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Woman After Weight-Loss Looking In Mirror

Woman After Weight-Loss Looking In Mirror

Votre image corporelle reflĂšte la perception que vous avez de vous-mĂȘme – c’est une image mentale que vous avez crĂ©Ă©e Ă  partir de nombreux facteurs. Il va de soi que les mesures physiques – comme la taille et le poids – tiennent une place importante dans l’image que vous vous faites de vous-mĂȘme. Pourtant, des facteurs psychologiques, mentaux et Ă©motionnels ont des effets tout aussi profonds sur votre perception de vous-mĂȘme et sur le degrĂ© de votre acceptation corporelle.

Le problĂšme, c’est que votre image corporelle n’est pas toujours exacte. Votre perception – modulĂ©e par les aspects prĂ©citĂ©s – peut ĂȘtre faussĂ©e. Chacun est souvent son critique le plus sĂ©vĂšre – en particulier de son apparence.

Une image corporelle nĂ©gative peut influer sur votre vie de multiples façons et vous empĂȘcher de vous sentir au mieux de votre forme. Comme ce n’est pas souhaitable, le moment est venu de remettre de l’ordre dans les mĂ©canismes psychologiques du poids, de l’image corporelle, du positivisme corporel et de l’acceptation de soi.

Le positivisme corporel est est Ă  la fois une question d’ordre personnel et sociĂ©tal.

Sur le plan personnel, le positivisme corporel dĂ©signe une Ă©tat d’esprit. Si vous avez un Ă©tat d’esprit positif Ă  l’Ă©gard de votre corps, c’est que vous vous sentez bien dans votre peau. Vous acceptez les changements qui transformeront tĂŽt ou tard – et tout naturellement – votre corps. Pour acquĂ©rir le positivisme corporel, vous devez avoir des attentes rĂ©alistes par rapport Ă  vous-mĂȘme et, plus important encore, de faire preuve d’indulgence Ă  l’Ă©gard de ces changements corporels.

Le positivisme corporel s’inscrit aussi dans un mouvement social plus large. Les critĂšres de beautĂ© sont irrĂ©alistes depuis aussi longtemps que les mĂ©dias populaires existent. C’est donc dire depuis fort longtemps. Ces derniĂšres annĂ©es, les gens parlent plus ouvertement des effets nĂ©gatifs de ces normes de beautĂ© sur l’individu. Quand on est constamment exposĂ© Ă  des images irrĂ©alistes de ce Ă  quoi on « devrait » ressembler, on peut difficilement se sentir bien dans sa peau. C’est logique, non? Le mouvement prĂŽnant le positivisme corporel et l’acceptation de soi est simplement un appel Ă  changer les normes. La publicitĂ© et les mĂ©dias devraient reflĂ©ter le monde rĂ©el; autrement dit, prĂ©senter des gens de toutes les tailles et toutes les formes.

Contrairement Ă  la croyance populaire, le positivisme corporel n’est pas une mode. Et il ne s’agit certainement pas d’encourager les gens Ă  mener une vie malsaine. Le positivisme corporel est au contraire un Ă©tat d’esprit et un mouvement social qui incitent les gens Ă  faire montre d’une plus grande acceptation d’eux-mĂȘmes et des autres.

 

Les facteurs qui influent sur l’image corporelle

Le cerveau humain reçoit et traite sans relĂąche de l’information– Ă  la fois d’une façon consciente et inconsciente. C’est un des facteurs qui rendent la vie si intĂ©ressante, mĂȘme s’il s’avĂšre parfois un peu incommodant. Comme le cerveau emmagasine autant d’information, le monde qui vous entoure influe souvent inconsciemment sur votre image corporelle.

