Personne n’aime être malade. C’est pourquoi il est important de protéger notre santé immunitaire. Certains comportements à adopter au quotidien peuvent soutenir le système immunitaire – vous en trouverez des exemples utiles dans cet article. Cependant, d’autres comportements sont à éviter pour votre santé immunitaire.

Il est important de savoir ce qu’il ne faut PAS faire. Vous serez ainsi mieux en mesure d’établir certaines limites et s’adopter des habitudes. Allez voir ces 12 habitudes à éviter en matière d’immunité afin de savoir ce que vous pouvez faire pour soutenir votre immunité.

Ne pas : lésiner sur l’eau

Lorsque vous commencez à ressentir la soif, c’est que votre organisme est déjà déshydraté. L’hydratation est essentielle pour avoir un corps sain et un système immunitaire solide. Sans un apport d’eau suffisant, votre organisme est moins efficace et vous vous sentez léthargique et fatigué.

Il est difficile de se défendre efficacement contre les germes en l’absence de réserves d’eau adéquates. L’eau est nécessaire à la circulation du mucus et de la lymphe, deux barrières de protection contre les virus et les bactéries. Ce sont des pièges visqueux qui empêchent les microbes de se propager aux cellules saines.

Gardez votre organisme hydraté et bien portant en buvant au moins huit verres d’eau par jour. Une grande quantité d’eau permet au mucus de circuler, et votre système immunitaire a besoin de ce mucus qui emprisonne les germes et aide à combattre les infections. Rappelez-vous de fournir suffisamment d’eau à votre organisme pour qu’il soit en mesure de bien faire son travail.

Ne pas : repousser l’heure du coucher

Comme le dit le proverbe, « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » (et qui se couchent tôt). Bien entendu, le fait d’aller au lit de bonne heure ne garantit pas votre succès financier, mais cela peut au moins vous garder en santé.

Votre système immunitaire fonctionne mieux lorsque vous dormez suffisamment. Huit heures de sommeil sans interruption permettent à votre organisme de se régénérer et de se réparer. Votre système immunitaire a également des tâches importantes à effectuer pendant que vous dormez.

Donc, pour vous assurer d’obtenir un sommeil adéquat, ne repoussez pas l’heure du coucher. Une heure avant d’aller au lit, tamisez les lumières, éteignez la télévision et rangez votre téléphone de manière à créer un environnement aussi relaxant et paisible que possible. Détendez-vous et méditez afin d’arriver à vous endormir plus rapidement.

Un sommeil de qualité est non négociable. Si vous avez besoin de motivation pour éviter de vous coucher tard, pensez à tout le soutien que procure une bonne nuit de sommeil à votre système immunitaire.

Ne pas : se toucher le visage

Les yeux, le nez et la bouche sont les portes d’entrée préférées des germes dans l’organisme. Si vous voulez donner un coup de main à votre système immunitaire, ne vous touchez pas le visage.

Il peut sembler inoffensif de se toucher le visage, mais ce geste permet de transférer les microbes des mains vers l’intérieur de l’organisme. Toutefois, on ne met pas les doigts dans la bouche chaque fois qu’on se touche le visage. On se frotte les yeux, on se gratte le nez, on se ronge les ongles. Toutes ces petites habitudes fâcheuses permettent aux germes de s’introduire dans l’organisme.

Si vous avez du mal à éviter de vous toucher le visage, ce ne sera pas facile, mais vous pouvez vous débarrasser de cette habitude. Essayez de prendre cette responsabilité pour le bien de votre immunité. Vous pouvez appliquer du vernis sur vos ongles pour éviter de les ronger et garder vos mains occupées pour résister à l’envie de vous frotter les yeux. Lorsque vous réussissez, récompensez-vous. Demandez à un membre de votre famille ou à un ami de vous faire des rappels au besoin. Si vous devez vous toucher le visage, lavez-vous d’abord les mains.

Ne pas : fumer

Il n’y a pas de manière délicate de le dire – le tabagisme est une habitude dangereuse qui affecte l’ensemble de l’organisme, y compris le système immunitaire.

La fumée de cigarettedétruit le revêtement protecteur, composé de cellules épithéliales, qui tapisse l’intérieur de la bouche, du nez et de la gorge. Cette couche de cellules est nécessaire pour protéger les voies respiratoires contre les germes. Le tabagisme endommage également les tissus pulmonaires, qui sont particulièrement vulnérables aux infections par les virus et les bactéries.

Arrêtez de fumer le plus tôt possible pour protéger vos poumons et votre immunité globale.

Ne pas : consommer trop d’alcool

Tout comme le tabagisme, l’abus d’alcool a des effets néfastes sur le système immunitaire. La consommation d’alcool en grande quantité et de manière chronique endommage les cellules qui recouvrent l’intérieur de la bouche et de la gorge, en plus de restreindre la fonction des globules blancs – la force offensive du système immunitaire contre les agents pathogènes.

Vous voulez une preuve? Il y a une corrélation entre la consommation excessive d’alcool et le fait d’être malade souvent. Donc, il semble que trop d’alcool affaiblit le système immunitaire et augmente la probabilité de tomber malade.

Réduisez les excès d’alcool pour soutenir votre immunité. Votre organisme peut tolérer une consommation modérée et responsable – un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes. Assurez-vous seulement de ne pas exagérer.

Ne pas : oublier de se laver les mains

Le lavage des mains est le moyen le plus efficace de se protéger contre les agents pathogènes potentiels, et c’est une habitude facile à adopter. Rappelez-vous de vous laver les mains avant de manger, après avoir utilisé la toilette et en revenant d’un endroit public.

Cependant, il ne suffit pas de vous rincer les mains. L’emploi d’une technique adéquate de lavage des mains demande un peu de pratique. Consultez ce guide de lavage des mains afin de le faire correctement. Puis, commencez à vous laver les mains souvent afin de donner un peu de répit à votre système immunitaire et de freiner la transmission de germes à autrui.

Ne pas : utiliser les désinfectants à mauvais escient

Le nettoyage, la désinfection et la propreté de manière générale aident à limiter l’exposition aux germes. Par contre, il ne faut pas exagérer. Les produits que vous utilisez pour éliminer les germes peuvent aussi être mauvais pour vous s’il ne sont pas utilisés de manière appropriée.

N’employez jamais, sur votre peau ou à l’intérieur de votre corps, des nettoyants ou des désinfectants conçus pour être utilisés sur les surfaces, le verre, le tissu ou dans la salle de bain. Ces produits peuvent être irritants ou toxiques. Portez l’équipement de protection adéquat (comme des gants ou des lunettes de protection) lorsque vous désinfectez une zone de votre demeure.

Cela peut paraître évident, mais il ne faut absolument pas boire ces nettoyants, vaporiser un désinfectant sur vous-même ou vous exposer aux lumières UVC désinfectantes, qui sont très dommageables. L’ingestion d’un de ces produits ou son injection dans votre organisme peut mener à un appel au centre antipoison ou à une visite à l’urgence.

Le désinfectant pour les mains est l’exception. Il est conçu pour être utilisé sur la peau – uniquement sur la peau. Les désinfectants pour les mains à base d’alcool (à vaporiser ou à frotter) fonctionnent bien pour l’hygiène ponctuelle des mains, mais vous devez les employer selon les directives du fabricant. De plus, lorsque les enfants utilisent un désinfectant pour les mains, assurez-vous de les superviser afin qu’ils l’emploient correctement et de manière efficace.

Ne pas : omettre l’entraînement

Quand vous préférez le divan à l’exercice, votre forme physique n’est pas la seule victime. L’entraînement d’intensité modérée contribue à maintenir la santé du système immunitaire.

L’exercice régulier est associé à une meilleure fonction immunitaire et moins d’épisodes de maladie par année. L’explication : l’activité physique améliore la circulation sanguine et la circulation de la lymphe, qui constitue le système immunitaire. L’exercice aérobique aide aussi à renforcer les poumons, les rendant ainsi plus efficaces pour la distribution de l’oxygène dans tout l’organisme.

Un programme d’entraînement régulier vous aide à développer des articulations et des muscles sains, et en prime, il vous protège contre la maladie.

Ne pas : limiter la consommation de fruits et de légumes

L’alimentation joue un rôle important dans le soutien de la réponse immunitaire de l’organisme. Remplissez votre assiette d’aliments qui favorisent le maintien d’un système immunitaire en santé; les fruits et légumes sont un bon point de départ.

Essayez de manger un fruit ou un légume à chaque repas. Les fruits savoureux comme les oranges, les pommes, les bananes et les petits fruits sont remplis d’antioxydants et de vitamines, et l’organisme a besoin d’antioxydants qui l’aident à détruire la structure des bactéries et des virus avant qu’ils ne puissent endommager des cellules saines.

Pour leur part, les légumes fournissent au sang des minéraux – comme le fer et le magnésium – et à l’organisme, du bêta-carotène et des vitamines B. Ce sont tous d’importants nutriments qui soutiennent la fonction immunitaire. Ils maintiennent la santé des cellules, permettant ainsi au système immunitaire de se concentrer sur les envahisseurs à repousser.

Ne pas : sauter une dose quotidienne de vitamines

Les suppléments qui fournissent des vitamines et minéraux à votre organisme sont excellents pour soutenir votre santé immunitaire. Il faut donc vous assurer de prendre vos multivitamines.

Optez pour des suppléments qui contiennent une bonne quantité des vitamines C, B6 et E. Ces antioxydants soutiennent l’immunité et protègent la santé des tissus et des cellules contre les microorganismes dommageables. La vitamine C soutient également la production de globules blancs normale de l’organisme. Ce sont les cellules immunitaires qui trouvent les agents pathogènes potentiels et les détruisent.

Un supplément constitue une source fiable de nutrition de qualité sur laquelle le système immunitaire peut compter au quotidien. Utilisez les suppléments alimentaires conjointement avec une alimentation saine pour soutenir adéquatement votre immunité.

Ne pas : aller au travail lorsque vous êtes malade

Si vous avez l’option de rester à la maison quand vous ne vous sentez pas dans votre assiette, faites-le. En plus de vous donner le temps de récupérer, cette pratique permet d’éviter de mettre à risque la santé des autres.

Pensez à tous les endroits partagés et aux objets auxquels vous touchez au bureau. Un éternuement ou une toux libèrent des gouttelettes contenant des germes. Ces germes peuvent subsister pendant des heures ou des jours sur presque n’importe quelle surface, ce qui permet au microbe qui vous a rendu malade de se transférer facilement à un collègue.

Avant de vous rendre au bureau avec un rhume, prenez en considération les personnes avec lesquelles vous travaillez. Elles vous seront reconnaissantes d’être resté à la maison à vous reposer plutôt que d’avoir mis à l’épreuve leur système immunitaire. Vous constaterez peut-être même que vous vous remettez plus rapidement en prenant le temps de récupérer à la maison.

Ne pas : laisser le stress vous envahir

Pour votre bien et celui de votre immunité, il vaut mieux ralentir et réduire le stress au minimum, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Le stress peut provenir du travail, de l’école ou des responsabilités familiales, et peut avoir des effets néfastes importants s’il n’est pas géré adéquatement.

Le stress inhibe pratiquement toutes les fonctions de l’organisme, y compris la fonction immunitaire. Quand les tâches du quotidien s’accumulent, le système immunitaire doit ralentir pour s’adapter. Le cortisol (une hormone du stress) envahit la circulation sanguine et influe sur les réponses immunitaires. La production de globules blancs chute, ce qui augmente la vulnérabilité aux virus du rhume et de la grippe.

La gestion du stress est un art qui ne se maîtrise qu’après des années de pratique. Vous pouvez toutefois commencer à réduire le stress en dressant un inventaire de vos responsabilités quotidiennes. Ensuite, essayez de supprimer les activités non nécessaires qui vous demandent temps et énergie. Apprenez à refuser les mandats que vous n’arriverez pas à gérer, et à demander de l’aide lorsque vous êtes submergé.

En apprenant à gérer le stress, vous protégerez votre immunité et votre santé globale. Le sommeil, la méditation et le suivi psychologique sont d’autres excellents moyens de composer avec le stress. Accordez la priorité à votre bien-être plutôt qu’aux tâches que vous devez accomplir afin de réduire le stress et de mener une vie heureuse et en santé.

