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Le langage corporel est très révélateur. La posture ou l’attitude corporelle peut révéler une confiance en soi. Elle fait savoir aux gens que vous les écoutez et elle peut même exprimer votre timidité, votre fatigue et beaucoup d’autres sentiments.

Il s’avère qu’elle peut aussi influer sur votre état de santé.

Posture et santé sont liées de deux façons : si une bonne posture peut être très bénéfique, une mauvaise posture peut, au contraire, être préjudiciable pour la santé. Voyons la posture sous ses deux angles, bon et mauvais, et ce que vous pouvez faire pour la corriger.

Une excellente posture

Avant d’aller plus loin, définissons ce qu’est la posture et ce qui la rend bonne ou mauvaise. Une « bonne » posture est généralement une façon de se tenir qui n’exerce aucune pression ou torsion sur les muscles et articulations. Une « mauvaise » posture a l’effet inverse. (Nous y reviendrons plus loin!)

Il existe deux types de posture : statique (immobile) et dynamique (mobile). Abordons tout d’abord la posture statique. Un corps au repos est sans doute en position assise, debout ou couchée. Voyons quelle est la posture idéale dans chaque position :

  • Position assise : on vous a sans doute dit des milliers de fois de vous asseoir « bien droit »! Le conseil est loin d’être mauvais, mais il est axé uniquement sur la colonne vertébrale. Une bonne posture assise met en activité tout le corps. Lorsque vous êtes assis, efforcez-vous de garder le dos droit et équilibré sur les deux hanches. Vos épaules doivent être détendues et vos pieds bien à plat sur le sol. Si vous travaillez sur un bureau d’ordinateur, placez votre écran pour regarder droit devant et non un peu penché vers l’avant. Cette position réduit la tension exercée sur la colonne vertébrale. Règle générale, une bonne posture assise est neutre; si vous ressentez une tension ou un tiraillement, il serait bon de changer de position.
  • Position debout : tout comme en position assise, une bonne posture debout commence avec la colonne vertébrale. Pour conserver le corps dans une position debout idéale, gardez le haut et le bas du dos bien alignés – de façon détendue et naturelle, et non rigide. Vos épaules ne devraient pas être courbées vers l’avant, mais bien droites vers l’arrière de façon à les équilibrer au-dessus des deux hanches. Faites appel à vos muscles abdominaux pour vous aider à conserver cette position. L’écart entre vos pieds devrait correspondre à la largeur des épaules et votre poids réparti équitablement sur la partie avant de vos pieds. Une fois encore, essayez d’éviter de tenir la tête de travers : en regardant droit devant, vous causez le moins de traction sur la colonne vertébrale.
  • Position couchée : les gens peuvent étonnamment avoir des idées tranchées sur la meilleure position pour dormir. Que vous dormiez sur le dos, le côté ou le ventre, une vérité demeure : vos oreilles, vos épaules et vos hanches doivent être alignées. En maintenant cet axe du corps, vous réduisez la tension sur le cou et la colonne vertébrale, ce qui peut aider à atténuer la douleur au quotidien. Par conséquent, il faut parfois user de créativité pour placer votre oreiller. Pour coucher sur le dos, un oreiller sous les genoux peut aider à conserver la position naturelle du corps. Pour coucher sur le côté, l’oreiller entre les genoux a le même effet. Pour coucher sur le ventre, il vaut mieux placer un oreiller plat sous la tête (ou aucun oreiller). Un autre oreiller sous le bassin peut aussi aider à réduire le stress sur la colonne vertébrale.

Pourquoi s’en soucier : les avantages d’une bonne posture

En règle générale, le quotidien apporte inévitablement un peu de douleur et d’inconfort. C’est la vie. Cela étant dit, vous pouvez prendre certaines mesures pour aider à réduire l’inconfort ressenti dans la journée – notamment, en faisant attention à votre posture. Voici comment une bonne posture peut avoir des effets positifs sur la santé :

  • Réduction des maux de dos : s’asseoir de travers ou courbé vers l’avant peut accroître la tension sur la colonne lombaire (c.-à-d. le bas du dos). Cette tension peut éventuellement entraîner un mal de dos. En réduisant au minimum la tension sur le bas du dos, une bonne posture en position assise ou debout peut vous éviter de l’inconfort inutile.
  • Relâchement de la tension du cou et des épaules : une posture adéquate équilibre confortablement la tête au sommet de la colonne vertébrale. Le poids que doivent soutenir la tête et les épaules est ainsi moins élevé, ce qui en retour réduit la tension musculaire dans ces zones.
  • Fréquence réduite des maux de tête : la tension est l’un des facteurs les plus courants du mal de tête. Comme nous l’avons mentionné, une bonne posture peut réduire la tension du cou et des épaules. Si les maux de tête ne seront pas entièrement éliminés, ils pourront certes être évités.
  • Énergie accrue : une bonne posture consiste à maintenir une attitude corporelle équilibrée et neutre. Autrement dit, en évitant d’imposer un surcroît d’efforts aux muscles stabilisateurs, (comme on dit, travailler plus intelligemment, pas plus fort), on peut réduire la fatigue et la tension musculaire et ainsi disposer d’une plus grande énergie toute la journée.
  • Amélioration de la santé articulaire : les articulations du corps s’usent tout au long de la vie. Après tout, elles bougent beaucoup. Certains mouvements – en particulier, s’ils ne sont pas naturels – usent les articulations plus que d’autres. Une posture adéquate peut aider à éviter ces mouvements non naturels et à préserver plus longtemps la santé des articulations.
  • Augmentation de la capacité pulmonaire : il va sans dire que les poumons, élément central du système respiratoire, sont d’une importance capitale. Pour remplir adéquatement leur tâche, les poumons ont besoin d’espace pour se gonfler entièrement. Une position avachie restreint l’espace dont les poumons disposent, ce qui rend la respiration plus difficile.

Les effets d’une mauvaise posture sur la santé

La posture ne se limite pas à une question d’apparence. Une posture qui laisse à désirer peut influer directement sur la santé physique. Voici certains des méfaits les plus courants d’une mauvaise posture :

  • Douleur au cou, aux épaules et au dos : la posture, c’est avant tout un alignement. Le désalignement du corps – en particulier, du cou et du dos – peut soumettre les muscles et les articulations à un tiraillement inutile. Avec le temps, tension et douleur peuvent apparaître.
  • Risque accru de lésion spinale : l’avachissement use peu à peu la colonne vertébrale et d’autres articulations. Rien de bien grave à première vue, mais une mauvaise posture peut avoir de sérieuses répercussions avec le temps. Plus la colonne vertébrale s’affaiblit, plus elle se fragilise et devient susceptible de blessures.
  • Perte de souplesse : les épaules courbées, une position avachie et d’autres mauvaises postures peuvent réduire l’ampleur du mouvement avec le temps. Des muscles qui s’accommodent de positions inhabituelles ou non naturelles peuvent difficilement reprendre une attitude neutre. En d’autres mots, l’abdomen, le dos et les épaules peuvent perdre de leur souplesse, rendant ainsi le maintien d’une bonne posture plus difficile.
  • Mauvaise digestion : tout comme les poumons, les autres organes ont besoin d’espace pour remplir leurs tâches – espace que fournit naturellement la cavité abdominale. Comme une position courbée ou avachie peut réduire cet espace, il devient plus difficile pour l’organisme de traiter et digérer les aliments.
  • Maux de tête : une des conséquences les plus courantes d’une mauvaise posture est la tension du cou et des épaules. Qui plus est, cette tension est aussi une des causes les plus fréquentes de mal de tête. Chaque fois que votre posture tend à s’affaisser, rappelez-vous ceci : au propre comme au figuré, vous vous préparez à endurer des maux de tête.

Comment améliorer votre posture?

Quoi que vous fassiez pour votre posture, les conseils et astuces ci-dessus peuvent vous aider à éviter de vous avachir et à garder une posture équilibrée et naturelle :

  • Restez actif: une bonne posture consiste à tenir son corps bien droit. Même si peu de force est nécessaire, elle doit être suffisante pour garder le corps en position stable et droite. Un style de vie actif peut aider à préserver une force musculaire suffisante pour conserver une bonne posture toute la journée.
  • Faites régulièrement des étirements : si le fait de vous asseoir bien droit est inconfortable, un manque de souplesse est peut-être en cause. Il est important de garder le corps agile et souple, ce qui exige des étirements réguliers. Pour la posture, les étirements des muscles du cou, des épaules et du dos sont à privilégier.
  • Renforcez vos muscles abdominaux : comme nous l’avons mentionné, la force est un facteur clé de la posture, en particulier celle du tronc. Les muscles abdominaux et ceux du tronc aident à tenir le torse en position droite et équilibrée, permettant ainsi l’adoption d’une bonne posture. Il n’y a pas de bonnes façons d’exercer ces muscles – essayez tout, à partir de l’enroulement et autres exercices pour les muscles abdominaux jusqu’à la natation, le yoga et d’autres encore.
  • Inversez la courbure de votre corps : si vous êtes resté courbé vers l’avant un certain temps, il faut vous redresser et « rajuster » votre posture en vous étirant en sens contraire. L’inversion de la courbure est une excellente forme d’étirement, qui peut aussi vous rappeler de reprendre une posture plus neutre.
  • Évitez les sièges trop moelleux : qui n’affectionne pas les fauteuils douillets? Comme toute bonne chose, il faut se blottir dans les fauteuils douillets avec modération. Si vous devez rester assis pour un bon moment, il est préférable de choisir un siège ferme avec un bon soutien pour le dos, qui contribuera au maintien d’une posture assise adéquate. Dans un siège moelleux et souple, qui permet de s’enfoncer dans les coussins, il faut plus d’efforts pour tenir le corps bien droit.
  • Soulevez avec vos jambes et non avec le dos : comme il est difficile de maintenir une bonne posture avec une blessure au dos, faites montre de prudence! Pour soulever des objets lourds, essayez de garder le dos droit. Au lieu de le plier pour soulever, pliez plutôt les genoux et utilisez vos quadriceps pour vous relever.
  • Prenez conscience de votre posture : aussi simple qu’il paraisse, un des aspects les plus importants de votre posture est de prendre conscience de la position de votre corps. Si vous remarquez que vous êtes en position avachie ou courbée, prenez le temps de rajuster votre posture.
  • Ajustez la hauteur de votre plan de travail : si vous occupez un emploi de bureau, vous tenir assis bien droit n’est pas suffisant. Pour une bonne position du cou, assurez-vous d’avoir un plan de travail à la bonne hauteur. Veillez à placer votre écran pour pouvoir le regarder droit devant. Si votre bureau est trop bas, vous pourriez vous pencher naturellement vers l’avant pour l’atteindre. S’il est trop haut, vos pieds pourraient ne pas être posés bien à plat sur le sol. Dans pareil cas, ajustez votre bureau de manière à atteindre l’écran aisément avec vos bras, tout en gardant vos pieds bien à plat en position assise bien droite.

