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AprĂšs une longue journĂ©e, votre organisme a besoin de repos et de relaxation. Or, le stress occasionnel peut vous empĂȘcher de ressentir le calme nĂ©cessaire pour recharger vos batteries. Heureusement, il y a dans votre alimentation des nutriments calmants qui peuvent soutenir vos efforts de relaxation. Que vous tentiez de vous endormir ou simplement de dĂ©compresser aprĂšs une dure journĂ©e, les vitamines et minĂ©raux antistress sont lĂ  pour vous aider Ă  vous dĂ©tendre.

Prenez le temps de ralentir – le repos est essentiel

Pour que votre organisme fonctionne bien, il faut vous reposer. La relaxation et le repos donnent Ă  votre organisme le temps de rĂ©cupĂ©rer et de refaire le plein d’énergie aprĂšs avoir Ă©tĂ© actif toute la journĂ©e. Il faut beaucoup d’Ă©nergie pour garder votre cerveau et votre organisme prĂȘts Ă  faire face Ă  toutes les exigences quotidiennes auxquelles vous devez faire face. Il est donc important de donner Ă  votre organisme le temps de rĂ©cupĂ©rer une partie de cette Ă©nergie cellulaire dĂ©pensĂ©e.

L’organisme est dotĂ© d’un mĂ©canisme intĂ©grĂ© qui veille Ă  ce que vous obteniez le repos et la rĂ©cupĂ©ration dont vous avez besoin. Il s’agit du systĂšme nerveux parasympathique (SNP). Cette partie du systĂšme nerveux contrĂŽle les comportements liĂ©s au calme et au repos, comme le sommeil. Le SNP s’assure Ă©galement que l’organisme profite du temps de repos pour exĂ©cuter certaines fonctions, la digestion par exemple.

Les vitamines et les minĂ©raux qui se retrouvent dans votre alimentation peuvent soutenir le fonctionnement du SNP et vous aider Ă  relaxer. Le magnĂ©sium, le zinc et les vitamines B optimisent la capacitĂ© de votre organisme Ă  faire le plein d’énergie et favorisent un repos sain. Prenez une minute pour dĂ©couvrir le rĂŽle important que jouent ces nutriments calmants dans votre quĂȘte de relaxation.

Le magnĂ©sium et le stress : du repos pour le corps et l’esprit

Le calme commence avec le magnĂ©sium. Dans la communautĂ© scientifique, on l’appelle le « minĂ©ral calmant » en raison de son rĂŽle essentiel dans la capacitĂ© de l’organisme Ă  relaxer.

Un sentiment d’anxiĂ©tĂ© peut vous empĂȘcher de plonger dans le sommeil rĂ©parateur dont votre organisme a besoin afin de vous donner l’énergie nĂ©cessaire pour accomplir vos activitĂ©s de la journĂ©e. Le magnĂ©sium peut vous aider Ă  prĂ©parer votre esprit en optimisant l’activitĂ© du SNP de maniĂšre Ă  vous permettre de relaxer aprĂšs une longue journĂ©e.

Le magnĂ©sium favorise Ă©galement la rĂ©gulation de la mĂ©latonine, l’hormone du sommeil. Le maintien d’un taux sain de mĂ©latonine est essentiel Ă  la gestion des cycles veille-sommeil de l’organisme. Le magnĂ©sium optimise la sĂ©crĂ©tion de mĂ©latonine de maniĂšre Ă  vous faire somnoler Ă  la fin de la journĂ©e et Ă  ce que vous vous sentiez reposĂ© au rĂ©veil.

Et ce n’est pas tout ce que le magnĂ©sium peut faire pour favoriser des sentiments de calme et de repos. En effet, le magnĂ©sium se lie Ă  l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur, pour aider Ă  mettre l’organisme en mode sommeil. Le GABA a pour tĂąchede ralentir l’activitĂ© du systĂšme nerveux afin de permettre Ă  l’organisme de se calmer pour pouvoir se reposer.

En ce qui concerne le reste de l’organisme, le magnĂ©sium optimise la rĂ©cupĂ©ration musculaire aprĂšs l’exercice. Lorsque les muscles sont tendus, il peut ĂȘtre difficile de relaxer. Le magnĂ©sium facilite la relaxation musculaire en bloquant l’entrĂ©e du calcium dans les fibres musculaires. C’est le transfert de calcium qui stimule habituellement la contraction des muscles.

Quel est le mode de fonctionnement de cette relation entre le calcium et le magnĂ©sium? Les deux minĂ©raux essentiels rivalisent pour occuper de l’espace dans les muscles. Le calcium dĂ©clenche la contraction musculaire, tandis que le magnĂ©sium fait l’inverse. En prĂ©sence du magnĂ©sium, vos muscles peuvent relaxer, ce qui vous Ă©vite la sensation dĂ©sagrĂ©able associĂ©e Ă  la raideur ou aux crampes musculaires.

Le repos et le calme sont indispensables pour que l’organisme se porte Ă  son mieux, et le magnĂ©sium est le minĂ©ral qui peut aider le corps et l’esprit Ă  relaxer. Favorisez une saine relaxation musculaire avec le magnĂ©sium – le minĂ©ral calmant.

Le zinc : un autre minéral pour gérer le stress

Le stress est un important opposant au sentiment de calme et de repos. Heureusement, le zinc, un minéral qui régule le stress, favorise les sentiments de calme et de repos en aidant le cerveau à gérer le stress occasionnel, ce qui facilite la relaxation.

La recherche scientifique appuie la thĂ©orie selon laquelle le zinc aide le cerveau Ă  gĂ©rer le stress occasionnel et Ă  y rĂ©pondre. Des Ă©tudes indiquent aussi que les personnes qui obtiennent suffisamment de zinc dans leur alimentation voient Ă©galement des bienfaits sur le plan de l’humeur et de la stabilitĂ© du sentiment de bien-ĂȘtre.

Le zinc est l’un des principaux nutriments essentiels en matiĂšre de soutien de la santĂ© mentale, et l’organisme dĂ©pend entiĂšrement de l’alimentation pour se le procurer. Il est donc important de veiller Ă  ce que vos choix alimentaires vous permettent d’obtenir l’apport quotidien nĂ©cessaire en zinc. Voici quelques aliments riches en zinc : les protĂ©ines animales, les lĂ©gumineuses et les grains. Vous pouvez Ă©galement complĂ©ter votre alimentation avec un supplĂ©ment de zinc de qualitĂ© supĂ©rieure.

Les vitamines B aident à consolider la santé cérébrale

Le cerveau a pour tĂąche d’aider l’organisme Ă  relaxer. Il a recours Ă  des neurotransmetteurs pour envoyer des messages dans l’ensemble de l’organisme quand le temps est venu de ralentir. Vous avez appris plus haut comment le GABA et la mĂ©latonine influent sur votre capacitĂ© Ă  dormir et Ă  vous reposer. Ce ne sont lĂ  que deux exemples de neurotransmetteurs utilisĂ©s par votre cerveau pour vous calmer.

Le cerveau a besoin de composants chimiques pour fabriquer les neurotransmetteurs qui font savoir Ă  l’organisme qu’il doit se reposer. Les vitamines B sont les prĂ©curseurs de nombreux neurotransmetteurs. Elles jouent un rĂŽle dans les interactions chimiques qui produisent des molĂ©cules messagĂšres comme la dopamine et la sĂ©rotonine.

La dopamine est connue pour sa capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer des sentiments de bonheur, de valorisation, et de plaisir. Pour sa part, la sĂ©rotonine est un messager chimique qui rĂ©gule l’humeur. Lorsque les taux de dopamine et de sĂ©rotonine sont dans la zone normale, vous vous sentez satisfait et de bonne humeur.

Ces deux neurotransmetteurs agissent sur le bien-ĂȘtre Ă©motionnel et mental, et une bonne santĂ© mentale est nĂ©cessaire au repos et Ă  la relaxation. C’est pourquoi il est essentiel de soutenir les neurotransmetteurs qui favorisent le maintien de la bonne humeur. Ainsi, il est possible de gĂ©rer le stress mental occasionnel qui peut mener Ă  l’insomnie.

Les vitamines B contribuent au maintien de la production des neurotransmetteurs qui peuvent favoriser la tranquillitĂ© d’esprit. Soutenez la fabrication de dopamine et de sĂ©rotonine dans votre cerveau grĂące Ă  un apport en vitamines B en provenance de votre alimentation ou de supplĂ©ments. Vous pourrez ainsi optimiser votre santĂ© mentale et avoir l’esprit en paix.

Détendez-vous, les vitamines et les minéraux favorisent la relaxation

Les nutriments calmants dont nous il a Ă©tĂ© question peuvent vous aider Ă  relaxer afin de mieux lutter contre le stress occasionnel grĂące au repos. Le magnĂ©sium, le zinc et les vitamines B sont tous Ă  l’Ɠuvre pour vous aider Ă  dĂ©compresser aprĂšs une longue journĂ©e. Votre cerveau et vos muscles font appel Ă  ces vitamines et minĂ©raux essentiels pour relaxer. Recherchez des sources alimentaires ou des supplĂ©ments de qualitĂ© supĂ©rieure pour vous procurer ces nutriments qui calment votre organisme.

Sources alimentaires de magnésium :

  • Épinards
  • Amandes
  • Arachides
  • FĂšves noires
  • Chocolat noir
  • Avocat

Sources alimentaires de zinc :

  • ƒufs
  • CrustacĂ©s
  • Viande
  • Volaille
  • Poisson
  • LĂ©gumineuses

Sources alimentaires de vitamines B :

  • Saumon
  • Épinards
  • Laitue romaine
  • ƒufs
  • Lait
  • LĂ©gumineuses

Personne ne contestera le fait que l’exercice joue un rĂŽle important dans une vie en santĂ© et heureuse. La pratique d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre aide Ă  dĂ©velopper la musculature, Ă  amĂ©liorer la santĂ© des systĂšmes cardiovasculaire et mĂ©tabolique, Ă  façonner le physique et mĂȘme Ă  optimiser la santĂ©. La plupart des gens se sentent mieux physiquement lorsqu’ils font de l’exercice rĂ©guliĂšrement, mais ce n’est pas tout. La psychologie de l’exercice et le plaisir liĂ© aux activitĂ©s physiques qui amĂ©liorent l’humeur peuvent ĂȘtre tout aussi bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© en gĂ©nĂ©ral. Le temps est venu d’explorer les bienfaits Ă©motionnels de l’exercice.

Bouger pour la santé mentale

La meilleure façon de prendre soin de sa santĂ© mentale varie d’une personne Ă  l’autre. Toutefois, un excellent point de dĂ©part consiste Ă  augmenter vos sentiments positifs afin de hausser votre niveau d’énergie, d’accroĂźtre votre confiance et d’amĂ©liorer votre humeur afin d’optimiser votre capacitĂ© Ă  gĂ©rer les facteurs de stress du quotidien. La santĂ© mentale influe Ă  chaque instant sur vos capacitĂ©s cognitives, votre comportement et votre bien-ĂȘtre Ă©motionnel – vos pensĂ©es, vos actions et vos sentiments. Une partie essentielle de la santĂ© gĂ©nĂ©rale consiste Ă  arriver Ă  mieux maĂźtriser la façon dont vous vivez les hauts et les bas de la vie quotidienne.

Les bienfaits de l’exercice pour la santĂ© mentale sont importants. En fait, selon certains rĂ©sultats de recherches, l’exercice peut s’avĂ©rer aussi efficace que d’autres remĂšdes pour conserver un Ă©tat d’esprit sain. Ce phĂ©nomĂšne tient au fait que l’exercice favorise la croissance des cellules nerveuses et optimise leurs connexions dans le cerveau – pas seulement parce que l’activitĂ© physique aide Ă  renforcer le corps et Ă  amĂ©liorer la confiance en soi. Un changement de style de vie axĂ© sur la pratique d’activitĂ©s qui amĂ©liorent l’humeur et renforcent la santĂ© mentale peut ĂȘtre une façon agrĂ©able de rĂ©colter les fruits d’une rĂ©duction du stress et d’un Ă©tat d’esprit rĂ©silient.

La psychologie de l’exercice donne un aperçu de ce qui peut vous motiver Ă  vous mettre en mouvement et vous aider Ă  intĂ©grer une activitĂ© rĂ©guliĂšre dans votre quotidien. Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  un habituĂ© de l’exercice physique, vous savez probablement ce qui fait que l’exercice peut ĂȘtre si agrĂ©able – c’est qu’en le pratiquant, on se sent tout simplement bien. Ce sentiment est la manifestation des bienfaits Ă©motionnels de l’exercice. Mais, qu’est-ce qui se cache derriĂšre cette sensation d’euphorie que l’on ressent aprĂšs une longue course et qui nous aide Ă  rĂ©cupĂ©rer aprĂšs une journĂ©e difficile?

Activité physique et chimie du cerveau

Lorsque vous Ă©tiez bĂ©bĂ©, vous Ă©tiez entourĂ© d’amour de la part de vos parents et des membres de votre famille. Toute cette attention en provenance des personnes qui s’occupaient de vous avait pour effet d’inonder votre cerveau de neurotransmetteurs positifs – un heureux et puissant mĂ©lange de composĂ©s chimiques qui favorisaient des sentiments de sĂ©curitĂ©, d’amour et de plaisir grĂące Ă  des interactions attentives.

Pendant votre croissance et votre dĂ©veloppement, vous avez conservĂ© ce mĂȘme besoin innĂ© de sentiments positifs et de bien-ĂȘtre. Bien que l’activitĂ© physique ne rĂ©plique pas exactement le sentiment apaisant que procure l’amour d’un parent, ses bienfaits Ă©motionnels produisent certains des mĂȘmes mĂ©langes de composĂ©s chimiques – des outils remarquables pour mener une vie bien remplie et Ă©quilibrĂ©e.

L’essentiel de l’interaction entre le cerveau et le corps s’effectue grĂące Ă  des neurotransmetteurs qui jouent un rĂŽle important de messagers. Ils crĂ©ent un lien avec le systĂšme nerveux relativement aux Ă©motions, Ă  la motivation et au dynamisme, Ă  la rĂ©action Ă  la douleur, Ă  la concentration, aux niveaux d’énergie et Ă  la capacitĂ© de miser sur les aspects positifs de l’expĂ©rience humaine. Voici quelques neurotransmetteurs courants qui jouent un rĂŽle dans l’exercice et l’humeur pour une meilleure santĂ© mentale :

  • La sĂ©rotonine est un messager qui influe sur l’ensemble de l’organisme. Comme Ă©lĂ©ment rĂ©gulateur important de l’humeur et de la cognition, elle a pour tĂąche de crĂ©er un sentiment gĂ©nĂ©ral de bien-ĂȘtre et de bonheur. Elle permet Ă©galement de rĂ©initialiser le cerveau pendant le sommeil, en plus d’avoir un effet sur la digestion.
  • La dopamine est le principal composĂ© chimique responsable de la motivation. Elle contribue Ă  favoriser l’ambition, le dynamisme et l’attention. De plus, elle aide Ă  rĂ©guler des rĂ©actions importantes comme le mouvement et l’apprentissage, en plus d’avoir une incidence sur l’état Ă©motionnel. Prendre soin de soi, notamment en pratiquant un exercice quotidien, est le moyen le plus efficace d’optimiser les niveaux de dopamine.
  • La norĂ©pinĂ©phrine est associĂ©e Ă  la rĂ©action de lutte ou de fuite lorsque l’organisme perçoit un danger. Elle aide la rĂ©action au stress et Ă  l’exercice en augmentant le rythme cardiaque et elle joue aussi un rĂŽle dans la dĂ©composition des graisses pour fournir de l’énergie Ă  l’organisme.

Approfondir le facteur bien-ĂȘtre de l’exercice

Si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  senti motivĂ© Ă  vous rendre au gym simplement pour le sentiment de bien-ĂȘtre qui en rĂ©sulte, il y a une explication toute simple Ă  cela. Et ce n’est pas uniquement en raison du flot d’endorphines qui accompagne ce sentiment d’euphorie. Les endocannabinoĂŻdes (produits naturellement par l’organisme) sont des composĂ©s chimiques suffisamment petits pour traverser la barriĂšre hĂ©matoencĂ©phalique et se fixer aux rĂ©cepteurs neuronaux. Ils sont en fait responsables du sentiment d’euphorie ressenti aprĂšs un bon entraĂźnement.

