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Lorsque la vie nous sourit, il est souvent facile d’exprimer notre gratitude, que ce soit pour la naissance d’un bébé en santé, une promotion au travail, un bilan de santé positif ou l’obtention d’une importante distinction. Par contre, aux prises avec les soucis du quotidien ou dans les moments difficiles, il peut être plus ardu de se sentir reconnaissant.

Pourtant, un simple changement d’attitude peut favoriser une nouvelle vision du monde et mener à une amélioration du bien-être mental, émotionnel et même physique. En fait, nombre d’études ont montré que le sentiment de reconnaissance et d’appréciation procure une sensation accrue de bien-être général. Poursuivez votre lecture afin de découvrir les bienfaits de la gratitude pour la santé mentale et physique, et découvrez des conseils tout simples pour faire plus de place à la gratitude.

La gratitude améliore le bien-être mental

L’un des plus importants bienfaits d’une pratique régulière de la gratitude est son rôle d’exutoire des pensées et émotions négatives. Des expériences visant à révéler comment les gens se sentaient en réfléchissant à trois événements positifs de leur journée ont montré des améliorations notables dans leur sensation générale de bonheur en quelques semaines à peine.

Avec un peu de détermination, vous aussi pouvez arriver au même constat. Avec le temps, vous remarquerez un changement dans votre état d’esprit. Vous ressentirez de petits élans de gratitude plusieurs fois par jour, pas seulement aux moments où vous évoquez consciemment des événements positifs de votre quotidien. À elle seule, la pratique de la gratitude ne peut certes pas guérir les maladies mentales, mais l’adoption d’un style de vie axé sur la reconnaissance a des impacts durables sur le cerveau et la sensation de bonheur.

En plus de combattre les sautes d’humeur et les émotions négatives, la pratique de la gratitude aide à réduire jusqu’à 23 % le nombre d’hormones, comme le cortisol, produites par les glandes surrénales en réponse à un stress psychologique ou physiologique. En percevant la vie plus positivement, le système nerveux parasympathique (la partie apaisante) s’active pour combattre le cortisol (hormone du stress) et même augmenter l’ocytocine, l’hormone du bien-être et de l’affection.

D’autres études ont aussi montré que la reconnaissance des bienfaits qui nous ont été accordés – particulièrement en période de difficultés et de conflits – peut réduire les taux de stress post-traumatique et favoriser un sentiment accru de résilience. Autrement dit, même en période de stress, nous sommes plus aptes à faire face à l’avenir.

Si la gratitude est tellement efficace pour améliorer l’humeur, c’est qu’elle permet en grande partie de mettre de côté les idées négatives au profit d’une pensée constructive. En vous éloignant des pensées et des émotions négatives, vous êtes en mesure de vous concentrer uniquement sur les sentiments, événements et concepts positifs. Et en prenant le dessus, cette nouvelle façon de voir les choses vous permet de prendre conscience des bons côtés du moment présent pour envisager l’avenir avec plus d’optimisme.

La pratique de la gratitude permet aussi d’éliminer la mauvaise habitude de nous comparer à ceux qui, selon nous, sont plus privilégiés. Avec un sentiment accru de confiance et de contentement, il est plus facile d’éviter d’envier les autres.

Un autre aspect de la santé mentale (quoique moins apparent) a trait aux liens que vous entretenez avec votre entourage. Et sur ce plan aussi, la gratitude peut jouer un rôle important. Si vous recherchez des expériences positives, vous serez plus ouvert à l’idée de créer de nouvelles relations. La gratitude aide aussi à reconnaître l’amour que vos proches vous portent et le bonheur qu’ils vous procurent. Vous pouvez ainsi mieux exprimer votre appréciation à l’égard de tous ceux qui vous entourent.

Une étude a révélé que des conjoints qui expriment leur reconnaissance l’un envers l’autre peuvent constater un renforcement de leur attachement et de leur satisfaction générale à l’égard de leur relation. Dans d’autres recherches encore, ceux qui étaient plus reconnaissants faisaient preuve d’une patience accrue et prenaient de meilleures décisions – deux qualités à la base de relations solides.

Mieux encore, ces bienfaits sont durables. La pratique de la gratitude pendant une période de déprime vous aidera à changer votre état d’esprit et, en vous concentrant régulièrement sur les bienfaits de la vie, votre humeur s’en trouvera réconfortée à long terme.

La gratitude améliore la santé physique

Il est logique de penser que la gratitude a un impact positif sur le bien-être mental et les relations interpersonnelles, mais plusieurs études font aussi le lien entre la gratitude et une meilleure santé physique.

Parmi les causes principales d’un bien-être accru par la gratitude, on peut citer la capacité de prendre mieux soin de soi. On a montré que ceux qui choisissent d’intégrer la gratitude à leur style de vie quotidien mangent plus sainement, font plus d’exercice et vont voir leur médecin régulièrement. Tout comme la gratitude accroît votre patience, elle renforce aussi votre volonté et vos compétences décisionnelles. Vous pouvez donc dire non aux excès alimentaires et oui à un style de vie plus sain.

En plus de favoriser des choix plus sains, on a montré que le fait d’entretenir un sentiment de gratitude permet d’améliorer la santé du cœur grâce à son impact positif sur la pression artérielle. Dans une autre étude de suivi de patients souffrant d’insuffisance cardiaque mais ne présentant pas encore de symptômes, les chercheurs ont trouvé que ceux qui mettaient sur papier régulièrement les éléments pour lesquels ils étaient reconnaissants avaient un rythme cardiaque plus sain.

Parmi les autres bienfaits physiques de la gratitude, mentionnons son impact éprouvé sur les fonctions immunitaires et le sommeil. Au lieu de rester éveillés à ruminer des pensées négatives, les gens plus reconnaissants assurent l’apaisement de leur système nerveux en se concentrant sur les bienfaits que la vie leur a accordés, ce qui leur permet de s’endormir plus rapidement et de profiter d’un meilleur sommeil plus longtemps. Sans surprise, ceux qui pratiquent la gratitude ont aussi tendance à être plus alertes et avoir plus d’énergie le lendemain. La prochaine fois que le sommeil tardera à venir, essayez de vous remémorer les éléments de la vie qui vous rendent heureux pour arriver à vous endormir paisiblement.

Cinq conseils tout simples pour vous aider à mieux exprimer votre reconnaissance

Si vous voulez profiter des bienfaits de la gratitude sur la santé mentale et physique, essayez d’incorporer la gratitude à vos habitudes quotidiennes. Voici cinq façons de remercier la vie :

  1. Mettez-le sur papier. Cette pratique peut sembler démodée, mais en notant vos sentiments de gratitude, vous demeurez concentré sur la bonté qui vous entoure. Chaque jour, écrivez dans votre agenda de la gratitude trois éléments pour lesquels vous êtes reconnaissant et indiquez les raisons. Vous pouvez aussi envoyer une note, un courriel, un message texte ou une lettre de remerciement à ceux envers qui vous êtes reconnaissant.
  2. Chaque jour, prévoyez du temps pour réfléchir à ce qui vous rend reconnaissant. Même si vous ne prenez pas le temps d’écrire les sources de votre reconnaissance, le fait d’y penser ou de les nommer à haute voix permet de favoriser une attitude reconnaissante. Vous pouvez demander aux membres de votre famille de partager leur reconnaissance à tour de rôle pendant le souper ou penser aux éléments positifs de la journée pendant que vous vous brossez les dents avant de vous coucher.
  3. Soyez reconnaissant pour les moments difficiles. Souvent plus facile à dire qu’à faire, mais le fait de trouver le bon côté des choses en période de difficulté peut vous permettre de mieux y faire face. Tirez de votre épreuve une leçon, un avantage ou un bienfait. Les obstacles font inévitablement partie de la vie, alors faites de votre mieux pour toujours voir le bon côté des choses.
  4. Méditez. Prenez le temps de vous concentrer sur ce qui vous rend reconnaissant dans le moment présent et sur les personnes qui méritent votre gratitude. En restant dans l’instant présent, vous pouvez oublier le passé et chasser les inquiétudes face à l’avenir.
  5. Faites des compliments. Vous aimez le style d’un ami? Vous admirez la capacité d’une collègue à inspirer ses équipiers? Dites-le! En exprimant votre gratitude, vous vous sentirez mieux, sans compter que les gens qui se sentent appréciés ont l’habitude d’en faire encore davantage pour ceux qui les entourent.

Le fait de profiter pleinement et quotidiennement du meilleur de la vie peut vous aider à maintenir une attitude positive même pendant les périodes difficiles. Plus vous vous exercerez à repérer les bons côtés, plus il vous sera facile de les trouver. Au final, votre santé mentale et physique vous saura gré de votre gratitude.

Les choses à faire n’en finissent plus de s’accumuler, n’est-ce pas? Et à une fréquence beaucoup trop élevée. Toujours connecté, vous ne manquez pas un seul courriel ou texto qui vous signale la prochaine tâche à réaliser. C’est ce qui est devenu la norme.

Heureusement, vous êtes productif – vous n’avez pas vraiment le choix – même si la productivité n’est pas nécessairement un gage de bonheur. Travailler trop vite et à outrance peut favoriser l’accumulation du stress sans possibilité de l’évacuer. Et à force d’être toujours sur le bouton « en marche », vous finissez par être dépassé.

Si vous vous reconnaissez dans cette description, sachez que vous n’êtes pas seul. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le stress est l’« épidémie du 21e siècle » et les recherches montrent que le stress mal ou non géré peut entraîner des problèmes graves.

Mais vous pouvez y mettre un frein.

Pour assurer votre santé à long terme, il est important d’apprendre à vous détendre et à trouver des moments exempts de stress dans la vie de tous les jours. Mais comment faire pour accomplir toutes les tâches sur votre liste en trouvant le temps de prendre quelques respirations profondes de première nécessité?

Une foule de solutions se sont révélées efficaces et appuyées par la science. Dans le diaporama ci-dessous, vous trouverez huit conseils pour apprendre à gérer le stress et à décompresser. Votre bien-être quotidien en dépend.

1. Prenez une pause

En plein cœur de l’action, la dernière chose que vous avez en tête, c’est de vous arrêter. Vous êtes programmé par le poids de vos responsabilités à foncer droit devant. Or, il est essentiel de prendre une pause et un peu de recul, car même les répits les plus brefs sont connus pour réduire le stress.

Quelques options s’offrent à vous : verrouiller le cellulaire, fermer l’ordinateur, vous lever, faire une promenade à l’extérieur, vous absorber dans une autre activité. Et « profiter du plein air » n’est pas qu’un slogan – il est prouvé que le fait de passer du temps à l’extérieur peut vous aider à vous détendre dans les moments où vous en avez le plus besoin.

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2. Écoutez de la musique classique

De prime abord, le concept peut sembler curieux, mais le fait d’écouter de la musique classique en période de stress contribue réellement à apaiser l’esprit. Les sons du piano et des instruments à cordes peuvent aider à gérer le stress.

Une expérience menée en 2000 et publiée dans la revue Journal of Behavioral Medicine a mesuré les effets de la musique classique sur l’attention, la relaxation et les réactions au stress. Résultat : ceux qui avaient écouté de la musique après avoir été exposés à un stress se disaient plus détendus.

Une autre étude a montré que la tension artérielle de ceux qui écoutaient de la musique classique était beaucoup plus basse que celle de ceux qui n’en écoutaient pas. Et en favorisant la gestion du stress, les sons apaisants procuraient ce que tout le monde recherche : un peu de tranquillité.

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3. Réduisez votre temps d’écran

S’il vous semble impossible de vous séparer de votre écran, sachez que c’est aussi le cas pour la plupart des gens : votre vie est étroitement liée à un écran.

