Les produits de boulangerie et pâtisseries font partie intégrante des grandes célébrations. Que ce soit pour une tarte aux pacanes, une tourtière, des croissants ou la recette familiale secrète pour des brioches, la farine arrive le plus souvent en tête de liste des ingrédients. Cette année, donnez une nouvelle tournure savoureuse à vos recettes traditionnelles en optant pour une farine de remplacement de premier choix.

Dans votre mélange de pâte préféré, la farine sert de liant pour assurer la cohésion, tout en ajoutant de la texture et du goût. La farine ordinaire est une poudre obtenue en broyant des graines de blé entier. Bien qu’ils soient nutritifs, les grains entiers perdent bon nombre de leurs ingrédients bénéfiques lorsqu’ils sont transformés en farine blanche très raffinée, avec une hausse de leur teneur glycémique.

C’est ici qu’entrent en scène les farines de remplacement. Ces produits de substitution ont connu une hausse de popularité ces dernières années, et à juste à titre. Tout en vous procurant les mêmes textures et autant de cohésion, ils ont une teneur glycémique plus faible et ils sont plus goûteux, avec aussi une foule d’autres avantages nutritionnels.

En quoi consiste une farine de remplacement?

Les farines de remplacement les plus courantes sont faites de noix, graines, fèves et autres céréales. Tout comme ceux de la farine ordinaire, leurs ingrédients entiers sont transformés et moulus en une poudre semi-fine. Bon nombre d’entre elles, comme la farine de pois chiches et la farine d’amande, offrent des propriétés similaires, ce qui en fait des produits de substitution faciles à utiliser selon le même rapport dans vos recettes préférées, bien que certains maîtres boulangers recommandent d’ajouter une pincée supplémentaire de poudre à pâte pour contrebalancer l’excédent de poids de la farine d’amande.

Comme leur teneur en vitamines, minéraux et phytonutriments est souvent plus élevée que celle de la farine traditionnelle, les farines de remplacement s’intègrent parfaitement aux lignes directrices des régimes populaires : kétogène, paléo, faible en glucides, sans gluten ou sans blé. Même si vous ne suivez pas un régime alimentaire précis, la variété accrue et leur teneur plus élevée en fibres feront des merveilles pour votre santé intestinale.

Farine blanche, farine de blé entier et farine d’amande : une comparaison

Pour mieux comprendre les avantages des farines de remplacement pour la santé, voyons d’abord les valeurs nutritives moyennes des deux principales farines de grains : blanche et blé entier.

Farine blanche non blanchie, 1 tasse (227 g)

  • 455 calories
  • 95,4 g de glucides
    • 3,4 g de fibres alimentaires
  • 12,9 g de protéines
  • 1,2 g de gras
    • 0,2 g de gras saturés
    • 0,6 g de gras poly and monoinsaturés
  • Charge glycémique : 85

Bien que la farine blanche soit une bonne source de thiamine, folate et sélénium, sa charge glycémique de 85 est élevée. Le nombre santé à rechercher : 55 ou moins. De plus, la farine blanche est dépouillée de ses nutriments au cours du processus de production, puis elle les récupère ultérieurement.

Farine de blé à grains entiers, 1 tasse (227 g)

  • 407 calories
  • 87,1 g de glucides
    • 14,6 g de fibres alimentaires
  • 16 g de protéines
  • 2,2 g de gras
    • 0,4 de gras saturés
    • 1,2 g de gras poly and monoinsaturés
  • Charge glycémique : 69

À l’instar de la farine blanche, la farine de blé à grains entiers est une bonne source de thiamine, folate et sélénium. Sa teneur totale en glucides est moins élevée, et elle renferme pas moins de 14,6 g de fibres alimentaires qui aident votre organisme à faire face à tout ce que vous lui faites subir pendant les célébrations.

À quantités égales, la farine de blé à grains entiers l’emporte haut la main sur la farine blanche non blanchie. Voyons maintenant comment se compare la farine d’amande.

Farine d’amande, 1 tasse (227 g)

  • 648 calories
  • 24 g de protéines
  • 24 g de glucides
    • 14 g de fibres alimentaires
  • 56 g de gras
    • 4,3 g de gras saturés
    • 51,7 g de gras poly and monoinsaturés
  • Charge glycémique : moins de 1

Bien que sa teneur calorique soit plus élevée que celle de la farine blanche ou de blé, la farine d’amande n’a pour ainsi dire aucun effet sur la glycémie – et elle regorge de bons gras monoinsaturés et de fibres prébiotiques insolubles. Les fibres insolubles sont un glucide essentiel qui vous procure une sensation de satiété de longue durée, vous permettant ainsi de conserver un poids santé. Elles favorisent aussi une bonne santé digestive en nourrissant vos bactéries intestinales.

La farine d’amande est une bonne source d’une variété de phytonutriments comme le resvératrol et les flavonoïdes, en plus d’être riche en vitamine E et d’autres antioxydants. Elle fournit aussi d’autres minéraux essentiels comme le calcium, le fer et le manganèse.

Sur le plan culinaire, la farine d’amande a un léger goût de beurre qui s’harmonise bien avec la sarriette et la pâtisserie. Comme ses propriétés de liant sont semblables à celles de la farine ordinaire, elle sert de substitut selon un rapport 1:1. Avec ses nombreux bienfaits pour la santé et sa polyvalence dans les recettes, la farine d’amande est l’une des farines de remplacement les meilleures et les plus populaires pour la boulangerie.

De savoureux succédanés de la farine

Maintenant que vous connaissez les valeurs nutritives des farines blanche, de blé et d’amande, vous pouvez faire la comparaison avec d’autres farines de remplacement. Voici les valeurs nutritives moyennes de certaines farines de remplacement les plus populaires sur le marché.

Farine de sarrasin, 1 tasse (227 g)

  • 560 calories
  • 16 g de protéines
  • 115 g de glucides
    • 36 g de fibres alimentaires
  • Moins de 1 g de gras
    • 0 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 71

La farine de sarrasin ne contient pas de blé ni de gluten. Bien que sa teneur glycémique soit la plus élevée parmi les farines mentionnées ici, elle est riche en fibres, antioxydants et micronutriments comme le folate, le fer, le magnésium, le manganèse et le zinc.

D’un goût terreux prononcé, la farine de sarrasin se prête bien à la confection de muffins, tartelettes et pain aux bananes. Comme elle se lie difficilement, il vaut mieux trouver des recettes expressément conçues pour la farine de sarrasin ou la mélanger avec d’autres farines de remplacement afin d’éviter une texture grumeleuse.

Farine de manioc, 1 tasse (227 g)

  • 460 calories
  • Moins de 1 g de protéines
  • 28 g de glucides
    • 8 g de fibres alimentaires
  • Moins de 1 g de gras
    • 0 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 46

Obtenue à partir de la racine de manioc et malgré sa faible teneur en nutriments, cette farine renferme de la vitamine C, du folate, de la thiamine et des minéraux essentiels comme le manganèse et le potassium.

La farine de manioc est un produit de substitution populaire. Reconnu pour sa saveur neutre et sa texture poudreuse, elle remplace couramment la farine blanche selon un rapport 1:1. Comme elle tend à être un peu plus absorbante, les boulangers conseillent d’abaisser légèrement le rapport 1:1 avec la farine blanche. Les biscuits confectionnés à partir de la fameuse recette de grand-maman demeureront ainsi plus moelleux.

Farine de pois chiches, 1 tasse (227 g)

  • 356 calories
  • 20 g de protéines
  • 53 g de glucides
    • 10 g de fibres alimentaires
  • 6 g de gras
    • 0,6 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 44

Ingrédient principal contenu dans le hummus, les pois chiches entrent aussi dans la préparation d’une farine de remplacement savoureuse et saine. Avec une teneur relativement faible en gras et pour ainsi dire exempte de gras saturé, la farine de pois chiches a un indice glycémique de moyen à bas, soit 44. C’est aussi une excellente source de folate : plus de 100 % de l’apport quotidien recommandé. Elle renferme également de la thiamine et des minéraux : fer, magnésium et manganèse.

Tout comme la farine d’amande, la farine de pois chiches a une légère saveur naturelle de noisettes idéale pour bon nombre de produits de boulangerie, mais avec de meilleures propriétés liantes. Vous vous féliciterez de l’avoir utilisée comme farine de remplacement dans vos tortillas.

Farine de coco, 1 tasse (227 g)

  • 480 calories
  • 6 g de protéines
  • 72 g de glucides
    • 40 g de fibres alimentaires
  • 16 g de gras
    • 13 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 50s

À faible teneur en gras, la farine de coco regorge de fibres alimentaires et de triglycérides à chaîne moyenne. Dérivés de l’huile de coco, ces triglycérides favorisent l’apport de nutriments essentiels comme la vitamine E and la coenzyme Q10 pour soutenir la santé cérébrale et cardiaque.

D’un goût légèrement sucré, la farine de coco peut altérer la saveur de vos plats cuisinés. Ses propriétés liantes ne sont en rien comparables à celles de la farine traditionnelle, car elle absorbe plus de liquide. Mélangez-la avec d’autres farines, ajoutez-y un œuf pour en accroître l’humidité, ou trouvez des recettes qui font expressément appel à la farine de coco.

Farine d’avoine, 1 tasse (227 g)

  • 420 calories
  • 15 g de protéines
  • 68 g de glucides
    • 6,8 g de fibres alimentaires
  • 9,5 g de gras
    • 1,7 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 44

En plus de permettre d’obtenir un excellent lait sans produits laitiers, l’avoine constitue un très bon succédané sans gluten de la farine. L’avoine renferme des gras sains, des fibres alimentaires, des antioxydants, de la thiamine et du fer. Sans être nécessairement un superaliment nutritionnel, cette farine a un goût léger, elle se lie bien et elle est facile à préparer à la maison avec de l’avoine complète et un mélangeur ou un robot culinaire. Si vous cherchez une farine de remplacement économique, c’est peut-être la solution qu’il vous faut.

Farine de quinoa, 1 tasse (227 g)

  • 440 calories
  • 16 g de protéines
  • 72 g de glucides
    • 8 g de fibres alimentaires
  • 2 g de gras
    • 0 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 53

Malgré sa teneur en glucides et son indice glycémique plus élevés par rapport aux autres farines de remplacement, le quinoa est un grain nutritif riche en phytonutriments. Il regorge aussi de vitamine B, calcium, vitamine E, fer, magnésium, potassium et antioxydants.

D’un goût terreux légèrement amer, la farine de quinoa se marie bien avec les épices. À l’instar de la farine de coco, elle absorbe plus d’humidité dans le processus de liaison. Faites-en l’essai dans vos recettes de pain d’épice et de crêpes à l’américaine.

Rehaussez vos techniques de boulangerie

Dans les recettes de cuisine maison, on peut toujours faire appel à une farine de remplacement. Des succédanés populaires comme la farine d’amande ou de pois chiches se prêtent à de simples substitutions selon un rapport 1:1 dans toutes les recettes. Ces farines vous permettront aussi de répondre aux exigences de régimes alimentaires particuliers chez vos invités ou membres de votre famille.

Grâce aux nouvelles connaissances que vous avez acquises, vous serez à même de choisir la farine qui répond à vos besoins. Tous vos convives sauront apprécier les nouvelles variantes nutritives que vous mettrez à votre menu festif.

Vous brillez comme une véritable étoile, et ça se voit dans tous les aspects de votre vie. Faites maintenant rayonner encore davantage votre beauté intérieure avec des soins cutanés éclaircissants. Une peau d’un éclat bien visible – grâce à des ingrédients éclaircissants éprouvés – est une tendance qui passe l’épreuve du temps. Il faut bien dire qu’une peau éclatante de santé est un style qui ne se démode jamais.

Les soins cutanés éclaircissants visent à mettre en relief un teint radieux d’apparence saine plutôt qu’à dissimuler des imperfections. Prenez bien soin de votre peau en utilisant des moyens qui font resplendir votre beauté naturelle. À cette fin, intégrez à votre rituel de soins cutanés des produits aux ingrédients éclaircissants et affinants.

