Le travail d’équipe donne des rĂ©sultats impressionnants. Songez aux harmonies complexes d’un duo enlevant, aux pas de danse dĂ©licats des joueurs de tennis, ou encore au goĂ»t salĂ© du beurre d’arachides croustillant intĂ©grĂ© Ă  la texture lisse de votre confiture prĂ©fĂ©rĂ©e. Dans le mĂȘme ordre, pensez au tandem remarquable du calcium et de la vitamine D – des nutriments complĂ©mentaires qui contribuent Ă  optimiser la santĂ©.

Vous ne vous attendiez pas Ă  ce duo pourtant aussi dynamique que celui de Batman et Robin? Pourtant, c’est l’un des tandems les plus puissants de nutriments dont l’action conjuguĂ©e favorise divers aspects de votre santĂ© gĂ©nĂ©rale.

Vous devez compter sur la totalitĂ© des vitamines et minĂ©raux essentiels, mais il est prĂ©fĂ©rable d’en obtenir certains en tandem puisque bon nombre d’entre eux interagissent les uns avec les autres et certains conjuguent leur action pour crĂ©er une synergie nutritive bĂ©nĂ©fique.

L’utilitĂ© des nutriments dans la prĂ©servation de la santĂ© dĂ©pend d’abord de leur absorption. Les nutriments complĂ©mentaires sont souvent utiles parce qu’ils favorisent justement une absorption adĂ©quate. De cette façon, votre organisme dispose des composĂ©s nĂ©cessaires pour conserver de bons taux de nutriments et utiliser ceux qu’il lui faut. D’autres paires de nutriments sont utiles grĂące Ă  un rendement optimisĂ© ou des transformations qui soutiennent leur action.

Les nutriments complĂ©mentaires constituent une histoire touchante qui va parfois mĂȘme droit au cƓur. Imaginez des vitamines, minĂ©raux et autres bons composĂ©s qui s’allient pour le bien de votre cƓur. De plus, vous pouvez tirer parti de cette synergie des nutriments qui vous aidera Ă  vous sentir au sommet de votre forme et Ă  vivre pleinement.

Choisissez les combinaisons suivantes qui vous procureront un apport abondant de nutriments qui agissent mieux ensemble.

Le magnésium, le calcium et la vitamine D : un trio puissant

Voici la recette de diverses synergies nutritives importantes :

  • prenez le minĂ©ral le plus abondant dans l’organisme (le calcium)
  • accompagnez-le d’une puissante vitamine semblable Ă  une hormone (la vitamine D)
  • pour finir, ajoutez-y un minĂ©ral qui produit des effets sur des centaines de systĂšmes enzymatiques (le magnĂ©sium)

On doit Ă  ce trio essentiel bon nombre de connexions complĂ©mentaires. Le calcium domine ce trio impressionnant. Compte tenu de l’importance de ce macrominĂ©ral particulier, rien d’étonnant Ă  ce qu’il mise sur les autres nutriments les plus puissants pour agir d’une façon optimale.

Dans son rĂŽle de soutien du calcium, le magnĂ©sium enclenche l’absorption dans l’intestin grĂȘle. Les deux minĂ©raux partagent un passage similaire vers le dĂ©bit sanguin et dĂ©pendent tous deux d’un processus d’activation comparable dans les reins. GrĂące Ă  l’activitĂ© enzymatique et de l’hormone parathyroĂŻdienne, le magnĂ©sium contribue aussi Ă  prĂ©server un taux normal de calcium dans le sang, ce qui assure un soutien important de la santĂ© osseuse et de l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral.

L’utilitĂ© du calcium est aussi accrue par sa complĂ©mentaritĂ© avec la vitamine D dont les propriĂ©tĂ©s similaires Ă  celles d’une hormone aident Ă  prĂ©server un bon taux de calcium de deux façons : la vitamine D contribue Ă  optimiser l’absorption du calcium; elle favorise aussi la rĂ©gulation de ce minĂ©ral dans l’organisme.

Les fonctions rĂ©gulatrices de ces nutriments complĂ©mentaires participent grandement Ă  la prĂ©servation de la santĂ© osseuse. En fait, l’action de la vitamine D pour soutenir la rĂ©gulation du calcium relĂšve du fonctionnement optimal du processus de minĂ©ralisation des os. La vitamine D agit comme un rouage principal qui maintient ce processus, aidant ainsi le calcium Ă  combler la matrice osseuse afin d’optimiser la santĂ© et la force squelettiques.

Les connexions au sein de ce trio dĂ©pendent entiĂšrement du calcium. L’action du magnĂ©sium dans un nombre incalculable d’enzymes fait en sorte qu’il agit aussi comme nutriment complĂ©mentaire de la vitamine D de deux façons : ce vaillant minĂ©ral aide Ă  optimiser le mĂ©tabolisme, mais aussi l’activation de la vitamine soleil.

MagnĂ©sium, calcium et vitamine D offrent un excellent exemple de trois nutriments dont l’action se conjugue. Il est bon de miser sur leurs connexions et les diverses façons dont ils contribuent Ă  prĂ©server la santĂ© gĂ©nĂ©rale.

La vitamine K se marie bien avec le calcium

Comme complĂ©ment du calcium, on ne saurait passer sous silence la vitamine K2. Un apport Ă©quilibrĂ© de vitamine K2 et de calcium favorise le rĂŽle important de ce minĂ©ral dans le maintien de la santĂ© osseuse. La vitamine K2 offre aussi une protection contre les effets d’un excĂšs de calcium.

En effet, elle favorise l’action de l’ostĂ©ocalcine, un composĂ© nĂ©cessaire Ă  l’organisme pour extraire le calcium du sang et contribuer Ă  fixer ce minĂ©ral aux os. Comme l’ostĂ©ocalcine n’est pas produite sous forme active, la vitamine K2 intervient pour dĂ©clencher son action.

Ce partenariat n’est pas uniquement bĂ©nĂ©fique pour les os. Ces nutriments complĂ©mentaires soutiennent l’utilisation adĂ©quate du calcium, ce qui contribue du mĂȘme coup Ă  prĂ©server la santĂ© du systĂšme circulatoire. Lorsque le calcium est acheminĂ© vers les os plutĂŽt que dĂ©posĂ© dans les artĂšres, la santĂ© et la souplesse des vaisseaux sanguins sont conservĂ©es, ce qui favorise la santĂ© cardiaque et circulatoire.

Les deux modes d’action de la vitamine C comme nutriment complĂ©mentaire

La vitamine C est en soi dĂ©jĂ  trĂšs puissante : activitĂ© antioxydante, soutien circulatoire et prĂ©servation d’une bonne production de collagĂšne. De plus, la vitamine C interagit Ă  merveille avec deux autres nutriments importants : le fer et la vitamine E.

Normalement, l’organisme arrive trĂšs bien Ă  s’approvisionner en fer dans la viande, mais il n’arrive pas Ă  le faire si ce mĂ©tal provient d’une source vĂ©gĂ©tale. C’est ici que la vitamine C vient Ă  son secours en rendant le fer d’origine vĂ©gĂ©tale disponible Ă  l’absorption dans les cellules intestinales.

Les vitamines C et E, qui sont toutes deux de puissants antioxydants, forment aussi une paire de nutriments dont l’action conjuguĂ©e soutient d’autres aspects de la santĂ©. Le systĂšme immunitaire est l’un des grands bĂ©nĂ©ficiaires de leur puissance combinĂ©e. En agissant en conjugaison, les deux vitamines favorisent un bon fonctionnement immunitaire, tout en contribuant Ă  fournir un soutien antioxydant adĂ©quat pendant l’exercice.

Le travail d’équipe du sodium et du potassium : un dĂ©licat exercice d’équilibre

On peut difficilement imaginer un duo d’électrolytes plus puissant que celui du sodium et du potassium. En plus de constituer deux forces importantes pour prĂ©server un bon Ă©quilibre des liquides dans l’organisme, ce sont aussi des nutriments complĂ©mentaires qui agissent sur d’autres aspects de la santĂ©.

Leur relation est souvent Ă©voquĂ©e lorsqu’il est question du maintien d’une bonne tension artĂ©rielle, dĂ©jĂ  normale au dĂ©part. Le potassium est nĂ©cessaire pour contribuer Ă  Ă©quilibrer l’apport Ă©levĂ© en sodium dans l’alimentation moderne, renforcer la santĂ© cardiaque et conserver une tension artĂ©rielle normale.

Ces Ă©lectrolytes puissants s’allient aussi pour soutenir la santĂ© osseuse et la santĂ© rĂ©nale. De plus, ils agissent ensemble pour optimiser la transmission des signaux nerveux et musculaires. En fait, l’apport en potassium que consomment les cellules les dĂ©barrasse du sodium, ce qui aide Ă  maintenir une communication adĂ©quate entre les nerfs et aussi entre les muscles.

Deux vitamines B symbiotiques : la vitamine B12 et le folate

Il semble appropriĂ© d’intĂ©grer une paire de vitamines du groupe B Ă  la liste des nutriments complĂ©mentaires. De ce groupe, aucune n’agit mieux en conjugaison avec une autre que la vitamine B12 et le folate (vitamine B9).

Leur travail d’équipe contribue Ă  soutenir deux des processus les plus fondamentaux de la vie – la division et la rĂ©plication des cellules. Tous deux sont aussi bĂ©nĂ©fiques pour le mĂ©tabolisme de l’homocystĂ©ine (un acide aminĂ© prĂ©valent liĂ© Ă  la santĂ© cardiaque). Leur alliance commence au stade de l’absorption, lorsque la vitamine B12 favorise une sĂ©rie de processus naturels qui rendent le folate disponible pour une utilisation par l’organisme.

Des choix alimentaires judicieux maximisent la puissance des nutriments complémentaires

La nourriture est assurĂ©ment un vĂ©hicule fort plaisant pour l’approvisionnement en nutriments. Rien de mieux que des repas riches en aliments nutritifs diversifiĂ©s pour que votre rĂ©gime alimentaire vous procure constamment des ensembles de nutriments qui agissent en conjugaison.

Diversifiez votre alimentation avec des fruits et lĂ©gumes de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ajoutez Ă  votre gamme impressionnante de vĂ©gĂ©taux des protĂ©ines maigres, des gras bĂ©nĂ©fiques et une bonne quantitĂ© d’eau. (Les gras et l’eau sont nĂ©cessaires notamment pour favoriser une absorption adĂ©quate des diverses vitamines fournies par votre alimentation.)

Savourez une bonne salade d’épinards (pour le fer) avec des quartiers d’orange (riches en vitamine C) et saupoudrez le tout de graines de tournesol (pour ajouter de la vitamine E). Vos papilles gustatives se dĂ©lecteront chaque fois que vous consommerez ces nutriments complĂ©mentaires que votre organisme peut utiliser pour optimiser votre santĂ©.

 

* Ces allĂ©gations n’ont pas Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es par la Food and Drug Administration (FĂ©dĂ©ration amĂ©ricaine des aliments et drogues). Ce produit ne prĂ©tend diagnostiquer, soigner, guĂ©rir ou prĂ©venir aucune maladie.

Les produits de boulangerie et pĂątisseries font partie intĂ©grante des grandes cĂ©lĂ©brations. Que ce soit pour une tarte aux pacanes, une tourtiĂšre, des croissants ou la recette familiale secrĂšte pour des brioches, la farine arrive le plus souvent en tĂȘte de liste des ingrĂ©dients. Cette annĂ©e, donnez une nouvelle tournure savoureuse Ă  vos recettes traditionnelles en optant pour une farine de remplacement de premier choix.

Dans votre mĂ©lange de pĂąte prĂ©fĂ©rĂ©, la farine sert de liant pour assurer la cohĂ©sion, tout en ajoutant de la texture et du goĂ»t. La farine ordinaire est une poudre obtenue en broyant des graines de blĂ© entier. Bien qu’ils soient nutritifs, les grains entiers perdent bon nombre de leurs ingrĂ©dients bĂ©nĂ©fiques lorsqu’ils sont transformĂ©s en farine blanche trĂšs raffinĂ©e, avec une hausse de leur teneur glycĂ©mique.

C’est ici qu’entrent en scĂšne les farines de remplacement. Ces produits de substitution ont connu une hausse de popularitĂ© ces derniĂšres annĂ©es, et Ă  juste Ă  titre. Tout en vous procurant les mĂȘmes textures et autant de cohĂ©sion, ils ont une teneur glycĂ©mique plus faible et ils sont plus goĂ»teux, avec aussi une foule d’autres avantages nutritionnels.

En quoi consiste une farine de remplacement?

Les farines de remplacement les plus courantes sont faites de noix, graines, fĂšves et autres cĂ©rĂ©ales. Tout comme ceux de la farine ordinaire, leurs ingrĂ©dients entiers sont transformĂ©s et moulus en une poudre semi-fine. Bon nombre d’entre elles, comme la farine de pois chiches et la farine d’amande, offrent des propriĂ©tĂ©s similaires, ce qui en fait des produits de substitution faciles Ă  utiliser selon le mĂȘme rapport dans vos recettes prĂ©fĂ©rĂ©es, bien que certains maĂźtres boulangers recommandent d’ajouter une pincĂ©e supplĂ©mentaire de poudre Ă  pĂąte pour contrebalancer l’excĂ©dent de poids de la farine d’amande.

Comme leur teneur en vitamines, minĂ©raux et phytonutriments est souvent plus Ă©levĂ©e que celle de la farine traditionnelle, les farines de remplacement s’intĂšgrent parfaitement aux lignes directrices des rĂ©gimes populaires : kĂ©togĂšne, palĂ©o, faible en glucides, sans gluten ou sans blĂ©. MĂȘme si vous ne suivez pas un rĂ©gime alimentaire prĂ©cis, la variĂ©tĂ© accrue et leur teneur plus Ă©levĂ©e en fibres feront des merveilles pour votre santĂ© intestinale.

Farine blanche, farine de blĂ© entier et farine d’amande : une comparaison

Pour mieux comprendre les avantages des farines de remplacement pour la santĂ©, voyons d’abord les valeurs nutritives moyennes des deux principales farines de grains : blanche et blĂ© entier.

Farine blanche non blanchie, 1 tasse (227 g)

  • 455 calories
  • 95,4 g de glucides
    • 3,4 g de fibres alimentaires
  • 12,9 g de protĂ©ines
  • 1,2 g de gras
    • 0,2 g de gras saturĂ©s
    • 0,6 g de gras poly and monoinsaturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 85

Bien que la farine blanche soit une bonne source de thiamine, folate et sélénium, sa charge glycémique de 85 est élevée. Le nombre santé à rechercher : 55 ou moins. De plus, la farine blanche est dépouillée de ses nutriments au cours du processus de production, puis elle les récupÚre ultérieurement.