Il a été montré que le fait de passer trop de temps à regarder un écran peut entraîner des maux de tête et des problèmes d’insomnie. Un rapport jette le blâme sur la lumière des écrans rétroéclairés qui nuit à la capacité innée de l’organisme à se détendre avant de dormir. Un sommeil perturbé entraîne d’autres problèmes qui peuvent faire en sorte qu’il est encore plus difficile de gérer les sources de stress du quotidien.

Voici un conseil pour vous aider : le soir, au moins deux heures avant de vous coucher, rangez votre téléphone et votre tablette.

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4. Bougez pour changer la routine

Si vous avez de la difficulté à gérer votre stress, concentrez-vous sur autre chose. L’exercice par exemple est un excellent moyen d’évasion. Vous pourriez passer du temps sur l’exerciseur elliptique ou pratiquer un sport récréatif avec vos amis. En plus de vous permettre de prendre une pause, le temps passé à courir temps produit des endorphines (des hormones fort utiles dans le cerveau).

Une étude montre que l’exercice peut réduire les tensions à court terme, en plus de vous aider à vous détendre avant de reprendre les tâches quotidiennes après le gym ou le terrain de sport.

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5. Parlez, mais sachez aussi écouter

Trouver une façon de se libérer l’esprit pour réduire le stress est un aspect fondamental de la vie quotidienne. Au lieu de laisser les tensions s’accumuler dangereusement, la meilleure solution consiste parfois à évacuer notre trop-plein émotionnel par la parole.

Pourtant, s’il est bon de parler, il est aussi important de vous concentrer sur autre chose. En écoutant les autres et en les aidant à résoudre leurs problèmes, vous consacrez votre énergie à trouver des solutions plutôt qu’à ressentir le stress. De cette façon, vous prenez un peu de recul et éprouvez la satisfaction de faire du bien. Voilà pourquoi c’est une excellente idée d’aider un ami ou un proche. Donner des conseils à ceux qui en ont besoin peut contribuer grandement à votre bien-être autant qu’au leur.

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6. Mangez correctement pour mieux vous sentir

Maman avait raison : moins de bonbons, plus de légumes. Tous les aliments réconfortants remplis de glucides, qu’ils soient sucrés ou salés, ne sont pas une solution à long terme. À l’inverse, un régime alimentaire bien équilibré favorise la santé du système immunitaire, des niveaux d’énergie stables et une attitude générale plus agréable.

Selon un rapport, environ 95 % des récepteurs de la sérotonine (une substance chimique associée au bonheur) tapissent la paroi intestinale. Vous devez donc bien les nourrir en évitant de sauter des repas et en privilégiant les aliments sains.

Si vous cherchez à décompresser, réduisez votre apport en caféine en buvant moins de café, de boissons énergisantes ou de thé. Un apport trop élevé en caféine peut susciter des sentiments d’anxiété et de nervosité. Et n’oubliez surtout pas de rester hydraté en buvant six à huit verres d’eau par jour.

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7. Prenez le temps de rire

Pour combattre différents types de tensions, il n’y a pas mieux que le rire ou même le sourire. Une comédie, un spectacle d’humour ou une bonne blague s’avèrent particulièrement efficaces pour la détente.

Une étude a montré que les expressions faciales positives influent sur la réaction de l’organisme au stress. Il a même été prouvé que le rire réduit les réactions de stress et stimule le cœur, les poumons et les muscles corporels.

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8. Mâcher de la gomme, ça marche!

Un bâtonnet de gomme peut faire toute la différence. Et pas seulement pour dissimuler le goût des aliments que vous avez mangés le midi.

Selon une étude d’intervention qui examinait les effets de la gomme à mâcher sur le stress lié au travail, le fait de mâcher de la gomme au travail et à l’extérieur améliore l’humeur des gens en réduisant l’anxiété, la déprime et la fatigue. Intéressant, n’est-ce pas? Il n’y a toutefois pas encore de données sur le fait de faire des bulles en mâchant.

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Commencez dès maintenant à suivre ces conseils pour la gestion du stress

Manifestement, les façons de gérer le stress ne manquent pas, mais nous venons d’en voir huit qui donnent des résultats. Lorsque vous sentez le stress monter, n’oubliez pas qu’il existe des solutions à fondement scientifique. Conservez cette liste bien en vue pour pouvoir y accéder rapidement en cas de besoin. Vous verrez le stress du quotidien s’atténuer.

L’humeur peut être imprévisible. Elle peut sembler être le résultat des circonstances ou de l’expérience. Toutefois, les humeurs et leurs déclencheurs sont bien plus complexes. Les sources de stress provoquent une réponse émotive de l’organisme par le biais des neurotransmetteurs (messagers chimiques dans le cerveau) et des hormones. La chimie du cerveau joue donc un rôle tout aussi important que les événements de la vie en ce qui a trait à la création des émotions et des humeurs.

Découvrez comment se créent les émotions dans le cerveau et procurez-vous les outils nécessaires pour maîtriser votre humeur.

La mémoire et les déclencheurs d’humeur : l’anatomie du système limbique

Le cerveau est un organe multifonctionnel puissant. Comme il est le centre de commandement de l’organisme, il doit effectuer une foule de tâches à la fois. Chacune des zones du cerveau héberge un type de neurones qui exécute certaines tâches. Au centre du cerveau – au cœur même de l’activité cérébrale – se trouve le système limbique. Il s’agit de la zone où se créent les humeurs.

Le centre des émotions se situe au sein de ce réseau de neurones et il est responsable de la gestion de l’humeur. L’emplacement du système limbique est essentiel à sa fonction, car il collabore avec de nombreuses parties du cerveau, notamment l’hippocampe et l’amygdale.

Hippocampe

L’hippocampe se situe au centre du cerveau et comporte des ramifications dans les deux hémisphères. L’hippocampe aurait été nommé ainsi en raison de sa ressemblance avec le petit poisson de mer, bien que sa forme unique n’ait pas vraiment de lien avec sa fonction. L’hippocampe est l’entrepôt de la mémoire à long terme.

L’hippocampe occupe une place de premier plan dans l’apprentissage, car dans cette partie du cerveau, des éléments en provenance de la mémoire à court terme sont consolidés, puis entreposés dans la mémoire à long terme. Dans l’hippocampe, l’information sensorielle, comme le goût et l’odeur, est associée aux souvenirs dans la mémoire à long terme. L’association est renforcée chaque fois que l’événement associé avec le goût ou l’odeur se répète.

L’odorat est le sens le plus efficace pour retrouver de l’information contenue dans la mémoire à long terme. Des odeurs particulières peuvent évoquer des endroits visités ou des personnes que vous connaissez. La perception d’une odeur associée à un souvenir agréable peut améliorer l’humeur.

Prenez le parfum de votre mère, par exemple. Vous en percevez fortement l’odeur après un baiser ou une étreinte de sa part. Vous ressentez également son amour quand elle vous démontre ainsi son affection.

La prochaine fois que vous croiserez, dans un grand magasin, un vendeur qui tient la fragrance portée par votre mère, un effluve, même éphémère, de ce parfum pourra suffire à évoquer le souvenir du dernier moment passé avec elle. Ce phénomène tient au fait que votre cerveau a associé son souvenir à l’odeur de son parfum.

Grâce à votre hippocampe et au fonctionnement de votre système limbique, vous vous rappelez votre mère ainsi que l’amour qu’elle vous porte, ce qui vous met de bonne humeur.

La neurogenèse (création de cellules cérébrales à partir de cellules souches) se déroule également dans l’hippocampe. Les nouveaux neurones contribuent au maintien de la plasticité cérébrale et favorisent l’apprentissage. La naissance de nouveaux neurones constitue l’occasion pour l’hippocampe d’associer de l’information sensorielle à vos nouvelles connaissances.

Amygdale

L’amygdale, qui est située à côté de l’hippocampe, exerce également une influence sur la mémoire. Elle n’associe pas les souvenirs à de l’information sensorielle mais à des émotions.

L’amygdale détermine la manière dont les souvenirs sont entreposés en fonction de l’intensité des émotions qui y sont rattachées. Ainsi, s’il est facile d’accéder aux souvenirs rattachés à des émotions fortes, les expériences qui en sont dépourvues s’estompent.

Imaginez que vous participez à un concours d’orthographe à l’école. Vous et les autres participants devez épeler une série de mots et lorsque l’un d’entre vous commet une erreur, il est éliminé de la compétition. Au début, les mots à épeler sont simples et familiers, mais, à mesure que vous avancez, les mots sont de plus en plus difficiles.

Si vous vous rendez loin dans le concours, il vous sera probablement difficile de vous rappeler les mots que vous avez dû épeler au début. Par contre, si vous êtes éliminé vers la fin ou si vous gagnez, vous allez certainement vous rappeler votre dernier mot. Ce dernier restera gravé dans votre mémoire longtemps en raison de l’émoi créé par le fait d’être parvenu si loin dans la compétition.

L’amygdale fonctionne d’une façon similaire dans le système limbique. Les événements qui ont peu de valeur émotive, comme les mots faciles du concours, ne sont pas entreposés dans la mémoire, tandis que les moments associés à de fortes émotions (le mot qui vous a valu la victoire au concours, par exemple) y restent gravés.

La prochaine fois que vous entendrez ou lirez ce mot, peut-être ressentirez‑vous de la fierté et de l’émotion. Ces sentiments résultent de l’activité de votre amygdale qui travaille à plein régime.

 La chimie de l’humeur

Les hormones et les neurotransmetteurs (ces importants messagers chimiques) œuvrent dans le système limbique et dans le reste de l’organisme. Ils génèrent les émotions que vous ressentez tout au long de la journée. Ces composés travaillent de concert avec les événements de votre vie à déclencher vos différents types d’humeur.

Sérotonine

Ce neurotransmetteur est le maître de la régulation de l’humeur. La sérotonine travaille avec les récepteurs dans le cerveau pour améliorer l’humeur et la mémoire, en plus de favoriser de saines habitudes de sommeil.

La sérotonine est synthétisée dans le cerveau ainsi que dans le système digestif sur toute sa longueur. Son précurseur, le tryptophane, est un acide aminé que l’on trouve dans les aliments à haute teneur en protéines comme la dinde, les œufs et le fromage.

La sérotonine s’emploie à réguler l’humeur; dans l’organisme, elle fonctionne de manière à générer une sensation de bonheur et de bien-être. Ce maître de la régulation de l’humeur facilite la communication entre les neurones et normalise l’intensité des signaux.

Certaines conditions physiologiques peuvent réduire la quantité de sérotonine disponible pour le cerveau, ce qui peut ensuite entraîner de la tristesse, de la léthargie et de la somnolence. Lorsque le cerveau a accès à de la sérotonine en abondance, on se sent alerte et satisfait.

Selon certaines données, il existe un lien entre la sérotonine et l’appétit. Le fait d’avoir un niveau de sérotonine sain aiderait l’organisme à ressentir la satiété et à éviter les excès alimentaires. La sérotonine peut également réduire l’envie de consommer des sucreries et des aliments riches en glucides.

Afin d’augmenter la quantité de sérotonine disponible dans votre organisme, efforcez-vous de consommer des aliments riches en tryptophane et de faire suffisamment d’exercice. On croit que l’activité physique rehausse le fonctionnement de la sérotonine dans le cerveau et réduit le stress.

Cortisol

Pour bien comprendre la manière dont le cortisol (une hormone) affecte l’humeur, on doit d’abord en apprendre davantage sur le stress. La première chose qu’il faut savoir permet de démystifier une idée erronée courante. Toutes les formes de stress ne sont pas mauvaises. En fait, c’est le stress qui nous pousse à manger et à dormir. Le stress maintient notre cerveau centré sur ses objectifs et entretient sa motivation à mener ses tâches à terme.