Voyons de plus près comment choisir des soins cutanés qui feront ressortir votre éclat intérieur. Voici une liste des meilleurs ingrédients et des approches les plus sûres qui rendront votre peau encore plus radieuse. Comme vous avez maintenant toute l’information qu’il vous faut, vous pouvez chercher les produits de soins cutanés qui sauront le mieux éclaircir votre teint et lui donner de l’éclat.

La niacinamide : la vedette incontestée des soins cutanés éclaircissants

Apprenez-en davantage sur le cet élément clé de l’éclaircissement bien visible de la peau. La niacinamide est difficile à égaler car elle est d’une rare efficacité pour donner une belle apparence radieuse à un teint inégal, terne et couvert de taches.

La niacinamide – une vitamine du groupe B (plus précisément une forme de vitamine B3) –compte parmi les ingrédients des soins de la peau qui atténuent visiblement et avec efficacité l’aspect contrastant des taches foncées et de l’hyperpigmentation. En plus de rendre les pores moins apparents et de réduire visiblement la production d’huile, la niacinamide atténue l’apparence des rides et ridules, tout en uniformisant visiblement le teint.

Les experts en matière de beauté tout comme les adeptes des soins cutanés aiment cet ingrédient actif qui donne d’excellents résultats bien visibles. C’est ce qui explique la présence de la niacinamide dans bon nombre de produits de soins cutanés – y compris le Correcteur Anti-taches Celavive.

L’attrait de la niacinamide tient aussi à sa compatibilité avec d’autres antioxydants, en particulier la vitamine C. La combinaison de ces deux ingrédients intensifie leur activité antioxydante. Les antioxydants aident à protéger la peau pour en préserver la beauté. Avec l’action conjuguée de la niacinamide et de la vitamine C, les taches foncées s’atténuent visiblement pour révéler une peau d’apparence plus fraîche et rajeunie.

Des dérivés de la vitamine C pour un teint radieux

La vitamine C est nécessaire pour donner de l’éclat à la peau, tout comme elle est essentielle au reste de l’organisme. La vitamine C et ses dérivés (acide ascorbique, glucoside d’ascorbyle et palmitate d’ascorbyle) sont des antioxydants puissants qui aident à conserver à la peau sa belle apparence radieuse. Ils sont aussi importants pour obtenir un teint qui paraît visiblement clair et uniforme. Les rougeurs causées par la sécheresse de la peau peuvent donner au teint un aspect marbré. Comme agent apaisant, la vitamine C peut toutefois aider à donner à la peau une apparence plus détendue.

Le collagène (la protéine qui donne à la peau sa fermeté) dépend aussi de la vitamine C. Les produits de soins cutanés contenant de la vitamine C ciblent l’apparence des rides et ridules ainsi que la texture visiblement inégale d’une peau vieillissante. La vitamine C contribue à faire paraître la peau uniforme, douce et souple. Grâce aux effets du collagène sur l’hydratation cutanée, la vitamine C aide à donner à la peau une apparence ferme et lisse.

Un rituel de soins cutanés ne saurait être complet sans des produits contenant de la vitamine C. Des produits comme le Sérum Éclaircissant Celavive misent sur la vitamine C, la niacinamide et d’autres ingrédients éclaircissants afin de transformer l’aspect terne de la peau en un splendide éclat cutané.

Une hydratation continue, gage d’une peau radieuse

Le meilleur moyen de conserver à la peau son bel éclat, c’est de l’hydrater abondamment. Une peau bien hydratée conserve visiblement sa fermeté et son aspect lisse. Une peau bien hydratée paraît aussi plus lisse car elle reflète mieux la lumière. C’est ce qui donne à la peau son bel éclat et sa fermeté.

Les ingrédients les plus hydratants retiennent l’eau dans la peau. Un peu comme une éponge, la peau absorbe et retient l’hydratation et les produits de soins cutanés. Par conséquent, il vaut mieux rechercher des produits de soins cutanés qui conservent à la peau son hydratation pour lui donner une apparence bien hydratée et radieuse.

Des ingrédients comme le beurre de karité et l’huile de graines de jojoba sont assurément des atouts pour accroître la clarté et l’apparence de jeunesse de la peau. Ce sont des hydratants très puissants qui aident à conserver à la peau son hydratation, sans obstruer les pores ni causer des imperfections.

En procurant à la peau une hydratation intensive, les masques en feuille sont un excellent traitement cutané, y compris le Masque en Feuille Blanc Revivifiant Celavive, riche en beurre de karité et huile de graines de jojoba. Le masque est un traitement riche qui est encore meilleur s’il renferme des agents éclaircissants, dont les suivants :

  • niacinamide
  • extrait de réglisse
  • algues rouges
  • sucres qui se lient à l’eau et hydratent abondamment la peau.

Appliquez sur le visage un masque en feuille éclaircissant quelques soirs par semaine pour conserver à la peau son éclat et son hydratation.

Trouvez une crème d’application quotidienne qui remplit les deux fonctions d’éclaircissement et d’hydratation. Une liste d’ingrédients qui comprend la niacinamide, les algues rouges et la vitamine C ajoutée vous aidera à obtenir un superbe éclat cutané, en plus de l’hydratation nécessaire à la peau. Pour un superbe éclat cutané, songez à une crème que vous pouvez appliquer deux fois par jour, comme la Crème Hydratante Teint Lumineux d’USANA. Elle vous aidera à faire transparaître votre beauté intérieure tous les jours.

Un air radieux en tout temps

Essayez divers traitements cutanés afin de découvrir celui qui vous convient le mieux – et aussi le mieux adapté à votre type de peau. Vérifiez leurs bienfaits hydratants et éclaircissants, de même que les ingrédients qui aident à obtenir une peau visiblement saine et de belle apparence.

Sur votre liste de soins de beauté, vous réussirez à obtenir une peau plus radieuse dès que vous intégrerez des produits éclaircissants à votre rituel quotidien de soins cutanés. Comme ces produits contiendront des ingrédients actifs comme la niacinamide et la vitamine C, un teint radieux et visiblement éclatant sera à votre portée.

En matière de digestion, votre travail est simple : vous cuisinez, vous mastiquez, vous avalez et vous nettoyez. Or, c’est lorsque votre assiette est vide que la partie difficile commence. Une cohorte de petites entités vaillantes s’attèle à la tâche laborieuse qui consiste à donner une forme utilisable aux aliments mastiqués. En effet, à partir de la bouche jusqu’à l’intestin grêle, les enzymes digestives ont pour tâche de décomposer vos aliments en petits morceaux utiles et faciles à digérer.

Vous connaissez probablement mieux les moyens mécaniques par lesquels votre pomme de l’après-midi est transformée en glucose, en fibres et en micronutriments, car vous sentez vos dents mordre dans les aliments, les couper et les broyer. Vous pouvez même percevoir la le malaxage de la nourriture dans votre estomac.

De son côté, le travail des enzymes digestives passe inaperçu, car il se déroule à une échelle microscopique. Les enzymes sont des protéines spécialisées qui assistent l’activité de différentes réactions chimiques importantes un peu partout dans l’organisme. Ces réactions déclenchées par des enzymes se produisent en permanence à votre insu, mais vous sentiriez leur absence si vos enzymes digestives prenaient une journée de congé.

Effectivement, ces protéines spécialisées favorisent une digestion saine. Les enzymes actives le long du système digestif aident à décomposer la nourriture, et c’est ainsi qu’elles contribuent à réduire les ballonnements et à susciter la sensation de satiété. Elles aident également à réduire les effets indésirables que l’on peut ressentir lorsqu’on a trop mangé*.

C’est là une seule des façons dont les enzymes digestives soutiennent votre santé. Comme l’organisme ne peut utiliser ce qu’il ne peut absorber, la création de petites molécules à partir des macronutriments en provenance de l’alimentation est essentielle au maintien d’une nutrition optimale. Après les réactions facilitées par les enzymes, la nutrition fournie par les nutriments peut être absorbée par l’intestin grêle – pour ensuite être distribuée aux cellules de l’organisme*.

Sans enzymes digestives, manger ne serait qu’une excuse pour grincer les dents. Suivez l’aventure digestive des aliments et, à chaque étape, faites connaissance avec les enzymes digestives importantes qui contribuent à la décomposition et l’absorption saine et efficace de la nutrition alimentaire*.


Petit guide des enzymes digestives naturelles

Certaines réactions chimiques qui surviennent dans l’organisme nécessitent des enzymes particulières pour exercer leur activité normale. La liste des enzymes digestives pourrait être très longue, mais voici quatre des plus importantes et les mieux connues, ainsi que la façon dont elles favorisent une saine digestion* :

  • l’amylase pour les féculents
  • la lipase pour les lipides
  • la protéase pour les protéines
  • la lactase pour le lactose, la protéine du lait

On peut également considérer l’amylase, la lipase et la protéase comme des catégories d’enzymes. Au cours du parcours digestif, différentes sous-catégories de ces importants types d’enzymes décomposent les principaux macronutriments.


La bouche : tout commence par la salive

La vue ou l’odeur d’un repas que vous vous apprêtez à prendre vous met l’eau à la bouche. Il ne s’agit pas d’une réaction caricaturale face à un délicieux repas, mais plutôt d’une étape importante qui permet d’acheminer vers la bouche les enzymes digestives qui amorcent la digestion.

Les glandes salivaires sont responsables de la production de plusieurs enzymes qui se trouvent dans la salive et qui se mélangent à la nourriture pendant la mastication. Ce sont ces enzymes en particulier – y compris l’amylase – qui démarrent le processus de décomposition des glucides en sucres simples.

L’estomac : pas seulement de l’acide

L’estomac gronde, gargouille et prend de l’expansion s’il est trop plein. C’est ce qui en fait le centre d’attention lorsqu’il est question d’alimentation. De plus, sa tâche considérable et ardue ne pourrait s’achever sans l’aide des enzymes digestives.

L’acide gastrique, ainsi que la pepsine – une protéase libérée par les cellules de la paroi de l’estomac – se mélangent à des enzymes qui divisent les lipides et les glucides pour décomposer les macronutriments. C’est ainsi que les lipides, les glucides et les protéines présents dans l’alimentation sont malaxés, mélangés et déconstruits jusqu’à ce qu’ils forment un liquide qu’on appelle le chyme.

À ce point, votre repas est en voie de devenir assimilable, mais quelques autres organes et leurs enzymes doivent participer au processus de digestion avant que les nutriments puissent être absorbés.

Le pancréas : un puissant organe producteur d’enzymes

Le pancréas fournit une abondance de fluides pour aider à acheminer la nourriture vers sa destination. Entre l’estomac et l’intestin grêle, ce sont les enzymes produites par le pancréas qui poursuivent la décomposition des aliments. Elles pénètrent par des conduits dans le duodénum – situé dans la partie supérieure de l’intestin grêle.

Ces diverses enzymes digestives sont sécrétées pour fragmenter les protéines en acides aminés ou en peptides et les lipides en leurs composants, c’est-à-dire des acides gras et du glycérol. Les glucides sont également simplifiés à cette étape de la digestion.

Sans être une enzyme digestive, la bile produite par le foie joue également un rôle important dans la décomposition des lipides que vous consommez.

L’intestin grêle : des enzymes sur le lieu de l’absorption

Vous n’arriveriez pas à reconnaître la pomme ou le sandwich que vous avez mangé lorsqu’il atteint l’intestin grêle. Il a été mastiqué, malaxé et décomposé.

Il reste cependant une série d’enzymes digestives nécessaires pour achever le travail et effectuer la préparation finale pour l’absorption. Ces enzymes achèvent la simplification des glucides en glucose ou en fructose et déconstruisent les protéines jusqu’à l’obtention des composants de base : les acides aminés.

À ce point, les enzymes digestives ont accompli leur tâche. Les nutriments en provenance des aliments sont prêts à être assimilés et distribués partout dans l’organisme pour vous aider à maintenir votre énergie et votre santé générale*.