Un aperçu de ce qu’il faut faire pour la santé immunitaire

Maintenant que vous savez ce qu’il ne faut PAS faire, vous pouvez vous concentrer sur l’adoption d’habitudes qui aideront à soutenir votre système immunitaire.

Fixez-vous pour objectif d’être attentif à la consommation d’eau et au lavage des mains. Soyez courtois et restez à la maison lorsque vous vous sentez malade. Faites montre de respect envers votre corps en le nourrissant de fruits et de légumes entiers, tout en évitant le tabagisme et la consommation excessive d’alcool.

Découvrez quelles habitudes soutiennent l’immunité et quelles habitudes il faut éviter. Vos décisions en matière de style de vie ont le potentiel d’influer sur votre santé immunitaire.

Vous partagez le monde avec une variété de virus et de microbes (appelés collectivement les germes). Certains sont pathogènes – c’est-à-dire qu’ils peuvent causer des maladies. Lorsqu’ils se trouvent sur vos mains, ces germes peuvent facilement se propager à d’autres parties de votre corps ou se transférer sur d’autres personnes ou sur différentes surfaces. C’est pourquoi les professionnels de la santé recommandent vivement de se laver les mains fréquemment. Il ne faut pas prendre cette tâche à la légère, l’effectuer sans conviction ou sans employer une technique adéquate.

En effet, lorsqu’il est bien exécuté, le lavage des mains avec de l’eau et du savon permet de neutraliser des microbes qui s’attardent sur vos mains dans l’attente d’une occasion pour entrer dans votre organisme. (L’emploi d’un désinfectant pour les mains à base d’alcool constitue une autre option pour tuer les germes dont nous traiterons en détail plus loin.) Le lavage des mains constitue un moyen rapide, facile et efficace de prévenir la propagation des germes. Malheureusement, quantité de gens ne se lavent pas les mains assez souvent ou correctement.

Une étude parue dans le Journal of Environmental Health s’est intéressée à la technique de lavage des mains de 3 749 personnes utilisant des toilettes publiques. Les résultats sont inquiétants : bien que 67 % des gens se soient lavé les mains avec de l’eau et du savon, seulement 5 % l’ont fait assez longtemps pour éliminer les germes se cachant sur leurs mains. De plus, 23 % d’entre eux se sont rincé les mains, mais sans utiliser de savon, et 10 % des gens ont complètement omis de se laver les mains après avoir utilisé la toilette.


L’histoire du lavage de mains

L’importance de l’hygiène a été reconnue au début du 19e siècle. À cette époque, plusieurs scientifiques éminents ont fait d’importantes découvertes en microscopie, en microbiologie et en prévention des maladies. Cependant, c’est Ignaz Semmelweis, un médecin hongrois notoire, qui a découvert l’importance du lavage des mains dans le cadre des soins de santé.

Le Dr Semmelweis a constaté que lorsqu’il obligeait les membres de son personnel médical à se laver les mains et à nettoyer leurs instruments avec du savon et une solution de chlore entre la salle d’autopsie et la maternité, le taux de maladie et de décès chez les femmes et leurs nourrissons diminuait significativement. Grâce à cette découverte, certains considèrent le Dr Semmelweis comme le père de l’hygiène des mains.

Le Dr Semmelweis a partagé sa découverte en 1850, dans le cadre d’une conférence donné devant la société médicale de Vienne. Il a fortement conseillé à ses collègues de se laver les mains pour prévenir la propagation des maladies. Malheureusement, pendant des décennies, la communauté médicale dans son ensemble n’a pas tenu compte de ses conseils – d’innombrables vies ont été inutilement perdues entretemps.


Souligner l’importance de l’hygiène des mains

Des germes vivent en nous, sur nous et partout dans l’environnement – particulièrement sur les surfaces fréquemment touchées. Au cours de la journée, il est courant d’attraper toutes sortes de germes en provenance de l’air qu’on respire, des objets qu’on touche et des gens qu’on rencontre. Bien que la peau constitue une barrière de protection contre ces microbes, son pouvoir de protection a ses limites. En effet, nous avons tous une fâcheuse habitude dont il est difficile de se débarrasser : celle de se toucher distraitement les yeux, le nez et la bouche, ce qui se produit environ toutes les deux minutes et demie.

Loin d’être une estimation, ce chiffre provient d’une étude menée auprès d’étudiants en médecine qui a été publiée dans l’American Journal of Infection Control. L’étude a conclu que les étudiants se touchaient le visage en moyenne 23 fois par heure. De plus, environ la moitié de ces contacts mettait en cause une muqueuse (les yeux, le nez ou la bouche).

Posez-vous la question : combien de fois par jour vous touchez-vous le visage?

Il s’agit d’une question importante, puisque les mains constituent une porte d’entrée pour les germes nocifs qui peuvent se faufiler dans votre organisme et vous rendre malade. On estime qu’environ 80 % des maladies infectieuses se propagent par le toucher. Comme il n’est pas réaliste de porter chaque jour une combinaison contre les matières dangereuses, il est important de se laver les mains fréquemment en employant une technique adéquate (à fond avec de l’eau et du savon, ou avec un désinfectant pour les mains à base d’alcool).

Pourquoi? Parce que l’hygiène efficace des mains neutralise les germes qui peuvent se dissimuler sur les mains. En fait, le savon et l’eau constituent la meilleure option, mais le désinfectant à base d’alcool est une bonne solution de rechange lorsqu’il n’est pas possible de se laver les mains. Bien que le désinfectant pour les mains soit sans danger, les enfants de moins de six ans devraient être supervisés lorsqu’ils l’utilisent. Il est également important de suivre le mode d’emploi figurant dans le tableau des renseignements sur le produit.

L’efficacité d’une technique adéquate de lavage des mains 

On peut penser qu’il suffit de se frotter les mains rapidement en les passant sous l’eau courante pour assurer une propreté adéquate, mais cela ne permet pas d’obtenir un nettoyage suffisant. Mieux vaut prendre quelques secondes de plus pour se laver convenablement les mains avec de l’eau et du savon. En outre, en le faisant correctement, on peut faire toute la différence entre rester en bonne santé et tomber malade à cause d’une infection évitable.

Les experts recommandent de se frotter les mains (pour créer une friction) pendant au moins 20 secondes, ou le temps de chanter « Bonne fête » deux fois. Le type de savon importe moins que la technique de lavage des mains, ce qui signifie que le savon ordinaire convient aussi bien qu’un savon antibactérien, pour autant que vous suiviez les étapes du lavage des mains décrites plus bas.

Cette approche est efficace puisque le savon est constitué de molécules en forme d’épingle dont la tête est hydrophile (elle attire l’eau) et la queue est hydrophobe (elle repousse l’eau). Les molécules de savon peuvent agir comme un pont reliant la tête hydrophile à une molécule d’eau et la queue hydrophobe aux lipides et germes qui peuvent se trouver sur vos mains.

Lorsque vous vous lavez les mains avec de l’eau et du savon, vous entourez les germes de molécules de savon. En tentant d’éviter l’eau, les têtes hydrophobes du savon s’attachent aux germes et les neutralisent efficacement. Bien que les virus ne soient pas techniquement vivants, les molécules de savon rivalisent avec les lipides à la surface de la membrane du virus et à l’intérieur de celui-ci pour favoriser leur dissolution, et ainsi rendre le virus inoffensif.

En fin de compte, quand vous rincez le savon, l’eau emporte la grande majorité de ces germes.

Les étapes du lavage des mains avec du savon

Maintenant que vous savez pourquoi il est important d’utiliser une technique adéquate pour vous laver les mains, parlons des étapes nécessaires pour accomplir cette tâche essentielle.

  • Commencez par vous mouiller les mains avec de l’eau courante propre (tiède ou froide), puis ajoutez du savon.
  • Faites mousser le savon en vous frottant les mains de manière à créer une friction. Frottez la mousse dans la paume de vos mains, puis sur le dos de vos mains. Assurez-vous de passer entre tous les doigts et aussi autour des deux pouces. Nettoyez jusqu’au bout des doigts et à la base des ongles, et même sous les ongles, au besoin.
  • Continuez à frotter pendant au moins 20 secondes. Une bonne façon de calculer le temps est de chanter ou de fredonner la chanson « Bonne fête » deux fois au complet. Vous pouvez aussi chanter ou fredonner la chanson de votre choix, utiliser le chronomètre de votre téléphone ou compter. Assurez-vous simplement de frotter pendant au moins 20 secondes.
  • La prochaine étape importante consiste à vous rincer minutieusement les mains sous de l’eau courante propre.
  • Enfin, séchez-vous les mains à l’aide d’une serviette propre (ou d’une serviette en papier). Vous pouvez également les laisser sécher à l’air, mais évitez de les assécher sur vos vêtements.

Le désinfectant pour les mains (en mousse ou en gel) est la deuxième meilleure solution pour vous nettoyer les mains si vous ne pouvez pas les laver avec de l’eau et du savon. Il est important d’enlever toute saleté ou toute impureté qui se trouve sur vos mains avant d’utiliser le désinfectant.

  • Versez environ la taille d’une pièce de dix cents de désinfectant sans eau (avec une teneur en alcool d’au moins 60 %) dans la paume de votre main.
  • Frottez-vous les mains l’une contre l’autre pour créer de la friction sur toutes les surfaces, en portant une attention particulière aux paumes, aux pouces, au bout des doigts et aux ongles, jusqu’à ce que vos mains soient sèches. La quantité utilisée doit prendre au moins 15 secondes pour sécher complètement.

Maintenant que vous savez comment effectuer cette tâche qui contribue à vous maintenir en santé, souvenez-vous de la pratiquer souvent. Les données scientifiques probantes appuient massivement le fait que le lavage des mains effectué selon une technique adéquate est le moyen le plus simple et le plus important de réduire le risque d’infection. L’adoption de cette habitude essentielle peut jouer un rôle déterminant pour la protection de votre santé de manière générale, ainsi que celle de votre famille et de vos amis.

Le rire est un langage universel. Vous avez ri pour la première fois vers l’âge de 17 jours – et vous continuez de rigoler, de ricaner et de vous esclaffer tout au long de votre vie. C’est une bonne chose, car « le rire c’est la santé », c’est plus qu’un dicton amusant.

Sans remplacer la médecine moderne, le rire est bon pour la santé selon certaines études, surtout s’il est partagé. Il s’agit d’une excellente façon de créer des liens avec les autres. Le rire peut alléger les situations tendues, permettre de nouer des amitiés et, en fin de compte, simplement vous faire sentir bien.

Le rire et l’humour

Ce qui est drôle et la manière dont vous y réagissez sont deux choses différentes. L’humour peut être tout ce qui entraîne une réponse à une histoire ou à une observation qui diverge de nos attentes normales.

Par exemple, l’idée d’un canard qui entre dans un bar pour se commander un verre est drôle, car vous savez que les canards préfèrent les étangs aux bars – et qu’ils ne consomment pas d’alcool. La personne qui raconte la blague essaie de partager une histoire absurde pour tester votre imagination et provoquer une réponse.

Il existe différents types d’humour : comique, pince-sans-rire, bouffon, intellectuel, juvénile, absurde et ironique. Peu importe la catégorie, le rire est la réaction physique à l’humour. Il se manifeste verbalement et par des gestes typiques – comme sourire, hausser les épaules ou se taper sur les genoux.

Les mécanismes du rire

Imaginons que vous venez d’entendre une blague très drôle. Les coins de votre bouche remontent instantanément pour former un sourire. Vous émettez une série de « hi-hi-ha-ha » en vous tapant sur les genoux. Vous pouvez même ressentir une douleur à la poitrine à force de rire. Il est également possible que des larmes coulent le long de vos joues et, si la blague est vraiment très, très bonne, vous risquez même de commencer à perdre conscience.

L’organisme réagit aussitôt que le cerveau perçoit quelque chose de drôle. Le grand zygomatique – le muscle robuste qui s’étend le long des joues – se contracte et la bouche forme un sourire. Les 20 autres muscles faciaux sont alors stimulés et leur action entraîne la fermeture des yeux et les secousses involontaires des joues. Les conduits lacrymaux sont également activés.