L’eustress (bon stress) et la détresse (mauvais stress) entraînent tous deux la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress. Lors d’un événement stressant, cette dernière déclenche un sentiment d’urgence et une réaction de préparation au combat ou à la fuite. Lorsque la montée du niveau de cortisol est causée par l’eustress, on se sent vigoureux, alerte et motivé. Puis, quand l’événement stressant prend fin, le niveau de cortisol revient à la normale et l’humeur se rajuste en conséquence.

En revanche, lors d’un épisode de détresse, le niveau de cortisol monte et reste élevé, même une fois l’événement stressant terminé. Ce type d’augmentation de l’hormone de stress peut être déclenché notamment par la perte d’un être cher, une maladie, la perte soudaine d’un emploi, et ainsi de suite. Une hausse du niveau de cortisol s’accompagne de malaise, de tension et d’anxiété.

Heureusement, vous pouvez prendre certaines mesures afin d’éviter que le cortisol nuise à votre humeur. L’exercice permet d’évacuer les sentiments refoulés en lien avec la préparation au combat ou à la fuite. Une conversation avec des gens qu’on aime et une rencontre avec des amis peut favoriser le retour à la normale du niveau de cortisol dans le sang. Ces activités peuvent contrer l’anxiété et la fatigue causées par la détresse et vous aider à aller de l’avant.

Ocytocine

Aussi connue sous le nom « d’hormone de l’amour », l’ocytocine est un intervenant important en matière d’humeur. Cette hormone est produite dans le cerveau par l’hypothalamus. À ne pas confondre avec l’hippocampe, l’hypothalamus, où se déroule la régulation des hormones, est une autre partie du cerveau qui travaille dans le système limbique.

L’hypophyse diffuse l’hormone de l’amour dans tout l’organisme. Le niveau d’ocytocine dans le sang augmente à la suite d’expériences comme la naissance d’un enfant, le début d’une relation et le toucher physique.

L’ocytocine entraîne des sentiments d’amour et de confiance, et c’est pourquoi on l’appelle « l’hormone de l’amour ». La présence de cette hormone dans le sang favorise la création de liens affectifs avec des êtres chers – des amis, des membres de la famille et même des animaux de compagnie. L’ocytocine peut également atténuer l’inconfort physique en favorisant un sentiment de calme et de bien-être, même en situation de stress physique.

Les activités qui font augmenter la quantité d’ocytocine disponible dans l’organisme, par exemple chanter pour vos enfants, étreindre une personne que vous aimez, allaiter, partager un moment d’intimité avec un partenaire et socialiser, peuvent toutes contribuer à vous remonter le moral. Le fait de savoir comment fournir l’hormone de l’amour à votre corps vous aidera à tirer parti de son effet calmant et apaisant.

Créer votre propre bonne humeur

La connaissance des mécanismes de gestion de l’humeur employés par le cerveau permet de poser des actes qui visent à améliorer l’humeur au quotidien. Puisque l’équilibre émotionnel et les types d’humeur sont déterminés par la chimie cérébrale, on doit chercher des moyens de réduire les taux d’hormones du stress, comme le cortisol, et d’augmenter la disponibilité de la sérotonine et de l’ocytocine. Selon certains résultats de recherche, la méditation, l’activité physique et le rire ont le potentiel de vous mettre de bonne humeur.

Voici le mode de fonctionnement sur le plan scientifique de chacune de ces activités bonnes pour le moral :

La méditation

Lorsque les facteurs de stress se manifestent (comme ils le font toujours), votre corps se prépare à combattre ou à fuir l’élément à l’origine du stress. Le taux de cortisol augmente en conséquence, ce qui entraîne un sentiment d’anxiété et de nervosité. Vous remarquez peut-être que les battements de votre cœur s’accentuent et que les paumes de vos mains se mettent à transpirer. Envisagez la méditation afin d’apaiser vos nerfs.

La pratique de la méditation diffère d’une personne à l’autre, mais il existe un objectif commun – la diminution du stress. Commencez par respirer lentement, régulièrement et profondément. Le fait d’obliger votre corps à retrouver son calme après un événement stressant peut empêcher le taux de cortisol de monter de manière incontrôlée. Portez votre attention sur des pensées positives qui vous remontent le moral.

L’exercice

L’activité physique est très efficace pour améliorer l’humeur. Faire régulièrement de l’exercice vous donne l’occasion de décrocher pendant un bon moment, tout en vous permettant d’atteindre vos objectifs de santé et de forme physique. Avec le temps, l’amélioration de la forme physique mène à une meilleure estime de soi et une plus grande confiance en soi.

Le taux de sérotonine pourrait également être lié à l’exercice. On croit que le fait d’être actif au quotidien fait augmenter la quantité de sérotonine dans le cerveau et favorise la bonne humeur. De plus, l’exercice améliorerait également la qualité du sommeil. Peut-être ce dernier est-il plus profond en raison de la fatigue physique entraînée par l’exercice. Et puis, bien des gens sont de meilleure humeur après une bonne nuit de sommeil.

Le rire

On a souvent entendu dire que le rire est le meilleur remède, mais il fait également des miracles pour l’humeur. Rire de bon cœur soulage la tension physique en augmentant la circulation d’oxygène vers le cerveau et le reste de l’organisme. L’humour peut aider à atténuer certains malaises en entraînant la diffusion d’endorphine (une hormone qui agit comme analgésique naturel) dans le sang, ce qui améliore l’humeur.

Tout comme l’exercice, le rire aide à libérer la tension musculaire accumulée. Le fait de relaxer les groupes musculaires tendus peut atténuer certaines traces physiques du stress. Vous serez ainsi mieux disposé à vous créer une humeur positive.

Mettre la science de l’humeur en pratique

Votre humeur est multidimensionnelle et elle dépend d’une variété de facteurs. La combinaison des événements de votre vie et de votre propre biochimie fait varier vos émotions d’une journée à l’autre. Le fait d’apprendre comment le cerveau s’y prend pour réguler l’humeur peut vous outiller pour gérer le stress sans devoir vivre des montagnes russes émotives. De plus, en sachant quels moyens prendre pour maintenir vos hormones et neurotransmetteurs dans un sain équilibre, vous serez à même de mieux gérer votre humeur au quotidien.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Rien de mieux qu’un voyage pour briser la monotonie et mettre un peu de piquant dans votre vie. Selon un dicton populaire : « Nous ne voyageons pas pour échapper à la vie, mais bien pour que la vie ne nous échappe pas. »

Le voyage permet de voir de nouveaux lieux, de vivre de nouvelles expériences, de faire de nouvelles rencontres et d’oublier le train-train quotidien. Selon les recherches, nous en tirons d’innombrables bienfaits pour notre santé physique, mentale et émotionnelle.

Un voyage peut être une expérience enrichissante et mémorable qui fait du bien à l’âme. C’est l’une des raisons qui expliquent pourquoi tant de gens adorent voyager. Que ce soit pour les affaires ou pour l’agrément, vous pouvez faire d’un voyage une aventure dont vous garderez un souvenir impérissable.

Par contre, un voyage peut être à la fois bénéfique et préjudiciable pour votre santé. L’anxiété liée à la planification, aux préparatifs et au souci de préserver notre santé et d’assurer notre sécurité explique en partie ce qui rend l’expérience stressante.

Ne vous en faites pas! Voici 50 conseils d’experts pour préserver votre santé en voyage. Vous pourrez ainsi rester en santé, en sécurité et bien organisé à l’heure d’entreprendre votre périple. Vous reviendrez ainsi chez vous avec en mémoire de merveilleux souvenirs de votre aventure.

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Préparez-vous encore et encore

Quelle que soit la raison de votre voyage, gardez en tête quelques notions de base pour bien vous préparer. Vous vous épargnerez du stress et de l’anxiété à chacune des étapes :

  1. Renseignez-vous à l’avance sur votre destination et les possibilités d’hébergement. Il faut tout savoir avant de partir.
  2. Recherchez un hébergement avec cuisinette pour préparer vous-même vos repas.
  3. Vérifiez les conditions météo pour votre destination. En sachant à quoi vous attendre, vous mettrez ce qu’il faut dans vos bagages.
  4. Apprenez au moins quelques phrases ou mots dans la langue du pays où vous allez.
  5. Prévoyez vos activités de façon à apporter les vêtements appropriés.
  6. Vérifiez si vous avez besoin d’un visa ou de vaccins pour entrer dans le pays que vous voulez visiter.
  7. Assurez-vous que tous vos documents de voyage sont en règle (passeport, visa, dossier médical, etc.)
  8. Photocopiez vos documents de voyage importants et glissez-les dans des bagages différents, tout en conservant sur vous les originaux jusqu’à votre destination. À votre arrivée, placez vos originaux en lieu sûr et n’apportez que les photocopies pendant vos déplacements.
  9. Téléversez en ligne une photo de votre passeport pour pouvoir y avoir accès si jamais vous perdez vos bagages.
  10. Fermez vos bagages à clé lorsqu’ils ne sont pas en votre possession.
  11. Convertissez un certain montant en monnaie locale avant votre départ. Votre succursale bancaire ou votre caisse d’épargne offre souvent le meilleur taux.
  12. Vérifiez laquelle de vos cartes de crédit offre les frais de transaction les plus avantageux (de préférence sans frais) et le meilleur taux de change. C’est celle que vous utiliserez pendant votre voyage.
  13. Songez à l’utilisation que vous ferez de votre téléphone cellulaire pendant votre voyage. Aurez-vous besoin de données internationales ou d’une nouvelle carte SIM? Si vous n’avez besoin d’aucun service, laissez votre téléphone en mode avion pour vous éviter des frais.

Les derniers préparatifs avant le départ

Three young persons with suitcases in blurred motion

  1. Emportez avec vous un chargeur pour vos appareils électroniques. La navigation sur le Web, les photos, etc. épuisent rapidement les piles.
  2. Mettez dans vos bagages des adaptateurs pour les prises électriques dans les pays où vous vous rendez.
  3. Apportez avec vous les câbles et chargeurs électroniques dont vous pourriez avoir besoin.
  4. Des écouteurs antibruit, des bouchons d’oreille et un masque pour dormir peuvent favoriser la détente pendant un voyage en avion ou en train.
  5. Apportez avec vous tous les articles essentiels dont vous pourriez avoir besoin pendant le trajet – ne les mettez pas dans vos bagages consignés. Parmi ces articles : lunettes de soleil, suppléments, mouchoirs, tampons imbibés d’alcool, lingettes désinfectantes et vaporisateur nasal à l’eau saline.
  6. Apportez une réserve de vos médicaments d’ordonnance en cas de retard imprévu.
  7. Apportez une trousse de premiers soins avec pansements, solution saline, onguent antibiotique, hydrocortisone topique, diphenhydramine (Benadryl), analgésique (Tylenol, Ibuprofen) et médicament antidiarrhéique.
  8. Rappelez-vous d’emporter avec vous un écran solaire en quantité suffisante pour en avoir pendant tout le voyage.
  9. Protégez vos biens contre les insectes et parasites. Emballez vos vêtements dans des sacs de plastique réutilisables. Il n’y a aucune raison de rapporter une bestiole dans vos bagages.
  10. Essayez de voyager léger. Les bagages volumineux sont peu recommandés dans certains pays et moyens de transport – rues en pavés, train, métro. Le meilleur choix : le sac à dos.
  11. Apportez des chaussures qui conviennent à l’exercice et à la marche.
  12. Songez à des casse-croûte sains faciles à emporter, car il peut être difficile d’en trouver en pays peu familier.
  13. Emporte avec vous des probiotiques pour aider à préserver la santé de votre système gastro-intestinal. La cuisine locale peut parfois vous causer des malaises, surtout si la nourriture vous est étrangère. Soyez prêt juste au cas.
  14. Glissez des vêtements de rechange dans votre valise de cabine pour le cas où vos bagages consignés arriveraient en retard.
  15. Si vous préférez voyager avec un sac à dos, mettez-y des vêtements foncés qui paraîtront propres plus longtemps. Apportez toujours une veste où que vous alliez. Il peut faire froid à bord de l’avion, même en été. C’est un vêtement toujours utile si vous faites escale dans un endroit où il fait froid.
  16. L’argent comptant est bien accueilli partout dans le monde. Ayez-en toujours sur vous en cas d’urgence. Si vous perdez votre portefeuille, que vos cartes de crédit sont bloquées ou que le guichet automatique est vide, vous serez content d’y avoir pensé.
  17. Répartissez votre argent dans plusieurs endroits : dans vos chaussettes, sous la semelle interne de vos chaussures, dans un sac de cosmétiques, dans une ceinture porte-billets, dans un portefeuille caché, une poche secrète ou même derrière un écusson sur une valise. Vous aurez l’esprit plus tranquille en sachant que vous avez un montant d’argent en lieu sûr.