Fournissez à votre organisme des aliments contenant des enzymes digestives naturelles

Vous venez d’en apprendre davantage sur les enzymes digestives produites par votre organisme le long de votre système digestif. Vous pouvez également favoriser une saine digestion en ajoutant à votre alimentation certains aliments riches en enzymes *.

Choisissez vos aliments préférés dans la liste ci-dessous et planifiez des repas à partir de ces ingrédients pour stimuler les enzymes digestives qui favorisent une digestion normale. Ils optimiseront également vos repas en appuyant les processus qui favorisent la disponibilité des nutriments pour l’absorption*.

  • Miel
  • Ananas
  • Mangue
  • Banane
  • Papaye
  • Aliments fermentés (comme la choucroute, le miso ou le kimchi)
  • Avocat
  • Kiwi
  • Gingembre

Earl Grey, masala chai, matcha, Ceylan, Oolong. Le thé offre d’innombrables bienfaits, tout comme les variétés de cette boisson consommée partout dans le monde. L’infusion de feuilles de thé est un rituel culturel millénaire. En plus de présenter divers arômes intenses et riches, cette boisson complexe est très bénéfique pour la santé à bien des égards.

Dégusté sous forme d’infusion, le thé provient de la plante Camellia sinensis originaire de la Chine et du Sud-Est asiatique. Son exportation partout dans le monde et différents modes de traitement de ses feuilles ont donné d’innombrables variétés aux divers arômes, nutriments et bienfaits pour la santé.

Le thé est riche en micronutriments qui peuvent renforcer plusieurs systèmes de l’organisme, en plus d’être une source sûre et efficace de caféine qui accroît l’énergie. En apprenant à bien choisir le thé qui vous convient et ce qu’il vaut mieux éviter, vous serez à même de ressentir les effets bénéfiques du thé sur votre santé.

Une plante, des centaines d’appellations – Un guide du thé

Que vous buviez très peu de thé ou que vous soyez un inconditionnel, nous vous proposons un guide pratique qui se veut convivial. Voici un aperçu de certains des thés populaires bons pour la santé :

  • Thé vert :

Produit avec les feuilles rapidement chauffées et séchées après la récolte pour empêcher l’oxydation, le thé vert considéré par bon nombre de gens comme le thé « authentique ». Il trouverait son origine en Chine, il y a près de 5 000 ans.

Le thé vert est reconnu pour sa teneur plus faible en caféine et pour son contenu exceptionnellement élevé de flavonoïdes (un important type de phytonutriment) qui renforcent bon nombre de systèmes de l’organisme, notamment un fonctionnement cardiaque adéquat.

  • Thé noir :

Le thé noir provient de l’oxydation complète des feuilles pendant leur traitement. Ce processus expose les parois cellulaires de la plante à l’oxygène, ce qui donne au thé sa couleur brun foncé. On estime que ce traitement de la plante pour obtenir du thé noir est plutôt de style européen occidental, tandis que les cultures asiatiques préfèrent le thé vert.

Plus riche en caféine que le thé vert, le thé noir en contient toutefois moins que le café infusé. Même si le thé noir est bénéfique et renferme lui aussi des flavonoïdes qui peuvent favoriser la santé immunitaire, le thé vert est largement reconnu comme meilleur pour la santé.

  • Thé blanc :

Le traitement du thé blanc est le moins intensif. Ses feuilles sont récoltées avant leur plein développement et séchées rapidement afin d’empêcher l’oxydation. Ce processus donne le thé le plus frais et le plus délicat qui soit.

D’une teneur exceptionnelle en antioxydants et en fluor, le thé blanc contient moins de caféine que le thé vert et le thé noir.

  • Thé Oolong:

De tradition chinoise, le thé Oolong est partiellement oxydé. Son traitement complexe le situe entre le thé vert et le thé noir. Certains types ont des qualités similaires à celles du thé vert, tandis que d’autres sont presque impossibles à distinguer du thé noir.

Le thé Oolong est lui aussi riche en antioxydants et polyphénols. Son mode de récolte et son processus de séchage complexes lui confèrent une teneur unique en caféine qui le situe entre le thé vert et le thé noir.

  • Tisane :

Comme la tisane ne provient pas de la plante Camellia sinensis, ce n’est pas un thé à proprement parler. Les ingrédients les plus populaires utilisés pour préparer une tisane : camomille, menthe poivrée, gingembre, cannelle, rooibos et plusieurs autres végétaux.

De nombreuses tisanes renferment cependant des antioxydants importants qui peuvent favoriser la santé à de nombreux égards.

Le fondement des bienfaits du thé : polyphénols, flavonoïdes et antioxydants

Certains bienfaits des thés traditionnels pour la santé – en particulier du thé vert – s’expliquent par la présence de polyphénols. Provenant de certains aliments de source végétale, ces micronutriments riches en antioxydants contribuent à la défense contre les radicaux libres dommageables pour les cellules, en plus de pouvoir aussi soutenir la santé digestive, immunitaire et cardiovasculaire.

Les polyphénols présents dans le thé ont fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques, et plus particulièrement l’épigallocatéchine gallate (EGCG). Les résultats attribuent à l’ECGC la plupart des bienfaits reconnus du thé pour la santé :

À partir de ces données, il est clair que le choix d’un thé riche en polyphénols, et plus précisément en EGCG, est le plus sûr moyen d’intégrer les effets bénéfiques du thé à un style de vie sain. Même s’il est difficile de connaître la teneur exacte en EGCG du thé de votre choix, des études indiquent que celle du thé vert est généralement la plus élevée et celle du thé noir la plus faible. Pour obtenir une quantité optimale de polyphénols et flavonoïdes, il est préférable d’acheter un thé de qualité supérieure et d’une grande fraîcheur.

Thé et caféine : une puissante source d’énergie

La torpeur ressentie en milieu d’après-midi incite bon nombre de gens à prendre une dose de caféine (café, thé vert, thé noir, ou boisson énergisante commerciale) comme source d’énergie instantanée. Le régime alimentaire et le sommeil sont assurément les pierres angulaires d’un bon taux d’énergie. Pourtant, lorsque les exigences de la vie drainent nos forces à l’occasion, nous sommes enclins à prendre un petit remontant.

La caféine refait votre plein d’énergie de deux façons :

  1. Elle accroît votre métabolisme
  2. Elle revigore votre système nerveux central

Il faut cependant éviter les abus. La caféine a des effets puissants et une chez un adulte en santé ne doit pas dépasser 300 à 400 milligrammes. Cet apport devrait être encore plus faible chez certaines personnes plus sensibles à la caféine – femmes enceintes, adolescents et enfants. Comme une forte dose de caféine peut entraîner un effondrement soudain, il vaut mieux en consommer en plus petite quantité tout au long de la journée.

À la lumière des études récentes sur les polyphénols dans le thé, on reconnaît de plus en plus le thé vert comme une source de caféine saine, sûre et efficace. Même si le thé vert ne donne pas un coup de fouet comme le thé noir ou le café, sa forte teneur en antioxydants et polyphénols en fait une source d’énergie efficace et, par conséquent, un formidable allié d’un style de vie sain.

Un aperçu des bienfaits du thé pour la santé

  Teneur en caféine par tasse (250ml) Teneur approximative en ECGC Activité antioxydante Variétés populaires
Vert 30–70 mg Élevée Élevée Matcha, Dragonwell, Sencha
Noir 47–90 mg Faible Modérée Earl Grey, Ceylan, Assam
Blanc 6–55 mg Modérée Élevée Bai mudan, Darjeeling blanc
Café infusé 90–160 mg None Modérée N/A

Infusion trop sucrée

Les bienfaits du thé pour la santé sont aussi diversifiés que ses arômes. Par contre, bon nombre d’entreprises et de fabricants tirent profit de ce facteur pour vendre des produits sans doute peu coûteux, mais mauvais pour la santé.

La teneur en sucre d’une foule de thés déjà infusés ou de thés glacés est très élevée. Le thé latte et d’autres thés pétillants à la mode sont saturés de sucre et de calories. Même s’ils semblent bons pour la santé en raison de leur teneur en thé, il vaut mieux s’en priver.

Préparez plutôt votre thé selon la méthode utilisée depuis des générations : faites bouillir de l’eau, faites-y infuser des feuilles de thé frais, calez-vous dans un fauteuil et délectez-vous de l’arôme délicat du thé, tout en profitant de ses effets bénéfiques.

Un bon régime alimentaire et de l’eau en abondance sont les éléments fondamentaux d’une nutrition adéquate. Il est toutefois tout aussi important pour l’organisme d’éliminer les déchets constitués par ce que vous consommez. Voilà une des nombreuses tâches essentielles dont se chargent les reins. Même si on s’attarde plus souvent à la santé d’autres organes – comme le cœur et le foie – il n’en reste pas moins que les soins prodigués aux reins peuvent être la pierre angulaire d’une santé optimale.

Les reins remplissent des tâches diverses :

  • élimination des déchets par l’urine
  • équilibre des quantités de fluides corporels
  • libération d’hormones pour aider à préserver une tension artérielle normale
  • activation de la vitamine D sous une forme utilisable pour favoriser la santé osseuse
  • contrôle de la production des globules rouges.

Comme les reins régulent bon nombre de fonctions afin de préserver la santé physique au complet, des reins en santé sont essentiels pour permettre au corps de donner son plein rendement.

Connaissez Apprenez à mieux connaître la fonction rénale et les soins appropriés pour les reins – y compris le carburant à leur fournir pour profiter d’une santé optimale.

Mode de fonctionnement des reins

Les deux reins sont situés à l’arrière de l’abdomen, sous la cage thoracique et de chaque côté de la colonne vertébrale. Chacun a sensiblement la taille d’un poing, même si le rein droit est légèrement plus petit et situé plus bas pour faire place au foie.

On peut expliquer très simplement la fonction rénale de la façon suivante : le sang pénètre d’abord dans les reins pour y être filtré.Ensuite, le sang propre retourne dans le système circulatoire par les veines rénales et les déchets sont évacués par l’uretère jusque dans la vessie.

Un cours d’anatomie sommaire permet de mieux comprendre ce processus. Le rein renferme des millions d’unités structurelles et fonctionnelles appelées néphrons. Ceux-ci filtrent le plasma sanguin pour produire de l’urine, en plus de réabsorber l’eau, le sel et le glucose dans le système circulatoire.

Le néphron renferme un corpuscule rénal (le composant du rein qui filtre le sang) et un tubule rénal (un système secondaire de collecte du sang filtré). Après son passage dans le corpuscule rénal, le sang entre dans une zone de filtration appelée glomérule. Doté d’une barrière particulière qui retient les globules, les protéines et les molécules plus volumineuses dans le sang, le glomérule évacue toutefois l’eau, les ions et les molécules plus petites. C’est la première étape de la formation de l’urine.

À ce point, l’urine en train de se former contient la plus grande partie de l’eau et des électrolytes présents dans le sang qui se retrouve ainsi privé de ces nutriments. Le tubule rénal remet alors de l’eau, des électrolytes et d’autre nutriments dans le sang. Il laisse derrière une certaine quantité d’eau, d’urée et d’autres déchets.

C’est ce qui explique l’importance de conserver une bonne hydratation. Sans une quantité d’eau suffisante, les reins peuvent avoir de la difficulté à tout filtrer et à extraire les nutriments essentiels afin de les réintroduire dans la circulation sanguine.

À la fin du filtrage, le sang expulsé des reins se rend jusqu’au cœur par les veines rénales. Les toxines et déchets extraits de la circulation sanguine sont transportés par l’uretère jusqu’à la vessie où ils seront évacués par l’urine.

Beaucoup plus qu’un simple filtre

L’équilibre est essentiel sur tous les plans et les reins contribuent à celui du système circulatoire. Ils aident à réguler le volume des fluides extracellulaires – y compris les liquides interstitiels, le plasma sanguin et la lymphe – si importants pour l’afflux de sang aux organes vitaux.

