Tag Archive for: healthy habits

Dans le tohu-bohu et l’effervescence du monde moderne, il peut être difficile de trouver un moment paisible pour profiter d’un repos cognitif. Entre les factures, les responsabilités du travail et les demandes sociales, on pourrait croire que vous avez une centaine de tâches à réaliser quotidiennement. Franchement, c’est peut-être le cas ; il y a de quoi se sentir débordé. Et pire encore : plus vous avez de choses à faire, moins vous serez concentré à faire une tâche.

Quelle est la solution? Comment faire grimper la productivité, lorsqu’on est confronté à autant de tâches à venir? La réponse est quelque peu contre-intuitive : plutôt que de passer chaque moment à compléter des tâches, prenez le temps de relâcher votre concentration. En d’autres termes : donnez une pause à votre cerveau.

Dans un monde obsédé par la productivité, l’oisiveté est souvent perçue de façon négative — on l’associe d’ailleurs à la paresse et à la fainéantise. Mais en réalité, le repos cognitif joue un rôle primordial dans l’optimisation des fonctions cérébrales.

Repos cognitif : Le sommeil, ce n’est pas tout

L’importance d’une bonne nuit de sommeil est l’une des notions de santé les plus souvent soutenues. Demandez à n’importe qui combien d’heures de sommeil sont considérées comme optimales et on vous répondra probablement la même chose : huit heures. Et ils n’ont pas tort, les scientifiques recommandent effectivement aux adultes de dormir huit heures chaque nuit. Toutefois, il semblerait que huit heures de sommeil ne sont pas le seul genre de repos dont le cerveau a besoin pour fonctionner à son meilleur.

L’autre type de repos cognitif survient lorsque nous ne sommes pas activement occupés à une tâche qui demande beaucoup d’attention. Durant ces périodes, le cerveau active le réseau du mode par défaut (MPD). C’est une façon compliquée pour expliquer que l’énergie du cerveau n’est plus exploitée pour des tâches conscientes. Bref, l’esprit est libre d’errer et de se déconnecter. C’est d’ailleurs bénéfique.

Il est important de noter que le repos cognitif ne signifie pas que le cerveau cesse de fonctionner. Au contraire! Durant le sommeil ou lorsque le MPD est actif, le cerveau est en plein travail. Le travail est subconscient, mais ça ne veut pas dire qu’il est inutile de mieux comprendre le sujet.

Le rôle du sommeil dans l’optimisation des fonctions cérébrales

Pendant que l’on dort, le cerveau passe en revue les informations de la journée, et trie ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Tandis que certaines informations sont conservées dans la mémoire à long terme, d’autres sont abandonnées. Un peu comme lorsqu’on redémarre un ordinateur : certaines données sont conservées sur le disque dur, mais la mémoire à court terme, qui a tendance à ralentir l’ordinateur, est réinitialisée.

Le sommeil donne aussi le temps à votre corps d’éliminer les toxines du cerveau. Car au fil d’une journée, des molécules et protéines finissent par s’accumuler dans le cerveau. Cette accumulation est contre-productive, tout particulièrement pour les connexions synaptiques. En d’autres termes : le système finit par se « gommer ».

Lors des phases du sommeil menant au sommeil paradoxal (« rapid eye movement »), le liquide céphalorachidien — un liquide limpide qui entoure le cerveau et la colonne vertébrale — se propage en vagues dans le cerveau. Ces vagues contribuent à nettoyer les débris et à éliminer les accumulations de la journée. C’est ce procédé qui vous permet de vous sentir frais et dispos après une bonne nuit de sommeil.

Expliquer le réseau du mode par défaut

Lorsque vous êtes activement concentré sur une tâche (lire cet article, par exemple), vous interprétez consciemment l’information reçue. Par contre, lorsque le mode par défaut est actif, le cerveau s’exerce à l’interprétation subconsciente.

Plutôt que d’interpréter les informations externes, les procédés subconscients se concentrent généralement vers l’intérieur. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement?

Chaque jour, on reçoit une quantité extraordinaire d’informations à la fois conscientes et subconscientes. Ces informations forment le monde tel qu’on le connaît. Et vous avez une place dans ce monde. Lorsque le cerveau active le MPD, il fait l’analyse des souvenirs et des expériences, créant des liens abstraits qui renseignent votre sens de soi. À travers ce processus, votre identité, votre moralité et bien plus encore sont solidifiés et s’élargissent.

Les connexions faites par le cerveau lors du MPD ne se limitent pas au sens de soi. Elles peuvent aider à trouver des solutions à des problèmes complexes.

Si vous êtes coincé à résoudre un problème pendant des heures, pour finalement trouver une solution en prenant votre douche ou en marchant, c’est grâce au MPD! Pour la même raison, consacrer un peu de temps au MPD peut favoriser la pensée créative.

Le pouvoir de la rêverie

Rêvasser est l’une des façons les plus fréquentes pour activer le MPD. Mais il y a une attrape : les rêveries ne sont pas toutes bénéfiques. SI en rêvassant vous imaginez le pire qui pourrait arriver dans une réunion à venir, vous n’en ressortirez pas reposé. Au contraire, vous risquerez de vous sentir anxieux et n’aurez pas profité d’un vrai repos cognitif.

Il faut guider ses pensées pour exploiter le pouvoir de la rêverie. Heureusement, vous avez plus de maîtrise sur la rêverie que sur les rêves qui surviennent durant le sommeil. C’est là que la rêverie positive et constructive (PCD pour « positive constructive daydreaming ») entre en jeu.

La PCD est essentiellement la pratique de s’apaiser à l’aide d’un rêve guidé. Pour ce faire, il faut d’abord faire une activité reposante, comme la marche ou du tricot simple, par exemple. Lors de cette activité, envisagez une situation désirable. Peut-être que vous vous relaxez sur une plage quelque part, avec le soleil dans le dos. Quelle que soit la situation, la clé est de ne pas trop y plonger. Servez-vous-en plutôt comme un tremplin afin de permettre à votre esprit d’errer. Au fur et à mesure que vous lâchez la maîtrise de la situation, vos pensées risquent de se tourner vers l’intérieur et le cerveau activera le MPD.

Comme cité précédemment, ce mode du cerveau vous aidera à réaliser le repos cognitif dont vous avez besoin.

Quatre activités qui reposent le cerveau

On pourrait penser que le remue-méninge ressemble un peu à la méditation, et ce n’est pas faux! Il semblerait que plusieurs types de méditations ainsi que d’autres activités ont le même effet. Alors, quoi faire d’autre pour lâcher prise et profiter d’un repos cognitif bien mérité?

Voici quatre activités simples qui reposent le cerveau :

  1. La promenade : ce n’est pas pour rien que marcher peut être un outil efficace pour résoudre des problèmes. Une promenade vous détache d’un problème, et permet au MPD de passer à l’action. Des recherches démontrent que les meilleures promenades à cette fin sont hors des sentiers battus et idéalement dans la nature. Laissez-vous errer (sans danger) et votre esprit suivra.
  2. Prendre une douche : la douche est l’un des rares endroits où beaucoup peuvent vraiment relaxer et s’aérer l’esprit. Si vous êtes déjà sous la douche pour en ressortir seulement 30 minutes plus tard, ne vous en faites pas. En perdant le fil du temps, votre cerveau a pu profiter d’un repos bien mérité.
  3. Sommeiller : si vous n’avez pas dormi pendant huit heures plusieurs jours de suite, une sieste pourrait être exactement ce dont vous avez besoin pour vous ressaisir. Sommeiller permet au cerveau de s’occuper de consolidation et de ménage essentiel afin de vous sentir revigoré et alerte au réveil. Mais n’oubliez pas : limitez le somme entre dix minutes et une heure, car dépasser cette période pourrait avoir l’effet opposé. [benefits of napping story link]
  4. Faire du sport : on pourrait penser que c’est étrange qu’une activité aussi exigeante physiquement que le sport puisse être reposante, mais ce n’est pas le corps que l’on cherche à reposer, c’est le cerveau. Faire du sport (ou d’autres activités physiques) peuvent donner la chance d’aérer l’esprit tout est restant actif. C’est gagnant-gagnant, non?

Comprendre pourquoi le cerveau a besoin de plus de repos et trouver le temps de relâcher sa concentration

Que vous essayiez d’améliorer votre créativité, d’échapper au perpétuel brouillard mental ou simplement d’alléger un peu le stress occasionnel, essayez d’intégrer un peu plus de repos cognitifs à votre vie. Si vous dormez déjà assez, ajoutez une promenade (ou toute autre activité qui repose le cerveau) à votre horaire. Ça prend du temps, bien sûr, mais vous pourriez être surpris de ses bienfaits sur la productivité et l’état mental.

Beaucoup de choses se passent ces temps-ci, donc il peut être difficile de trouver le temps de relâcher sa concentration. Mais il reste que finalement, votre cerveau a probablement besoin davantage de repos. Alors, lâchez votre téléphone et prenez le temps de reposer votre cerveau épuisé.

On vous conseille souvent de « vous arrêter et de sentir les roses ». En effet, le fait de ressentir et d’apprécier les apports sensoriels de votre environnement : odeurs de roses, couchers de soleil brûlants et sons apaisants sont une source de paix et d’ancrage. Cette approche attentive de la vie peut être améliorée grâce à des habitudes qui aident à garder vos sens aiguisés. En d’autres termes, apprendre à prendre soin de vos sens vous aide dans votre quête de sérénité.

Les sections ci-dessous vous proposent des conseils pour prendre soin de vos sens, un par un. Vous découvrirez peut-être que vos habitudes saines constituent déjà une base de soins pour vos cinq sens dont vous ne soupçonniez pas l’existence.

Le toucher

La couche supérieure du derme et la partie inférieure de votre épiderme abritent des récepteurs tactiles sensibles. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de votre peau pour soutenir votre sens du toucher. Essayez d’intégrer ces cinq habitudes de vie favorables à la peau :

  1. Protégez-vous du soleil : Vous pouvez opter pour une crème solaire, des chemises à manches longues, un chapeau de plage, ou une combinaison des trois. Utilisez ce qui vous convient le mieux pour protéger votre peau des rayons brûlants du soleil.
  2. Mangez sainement pour avoir une peau saine : L’alimentation a un impact sur votre santé de la tête aux pieds, à l’intérieur comme à l’extérieur. Optez pour des repas sains et des collations saines, axés sur les végétaux, qui vous apporteront les soins nutritionnels dont vous avez besoin pour votre peau.
  3. Évitez les brûlures et les blessures : Vous n’avez probablement pas besoin d’une raison plus évidente que la douleur causée par les blessures pour vous motiver à les éviter. Mais cela vous aidera aussi à conserver votre sens du toucher.
  4. Restez actif : Le fait de bouger votre corps contribue à de nombreux aspects de votre santé, y compris celle de la peau. Une séance d’entraînement cardiovasculaire fait des merveilles pour la circulation sanguine, ce qui est excellent pour les organes, y compris la peau.
  5. Assurez une hydratation saine : Il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour préserver votre santé générale et avoir une peau saine. Continuez donc à boire tout au long de la journée, votre peau vous en remerciera.

Le goût

La construction d’un palais parfait exige beaucoup de travail, notamment la compréhension du lien entre le goût et l’odorat. Mais pour maintenir les bases d’un sens du goût optimal et sain, il suffit de suivre trois conseils :

  1. Varier les plaisirs : En essayant de nouvelles cuisines, en recherchant des saveurs exotiques et en faisant le plein d’aliments variés, vous gardez votre sens du goût aiguisé. L’utilisation d’une variété d’épices peut également vous aider à éviter de trop saler ou de trop sucrer votre alimentation. Avec des saveurs intéressantes et variées, vous n’entraverez pas votre palais avec trop de sel ou de sucre.
  2. Surveillez votre bouche : Le goût se trouve sur le bout de la langue, mais aussi dans toute la bouche. Maintenez une bonne hygiène dentaire (oui, cela inclut l’utilisation du fil dentaire) et voyez ce que votre langue peut vous dire sur votre santé. Il est également utile de consulter votre dentiste plusieurs fois par an.
  3. Ne fumez pas : Vous savez que le tabagisme est mauvais pour votre santé générale et qu’il affecte particulièrement votre sens du goût. Fumez une savoureuse poitrine de bœuf, mais évitez de fumer des cigarettes.

L’odorat

Votre odorat est assez résistant, mais des habitudes saines peuvent également contribuer à le protéger, ainsi que le lien qu’il entretient avec le goût. L’odorat est également favorisé par une alimentation variée et la pratique d’une alimentation aventureuse. Fumer est à peu près la pire chose que vous puissiez faire si vous essayez d’optimiser votre odorat, en particulier la façon dont il se mélange au goût pour vous aider à ressentir pleinement les saveurs.

La vue

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cinq des meilleurs ajouts au mode de vie qui vous aideront à prendre soin de votre sens de la vue. Et vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ils ont tous pour but de protéger vos yeux et de vous éviter le plus de stress possible.