We are ready for new future. Young man and woman are watching flight at airport. They are standing and carrying luggage

L’heure du départ a sonné

  1. Prenez un probiotique avant de quitter la maison pour renforcer votre intestin.
  2. Pendant le vol, buvez beaucoup d’eau et évitez les consommations pouvant causer la déshydratation, comme les boissons alcoolisées ou caféinées. L’attente dans l’aérogare, un long vol, un changement de fuseau horaire et même le temps qu’il fait peuvent causer une déshydratation.
  3. À bord de l’avion, marchez un peu et étirez vos jambes et vos pieds assis sur votre siège, ce qui favorisera une bonne circulation sanguine.
  4. Évitez de toucher votre visage et utilisez un vaporisateur nasal à l’eau saline pour humidifier vos narines.
  5. Mettez en marche le ventilateur au-dessus de votre siège et tournez-le légèrement vers votre visage pour repousser les germes aérogènes.
  6. Emportez avec vous des lingettes antibactériennes à bord de l’avion, du train, du bateau, de l’autobus ou de la voiture. Utilisez-les pour nettoyer vos mains, les plateaux et les bras de siège souvent porteurs de germes.
  7. Faites preuve de patience. Un voyage apporte son lot de stress et il vaut mieux ne pas laisser ne pas vous laisser importuner par ce qui est hors de votre contrôle. La vie est trop courte pour vous mettre en colère ou vous énerver.
  8. Dormez suffisamment. Les voyages peuvent souvent être pénibles physiquement avec les changements de fuseau horaire ou le transport des bagages à l’aller et au retour. Assurez-vous de dormir suffisamment.
  9. Même si votre chambre semble propre, évitez de laisser vos bagages sur le sol et placez-les de préférence sur un porte-bagages rigide.
  10. Ne mettez pas vos vêtements sur les meubles ou dans les tiroirs pour éviter que des bestioles s’y infiltrent.
  11. Lisez les commentaires de voyageurs et demandez conseil aux gens de l’endroit pour les sites à visiter ou les bons restaurants. Les chauffeurs de taxi ou de navette et les préposés à l’hôtel sont souvent les meilleurs conseillers.
  12. N’affichez pas tous vos commentaires sur les médias sociaux – certains souvenirs ne sont que des anecdotes personnelles.

Vous savez maintenant comment voyager en santé. Il ne vous reste plus qu’à en profiter!

Même s’il y a beaucoup de choses à faire pour voyager en toute sécurité et en santé voyage, il ne s’agit pas de tout faire. Ce serait encore plus stressant!

Ce qu’il faut vous rappeler avant tout :

  1. Dormez suffisamment.
  2. Prenez tous les jours un bon déjeuner.
  3. Prenez vos vitamines chaque jour (les repas pris en voyage ne sont pas toujours sains).
  4. Appliquez un écran solaire.
  5. Mangez des fruits et légumes.
  6. Détendez-vous. Vous ne pouvez pas tout voir et tout faire en un seul jour.
  7. Nettoyez votre téléphone cellulaire et lavez-vous les mains souvent.
  8. Soyez conscient de votre environnement.

Jouer n’est pas une prérogative des enfants. Travailler sans jamais s’amuser est une très mauvaise idée, car l’importance du jeu ne saurait être sous-estimée. Les activités pour les adultes – comme le sport et les jeux physiques – contribuent à soutenir la santé mentale et physique.

La majorité des gens ont grandi en jouant, en s’amusant, en se dépensant physiquement. Arrivés à l’âge adulte, le travail, le stress et les responsabilités – factures à payer, situations à gérer, décisions importantes à prendre – se mettent en travers de leur chemin et bon nombre de gens qui, plus jeunes, pratiquaient un sport accrochent leurs t-shirts et souliers à crampons lorsqu’ils décrochent un emploi de 9 à 5. Une étude de Harvard a observé une forte baisse de la continuité de l’engagement sportif à l’âge de 26 ans parmi ceux qui pratiquaient un sport durant leur jeunesse.

Les adultes invoquent souvent le manque de temps ou d’intérêt ou une santé déficiente comme raisons pour ne pas se joindre aux activités de leurs enfants. Pourtant, les chercheurs remarquent que les adultes qui pratiquent un sport en ressentent non seulement des bienfaits physiques, mais également des améliorations dans leurs capacités mentales, sociales et professionnelles.

Si votre régime d’exercices actuel consiste à regarder la télé en utilisant une machine elliptique ou à courir dans les rues de votre quartier, il pourrait être bon de varier votre entraînement en pratiquant un nouveau sport pour ranimer votre intérêt à l’égard de la mise en forme. Les séances d’entraînement et les matchs sont généralement programmés à l’avance, il est donc aisé de les intégrer à votre horaire. La pratique d’un sport d’équipe comporte un autre élément important au succès d’un programme de mise en forme : vous avez des comptes à rendre! En effet, le reste de l’équipe s’attend à ce que vous veniez remplir votre rôle, sans quoi votre équipe perdra potentiellement du temps, de l’argent ou le match, si le nombre de joueurs est insuffisant.

Bien entendu, ce n’est pas tout le monde qui peut pratiquer un sport et cela vaut même pour ceux qui en ont pratiqué un pendant leur jeunesse. Consultez toujours votre médecin avant d’entreprendre une nouvelle activité physique, particulièrement si vous avez déjà subi des blessures, si vous faites de l’asthme ou avez d’autres problèmes de santé. De plus, il est vrai qu’il y a toujours un risque de vous blesser en reprenant une activité physique, mais si votre bilan de santé est bon, joindre une équipe sportive ou vous inscrire à des cours de tennis pourrait être une excellente façon d’améliorer votre bien-être.

La pratique d’un sport favorise la santé physique

Règle générale, en vieillissant, il est important pour la santé de demeurer physiquement actif. Une activité régulière aide à éloigner les problèmes qui accompagnent souvent l’obésité, en plus d’être bénéfique pour :

  • la santé cardiorespiratoire : des études ont montré que l’activité physique était bienfaisante pour le cœur, les poumons et les vaisseaux sanguins. Environ 40 % des décès attribuables à une maladie coronarienne seraient liés à l’inactivité. Le fait de bouger peut donc avoir un impact significatif sur la santé cardiovasculaire.
  • les os et les muscles. Un style de vie actif maintient la force musculaire, l’équilibre, l’endurance et la densité des os. Ce sont là des facteurs importants pour vieillir en santé. Comme la plupart des sports font appel au port de poids – pensez à tout ce qui vous fait bouger en position debout – ils contribuent à la formation de nouveau tissu osseux. L’activité physique est donc d’autant plus importante pour les gens susceptibles de subir une perte osseuse.
  • le sommeil : les gens qui font de l’exercice observent une plus grande facilité à s’endormir et un sommeil plus profond tout au long de la nuit. La seule contre-indication est de pratiquer une activité physique peu de temps avant d’aller dormir. En effet, certaines personnes sont trop stimulées pour arriver à s’endormir. Si vous préférez vous entraîner le soir, assurez-vous de vous laisser suffisamment de temps pour redescendre de « l’extase du coureur » avant de vous mettre au lit.

La pratique d’un sport a une incidence sur l’humeur et la santé mentale

Bien sûr, faire de l’exercice est bienfaisant pour le corps, mais saviez-vous que jouer est également bon pour vous? Vous avez bien compris : votre cerveau a besoin de se divertir.

Pour l’humain, le jeu est un besoin de base au même titre que le sommeil. Lorsqu’on est privé de jeu, on en ressent les conséquences dans notre esprit et notre corps : irritabilité, mauvaise humeur ou sentiment de stagnation. On a tous besoin d’avoir des moments sans aucune préoccupation dans la journée. Le jeu sous toutes ses formes, y compris le sport, dirige notre attention sur la tâche à accomplir et rien d’autre. Chez les enfants, le jeu est nécessaire pour le développement d’une grande variété de compétences; chez les adultes, il contribue aussi à l’apprentissage et à la création de liens, en plus de favoriser la communication et la collaboration.

Le jeu aide également les adultes à gérer le stress. Les gens dont la personnalité est enjouée ont souvent plus de facilité que les autres à gérer les situations de stress intense et trouvent même des façons de les rendre intéressantes. Pour cette raison, les personnes pleines d’amour et d’humour ont donc tendance à être plus attirantes pour les partenaires potentiels. Comme la vie est stressante, il est plus tentant de la partager avec quelqu’un qui aide à atténuer les tensions.

Vous n’êtes pas une personne enjouée? Bonne nouvelle : il est possible d’apprendre à tirer plus de plaisir de la vie, surmonter une tendance à la rigidité en s’exerçant à jouer. De quelle manière peut-on s’exercer régulièrement à s’amuser? Vous l’avez deviné : par la pratique d’un sport.

Si vous étiez un enfant très actif, la pratique d’un sport vous aidera tout spécialement à reprendre contact avec cette jeunesse intérieure. Réintroduisez des éléments ludiques dans votre vie quotidienne si vous vous sentez coincé par la rigidité de la routine. Autrement dit, vous n’avez pas à attendre aux vacances d’été pour vous permettre une escapade mentale, et votre cerveau vous en sera reconnaissant.

En plus d’aider à gérer et atténuer le stress, la pratique d’un sport peut faire des merveilles pour améliorer l’humeur. Le fait d’être loufoque et d’avoir du plaisir déclenche la production de dopamine qui génère un sentiment de bien-être. Le jeu mène souvent au rire, quil offre une panoplie de bienfaits en matière d’atténuation du stress, en plus de favoriser les relations avec les coéquipiers (et parfois même avec les adversaires). En fait, il y a de fortes chances que vous remarquiez une amélioration de votre vie sociale en adoptant la pratique d’un sport, car les gens ont tendance à être plus ouverts, plus positifs et plus vulnérables dans un contexte amusant.

La pratique d’un sport peut vous donner une longueur d’avance au travail

Si l’amélioration de la santé mentale et physique ne suffit pas à vous convaincre de sortir et d’aller jouer, voici ce qui pourrait vous en persuader : pratiquer un sport peut vous donner un avantage concurrentiel dans votre emploi.

Il se trouve que la pratique d’un sport procure aux adultes de nombreux bienfaits qu’on lui connaît chez les enfants. Pour commencer, la confiance en soi augmente à mesure que la force et les compétences sportives s’améliorent. Cette nouvelle confiance, combinée à l’énergie accrue qui accompagne habituellement l’entraînement régulier, vous donnera un peu plus d’allant.

La participation sportive renforce les aptitudes à diriger, ce qui peut être très utile en salle de conférence. Les études montrent qu’à l’école secondaire, les athlètes tendent à démontrer plus de traits de meneur que les autres, et ce, en raison de leur esprit d’équipe et de leur capacité d’adaptation, essentiels à la pratique sportive.