Les reins contrôlent aussi l’osmolarité et la concentration ionique afin d’éviter une trop forte dilution ou concentration des fluides extracellulaires. Comme l’osmolarité est un mécanisme permettant à ceux-ci de passer d’une membrane à l’autre, elle est essentielle à un transport adéquat des liquides.

Ceci assure une quantité constante d’ions importants (molécules et atomes chargés) – y compris le sodium, le potassium et le calcium. Les reins contribuent aussi à la régulation du pH du plasma sanguin, ce qui empêche le sang de devenir trop acide ou trop basique.

Enfin, les reins produisent l’érythropoïétine (EPO), une hormone qui participe à la production des globules rouges. Agissant comme une armure, l’EPO protège les globules rouges pendant l’enfance et ceux-ci à leur tour stimulent les cellules souches dans la moelle épinière afin d’accroître la production d’autres globules rouges. Comme ces derniers transportent l’oxygène des poumons vers tout le reste de l’organisme, il est important de conserver un taux adéquat d’EPO pour obtenir une bonne production de nouveaux globules rouges.

Vitamine D et santé rénale

Comme la vitamine D est produite par la réaction de la peau au soleil, on la surnomme souvent la « vitamine soleil ». Les reins jouent un rôle important dans la conversion de la vitamine D en un nutriment utile pour l’organisme. L’apport en vitamine D provient de deux sources : l’exposition aux rayons ultraviolets B du soleil, ainsi que le régime alimentaire – aliments et suppléments.

La vitamine D est importante pour de nombreuses raisons. Après avoir été extraite du sang par les reins, la vitamine D est distribuée dans le système squelettique. De plus, elle aide à réguler la quantité de calcium et de phosphate pour en préserver un taux normal dans l’organisme. Plus précisément, la vitamine D favorise une bonne absorption du calcium tiré de l’intestin. Lorsque le taux de calcium est optimal, l’organisme peut préserver la santé osseuse, dentaire et musculaire.

Cet aperçu de la vitamine D nous permet de mieux comprendre pourquoi l’attention accordée à nos reins est tout aussi bénéfique pour d’autres organes et systèmes importants de l’organisme.

Conseils pour mieux prendre soin de vos reins

Vous connaissez maintenant le mode de fonctionnement des reins. Voyons maintenant les moyens d’optimiser la santé rénale. Toutes les autres parties de votre organisme peuvent bénéficier des soins prodigués à vos reins. De simples changements apportés à votre style de vie peuvent jouer un rôle important dans la santé de vos reins et dans votre bien-être général.

  1. Conserver une bonne hydratation

Essentielle à la santé, l’eau est assurément utile à vos reins. Afin de leur fournir le liquide nécessaire à l’élimination de l’excès de sel et de toxines dans votre organisme, il est bon de boire huit verres d’eau par jour.

Il ne s’agit pas là d’une recommandation puisque la quantité précise d’eau qu’il vous faut est déterminée par votre état de santé et votre style de vie. Une urine jaune pâle est un bon indicateur que vous buvez suffisamment d’eau. Une urine plus foncée peut signaler une déshydratation et si elle es trop pâle, c’est que vous buvez trop d’eau.

  1. Surveiller la tension artérielle

Les reins jouent un rôle primordial dans la régulation de la tension artérielle. Si elle se situe entre 90/60 mmHg et 120/80 mmHg, c’est que la tension artérielle est bonne. Lorsque ces chiffres sont plus élevés, nous sommes en présence d’une hypertension. Le système circulatoire et les reins agissent ensemble pour favoriser un bon débit sanguin uniforme. Lorsque votre tension artérielle vous préoccupe, vous avez intérêt à consulter votre médecin ou votre fournisseur de soins de santé.

  1. Conserver un taux normal de sucre sanguin

Un taux normal de sucre sanguin contribue à préserver vos reins et votre état de santé général. Les reins sont constamment à l’œuvre pour filtrer les nutriments présents dans le sang avant de les réintroduire dans l’organisme. Par conséquent, vous avez intérêt à assurer leur bon fonctionnement en conservant un taux normal de sucre sanguin.

  1. Faire de l’exercice et rester actif

Comme il est impossible de muscler vos reins, vous pouvez quand même les renforcer en pratiquant la marche, la natation ou le vélo au moins 150 minutes par semaine. Toute activité – à partir de la promenade en forêt jusqu’à la danse – peut vous aider à conserver un poids santé et à éviter d’imposer une tension accrue à vos reins. Un surplus de poids peut augmenter la tension artérielle, ce qui nuit à vos reins. Par contre, l’exercice régulier est bénéfique autant pour le tour de taille que pour l’état de santé général.

  1. Suivre un bon régime alimentaire

En matière de santé, l’alimentation et l’exercice sont indissociables. Si vous voulez réellement choyer vos reins, vous suivrez un régime alimentaire à faible teneur en sel (sodium). En effet, vos reins auront toujours de la difficulté à filtrer une quantité excessive de sel dans l’organisme. Adoptez une alimentation riche en fruits et légumes frais, poisson et grains entiers. Évitez les aliments qui abîment les reins, comme les viandes transformées, les produits laitiers en quantité excessive et les repas préemballés.

  1. Éviter de fumer

Les raisons d’arrêter de fumer sont innombrables. En voici une autre : la nicotine est mauvaise pour la tension artérielle et par conséquent pour la santé rénale.


Le saviez-vous?

  • Un seul rein est nécessaire pour vivre. À la naissance, vos reins comptent 750 000 néphrons chacun, soit 1,5 million au total. Il en faut 300 000 seulement pour filtrer votre sang tous les jours.
  • Le cœur pompe et les reins filtrent. Les reins filtrent une demi-tasse de sang par minute ou 170 litres par jour.
  • Jumeaux mais pas identiques. Les reins sont asymétriques. Comme celui de droite doit faire de la place pour le foie, il est plus petit et situé plus bas que celui de gauche.
  • Des reins sur mesure. Le médecin hollandais Willem Kolff a fabriqué le premier appareil d’hémodialyse avec un boyau de saucisse, une canette de jus d’orange et une machine à laver. En mode essorage, celle-ci filtrait le sang qui y était pompé.
  • La modération a bien meilleur goût… même pour l’eau. Une trop grande quantité d’eau dans l’organisme peut causer l’hyponatrémie en diluant le sel que les reins n’arrivent plus à éliminer.
  • Un échange rénal. En 1954, Joseph E. Smith a été le premier à réaliser avec succès une transplantation de reins à Boston, au Massachusetts.

Prenez soin de votre santé rénale dès aujourd’hui

Un style de vie qui axé sur la santé des reins est certes bénéfique pour la santé du corps tout entier. Une alimentation équilibrée et l’exercice sont essentiels pour préserver votre santé rénale. En répondant aux besoins de vos reins, vous aidez aussi les autres systèmes de votre organisme. Tout ce qui est bénéfique pour les reins l’est aussi pour le système digestif, le cœur et le système immunitaire.

Le corps humain est un ensemble complexe et intégré, et les reins jouent un rôle important dans le soutien du mieux-être global. Tout aussi complexes, les reins contribuent à l’équilibre de l’organisme. Chaque petit geste que vous faites pour conserver une tension artérielle normale aide à assurer le fonctionnement adéquat de vos reins.

Le cœur pompe, les reins filtrent, l’estomac digère et le cerveau mène l’ensemble. Mais qu’en est-il du foie, cet organe vaillant et polyvalent? Il ne reçoit pas le respect et l’admiration qu’il mérite. La meilleure façon d’éveiller votre appréciation de cet organe auquel on n’accorde peu d’attention, c’est d’en apprendre davantage à son sujet.

Cette liste de 27 faits sur le foie mettra enfin en lumière l’anatomie et la fonction de cet organe sous-estimé. Vous y trouverez également des conseils pour favoriser la santé hépatique. Après avoir parcouru cette liste, vous serez en mesure d’éduquer vos amis et votre famille sur le foie en allant au-delà des informations de base, en plus de favoriser une meilleure appréciation du foie autour de vous.

L’anatomie du foie

  1. Dans l’ensemble de l’organisme, la peau arrive au premier rang sur le plan de la taille, mais le foie remporte le titre de plus grand organe interne, et avec un poids d’environ 1,4 kilo, il arrive en deuxième place de manière générale.
  2. L’humain n’est pas seul à posséder un foie. Tous les êtres vivants dotés d’une colonne vertébrale (vertébrés), sans exception, possèdent un foie. C’est dire à quel point cet organe est important.
  3. Le foie est constitué d’une section assez volumineuse et d’une autre plus petite, et ces sections se divisent elles-mêmes en milliers de lobules – de minuscules segments ayant leurs propres conduits.
  4. Le foie a la capacité de contenir jusqu’à 10 % du volume de sang total de l’organisme. Il n’en renferme pas toujours autant, mais il en traite une grande quantité – environ 1,5 litre par minute.
  5. Le foie n’est pas seulement un organe, c’est également une glande, car il sécrète de la bile dans l’intestin.
  6. Le foie peut se régénérer complètement et retrouver sa pleine fonction à partir d’à peine le quart de l’organe original. Ce phénomène relève davantage de la nécessité évolutive que d’un tour de magie. C’est grâce à cette caractéristique qu’une personne peut donner la moitié de son foie à quelqu’un d’autre et survivre.
  7. L’excès de gras est mauvais pour le foie, mais il est normal pour cet organe d’être constitué de gras à environ 10 %.

Les nombreuses fonctions importantes du foie

  1. Puisqu’il est question du gras, signalons que sa métabolisation fait partie des centaines de tâches qui incombent au foie. Cette fonction est exécutée par la production de bile dans le foie.
  2. Chaque jour, le foie peut produire jusqu’à un litre de bile entraînant la métabolisation.
  3. La bile produite par le foie joue également un rôle important dans la métabolisation des autres macronutriments – les protéines et les glucides. En effet, elle décompose une grande partie des aliments que l’on consomme de manière à les rendre utilisables par l’organisme et soutenir la santé générale.
  4. En plus d’agir comme usine de production et force métabolique, le foie sert également à entreposer une variété de nutriments importants – notamment le glycogène (glucose stocké), le fer, le cuivre et diverses vitamines liposolubles.
  5. Tout ce que l’on consomme est filtré par le foie. Il en retire une grande partie et gère les nutriments alimentaires, les toxines, les médicaments, l’alcool et quelques hormones.
  6. Le foie remplit de nombreuses fonctions liées au sang, en plus de le filtrer. La capacité de l’organisme à former des caillots – avec l’aide de la vitamine K – est appuyée par la production de bile dans le foie. De plus, il :
    • produit une protéine importante dans le sérum sanguin (albumine)
    • assemble une hormone qui contribue à la régulation de la tension artérielle (angiotensinogène)
    • traite la bilirubine qui résulte de la décomposition de l’hémoglobine
  1. Le foie soutient également l’immunité. Certains processus qui se déroulent dans le deuxième plus gros organe soutiennent les deux types de protection immunitaire – innée et acquise.
  2. Le foie agit comme un poste d’aiguillage; les nutriments qui arrivent dans l’organisme en provenance de la veine porte sont redirigés pour être entreposés, transformés davantage, envoyés dans un processus détoxication, ou encore, éliminés parmi les déchets.
  3. La détoxication est probablement la première fonction qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à votre foie. En effet, ce dernier réalise la détoxication des substances selon une approche en deux phases. La première voie de détoxication du foie (phase I) neutralise les composés et la phase II traite les sous-produits de la première phase et transforme les substances de manière à les rendre hydrosolubles afin de faciliter leur élimination.
  4. Le glutathion, synthétisé par l’organisme, est l’un des antioxydants les plus importants. Il se retrouve un peu partout dans l’organisme, mais comme il joue un rôle dans la phase II de la détoxication, il est présent dans une concentration dix fois plus élevée dans le foie.