Voici certains des facteurs qui peuvent exercer une influence négative sur votre image corporelle :

  • Culture et famille : Les critĂšres de beautĂ© varient d’une culture Ă  l’autre. Votre degrĂ© de conformitĂ© au concept de la beautĂ© que se fait votre groupe culturel peut avoir des effets durables sur la perception que vous avez de votre image. Votre famille peut aussi avoir une influence semblable – pour le meilleur ou pour le pire. Une famille qui favorise le positivisme corporel peu renforcer l’acceptation de soi chez les enfants. Malheureusement, l’inverse est aussi vrai. Les jugements de valeur que porte la famille peuvent avoir des effets nĂ©gatifs durables sur l’image de soi chez un individu.
  • MĂ©dias : Comme nous l’avons vu plus haut, la publicitĂ© et d’autres vĂ©hicules de communication – en particulier en ce qui concerne la mode – jouent un rĂŽle de premiĂšre importance dans la dĂ©finition sociale des critĂšres de beautĂ©. Et ces critĂšres sont souvent irrĂ©alistes. En vous comparant Ă  des normes de beautĂ© souvent inatteignables (et possiblement malsains), vous risquez souvent d’avoir une perception nĂ©gative de votre image corporelle. Faites preuve de discernement dans le choix des mĂ©dias que vous consutez – surtout sur les rĂ©seaux sociaux!
  • Perte de poids ou fluctuations : Des changements rapides ou extrĂȘmes apportĂ©s Ă  notre apparence peuvent avoir une influence nĂ©faste sur notre image corporelle. C’est mĂȘme le cas d’une perte de poids. Nombreux sont ceux qui gardent une image corporelle nĂ©gative aprĂšs avoir perdu du poids rapidement. Parmi les causes possibles, citons ce qu’on appelle la « grosseur fantĂŽme », un phĂ©nomĂšne qui porte les gens qui ont perdu quelques kilos rapidement Ă  se sentir encore en surpoids.
  • ProblĂšmes cutanĂ©s : L’image corporelle n’est pas liĂ©e uniquement Ă  la taille et au poids. L’acnĂ©, les cicatrices et d’autres changements dans l’apparence de la peau peuvent aussi influer sur l’image corporelle. Les techniques de retouche photo comme l’aĂ©rographe, le maquillage, l’Ă©clairage et d’autres trucs du mĂ©tier utilisĂ©s dans les mĂ©dias donnent souvent l’impression que les gens ont une peau d’apparence parfaite. Il faut cependant vous rappeler que ces images ne reflĂštent pas nĂ©cessairement la rĂ©alitĂ©. Et c’est dans un monde rĂ©el que vous vivez. En comparant votre peau Ă  la leur, vous ne vous rendez pas justice.

L’image corporelle et la santĂ© : les effets du positivisme corporel sur le bien-ĂȘtre physique et mental

La plupart des gens veulent avoir une apparence physique qui leur plaĂźt – autrement dit, une image corporelle positive. Aussi simple que cet objectif puisse paraĂźtre, il peut ĂȘtre plus difficile Ă  atteindre qu’on ne pourrait le croire. Nous avons pourtant intĂ©rĂȘt Ă  adopter le positivisme corporel pour d’excellentes raisons.

Au bout d’un certain temps, le nĂ©gativisme corporel peut nuire au bien-ĂȘtre mental. À l’opposĂ©, le positivisme corporel et l’acceptation de soi peuvent accroĂźtre la confiance en soi, l’humeur, l’estime de soi et le sentiment gĂ©nĂ©ral de mieux-ĂȘtre et de satisfaction. De ce fait, il peut aider Ă  rĂ©duire l’anxiĂ©tĂ© sociale, hausser le rendement au travail et amĂ©liorer les relations interpersonnelles.

Et les bienfaits ne s’arrĂȘtent pas lĂ . Un lien a aussi Ă©tĂ© Ă©tabli entre une image corporelle positive et des habitudes de vie plus saines. Contrairement Ă  ceux qui ont une image corporelle nĂ©gative, les gens dont l’image corporelle est positive tendent Ă  avoir une alimentation plus saine, Ă  moins fumer et Ă  consommer moins d’alcool. Il en rĂ©sulte des effets tout aussi positifs. Et le mieux vous prendrez soin de votre corps, le mieux vous vous sentirez dans votre peau. L’inverse est aussi vrai.