Si vous souhaitez améliorer votre capacité de concentration au bureau, la pratique d’un sport peut également vous aider sur ce plan. L’activité physique régulière (déguisée en jeu) aide à maintenir de bonnes capacités mentales – comme la pensée critique, l’utilisation d’un bon jugement et la capacité d’apprentissage. Les études ont montré que la mise en place d’éléments ludiques en milieu de travail améliore la créativité des employés en matière de résolution de problèmes et augmente leur productivité.

Avant de commencer, prenez en considération les calories, les compétences et le plaisir

Vous avez maintenant le goût de retourner sur le terrain. Le jeu est vraiment important et les bienfaits sont considérables. Cela dit, vous devez prendre certains facteurs en considération avant de choisir un sport et de retourner à vos jours de gloire – ou d’en créer de nouveaux.

Déterminez d’abord vos objectifs de mise en forme. Posez-vous quelques questions : que désirez-vous tirer de l’expérience? Combien de calories comptez-vous brûler pendant vos activités? Quel sport est le plus susceptible de vous soutenir dans l’atteinte de vos objectifs de mise en forme? Quel sport ou quelle activité vous procure le plus de plaisir? Le fait de répondre à ces questions vous aidera à choisir le sport approprié.

Ensuite, évaluez votre condition physique – faites-le maintenant. Peut-être avez-vous déjà été capable de sauter haut et de courir vite, mais qu’en est-il aujourd’hui? Soyez honnête dans l’appréciation de votre forme physique en tenant compte des blessures accumulées au fil des ans et de toute faiblesse dans votre état physique actuel.

Le plaisir que vous aurez est le dernier élément à considérer. Il n’est pas souhaitable de pratiquer un sport que vous finirez par détester. Vous devez donc choisir une activité appropriée pour votre âge, que vous comprenez bien ou que vous serez en mesure d’apprendre. Il est désagréable de pratiquer un sport dont on ne comprend pas les règles ou les stratégies. Vous aurez également plus de plaisir à pratiquer un sport pour lequel vous possédez les compétences nécessaires. Si possible, essayez de jouer contre des gens d’un niveau comparable au vôtre. Perdre ne devrait pas gâcher le plaisir de jouer, mais l’expérience est plus agréable lorsqu’on a une chance de gagner.

Vous devez également tenir compte des coûts de l’équipement ou d’autres frais initiaux. Certains sports exigent un investissement de départ substantiel seulement pour participer. Le fait de vous poser ces questions et de vous auto-évaluer vous aidera à avoir la meilleure expérience possible.

En détail : Les meilleures activités pour adultes

man triathlon iron man athlete swimmers swimming in silhouettes on white background

Tout sport ou activité qui répond à vos objectifs de mise en forme et qui est accessible, sécuritaire et amusant constitue un bon choix. Si vous avez un sport favori, continuez à le pratiquer; si vous avez envie de changer, essayez de nouveaux sports qui figurent sur la liste ci-dessous.

Voici les meilleurs sports et activités pour adultes :

Activités en solo

  • Natation : Il peut être difficile de trouver un endroit où aller nager, mais il y a souvent des piscines dans les centres de loisirs communautaires ou dans les gymnases. Une personne de poids moyen (environ 70 kilos) brûlera de 223 à 372 calories en seulement 30 minutes. Cette dépense peut aller jusqu’à 409 calories pour des nages plus difficiles comme le papillon.
  • Vélo : Un des seuls inconvénients de ce sport simple est l’accessibilité de l’équipement. Une personne moyenne brûlera de 298 à 614 calories en 30 minutes, en fonction de la vitesse. Vous pouvez également profiter des beaux paysages si vous pédalez à l’extérieur.
  • Ski/Planche à neige : Les coûts initiaux peuvent constituer un obstacle à la pratique du ski alpin ou du ski de fond. Évidemment, l’absence de montagne ou de neige peut également entraver votre capacité à pratiquer ces sports. Si les bonnes conditions sont présentes, il s’agit d’une bonne façon de brûler environ 225 calories (pour une personne de poids moyen) par période de 30 minutes. Ce nombre peut atteindre près de 300 calories par période de 30 minutes pour ceux qui pratiquent le ski de fond.

Sports individuels, ou activités de compétition ou en collaboration

  • Golf : la pratique du golf permet de passer des moments relaxants de compétition amicale dans un cadre magnifique. Cependant, certains obstacles peuvent être difficiles à surmonter, tels que l’accès aux parcours et le coût de l’équipement et du droit de jeu. Néanmoins, un golfeur de poids moyen brûlera 130 calories par période de 30 minutes s’il utilise une voiturette ou 205 calories s’il transporte lui-même ses bâtons.
  • Tennis : que ce soit en simple ou en double, jouer au tennis est une façon amusante de brûler une bonne quantité de calories – 260 par période de 30 minutes. Des terrains publics sont souvent mis à disposition; il suffit de se procurer l’équipement.
  • Racquetball : ce sport est un peu plus intense que le tennis, et les endroits où on peut le pratiquer peuvent être plus difficiles à trouver, mais le racquetball constitue un entraînement dynamique et amusant. Vous brûlerez 260 calories par période de 30 minutes si vous jouez pour le plaisir et jusqu’à 372 si vous jouez de manière plus compétitive.
  • Boxe : il y a une raison pour laquelle les boxeurs professionnels sont en bonne forme. Le combat fait dépenser beaucoup d’énergie – autour de 335 calories en une demi‑heure. Si le côté plus rude de cette activité ne vous rebute pas, il peut s’agir d’une excellente manière de vous défouler tout en éliminant beaucoup de calories et de stress.
  • Arts martiaux : tout comme pour la boxe, vous aurez à trouver un endroit pour pratiquer les arts martiaux et vous devrez avoir le goût d’en apprendre les techniques. Si vous êtes prêt à faire du judo, de la boxe orientale, du ckaraté ou autre, vous pourriez brûler environ 372 calories par période de 30 minutes.

Activités et sports d’équipe

  • Kickball : une balle, de quoi marquer les bases et de l’espace : voilà tout le nécessaire pour jouer au kickball. Il s’agit d’un sport plus simple que le baseball ou la balle molle, en plus d’être une bonne activité sociale accessible aux débutants. C’est une façon agréable de brûler environ 211 calories par période de 30 minutes.
  • Balle molle/Baseball : Ces deux sports présentent quelques‑uns des mêmes bienfaits sur le plan social que le kickball, mais ils nécessitent quelques pièces d’équipement en plus. Sports à impact plus faible que les sports de contact comme le football, ils font toutefois appel à une bonne coordination œil-main. Un joueur moyen brûlera environ 186 calories en une demi‑heure.
  • Jeu de quilles : Pour une activité facile et amusante, dirigez-vous vers la salle de quilles près de chez vous! Comme avantage supplémentaire, vous brûlerez 112 calories pour 30 minutes de jeu.
  • Soccer : Le sport le plus populaire au monde peut être pratiqué presque n’importe où pour autant qu’il y ait un ballon, des joueurs et de l’espace. Règle générale, un joueur de poids moyen brûlera 260 calories par demi-heure de jeu, mais s’il joue avec plus d’intensité, ce nombre peut certainement augmenter.
  • Flag-football ou touch-football (football nord-américain) : Ne vous laissez pas intimider par la complexité, l’équipement et le contact du football traditionnel. Il est plutôt facile de faire un petit match de flag-football ou de touch-football. En 30 minutes, un joueur moyen brûlera 298 calories. Pas mal pour un après-midi de plaisir entre amis!
  • Volley-ball : L’idéal est de le pratiquer sur une vraie plage, mais quel que soit l’endroit, le volley-ball est une activité physique facile, sociale et amusante. Joué de façon non compétitive, il permet de brûler 112 calories en 30 minutes pour une personne moyenne, 149 calories pour les équipes de volley-ball compétitives dans un gymnase et jusqu’à 298 calories par demi-heure de jeu sur la plage.
  • Basket-ball : Pas besoin de savoir smasher pour avoir du plaisir à jouer au basket-ball. Sautez sur le terrain et vous brûlerez près de 300 calories au cours d’un match de 30 minutes.

Ce n’est pas parce que votre activité ou sport favori ne figure pas sur cette liste que c’est une mauvaise option. Si vous avez du plaisir, que vous êtes en sécurité et qu’il vous aide à rester actif, c’est un excellent choix. Si vous souhaitez connaître le nombre de calories que vous brûlez en jouant, consultez ce calculateur (seulement en anglais malheureusement).

Faites preuve d’esprit sportif et amusez-vous!

Même si vous n’avez pas le temps, l’argent ou le désir de suivre des cours, vous pouvez tout de même profiter du plaisir des sports de bien des manières. Rassemblez des amis pour des matchs improvisés, laissez-vous aller lors d’une partie de tague ou d’ultimate frisbee dans l’arrière-cour. Vous pouvez même inventer un jeu. L’important, c’est de bouger et de vous amuser en bonne compagnie – c’est bon pour la santé physique et mentale.

Loving couple playing together in snow outdoor. Winter holidays in mountains. Man and woman wearing knitted clothing having fun on weekends.

Loving couple playing together in snow outdoor. Winter holidays in mountains. Man and woman wearing knitted clothing having fun on weekends.

À l’heure où ceux qui vivent dans l’hémisphère Nord sortent d’une période glaciale et sombre, la figure tournée vers la chaleur et la lumière du printemps, ceux de l’hémisphère Sud se préparent à affronter l’hiver. Pour notre plus grand plaisir ou déplaisir, l’hiver incite à un repli sur soi qui fait valoir toute l’importance de savoir se choyer.

Comme nous restons plus souvent à la maison, nous tendons à prendre des repas plus copieux et à nous mettre à l’abri des éléments. Nous aurions pourtant intérêt à mettre ces habitudes en pratique à longueur d’année pour prendre congé d’un milieu de vie au rythme effréné que tant de gens subissent au quotidien. Il suffit d’adopter des habitudes de vie qui nous aident à gérer notre stress et à profiter du moment présent. Cet art de vivre est le reflet d’un concept danois dont la popularité s’étend désormais bien au-delà des frontières scandinaves. Son nom : hygge.

Le hygge, qu’est-ce que c’est?

Prononcé « hue-gah », le mot est somme toute intraduisible. Il décrit un état d’esprit qui favorise des choix de vie vous permettant de vous réserver des moments de confort douillet pour ainsi rehausser votre sentiment de contentement et de bien-être. Autrement dit, le hygge s’explique par un choix d’activités qui vous procurent le même bonheur qu’un câlin de la part d’un être cher.

Des exemples courants de hygge :

  • Se prélasser avec un bon livre
  • Siroter un bon café ou thé fumant
  • Allumer des bougies ou faire un feu de foyer
  • Porter des vêtements peu élégants mais confortables, comme un pantalon en molleton ou des chaussettes épaisses
  • Faire une longue promenade
  • Concocter de bons petits plats et les savourer en compagnie d’un être cher
  • Regarder un film, blotti sous une couverture chaude
  • Recevoir quelques amis proches

Le hygge n’a aucun mode d’emploi précis, mais vous savez que vous le pratiquez avec succès quand vous vous sentez détendu, posé, confortable et choyé. Comme bon nombre d’activités associées au hygge évoquent le concept de se mettre à l’abri d’un blizzard, le hygge évoque l’hiver pour bon nombre de gens. C’est pourtant un style de vie qui a sa place en toute saison. Le but à atteindre consiste à faire preuve de bienveillance envers soi-même et de pratiquer des activités calmes, le moins possible technologiques, qui confèrent un sentiment de bien-être.