Le son du rire vient de l’appareil respiratoire en détresse. L’épiglotte – un clapet en forme de feuille qui empêche la nourriture d’entrer dans la trachée – remue, occasionnant une fermeture partielle du larynx. De plus, pendant que vous riez, vos poumons ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène, ce qui peut vous faire rougir, ou dans des circonstances extrêmes, vous faire perdre conscience.

Il est communément admis que les autres indicateurs physiques du rire comme le fait de se taper sur les cuisses, pencher la tête vers l’arrière ou secouer les mains font partie de l’étiquette du rire. Ces comportements vous permettent d’entrer en relation avec le reste du groupe en exagérant votre approbation de la blague.

Le rire c’est la santé – les bienfaits physiques

Le rire est bon pour la santé et ce n’est pas une plaisanterie. Pour commencer, le rires fréquents dans une même journée sont bénéfiques pour le système immunitaire. Les personnes qui rient ont une quantité accrue de lymphocytes T et de cellules tueuses naturelles (cellules NK). Ces membres puissants du système immunitaire aident à combattre les envahisseurs et à vous garder en santé. Le rire peut également faire diminuer le stress et favoriser l’activité des cellules NK pour ainsi soutenir l’immunité.

Le rire est également bon pour le cœur. Vous êtes-vous déjà senti endolori après avoir beaucoup ri? Les chercheurs ont découvert qu’un rire intense procure à l’organisme une courte séance d’exercice aérobique. Un rire soutenu peut hausser le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et la consommation d’oxygène. Le rire ne saurait se substituer à l’exercice physique régulier, mais un bon éclat de rire procure tout de même des bienfaits physiques.

Les bienfaits du rire peuvent s’étendre à l’ensemble du système cardiovasculaire. Les vaisseaux sanguins, comme les artères et les veines, qui jouent un rôle essentiel dans l’appareil circulatoire, sont responsables du transport du sang dans l’ensemble de l’organisme. Ils permettent au sang de circuler vers le cœur, et de là, vers l’ensemble de l’organisme. Tous les vaisseaux sanguins sont dotés d’un revêtement interne – l’endothélium – qui leur permet de s’assouplir et de se dilater afin d’accroître le débit sanguin.

Il existe des données probantes qui indiquent qu’ en stimulant l’endothélium, le rire aide les vaisseaux sanguins à fonctionner plus efficacement. Lorsque vous êtes stressé ou mécontent, votre organisme peut libérer de l’adrénaline et de la noradrénaline – des hormones qui entraînent la constriction des vaisseaux sanguins. Le rire ou le bonheur peut limiter la libération de ces hormones et ainsi faire diminuer le stress subi par les vaisseaux sanguins, avec pour résultat une amélioration de leur structure.

Aussi drôle que cela puisse paraître, le rire peut libérer dans la circulation sanguine du gaz hilarant, ou monoxyde d’azote produit dans l’ensemble de l’organisme. C’est un vasodilatateur, ce qui signifie qu’il assouplit l’endothélium, contribuant ainsi à élargir les vaisseaux sanguins. Un bon rire gras déclenche la libération de bêta-endorphines dans la circulation sanguine. Puis, le sentiment agréable occasionné par les endorphines incite les cellules à libérer encore plus de monoxyde d’azote dans la circulation sanguine, ce qui abaisse la tension artérielle.

Les bienfaits physiques du rire ne s’arrêtent pas là. En matière de tolérance à la douleur, le rire n’a rien d’une plaisanterie. En effet, lorsque vous riez, des endorphines peuvent être libérées dans votre circulation sanguine et vous apaiser. Pour rire, vous devez également respirer plus profondément, ce qui peut aider à relaxer vos muscles.

Le rire joue également un rôle clé dans la mémoire. Ainsi, les enseignants qui ajoutent de l’humour dans leur cours créent un environnement d’apprentissage moins stressant. Les étudiants sont plus susceptibles de retenir les points importants d’un cours lorsque l’enseignant glisse de l’humour dans les sujets pertinents. Certains résultats de recherche donnent à entendre que l’humour contextuel peut aider à retenir l’information.

À mesure que vous vieillissez, si vous associez l’humour à l’information, vous augmentez vos chances que ces informations soient transférées de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. Les aînés qui s’adonnent à des activités amusantes et joviales sont plus susceptibles de se rappeler ce qu’ils ont fait.

Diminuer le stress et tisser des liens par le rire

Lorsque quelque chose vous amuse, votre organisme vous récompense en envoyant une vague d’hormones : du cortisol, de l’épinéphrine et de la dopamine. Le rire peut même entraîner la production naturelle d’endorphines − les hormones du bien-être − qui aident également à gérer la douleur.

Les personnes qui rient au moins 15 fois par jour peuvent faire augmenter le nombre d’anticorps présents dans leur organisme. Une dose quotidienne de rigolade et de sourires peut contribuer à soutenir le système immunitaire tout en limitant les effets physiques du stress.

Même si la colère, le sentiment de culpabilité et le chagrin ne sont pas habituellement associés au rire, ce dernier peut être très efficace pour gérer des émotions intenses. Même un petit rire peut vous aider à remettre certaines situations en perspective et vous permettre de repenser votre perception des événements, simplement parce que le rire vous distrait des émotions négatives. Les psychologues croient que l’humour peut même être utile pour amenuiser les effets de situations dangereuses.

Les bienfaits sociaux de l’humour sont sans fin, et ne se limitent pas au rire intense. De simples gestes de gentillesse et de courtoisie – y compris un sourire sincère – peuvent avoir le même effet que le rire. Vous pouvez améliorer l’humeur générale des gens qui vous entourent simplement en riant et en souriant.

Le rire est typiquement contagieux. Considérez ceci : quand vous apercevez au loin deux personnes qui rient ensemble, il y a de bonnes chances que vous vous mettiez également à sourire. Les êtres humains s’imitent les uns les autres. Dès l’enfance, les bébés imitent le comportement de leurs parents. Il est naturel, à mesure que vous tissez des liens sociaux avec d’autres, de puiser dans le passé des attitudes qui ont eu un effet positif, puis de les reproduire. Vous souriez naturellement en réaction à des expériences agréables; il est donc normal que les autres – qui ne prennent même pas part à votre expérience agréable – imitent votre sourire.

Selon certains scientifiques, le rire aurait précédé le langage. Cette théorie s’intègre à l’hypothèse du cerveau social. Selon cette notion populaire, le cerveau humain serait plus gros que celui des autres animaux parce que les premiers humains vivaient en groupes importants. En fait, le cerveau aurait pris du volume en raison du besoin de se souvenir des autres membres du groupe et des relations entre les différentes personnes.

C’est ce qui a donné lieu à l’importance de socialiser. Comme les premiers humains ne pouvaient pas vocaliser leurs émotions, ils émettaient de courts éclats de rire pour communiquer leur plaisir aux autres membres du groupe. À mesure que les humains ont développé la capacité physique de parler, le rire est demeuré un moyen de communiquer des sentiments d’appréciation aux autres membres du groupe.

Une bonne dose de rire

L’exercice peut aider à garder le corps en mouvement. Une alimentation saine peut donner à votre organisme les nutriments dont il a besoin. De la même manière, une bonne dose de rire constitue une excellente manière de garder le moral, d’améliorer l’humeur et de se sentir mieux, tout naturellement. Il est donc important de garder une perspective saine et humoristique sur la vie.

Par conséquent, la réponse à la question de départ à savoir si « le rire c’est la santé » est un concept ridicule, c’est un non catégorique. Même s’il ne remplacera jamais la médecine moderne, le rire peut faire partie d’un style de vie sain.

Le sens de l’humour diffère d’une personne à une autre, mais si vous faites une plus grande place au rire dans votre vie, vous serez en mesure de mieux gérer les situations stressantes, d’accroître votre créativité, de soutenir votre santé et de voir votre journée sous un angle plus positif.

Votre système immunitaire soupire d’aise au moment où allez vous coucher en fin de soirée. En effet, une des meilleures habitudes à prendre pour favoriser l’immunité consiste à retrouver votre lit pour une nuit de sommeil de qualité. Évidemment, le sommeil est essentiel à la santé de tout le corps. Pourtant, l’activité du système immunitaire pendant le sommeil établit un lien entre une protection adéquate et le fait de dormir le soir.

Le sommeil est une période de récupération, de réparation et de ressourcement dont chacun a besoin pour conserver un mode de vie sain, mais souvent trépidant. Rien d’étonnant alors de voir une étude après l’autre établir un lien entre le sommeil et le maintien d’un bon fonctionnement immunitaire.

Vous avez sans doute déjà eu l’impression de ne pas être au sommet de votre forme lorsque vous vous épuisez ou brûlez la chandelle par les deux bouts. Vous devenez distrait, affaibli, grognon, enclin à faire de mauvais choix pour votre santé et généralement abattu.

Vous avez tout probablement connu aussi les résultats d’une bonne nuit de sommeil : énergie, acuité mentale, vigueur, agilité intellectuelle et, en général, une aptitude à faire face à tout ce que la vie vous réserve. Conséquemment, vous comprenez les bienfaits du sommeil. Ce que vous ignorez peut-être, c’est ce qui explique pourquoi et de quelle façon le sommeil est un soutien aussi essentiel de votre santé immunitaire.

Pour le découvrir, rien de mieux qu’une exploration révélatrice de votre organisme au repos. Levons le rideau… ou plutôt la couverture sur ce que fait votre système immunitaire pendant que vous dormez – entre autres le déplacement de certains composants, la création de   souvenirs immunitaires et le déclenchement de processus qui favorisent la prolifération et l’efficacité des cellules.

Pendant que vous dormez … vos cellules immunitaires se déplacent

Le sommeil est un processus actif complexe qui prend une apparence de sérénité. Malgré votre air calme et rêveur, calme, paisible et rêveur, votre système immunitaire (tout comme votre cerveau et d’autres processus de l’organisme) se mobilise pour vous garder en santé.

D’abord, certaines de vos cellules immunitaires les plus importantes se mettent en mouvement

En état d’éveil, les lymphocytes T (des globules blancs importants produits dans le thymus) circulent dans le débit sanguin, un peu comme des agents de sécurité prêts à repousser les intrus. Pendant le sommeil, ils quittent le sang et leur quantité baisse.

Où vont-elles alors? Les chercheurs ont eu de la difficulté à suivre leurs traces chez des sujets à l’étude. Des données laissent toutefois supposer que certains sous-ensembles de lymphocytes T se cachent dans les ganglions lymphatiques pendant la nuit pour retourner ensuite dans le sang lorsque le sujet est en état d’éveil.

Pourquoi en est-il ainsi? C’est un processus complexe, mais on s’entend généralement pour dire que cette retraite nocturne des lymphocytes T dans les ganglions lymphatiques aiderait la mémoire immunitaire adaptative. Nous reviendrons plus loin sur ce processus.

Les mouvements des cellules immunitaires pendant le sommeil contribuent aussi au maintien de l’équilibre. Comme l’organisme recherche constamment l’homéostasie, le sommeil donne au système immunitaire le temps nécessaire pour atteindre cet état.

Pendant que vous dormez … votre système immunitaire crée des souvenirs 

Le sommeil aide le cerveau à créer des souvenirs. Il en fait autant pour les souvenirs immunitaires.

Les hormones amorcent une réaction en chaîne d’événements qui cimentent la mémoire immunitaire. Celles qui sont sécrétées par le système endocrinien pendant le sommeil à ondes lentes suscitent la création de souvenirs immunitaires durables.

Le rendez-vous nocturne des lymphocytes T et des cellules présentatrices d’antigènes dans le système lymphatique fait partie de ce processus. Ce mouvement dans les ganglions lymphatiques et le tissu lymphatique permet aux cellules présentatrices d’antigènes de transmettre de l’information aux lymphocytes T. C’est un facteur essentiel pour la création de souvenirs immunitaires et la réponse du système immunitaire adaptif.

Comment les scientifiques ont-ils découvert que ce processus fonctionne? Des chercheurs ont étudié l’effet du sommeil sur le nombre de cellules de mémoire immunitaire après la vaccination (un des seuls moyens d’évaluer le processus sans causer de tort aux sujets en les exposant à des pathogènes actifs).