Farine de blé à grains entiers, 1 tasse (227 g)

  • 407 calories
  • 87,1 g de glucides
    • 14,6 g de fibres alimentaires
  • 16 g de protĂ©ines
  • 2,2 g de gras
    • 0,4 de gras saturĂ©s
    • 1,2 g de gras poly and monoinsaturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 69

À l’instar de la farine blanche, la farine de blĂ© Ă  grains entiers est une bonne source de thiamine, folate et sĂ©lĂ©nium. Sa teneur totale en glucides est moins Ă©levĂ©e, et elle renferme pas moins de 14,6 g de fibres alimentaires qui aident votre organisme Ă  faire face Ă  tout ce que vous lui faites subir pendant les cĂ©lĂ©brations.

À quantitĂ©s Ă©gales, la farine de blĂ© Ă  grains entiers l’emporte haut la main sur la farine blanche non blanchie. Voyons maintenant comment se compare la farine d’amande.

Farine d’amande, 1 tasse (227 g)

  • 648 calories
  • 24 g de protĂ©ines
  • 24 g de glucides
    • 14 g de fibres alimentaires
  • 56 g de gras
    • 4,3 g de gras saturĂ©s
    • 51,7 g de gras poly and monoinsaturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : moins de 1

Bien que sa teneur calorique soit plus Ă©levĂ©e que celle de la farine blanche ou de blĂ©, la farine d’amande n’a pour ainsi dire aucun effet sur la glycĂ©mie – et elle regorge de bons gras monoinsaturĂ©s et de fibres prĂ©biotiques insolubles. Les fibres insolubles sont un glucide essentiel qui vous procure une sensation de satiĂ©tĂ© de longue durĂ©e, vous permettant ainsi de conserver un poids santĂ©. Elles favorisent aussi une bonne santĂ© digestive en nourrissant vos bactĂ©ries intestinales.

La farine d’amande est une bonne source d’une variĂ©tĂ© de phytonutriments comme le resvĂ©ratrol et les flavonoĂŻdes, en plus d’ĂȘtre riche en vitamine E et d’autres antioxydants. Elle fournit aussi d’autres minĂ©raux essentiels comme le calcium, le fer et le manganĂšse.

Sur le plan culinaire, la farine d’amande a un lĂ©ger goĂ»t de beurre qui s’harmonise bien avec la sarriette et la pĂątisserie. Comme ses propriĂ©tĂ©s de liant sont semblables Ă  celles de la farine ordinaire, elle sert de substitut selon un rapport 1:1. Avec ses nombreux bienfaits pour la santĂ© et sa polyvalence dans les recettes, la farine d’amande est l’une des farines de remplacement les meilleures et les plus populaires pour la boulangerie.

De savoureux succédanés de la farine

Maintenant que vous connaissez les valeurs nutritives des farines blanche, de blĂ© et d’amande, vous pouvez faire la comparaison avec d’autres farines de remplacement. Voici les valeurs nutritives moyennes de certaines farines de remplacement les plus populaires sur le marchĂ©.

Farine de sarrasin, 1 tasse (227 g)

  • 560 calories
  • 16 g de protĂ©ines
  • 115 g de glucides
    • 36 g de fibres alimentaires
  • Moins de 1 g de gras
    • 0 g de gras saturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 71

La farine de sarrasin ne contient pas de blé ni de gluten. Bien que sa teneur glycémique soit la plus élevée parmi les farines mentionnées ici, elle est riche en fibres, antioxydants et micronutriments comme le folate, le fer, le magnésium, le manganÚse et le zinc.

D’un goĂ»t terreux prononcĂ©, la farine de sarrasin se prĂȘte bien Ă  la confection de muffins, tartelettes et pain aux bananes. Comme elle se lie difficilement, il vaut mieux trouver des recettes expressĂ©ment conçues pour la farine de sarrasin ou la mĂ©langer avec d’autres farines de remplacement afin d’Ă©viter une texture grumeleuse.

Farine de manioc, 1 tasse (227 g)

  • 460 calories
  • Moins de 1 g de protĂ©ines
  • 28 g de glucides
    • 8 g de fibres alimentaires
  • Moins de 1 g de gras
    • 0 g de gras saturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 46

Obtenue à partir de la racine de manioc et malgré sa faible teneur en nutriments, cette farine renferme de la vitamine C, du folate, de la thiamine et des minéraux essentiels comme le manganÚse et le potassium.

La farine de manioc est un produit de substitution populaire. Reconnu pour sa saveur neutre et sa texture poudreuse, elle remplace couramment la farine blanche selon un rapport 1:1. Comme elle tend Ă  ĂȘtre un peu plus absorbante, les boulangers conseillent d’abaisser lĂ©gĂšrement le rapport 1:1 avec la farine blanche. Les biscuits confectionnĂ©s Ă  partir de la fameuse recette de grand-maman demeureront ainsi plus moelleux.

Farine de pois chiches, 1 tasse (227 g)

  • 356 calories
  • 20 g de protĂ©ines
  • 53 g de glucides
    • 10 g de fibres alimentaires
  • 6 g de gras
    • 0,6 g de gras saturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 44

IngrĂ©dient principal contenu dans le hummus, les pois chiches entrent aussi dans la prĂ©paration d’une farine de remplacement savoureuse et saine. Avec une teneur relativement faible en gras et pour ainsi dire exempte de gras saturĂ©, la farine de pois chiches a un indice glycĂ©mique de moyen Ă  bas, soit 44. C’est aussi une excellente source de folate : plus de 100 % de l’apport quotidien recommandĂ©. Elle renferme Ă©galement de la thiamine et des minĂ©raux : fer, magnĂ©sium et manganĂšse.

Tout comme la farine d’amande, la farine de pois chiches a une lĂ©gĂšre saveur naturelle de noisettes idĂ©ale pour bon nombre de produits de boulangerie, mais avec de meilleures propriĂ©tĂ©s liantes. Vous vous fĂ©liciterez de l’avoir utilisĂ©e comme farine de remplacement dans vos tortillas.

Farine de coco, 1 tasse (227 g)

  • 480 calories
  • 6 g de protĂ©ines
  • 72 g de glucides
    • 40 g de fibres alimentaires
  • 16 g de gras
    • 13 g de gras saturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 50s

À faible teneur en gras, la farine de coco regorge de fibres alimentaires et de triglycĂ©rides Ă  chaĂźne moyenne. DĂ©rivĂ©s de l’huile de coco, ces triglycĂ©rides favorisent l’apport de nutriments essentiels comme la vitamine E and la coenzyme Q10 pour soutenir la santĂ© cĂ©rĂ©brale et cardiaque.

D’un goĂ»t lĂ©gĂšrement sucrĂ©, la farine de coco peut altĂ©rer la saveur de vos plats cuisinĂ©s. Ses propriĂ©tĂ©s liantes ne sont en rien comparables Ă  celles de la farine traditionnelle, car elle absorbe plus de liquide. MĂ©langez-la avec d’autres farines, ajoutez-y un Ɠuf pour en accroĂźtre l’humiditĂ©, ou trouvez des recettes qui font expressĂ©ment appel Ă  la farine de coco.

Farine d’avoine, 1 tasse (227 g)

  • 420 calories
  • 15 g de protĂ©ines
  • 68 g de glucides
    • 6,8 g de fibres alimentaires
  • 9,5 g de gras
    • 1,7 g de gras saturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 44

En plus de permettre d’obtenir un excellent lait sans produits laitiers, l’avoine constitue un trĂšs bon succĂ©danĂ© sans gluten de la farine. L’avoine renferme des gras sains, des fibres alimentaires, des antioxydants, de la thiamine et du fer. Sans ĂȘtre nĂ©cessairement un superaliment nutritionnel, cette farine a un goĂ»t lĂ©ger, elle se lie bien et elle est facile Ă  prĂ©parer Ă  la maison avec de l’avoine complĂšte et un mĂ©langeur ou un robot culinaire. Si vous cherchez une farine de remplacement Ă©conomique, c’est peut-ĂȘtre la solution qu’il vous faut.

Farine de quinoa, 1 tasse (227 g)

  • 440 calories
  • 16 g de protĂ©ines
  • 72 g de glucides
    • 8 g de fibres alimentaires
  • 2 g de gras
    • 0 g de gras saturĂ©s
  • Charge glycĂ©mique : 53

Malgré sa teneur en glucides et son indice glycémique plus élevés par rapport aux autres farines de remplacement, le quinoa est un grain nutritif riche en phytonutriments. Il regorge aussi de vitamine B, calcium, vitamine E, fer, magnésium, potassium et antioxydants.

D’un goĂ»t terreux lĂ©gĂšrement amer, la farine de quinoa se marie bien avec les Ă©pices. À l’instar de la farine de coco, elle absorbe plus d’humiditĂ© dans le processus de liaison. Faites-en l’essai dans vos recettes de pain d’Ă©pice et de crĂȘpes Ă  l’amĂ©ricaine.

Rehaussez vos techniques de boulangerie

Dans les recettes de cuisine maison, on peut toujours faire appel Ă  une farine de remplacement. Des succĂ©danĂ©s populaires comme la farine d’amande ou de pois chiches se prĂȘtent Ă  de simples substitutions selon un rapport 1:1 dans toutes les recettes. Ces farines vous permettront aussi de rĂ©pondre aux exigences de rĂ©gimes alimentaires particuliers chez vos invitĂ©s ou membres de votre famille.

GrĂące aux nouvelles connaissances que vous avez acquises, vous serez Ă  mĂȘme de choisir la farine qui rĂ©pond Ă  vos besoins. Tous vos convives sauront apprĂ©cier les nouvelles variantes nutritives que vous mettrez Ă  votre menu festif.

Vous brillez comme une vĂ©ritable Ă©toile, et ça se voit dans tous les aspects de votre vie. Faites maintenant rayonner encore davantage votre beautĂ© intĂ©rieure avec des soins cutanĂ©s Ă©claircissants. Une peau d’un Ă©clat bien visible – grĂące Ă  des ingrĂ©dients Ă©claircissants Ă©prouvĂ©s – est une tendance qui passe l’Ă©preuve du temps. Il faut bien dire qu’une peau Ă©clatante de santĂ© est un style qui ne se dĂ©mode jamais.

Les soins cutanĂ©s Ă©claircissants visent Ă  mettre en relief un teint radieux d’apparence saine plutĂŽt qu’à dissimuler des imperfections. Prenez bien soin de votre peau en utilisant des moyens qui font resplendir votre beautĂ© naturelle. À cette fin, intĂ©grez Ă  votre rituel de soins cutanĂ©s des produits aux ingrĂ©dients Ă©claircissants et affinants.

Voyons de plus prĂšs comment choisir des soins cutanĂ©s qui feront ressortir votre Ă©clat intĂ©rieur. Voici une liste des meilleurs ingrĂ©dients et des approches les plus sĂ»res qui rendront votre peau encore plus radieuse. Comme vous avez maintenant toute l’information qu’il vous faut, vous pouvez chercher les produits de soins cutanĂ©s qui sauront le mieux Ă©claircir votre teint et lui donner de l’éclat.

La niacinamide : la vedette incontestée des soins cutanés éclaircissants

Apprenez-en davantage sur le cet Ă©lĂ©ment clĂ© de l’éclaircissement bien visible de la peau. La niacinamide est difficile Ă  Ă©galer car elle est d’une rare efficacitĂ© pour donner une belle apparence radieuse Ă  un teint inĂ©gal, terne et couvert de taches.

La niacinamide – une vitamine du groupe B (plus prĂ©cisĂ©ment une forme de vitamine B3) –compte parmi les ingrĂ©dients des soins de la peau qui attĂ©nuent visiblement et avec efficacitĂ© l’aspect contrastant des taches foncĂ©es et de l’hyperpigmentation. En plus de rendre les pores moins apparents et de rĂ©duire visiblement la production d’huile, la niacinamide attĂ©nue l’apparence des rides et ridules, tout en uniformisant visiblement le teint.

Les experts en matiĂšre de beautĂ© tout comme les adeptes des soins cutanĂ©s aiment cet ingrĂ©dient actif qui donne d’excellents rĂ©sultats bien visibles. C’est ce qui explique la prĂ©sence de la niacinamide dans bon nombre de produits de soins cutanĂ©s – y compris le Correcteur Anti-taches Celavive.

L’attrait de la niacinamide tient aussi Ă  sa compatibilitĂ© avec d’autres antioxydants, en particulier la vitamine C. La combinaison de ces deux ingrĂ©dients intensifie leur activitĂ© antioxydante. Les antioxydants aident Ă  protĂ©ger la peau pour en prĂ©server la beautĂ©. Avec l’action conjuguĂ©e de la niacinamide et de la vitamine C, les taches foncĂ©es s’attĂ©nuent visiblement pour rĂ©vĂ©ler une peau d’apparence plus fraĂźche et rajeunie.

Des dérivés de la vitamine C pour un teint radieux

La vitamine C est nĂ©cessaire pour donner de l’éclat Ă  la peau, tout comme elle est essentielle au reste de l’organisme. La vitamine C et ses dĂ©rivĂ©s (acide ascorbique, glucoside d’ascorbyle et palmitate d’ascorbyle) sont des antioxydants puissants qui aident Ă  conserver Ă  la peau sa belle apparence radieuse. Ils sont aussi importants pour obtenir un teint qui paraĂźt visiblement clair et uniforme. Les rougeurs causĂ©es par la sĂ©cheresse de la peau peuvent donner au teint un aspect marbrĂ©. Comme agent apaisant, la vitamine C peut toutefois aider Ă  donner Ă  la peau une apparence plus dĂ©tendue.

Le collagĂšne (la protĂ©ine qui donne Ă  la peau sa fermetĂ©) dĂ©pend aussi de la vitamine C. Les produits de soins cutanĂ©s contenant de la vitamine C ciblent l’apparence des rides et ridules ainsi que la texture visiblement inĂ©gale d’une peau vieillissante. La vitamine C contribue Ă  faire paraĂźtre la peau uniforme, douce et souple. GrĂące aux effets du collagĂšne sur l’hydratation cutanĂ©e, la vitamine C aide Ă  donner Ă  la peau une apparence ferme et lisse.