L’exercice aĂ©robique augmente la production de plusieurs facteurs neurotrophiques – facteurs de croissance du tissu nerveux. Les facteurs neurotrophiques dĂ©rivĂ©s du cerveau (BDNF) en font partie, et ils jouent un rĂŽle de premier plan dans la protection des neurones existants et dans la croissance de nouveaux neurones (un processus appelĂ© neurogenĂšse). Les BDNF favorisent effectivement la croissance de nouveaux neurones. Plus vous produisez de BDNF, plus la croissance et le dĂ©veloppement de votre systĂšme nerveux sont favorisĂ©s.

Produits pendant l’exercice, les BDNF collaborent avec les rĂ©cepteurs d’endocannabinoĂŻdes de l’organisme pour bloquer efficacement la douleur et produire un sentiment de bien-ĂȘtre que l’on appelle l’euphorie du coureur. La prĂ©sence de nouveaux neurones procure un niveau de rĂ©activitĂ© accru et permet un contact plus Ă©troit avec l’expĂ©rience vĂ©cue. De plus, la capacitĂ© de protection unique des BDNF augmente la rĂ©silience des neurones existants et les rend plus rĂ©sistants au stress subi par l’organisme. Le stress liĂ© Ă  un exercice rĂ©gulier provoque une rĂ©action en chaĂźne qui fait du bien, qui aide Ă  mieux rĂ©sister aux sentiments de stress et d’anxiĂ©tĂ©, et qui permet en fait de se remettre plus vite qu’avant des effets liĂ©s aux facteurs de stress externes.

Les BDNF stimulent Ă©galement la production de sĂ©rotonine. Et le phĂ©nomĂšne est rĂ©ciproque – un taux plus Ă©levĂ© de sĂ©rotonine stimule l’expression des BDNF – crĂ©ant ainsi un cycle dynamique qui dĂ©clenche un sentiment de bien-ĂȘtre grĂące Ă  l’activitĂ© physique par elle-mĂȘme.

Les bienfaits intellectuels et Ă©motionnels de l’exercice

Il est vrai que l’exercice favorise la bonne humeur sur le plan chimique, mais les bienfaits intellectuels et Ă©motionnels de l’exercice transforment Ă©galement votre Ă©tat d’esprit au quotidien. Que vous ayez un programme de conditionnement physique bien Ă©tabli, que vous soyez un sportif du dimanche accompli ou que vous cherchiez Ă  profiter des bienfaits de l’exercice quotidien, vous serez sans doute Ă  mĂȘme de constater les avantages qui suivent Ă  mesure que vous augmenterez votre niveau d’activitĂ© physique.

  • AmĂ©lioration de l’estime de soi
  • Augmentation de l’énergie et de l’endurance
  • Gestion plus facile du poids
  • AmĂ©lioration de la qualitĂ© du sommeil
  • FiertĂ© Ă  l’égard des rĂ©ussites
  • Meilleure perception de l’image corporelle
  • Meilleure capacitĂ© Ă  gĂ©rer le stress
  • Relations interpersonnelles plus Ă©troites
  • AmĂ©lioration de l’acuitĂ© intellectuelle

Ces bienfaits pratiques de l’exercice peuvent augmenter votre satisfaction, votre gratitude et vos relations, qui sont d’importants facteurs d’amĂ©lioration de la santĂ© mentale.

Aller jusqu’au bout avec des activitĂ©s aĂ©robiques qui favorisent la bonne humeur

Si vous n’avez pas encore adoptĂ© une activitĂ© aĂ©robique favorite, c’est le bon moment d’essayer quelque chose de nouveau. Toute forme d’exercice aide Ă  surmonter l’anxiĂ©tĂ© et Ă  accroĂźtre le bien-ĂȘtre, mais les recherches montrent que les meilleures activitĂ©s pour amĂ©liorer l’humeur sont celles qui accĂ©lĂšrent lĂ©gĂšrement le rythme cardiaque. Un exercice aĂ©robique d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  vigoureuse crĂ©e des changements plus marquĂ©s et plus durables Ă  la neurobiologie. C’est exact : en haussant d’un cran la vitesse du tapis roulant, vous pourriez ĂȘtre mieux en mesure de gĂ©rer des situations difficiles.

  • Exercice d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e – 50 % Ă  60 % de votre rythme cardiaque maximal (pour dĂ©terminer votre rythme cardiaque maximal, soustrayez votre Ăąge de 220)
  • Exercice de haute intensitĂ© – 70 % Ă  85 % de votre rythme cardiaque maximal

Montez l’intensitĂ© graduellement, au besoin. Transportez un sac Ă  dos dans vos randonnĂ©es, visez Ă  faire des longueurs plus rapidement dans la piscine, prenez des pauses plus courtes entre les sĂ©ries d’exercices au gym – tous les moyens sont bons pour augmenter votre rythme cardiaque Ă  mesure que votre forme physique s’amĂ©liore. La rĂ©alisation de vos objectifs personnels en matiĂšre d’exercice physique constitue un investissement imbattable dans votre bien-ĂȘtre.

Maintenir le rythme

La saine habitude de faire rĂ©guliĂšrement de l’exercice physique entraĂźne des effets stimulants et permanents sur l’humeur. Vous aurez ainsi une meilleure impulsion pour atteindre vos objectifs de mise en forme. Si la premiĂšre Ă©tape de la remise en forme vous semble difficile, essayez ces conseils pour vous motiver au moment de vous prĂ©parer mentalement Ă  votre prochaine sĂ©ance d’entraĂźnement.

  • L’action prĂ©cĂšde la motivation. N’attendez pas de vous sentir motivĂ© avant de faire de l’exercice; faites-le, tout simplement. PrĂ©voyez vos sĂ©ances d’entraĂźnement Ă  l’avance, prĂ©parez votre Ă©quipement sans trop rĂ©flĂ©chir, et commencez simplement Ă  bouger.
  • Portez attention au temps passĂ© devant l’écran pendant l’exercice. L’interaction sur les rĂ©seaux sociaux ou la consultation constante de votre tĂ©lĂ©phone vous oblige Ă  effectuer plusieurs tĂąches Ă  la fois pendant vos sĂ©ances d’entraĂźnement. Vous risquez de vous sentir dĂ©passĂ© ou distrait et de perdre votre intensitĂ© et votre motivation Ă  continuer.
  • Recrutez un ami. L’entraĂźnement avec un copain amĂ©liore les relations sociales, en plus de vous pousser Ă  rechercher une plus grande intensitĂ© et de vous rendre mutuellement responsables de vos objectifs. De plus, un objectif de conditionnement physique partagĂ© peut ĂȘtre une excellente source de motivation.
  • Rendez votre entraĂźnement amusant! Trouver le bon type d’exercice est un incontournable. Essayez de nouvelles activitĂ©s, diffĂ©rentes mĂ©thodes d’entraĂźnement, et changez votre programme pour rester motivĂ©. Plus vous serez motivĂ© dans votre entraĂźnement, plus vous augmenterez vos chances de persĂ©vĂ©rer jour aprĂšs jour.

Si vous cherchez Ă  amĂ©liorer votre Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral et Ă  trouver un moyen naturel de faire face au stress quotidien, trouvez des activitĂ©s qui amĂ©liorent l’humeur. Les bienfaits Ă©motionnels de l’exercice vous attendent aprĂšs une randonnĂ©e Ă  vĂ©lo intensive, une longue course, une soirĂ©e de danse ou un match de tennis vigoureux. Faites le pas vers une meilleure santĂ© mentale dĂšs aujourd’hui.

Le stress fait partie intĂ©grante de l’expĂ©rience humaine. Depuis le dĂ©but de son Ă©volution, l’ĂȘtre humain est dotĂ© de facultĂ©s innĂ©es pour faire face aux situations stressantes. MĂȘme si la menace des prĂ©dateurs est aujourd’hui chose du passĂ©, la rĂ©action de lutte ou de fuite est toujours bien ancrĂ©e chez l’humain. Et les mĂ©canismes Ă©volutionnistes de survie demeurent des outils utiles pour la santĂ© Ă  long terme.

Bien canalisĂ©, le pouvoir du stress peut avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur votre Ă©tat de santĂ©. Effectivement, une certaine dose de stress peut ĂȘtre tout Ă  fait saine. Étant donnĂ© l’impossibilitĂ© d’échapper au stress de la vie quotidienne, c’est lĂ  une excellente nouvelle. Il y a des façons de faire appel aux bienfaits du stress Ă  court terme pour favoriser un Ă©tat d’esprit plus calme et plus dĂ©tendu. UtilisĂ© Ă  bon escient, le stress issu d’une bonne source peut activer des voies cellulaires qui renforcent la rĂ©silience Ă  d’autres formes de stress.

Une réaction de lutte ou de fuite trop prompte

En pĂ©riode de crise, des modes complexes d’adaptation physiologique profondĂ©ment enracinĂ©s dans l’ADN sont enclenchĂ©s. DĂšs que vous percevez une menace Ă  votre sĂ©curitĂ©, ces instincts vous prĂ©parent Ă  rĂ©agir. La rĂ©action Ă  un stress Ă  court terme met Ă  l’Ɠuvre toute une sĂ©rie de rĂ©ponses hormonales. Une hausse soudaine du cortisol et de l’adrĂ©naline produits dans les glandes surrĂ©nales vous prĂ©pare Ă  rĂ©agir rapidement. Par contre, Ă  mesure que le danger s’écarte, le systĂšme nerveux parasympathique ralentit la rĂ©action excitatrice, ce qui vous permet de revenir Ă  l’état normal.

Avec un taux optimal d’hormones du stress, vous vous sentez revivre, votre concentration et votre rendement allant en s’amĂ©liorant. Par contre, si vous ĂȘtes incapable de retrouver votre calme ou si votre rĂ©action au stress est souvent sollicitĂ©e, un stress chronique peut entraĂźner des sĂ©quelles physiques et psychologiques. Cet impact nĂ©gatif peut ĂȘtre Ă  la source de divers problĂšmes de santĂ©.

Passer de la dĂ©tresse Ă  l’eustress

Votre perception d’une situation nĂ©gative est directement liĂ©e Ă  votre comportement et Ă  la rĂ©gulation de rĂ©actions physiologiques. Une attitude optimiste peut changer pour le mieux votre santĂ© mentale et physique. En inflĂ©chissant votre Ă©tat d’esprit en situation de stress, vous pouvez redĂ©finir votre façon d’y faire face.

L’eustress est en fait un « bon stress », ou un stress psychologique de normal Ă  modĂ©rĂ© qui est effectivement bĂ©nĂ©fique. Il aide Ă  activer des voies encodĂ©es gĂ©nĂ©tiquement, ce qui vous permet de mieux faire face au stress. Plus vous ferez preuve d’une attitude positive face Ă  votre expĂ©rience de vie, plus vous percevrez les nouveaux dĂ©fis comme des possibilitĂ©s de grandir, de canaliser votre attention et d’ĂȘtre actif sans mobiliser toutes vos ressources. Sous sa meilleure forme, l’eustress peut induire un Ă©tat d’harmonie, une immersion complĂšte dans une activitĂ© Ă  laquelle on prend plaisir.

Parmi les caractĂ©ristiques de l’eustress, signalons celles qui suivent :

  • il est de courte durĂ©e
  • il constitue une source d’énergie et de motivation
  • il donne une sensation de contentement
  • il accroĂźt la concentration et le rendement

Voici quelques exemples de bonnes sources de stress : une entrevue d’embauche, un tour dans un manĂšge au parc d’attractions, des sensations fortes devant un film d’horreur, un voyage et mĂȘme un premier rendez-vous galant. Ce sont des expĂ©riences mobilisatrices et stimulantes qui vous font anticiper ce qui va suivre. L’eustress fait partie intĂ©grante du bonheur d’ĂȘtre humain.

Le stress à court terme : un moyen de découvrir vos atouts

Ce n’est pas en Ă©vitant toute forme de stress qu’on arrive Ă  amĂ©liorer sa santĂ©. En fait, bon nombre de chercheurs estiment que la rĂ©silience au stress environnemental est le meilleur moyen de le combattre et d’ĂȘtre en meilleure santĂ©.

L’évolution a dotĂ© l’ĂȘtre humain d’un excellent systĂšme pour faire face au stress du quotidien. Par contre, si les stimuli sont trop nombreux, ils dĂ©sĂ©quilibrent votre rĂ©action physiologique – ou rĂ©ponse hormonale Ă  la dĂ©tresse. Le stress Ă  court terme peut donner une nouvelle dimension Ă  votre vie, mais un taux Ă©levĂ© de cortisol pendant une longue pĂ©riode peut au contraire dĂ©grader votre santĂ©. Paradoxalement, le dĂ©clenchement volontaire d’un stress contrĂŽlĂ© peut contribuer Ă  accroĂźtre votre tolĂ©rance au stress.

Une résilience accrue

La capacitĂ© de faire face au stress physiologique dĂ©pend Ă  la fois de modes d’adaptation cellulaire et de votre perception mentale d’une situation difficile.

Il va de soi qu’il faut consulter votre mĂ©decin avant d’adopter un nouveau rĂ©gime de vie. Cependant, si vous ĂȘtes en santĂ© et avez hĂąte de faire l’expĂ©rience de nouvelles pratiques gĂ©nĂ©ratrices d’un bon stress Ă  court terme, voici cinq options Ă  essayer. Vous pourriez ainsi vous ouvrir la voie vers un rendement amĂ©liorĂ©, une meilleure santĂ© et une nouvelle aventure gratifiante.

1. Une alimentation axĂ©e sur l’adaptation

L’hormĂšse est une rĂ©action lĂ©gĂšre au stress qui est adaptative Ă  faible dose et toxique Ă  forte intensitĂ©. Une rĂ©ponse hormĂ©tique peut entraĂźner des adaptations des cellules et organismes qui en accroissent la rĂ©sistance et la robustesse. Les aliments que vous mangez imitent cette rĂ©ponse bĂ©nĂ©fique aux toxines et l’effet transformateur qu’elles peuvent avoir sur la santĂ©.

Certains composĂ©s vĂ©gĂ©taux toxiques sont conçus pour altĂ©rer le systĂšme nerveux d’insectes et d’animaux dans la nature. Chez l’humain par contre, elles peuvent avoir un effet de renforcement. Des plantes riches en nutriments sont dotĂ©es de mĂ©canismes de dĂ©fense qui peuvent induire une saine rĂ©action au stress facile Ă  gĂ©rer. Bien qu’ils soient lĂ©gĂšrement stressants pour les cellules, certains phytonutriments d’origine vĂ©gĂ©tale prĂ©conditionnent l’organisme Ă  rĂ©agir Ă  un stress futur en activant des voies cellulaires adaptatives de rĂ©ponse au stress. Autrement dit, une faible dose de poison peut grandement contribuer Ă  amĂ©liorer la santĂ©. Vous trouverez ici un exemple de dĂ©toxication du foie.

Composés souvent présents dans les plantes

  • Saponines – quinoa
  • Lectines – soja et pommes de terre
  • Gluten – blĂ©, seigle et orge
  • Anthocyanines – fruits des champs
  • ResvĂ©ratrol – peau du raisin et vin rouge
  • Gallate d’Ă©pigallocatĂ©chine – thĂ© vert
  • Sulforaphane – brocoli et autres crucifĂšres
  • CatĂ©chines – cacao

Les personnes sensibles Ă  ces composĂ©s doivent s’abstenir de les consommer. En cas de problĂšmes intestinaux, il est prĂ©fĂ©rable de consulter un fournisseur de soins de santĂ© ou un nutritionniste quant aux meilleurs moyens d’incorporer de bons agents de stress lĂ©gers dans votre alimentation. En cas de difficultĂ© Ă  suivre un rĂ©gime Ă  base vĂ©gĂ©tale, les herbes et Ă©pices sont une bonne solution de rechange.

2. Le besoin inné de bouger

Un entraĂźnement difficile peut faire resurgir le besoin ancestral de bouger. L’Ăšre de la chasse au gibier pour s’alimenter et survivre est depuis longtemps rĂ©volue, bien que le corps humain soit conçu pour ces activitĂ©s.

Le mode de vie sĂ©dentaire d’aujourd’hui neutralise le besoin instinctif de bouger Ă  longueur de journĂ©e. L’exercice rĂ©gulier est essentiel Ă  la santĂ© mentale et physique. En plus d’accroĂźtre l’énergie, l’exercice amortit les effets du stress et les problĂšmes de santĂ© mentale en renforçant les endorphines du cerveau – des neurotransmetteurs de « sensation de bien-ĂȘtre ».