Ajoutons que c’est un sentiment que connaissent bien les Danois : selon le World Happiness Report de 2016, le Danemark se classait au premier rang mondial sur le plan du bonheur, pour ensuite passer au deuxième rang tout juste derrière la Norvège en 2017. Conclusion : nous avons intérêt à tirer des leçons de l’expérience scandinave.

Qu’est-ce qui explique la popularité grandissante du hygge?

Le concept même du hygge fait partie intégrante de l’art de vivre scandinave depuis des siècles. À l’échelle mondiale, ce style de vie connaît une popularité grandissante depuis les deux dernières années. Pourquoi une foule de gens s’intéresse-t-ils soudain à cet état d’esprit pourtant fort simple? Voici quelques facteurs qui expliquent la nouvelle tendance hygge.

Avec leur rythme de vie de plus en plus rapide, les gens comprennent mieux l’importance de prendre soin de leur bien-être physique et mental. En fait, nous apprenons à nos dépens qu’un style de vie sans le moindre répit ne peut pas durer indéfiniment. Nous sommes donc à la recherche d’exutoires pour gérer et soulager notre stress, mais très vite, ni les longs bains ni les séances de manucure ou de pédicure ne nous suffisent. En plus de comporter des activités très diversifiées qui peuvent répondre à nos besoins précis à un moment particulier, le hygge nous incite à partager nos moments de « retraite » avec d’autres gens. Voilà qui plaira surtout aux personnes extraverties qui préfèrent refaire le plein par le biais d’un engagement social plutôt qu’en solitaire.

En plus de ne rien coûter ou presque, le hygge n’exige que très peu d’efforts et de planification. À moins que votre garde-robe ne renferme aucun vêtement de détente ou que vous n’ayez aucune bougie, vous n’aurez besoin que de vos articles d’usage domestique et des aliments que vous avez sous la main pour vivre en mode hygge. Moins vous aurez des motifs de stress, le mieux vous vous porterez. Plutôt que d’être centrée sur l’aspect matériel ou la richesse, l’activité hygge vise avant tout à vivre pleinement les moments les plus simples et les petits bonheurs de la vie.

Le hygge se distingue de bien d’autres tendances actuelles par son côté pratique. Pas besoin de transformer tout votre intérieur ou d’acheter seulement des produits biologiques pour adopter le hygge. Ce concept s’intègre facilement au mode de vie de la plupart des gens. C’est comme une courte retraite au milieu de la vie réelle – et pas besoin non plus d’aller faire du yoga dans les Caraïbes. C’est un havre de paix dans lequel vous vous installez, en vous donnant la permission à un moment précis de ressentir du confort, en toute tranquillité et en vous montrant indulgent envers vous-même.

Le hygge fait appel à tous vos sens

christmas table top view with hot cocoa, warm knitted sweater and garland. Cozy winter morning at home

On voit facilement pourquoi l’adoption du hygge comme style de vie ne manque pas d’attraits. Pourquoi est-elle si aisée? C’est tout simplement que le hygge éveille tous vos sens pour vous faire vivre une expérience qui réchauffe le cœur. Pour bien prendre soin de tout votre être, voici quelques façons de faire entièrement conformes à l’esprit hygge :

  • La vue : Des bougies scintillantes et un feu de foyer crépitant créent une ambiance chaleureuse aux vertus apaisantes. Si les flammes ne vous disent rien, des cordons lumineux ou des ampoules givrées peuvent aussi donner un effet de douceur et de romance contrairement aux plafonniers à la lumière crue. Pour le plaisir des yeux, il y a aussi la lecture, les paysages ou encore le cinéma. Par contre, votre téléphone, votre tablette ou votre bloc-notes n’ont rien de hygge. Pourquoi alors l’écran de télévision est-il acceptable? Les appareils de haute technologie vous relient au monde extérieur (songez aux médias sociaux), en vous éloignant de l’environnement réconfortant dans lequel vous avez trouvé refuge volontairement. Comme le hygge est en quelque sorte une détoxication numérique, il suffit de prévenir tout le monde de « ne pas déranger » pendant que vous vous blottissez bien au chaud sous la couverture.
  • L’ouïe : Tout comme pour la vue, un contexte hygge est aussi empreint de douceur pour l’oreille : un fond musical discret (des listes d’écoute hygge sont proposées sur Spotify et Soundcloud) accompagnant les conversations et la jovialité entre membres de la famille et amis, les sons de la nature et du voisinage pendant la promenade, ou même le silence sont autant de sources de confort.
  • Le goût : L’expérience hygge ne serait pas complète sans les aliments et les boissons. Boissons chaudes, vin, casse-croûte santé et repas rassasiants sont nécessairement au menu. Par contre, le style de vie hygge exclut totalement le prêt-à-manger. Le côté si réconfortant du hygge tient aussi à la volonté de prendre le temps de savourer ce que vous mangez, et aussi de préparer ces mets succulents : un ragoût mijoté pendant des heures, du pain maison ou du maïs éclaté à l’ancienne – auquel vous ajoutez un peu de vrai beurre. Et quoi de mieux que de partager ces délices avec les gens que vous aimez… surtout s’ils vous donnent un coup de main dans la cuisine.
  • Le toucher : Les gens qui se disent confortables parlent le plus souvent de leur sentiment de bien-être physique. Le hygge est une invitation à cesser de vous préoccuper d’apparence et de mode pour ne porter que ce qui vous tient au chaud et heureux. Si l’idée d’être vu en public avec votre pantalon en molleton et vos bas de laine vous rebute, tant mieux. Au diable la coiffure et laissez tomber vos souliers pour enfiler des pantoufles. Pour rendre votre environnement plus douillet, ajoutez-y des coussins recouverts de tissus veloutés – flanelle ou velours – des jetés et au moins un fauteuil moelleux. Vous rendrez votre expérience encore plus tactile en tenant en main un livre ou une revue, en tricotant ou en sentant la neige ou les brindilles s’écraser sous vos pieds.
  • L’odorat : Les odeurs enveloppantes, douces ou épicées sont les fondements aromatiques du hygge. Réconfortantes, elles ravivent des souvenirs sécurisants et joyeux de fêtes (cannelle, vanille et quatre-épices), de gâteries appétissantes (guimauve, chocolat et café), de mets succulents (pâté au poulet, ragoût de pattes, soupe et mijoté) et de l’air nocturne (feu de camp, brindilles de pin et autres odeurs de plein air). Plus que tous vos autres sens, votre odorat a le pouvoir d’évoquer des souvenirs. Vous avez donc intérêt à bien choisir l’odeur que dégage votre environnement.

Le hygge met l’accent sur la communauté et les relations 

Vous pouvez évidemment vivre l’expérience hygge par vous-même en vous accordant le répit qui atténuera votre stress. Pourtant, l’un des principes fondamentaux de l’hygge consiste à faire une retraite réconfortante en compagnie d’au moins une personne que vous aimez.

À l’origine, le hygge se voulait un moyen de traverser le long et rude hiver scandinave sans succomber à la privation ou à la dépression. La survie était difficile sans l’aide de la famille ou des voisins. Par contre, l’importance de ces relations sociales va bien au-delà du simple mécanisme de survie.

En fait, dans son évaluation des pays selon leur degré de satisfaction dans la vie, le World Report of Happiness prend en compte le soutien de la communauté comme l’un de ses critères fondamentaux, avec d’autres facteurs comme la stabilité économique et le milieu de travail. Il semble qu’un réseau de soutien social peut contribuer au sentiment de sécurité, rehausser le sentiment d’appartenance et renforcer l’estime de soi. En d’autres mots, un entourage formé de gens qui vous connaissent et vous aiment vous aide réellement à vous sentir vous-même. Vous savez mieux qui vous êtes lorsque vous vous entourez de gens qui vous connaissent bien.

Mettez-en pratique les conseils qui précèdent et faites entrer dans le décor des êtres chers : préparez et savourez ensemble un bon repas, regardez une émission ou un film avec une personne que vous aimez ou discutez ensemble d’un sujet qui vous tient à cœur en faisant une longue promenade.

Vous pouvez aussi passer en mode hygge en réunissant un petit groupe de gens dont vous êtes proche. Organisez une soirée de jeu (cartes ou jeu de société, mais pas de jeu vidéo). Une réunion en petit groupe accentue le sens communautaire et des rencontres réelles valent mieux que les textos ou le clavardage. Vous serez ainsi bien ancré dans la réalité, à profiter du moment présent.

Comment la pratique du hygge peut vous aider à prendre soin de vous-même en été

Même si cette retraite dans le confort de votre foyer peut sembler plus attrayante pendant l’hiver, le hygge est d’abord un état d’esprit et un engagement à profiter des choses simples de la vie. Par conséquent, vous pouvez adopter le style de vie hygge en toute période de l’année, même l’été.  Voici quelques moyens d’adapter les activités hygge traditionnelles à la saison chaude :

  • Pique-nique ou barbecue dans l’arrière-cour : Organisez ce genre d’activité qui vous permet de bien manger, tout en mettant à profit les liens étroits entre un petit groupe de personnes. Marchez pieds nus dans l’herbe et sentez le soleil sur votre visage. Humez bien les odeurs de fruits et du gazon fraîchement coupé.
  • Sieste dans un hamac : Rien de plus réconfortant et reposant que de se prélasser à l’ombre par un beau jour d’été. Bercez-vous dans un hamac et faites la sieste en oubliant tous vos soucis.
  • Festival local ou marché fermier : Rendez-vous à un festival local ou à un marché fermier où vous entendrez des airs familiers, ainsi que la voix des exposants maraîchers et des marchands, tout en coudoyant des gens sur la même longueur d’onde que vous – des activités typiquement hygge.
  • Produits frais : Achetez ou cueillez des fleurs pour décorer la maison, préparez une sangria rafraîchissante et partagez les produits de votre potager avec vos voisins. Vous vivrez avec bonheur le moment présent, tout en vous retrouvant et en resserrant les liens avec votre entourage.
  • Confort : La chaleur et l’humidité ne doivent pas nuire à votre confort. Déchaussez-vous pour marcher pieds nus et troquez les tricots pour les tee-shirts et débardeurs. Portez des vêtements qui respirent et des bas de nylon légers. Rien ne vous empêche d’allumer des bougies et d’aménager un petit coin rempli de coussins.
  • Plein air : L’été est la saison par excellence pour les activités de plein air. Profitez-en pleinement. Faites un feu sur la plage avec des amis, partez en randonnée, allez pagayer sur un lac ou faites du vélo le long du rivage. Faites le plein de soleil et de la bonne humeur ambiante.

SI vous recherchez de nouveaux moyens de prendre soin de vous, de gérer votre stress et de vivre des moments de grâce malgré votre horaire chargé, tirez une leçon des experts en joie de vivre : les Danois. Malgré son nom qui peut sembler imprononçable, le hygge s’intègre très facilement au quotidien.

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stress affects your weight

Le stress et son impact sur le poids

Votre réunion d’affaires est interminable. Votre voiture refuse de démarrer. Les feux rouges rallongent votre retour à la maison. Vous vous apercevez que vous n’avez rien dans le frigo à l’heure où la faim vous tenaille.

Vous avez sans doute vécu ce genre de journée et certainement pas de gaieté de cœur. Le stress – aussi minime soit-il – s’impose à l’esprit et au corps bien au-delà des ressources que vous avez pour y faire face. Il est très difficile de réagir à chaque facteur de stress lorsque vous vivez simultanément différents irritants.

Comme des journées semblables sont inévitables, il importe de connaître les effets négatifs à long terme du stress afin de demeurer en santé, de bien vous sentir et d’être en pleine possession de vos moyens.