Un rituel de soins cutanĂ©s ne saurait ĂȘtre complet sans des produits contenant de la vitamine C. Des produits comme le SĂ©rum Éclaircissant Celavive misent sur la vitamine C, la niacinamide et d’autres ingrĂ©dients Ă©claircissants afin de transformer l’aspect terne de la peau en un splendide Ă©clat cutanĂ©.

Une hydratation continue, gage d’une peau radieuse

Le meilleur moyen de conserver Ă  la peau son bel Ă©clat, c’est de l’hydrater abondamment. Une peau bien hydratĂ©e conserve visiblement sa fermetĂ© et son aspect lisse. Une peau bien hydratĂ©e paraĂźt aussi plus lisse car elle reflĂšte mieux la lumiĂšre. C’est ce qui donne Ă  la peau son bel Ă©clat et sa fermetĂ©.

Les ingrĂ©dients les plus hydratants retiennent l’eau dans la peau. Un peu comme une Ă©ponge, la peau absorbe et retient l’hydratation et les produits de soins cutanĂ©s. Par consĂ©quent, il vaut mieux rechercher des produits de soins cutanĂ©s qui conservent Ă  la peau son hydratation pour lui donner une apparence bien hydratĂ©e et radieuse.

Des ingrĂ©dients comme le beurre de karitĂ© et l’huile de graines de jojoba sont assurĂ©ment des atouts pour accroĂźtre la clartĂ© et l’apparence de jeunesse de la peau. Ce sont des hydratants trĂšs puissants qui aident Ă  conserver Ă  la peau son hydratation, sans obstruer les pores ni causer des imperfections.

En procurant Ă  la peau une hydratation intensive, les masques en feuille sont un excellent traitement cutanĂ©, y compris le Masque en Feuille Blanc Revivifiant Celavive, riche en beurre de karitĂ© et huile de graines de jojoba. Le masque est un traitement riche qui est encore meilleur s’il renferme des agents Ă©claircissants, dont les suivants :

  • niacinamide
  • extrait de rĂ©glisse
  • algues rouges
  • sucres qui se lient Ă  l’eau et hydratent abondamment la peau.

Appliquez sur le visage un masque en feuille Ă©claircissant quelques soirs par semaine pour conserver Ă  la peau son Ă©clat et son hydratation.

Trouvez une crĂšme d’application quotidienne qui remplit les deux fonctions d’éclaircissement et d’hydratation. Une liste d’ingrĂ©dients qui comprend la niacinamide, les algues rouges et la vitamine C ajoutĂ©e vous aidera Ă  obtenir un superbe Ă©clat cutanĂ©, en plus de l’hydratation nĂ©cessaire Ă  la peau. Pour un superbe Ă©clat cutanĂ©, songez Ă  une crĂšme que vous pouvez appliquer deux fois par jour, comme la CrĂšme Hydratante Teint Lumineux d’USANA. Elle vous aidera Ă  faire transparaĂźtre votre beautĂ© intĂ©rieure tous les jours.

Un air radieux en tout temps

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En matiĂšre de digestion, votre travail est simple : vous cuisinez, vous mastiquez, vous avalez et vous nettoyez. Or, c’est lorsque votre assiette est vide que la partie difficile commence. Une cohorte de petites entitĂ©s vaillantes s’attĂšle Ă  la tĂąche laborieuse qui consiste Ă  donner une forme utilisable aux aliments mastiquĂ©s. En effet, Ă  partir de la bouche jusqu’Ă  l’intestin grĂȘle, les enzymes digestives ont pour tĂąche de dĂ©composer vos aliments en petits morceaux utiles et faciles Ă  digĂ©rer.

Vous connaissez probablement mieux les moyens mĂ©caniques par lesquels votre pomme de l’aprĂšs-midi est transformĂ©e en glucose, en fibres et en micronutriments, car vous sentez vos dents mordre dans les aliments, les couper et les broyer. Vous pouvez mĂȘme percevoir la le malaxage de la nourriture dans votre estomac.

De son cĂŽtĂ©, le travail des enzymes digestives passe inaperçu, car il se dĂ©roule Ă  une Ă©chelle microscopique. Les enzymes sont des protĂ©ines spĂ©cialisĂ©es qui assistent l’activitĂ© de diffĂ©rentes rĂ©actions chimiques importantes un peu partout dans l’organisme. Ces rĂ©actions dĂ©clenchĂ©es par des enzymes se produisent en permanence Ă  votre insu, mais vous sentiriez leur absence si vos enzymes digestives prenaient une journĂ©e de congĂ©.

Effectivement, ces protĂ©ines spĂ©cialisĂ©es favorisent une digestion saine. Les enzymes actives le long du systĂšme digestif aident Ă  dĂ©composer la nourriture, et c’est ainsi qu’elles contribuent Ă  rĂ©duire les ballonnements et Ă  susciter la sensation de satiĂ©tĂ©. Elles aident Ă©galement Ă  rĂ©duire les effets indĂ©sirables que l’on peut ressentir lorsqu’on a trop mangĂ©*.

C’est lĂ  une seule des façons dont les enzymes digestives soutiennent votre santĂ©. Comme l’organisme ne peut utiliser ce qu’il ne peut absorber, la crĂ©ation de petites molĂ©cules Ă  partir des macronutriments en provenance de l’alimentation est essentielle au maintien d’une nutrition optimale. AprĂšs les rĂ©actions facilitĂ©es par les enzymes, la nutrition fournie par les nutriments peut ĂȘtre absorbĂ©e par l’intestin grĂȘle – pour ensuite ĂȘtre distribuĂ©e aux cellules de l’organisme*.

Sans enzymes digestives, manger ne serait qu’une excuse pour grincer les dents. Suivez l’aventure digestive des aliments et, Ă  chaque Ă©tape, faites connaissance avec les enzymes digestives importantes qui contribuent Ă  la dĂ©composition et l’absorption saine et efficace de la nutrition alimentaire*.


Petit guide des enzymes digestives naturelles

Certaines rĂ©actions chimiques qui surviennent dans l’organisme nĂ©cessitent des enzymes particuliĂšres pour exercer leur activitĂ© normale. La liste des enzymes digestives pourrait ĂȘtre trĂšs longue, mais voici quatre des plus importantes et les mieux connues, ainsi que la façon dont elles favorisent une saine digestion* :

  • l’amylase pour les fĂ©culents
  • la lipase pour les lipides
  • la protĂ©ase pour les protĂ©ines
  • la lactase pour le lactose, la protĂ©ine du lait

On peut Ă©galement considĂ©rer l’amylase, la lipase et la protĂ©ase comme des catĂ©gories d’enzymes. Au cours du parcours digestif, diffĂ©rentes sous-catĂ©gories de ces importants types d’enzymes dĂ©composent les principaux macronutriments.


La bouche : tout commence par la salive

La vue ou l’odeur d’un repas que vous vous apprĂȘtez Ă  prendre vous met l’eau Ă  la bouche. Il ne s’agit pas d’une rĂ©action caricaturale face Ă  un dĂ©licieux repas, mais plutĂŽt d’une Ă©tape importante qui permet d’acheminer vers la bouche les enzymes digestives qui amorcent la digestion.

Les glandes salivaires sont responsables de la production de plusieurs enzymes qui se trouvent dans la salive et qui se mĂ©langent Ă  la nourriture pendant la mastication. Ce sont ces enzymes en particulier – y compris l’amylase – qui dĂ©marrent le processus de dĂ©composition des glucides en sucres simples.

L’estomac : pas seulement de l’acide

L’estomac gronde, gargouille et prend de l’expansion s’il est trop plein. C’est ce qui en fait le centre d’attention lorsqu’il est question d’alimentation. De plus, sa tĂąche considĂ©rable et ardue ne pourrait s’achever sans l’aide des enzymes digestives.

L’acide gastrique, ainsi que la pepsine – une protĂ©ase libĂ©rĂ©e par les cellules de la paroi de l’estomac – se mĂ©langent Ă  des enzymes qui divisent les lipides et les glucides pour dĂ©composer les macronutriments. C’est ainsi que les lipides, les glucides et les protĂ©ines prĂ©sents dans l’alimentation sont malaxĂ©s, mĂ©langĂ©s et dĂ©construits jusqu’à ce qu’ils forment un liquide qu’on appelle le chyme.

À ce point, votre repas est en voie de devenir assimilable, mais quelques autres organes et leurs enzymes doivent participer au processus de digestion avant que les nutriments puissent ĂȘtre absorbĂ©s.

Le pancrĂ©as : un puissant organe producteur d’enzymes

Le pancrĂ©as fournit une abondance de fluides pour aider Ă  acheminer la nourriture vers sa destination. Entre l’estomac et l’intestin grĂȘle, ce sont les enzymes produites par le pancrĂ©as qui poursuivent la dĂ©composition des aliments. Elles pĂ©nĂštrent par des conduits dans le duodĂ©num – situĂ© dans la partie supĂ©rieure de l’intestin grĂȘle.

Ces diverses enzymes digestives sont sĂ©crĂ©tĂ©es pour fragmenter les protĂ©ines en acides aminĂ©s ou en peptides et les lipides en leurs composants, c’est-Ă -dire des acides gras et du glycĂ©rol. Les glucides sont Ă©galement simplifiĂ©s Ă  cette Ă©tape de la digestion.

Sans ĂȘtre une enzyme digestive, la bile produite par le foie joue Ă©galement un rĂŽle important dans la dĂ©composition des lipides que vous consommez.

L’intestin grĂȘle : des enzymes sur le lieu de l’absorption

Vous n’arriveriez pas Ă  reconnaĂźtre la pomme ou le sandwich que vous avez mangĂ© lorsqu’il atteint l’intestin grĂȘle. Il a Ă©tĂ© mastiquĂ©, malaxĂ© et dĂ©composĂ©.

Il reste cependant une sĂ©rie d’enzymes digestives nĂ©cessaires pour achever le travail et effectuer la prĂ©paration finale pour l’absorption. Ces enzymes achĂšvent la simplification des glucides en glucose ou en fructose et dĂ©construisent les protĂ©ines jusqu’à l’obtention des composants de base : les acides aminĂ©s.

À ce point, les enzymes digestives ont accompli leur tĂąche. Les nutriments en provenance des aliments sont prĂȘts Ă  ĂȘtre assimilĂ©s et distribuĂ©s partout dans l’organisme pour vous aider Ă  maintenir votre Ă©nergie et votre santĂ© gĂ©nĂ©rale*.

Fournissez Ă  votre organisme des aliments contenant des enzymes digestives naturelles

Vous venez d’en apprendre davantage sur les enzymes digestives produites par votre organisme le long de votre systĂšme digestif. Vous pouvez Ă©galement favoriser une saine digestion en ajoutant Ă  votre alimentation certains aliments riches en enzymes *.

Choisissez vos aliments prĂ©fĂ©rĂ©s dans la liste ci-dessous et planifiez des repas Ă  partir de ces ingrĂ©dients pour stimuler les enzymes digestives qui favorisent une digestion normale. Ils optimiseront Ă©galement vos repas en appuyant les processus qui favorisent la disponibilitĂ© des nutriments pour l’absorption*.

  • Miel
  • Ananas
  • Mangue
  • Banane
  • Papaye
  • Aliments fermentĂ©s (comme la choucroute, le miso ou le kimchi)
  • Avocat
  • Kiwi
  • Gingembre

Earl Grey, masala chai, matcha, Ceylan, Oolong. Le thĂ© offre d’innombrables bienfaits, tout comme les variĂ©tĂ©s de cette boisson consommĂ©e partout dans le monde. L’infusion de feuilles de thĂ© est un rituel culturel millĂ©naire. En plus de prĂ©senter divers arĂŽmes intenses et riches, cette boisson complexe est trĂšs bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© Ă  bien des Ă©gards.

DĂ©gustĂ© sous forme d’infusion, le thĂ© provient de la plante Camellia sinensis originaire de la Chine et du Sud-Est asiatique. Son exportation partout dans le monde et diffĂ©rents modes de traitement de ses feuilles ont donnĂ© d’innombrables variĂ©tĂ©s aux divers arĂŽmes, nutriments et bienfaits pour la santĂ©.

Le thĂ© est riche en micronutriments qui peuvent renforcer plusieurs systĂšmes de l’organisme, en plus d’ĂȘtre une source sĂ»re et efficace de cafĂ©ine qui accroĂźt l’énergie. En apprenant Ă  bien choisir le thĂ© qui vous convient et ce qu’il vaut mieux Ă©viter, vous serez Ă  mĂȘme de ressentir les effets bĂ©nĂ©fiques du thĂ© sur votre santĂ©.

Une plante, des centaines d’appellations – Un guide du thĂ©

Que vous buviez trÚs peu de thé ou que vous soyez un inconditionnel, nous vous proposons un guide pratique qui se veut convivial. Voici un aperçu de certains des thés populaires bons pour la santé :

  • ThĂ© vert :

Produit avec les feuilles rapidement chauffĂ©es et sĂ©chĂ©es aprĂšs la rĂ©colte pour empĂȘcher l’oxydation, le thĂ© vert considĂ©rĂ© par bon nombre de gens comme le thĂ© « authentique ». Il trouverait son origine en Chine, il y a prĂšs de 5 000 ans.

Le thĂ© vert est reconnu pour sa teneur plus faible en cafĂ©ine et pour son contenu exceptionnellement Ă©levĂ© de flavonoĂŻdes (un important type de phytonutriment) qui renforcent bon nombre de systĂšmes de l’organisme, notamment un fonctionnement cardiaque adĂ©quat.

  • ThĂ© noir :

Le thĂ© noir provient de l’oxydation complĂšte des feuilles pendant leur traitement. Ce processus expose les parois cellulaires de la plante Ă  l’oxygĂšne, ce qui donne au thĂ© sa couleur brun foncĂ©. On estime que ce traitement de la plante pour obtenir du thĂ© noir est plutĂŽt de style europĂ©en occidental, tandis que les cultures asiatiques prĂ©fĂšrent le thĂ© vert.

Plus riche en cafĂ©ine que le thĂ© vert, le thĂ© noir en contient toutefois moins que le cafĂ© infusĂ©. MĂȘme si le thĂ© noir est bĂ©nĂ©fique et renferme lui aussi des flavonoĂŻdes qui peuvent favoriser la santĂ© immunitaire, le thĂ© vert est largement reconnu comme meilleur pour la santĂ©.