En vaquant à vos occupations quotidiennes, essayez de vous soucier de votre posture. Avec le temps, il deviendra de plus en plus naturel de conserver une attitude corporelle très droite, neutre et bien alignée. En plus d’être bénéfique pour votre santé, une bonne posture pourrait même vous donner une plus grande assurance.

« La sédentarité est le nouveau tabagisme » – voici la toute dernière mise en garde au sujet de la santé. Le ton est sans doute alarmiste, mais c’est une vérité. Rester assis pendant de longues périodes est préjudiciable pour la santé. Malheureusement, bon nombre de gens sont assis une bonne partie de la journée.

Une étude révèle que plus du quart des adultes aux États-Unis sont assis pendant plus de huit heures par jour. La cause principale de cette épidémie de sédentarité? Le travail de bureau. Si vous travaillez de 9 h à 17 h dans un bureau, vous êtes déjà assis sur une chaise pendant huit heures. On ne parle même pas du temps passé à se détendre à la maison.

Il est toutefois possible de faire autrement. Découvrez les risques pour la santé d’être en position assise toute la journée au bureau et ce que vous pouvez faire pour rester en santé même en effectuant du travail de bureau.

Le stress lié au bureau et votre corps : les effets sur la santé d’un style de vie sédentaire

Une précision pour commencer : la position assise avec modération n’est pas nocive en soi. Par contre, s’asseoir pendant de très longues périodes a des effets indésirables. La science le confirme – voici ce que ressent le corps en position assise pendant de longs intervalles :

  • Débit sanguin : En position assise, le sang circule plus lentement qu’en position debout. Comme le débit sanguin ralentit, les acides gras se forment plus facilement dans les artères – un précurseur courant de maladies cardiaques.
  • Utilisation des gras : Le corps décompose les gras fournis par l’alimentation de deux façons : ils les traitent ou les stockent. On a montré que la position assise ralentit la production par l’organisme de la lipoprotéine lipase, une enzyme qui aide à décomposer les gras. Par conséquent, comme moins de gras est traité, il est stocké en plus grande quantité dans l’organisme.
  • Résistance à l’insuline : En position assise, le corps est en mode de « passivité musculaire ». Plus simplement, vous n’utilisez pas activement la plupart de vos muscles. Cet état peut entraîner une résistance accrue à l’insuline, ce qui peut élever le taux de sucre sanguin.

Les scientifiques étudient encore l’impact réel de ces changements corporels sur la santé, mais certaines conséquences sont claires. Rester assis de façon excessive peut accroître le risque de maladie du cœur, de diabète de type II, de caillots sanguins et d’obésité.

Pourtant, il y a aussi de bonnes nouvelles! Si vous passez beaucoup de temps assis pendant la journée, vous pouvez quand même prendre certaines mesures pour lutter contre ces méfaits pour la santé.

L’activité au travail : des options d’exercice à faire au bureau

Comme les effets préjudiciables de la position assise sont de plus en plus pointés du doigt, les normes en milieu de travail changent. Rester assis huit heures d’affilée n’est pas la seule option pour les gens qui effectuent du travail de bureau. Que faire d’autre? Voyons voir :

  • Travailler debout : Trop beau pour être vrai, mais un des meilleurs moyens d’éviter les effets sur la santé de la position assise est… de ne pas s’asseoir. Le bureau debout fait son entrée. Même s’ils ont différentes formes, ces bureaux sont conçus pour permettre d’en régler la hauteur pour pouvoir y travailler debout plutôt qu’assis. Comparativement à la position assise, la position debout élimine un nombre très légèrement plus élevé de calories, mais elle permet d’éviter les autres risques pour la santé déjà mentionnés. Qui plus est, certaines études laissent entendre que les bureaux debout peuvent contribuer à accroître la productivité.
  • Faire des pauses : Dans la mesure du possible, prenez une pause une fois par heure. Il n’est pas nécessaire – et probablement ne devriez vous pas – prendre de longues pauses. Éloignez-vous de trois à cinq minutes de votre bureau pour aller à la salle de repos, préparer un café, prendre une collation, etc. Le temps passé debout, ou mieux encore à marcher, peut faire merveille pour votre santé et votre productivité.
  • Essayer un nouvel accessoire de bureau : Faites montre de créativité en matière d’exercice au bureau en y installant sous votre bureau un petit vélo stationnaire, ou même un tapis roulant. Ces deux options intéressantes vous permettent d’être actif tout en travaillant, en plus d’aider votre circulation sanguine pendant la journée. Mieux encore? Inutile de suer à grosses gouttes pour ressentir des bienfaits.
  • Tenir une réunion en marchant : La semaine de travail peut compter plusieurs réunions – la plupart avec des participants assis. Une réunion alliée à une promenade est une excellente solution de rechange à la rencontre traditionnelle dans une salle de conférence. On ne saurait dire mieux : c’est une réunion en marchant dans l’aire de travail ou autour de l’édifice, en fait, n’importe où sauf assis autour d’une table. Bien sûr, on ne peut pas tenir toutes les réunions de cette façon, mais c’est une option à retenir pour les séances de remue-méninges en équipe ou les conversations privées.
  • Monter les escaliers : Si vous prenez habituellement l’ascenseur, il est temps de passer en mode hybride. Un moyen simple de faire pomper votre cœur au travail est de monter l’escalier. Vous pourriez d’ailleurs faire du bien à votre cœur en montant l’escalier pendant vos pauses tout au long de la journée.
  • Faire des étirements : Arrêtez ce que vous êtes en train de faire. Debout, placez une main sur le coude du bras opposé et étirez-le devant votre poitrine. Maintenez la position 30 secondes Faites la même chose en sens contraire. Ça fait du bien, n’est-ce pas? Maintenant, tournez-vous, mettez un pied sur votre chaise et penchez le haut de votre corps vers l’avant pour étirer l’arrière de votre jambe de soutien. Changez de côté. Rien de plus simple pour intégrer des étirements rapides à votre journée de travail.

Tirez parti du trajet vers votre lieu de travail

Si vous effectuez un trajet jusqu’au travail, vous savez probablement combien de temps en position assise s’ajoute à celui passé à votre bureau. Attendre dans les bouchons de circulation, s’entasser dans l’autobus, s’asseoir dans le train – vous voyez le portrait. Pourtant, ce trajet est une partie de votre journée de travail qui peut permettre l’activité physique. Si la distance le permet, une randonnée matinale à vélo pour vous rendre au bureau est une excellente façon de commencer la journée. Vous pouvez aussi descendre de l’autobus quelques arrêts avant votre destination et intégrer une marche rapide à votre horaire par ailleurs chargé.

Laisser l’auto à la maison peut sembler un changement draconien, mais essayez – après avoir évité les bouchons pendant quelques jours, vous pourriez bien ne plus vouloir faire votre trajet en voiture!

L’exercice après le travail : comment contrer les effets de la sédentarité

En fin de compte, vous allez au travail pour travailler. Ce ne sont pas tous les milieux de travail qui sont ouverts à l’idée des réunions ambulantes.  Soyons francs, un vélo stationnaire sous votre bureau n’est peut-être pas envisagé pour l’avenir.

Dans ce cas, aucun souci – un style de vie sain est toujours possible même avec le travail de bureau. Il suffit d’un peu de motivation après les heures de travail.

Une journée passée au bureau assis devant un écran est épuisante. Il peut être tentant de se blottir sur le divan pour se détendre après le travail. Le problème? Une autre période de sédentarité s’ajoute à votre journée. Pour éviter les effets négatifs sur la santé de rester assis longtemps, il est essentiel d’intégrer une forme d’activité physique à votre quotidien.

Il n’est pas nécessaire de passer deux heures au centre d’entraînement tous les soirs ou de courir huit kilomètres (si vous le faites, bravo).  Une marche de 30 minutes après le souper est suffisante pour faire circuler le sang.  Si vous voulez rester chez vous, une séance d’exercice à la maison peut vous procurer les mêmes bienfaits.

En résumé

La sédentarité est-elle le nouveau tabagisme? Eh bien, pas exactement. Une sédentarité modérée est sans doute inévitable, mais si elle est fréquente et prolongée, ses conséquences peuvent être néfastes pour la santé. Contrairement au tabagisme, on peut facilement renoncer à la sédentarité en trouvant tout simplement des moyens créatifs de bouger. C’est exact. Que vous le vouliez ou non, vous passerez une partie de vos journées en position assise. Rien de grave – surtout que vous savez maintenant comment rester en santé, même avec un travail de bureau.

woman in cafe using her mobile phone

woman in cafe using her mobile phone

Dans un passé pas si lointain, les téléphones cellulaires reposaient sur une technologie nouvelle et prometteuse. Aujourd’hui, il semble que l’on ne puisse plus aller nulle part sans voir un téléphone intelligent dans presque toutes les mains. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, car ils sont très pratiques. Votre téléphone cellulaire peut vous aider à appeler un ami, trouver le café le plus proche ou simplement suivre l’actualité, depuis à peu près n’importe quel endroit.

Si les téléphones intelligents font partie intégrante de la vie quotidienne, ce qui semble être le cas, il convient d’examiner les liens qui existent entre eux et votre santé. Que vous soyez un utilisateur occasionnel ou que vous soyez constamment accroché à votre téléphone, lisez ce qui suit pour savoir comment votre téléphone cellulaire vous affecte.

Les téléphones intelligents et la santé physique : les effets des téléphones cellulaires sur votre corps

Lorsqu’il est question de téléphones cellulaires et de santé, de nombreuses personnes pensent immédiatement à l’énergie des radiofréquences émises par ces appareils. S’il est techniquement vrai que les téléphones cellulaires exposent les utilisateurs à un type de rayonnement, il est important de noter qu’il s’agit d’un faible niveau de rayonnement non ionisant, qui n’a pas été lié à des problèmes de santé.