La grosseur fantĂŽme : les effets psychologiques de la perte de poids sur l’image corporelle

Contrairement Ă  la croyance populaire, l’amĂ©lioration de l’image corporelle n’est pas toujours une question de perte de poids. En effet, comme nous l’avons dĂ©jĂ  indiquĂ©, l’image corporelle n’est pas nĂ©cessairement liĂ©e Ă  l’apparence – elle tient souvent davantage aux perceptions et Ă  d’autres aspects mentaux et psychologiques.

Le phĂ©nomĂšne de la grosseur fantĂŽme en est un bon exemple. Par suite d’une perte de poids marquĂ©e – suffisante pour changer l’apparence physique – la personne qui l’a subie peut parfois continuer Ă  se voir Ă  son poids et son tour de taille d’avant. Elle peut mĂȘme encore sentir cette « graisse fantĂŽme » dans son corps. Les gens qui ont fait l’expĂ©rience de ce phĂ©nomĂšne disent craindre de heurter des objets au passage et se perçoivent comme beaucoup plus corpulents qu’ils ne le sont en rĂ©alitĂ©.

L’expĂ©rience de la grosseur fantĂŽme diffĂšre beaucoup d’une personne Ă  une autre. Et il n’y a aucun moyen garanti d’aider le cerveau Ă  faire la mise Ă  jour par rapport Ă  la nouvelle apparence physique. Pourtant, c’est souvent seulement une question de temps. AprĂšs avoir passĂ© des annĂ©es Ă  se voir d’une certaine façon, il faudra sans doute du temps pour changer cette perception de soi.

En fait, vous pourriez mettre plus de temps Ă  changer votre mode de pensĂ©e qu’Ă  transformer votre corps, mais ce rajustement mental est possible. Qu’il s’agisse de remplacer des pensĂ©es nĂ©gatives par des pensĂ©es positives, d’oublier la balance ou de rĂ©pĂ©ter des affirmations, les stratĂ©gies pour amĂ©liorer votre image corporelle sont innombrables. Il suffit de trouver celle qui vous convient.

Conseils pour conserver un Ă©tat d’esprit propice au positivisme corporel

À ce point, vous vous posez sans doute une question fondamentale : si le positivisme corporel est si important, comment faire pour garder une image corporelle positive? Il n’y a pas de solution miracle – l’acceptation de soi et le positivisme corporel sont l’affaire de chacun. Parmi ces conseils et pratiques, voyez ce qui pourrait vous aider Ă  conserver une image corporelle positive.

  1. Un dialogue intérieur positif : Si vous constatez que vous avez fréquemment des pensées critiques à votre égard et au sujet de votre apparence, essayez de remplacer ces autocritiques par des affirmations personnelles.
  2. Bougez tous les jours : Vous en avez peut-ĂȘtre assez d’entendre toujours parler des bienfaits de l’exercice, mais ce n’est pas pour rien qu’il en est si souvent question. L’exercice fait des merveilles! Un peu d’activitĂ© physique tous les jours, mĂȘme si l’exercice n’est pas intensif, peut vraiment vous aider Ă  conserver une bonne image de vous-mĂȘme. Vous pourriez simplement faire du jogging, du mĂ©nage, de la danse ou une promenade.
  3. Soyez indulgent envers vous-mĂȘme : Une foule de gens jugent que l’amour-propre et les soins personnels sont de la foutaise. Ne les Ă©coutez surtout pas! Il n’y a aucune bonne maniĂšre de prendre soin de votre personne, mais essayez de faire quelque chose pour vous-mĂȘme tous les jours. Vous pourriez simplement vous rĂ©server du temps pour lire un bon livre ou aller vous faire masser.
  4. Portez des vĂȘtements confortables : Choisissez vos vĂȘtements en fonction de deux facteurs : votre aisance physique Ă  les porter et la sensation qu’ils vous procurent. Avec des vĂȘtements trop ajustĂ©s, rugueux ou de toute autre façon inconfortables, vous pourrez difficilement vous sentir bien. Essayez de trouver des vĂȘtements qui vous plaisent, tout en Ă©tant confortables.
  5. Veillez Ă  bien vous entourer : L’opinion de vos amis, vos collĂšgues de travail et vos pairs peut influer fortement sur l’image que vous avez de vous-mĂȘme. Faites en sorte de vous entourer de gens avec qui vous vous sentez bien. Ce conseil vaut aussi pour les rĂ©seaux sociaux! Des publications au contenu nĂ©gatif sur les rĂ©seaux sociaux ne vous aideront sĂ»rement pas Ă  avoir des pensĂ©es positives.