  • ThĂ© blanc :

Le traitement du thĂ© blanc est le moins intensif. Ses feuilles sont rĂ©coltĂ©es avant leur plein dĂ©veloppement et sĂ©chĂ©es rapidement afin d’empĂȘcher l’oxydation. Ce processus donne le thĂ© le plus frais et le plus dĂ©licat qui soit.

D’une teneur exceptionnelle en antioxydants et en fluor, le thĂ© blanc contient moins de cafĂ©ine que le thĂ© vert et le thĂ© noir.

  • ThĂ© Oolong:

De tradition chinoise, le thĂ© Oolong est partiellement oxydĂ©. Son traitement complexe le situe entre le thĂ© vert et le thĂ© noir. Certains types ont des qualitĂ©s similaires Ă  celles du thĂ© vert, tandis que d’autres sont presque impossibles Ă  distinguer du thĂ© noir.

Le thé Oolong est lui aussi riche en antioxydants et polyphénols. Son mode de récolte et son processus de séchage complexes lui confÚrent une teneur unique en caféine qui le situe entre le thé vert et le thé noir.

  • Tisane :

Comme la tisane ne provient pas de la plante Camellia sinensis, ce n’est pas un thĂ© Ă  proprement parler. Les ingrĂ©dients les plus populaires utilisĂ©s pour prĂ©parer une tisane : camomille, menthe poivrĂ©e, gingembre, cannelle, rooibos et plusieurs autres vĂ©gĂ©taux.

De nombreuses tisanes renferment cependant des antioxydants importants qui peuvent favoriser la santé à de nombreux égards.

Le fondement des bienfaits du thé : polyphénols, flavonoïdes et antioxydants

Certains bienfaits des thĂ©s traditionnels pour la santĂ© – en particulier du thĂ© vert – s’expliquent par la prĂ©sence de polyphĂ©nols. Provenant de certains aliments de source vĂ©gĂ©tale, ces micronutriments riches en antioxydants contribuent Ă  la dĂ©fense contre les radicaux libres dommageables pour les cellules, en plus de pouvoir aussi soutenir la santĂ© digestive, immunitaire et cardiovasculaire.

Les polyphĂ©nols prĂ©sents dans le thĂ© ont fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques, et plus particuliĂšrement l’épigallocatĂ©chine gallate (EGCG). Les rĂ©sultats attribuent Ă  l’ECGC la plupart des bienfaits reconnus du thĂ© pour la santĂ© :

À partir de ces donnĂ©es, il est clair que le choix d’un thĂ© riche en polyphĂ©nols, et plus prĂ©cisĂ©ment en EGCG, est le plus sĂ»r moyen d’intĂ©grer les effets bĂ©nĂ©fiques du thĂ© Ă  un style de vie sain. MĂȘme s’il est difficile de connaĂźtre la teneur exacte en EGCG du thĂ© de votre choix, des Ă©tudes indiquent que celle du thĂ© vert est gĂ©nĂ©ralement la plus Ă©levĂ©e et celle du thĂ© noir la plus faible. Pour obtenir une quantitĂ© optimale de polyphĂ©nols et flavonoĂŻdes, il est prĂ©fĂ©rable d’acheter un thĂ© de qualitĂ© supĂ©rieure et d’une grande fraĂźcheur.

ThĂ© et cafĂ©ine : une puissante source d’énergie

La torpeur ressentie en milieu d’aprĂšs-midi incite bon nombre de gens Ă  prendre une dose de cafĂ©ine (cafĂ©, thĂ© vert, thĂ© noir, ou boisson Ă©nergisante commerciale) comme source d’énergie instantanĂ©e. Le rĂ©gime alimentaire et le sommeil sont assurĂ©ment les pierres angulaires d’un bon taux d’énergie. Pourtant, lorsque les exigences de la vie drainent nos forces Ă  l’occasion, nous sommes enclins Ă  prendre un petit remontant.

La cafĂ©ine refait votre plein d’énergie de deux façons :

  1. Elle accroßt votre métabolisme
  2. Elle revigore votre systĂšme nerveux central

Il faut cependant Ă©viter les abus. La cafĂ©ine a des effets puissants et une chez un adulte en santĂ© ne doit pas dĂ©passer 300 Ă  400 milligrammes. Cet apport devrait ĂȘtre encore plus faible chez certaines personnes plus sensibles Ă  la cafĂ©ine – femmes enceintes, adolescents et enfants. Comme une forte dose de cafĂ©ine peut entraĂźner un effondrement soudain, il vaut mieux en consommer en plus petite quantitĂ© tout au long de la journĂ©e.

À la lumiĂšre des Ă©tudes rĂ©centes sur les polyphĂ©nols dans le thĂ©, on reconnaĂźt de plus en plus le thĂ© vert comme une source de cafĂ©ine saine, sĂ»re et efficace. MĂȘme si le thĂ© vert ne donne pas un coup de fouet comme le thĂ© noir ou le cafĂ©, sa forte teneur en antioxydants et polyphĂ©nols en fait une source d’énergie efficace et, par consĂ©quent, un formidable alliĂ© d’un style de vie sain.

Un aperçu des bienfaits du thé pour la santé

  Teneur en caféine par tasse (250ml) Teneur approximative en ECGC Activité antioxydante Variétés populaires
Vert 30–70 mg ÉlevĂ©e ÉlevĂ©e Matcha, Dragonwell, Sencha
Noir 47–90 mg Faible ModĂ©rĂ©e Earl Grey, Ceylan, Assam
Blanc 6–55 mg ModĂ©rĂ©e ÉlevĂ©e Bai mudan, Darjeeling blanc
CafĂ© infusĂ© 90–160 mg None ModĂ©rĂ©e N/A

Infusion trop sucrée

Les bienfaits du thĂ© pour la santĂ© sont aussi diversifiĂ©s que ses arĂŽmes. Par contre, bon nombre d’entreprises et de fabricants tirent profit de ce facteur pour vendre des produits sans doute peu coĂ»teux, mais mauvais pour la santĂ©.

La teneur en sucre d’une foule de thĂ©s dĂ©jĂ  infusĂ©s ou de thĂ©s glacĂ©s est trĂšs Ă©levĂ©e. Le thĂ© latte et d’autres thĂ©s pĂ©tillants Ă  la mode sont saturĂ©s de sucre et de calories. MĂȘme s’ils semblent bons pour la santĂ© en raison de leur teneur en thĂ©, il vaut mieux s’en priver.

PrĂ©parez plutĂŽt votre thĂ© selon la mĂ©thode utilisĂ©e depuis des gĂ©nĂ©rations : faites bouillir de l’eau, faites-y infuser des feuilles de thĂ© frais, calez-vous dans un fauteuil et dĂ©lectez-vous de l’arĂŽme dĂ©licat du thĂ©, tout en profitant de ses effets bĂ©nĂ©fiques.

Un bon rĂ©gime alimentaire et de l’eau en abondance sont les Ă©lĂ©ments fondamentaux d’une nutrition adĂ©quate. Il est toutefois tout aussi important pour l’organisme d’Ă©liminer les dĂ©chets constituĂ©s par ce que vous consommez. VoilĂ  une des nombreuses tĂąches essentielles dont se chargent les reins. MĂȘme si on s’attarde plus souvent Ă  la santĂ© d’autres organes – comme le cƓur et le foie – il n’en reste pas moins que les soins prodiguĂ©s aux reins peuvent ĂȘtre la pierre angulaire d’une santĂ© optimale.

Les reins remplissent des tĂąches diverses :

  • Ă©limination des dĂ©chets par l’urine
  • Ă©quilibre des quantitĂ©s de fluides corporels
  • libĂ©ration d’hormones pour aider Ă  prĂ©server une tension artĂ©rielle normale
  • activation de la vitamine D sous une forme utilisable pour favoriser la santĂ© osseuse
  • contrĂŽle de la production des globules rouges.

Comme les reins régulent bon nombre de fonctions afin de préserver la santé physique au complet, des reins en santé sont essentiels pour permettre au corps de donner son plein rendement.

Connaissez Apprenez Ă  mieux connaĂźtre la fonction rĂ©nale et les soins appropriĂ©s pour les reins – y compris le carburant Ă  leur fournir pour profiter d’une santĂ© optimale.

Mode de fonctionnement des reins

Les deux reins sont situĂ©s Ă  l’arriĂšre de l’abdomen, sous la cage thoracique et de chaque cĂŽtĂ© de la colonne vertĂ©brale. Chacun a sensiblement la taille d’un poing, mĂȘme si le rein droit est lĂ©gĂšrement plus petit et situĂ© plus bas pour faire place au foie.

On peut expliquer trĂšs simplement la fonction rĂ©nale de la façon suivante : le sang pĂ©nĂštre d’abord dans les reins pour y ĂȘtre filtrĂ©.Ensuite, le sang propre retourne dans le systĂšme circulatoire par les veines rĂ©nales et les dĂ©chets sont Ă©vacuĂ©s par l’uretĂšre jusque dans la vessie.

Un cours d’anatomie sommaire permet de mieux comprendre ce processus. Le rein renferme des millions d’unitĂ©s structurelles et fonctionnelles appelĂ©es nĂ©phrons. Ceux-ci filtrent le plasma sanguin pour produire de l’urine, en plus de rĂ©absorber l’eau, le sel et le glucose dans le systĂšme circulatoire.

Le nĂ©phron renferme un corpuscule rĂ©nal (le composant du rein qui filtre le sang) et un tubule rĂ©nal (un systĂšme secondaire de collecte du sang filtrĂ©). AprĂšs son passage dans le corpuscule rĂ©nal, le sang entre dans une zone de filtration appelĂ©e glomĂ©rule. DotĂ© d’une barriĂšre particuliĂšre qui retient les globules, les protĂ©ines et les molĂ©cules plus volumineuses dans le sang, le glomĂ©rule Ă©vacue toutefois l’eau, les ions et les molĂ©cules plus petites. C’est la premiĂšre Ă©tape de la formation de l’urine.

À ce point, l’urine en train de se former contient la plus grande partie de l’eau et des Ă©lectrolytes prĂ©sents dans le sang qui se retrouve ainsi privĂ© de ces nutriments. Le tubule rĂ©nal remet alors de l’eau, des Ă©lectrolytes et d’autre nutriments dans le sang. Il laisse derriĂšre une certaine quantitĂ© d’eau, d’urĂ©e et d’autres dĂ©chets.

C’est ce qui explique l’importance de conserver une bonne hydratation. Sans une quantitĂ© d’eau suffisante, les reins peuvent avoir de la difficultĂ© Ă  tout filtrer et Ă  extraire les nutriments essentiels afin de les rĂ©introduire dans la circulation sanguine.

À la fin du filtrage, le sang expulsĂ© des reins se rend jusqu’au cƓur par les veines rĂ©nales. Les toxines et dĂ©chets extraits de la circulation sanguine sont transportĂ©s par l’uretĂšre jusqu’à la vessie oĂč ils seront Ă©vacuĂ©s par l’urine.

Beaucoup plus qu’un simple filtre

L’équilibre est essentiel sur tous les plans et les reins contribuent Ă  celui du systĂšme circulatoire. Ils aident Ă  rĂ©guler le volume des fluides extracellulaires – y compris les liquides interstitiels, le plasma sanguin et la lymphe – si importants pour l’afflux de sang aux organes vitaux.

Les reins contrĂŽlent aussi l’osmolaritĂ© et la concentration ionique afin d’éviter une trop forte dilution ou concentration des fluides extracellulaires. Comme l’osmolaritĂ© est un mĂ©canisme permettant Ă  ceux-ci de passer d’une membrane Ă  l’autre, elle est essentielle Ă  un transport adĂ©quat des liquides.

Ceci assure une quantitĂ© constante d’ions importants (molĂ©cules et atomes chargĂ©s) – y compris le sodium, le potassium et le calcium. Les reins contribuent aussi Ă  la rĂ©gulation du pH du plasma sanguin, ce qui empĂȘche le sang de devenir trop acide ou trop basique.

Enfin, les reins produisent l’érythropoĂŻĂ©tine (EPO), une hormone qui participe Ă  la production des globules rouges. Agissant comme une armure, l’EPO protĂšge les globules rouges pendant l’enfance et ceux-ci Ă  leur tour stimulent les cellules souches dans la moelle Ă©piniĂšre afin d’accroĂźtre la production d’autres globules rouges. Comme ces derniers transportent l’oxygĂšne des poumons vers tout le reste de l’organisme, il est important de conserver un taux adĂ©quat d’EPO pour obtenir une bonne production de nouveaux globules rouges.

Vitamine D et santé rénale

Comme la vitamine D est produite par la rĂ©action de la peau au soleil, on la surnomme souvent la « vitamine soleil ». Les reins jouent un rĂŽle important dans la conversion de la vitamine D en un nutriment utile pour l’organisme. L’apport en vitamine D provient de deux sources : l’exposition aux rayons ultraviolets B du soleil, ainsi que le rĂ©gime alimentaire – aliments et supplĂ©ments.

La vitamine D est importante pour de nombreuses raisons. AprĂšs avoir Ă©tĂ© extraite du sang par les reins, la vitamine D est distribuĂ©e dans le systĂšme squelettique. De plus, elle aide Ă  rĂ©guler la quantitĂ© de calcium et de phosphate pour en prĂ©server un taux normal dans l’organisme. Plus prĂ©cisĂ©ment, la vitamine D favorise une bonne absorption du calcium tirĂ© de l’intestin. Lorsque le taux de calcium est optimal, l’organisme peut prĂ©server la santĂ© osseuse, dentaire et musculaire.

Cet aperçu de la vitamine D nous permet de mieux comprendre pourquoi l’attention accordĂ©e Ă  nos reins est tout aussi bĂ©nĂ©fique pour d’autres organes et systĂšmes importants de l’organisme.

Conseils pour mieux prendre soin de vos reins

Vous connaissez maintenant le mode de fonctionnement des reins. Voyons maintenant les moyens d’optimiser la santĂ© rĂ©nale. Toutes les autres parties de votre organisme peuvent bĂ©nĂ©ficier des soins prodiguĂ©s Ă  vos reins. De simples changements apportĂ©s Ă  votre style de vie peuvent jouer un rĂŽle important dans la santĂ© de vos reins et dans votre bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral.

  1. Conserver une bonne hydratation

Essentielle Ă  la santĂ©, l’eau est assurĂ©ment utile Ă  vos reins. Afin de leur fournir le liquide nĂ©cessaire Ă  l’élimination de l’excĂšs de sel et de toxines dans votre organisme, il est bon de boire huit verres d’eau par jour.