Jetez-y un coup d’œil :

  1. Mangez des aliments qui favorisent la vue : Des études de grande envergure et bien menées ont établi une relation claire entre certains nutriments et la santé des yeux. Votre alimentation saine, axée sur les plantes, vous aidera à acquérir un grand nombre des nutriments les plus importants pour la santé des yeux.
  2. Mettez de l’ombre : Les lunettes de soleil sont vraiment cool. C’est aussi un signe de mode qui a une fonction de santé oculaire. Vos yeux, comme votre peau, ont besoin d’être protégés du soleil. La meilleure façon de le faire est de porter de superbes lunettes de soleil.
  3. Considérez votre temps d’utilisation des écrans : Certaines images fatiguent vos yeux plus que d’autres. Les écrans qui dominent la vie moderne se trouvent être super stressants pour nos yeux. Limitez donc le temps passé devant l’écran ou optez pour des lunettes qui bloquent une partie de la lumière bleue provenant de votre téléphone ou de votre ordinateur.
  4. Devenez ami avec votre ophtalmologue : Vous n’êtes pas obligé de l’inviter à dîner, mais il est très utile pour préserver votre sens de la vue. Veillez à respecter vos rendez-vous annuels chez l’optométriste.
  5. Protégez vos yeux : Tout, des doigts aux fragments de métal, peut blesser vos yeux et, par conséquent, votre vision. Lorsque vous pratiquez un sport ou que vous travaillez avec des matériaux potentiellement dangereux (comme des copeaux de bois, des vis ou des produits chimiques), portez la protection oculaire appropriée. Le port de lunettes de sécurité ou de lunettes à coques peut faire toute la différence pour la santé de vos yeux.

L’ouïe

Il y a une limite à mettre ses tympans à rude épreuve avant que l’ouïe ne soit affectée. Au lieu de tester votre équipement auditif, adoptez quelques habitudes auditives saines, évidentes, mais utiles.

Premièrement, baissez le volume. Éviter l’exposition aux bruits forts est probablement le meilleur moyen de conserver une bonne audition. Cela signifie que vous devrez peut-être rechercher le confort d’un passe-temps silencieux.

Et, si vous ne pouvez pas l’éviter, essayez la deuxième habitude : couvrez-vous les oreilles. Vous pouvez toujours assister à un concert, travailler avec des machines bruyantes ou profiter d’autres activités cacophoniques tant que vous protégez vos tympans.

L’exercice apporte des changements à votre corps sur plusieurs plans, et certains d’entre eux sont visibles dans le miroir. Le chiffre que vous voyez sur la balance peut varier légèrement et vos vêtements peuvent commencer à mieux vous aller à chaque kilomètre de marche, de jogging ou de natation. Ces petites victoires sur la balance et les autres vous permettent peut-être d’évaluer l’efficacité de votre programme d’exercice, mais avez-vous déjà pensé aux avantages cellulaires de l’exercice?

Vos cellules constituent le point de départ de tous les changements que l’exercice régulier peut apporter. En fait, les avantages cellulaires de l’exercice sont nombreux et peuvent conduire à des transformations dans l’ensemble de l’organisme. En effet, l’entraînement cardiovasculaire et l’entraînement musculaire touchent les cellules partout dans l’organisme. Que ce soit au niveau du cœur, du cerveau ou des globules blancs, qui font partie du système immunitaire, votre santé cellulaire est optimisée lorsque vous faites de l’exercice.

Cardio : pas seulement bon pour le cœur

Les exercices cardiovasculaires traditionnels font circuler le sang et accélèrent le rythme cardiaque. Peut-être ajoutez-vous des exercices cardiovasculaires à votre entraînement afin de renforcer votre résistance et votre endurance. Vous faites cependant plus que cela, car le cardio peut également favoriser la santé cellulaire.

Plusieurs types de cellules réagissent à l’exercice cardiovasculaire (y compris les cellules cardiaques). La santé cellulaire est favorisée par les mouvements rapides et vigoureux de ce type d’exercice. Découvrez comment les cellules de votre corps réagissent à cette forme d’exercice rapide :

Cellules cardiaques

Voyons d’abord les cellules qui sont les plus près de l’action lors de l’exercice cardiovasculaire. Les cellules cardiaques composent le tissu cardiaque. Essentiellement, le cœur est un super muscle, doté d’une force de compression impressionnante qui pousse le sang vers l’ensemble de l’organisme.

Les cellules musculaires du cœur sont hautement spécialisées et elles ne se régénèrent pas aussi souvent que les autres cellules de l’organisme (environ 1 % des cellules cardiaques se renouvellent chaque année). Il y a cependant un moyen de soutenir les cellules cardiaques et d’optimiser leur régénération – l’exercice, plus précisément l’exercice cardiovasculaire.

Une étude menée en 2018 sur des souris a aidé les scientifiques à établir un lien entre l’exercice cardiovasculaire et la croissance des cellules cardiaques. Les souris sont fréquemment utilisées comme organismes modèles pour la recherche en biologie humaine. En effet, la biologie de la souris est très proche de la biologie humaine et ses gènes fonctionnent en grande partie de la même manière que les gènes humains.

Les chercheurs ont constaté que les souris ayant accès à un tapis roulant dans leurs cages choisissaient de courir environ cinq kilomètres par jour. Leur santé cardiaque était surveillée et les scientifiques chargés de l’expérience utilisaient des marqueurs d’ADN pour suivre la croissance des cellules cardiaques.

Les résultats ont été spectaculaires, et en faveur des souris qui avaient accès à un tapis roulant. Les souris qui faisaient de l’exercice ont fabriqué plus de quatre fois le nombre de nouvelles cellules cardiaques que leurs homologues qui n’ont pas fait d’exercice.

Cette étude a contribué à établir les avantages de l’exercice pour les cellules cardiaques. Donc, si vous avez accès à un tapis roulant (ou à des chaussures de course et à la route), essayez de parcourir quelques kilomètres la prochaine fois que vous voudrez vous occuper de votre santé cellulaire.

Cellules cérébrales

Soit dit en passant, nombreux sont ceux qui croient qu’il est possible d’entraîner le cerveau comme n’importe quel autre muscle de l’organisme. Cette affirmation n’est pas tout à fait exacte, car il n’y a aucune fibre musculaire dans le cerveau. Toutefois, si l’objectif de l’entraînement cérébral consiste à renforcer les connexions entre les neurones et de construire de nouveaux réseaux neuronaux, alors l’exercice peut certainement aider à mettre en forme les cellules du cerveau.

À l’instar des cellules musculaires, les neurones peuvent changer au cours d’une séance d’activité physique. L’augmentation du flux sanguin vers le cerveau pendant l’exercice crée un environnement riche en oxygène dans lequel les neurones se développent. L’oxygène supplémentaire et la libération de neurotransmetteurs pendant l’exercice favorisent la croissance des cellules cérébrales et le développement de nouvelles voies neuronales. Ces nouvelles connexions neuronales sont essentielles au maintien de la « flexibilité » du cerveau et au soutien de la capacité à acquérir de nouvelles compétences et à créer des souvenirs.

D’une certaine manière, les exercices cardiovasculaires font également travailler le cerveau. Les mouvements qui accélèrent le rythme cardiaque stimulent simultanément les cellules du cerveau de façon à favoriser leur croissance et la formation de nouvelles connexions. Les cellules cérébrales réagissent aux exercices cardiaques d’une façon semblable aux grands groupes musculaires pendant les exercices de musculation : elles se développent!

Cellules immunitaires

Si vous cherchez à mobiliser les cellules de votre système immunitaire, essayez de faire quelques séances de sudation chaque semaine. En effet, en réaction à l’exercice, une plus grande quantité de globules blancs (GB) entrent en circulation dans le sang. Une plus grande quantité de GB en circulation signifie que le système immunitaire est prêt à combattre les germes se présentent dans l’organisme.

Les effets de l’exercice sur l’immunité sont bien connus. La réponse immunitaire de l’organisme est temporairement déclenchée lors de l’exercice; c’est ce qui permet à l’organisme de réduire les douleurs articulaires et autres après l’exercice.

L’exercice régulier fait augmenter le nombre de GB qui entrent dans la circulation sanguine et y restent. Par conséquent, il a été démontré que les personnes qui font régulièrement de l’exercice contractent moins d’infections saisonnières et de rhumes.

Ce phénomène ne se produit que si l’on fait de l’exercice régulièrement et de façon modérée. Par ailleurs, le fait de s’entraîner à haute intensité régulièrement peut déclencher une réponse inverse de la part des cellules immunitaires. Le « syndrome de surentraînement » est le déclin de la fonction immunitaire que connaissent certains ultra-marathoniens et triathloniens pendant leur entraînement. En effet, de longues périodes d’exercice à haute intensité peuvent mettre l’organisme dans un état de stress constant, ce qui nuit à l’immunité.

L’exercice régulier et modéré permet d’atteindre le point idéal en ce qui a trait au soutien des cellules immunitaires. Un bon moyen de déterminer ce qui constitue un exercice modéré consiste à mesurer votre effort respiratoire pendant vos séances d’entraînement. Essayez de viser 70 % de votre fréquence cardiaque maximale (vous pouvez calculer votre fréquence cardiaque maximale en soustrayant votre âge de 220 battements par minute). Vous parviendrez ainsi à rester dans la zone bénéfique pour la santé cellulaire et vous aidera à éviter la zone d’intensité d’entraînement potentiellement nuisible.

Télomères (toutes les cellules)

Le fait de bouger de manière à stimuler le système cardiovasculaire influe aussi sur la santé des cellules de manière plus générale. C’est le cas lorsqu’il s’agit des télomères qui coiffent l’extrémité des chromosomes de chaque cellule.

Les chromosomes stockent tout l’ADN dont les cellules ont besoin pour se répliquer (faire des copies d’elles-mêmes). Ces chromosomes sont utilisés encore et encore pour de multiples cycles de réplication. Les télomères sont des segments d’ADN répétés qui se trouvent à l’extrémité de chaque chromosome. Ils agissent comme des tampons qui protègent le chromosome contre une réplication incorrecte de l’ADN.

Au fil du temps, les télomères commencent à rétrécir à mesure que le nombre de copies de chaque chromosome augmente. Le raccourcissement des télomères entraîne le vieillissement cellulaire et, finalement, la mort. Il est donc important de préserver la longueur des télomères le plus longtemps possible.

C’est ici que l’exercice cardiovasculaire entre en jeu; une activité cardiovasculaire régulière peut ralentir le raccourcissement des télomères et modérer le vieillissement cellulaire. En effet, l’exercice cardiovasculaire peut avoir un effet sur le taux d’enzymes préservant les télomères dans la cellule.

L’enzyme qui protège les télomères contre le raccourcissement s’appelle télomérase. Il a été démontré que l’activité physique favorise l’augmentation de la quantité de télomérase présente dans les cellules. Et plus la quantité de télomérase disponible est élevée, plus les télomères sont protégés contre un raccourcissement prématuré.

Les télomères sont au cœur de l’étude du vieillissement. Leur rôle dans la santé générale et le vieillissement n’est pas encore clair. Cependant, une chose est sûre : l’exercice est excellent pour empêcher les télomères de rétrécir prématurément et peut avoir un effet positif sur la santé de chacune des cellules.

D’autres exercices pour favoriser la santé cellulaire – l’entraînement en force musculaire

Faire de la course à pied dans le quartier ou encore du vélo stationnaire fait travailler le système cardiovasculaire. Il y a toutefois une autre méthode d’exercice qui comprend des mouvements plus lents et plus ciblés. Il s’agit de l’entraînement en force musculaire. Le rythme cardiaque ne s’accélère pas autant avec cet entraînement, mais cette forme d’exercice procure de nombreux avantages aux cellules musculaires.

Cellules musculaires

Dans un gym, la musculation sollicite souvent des groupes musculaires entiers, mais le véritable effet des exercices de résistance musculaire se produit au niveau cellulaire. Les bienfaits de l’exercice pour les cellules musculaires se déclenchent d’une manière assez particulière. En effet, c’est la blessure des cellules musculaires pendant l’entraînement en force musculaire qui constitue le point de départ de ces bienfaits.

Les cellules qui constituent les grands groupes musculaires sont blessées (très légèrement) au cours des entraînements en force musculaire. Les exercices de résistance — comme les planches, les extensions de bras et les flexions de jambes — entraînent tous des blessures microscopiques aux cellules musculaires individuelles. Pour se réparer, les cellules musculaires doivent demander l’aide des cellules satellites voisines.

Les fibres musculaires sont entourées de cellules en attente d’être sollicitées pour réagir lorsque les muscles sont blessés. Ces cellules satellites se fusionnent avec les fibres musculaires lésées et font don de leurs organites pour aider à renforcer les cellules musculaires. Les organites des cellules satellites — comme les mitochondries et les noyaux — sont des éléments précieux pour les fibres musculaires. En effet, ils permettent aux cellules musculaires de produire davantage d’énergie et de déployer plus de force pendant la contraction musculaire.