Le mouvement et l’exercice des muscles squelettiques entraĂźnent Ă©galement un stress oxydatif dans l’organisme, enclenchant ainsi son systĂšme de dĂ©fense. À mesure que l’organisme se rĂ©pare, il se renforce et son endurance s’accroĂźt. Par contre, s’il est pratiquĂ© Ă  l’excĂšs, l’exercice peut entraĂźner un stress chronique. Il est donc d’autant plus important d’ĂȘtre Ă  l’écoute de votre corps et de faire de l’exercice Ă  un rythme qui vous convient.

3. La chaleur et ses bienfaits

Pourquoi les centres d’entraĂźnement et de santĂ© offrent-ils des saunas secs et Ă  la vapeur? Il semble contre-indiquĂ© d’élever la tempĂ©rature et d’endurer l’inconfort d’une sĂ©ance de sudation abondante.

Le stress thermique fait aujourd’hui l’objet de dĂ©bats dans bon nombre d’Ă©tablissements d’entraĂźnement et de santĂ©, mĂȘme si c’est une pratique en usage depuis des millĂ©naires dans des pays comme la Finlande. L’ancien rituel du bain chaud Ă  des fins de purification et de guĂ©rison a maintenant un cachet moderne. IntĂ©grĂ©e au style de vie, cette pratique peut apporter des sensations de dĂ©tente et de plaisir, que ce soit aprĂšs une sĂ©ance d’entraĂźnement ou comme activitĂ© distincte. On associe aussi au bain chaud un effet calmant et une meilleure humeur.

Le stress thermique, il faut y croire. Une exposition rĂ©guliĂšre et Ă  court terme Ă  une chaleur extrĂȘme peut avoir plusieurs effets positifs sur la santĂ©, y compris une rĂ©silience accrue au stress biologique.

Voici quelques bienfaits de l’exercice et d’une bonne sĂ©ance de sudation rĂ©guliĂšre :

  • LibĂ©ration accrue de l’hormone de croissance
  • DĂ©bit sanguin plus Ă©levĂ© dans les muscles squelettiques qui contribue Ă  la rĂ©cupĂ©ration et reconstitue plus efficacement le glucose, les acides aminĂ©s, les acides gras et l’oxygĂšne
  • Endurance accrue et soutien Ă  la santĂ© cardiovasculaire
  • Accroissement du nombre de globules rouges
  • ContrĂŽle thermorĂ©gulateur amĂ©liorĂ©
  • EfficacitĂ© accrue du transport de l’oxygĂšne vers les muscles
  • Soutien d’une bonne sensibilitĂ© Ă  l’insuline

Compte tenu de ces bienfaits convaincants, un conditionnement hyperthermique (rĂ©chauffement volontaire) pourrait bien ĂȘtre la nouvelle habitude Ă  prendre pour profiter d’une endurance accrue, d’une meilleure santĂ© et d’un plus grand bien-ĂȘtre.

4. La santé par le froid

Si vous avez dĂ©jĂ  mis le nez dehors par une journĂ©e d’hiver glaciale, vous savez Ă  quel point votre corps rĂ©agit rapidement. Les frissons sont presque immĂ©diats. Le froid extrĂȘme est un autre agent stresseur hormĂ©tique qui peut faire des merveilles pour votre organisme.

La cryothĂ©rapie – ou exposition de courte durĂ©e du corps Ă  des tempĂ©ratures glaciales – dĂ©clenche des rĂ©actions cellulaires qui peuvent dĂ©velopper la rĂ©silience physiologique. À dose appropriĂ©e, le froid peut avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur le cerveau, le systĂšme immunitaire et le mĂ©tabolisme qui valent bien le choc initial que subit tout votre organisme.

On a montrĂ© que l’exposition au froid a un effet positif sur le systĂšme nerveux sympathique, ce qui aide Ă  amĂ©liorer l’humeur et Ă  rĂ©duire l’anxiĂ©tĂ©. C’est Ă©galement un puissant antidote contre les effets nĂ©fastes du stress chronique.

La rĂ©action mĂ©tabolique Ă  la thĂ©rapie par le froid a une seule raison d’ĂȘtre : rĂ©chauffer le corps. DĂšs que vous frissonnez, une contraction involontaire des muscles tente de produire de la chaleur. Un autre processus appelĂ© thermogenĂšse sans frisson incite la norĂ©pinĂ©phrine – Ă  la fois hormone et neurotransmetteur – Ă  enclencher une rĂ©ponse de l’organisme pour la production d’un plus grand nombre de mitochondries. À mesure que le corps se rĂ©chauffe, il convertit le tissu adipeux (la graisse) en une forme mĂ©taboliquement plus active. Par consĂ©quent, un bain froid peut ĂȘtre un moyen revigorant d’arriver Ă  conserver un poids santĂ©.

Voici quelques façons de vous exposer au froid :

  • Faire l’essai d’une chambre de cryothĂ©rapie
  • AmĂ©nager un bassin d’eau froide dans la cour arriĂšre
  • Abaisser la tempĂ©rature de l’eau pendant les 60 derniĂšres secondes de la douche matinale
  • Ajouter des glaçons dans la baignoire avant d’y pĂ©nĂ©trer
  • Plonger dans les eaux froides d’une riviĂšre ou d’un lac

5. Pour la souplesse métabolique : le jeûne

Le jeĂ»ne – l’abstention ou une consommation restreinte d’aliments et boissons – peut sembler Ă  la fois contraire Ă  un comportement sain et stressant pour tout le corps. AprĂšs tout, les nutriments sont essentiels pour nourrir les cellules et leur donner de l’énergie. Pourtant, le jeĂ»ne pĂ©riodique peut ĂȘtre la bonne stratĂ©gie qu’il vous faut pour accroĂźtre votre rĂ©silience, tonifier et revigorer votre corps et apporter des changements bĂ©nĂ©fiques pour votre santĂ© mĂ©tabolique.

En pĂ©riode de jeĂ»ne, la rĂ©serve de glycogĂšnes dans le foie (glucides conservĂ©s pour une utilisation ultĂ©rieure) s’épuise. DĂšs lors, l’organisme est forcĂ© d’apporter un changement mĂ©tabolique pour modifier l’équilibre Ă©nergĂ©tique et mobiliser les acides gras. En Ă©tat de jeĂ»ne, l’organisme libĂšre des stocks de graisse et produit des cĂ©tones comme source d’énergie de remplacement pour celle qu’il prĂ©fĂšre : le glucose.

Avec le temps, le stress mĂ©tabolique ressenti en passant d’un Ă©tat alimentĂ© Ă  un Ă©tat de jeĂ»ne donne lieu Ă  des adaptations qui amĂ©liorent le fonctionnement mĂ©tabolique, l’homĂ©ostase et l’autophagie (le processus de nettoyage des cellules), en plus de favoriser une bonne maĂźtrise du poids.

Voici certains des modes de jeûne courants :

  • Alimentation d’une durĂ©e restreinte ou jeĂ»ne intermittent : Apport alimentaire limitĂ© Ă  certains moments de la journĂ©e sans rĂ©duction de l’apport calorique. Le rapport temporel 16 : 8 est populaire avec restriction alimentaire de 16 heures et pĂ©riode d’alimentation de 8 heures.
  • JeĂ»ne en alternance : jeĂ»ne tous les deux jours ou rĂ©duction de l’apport alimentaire les jours de « jeĂ»ne ».
  • JeĂ»ne prolongĂ© : un jeĂ»ne de plus longue durĂ©e qui dĂ©passe gĂ©nĂ©ralement 48 heures. Ce mode de jeĂ»ne doit ĂȘtre supervisĂ© par un prestataire de soins de santĂ©.

Repensez votre rĂ©gime santĂ© en gardant Ă  l’esprit les bienfaits du stress

L’expĂ©rience humaine du stress a Ă©voluĂ© au fil du temps, mais la biologie Ă©volutionniste reste inchangĂ©e. Vous avez le pouvoir de miser sur votre rĂ©action au stress pour transformer votre santĂ©, amĂ©liorer votre rendement et changer votre perception de l’inconfort. Mettez Ă  l’épreuve votre tolĂ©rance au stress en intĂ©grant un certain stress volontaire Ă  votre rĂ©gime santĂ© quotidien. C’est une excellente façon de profiter des bienfaits durables du stress Ă  court terme.

Les sports individuels requiĂšrent une force de caractĂšre. Ils exigent d’établir des objectifs personnels, de gĂ©rer le stress, de gagner de la confiance en soi et d’amĂ©liorer la concentration. Les sports d’équipe aident Ă  former l’esprit de camaraderie et l’empathie de groupe, mais pour concourir seul sur le terrain Ă  tous les niveaux, il faut une structure mentale solide. En surmontant ces obstacles, les bienfaits des sports individuels sont d’autant plus nombreux.

Prenez la natation par exemple. Il faut dĂ©terminer ses objectifs : se concentrer sur le mouvement des bras ou sur le nombre de longueurs Ă  nager, par exemple. Sous l’eau, vous devenez isolĂ© du monde et seul avec vos mouvements de bras et vos pensĂ©es. Sans distractions (Ă©couteurs ou Ă©crans), c’est l’idĂ©al pour se concentrer sur soi et rĂ©flĂ©chir aux raisons pour lesquelles vous nagez d’abord.

Le défi est de trouver la force de caractÚre pour continuer à nager en creusant en soi à la recherche de motivation. Il est important de savoir pourquoi vous concourrez et comment améliorer sa performance. Les objectifs personnels peuvent varier entre établir un record du monde et dépasser sa performance de la semaine précédente.

Prenez une grande inspiration et plongez profondĂ©ment dans les sports individuels, dĂ©couvrez comment ils cultivent la force de caractĂšre et de quelles façons la gestion d’erreur peut amĂ©liorer votre performance.

Les bienfaits des sports individuels

L’humain est social par nature. Comme la plupart des mammifĂšres, les tendances sociales se dĂ©veloppent Ă  force d’interagir avec les autres. Les sports contribuent Ă  dĂ©velopper des hiĂ©rarchies sociales et Ă  Ă©tablir une perception positive de soi en contexte de groupe. Jouer avec les autres est une façon de canaliser la colĂšre vers des activitĂ©s constructives.

Les sports individuels, quant Ă  eux, abordent diffĂ©rents aspects du dĂ©veloppement personnel. Les athlĂštes qui participent Ă  des sports traditionnels ou non traditionnels, comme le tennis, la natation, l’escalade, le cyclisme ou le bowling, ne dĂ©pendent pas de coĂ©quipiers pour se motiver ou Ă©valuer leur performance. Ils Ă©tablissent et poursuivent plutĂŽt leurs objectifs. En portant la responsabilitĂ© de ses rĂ©ussites, les athlĂštes de sports individuels doivent repousser leurs limites pour conserver une structure mentale saine et compĂ©titive. Cela peut-ĂȘtre aussi simple que de se fixer des petits objectifs rĂ©alisables. Ou, au contraire, poursuivre rĂ©solument des objectifs ambitieux et de plus grandes envergures.

La plupart des sports contribuent Ă  dĂ©velopper les habiletĂ©s motrices fines et globales, l’agilitĂ©, l’endurance et la coordination Ɠil-main. Cela dit, ceux qui se dĂ©vouent aux sports individuels profitent davantage de bienfaits uniques. Cela s’explique par le fait que les sports individuels exigent le dĂ©veloppement d’une autre dimension de l’esprit, en plus de la forme physique. Les rĂ©ussites et les Ă©checs appartiennent uniquement Ă  soi. À force d’accepter les Ă©checs personnels et de les surmonter, et de renforcer sa facultĂ© de rĂ©cupĂ©ration et ses aptitudes Ă  affronter les difficultĂ©s, il est possible de dĂ©velopper l’estime de soi et la confiance.

Les longues randonnĂ©es, la natation lĂ©gĂšre ou les promenades en vĂ©lo sont tous des sports individuels efficaces pour relaxer et rĂ©duire le stress. Ils peuvent libĂ©rer l’esprit, prĂ©senter une diffĂ©rente perspective et permettent de faire une introspection. Toute forme d’exercice contribue Ă  la santĂ© cardiovasculaire et pulmonaire, peut rĂ©duire le stress et fortifier sa confiance pour les exercices Ă  l’avenir.

La force de caractÚre et les outils pour réussir dans les sports individuels

Dans le cas des sports non compĂ©titifs, comme la course nature, l’escalade ou les poids et haltĂšres, chacun fixe ses objectifs et dĂ©cide comment les rĂ©aliser. Prenons par exemple un coureur nature dans une course de 50 km. L’objectif principal est d’atteindre la ligne d’arrivĂ©e. Toutefois, pour y arriver, le coureur doit respecter une sĂ©rie de points de repĂšre variant entre la stratĂ©gie (le rythme, l’hydratation, l’étirement) et les sĂ©ries (diviser la course en plusieurs sĂ©ries). Chaque coureur doit repĂ©rer ses forces et ses faiblesses et adapter son plan de course en fonction de ses besoins.

Afin de se prĂ©parer Ă  la course de 50 km, le coureur doit s’entraĂźner physiquement et mentalement. Les Ă©vĂ©nements ardus comme les ultra-marathons exigent d’avoir une structure mentale saine et solide durant l’entraĂźnement et la compĂ©tition. La force de caractĂšre permet de surmonter l’inconfort ou de gĂ©rer les obstacles ou les dĂ©fis. La clĂ© pour dĂ©velopper la force de caractĂšre est de renforcer sa volontĂ© et de se focaliser sur l’optimisme.

La volontĂ© est un engagement Ă  endurer les dĂ©fis physiques et Ă  surmonter l’inconfort. Elle est dĂ©terminĂ©e par plusieurs facteurs, mais le meilleur indicateur est d’avoir un objectif prĂ©cis que l’on tient Ă  rĂ©aliser. Si le coureur nature peut se visualiser en train de franchir la ligne d’arrivĂ©e Ă  la fin de la course de 50 km, il peut aussi dĂ©velopper la force d’ñme pour endurer l’inconfort.

L’optimisme est la capacitĂ© Ă  croire en ses aptitudes afin d’atteindre un objectif et Ă  le visualiser. Il fait le lien entre le prĂ©sent et l’avenir dĂ©sirĂ©. Il contribue aussi Ă  former vos objectifs Ă  court et long terme. Il sert de motivation pour s’entraĂźner chaque jour et permet d’acquĂ©rir l’assurance de finir la course.

La force de caractĂšre se dĂ©veloppe au moyen de la volontĂ© de travailler dur, combinĂ© avec l’optimisme de croire en la rĂ©alisation de ses objectifs. Tout comme les mains deviennent calleuses aprĂšs des heures de travail, la force de caractĂšre fortifie votre avantage compĂ©titif lors de l’entraĂźnement et les compĂ©titions.


Individuel, mais pas seul

MĂȘme lorsqu’on concourt pour soi-mĂȘme, on profite tout de mĂȘme du soutien d’entraĂźneurs et de compĂ©titeurs. Les entraĂźneurs partagent leur expertise pour appuyer votre entraĂźnement et vous aider Ă  atteindre votre plein potentiel. Ils orientent aussi vos sĂ©ances d’entraĂźnement et apportent de l’encouragement. Les compĂ©titeurs, de leur cĂŽtĂ©, procurent un avantage compĂ©titif. Ils vous aident Ă  Ă©tablir des objectifs, gĂ©nĂšrent une saine concurrence et vous mettent au dĂ©fi de redoubler d’efforts.


L’erreur est la progression

ReconnaĂźtre ses erreurs en participants Ă  des sports individuels est la clĂ© de l’amĂ©lioration. De plus, cette activitĂ© procure des bienfaits qui vont au-delĂ  de la performance. Le golf est un bon exemple pour illustrer la reconnaissance d’erreur durant le jeu.

Le golf peut d’ailleurs ĂȘtre trĂšs frustrant. MĂȘme lorsqu’on n’y a jamais jouĂ©, le golf comporte plusieurs fosses qui risquent d’assombrir votre humeur. Qu’il s’agisse de coups de dĂ©part errants ou de coups roulĂ©s manquĂ©s, le golf est facile Ă  jouer, mais dur Ă  maĂźtriser. Participez Ă  une partie jouĂ©e en double de 18 trous et vous n’ĂȘtes plus simplement en compĂ©tition avec les autres joueurs; vous vous mettez au dĂ©fi.