Les résultats révélaient qu’un sommeil adéquat après la vaccination renforçait la production d’anticorps et de lymphocytes T antigéniques. Chez les sujets privés de sommeil, la réponse au vaccin n’était pas aussi robuste. On en a déduit que le sommeil offrait un soutien puissant à l’immunité adaptive, tout en aidant à assurer à l’organisme une protection optimale.

Pendant que vous dormez … l’efficacité de vos cellules immunitaires est préservée 

Le somnambulisme diurne après une nuit agitée confirme que chacun donne le meilleur de lui-même lorsqu’il est bien reposé. Après une bonne nuit de sommeil, vous êtes plus efficace et pouvez faire face à tout ce que la vie vous réserve.

Votre système immunitaire est dans son état optimal après une nuit de sommeil de qualité. Revenons maintenant aux lymphocytes T et voyons ce que fait votre système immunitaire pendant votre sommeil pour les aider à mener à bien leur tâche : préserver votre sécurité et votre santé.

Pour neutraliser les envahisseurs, les lymphocytes T doivent d’abord s’y attacher. Des protéines appelées intégrines leur confèrent cette capacité d’adhésion qui les aide à détruire les cellules infectées de pathogènes. Une étude a permis de cerner l’effet du sommeil sur ces protéines et sur la capacité des lymphocytes T à remplir leur fonction.

Des chercheurs ont lié le sommeil (et la baisse d’hormones du stress correspondante) à l’activation normale de ces protéines adhésives et au fonctionnement soutenu des lymphocytes T. Dans le groupe de sujets privés de sommeil, l’activité des intégrines était plus faible. Chez les sujets qui avaient bien dormi, l’adhésion des lymphocytes T était adéquate et elles avaient la capacité de remplir leurs tâches immunitaires avec efficacité.

Le sommeil et les hormones diverses qui y prennent part contribuent à préserver l’efficacité d’importants processus immunocellulaires. Des études ont d’ailleurs signalé des facteurs positifs relativement à l’interaction entre le sommeil et d’importants processus immunocellulaires, notamment :

  • la prolifération de globules blancs et de protéines immunitaires protectrices (cytokines)
  • l’activation de cellules immunitaires
  • la différenciation des nouveaux globules blancs
  • le fonctionnement optimal des cellules tueuses naturelles (des globules blancs à action rapide du système immunitaire inné).

En prenant soin de vos cellules immunitaires − ce que vous faites en profitant d’un sommeil de qualité − vos gardes du corps sont stockés en lieu sûr et prêts à vous protéger comme il le faut.

Profitez d’un sommeil bénéfique pour votre immunité

En connaissant mieux les bienfaits du sommeil pour votre immunité, vous irez sans doute au lit sans vous faire prier, et c’est tant mieux. Voilà donc un aperçu de ce qui occupe votre système immunitaire pendant que vous dormez et à quel point il est important pour votre santé.

Profitez d’un sommeil réparateur d’au moins sept heures par nuit, même si vous devez modifier votre mode de vie – en particulier l’usage que vous faites de la technologie. L’effort en vaudra la peine pour votre système immunitaire et le sommeil aura un apport encore plus bénéfique pour votre organisme.

Au nombre des boissons les plus consommées dans le monde, le café se classe parmi les cinq premières à l’échelle planétaire. Que vous soyez pour ou contre la consommation de café, vos convictions sont sans doute aussi  robustes qu’un double expresso bien tassé. Aussi profond que soit votre attachement à votre tasse de java, jusqu’où vont vos connaissances au sujet du café?

Ainsi, saviez-vous que l’origine du café tient véritablement d’une légende? On raconte qu’au neuvième siècle, des gardiens de chèvres ont vu leur troupeau se mettre à faire des pas de danse après avoir consommé des grains de café. C’est ce qui devait amener un moine de la région à concocter une boisson dont la consommation le tiendrait en éveil le soir.

En ce qui touche la consommation de café sous sa forme moderne, les éléments de preuve les plus lointains remontent au 15e siècle, en Arabie. C’est cette terre aujourd’hui devenue le Yémen qu’on a d’abord torréfié des grains de café pour ensuite l’infuser comme on le fait de nos jours.

Le café est bien connu pour son effet remontant quasi immédiat. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tant de gens en consomment avant d’entreprendre leur journée. Diverses études ont confirmé la capacité du café à accroître la vigilance, atténuer la fatigue et favoriser la concentration.

Bien plus qu’une simple façon de consommer de la caféine, le café renferme bon nombre de nutriments bénéfiques : vitamines B, manganèse, potassium et de nombreux phytonutriments, entre autres.

Répondez à ce bref questionnaire sur le café

Que vous soyez ou nom amateur de café, il y a une foule de données intéressantes et peu connues à son sujet. Amusez-vous à répondre à ce bref questionnaire et partagez-le avec vos amis. Voyez comment vous vous classez.

Le cerveau humain est un organe extraordinaire, mais il est également affamé. Il ne pèse qu’environ que 1,36 kilo, mais il se nourrit en priorité. Il consomme 20 % de tout le sang et l’oxygène produits par l’organisme. La compréhension du lien entre l’alimentation et la santé cérébrale est donc importante pour vous aider à faire des choix alimentaires qui soutiennent vos fonctions cognitives.

Votre cerveau est dur à la tâche, et il a besoin de glucose pour effectuer tout son travail. Le glucose est un type de glucide – les sucres qui se trouvent dans les fruits, les grains, les légumes et les produits laitiers. Toutefois, le cerveau n’est pas en mesure d’entreposer le glucose lui-même. Il doit être approvisionné de manière constante par l’organisme.

Étant donné que l’organisme doit d’abord absorber et métaboliser les sucres avant que ceux-ci soient acheminés au cerveau, il est en fait préférable d’opter pour la consommation de glucides complexes. Ces derniers font fonctionner l’organisme et maintiennent l’activité cérébrale à un niveau optimal. C’est donc dire qu’il vaut mieux opter principalement pour des aliments entiers et naturels et limiter notre consommation d’ aliments transformés, riches en glucides simples et à faible teneur en fibres et en micronutriments

Quel est le meilleur type de régime alimentaire pour le cerveau? Voici une bonne règle de base : ce qui aide votre cœur aide votre cerveau. Examinons de plus près certains régimes alimentaires populaires pour découvrir comment manger en pleine conscience.

Le régime méditerranéen

La Méditerranée connecte l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Depuis que les premiers bateaux ont été mis à flot pour la pêche, le commerce et la conquête, la Méditerranée a été la corne d’abondance aquatique du monde occidental.

On trouve plus de 500 espèces de poissons dans la Méditerranée, y compris des poissons gras riches en oméga-3 comme la sardine, le maquereau et le hareng. Les routes du commerce traditionnelles connectent différentes cultures qui possèdent leurs propres aliments régionaux : les pois chiches d’Israël, les figues égyptiennes, l’huile d’olive grecque, le couscous libyen et les tomates italiennes.

Les peuples riverains de la Méditerranée consomment principalement des légumes et des fruits frais, des grains entiers et de bons gras comme l’huile d’olive. Chaque semaine, ces populations consomment des poissons gras, de la volaille, des haricots et des œufs comme sources de protéines. Ces régimes alimentaires comprennent des quantités limitées de produits laitiers et très peu de viande rouge

Les principaux bienfaits du régime méditerranéen tiennent à la consommation abondante de légumes crucifères, de noix et de poisson frais. Les poissons gras sont riches en omégas-3, un type de gras polyinsaturé utilisé par le cerveau comme nutriment entrant dans la construction des cellules. Les oméga-3 sont également importants pour le fonctionnement normal du cerveau, car ils préservent la santé de la membrane cellulaire et facilitent la neuroplasticité, c’est- à -dire la capacité du cerveau à former de nouvelles connexions neuronales.

Le régime alimentaire méditerranéen, qui privilégie les légumes, les fruits, les noix et limite la consommation de viande rouge, soutient la santé cérébrale et cardiaque. Le lien entre les deux est important. Comme le cerveau nécessite 20 % de l’ensemble des réserves de sang et d’oxygène, en aidant le cœur, on aide également le cerveau

Le régime cétogène

Si vous aimez les sucreries, ce régime alimentaire n’est pas pour vous.

Le régime cétogène privilégie les aliments qui procurent de bons gras, des taux adéquats de protéines et presque aucun glucide. L’idée est d’obtenir la majorité des calories par la consommation de lipides et de limiter la consommation de glucides, de façon à mettre l’organisme en cétose – un état métabolique dans lequel le gras constitue le principal carburant de l’organisme

Un nombre grandissant de données probantes laisse entendre que les régimes cétogènes peuvent aider à soutenir et à protéger les cellules cérébrales et nerveuses. Les cétones – le produit de la cétose – peuvent avoir un effet neuroprotecteur sur le cerveau, particulièrement au cours du vieillissement. Bien qu’il soit difficile d’entreprendre et de maintenir un régime cétogène, ce dernier présente de nombreux bienfaits potentiels pour la santé. Le fait de limiter la consommation de glucides et la quantité totale de calories dans l’alimentation peut vous faire perdre du poids (et un poids santé est moins exigeant pour le cœur) et protéger votre fonction cérébrale.

Votre cerveau a tout de même besoin de carburant pour fonctionner. Toutefois, au lieu de déprendre uniquement des glucides pour créer du glucose, le cerveau utilise les cétones pour combler ses besoins énergétiques. Le foie et les muscles entreposent le glucose sous forme de glycogène. Après deux ou trois jours sans ingérer de glucides, ces réserves s’épuisent et le taux d’insuline chute. Le foie augmente la production de cétones en décomposant les graisses entreposées dans les cellules.

Voici certains aliments que vous pouvez consommer dans le cadre d’un régime cétogène : fruits de mer, légumes non féculents, fromages, avocats, œufs, viande et huiles végétales. Pourvu que les aliments soient faibles en glucides ou qu’ils n’en contiennent pas du tout, votre organisme convertira les graisses stockées en énergie, ce qui entraînera une perte de poids.

Les avocats sont une excellente source alimentaire pour la santé cérébrale. Un avocat de taille moyenne contient neuf grammes de glucides. Heureusement, sept de ces grammes sont des fibres; il ne contient donc que deux grammes de glucides. Les avocats sont également remplis de vitamines et de minéraux, notamment de potassium.

Le régime très faible en gras

L’opposé du régime cétogène est le régime très faible en gras. Comme son nom l’indique, l’objectif de ce régime est d’éliminer autant que possible la consommation quotidienne de gras. Il s’agit de miser plutôt sur les aliments à grains entiers, les viandes maigres (poulet sans la peau et dinde), le poisson, les légumes, les lentilles et les fruits. Le beurre, les œufs et le fromage sont à proscrire, mais on peut manger des pâtes, du riz et de l’avoine.

Ce régime exige beaucoup de discipline, car l’organisme a besoin d’environ 10 % de gras alimentaire pour fonctionner. Des aliments comme le saumon et les graines de lin peuvent aider, et les noix de Grenoble constituent une excellente option, car elles sont remplies d’oméga-3, d’antioxydants, de vitamine E et de minéraux pour soutenir votre cerveau.

Comme vous pouvez manger des fruits, les fraises, les mûres et les bleuets procurent les antioxydants flavonoïdes dont votre cerveau a besoin pour fonctionner adéquatement. Les petits fruits peuvent favoriser la santé cérébrale en maintenant une saine communication entre les neurones, en encourageant la neuroplasticité et en soutenant la fonction cognitive normale à mesure que l’on vieillit.

Le jeûne intermittent

Ce régime est principalement axé sur le moment où l’on mange plutôt que sur ce que l’on mange. Dans le cadre du jeûne intermittent, il faut éviter de manger pendant des périodes prolongées et prédéterminées. Il s’agit d’une nouvelle tendance en matière d’alimentation qui a des racines séculaires. Lorsque les humains étaient des chasseurs-cueilleurs, il s’écoulait souvent de longues périodes entre les repas. De nos jours, ceux qui jeûnent de manière intermittente mangent seulement pendant certaines périodes, par exemple 16 heures de jeûne et 8 heures d’alimentation ou un seul repas en 24 heures.