Sans exercice pour déclencher ces microlésions, les muscles ne se développeraient et ne se renforceraient jamais de cette manière. L’entraînement en force musculaire est un élément important de tout programme d’entraînement, car il joue un rôle essentiel dans la santé et la croissance des cellules musculaires.

Profitez des bienfaits de l’exercice pour vos cellules

Lorsque vous faites régulièrement de l’exercice, vous êtes récompensé par des changements notables dans votre corps et votre santé générale. De plus, sous la surface, vos cellules se développent lorsque vous faites de l’exercice. Pensez aux milliers de milliards de cellules qui constituent votre organisme lorsque vous vous préparez à votre prochaine séance d’entraînement.

Le fait de porter attention aux effets qui se manifestent sur le plan cellulaire au cours de vos entraînements vous permet de constater l’importance de vos efforts, même pour les plus petits composants de votre organisme. Continuez à faire de l’exercice cardiovasculaire et ajoutez-y l’entraînement en force musculaire afin de ressentir tous les bienfaits de l’exercice pour vos cellules.

Une grande partie des informations que vous trouvez sur la gestion du poids ne sont pas fiables. Ce n’est pas sur Internet que sont nés les mythes sur le poids, loin de là. Mais les idées fausses sur le poids fleurissent dans le sol fertile de l’écosystème en ligne d’aujourd’hui.

Les réalités physiques et le mode de vie rendent les efforts de gestion du poids assez difficiles. Si l’on ajoute à cela la montagne d’informations erronées sur le poids qui ruinent les meilleurs efforts des gens, on obtient une tâche herculéenne.

Mais vous pouvez gérer votre poids pour vivre une vie saine et heureuse. Cela commence par distinguer la réalité de la fiction. Dissiper six des mythes les plus répandus sur le poids est un bon début. Lisez ce qui suit pour savoir quelles idées fausses sur le poids vous pouvez rejeter pour alléger la charge des conseils pour rester en bonne santé.

La balance dit tout : le poids corporel est la clé de votre santé

Il est correct d’associer un poids corporel supérieur à la normale à un large éventail d’effets indésirables sur la santé. C’est particulièrement vrai lorsque le surpoids provient d’une accumulation de graisse corporelle.

Et la composition corporelle est certainement un élément à prendre en compte lorsque vous montez sur la balance. Vous avez entendu dire que les muscles pèsent plus lourd que la graisse, ce qui est vrai. Il en va de même pour les os et l’eau. Donc, le chiffre sur la balance ne vous dit pas tout ce que vous devez savoir.

Le poids seul est un élément à prendre en compte, mais votre composition corporelle est un facteur important pour évaluer ce que ce chiffre sur la balance signifie pour votre santé. Au lieu de croire à ce mythe du poids, mettez en contexte les mesures que vous prenez. Sachez également que votre poids corporel n’est qu’une pièce d’un grand puzzle complexe de la santé.

L’IMC est une mesure essentielle et précise

L’indice de masse corporelle (IMC) est assez utile pour évaluer où vous vous situez sur le spectre de la santé, du surpoids et de l’obésité. Mais le fait de le qualifier de mesure standard, sans tenir compte des lacunes de l’IMC, transforme cette affirmation en une idée fausse très répandue en matière de poids. Une idée qui peut créer une pression négative inutile sur de nombreuses personnes.

La simplicité de l’IMC — qui consiste à entrer votre taille et votre poids dans une équation qui révèle votre chiffre — en fait une approche universelle. Malheureusement, le poids est une question hautement personnalisée et incroyablement variable. Voici deux façons dont la simplification excessive de l’IMC fait de son importance élevée un mythe sur le poids :

  1. La composition corporelle n’est pas prise en compte. La quantité de graisse que vous avez par rapport aux muscles, aux os et à l’eau est — comme vous avez pu le lire juste auparavant — un contexte essentiel lorsque l’on parle de poids.
  2. Cette approche laisse de côté des informations démographiques importantes comme le sexe, la race, l’origine ethnique et l’âge.

Le tour de taille (surtout lorsqu’il est associé à la taille) est un meilleur indicateur, plus précis, des risques pour la santé, liés au poids corporel. Il est temps de ne plus se fier uniquement à l’IMC — une mesure dépassée et inexacte — pour prendre des décisions en matière de santé.

Un poids corporel élevé est un signe d’inactivité et de manque d’aptitudes sportives

Cette idée fausse liée au poids est un préjugé courant et douloureux qui découle d’une mauvaise information. Comme beaucoup de personnes cherchant à perdre du poids se tournent vers l’exercice physique, il existe un amalgame néfaste entre l’activité physique et le poids corporel.

Parmi les mythes sur le poids, celui-ci est particulièrement blessant pour ceux qui sont stéréotypés par l’apparence de leur corps. Ce n’est pas parce qu’une personne a l’air de porter quelques kilos en trop qu’elle est paresseuse ou qu’elle manque de capacités athlétiques.

Comment combattre cette idée fausse liée au poids ? Rappelez-vous l’affirmation la plus importante : des corps de toutes formes et de toutes tailles peuvent être — et sont souvent — en bonne santé.

L’exercice vous évite de prendre de mauvaises décisions alimentaires

Vous avez peut-être lu des articles sur la distance que vous devez parcourir pour brûler un repas copieux. Ce sont des chiffres choquants qui soulignent la raison pour laquelle on parle de régime et d’exercice en même temps.

Vos mauvaises décisions alimentaires vous suivront jusqu’à la salle de sport, et probablement longtemps après. Vous pouvez brûler les calories que vous absorbez si vous avez le temps de le faire. Cependant, cette idée doit être considérée comme un mythe sur le poids, car il n’est pas possible pour presque tout le monde de compenser une mauvaise alimentation par d’énormes quantités d’exercice.

La vérité est qu’un plan de gestion du poids réussi doit inclure une alimentation saine ET une activité physique régulière.

La minceur est toujours synonyme de santé et l’idéal est d’être mince

La minceur est toujours à la mode lorsqu’il s’agit de mode ou de culture pop. Mais un corps mince qui indique une santé idéale est un mythe majeur en matière de poids.

Rester en forme et maintenir un poids sain est bénéfique pour votre santé, comme vous l’avez lu à maintes reprises. Mais se préoccuper des tailles de vêtements et vouloir une image mince dans le miroir n’est pas aussi important. En fait, une silhouette mince peut cacher une foule de problèmes, notamment l’accumulation de graisse viscérale nocive.

Il s’agit de l’une des idées fausses les plus dommageables en matière de poids. En effet, les attentes irréelles et malsaines suscitées par l’image de la « minceur idéale » sont encore trop répandues, malgré les progrès réalisés en matière d’image corporelle positive.

Certains types de corps ne permettent pas à quiconque de répondre à ces faux idéaux, quels que soient les efforts déployés. Et la quête de la minceur est souvent très néfaste pour la santé physique et mentale des enfants comme des adultes.

Concentrez-vous plutôt sur ce qui convient à votre corps et à vos objectifs de santé. Mangez sainement. Bougez votre corps. Dormez suffisamment. Et gardez toujours à l’esprit que les corps sont sains et attrayants dans différentes tailles et formes qui ne correspondent pas forcément à l’obsession de la culture pop pour la minceur.

Manger gras vous fait gagner du tissu adipeux

Si vous comprenez un tant soit peu comment la digestion décompose les nutriments, vous savez qu’il s’agit là d’un mythe facilement démystifiable.

Votre système digestif effectue trop de travail et vos aliments subissent trop de transformations pour que les graisses alimentaires que vous mangez se transforment directement en tissu adipeux. Bien sûr, votre corps peut stocker l’énergie qui était à l’origine de la graisse dans le tissu adipeux (un terme sophistiqué pour la graisse). Mais il n’est pas certain que les graisses contenues dans les tissus adipeux soient stockées.

Éviter les aliments frits ou les plats riches en graisses et pauvres en nutriments sont de bonnes idées. Mais il est encore pire d’éviter de manger de graisses du tout, en particulier les options bénéfiques à base végétale. Une alimentation équilibrée et riche en légumes est plus efficace pour la santé et la gestion du poids.

Ne laissez pas les mythes sur le poids déterminer votre parcours de santé

Il y a toujours de nouveaux contenus qui attirent l’attention quand on veut lire sur le poids. Cela ne signifie pas pour autant que vous devez adhérer aux idées fausses qui circulent sur le sujet.

Les principes de base de la santé — une alimentation équilibrée, une vie active, un stress minimal, une bonne hydratation et un bon sommeil — sont généralement bénéfiques à la gestion du poids. Tout ce qui propose une solution unique doit éveiller les soupçons quant à la possibilité que ces conseils ou ces informations soient à l’origine d’un mythe sur le poids.

Évitez de vous laisser piéger par des idées fausses sur le poids en vous concentrant sur l’essentiel et en vous rappelant que tous les corps peuvent être des corps sains et heureux.

Lorsqu’il s’agit de santé et de nutrition, la plupart des gens se concentrent sur des résultats visibles et tangibles. Combien de centimètres avez-vous perdus à la taille ? Combien de répétitions avez-vous pu faire au développé couché ?

Ces types d’étapes externes peuvent être de précieux facteurs de motivation. Mais ils ne sont pas les indicateurs de santé par excellence. Pour une approche plus globale de la santé, il faut regarder à l’intérieur de soi et se demander : mes cellules sont-elles en bonne santé ?

Tout organisme vivant est constitué de cellules, et le corps humain ne fait pas exception. Votre corps, ainsi que celui de tout le monde, contient environ 37,2 trillions de cellules. Et tout comme votre corps dans son ensemble, ces cellules peuvent être saines ou, au contraire, moins saines.

Heureusement, vous n’avez pas besoin d’un diplôme en biologie humaine pour prendre soin de la santé cellulaire de votre corps. Continuez de lire pour savoir pourquoi la longueur des télomères vous aide à mesurer la santé, et comment garder vos cellules en bonne santé grâce à quatre habitudes de vie qui favorisent la santé cellulaire.

Comment mesurer la santé cellulaire ?

Avant de plonger dans le reste de cet article, suivons un cours rapide et intensif d’anatomie cellulaire. Chaque cellule du corps humain possède, en son centre, un noyau. Ce noyau contient 23 paires de chromosomes (soit un total de 46 chromosomes).

À chaque extrémité de chaque chromosome se trouve une structure d’ADN appelée télomère. À mesure que les cellules vieillissent et se divisent, la longueur des télomères devient de plus en plus courte, jusqu’à ce que la cellule finisse par mourir. C’est un processus naturel et inévitable. Quel est donc le rapport entre les télomères et la santé cellulaire ?

Eh bien, les télomères ne raccourcissent pas à un rythme fixe. Ils se réduisent à chaque fois qu’une cellule se divise, bien sûr, mais certaines décisions relatives au mode de vie peuvent réduire la longueur des télomères plus rapidement. En d’autres termes, votre régime alimentaire, vos habitudes en matière d’exercice physique et d’autres activités peuvent faire vieillir prématurément vos cellules.

N’oubliez pas que les cellules sont les éléments constitutifs de votre corps. Si elles vieillissent prématurément, vous aussi. C’est pourquoi de nombreuses études portant sur la santé cellulaire utilisent la longueur des télomères comme moyen de mesurer la santé d’une cellule.

Assez parlé de cellules malsaines, parlons de prévention. Après tout, vous n’êtes pas ici pour un cours de science, mais pour apprendre à garder vos cellules en bonne santé.

Comment garder vos cellules en bonne santé : 4 habitudes de santé cellulaire


Il existe de nombreuses idées reçues sur les modes de vie sains : boire beaucoup d’eau, faire 30 minutes d’exercice chaque jour, se mettre de la crème solaire, etc. Et beaucoup de ces conseils sont excellents. Ce que vous ne savez peut-être pas, en revanche, c’est que nombre de ces conseils s’appliquent à la santé cellulaire.

Il s’avère que de nombreuses activités et habitudes favorables à la santé sont saines parce qu’elles favorisent la santé au niveau cellulaire. C’est logique, non ? Lorsque vos cellules se sentent bien, vous vous sentez bien.

Plongeons maintenant dans quatre habitudes de santé cellulaire qui vous aideront à maintenir vos cellules en bonne santé.

  1. Maintenir une alimentation saine

L’expression « alimentation saine » est un terme vague qui est souvent utilisé sans explication. Et la plupart des gens n’ont qu’une vague idée de ce qui constitue une alimentation saine. Heureusement, lorsqu’il s’agit de vos cellules, bien manger est assez simple.

Dans une étude, les chercheurs ont exploré la corrélation entre la longueur des télomères et l’adhésion d’un individu suivant une alimentation de type méditerranéen et à d’autres régimes alimentaires similaires. Ces approches favorisent principalement la consommation de céréales complètes, de fruits et de légumes. En revanche, les personnes qui suivent ces régimes ont tendance à éviter les aliments riches en sodium, les sucres (surtout les sucres transformés) et la viande rouge.