Il ne s’agit pas lĂ  d’une recommandation puisque la quantitĂ© prĂ©cise d’eau qu’il vous faut est dĂ©terminĂ©e par votre Ă©tat de santĂ© et votre style de vie. Une urine jaune pĂąle est un bon indicateur que vous buvez suffisamment d’eau. Une urine plus foncĂ©e peut signaler une dĂ©shydratation et si elle es trop pĂąle, c’est que vous buvez trop d’eau.

  1. Surveiller la tension artérielle

Les reins jouent un rĂŽle primordial dans la rĂ©gulation de la tension artĂ©rielle. Si elle se situe entre 90/60 mmHg et 120/80 mmHg, c’est que la tension artĂ©rielle est bonne. Lorsque ces chiffres sont plus Ă©levĂ©s, nous sommes en prĂ©sence d’une hypertension. Le systĂšme circulatoire et les reins agissent ensemble pour favoriser un bon dĂ©bit sanguin uniforme. Lorsque votre tension artĂ©rielle vous prĂ©occupe, vous avez intĂ©rĂȘt Ă  consulter votre mĂ©decin ou votre fournisseur de soins de santĂ©.

  1. Conserver un taux normal de sucre sanguin

Un taux normal de sucre sanguin contribue Ă  prĂ©server vos reins et votre Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral. Les reins sont constamment Ă  l’Ɠuvre pour filtrer les nutriments prĂ©sents dans le sang avant de les rĂ©introduire dans l’organisme. Par consĂ©quent, vous avez intĂ©rĂȘt Ă  assurer leur bon fonctionnement en conservant un taux normal de sucre sanguin.

  1. Faire de l’exercice et rester actif

Comme il est impossible de muscler vos reins, vous pouvez quand mĂȘme les renforcer en pratiquant la marche, la natation ou le vĂ©lo au moins 150 minutes par semaine. Toute activitĂ© – Ă  partir de la promenade en forĂȘt jusqu’à la danse – peut vous aider Ă  conserver un poids santĂ© et Ă  Ă©viter d’imposer une tension accrue Ă  vos reins. Un surplus de poids peut augmenter la tension artĂ©rielle, ce qui nuit Ă  vos reins. Par contre, l’exercice rĂ©gulier est bĂ©nĂ©fique autant pour le tour de taille que pour l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral.

  1. Suivre un bon régime alimentaire

En matiĂšre de santĂ©, l’alimentation et l’exercice sont indissociables. Si vous voulez rĂ©ellement choyer vos reins, vous suivrez un rĂ©gime alimentaire Ă  faible teneur en sel (sodium). En effet, vos reins auront toujours de la difficultĂ© Ă  filtrer une quantitĂ© excessive de sel dans l’organisme. Adoptez une alimentation riche en fruits et lĂ©gumes frais, poisson et grains entiers. Évitez les aliments qui abĂźment les reins, comme les viandes transformĂ©es, les produits laitiers en quantitĂ© excessive et les repas prĂ©emballĂ©s.

  1. Éviter de fumer

Les raisons d’arrĂȘter de fumer sont innombrables. En voici une autre : la nicotine est mauvaise pour la tension artĂ©rielle et par consĂ©quent pour la santĂ© rĂ©nale.


Le saviez-vous?

  • Un seul rein est nĂ©cessaire pour vivre. À la naissance, vos reins comptent 750 000 nĂ©phrons chacun, soit 1,5 million au total. Il en faut 300 000 seulement pour filtrer votre sang tous les jours.
  • Le cƓur pompe et les reins filtrent. Les reins filtrent une demi-tasse de sang par minute ou 170 litres par jour.
  • Jumeaux mais pas identiques. Les reins sont asymĂ©triques. Comme celui de droite doit faire de la place pour le foie, il est plus petit et situĂ© plus bas que celui de gauche.
  • Des reins sur mesure. Le mĂ©decin hollandais Willem Kolff a fabriquĂ© le premier appareil d’hĂ©modialyse avec un boyau de saucisse, une canette de jus d’orange et une machine Ă  laver. En mode essorage, celle-ci filtrait le sang qui y Ă©tait pompĂ©.
  • La modĂ©ration a bien meilleur goĂ»t
 mĂȘme pour l’eau. Une trop grande quantitĂ© d’eau dans l’organisme peut causer l’hyponatrĂ©mie en diluant le sel que les reins n’arrivent plus Ă  Ă©liminer.
  • Un Ă©change rĂ©nal. En 1954, Joseph E. Smith a Ă©tĂ© le premier Ă  rĂ©aliser avec succĂšs une transplantation de reins Ă  Boston, au Massachusetts.

Prenez soin de votre santĂ© rĂ©nale dĂšs aujourd’hui

Un style de vie qui axĂ© sur la santĂ© des reins est certes bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© du corps tout entier. Une alimentation Ă©quilibrĂ©e et l’exercice sont essentiels pour prĂ©server votre santĂ© rĂ©nale. En rĂ©pondant aux besoins de vos reins, vous aidez aussi les autres systĂšmes de votre organisme. Tout ce qui est bĂ©nĂ©fique pour les reins l’est aussi pour le systĂšme digestif, le cƓur et le systĂšme immunitaire.

Le corps humain est un ensemble complexe et intĂ©grĂ©, et les reins jouent un rĂŽle important dans le soutien du mieux-ĂȘtre global. Tout aussi complexes, les reins contribuent Ă  l’équilibre de l’organisme. Chaque petit geste que vous faites pour conserver une tension artĂ©rielle normale aide Ă  assurer le fonctionnement adĂ©quat de vos reins.

Le cƓur pompe, les reins filtrent, l’estomac digĂšre et le cerveau mĂšne l’ensemble. Mais qu’en est-il du foie, cet organe vaillant et polyvalent? Il ne reçoit pas le respect et l’admiration qu’il mĂ©rite. La meilleure façon d’éveiller votre apprĂ©ciation de cet organe auquel on n’accorde peu d’attention, c’est d’en apprendre davantage Ă  son sujet.

Cette liste de 27 faits sur le foie mettra enfin en lumiĂšre l’anatomie et la fonction de cet organe sous-estimĂ©. Vous y trouverez Ă©galement des conseils pour favoriser la santĂ© hĂ©patique. AprĂšs avoir parcouru cette liste, vous serez en mesure d’éduquer vos amis et votre famille sur le foie en allant au-delĂ  des informations de base, en plus de favoriser une meilleure apprĂ©ciation du foie autour de vous.

L’anatomie du foie

  1. Dans l’ensemble de l’organisme, la peau arrive au premier rang sur le plan de la taille, mais le foie remporte le titre de plus grand organe interne, et avec un poids d’environ 1,4 kilo, il arrive en deuxiĂšme place de maniĂšre gĂ©nĂ©rale.
  2. L’humain n’est pas seul Ă  possĂ©der un foie. Tous les ĂȘtres vivants dotĂ©s d’une colonne vertĂ©brale (vertĂ©brĂ©s), sans exception, possĂšdent un foie. C’est dire Ă  quel point cet organe est important.
  3. Le foie est constituĂ© d’une section assez volumineuse et d’une autre plus petite, et ces sections se divisent elles-mĂȘmes en milliers de lobules – de minuscules segments ayant leurs propres conduits.
  4. Le foie a la capacitĂ© de contenir jusqu’à 10 % du volume de sang total de l’organisme. Il n’en renferme pas toujours autant, mais il en traite une grande quantitĂ© – environ 1,5 litre par minute.
  5. Le foie n’est pas seulement un organe, c’est Ă©galement une glande, car il sĂ©crĂšte de la bile dans l’intestin.
  6. Le foie peut se rĂ©gĂ©nĂ©rer complĂštement et retrouver sa pleine fonction Ă  partir d’à peine le quart de l’organe original. Ce phĂ©nomĂšne relĂšve davantage de la nĂ©cessitĂ© Ă©volutive que d’un tour de magie. C’est grĂące Ă  cette caractĂ©ristique qu’une personne peut donner la moitiĂ© de son foie Ă  quelqu’un d’autre et survivre.
  7. L’excĂšs de gras est mauvais pour le foie, mais il est normal pour cet organe d’ĂȘtre constituĂ© de gras Ă  environ 10 %.

Les nombreuses fonctions importantes du foie

  1. Puisqu’il est question du gras, signalons que sa mĂ©tabolisation fait partie des centaines de tĂąches qui incombent au foie. Cette fonction est exĂ©cutĂ©e par la production de bile dans le foie.
  2. Chaque jour, le foie peut produire jusqu’à un litre de bile entraĂźnant la mĂ©tabolisation.
  3. La bile produite par le foie joue Ă©galement un rĂŽle important dans la mĂ©tabolisation des autres macronutriments – les protĂ©ines et les glucides. En effet, elle dĂ©compose une grande partie des aliments que l’on consomme de maniĂšre Ă  les rendre utilisables par l’organisme et soutenir la santĂ© gĂ©nĂ©rale.
  4. En plus d’agir comme usine de production et force mĂ©tabolique, le foie sert Ă©galement Ă  entreposer une variĂ©tĂ© de nutriments importants – notamment le glycogĂšne (glucose stockĂ©), le fer, le cuivre et diverses vitamines liposolubles.
  5. Tout ce que l’on consomme est filtrĂ© par le foie. Il en retire une grande partie et gĂšre les nutriments alimentaires, les toxines, les mĂ©dicaments, l’alcool et quelques hormones.
  6. Le foie remplit de nombreuses fonctions liĂ©es au sang, en plus de le filtrer. La capacitĂ© de l’organisme Ă  former des caillots – avec l’aide de la vitamine K – est appuyĂ©e par la production de bile dans le foie. De plus, il :
    • produit une protĂ©ine importante dans le sĂ©rum sanguin (albumine)
    • assemble une hormone qui contribue Ă  la rĂ©gulation de la tension artĂ©rielle (angiotensinogĂšne)
    • traite la bilirubine qui rĂ©sulte de la dĂ©composition de l’hĂ©moglobine
  1. Le foie soutient Ă©galement l’immunitĂ©. Certains processus qui se dĂ©roulent dans le deuxiĂšme plus gros organe soutiennent les deux types de protection immunitaire – innĂ©e et acquise.
  2. Le foie agit comme un poste d’aiguillage; les nutriments qui arrivent dans l’organisme en provenance de la veine porte sont redirigĂ©s pour ĂȘtre entreposĂ©s, transformĂ©s davantage, envoyĂ©s dans un processus dĂ©toxication, ou encore, Ă©liminĂ©s parmi les dĂ©chets.
  3. La dĂ©toxication est probablement la premiĂšre fonction qui vous vient Ă  l’esprit lorsque vous pensez Ă  votre foie. En effet, ce dernier rĂ©alise la dĂ©toxication des substances selon une approche en deux phases. La premiĂšre voie de dĂ©toxication du foie (phase I) neutralise les composĂ©s et la phase II traite les sous-produits de la premiĂšre phase et transforme les substances de maniĂšre Ă  les rendre hydrosolubles afin de faciliter leur Ă©limination.
  4. Le glutathion, synthĂ©tisĂ© par l’organisme, est l’un des antioxydants les plus importants. Il se retrouve un peu partout dans l’organisme, mais comme il joue un rĂŽle dans la phase II de la dĂ©toxication, il est prĂ©sent dans une concentration dix fois plus Ă©levĂ©e dans le foie.

Favoriser le maintien de la santé hépatique

  1. Si vous appréciez les abats comestibles (tout dépend de votre culture et de vos préférences) le foie devrait se trouver dans le haut de votre liste. En effet, le foie animal est riche en protéines, en fer et en vitamines diverses.
  2. Surprise – ce que vous mangez a une grande incidence sur l’organe qui gĂšre ce que vous ingĂ©rez. La consommation de fibres en quantitĂ© suffisante est l’un des Ă©lĂ©ments importants pour le maintien de la santĂ© hĂ©patique. En effet, elle contribue Ă  soutenir ce puissant organe de dĂ©toxication en favorisant la gestion du poids et le maintien d’un microbiome intestinal sain.
  3. MĂȘme si le foie est partiellement constituĂ© de graisses, une consommation excessive d’aliments gras peut nuire Ă  la santĂ© de l’organe de dĂ©toxication le plus volumineux de l’organisme. Les gras saturĂ©s sont particuliĂšrement nĂ©fastes, mais les acides gras omĂ©gas-3 et les autres options saines comme l’huile d’olive constituent de bons choix.
  4. La cafĂ©ine qui vous aide Ă  dĂ©marrer votre journĂ©e et Ă  tenir le coup en aprĂšs-midi est traitĂ©e par votre foie. Cependant, il a Ă©tĂ© montrĂ© que les boissons cafĂ©inĂ©es – en particulier le cafĂ© et le thĂ© vert – prĂ©sentent certains effets bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© hĂ©patique.
  5. La gestion du poids est importante pour la santĂ© de maniĂšre gĂ©nĂ©rale – et le foie de fait pas exception. L’embonpoint peut mettre le foie Ă  l’épreuve, et Ă©ventuellement nuire Ă  son fonctionnement. En surveillant votre alimentation et en faisant de l’exercice rĂ©guliĂšrement, vous arriverez Ă  mieux gĂ©rer votre du poids et Ă  favoriser votre santĂ© hĂ©patique.
  6. La diminution de la consommation de sucre est une Ă©tape importante dans la gestion du poids, et elle a une incidence particuliĂšrement importante sur le foie – principalement en raison du rĂŽle qu’il joue dans le stockage du glucose. Vous pouvez commencer par remplacer les boissons sucrĂ©es par de l’eau, ce qui vous aidera Ă©galement Ă  maintenir une bonne hydratation.
  7. Une alimentation comprenant une grande quantitĂ© de fruits et lĂ©gumes est un atout pour l’atteinte d’une santĂ© optimale. Certaines plantes procurent des bienfaits pour le foie, ainsi qu’une abondance de micronutriments nĂ©cessaires Ă  la santĂ© gĂ©nĂ©rale. Consommez davantage de brocoli, d’épinards, de petits fruits, de pamplemousses et de raisin pour favoriser le maintien de votre santĂ© hĂ©patique.
  8. C’est votre foie qui gĂšre l’alcool que vous consommez. Une consommation modĂ©rĂ©e est assez facilement tolĂ©rĂ©e, tandis que les effets de trop nombreuses soirĂ©es bien arrosĂ©es peuvent s’accumuler et compromettre l’efficacitĂ© avec laquelle le foie effectue ses autres fonctions.
  9. Les mĂ©dicaments doivent ĂȘtre dĂ©composĂ©s par le foie pour ĂȘtre en mesure d’agir. Toutefois, le mĂ©lange d’ordonnances, certains mĂ©dicaments en vente libre et mĂȘme certains supplĂ©ments peuvent causer des problĂšmes de foie. Assurez-vous de suivre le mode d’emploi et informez vos professionnels de la santĂ© et votre pharmacien de tous les supplĂ©ments et mĂ©dicaments que vous prenez. Ils peuvent vous aider Ă  Ă©viter les interactions potentiellement dommageables.
  10. Pour protĂ©ger votre foie, il importe de prendre certaines prĂ©cautions concernant les toxines environnementales. En effet, le foie doit traiter et neutraliser les dĂ©sinfectants et les autres produits chimiques que vous inhalez. Cette protection est l’une des tĂąches les plus importantes de cet organe de dĂ©toxication, mais vous pouvez lui faciliter le travail en portant un Ă©quipement de protection individuelle appropriĂ© – comme un masque – lorsque vous manipulez des produits chimiques.