L’impact d’une mauvaise gestion du stress sur la capacité de conserver un poids santé est certes une préoccupation très répandue. De nombreux facteurs expliquent l’impact du stress sur le poids. La réponse au stress de l’organisme – sous la forme des hormones qu’il libère –  peut influer sur l’emmagasinement des lipides. Le stress entraîne aussi des modifications de votre microbiome. Pire encore, le fait de manger pour atténuer le stress – avec des aliments réconfortants, mais mauvais pour la santé – peut aggraver les problèmes.

Nous vous expliquerons plus loin ces réponses de l’organisme au stress et le cercle vicieux qu’il représente. Avant d’en étudier les effets, voyons d’abord les différents types de stress et la façon dont l’organisme y répond.

Les types de stress

Le stress à court terme est soudain et de courte durée : bouchon de circulation ou file d’attente lorsque le temps presse. Un facteur de stress à court terme peut être insignifiant et vous pouvez y faire face sans trop de difficulté.

Le stress à long terme est un combat perpétuel contre un ou plusieurs facteurs de stress, ou stresseurs. Ce sont des situations ou facteurs répétitifs qui semblent insurmontables. À titre d’exemple, une foule de gens sont criblés de dettes ou occupent un emploi qu’ils détestent. Ces stresseurs insidieux peuvent se prolonger sur des mois, sinon des années.

La réponse de votre organisme diffère selon les stresseurs. À partir des voies chimiques jusqu’aux changements comportementaux, la réponse au stress peut prendre de multiples formes. Voyons maintenant la réponse de l’organisme aux facteurs de stress pour mieux comprendre comment vous pouvez préserver votre santé tout en surmontant des obstacles.

La réponse au stress à court terme

Le stress à court terme apparaît quand votre corps réagit à un risque, réel ou perçu. Supposons que vous entendez un bruit peu familier tandis que vous êtes seul à la maison. Votre cerveau peut traiter ce bruit comme un risque. Vous vous imaginez la présence d’un intrus, même si le bruit ne le laisse pas présager.

Avant de vous rendre compte que c’était simplement la laveuse, tout votre corps se met en mode de combat ou de fuite. Au même moment, vos glandes surrénales sécrètent les hormones épinéphrine et norépinéphrine.

Ces hormones préparent votre corps à survivre, si le besoin s’en fait sentir. Des taux hormonaux accrus élèvent la tension artérielle et accélèrent les battements cardiaques ainsi que le rythme de décomposition des lipides et des glucides dans votre système. Ces hormones modifient tout simplement votre métabolisme pour stimuler cet état d’alerte afin de vous préparer à lutter ou à fuir. Une fois la menace disparue, le corps retourne à son état normal.

La réponse au stress à long terme

Comme l’exposition à un risque – perçu ou réel – se trouve prolongée en cas de stress à long terme, vous pouvez être soumis à une tension, tant sur le plan physique que psychologique. Au lieu de courtes fluctuations des hormones liées à la lutte ou à la fuite, les glandes surrénales sécrètent du cortisol, la principale hormone du stress.

La présence de cortisol dans l’organisme n’est pas dommageable en soi. La tension survient quand son taux demeure élevé pendant une longue période. L’organisme s’adapte à ce taux et développe un nouveau seuil de tolérance. Par conséquent, si un stress élevé perdure, l’organisme sécrétera de plus en plus de cortisol.

Un taux élevé de cortisol stimule l’appétit. Il peut aussi influer sur la hausse du taux de l’insuline, substance qui régule le sucre sanguin. À mesure que le taux d’insuline s’élève, le taux de sucre sanguin baisse, ce qui peut causer des fringales pour des aliments caloriques qui rétabliront un taux raisonnable de sucre sanguin.

Le cercle vicieux du stress et du gain de poids

Cette série de processus peut sembler inoffensive à première vue. Pourtant, si le cortisol parcourt sans cesse notre système pendant des jours, des semaines, sinon des mois, nous voilà dans un cercle vicieux. Un taux élevé de cortisol entraîne une hausse du taux d’insuline, avec pour résultat une baisse du taux de sucre sanguin qui mène à des fringales de sucre.

Lorsque votre stress n’est pas soulagé, rien d’étonnant que vous vouliez vous restaurer avec des aliments justement qualifiés de « réconfortants ». Ils procurent souvent une forte dose d’énergie sous forme de sucre raffiné. Ils sont aussi riches en lipides. Ces aliments produisent ainsi un effet calmant sur votre cerveau.

Les aliments réconfortants vous donnent en quelque sorte un court répit suite à votre réponse au stress. Par contre, la fréquence à laquelle vous les consommez augmente. Ils vous apportent un soulagement et il y a fort à parier que vous voudrez ce type d’aliments la prochaine fois que vous serez sous l’emprise du stress et de la faim. Si ce cycle se prolonge sur une longue période, il peut donner lieu à une prise de poids.

Ce cycle de consommation alimentaire liée au stress n’est pas seul en cause. Le cortisol active la lipoprotéine lipase (LPL), une enzyme responsable du dépôt et de l’emmagasinement des lipides. Un groupe de chercheurs a établi une corrélation entre le taux de cortisol et l’accumulation de graisse abdominale (distribution de la graisse autour de la taille).

L’étude du groupe a porté sur des femmes, au repos et soumises à des tests de stress. Des mesures du taux de cortisol et de la réponse psychologique des participantes ont été prises après chaque séance de repos ou de test. Les chercheurs ont pu vérifier que cette corrélation appuyait l’hypothèse établie selon laquelle le stress à long terme et la « réactivité au stress » peuvent causer une accumulation plus dense de graisse abdominale.

L’impact du stress sur votre microbiome

Une étude récente portant sur des souris a de nouveau confirmé que le stress a des conséquences non pas seulement psychologiques, mais aussi physiques. Les chercheurs ont nourri la moitié des souris mâles et femelles en aliments riches en gras et exposé ensuite tout le groupe à un stress léger pendant une longue période.

Le groupe des souris femelles qui ne suivaient pas un régime alimentaire riche en gras a donné lieu à la découverte la plus remarquable. Après cette période de stress léger, leur microbiote intestinal avait changé. Même si elles n’avaient pas eu une alimentation à forte teneur en gras, leur microbiome disait tout le contraire. Avec le temps, les bactéries présentes dans l’intestin de ces souris avaient changé et ressemblaient à celles des souris ayant suivi un régime riche en gras.

Même si l’étude portait sur des souris, les leçons et conséquences qu’on peut en tirer sont très claires. D’abord, les effets biologiques du stress sont multidimensionnels. En plus d’influer sur vos émotions, ils entraînent des changements physiologiques dans votre organisme. Ensuite, une conclusion s’impose : il ne suffit pas comme tel d’une bonne alimentation pour que l’organisme soit aussi en santé qu’il pourrait l’être. La réponse au stress revêt autant d’importance qu’un bon régime alimentaire.

Des conseils pour bien gérer le stress plutôt que s’y résigner

Même s’il y a une certaine similarité entre les deux, la gestion du stress et la résignation au stress relèvent de deux comportements distincts. Pour bien gérer le stress, vous devez planifier et établir un système de soutien avant que les stresseurs ne vous paralysent. La résignation au stress sous-entend un sens de la survie ou une subsistance pendant une période de stress.

La planification d’un programme de gestion du stress n’a pas nécessairement à être stressante – au contraire, le processus peut être très simple! Un peu de prévoyance et de préparation s’imposent, mais une fois établi, votre programme pourra vous aider à faire face à une journée particulièrement tumultueuse.

  • Établissez un système de soutien. Vous avez sans doute déjà un réseau formé de votre famille et de vos amis. Il peut être utile de déterminer qui parmi ce groupe peut vous aider et à quel moment. Ne vous contentez pas d’y penser – écrivez leurs coordonnées, car il sera plus facile de leur demander leur appui si vous savez comment les joindre.
  • Réservez-vous du temps juste pour vous. Vous devez vous retrouver seul, loin des distractions et des gens. Il serait même bon d’inscrire à votre agenda ces moments de solitude. Ainsi, ni les collègues, ni la famille n’empièteront sur ce temps consacré à refaire le plein d’énergie. Si vous êtes très occupé, ne renoncez pas à vous accorder ce répit, car cinq minutes seulement peuvent vous faire du bien.
  • Classez vos tâches par ordre de priorité. Il est toujours gratifiant de rayer sur notre liste les tâches accomplies. Malheureusement, nous rayons souvent en premier les tâches les plus simples, délaissant parfois trop longtemps celles qui ont plus d’importance. Dressez avec honnêteté la liste de vos tâches par ordre de priorité.
  • Prenez le temps de vous choyer. Il ne s’agit pas nécessairement de vous faire couler un bain de mousse ou d’avaler des friandises. Il faut plutôt penser à vous offrir des repas équilibrés, à bien dormir et à faire de l’exercice, entre autres choses. Prendre soin de votre santé physique, ce n’est pas un luxe, et il faut en faire une priorité.
  • Soyez actif! L’exercice physique peut paraître intimidant, mais il peut aussi être très agréable si vous le faites en fonction de vos intérêts. Que ce soit une promenade relaxante ou un match de soccer animé, ce sont là des activités qui sauront vous faire bouger. Il est d’ailleurs établi que l’exercice régulier peut abaisser le taux de cortisol et stimuler les endorphines.

À propos de l’auteure

Jenna Templeton est une éducatrice en santé et une rédactrice scientifique indépendante qui vit à Salt Lake City au Utah. Après avoir obtenu un baccalauréat en chimie à la Virginia Tech, Jenna a passé cinq ans à faire de la recherche scientifique dans l’industrie alimentaire. Ce travail a nourri son intérêt pour le mieux-être personnel, ce qui l’a amenée à obtenir un diplôme d’études supérieures en santé, promotion et éducation de l’University of Utah. Dans ses loisirs, Jenna aime les concerts, le jardinage, la bonne chère et les randonnées dans les monts Wasatch.

Références

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forest bathing

À l’heure où la technologie règne en maître, bien des gens sentent le besoin de se simplifier la vie et se rapprocher de la nature. Pour ressentir les effets bénéfiques des activités extérieures, il est nécessaire de tout débrancher et de faire le plein d’énergie en pleine nature. Ceux qui arrivent à absorber tout ce que le plein air a à offrir savent pourquoi il est important de passer du temps dehors. C’est une question de santé.

Bien avant l’arrivée des téléphones intelligents et des voitures sans conducteur, le Japon avait fait des « bains de forêt » un volet essentiel de son programme national de santé. Le bain de forêt consiste à s’immerger dans le milieu naturel.

Ce concept est issu du shinrin-yoku, ou thérapie par la forêt, qui remonte à 1982. Trois décennies plus tard, l’objectif du bain de forêt demeure inchangé : remettre les gens en contact avec les pouvoirs thérapeutiques de la nature. De nombreuses études et recherches confirment ce que les Japonais croient depuis longtemps : la nature contribue au bien-être de maintes façons.

Les bains de forêt connaissent une popularité grandissante aux États-Unis, particulièrement dans les zones métropolitaines. Les gens – en solo, en famille ou entre amis – se retrouvent dans les bois pour faire des randonnées thérapeutiques et des promenades dans la nature. Cependant, pour améliorer le mieux-être, le bain de forêt n’est pas la seule façon de profiter des bienfaits de la nature.

Les bienfaits de la nature peuvent être ressentis de mille façons; à vous de choisir (petit indice : on doit commencer par mettre son téléphone de côté et faire l’expérience du plein air). Par contre, nous vous expliquerons en dix points pourquoi le fait de passer du temps à l’extérieur est si important pour votre santé et celle de votre famille.