Les résultats parlent d’eux-mêmes, du moins pour les femmes. Les habitudes alimentaires mentionnées ci-dessus sont liées à l’allongement de la longueur des télomères chez les femmes, mais pas chez les hommes. Cela ne signifie pas pour autant que les hommes ne sont pas concernés. Dans l’échantillon de population utilisé pour l’étude, les hommes avaient tendance à avoir un régime alimentaire moins bon en général et à consommer plus de viande rouge, les effets négatifs de ces choix alimentaires ont probablement « neutralisé » les avantages d’une alimentation saine.

À ce stade, il est établi que les choix alimentaires peuvent avoir un impact sur la santé cellulaire. Voyons donc pourquoi.

Deux facteurs entrent en jeu : les radicaux libres et les antioxydants. Il y a beaucoup à dire sur ces deux éléments, mais voici l’essentiel. Les radicaux libres sont des substances qui peuvent endommager et détériorer les cellules. Les antioxydants sont les substances qui protègent l’organisme des radicaux libres.

Alors quel est le rôle de l’alimentation méditerranéenne ? Lorsque la graisse de la viande rouge cuit, elle s’oxyde, ce qui peut introduire des radicaux libres dans l’organisme. En réduisant votre consommation de viande rouge, vous pouvez contribuer à prévenir les dommages causés à vos cellules. Et lorsque la prévention ne fonctionne pas, optez pour un soutien antioxydant. Les fruits et légumes frais sont d’excellentes sources d’antioxydants. En mangeant beaucoup de produits frais, vous pouvez contribuer à maintenir une santé cellulaire optimale.

  1. Faites régulièrement de l’exercice — et oui, cela veut dire du cardio.

Parfois, même les plus fervents adeptes de la gym évitent le cardio. Ils sont prêts à enchaîner les séries de flexions des bras, de flexions des jambes et des écartés. Mais 30 minutes sur le tapis de course ? Oubliez ça.

L’exercice de résistance (pensez à la musculation traditionnelle) est un excellent moyen d’améliorer la force et la définition musculaires, mais ce n’est pas très efficace pour favoriser la longueur des télomères. Pour profiter des bienfaits de l’exercice au niveau cellulaire, vous devez inclure le cardio dans vos séances d’exercice. Qu’il s’agisse d’un exercice d’endurance (jogging, vélo, etc.) ou d’un exercice par intervalles à haute intensité (HIIT), prévoyez au moins 30 minutes.

Si vous êtes un cardiophobe, ne vous inquiétez pas : il n’est même pas nécessaire d’en faire tous les jours pour en voir les bénéfices. Dans une étude, les participants ont fait 45 minutes de cardio trois fois par semaine. Après seulement six mois, les chercheurs ont observé que la longueur moyenne des télomères était plus longue chez ces personnes que chez les sujets ne faisant que de l’exercice de résistance ou ne faisant aucun exercice. Eh oui, vous avez bien lu ! Vous pouvez aller courir lundi, mercredi et vendredi, passer un week-end tranquille et relaxant, tout en préservant votre santé cellulaire.

  1. Ne sous-estimez pas le sommeil

Si vous demandez à des passants au hasard combien de temps de sommeil est la « bonne » quantité, ils vous répondront probablement huit heures par nuit. Et, selon la plupart des directives, ils auraient raison. La quantité de sommeil dont une personne a besoin varie, mais pour la plupart des gens, 7 à 9 heures par nuit sont suffisantes.

Mais que se passe-t-il si vous dormez moins que cela ? Vous ne vous sentirez probablement pas très bien, pour commencer, mais le fait de dormir trop peu peut également avoir un impact sur votre santé au niveau cellulaire.

Si vous dormez cinq heures ou moins par nuit, il y a de fortes chances que vos cellules soient affectées, surtout si vous êtes un homme. Dans une étude, la durée du sommeil des hommes était liée de façon linéaire à la longueur des télomères. En d’autres termes, moins les hommes dorment, plus la longueur moyenne de leurs télomères est courte. Et, comme nous l’avons mentionné ci-dessus, des télomères plus courts peuvent signifier un vieillissement prématuré des cellules.

Si l’effet du sommeil sur la longueur des télomères chez les femmes est moins évident, il est toujours bon de dormir suffisamment chaque nuit, quel que soit le sexe !

  1. Pratiquez la pleine conscience

Personne n’aime être stressé. C’est frustrant, épuisant et, comme il s’avère, mauvais pour vos cellules. À ce stade, vous ne serez probablement pas surpris d’apprendre que le stress excessif est lié à la réduction de la longueur des télomères chez les adultes.

Mais l’effet de votre esprit sur la santé cellulaire va encore plus loin. Une étude suggère que non seulement le stress, mais aussi un esprit errant, par opposition à une présence dans le moment présent, peuvent avoir un effet négatif sur vos cellules. Bien entendu, cela peut être difficile à mesurer. Dans l’étude, les participants ont indiqué eux-mêmes le degré et le type d’errance de leur esprit au quotidien. Ceux qui ont déclaré avoir plus de pensées négatives (anxiété, tachypsychie et pensée défensive) avaient des télomères plus courts.

Si l’errance de l’esprit est préjudiciable à la santé cellulaire, cela soulève une autre question : que pouvez-vous faire pour contrer l’errance de l’esprit et préserver la santé cellulaire ?

Disons que l’errance de l’esprit est une extrémité du spectre, qu’est-ce qui se trouve à l’autre extrémité ? La présence d’esprit. Ou, en d’autres termes, être présent au moment présent. Il existe un certain nombre de pratiques méditatives qui peuvent vous aider à éviter l’errance de l’esprit et à vous ancrer dans le moment présent, mais l’une des plus populaires est la pleine conscience.

La pratique de la pleine conscience peut vous aider à rester présent et à réduire votre stress, protégeant ainsi vos cellules sur deux fronts ! Une situation gagnante pour votre état mental et votre santé cellulaire.

Prenez soin de votre santé cellulaire

Un corps sain commence par des cellules saines. Heureusement pour vous, prendre soin de votre santé cellulaire n’est pas aussi compliqué qu’il y paraît. Maintenant que vous savez comment garder vos cellules en bonne santé, essayez ces pratiques de vie. Commencez à incorporer l’un (ou l’intégralité) des conseils ci-dessus dans votre vie pour que vos cellules restent saines et prospères.

La pensée positive, c’est plus qu’une expression tendance. Vous pouvez faire l’expérience des bienfaits scientifiquement éprouvés de la positivité. Vous êtes un éternel optimiste? Bravo! Par contre, si vous voyez parfois votre verre à moitié vide, il y a de l’espoir – avec un peu d’efforts, il est relativement facile d’amener votre cerveau à ressentir le bonheur.

En plus de renforcer votre système immunitaire, un esprit positif vous aide à rester calme et à vous adapter au changement. Des études sur les effets de la pensée positive montrent même des liens avec un soutien de la santé cardiovasculaire à long terme.

Eric Kim, chercheur à la Faculté des sciences sociales et comportementales de l’université Harvard, fait observer : « Selon nos nouvelles constatations, nous devrions nous appliquer à stimuler l’optimisme, car on a montré qu’il est lié à des comportements plus sains et à une meilleure attitude face aux difficultés de la vie. »

La pensée positive déclenche dans le cerveau des substances chimiques bienfaisantes qui peuvent optimiser la santé, la capacité d’adaptation et la qualité de vie.

Les effets de la positivité sur le cerveau : le fondement scientifique

La positivité influence le cerveau par le biais de messagers chimiques. Les neurotransmetteurs – dopamine, sérotonine et oxytocine – contribuent grandement à favoriser votre santé physique et mentale en transmettant des directives de vos cellules cérébrales à vos muscles et organes. Comme ces substances chimiques aident le cerveau et le corps à fonctionner en tandem, il est important de maintenir l’équilibre entre les deux.

Bon nombre de déclencheurs libèrent les neurotransmetteurs. Assez étonnamment, c’est le cas des plantes dans votre entourage. En effet, quantité d’études indiquent que les plantes d’intérieur procurent à l’humain le sentiment d’être en meilleure santé et plus heureux, des bienfaits dont les plantes profitent elles aussi. Vous avez sans doute déjà entendu dire qu’en parlant à vos plantes, vous optimisez leur croissance. Pourquoi? Selon les hypothèses, les plantes pourraient réagir aux vibrations et au ton de la voix humaine (ou de la musique).

Or, l’humain n’est pas tellement différent. Tout comme les plantes, il réagit aux vibrations et aux sons. La vie est un océan de rythmes qui régulent plusieurs fonctions cardiaques et neurologiques. La musique et les sons peuvent favoriser le déclenchement de voies mesurables de réduction du stress et peuvent même aider à préserver une bonne fréquence cardiaque, la respiration, les mesures électroencéphalographiques, la température corporelle et la tension artérielle, à la condition que tous ces facteurs soient normaux au départ. Comme les tonalités sont aussi liées à un soutien immunitaire et endocrinien, elles peuvent elles aussi contribuer à la sensation de calme, d’énergie et de bonne humeur. C’est ce qui explique ce que vous ressentez en vos airs préférés. Lorsque vous entendez la note parfaite, vous la ressentez de la tête aux pieds.

Si les paroles bienveillantes et les bonnes vibrations – à partir de la musique jusqu’aux échanges positifs – contribuent à la croissance des plantes, imaginez le bien que vous pouvez vous faire en vous parlant d’une façon affable.

Les effets physiques de la pensée positive

La pensée positive ne saurait être bénéfique si elle encourage la « positivité toxique » qui invalide l’expérience vécue en prétendant que tout va pour le mieux. Par contre, face à une difficulté, il vaut mieux rechercher les aspects positifs au lieu de laisser les pensées négatives de prendre le dessus.

Il suffit de quelques pensées sereines pour ressentir les bienfaits avérés de la positivité, notamment :

Soutenir le système immunitaire – Lorsque l’organisme est soumis au stress occasionnel, les effets des stresseurs peuvent être nocifs pour le système endocrinien et la réponse immunitaire. Votre attitude dans une situation stressante peut aussi influer sur votre réponse immunitaire. Sous cet angle, il faut voir la positivité comme un outil qui peut apporter des bienfaits pour la santé.

Rester calme – Si les pensées négatives et intrusives exacerbent l’anxiété, le contraire est aussi vrai. L’espoir d’une conclusion heureuse est une formule salutaire qui favorise le calme, la sérénité et une humeur équilibrée.

Optimiser la résilience – La résilience se définit par l’aptitude à faire face aux problèmes. Au lieu de vous laisser abattre par les difficultés, votre positivité vous permet de passer à autre chose et de vous adapter au changement. Votre pensée positive a un reflet surprenant sur vous. La prochaine étape consiste à éduquer votre cerveau à se sentir heureux, tout en respectant la validité de toutes vos émotions.

Trois façons de mieux arriver à voir la vie du bon côté

On ne demande pas mieux que de vivre heureux et en santé grâce aux effets de la pensée positive, mais la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et il n’est pas donné à tout le monde d’avoir de garder un état d’esprit positif.

Il faut des efforts pour éduquer le cerveau à ressentir le bonheur, mais c’est ce qu’il y a de mieux à faire lorsque la vie ne tourne pas rond. Voici trois moyens de stimuler la positivité :

1. Déclencher dans le cerveau les substances chimiques du bonheur

Adoptez un style de vie qui met à l’œuvre vos neurotransmetteurs!

Bouger pour créer des pensées positives – Certains mouvements corporels libèrent les substances chimiques du bonheur dans le cerveau. Même quand vous n’en avez pas envie de sourire, le simple fait de le faire vous met de bonne humeur. En élevant les bras en signe de victoire, vous envoyez des messages de bonheur à votre cerveau. Bougez de toutes les façons qui vous font vous sentir bien – danse, natation, exercice, position debout bien droit… ou un simple sourire.

Écouter les sons et la musique qui libèrent les neurotransmetteurs – Identifiez les sons et vibrations qui ont un effet positif sur vous, par exemple la musique, le rire ou les applaudissements. Pour une thérapie sonore amusante, mettez vos écouteurs et écoutez les battements binauraux de cette piste sonore de fréquence du bonheur.

2. Vivre le moment présent

On se laisse souvent entraîner à rêvasser du passé ou de l’avenir, au point d’oublier que le temps n’existe qu’au présent. Il est possible et grandement bénéfique d’apprendre à vivre dans l’instant présent pour reprendre votre calme, éviter ressasser les mêmes pensées et vous aider à prendre de meilleures décisions. Pour mieux vivre le moment présent :

  • Concentrez-vous sur votre respiration – sentez le mouvement de l’air, regardez votre poitrine se gonfler et s’abaisser, puis comptez vos respirations.
  • Portez attention à vos sens – concentrez-vous sur ce que vous voyez, sentez, touchez, goûtez et entendez à l’instant même.
  • Méditez – faites de la méditation guidée en position assise traditionnelle ou concentrez-vous sur le bruit blanc. Vous pouvez aussi ressentir l’énergie dans vos mains, compter les assiettes que vous lavez, ou encore calculer vos pas.