Une fois la menace insidieuse des radiations écartée, voyons comment votre téléphone intelligent peut avoir un impact sur votre mieux-être physique :

  • Perturbation du sommeil : l’un des effets les plus signalés de l’utilisation des téléphones intelligents est la perturbation du sommeil. Cela est particulièrement vrai lorsque vous utilisez votre téléphone au lit avant de vous endormir. Une exposition excessive aux écrans tout au long de la journée peut également entraîner des difficultés d’endormissement et des insomnies. Pour éviter les problèmes de sommeil liés aux écrans, certains experts recommandent d’arrêter d’utiliser le téléphone cellulaire, l’ordinateur portable et la télévision 30 minutes avant de se coucher.
  • Augmentation de la fatigue oculaire et des maux de tête : il n’est sans doute pas surprenant que le fait de fixer un écran ne soit pas très bon pour les yeux. Cela est dû en partie à la lumière bleue émise par l’écran de votre téléphone intelligent, ainsi qu’à la distance à laquelle de nombreuses personnes regardent leur téléphone. La fatigue oculaire peut présenter plusieurs symptômes allant de la vision double et de la difficulté à focaliser aux maux de tête et à la sécheresse oculaire.
  • Douleurs dans la nuque, le dos et les épaules : lors d’une étude réalisée en 2022, des chercheurs ont observé un nombre plus élevé de douleurs au niveau de la nuque, du dos et des épaules chez les étudiants de premier et deuxième cycles universitaires, qui utilisaient leur téléphone intelligent de manière excessive (plus de cinq heures par jour selon cette étude). Ces symptômes physiques sont probablement dus à la posture et à la position de la tête lors de l’utilisation du téléphone cellulaire.
  • Douleur à la main et au poignet : les effets musculo-squelettiques que votre téléphone intelligent peut avoir sur votre corps ne se limitent pas à la tête et à la nuque. Après tout, vous utilisez vos mains pour tenir votre téléphone. L’utilisation excessive d’un téléphone cellulaire, en particulier pour envoyer des SMS ou taper sur un clavier, peut causer le syndrome du pouce à ressaut (épaississement des tissus du pouce), de l’arthrite au niveau du pouce, des douleurs au poignet et bien d’autres symptômes encore. Si vous sentez que vos pouces ou vos poignets deviennent douloureux, il est peut-être temps de vous éloigner un peu de votre téléphone.

Dans de nombreuses études, les chercheurs ont eu du mal à établir un lien entre l’utilisation du téléphone cellulaire, le poids et l’activité physique. Nombreux sont ceux qui ont émis l’hypothèse d’une corrélation directe entre une utilisation accrue des téléphones intelligents et la prise de poids ainsi que l’obésité, car il semble plausible que les moments passés sur un téléphone empiètent sur le temps qui pourrait être consacré à faire de l’exercice.

Cependant, de nombreuses personnes utilisent leur téléphone intelligent pour suivre leurs séances d’entraînement, cartographier leurs courses à pied et effectuer d’autres activités liées à la forme physique. Dans ces cas, les chercheurs ont constaté que l’utilisation du téléphone intelligent favorisait l’activité physique et ne la remplaçait pas. La façon dont vous utilisez votre téléphone peut donc avoir un impact sur votre santé.

Les téléphones intelligents et le cerveau : cognition, santé mentale et téléphone cellulaire

Si vous avez déjà eu l’impression que votre téléphone cellulaire réduisait votre champ d’attention, vous n’êtes pas seul. Les différents niveaux de dépendance au téléphone intelligent sont si courants que des produits ont été créés pour aider à surveiller et à restreindre l’utilisation du téléphone, que ce soit par le biais d’une application ou d’un coffre verrouillable.

De telles solutions peuvent sembler extrêmes, mais les développeurs de produits ne se contentent pas d’agir sur la base de preuves anecdotiques. Des études scientifiques ont mis en évidence les effets très réels que les téléphones intelligents peuvent avoir sur le cerveau. Par exemple :

  • Diminution du champ d’attention : si vous utilisez régulièrement un téléphone intelligent, il y a de fortes chances que vous ayez remarqué que votre champ d’attention a diminué. Les téléphones cellulaires peuvent affecter votre capacité à vous concentrer de différentes manières. Lorsque les scientifiques étudient le champ d’attention et la concentration, ils mesurent souvent la capacité de leurs sujets à atteindre un état d’esprit « fluide », qui se produit lorsque l’on est complètement concentré et absorbé par une tâche. Une étude réalisée en 2015 a montré que les participants qui présentaient un certain degré d’addiction au téléphone étaient moins susceptibles d’atteindre un état d’esprit « fluide ».
  • Risque accru d’anxiété et de dépression : plusieurs études ont établi un lien entre l’utilisation excessive du téléphone intelligent et la dépendance au téléphone cellulaire, d’une part, et l’anxiété et la dépression, d’autre part. Bien que les causes exactes de ce phénomène ne soient pas claires, une théorie suggère que l’utilisation du téléphone intelligent peut accroître le sentiment d’isolement et de solitude d’une personne. Une autre théorie établit une corrélation entre le temps passé par les gens, en particulier les jeunes adultes, à utiliser leur téléphone intelligent pour accéder aux médias sociaux. D’autres études montrent cependant que l’utilisation d’un téléphone intelligent peut diminuer le sentiment de solitude et améliorer l’humeur. Tout dépend de la manière dont vous interagissez avec votre téléphone et de la raison pour laquelle vous le faites.
  • Diminution de la capacité à communiquer avec les autres : certains chercheurs répartissent les distractions liées au téléphone portable en deux catégories : les distractions endogènes et exogènes. Les distractions endogènes proviennent de votre propre esprit, et non du téléphone lui-même. Les distractions exogènes sont les vibrations, les sonneries et autres notifications du téléphone. Au cours d’une conversation, les facteurs exogènes peuvent évidemment constituer une distraction. Il est difficile de se concentrer sur ce que dit quelqu’un lorsque votre téléphone vibre sans arrêt dans votre poche. Il s’avère que les facteurs endogènes peuvent être tout aussi gênants. Une étude a montré que lorsqu’un téléphone portable est visible sur la table, son propriétaire doit lutter contre l’envie de le consulter. Et cette envie peut être incroyablement distrayante. En d’autres termes, si votre téléphone se trouve dans votre champ visuel, vos propres pensées peuvent détourner votre attention et vous empêcher d’être présent lors d’une rencontre en face à face.

Les enfants et leur téléphone : les téléphones intelligents et la santé des enfants et des adolescents

À l’école, les effets mentaux et cognitifs des téléphones intelligents sur les enfants et les adolescents sont devenus un sujet de discussion majeur, surtout depuis que la pandémie de la COVID-19 a contraint de nombreux districts scolaires à recourir à l’enseignement virtuel.

Et pour une bonne raison. La plupart des symptômes d’une utilisation excessive du téléphone intelligent énumérés ci-dessus sont plus prononcés chez les enfants et les adolescents. Il est également important de se rappeler que ce sont les années où se forment les habitudes. La relation que vous développez avec la technologie pendant votre adolescence va probablement façonner votre vie d’adulte. C’est pourquoi il est essentiel de surveiller le temps que les enfants et les adolescents passent sur leur téléphone afin de les aider à développer des habitudes saines tout au long de leur vie.

Tout n’est pas mauvais : l’utilisation du téléphone intelligent pour encourager un mode de vie sain

Certes, les téléphones intelligents peuvent nuire à la santé de diverses manières, mais cela ne signifie pas qu’avoir un téléphone en main soit mauvais en soi. En fait, de nombreuses personnes utilisent leur téléphone intelligent pour promouvoir des modes de vie sains.

La technologie a révolutionné les façons d’aborder la forme physique, la santé et le mieux-être. Ainsi, au lieu d’abandonner complètement l’utilisation du téléphone intelligent, réfléchissez à la manière dont il peut être un outil pour votre santé. Recherchez de nouvelles applications pour suivre vos séances d’entraînement, fixer des objectifs de santé, pratiquer la pleine conscience au quotidien ou même établir de meilleures relations avec vos proches. Les possibilités sont illimitées, il suffit d’explorer ce qui existe!

Red wine pouring into wine glass

Red wine pouring into wine glass

Bien que l’on consomme de l’alcool depuis des milliers d’années, le rôle que jouent les boissons alcoolisées par rapport à un mode de vie sain fait l’objet de nombreux débats. Certains affirment que l’abstinence est l’option la plus saine, tandis que d’autres vantent les bienfaits d’un verre de vin rouge quotidien. Si vous ne savez pas qui croire… lisez la suite.

En fin de compte, vos choix en matière de consommation d’alcool ne regardent que vous. Toutefois, en termes de boisson, d’abstinence et de tout ce qui se trouve entre les deux, il est bon de connaître les faits.

Qu’est-ce que l’alcool et comment agit-t-il?

La plupart des gens définissent l’alcool en termes vagues : on le trouve dans la bière, le vin et les liqueurs, etc. et il est responsable de l’intoxication et d’autres effets secondaires causés par ces boissons. Cette description, bien que précise et pratique, ne répond pas à la question de savoir ce qu’est l’alcool et comment il agit réellement. Pour cela, nous devons nous tourner vers la science.

Les alcools (oui, au pluriel) sont des composés organiques contenant au moins un hydroxyle (un atome d’hydrogène lié à un atome d’oxygène) lui-même lié à un groupe alkyle. Ces composés sont incroyablement communs, et une grande variété de composés organiques peuvent être classés comme des alcools. Les deux principaux sont l’éthanol et le méthanol. Nous nous concentrerons sur l’éthanol, étant donné qu’il s’agit de l’alcool présent dans les boissons alcoolisées.

L’éthanol, qui ressemble beaucoup à de l’eau, est un sous-produit de la fermentation des plantes. Lorsqu’il est consommé, le foie commence immédiatement à le décomposer pour l’éliminer du corps. Cependant, votre foie ne peut pas travailler aussi vite. L’intoxication est le résultat d’une consommation d’alcool plus rapide que la vitesse à laquelle votre foie peut faire son travail.

Tandis que votre foie fait des heures supplémentaires, l’excès d’alcool passe dans votre sang. Une fois dans le sang, l’alcool agit comme un dépresseur du système nerveux central (SNC). Il ralentit diverses fonctions cérébrales, à commencer par le cervelet, qui est responsable de l’équilibre et de la motricité. L’alcool déclenche également la libération de certains neurotransmetteurs, dont la dopamine et la sérotonine, tous deux pouvant causer une amélioration de l’humeur et une légère euphorie.

Les effets à court terme de l’alcool

Bien que l’alcool n’affecte pas le corps immédiatement, il agit assez rapidement. Chacun réagit à l’alcool un peu différemment, mais après un verre ou deux, la plupart des gens commencent à en ressentir les premiers effets. Ceux-ci incluent une légère euphorie (pensez à la libération de dopamine et de sérotonine), une diminution des inhibitions et un ralentissement du temps de réaction.

Plus vous buvez, plus l’impact sur votre corps est important. Les effets à court terme de l’alcool comprennent des troubles de l’élocution, une diminution des fonctions motrices, une vision déformée, des vomissements, des troubles de la mémoire (jusqu’à l’évanouissement) et même une perte de conscience. Bon nombre de ces effets plus graves sont des signes d’empoisonnement par l’alcool, qui indiquent clairement que vous avez trop bu.