Imaginez que vous faites un coup de dĂ©part au premier trou lors d’un beau matin. Vous saisissez le club de votre choix. Puis aprĂšs quelques Ă©lans de pratique, vous ajustez votre gant et prĂ©parez votre premier coup de dĂ©part. Vous levez habilement votre club derriĂšre vous, faisant travailler une sĂ©rie de muscles (le muscle oblique externe de l’abdomen, celui du grand fessier, du grand pectoral, du grand dorsal et des avant-bras), et frappez.

Si tout se passe bien, vous frapperez la balle et l’enverrez vers le trou. Le golfeur moyen (76 pour cent des amateurs) effectuera 100 Ă©lans sur 18 trous. Donc 100 occasions d’analyser sa performance en temps rĂ©el, de faire des ajustements et de connaĂźtre de bons et de mauvais coups.

Essentiellement, le golf est un jeu de surveillance d’erreurs, c’est-Ă -dire le processus d’évaluation de performance, d’ajustements et de reconnaissance de difficultĂ©s. Des chercheurs ont Ă©tudiĂ© la mĂ©ditation « focused attention » (FA; attention dirigĂ©e) et « open monitoring » (OM; attention ouverte ou pleine conscience) conjointement avec la surveillance d’erreur. FA dĂ©signe votre esprit qui absorbe de l’information contextualisĂ©e dans le moment. Tandis que l’OM fait rĂ©fĂ©rence Ă  votre esprit dans un Ă©tat calme oĂč il traite l’information recueillie. Il y a lieu de penser que le niveau de surveillance d’erreur est supĂ©rieur lorsque les golfeurs peuvent Ă©quilibrer leur FA et OM.

Les golfeurs qui peuvent reconnaĂźtre les erreurs dans leur partie sont plus susceptibles de prĂ©dire quels sont les facteurs de stress conditionnels et d’autogĂ©rer son stress. En absorbant le moment, un golfeur peut obtenir un meilleur rĂ©sultat (un meilleur coup, p. ex.) que ceux qui sont indiffĂ©rents Ă  la situation. Plus prĂ©cisĂ©ment, lorsqu’un golfeur se concentre sur le frappĂ© Ă  venir plutĂŽt que sur la partie de golf dans son ensemble, il performe mieux et gĂ©nĂšre un niveau de satisfaction supĂ©rieur en moyenne – mĂȘme si le rĂ©sultat est une performance infĂ©rieure.

La surveillance d’erreur n’est pas exclusive qu’au golf. De nombreux autres sports individuels peuvent bĂ©nĂ©ficier de la surveillance d’erreur en temps rĂ©el. Les cyclistes de montagne prennent des dĂ©cisions en fractions de seconde en traversant des roches, des racines d’arbre et d’autres obstacles. Les kayakistes font l’expĂ©rience de la mĂȘme surveillance d’erreur immĂ©diate en manƓuvrant Ă  travers les rapides. Les athlĂštes rĂ©putĂ©s de sport individuel ont dĂ©veloppĂ© cet ensemble de compĂ©tences courantes pour optimiser leur performance.

De plus, ses bienfaits ne se limitent pas aux sports : la pratique de la surveillance d’erreur est aussi pertinente au travail et Ă  la maison. Observer sa performance en temps rĂ©el peut contribuer Ă  amĂ©liorer la prise de dĂ©cision, les capacitĂ©s organisationnelles et les techniques d’autorelaxation.

Trouver l’éq uilibre

Participer Ă  des sports individuels est une occasion pour se concentrer sur soi et sur sa performance. Un entraĂźnement rĂ©gulier peut amĂ©liorer la santĂ© cardiovasculaire, les habiletĂ©s motrices et la santĂ© en gĂ©nĂ©ral. En outre, les bienfaits des sports individuels vont mĂȘme jusqu’à amĂ©liorer votre acuitĂ© mentale, ce qui vous attirera plus de rĂ©ussites.

Que l’on parle de pĂȘche Ă  la mouche ou de la vie quotidienne, l’équilibre est la formule du succĂšs. À force de pratiquer et de vous fier Ă  votre propre motivation, force de caractĂšre et gestion d’erreur, vous aurez Ă  votre disposition les compĂ©tences personnelles pour rĂ©aliser vos objectifs. Les sports individuels peuvent contribuer Ă  votre force mentale en dehors de l’activitĂ© sportive en amĂ©liorant la concentration mentale, qui peut enrichir d’autres aspects de votre vie.

L’organisme est constituĂ© Ă  60 % d’eau, mais Ă  100 % de cellules. Bien qu’elles composent l’ensemble de votre organisme, elles agissent – et rĂ©agissent – individuellement, ce qui est particuliĂšrement apparent par rapport au stress. La rĂ©ponse au stress de chacune des cellules diffĂšre largement de la façon dont l’ensemble de l’organisme rĂ©pond Ă  un facteur de stress.

Selon toute probabilitĂ©, vous ne connaissez que trop bien les rĂ©ponses physiologiques au stress. Nombreux sont ceux qui ont une connaissance intime de la tension, de l’augmentation de la frĂ©quence cardiaque et possiblement des inconforts gastriques. Par contre, vous ne savez peut-ĂȘtre pas de quelle façon vos cellules rĂ©pondent au stress – ou mĂȘme comment le stress cellulaire diffĂšre du stress de tous les jours.

Le temps est venu de mieux comprendre ce que doivent affronter vos cellules chaque jour et la façon dont elles réagissent. Il importe aussi de mieux connaßtre le rÎle que jouent vos décisions, ainsi que la maniÚre dont vous pouvez utiliser le stress cellulaire sélectif pour soutenir votre santé globale.

Qu’est-ce qui stresse les cellules?

Une façon de concevoir le stress, quel qu’en soit le type, c’est de le considĂ©rer comme tout facteur qui vient dĂ©ranger un Ă©quilibre dĂ©licat. Dans la vie quotidienne, il peut s’agir d’imprĂ©vus frustrants qui ont des rĂ©percussions sur une Ă©chĂ©ance Ă  respecter ou des dĂ©penses inattendues qui mettent le budget sens dessus dessous.

Comme vos cellules recherchent l’équilibre plus que tout, le maintien de l’homĂ©ostasie est le principe qui les gouverne. Une rĂ©ponse cellulaire est dĂ©clenchĂ©e chaque fois que l’équilibre cellulaire est le moindrement compromis ou lorsque la sĂ©rĂ©nitĂ© de l’homĂ©ostasie semble menacĂ©e.

C’est pourquoi on peut dĂ©crire bon nombre des facteurs qui stressent les cellules comme des changements environnementaux Ă  l’intĂ©rieur de la cellule ou dans son environnement immĂ©diat. De plus, les cellules sont programmĂ©es pour rĂ©agir Ă  leurs environnements. Certains changements sont bons et nĂ©cessaires; ils constituent en fait une partie essentielle du fonctionnement de l’organisme – Ă  partir de la distribution des nutriments jusqu’Ă  la production d’énergie et plus encore. Cependant, certains changements environnementaux sont plus inquiĂ©tants que d’autres pour les cellules.

À titre d’exemple, prenons la liste suivante de facteurs courants de stress cellulaire :

  • Hausse de la tempĂ©rature : le corps transpire pour une bonne raison : il enclenche l’effet de refroidissement par Ă©vaporation (sur la peau) de maniĂšre Ă  maintenir une tempĂ©rature de fonctionnement adĂ©quate. Les cellules se portent bien dans une certaine Ă©chelle de tempĂ©ratures. Lorsque l’équilibre thermique est troublĂ© par un lĂ©ger excĂšs de chaleur, les cellules dĂ©clenchent les processus de rĂ©ponse au stress que nous verrons plus bas.
  • Exposition aux toxines : les cellules sont de petites pochettes qui intĂšgrent de nombreuses rĂ©actions chimiques. Toute interruption – surtout si elle est provoquĂ©e par des toxines, mais aussi par des nutriments qui peuvent agir comme des toxines – entrave les activitĂ©s normales, ce qui suffit pour dĂ©clencher la rĂ©ponse au stress.
  • Manque de ressources Ă©nergĂ©tiques : vos cellules contiennent la machinerie qui fabrique l’énergie Ă  partir de votre alimentation. Or, si vous jeĂ»nez ou limitez votre consommation de calories, les conditions environnementales cellulaires changent suffisamment pour dĂ©clencher l’autophagie, un processus de rĂ©ponse au stress. Nous y reviendrons plus loin.
  • Accumulation de stress oxydatif : les cellules renferment couramment une certaine quantitĂ© d’espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne. Il s’agit d’un sous-produit de la production d’énergie dans les mitochondries cellulaires. En trop grandes quantitĂ©s, ces particules flottantes font basculer l’équilibre et gĂ©nĂšrent du stress oxydatif – ainsi que les rĂ©actions qui l’accompagnent – dans les cellules.

Vous ĂȘtes vous-mĂȘme une source de stress pour vos cellules. Les choix que vous faites en matiĂšre de style de vie ont une incidence importante sur l’environnement cellulaire. Donc, lorsque vous prenez mille dĂ©cisions diffĂ©rentes – vous exposer Ă  des toxines, adopter le jeĂ»ne intermittent, nĂ©gliger votre hydratation ou consommer des aliments riches en gras – vos cellules en payent le prix sous forme de stress.

Les facteurs de stress auxquels vous ĂȘtes exposĂ©s au quotidien, ou de maniĂšre chronique, peuvent avoir des rĂ©percussions sur vos cellules. La gestion du stress et les habitudes saines jouent donc un rĂŽle clĂ© dans le maintien de cellules calmes et heureuses.

RĂ©actions Ă©gales et de sens contraires – Les quatre rĂ©ponses cellulaires au stress

La majeure partie des effets nĂ©gatifs du stress – au niveau cellulaire ou plus globalement – est attribuable Ă  la maniĂšre dont l’organisme rĂ©agit. Il existe une corrĂ©lation entre un taux de cortisol constamment Ă©levĂ© et le stress chronique. Cela correspond Ă©galement Ă  certaines façons dont le stress fait entrave Ă  la santĂ©. Les rĂ©ponses cellulaires au stress peuvent ĂȘtre tout aussi nĂ©fastes.

Commençons par la moins bonne nouvelle : parfois, la rĂ©ponse des cellules face au stress, c’est de dire « assez c’est assez » et de mourir par un processus appelĂ© l’apoptose, ce qui n’est pas toujours idĂ©al. Cependant, les choses pourraient ĂȘtre pires – aprĂšs tout, il s’agit d’un processus naturel qui fait partie du dĂ©veloppement humain.

On pourrait mĂȘme dĂ©crire l’apoptose comme un type de sacrifice. Ce processus agit de maniĂšre Ă  Ă©viter, avec un peu de chance, une mort cellulaire dĂ©vastatrice causĂ©e par un stimulus stressant. En effet, ce processus a un impact moins grand sur les cellules environnantes. Toutefois, le fait de stresser les cellules au point oĂč elles optent pour l’apoptose ou qu’elles succombent au stress demeure le pire scĂ©nario de stress cellulaire.

La mort cellulaire peut s’imposer pour dĂ©truire les cellules endommagĂ©es. La bonne nouvelle, cependant, c’est qu’il existe d’autres signaux qui indiquent aux cellules qu’elles doivent continuer Ă  vivre.

Les mĂ©canismes de rĂ©paration cellulaire constituent l’une des meilleures consĂ©quences de la signalisation, car le stress peut endommager les protĂ©ines en les amenant Ă  se dĂ©plier – et mĂȘme abĂźmer l’ADN. Quelle est la solution en cas de protĂ©ines dĂ©gradĂ©es? Envoyer aux cellules le signal qu’elles doivent produire des protĂ©ines d’un type diffĂ©rent. Ces protĂ©ines salvatrices rĂ©parent ou limitent les dommages afin d’aider la cellule Ă  retrouver son Ă©tat normal.

Nous avons parlĂ© plus haut d’autophagie, dans le contexte particulier du jeĂ»ne. Cette importante rĂ©ponse au stress cellulaire sert davantage Ă  nettoyer et recycler qu’Ă  rĂ©parer. Lorsque les protĂ©ines se dĂ©gradent, le processus d’autophagie contribue Ă  les dĂ©composer en acides aminĂ©s que la cellule peut rĂ©utiliser. MĂȘme si « autophagie » signifie « se manger soi-mĂȘme », il s’agit d’un processus naturel qui joue un rĂŽle important dans le maintien d’une santĂ© optimale. (Vous souhaitez en savoir davantage sur l’autophagie? Poursuivez vos lectures sur les processus de renouvellement cellulaire.)

RĂšgle gĂ©nĂ©rale, l’adaptation constitue l’approche finale qu’utilisent les cellules face au stress. L’adaptation, qui commence dans l’ADN, fait intervenir des processus complexes qui comprennent plusieurs voies cellulaires. Il y a lĂ  beaucoup d’information Ă  assimiler, mais le rĂ©sultat final est assez simple et trĂšs positif – rĂ©sistance et rĂ©silience.

Utiliser le stress cellulaire Ă  votre avantage

La capacitĂ© des cellules Ă  s’adapter ou Ă  dĂ©clencher des processus de nettoyage cellulaire en rĂ©ponse Ă  un stress de faible intensitĂ© laisse entrevoir une possibilitĂ© intĂ©ressante, sur laquelle vous pouvez miser pour appuyer votre santĂ© cellulaire et votre santĂ© globale.

La façon la plus courante de tirer parti du stress cellulaire passe par la l’alimentation.

Les partisans du jeĂ»ne intermittent prĂ©conisent de longues pĂ©riodes sans apport calorique, pour des raisons en partie liĂ©es Ă  l’autophagie. Voici le raisonnement qui soutient cette conclusion : les rĂ©sultats de recherches appuient l’existence d’une relation entre le processus de recyclage cellulaire et la restriction ou l’abstention calorique. Les bienfaits de l’autophagie pour le soutien et l’entretien d’une santĂ© cellulaire optimale sont Ă©galement bien Ă©tablis. De plus, comme la santĂ© cellulaire joue un rĂŽle important dans le mieux-ĂȘtre en gĂ©nĂ©ral, ce stress intentionnel devient un atout plutĂŽt qu’un fardeau.

Des dĂ©couvertes en science de la nutrition montrent que certains nutriments peuvent jouer un rĂŽle dans le renforcement des cellules par l’entremise du stress. Ces molĂ©cules – qui se classent majoritairement dans la catĂ©gorie des phytonutriments – proviennent des plantes, pour lesquelles elles ont des effets protecteurs. Ces mĂȘmes capacitĂ©s aident les phytonutriments Ă  agir comme des toxines modĂ©rĂ©es, qui stimulent les rĂ©ponses au stress cellulaire.

Par consĂ©quent, ne vous contentez pas de craindre le stress – utilisez-le Ă  votre avantage. Pensez-y en termes d’exercice pour vos cellules. Le fait de surmonter un stress gĂ©rable en petites quantitĂ©s rend plus fort et favorise la rĂ©silience. C’est lĂ  un autre moyen important pour soutenir votre santĂ©.

La musique est puissante.

Rappelez-vous le ravissement que vous avez ressenti lorsque vous avez vu votre groupe favori en concert pour la premiĂšre fois, ou la nostalgie que vous Ă©prouvez Ă  l’écoute d’un album-culte de l’époque oĂč vous Ă©tiez au secondaire. Pensez aussi aux moments oĂč vous vous retenez de danser au son de votre chanson prĂ©fĂ©rĂ©e pendant que vous faites vos courses. Il n’y a rien comme entendre nos airs favoris rĂ©sonner dans l’espace-restauration ou dans l’allĂ©e des pĂątisseries. La musique parle Ă  l’ñme. C’est ce qui explique en partie son effet calmant et pourquoi elle peut vous aider Ă  relaxer, Ă  vous motiver pendant une course, ou mĂȘme Ă  vous concentrer au travail ou Ă  l’école.

GrĂące Ă  la science, on sait que cette gamme d’émotions n’est pas seulement anecdotique. L’Ă©coute de la musique entraĂźne des effets bĂ©nĂ©fiques tangibles. Il y a notamment une corrĂ©lation directe entre la musique et le soulagement du stress. La comprĂ©hension des rĂ©actions chimiques liĂ©es aux sons dans le cerveau joue un rĂŽle clĂ© qui permet de profiter pleinement de la magie calmante de la musique. MĂȘme si vous savez dĂ©jĂ  Ă  quel point la musique peut ĂȘtre merveilleusement puissante, il est maintenant possible d’expliquer le phĂ©nomĂšne Ă  partir d’un fondement scientifique.