La tĂ©lĂ©phonie intelligente fait des progrĂšs tous les deux mois. À toutes les deux semaines, de nouvelles dĂ©couvertes scientifiques semblent voir le jour. Et Ă  toutes les deux heures, un nouveau concept fait fureur sur Internet. Il semble donc que le monde tourne Ă  un rythme toujours plus rapide dans un contexte futuriste.

Aussi perfectionnĂ©s que soient les gadgets Ă  base d’algorithmes activĂ©s par la voix, les prĂ©ceptes fondamentaux de la santĂ© humaine sont heureusement demeurĂ©s ancrĂ©s dans l’antiquitĂ© – une constante dans le tourbillon du changement. Cette stabilitĂ© relative nous permet de voir en rĂ©trospective quels Ă©lĂ©ments des cultures anciennes ont bien fonctionnĂ© pour nous aider Ă  façonner nos styles de vie sains d’aujourd’hui.

Dans l’intĂ©rĂȘt de votre mieux-ĂȘtre Ă  long terme, apprenez Ă  vous appuyer sur la sagesse des mĂ©thodes traditionnelles en usage aux quatre coins du monde. Il ne s’agit pas pour autant de laisser tomber votre nouveau moniteur d’activitĂ© physique ou votre appli de planification de repas. Nous verrons plus loin comment la sagesse ancienne peut se marier aux outils technologiques modernes pour optimiser votre qualitĂ© de vie.

L’Ă©quilibre avant tout

La recherche de l’Ă©quilibre s’est toujours imposĂ©e Ă  travers les Ăąges – contrairement Ă  sa pratique dans les faits. On entend souvent parler de rĂ©gimes Ă©quilibrĂ©s, de l’Ă©quilibre travail-vie et ainsi de suite,  mais souvent de maniĂšre symbolique.

Le but visĂ© dans la recherche de l’Ă©quilibre exige de l’action et de l’attention. Au lieu de vous soumettre Ă  une aussi grande part de dĂ©sĂ©quilibre, misez sur les outils Ă  votre disposition pour prĂ©server un style de vie sain et harmonieux.

  • RĂ©glez des chronomĂštres pour fixer des limites Ă  des tĂąches qui risquent d’empiĂ©ter sur le temps rĂ©servĂ© Ă  votre famille et vous-mĂȘme.
  • Utilisez des fonctions tĂ©lĂ©phoniques pour l’envoi de notifications liĂ©es Ă  des pĂ©riodes dĂ©terminĂ©es ou Ă  des heures de mise hors tension de vos appareils Ă©lectroniques, ce qui vous permettra de vous concentrer sur l’instant prĂ©sent et la pleine conscience.
  • Organisez vos journĂ©es de maniĂšre Ă  obtenir l’Ă©quilibre recherchĂ© – la structure et l’intention de la dĂ©marche of sont toutes deux utiles.
  • Faites le suivi de votre apport alimentaire Ă  l’aide d’une application qui vous donnera un aperçu de ce que vous mangez chaque jour.
  • Faites appel Ă  des programmes ou des conseillers personnels en santĂ© que vous trouverez en ligne pour vous aider Ă  adopter un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© qui fonctionnera pour vous.
  • Rappelez-vous d’Ă©quilibrer votre dĂ©pense d’Ă©nergie par rapport Ă  vos activitĂ©s de revitalisation personnelle – Ă  partir de la mĂ©ditation jusqu’Ă  la pratique du hygge (un concept favorisant un sentiment de bien-ĂȘtre chaleureux).