L’alcool agit également comme un diurétique, à savoir une substance qui provoque des mictions fréquentes. Cela signifie que lorsque vous buvez de l’alcool, votre corps perd du liquide plus rapidement que d’habitude, ce qui peut conduire à la déshydratation. En fait, la déshydratation est l’un des principaux facteurs contribuant à la « gueule de bois » que vous pouvez ressentir le lendemain.

La plupart des gens boivent le soir, pour décompresser de leur journée. Bien que cela ne soit pas nécessairement un problème, la consommation d’alcool juste avant le coucher peut perturber votre cycle de sommeil. Vous vous endormirez peut-être plus facilement après avoir bu votre boisson alcoolisée préférée, mais l’alcool peut aussi empêcher votre corps d’atteindre les stades les plus profonds et les plus reposants du sommeil. Cela peut vous laisser une sensation d’agitation et de fatigue.

Combien de temps ces effets durent-ils? Eh bien, cela dépend de la personne, de la quantité absorbée, de la vitesse à laquelle elle a bu et de toute une série d’autres facteurs. L’alcool peut généralement être détecté dans votre organisme entre six heures et trois jours après en avoir consommé. Cependant, la plupart des effets à court terme disparaîtront probablement en un jour.

Les effets à long terme de la consommation d’alcool

Le corps humain est incroyablement résistant, et on ne constate généralement pas de problèmes de santé à long terme résultant d’une consommation modérée d’alcool. Le mot clé ici est « modérée ». En revanche, une consommation excessive d’alcool peut, avec le temps, avoir des effets néfastes sur l’organisme.

Naturellement, les effets à long terme de la consommation d’alcool varient d’une personne à l’autre. Parmi les complications les plus courantes liées à une consommation excessive et prolongée d’alcool figurent l’hypertension artérielle, l’augmentation du risque de maladie cardiaque, l’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral, les maladies du foie et les problèmes digestifs.

Et il ne s’agit ici que des effets physiques. La consommation excessive d’alcool est également liée à l’apparition de certaines maladies mentales, notamment la dépression et l’anxiété. Dans les cas extrêmes, une consommation excessive d’alcool peut également entraîner une dépendance à l’alcool qui, comme la plupart des dépendances, est une maladie à la fois physique et mentale, qui doit être traitée.

À quel moment peut-on parler d’une consommation excessive? Niveaux de consommation d’alcool

De l’abstinence totale (sobriété) à la consommation modérée, jusqu’à la consommation excessive, il existe de nombreux niveaux de consommation d’alcool. Et, comme nous l’avons mentionné, la plupart des risques de santé à long terme sont le résultat d’une consommation d’alcool importante.

La question qui se pose alors est la suivante : quelle quantité est considérée comme trop élevée?

Bien qu’il n’y ait pas de réponse exacte à cette question, étant donné que chaque personne assimile l’alcool un peu différemment, la plupart des organismes de santé publics doivent suivre certaines directives. Aux États-Unis, le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control ou CDC) classe les niveaux de consommation d’alcool comme suit :

  • Consommation modérée d’alcool : pour les hommes, la consommation modérée peut aller jusqu’à deux verres par jour ou quinze verres par semaine. Pour les femmes, ces chiffres passent à un verre par jour et huit verres par semaine.
  • Consommation excessive d’alcool : toute consommation d’alcool qui dépasse les directives du CDC pour une consommation modérée. Trois verres ou plus par jour pour les hommes ou plus de quinze verres par semaine. Et pour les femmes, deux verres ou plus par jour et huit verres ou plus par semaine.

Par ailleurs, le CDC définit également les beuveries comme une consommation massive d’alcool pendant une courte période de temps. Cinq verres ou plus par occasion constituent une consommation excessive d’alcool pour les hommes ; pour les femmes, ce chiffre est de quatre verres ou plus.

En vieillissant, il peut être conseillé de revisiter ces directives ainsi que votre rapport à l’alcool, surtout si vous êtes de sexe masculin. Le vieillissement est associé à une diminution de la capacité à métaboliser l’alcool. À ce titre, l’Institut national américain pour l’Abus d’alcool et l’Alcoolisme (National Institute of Alcohol Abuse and Alcoholism) et la Société de Gériatrie américaine (American Geriatric Society) conseillent aux hommes de plus de 65 ans de ne pas consommer plus d’un verre par jour.

Réalité ou fiction : boire peut être bon pour la santé

Vous avez probablement déjà entendu quelqu’un affirmer qu’un verre de vin rouge le soir est en fait bon pour la santé. Et plus précisément, bon pour votre cœur. Mais dans quelle mesure cela est-il vrai?

Cette théorie trouverait son origine dans ce que l’on appelle le « paradoxe français », à savoir que les Français aiment consommer trois types d’aliments : du beurre, du fromage et du vin. Le fromage et le beurre ne sont pas très bons pour le cœur, et pourtant la France enregistre des taux relativement faibles de maladies cardiaques. Certains ont donc émis l’hypothèse que le vin rouge devait contrecarrer les effets de ces aliments gras.

Aussi plaisante qu’elle puisse paraître, peu de données scientifiques prouvent cette théorie. Certains phytonutriments bénéfiques, comme le resvératrol, peuvent se trouver dans le vin. Toutefois, les totaux de phytonutriments sont généralement assez limités et varient beaucoup d’un vin à l’autre.

La bière dissimule des bienfaits nutritionnels surprenants. Les bières non filtrées peuvent contenir de petites quantités d’antioxydants, de fibres solubles et d’autres micronutriments. Ces nutriments ne sont pas présents en quantités suffisantes pour justifier de se servir une bière uniquement pour son contenu nutritionnel. Mais bon, si vous en avez déjà ouverte une, profitez-en!

female writing goals

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Si vous demandez à quiconque de parler de sa santé et de son bien-être, cette personne sera probablement prête à admettre que des améliorations sont possibles. La plupart des adultes ne sont tout simplement pas en aussi bonne santé qu’ils le souhaiteraient. Et, à un moment ou à un autre, la plupart ont essayé de remédier à cette situation.

Trop souvent, l’histoire est la même. Vous décidez d’être en meilleure santé et vous élaborez un plan d’action. Qu’il s’agisse de faire plus d’exercice, de manger des repas nutritifs ou d’une combinaison des deux. Vous vous en tenez à votre plan pendant deux semaines. Ou un mois. Et puis la vie s’en mêle et vos nouvelles habitudes sont abandonnées aussi vite qu’elles sont venues.

Si cela vous semble familier, vous n’êtes pas seul. Créer de nouvelles habitudes de santé est un défi, c’est le moins que l’on puisse dire. Pour réussir à adopter un mode de vie plus sain, il faut de la persévérance, la capacité d’identifier les bonnes erreurs et, dans la plupart des cas, la volonté de recommencer quelque chose.

Première étape : identifier les bonnes erreurs et s’engager à recommencer

Retomber dans ses vieilles habitudes peut être décourageant. Après tout, personne n’aime viser un but pour finalement échouer. Toutefois, en matière de santé et de bien-être, comme pour tant d’autres aspects de la vie, vous pouvez apprendre de vos échecs. Il s’agit d’identifier les bonnes erreurs.

L’expression « bonnes erreurs » semble se contredire. Les erreurs n’apportent rien de bon, non? Eh bien, pas toujours. Tout dépend de la manière dont vous formulez vos pensées.

Les erreurs sans réflexion peuvent ne pas mener bien loin, c’est sûr. Cependant, les erreurs accompagnées d’une certaine réflexion peuvent être un outil puissant de changement. Réfléchissons à cela dans le cadre de votre parcours de vie. Si vous avez essayé d’apporter des changements positifs à votre mode de vie, mais que vous avez eu du mal à les maintenir sur la durée, vous avez probablement commis quelques « erreurs ». Ces erreurs peuvent consister à sauter des séance d’entraînement pendant plusieurs jours d’affilée, à s’autoriser trop de jours de « triche » par rapport aux repas ou simplement, à essayer de mettre en œuvre des changements dans votre vie qui ne correspondent pas à vos intérêts ni à vos capacités.

Transformer ces erreurs en bonnes erreurs nécessitera un peu d’autoréflexion. Pourquoi n’avez-vous pas réussi à atteindre vos objectifs en matière de santé? Vous êtes-vous fixé des objectifs réalistes et mesurables? Avez-vous prévu une séance d’entraînement tôt le matin alors que vous n’êtes absolument pas du matin? Vous vous connaissez mieux que personne, et vous serez donc en mesure d’identifier les erreurs que vous avez commises.

Une fois ces connaissances acquises, il est temps de s’engager à recommencer. Reprenez-vous en main, secouez-vous et repartez sur votre parcours de santé, mais cette fois en y apportant quelques changements.

La psychologie de l’habitude : créer des routines qui tiennent la route

Dans la plupart des cas, vous ne pouvez pas changer votre santé du jour au lendemain. Il s’agit d’un processus continu, qui exige de la diligence et de la constance, et le moyen le plus simple de maintenir un comportement cohérent est de créer des habitudes. Lorsque les gens changent leur mode de vie et l’abandonnent au bout de quelques semaines, c’est souvent parce que le comportement nouvellement adopté n’est jamais devenu une habitude.

Tout cela est bien beau, mais soulève une question cruciale : comment réussir à créer des habitudes qui restent? Heureusement, c’est une question à laquelle les psychologues ont déjà cherché à répondre.

Des études montrent que l’un des éléments clés de la formation d’habitudes liées à la santé est la spécificité. Plus le comportement souhaité est spécifique, plus il sera facile d’en faire une habitude. Prenons l’exemple d’une alimentation saine.

De nombreuses personnes partagent un objectif commun : elles veulent « manger plus sainement ». Bien qu’il s’agisse d’un excellent changement à essayer d’apporter à votre style de vie, cet objectif est très vague. Un but plus spécifique pourrait ressembler à ceci : « Je veux manger plus de fruits tous les jours. » Pourtant, cette déclaration n’est pas aussi spécifique qu’elle pourrait l’être. En poussant un peu plus loin, on pourrait obtenir ceci : « Je veux manger une pomme au dîner tous les jours. »

La version finale de l’objectif de santé décrit ci-dessus répond à deux éléments clés d’un comportement générateur d’habitudes : quand et où. Cette personne hypothétique mangera une pomme à l’heure du dîner (quand? À l’heure du dîner), sur le lieu où elle mange (où?).

Lorsque les objectifs sont spécifiques, il devient plus facile de mesurer les progrès et la consistance. Si vous avez du mal à vous responsabiliser, vous pouvez utiliser un journal ou une autre méthode pour suivre vos progrès. Pour revenir à l’exemple ci-dessus, vous pourriez suivre cet objectif à l’aide d’un calendrier et en marquant un simple « oui » ou « non ». Pour chaque jour où vous avez mangé une pomme à midi, vous inscrivez « oui », et pour chaque jour où vous ne l’avez pas fait, vous indiquez « non ». Lorsque vous aurez marqué suffisamment de « oui », le comportement deviendra habituel. Il pourrait même vous sembler étrange de dîner sans pomme.