1. Évacuer le stress

Le fait d’aller dehors peut aider à évacuer le stress lié au travail ou aux études. S’il n’est pas bien géré, le stress peut être dommageable pour la santé, en nuisant au bon fonctionnement du système immunitaire et de l’esprit, par exemple. Un niveau élevé de stress au travail ou à l’école est associé à divers problèmes, par exemple la dépression, l’obésité et l’hypertension artérielle, mais heureusement, le remède naturel contre le stress est tout près : dans votre propre arrière-cour.

Passer du temps dans la nature réduit le stress chez les adultes et les adolescents. Le taux de cortisol (une hormone reliée au stress) dans le sang diminue après un séjour dans la nature. Chez un groupe de jeunes vacanciers en Chine, on a observé que le taux de cortisol de ceux qui avaient fait de la randonnée et du camping était inférieur à celui de ceux qui étaient restés en ville, et cette différence avait persisté pendant plusieurs jours après leur retour.

Les résultats montrent que le fait de passer régulièrement du temps dans la nature est un moyen fiable de gérer le stress. Mieux encore, les activités de plein air sont peu coûteuses et accessibles à tous. Pendant le prochain long week-end, préférez donc un séjour dans la nature à une escapade urbaine afin de réduire votre stress et vous ressourcer.

La nature peut contribuer à la satisfaction au travail. Les employés dont le bureau est fenestré sont plus heureux et moins stressés. Si vous n’avez pas de fenêtre, prenez le temps chaque jour de regarder dehors et d’en ressentir les bienfaits antistress.

2. Renforcer l’immunité

Trop de temps passé à l’intérieur peut nuire à l’immunité. Le système immunitaire fonctionne mieux lorsqu’il est régulièrement mis à l’épreuve, ce qui n’est pas le cas entre quatre murs.

Une bonne dose de plein air prépare l’organisme à se défendre. En voici le mode de fonctionnement.

Une étude publiée en 2010 a évalué l’effet du bain de forêt sur la fonction immunitaire. Chez un groupe d’adultes japonais, on a observé une augmentation du nombre de globules blancs dans le sang après un séjour de trois jours dans la forêt et cette augmentation s’est maintenue pendant plus de 30 jours après leur retour. Composante essentielle du système immunitaire, les globules blancs aident l’organisme à combattre les germes en identifiant, avec l’aide des anticorps, les agents pathogènes et autres envahisseurs.

Un séjour dans la nature donne un coup de pouce à l’immunité et peut aider à se sentir en santé. Pour les adultes actifs et les enfants en croissance, il est avantageux d’avoir une meilleure immunité. Allez régulièrement dans la nature pour renforcer la capacité naturelle de votre organisme à combattre les germes.

3. Améliorer la capacité de concentration

Les études ont montré que la capacité de concentration de la population générale s’améliore de manière presque homogène au contact de la nature. Selon une étude parue en 2009, il en irait de même pour les enfants atteints d’un trouble du déficit de l’attention. Une promenade de vingt minutes dans un parc suffirait à augmenter le niveau d’attention des enfants présentant un TDAH. Cette « dose de nature » pourrait constituer une solution plus naturelle aux troubles du déficit de l’attention chez les enfants.

Le même effet peut être observé chez les adultes. Un lien a été établi entre le fait de voir la nature par une fenêtre au travail ou de prendre des pauses à l’extérieur et l’augmentation de la productivité et de la concentration.

Pour améliorer de beaucoup votre concentration et votre créativité, passez plus de temps dehors. La fonction cognitive et la capacité à résoudre des problèmes de manière créative augmentent de près de 50 % après avoir passé plusieurs jours dans la nature. Les retraites en pleine nature peuvent vous aider à vous attaquer à un dossier important ou un projet personnel. Si vous vous interrogez toujours sur l’importance du plein air, dites-vous qu’il peut s’avérer une excellente source d’inspiration.

4. S’alimenter plus sainement

Vous cherchez une activité pour passer du temps dehors? Le jardinage est une excellente façon de passer plus de temps à l’extérieur. En plus de vous garder actif, il vous donne un accès régulier à des fruits et légumes frais.

Les activités extérieures sont depuis longtemps associées à un mode de vie sain. Travailler dans le jardin vous permet non seulement de récolter des bénéfices nutritionnels, mais aussi de faire de l’exercice.

Découvrez d’autres raisons pour lesquelles le jardinage aide à améliorer la santé.

5. Calmer l’esprit

L’anxiété et la dépression peuvent être invalidantes. Il est difficile de composer avec la maladie mentale et les méthodes varient d’une personne à l’autre. La majorité des médecins et des thérapeutes recommandent de faire de l’exercice régulièrement, en plus de suivre un traitement et de prendre des médicaments. La pratique extérieure de l’exercice recommandé peut aider à soulager la souffrance émotive et mentale, en plus d’améliorer l’humeur.

Le fait d’aller dans la nature entraîne dans l’organisme diverses réactions physiologiques. S’asseoir dehors peut faire baisser la pression artérielle, ralentir le rythme cardiaque et réduire le taux de cortisol. Le corps fonctionne au ralenti lorsqu’il est à l’extérieur, ce qui provoque une sensation de calme et de paix.

L’esprit fonctionne de la même façon. Passer du temps dehors adoucit l’humeur et diminue l’anxiété. Dans la nature, il est plus facile de se concentrer et donc de prendre conscience de ses problèmes de stress et d’anxiété. L’estime de soi peut aussi en être améliorée.

C’est en grande partie pour retrouver la paix intérieure et l’acuité mentale qu’il est important d’aller dehors. Trouvez-les en intégrant du temps dans la nature à votre programme de soins de santé mentale.

6. Gérer votre poids

Comme la nature offre de beaux paysages et de l’air frais, choisissez un programme d’exercices qui vous permet de sortir. Des recherches menées par les Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) indiquent que plus d’un adulte américain sur trois est obèse.

L’exercice et la saine alimentation sont les solutions les plus efficaces contre la progression de l’obésité. Une promenade de 30 minutes dans un parc brûle 149 calories et une randonnée à vélo de même durée, 372 calories. Afin d’encourager vos enfants à faire de l’exercice à l’extérieur, trouvez des activités amusantes à faire en famille. Pour réduire les risques d’obésité, passez plus de temps à marcher, à faire du vélo, à courir et à jouer dehors. Soyez actif à l’extérieur du gym et profitez de tous les bienfaits que la nature peut vous offrir.

7. Améliorer votre mémoire à court terme

La nature pourrait aussi vous permettre de retenir les noms, de ne plus oublier vos clés et de prendre de meilleures notes en classe. En effet, il apparaît de plus en plus clairement que le temps passé dehors améliore la mémoire à court terme et la mémoire de travail.

Une expérience simple menée à l’University of Michigan soutient cette théorie. On a demandé à deux groupes d’étudiants de passer un test de mémoire, puis à l’un, de faire une promenade dans un jardin et à l’autre, au centre-ville. Au retour, les participants ont de nouveau subi le test. Ceux qui s’étaient promenés dans le jardin avaient amélioré leurs résultats de 20 %, tandis que les autres n’avaient vu aucune amélioration.

Les paysages naturels et les vues sur les espaces verts calment l’esprit et favorisent la concentration. En ville, la circulation, le bruit, les lumières et la densité de population dispersent notre attention. Dans ce contexte, il est difficile de bien se concentrer et se rappeler ce que l’on vient d’apprendre. Le fait de réfléchir à de nouveaux apprentissages dans un environnement naturel et paisible peut aider à améliorer la mémoire à court terme.

8. Améliorer votre vision

La santé oculaire est une autre raison pour laquelle il faut aller dehors. Une étude menée en Australie auprès d’enfants du primaire a établi une corrélation entre le temps passé à l’extérieur et une meilleure vision. Parmi les 2 000 enfants suivis pendant l’étude, ceux qui passaient plus de temps dehors diminuaient de façon significative leur risque de souffrir de myopie. Ces résultats donnent à entendre que jouer à l’extérieur aurait un effet protecteur sur la vision des enfants.

Ces résultats sont étonnants, car l’effet protecteur n’a pas été observé chez les enfants qui pratiquent des sports à l’intérieur. L’exposition à l’air frais et à la lumière du soleil protège mieux les yeux en croissance qu’une activité physique équivalente pratiquée à l’intérieur.

Il est difficile pour les enfants de voir les images clairement à la lumière plus faible de l’intérieur. Les yeux doivent modifier leur forme afin de s’adapter. La lumière extérieure, plus abondante, évite aux yeux des enfants de devoir faire des efforts supplémentaires. Faites d’une pierre deux coups : lorsque vient le temps d’encourager vos enfants à s’amuser et à bouger, envoyez-les dehors et protégez ainsi la santé de leurs yeux.

9. Combattre le trouble du déficit de la nature

Nous passons plus de temps à l’intérieur que jamais auparavant. Les ordinateurs, les tablettes, les téléphones cellulaires et les jeux vidéo accaparent notre attention au détriment de la nature.

Jouer dehors encourage la créativité des enfants, développe leur capacité d’attention et augmente leur désir d’explorer. Dans son livre Last Child in the Woods: Saving Our Children from Nature-Deficit Disorder, Richard Louv met en lumière cette nouvelle tendance en créant le néologisme nature-deficit disorder (trouble du déficit de nature) pour expliquer ce qui arrive lorsque les enfants passent trop de temps à l’intérieur.

Des études récentes montrent que les enfants âgés de 8 à 18 ans consacrent plus de six heures par jour à des appareils électroniques. Selon une étude publiée en 2002, les enfants de 8 ans avaient plus de facilité à identifier des personnages de Pokémon que des plantes ou des animaux de leur voisinage. Moins les enfants passent du temps dehors, plus ils adoptent des habitudes malsaines.

Et ces enfants risquent de développer des problèmes de santé chroniques. Le diabète, l’hypertension, l’obésité et la dépression accompagnent souvent un mode de vie sédentaire. Aidez votre famille à adopter des habitudes saines et à privilégier les jeux à l’extérieur, plutôt que les appareils électroniques.

10. Augmenter la longévité

En 2015, 108 630 femmes américaines ont fait l’objet d’une étude pour établir la relation entre la nature et la longévité. Les femmes vivant à proximité de parcs, de jardins, d’arbres et de forêts avaient un taux de mortalité nettement moins élevé que les femmes qui vivaient loin de la nature. Les résultats étaient similaires en ville et à la campagne.

L’association entre une plus grande espérance de vie et le fait d’habiter près de la végétation peut être attribuée à différents facteurs. On sait que l’air de qualité augmente l’espérance de vie et il est de meilleure qualité dans les endroits où la végétation est plus dense. Le fait d’habiter près de parcs et de pistes de randonnée encourage à faire de l’exercice plus fréquemment, ce qui contribue à assurer la santé du cœur. Passer du temps dehors encourage également l’engagement social et peut améliorer la santé mentale.

Quelle que soit la cause exacte, aller dehors contribue à une vie plus longue et plus heureuse, et c’est là l’ultime raison pour laquelle il est si important de passer du temps à l’extérieur. Quand vient le temps de choisir un endroit pour vous établir avec votre famille, optez pour celui qui vous permet d’accéder régulièrement à la nature.

Prenez votre santé en main, allez dehors!

Prenez le temps, dès aujourd’hui, de vous aventurer à l’extérieur et de profiter des bienfaits de la nature. Remplacez le temps passé à utiliser des appareils électroniques par une randonnée à vélo ou une promenade dans un parc près de chez vous. Choisissez le jardinage ou les bains de forêt comme nouveaux passe-temps. Et surtout, rappelez-vous qu’on peut profiter des activités extérieures seul ou en famille.

Il n’y a pas de mauvaise façon de passer du temps à l’extérieur et il y a beaucoup à gagner à explorer la nature. Maintenant, vous savez pourquoi il est important d’aller dehors. Le moment est venu de reprendre contact avec la nature. Votre corps et votre esprit vous en seront reconnaissants.

 

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

 

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