Selon les scientifiques, pendant le jeûne, de nouvelles voies neuronales sont créées, ce qui renforce la connectivité et les voies de communication dans le cerveau. Quand vous ne mangez pas, la graisse stockée peut être retirée pour alimenter votre organisme. Le stress du jeûne force le cerveau à chercher des nutriments dans l’organisme, ce qui lui permet de recevoir l’énergie dont il a besoin et le reste de l’organisme perd ainsi du poids.

Cette approche à l’égard de l’alimentation apporte d’autres bienfaits sur le plan cellulaire. En effet, le jeûne aide l’organisme à ajuster ses taux d’hormones de manière à rendre les graisses stockées plus accessibles. Les hormones de croissance humaines favorisent la perte de graisses et le gain de masse musculaire. Le taux d’insuline chute. Les cellules sont soumises à des processus de réparation cellulaire, l’autophagie notamment – les vieilles cellules sont éliminées, ainsi que les protéines dysfonctionnelles à l’intérieur des cellules.

Le jeûne intermittent mérite une attention particulière. De fait, si vous avez un problème de santé chronique, vous devriez consulter un médecin avant de commencer ce type de régime – c’est là un bon conseil pour quiconque entreprend un nouveau régime alimentaire.

Le régime végétalien

Le végétalisme n’est pas seulement un régime, c’est aussi un style de vie. En effet, les adeptes du régime végétalien s’abstiennent de consommer tout produit animal pour des raisons éthiques, environnementales et de santé. Il faut faire preuve de discipline pour dire non à la viande, aux produits laitiers et à tout autre aliment provenant d’un animal, mais ce mode d’alimentation comporte certains bienfaits pour le cerveau.

Les légumes crucifères – le bok choy, les feuilles de « chou vert », le chou frisé, les feuilles de moutarde et le brocoli – sont riches en folate, une vitamine soluble du complexe B qui soutient la formation des globules rouges pour faciliter la production d’énergie. La circulation sanguine et l’énergie jouent un rôle important dans l’apport d’oxygène et de nutriments au cerveau. Il a également été montré que le folate et d’autres vitamines B (B6 et B12) favorisent le maintien des fonctions cognitives au cours du vieillissement.

Les haricots et les légumineuses – aliments de base d’un régime végétalien – procurent des protéines et des glucides complexes. L’organisme digère les haricots lentement, ce qui aide à maintenir une glycémie stable. Comme le cerveau utilise beaucoup d’énergie, les haricots constituent une bonne source de glucides complexes qui entrent lentement dans la circulation sanguine et ainsi, nourrissent votre cerveau de manière continue.

Toutefois, un régime végétalien strict peut comporter certaines exigences pour le cerveau. La choline est nécessaire pour le soutien de certaines fonctions cérébrales comme la régulation de la mémoire, l’humeur et le contrôle musculaire.

Malheureusement, les meilleures sources de choline sont le bœuf, les œufs, le poisson et le poulet, tandis que les noix, les légumineuses et les légumes en contiennent peu. Comme il est difficile d’obtenir une quantité de choline optimale à partir d’un régime végétalien, il peut être judicieux d’envisager un supplément pour combler vos besoins. Il en va de même pour la vitamine B12, car elle se trouve uniquement dans des aliments d’origine animale.

Bon nombre de gens auraient de la difficulté à adhérer à un régime végétalien strict, mais vous devriez essayer d’incorporer certains éléments d’un régime à base de végétaux dans votre alimentation normale. La réduction de la proportion de protéines animales peut avoir des effets bénéfiques sur le poids, la tension artérielle et le taux de cholestérol.

Manger en pleine conscience

Comme on vient de le voir, certains éléments de bon nombre de régimes populaires peuvent être bénéfiques pour le cerveau. Donc, comment choisir?

Le régime qui vous conviendra le mieux est celui que vous pourrez suivre sans problème. En prenant conscience de votre consommation, vous arriverez à mieux apprécier votre nourriture et, sans doute aussi, à faire de meilleurs choix en matière d’alimentation. Il n’est pas toujours amusant de conserver une alimentation saine, mais le fait de manger de manière réfléchie tout au long de la vie peut fournir à votre cerveau et à votre organisme toute la nutrition dont ils ont besoin.

De plus, la santé cérébrale ne se limite pas à ce que vous mangez. En effet, l’exercice favorise l’amélioration de la mémoire et de la circulation sanguine en stimulant la libération des facteurs de croissance – des composés chimiques présents dans le cerveau, qui optimisent l’apprentissage, l’humeur et la pensée. Le meilleur conseil : intégrez l’exercice et une alimentation saine dans votre quotidien pour vivre en santé.

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Dans notre monde hyper connecté d’aujourd’hui, où tout se passe à un rythme effréné, il est de plus en plus difficile d’avoir la discipline voulue pour ralentir. De plus, la technologie moderne envahit notre vie avec des distractions qui portent notre attention vers l’extérieur. Il est possible de dissimuler le stress chronique et d’autres états psychologiques malsains, mais la société a commencé à reconnaître le besoin d’un mouvement opposé.

Le fait de « faire prendre une pause au cerveau » – réapprendre à ralentir et à se tourner vers l’intérieur – connaît une popularité grandissante. Ce phénomène est peut-être attribuable, en partie, aux bienfaits reconnus de la méditation pour le cerveau.

La méditation est un excellent moyen d’apaiser l’état d’esprit frénétique dans lequel se trouvent bon nombre de gens. La méditation, autrefois perçue comme une pratique énigmatique, a gagné de nombreux adeptes au cours des dernières années. Une étude montre que le nombre d’adultes pratiquant régulièrement la méditation a triplé entre 2012 et 2017. La documentation croissante sur les bienfaits de la méditation est exhaustive et prometteuse.

La pratique qui consiste à cultiver la pleine conscience par la méditation peut s’effectuer de diverses manières. En termes simples, il s’agit de vous rendre compte de l’endroit où vous placez votre attention consciente. Le résultat peut être agréable ou désagréable, mais à mesure que vous pratiquerez cette introspection avec une attention dépourvue de jugement, vous serez en mesure d’accéder à la paix intérieure qui existe déjà au fond de vous-même.

Tout le monde peut amorcer une pratique consciente de la méditation pour trouver un calme nouveau. Il suffit d’avoir la discipline voulue pour faire une pause et aller vers l’intérieur.

D’importants bienfaits pour le cerveau

Les bienfaits de la méditation pour le cerveau sont nombreux : elle renforce les connexions entre les neurones et peut littéralement modifier la configuration des réseaux neuronaux. En la pratiquant régulièrement, vous pourrez cultiver une neurobiologie plus résiliente qui pourra :

En outre, avec la pratique, la méditation pourra vous aider à développer davantage d’empathie et de compassion.

Tout cela semble prometteur, n’est-ce pas? Lisez ce qui suit afin de découvrir encore d’autres bienfaits de la méditation pour le cerveau.

La pleine conscience pour gérer votre humeur et votre bien-être

La méditation aide à entraîner l’esprit tout comme l’exercice aide à entraîner le corps. Le fait de faire face et de se soustraire à des états psychologiques non souhaitables comme l’anxiété et la peur permet de diminuer leur emprise et les réactions conditionnées qui y sont associées. Des études prouvent maintenant que l’expérience interne, que l’on croyait fixe, peut être modifiée par la simple pratique de la pleine conscience.

Bien qu’elle ne constitue pas un traitement pour les troubles de stress émotionnel et psychologique chroniques, la méditation présente de nombreux bienfaits remarquables pour l’humeur et le bien-être en général. Quelques minutes de pleine conscience et de méditation peuvent aider à tenir à l’écart les émotions envahissantes et à se protéger contre les puissants schèmes de pensée qui nourrissent les inquiétudes inutiles.

Voici un aperçu des résultats de recherche qui soutiennent les bienfaits pour le cerveau de la pleine conscience et de la méditation :

  • Une étude clinique randomisée a conclu qu’une thérapie fondée sur la pratique de la pleine conscience sur une période de 56 semaines avait prolongé sensiblement la période écoulée entre les épisodes d’humeur maussade. Cette thérapie a également favorisé le maintien d’une humeur saine à court et à long terme. De plus, les sujets ont rapporté une qualité de vie améliorée.
  • Une autre étude a montré une amélioration des cotes de santé mentale des participants après huit semaines de thérapie fondée sur la pratique de la pleine conscience. Des conclusions importantes en ont été tirées, comme le fait que le soulagement de l’anxiété par la méditation est lié à la régulation des processus de réflexion autoréférentiels. En effet, l’anxiété est un état cognitif qui se manifeste lorsque vous n’êtes pas en mesure de maîtriser votre état émotionnel face à une menace perçue.
  • Après un cours de huit semaines sur la pratique de la pleine conscience, les IRM des participants montraient une baisse d’activité dans la région du cerveau responsable de la réaction de lutte ou de fuite, qui est associée à la peur et aux émotions. L’amygdale – une zone du cerveau qui gère la réponse au stress de l’organisme lorsqu’un danger est perçu – est un biomarqueur clé du stress dans l’organisme.

Accédez à une plus grande capacité d’attention et de concentration

Il arrive à tout le monde d’avoir l’esprit ailleurs; on reporte un devoir, on oublie ce qu’on veut dire en milieu de phrase, ou on pense au travail pendant que notre conjoint nous raconte sa journée. Les humains ont développé une capacité d’attention sélective comme mécanisme de défense contre les dangers des temps anciens.

De nos jours, les menaces physiques dont nous devons nous préoccuper sont bien moins nombreuses. À la place, les gens ruminent sur le plan psychologique, en laissant les inquiétudes et l’anxiété prendre le dessus sur le présent avec d’anciennes blessures émotionnelles et des angoisses par rapport à l’avenir.

Comme le cerveau glisse facilement et naturellement vers l’ennui, il est facilement en proie aux distractions. Un réseau de neurones en mode par défaut est associé à l’esprit vagabond – on l’appelle parfois « l’esprit du singe ». Les scientifiques ont cependant trouvé que certaines anormalités dans ce système cérébral peuvent entraîner de l’anxiété, de la dépression, des troubles de l’attention et des troubles de stress post-traumatique.

La méditation vous permet de vivre le moment présent, un espace-temps associé à des sentiments de bonheur. Elle peut améliorer votre durée d’attention, combattre l’esprit vagabond et l’excès de pensées autoréférentielles. Une suractivité de ces états d’esprit malsains peut mener à un état de morosité.

La pleine conscience vous aide à vous concentrer et à écarter les distractions qui vous assaillent. Elle vous aide également à parfaire votre capacité à remarquer davantage ce qui se trouve autour de vous, ce qui vous donne accès à une perspective plus complète du moment présent. En tenant à distance l’esprit vagabond par la méditation quotidienne, vous vous assurez une première ligne de défense simple et facile contre les distractions continuelles du monde moderne.

Adoptez une vision à long terme : le vieillissement et le cerveau

À la portée de tous, la méditation est une fontaine de jouvence face au vieillissement mental. Le cerveau humain commence à se dégrader naturellement au cours de la vingtaine. Or, la pratique efficace de la méditation peut contribuer au maintien d’un cerveau sain.

Il a été montré que la méditation épaissit le cortex préfrontal. Cette zone du cerveau gère les hautes fonctions cérébrales comme une prise de conscience accrue, la concentration et la prise de décisions. Les changements observés par suite de la méditation montrent que les hautes fonctions sont renforcées et que les activités cérébrales d’ordre inférieur sont réduites. Autrement dit, vous avez la capacité d’entraîner votre cerveau.

Sara Lazar, une neuroscientifique de la Harvard Medical School, a constaté qu’en matière de méditation, la clé est la constance. Dans le cadre de son étude, elle a découvert que les sujets âgés de 40 à 50 ans qui pratiquaient la méditation d’une façon soutenue avaient la même quantité de matière grise qu’une personne moyenne âgée de 20 à 30 ans. En effet, dans ce groupe plus âgé, la santé du cortex frontal était maintenue.

Structure cérébrale et neuroplasticité

La méditation en pleine conscience peut entraîner des changements physiques dans le cerveau par la neuroplasticité.