Les objectifs SMART

Se fixer des objectifs est un peu un exercice d’équilibre. Vous voulez vous fixer des objectifs réalisables, tout en vous assurant que vos buts vous poussent à atteindre votre potentiel. Dans le monde des affaires, de nombreuses équipes et personnes utilisent le cadre SMART pour créer leurs objectifs. SMART est un acronyme qui signifie specific (spécifique), measurable (mesurable), achievable (réalisable), relevant (pertinent) et time-bound (limité dans le temps). Autant de qualités que vos objectifs doivent présenter.

Ce cadre peut également être appliqué à vos objectifs en matière de santé. Revenons à l’exemple de la pomme quotidienne. Cet objectif est spécifique, mesurable (soit vous avez mangé la pomme chaque jour, soit vous ne l’avez pas fait), réalisable et pertinent (il est lié à l’objectif plus général de manger plus sainement). Mais qu’en est-il de la limite dans le temps? Y a-t-il un délai dans le cadre duquel l’objectif doit être atteint?

Pour que cet objectif soit limité dans le temps, il faut qu’il y ait une sorte de date limite. Réécrivons-le : « D’ici un mois, je mangerai une pomme au dîner au moins six jours par semaine. » L’objectif répond maintenant à tous les critères des objectifs SMART.

Choisir une méthode qui vous convient

Il n’y a pas qu’une seule bonne façon de changer son mode de vie. Il s’agit d’un processus individuel, qui varie d’une personne à l’autre. Si les objectifs SMART ne semblent pas être votre truc, ne vous inquiétez pas! Trouvez une méthode qui vous convient. Et rappelez-vous : l’échec n’est pas forcément une fin en soi. Réfléchissez, transformez vos erreurs en bonnes erreurs, et recommencez.

staying hydrated on airplane

staying hydrated on airplane

Même pour le voyageur le plus aguerri, il peut être stressant de se retrouver en terre inconnue. En ayant à l’esprit la gestion des bagages, des réservations, des activités et tout ce qui s’y rattache, on est souvent porté à négliger un des éléments les plus importants de la santé en voyage : rester hydraté.

Il est déjà assez difficile de boire assez d’eau chaque jour. Si l’on ajoute à cela l’agitation qu’entraînent les déplacements, il devient encore plus difficile de maintenir des niveaux de saine hydratation. Pourtant, vous n’avez pas à laisser la déshydratation gâcher votre prochain voyage.

Les conseils qui suivent vous aideront à rester hydraté sur la route. En vous assurant une bonne hydratation, vous passerez moins de temps à vous préoccuper de votre santé et plus de temps à vous détendre, travailler ou simplement profiter de votre voyage.

L’importance de rester hydraté et comment évaluer votre niveau d’hydratation

Le corps humain peut se passer de nourriture pendant une période de temps étonnamment longue – parfois jusqu’à deux semaines. Cependant, s’il est privé d’eau, il ne pourra guère survivre pendant plus de trois jours.

Il ne faut pas trop s’en surprendre puisque le corps humain est constitué d’eau dans une proportion d’environ 60 %. De plus, une multitude de fonctions de l’organisme sont tributaires de l’eau, y compris celles qui suivent et bien d’autres encore :

  • le maintien d’une saine régulation de la température
  • le soutien de la santé des articulations
  • la participation à l’approvisionnement des cellules en nutriments partout dans l’organisme
  • la préservation de fonctions organiques saines
  • le soutien du système immunitaire dans sa lutte pour la préservation de la santé

Somme toute, l’eau est bonne pour la santé. Cela dit, comment savoir si vous buvez une quantité suffisante d’eau? Le premier indice est l’urine. Si vous êtes bien hydraté, votre urine devrait être de couleur jaune clair ou transparente. Si elle est plus foncée, c’est souvent parce que vous n’êtes pas bien hydraté.

Parmi d’autres indices de déshydratation, signalons les maux de tête, la fatigue, les étourdissements et une sensation de faiblesse. Des études ont même établi un lien entre la déshydratation et un niveau de cortisol plus élevé. Le cortisol est l’hormone de stress de l’organisme et lorsque son niveau est plus élevé, les effets suivants peuvent se manifester : accroissement de la fréquence cardiaque, respiration accélérée et d’autres réactions combat-fuite de l’organisme.

Maintien de l’hydratation – les difficultés posées par les déplacements

Dans le confort du foyer, il est facile de rester hydraté : quand on a soif, on boit un verre d’eau. Par contre, quand on est en déplacement – que ce soit à l’extérieur de la ville ou pour une journée de magasinage – il devient moins facile de s’hydrater. Pourtant, l’hydratation n’en est pas moins d’une importance vitale. Or, plusieurs facteurs liés aux déplacements risquent de vous empêcher d’atteindre vos objectifs en matière d’hydratation.

Le premier est la disponibilité d’eau potable. À la maison, vous avez sans doute accès à un approvisionnement illimité en eau du robinet. Sur la route, par contre, c’est un luxe qu’on ne peut pas toujours se permettre. Bien sûr, il est toujours possible d’apporter avec soi une bouteille d’eau. Par contre, si on prend l’avion, il est impossible de franchir la sécurité avec une pleine bouteille d’eau. De plus, il n’est pas toujours possible de trouver des sources d’approvisionnement en eau pour remplir sa bouteille.

Il y a aussi le stress du voyage. Comme nous l’avons vu plus haut, à défaut d’une hydratation adéquate, le stress risque d’augmenter en raison d’une hausse des niveaux de cortisol. Par contre, l’inverse est également vrai. Le stress – et des niveaux de cortisol plus élevé – peuvent entraîner la déshydratation. On transpire alors davantage, la respiration s’accélère et la fréquence cardiaque augmente. En raison de toutes ces réactions de l’organisme, la quantité de liquide perdue s’accroît. Il faut donc boire plus d’eau pour conserver un niveau adéquat d’hydratation.

Enfin, un phénomène peu connu entre en ligne de compte : les voyages en avion déshydratent. En effet, à bord de l’avion, une partie de l’air que l’on respire provient du milieu ambiant. De plus, à 9 000 mètres d’altitude, il y a très peu d’humidité dans l’air. Même si ce facteur peut paraître négligeable, on peut ressentir une sécheresse inhabituelle des yeux, de la peau, de la bouche et de la gorge. C’est là un indice de légère déshydratation.

Comment rester hydraté sur la route

Au point où nous en sommes, souhaitons que vous ayez appris deux choses. La première, c’est qu’il est important de s’hydrater. La deuxième, c’est qu’à plusieurs égards, les déplacements peuvent avoir des répercussions néfastes sur vos efforts pour bien vous hydrater.

Dans ce contexte, y a-t-il une solution? Mettez en application ces conseils et astuces pour rester hydraté dans tous vos déplacements.

  1. Apportez avec vous une bouteille d’eau réutilisable : Si vous n’en avez pas, achetez-en une. Vous pourrez faire le plein à une fontaine d’eau potable, au restaurant ou au robinet d’un évier. Certaines bouteilles isolées permettent de garder l’eau au frais pendant des heures. C’est aussi là une approche écologique puisqu’elle vous permet de mettre au rebut des bouteilles de plastique à usage unique. Assurez-vous simplement que l’eau utilisée pour remplir votre bouteille est potable!
  2. Mangez des fruits et légumes à forte teneur en eau : La plupart des gens voient l’hydratation sous l’angle des liquides à boire. Or, il y a aussi de l’eau dans les aliments. Les fruits et légumes sont une excellente source de fibres, vitamines et minéraux, mais bon nombre d’entre eux vous assurent un apport en eau. Parmi les collations qui vous aideront à rester hydraté, signalons les concombres, le melon d’eau, les oranges et le céleri. Si vous vous trouvez dans une région sans accès à l’eau du robinet, vous pourriez vouloir opter pour des fruits à pelure épaisse : bananes, avocats et ananas.
  3. Mettez un filtre à eau dans vos bagages : En camping ou en voyage dans une région sans eau potable, le filtre à eau est un incontournable. Certains vous permettent de pomper l’eau à travers un filtre et la faire écouler dans un boyau, comme si vous aviez un robinet portatif d’eau potable. Il vous suffit d’avoir accès à un ruisseau, un lac ou une autre source d’approvisionnement en eau. Il y a aussi des bouteilles d’eau avec des filtres intégrés. Il s’agit simplement de remplir la bouteille, et en aspirant l’eau dans une paille, elle passe à travers un filtre avant que vous la buviez. Vous pouvez aussi essayer d’autres méthodes de purification d’eau, par exemple des pastilles de purification et des purificateurs à rayons UV.
  4. Ajoutez des graines de chia dans votre eau : Elles sont populaires auprès des coureurs de fond et d’autres athlètes car on les considère souvent comme des produits alimentaires énergisants. Et quel rapport y a-t-il avec l’hydratation? Lorsqu’on les mélange dans l’eau, elles absorbent jusqu’à 12 fois leur poids en eau. Le résultat : en buvant de l’eau additionnée de graines de chia, on peut se sentir hydraté plus longtemps. Les graines de chia sont aussi riches en antioxydants, ce qui en fait un excellent complément de votre régime alimentaire.
  5. Limitez votre consommation de café : Même si le café a une forte teneur en eau, on doit éviter d’y faire appel pour s’hydrater. La caféine contenue dans le café augmente la sécrétion urinaire puisque c’est un diurétique. Or, plus on urine, plus le corps perd de ses liquides. Et si ces liquides ne sont pas remplacés, il y a un risque de déshydratation. On peut en dire autant des autres boissons contenant de la caféine.
  6. Buvez de l’eau de coco : Bon nombre de gens font appel à des boissons énergétiques pour s’hydrater. Le problème, c’est que ces boissons regorgent souvent de sucre. Or, l’eau de coco est une boisson naturelle riche en électrolytes qui vous aidera à rester hydrater sur la route.
  7. Limitez votre consommation d’alcool : Tout comme la caféine, l’alcool est un diurétique. C’est ce qui fait que l’alcool peut entraîner très rapidement la déshydratation. Si vous consommez de l’alcool à l’aéroport ou pendant vos vacances, assurez-vous de boire beaucoup d’eau afin de conserver votre hydratation.
nutrition on the go

nutrition on the go

Une alimentation équilibrée est le fondement de tout style de vie sain. Elle fournit l’énergie dont vous avez besoin pour vous concentrer tout au long de la journée, aide votre système immunitaire à fonctionner au mieux et alimente votre corps pour lui permettre d’être actif physiquement.