Comment les sons s’harmonisent avec l’humeur

Les ondes sonores ont une incidence sur l’ouĂŻe, l’un des cinq sens. L’ouĂŻe est intimement liĂ©e Ă  de nombreuses rĂ©actions physiologiques dans l’organisme. Le tympan reçoit les sons en provenance de diffĂ©rentes sources, par exemple un oiseau qui gazouille, la voix d’un ami au tĂ©lĂ©phone, la sonnerie de la minuterie du four, ou votre liste d’Ă©coute de musique d’entraĂźnement jouĂ©e Ă  fort volume. Le cerveau convertit ces ondes sonores en signaux nerveux Ă©lectrochimiques – et c’est Ă  ce moment que le son touche une corde sensible.

Les bruits forts et soudains entraĂźnent la libĂ©ration de cortisol par le cerveau, ce qui hausse la frĂ©quence cardiaque et amorce la rĂ©action de lutte ou de fuite. Les sons d’une voix familiĂšre ou d’une voix Ă©trangĂšre dĂ©clenchent des cascades chimiques diffĂ©rentes, puis le cerveau et l’organisme rĂ©agissent en consĂ©quence. Bien qu’un systĂšme auditif aussi perfectionnĂ© ait Ă©tĂ© autrefois essentiel pour la survie, il est aujourd’hui beaucoup plus utile pour la communication.

Donc, comment la musique rĂ©duit-elle le stress? Les recherches scientifiques montrent que la musique, comme n’importe quel autre son, a des effets sur l’organisme. Les rythmes, le tempo et les Ă©chantillons sonores imitent souvent la nature, et la puissance de la voix se fait sentir Ă  la fois par des moyens analogues et numĂ©riques. Vos oreilles signalent Ă  votre cerveau de produire de la dopamine, que vous Ă©coutiez Johnny Cash fredonner ou votre oncle prĂ©fĂ©rĂ© raconter une autre mauvaise blague.

Selon le type de musique, les chansons peuvent avoir une incidence sur :

  • le taux de dopamine, de DHEA, de cortisol et d’autres hormones
  • le rythme cardiaque, la frĂ©quence respiratoire et la tension artĂ©rielle
  • le systĂšme de stress psychobiologique
  • le stress perçu et l’humeur
  • l’état de dynamisme mental et physique aprĂšs une tĂąche
  • la vigilance et le niveau d’énergie

Compte tenu de la panoplie d’effets physiques et chimiques, la forte corrĂ©lation entre la musique et le soulagement du stress n’a rien d’Ă©tonnant. Bon nombre de ces composĂ©s chimiques sont liĂ©s aux Ă©motions, ce qui fait de la musique un moyen Ă©prouvĂ© pour maĂźtriser l’humeur.

Combattre le stress avec les BPM – Battements par minute

La musique peut faire diminuer le stress et avoir des rĂ©percussions positives sur l’organisme de diverses façons. Peut-ĂȘtre vous demandez-vous « Est-ce vrai pour tous les types de musique? » « La gamme fait-elle une diffĂ©rence? » Que se passe-t-il si vous ne pouvez pas supporter la musique classique – peut-elle tout de mĂȘme vous aider Ă  vous concentrer?

Il s’avĂšre que les goĂ»ts individuels jouent un rĂŽle important. Un morceau de musique peut avoir divers effets sur diffĂ©rents auditeurs en fonction de leurs tendances musicales, de ce qu’ils Ă©coutaient dans leur enfance et de leur relation au morceau en question. La perception est un indicateur puissant de l’effet qu’un son aura sur une personne. Ce phĂ©nomĂšne est semblable Ă  la façon dont vos expĂ©riences façonnent le cĂąblage unique de votre cerveau. Donc, si vous n’aimez pas la musique folk, il n’y a aucun problĂšme Ă  Ă©viter ce type de musique.

Avant de nous pencher sur la façon dont les battements par minutes (BPM) influent sur le stress, il existe d’autres facteurs qui permettent de prĂ©dire l’effet qu’une piĂšce de musique aura sur vous – que ce soit un air branchĂ© ou monotone, une mĂ©lodie qui favorise l’étude ou une chanson pour faire la fĂȘte. En effet, les tonalitĂ©s majeures sont souvent associĂ©es Ă  des chansons joyeuses, prĂ©visibles et populaires, alors que les airs d’une tonalitĂ© mineure sont souvent tristes, complexes et dissonants. Cette tendance est Ă©galement vraie pour la parole et le chant. Faites l’expĂ©rience amusante qui suit : cherchez votre air joyeux favori en mineur sur YouTube et Ă©coutez le changement d’ambiance. Par exemple, on dirait que Take on Me de A-Ha est un air tirĂ© du FantĂŽme de l’opĂ©ra.

La capacitĂ© d’une chanson Ă  chasser le stress est en grande partie attribuable Ă  son tempo. On peut mesurer toutes les piĂšces de musique en fonction du nombre de battements par minute (BPM). Le rythme des chansons varie de trĂšs lent (35 Ă  45 BPM) Ă  palpitant (200 BPM). À titre de repĂšre, en moyenne, une chanson populaire se situe autour de 116 BPM, et 120 BPM est considĂ©rĂ© comme le rythme idĂ©al pour la pop. Il est possible d’obtenir le BPM de n’importe quelle chanson par une recherche rapide en ligne, ou par le biais d’un service gratuit comme SongBPM.com.

Des Ă©tudes montrent que le fait d’écouter de la musique que vous ne supportez pas peut mener droit au dĂ©sastre, peu importe le tempo. Toutefois, si vous Ă©coutez un artiste ou un album que vous aimez, vous ressentirez le pouvoir apaisant du son. Plus une chanson est lente, plus vous serez susceptible d’avoir une respiration profonde, de ressentir une baisse de votre tension artĂ©rielle, ainsi qu’un ralentissement de votre rythme cardiaque. Une musique entraĂźnante a l’effet opposĂ© – elle stimule votre organisme et vous incite Ă  bouger.

À propos de la musique qui vous plaĂźt, rĂ©servez-vous un moment cette semaine : dĂ©branchez les mĂ©dias sociaux, fermez les yeux et prenez le temps d’écouter Ă  fond un de vos albums prĂ©fĂ©rĂ©s. L’Ă©coute en pleine conscience vous permet de percevoir chaque titre de la maniĂšre dont l’artiste le souhaitait. C’est aussi un excellent moyen d’intĂ©grer un moment mĂ©ditatif Ă  votre journĂ©e.

Des rythmes pour toutes les occasions – de la musique pour soulager le stress ou pour faire bouger

Le lien intime entre la musique et le soulagement du stress vous permet d’utiliser le son de maniĂšre Ă  crĂ©er un rythme positif pour chaque partie de votre journĂ©e. Que ce soit pour vous prĂ©parer Ă  un examen, pour courir sur un circuit d’entraĂźnement ou pour aller au lit, vous avez seulement besoin du bon intervalle de BPM.

  • Tout le monde debout! Bon nombre de gens rĂšglent leur rĂ©veil sur leur musique dansante favorite – et elles partent la journĂ©e du bon pied! Optez pour un air vif et joyeux, Ă  un tempo d’environ 120 BPM et commencez bien la journĂ©e, dĂšs le saut du lit.
  • C’est le temps de bouger. Rien de tel qu’une liste d’Ă©coute personnalisĂ©e pour stimuler la circulation sanguine. Comme les programmes d’entraĂźnement varient en intensitĂ© et en durĂ©e, prĂ©parez une liste comprenant des airs entraĂźnants, mais plus intenses dont le tempo se situe entre 120 et 160 BPM. Plus de mouvement = plus de battements.
  • DĂ©placement actif. En marchant, on fait en moyenne environ 120 pas Ă  la minute. En Ă©coutant de la musique autour de ce tempo, vous arriverez Ă  garder la cadence malgrĂ© les collines et les cahots. À vĂ©lo, vous pĂ©dalez environ au mĂȘme rythme, sauf si vous roulez contre le vent; dans ce cas, le tempo peut monter jusqu’à 160-180 BPM.
  • Moment d’inspiration. À l’instar des goĂ»ts musicaux, la façon d’atteindre un Ă©tat de concentration fluide varie d’une personne Ă  l’autre. La musique instrumentale dont le tempo se situe entre 50 et 80 BPM est idĂ©ale pour Ă©tudier, travailler ou lire. Ce rythme favorise la productivitĂ© cĂ©rĂ©brale.
  • Bon appĂ©tit. Ici encore, il est recommandĂ© d’opter pour le tempo Ă©prouvĂ© de 120 BPM pour profiter d’un repas qui se dĂ©roule au bon rythme. Si le tempo est plus rapide, vous serez tentĂ© d’engloutir vos aliments. Quand vient le temps d’apparier nourriture et musique, c’est le contexte qui dictera votre choix. Choisissez des airs agrĂ©ables qui iront de pair avec l’ambiance du repas.
  • Respiration profonde. Comme pour l’état de concentration fluide, l’état mĂ©ditatif peut ĂȘtre favorisĂ© par des chansons douces dont le tempo se situe autour de 50 Ă  80 BPM. Trouvez une musique instrumentale qui vous dĂ©tend. Faites le vide dans votre tĂȘte et concentrez-vous sur le rythme de votre respiration afin de ralentir vos pensĂ©es.
  • Faites de beaux rĂȘves. La musique dont le tempo est d’environ 60 BPM peut induire la production d’ondes cĂ©rĂ©brales alpha, qui sont idĂ©ales pour la relaxation et le sommeil aprĂšs environ 45 minutes d’écoute. DĂ©tendez-vous avec la bonne trame sonore et profitez d’un sommeil sans stress.

D’autres solutions pour soulager le stress

Retrouvez l’harmonie dans les moments de stress grñce à des solutions à court et à long terme :

  • La pleine conscience par la mĂ©ditation permet de soulager rapidement le stress.
  • Une sortie, mĂȘme si elle ne dure que 20 minutes, peut dĂ©clencher bon nombre de rĂ©actions physiologiques bĂ©nĂ©fiques.
  • L’expression de la gratitude accroĂźt le sentiment de bonheur et permet de prendre du recul par rapport aux problĂšmes.
  • L’exercice est l’un des meilleurs moyens de se dĂ©barrasser de l’anxiĂ©tĂ© et de faire temporairement baisser la tension artĂ©rielle aprĂšs un entraĂźnement. Assurez-vous de toujours avoir avec vous votre collection de musique.

Les habitudes saines jouent également un rÎle important dans la maniÚre dont vous vous sentez et dans vos façons de penser et de performer :

  • Commencez la journĂ©e par un bon dĂ©jeuner pour profiter d’une matinĂ©e productive.
  • Un sommeil rĂ©gulier et de qualitĂ© influe sur l’état Ă©motionnel. Une bonne hygiĂšne du sommeil est essentielle pour limiter le stress du quotidien.
  • L’apprentissage d’un instrument de musique pose un dĂ©fi, mais les bienfaits pour le cerveau sont prodigieux.
  • L’immersion dans n’importe quel passe-temps aide Ă  se recentrer l’esprit.

Une certaine quantitĂ© de stress peut ĂȘtre productive, comme la petite poussĂ©e d’anxiĂ©tĂ© qui vous incite Ă  vous exercer pour un concerto ou Ă  vous prĂ©senter aux rĂ©pĂ©titions de votre groupe de musique. Cependant, si vous ĂȘtes stressĂ© de maniĂšre chronique, consultez un professionnel de la santĂ© ou un intervenant en santĂ© mentale en qui vous avez confiance.


Au-delĂ  de ce que l’on ressent

La vie a ses hauts et ses bas, mais peu importe ce qui arrive, vous pouvez toujours vous tourner vers une de vos chansons prĂ©fĂ©rĂ©es pour chasser les ennuis et soulager le stress grĂące Ă  la musique. Prenez le temps de crĂ©er votre propre « liste d’Ă©coute sans stress » de  maniĂšre Ă  toujours avoir Ă  portĂ©e de main une musique qui vous mettra de bonne humeur. Vous pouvez mĂȘme crĂ©er des listes d’Ă©coute collectives avec des amis. Tout le monde y gagne; c’est l’occasion de dĂ©couvrir de la nouvelle musique tout en entretenant vos relations sociales, qui constituent un indicateur de santĂ© important tout au long de la vie.

Par consĂ©quent, la prochaine fois que vous hĂ©siterez Ă  acheter des billets pour un concert- Ă  savoir s’il en vaut vraiment le prix, si vous avez le temps d’y aller ou s’il vaut le dĂ©placement – vous pourrez maintenant trancher la question Ă  l’aide d’arguments scientifiques.

Votre cerveau est bien outillĂ© pour vous protĂ©ger, en particulier en prĂ©sence d’un stress bien rĂ©el (ou mĂȘme imaginaire). La rĂ©ponse initiale Ă  une situation stressante entraĂźne une charge d’énergie qui vous aide Ă  rĂ©agir Ă  la menace que vous percevez. C’est en partie ce qui fait que l’anxiĂ©tĂ© ou le stress que vous ressentez Ă  l’occasion puisse vous motiver Ă  entreprendre une tĂąche importante, Ă©tudier pour un examen ou prendre un nouvel emploi.

Le stress est causĂ© par des stimuli externes (aussi appelĂ©s dĂ©clencheurs), tandis que l’anxiĂ©tĂ© est une rĂ©ponse interne au stress. MĂȘme si le stress est inĂ©vitable, l’ĂȘtre humain est bien Ă©quipĂ© pour endurer une longue pĂ©riode de stress et d’anxiĂ©tĂ©. Par contre, le stress mal gĂ©rĂ© ou l’anxiĂ©tĂ© chronique peuvent gravement altĂ©rer les Ă©motions, la mĂ©moire et l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral.

La COVID-19 – la maladie causĂ©e par le nouveau coronavirus – et le trop-plein d’information qu’elle a entraĂźnĂ© ont fait monter en flĂšche le stress et l’anxiĂ©tĂ© partout dans le monde. Complexe, le cerveau humain est dotĂ© de la facultĂ© unique d’imaginer les menaces pour la santĂ© et les multiples façons dont ce virus peut nuire. La majoritĂ© des gens atteints de la COVID-19 se rĂ©tablissent et ressentent seulement des symptĂŽmes bĂ©nins ou modĂ©rĂ©s – courbatures, fiĂšvre et toux. C’est surtout l’incertitude quant Ă  ses effets sur la santĂ© physique, la situation financiĂšre et la santĂ© sociale de chacun (et de ses proches) qui crĂ©e ce degrĂ© sans prĂ©cĂ©dent de stress et d’anxiĂ©tĂ©.

Le stress et l’anxiĂ©té : retour sur leur mode d’action

Nos ancĂȘtres humains devaient faire appel Ă  une rĂ©action de combat ou de fuite pour survivre dans leur monde inhospitalier. En Ă©tat de peur ou de stress, une charge d’adrĂ©naline les prĂ©parait Ă  fuir le danger ou Ă  dĂ©fendre leur territoire et survivre. Dans nos sociĂ©tĂ©s modernes, ce processus est rarement nĂ©cessaire Ă  la survie.

Le stress amorce des rĂ©actions en chaĂźne qui se dĂ©clenchent d’abord dans votre cerveau protecteur. Lorsque vous percevez un incident comme terrifiant, les amygdales – deux masses en forme d’amande situĂ©es chacune dans un hĂ©misphĂšre du cerveau – se mettent en fonction. Ces deux masses complexes de cellules aident Ă  rĂ©guler l’instinct de survie (rĂ©action de combat ou de fuite), les Ă©motions, la sĂ©crĂ©tion hormonale et la mĂ©moire.

Des Ă©tudes donnent Ă  entendre que les amygdales participent aussi au processus de l’anxiĂ©tĂ©. On estime que les amygdales des personnes atteintes d’un trouble anxieux seraient hyperrĂ©actives. Les amygdales sont des Ă©lĂ©ments d’un rĂ©seau plus vaste Ă  l’intĂ©rieur du systĂšme nerveux central qui rĂ©gule les effets physiologiques du stress et de l’anxiĂ©tĂ©.

Le systĂšme de rĂ©ponse au stress de l’organisme est conçu pour s’enclencher au besoin et se dĂ©sactiver dĂšs que la menace disparaĂźt. Le sentiment d’anxiĂ©tĂ© ou de stress fait partie de ce processus temporaire qui nous aide Ă  rester en Ă©tat d’alerte en cas de danger. Par contre, le stress ou l’anxiĂ©tĂ© qui perdure peut ĂȘtre source de problĂšmes et influer sur la santĂ© physique et mentale.