Évitez les excùs

La recherche de l’Ă©quilibre dans votre vie suppose l’Ă©limination des excĂšs, de telle sorte que les deux buts visĂ©s soient complĂ©mentaires. Vous n’arriverez pas Ă  atteindre l’Ă©quilibre travail/vie de famille si vous faites de journĂ©es de 12 heures. Impossible aussi d’avoir un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© si vos collations Ă  forte teneur en sucre pĂšsent lourd dans la balance – au propre comme au figurĂ©.

Par contre, les excĂšs sont
 excessivement difficiles Ă  Ă©viter. En cette Ăšre d’abondance, bon nombre de communautĂ©s culturelles sont plongĂ©es dans l’excĂšs sur tous les plans : information, apport calorique, possessions matĂ©rielles et ainsi de suite.

Heureusement, il y a des solutions. Certaines de vos dĂ©marches en vue de trouver l’Ă©quilibre dans votre vie vous aideront aussi Ă  tempĂ©rer les excĂšs. Voici quelques autres façons de parvenir Ă  la modĂ©ration dans une foule de volets de votre existence moderne :

  • Faites le suivi des calories consommĂ©es et calories dĂ©pensĂ©es afin d’Ă©viter des excĂšs qui risquent d’entraĂźner un gain de poids.
  • Si vous consommez de l’alcool, faites-le en modĂ©ration, en faisant appel Ă  une application de suivi ou tout simplement en vous imposant des limites et en vous faisant aider par des amis.
  • DĂ©semcombrez vos espaces physiques pour en faire des lieux de vie plus sains.
  • Utilisez des applications de mĂ©ditation et pratiquez la pleine conscience pour vous libĂ©rer d’une part de stress qui  vous brouille l’esprit, vous dĂ©concentre et sape votre Ă©nergie.
  • Limitez votre temps d’Ă©cran (tĂ©lĂ©phone intelligent, tablette ou tĂ©lĂ©) dans toute la mesure du possible. Il y a des applications pour ça aussi.

Adoptez une approche holistique

L’attention au dĂ©tail – une excellente qualitĂ© –  est Ă  la fois utile au bureau et Ă  domicile. Par contre, en s’attardant Ă  des particularitĂ©s, on risque de perdre de vue le tableau d’ensemble.

Il faut dire cependant que le souci du dĂ©tail n’a pas toujours Ă©tĂ© prĂ©pondĂ©rant dans l’histoire de l’humanitĂ©. Les philosophies orientales anciennes sont axĂ©es sur une conception holistique de la vie – et aussi de la santĂ©. Les approches chinoises traditionnelles de la santĂ© considĂšrent le corps comme un tout, alors que les pratiques occidentales tendent Ă  s’attacher davantage aux particularitĂ©s des systĂšmes individuels.

Or, la vĂ©ritĂ© absolue – qui s’impose dans toutes les traditions – c’est que le corps humain est une machine hyperconnectĂ©e.   En prenant du recul pour mieux voir ces connexions et en gardant l’Ɠil sur le tableau d’ensemble de votre corps et de votre bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral, vous pourrez arriver Ă  rester heureux et en bonne santĂ©.

Pour adopter une approche plus holistique, il faut rĂ©pondre aux besoins de votre corps tout entier en matiĂšre de santĂ©, et assurer aussi un soutien Ă  tous vos piliers du mieux-ĂȘtre. À l’aide des applications de votre tĂ©lĂ©phone intelligent, trouvez des entraĂźnements conçus pour le corps tout entier, bloquez des pĂ©riodes de temps pour tous les aspects de votre santĂ© et mettez au point votre rĂ©gime en fonction de vos objectifs globaux en matiĂšre de santĂ©.