Favoriser le maintien de la santé hépatique

  1. Si vous appréciez les abats comestibles (tout dépend de votre culture et de vos préférences) le foie devrait se trouver dans le haut de votre liste. En effet, le foie animal est riche en protéines, en fer et en vitamines diverses.
  2. Surprise – ce que vous mangez a une grande incidence sur l’organe qui gère ce que vous ingérez. La consommation de fibres en quantité suffisante est l’un des éléments importants pour le maintien de la santé hépatique. En effet, elle contribue à soutenir ce puissant organe de détoxication en favorisant la gestion du poids et le maintien d’un microbiome intestinal sain.
  3. Même si le foie est partiellement constitué de graisses, une consommation excessive d’aliments gras peut nuire à la santé de l’organe de détoxication le plus volumineux de l’organisme. Les gras saturés sont particulièrement néfastes, mais les acides gras omégas-3 et les autres options saines comme l’huile d’olive constituent de bons choix.
  4. La caféine qui vous aide à démarrer votre journée et à tenir le coup en après-midi est traitée par votre foie. Cependant, il a été montré que les boissons caféinées – en particulier le café et le thé vert – présentent certains effets bénéfiques pour la santé hépatique.
  5. La gestion du poids est importante pour la santé de manière générale – et le foie de fait pas exception. L’embonpoint peut mettre le foie à l’épreuve, et éventuellement nuire à son fonctionnement. En surveillant votre alimentation et en faisant de l’exercice régulièrement, vous arriverez à mieux gérer votre du poids et à favoriser votre santé hépatique.
  6. La diminution de la consommation de sucre est une étape importante dans la gestion du poids, et elle a une incidence particulièrement importante sur le foie – principalement en raison du rôle qu’il joue dans le stockage du glucose. Vous pouvez commencer par remplacer les boissons sucrées par de l’eau, ce qui vous aidera également à maintenir une bonne hydratation.
  7. Une alimentation comprenant une grande quantité de fruits et légumes est un atout pour l’atteinte d’une santé optimale. Certaines plantes procurent des bienfaits pour le foie, ainsi qu’une abondance de micronutriments nécessaires à la santé générale. Consommez davantage de brocoli, d’épinards, de petits fruits, de pamplemousses et de raisin pour favoriser le maintien de votre santé hépatique.
  8. C’est votre foie qui gère l’alcool que vous consommez. Une consommation modérée est assez facilement tolérée, tandis que les effets de trop nombreuses soirées bien arrosées peuvent s’accumuler et compromettre l’efficacité avec laquelle le foie effectue ses autres fonctions.
  9. Les médicaments doivent être décomposés par le foie pour être en mesure d’agir. Toutefois, le mélange d’ordonnances, certains médicaments en vente libre et même certains suppléments peuvent causer des problèmes de foie. Assurez-vous de suivre le mode d’emploi et informez vos professionnels de la santé et votre pharmacien de tous les suppléments et médicaments que vous prenez. Ils peuvent vous aider à éviter les interactions potentiellement dommageables.
  10. Pour protéger votre foie, il importe de prendre certaines précautions concernant les toxines environnementales. En effet, le foie doit traiter et neutraliser les désinfectants et les autres produits chimiques que vous inhalez. Cette protection est l’une des tâches les plus importantes de cet organe de détoxication, mais vous pouvez lui faciliter le travail en portant un équipement de protection individuelle approprié – comme un masque – lorsque vous manipulez des produits chimiques.

Partagez ces données sur le foie

Le foie devient maintenant pour vous un organe détoxifiant moins mystérieux. Vos nouvelles connaissances à son égard vous permettent de faire la lumière sur toutes ses fonctions importantes et sur les moyens à prendre pour le maintenir en santé. Ne gardez pas toutes ces précieuses informations pour vous. Partagez-les avec vos amis afin qu’ils puissent eux aussi apprécier leur foie à sa juste valeur et en prendre soin.

Le mot « régime » évoque à lui seul la nourriture –ce que vous pouvez manger et surtout ce que vous devez éviter. Pire encore, la mise au régime peut être épuisante et préjudiciable à votre santé et vos objectifs en matière de maîtrise du poids. Le jeûne intermittent, ou alimentation à temps restreint, vous aide à envisager la question autrement en vous demandant non pas ce que vous pouvez manger, mais plutôt quel est le meilleur moment pour manger.

Cette transition ne de contente pas de déplacer un problème pour le remplacer aussitôt par un autre. On a montré les bienfaits pour le poids et l’état de santé général d’entrecouper les périodes où l’on se nourrit par des intervalles réguliers de jeûne. Le jeûne intermittent est ainsi devenu un sujet qui a gagné en popularité, autant auprès des personnes soucieuses de leur santé que du grand public.

Au lieu de nous contenter de survoler cette tendance, il est temps de voir de plus près ce que propose cette approche unique à l’égard de l’alimentation et comment amorcer un jeûne intermittent.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent?

Les adeptes du jeûne intermittent le décrivent comme un remède miracle pour réaliser toute une série d’objectifs en matière de santé, tandis que ses détracteurs qualifient cette approche de mode passagère ou, pire encore, de « régime de famine ».

Le concept du jeûne intermittent est en soi très simple : c’est la consommation d’aliments selon un horaire restreint – la « fenêtre d’alimentation » – et l’abstention de manger ou de boire la plupart des boissons dans les heures restantes de la journée.

Il y a plusieurs horaires d’alimentation dont nous reparlerons plus loin. En utilisant l’expression « alimentation à temps restreint », on met davantage l’accent sur l’alimentation. Quel que soit le nom ou l’horaire choisi, le principe sous-jacent aux cycles alimentation-jeûne est source de bienfaits et contraste avec les types de régimes moyens.

Le jeûne intermittent est-il seulement un régime comme un autre?

Non seulement le jeûne intermittent n’a-t-il rien à voir avec un régime à la mode, mais ce n’est même pas un régime véritable, puisqu’il ne comporte aucune liste prescrite d’aliments à éviter ou à consommer. Connu depuis fort longtemps, le concept du jeûne périodique se rapproche davantage d’un changement de style de vie. L’histoire de l’humanité est d’ailleurs truffée d’exemples de cycles festin-jeûne. La raison pour laquelle le jeûne intermittent peut sembler étrange ou avoir l’apparence d’une mode passagère, c’est qu’il s’éloigne des préceptes courants en matière de maîtrise du poids.

Si votre poids vous a déjà causé ne serait-ce qu’un léger souci, vous avez sans doute entendu le dicton selon lequel il faut « moins manger et bouger davantage ». Cette logique est tout à fait compréhensible : en éliminant plus de calories que vous en consommez, vous perdez forcément du poids. En fonction de ce simple calcul de l’équilibre calorique, la maîtrise du poids peut paraître facile, mais pour la plupart des gens, ce calcul tout simple et la facilité du processus restent avant tout théoriques.

L’organisme humain est complexe et la recherche récente indique que la consommation de calories n’est qu’un seul des facteurs qui interviennent dans la perte ou le gain de poids. Quels sont les autres facteurs? Chaque fonction de l’organisme humain est contrôlée par les hormones. Et l’insuline est une des hormones importantes qui influe sur le gain de poids.

Comment fonctionne le jeûne intermittent?

Chaque fois que vous mangez, le taux de l’hormone la plus puissante du pancréas – l’insuline –augmente dans l’organisme. L’insuline stimule l’absorption du glucose dans les muscles, les graisses et les cellules hépatiques. Les cellules utilisent ce glucose comme source d’’énergie ou celui-ci est converti en gras et stocké à long terme, ce qui n’est pas nécessairement mauvais. En effet, une bonne réserve d’énergie dans les périodes plus difficiles est essentielle à la survie de l’être humain.

L’inverse est tout aussi vrai : lorsque vous ne mangez pas, le taux de glucose sanguin reste faible et le taux d’insuline baisse. Votre organisme est alors forcé de puiser l’énergie qu’il lui faut dans ses réserves de gras. En plus d’être très bénéfique, l’élimination du gras est certes un objectif pour les personnes soucieuses de perdre du poids.

Chez les personnes obèses, le taux d’insuline est normalement plus élevé que chez les personnes d’un poids normal. En général, comme l’organisme d’une personne obèse est moins sensible à l’insuline, il lui en faut une plus grande quantité pour obtenir le même effet.

L’exercice est depuis longtemps préconisé pour accroître la sensibilité à l’insuline et du même coup abaisser le taux de cette hormone dans l’organisme. La recherche indique aussi que le jeûne intermittent est un autre moyen qui peut être utilisé pour réduire la résistance à l’insuline.

La plupart des régimes traditionnels visent seulement à améliorer l’alimentation ou à réduire l’apport calorique. Pourtant, il est tout aussi bénéfique de déterminer le moment et la fréquence de l’ingestion de nourriture. Le jeûne intermittent aide à abaisser le taux persistant d’insuline, ce qui incite l’organisme à transformer en énergie le gras stocké après avoir éliminé les sucres qu’il a l’habitude d’utiliser comme carburant.

En plus de rétablir une bonne réaction de l’organisme à l’insuline, le jeûne intermittent aide à limiter l’apport calorique, ce qui est le principe de base de toutes les techniques de perte de poids. C’est aussi une autre solution utile pour éliminer plus de calories qu’on en consomme.

Les bienfaits du jeûne intermittent

Il peut sembler difficile de se priver d’un repas, mais les bonnes raisons de le faire ne manquent pas. Voici quelques bienfaits à large spectre pour la santé qui peuvent vous aider à résister aux fringales occasionnelles :

  1. Perte de poids : C’est l’objectif principal de bon nombre d’adeptes du jeûne intermittent. Fondé sur des faits et témoignages, ce bienfait n’a rien d’une solution miracle. Un apport calorique et un faible taux d’insuline à long terme peuvent contribuer à la maîtrise du poids. Par ailleurs, même si la perte de kilos peut ne pas être immédiate, la patience peut donner d’excellents résultats.
  2. Élimination du gras : Vous avez peut-être déjà entendu dire que si vous ne mangez pas plusieurs fois par jour, votre organisme stockera tout ce que vous ingérez par peur de ressentir la faim. Autrement dit, plus vous mangez, plus votre poids diminue. Absurde. Le jeûne existe depuis des millénaires. Chez nos ancêtres, l’accès sporadique à la nourriture a fait en sorte que leur organisme s’est adapté à des périodes d’abondance suivies de famines. Par conséquent, en cas de jeûne jusqu’à épuisement du glycogène (sucres stockés), l’organisme se nourrit à même le gras. En modifiant la composition de l’organisme, ce changement de carburant est important pour la perte de poids et il favorise le mieux-être général, à partir de la santé cardiovasculaire jusqu’à l’optimisation du sommeil.
  3. Soutien à la santé métabolique : Le but du jeûne intermittent est d’aider à la normalisation du rapport de l’organisme à l’insuline. La sensibilité à cette hormone est importante car elle contribue à maintenir la quantité de sucre sanguin. Des études donnent à entendre que le jeûne intermittent peut favoriser une sensibilité plus normale à l’insuline. En fait, des données indiquent que des périodes de jeûne aident à préserver un taux équilibré d’insuline, aidant ainsi à préserver un bon taux de sucre sanguin.
  4. Déclenchement de l’autophagie : Le jeûne dont le but est autre que la perte de poids est généralement lié à l’autophagie. On entend par là un processus cellulaire de l’organisme qui permet de nettoyer et de gérer les dommages subis par les cellules. Divers facteurs de stress – liés à l’environnement, à la nutrition ou au jeûne – incitent les cellules à tout simplement évacuer les déchets. Ce programme de recyclage des protéines abîmées optimise la santé cellulaire.
  5. Une meilleure fonction cognitive : Le cerveau brûle une multitude de calories, ce qui ne veut pas dire que le jeûne affaiblit vos facultés cognitives. En fait, c’est plutôt le contraire. Des liens ont été établis entre le jeûne intermittent et bon nombre de bienfaits pour le cerveau – à partir d’un accroissement de l’acuité des facultés de réflexion et de mémoire jusqu’à la protection et au soutien de la croissance neurale.
  6. Un meilleur rapport entre l’alimentation et l’organisme : Les personnes qui se mettent au régime ont tendance à avoir une obsession pour la nourriture. Pour sa part, le jeûne est une période qui permet de prendre du recul et d’entrevoir la nourriture avec une certaine distance. Quand on limite le nombre de repas que l’on prend, il importe de faire des choix d’aliments sains et savoureux. Le jeûne intermittent ne comporte aucun jugement sur les choix alimentaires, ce qui permet de se sentir moins coupable d’avoir dérogé à son régime. Un jeûne peut aussi vous connecter à votre corps et vous aider à mieux écouter les signaux hormonaux relatifs à la nourriture, comme la faim et la satiété.