Ce concept, qui connaît une popularité grandissante, a trait à la capacité du cerveau à se réorganiser et à se modifier constamment tout au long de la vie. Les comportements et le style de vie ont une influence importante sur le cerveau. Donc, ce qui se passe dans votre vie entraîne constamment la création de nouvelles connexions neuronales, car les neurones (cellules nerveuses) s’adaptent activement pour compenser les changements dans votre environnement.

Les cellules cérébrales passent par un processus de réorganisation, d’adaptation dynamique, en créant de nouveaux chemins dans le cerveau. Votre manière de penser et de ressentir change ces structures neuronales. En contractant encore et encore le muscle de l’attention consciente, vous apportez des modifications permanentes à la forme physique de votre cerveau. De plus, ces modifications se font en peu de temps

Des études ont montré que huit semaines suffisent pour modifier la forme du cerveau, notamment l’augmentation du volume de matière grise. On trouve celle-ci dans le système nerveux central et elle constitue en grande partie le corps cellulaire des neurones dans le cerveau. Ce type de tissu est particulièrement important dans les régions responsables du contrôle musculaire, de la perception sensorielle, des émotions, de la mémoire, de la prise de décisions et de la maîtrise de soi.

Par le biais de la neuroplasticité, vous pouvez créer et améliorer des connexions entre les neurones tout en changeant la densité de la matière grise. Vous pouvez véritablement modifier votre cerveau en l’espace de quelques minutes par jour.

Observez votre cerveau par la méditation

La matière grise dans votre cerveau en dit beaucoup sur ce qui se passe lorsque vous faites une pause pour entraîner votre cerveau. Les nombreux bienfaits pour le cerveau engendrés par la pratique quotidienne de la méditation sont prodigieux. Mais que se passe-t-il exactement, comment se produisent ces effets surprenants?

Pendant les premières minutes d’une séance de méditation, le cortex préfrontal ventro-médian est la première région à s’activer. Cette zone du cerveau filtre les expériences à travers une lentille d’autoréférence. À mesure que vous entrez progressivement dans un état méditatif, votre cerveau continue de sauter d’une pensée à une autre – le « cerveau du singe » s’active dans les arbres. Les pensées qui font surface peuvent être le résultat amplifié de ce que vous avez vécu.

Au moment où vous arrivez à maîtriser votre attention, le cortex préfrontal latéral s’active. Peu importe la méthode que vous utilisez – mantra ou respiration – ce virage peut vous aider à faire abstraction du « moi » encore présent quelques instants plus tôt. Pendant cette phase, les pensées deviennent plus rationnelles et équilibrées, ce qui peut vous aider à atteindre une perspective plus neutre. Vous êtes maintenant rendu à l’endroit idéal de la méditation.

Le fait de pratiquer pendant plusieurs semaines (8 à 12) active le cortex préfrontal dorso-médial. Dans cet état, l’empathie peut se développer et la compassion peut se manifester facilement. Plus vous pratiquez longtemps, plus cette gamme d’activation dans le cerveau se renforce. La pratique suivie crée une passerelle vers une vie dynamique et bienveillante.

Libérez les aidants chimiques grâce à la méditation

Le cerveau libère naturellement d’importants neurotransmetteurs (composés chimiques dans le cerveau) qui favorisent l’équilibre chimique d’hormones essentielles. Ces dernières influent sur les systèmes partout dans le corps et l’esprit.

Des études montrent que la pratique de la méditation peut avoir un impact direct sur la quantité de ces neurotransmetteurs synthétisés dans le cerveau. La pleine conscience peut avoir un effet mesurable sur ces composés chimiques dans le cerveau :

  • la sérotonine – elle augmente la quantité de ce composé chimique qui « fait du bien » et aide à réguler l’humeur;
  • le cortisol – elle fait diminuer cette hormone du stress;
  • le DHEA – elle stimule la production de cette hormone de longévité;
  • le GABA (acide gamma-aminobutyrique) – elle améliore l’effet apaisant de cet important transmetteur inhibiteur dans le système nerveux central (SNC);
  • les endorphines – elles augmentent « l’euphorie naturelle » créée par ce neurotransmetteur du bonheur;
  • l’hormone de croissance – elle hausse le taux de cette hormone de préservation de la jeunesse, qui décline naturellement avec l’âge;
  • la mélatonine – elle stimule la production de cette « hormone du sommeil », qui gère le sommeil réparateur et la régulation de l’humeur.

Viser la production d’ondes alpha

Votre cerveau effervescent est une source d’activité électrique continue. C’est tout naturel, car les neurones communiquent entre eux par l’électricité.

Les ondes cérébrales transmettent de l’information grâce à un rythme de répétition – des oscillations d’une puissance telle qu’elles peuvent être détectées. L’électroencéphalogramme (EEG) mesure cinq types d’ondes cérébrales de base à différentes fréquences, de lentes à rapides. Ces ondes correspondent aux lettres grecques suivantes : delta, thêta, alpha, bêta et gamma. Comme vous l’avez sans doute deviné, la méditation vous permet de manipuler la fréquence de vos ondes cérébrales.

Découvrez les cinq principaux types de fréquences cérébrales

  1. Ondes cérébrales gamma : ce sont les ondes cérébrales les plus rapides détectées par EEG. Cette onde cérébrale vive est associée à une activité mentale accrue, notamment en ce qui concerne la perception, l’apprentissage et la résolution de problèmes. Ces ondes sont actives lorsque le cerveau traite simultanément de l’information en provenance de différentes régions.
  2. Ondes cérébrales bêta : elles sont détectées pendant la réflexion active, attentive et affairée. Elles sont présentes en période de concentration, de conversation ou d’attention particulière à l’exécution d’une tâche.
  3. Ondes cérébrales alpha : elles peuvent être repérées lorsque l’esprit est calme et détendu, mais tout de même attentif. Elles sont présentes pendant les activités créatives, juste avant le sommeil et elles augmentent durant la méditation.
  4. Ondes cérébrales thêta : on peut les mesurer pendant la méditation profonde, la rêverie ou le sommeil paradoxal. On peut aussi les détecter pendant l’exécution de tâches automatiques et répétitives qui libèrent le cerveau, comme prendre une douche ou faire la vaisselle.
  5. Ondes cérébrales delta : ces ondes cérébrales lentes surviennent pendant le sommeil profond et réparateur, au moment où vous perdez toute conscience de votre corps.

Les ondes cérébrales ne constituent qu’un aspect des processus complexes qui se déroulent dans votre esprit pour produire votre expérience, mais la méditation peut vous aider à les maîtriser.

À mesure que vous méditez et que vous faites un retour sur vous-même, les ondes alpha et thêta augmentent. La production d’ondes alpha aide à amorcer volontairement la phase de repos et de relaxation. Cette onde se présente lorsque vous ne faites aucun effort de concentration.

En faisant entrer en jeu les ondes alpha par la méditation, vous pouvez également nourrir votre créativité. Une étude menée en 2015 a montré une montée de la créativité induite par la production accrue d’ondes alpha. Viser la production d’ondes alpha n’est pas un élixir magique, mais ce pourrait être un point de départ prometteur pour accéder à une expérience de vie plus calme et plus imaginative.

Atteignez votre destination en toute conscience

Pour quelqu’un qui commence à pratiquer la méditation, l’atteinte de la pleine conscience demande une certaine détermination, mais à mesure que vous approfondirez cet art grâce à la répétition physique et à la connexion du corps et de l’esprit, vous ressentirez les bienfaits de la méditation pour le cerveau. Un volume grandissant d’études sur la méditation fait état de ses bienfaits prouvés pour le bien-être, l’amélioration de la mémoire et de l’attention, ainsi qu’ une production accrue de sérotonine, entre autres avantages.

L’entraînement du cerveau en vue d’atténuer les fluctuations est plus facile qu’on ne pourrait le croire. Si vous n’avez pas encore essayé la méditation, c’est la simplicité même. Vous n’avez besoin d’aucun nouvel équipement ni d’une formation préalable. Il suffit de vous asseoir dans une position confortable, sur une chaise ou sur le sol, puis de diriger votre attention sur votre respiration. Lorsque votre attention se met à errer, ramenez doucement vos pensées vers votre respiration.

Une foule de méthodes permettent de s’entraîner à jeter les fondements d’un esprit et d’un corps sains en faisant appel à la méditation. Diversifiez vos techniques en essayant la méditation vipassana, les exercices de respiration, la méditation transcendantale, le chant, l’attention ciblée et la méditation en mouvement, pour ne nommer que ceux-là.

Tentez de trouver la méthode qui vous convient le mieux, mais le seul fait d’essayer, voilà ce qui est important. Retirez-vous du tourbillon quotidien quelques minutes par jour pour plonger au plus profond de vous-même. En vous entraînant régulièrement, vous atteindrez un état d’esprit plus résilient, vous arriverez à mieux gérer les situations à haut niveau de stress et vous serez mieux outillé pour faire face aux pensées angoissantes, à l’anxiété et aux distractions.

Tout comme l’exercice, la méditation a le pouvoir de transformer votre cerveau. En pratiquant la pleine conscience, vous arriverez à vivre des expériences plus entières, plus réfléchies et plus significatives sur le plan interpersonnel. Vous avez le pouvoir de changer votre cerveau – commencez dès aujourd’hui.

Les neurotransmetteurs constituent le langage du cerveau. Ils permettent aux neurones de communiquer avec les autres cellules du cerveau. Ce n’est pas tout, par contre. Les muscles reçoivent également des signaux en provenance des neurotransmetteurs. En fait, ces messagers chimiques envoient des messages dans tout l’organisme.

Il existe des différences importantes entre les divers types de neurotransmetteurs. Certains gèrent votre fréquence cardiaque et votre tension artérielle, tandis que d’autres vous font ressentir de la motivation, stabilisent votre humeur ou vous aident à vous endormir.

Penchons-nous sur les principaux messagers chimiques, afin de comprendre le mode de fonctionnement des neurotransmetteurs dans votre organisme. Vous serez ainsi en mesure d’apprécier leur importance pour votre cerveau et votre organisme.

Comment les neurotransmetteurs aident  votre organisme à communiquer

La communication est essentielle à votre santé. Les neurotransmetteurs effectuent ce travail en transmettant les directives d’une cellule cérébrale à une autre et en faisant circuler l’information dans l’ensemble du cerveau et de l’organisme.

Le processus commence à l’endroit où ces messagers chimiques sont stockés : dans de minuscules compartiments aux extrémités des neurones qu’on appelle les vésicules synaptiques. Les neurotransmetteurs y restent jusqu’à ce que votre cerveau en ait besoin pour transmettre un message.

Quand un neurone émet une commande (on dit qu’il déclenche un potentiel d’action) les neurotransmetteurs passent à l’action. Ces potentiels d’action font temporairement passer les neurones à un état énergétique supérieur. Cette énergie supplémentaire permet aux cellules cérébrales de libérer des neurotransmetteurs chimiques dans l’espace qui les sépare du neurone suivant. Cet espace entre les neurones s’appelle la synapse.

Après qu’un potentiel d’action se soit déclenché, les neurones environnants récupèrent les neurotransmetteurs qui se trouvent dans la synapse. Puis, une réaction en chaine s’ensuit. Chaque cellule cérébrale libère des neurotransmetteurs pour transmettre le message. Une fois la commande exécutée, les neurotransmetteurs se décomposent, partent à la dérive ou sont récupérés par les vésicules synaptiques d’où elles proviennent.

Comprendre les sept principaux neurotransmetteurs

Bien que des douzaines de neurotransmetteurs soient connus, il en existe sept principaux qui appellent notre attention. Ils se classent en deux catégories, selon le type d’action qu’ils effectuent.

Certains neurotransmetteurs sont dits excitateurs, ce qui signifie qu’ils incitent les autres cellules à émettre des commandes. D’autres neurotransmetteurs sont considérés comme inhibiteurs, c’est-à-dire qu’ils bloquent les potentiels d’action et aident votre cerveau à mettre fin aux actions. Les deux types sont utiles et nécessaires au fonctionnement optimal de votre organisme.

Familiarisez-vous avec chacun des principaux messagers chimiques qui influent sur votre santé. Ils en font beaucoup pour faire en sorte que votre organisme et votre cerveau travaillent de concert.