La pandĂ©mie mondiale en cours est propice Ă  un sentiment de stress persistant. ConsĂ©quemment, il est important de comprendre quels sont les effets potentiels de la crise de la COVID-19 sur votre santĂ© autant mentale que physique et de trouver des moyens de gĂ©rer le stress et l’anxiĂ©tĂ© que vous ressentez.

La surcharge d’information contribue au stress et Ă  l’anxiĂ©tĂ©

Dans notre monde moderne, on ne se contente plus de faire appel Ă  Internet aux seules fins du travail ou des Ă©tudes; on s’en sert aujourd’hui comme moyen de divertissement, de rencontre et de contact avec les gens, et comme source d’information en provenance du monde entier. On y a accĂšs du bout des doigts, et ce, 24 heures sur 24.

Pour bon nombre de gens, un bon rituel matinal commence par la lecture du journal, la vĂ©rification des messages et des publications sur les rĂ©seaux sociaux, un coup d’Ɠil au bulletin de nouvelles Ă  la tĂ©lĂ© ou l’écoute de la radio. Il faut pourtant se demander si c’est la bonne façon d’entreprendre la journĂ©e.

Selon un sondage menĂ© en 2014 par la National Public Radio (NPR), la Robert Wood Johnson Foundation et la Harvard School of Public Health, 40 % des participants rapportaient avoir ressenti du stress au cours du mois prĂ©cĂ©dent. Les sujets ont tous indiquĂ© que la lecture ou l’écoute des bulletins de nouvelles Ă©tait un facteur qui avait contribuĂ© Ă  ce sentiment.

La plupart des gens n’ont jamais traversĂ© une pandĂ©mie mondiale aussi funeste que celle de la COVID-19. Un minuscule virus invisible Ă  l’Ɠil humain a brusquement bouleversĂ© le mode de vie de tout le monde ou presque, en causant une crise sanitaire et financiĂšre mondiale, inspirant la peur d’un avenir inconnu.

De nos jours, la diffusion de nouvelles 24 heures sur 24 nous submerge d’un flot continu d’informations en Ă©volution constante en provenance des quatre coins du monde. Les informations au sujet de la COVID-19 sont omniprĂ©sentes, mais pas toujours de sources crĂ©dibles. Les blogues, sites Web et comptes de rĂ©seaux sociaux nous abreuvent d’opinions et de donnĂ©es dont l’exactitude n’est pas nĂ©cessairement avĂ©rĂ©e.

Avec ce flot incessant d’information, il est difficile de distinguer le contenu fiable et utile de tout ce qui tient du sensationnalisme, des demi-vĂ©ritĂ©s ou de l’information carrĂ©ment erronĂ©e. Quand on prend aussi en compte la distanciation sociale obligatoire qui nous sĂ©pare de nos proches, les difficultĂ©s financiĂšres et la peur de l’inconnu, rien d’étonnant Ă  ce que les gens Ă©prouvent un sentiment d’oppression et d’impuissance. Le rĂ©sultat : le stress, l’anxiĂ©tĂ©, la fatigue et le sentiment d’impuissance augmentent sans cesse.

Il est normal de se sentir effrayĂ© et angoissĂ© dans une situation de stress incontrĂŽlable, mais il y a pourtant de l’espoir, car vous pouvez contrĂŽler certains aspects de votre vie et faire appel Ă  des stratĂ©gies qui vous aideront Ă  gĂ©rer et attĂ©nuer votre stress et votre anxiĂ©tĂ©.

Avec ses nombreux symptĂŽmes, le stress est un cycle qui comporte plusieurs phases. Vous pouvez cependant modifier votre façon de gĂ©rer le stress, ce qui peut vous aider Ă  mieux vous sentir. Il est important de prĂȘter attention Ă  votre santĂ© physique et mentale et de reconnaĂźtre les signes et les symptĂŽmes du stress chez vos proches. Vous saurez alors Ă  quel moment rĂ©clamer de l’aide.


ReconnaĂźtre les signes du stress

Nous sommes tous stressĂ©s Ă  l’occasion, mais c’est la rĂ©action de chacun au stress et Ă  l’anxiĂ©tĂ© qui fait toute la diffĂ©rence. Les symptĂŽmes d’un stress psychologique et physique persistant et mal gĂ©rĂ© sont trĂšs nombreux. En voici quelques exemples :

  • Hausse ou baisse de l’activitĂ© ou de l’énergie habituelle
  • DifficultĂ© Ă  dormir ou se dĂ©tendre
  • Battements cardiaques rapides
  • Maux de tĂȘte frĂ©quents
  • Malaise gastro-intestinal
  • Changement de l’appĂ©tit
  • Vigilance accrue
  • IrritabilitĂ© ou sentiment de colĂšre plus prononcĂ©s
  • InquiĂ©tude excessive
  • Sentiment de tristesse ou de dĂ©prime
  • Sensation de fatigue
  • IncapacitĂ© Ă  s’amuser et avoir du plaisir
  • PrĂ©fĂ©rence pour la solitude
  • Sentiment d’anxiĂ©tĂ© ou de peur, ou confusion
  • DifficultĂ© Ă  prendre des dĂ©cisions ou Ă  avoir des idĂ©es claires
  • Consommation accrue ou rĂ©duite de boissons alcoolisĂ©es ou de tabac ou abus de mĂ©dicaments ou de drogues illicites

L’enclenchement Ă  long terme du systĂšme de rĂ©ponse au stress de l’organisme peut accroĂźtre le risque de sĂ©rieux problĂšmes de santĂ©. Par consĂ©quent, il est important de reconnaĂźtre les signes et symptĂŽmes du stress et de prendre les mesures nĂ©cessaires pour le gĂ©rer avant qu’il ne devienne incontrĂŽlable.


Conseils pour bien gĂ©rer le stress liĂ©s Ă  la surcharge d’information en pĂ©riode de COVID-19

Il est sans doute impossible de contrĂŽler ce qui se passe dans le monde pour Ă©liminer le stress, mais vous pouvez changer votre façon d’y rĂ©agir. C’est ce qui pourrait faire toute la diffĂ©rence dans la façon dont vous vous sentirez. Une rĂ©duction du stress apporte souvent un soulagement immĂ©diat, mais elle peut aussi apporter des bienfaits Ă  long terme pour la santĂ©. En apprenant Ă  faire face Ă  des situations stressantes, vous pourriez plus facilement savoir comment rĂ©agir s’il en survient d’autres.

Comme nous l’avons vu plus haut, aussi importante que soit l’information, elle peut aussi ĂȘtre envahissante. Il faut savoir doser l’information au sujet de la pandĂ©mie de la COVID-19 de façon Ă  conserver un esprit sain et Ă  rĂ©duire le stress. En passant trop de temps Ă  s’informer et s’inquiĂ©ter, on risque d’accroĂźtre le stress et l’anxiĂ©tĂ©.

Limitez le temps que vous passez en ligne ou à vous informer des derniÚres nouvelles. Il est bon aussi de vous demander ce qui motive votre dépendance aux médias. Ce sera un premier pas pour renoncer à cette habitude.

Ne vous contentez pas de limiter le temps que vous consacrez aux nouvelles du jour. Il faut aussi trier vos sources d’information pour ne garder que celles reconnues pour leur qualitĂ© et leur crĂ©dibilitĂ©. Comme l’information peut changer trĂšs rapidement Ă  mesure que le virus est mieux connu, l’exactitude et la fiabilitĂ© de vos sources d’information sont essentielles. En connaissant bien les faits, vous pourrez mieux vous protĂ©ger, ainsi que vos proches, tout en retrouvant un certain calme qui vous aidera Ă  gĂ©rer votre Ă©tat mental pendant la pĂ©riode Ă©prouvante que nous traversons.

Au nombre des bonnes sources d’information à consulter en cas de propagation d’une maladie infectieuse, citons :

  • votre mĂ©decin
  • le ministĂšre provincial de la SantĂ© ou les services de santĂ© municipaux
  • les services de santĂ© publique
  • les organismes internationaux axĂ©s sur la santĂ© (comme l’Organisation mondiale de la SantĂ©).

Respirez profondément et apprenez des stratégies pour mieux faire face aux difficultés

Au lieu de vous laisser submerger par la surabondance d’information, vous pouvez vous pratiquer des activitĂ©s et adopter des habitudes qui vous aideront Ă  lutter contre le stress excessif infligĂ© par la pandĂ©mie.

  1. Socialisez et partagez avec les gens, ou rassemblez-vous de façon sĂ©curitaire. La plupart des gens sont des ĂȘtres sociaux, d’oĂč la difficultĂ© de se mettre en quarantaine ou de respecter la distanciation sociale, surtout avec la famille et les amis. Le soutien social est un Ă©lĂ©ment essentiel des relations saines et d’une bonne rĂ©silience psychologique. Votre rĂ©seau qui regroupe la famille et les amis joue un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans votre vie quotidienne et vous tenez vous aussi une place importante dans la vie de chacun d’eux. En pĂ©riode de stress, ce systĂšme de soutien Ă©motionnel est lĂ  pour vous remonter le moral et vous aider Ă  passer Ă  travers cette pĂ©riode trĂšs difficile.

Échangez avec vos proches, vos amis, les ĂȘtres chers qui peuvent ressentir eux aussi du stress et de l’anxiĂ©tĂ©. Une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Behaviour Research and Therapy fait Ă©tat d’une amĂ©lioration sensible de la santĂ© physique chez les personnes qui rĂ©ussissent Ă  exprimer leurs Ă©motions liĂ©s au stress, que ce soit par Ă©crit ou verbalement.

Un moyen d’élaborer de saines stratĂ©gies pour mieux traverser cette pĂ©riode difficile consiste Ă  contacter des gens avec qui partager de l’information fiable et Ă  qui exprimer vos Ă©motions et prĂ©occupations. S’il est impossible de vous retrouver en prĂ©sence physique de votre famille ou de vos amis de façon sĂ©curitaire, trouvez des moyens de rester en contact virtuel. FaceTime, ZOOM, Google Hangouts et de nombreuses autres plateformes de clavardage vidĂ©o permettent les visites virtuelles. D’autres moyens de communication plus vieillots, comme le tĂ©lĂ©phone, les messages textes, les courriels et la poste peuvent aussi ĂȘtre utiles. À vous de choisir. Vous pourriez aussi songer Ă  vous joindre Ă  un groupe de soutien en ligne formĂ© dans le cadre de l’apparition du coronavirus.

  1. DĂ©terminez les moments de la journĂ©e oĂč vous dĂ©connectez tous vos appareils : Éteignez la tĂ©lĂ©, votre tĂ©lĂ©phone intelligent et tout autre appareil connectĂ©. L’information sera toujours disponible quand vous dĂ©ciderez de vous reconnecter.
  1. Consacrez une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e Ă  la dĂ©tente de votre corps et de votre esprit. Les choix ne manquent pas : mĂ©ditation, yoga, exercice de respiration profonde, pratique de la pleine conscience, bain, lecture, passe-temps, musique apaisante, Ă©tirements en douceur, marche ou course. L’exercice est particuliĂšrement utile pour soulager le stress accumulĂ© et rĂ©duire la tension musculaire qui l’accompagne.
  1. Allez faire un tour dans la nature. Des Ă©tudes indiquent que le plein air soulage le stress et abaisse le taux des hormones du stress. À l’extĂ©rieur en pleine la nature, la tension artĂ©rielle et la frĂ©quence cardiaque baissent, l’humeur et l’acuitĂ© mentale s’amĂ©liorent, tandis que les sentiments d’anxiĂ©tĂ© et de stress s’estompent. Pendant la pandĂ©mie de la COVID-19, c’est aussi un excellent moyen de respecter la distanciation sociale.
  1. PrĂ©fĂ©rez les choix santĂ©. Le souci de faire des choix judicieux pour le bien de votre organisme aura des effets bĂ©nĂ©fiques sur votre Ă©tat de santĂ© et de bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Oubliez la file d’attente au restaurant de prĂȘt-Ă -manger et efforcez-vous plutĂŽt de prĂ©parer rĂ©guliĂšrement des repas santĂ© riches en fruits, lĂ©gumes, grains entiers et protĂ©ines maigres. Rappelez-vous de toujours bien vous hydrater. Assurez-vous de dormir toutes les nuits pendant sept Ă  neuf heures (durĂ©e de sommeil recommandĂ©e). Enfin, lavez-vous les mains rĂ©guliĂšrement.

Si vous avez l’impression de ne pas maĂźtriser votre stress et votre anxiĂ©tĂ© et que votre santĂ© et votre vie quotidienne en subissent les consĂ©quences, il est certes prĂ©fĂ©rable de consulter un professionnel de la santĂ©. Il pourra sans doute vous Ă©clairer sur les Ă©motions que vous ressentez et vous donner d’autres outils pour mieux vous en sortir.

Prenez soin de vous

En tout temps, il est important pour votre santĂ© Ă  long terme de trouver tous les jours de nouvelles façons de dĂ©compresser et de vous rĂ©server des moments sans stress. C’est particuliĂšrement important pendant une pandĂ©mie mondiale.

L’anxiĂ©tĂ© et l’inquiĂ©tude par rapport Ă  tout ce qui se passe dans le monde et aux rĂ©percussions possibles sur tous les aspects de notre vie sont tout Ă  fait comprĂ©hensibles. Il faut surtout vous rappeler d’ĂȘtre Ă  l’écoute de votre corps – et de vos Ă©motions – et d’aller chercher ce qu’il vous faut quand vous en avez besoin. Efforcez-vous de garder espoir et de cĂ©lĂ©brer vos succĂšs, aussi modestes qu’ils soient, exprimez votre gratitude et votre amour, et n’hĂ©site pas Ă  demander de l’aide professionnelle au besoin.

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https://www.psychologytoday.com/us/blog/why-we-worry/201206/the-psychological-effects-tv-news

https://www.worldatlas.com/articles/10-ways-to-reduce-stress-during-a-pandemic.html

https://www.nytimes.com/2020/04/01/well/mind/coronavirus-stress-management-anxiety-psychology.html

https://www.psychologytoday.com/us/blog/the-courage-suffer/202003/why-are-we-so-afraid-the-covid-19-virus

Tout comme le stress, le cortisol est un incontournable de la vie – c’est mĂȘme votre compagnon fidĂšle en situation de stress. Le cortisol est toujours lĂ , que ce soit en prĂ©sence d’un facteur de stress lĂ©ger- comme un rĂ©veil tardif qui force un dĂ©part prĂ©cipitĂ© au travail – ou lorsque le stress est Ă  long terme, comme dans une maladie chronique.

Il y a beaucoup Ă  dĂ©couvrir au sujet de la principale hormone du stress dans l’organisme. Non seulement le cortisol crĂ©e chez l’humain le sentiment d’ĂȘtre dĂ©passĂ©, mais il comporte de une foule d’autres modes d’action. Voici tout ce que peut faire cette hormone.

  1. Le cortisol est une hormone qui circule dans le sang

Le cortisol est une hormone stĂ©roĂŻde sĂ©crĂ©tĂ©e dans le sang en rĂ©ponse au stress. Toute forme de stress peut hausser le taux de cortisol, que ce soit un stress habituel, comme au travail ou Ă  la maison, ou encore par suite d’une menace physique, comme un accident de voiture, une chute brutale ou tout autre danger. Un taux Ă©levĂ© de cortisol fait partie de la rĂ©action naturelle de l’organisme Ă  toute situation stressante.

En pĂ©riode de stress, c’est le principal messager chimique Ă  transmettre des instructions ou de l’information d’une partie de l’organisme Ă  une autre. C’est sans doute pourquoi on l’appelle souvent  « hormone du stress ».

Le taux de cortisol tend Ă  s’élever en prĂ©sence d’un stress intense, puis Ă  revenir Ă  la normale lorsque le stress diminue. Une hausse du taux de cortisol peut aider l’organisme Ă  fonctionner sous pression. Par contre, une forte concentration de cortisol prolongĂ©e peut altĂ©rer certaines fonctions de l’organisme.

  1. Le cortisol est fabriqué par les glandes surrénales

De forme triangulaire, les glandes surrĂ©nales reposent sur la partie supĂ©rieure des reins. Comme ces derniers filtrent le sang, c’est l’endroit par excellence pour produire cette hormone, car c’est une voie facile pour faire passer le cortisol des glandes surrĂ©nales dans  le dĂ©bit sanguin.