Déterminez la façon dont vous aborderez le jeûne avec un programme alimentaire souple

Un régime peut sembler très contraignant avec ses règles sur ce qu’il faut ou non manger. Par contre, la modulation alimentaire est seulement l’un des aspects personnalisables du jeûne intermittent. De nombreux programmes populaires alternant alimentation et jeûne sont proposés. Comme chacun présente des difficultés et bienfaits légèrement différents, vous pouvez choisir celui qui convient le mieux à l’atteinte de vos objectifs et à votre organisme.

Un programme de jeûne répartit en heures les périodes où vous mangez et celles où vous jeûnez. Les rapports les plus courants sont 16 h-8 h, 18 h-6 h et 20 h-4 h, le premier nombre désignant la période quotidienne de jeûne et le deuxième, la fenêtre d’alimentation. Pour le débutant, il vaut mieux adopter d’abord le programme préconisant 16 h de jeûne.

Au lieu de vous inquiéter du nombre d’heures consacrées à l’alimentation ou au jeûne, pensez plutôt aux repas. Deux repas par jour s’inscrivent facilement dans un rapport horaire 16 h-8 h. Autrement dit, vous supprimez un repas : le déjeuner ou le souper. Avec un seul repas par jour, il vaut mieux concentrer votre consommation d’aliments pour permettre un jeûne de plus longue durée. Vous pouvez choisir le repas qui vous convient le mieux. Sachez cependant que vous pouvez prendre une collation ou un dessert, au besoin – tant que votre période d’alimentation reste de courte durée.

Comme son nom l’indique, le jeûne en jours alternés est très simple ­– le cycle se divise en journées soit d’alimentation, soit de jeûne. Une journée d’alimentation ne doit pas se transformer en période d’excès alimentaires, mais dans la mesure du possible, il est préférable de prendre au moins deux repas. Le jeûne en jours alternés modifié permet un repas ou des collations totalisant 500 calories pour la journée.

Le jeûne intermittent peut aussi être hebdomadaire avec des journées de jeûne non consécutives. Un choix populaire consiste à manger pendant cinq jours et à jeûner pendant deux jours, ou de vous nourrir pendant quatre jours et vous abstenir de manger pendant trois jours. Ces cycles permettent une certaine normalité les jours d’alimentation et peuvent vous aider à mieux répondre aux pressions sociales. Avec une répartition hebdomadaire de 5-2 jours ou 4-3 jours, la durée optimale du jeûne intermittent est de 36 heures. C’est donc dire qu’une fois le souper pris, vous attendez jusqu’au dîner le jour d’alimentation suivant avant de manger à nouveau (deux jours plus tard).

Le jeûne prolongé (de 24 à 72 heures) est peu courant et sa longue durée explique qu’il soit occasionnel. Un jeûne d’une aussi longue durée n’est pas recommandé aux débutants et il vaut mieux que l’adepte soit déjà bien adapté à puiser l’énergie dans les gras et qu’il sache mieux percevoir les réactions de son organisme pendant le jeûne. Il faut aussi prendre des précautions adéquates pendant un jeûne de ce genre.

Comment entreprendre un jeûne intermittent – huit conseils pratiques

  1. Choisissez votre fenêtre d’alimentation : Soyez réaliste en déterminant ce qui est important et ce que vous êtes prêt à sacrifier pendant un jeûne. Déterminez en tout6e franchise ce que vous jugez non négociable. Vaut-il mieux manger le matin? Préférez-vous manger seulement en famille ou avec des amis? Les aspects sociaux sont importants. Comme le jeûne intermittent est souple, vous pouvez le moduler selon votre règle de vie au lieu de voir votre progression ralentie par une série d’exceptions à cette règle.
  2. Informez-vous : Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous avez déjà pris un bon départ. Renseignez-vous davantage sur le type de jeûne que vous avez choisi pour mieux en connaître le fondement scientifique. Les adeptes du jeûne intermittent qui en ont fait l’expérience peuvent être une excellente source d’information. Misez sur leurs conseils pour éviter les erreurs de parcours. Lisez aussi ce blogue fort utile sur les défis que pose le jeûne intermittent.
  3. Assainissez votre jeûne : C’est simple, pas de crème ni de sucre dans votre café. Le but du jeûne est d’éviter la hausse du taux d’insuline. Tenez-vous-en au thé et au café sans sucre, ainsi qu’à une bonne quantité d’eau nature, car les boissons aromatisées sans calories peuvent aiguiser votre appétit. Cette erreur de débutant peut accroître votre sensation de faim.
  4. Ouvrez judicieusement votre fenêtre d’alimentation : Planifiez la façon dont vous allez ouvrir votre fenêtre d’alimentation, car la faim peut vous embrouiller l’esprit et vous compliquer la tâche. Ne fonctionnez pas à plein régime après un jeûne de longue durée. Commencez modestement. Écoutez votre corps. C’est une excellente idée de commencer avec des aliments à forte teneur en protéines et en gras, mais déterminez ce qui vous convient le mieux. So vous ne souciez pas de la façon dont vous allez ouvrir votre fenêtre d’alimentation, vous risquez d’en subir les conséquences. En fait, vous pourriez souffrir de problèmes gastriques… qui vous mèneront à la salle de bain.
  5. Il est tout aussi important de vous remettre à manger qu’il peut l’être de jeûner : Le nombre de fois que vous mangez et la qualité des aliments que vous consommez sont importants pour aider votre organisme à s’acclimater à la période de jeûne suivante. Après un jeûne de longue durée, votre fenêtre d’alimentation doit être d’au moins huit heures. Pendant cette période, consommez des aliments nutritifs avec les cibles alimentaires types : gras de source végétale, protéines maigres et fruits et légumes en abondance.
  6. Misez sur la technologie : Utilisez des applis pour faire le suivi de votre jeûne. Réglez des alertes pour vous rappeler dans quel cycle vous êtes. Un autre excellent outil de suivi de votre progression : une balance intelligente. Prenez des notes sur vos expériences et portez attention à ce qui fonctionne pour ouvrir votre fenêtre d’alimentation, ainsi qu’aux boissons qui risquent, par inadvertance, de rompre votre période de jeûne.
  7. Soyez patient : Il faut un certain temps pour vous habituer à cette nouvelle approche alimentaire. Votre organisme doit s’adapter, alors soyez indulgent envers vous-même. Écrivez un journal, prenez des photos et célébrez vos petites victoires non liées à la perte de poids. Vous arriverez ainsi à mieux persévérer dans l’attente des bienfaits du jeûne intermittent.
  8. Consultez un professionnel des soins de santé : Les médecins ont aujourd’hui une meilleure connaissance de cette approche alimentaire et ils peuvent être de bon conseil. Ils pourront aussi vous aider à déterminer si le jeûne vous convient. Des antécédents de troubles alimentaires, la grossesse, l’allaitement ou la prise de certains médicaments peuvent être autant de contre-indications au jeûne ou vous inciter à la prudence.

Les trois premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on pense à la vitamine D sont sans doute « essentiel », « soleil » et « os ». C’est un bon début, mais cela ne reflète pas entièrement la diversité des rôles de l’un des nutriments les plus essentiels au corps. D’ailleurs, l’un des aspects que l’on oublie souvent est la connexion entre la vitamine D et l’immunité.

Le rôle de la vitamine D dans le soutien et le maintien de la santé osseuse est la raison fondamentale pour laquelle elle est classifiée comme une vitamine essentielle. Toutefois, des recherches récentes ont démontré que la vitamine D soutient aussi la santé immunitaire. C’est en raison du fait que la vitamine liposoluble contribue à réguler plusieurs processus importants concernant la réparation cellulaire naturelle et la réponse immunitaire saine. Ces découvertes, en plus de l’observation de l’état de santé de patients souffrant d’une déficience en vitamine D, ont mené à une hausse de l’intérêt accordé au rôle de la vitamine D dans le soutien et le maintien d’une bonne santé immunitaire.*

Une vitamine pour soutenir deux fonctions immunitaires

Nous avons établi et confirmé la pertinence du rôle de la vitamine D dans le système immunitaire à la suite de la découverte selon laquelle presque toutes les cellules du système immunitaire contiennent des récepteurs de vitamine D. Les effets de la vitamine D sur les cellules immunitaires sont très complexes, mais des recherches ont démontré que ses fonctions soutiennent le système immunitaire adaptatif et inné.*

La fonction principale du système immunitaire inné (ou de première ligne) est de protéger le corps au moyen de barrières physiques, de produits chimiques et de certaines réponses immunitaires. Cela comprend les cellules immunitaires (neutrophiles et macrophages) qui agissent en guise de défense cellulaire naturelle de première ligne. Bien que le système immunitaire soit rapide et efficace, il peut parfois causer des dommages collatéraux et est incapable de reconnaître les expositions récurrentes.

Par contre, le système immunitaire adaptatif est plus lent, mais plus méthodique et spécialisé. La réponse adaptative comprend des cellules immunitaires spécifiques qui coordonnent la destruction de cellules infectées (lymphocytes T) et activent et sécrètent des anticorps (lymphocytes B). Le système adaptatif emploie une mémoire immunologique pour rapidement et énergiquement défendre le corps contre les expositions répétitives. Cette fonction représente le principe derrière l’immunité naturelle après que les interactions immunitaires aient produits des anticorps.

Apprenez-en plus sur les cellules T et la réponse immunitaire adaptative et passez en revue les bases de votre système immunitaire.

Quatre exemples illustrant comment la vitamine D contribue à la santé immunitaire

Il faudrait tout un manuel scolaire pour décrire tous les rôles de la vitamine D dans la santé immunitaire. Heureusement, il suffit de se souvenir de ces quatre importants effets causés par ce nutriment qui contribue à soutenir les défenses immunitaires saines pour être en bonne voie de comprendre à quel point la vitamine du soleil est importante pour rester en santé.*

1. La vitamine D soutient la maturation et la fonction des cellules immunitaires clés*

L’immunité innée est un effort coordonné impliquant plusieurs agents cellulaires différents. Les macrophages et leurs précurseurs monocytaires ainsi que les lymphocytes T (cellules cytotoxiques T) ont tous un rôle vital dans la réponse immunitaire et l’immunité à médiation cellulaire (celle causée sans anticorps tiré de la mémoire du système immunitaire).

La vitamine D est une composante importante dans les mécanismes soutenant la maturation et la différentiation de monocytes en macrophages. Une fois devenues des macrophages spécialisés, ces cellules immunitaires contribuent à la défense immunitaire cellulaire de première ligne. Elles participent aussi aux opérations de nettoyage en éliminant ou assimilant les déchets cellulaires. De plus, les macrophages sécrètent une protéine immunitaire clé appelée cathélicidine. La production régulière de cathélicidine par les macrophages actifs est grandement dépendante de la présence d’un niveau adéquat de vitamine D.*

2. La vitamine D favorise la présence d’antigènes*

Afin de susciter des actions défensives, les cellules immunitaires, comme les lymphocytes, doivent être exposées aux antigènes (une protéine spécialisée pour alerter le système immunitaire). Les cellules qui contribuent le plus efficacement à la présence d’antigènes sont appelées « cellules dendritiques ».