  1. Le glutamate

Cet acide aminé est courant dans votre alimentation et il agit comme un neurotransmetteur excitateur, en stimulant les neurones à émettre des commandes. Le glutamate ne se trouve pas uniquement dans l’alimentation; il est présent dans 90 % des synapses, faisant office de principal neurotransmetteur excitateur du système nerveux central.

Il suffit d’une petite quantité de glutamate pour exciter les cellules cérébrales avoisinantes. Lorsque les neurones fonctionnent adéquatement, tout le glutamate libéré par la cellule est récupéré par des molécules de transport du glutamate, ce qui assure que le taux de glutamate demeure faible dans la synapse.

En trop grande quantité, le glutamate peut être délicat à gérer pour le cerveau. En effet, les surplus peuvent surexciter les cellules, à un point tel que les neurones n’arrivent plus à rabaisser leur niveau d’énergie. Cet état d’excitation toxique peut mener les cellules à s’isoler et à cesser de fonctionner. Heureusement, ces protéines de transport sont là pour éliminer l’excès de glutamate et protéger votre cerveau en nettoyant la synapse après chaque potentiel d’action.

La neuroplasticité dépend également du glutamate. En effet, votre cerveau utilise le glutamate pour construire des voies entre les neurones, qui renforcent votre mémoire et vous aident à apprendre.

  1. Le GABA (acide γ-aminobutyrique)

Si le glutamate est le messager chimique le plus excitateur, le GABA est alors son exact opposé. Ce dernier est un important neurotransmetteur inhibiteur. Il réduit l’activité dans le système nerveux central et bloque certains messages en provenance de votre cerveau.

Sans le GABA, votre cerveau serait sans cesse « allumé ». Vous avez besoin de GABA pour produire un effet apaisant qui vous ralentit. Il abaisse votre rythme cardiaque et votre tension artérielle. Le GABA vous aide à relaxer et à vous endormir. Les facteurs de stress normaux de la vie réagissent bien au GABA.

Prenez le temps de décompresser avant d’aller au lit. Le fait de réduire votre exposition à la lumière bleue peut favoriser la production de GABA dans votre cerveau. La respiration profonde et la méditation pleine conscience peuvent également stimuler la production de GABA, ce qui vous aide à abaisser votre stress et à vous endormir plus rapidement.

  1. La dopamine

Le neurotransmetteur le plus captivant est sans contredit la dopamine. Et ce, en raison du rôle important qu’elle joue dans le système de récompense de votre cerveau.

La dopamine inonde la synapse entre les neurones lorsqu’un événement gratifiant se produit. C’est elle qui génère la montée de joie que vous ressentez lorsque vous atteignez un objectif ou accomplissez une tâche. La dopamine revigore votre cerveau et vous procure des sensations de plaisir.

Certaines drogues tirent avantage du système de récompense de votre cerveau. Elles stimulent le cerveau de manière à lui faire libérer une surabondance de dopamine, ce qui crée une sensation temporaire de plaisir, ou d’euphorie. Par contre, l’effondrement qui suit un pic de dopamine peut être brutal. Après coup, vous pouvez ressentir de la déprime, de la fatigue et un manque d’intérêt pour vos activités préférées.

Les drogues ne constituent pas le seul facteur qui risque d’altérer le taux de dopamine normal dans votre cerveau. Les activités qui créent une accoutumance comme les jeux vidéo, les jeux de hasard et le magasinage engendrent des sentiments d’euphorie similaires. Il peut être ardu de se débarrasser de ces habitudes en raison de l’afflux de dopamine dans votre cerveau. C’est pourquoi il importe de bien comprendre le mode de fonctionnement de la dopamine de manière à prévenir ce type de comportement.

La dopamine présente néanmoins de nombreux avantages. Elle vous garde éveillé et aide votre pancréas à libérer la quantité adéquate d’insuline après un repas. La dopamine coordonne également votre cerveau et votre organisme de manière à produire des mouvements volontaires. En effet, si vous êtes en mesure d’écrire votre nom, de taper à l’ordinateur et de conduire une voiture, c’est grâce à la dopamine.

  1. L’adrénaline (épinéphrine)

Si vous avez déjà eu la frousse, vous connaissez la sensation causée par l’adrénaline – également appelée épinéphrine. Ce neurotransmetteur est responsable de la réaction de lutte ou de fuite de votre organisme.

L’adrénaline est produite par les glandes surrénales situées au-dessus de vos reins. Toutefois, ce messager chimique voyage à travers le système nerveux central pour hausser votre rythme cardiaque et apporter de l’oxygène à vos muscles rapidement.

Pourquoi auriez-vous besoin d’adrénaline s’il est peu probable que vous deviez réellement faire face à un scénario de lutte ou de fuite face à un prédateur qui vous poursuit? C’est parce que la vie quotidienne est remplie de situations qui nécessitent une réponse similaire, même sans que votre vie soit en péril.

L’adrénaline est le mécanisme de défense de votre organisme contre le stress. Si vous êtes en retard et craignez de rater l’avion, l’épinéphrine fait accélérer votre respiration et votre rythme cardiaque afin de vous permettre de franchir le contrôle de sécurité au pas de course.

Les parcs d’attractions assurent leur rentabilité en tirant parti de l’adrénaline. Ils misent sur la sensation d’exaltation que peut provoquer une dose d’adrénaline. Sous son influence, vous pouvez vous sentir agité dans une maison hantée ou avoir les mains moites dans des montagnes russes.

En outre, l’adrénaline améliore votre capacité à prendre des décisions. On peut en sentir l’effet quand on passe un examen à l’école. Les neurotransmetteurs comme l’adrénaline peuvent aider votre organisme à connaître la manière dont votre cerveau veut réagir à des situations stressantes.

  1. La sérotonine

Laissons de côté le cerveau et tournons notre attention vers le tube digestif. La sérotonine est un important composé chimique du cerveau aussi à l’œuvre en grande partie dans l’intestin grêle.

La sérotonine présente dans votre système digestif favorise la sensation de satisfaction après les repas, régulant ainsi votre appétit. Lorsque vous consommez un aliment qui ne convient pas à votre système digestif, la sérotonine aide votre organisme à s’en débarrasser.

Des aliments avariés ou gâtés peuvent vous donner la nausée. Cette sensation est attribuable à l’action de la sérotonine qui, lorsque vous ingérez de la nourriture potentiellement toxique, incite votre cerveau à vous faire ressentir un malaise et aide votre organisme à évacuer rapidement les aliments en question.

La sérotonine fonctionne un peu différemment dans votre cerveau. Elle a une grande influence sur votre humeur et fait naître des sentiments de bien-être et de bonheur. La sérotonine favorise également un sommeil réparateur et règle votre horloge biologique.

Il peut arriver qu’un déséquilibre de la sérotonine survienne. Lorsque le cerveau ne produit pas suffisamment de sérotonine, vous risquez d’être d’humeur plutôt maussade et d’être en proie à l’insomnie. Vous pouvez également ressentir de la confusion et avoir des difficultés de concentration.

À l’opposé, il peut être encore plus dangereux d’avoir une trop grande quantité de sérotonine en circulation dans le cerveau. Certaines drogues illicites peuvent inciter le cerveau à libérer l’entièreté de la sérotonine stockée dans la synapse d’un seul coup. On appelle syndrome sérotoninergique ce pic soudain de sérotonine et l’effondrement tout aussi soudain qui s’ensuit. Ce phénomène peut entraîner de la paranoïa, altérer le jugement et affecter la mémoire. Par conséquent, assurez-vous de protéger les réserves de sérotonine de votre cerveau afin de maintenir cet équilibre délicat.

  1. L’ocytocine

Le moment est venu de déboulonner certains mythes à propos de l’ocytocine. Ce neurotransmetteur n’est pas seulement « l’hormone de l’amour », et il est bien plus que le messager chimique de l’affection qui nous est habituellement présenté.

L’ocytocine est un neurotransmetteur puissant qui agit sur de nombreuses fonctions corporelles. Votre cerveau synthétise l’ocytocine dans l’hypothalamus et la libère par l’intermédiaire de l’hypophyse pour déclencher des réponses dans tout l’organisme.

L’ocytocine provoque les contractions utérines lors de l’accouchement. Ce même messager chimique favorise la création du lien affectif entre la mère et l’enfant immédiatement après la naissance. C’est également l’ocytocine qui permet l’allaitement et qui stimule l’écoulement du lait en provenance des glandes mammaires.

Que les hommes ne se sentent pas laissés pour compte – l’ocytocine joue un rôle important dans leur organisme également. En effet, elle aide le cerveau à établir des connexions de loyauté et de confiance, ce qui favorise la création de relations importantes avec les amis et les membres de la famille.

Ayez de la gratitude pour ce messager chimique la prochaine fois que vous interagirez avec vos proches. Votre organisme a besoin d’ocytocine pour être en santé physiquement et socialement – pour vivre et pour aimer.

  1. L’acétylcholine

Ce neurotransmetteur est le dernier de notre liste, mais il a été le premier à être découvert dans l’organisme humain. L’acétylcholine est unique, car elle agit directement sur vos muscles.

L’acétylcholine effectue son travail à la jonction neuromusculaire. C’est l’endroit où le système nerveux et les muscles se rencontrent. Lorsque l’acétylcholine est libérée par les neurones, les protéines réceptrices à la surface des fibres musculaires s’en emparent. Puis, la présence de l’acétylcholine déclenche un potentiel d’action ou une commande dans la fibre musculaire. Mais au lieu d’envoyer des messages à une cellule cérébrale, l’acétylcholine fait contracter vos muscles.

L’acétylcholine entre en jeu chaque fois que vous bougez vos muscles. Il peut s’agir de mouvements volontaires ou involontaires comme les battements du cœur ou les contractions du péristaltisme qui fait circuler les aliments dans votre tube digestif.

L’acétylcholine n’est pas uniquement responsable des mouvements musculaires. Cet important neurotransmetteur a également une influence sur les fonctions d’apprentissage et de mémorisation de votre cerveau.

Mettre en pratique vos connaissances sur les neurotransmetteurs

Maintenant que vous savez comment fonctionnent les neurotransmetteurs, vous pouvez envisager de mettre en place des moyens qui les aideront à contribuer de manière efficace à votre santé.

Prévoir un sommeil suffisant chaque nuit est une excellente façon de donner une pause à votre cerveau, gracieuseté du GABA.

La sérotonine préserve la santé de votre intestin en éliminant les aliments qui ne conviennent pas à votre système digestif. Donc, consommez des protéines en abondance afin de restaurer le taux de sérotonine dans votre tube digestif.

Vous pouvez faire augmenter la production d’ocytocine en prenant vos enfants dans vos bras et en passant du temps de qualité avec les personnes que vous aimez.

Vous pouvez également maintenir un taux de dopamine équilibré en surveillant les comportements qui risquent de créer une accoutumance et qui essaient de se glisser dans votre quotidien.

Prenez une minute pour considérer tout le travail effectué par les neurotransmetteurs dans votre organisme. À partir des battements cardiaques jusqu’à la respiration en passant par la digestion et la création de liens affectifs, ces messagers chimiques assurent la communication entre votre cerveau et votre organisme.

L’exercice et la santé cérébrale sont étroitement liés. En effet, tout comme les muscles des bras et des jambes, le cerveau fonctionne de façon optimale quand on fait de l’exercice régulièrement. Malgré le fait qu’aucun appareil du gym ne fait travailler le cerveau, celui-ci tire tout de même des bienfaits de l’activité physique.

L’augmentation de la fréquence cardiaque active le cerveau. Bien sûr, le fait de bouger est bénéfique pour la maîtrise du poids et la mémoire, mais le cerveau bénéficie également de l’augmentation de la circulation sanguine qui découle d’un exercice régulier.

Lorsqu’il a accès à une grande quantité de sang et de nutriments, le cerveau est prêt à donner un rendement optimal. Bouger au quotidien permet également aux nouveaux neurones de se développer tout en renforçant les voies neuronales. L’exercice améliore la mémoire et favorise le maintien de la santé cognitive au fil du vieillissement.

Êtes-vous prêt à augmenter l’intensité de votre entraînement quotidien pour maximiser votre puissance cérébrale? Commencez par découvrir toutes les façons dont l’activité physique soutient la santé cérébrale.