Bien sûr, manger sainement est plus facile à dire qu’à faire, surtout dans une vie bien remplie. Lorsque vous avez du pain sur votre planche métaphorique, il est tentant de renoncer à des repas sains et nutritifs. Cela peut signifier de les remplacer par des repas rapides ou des collations provenant du distributeur automatique ou simplement, de sauter des repas.

En d’autres termes, lorsque la vie devient trépidante, de nombreuses personnes ont tendance à se priver des nutriments essentiels qui leur permettraient de fonctionner au mieux. Il est toutefois possible de faire autrement. Il est temps de découvrir quels nutriments vous aideront à alimenter votre vie chargée et comment les intégrer dans vos repas quotidiens.

Les fondements de la nutrition

Si vous êtes totalement novice dans le domaine de la nutrition, ne vous inquiétez pas : cette section contient un cours rapide et intensif sur les principes de base. Et si vous êtes un expert chevronné, une petite révision ne fait jamais de mal, n’est-ce pas?

Dans le contexte de cet article, la nutrition désigne le processus consistant à fournir à votre corps les aliments dont il a besoin pour assurer une croissance et un développement normaux, ainsi que le maintien des fonctions corporelles essentielles. Pour accomplir chacune de ces tâches, votre corps a besoin d’une variété de nutriments. Ces nutriments vont des acides aminés, des gras et des glucides aux vitamines, en passant par les minéraux et tous les autres éléments intermédiaires. Ainsi, lorsque l’on utilise des expressions telles que « alimentation saine », « alimentation nutritionnelle » ou « bon régime », on fait référence à des habitudes alimentaires qui fournissent à votre corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner. Mais aussi en évitant – ou en réduisant – la consommation de produits moins nutritifs.

Bien que cela puisse sembler compliqué et franchement intimidant, il est plus facile que vous ne le pensez d’adopter un régime alimentaire sain. En fait, le simple fait de manger une large palette d’aliments complets peut apporter les éléments constitutifs d’une alimentation équilibrée. Vous pouvez choisir une variété d’aliments différents : fruits, légumes, céréales, protéines et produits laitiers.

Entre ces groupes d’aliments, vous pouvez consommer la plupart des nutriments dont vous avez besoin au quotidien. Ainsi, si vous consommez la quantité quotidienne recommandée de chaque groupe d’aliments, votre régime alimentaire repose probablement sur des bases solides. À partir de là, vous pouvez adapter vos habitudes alimentaires pour vous concentrer sur des nutriments spécifiques – mais nous y reviendrons plus tard!

L’importance de la nutrition pour la route

Les aliments que vous mangez alimentent directement vos niveaux d’énergie. Les glucides tels que le sucre, par exemple, peuvent fournir des regains d’énergie rapides et temporaires. Cependant, les avantages d’une bonne alimentation vont bien au-delà de vos niveaux d’énergie.

La nutrition est le héros (ou le méchant) méconnu de vos expériences quotidiennes. Qu’il s’agisse de la qualité de votre sommeil ou de votre capacité à vous concentrer tout au long de la journée, presque tous les éléments de votre journée sont affectés, en partie, par ce que vous mettez dans votre corps.

La nutrition est donc particulièrement importante lorsque vous êtes actif. Une incapacité à se concentrer peut vous faire prendre du retard sur les tâches de la journée. De même, une mauvaise nuit de sommeil peut perturber toute votre journée. Mais dans les deux cas, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté en vous concentrant sur vos habitudes alimentaires.

Naturellement, un plan de repas optimal est un peu différent pour chacun d’entre nous. Il faudra du temps et de l’expérimentation pour trouver ce qui vous convient le mieux. Il existe toutefois quelques lignes directrices générales pour vous mettre sur la bonne voie. La section suivante présente certains des nutriments dont vous aurez probablement besoin pour alimenter votre vie active, et explique pourquoi ils sont si importants.

Les nutriments principaux pour vous aider à faire face aux journées chargées (et où les trouver)

Une alimentation équilibrée vous assure un fondement solide, mais vous devez tout de même faire attention aux aliments que vous consommez. Chaque jour, vous devez vous efforcer de consommer une variété d’aliments. Cela vous aidera à maintenir un niveau nutritionnel de base pour conserver votre vitalité.

Une fois que vous avez établi ce critère de référence, vous pouvez vous concentrer sur d’autres nutriments essentiels. La liste ci-dessous présente certains des minéraux et vitamines qui sont particulièrement nécessaires pour maintenir un mode de vie actif. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de ce dont votre corps a besoin, mais plutôt d’une liste de nutriments clés utiles pour produire une énergie saine, que vous pouvez utiliser pour compléter une alimentation déjà équilibrée.

Les vitamines B : on l’a dit maintes fois, mais il faut le répéter encore : la nourriture est un carburant. Votre corps doit cependant effectuer des processus chimiques pour convertir les aliments que vous mangez en énergie utilisable. C’est là que les vitamines B1, B2 et B3 (aussi appelées thiamine, riboflavine et niacine) entrent en jeu. Ces trois vitamines B contribuent à la décomposition et à la transformation des macronutriments par l’organisme. Ces processus, qui déclenchent des transferts d’électrons, ont également besoin du soutien des vitamines B pour produire l’une des principales sources d’énergie de l’organisme.

En ce qui concerne la production d’énergie, les vitamines B5 et B7 (acide pantothénique et biotine) jouent également un rôle important. Comme les autres vitamines B, ces deux vitamines facilitent un certain nombre de processus et de réactions chimiques, qui aident votre organisme à métaboliser diverses substances et à créer de l’énergie utilisable.

Les vitamines B ne servent pas uniquement à produire de l’énergie, bien que ce soit l’une de leurs principales fonctions. La vitamine B9, aussi appelée folate, aide votre corps à créer l’ADN et l’ARN, soutient la croissance des tissus et favorise la régénération des globules rouges. De toute évidence, il s’agit de fonctions corporelles importantes.

Pour métaboliser – ou décomposer et traiter – les folates, votre organisme a besoin de vitamine B12, ou cobalamine. Vous vous souvenez que les folates aident votre organisme à remplir un certain nombre de fonctions cruciales? Eh bien, votre corps a également besoin de la vitamine B12 pour effectuer ces mêmes processus.

À ce stade, une chose est claire, les vitamines B jouent un rôle crucial. Alors, où les trouver? Les vitamines B se trouvent dans une variété d’aliments, notamment le porc (B1), le riz complet (B1), les légumes-feuilles (B2, B3 et B9), les produits laitiers (B2 et B5) et le poisson (B3, B7 et B12). Pour un examen approfondi de chacune des vitamines B, consultez ce guide!

Les électrolytes : contrairement à la croyance populaire, les électrolytes ne contiennent pas seulement du sel. Les électrolytes sont des substances hydrosolubles, qui conduisent les charges électriques. Le calcium, le sodium, le potassium et le magnésium font partie des électrolytes les plus courants dans l’organisme.

Votre organisme utilise les électrolytes – et leurs propriétés conductrices – pour favoriser la contraction musculaire, les réactions chimiques et l’équilibre hydrique. Comme votre corps est composé d’environ deux tiers d’eau, presque toutes les cellules contiennent des électrolytes.

Les électrolytes sortent du corps par les fluides, généralement par l’urine et la sueur. Ceux que l’on trouve dans l’urine sont généralement des électrolytes en excès, ce qui signifie que votre corps n’en a pas besoin. En revanche, si vous transpirez beaucoup, il peut être nécessaire de reconstituer délibérément les réserves de votre corps en minéraux chargés d’électricité. Comment faire?

C’est simple : il suffit de manger et de boire des aliments et des boissons riches en électrolytes. Il s’agit notamment des bananes, des produits laitiers, de l’eau de coco, des avocats et des melons d’eau. (Il est important de noter que des quantités excessives d’électrolytes peuvent également avoir des effets néfastes sur votre santé. Si vous pensez que votre alimentation en contient trop ou pas assez, vous pouvez faire faire une analyse d’urine pour mesurer vos niveaux.)

Le calcium : le calcium est mentionné deux fois dans cette liste parce qu’il s’agit de l’un des nutriments les plus importants pour l’organisme – suffisamment important pour mériter sa propre section. Vous avez probablement entendu dire que le calcium aide à maintenir des os solides. C’est vrai, mais le calcium fait aussi beaucoup plus.

Cela inclut le soutien des fonctions et organes suivants :

  • une fonction musculaire saine
  • des signaux nerveux
  • un rythme cardiaque sain
  • une signalisation cellulaire normale

Comme vous pouvez le constater, le calcium joue un rôle essentiel dans le fonctionnement quotidien de votre organisme. En outre, une alimentation trop pauvre en calcium peut avoir un impact négatif sur la cognition, ce qui peut être catastrophique au cours d’une journée chargée.

Vous pouvez trouver du calcium dans les produits laitiers, le tofu et les légumes crucifères (brocoli, chou, chou frisé).

Le magnésium : comme le calcium, le magnésium est aussi un électrolyte. Ce minéral essentiel joue également un rôle vital dans la capacité de votre corps à produire de l’énergie. Et il aide à réguler les niveaux d’un autre nutriment clé dans votre corps : le calcium. Une alimentation trop pauvre en magnésium peut entraîner une faiblesse et une fatigue musculaires.

Si vous souhaitez ajouter davantage de magnésium à votre alimentation, pensez à grignoter des oléagineux entiers ou à préparer une salade de légumes-feuilles verts pour le dîner.

Le fer : comme pour la plupart des nutriments cités, le fer joue un rôle essentiel dans la production d’énergie. Il aide également vos globules rouges à transporter l’oxygène dans tout le corps. Une carence en fer peut entraîner de la fatigue, ce qui peut perturber votre journée.

La viande est l’une des principales sources de fer dans le régime alimentaire de nombreuses personnes. Si vous êtes végétarien, veillez à consommer des aliments riches en fer, tels que les haricots et les noix.

La vitamine C : rien de tel qu’un rhume pour perturber un emploi du temps chargé. Si vous ne vous sentez pas au mieux de votre forme, il devient extrêmement difficile d’assumer vos tâches quotidiennes. La vitamine C favorise la production de leucocytes, les globules blancs qui contribuent au maintien de la santé.

La plupart des nutriments jouent plusieurs rôles, tout comme la vitamine C. En plus de favoriser un système immunitaire sain, cette vitamine contribue également à optimiser la création d’énergie métabolique (énergie extraite des nutriments) par votre organisme. Plus précisément, la vitamine C soutient le processus utilisé par votre organisme pour transporter et traiter les acides gras.