L’une des fonctions primaires des cellules dendritiques est de capturer les antigènes, les traiter puis les rediriger vers le système immunitaire adaptatif et initialiser l’immunité à méditation cellulaire. Les cellules dendritiques ont une importance critique dans le développement de la mémoire immunologique et la tolérance. La vitamine D joue un rôle clé dans le soutien d’une maturation et régularisation saine des cellules dendritiques humaines.*

3. La vitamine D joue un rôle dans le soutien de la capacité naturelle du système immunitaire à produire les protéines nécessaires à son fonctionnement optimal*

Ce lien entre la vitamine D et l’immunité procure de l’armement biologique dont le système immunitaire a besoin pour vous garder en santé. La vitamine D contribue à maintenir une bonne régularisation de la production de protéines spécifiques qui favorise de bonnes fonctions immunitaires.

On peut d’ailleurs illustrer cet effet bénéfique dans les poumons, dans lesquels les cellules immunitaires et les cellules épithéliales sont dotées d’un grand nombre de récepteurs de vitamine D. Les chercheurs étudiants ces récepteurs de vitamine D dans les tissus pulmonaires ont découvert que la vitamine D active participe aux soutiens de l’activité d’un composé qui maintient le bon fonctionnement immunitaire des poumons. Elle aide aussi à soutenir la production d’une protéine qui encourage les cellules à performer régulièrement leurs activités naturelles.*

4. La vitamine D prête main-forte aux cellules T

La capacité de la vitamine D à favoriser la différenciation et le développement sain des cellules immunitaires s’applique aussi à l’immunité adaptative. La vitamine D aide les cellules de type T.*

Les cellules T sont d’abord des cellules inactives, ou naïves. Afin d’aider à la défense du corps, elles doivent premièrement faire la transition en une cellule tueuse ou un lymphocyte T auxiliaire pour participer à la réponse immunitaire. La vitamine D contribue aux processus naturels de mobilisation et d’activation servant à vous garder en santé. De plus, elle favorise le maintien d’une bonne migration des cellules T entre certains tissus, comme la peau, le tube digestif et le ganglion lymphatique.*

Exploiter ses connaissances sur la vitamine D et l’immunité

Il ne s’agit que d’un survol de base concernant le rôle de la vitamine D dans les fonctions immunitaires. Les moyens dont la vitamine D favorise le maintien de la santé du système immunitaire sont très complexes et est une question d’équilibre. On veut que le système immunitaire ne soit ni trop rigoureux, ni trop négligent. Il est important de maintenir un niveau sain de vitamine D pour conserver l’équilibre général et le bon fonctionnement du système immunitaire.*

Si vous avez des doutes concernant votre niveau de vitamine D actuel, il est important de vous informer auprès d’un professionnel de la santé. Des concentrations sanguines entre 30 ng/ml et 50 ng/ml sont considérés comme optimaux aux yeux de la plupart des experts.

Donc, afin d’améliorer votre immunité, assurez-vous que votre corps fasse le plein de vitamine D. Il suffit de prendre un peu de soleil. Adaptez aussi votre alimentation davantage d’aliments riches en vitamine D. Vous pouvez aussi vous tourner vers les suppléments si vous vivez plus au nord ou si vos choix alimentaires discutables causent des déficiences dans votre alimentation qui rendent difficile l’atteinte d’un taux optimal.*

*Ces allégations n’ont pas été évaluées par la Food and Drug Administration (Fédération américaine des aliments et drogues). Ce produit ne prétend diagnostiquer, soigner, guérir ou prévenir aucune maladie.

Le monde peut soudainement basculer dans le chaos, l’anxiété et le stress, ce qui vous amène à vous accrocher désespérément à votre santé mentale. Il peut être difficile de prendre du temps pour vous – pour votre santé, pour respirer à fond. Pourtant, vous pouvez adopter un rituel de soins personnels qui vous mettra à l’abri de l’affairement et des responsabilités qui envahissent votre vie.

Il n’y a rien d’égoïste à vous évader dans votre liste de contrôle de soins personnels afin de vous recentrer. Tout le monde a besoin de se réserver du temps pour prendre soin de soi et de sa santé. C’est un processus qui n’a rien de complexe.

Prendre soin de soi, c’est le simple fait de prévoir du temps et de l’espace pour faire disparaître votre stress quotidien et vous concentrer sur vous-même. En veillant à combler vos besoins, vous arriverez à mieux profiter des bienfaits que vous apportent les soins personnels – à partir du renforcement de votre santé mentale, émotionnelle et physique jusqu’à l’amélioration de votre humeur, de votre énergie et de votre résilience.

Les premier pas à faire et l’adoption d’un rituel de soins personnels est peut-être la partie la plus difficile. Même avec les meilleures intentions du monde, vous pouvez vous retrouver dans un déluge de rendez-vous et de choses à faire. C’est pourquoi vous avez besoin d’un plan et d’une bonne dose de patience envers vous-même – pour prendre soin de soi, il ne suffit pas d’une seule séance au spa.

La création de votre liste de soins personnels est un processus individuel qui consiste à évaluer vos besoins et à rechercher des solutions. Examinez les options suivantes pour mieux arriver à adopter un rituel de soins personnels qui vous convient. Choisissez les éléments qui vous aideront à atteindre vos buts, et – puisque les soins personnels ne devraient pas être une corvée – concentrez-vous sur ce qui vous fera plaisir. Avant tout, engagez-vous à prévoir du temps pour mettre en pratique les conseils qui suivent.

Une bonne nuit de sommeil : un moyen sûr d’amorcer un rituel de soins personnels

Même si on ne cesse de vous répéter qu’une grande partie de votre vie est consacrée au sommeil, le tiers de votre temps peut parfois sembler insuffisant. En effet, le sommeil est essentiel pour mettre en place bon nombre des piliers du mieux-être.

Réglez une alarme pour l’heure du coucher afin d’avoir un rappel sonore que le moment est venu de vous couper du reste du monde et de vous préparer à votre activité la plus autocentrée. Assurez-vous de mettre en pratique de bonnes habitudes de sommeil :

  • évitez la caféine et l’alcool à l’approche de l’heure du coucher
  • détendez-vous en écoutant de la musique, en méditant ou en faisant des étirements
  • éteignez les écrans
  • réglez le thermostat à une température agréable
  • dormez pendant au moins sept heures

Dans votre liste de soins personnels, prévoyez du temps pour vous-même

Le monde ne se soucie aucunement de vos projets. Votre réservation au restaurant, la soirée que vous aviez prévu prendre pour vous ou vos vacances au grand complet risquent de s’en trouver compromis. Réserver du temps à votre horaire, c’est le meilleur moyen d’empêcher votre liste de choses à faire d’empiéter sur vos activités de soins personnels.

Bloquez du temps à votre calendrier afin de pouvoir mettre en pratique les conseils de soins personnels qui vous interpellent. C’est dire qu’il faut aussi mettre en sourdine la sonnerie de votre téléphone.

Réclamez votre espace et maximisez ses propriétés apaisantes

En vous réservant un petit coin du monde pour la détente, vous pourrez arriver à vous mettre dans un état favorable pour entreprendre un rituel de soins personnels. Par contre, même les couleurs les plus calmantes ne peuvent neutraliser le désordre et le fouillis dans une pièce. Désencombrez votre vie et vos espaces personnels pour arriver à vous recentrer dans un monde stressant.

Certaines personnes se plaisent à organiser et à nettoyer car ils y voient un aspect apaisant. Même si ce n’est pas votre cas, c’est une bonne idée de vous réserver un lieu où rien ne vient vous rappeler vos stress quotidiens. La méditation au beau milieu d’une pile de lessive, de jouets ou pire encore, de travail, n’a rien de très relaxant.

Faites appel aux expériences sensorielles pour vous apaiser

Le stress est une réaction à de l’information sensorielle préoccupante. La solution consiste donc à offrir à vos sens une variété de sensations apaisantes.

Enveloppez-vous dans des vêtements douillets et confortables – une robe de chambre ou des tenues de détente feront très bien l’affaire. Rafraîchissez-vous l’esprit avec des arômes apaisants. Éteignez les sources de lumière bleue qui dominent votre vie et allumez plutôt quelques bougies. Emplissez la pièce de vos airs préférés ou des sonorités calmantes de la nature.

Faites-vous couler un bain antistress, ou réservez-vous un après-midi par semaine pour faire vôtre le style de vie hygge. Installez-vous dans le hamac de votre arrière-cour avec un bon livre. Partez en randonnée dans un sentier pittoresque. Peu importe votre choix d’activité réconfortante, stimulez vos sens de manière agréable, plutôt que répressive.

Consommez des aliments sains

Nous sommes portés à croire qu’en mangeant nos émotions, nous prenons soin de nous-mêmes. Il importe pourtant de ne pas perdre de vue l’élément « soin » des soins personnels dans notre recherche de réconfort.

La consommation d’aliments sains n’est pas une punition. Bien au contraire, c’est une démarche bienveillante qui contribue grandement au sentiment de bien-être. Un alimentation avec des collations et des repas nourrissants qui renferment les vitamines et les minéraux essentiels pour optimiser votre bien-être peut également être savoureuse.

Optez pour une nourriture riche en végétaux, composée d’aliments faciles à digérer et bons pour le tube digestif. Vous pourrez ainsi profiter de vos moments personnels en vous sentant léger et plein d’énergie, plutôt qu’abattu et amorphe après avoir consommé une trop grande quantité d’aliments de réconfort traditionnels.

Essayez d’atteindre la sérénité à votre manière

L’atteinte de la sérénité est l’objectif ultime de tout rituel de soins personnels. On n’a donc rien à gagner à se créer un stress en allant à la recherche des activités les plus relaxantes.

Certains ont recours à la méditation. On a montré que la méditation a des effets bénéfiques sur le cerveau et le niveau de stress, mais c’est à la seule condition que la méditation fonctionne pour vous. Comme il faut de la pratique pour y arriver parfaitement, vous pouvez envisager la méditation comme un projet en devenir.

Le yoga est une excellente pratique de sérénité qui a subi l’épreuve du temps. Toutefois, s’il est pour vous une source de frustration – parce que vous êtes débutant, ou simplement parce que votre corps n’est pas encore assez souple, laissez tomber, ou trouvez une formule qui vous convient.

Votre cheminement vers la paix et la sérénité peut différer de celui des autres et c’est parfaitement admissible. Essayez différentes approches et adoptez celles qui vous font du bien.

Stimulez votre esprit

L’adoption d’un rituel de soins personnels ne vous oblige pas à vous isoler dans une bulle dépourvue de stimulation. La mise à contribution de votre cerveau pour votre propre plaisir – et non pour le travail ou pour résoudre les problèmes d’autrui – est un moyen efficace de prendre soin de vous-même.

Arrêtez si vos activités intellectuelles commencent à ressembler à du travail. Quantité d’options s’offrent à vous pour mettre votre intellect au service de vos soins personnels :

  • lisez un livre, une nouvelle ou une revue
  • faites des mots croisés ou un jeu-questionnaire
  • prenez part à une conversation enrichissante
  • faites une réflexion critique sur une œuvre culturelle populaire que vous appréciez
  • écrivez une histoire ou quelques pages dans votre journal
  • jouez un morceau de musique sur un instrument de votre choix – ou improvisez sans structure

Profitez du pouvoir calmant de la nature

La nature peut nourrir votre âme et soutenir votre humeur. Bon nombre d’études montrent pourquoi il est important de passer du temps à l’extérieur pour atténuer le stress, améliorer notre capacité de concentration et calmer notre esprit.

Sortez de la maison pour prendre de grandes bouffées d’air frais. Prenez le temps d’aller vous promener dans la nature pour profiter des paysages, des sons et des odeurs de la forêt, de la plage ou du parc.

Entretenez votre réseau de soutien social pour étayer vos efforts de soins personnels

Il n’est pas nécessaire de s’isoler pour prendre soin de soi. Les êtres humains sont des créatures sociales qui tirent des bienfaits du contact avec les autres. En préservant le caractère ludique, amusant et décontracté de ces interactions, vous arriverez à profiter des bienfaits mentaux et émotionnels liés à la santé sociale.

Ne vous en faites pas si vous êtes introverti. Vous pouvez interagir à votre façon, de manière à éviter de vous sentir dépassé par des interactions qui visent à améliorer votre état d’esprit.