La science de l’exercice et du cerveau

La recherche actuelle établit un lien entre l’exercice régulier et l’amélioration de la fonction cérébrale. Le fait de bouger aussi peu que de 30 à 45 minutes par jour suffit à déclencher une cascade de bienfaits pour le maintien de la mémoire. Explorez les cinq façons dont l’entraînement peut soutenir vos capacités cognitives.

1. L’exercice fait augmenter la taille de l’hippocampe

L’hippocampe est la zone du cerveau responsable de l’apprentissage et de la mémoire verbale. Lorsque vous faites de l’exercice, le volume de l’hippocampe augmente : il croît, littéralement. Les neurones dans l’hippocampe se densifient et les connexions de cette région se renforcent grâce à l’activité physique.

L’hippocampe est la première zone du cerveau à perdre de la vigueur avec l’âge. L’exercice régulier aide à maintenir son acuité et le protège contre le déclin normal associé au vieillissement.

L’exercice accroît également l’activité dans ce centre de la mémoire et de l’apprentissage. Uk suffit d’à peine 10 minutes d’exercice léger à modéré pour renforcer les connexions entre les neurones et les régions du cerveau dédiées à la mémoire.

L’amélioration des connexions dans l’hippocampe peut mener à de meilleurs résultats aux tests de mémoire et de compétences cognitives. De brèves séances d’exercice – qui conviennent peut-être mieux à votre vie occupée – peuvent même favoriser la mémorisation. Cela peut notamment signifier la capacité à vous rappeler où vous avez garé la voiture, ou quels sont vos rendez-vous pour la journée. Pensez donc à votre hippocampe et à tout le bien que vous lui faites la prochaine fois que vous irez au gym.

2. L’entraînement réduit la production d’hormones liées au stress qui inhibent l’activité cérébrale

Bon nombre de personnes se soulagent du stress en faisant une marche ou en allant courir. Lorsque vous êtes stressé, votre cerveau l’est également, et l’exercice est un outil puissant pour relaxer votre esprit.

L’activité physique entraîne une réduction de la production des hormones du stress (le cortisol et la norépinéphrine en particulier) qui s’accumulent dans votre cerveau lorsque vous avez des inquiétudes et que vous vivez de l’anxiété. Lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité, les hormones du stress peuvent entraîner de la léthargie et des difficultés de concentration, ce qui peut ralentir vos compétences cognitives et atténuer votre puissance cérébrale.

Sortez du brouillard du stress en planifiant des séances régulières d’exercice. Les endorphines libérées dans votre cerveau après l’exercice le débarrassent des hormones du stress et améliorent votre humeur. L’exercice et les endorphines stimulent également la croissance de l’hippocampe – comme vous l’avez appris précédemment.

Le cerveau et l’organisme ont besoin d’exercice pour relaxer. Faites de l’activité physique une priorité afin de pouvoir penser clairement et améliorer votre humeur.

3. L’exercice favorise un sommeil de qualité

Un autre moyen par lequel l’exercice contribue à améliorer votre esprit consiste à vous aider à bien dormir la nuit. En effet, le fait de relever des défis physiques chaque jour facilite l’assoupissement, en plus d’entraîner le type de sommeil qui vous aide à vous sentir frais et dispos le matin venu.

Un sommeil réparateur améliore également la clarté mentale et les fonctions exécutives. Vous avez besoin d’un sommeil de qualité pour être en mesure de vous concentrer, prendre des décisions et gérer vos émotions. Même si le cerveau continue de travailler pendant que vous dormez, le sommeil lui procure une pause nécessaire en lui permettant de se reposer et de se préparer pour les tâches à venir. Après une bonne nuit de sommeil, il est au maximum de sa capacité, les capacités cognitives sont aiguisées et la mémoire est renforcée. Commencez à vous entraîner au profit de votre sommeil et de votre puissance cérébrale.

4. L’exercice aérobique déclenche la libération des facteurs de croissance

La mémoire dépend des voies neuronales et des connexions profondes dans le cerveau. Le cerveau a besoin de protéines, appelées les facteurs de croissance, pour créer de nouvelles connexions et renforcer celles qui existent déjà. Heureusement, le fait de faire régulièrement de l’exercice constitue un moyen facile de faire augmenter la quantité de facteurs de croissance disponibles dans le cerveau.

Le mouvement déclenche la libération d’une protéine appelée le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Cette protéine aide le cerveau à synthétiser de nouvelles cellules et à préserver celles qui vieillissent. Le BDNF est également responsable de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans le cerveau et autour de celui-ci, ce qui permet une circulation plus importante de nutriments et de sang dans cette région.

Mettez-vous en mouvement si vous souhaitez aider votre cerveau à croître et à recevoir le sang et les nutriments nécessaires. Le taux de BDNF augmente chaque fois que vous faites de l’exercice, même pendant seulement quelques minutes. C’est dire qu’il suffit de quelques minutes d’activité pour soutenir la santé cérébrale.

5. L’exercice régulier ralentit le vieillissement cérébra

Le fait de vieillir ne veut pas nécessairement dire que le cerveau doit ralentir. Il y a des modifications que vous pouvez apporter à votre style de vie afin de préserver votre mémoire et votre acuité mentale. L’habitude de faire de l’exercice tout au long de la vie peut vous aider à garder un cerveau en santé plus tard.

Une étude portant sur le lien entre la mémoire et l’exercice illustre bien cette réalité. La recherche montre que les adultes d’un certain âge qui ont fait régulièrement de l’exercice durant leur jeunesse ont constamment de meilleurs résultats que leurs pairs aux tests de mémoire et de capacités cognitives. En fait, leurs résultats sont comparables à ceux d’autres personnes qui ont jusqu’à dix ans de moins qu’eux.

Comme l’âge est un état d’esprit, vous pouvez continuer à vous sentir jeune de corps et d’esprit en priorisant l’exercice régulier tout au long de votre vie.

Choisissez l’exercice aérobique ou anaérobique pour avoir un cerveau en santé

Le cerveau n’est pas particulièrement pointilleux en ce qui concerne le type d’exercice dont il a besoin pour prospérer. Tout ce que vous devez faire, c’est d’activer la circulation du sang pour commencer à obtenir des résultats. Comme vous venez de l’apprendre, les bienfaits de l’exercice pour le cerveau sont attribuables à l’augmentation de la circulation sanguine dans la région.

Les activités énergiques comme le tennis, le vélo, la natation et le soccer font monter la fréquence cardiaque au-dessus de sa fréquence normale au repos. Les mouvements de ce type entrent dans la catégorie des exercices aérobiques et sont excellents pour faire circuler le sang rapidement dans tout l’organisme. L’exercice aérobique et la santé cérébrale vont de pair. Les mouvements au rythme rapide font augmenter le flux sanguin dans la tête et le cou, fournissant ainsi au cerveau de l’oxygène et des nutriments en abondance.

Toutefois, il n’y a pas seulement l’exercice aérobique qui renforce le cerveau. En effet, l’exercice anaérobique donne des résultats similaires. Les exercices qui travaillent la force et la résistance sont également d’excellents entraînements pour le cerveau.

Il n’est même pas nécessaire de se donner à fond pour récolter des bienfaits pour votre cerveau. En fait, des activités comme le yoga, le tai-chi et d’autres sports à faible impact accroissent la capacité de concentration tout en abaissant le niveau de stress.

L’exécution de mouvements variés est bonne pour le corps et pour le cerveau. Votre objectif devrait être de mettre au point des entraînements qui comprennent une variété de mouvements dont certains font travailler la force, d’autres l’équilibre, tandis que d’autres sont de type aérobique ou à faible impact.

Mettez à l’œuvre cette relation par vous-même. Protégez votre santé cérébrale en faisant de l’exercice régulièrement. Entraînez-vous quotidiennement et observez la manière dont votre cerveau réagit.

La COVID-19 (la maladie causée pour le nouveau coronavirus apparu en 2019) a changé le monde. La santé et la sécurité de nos lecteurs et de la population mondiale sont pour nous un souci constant. Nous sommes conscients aujourd’hui plus que jamais de l’importance que vous accordez à la santé et au mieux-être.

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Nous vous proposons plus bas une série d’articles sur des sujets de la plus haute importance : immunité, santé mentale, soins personnels et saines habitudes domestiques. Puisque nous n’avons pas d’expertise touchant le nouveau coronavirus, nous ne donnons pas de précisions sur les symptômes de la maladie ou la propagation du virus. Par contre, nous vous présentons un guide relatif aux sources d’information scientifique fiable sur la COVID-19 et la pandémie mondiale en constante évolution.

Si vous êtes à la recherche de réponses à des questions sur la santé, le mieux-être, la nutrition ou un mode de vie sain, sachez que nous sommes là pour vous et avec vous. Fidèles à nos habitudes, nous allons continuer de mettre à votre disposition de l’information à fondement scientifique de qualité qui vous aidera à mieux vivre en cette période d’incertitude.

Si vous ne trouvez pas les réponses ou l’information que vous recherchez, vous n’avez qu’à nous faire signe en accédant au site ou à notre page Facebook.

Pour mieux comprendre votre santé immunitaire

Prendre soin de vous et de votre santé mentale

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Guide des sources d’information de qualité relative au coronavirus

Vous ne trouverez aucune information précise sur la COVID-19 dans les liens indiqués plus haut comme nous n’avons pas d’expertise en épidémiologie, virologie ou maladies infectieuses. Par contre, nous pouvons vous orienter vers des sources d’information de qualité sur les symptômes, le mode de propagation du virus, le nombre de cas et plus encore. Rappelez-vous que dans le contexte actuel, l’information que votre cerveau assimile est aussi importante que les aliments que vous ingérez.

Voici des sources fiables où trouver de l’information sur le coronavirus et les liens menant à leurs sites :

  • La première source d’information à consulter au sujet de la pandémie mondiale de la  COVID-19 est le site de l’Organisation mondiale de la Santé.
  • Pour des renseignements touchant précisément l’évolution de la pandémie dans votre pays, accédez aux sites des ministères de la Santé de vos gouvernements fédéral et provincial (comme Santé Canada, l’Association médicale canadienne ou votre ministère provincial de la Santé).
  • Remarque : le site du ministère de la Santé de votre province offrira des ressources qui seront mieux adaptées à votre situation locale
  • Pour consulter des travaux de recherche récents, consultez des journaux scientifiques reconnus comme Nature Reviews Immunology, New England Journal of Medicine, The Lancet et le Journal of the American Medical Association.
  • Des établissements de recherche peuvent aussi fournir de l’information plus générale en provenance de spécialistes réputés : Mayo Clinic, Johns Hopkins, Cleveland Clinic et des sites d’universités partout dans le monde.
  • Pour obtenir des statistiques et des données à jour, accédez aux pages consacrées au coronavirus sur des sites comme Examine.com et Worldometers coronavirus pages.
  • Divertissez-vous et informez-vous en consultant des blogues d’entreprises ou d’auteurs auxquels vous faites confiance. Vous pourriez aussi consulter le site Quoi de neuf chez USANA (What’s Up USANA?) pour faire le plein de conseils de style de vie axés sur le télétravail et bien d’autres aspects de la vie domestique.

Ce qu’il faut éviter avant tout, c’est éviter de faire défiler les nouvelles à la recherche de la moindre bribe d’information sensationnelle qu’on y trouve. Évaluez la validité des sources d’information qui s’affichent sur vos pages Facebook ou Twitter. Restreignez votre champ de recherche pour vous en tenir aux sources d’information fiables comme celles énumérées plus haut. Il serait même excellent pour votre santé mentale de prendre une pause occasionnelle du débit incessant de nouvelles au sujet de la pandémie mondiale.

Si vous voulez mieux vous renseigner, nous vous indiquerons les meilleures sources d’information. Si vous voulez connaître plus à fond votre système immunitaire et les aliments qui bénéfiques pour sa santé ou les bonnes habitudes à adopter à la maison, nous pouvons aussi vous indiquer des pistes. Consultez souvent le site Demandez aux scientifiques pour un contenu étoffé sur l’immunité, le mieux-être global, la nutrition et un style de vie sain. C’est une source d’information fiable qui vous indiquera quoi faire pour préserver votre santé.