Que vous cherchiez à maintenir un système immunitaire sain ou à conserver un bon niveau d’énergie, il est essentiel que votre corps consomme suffisamment de vitamine C. Vous pouvez faire le plein de cette vitamine en mangeant plus d’agrumes (ou en buvant du jus d’orange), de brocoli ou de choux de Bruxelles. Pensez aussi à grignoter des poivrons crus.

Le zinc : comme la vitamine C, le zinc joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de votre système immunitaire. (Il fait aussi bien d’autres choses, en favorisant la santé des yeux et des reins et en aidant à optimiser la production d’ADN). Le zinc se trouve le plus souvent dans la viande, les fruits de mer et les œufs. Végétariens et végétaliens, veuillez noter que vous pourriez avoir besoin de sources supplémentaires de zinc dans votre alimentation. Cela peut signifier manger plus de légumineuses et d’oléagineux, ou simplement prendre un complément alimentaire.

L’eau : la bonne vieille H2Presque tout le monde sait qu’il faut en boire beaucoup, et pourtant beaucoup de gens n’y pensent pas. La déshydratation peut provoquer des maux de tête et de la fatigue. Heureusement, il existe un moyen infaillible d’éviter cela : boire plus d’eau. Si vous avez du mal à vous hydrater correctement, pensez à vous munir d’une grande bouteille d’eau que vous pourrez emporter avec vous tout au long de la journée. Il existe même des applications qui peuvent vous aider à suivre votre hydratation!

Équilibrer son régime alimentaire et son emploi du temps

Lorsqu’il s’agit de manger sainement, il est facile de laisser son emploi du temps prendre le dessus. Consommer une alimentation équilibrée ne prend toutefois pas forcément beaucoup de temps. Cela signifie simplement une meilleure planification et un peu de préparation.

Si vous vous retrouvez à grignoter des collations dans les distributeurs automatiques tout au long de la journée, pensez à faire des réserves d’en-cas riches en nutriments comme des oléagineux ou des légumes frais et de l’houmous. De même, un sandwich maison aux légumes peut constituer un excellent dîner nutritif. Il suffit de prendre le temps de le préparer.

En fin de compte, équilibrer votre régime alimentaire peut impliquer d’adapter votre emploi du temps. La nutrition ne requiert pas nécessairement des heures et des heures de planification et de préparation; 15 ou 20 minutes pour vos repas le matin peuvent faire toute la différence. Une heure ou deux le dimanche peuvent suffire pour préparer vos repas pour la semaine. Trouvez ce qui convient à votre emploi du temps et tenez-vous y.

Préparer des repas nutritifs peut sembler prendre du temps, mais ceux-ci vous fourniront le carburant dont vous avez besoin pour affronter une journée chargée. Et avec des niveaux d’énergie et de concentration optimaux, vous vous apercevrez peut-être que la nutrition vous fait gagner du temps après tout.

exercise and aging

exercise and aging

La plupart des gens connaissent les principes de base pour rester en santé – du moins en théorie. Une alimentation nutritive, l’exercice régulier et un sommeil suffisant. Pourtant, il y aurait lieu d’améliorer la mise en pratique de ces saines habitudes. Bien sûr, la perfection n’est pas de ce monde et il peut être difficile de changer lorsque les habitudes de vie sont bien ancrées depuis des années.

La bonne nouvelle : il est possible de favoriser la santé à tous les âges, même lorsque nous avons tardé à apporter les changements qu’il aurait fallu pour vivre plus sainement. Il n’est jamais trop tard pour adopter les meilleures habitudes de vie possibles.

Bon nombre de gens – surtout d’âge moyen ou avancé – estiment avoir dépassé le point de non-retour dans leur cheminement vers la santé. Ils pensent qu’il est trop tard pour apporter à leur style de vie des changements bénéfiques pour leur santé. Des études concluent pourtant que des changements de style de vie apportent des bienfaits pour la santé, quel que soit notre âge.

En d’autres mots, il n’est jamais trop tard pour prendre soin de notre santé et pour apprendre à faire ce qu’il faut pour notre corps. Il faut d’abord connaître le fondement scientifique des conseils santé pour ensuite les mettre en pratique à tout âge afin de favoriser notre santé physique et mentale tout notre vie.

La neuroplasticité : habitudes, changements et vieillissement cérébral

Les humains sont des êtres d’habitude. Le quotidien est un enchaînement de routines – repas, travail, sommeil et loisirs. Comme vous le savez sans doute déjà, il est difficile de renoncer à des habitudes ou d’en adopter de nouvelles.

C’est un phénomène que peut expliquer la neurologie. La répétition de comportements ou d’activités entraîne l’établissement de circuits entre les neurones du cerveau qui rajustent leur façon d’enclencher le codage d’un comportement ou d’une activité comme une habitude. Ainsi, le comportement ou l’activité devient en quelque sorte un branchement dans le cerveau.

Ces habitudes bien ancrées sont naturellement difficiles – mais pas impossibles – à changer. Notre aptitude à changer nos habitudes tient en partie à la neuroplasticité, qui est simplement la capacité du cerveau à changer.

De la petite enfance à l’enfance (et même au début de l’âge adulte), la plasticité cérébrale est prodigieuse. Le cerveau change et se développe facilement. Avec le temps, ce processus ralentit à tel point que les scientifiques ont longtemps cru à la disparition complète de la neuroplasticité vers l’âge de 25 ans. Autrement dit, ils estimaient que les circuits cérébraux étaient entièrement établis dans la mi-vingtaine.

Des études récentes indiquent cependant que c’est loin d’être le cas. Le cerveau peut établir de nouvelles connexions, créer des neurones et modifier sa structure à tous les âges. Même si le processus peut sembler différent avec l’âge, il est toujours possible.

En conclusion, on peut arriver à faire du neuf avec du vieux. Plus important encore, on peut adopter à tout âge de nouvelles habitudes bénéfiques pour la santé.

Finis les mauvais penchants : les bienfaits de renoncer aujourd’hui même aux habitudes malsaines

Lorsque les gens envisagent de renoncer à des habitudes de longue date – tabagisme, consommation excessive d’alcool ou d’aliments transformés – ils se demandent souvent si la différence en vaudra le coût.

La réponse est simple. En abandonnant les plus tôt possible des habitudes malsaines, on peut obtenir des effets positif très marqués sur la santé.

Prenons par exemple le tabagisme. Pour quelqu’un qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 20 ans, une journée de plus à fumer peut sembler dérisoire. Pourtant, les bienfaits pour la santé de renoncer au tabagisme, comme le risque plus faible de maladie cardiaque, se font sentir après une seule journée.

Il faut vous rappeler que si vous avez pour objectif d’abandonner des habitudes malsaines, il faut commencer quelque part. Chaque jour où vous gardez le cap sur votre objectif, vous faites ce qu’il faut pour rétablir les circuits dans votre cerveau. Même si les bienfaits pour la santé ne sont pas immédiats, vous créez de nouvelles voies neurales qui vous aideront à conserver un style de vie plus sain.

Apporter des changements : comment prendre soin de votre corps avec l’âge

Les habitudes acquises au début de l’âge adulte sont des facteurs qui détermineront votre profil de santé plus tard dans la vie. En fonction de votre style de vie, le risque de maladies graves évoluera. Ce risque statistique n’est pourtant pas coulé dans le béton.

À partir de la soixantaine et même plus loin, on peut constater les effets bénéfiques d’une amélioration de notre régime alimentaire, de notre forme physique et de notre santé mentale. Ensemble, ces changements positifs peuvent ouvrir la voie vers une vie heureuse et en santé jusqu’à un âge très avancé. Que vous soyez adolescent, jeune adulte, d’âge moyen ou plus vieux, suivez ces conseils pour renforcer votre santé à tout âge :

  • Intégrez l’exercice à votre régime quotidien : Que ce soit la marche, la musculation ou l’exercice cardio intensif, l’activité physique est importante, quel que soit votre âge. Chez le jeune adulte, une activité physique soutenue améliore la santé cardiovasculaire et respiratoire, en plus de contribuer à préserver sa bonne forme physique plus tard dans la vie.
    Pour la personne d’âge moyen ou avancé, l’activité physique est tout aussi importante, sinon plus. Une activité physique accrue peut favoriser la santé cardiovasculaire globale, et plus encore. Chez les adultes plus âgés, l’activité physique contribue à préserver la force musculaire, ce qui les aide à conserver leur mobilité afin de mener à bien leurs tâches quotidiennes.
  • Consommez des aliments nutritifs : Le régime alimentaire a une incidence sur presque tous les aspects de la vie. Comme les aliments sont un carburant pour l’organisme, il faut lui fournir les nutriments dont il a besoin pour assurer son fonctionnement efficace toute la vie. Pendant l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte, le régime alimentaire est la source de carburant nécessaire à l’organisme pour assurer la croissance et le développement.
    Avec l’âge, le régime alimentaire peut contribuer à conserver un poids santé – qui diffère pour chacun – et favoriser la santé du corps tout entier pendant toute votre vie.
    De plus, une saine alimentation peut simplement vous aider à mieux vous sentir. Les personnes qui consomment des aliments nutritifs se disent souvent plus rassasiées et énergiques pendant la journée, bien qu’il soit difficile de dire dans quelle mesure.. C’est assurément un bienfait dont vous pouvez profiter à tout âge.
  • Gardez votre cerveau actif : Une promenade dans la nature, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence comptent parmi les nombreuses activités qui toute votre vie vous permettront de garder votre cerveau actif pendant toute votre vie. Le cerveau aime les défis – pourquoi ne pas lui en lancer un?
    En vous efforçant d’apprendre pendant toute la vie, vous pourrez maintenir votre activité cérébrale. La neuroplasticité s’en trouve favorisée et la capacité de votre cerveau à apprendre et à se développer se maintient jusqu’à un âge avancé. L’activité et la stimulation cérébrales peuvent aussi optimiser la santé mentale toute la vie.

Gardez un état d’esprit positif pour rester en santé au fil des ans

Quel que soit votre âge, pour prendre soin de votre santé, il faut adopter un état d’esprit axé sur votre croissance personnelle. Autrement dit, vous devez croire que votre santé et votre style de vie peuvent changer pour le mieux. Il suffit d’y mettre le temps et les efforts.

Rappelez-vous : il ne faut pas nécessairement apporter tous ces changements du même coup. Commencez tout doucement, en vous fixant progressivement des objectifs plus ambitieux. Il est normal d’avoir des manquements, mais il n’en tient qu’à vous de reprendre la bonne voie. Qu’attendez-vous? Faites un premier pas sur la voie de la santé – aussi modeste qu’il soit.

family with children

family with children

L’enfance et l’adolescence comptent parmi les stades les plus importants de la vie. Vous le savez sans doute déjà, mais il est bon de le répéter. Le rythme de croissance et de développement du corps pendant ces périodes est prodigieux. Pendant l’enfance et l’adolescence, la transformation corporelle est tout simplement phénoménale.