Partagez ces données sur le foie

Le foie devient maintenant pour vous un organe dĂ©toxifiant moins mystĂ©rieux. Vos nouvelles connaissances Ă  son Ă©gard vous permettent de faire la lumiĂšre sur toutes ses fonctions importantes et sur les moyens Ă  prendre pour le maintenir en santĂ©. Ne gardez pas toutes ces prĂ©cieuses informations pour vous. Partagez-les avec vos amis afin qu’ils puissent eux aussi apprĂ©cier leur foie Ă  sa juste valeur et en prendre soin.

Le mot « rĂ©gime » Ă©voque Ă  lui seul la nourriture –ce que vous pouvez manger et surtout ce que vous devez Ă©viter. Pire encore, la mise au rĂ©gime peut ĂȘtre Ă©puisante et prĂ©judiciable Ă  votre santĂ© et vos objectifs en matiĂšre de maĂźtrise du poids. Le jeĂ»ne intermittent, ou alimentation Ă  temps restreint, vous aide Ă  envisager la question autrement en vous demandant non pas ce que vous pouvez manger, mais plutĂŽt quel est le meilleur moment pour manger.

Cette transition ne de contente pas de dĂ©placer un problĂšme pour le remplacer aussitĂŽt par un autre. On a montrĂ© les bienfaits pour le poids et l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral d’entrecouper les pĂ©riodes oĂč l’on se nourrit par des intervalles rĂ©guliers de jeĂ»ne. Le jeĂ»ne intermittent est ainsi devenu un sujet qui a gagnĂ© en popularitĂ©, autant auprĂšs des personnes soucieuses de leur santĂ© que du grand public.

Au lieu de nous contenter de survoler cette tendance, il est temps de voir de plus prĂšs ce que propose cette approche unique Ă  l’Ă©gard de l’alimentation et comment amorcer un jeĂ»ne intermittent.

Qu’est-ce que le jeĂ»ne intermittent?

Les adeptes du jeĂ»ne intermittent le dĂ©crivent comme un remĂšde miracle pour rĂ©aliser toute une sĂ©rie d’objectifs en matiĂšre de santĂ©, tandis que ses dĂ©tracteurs qualifient cette approche de mode passagĂšre ou, pire encore, de « rĂ©gime de famine ».

Le concept du jeĂ»ne intermittent est en soi trĂšs simple : c’est la consommation d’aliments selon un horaire restreint – la « fenĂȘtre d’alimentation » – et l’abstention de manger ou de boire la plupart des boissons dans les heures restantes de la journĂ©e.

Il y a plusieurs horaires d’alimentation dont nous reparlerons plus loin. En utilisant l’expression « alimentation Ă  temps restreint », on met davantage l’accent sur l’alimentation. Quel que soit le nom ou l’horaire choisi, le principe sous-jacent aux cycles alimentation-jeĂ»ne est source de bienfaits et contraste avec les types de rĂ©gimes moyens.

Le jeûne intermittent est-il seulement un régime comme un autre?

Non seulement le jeĂ»ne intermittent n’a-t-il rien Ă  voir avec un rĂ©gime Ă  la mode, mais ce n’est mĂȘme pas un rĂ©gime vĂ©ritable, puisqu’il ne comporte aucune liste prescrite d’aliments Ă  Ă©viter ou Ă  consommer. Connu depuis fort longtemps, le concept du jeĂ»ne pĂ©riodique se rapproche davantage d’un changement de style de vie. L’histoire de l’humanitĂ© est d’ailleurs truffĂ©e d’exemples de cycles festin-jeĂ»ne. La raison pour laquelle le jeĂ»ne intermittent peut sembler Ă©trange ou avoir l’apparence d’une mode passagĂšre, c’est qu’il s’éloigne des prĂ©ceptes courants en matiĂšre de maĂźtrise du poids.

Si votre poids vous a dĂ©jĂ  causĂ© ne serait-ce qu’un lĂ©ger souci, vous avez sans doute entendu le dicton selon lequel il faut « moins manger et bouger davantage ». Cette logique est tout Ă  fait comprĂ©hensible : en Ă©liminant plus de calories que vous en consommez, vous perdez forcĂ©ment du poids. En fonction de ce simple calcul de l’équilibre calorique, la maĂźtrise du poids peut paraĂźtre facile, mais pour la plupart des gens, ce calcul tout simple et la facilitĂ© du processus restent avant tout thĂ©oriques.

L’organisme humain est complexe et la recherche rĂ©cente indique que la consommation de calories n’est qu’un seul des facteurs qui interviennent dans la perte ou le gain de poids. Quels sont les autres facteurs? Chaque fonction de l’organisme humain est contrĂŽlĂ©e par les hormones. Et l’insuline est une des hormones importantes qui influe sur le gain de poids.

Comment fonctionne le jeûne intermittent?

Chaque fois que vous mangez, le taux de l’hormone la plus puissante du pancrĂ©as – l’insuline –augmente dans l’organisme. L’insuline stimule l’absorption du glucose dans les muscles, les graisses et les cellules hĂ©patiques. Les cellules utilisent ce glucose comme source d’’énergie ou celui-ci est converti en gras et stockĂ© Ă  long terme, ce qui n’est pas nĂ©cessairement mauvais. En effet, une bonne rĂ©serve d’énergie dans les pĂ©riodes plus difficiles est essentielle Ă  la survie de l’ĂȘtre humain.

L’inverse est tout aussi vrai : lorsque vous ne mangez pas, le taux de glucose sanguin reste faible et le taux d’insuline baisse. Votre organisme est alors forcĂ© de puiser l’énergie qu’il lui faut dans ses rĂ©serves de gras. En plus d’ĂȘtre trĂšs bĂ©nĂ©fique, l’élimination du gras est certes un objectif pour les personnes soucieuses de perdre du poids.

Chez les personnes obĂšses, le taux d’insuline est normalement plus Ă©levĂ© que chez les personnes d’un poids normal. En gĂ©nĂ©ral, comme l’organisme d’une personne obĂšse est moins sensible Ă  l’insuline, il lui en faut une plus grande quantitĂ© pour obtenir le mĂȘme effet.

L’exercice est depuis longtemps prĂ©conisĂ© pour accroĂźtre la sensibilitĂ© Ă  l’insuline et du mĂȘme coup abaisser le taux de cette hormone dans l’organisme. La recherche indique aussi que le jeĂ»ne intermittent est un autre moyen qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour rĂ©duire la rĂ©sistance Ă  l’insuline.

La plupart des rĂ©gimes traditionnels visent seulement Ă  amĂ©liorer l’alimentation ou Ă  rĂ©duire l’apport calorique. Pourtant, il est tout aussi bĂ©nĂ©fique de dĂ©terminer le moment et la frĂ©quence de l’ingestion de nourriture. Le jeĂ»ne intermittent aide Ă  abaisser le taux persistant d’insuline, ce qui incite l’organisme Ă  transformer en Ă©nergie le gras stockĂ© aprĂšs avoir Ă©liminĂ© les sucres qu’il a l’habitude d’utiliser comme carburant.

En plus de rĂ©tablir une bonne rĂ©action de l’organisme Ă  l’insuline, le jeĂ»ne intermittent aide Ă  limiter l’apport calorique, ce qui est le principe de base de toutes les techniques de perte de poids. C’est aussi une autre solution utile pour Ă©liminer plus de calories qu’on en consomme.

Les bienfaits du jeûne intermittent

Il peut sembler difficile de se priver d’un repas, mais les bonnes raisons de le faire ne manquent pas. Voici quelques bienfaits Ă  large spectre pour la santĂ© qui peuvent vous aider Ă  rĂ©sister aux fringales occasionnelles :

  1. Perte de poids : C’est l’objectif principal de bon nombre d’adeptes du jeĂ»ne intermittent. FondĂ© sur des faits et tĂ©moignages, ce bienfait n’a rien d’une solution miracle. Un apport calorique et un faible taux d’insuline Ă  long terme peuvent contribuer Ă  la maĂźtrise du poids. Par ailleurs, mĂȘme si la perte de kilos peut ne pas ĂȘtre immĂ©diate, la patience peut donner d’excellents rĂ©sultats.
  2. Élimination du gras : Vous avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  entendu dire que si vous ne mangez pas plusieurs fois par jour, votre organisme stockera tout ce que vous ingĂ©rez par peur de ressentir la faim. Autrement dit, plus vous mangez, plus votre poids diminue. Absurde. Le jeĂ»ne existe depuis des millĂ©naires. Chez nos ancĂȘtres, l’accĂšs sporadique Ă  la nourriture a fait en sorte que leur organisme s’est adaptĂ© Ă  des pĂ©riodes d’abondance suivies de famines. Par consĂ©quent, en cas de jeĂ»ne jusqu’à Ă©puisement du glycogĂšne (sucres stockĂ©s), l’organisme se nourrit Ă  mĂȘme le gras. En modifiant la composition de l’organisme, ce changement de carburant est important pour la perte de poids et il favorise le mieux-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral, Ă  partir de la santĂ© cardiovasculaire jusqu’à l’optimisation du sommeil.
  3. Soutien Ă  la santĂ© mĂ©tabolique : Le but du jeĂ»ne intermittent est d’aider Ă  la normalisation du rapport de l’organisme Ă  l’insuline. La sensibilitĂ© Ă  cette hormone est importante car elle contribue Ă  maintenir la quantitĂ© de sucre sanguin. Des Ă©tudes donnent Ă  entendre que le jeĂ»ne intermittent peut favoriser une sensibilitĂ© plus normale Ă  l’insuline. En fait, des donnĂ©es indiquent que des pĂ©riodes de jeĂ»ne aident Ă  prĂ©server un taux Ă©quilibrĂ© d’insuline, aidant ainsi Ă  prĂ©server un bon taux de sucre sanguin.
  4. DĂ©clenchement de l’autophagie : Le jeĂ»ne dont le but est autre que la perte de poids est gĂ©nĂ©ralement liĂ© Ă  l’autophagie. On entend par lĂ  un processus cellulaire de l’organisme qui permet de nettoyer et de gĂ©rer les dommages subis par les cellules. Divers facteurs de stress – liĂ©s Ă  l’environnement, Ă  la nutrition ou au jeĂ»ne – incitent les cellules Ă  tout simplement Ă©vacuer les dĂ©chets. Ce programme de recyclage des protĂ©ines abĂźmĂ©es optimise la santĂ© cellulaire.
  5. Une meilleure fonction cognitive : Le cerveau brĂ»le une multitude de calories, ce qui ne veut pas dire que le jeĂ»ne affaiblit vos facultĂ©s cognitives. En fait, c’est plutĂŽt le contraire. Des liens ont Ă©tĂ© Ă©tablis entre le jeĂ»ne intermittent et bon nombre de bienfaits pour le cerveau – Ă  partir d’un accroissement de l’acuitĂ© des facultĂ©s de rĂ©flexion et de mĂ©moire jusqu’à la protection et au soutien de la croissance neurale.
  6. Un meilleur rapport entre l’alimentation et l’organisme : Les personnes qui se mettent au rĂ©gime ont tendance Ă  avoir une obsession pour la nourriture. Pour sa part, le jeĂ»ne est une pĂ©riode qui permet de prendre du recul et d’entrevoir la nourriture avec une certaine distance. Quand on limite le nombre de repas que l’on prend, il importe de faire des choix d’aliments sains et savoureux. Le jeĂ»ne intermittent ne comporte aucun jugement sur les choix alimentaires, ce qui permet de se sentir moins coupable d’avoir dĂ©rogĂ© Ă  son rĂ©gime. Un jeĂ»ne peut aussi vous connecter Ă  votre corps et vous aider Ă  mieux Ă©couter les signaux hormonaux relatifs Ă  la nourriture, comme la faim et la satiĂ©tĂ©.

Déterminez la façon dont vous aborderez le jeûne avec un programme alimentaire souple

Un rĂ©gime peut sembler trĂšs contraignant avec ses rĂšgles sur ce qu’il faut ou non manger. Par contre, la modulation alimentaire est seulement l’un des aspects personnalisables du jeĂ»ne intermittent. De nombreux programmes populaires alternant alimentation et jeĂ»ne sont proposĂ©s. Comme chacun prĂ©sente des difficultĂ©s et bienfaits lĂ©gĂšrement diffĂ©rents, vous pouvez choisir celui qui convient le mieux Ă  l’atteinte de vos objectifs et Ă  votre organisme.

Un programme de jeĂ»ne rĂ©partit en heures les pĂ©riodes oĂč vous mangez et celles oĂč vous jeĂ»nez. Les rapports les plus courants sont 16 h-8 h, 18 h-6 h et 20 h-4 h, le premier nombre dĂ©signant la pĂ©riode quotidienne de jeĂ»ne et le deuxiĂšme, la fenĂȘtre d’alimentation. Pour le dĂ©butant, il vaut mieux adopter d’abord le programme prĂ©conisant 16 h de jeĂ»ne.

Au lieu de vous inquiĂ©ter du nombre d’heures consacrĂ©es Ă  l’alimentation ou au jeĂ»ne, pensez plutĂŽt aux repas. Deux repas par jour s’inscrivent facilement dans un rapport horaire 16 h-8 h. Autrement dit, vous supprimez un repas : le dĂ©jeuner ou le souper. Avec un seul repas par jour, il vaut mieux concentrer votre consommation d’aliments pour permettre un jeĂ»ne de plus longue durĂ©e. Vous pouvez choisir le repas qui vous convient le mieux. Sachez cependant que vous pouvez prendre une collation ou un dessert, au besoin – tant que votre pĂ©riode d’alimentation reste de courte durĂ©e.