Et si le contact avec autrui vous déplait, il y a une solution. Vous pouvez cajoler votre animal de compagnie, jouer avec lui ou simplement profiter de son affection. Les animaux de compagnie sont une excellente source de soutien. Ils peuvent favoriser la bonne humeur, la stabilité et le bonheur en général.

Éliminez la négativité en faisant preuve de compassion envers vous-même

Ce n’est sans doute pas évident lorsqu’on regarde les messages des certains sur les réseaux sociaux, mais personne n’arrive à prendre soin de lui-même à la perfection. Apprendre à prendre soin de soi, c’est un processus en soi.

La première fois que vous mettrez en pratique le rituel de soins personnels dont vous avez besoin et que vous méritez, il se peut que vous n’obteniez pas les résultats attendus. Il est possible que vous perdiez votre concentration pendant la méditation, ou qu’un insecte vous pique pendant votre randonnée dans la nature, ou encore, que votre chien saute dans la baignoire.

Faites preuve d’indulgence et de compassion envers vous-même et développez une certaine résilience. Même sans le faire à la perfection, le fait de prendre soin de vous-même constitue un pas dans la bonne direction – sur la voie d’une version plus saine, plus heureuse et moins stressée de vous-même.

La perte de poids est la principale raison pour laquelle les gens font de l’exercice. Pourtant, la perte de kilos superflus est loin d’être le seul bienfait de l’exercice. L’entraînement peut favoriser la santé de tous les éléments de votre corps.

Voici un aperçu des autres bienfaits de l’exercice pour la santé de l’ensemble du corps, à partir du cerveau jusqu’aux poumons et aux articulations. Découvrez les multiples raisons autres que la perte de poids pour lesquelles il est bon de faire de l’exercice.

Le cerveau

L’exercice est aussi essentiel au centre de commandement de votre organisme qu’il peut l’être à votre tour de taille. Un excellent moyen de garder votre cerveau en bonne forme consiste à vous réserver quelques minutes par jour pour bouger.

Le cerveau compte sur l’établissement de nouvelles connexions entre les neurones afin de stocker de l’information pendant toute votre vie. La construction de ces ponts entre les cellules cérébrales s’appelle neuroplasticité et elle s’accroît avec l’exercice.

Les scientifiques voient un lien entre la neuroplasticité et l’exercice en raison de l’accroissement du débit sanguin pendant l’activité physique. Lorsque le sang et l’oxygène circulent abondamment dans le cerveau, des régions cérébrales comme l’hippocampe peuvent câbler de nouvelles voies neurales. Ce processus contribue à l’adaptation de la mémoire et à son amélioration tout au long de la vie.

Comme le vieillissement ne ménage pas le cerveau, l’exercice rend plus facile à gérer la transition vers les nouvelles étapes du vieillissement. On a montré que l’exercice régulier favorise de bonnes aptitudes de mémorisation et peut ralentir la baisse de mémoire liée à l’âge.

Des chercheurs ont mené une étude leur permettant d’observer que même l’exercice léger et une marche quotidienne d’au moins 7 500 pas étaient associés à un accroissement du volume du cerveau. Un plus grand volume cérébral peut indiquer une neuroplasticité accrue dans le cerveau. C’est de cette façon que l’exercice peut aider à préserver votre acuité mentale et vos facultés d’apprentissage avec l’âge.

L’entraînement cardiovasculaire est la meilleure forme d’exercice pour accroître la puissance du cerveau. Les mouvements enchaînés élèvent la fréquence cardiaque et pompent le sang dans toutes les parties de l’organisme, y compris dans le cerveau. Même sans être intensif, ce type d’exercice donne de bons résultats. Une promenade régulière en soirée, une randonnée à vélo ou la natation en piscine sont autant d’activités bénéfiques pour le cerveau. Toute activité qui permet de pomper le sang est excellent pour le cerveau.

Humeur et hormones

En plus d’aider ses adeptes à perdre du poids, l’exercice les récompense en les rendant de meilleure humeur. Comme le lien entre l’humeur et l’exercice est manifeste, voilà sans doute une excellente motivation à s’entraîner davantage.

Parlons d’abord d’exercices aérobiques. Le rythme accéléré des mouvements cardiovasculaires peut réduire la quantité d’hormones du stress en circulation dans le sang. Ces hormones (comme l’adrénaline et le cortisol) contribuent souvent aux sentiments de stress, d’anxiété et d’inquiétude. En quantité excessive, toute hormone du stress peut même perturber les habitudes de sommeil. En raison de la fatigue ressentie au réveil, vous êtes alors peu disposé à accomplir vos tâches quotidiennes.

Non seulement les exercices aérobiques réguliers diminuent la quantité de ces hormones du stress, mais le cardio et d’autres types d’entraînement qui permettent de pomper le sang peuvent même intégrer des hormones de « bonne humeur » dans la circulation sanguine.

Les endorphines sont des hormones produites par le cerveau en réaction à l’exercice. Elles agissent pour soulager la douleur et alléger le stress naturellement. On appelle souvent « euphorie du coureur » la poussée d’endorphines ressentie après l’exercice.

Que vous soyez ou non un adepte de la course, vous aimerez la sensation créée par les endorphines qui pénètrent dans la circulation sanguine. Ces agents biochimiques qui améliorent l’humeur entraînent un sentiment d’euphorie. En plus de contribuer à combattre l’anxiété et la dépression, les endorphines aident à la détente et à l’apaisement.

À la fin d’une dure journée, faites appel à l’exercice comme remontant. Un jogging léger, un match de tennis ou une promenade dans le parc avec votre famille, voilà tout ce qu’il vous faut pour ressentir les effets des endorphines. Du même coup, vous réduirez la quantité d’hormones du stress et vous vous sentirez plus à l’aise.

Le cœur

Le cœur est l’un des premiers organes à ressentir les bienfaits de l’exercice régulier. À mesure que votre forme physique s’améliore, votre système cardiovasculaire devient plus efficace. Pour favoriser votre santé cardiaque, faites bénéficier votre cœur d’un entraînement en endurance et d’un exercice régulier.

À mesure que votre forme physique s’améliorera, vous remarquerez un léger ralentissement de votre fréquence cardiaque au repos. Comme l’exercice renforce votre cœur et accroît son efficacité à pomper le sang, des battements plus lents signalent que votre muscle cardiaque n’a pas à faire autant d’efforts pour faire circuler le sang. Les battements cardiaques sont plus forts et pompent le sang en dépensant moins d’énergie.

L’exercice est bénéfique pour votre cœur à bien d’autres égards. Il y a un lien entre l’activité physique régulière et la réduction des accumulations de plaques de graisse dans les artères. Comme ce processus épaissit et durcit les parois des vaisseaux, le cœur a plus de difficulté à transporter le sang là où il est nécessaire. Des artères exemptes de graisse durcie constituent certes un autre avantage de l’entraînement physique.

L’exercice cardio est celui dont votre cœur a besoin. Vous savez que vous faites du cardio quand vous ressentez une accélération de vos battements cardiaques. Sauts avec écart, pliométrie, course à pied et autres formes de mouvements rapides sont d’excellents exercices cardio. Songez à faire de l’exercice pour votre cœur la prochaine fois que vous vous entraînerez.

Les poumons

Un entraînement intensif est souvent essoufflant, mais avec un entraînement régulier, la sensation d’être à bout de souffle peut diminuer. Les mouvements aérobiques peuvent accroître le volume d’air inspiré par les poumons à chaque respiration. Ce volume est la mesure de votre capacité pulmonaire. Lorsque celle-ci augmente, la quantité d’oxygène dont disposent les muscles sollicités par l’entraînement est aussi plus élevée.

Pour améliorer votre capacité pulmonaire, essayez les exercices de respiration. Vous pouvez les intégrer à votre séance d’exercice quotidienne ou les pratiquer en période de repos. La respiration abdominale profonde et l’expiration en pinçant les lèvres sont deux méthodes qui servent à accroître la capacité pulmonaire.


Respirez tout simplement

Pour la respiration abdominale, posez votre main sur votre abdomen juste en dessous de la cage thoracique. Inspirez profondément en gonflant le plus possible la cavité abdominale. Puis, expirez lentement à travers vos lèvres pincées comme pour tirer sur une paille ou donner un bisou.


Les os et articulations

En matière de santé articulaire, selon un mythe répandu, l’exercice régulier peut causer des lésions aux articulations. En réalité, l’exercice modéré régulier peut accroître la masse et la résistance osseuses, en plus de protéger les articulations contre l’enflure, la douleur et l’usure.

La solidité des os est le point de départ de la résistance articulaire. Les muscles sollicités pendant une activité physique poussent et tirent sur les os auxquels ils sont attachés. La tension de ces muscles en pleine action entraîne alors une multiplication et un épaississement des cellules osseuses, ce qui donne lieu du même coup à une amélioration de la densité osseuse.

Ce lien entre la résistance osseuse et l’exercice est important. Il montre clairement que plus l’exercice est régulier, plus les os deviennent forts. En bougeant régulièrement, vous renforcerez vos os et ils resteront en meilleur état avec l’âge.

Outre la perte de poids, un autre motif qui devrait vous convaincre de faire de l’exercice, c’est celui d’alléger la pression exercée sur vos articulations. Un traitement inadéquat de vos articulations peut causer de l’enflure et de la raideur. La sensation d’inconfort que vous ressentirez pourra faire paraître l’exercice comme une corvée.

Ne cédez pas à la tentation de sauter une séance d’entraînement. Le mouvement et l’utilisation régulière de vos articulations leur procurent de l’aisance. L’exercice quotidien est un excellent moyen de réduire la douleur et de favoriser la résistance de vos articulations.

Les exercices de musculation comme les extensions des bras, fentes avant, flexions et sauts de grenouille sont excellents pour renforcer les os. Pour profiter de tous les bienfaits de l’exercice pour vos os et articulations, essayez de solliciter tous vos groupes de muscles.

Le système immunitaire

Des systèmes dans tout l’organisme, comme le système immunitaire, donnent leur meilleur rendement quand vous faites régulièrement de l’exercice, car ce dernier participe à des processus qui contribuent à vous garder en santé.

L’exercice favorise le renouvellement et l’échange de leucocytes (globules blancs). Ces constituants de la réponse immunitaire innée luttent contre les pathogènes qui envahissent l’organisme. L’exercice régénère les leucocytes qui vous protègent contre la maladie.

Votre système immunitaire a aussi besoin d’une activité physique régulière pour vous mettre à l’abri de la maladie lorsque vous prenez de l’âge. Tout comme le reste de l’organisme, le système immunitaire vieillit. L’exercice stimule l’activité immunitaire qui aide à préserver votre santé et à vous prémunir contre les infections. L’habitude de faire de l’exercice tous les jours peut vous aider à préserver votre immunité face aux risques de dégradation liés à l’âge.

Toute activité qui favorise une bonne circulation est un exercice bénéfique pour le système immunitaire. Les exercices aérobiques et les mouvements de toutes les parties du corps déclenchent le renouvellement des globules blancs qui préservent votre immunité. La danse, le jogging, le tennis et le volley-ball sont excellents pour faire bouger tout le corps et renforcer les défenses immunitaires.

L’exercice pour l’ensemble du corps

Rien de mieux que de mettre régulièrement vos muscles en mouvement pour votre mieux-être général. Rappelez-vous que l’exercice sert à bien d’autres fins que la seule perte de poids. Par conséquent, recherchez une autre bonne raison qui vous motive à faire de l’exercice.

Intégrez divers types d’exercices qui ciblent différents bienfaits pour la santé. Pour favoriser votre santé cardiaque et cérébrale et une humeur plus égale, songez au cardio et à aux exercices aérobiques. Les étirements et la respiration profonde sont d’excellentes pratiques pour la santé articulaire et pulmonaire. Découvrez quels mouvements exercent le mieux tout votre corps et entraînez-vous en voyant plus loin que la balance de la salle de bains.