Pratiquez des techniques d’automassage

Le massage vous ouvre la porte sur un monde de luxueuse relaxation. La tension musculaire et le stress se dissipent de minute en minute et au final, vous vous retrouvez dans un havre de pure tranquillité. Il peut cependant arriver que vous vous retrouviez accaparé par le travail, avec une tension qui monte sans cesse dans votre corps, si bien que vous vous trouvez dépouillé de toute votre énergie et votre calme. Hélas, aucune table de massage ou peignoir douillet en vue.

Avec leurs techniques d’automassage, les traditions anciennes peuvent faire tout un monde de diffĂ©rence pour la relaxation musculaire et un sentiment de calme. Vous n’avez pas nĂ©cessairement besoin d’avoir les mains magiques d’un masseur professionnel pour soulager le stress lorsqu’il est impossible d’obtenir un rendez-vous au spa.

Voici ce que vous pouvez faire :

  • Limitez vos massages aux zones de tension ou de douleur modĂ©rĂ©e. Si vous massez au mauvais endroit (par exemple, lĂ  oĂč il y a une douleur intense) ou de la mauvaise façon, vous risquez d’empirer les choses.
  • Exercez une pression sur les zones tendues, avec des mouvements circulaires pour dĂ©nouer les nƓuds.
  • Essayez d’utiliser deux doigts, une jointure ou vos pouces, selon ce qui est le plus rĂ©confortant sur la zone massĂ©e.
  • Limitez la durĂ©e du massage Ă  30 secondes sur chaque zone.
  • Exercez d’abord une pression lĂ©gĂšre, sans jamais aller au maximum de vos capacitĂ©s.
  • Utilisez des rouleaux en mousse, des balles de tennis ou des accessoires de massage pour mieux rĂ©duire la tension. (Veillez Ă  vous conformer au mode d’emploi du fabricant des appareils ou d’un professionnel de la santĂ©.)
  • Trouvez des vidĂ©os ou des tutoriels portant sur les diffĂ©rentes techniques d’automassage.
  • RĂ©servez-vous du temps avec un masseur ou une masseuse professionnel(le) qui vous aidera Ă  traiter les zones affectĂ©es.

Voyez les aliments comme un élément fonctionnel de votre santé globale

On a toujours mis l’accent sur les rĂ©gimes Ă  travers les siĂšcles. Aujourd’hui, malheureusement, on a tendance Ă  insister davantage sur la gestion du poids et l’esthĂ©tique, plutĂŽt que sur la façon dont les aliments peuvent assurer un soutien Ă  notre santĂ© gĂ©nĂ©rale.

Il est important de conserver un poids santĂ©. Ajoutons qu’en respectant votre rĂ©gime, vous suivez des traditions anciennes. C’est seulement le but recherchĂ© qui diffĂšre quelque peu.

L’alimentation chinoise traditionnelle – et d’autres approches de longue date – tendent Ă  considĂ©rer les aliments comme fonctionnels pour la santĂ©, confĂ©rant ainsi un caractĂšre plus intentionnel aux dĂ©cisions alimentaires. C’est dire que le choix des ingrĂ©dients vise Ă  assurer un meilleur soutien Ă  des aspects prĂ©cis de la santĂ©, tout en prĂ©servant le bien-ĂȘtre holistique.

Il importe donc de redĂ©finir vos rapports avec les aliments et boissons pour prendre en compte la fonctionnalitĂ©, ainsi que des considĂ©rations comme le goĂ»t, l’apport calorique et le contenu en macronutriments. Vous pouvez en apprendre davantage au sujet de l’alimentation chinoise traditionnelle pour ensuite mettre en pratique votre savoir en faisant appel Ă  la technologie pour mieux planifier vos repas et adopter un rĂ©gime que vous suivrez plus facilement.