Bien que les glandes surrĂ©nales produisent le cortisol, elles ne peuvent pas le libĂ©rer par elles-mĂȘmes dans le dĂ©bit sanguin. C’est le cerveau qui leur donne des instructions prĂ©cises pour sĂ©crĂ©ter le cortisol dans l’organisme.

  1. La glande pituitaire contrÎle la libération du cortisol

Les ordres donnĂ©s aux glandes surrĂ©nales proviennent d’une zone du cerveau de la grosseur d’un petit pois : la glande pituitaire. SituĂ©e au centre du cerveau derriĂšre les yeux, elle contrĂŽle la libĂ©ration de nombreuses hormones, y compris le cortisol.

La glande pituitaire et l’hypothalamus travaillent ensemble Ă  la dĂ©tection du stress. Pour aider Ă  faire face Ă  une situation stressante, la glande pituitaire peut modifier le taux de cortisol en circulation dans le sang. Si ce taux monte ou s’il s’écarte de la normale, la glande pituitaire peut rajuster la quantitĂ© de cette hormone qui est libĂ©rĂ©e par les glandes surrĂ©nales.

  1. Presque tous les types de cellules de l’organisme sont dotĂ©s de rĂ©cepteurs du cortisol

Les messagers chimiques comme le cortisol ne peuvent agir que si une cellule cible est dotĂ©e d’un rĂ©cepteur. C’est ce qui leur permet de s’y lier et de lui transmettre le message. Comme presque tous les types de cellules de l’organisme sont dotĂ©s de rĂ©cepteurs du cortisol, celui-ci exerce par consĂ©quent une foule de fonctions et du coup, il est capable d’effectuer des changements dans la plupart des parties de l’organisme.

  1. Le cortisol favorise l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique

Le glucose est le composĂ© dont l’organisme a besoin pour crĂ©er l’énergie cellulaire (ATP). Les glucides sont les aliments qui  approvisionnent le plus facilement l’organisme en glucose. Pour les gras et protĂ©ines, le processus est plus compliquĂ© et se fait en plus d’une Ă©tape.

En temps normal, l’organisme emmagasine les gras et protĂ©ines comme rĂ©serves Ă©nergĂ©tiques. Lorsque l’organisme exige un maximum d’énergie en pĂ©riode de stress, le cortisol entre en action et aide Ă  transformer les gras et protĂ©ines en glucose plus facilement utilisable. Ce faisant, le cortisol rend l’organisme plus efficace sur le plan Ă©nergĂ©tique, car celui-ci produit une Ă©nergie immĂ©diate Ă  partir des gras et protĂ©ines fournis par le rĂ©gime alimentaire.

La conversion des gras et protĂ©ines en glucose s’appelle la gluconĂ©ogenĂšse (de gluco : glucose, nĂ©o : nouveau et genĂšse : crĂ©ation). C’est une voie alternative que peut utiliser l’organisme pour produire du glucose Ă  partir de substances autres que des glucides.

La gluconĂ©ogenĂšse accroĂźt la quantitĂ© de glucose disponible dĂšs que le besoin en Ă©nergie de l’organisme est maximal. En transformant les gras et protĂ©ines en sucre, le cerveau conserve une provision constante de glucose, tout en fournissant une quantitĂ© suffisante d’énergie pour alimenter les muscles, le cƓur et les poumons.

Sans le cortisol, l’organisme tirerait son Ă©nergie directement des muscles et du tissu graisseux. Le rĂŽle du cortisol consiste au contraire Ă  protĂ©ger les muscles et le tissu graisseux nĂ©cessaire en pĂ©riode de stress intense.

  1. Le cortisol peut contribuer Ă  une prise de poids

Lorsqu’ils se sentent accablĂ©s par le stress, bon nombre de gens se tournent vers la nourriture. En rĂ©alitĂ©, cette fringale pour les aliments sucrĂ©s et gras est causĂ©e par une hausse prolongĂ©e du taux de cortisol.

Un taux Ă©levĂ© de cortisol stimule la libĂ©ration d’une quantitĂ© supplĂ©mentaire d’insuline, ce qui peut entraĂźner une baisse du sucre sanguin. Pour le ramener Ă  la normale, une fringale d’aliments Ă  forte teneur en glucides se fait sentir.  Cette compensation temporaire par des aliments sucrĂ©s fait remonter le taux de sucre sanguin, mais elle crĂ©e aussi une habitude nĂ©faste.

Lorsqu’une hausse du stress et du taux de cortisol se prolonge, le taux d’insuline et la fringale d’aliments gras s’accroĂźt aussi. Avec le temps, la consommation d’aliments sucrĂ©s pour Ă©quilibrer le sucre sanguin peut causer une rĂ©sistance Ă  l’insuline et entraĂźner une prise de poids.

Signalons que  ce n’est pas le cortisol lui-mĂȘme qui entraĂźne une prise de poids. Par contre,  un taux Ă©levĂ© de cortisol sur une longue pĂ©riode et ses effets sur les taux d’insuline et de sucre sanguin peuvent y contribuer.

  1. Le cortisol peut altĂ©rer l’immunitĂ©

Pour alimenter l’organisme en pĂ©riode de stress, le cortisol ralentit certaines de ses fonctions, y compris malheureusement le systĂšme immunitaire qui  se voit relĂ©guĂ© au second plan. Rien d’étonnant alors que selon certaines Ă©tudes, un taux Ă©levĂ© de cortisol neutralise temporairement le systĂšme immunitaire.

En effet, le cortisol va ainsi chercher dans les cellules des ressources qui combattent les germes. La production de globules blancs baisse, ce qui permet aux virus et bactĂ©ries de s’installer. L’ƓdĂšme (la rĂ©action naturelle de l’organisme Ă  l’infection) diminue en pĂ©riode de stress, ce qui s’explique en partie par l’intervention du cortisol qui rĂ©duit la rĂ©serve de cellules qui favorisent l’ƓdĂšme (lymphocytes B et lymphocytes T auxiliaires).

Lorsque le taux de cortisol baisse, le systĂšme immunitaire se remet Ă  tourner rondement, mais il doit rattraper son retard Ă  remplir ses fonctions. Des virus latents profitent des pĂ©riodes d’immunitĂ© rĂ©duite pour infecter l’organisme. C’est pourquoi on risque de se sentir malade aprĂšs un stress prolongĂ©.

  1. Il y a un lien entre un trouble de la mémoire et le cortisol

Il est difficile de penser clairement en situation de stress. Si vous avez dĂ©jĂ  Ă©tĂ© en retard ou  incapable de retrouver vos chaussures ou vous clĂ©s de voiture, vous le savez trĂšs bien. Un taux de cortisol en hausse peut embrumer la mĂ©moire et rendre plus difficile de se souvenir d’une information importante.

Ironiquement, le cortisol aide Ă  la formation des souvenirs et c’est ce qui explique pourquoi certaines expĂ©riences terrifiantes restent gravĂ©es dans la mĂ©moire. Par contre, lorsqu’il s’agit de faire appel Ă  certaines aptitudes (par ex. : les connaissances nĂ©cessaires pour un examen ou le souvenir d’un nom), le cortisol a un effet contraire.

Le cortisol se lie alors aux rĂ©cepteurs de l’hippocampe et de l’amygdale – le centre de la mĂ©moire du cerveau. Une forte quantitĂ© de cortisol en circulation dans le sang submerge le cerveau et ce flot d’hormones du stress rend plus difficile de se souvenir d’une information.

Une expĂ©rience scientifique a montrĂ© que l’on tend Ă  mieux se souvenir d’une information dĂšs que le taux de cortisol baisse. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude confirment le concept selon lequel les efforts que l’on fait pour apaiser un sentiment de stress peuvent amĂ©liorer la capacitĂ© de se rappeler une information.

Une respiration profonde, un Ă©tirement, la mĂ©ditation et une affirmation positive de soi sont autant d’activitĂ©s qui contribuent Ă  la baisse du taux de cortisol, et du mĂȘme coup Ă  l’apaisement. En Ă©tat de stress, il est bon de prendre un moment pour se dĂ©tendre et respirer profondĂ©ment, ce  qui aide Ă  se remettre en mĂ©moire l’information dont il faut se rappeler.

  1. Un taux élevé de cortisol peut avoir des effets nuisibles sur la croissance des os

Le cortisol fait dĂ©vier l’énergie vers les muscles et le cerveau, mais au dĂ©triment de quels Ă©lĂ©ments de l’organisme? Les os, entre autres. Leur croissance cesse temporairement Ă  cause d’une hausse de la quantitĂ© de l’hormone du stress. Bien qu’ils cessent de s’allonger chez l’adulte, les os doivent quand mĂȘme faire appel Ă  des mĂ©canismes de croissance pour conserver leur rĂ©sistance.

Des cellules formatrices des os appelĂ©es ostĂ©oblastes renforcent la structure squelettique en y dĂ©posant du calcium et du collagĂšne. Lorsque le taux de cortisol est en hausse, les ostĂ©oblastes deviennent cependant inertes. Puisqu’ils sont ainsi hors fonction, leurs homologues ostĂ©oclastes en profitent pour saccager le tissu osseux.

Les ostĂ©oclastes absorbent le calcium en le soutirant des os. Comme ceux-ci sont dĂ©minĂ©ralisĂ©s, ils s’affaiblissent et ont davantage tendance Ă  se fracturer. Une longue pĂ©riode de stress peut Ă©ventuellement affaiblir le tissu osseux, ce qui explique l’importance de conserver un taux normal de cortisol – autant pour le bien de l’ossature que pour celui du reste de l’organisme.

Comment abaisser le taux de cortisol 

Cortisol et stress sont indissociables. Par consĂ©quent, en rĂ©duisant le stress dans votre vie, vous pouvez faire en sorte que le taux de cortisol demeure sain. RĂšgle gĂ©nĂ©rale, dans le cas du cortisol, moins c’est toujours mieux.

Voici certaines activités qui vous aideront à contrÎler le cortisol la prochaine fois que vous ressentirez du stress.

  • Priorisez l’exercice, qu’il s’agisse de marcher, nager. jardiner ou jouer avec les enfants.
  • IntĂ©grez la mĂ©ditation Ă  votre quotidien. Prenez un moment pour Ă©vacuer le stress et vous centrer sur votre corps et votre esprit.
  • Respirez profondĂ©ment. Des respirations complĂštes et profondes peuvent abaisser le taux de cortisol et vous apaiser lorsque vous vous sentez dĂ©passĂ©.
  • Faites du yoga. Cette forme d’étirement combine la mĂ©ditation et l’exercice, ce qui accroĂźt la dĂ©tente.
  • Pratiquez des activitĂ©s distrayantes et utiles. Consacrez-vous Ă  vos passe-temps prĂ©fĂ©rĂ©s, rendez service Ă  quelqu’un ou menez Ă  bien une tĂąche rĂ©alisable Ă  la maison. En Ă©tant productif, vous Ă©vitez de penser Ă  ce qui vous cause du stress.
  • Profitez d’une bonne nuit de sommeil. Le taux de cortisol est cyclique. Un sommeil insuffisant entraĂźne un taux de cortisol Ă©levĂ© qui donne le sentiment d’ĂȘtre encore plus stressĂ©.
  • Mangez sainement. Prenez des repas faits d’aliments entiers nutritifs afin de nourrir tout votre organisme.
  • Apprenez Ă  dire « non ». Aussi difficile que ce soit, n’acceptez pas plus de responsabilitĂ©s que vous ne pouvez en prendre. Évitez de vous disperser et accordez la prioritĂ© aux tĂąches les plus importantes.

Impossible d’Ă©viter le stress, qui est omniprĂ©sent dans la vie. À petite dose, le stress peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique en nous motivant Ă  atteindre des objectifs et achever des tĂąches nĂ©cessaires. Par contre, un stress intense peut nous donner l’impression de perdre tous nos moyens et mĂȘme d’ĂȘtre malade, compte tenu des effets nĂ©fastes importants du stress sur  la fonction immunitaire.

Quand on y pense, il arrive rarement qu’on se sente en pleine forme et stressĂ© au mĂȘme moment, n’est-ce pas? En fait, le stress qui s’exerce sur le corps et l’esprit peut affaiblir votre systĂšme immunitaire. Votre organisme fonctionne alors Ă  plein rĂ©gime afin de fournir l’énergie nĂ©cessaire pour combattre les facteurs de stress, ce qui fait que la force de votre immunitĂ© s’en trouve amoindrie.

Aussi rudimentaire que soit cette explication, c’est un bon point de dĂ©part pour voir de plus prĂšs les effets du stress sur la fonction immunitaire. Une bonne comprĂ©hension de la rĂ©ponse de l’organisme aux facteurs de stress permettra de mieux saisir le lien qui existe entre stress et immunitĂ©. Par la suite, il vous suffira d’apprendre comment amĂ©liorer votre rĂ©action au stress pour vous sentir en pleine forme mĂȘme pendant les pĂ©riodes difficiles.


Le langage du stress

En connaissant la terminologie propre au stress, on arrive Ă  mieux comprendre les rĂ©ponses naturelles de l’organisme.  Voici certains termes Ă©lĂ©mentaires :

  • Facteur de stress, ou stresseur : Tout stimulus qui cause le stress. Les stresseurs sont de deux ordres : physiques et psychologiques. Un stresseur physique agit sur le corps, tandis qu’un stresseur psychologique agit sur l’esprit.
  • Hypothalamus : Un centre de commandement important dans le cerveau. Un peu plus gros qu’une piĂšce de dix cents et situĂ©s au milieu du cerveau, il contrĂŽle l’activitĂ© de la glande pituitaire et rĂ©gule la faim, la soif, le sommeil, la tempĂ©rature corporelle et d’une foule d’Ă©motions.
  • Glande pituitaire : La glande maĂźtresse responsable de la libĂ©ration de la plupart des hormones dans l’organisme.
  • Glandes surrĂ©nales : Des glandes triangulaires situĂ©es au-dessus des reins qui libĂšrent le cortisol.
  • Cortisol : La principale hormone libĂ©rĂ©e dans le sang en rĂ©ponse au stress.

Comment l’organisme fait face au stress 

Votre organisme a un protocole intĂ©grĂ© de rĂ©ponse qui entre en fonction chaque fois que le stress se manifeste.  Ce processus s’amorce dĂšs qu’un stresseur exerce une pression sur l’esprit ou le corps.

L’hypothalamus est la partie du cerveau qui reconnaĂźt le stress. DĂšs qu’il dĂ©tecte un stresseur, il envoie un message par l’entremise des neurones Ă  une zone avoisinante du cerveau appelĂ©e glande pituitaire. Celle-ci enregistre les signaux reçus de l’hypothalamus et indique alors aux glandes surrĂ©nales (au-dessus des reins) d’accroĂźtre la quantitĂ© d’hormones du stress en circulation dans le sang.

VoilĂ  les notions de base de la rĂ©ponse naturelle de l’organisme au stress. Pour mieux les comprendre et Ă©tablir le lien entre stress et fonction immunitaire, Ă©tudions de plus prĂšs la principale hormone du stress : le cortisol.

Cette hormone importante agit en haussant votre niveau d’énergie en pĂ©riode de stress. Les effets du cortisol sont temporaires et dĂšs que le stress se dissipe, le regain d’Ă©nergie qu’il procure cesse.

En rĂ©duisant les activitĂ©s non essentielles de l’organisme, le cortisol l’aide aussi Ă  gĂ©rer le stress. Du mĂȘme coup, il met malheureusement sur pause une partie de la fonction immunitaire. Le cortisol tente ainsi de conserver l’énergie en prĂ©sence d’un stress, mais la pĂ©riode stressante ouvre ainsi la porte aux germes.

Les effets du stress sur la fonction immunitaire

En prĂ©sence d’un stresseur de courte durĂ©e – par exemple un retard Ă  un rendez-vous ou la participation Ă  un triathlon – l’action du cortisol est temporaire et ses effets sur l’immunitĂ© sont nĂ©gligeables. Par contre, si le stress se prolonge sur plusieurs jours ou des semaines, un taux plus Ă©levĂ© de cortisol peut avoir des effets plus nocifs.