3. Devenir votre meilleur ami

La positivité est une démarche intérieure. La personne dans votre tête vous parle-t-elle avec bienveillance? Vous parlez-vous à vous-même comme vous le feriez avec votre meilleur ami? Selon Jack Canfield, créateur de la série Bouillon de poulet pour l’âme (Chicken Soup for the Soul), « Les affirmations sont à l’esprit ce que l’exercice est au corps. » La répétition des affirmations aide à reprogrammer l’inconscient pour la réussite.

Le monologue intérieur positif doit être simple et crédible. Les affirmations positives auxquelles vous ne croyez pas ne sont d’aucune utilité. Essayez ces techniques :

  • Commencez doucement – Faites des affirmations simples et générales :

« J’aime sentir le soleil sur mon visage. »

« Tout ce que j’ai à faire pour l’instant, c’est de respirer. »

« Je suis déjà arrivé à surmonter des périodes difficiles. »

  • Devenez plus précis – Dès que vous avez pris confiance dans la réalité positive que vous avez créée, vous êtes prêt à vous faire des affirmations plus personnelles :

« J’accueille avec plaisir tout ce qui est bon dans ma vie. »

« Je suis en train de guérir. »

« Je suis conscient de ma valeur. »

« Je vais arriver à le faire. »

  • Prenez des notes – La puissance de vos affirmations peut s’accroître dès que vous les mettez sur papier. Ce que vous pensez s’ancre dans votre cerveau et vous obtenez une meilleure compréhension conceptuelle de vos pensées. Réécrivez souvent vos affirmations et imprégnez-vous-en.
  • Adoptez les outils numériques – Pour garder la positivité à l’esprit en tout temps, utilisez des applications qui favorisent la pleine conscience. Vous trouverez quelques suggestions utiles dans les articles suivants (en anglais seulement): 13 Best Daily Positive Affirmations Apps for 2021, The 5 Best Mood-Tracking Apps, The 7 Best Meditation Apps to Try in 2021.

La rééducation du cerveau ne se fait pas sans effort, mais les effets de la pensée positive durent toute la vie. Même si la vie n’a pas toujours que de bons côtés, apprenez à laisser la pluie arroser votre jardin. Vous pourrez alors prendre du recul et profiter d’une santé florissante.

En temps normal, vous arrivez à vous détacher du tiroir à collations, mais à un certain moment pendant la journée, ces petites gâteries se fraient un chemin dans votre esprit. Une heure plus tard, les grignotines vous convoquent avec plus d’insistance et vous attirent comme un phare à l’horizon. Lorsque c’est le cas, la meilleure façon d’éviter le désastre alimentaire consiste à adopter des concepts qui rendront vos choix de collations plus avisés, notamment la planification, des options plus sensées et la compréhension de ce qui fait qu’une collation est plus saine.

En combinant les huit concepts présentés plus bas, vous aurez une base de connaissances pratiques en ce qui a trait aux collations sensées. Poursuivez votre lecture et dans peu de temps, vous vous mettrez à faire des choix de collations santé.

Faire des choix raisonnés en matière de collations

Les démarches réfléchies produisent de meilleurs résultats que les approches basées sur l’improvisation. Le principe est le même en ce qui concerne les collations sensées; prendre des moyens improvisées d’une fringale à une autre n’est pas votre seule option.

Pour apprendre à faire de meilleurs choix de collations, il faut plutôt commencer par déterminer les raisons pour lesquelles vous mangez entre les repas. Passez en revue votre horaire quotidien pour évaluer vos besoins en énergie physique et mentale. Avez-vous besoin d’une collation pour vous préparer à un entraînement ou pour récupérer après? Les réponses à ce genre de questions vous donnent une intention et une direction pour arriver à adopter des habitudes sensées en matière de collation.

Comprendre les sensations associées aux collations

Pour déterminer le but d’une collation, il faut d’abord faire un examen de la faim. Qu’est-ce qui vous donne envie de manger? Avez-vous réellement faim, ou y a-t-il un autre facteur derrière votre fringale – soif, ennui, ou réaction émotive?

On peut facilement confondre la sensation de la soif et celle de la faim. Il est possible que vous ayez simplement besoin d’un verre d’eau. Si votre fringale est attribuable à une émotion ou à l’ennui, essayez de faire une activité – une promenade, une randonnée à vélo ou un exercice à la maison. Après avoir fait tout cela, si votre organisme a réellement besoin de calories ou de nutrition, concentrez-vous sur le choix d’une collation sensée grâce aux compétences que vous apprendrez plus bas.

Concevoir les collations comme une possibilité d’obtenir plus de nutriments

Lorsque vous comprenez la raison pour laquelle vous avez envie de manger, le temps est venu de penser à ce que vous choisirez comme collation. Le meilleur conseil ne consiste pas à dresser la liste des aliments acceptables, mais plutôt à adopter une nouvelle façon d’aborder les collations.

Voici ce qu’il faut retenir : prendre une collation, c’est une possibilité d’obtenir de la nutrition, pas seulement de satisfaire une fringale.

C’est dire qu’il faut concevoir les collations comme une façon de consommer plus de nutriments essentiels et bénéfiques. Profitez de vos collations pour intégrer à votre alimentation quotidienne des fibres, des gras végétaux, des protéines, des micronutriments particuliers, des prébiotiques ou encore, des aliments riches en eau. Commencez à penser aux collations non pas en termes de saveurs réconfortantes, mais plutôt en tant que coup de pouce nutritionnel.

Comment choisir des collations sensées? Optez pour des aliments complets autant que possible

Les aliments complets – en particulier les fruits et légumes – sont des composants importants d’une alimentation saine. Ces mêmes aliments complets constituent également la base des collations sensées.

Ce qui fait qu’une collation est saine peut être aussi simple que sa proximité d’un aliment complet. Une pomme et quelques amandes? Ces aliments entiers constituent des collations tout à fait santé. Étendre du beurre d’amande sur des tranches de pommes est également un bon choix, car ces aliments sont près des aliments originaux.

En déterminant à quel point vos collations s’éloignent des aliments complets originaux, vous arriverez à mieux cerner les collations santé qu’il faut cibler.

Réduire au minimum les aliments transformés à l’excès, le sucre et le sodium

Vous en tenir à des aliments complets vous aide à éviter les pièges des collations trop transformées, car les aliments très transformés contiennent souvent plus de gras, de sucre et de sodium que nécessaire – même s’ils sont pratiques. De plus, ces options sont souvent très caloriques et renferment peu de fibres ou de nutriments essentiels.

Si vous n’avez pas facilement accès à des aliments complets pour votre collation – car la facilité est un élément important lorsqu’une fringale vous prend – vous pouvez opter pour des aliments minimalement transformés, et les bonnes options ne manquent pas. Vous les reconnaîtrez par les ingrédients simples qui les composent, leur faible contenu en sucre et en sodium, ainsi que l’absence de gras trans dans les valeurs nutritives.

Les fibres sont les amies des collations saines

Une réponse simple à la question « qu’est-ce qui fait qu’une collation est saine » peut se résumer en un seul mot : fibres. Les fruits, les légumes et les grains entiers contiennent ces importants glucides complexes en abondance. Très bénéfiques pour l’organisme, les fibres :

  • favorisent la sensation de satiété
  • optimisent une digestion saine
  • agissent comme prébiotiques pour soutenir un sain microbiome intestinal
  • jouent un rôle dans le maintien de la santé cardiaque

Il existe bien d’autres bienfaits liés aux fibres, mais vous avez déjà une idée de l’importance d’inclure la consommation de glucides complexes dans votre approche des collations.

Garder les collations dans le contexte de votre alimentation quotidienne

Votre organisme ne fait pas de distinctions entre les collations et les repas. La nourriture, c’est de la nourriture, un point c’est tout. Les collations sont digérées et envoyées vers l’organisme de la même façon que le déjeuner, le dîner et le souper.

Comme il n’y a pas de catégorie spécialement consacrée aux calories dans les collations, vous devez vous assurer de les faire entrer dans votre compte de calories cible pour la journée. Portez également attention aux quantités de macronutriments – lipides, protéines et glucides – dans vos collations.

En incluant vos collations dans votre compte de calories et de macronutriments, il sera plus facile de les garder dans le bon contexte – une étape importante pour apprendre à faire des choix de collations plus judicieux.

Planifier pour prendre des collations sensées en établissant un budget

Vous savez combien de calories il vous faut pour atteindre vos objectifs en matière de gestion de poids et de style de vie. (Si vous ne savez pas, il y a des ressources pour vous aider.) Vous savez aussi que vous ne souhaitez pas voir vos collations vous amener à dépasser votre budget calorique.

Il est toutefois possible d’établir un budget de collations. Le concept se fonde sur le conseil précédent : garder vos collations dans le contexte de votre alimentation quotidienne dans son ensemble. Vous pourrez ainsi mieux planifier vos collations avant d’en arriver au point de vouloir manger n’importe quel aliment à votre portée. Une bonne planification facile à exécuter vous aidera à consommer des collations saines et utiles.

Si vous avez porté attention aux concepts précédents, vous ne serez pas surpris par les facteurs à considérer pour établir un budget de collations. Voici les questions à vous poser :

  • Combien de calories sont disponibles pour les collations au cours de la journée?
  • Quelles sont les quantités de fibres, de lipides et de protéines contenues dans les collations par rapport aux besoins quotidiens?
  • Combien de fois par jour sentez-vous qu’une collation réfléchie et saine pourrait être utile?
  • Quel est le meilleur moment pour prendre des collations afin d’en optimiser l’effet?

Avec ces réponses, vous saurez quels sont vos besoins et serez en mesure de choisir des aliments qui entrent dans votre budget quotidien. La planification de vos collations au même titre que vos repas peut vous aider à prévoir vos collations une semaine à l’avance, si vous le souhaitez.

Apprendre à faire des choix de collations judicieux est seulement la moitié du combat

La mise en pratique ce que vous avez appris sur ces concepts liés aux collations sensées est la prochaine étape. À noter : il peut s’agir d’un combat contre vos habitudes et vos fringales.

Vous avez le pouvoir de transformer une habitude potentiellement malsaine en un carburant puissant qui vous mènera vers vos objectifs de mieux-être. Commencez par comprendre vos besoins, planifier vos collations et repérer les options saines vers lesquelles vous tourner lorsque les fringales se font sentir.

Le dernier élément à retenir, c’est que – comme pour toute nouvelle habitude à développer – le choix de collations plus sensées est un processus. Ne vous en voulez pas s’il vous arrive à l’occasion de céder à la tentation d’une croustille ou deux. Sachez apprécier les progrès que vous faites et vous apprendrez à aimer les collations santé.

Chaque verre d’eau vous aide à remplir votre réservoir et vous rapprocher d’un bon taux d’hydratation. Vous le saviez sans doute déjà et vous connaissez probablement aussi les bienfaits d’une hydratation C’est d’ailleurs ce qui vous amène à compter les millilitres contenus dans les verres ou les bouteilles. Les liens entre hydratation et santé sont cependant encore plus étroits que vous ne l’imaginiez.

On connaît les nombreux bienfaits de l’hydratation. Elle contribue entre autres à :

  • préserver un taux équilibré de liquide et d’électrolytes importants
  • favoriser la santé de la peau
  • conserver une bonne production de salive
  • optimiser la digestion
  • préserver la santé rénale
  • favoriser une élimination adéquate des déchets
  • optimiser l’absorption des nutriments
  • préserver la santé articulaire
  • assurer une bonne régulation de la température (par l’action de l’eau dans la transpiration)
  • conserver une bonne réserve de sang.

Voilà une liste impressionnante des importants bienfaits à large spectre d’une hydratation adéquate. Pourtant, ce n’est là qu’une partie des effets bénéfiques d’une bonne hydratation sur votre bien-être général. Versez-vous un grand verre d’eau avant d’étudier de plus près les liens étroits – et parfois surprenants – entre l’hydratation et la santé.

Un bon taux d’hydratation aide à optimiser les efforts de maîtrise du poids

Très lourde, l’eau constitue une part importante du poids corporel. C’est pourquoi un boxeur élimine l’eau par la transpiration avant la pesée qui précède un combat.

Vous ne songeriez sans doute pas à boire un litre d’eau avant de monter sur la balance, mais une hydratation adéquate n’en est pas moins recommandable pour atteindre vos objectifs à long terme de maîtrise du poids. À cet égard, un nombre croissant d’études confirment le bien-fondé des nombreux bienfaits d’une hydratation adéquate, avec des effets qui se font sentir sur le poids affiché sur la balance.