Comme son nom l’indique, le jeĂ»ne en jours alternĂ©s est trĂšs simple ­– le cycle se divise en journĂ©es soit d’alimentation, soit de jeĂ»ne. Une journĂ©e d’alimentation ne doit pas se transformer en pĂ©riode d’excĂšs alimentaires, mais dans la mesure du possible, il est prĂ©fĂ©rable de prendre au moins deux repas. Le jeĂ»ne en jours alternĂ©s modifiĂ© permet un repas ou des collations totalisant 500 calories pour la journĂ©e.

Le jeĂ»ne intermittent peut aussi ĂȘtre hebdomadaire avec des journĂ©es de jeĂ»ne non consĂ©cutives. Un choix populaire consiste Ă  manger pendant cinq jours et Ă  jeĂ»ner pendant deux jours, ou de vous nourrir pendant quatre jours et vous abstenir de manger pendant trois jours. Ces cycles permettent une certaine normalitĂ© les jours d’alimentation et peuvent vous aider Ă  mieux rĂ©pondre aux pressions sociales. Avec une rĂ©partition hebdomadaire de 5-2 jours ou 4-3 jours, la durĂ©e optimale du jeĂ»ne intermittent est de 36 heures. C’est donc dire qu’une fois le souper pris, vous attendez jusqu’au dĂźner le jour d’alimentation suivant avant de manger Ă  nouveau (deux jours plus tard).

Le jeĂ»ne prolongĂ© (de 24 Ă  72 heures) est peu courant et sa longue durĂ©e explique qu’il soit occasionnel. Un jeĂ»ne d’une aussi longue durĂ©e n’est pas recommandĂ© aux dĂ©butants et il vaut mieux que l’adepte soit dĂ©jĂ  bien adaptĂ© Ă  puiser l’énergie dans les gras et qu’il sache mieux percevoir les rĂ©actions de son organisme pendant le jeĂ»ne. Il faut aussi prendre des prĂ©cautions adĂ©quates pendant un jeĂ»ne de ce genre.

Comment entreprendre un jeĂ»ne intermittent – huit conseils pratiques

  1. Choisissez votre fenĂȘtre d’alimentation : Soyez rĂ©aliste en dĂ©terminant ce qui est important et ce que vous ĂȘtes prĂȘt Ă  sacrifier pendant un jeĂ»ne. DĂ©terminez en tout6e franchise ce que vous jugez non nĂ©gociable. Vaut-il mieux manger le matin? PrĂ©fĂ©rez-vous manger seulement en famille ou avec des amis? Les aspects sociaux sont importants. Comme le jeĂ»ne intermittent est souple, vous pouvez le moduler selon votre rĂšgle de vie au lieu de voir votre progression ralentie par une sĂ©rie d’exceptions Ă  cette rĂšgle.
  2. Informez-vous : Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous avez dĂ©jĂ  pris un bon dĂ©part. Renseignez-vous davantage sur le type de jeĂ»ne que vous avez choisi pour mieux en connaĂźtre le fondement scientifique. Les adeptes du jeĂ»ne intermittent qui en ont fait l’expĂ©rience peuvent ĂȘtre une excellente source d’information. Misez sur leurs conseils pour Ă©viter les erreurs de parcours. Lisez aussi ce blogue fort utile sur les dĂ©fis que pose le jeĂ»ne intermittent.
  3. Assainissez votre jeĂ»ne : C’est simple, pas de crĂšme ni de sucre dans votre cafĂ©. Le but du jeĂ»ne est d’éviter la hausse du taux d’insuline. Tenez-vous-en au thĂ© et au cafĂ© sans sucre, ainsi qu’Ă  une bonne quantitĂ© d’eau nature, car les boissons aromatisĂ©es sans calories peuvent aiguiser votre appĂ©tit. Cette erreur de dĂ©butant peut accroĂźtre votre sensation de faim.
  4. Ouvrez judicieusement votre fenĂȘtre d’alimentation : Planifiez la façon dont vous allez ouvrir votre fenĂȘtre d’alimentation, car la faim peut vous embrouiller l’esprit et vous compliquer la tĂąche. Ne fonctionnez pas Ă  plein rĂ©gime aprĂšs un jeĂ»ne de longue durĂ©e. Commencez modestement. Écoutez votre corps. C’est une excellente idĂ©e de commencer avec des aliments Ă  forte teneur en protĂ©ines et en gras, mais dĂ©terminez ce qui vous convient le mieux. So vous ne souciez pas de la façon dont vous allez ouvrir votre fenĂȘtre d’alimentation, vous risquez d’en subir les consĂ©quences. En fait, vous pourriez souffrir de problĂšmes gastriques
 qui vous mĂšneront Ă  la salle de bain.
  5. Il est tout aussi important de vous remettre Ă  manger qu’il peut l’ĂȘtre de jeĂ»ner : Le nombre de fois que vous mangez et la qualitĂ© des aliments que vous consommez sont importants pour aider votre organisme Ă  s’acclimater Ă  la pĂ©riode de jeĂ»ne suivante. AprĂšs un jeĂ»ne de longue durĂ©e, votre fenĂȘtre d’alimentation doit ĂȘtre d’au moins huit heures. Pendant cette pĂ©riode, consommez des aliments nutritifs avec les cibles alimentaires types : gras de source vĂ©gĂ©tale, protĂ©ines maigres et fruits et lĂ©gumes en abondance.
  6. Misez sur la technologie : Utilisez des applis pour faire le suivi de votre jeĂ»ne. RĂ©glez des alertes pour vous rappeler dans quel cycle vous ĂȘtes. Un autre excellent outil de suivi de votre progression : une balance intelligente. Prenez des notes sur vos expĂ©riences et portez attention Ă  ce qui fonctionne pour ouvrir votre fenĂȘtre d’alimentation, ainsi qu’aux boissons qui risquent, par inadvertance, de rompre votre pĂ©riode de jeĂ»ne.
  7. Soyez patient : Il faut un certain temps pour vous habituer Ă  cette nouvelle approche alimentaire. Votre organisme doit s’adapter, alors soyez indulgent envers vous-mĂȘme. Écrivez un journal, prenez des photos et cĂ©lĂ©brez vos petites victoires non liĂ©es Ă  la perte de poids. Vous arriverez ainsi Ă  mieux persĂ©vĂ©rer dans l’attente des bienfaits du jeĂ»ne intermittent.
  8. Consultez un professionnel des soins de santĂ© : Les mĂ©decins ont aujourd’hui une meilleure connaissance de cette approche alimentaire et ils peuvent ĂȘtre de bon conseil. Ils pourront aussi vous aider Ă  dĂ©terminer si le jeĂ»ne vous convient. Des antĂ©cĂ©dents de troubles alimentaires, la grossesse, l’allaitement ou la prise de certains mĂ©dicaments peuvent ĂȘtre autant de contre-indications au jeĂ»ne ou vous inciter Ă  la prudence.

Les trois premiers mots qui viennent Ă  l’esprit lorsqu’on pense Ă  la vitamine D sont sans doute « essentiel », « soleil » et « os ». C’est un bon dĂ©but, mais cela ne reflĂšte pas entiĂšrement la diversitĂ© des rĂŽles de l’un des nutriments les plus essentiels au corps. D’ailleurs, l’un des aspects que l’on oublie souvent est la connexion entre la vitamine D et l’immunitĂ©.

Le rĂŽle de la vitamine D dans le soutien et le maintien de la santĂ© osseuse est la raison fondamentale pour laquelle elle est classifiĂ©e comme une vitamine essentielle. Toutefois, des recherches rĂ©centes ont dĂ©montrĂ© que la vitamine D soutient aussi la santĂ© immunitaire. C’est en raison du fait que la vitamine liposoluble contribue Ă  rĂ©guler plusieurs processus importants concernant la rĂ©paration cellulaire naturelle et la rĂ©ponse immunitaire saine. Ces dĂ©couvertes, en plus de l’observation de l’état de santĂ© de patients souffrant d’une dĂ©ficience en vitamine D, ont menĂ© Ă  une hausse de l’intĂ©rĂȘt accordĂ© au rĂŽle de la vitamine D dans le soutien et le maintien d’une bonne santĂ© immunitaire.*

Une vitamine pour soutenir deux fonctions immunitaires

Nous avons établi et confirmé la pertinence du rÎle de la vitamine D dans le systÚme immunitaire à la suite de la découverte selon laquelle presque toutes les cellules du systÚme immunitaire contiennent des récepteurs de vitamine D. Les effets de la vitamine D sur les cellules immunitaires sont trÚs complexes, mais des recherches ont démontré que ses fonctions soutiennent le systÚme immunitaire adaptatif et inné.*

La fonction principale du systÚme immunitaire inné (ou de premiÚre ligne) est de protéger le corps au moyen de barriÚres physiques, de produits chimiques et de certaines réponses immunitaires. Cela comprend les cellules immunitaires (neutrophiles et macrophages) qui agissent en guise de défense cellulaire naturelle de premiÚre ligne. Bien que le systÚme immunitaire soit rapide et efficace, il peut parfois causer des dommages collatéraux et est incapable de reconnaßtre les expositions récurrentes.

Par contre, le systĂšme immunitaire adaptatif est plus lent, mais plus mĂ©thodique et spĂ©cialisĂ©. La rĂ©ponse adaptative comprend des cellules immunitaires spĂ©cifiques qui coordonnent la destruction de cellules infectĂ©es (lymphocytes T) et activent et sĂ©crĂštent des anticorps (lymphocytes B). Le systĂšme adaptatif emploie une mĂ©moire immunologique pour rapidement et Ă©nergiquement dĂ©fendre le corps contre les expositions rĂ©pĂ©titives. Cette fonction reprĂ©sente le principe derriĂšre l’immunitĂ© naturelle aprĂšs que les interactions immunitaires aient produits des anticorps.

Apprenez-en plus sur les cellules T et la réponse immunitaire adaptative et passez en revue les bases de votre systÚme immunitaire.

Quatre exemples illustrant comment la vitamine D contribue à la santé immunitaire

Il faudrait tout un manuel scolaire pour dĂ©crire tous les rĂŽles de la vitamine D dans la santĂ© immunitaire. Heureusement, il suffit de se souvenir de ces quatre importants effets causĂ©s par ce nutriment qui contribue Ă  soutenir les dĂ©fenses immunitaires saines pour ĂȘtre en bonne voie de comprendre Ă  quel point la vitamine du soleil est importante pour rester en santĂ©.*

1. La vitamine D soutient la maturation et la fonction des cellules immunitaires clés*

L’immunitĂ© innĂ©e est un effort coordonnĂ© impliquant plusieurs agents cellulaires diffĂ©rents. Les macrophages et leurs prĂ©curseurs monocytaires ainsi que les lymphocytes T (cellules cytotoxiques T) ont tous un rĂŽle vital dans la rĂ©ponse immunitaire et l’immunitĂ© Ă  mĂ©diation cellulaire (celle causĂ©e sans anticorps tirĂ© de la mĂ©moire du systĂšme immunitaire).

La vitamine D est une composante importante dans les mĂ©canismes soutenant la maturation et la diffĂ©rentiation de monocytes en macrophages. Une fois devenues des macrophages spĂ©cialisĂ©s, ces cellules immunitaires contribuent Ă  la dĂ©fense immunitaire cellulaire de premiĂšre ligne. Elles participent aussi aux opĂ©rations de nettoyage en Ă©liminant ou assimilant les dĂ©chets cellulaires. De plus, les macrophages sĂ©crĂštent une protĂ©ine immunitaire clĂ© appelĂ©e cathĂ©licidine. La production rĂ©guliĂšre de cathĂ©licidine par les macrophages actifs est grandement dĂ©pendante de la prĂ©sence d’un niveau adĂ©quat de vitamine D.*

2. La vitamine D favorise la prĂ©sence d’antigĂšnes*

Afin de susciter des actions dĂ©fensives, les cellules immunitaires, comme les lymphocytes, doivent ĂȘtre exposĂ©es aux antigĂšnes (une protĂ©ine spĂ©cialisĂ©e pour alerter le systĂšme immunitaire). Les cellules qui contribuent le plus efficacement Ă  la prĂ©sence d’antigĂšnes sont appelĂ©es « cellules dendritiques ».

L’une des fonctions primaires des cellules dendritiques est de capturer les antigĂšnes, les traiter puis les rediriger vers le systĂšme immunitaire adaptatif et initialiser l’immunitĂ© Ă  mĂ©ditation cellulaire. Les cellules dendritiques ont une importance critique dans le dĂ©veloppement de la mĂ©moire immunologique et la tolĂ©rance. La vitamine D joue un rĂŽle clĂ© dans le soutien d’une maturation et rĂ©gularisation saine des cellules dendritiques humaines.*

3. La vitamine D joue un rÎle dans le soutien de la capacité naturelle du systÚme immunitaire à produire les protéines nécessaires à son fonctionnement optimal*

Ce lien entre la vitamine D et l’immunitĂ© procure de l’armement biologique dont le systĂšme immunitaire a besoin pour vous garder en santĂ©. La vitamine D contribue Ă  maintenir une bonne rĂ©gularisation de la production de protĂ©ines spĂ©cifiques qui favorise de bonnes fonctions immunitaires.