À ces stades de la vie, on pourrait même être porté à croire que le corps est en transformation constante. La métamorphose est si rapide qu’il peut devenir difficile de faire un suivi de la santé de votre enfant – autant mentale que physique. Que vous soyez un parent à la recherche d’information et de conseils sur la santé de votre enfant ou un adolescent qui cherche à en savoir plus long sur sa propre santé, vous êtes au bon endroit! En effet, quoi de mieux que des notions de base pour commencer?

La liste qui suit présente certaines des données les plus importantes (et intéressantes) au sujet de la santé de l’enfant et de l’adolescent.

1. Un métabolisme rapide n’est pas une raison pour mettre de côté la nutrition :

Les adultes déplorent souvent que le métabolisme ralentit avec l’âge. Autrement dit, un organisme vieillissant décompose plus lentement et avec moins d’efficacité les aliments pour les transformer en énergie. Bien que les enfants et adolescents puissent engloutir quatre plats de pâtes sans conséquences immédiates, cette même quantité de nourriture pourrait avoir des effets durables chez un adulte (y compris sur son tour de taille).

C’est ce qui renforce la croyance largement répandue que les enfants, mais surtout les adolescents, peuvent manger comme bon leur semble, tout en restant en santé. Malheureusement, ce n’est pas tout à fait le cas. Les enfants et les adolescents peuvent manger en abondance, car leur corps est en croissance constante. C’est un processus qui exige beaucoup d’énergie et pour lui fournir la quantité qu’il lui faut, une bonne nutrition est essentielle.

Les principes fondamentaux d’une bonne nutrition demeurent les mêmes de l’enfance jusqu’à l’âge adulte : chacun doit s’efforcer d’adopter une alimentation équilibrée qui comprend des fruits et légumes frais en abondance, des grains entiers, des gras de source végétale et des protéines maigres de qualité.

2. Les adolescents et les enfants devraient éviter les boissons destinées aux adultes – et pas seulement l’alcool :

Il va sans dire que les jeunes doivent s’abstenir de consommer de l’alcool. Pendant que leur cerveau est encore en plein développement, la consommation d’alcool peut avoir des effets nocifs durables. Cela dit, les boissons alccolisées ne sont pas les seules que l’on doit déconseiller aux adolescents.

Selon un rapport des Centres pour la prévention et le contrôle des maladies des États-Unis en 2014, 73 % des enfants consomment quotidiennement de la caféine. Bien que les enfants de moins de 12 ans devraient s’abstenir totalement de caféine, les adolescents peuvent en consommer en faible quantité sans que leur santé en souffre. Un problème demeure tout de même : la quantité de caféine consommée par les adolescents dépend de ce qu’ils boivent. Les boissons énergisantes sont populaires dans ce groupe d’âge.

Il est conseillé aux adolescents de 14 à 17 ans de limiter leur consommation quotidienne de caféine à 100 milligrammes (mg), soit l’équivalent d’une bonne tasse de café. Or, une seule canette de certaines boissons énergisantes renferme le triple de cette quantité de caféine. Et bon nombre d’adolescents peuvent en boire plusieurs dans une journée. Le calcul est vite fait : la limite recommandée est ainsi largement dépassée.

Pourquoi est-ce préoccupant? Les enfants et les adolescents sont physiquement plus petits que les adultes et ressentent donc plus intensément les effets de la caféine que, par exemple, les employés de bureau. Autre point important, le cerveau de l’adolescent est au stade du développement et de la maturation. La caféine peut perturber les cycles de sommeil, qui sont indispensables à un bon développement cérébral. Dans des cas extrêmes, une consommation excessive de caféine par un adolescent peut entraîner des risques pour le cœur.

3. Le sommeil est un aspect vital de la santé et du mieux-être à l’adolescence :

On s’entend généralement pour dire qu’il faut huit heures de sommeil quotidien. Même si ce laps de temps est une excellente ligne directrice pour l’adulte, la durée de sommeil recommandée pour un adolescent en santé est de huit à dix heures.

Entre les exigences des études, du travail, des amitiés et des autres relations sociales, l’adolescent peut trouver difficile d’accorder la priorité au sommeil. Il faut donc en comprendre l’importance : Le sommeil joue un rôle de premier plan dans presque tous les processus et fonctions neurologiques – mémoire, évaluation des risques, traitement des perceptions sensorielles et d’autres encore. Le cerveau de l’adolescent est encore au stade du développement et de l’établissement des connexions neurales. Une durée de sommeil suffisante est essentielle pour que ces connexions s’effectuent.

4. Un écran solaire, c’est indispensable :

Même si un coup de soleil peut sembler anodin sur le moment, ses effets sur la santé peuvent être durables. Une exposition au soleil excessive — coups de soleils fréquents ou extrêmes, séances de bronzage trop longues – peut causer un vieillissement prématuré de la peau. Les rides apparaissent plus tôt et dans certains cas, il y a un risque accru de problèmes cutanés.

Par contre, il ne faut pas éviter entièrement le soleil. Il est toujours possible de faire une sortie à la plage, une baignade dans la piscine ou une longue promenade par un beau jour ensoleillé sont toujours de mise – à la condition d’appliquer un écran solaire. Mais pas n’importe quel. Plus le facteur de protection solaire est élevé, le mieux c’est.

Règle générale, un FPS de 15 est approprié à l’extérieur pendant la journée, mais il est préférable d’appliquer un écran solaire avec un FPS d’au moins 30 pour une exposition prolongée au soleil. Au besoin, il faut appliquer un écran solaire toutes les deux heures!

5. Des soins pour les oreilles :

C’est à prendre au sérieux. Même si la santé des oreilles peut sembler risible, c’est un sujet pourtant très sérieux. Il reste que c’est un aspect de la santé de l’adolescent parmi les plus négligés. Avec la prolifération des téléphones intelligents à prix abordable, des écouteurs-boutons, des lecteurs mp3 et des casques d’écoute, pratiquement tout le monde peut écouter de la musique partout.

En soi, ce n’est pas nécessairement mauvais. Le problème, c’est que souvent les adolescents et les enfants (parfois même les adultes) ne comprennent pas les risques qu’il y a à écouter de la musique forte pendant de longues périodest. Le résultat : bon nombre d’adolescents écoutent leur musique à un volume dangereusement élevé. Une musique assourdissante qui sort du casque d’écoute ou des écouteurs risque d’endommager la cochlée, ce qui accroîtra le risque de perte auditive et d’acouphènes. Par conséquent, prenez bien soin de vos oreilles dans votre jeune âge – vous ne le regretterez pas plus tard!

6. À l’adolescence, il faut faire régulièrement de l’exercice :

Lorsqu’il s’agit de la santé des adultes, on cite souvent l’exercice régulier comme un des aspects importants d’un style de vie sain. L’exercice est tout aussi essentiel pour la santé des adolescents.

Il ne manque pas de recommandations quant à la quantité d’exercice qu’un adolescent doit faire : 30 minutes par jour, 30 minutes six fois par semaine, 60 minutes trois fois par semaine, et aisni de suite. En faisant la moyenne de ces fréquences, on peut conclure que les adolescents devraient faire entre 180 et 210 minutes d’exercice par semaine. La forme d’exercice importe peu – natation, vélo, danse, promenade avec le chien. Pourvu que le rythme cardiaque s’accélère.

L’exercice régulier aide à préserver la santé physique, mais ses bienfaits ne s’arrêtent pas là. Il peut contribuer à la régulation de l’humeur, l’atténuation du stress et l’optimisation du sommeil chez l’adolescent. Ce sont là des aspects importants de la santé à l’adolescence.

7. La santé bucco-dentaire, c’est tout aussi important :

L’adolescent a souvent le sentiment d’être invincible. Son corps se rétablitde la plupart des blessures et son cerveau n’a pas encore pleinement développé ses capacités à évaluer les risques. Ces deux facteurs combinés peuvent pousser l’adolescent à prendre des décisions impulsives. Il peut être difficile pour lui de voir la situation dans son ensemble.

Et c’est justement cette perspective d’ensemble qui importe lorsqu’il est question de santé bucco-dentaire. Après la perte des dents de lait, celles qui les remplacent doivent durer toute la vie – d’où l’importance d’en prendre bien soin. Bon nombre d’adultes vous diront que si c’était à refaire, ils auraient mieux pris soin de leur dents dans l’adolescence et la vingtaine.

Rien de compliqué avec la santé bucco-dentaire, mais il faut faire preuve de constance. Il faut se brosser les dents et passer la soie dentaire au moins tous les soirs pour conserver longtemps une bonne santé bucco-dentaire.

8. Il n’est jamais trop tôt pour prioriser la santé mentale :

Une des méprises les plus répandues au sujet de la santé mentale, c’est que seuls les adultes ont des problèmes de cet ordre. Bien que bon nombre de problèmes de santé mentale apparaissent souvent chez le jeune adulte, personne n’est à l’abri, quel que soit son âge. En fait, on a diagnostiqué un problème de santé mentale chez un adolescent sur cinq.

Que doit-on en conclure? Que vous ayez ou non un problème d’ordre mental, le plus tôt vous vous préoccuperez de votre santé mentale, le mieux ce sera pour vous. Dans le cas des adolescents, la solution pourra consister à prendre une pause des réseaux sociaux, à consulter un thérapeute ou, dans certains cas, à prendre un médicament recommandé par un fournisseur de soins de santé. En bout de ligne, il s’agit de prendre les moyens qui conviennent et ne pas attendre l’âge adulte pour prendre en main ce genre de problème.

Nous sommes constamment assaillis par des messages au sujet de notre corps – qu’ils proviennent de nos proches ou des images que nous voyons à l’écran. Sous l’effet de ces marées montantes de négativisme, même l’image corporelle la plus saine risque de se dissiper ou même de s’engloutir. C’est pourquoi il importe de lancer une bouée de positivisme à votre image corporelle.

Le cheminement à faire pour parvenir à l’acceptation de soi et l’adoption d’une image corporelle saine n’est pas facile, et il est propre à chacun. Aussi avez-vous intérêt à déterminer le degré de positivisme de votre image corporelle avant de l’entreprendre.

Le questionnaire qui suit sur une image corporelle saine met en lumière divers aspects du positivisme corporel. Vos choix de réponses vous donneront des points qui s’accumuleront automatiquement, et votre note finale vous révélera le degré de positivisme de votre image corporelle. Lorsque vous saurez dans quel groupe vous vous classez en fonction de vos résultats, vous trouverez des liens vers des ressources qui vous aideront à améliorer ou maintenir votre image corporelle saine.

Répondez au questionnaire sur une image corporelle saine