Il y a tout d’abord la sensation de satiété, car l’eau rassasie. Des chercheurs ont observé que la consommation d’eau, de préférence 30 minutes avant un repas, contribuait à réduire l’apport calorique, ce qui aide à vous rapprocher de l’atteinte de vos objectifs de maîtrise du poids.

Ensuite, on méprend souvent la soif pour la faim. Cette erreur pousse les gens à grignoter quand en réalité ils sont surtout assoiffés. En vous hydratant adéquatement, autrement dit en buvant de l’eau avant d’avoir soif, vous éviterez de commettre une erreur coûteuse en calories.

Une quantité suffisante d’eau peut aussi aider à maintenir un bon taux métabolique. Des études font état d’un lien entre l’apport en eau et l’élimination des calories. Ce lien s’expliquerait par l’effort thermogénique nécessaire au réchauffement de l’eau pour qu’elle corresponde à la température corporelle. D’autres études établissent aussi un lien entre le taux d’hydratation et la préservation d’un métabolisme adéquat des graisses stockées.

Enfin, l’eau est une boisson exempte de calories. Lorsque vous avez soif, le premier critère de maîtrise du poids consiste à renoncer aux jus et boissons gazeuses à forte teneur en sucre. Comme l’eau est non calorique, elle est efficace pour aider à réduire l’apport énergétique provenant des calories. En bout de ligne, c’est tout à votre avantage pour la maîtrise du poids.

Pour comprendre la dynamique des fluides dans le rapport hydratation et humeur

On connaît déjà l’association étroite entre nourriture et humeur. Il suffit de sauter un repas pour ressentir de l’irascibilité (mauvaise humeur causée par la faim).

Les répercussions de la soif sur l’humeur ne peuvent se résumer en un seul mot, mais elles n’en sont pas moins réelles que celles de la faim. Une hydratation inadéquate – même dans une faible mesure – peut gâter votre journée en causant de la déprime, de l’anxiété, de l’irritabilité, avec les nerfs à vif.

Comme dans la plupart des aspects de l’humeur, la faute en revient en partie aux messagers (neurotransmetteurs et hormones) de l’organisme. Les neurotransmetteurs ont besoin d’eau pour continuer à bien fonctionner et rester équilibrés. Une hydratation inadéquate semble avoir des répercussions principalement sur deux substances chimiques cérébrales : la dopamine et la sérotonine.

On aurait tort, toutefois, de faire abstraction des hormones. Une étude indique qu’une hydratation inadéquate libère du cortisol, l’hormone du stress. Un excès de cortisol est loin d’être souhaitable à bien des égards, à partir de la maîtrise du poids jusqu’à la mémoire.

La prochaine fois que vous sentirez la mauvaise humeur vous gagner, vous pourriez la dissiper en buvant un grand verre d’eau.

Autres bienfaits d’une hydratation adéquate : une cognition et une concentration normales

En plus d’être un consommateur vorace de calories, le cerveau exige une bonne hydratation continue.

L’eau n’est pas seulement nécessaire à un bon maintien cerveau-santé de base. Comme la consommation d’une quantité suffisante de liquide peut aider à préserver la cognition et la concentration, elle renforce votre capacité de remplir vos tâches.

Selon certaines études, de nombreuses conséquences sont liées à une déshydratation même légère – c’est-à-dire une réduction d’environ 2 % du poids corporel, que le simple accomplissement de vos tâches quotidiennes peut entraîner. La concentration et la mémoire de travail peuvent souffrir d’une hydratation inadéquate. Une carence plus grave ou prolongée en eau risque de devenir préjudiciable au raisonnement et à la réflexion.

Votre cerveau ne vous fait pas prendre conscience de votre soif simplement parce qu’il a besoin de se rafraîchir. Il réclame le soutien de l’eau pour mener à bien l’énorme quantité de tâches mentales auxquelles vous devez faire face au quotidien.

Hydratation et énergie : boire de l’eau pour accroître l’énergie physique et mieux performer pendant l’exercice

Une hydratation soutenue aide le cerveau à conserver son énergie et sa concentration pour mener à bien tout le travail mental. Votre organisme est aussi capable d’éliminer les obstacles physiques grâce à une bonne hydratation soutenue.

Vous associez sans doute déjà l’eau à l’épuisement physique, qu’il s’agisse du verre d’eau glacée après des travaux intensifs d’entretien paysager ou de la bouteille d’eau qui vous suit partout dans le centre de conditionnement physique.

Il est important de bien s’hydrater pendant l’activité physique, mais il est tout aussi bénéfique d’obtenir une hydratation optimale toute la journée. Une bonne hydratation peut vous aider à conserver votre énergie et à combattre la léthargie. Des apports suffisants en eau et en aliments riches en eau vous aident à obtenir l’énergie physique nécessaire pour rester au mieux de votre forme.

Les muscles qui font bouger le corps sont largement constitués d’eau – c’est-à-dire à environ 80 %. Des chercheurs ont découvert que l’eau qui entre et sort des cellules musculaires joue un rôle capital dans la contraction des muscles. Par conséquent, une hydratation optimale favorise le bon fonctionnement des muscles et leur performance.

C’est au niveau cellulaire qu’il faut chercher l’explication des liens entre l’hydratation et l’énergie.

Les cellules des muscles – et de tout l’organisme – ont besoin d’eau pour préserver la santé, la structure et la production optimale d’énergie. Une bonne hydratation permet aux cellules de mener à bien leurs tâches en favorisant la conversion des aliments en énergie cellulaire (ATP). Ce carburant vous aide à gérer avec succès vos journées affairées et il vous en reste même suffisamment pour faire de l’exercice.

En outre, votre performance durant l’exercice est aussi liée à une hydratation adéquate. Comme l’exercice exige une foule de contractions des muscles, le rôle de l’eau dans la mécanique de ce processus musculaire important explique le lien intrinsèque entre l’hydratation et l’exercice.

Cela dit, l’exercice ne sollicite pas uniquement les muscles, car les mouvements font aussi appel à de nombreuses articulations. Et comme les articulations sont coussinées par une enveloppe liquide, une hydratation optimale est certes fort utile pour favoriser la santé articulaire.

À cause de sa teneur en eau et en sel, la transpiration pendant l’exercice peut causer un problème d’hydratation. La sueur peut évacuer par la peau jusqu’à 10 % du poids corporel en eau lors d’un entraînement. Voilà pourquoi les organismes de médecine sportive conseillent de boire deux verres d’eau (environ un demi-litre) avant une séance d’exercice et de continuer à s’hydrater dès le début et fréquemment pendant l’entraînement. C’est une façon de conserver l’énergie, de soutenir l’activité musculaire et d’optimiser la performance durant l’exercice.

Les bienfaits d’une hydratation adéquate au service de votre santé

Le milieu de la santé et du mieux-être consacre beaucoup d’énergie à promouvoir l’alimentation. Le régime alimentaire est certes un volet essentiel de la santé, mais il serait temps de mettre de l’avant l’importance d’une bonne hydratation.

La liste des bienfaits reconnus de l’hydratation était déjà longue avant même de la lier au poids, à l’humeur, à la cognition et à l’énergie. Ajoutons à cela le soutien très impressionnant que la simple consommation quotidienne de liquides assure à l’état de santé général. C’est aussi beaucoup moins exigeant que de s’astreindre à un régime alimentaire.

Aucun comptage de glucides ou de calories. Aucune pesée des portions. Aucune aliment défendu une semaine et un autre la semaine suivante. Vous ressentez les bienfaits d’une bonne hydratation en buvant tout simplement de l’eau (préférablement sans ajout) tout au long de la journée.

Prenez note du nombre de verres, millilitres, litres que vous consommez, ou du nombre de fois que vous remplissez votre bouteille d’eau. Mettez en pratique ces conseils utiles pour obtenir facilement une hydratation optimale. Assurez à votre organisme un bon apport en eau en prenant les moyens de votre choix et profitez du même coup des bienfaits à large spectre d’une hydratation adéquate.

Le métabolisme est souvent lié au poids, mais il y a bien plus en jeu que de simples changements de chiffres sur la balance. Vous avez probablement déjà entendu quelqu’un blâmer son « métabolisme lent » pour un gain de poids ou un sentiment de léthargie – vous apprendrez plus loin que cela n’est pas complètement indépendant de notre volonté. Il s’agit toutefois d’un malentendu courant au sujet du concept de métabolisme.

Le sens du mot « métabolisme » est très simple, pourtant très peu de gens semblent comprendre de quoi il s’agit et quelle est sa fonction. Le métabolisme est l’ensemble des processus chimiques qui ont lieu dans les organismes vivants pour soutenir la vie.

À l’échelle microscopique, on appelle « métabolisme cellulaire » les réactions et les processus qui préservent la santé cellulaire. Ces réactions sont catalysées par des enzymes, et les organismes – petits et grands – en dépendent pour la croissance, la reproduction, l’entretien structurel et les réponses à leur environnement. Dans son sens le plus large, le métabolisme est ce qui donne vie aux organismes. Sans lui, point de vie.

Votre métabolisme a trois fonctions principales :

  • Transformer les aliments en énergie
  • Transformer les aliments en éléments constitutifs des protéines, des lipides, des acides nucléiques et de certains types de glucides
  • Éliminer les déchets

La santé de votre métabolisme dépend donc en bout de ligne de votre alimentation et de votre nutrition. Vous devez manger et boire de manière à fournir l’énergie (calories) et les éléments constitutifs du métabolisme (vitamines, minéraux, acides aminés et gras essentiels) nécessaires pour alimenter vos actions, préserver votre structure et votre intégrité, et éliminer les déchets toxiques ainsi que les débris cellulaires.

Il n’y a pas de carburant sans calories, et sans les bons nutriments, il n’y a pas d’éléments constitutifs pour soutenir l’intégrité structurelle et la fonction mécanique. De plus, sans élimination adéquate, les déchets toxiques et les détritus cellulaires s’accumulent. Des lacunes dans l’un ou l’autre de ces aspects peuvent occasionner des problèmes de santé.

Construire ou décomposer – une question de métabolisme

Toutes les réactions métaboliques sont soit anaboliques, soit cataboliques. Définissons ces différents types de métabolismes :

  • L’anabolisme (construire) soutient la croissance et la production de nouvelles cellules, ainsi que le stockage de l’énergie et l’entretien des tissus corporels.
  • Le catabolisme (décomposer) est le processus de décomposition des lipides, des protéines et des glucides pour la libération d’énergie servant à vous garder au chaud et à permettre à vos muscles de se contracter.

Les aliments que vous consommez se présentent sous la forme de protéines, de glucides et de lipides. Donc, la décomposition de ces macronutriments et l’élimination des déchets au cours de la digestion sont des réactions cataboliques. (Voyez ici de façon plus détaillée le cheminement de la nourriture dans le système digestif.)

La décomposition : le métabolisme catabolique simplifié

De manière générale, le catabolisme comprend l’ensemble des processus qui décomposent les grosses molécules en plus petites afin de produire de l’énergie et des éléments constitutifs pour la construction d’autres molécules.

Le catabolisme se déroule en étapes, à partir de processus plus généraux vers des processus plus spécialisés. Pour commencer, les grosses molécules organiques (macronutriments) sont digérées, passant ainsi à l’état de plus petits composants. Des enzymes spécialisées décomposent les protéines, les glucides et les lipides en composés chimiques beaucoup plus petits et plus simples.

  • Les protéines deviennent des acides aminés.
  • Les gros glucides (comme les polysaccharides) sont décomposés en monosaccharides et en disaccharides (sucres simples).
  • Les lipides sont décomposés en petits acides gras et en monoglycérides.

Ces processus de digestion se déroulent en dehors des cellules. Ensuite, les molécules plus petites et plus simples sont absorbées par les cellules et transformées en molécules encore plus petites comme l’acétylcoenzyme A, qui favorise la libération d’énergie.

D’autres processus cataboliques mènent à la création de molécules qui nourrissent le cycle de l’acide citrique, la chaîne de transport des électrons, ainsi que la phosphorylation oxidative (ATP). Ces réactions chimiques permettent la libération d’énergie disponible et stockée pour soutenir l’activité, en plus de construire et préserver les tissus.

Voici un aperçu très simplifié du catabolisme des protéines, des glucides et des lipides.

La construction : les fondements du métabolisme anabolique

L’anabolisme est le contraire du catabolisme. Le métabolisme anabolique utilise l’énergie libérée par le catabolisme pour construire et synthétiser des composés complexes.

Les molécules simples et les produits de la décomposition du catabolisme – comme les acides aminés, les monosaccharides et les acides nucléiques – sont utilisés comme précurseurs pour la construction de molécules de plus en plus complexes, notamment les polysaccharides (amidon), les acides aminés et les protéines, ainsi que les acides gras.

