10/10 : c’est une autre variante du rĂ©gime vĂ©gĂ©talien Ă  base d’aliments crus. Dans ce cas, l’objectif est de s’abstenir d’aliments de source vĂ©gĂ©tale riches en gras, comme les avocats et les noix. Les adeptes de ce rĂ©gime tentent de tirer leur apport calorique quotidien Ă  80 % des glucides (gĂ©nĂ©ralement des fruits), Ă  10 % des gras et Ă  10 % des protĂ©ines.

Les bienfaits pour la santĂ© d’un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien

Comme nous l’avons mentionnĂ© plus haut, la santĂ© est la raison principale pour adhĂ©rer au vĂ©gĂ©talisme. Il faut cependant se demander si les rĂ©gimes Ă  base de vĂ©gĂ©taux sont plus bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© que d’autres. La rĂ©ponse courte : ça dĂ©pend. Voici une rĂ©ponse plus complĂšte.

Les bienfaits Ă©vidents des rĂ©gimes vĂ©gĂ©taliens pour la santĂ© seraient peu nombreux. Les adeptes du vĂ©gĂ©talisme trouveraient plus facile d’atteindre et de conserver un poids santĂ©. Certaines Ă©tudes ont aussi Ă©tabli un lien entre les rĂ©gimes vĂ©gĂ©taliens et un taux plus faible de maladies cardiaques. (https://askthescientists.com/diet-types/)

MĂȘme si des raisons diverses expliquent ces bienfaits pour la santĂ©, plusieurs peuvent cependant ĂȘtre attribuĂ©s Ă  un mĂȘme facteur originel. RĂšgle gĂ©nĂ©rale, les nutritionnistes conseillent de manger une diversitĂ© de fruits et lĂ©gumes frais, de grains entiers et d’autres aliments entiers. Autrement dit, un rĂ©gime alimentaire bien Ă©quilibrĂ©. Les rĂ©gimes vĂ©gĂ©taliens se plient souvent Ă  cette rĂšgle, puisqu’ils prĂ©conisent la consommation d’aliments
 de source vĂ©gĂ©tale.

Cela dit, le fait de suivre un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien ne garantit pas une meilleure santĂ© – nous y reviendrons plus loin.

Les problĂšmes nutritionnels courants d’un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien

Comme nous l’avons mentionnĂ©, l’adoption d’un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien n’est pas un sens unique vers une meilleure santĂ©. Comme tout rĂ©gime alimentaire bien Ă©quilibrĂ©, une bonne alimentation Ă  base de vĂ©gĂ©taux exige de la planification et une adhĂ©sion intentionnelle. Pour le vĂ©gĂ©talien, il peut s’agir de porter une attention particuliĂšre aux nutriments suivants :

  • ProtĂ©ines : si vos sources habituelles de protĂ©ines sont le poisson, la viande ou les Ɠufs, aucun souci Ă  vous faire – il existe bon nombre de sources vĂ©gĂ©tales de protĂ©ines. Soja (et tofu), lentilles, haricots, noix et graines comptent parmi les sources de protĂ©ines courantes des vĂ©gĂ©taliens.
  • Vitamine B12 : ce nutriment essentiel se trouve le plus souvent dans le poisson, la viande et les substances laitiĂšres – donc aucune source vĂ©gĂ©talienne. Par consĂ©quent, il est essentiel pour l’adepte du rĂ©gime vĂ©gĂ©talien de consommer des aliments enrichis de vitamine B12. Mentionnons les laits vĂ©gĂ©taux enrichis, les cĂ©rĂ©ales, ou mĂȘme la levure alimentaire. Pour en obtenir un apport quotidien adĂ©quat, la prise d’un supplĂ©ment de vitamine B12 peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire.
  • Calcium : la plupart des gens qui entendent calcium pensent aussitĂŽt lait. Les vĂ©gĂ©taliens doivent penser autrement et sortir des sentiers battus. Parmi les sources vĂ©gĂ©tales courantes de calcium, il y a le tofu et les lĂ©gumes feuillus verts. Certains laits vĂ©gĂ©taux sont aussi enrichis de calcium.
  • Zinc : ce micronutriment est un autre minĂ©ral essentiel que l’on trouve le plus souvent dans la viande (et les crustacĂ©s). Les noix, les haricots et les grains entiers, entre autres, en sont des sources vĂ©gĂ©tales. On peut aussi songer Ă  un supplĂ©ment de zinc.

Le régime végétalien : trois mythes et idées fausses sur le végétalisme

MĂȘme si le vĂ©gĂ©talisme est plus populaire que jamais, il subsiste certains mythes courants au sujet des rĂ©gimes vĂ©gĂ©taliens – dont la plupart sont tout simplement faux. Voyons de plus prĂšs et dĂ©busquons trois de ces mythes et idĂ©es fausses sur le vĂ©gĂ©talisme :

  1. Les vĂ©gĂ©taliens souffrent de malnutrition : l’une des critiques les plus souvent formulĂ©es contre les rĂ©gimes vĂ©gĂ©taliens est que le vĂ©gĂ©talisme n’est pas viable sur le plan nutritionnel. En effet, bon nombre de gens pensent qu’il est impossible d’obtenir les nutriments appropriĂ©s en suivant un rĂ©gime Ă  base de vĂ©gĂ©taux. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, ce n’est pas vrai.
    MĂȘme s’il est plus difficile d’obtenir certains nutriments, comme la vitamine B12, dans les aliments de source vĂ©gĂ©tale, divers moyens permettent aux vĂ©gĂ©taliens d’intĂ©grer ce nutriment dans leur alimentation. Dans l’ensemble, un rĂ©gime vĂ©gĂ©talien est trĂšs riche en nutriments, puisque les fruits et lĂ©gumes frais de mĂȘme que les grains entiers abondent en nutriments essentiels.
  2. Le vĂ©gĂ©talisme est en soi bon pour la santĂ© : par ailleurs, des gens croient que par le simple fait de devenir vĂ©gĂ©talien, ils seront en meilleure santĂ©. Bien que les vĂ©gĂ©taliens profitent souvent des bienfaits pour la santĂ© dĂ©jĂ  mentionnĂ©s plus haut, un rĂ©gime alimentaire Ă©quilibrĂ© est toujours aussi essentiel. Une multitude d’aliments vĂ©gĂ©taliens sont fortement transformĂ©s et trĂšs peu nutritifs. Pour vraiment profiter des bienfaits du vĂ©gĂ©talisme pour la santĂ©, la planification des repas doit ĂȘtre intentionnelle.
  3. Le vĂ©gĂ©talisme est restrictif pour ses adeptes : par dĂ©finition, le vĂ©gĂ©talisme impose des restrictions. En dĂ©cidant de suivre un rĂ©gime ou d’adopter un style de vie axĂ© sur le vĂ©gĂ©talisme, vous rĂ©duisez vos choix d’aliments et de produits. Mais cela ne doit pas ĂȘtre une façon de vous limiter! Au lieu de regretter ce que vous ne pouvez pas consommer, rĂ©jouissez-vous de tous les aliments et recettes que vous pourrez essayer. Quelques restrictions obligent parfois Ă  faire preuve de crĂ©ativitĂ©.