Un taux Ă©levĂ© de cortisol neutralise votre systĂšme immunitaire en rĂ©duisant la production de globules blancs. Comme ces derniers ne pourchassent plus les germes, la rĂ©ponse Ă  l’infection est beaucoup plus lente. Si votre taux de cortisol demeure Ă©levĂ© pendant une longue pĂ©riode, vous devenez plus vulnĂ©rable Ă  certaines maladies que vous n’auriez pas attrapĂ©es autrement. C’est ce qui explique qu’on soit sujet au rhume aprĂšs une longue pĂ©riode de stress intense.

Les Ă©tudiants qui prĂ©parent leurs examens de fin d’annĂ©e en sont un bon exemple. En effet, ils sont nombreux Ă  se retrouver enrhumĂ©s dans les jours suivants la fin des cours.  Voici ce qui se passe :

Un stresseur (l’examen) dĂ©clenche la rĂ©ponse au stress de leur organisme. Pendant qu’ils Ă©tudient, le taux de cortisol s’élĂšve et demeure en hausse pendant une plus longue pĂ©riode, peut-ĂȘtre mĂȘme quelques semaines. Pendant cette pĂ©riode de stress, leur systĂšme immunitaire est neutralisĂ© pour permettre au cerveau de canaliser la plus grande quantitĂ© d’énergie disponible afin de combattre le stress causĂ© par un examen de fin d’annĂ©e.

Un fonctionnement aussi affaibli permet aux germes de s’infiltrer facilement dans les tissus sains et d’entraĂźner des maladies comme le rhume. Ressentis comme faisant partie de la rĂ©ponse immunitaire, les symptĂŽmes apparaissent une fois l’examen passĂ©.

Bien sĂ»r, les examens de fin d’annĂ©e sont loin d’ĂȘtre le seul facteur de stress Ă  long terme. Un dĂ©mĂ©nagement dans une nouvelle ville, la naissance d’un enfant, un changement d’emploi et d’autres Ă©preuves sont autant de stresseurs Ă  long terme courants. Comme tout stress persistant hausse le taux de cortisol et neutralise l’immunitĂ©, les germes peuvent causer des mĂ©faits dans un systĂšme immunitaire affaibli en pĂ©riode de stress intense.

Atténuez votre stress au profit de votre immunité

Pour abaisser votre taux de cortisol et protĂ©ger votre systĂšme immunitaire, il faut apprendre Ă  gĂ©rer le stress. Il ne manque pas d’activitĂ©s Ă  essayer pour vous aider Ă  attĂ©nuer le stress, et qui  sont aussi bĂ©nĂ©fiques pour votre Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral.

La mĂ©ditation est l’une des stratĂ©gies les plus efficaces pour la gestion du stress. Quelques minutes par jour de concentration mĂ©ditative peuvent abaisser sensiblement le taux de cortisol sanguin et vous procurer un sentiment de quiĂ©tude et de sĂ©rĂ©nitĂ©. La mĂ©ditation peut aussi ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour votre immunitĂ©.

Dans le cadre d’une Ă©tude, des chercheurs ont constatĂ© que des sujets qui pratiquaient la mĂ©ditation tous les jours dĂ©veloppaient plus d’anticorps contre la grippe que d’autres qui ne le faisaient pas. Conclusion : isolez-vous quelques minutes chaque du monde affairĂ© qui vous entoure, en prenant soin de vous tourner vers la mĂ©ditation lorsque vous vous sentez stressĂ©.

L’exercice est aussi un moyen Ă©prouvĂ© d’attĂ©nuer le stress. Vous connaissez sans doute dĂ©jĂ  les multiples bienfaits que le corps ressent en bougeant tous les jours, et vous pouvez maintenant y ajouter le soulagement du stress. (Lisez cet article pour dĂ©couvrir d’autres moyens de combattre le stress.)

Si aucune de ces stratégies ne fonctionne, il serait bon de consulter un professionnel de la santé mentale. Le simple fait de parler à un conseiller ou à un travailleur social dans un contexte thérapeutique pourra  vous aider à faire face aux les stresseurs dans votre vie et à trouver des moyens efficaces pour les gérer.

Quelle que soit le mode de gestion du stress que vous adoptez, le moment est venu de vous outiller pour protĂ©ger votre organisme – et votre santĂ© immunitaire – contre les mĂ©faits du stress.

Le rire est un langage universel. Vous avez ri pour la premiĂšre fois vers l’ñge de 17 jours – et vous continuez de rigoler, de ricaner et de vous esclaffer tout au long de votre vie. C’est une bonne chose, car « le rire c’est la santé », c’est plus qu’un dicton amusant.

Sans remplacer la mĂ©decine moderne, le rire est bon pour la santĂ© selon certaines Ă©tudes, surtout s’il est partagĂ©. Il s’agit d’une excellente façon de crĂ©er des liens avec les autres. Le rire peut allĂ©ger les situations tendues, permettre de nouer des amitiĂ©s et, en fin de compte, simplement vous faire sentir bien.

Le rire et l’humour

Ce qui est drĂŽle et la maniĂšre dont vous y rĂ©agissez sont deux choses diffĂ©rentes. L’humour peut ĂȘtre tout ce qui entraĂźne une rĂ©ponse Ă  une histoire ou Ă  une observation qui diverge de nos attentes normales.

Par exemple, l’idĂ©e d’un canard qui entre dans un bar pour se commander un verre est drĂŽle, car vous savez que les canards prĂ©fĂšrent les Ă©tangs aux bars – et qu’ils ne consomment pas d’alcool. La personne qui raconte la blague essaie de partager une histoire absurde pour tester votre imagination et provoquer une rĂ©ponse.

Il existe diffĂ©rents types d’humour : comique, pince-sans-rire, bouffon, intellectuel, juvĂ©nile, absurde et ironique. Peu importe la catĂ©gorie, le rire est la rĂ©action physique Ă  l’humour. Il se manifeste verbalement et par des gestes typiques – comme sourire, hausser les Ă©paules ou se taper sur les genoux.

Les mécanismes du rire

Imaginons que vous venez d’entendre une blague trĂšs drĂŽle. Les coins de votre bouche remontent instantanĂ©ment pour former un sourire. Vous Ă©mettez une sĂ©rie de « hi-hi-ha-ha » en vous tapant sur les genoux. Vous pouvez mĂȘme ressentir une douleur Ă  la poitrine Ă  force de rire. Il est Ă©galement possible que des larmes coulent le long de vos joues et, si la blague est vraiment trĂšs, trĂšs bonne, vous risquez mĂȘme de commencer Ă  perdre conscience.

L’organisme rĂ©agit aussitĂŽt que le cerveau perçoit quelque chose de drĂŽle. Le grand zygomatique – le muscle robuste qui s’étend le long des joues – se contracte et la bouche forme un sourire. Les 20 autres muscles faciaux sont alors stimulĂ©s et leur action entraĂźne la fermeture des yeux et les secousses involontaires des joues. Les conduits lacrymaux sont Ă©galement activĂ©s.

Le son du rire vient de l’appareil respiratoire en dĂ©tresse. L’épiglotte – un clapet en forme de feuille qui empĂȘche la nourriture d’entrer dans la trachĂ©e – remue, occasionnant une fermeture partielle du larynx. De plus, pendant que vous riez, vos poumons ne reçoivent pas suffisamment d’oxygĂšne, ce qui peut vous faire rougir, ou dans des circonstances extrĂȘmes, vous faire perdre conscience.

Il est communĂ©ment admis que les autres indicateurs physiques du rire comme le fait de se taper sur les cuisses, pencher la tĂȘte vers l’arriĂšre ou secouer les mains font partie de l’étiquette du rire. Ces comportements vous permettent d’entrer en relation avec le reste du groupe en exagĂ©rant votre approbation de la blague.

Le rire c’est la santĂ© – les bienfaits physiques

Le rire est bon pour la santĂ© et ce n’est pas une plaisanterie. Pour commencer, le rires frĂ©quents dans une mĂȘme journĂ©e sont bĂ©nĂ©fiques pour le systĂšme immunitaire. Les personnes qui rient ont une quantitĂ© accrue de lymphocytes T et de cellules tueuses naturelles (cellules NK). Ces membres puissants du systĂšme immunitaire aident Ă  combattre les envahisseurs et Ă  vous garder en santĂ©. Le rire peut Ă©galement faire diminuer le stress et favoriser l’activitĂ© des cellules NK pour ainsi soutenir l’immunitĂ©.

Le rire est Ă©galement bon pour le cƓur. Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  senti endolori aprĂšs avoir beaucoup ri? Les chercheurs ont dĂ©couvert qu’un rire intense procure Ă  l’organisme une courte sĂ©ance d’exercice aĂ©robique. Un rire soutenu peut hausser le rythme cardiaque, la frĂ©quence respiratoire et la consommation d’oxygĂšne. Le rire ne saurait se substituer Ă  l’exercice physique rĂ©gulier, mais un bon Ă©clat de rire procure tout de mĂȘme des bienfaits physiques.

Les bienfaits du rire peuvent s’étendre Ă  l’ensemble du systĂšme cardiovasculaire. Les vaisseaux sanguins, comme les artĂšres et les veines, qui jouent un rĂŽle essentiel dans l’appareil circulatoire, sont responsables du transport du sang dans l’ensemble de l’organisme. Ils permettent au sang de circuler vers le cƓur, et de lĂ , vers l’ensemble de l’organisme. Tous les vaisseaux sanguins sont dotĂ©s d’un revĂȘtement interne – l’endothĂ©lium – qui leur permet de s’assouplir et de se dilater afin d’accroĂźtre le dĂ©bit sanguin.

Il existe des donnĂ©es probantes qui indiquent qu’ en stimulant l’endothĂ©lium, le rire aide les vaisseaux sanguins Ă  fonctionner plus efficacement. Lorsque vous ĂȘtes stressĂ© ou mĂ©content, votre organisme peut libĂ©rer de l’adrĂ©naline et de la noradrĂ©naline – des hormones qui entraĂźnent la constriction des vaisseaux sanguins. Le rire ou le bonheur peut limiter la libĂ©ration de ces hormones et ainsi faire diminuer le stress subi par les vaisseaux sanguins, avec pour rĂ©sultat une amĂ©lioration de leur structure.

Aussi drĂŽle que cela puisse paraĂźtre, le rire peut libĂ©rer dans la circulation sanguine du gaz hilarant, ou monoxyde d’azote produit dans l’ensemble de l’organisme. C’est un vasodilatateur, ce qui signifie qu’il assouplit l’endothĂ©lium, contribuant ainsi Ă  Ă©largir les vaisseaux sanguins. Un bon rire gras dĂ©clenche la libĂ©ration de bĂȘta-endorphines dans la circulation sanguine. Puis, le sentiment agrĂ©able occasionnĂ© par les endorphines incite les cellules Ă  libĂ©rer encore plus de monoxyde d’azote dans la circulation sanguine, ce qui abaisse la tension artĂ©rielle.

Les bienfaits physiques du rire ne s’arrĂȘtent pas lĂ . En matiĂšre de tolĂ©rance Ă  la douleur, le rire n’a rien d’une plaisanterie. En effet, lorsque vous riez, des endorphines peuvent ĂȘtre libĂ©rĂ©es dans votre circulation sanguine et vous apaiser. Pour rire, vous devez Ă©galement respirer plus profondĂ©ment, ce qui peut aider Ă  relaxer vos muscles.

Le rire joue Ă©galement un rĂŽle clĂ© dans la mĂ©moire. Ainsi, les enseignants qui ajoutent de l’humour dans leur cours crĂ©ent un environnement d’apprentissage moins stressant. Les Ă©tudiants sont plus susceptibles de retenir les points importants d’un cours lorsque l’enseignant glisse de l’humour dans les sujets pertinents. Certains rĂ©sultats de recherche donnent Ă  entendre que l’humour contextuel peut aider Ă  retenir l’information.

À mesure que vous vieillissez, si vous associez l’humour Ă  l’information, vous augmentez vos chances que ces informations soient transfĂ©rĂ©es de la mĂ©moire Ă  court terme Ă  la mĂ©moire Ă  long terme. Les aĂźnĂ©s qui s’adonnent Ă  des activitĂ©s amusantes et joviales sont plus susceptibles de se rappeler ce qu’ils ont fait.

Diminuer le stress et tisser des liens par le rire

Lorsque quelque chose vous amuse, votre organisme vous rĂ©compense en envoyant une vague d’hormones : du cortisol, de l’épinĂ©phrine et de la dopamine. Le rire peut mĂȘme entraĂźner la production naturelle d’endorphines − les hormones du bien-ĂȘtre − qui aident Ă©galement Ă  gĂ©rer la douleur.

Les personnes qui rient au moins 15 fois par jour peuvent faire augmenter le nombre d’anticorps prĂ©sents dans leur organisme. Une dose quotidienne de rigolade et de sourires peut contribuer Ă  soutenir le systĂšme immunitaire tout en limitant les effets physiques du stress.

MĂȘme si la colĂšre, le sentiment de culpabilitĂ© et le chagrin ne sont pas habituellement associĂ©s au rire, ce dernier peut ĂȘtre trĂšs efficace pour gĂ©rer des Ă©motions intenses. MĂȘme un petit rire peut vous aider Ă  remettre certaines situations en perspective et vous permettre de repenser votre perception des Ă©vĂ©nements, simplement parce que le rire vous distrait des Ă©motions nĂ©gatives. Les psychologues croient que l’humour peut mĂȘme ĂȘtre utile pour amenuiser les effets de situations dangereuses.

Les bienfaits sociaux de l’humour sont sans fin, et ne se limitent pas au rire intense. De simples gestes de gentillesse et de courtoisie – y compris un sourire sincĂšre – peuvent avoir le mĂȘme effet que le rire. Vous pouvez amĂ©liorer l’humeur gĂ©nĂ©rale des gens qui vous entourent simplement en riant et en souriant.

Le rire est typiquement contagieux. ConsidĂ©rez ceci : quand vous apercevez au loin deux personnes qui rient ensemble, il y a de bonnes chances que vous vous mettiez Ă©galement Ă  sourire. Les ĂȘtres humains s’imitent les uns les autres. DĂšs l’enfance, les bĂ©bĂ©s imitent le comportement de leurs parents. Il est naturel, Ă  mesure que vous tissez des liens sociaux avec d’autres, de puiser dans le passĂ© des attitudes qui ont eu un effet positif, puis de les reproduire. Vous souriez naturellement en rĂ©action Ă  des expĂ©riences agrĂ©ables; il est donc normal que les autres – qui ne prennent mĂȘme pas part Ă  votre expĂ©rience agrĂ©able – imitent votre sourire.

Selon certains scientifiques, le rire aurait prĂ©cĂ©dĂ© le langage. Cette thĂ©orie s’intĂšgre Ă  l’hypothĂšse du cerveau social. Selon cette notion populaire, le cerveau humain serait plus gros que celui des autres animaux parce que les premiers humains vivaient en groupes importants. En fait, le cerveau aurait pris du volume en raison du besoin de se souvenir des autres membres du groupe et des relations entre les diffĂ©rentes personnes.

C’est ce qui a donnĂ© lieu Ă  l’importance de socialiser. Comme les premiers humains ne pouvaient pas vocaliser leurs Ă©motions, ils Ă©mettaient de courts Ă©clats de rire pour communiquer leur plaisir aux autres membres du groupe. À mesure que les humains ont dĂ©veloppĂ© la capacitĂ© physique de parler, le rire est demeurĂ© un moyen de communiquer des sentiments d’apprĂ©ciation aux autres membres du groupe.

Une bonne dose de rire

L’exercice peut aider Ă  garder le corps en mouvement. Une alimentation saine peut donner Ă  votre organisme les nutriments dont il a besoin. De la mĂȘme maniĂšre, une bonne dose de rire constitue une excellente maniĂšre de garder le moral, d’amĂ©liorer l’humeur et de se sentir mieux, tout naturellement. Il est donc important de garder une perspective saine et humoristique sur la vie.

Par consĂ©quent, la rĂ©ponse Ă  la question de dĂ©part Ă  savoir si « le rire c’est la santé » est un concept ridicule, c’est un non catĂ©gorique. MĂȘme s’il ne remplacera jamais la mĂ©decine moderne, le rire peut faire partie d’un style de vie sain.

Le sens de l’humour diffĂšre d’une personne Ă  une autre, mais si vous faites une plus grande place au rire dans votre vie, vous serez en mesure de mieux gĂ©rer les situations stressantes, d’accroĂźtre votre crĂ©ativitĂ©, de soutenir votre santĂ© et de voir votre journĂ©e sous un angle plus positif.