La métabolisation anabolique des glucides commence par la transformation de composés organiques fondamentaux – pyruvate, lactate, et acides aminés – en glucose. Cette molécule de sucre peut ensuite être utilisée comme source d’énergie directe pour les cellules, et pour assembler des polysaccharides (amidon et glycogène). Le glycogène est une forme de glucose stocké à laquelle l’organisme a facilement accès pour le décomposer s’il a besoin d’énergie rapidement. Lorsque la glycémie chute, l’organisme puise dans les réserves de glycogène du foie et des muscles afin d’obtenir l’énergie nécessaire au fonctionnement et à l’activité cellulaires.

Les acides aminés sont utilisés comme constituants pour la construction des protéines et des tissus musculaires. Dans le cadre de l’anabolisme, les acides aminés sont assemblés grâce à des liaisons peptidiques, et leurs séquences particulières déterminent quelles structures de protéines en résultent. Dans cette variété de protéines, on retrouve des enzymes, des hormones et des composés dont l’organisme se sert pour le transport cellulaire, la digestion, la défense et la structure générale.

Les acides gras à chaîne longue et les acides gras sont construits à partir de l’acétylcoenzyme A et de la NADPH grâce à l’activité d’enzymes appelées les synthases d’acides gras. La majeure partie de l’acétylcoenzyme A transformée en acides gras par le métabolisme anabolique provient des glucides catabolisés.

Le catabolisme et l’anabolisme travaillent ensemble au maintien de l’équilibre dans l’organisme. Dans un contexte normal et sain, l’organisme tente de maintenir l’homéostasie. Lorsqu’il y a un déséquilibre suffisant, dans une direction ou l’autre, l’organisme change et s’adapte – du moins jusqu’à un certain point. S’il y a un déficit de carburant ou de nutriments, l’organisme demeure en état de catabolisme, car l’anabolisme requiert de l’énergie et le catabolisme en libère.

Le rôle des minéraux et des vitamines dans le métabolisme

Les vitamines et les minéraux ne fournissent pas d’énergie directement, mais ils jouent des rôles essentiels dans le métabolisme. Plusieurs vitamines B agissent comme coenzymes dans la décomposition et la construction de macromolécules dont nous avons parlé précédemment.

Plusieurs minéraux – le magnésium, le zinc, le fer, le cuivre et particulièrement l’iode – sont des composants essentiels de nombreuses enzymes qui participent au métabolisme de l’organisme. Les minéraux sont également nécessaires à la construction de nouveaux muscles et de nouveaux os, et ils favorisent donc une croissance normale.

Qu’est-ce que le taux métabolique?

Le taux métabolique est une façon d’exprimer la quantité d’énergie dont l’organisme a besoin pour répondre à tous ses besoins en ce qui a trait à l’entretien de la structure corporelle, à l’utilisation et au stockage d’énergie et aux processus cellulaires. En termes simples, il s’agit du rythme auquel l’organisme utilise l’énergie ou brûle les calories.

Lorsque les gens affirment que leur métabolisme est lent – généralement pour justifier un gain de poids – ils parlent du taux métabolique. Maintenant que vous avez une idée très générale de ce qu’est le métabolisme, vous pouvez aller plus loin en explorant le taux métabolique et de ses liens avec le métabolisme.

Métabolisme de base

Le casse-tête du taux de métabolique est constitué de nombreuses pièces. La première, qui représente la plus grande fraction du taux métabolique, est le métabolisme de base (MB).

Le MB dénombre l’ensemble des calories nécessaires pour accomplir les fonctions de base de l’organisme comme la respiration, la circulation, l’activité cérébrale et l’activité cellulaire. En d’autres termes, il s’agit des calories dont vous auriez besoin si vous dormiez toute la journée.

Pour calculer avec précision le MB, les mesures doivent être prises en laboratoire dans des conditions contraignantes qui nécessitent l’emploi de matériel de laboratoire et de procédures spécifiques. Cependant, il existe des formules mathématiques que vous pouvez utiliser pour avoir une idée raisonnablement précise de votre MB. En général, votre taille et votre composition musculaires sont les aspects qui ont la plus grande influence sur vos besoins énergétiques de base.

Vous verrez parfois l’expression taux métabolique au repos pour décrire le métabolisme de base. Comme ces deux termes désignent la même notion, ils sont utilisés de manière interchangeable.

Utilisez cette équation pour calculer votre MB

Le recours à l’équation Harris-Benedict est la manière la plus courante d’estimer le métabolisme de base. Il existe d’autres formules que vous pouvez utiliser, ou mieux encore, des calculateurs qui font le travail pour vous (voir les références).

Équation Harris-Benedict :

  • Pour les hommes : MB = 88,362 + (13,397 x poids en kg) + (4,799 x taille en cm) – (5,677 x âge en années)
  • Pour les femmes : MB = 447,593 + (9,247 x poids en kg) + (3,098 x taille en cm) – (4,330 x âge en années)

Ajout d’un facteur d’activité

Pour la plupart des gens, la plus grande portion de leurs besoins énergétiques et métaboliques provient de leur niveau d’activité. Le principe est simple – plus vous êtes actif, et plus vos activités sont intenses, plus vos besoins énergétiques sont grands.

Il est difficile, sinon impossible, de mesurer avec exactitude le nombre de calories brûlées au cours d’une activité en particulier, dans des conditions réelles. Cependant, il existe différents tableaux pour vous aider à estimer l’énergie (en calories) dépensée pendant différents types d’activités.

La masse corporelle est prise en considération dans ces estimations, car une personne qui pèse 92 kg dépense beaucoup plus d’énergie pour courir 1,5 km qu’une personne qui pèse 54 kg. Pour la plupart des gens, l’activité physique représente de 15 à 30 % des besoins énergétiques quotidiens.

Estimez votre facteur de niveau d’activité en choisissant la catégorie qui correspond le mieux à votre style de vie actuel :

  • Sédentaire (travail de bureau, principalement en position assise, avec peu ou pas d’exercice ou d’autres activités) : calcul calorique = MB x 1,2
  • Légèrement actif (travail sédentaire, activités comme des tâches domestiques et de la marche 1 à 3 jours/semaine) : calcul calorique = MB x 1,375
  • Moyennement actif (en mouvement et actif pendant la journée, entraînements modérés 3 à 5 jours/semaine) : calcul calorique = MB x 1,55
  • Très actif (actif au cours de la journée, pratique d’un sport ou d’une activité physique vigoureuse presque tous les jours) : calcul calorique = MB x 1,725
  • Extrêmement actif (travail physique exigeant, entraînements intenses 6 à 7 jours/semaine) : calcul calorique = MB x 1,9

L’ajout de votre niveau d’activité à votre MB vous donne une valeur que l’on appelle le taux métabolique actif (TMA). Vous pouvez calculer votre TMA en multipliant votre MB en fonction de votre niveau d’activité actuel.

Votre TMA représente le nombre de calories que vous devez consommer chaque jour pour maintenir votre poids actuel. Si votre objectif est de perdre du poids, vous aurez besoin d’un déficit calorique. C’est dire que vous devez augmenter votre niveau d’activité physique ou diminuer votre apport énergétique en consommant moins de calories.

Effet thermique des aliments (ETA)

En plus du métabolisme de base et du taux de métabolisme actif, quelques autres facteurs mineurs peuvent influer sur la dépense d’énergie totale. L’énergie dépensée au cours de la consommation et de la digestion en est un. C’est ce qu’on appelle l’effet thermique des aliments (ETA).

La digestion, l’absorption, la décomposition et le stockage des nutriments requièrent de l’énergie.

  • Comme ce sont les protéines qui exigent la plus grande quantité d’énergie pour la digestion et la métabolisation, elles ont l’effet thermique le plus élevé.
  • Les glucides nécessitent moins d’énergie que les protéines, mais plus ils sont complexes, plus l’effet thermique est élevé; l’amidon et les fibres requièrent plus d’énergie que les sucres simples.
  • L’effet thermique des lipides est très bas; la digestion, l’absorption et le stockage des lipides nécessitent très peu d’énergie.

Dans l’ensemble, l’ETA peut représenter jusqu’à 10 % des calories brûlées dans une journée. C’est dire que le fait d’avoir une alimentation riche en protéines peut faire une différence avec le temps.

Tissu adipeux brun

Le tissu adipeux brun (TAB) n’a pas une très grande influence sur la dépense énergétique chez l’humain adulte, mais il vaut la peine de le mentionner, car il s’agit d’un sujet de recherche populaire à l’heure actuelle.

La majeure partie du tissu adipeux (graisses) est blanc. Chaque cellule adipeuse blanche contient une seule gouttelette de lipide. Par contre, les cellules adipeuses brunes contiennent de nombreuses gouttelettes plus petites. Ce sont les mitochondries et les capillaires, renfermant du fer, présentes en grand nombre dans les cellules adipeuses brunes, qui leur donnent cette couleur. La fonction principale du TAB est son rôle dans la thermorégulation, ou le maintien de la température corporelle interne, ce qui explique son abondance chez les nouveau-nés et les mammifères en hibernation.

La prévalence du TAB diminue avec l’âge chez l’humain, mais on sait qu’il se retrouve chez les adultes dotés d’un métabolisme actif et sain. À l’heure actuelle, peu de données soutiennent que certains produits ou certaines techniques pourraient permettre de tirer profit du TAB ou de l’activer chez les adultes, mais il est possible que ce tissu soit responsable d’un petit pourcentage de la dépense énergétique de certaines personnes.

Ce que vous pouvez faire pour soutenir votre métabolisme

Bon nombre de produits et de méthodes d’exercice sont présentés avec la promesse d’accélérer immédiatement votre métabolisme, mais ce n’est pas aussi simple. Cependant, il y a de nombreux facteurs – sur lesquels nous pouvons agir – qui peuvent avoir une influence positive sur le métabolisme. Les progrès réalisés sous ces aspects peuvent soutenir votre métabolisme et aider à optimiser votre vigueur dans tous les aspects de votre vie.

Voici quelques habitudes et activités que vous pouvez adopter pour optimiser le fonctionnement de votre métabolisme :

  • Faire de l’exercice régulièrement – La sédentarité n’est bonne ni pour vous ni pour votre métabolisme. Toute activité ou tout exercice qui fait augmenter la fréquence cardiaque entraîne également l’augmentation du débit sanguin, ce qui amène davantage d’oxygène et de nutriments vers les cellules qui en ont besoin pour soutenir le métabolisme. Si l’activité est sporadique, l’effet n’est que temporaire, mais la pratique régulière d’un exercice entraîne des effets et des bienfaits à plus long terme. L’association d’un exercice aérobique ou d’endurance avec de l’exercice contre résistance ou de la musculation génère les plus grands bienfaits. Vous avez peut-être déjà entendu dire que le maintien de la masse musculaire nécessite beaucoup plus d’énergie que le maintien de la masse graisseuse, et c’est vrai. Par conséquent, le maintien ou l’augmentation de la masse musculaire préserve la jeunesse du métabolisme même avec l’âge.
  • Si vous souhaitez tirer le maximum de votre exercice et de votre métabolisme, vous devez rester hydraté. Certaines recherches ont montré que le manque d’hydratation peut ralentir le métabolisme et freiner la consommation d’énergie ainsi que la perte de poids. Les meilleurs choix sont généralement l’eau fraîche et pure et les boissons pour sportifs.
  • Vous assurer un sommeil réparateur – Cela peut paraître évident, mais un sommeil irrégulier et de piètre qualité peut rendre votre métabolisme paresseux, en plus de nuire à votre motivation à faire de l’exercice et à bien manger. L’organisme rem plit d’importantes fonctions de réparation et de construction pendant que vous dormez. Par conséquent, le fait de tourner les coins ronds pour votre sommeil a de bonnes chances de mener à une moins bonne santé globale – et à un métabolisme au ralenti.
  • Gérer le stress – Les situations stressantes incitent l’organisme à augmenter sa production de cortisol, ce qui est une bonne chose pour la gestion d’une crise à court terme. Par contre, le stress chronique et non géré mène à des niveaux de cortisol constamment élevés, ce qui peut entraîner des problèmes importants. Le cortisol perturbe la sensibilité à l’insuline, ce qui peut mener à une prise de poids et à un métabolisme léthargique.
  • Éviter les régimes très restrictifs – Le métabolisme ne peut fonctionner efficacement s’il n’obtient pas le bon carburant et un approvisionnement constant en nutriments. Si la consommation calorique (énergie) est trop basse pendant longtemps, l’organisme ralentit la construction, la réparation, la digestion et d’autres fonctions énergivores du métabolisme. Ce phénomène se produit souvent lorsque les gens entreprennent des régimes amaigrissants excessivement rigides ou stricts. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est contreproductif d’essayer de perdre du poids trop rapidement. Si votre apport énergétique quotidien n’est pas suffisant pour maintenir vos activités normales et votre vigilance, c’est un signe que vous affaiblissez peut-être aussi votre métabolisme.
  • Avoir une alimentation variée et nourrissante – Obtenir suffisamment de carburant ne suffit pas. Vous devez consommer des protéines de qualité, des vitamines et des minéraux en quantités adéquates pour produire les hormones, les enzymes et les structures dont vous avez besoin pour que votre organisme et votre métabolisme demeurent solides. Plusieurs vitamines B et des minéraux comme le calcium et le fer sont des nutriments importants pour le maintien d’un métabolisme sain. Une alimentation à base de végétaux est saine et généralement recommandée.