On peut d’ailleurs illustrer cet effet bĂ©nĂ©fique dans les poumons, dans lesquels les cellules immunitaires et les cellules Ă©pithĂ©liales sont dotĂ©es d’un grand nombre de rĂ©cepteurs de vitamine D. Les chercheurs Ă©tudiants ces rĂ©cepteurs de vitamine D dans les tissus pulmonaires ont dĂ©couvert que la vitamine D active participe aux soutiens de l’activitĂ© d’un composĂ© qui maintient le bon fonctionnement immunitaire des poumons. Elle aide aussi Ă  soutenir la production d’une protĂ©ine qui encourage les cellules Ă  performer rĂ©guliĂšrement leurs activitĂ©s naturelles.*

4. La vitamine D prĂȘte main-forte aux cellules T

La capacitĂ© de la vitamine D Ă  favoriser la diffĂ©renciation et le dĂ©veloppement sain des cellules immunitaires s’applique aussi Ă  l’immunitĂ© adaptative. La vitamine D aide les cellules de type T.*

Les cellules T sont d’abord des cellules inactives, ou naĂŻves. Afin d’aider Ă  la dĂ©fense du corps, elles doivent premiĂšrement faire la transition en une cellule tueuse ou un lymphocyte T auxiliaire pour participer Ă  la rĂ©ponse immunitaire. La vitamine D contribue aux processus naturels de mobilisation et d’activation servant Ă  vous garder en santĂ©. De plus, elle favorise le maintien d’une bonne migration des cellules T entre certains tissus, comme la peau, le tube digestif et le ganglion lymphatique.*

Exploiter ses connaissances sur la vitamine D et l’immunitĂ©

Il ne s’agit que d’un survol de base concernant le rĂŽle de la vitamine D dans les fonctions immunitaires. Les moyens dont la vitamine D favorise le maintien de la santĂ© du systĂšme immunitaire sont trĂšs complexes et est une question d’équilibre. On veut que le systĂšme immunitaire ne soit ni trop rigoureux, ni trop nĂ©gligent. Il est important de maintenir un niveau sain de vitamine D pour conserver l’équilibre gĂ©nĂ©ral et le bon fonctionnement du systĂšme immunitaire.*

Si vous avez des doutes concernant votre niveau de vitamine D actuel, il est important de vous informer auprĂšs d’un professionnel de la santĂ©. Des concentrations sanguines entre 30 ng/ml et 50 ng/ml sont considĂ©rĂ©s comme optimaux aux yeux de la plupart des experts.

Donc, afin d’amĂ©liorer votre immunitĂ©, assurez-vous que votre corps fasse le plein de vitamine D. Il suffit de prendre un peu de soleil. Adaptez aussi votre alimentation davantage d’aliments riches en vitamine D. Vous pouvez aussi vous tourner vers les supplĂ©ments si vous vivez plus au nord ou si vos choix alimentaires discutables causent des dĂ©ficiences dans votre alimentation qui rendent difficile l’atteinte d’un taux optimal.*

*Ces allĂ©gations n’ont pas Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es par la Food and Drug Administration (FĂ©dĂ©ration amĂ©ricaine des aliments et drogues). Ce produit ne prĂ©tend diagnostiquer, soigner, guĂ©rir ou prĂ©venir aucune maladie.

Le monde peut soudainement basculer dans le chaos, l’anxiĂ©tĂ© et le stress, ce qui vous amĂšne Ă  vous accrocher dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  votre santĂ© mentale. Il peut ĂȘtre difficile de prendre du temps pour vous – pour votre santĂ©, pour respirer Ă  fond. Pourtant, vous pouvez adopter un rituel de soins personnels qui vous mettra Ă  l’abri de l’affairement et des responsabilitĂ©s qui envahissent votre vie.

Il n’y a rien d’égoĂŻste Ă  vous Ă©vader dans votre liste de contrĂŽle de soins personnels afin de vous recentrer. Tout le monde a besoin de se rĂ©server du temps pour prendre soin de soi et de sa santĂ©. C’est un processus qui n’a rien de complexe.

Prendre soin de soi, c’est le simple fait de prĂ©voir du temps et de l’espace pour faire disparaĂźtre votre stress quotidien et vous concentrer sur vous-mĂȘme. En veillant Ă  combler vos besoins, vous arriverez Ă  mieux profiter des bienfaits que vous apportent les soins personnels – Ă  partir du renforcement de votre santĂ© mentale, Ă©motionnelle et physique jusqu’Ă  l’amĂ©lioration de votre humeur, de votre Ă©nergie et de votre rĂ©silience.

Les premier pas Ă  faire et l’adoption d’un rituel de soins personnels est peut-ĂȘtre la partie la plus difficile. MĂȘme avec les meilleures intentions du monde, vous pouvez vous retrouver dans un dĂ©luge de rendez-vous et de choses Ă  faire. C’est pourquoi vous avez besoin d’un plan et d’une bonne dose de patience envers vous-mĂȘme – pour prendre soin de soi, il ne suffit pas d’une seule sĂ©ance au spa.

La crĂ©ation de votre liste de soins personnels est un processus individuel qui consiste Ă  Ă©valuer vos besoins et Ă  rechercher des solutions. Examinez les options suivantes pour mieux arriver Ă  adopter un rituel de soins personnels qui vous convient. Choisissez les Ă©lĂ©ments qui vous aideront Ă  atteindre vos buts, et – puisque les soins personnels ne devraient pas ĂȘtre une corvĂ©e – concentrez-vous sur ce qui vous fera plaisir. Avant tout, engagez-vous Ă  prĂ©voir du temps pour mettre en pratique les conseils qui suivent.

Une bonne nuit de sommeil : un moyen sĂ»r d’amorcer un rituel de soins personnels

MĂȘme si on ne cesse de vous rĂ©pĂ©ter qu’une grande partie de votre vie est consacrĂ©e au sommeil, le tiers de votre temps peut parfois sembler insuffisant. En effet, le sommeil est essentiel pour mettre en place bon nombre des piliers du mieux-ĂȘtre.

RĂ©glez une alarme pour l’heure du coucher afin d’avoir un rappel sonore que le moment est venu de vous couper du reste du monde et de vous prĂ©parer Ă  votre activitĂ© la plus autocentrĂ©e. Assurez-vous de mettre en pratique de bonnes habitudes de sommeil :

  • Ă©vitez la cafĂ©ine et l’alcool Ă  l’approche de l’heure du coucher
  • dĂ©tendez-vous en Ă©coutant de la musique, en mĂ©ditant ou en faisant des Ă©tirements
  • Ă©teignez les Ă©crans
  • rĂ©glez le thermostat Ă  une tempĂ©rature agrĂ©able
  • dormez pendant au moins sept heures

Dans votre liste de soins personnels, prĂ©voyez du temps pour vous-mĂȘme

Le monde ne se soucie aucunement de vos projets. Votre rĂ©servation au restaurant, la soirĂ©e que vous aviez prĂ©vu prendre pour vous ou vos vacances au grand complet risquent de s’en trouver compromis. RĂ©server du temps Ă  votre horaire, c’est le meilleur moyen d’empĂȘcher votre liste de choses Ă  faire d’empiĂ©ter sur vos activitĂ©s de soins personnels.

Bloquez du temps Ă  votre calendrier afin de pouvoir mettre en pratique les conseils de soins personnels qui vous interpellent. C’est dire qu’il faut aussi mettre en sourdine la sonnerie de votre tĂ©lĂ©phone.

Réclamez votre espace et maximisez ses propriétés apaisantes

En vous rĂ©servant un petit coin du monde pour la dĂ©tente, vous pourrez arriver Ă  vous mettre dans un Ă©tat favorable pour entreprendre un rituel de soins personnels. Par contre, mĂȘme les couleurs les plus calmantes ne peuvent neutraliser le dĂ©sordre et le fouillis dans une piĂšce. DĂ©sencombrez votre vie et vos espaces personnels pour arriver Ă  vous recentrer dans un monde stressant.

Certaines personnes se plaisent Ă  organiser et Ă  nettoyer car ils y voient un aspect apaisant. MĂȘme si ce n’est pas votre cas, c’est une bonne idĂ©e de vous rĂ©server un lieu oĂč rien ne vient vous rappeler vos stress quotidiens. La mĂ©ditation au beau milieu d’une pile de lessive, de jouets ou pire encore, de travail, n’a rien de trĂšs relaxant.

Faites appel aux expériences sensorielles pour vous apaiser

Le stress est une rĂ©action Ă  de l’information sensorielle prĂ©occupante. La solution consiste donc Ă  offrir Ă  vos sens une variĂ©tĂ© de sensations apaisantes.

Enveloppez-vous dans des vĂȘtements douillets et confortables – une robe de chambre ou des tenues de dĂ©tente feront trĂšs bien l’affaire. RafraĂźchissez-vous l’esprit avec des arĂŽmes apaisants. Éteignez les sources de lumiĂšre bleue qui dominent votre vie et allumez plutĂŽt quelques bougies. Emplissez la piĂšce de vos airs prĂ©fĂ©rĂ©s ou des sonoritĂ©s calmantes de la nature.

Faites-vous couler un bain antistress, ou rĂ©servez-vous un aprĂšs-midi par semaine pour faire vĂŽtre le style de vie hygge. Installez-vous dans le hamac de votre arriĂšre-cour avec un bon livre. Partez en randonnĂ©e dans un sentier pittoresque. Peu importe votre choix d’activitĂ© rĂ©confortante, stimulez vos sens de maniĂšre agrĂ©able, plutĂŽt que rĂ©pressive.

Consommez des aliments sains

Nous sommes portĂ©s Ă  croire qu’en mangeant nos Ă©motions, nous prenons soin de nous-mĂȘmes. Il importe pourtant de ne pas perdre de vue l’Ă©lĂ©ment « soin » des soins personnels dans notre recherche de rĂ©confort.

La consommation d’aliments sains n’est pas une punition. Bien au contraire, c’est une dĂ©marche bienveillante qui contribue grandement au sentiment de bien-ĂȘtre. Un alimentation avec des collations et des repas nourrissants qui renferment les vitamines et les minĂ©raux essentiels pour optimiser votre bien-ĂȘtre peut Ă©galement ĂȘtre savoureuse.

Optez pour une nourriture riche en vĂ©gĂ©taux, composĂ©e d’aliments faciles Ă  digĂ©rer et bons pour le tube digestif. Vous pourrez ainsi profiter de vos moments personnels en vous sentant lĂ©ger et plein d’énergie, plutĂŽt qu’abattu et amorphe aprĂšs avoir consommĂ© une trop grande quantitĂ© d’aliments de rĂ©confort traditionnels.

Essayez d’atteindre la sĂ©rĂ©nitĂ© Ă  votre maniĂšre

L’atteinte de la sĂ©rĂ©nitĂ© est l’objectif ultime de tout rituel de soins personnels. On n’a donc rien Ă  gagner Ă  se crĂ©er un stress en allant Ă  la recherche des activitĂ©s les plus relaxantes.

Certains ont recours Ă  la mĂ©ditation. On a montrĂ© que la mĂ©ditation a des effets bĂ©nĂ©fiques sur le cerveau et le niveau de stress, mais c’est Ă  la seule condition que la mĂ©ditation fonctionne pour vous. Comme il faut de la pratique pour y arriver parfaitement, vous pouvez envisager la mĂ©ditation comme un projet en devenir.

Le yoga est une excellente pratique de sĂ©rĂ©nitĂ© qui a subi l’épreuve du temps. Toutefois, s’il est pour vous une source de frustration – parce que vous ĂȘtes dĂ©butant, ou simplement parce que votre corps n’est pas encore assez souple, laissez tomber, ou trouvez une formule qui vous convient.

Votre cheminement vers la paix et la sĂ©rĂ©nitĂ© peut diffĂ©rer de celui des autres et c’est parfaitement admissible. Essayez diffĂ©rentes approches et adoptez celles qui vous font du bien.

Stimulez votre esprit

L’adoption d’un rituel de soins personnels ne vous oblige pas Ă  vous isoler dans une bulle dĂ©pourvue de stimulation. La mise Ă  contribution de votre cerveau pour votre propre plaisir – et non pour le travail ou pour rĂ©soudre les problĂšmes d’autrui – est un moyen efficace de prendre soin de vous-mĂȘme.

ArrĂȘtez si vos activitĂ©s intellectuelles commencent Ă  ressembler Ă  du travail. QuantitĂ© d’options s’offrent Ă  vous pour mettre votre intellect au service de vos soins personnels :

  • lisez un livre, une nouvelle ou une revue
  • faites des mots croisĂ©s ou un jeu-questionnaire
  • prenez part Ă  une conversation enrichissante
  • faites une rĂ©flexion critique sur une Ɠuvre culturelle populaire que vous apprĂ©ciez
  • Ă©crivez une histoire ou quelques pages dans votre journal
  • jouez un morceau de musique sur un instrument de votre choix – ou improvisez sans structure

Profitez du pouvoir calmant de la nature

La nature peut nourrir votre Ăąme et soutenir votre humeur. Bon nombre d’Ă©tudes montrent pourquoi il est important de passer du temps Ă  l’extĂ©rieur pour attĂ©nuer le stress, amĂ©liorer notre capacitĂ© de concentration et calmer notre esprit.

Sortez de la maison pour prendre de grandes bouffĂ©es d’air frais. Prenez le temps d’aller vous promener dans la nature pour profiter des paysages, des sons et des odeurs de la forĂȘt, de la plage ou du parc.

Entretenez votre réseau de soutien social pour étayer vos efforts de soins personnels

Il n’est pas nĂ©cessaire de s’isoler pour prendre soin de soi. Les ĂȘtres humains sont des crĂ©atures sociales qui tirent des bienfaits du contact avec les autres. En prĂ©servant le caractĂšre ludique, amusant et dĂ©contractĂ© de ces interactions, vous arriverez Ă  profiter des bienfaits mentaux et Ă©motionnels liĂ©s Ă  la santĂ© sociale.

Ne vous en faites pas si vous ĂȘtes introverti. Vous pouvez interagir Ă  votre façon, de maniĂšre Ă  Ă©viter de vous sentir dĂ©passĂ© par des interactions qui visent Ă  amĂ©liorer votre Ă©tat d’esprit.

Et si le contact avec autrui vous déplait, il y a une solution. Vous pouvez cajoler votre animal de compagnie, jouer avec lui ou simplement profiter de son affection. Les animaux de compagnie sont une excellente source de soutien. Ils peuvent favoriser la bonne humeur, la stabilité et le bonheur en général.

Éliminez la nĂ©gativitĂ© en faisant preuve de compassion envers vous-mĂȘme

Ce n’est sans doute pas Ă©vident lorsqu’on regarde les messages des certains sur les rĂ©seaux sociaux, mais personne n’arrive Ă  prendre soin de lui-mĂȘme Ă  la perfection. Apprendre Ă  prendre soin de soi, c’est un processus en soi.

La premiĂšre fois que vous mettrez en pratique le rituel de soins personnels dont vous avez besoin et que vous mĂ©ritez, il se peut que vous n’obteniez pas les rĂ©sultats attendus. Il est possible que vous perdiez votre concentration pendant la mĂ©ditation, ou qu’un insecte vous pique pendant votre randonnĂ©e dans la nature, ou encore, que votre chien saute dans la baignoire.

Faites preuve d’indulgence et de compassion envers vous-mĂȘme et dĂ©veloppez une certaine rĂ©silience. MĂȘme sans le faire Ă  la perfection, le fait de prendre soin de vous-mĂȘme constitue un pas dans la bonne direction – sur la voie d’une version plus saine, plus heureuse et moins stressĂ©e de vous-mĂȘme.