Ne négligez toutefois pas les protéines de qualité, sinon vos muscles et votre métabolisme en souffriront.

  • Passer régulièrement des examens médicaux – Si vous faites tout correctement, mais que vous ne progressez pas comme vous le devriez, consultez votre médecin au sujet de vos médicaments, vos hormones et votre génétique. En effet, certains médicaments peuvent perturber le métabolisme et, pour de nombreuses raisons, les taux de certaines hormones peuvent s’écarter de la norme. Souvent, les problèmes hormonaux liés à la thyroïde ou au système endocrinien peuvent être résolus de manière à vous remettre sur la bonne voie. Il n’est pas vraiment possible de changer votre génétique, mais dans certains cas, vous pouvez obtenir de l’information qu’un professionnel qualifié peut utiliser pour concevoir un régime alimentaire qui fonctionne bien pour vous.

Votre métabolisme est très complexe, mais le principe de base est simple : il s’agit de la manière dont vos cellules transforment les aliments et les nutriments que vous consommez en énergie et en processus dont vous avez besoin pour bouger, penser, respirer et exister. Dans des circonstances normales, avoir un métabolisme sain n’a rien à voir avec la chance – et tout à voir avec l’adoption de principes d’alimentation saine, d’exercice et de bonnes habitudes de vie.

Personne ne contestera le fait que l’exercice joue un rôle important dans une vie en santé et heureuse. La pratique d’une activité physique régulière aide à développer la musculature, à améliorer la santé des systèmes cardiovasculaire et métabolique, à façonner le physique et même à optimiser la santé. La plupart des gens se sentent mieux physiquement lorsqu’ils font de l’exercice régulièrement, mais ce n’est pas tout. La psychologie de l’exercice et le plaisir lié aux activités physiques qui améliorent l’humeur peuvent être tout aussi bénéfiques pour la santé en général. Le temps est venu d’explorer les bienfaits émotionnels de l’exercice.

Bouger pour la santé mentale

La meilleure façon de prendre soin de sa santé mentale varie d’une personne à l’autre. Toutefois, un excellent point de départ consiste à augmenter vos sentiments positifs afin de hausser votre niveau d’énergie, d’accroître votre confiance et d’améliorer votre humeur afin d’optimiser votre capacité à gérer les facteurs de stress du quotidien. La santé mentale influe à chaque instant sur vos capacités cognitives, votre comportement et votre bien-être émotionnel – vos pensées, vos actions et vos sentiments. Une partie essentielle de la santé générale consiste à arriver à mieux maîtriser la façon dont vous vivez les hauts et les bas de la vie quotidienne.

Les bienfaits de l’exercice pour la santé mentale sont importants. En fait, selon certains résultats de recherches, l’exercice peut s’avérer aussi efficace que d’autres remèdes pour conserver un état d’esprit sain. Ce phénomène tient au fait que l’exercice favorise la croissance des cellules nerveuses et optimise leurs connexions dans le cerveau – pas seulement parce que l’activité physique aide à renforcer le corps et à améliorer la confiance en soi. Un changement de style de vie axé sur la pratique d’activités qui améliorent l’humeur et renforcent la santé mentale peut être une façon agréable de récolter les fruits d’une réduction du stress et d’un état d’esprit résilient.

La psychologie de l’exercice donne un aperçu de ce qui peut vous motiver à vous mettre en mouvement et vous aider à intégrer une activité régulière dans votre quotidien. Si vous êtes déjà un habitué de l’exercice physique, vous savez probablement ce qui fait que l’exercice peut être si agréable – c’est qu’en le pratiquant, on se sent tout simplement bien. Ce sentiment est la manifestation des bienfaits émotionnels de l’exercice. Mais, qu’est-ce qui se cache derrière cette sensation d’euphorie que l’on ressent après une longue course et qui nous aide à récupérer après une journée difficile?

Activité physique et chimie du cerveau

Lorsque vous étiez bébé, vous étiez entouré d’amour de la part de vos parents et des membres de votre famille. Toute cette attention en provenance des personnes qui s’occupaient de vous avait pour effet d’inonder votre cerveau de neurotransmetteurs positifs – un heureux et puissant mélange de composés chimiques qui favorisaient des sentiments de sécurité, d’amour et de plaisir grâce à des interactions attentives.

Pendant votre croissance et votre développement, vous avez conservé ce même besoin inné de sentiments positifs et de bien-être. Bien que l’activité physique ne réplique pas exactement le sentiment apaisant que procure l’amour d’un parent, ses bienfaits émotionnels produisent certains des mêmes mélanges de composés chimiques – des outils remarquables pour mener une vie bien remplie et équilibrée.

L’essentiel de l’interaction entre le cerveau et le corps s’effectue grâce à des neurotransmetteurs qui jouent un rôle important de messagers. Ils créent un lien avec le système nerveux relativement aux émotions, à la motivation et au dynamisme, à la réaction à la douleur, à la concentration, aux niveaux d’énergie et à la capacité de miser sur les aspects positifs de l’expérience humaine. Voici quelques neurotransmetteurs courants qui jouent un rôle dans l’exercice et l’humeur pour une meilleure santé mentale :

  • La sérotonine est un messager qui influe sur l’ensemble de l’organisme. Comme élément régulateur important de l’humeur et de la cognition, elle a pour tâche de créer un sentiment général de bien-être et de bonheur. Elle permet également de réinitialiser le cerveau pendant le sommeil, en plus d’avoir un effet sur la digestion.
  • La dopamine est le principal composé chimique responsable de la motivation. Elle contribue à favoriser l’ambition, le dynamisme et l’attention. De plus, elle aide à réguler des réactions importantes comme le mouvement et l’apprentissage, en plus d’avoir une incidence sur l’état émotionnel. Prendre soin de soi, notamment en pratiquant un exercice quotidien, est le moyen le plus efficace d’optimiser les niveaux de dopamine.
  • La norépinéphrine est associée à la réaction de lutte ou de fuite lorsque l’organisme perçoit un danger. Elle aide la réaction au stress et à l’exercice en augmentant le rythme cardiaque et elle joue aussi un rôle dans la décomposition des graisses pour fournir de l’énergie à l’organisme.

Approfondir le facteur bien-être de l’exercice

Si vous vous êtes déjà senti motivé à vous rendre au gym simplement pour le sentiment de bien-être qui en résulte, il y a une explication toute simple à cela. Et ce n’est pas uniquement en raison du flot d’endorphines qui accompagne ce sentiment d’euphorie. Les endocannabinoïdes (produits naturellement par l’organisme) sont des composés chimiques suffisamment petits pour traverser la barrière hématoencéphalique et se fixer aux récepteurs neuronaux. Ils sont en fait responsables du sentiment d’euphorie ressenti après un bon entraînement.

L’exercice aérobique augmente la production de plusieurs facteurs neurotrophiques – facteurs de croissance du tissu nerveux. Les facteurs neurotrophiques dérivés du cerveau (BDNF) en font partie, et ils jouent un rôle de premier plan dans la protection des neurones existants et dans la croissance de nouveaux neurones (un processus appelé neurogenèse). Les BDNF favorisent effectivement la croissance de nouveaux neurones. Plus vous produisez de BDNF, plus la croissance et le développement de votre système nerveux sont favorisés.

Produits pendant l’exercice, les BDNF collaborent avec les récepteurs d’endocannabinoïdes de l’organisme pour bloquer efficacement la douleur et produire un sentiment de bien-être que l’on appelle l’euphorie du coureur. La présence de nouveaux neurones procure un niveau de réactivité accru et permet un contact plus étroit avec l’expérience vécue. De plus, la capacité de protection unique des BDNF augmente la résilience des neurones existants et les rend plus résistants au stress subi par l’organisme. Le stress lié à un exercice régulier provoque une réaction en chaîne qui fait du bien, qui aide à mieux résister aux sentiments de stress et d’anxiété, et qui permet en fait de se remettre plus vite qu’avant des effets liés aux facteurs de stress externes.

Les BDNF stimulent également la production de sérotonine. Et le phénomène est réciproque – un taux plus élevé de sérotonine stimule l’expression des BDNF – créant ainsi un cycle dynamique qui déclenche un sentiment de bien-être grâce à l’activité physique par elle-même.

Les bienfaits intellectuels et émotionnels de l’exercice

Il est vrai que l’exercice favorise la bonne humeur sur le plan chimique, mais les bienfaits intellectuels et émotionnels de l’exercice transforment également votre état d’esprit au quotidien. Que vous ayez un programme de conditionnement physique bien établi, que vous soyez un sportif du dimanche accompli ou que vous cherchiez à profiter des bienfaits de l’exercice quotidien, vous serez sans doute à même de constater les avantages qui suivent à mesure que vous augmenterez votre niveau d’activité physique.

  • Amélioration de l’estime de soi
  • Augmentation de l’énergie et de l’endurance
  • Gestion plus facile du poids
  • Amélioration de la qualité du sommeil
  • Fierté à l’égard des réussites
  • Meilleure perception de l’image corporelle
  • Meilleure capacité à gérer le stress
  • Relations interpersonnelles plus étroites
  • Amélioration de l’acuité intellectuelle

Ces bienfaits pratiques de l’exercice peuvent augmenter votre satisfaction, votre gratitude et vos relations, qui sont d’importants facteurs d’amélioration de la santé mentale.

Aller jusqu’au bout avec des activités aérobiques qui favorisent la bonne humeur

Si vous n’avez pas encore adopté une activité aérobique favorite, c’est le bon moment d’essayer quelque chose de nouveau. Toute forme d’exercice aide à surmonter l’anxiété et à accroître le bien-être, mais les recherches montrent que les meilleures activités pour améliorer l’humeur sont celles qui accélèrent légèrement le rythme cardiaque. Un exercice aérobique d’intensité modérée à vigoureuse crée des changements plus marqués et plus durables à la neurobiologie. C’est exact : en haussant d’un cran la vitesse du tapis roulant, vous pourriez être mieux en mesure de gérer des situations difficiles.

  • Exercice d’intensité modérée – 50 % à 60 % de votre rythme cardiaque maximal (pour déterminer votre rythme cardiaque maximal, soustrayez votre âge de 220)
  • Exercice de haute intensité – 70 % à 85 % de votre rythme cardiaque maximal

Montez l’intensité graduellement, au besoin. Transportez un sac à dos dans vos randonnées, visez à faire des longueurs plus rapidement dans la piscine, prenez des pauses plus courtes entre les séries d’exercices au gym – tous les moyens sont bons pour augmenter votre rythme cardiaque à mesure que votre forme physique s’améliore. La réalisation de vos objectifs personnels en matière d’exercice physique constitue un investissement imbattable dans votre bien-être.

Maintenir le rythme

La saine habitude de faire régulièrement de l’exercice physique entraîne des effets stimulants et permanents sur l’humeur. Vous aurez ainsi une meilleure impulsion pour atteindre vos objectifs de mise en forme. Si la première étape de la remise en forme vous semble difficile, essayez ces conseils pour vous motiver au moment de vous préparer mentalement à votre prochaine séance d’entraînement.

  • L’action précède la motivation. N’attendez pas de vous sentir motivé avant de faire de l’exercice; faites-le, tout simplement. Prévoyez vos séances d’entraînement à l’avance, préparez votre équipement sans trop réfléchir, et commencez simplement à bouger.
  • Portez attention au temps passé devant l’écran pendant l’exercice. L’interaction sur les réseaux sociaux ou la consultation constante de votre téléphone vous oblige à effectuer plusieurs tâches à la fois pendant vos séances d’entraînement. Vous risquez de vous sentir dépassé ou distrait et de perdre votre intensité et votre motivation à continuer.
  • Recrutez un ami. L’entraînement avec un copain améliore les relations sociales, en plus de vous pousser à rechercher une plus grande intensité et de vous rendre mutuellement responsables de vos objectifs. De plus, un objectif de conditionnement physique partagé peut être une excellente source de motivation.
  • Rendez votre entraînement amusant! Trouver le bon type d’exercice est un incontournable. Essayez de nouvelles activités, différentes méthodes d’entraînement, et changez votre programme pour rester motivé. Plus vous serez motivé dans votre entraînement, plus vous augmenterez vos chances de persévérer jour après jour.

Si vous cherchez à améliorer votre état de santé général et à trouver un moyen naturel de faire face au stress quotidien, trouvez des activités qui améliorent l’humeur. Les bienfaits émotionnels de l’exercice vous attendent après une randonnée à vélo intensive, une longue course, une soirée de danse ou un match de tennis vigoureux. Faites le pas vers une meilleure santé mentale dès aujourd’hui.