Compte tenu de l’engouement croissant pour les rĂ©gimes miracles et les nutritionnistes populaires, le monde de l’alimentation santĂ© peut paraĂźtre quelque peu intimidant. Tout le monde, Ă  partir du voisin et jusqu’à votre mĂ©decin, semble avoir un avis sur ce qu’il faut ou non manger. Et les avis semblent parfois contradictoires.

Pourtant, une saine alimentation n’est pas nĂ©cessairement compliquĂ©e. En fait, les aliments et repas dans leur forme la plus simple sont souvent les meilleurs pour la santĂ©. C’est sur cette logique que se fonde l’approche prĂ©conisant un rĂ©gime alimentaire axĂ© sur les aliments entiers.

Manger des aliments entiers consiste Ă  rĂ©server la plus grande part de votre assiette aux aliments entiers non transformĂ©s. Il s’agit non pas de savoir quelle quantitĂ© de nourriture il faut manger, ni Ă  quel moment, mais plutĂŽt comment il faut choisir les aliments quel’on consomme.

Profitez des bienfaits des aliments entiers

Avant de parler des tenants et aboutissants de la consommation d’aliments entiers, mentionnons un point Ă  retenir : manger des aliments entiers nĂ©cessite un engagement. Il faut surveiller de prĂšs les aliments que vous achetez et que vous mangez – autant Ă  la maison qu’à l’extĂ©rieur. Cela dit, les bienfaits liĂ©s aux aliments entiers valent vraiment la peine. Voici pourquoi.

Les aliments procurent Ă  l’organisme les nutriments essentiels, l’énergie et les Ă©lĂ©ments constituants qui assurent son bon fonctionnement. Par chance, ils peuvent aussi ĂȘtre savoureux. Et l’un n’exclut pas l’autre, mĂȘme si on pense souvent que les aliments sont soit bons pour la santĂ©, soit bons au goĂ»t, mais pas les deux. La consommation d’aliments entiers vous offre le meilleur des deux mondes.

Rien de mieux que de manger des aliments entiers pour fournir Ă  votre organisme, des fibres, antioxydants, gras de source vĂ©gĂ©tale et grains entiers – autant d’Ă©lĂ©ments qui vous aideront Ă  vous sentir Ă©nergique, tout en prĂ©servant votre santĂ© gĂ©nĂ©rale. Mieux encore, un rĂ©gime composĂ© d’aliments entiers abonde en aliments frais savoureux d’un goĂ»t souvent meilleur que celui des aliments surtransformĂ©s.

Si vous voulez suivre un régime alimentaire à la fois nutritif et savoureux, poursuivez votre lecture et découvrez la recette pour consommer avec succÚs des aliments entiers.

Le meilleur moyen de consommer des aliments entiers? Rester prĂšs de la nature

Pour manger des aliments entiers, il s’agit avant tout de s’en tenir Ă  des aliments qui se rapprochent le plus possible de leur Ă©tat naturel. Pour y arriver, il faut rĂ©duire la quantitĂ© d’aliments transformĂ©s que l’on mange. Prenons les croustilles : si on vous en offrait, sauriez-vous de quel vĂ©gĂ©tal elles proviennent sans le savoir au prĂ©alable? Bien sĂ»r, ce sont des pommes de terre, mais ces lĂ©gumes racines sont transformĂ©s au point oĂč on ne peut plus les reconnaĂźtre instantanĂ©ment.

En comparaison, la pomme de terre au four se rapproche vraiment davantage de la forme naturelle de ce lĂ©gume. Cette logique s’applique Ă  la plupart des aliments – nous y reviendrons plus loin.

Au fur et Ă  mesure de leur transformation, les aliments subissent certains changements. Ce traitement des aliments peut leur enlever leur valeur nutritionnelle, en plus de leur ajouter du sucre, des agents de conservation et d’autres produits chimiques. La consommation d’aliments entiers peut vous aider Ă  optimiser la valeur nutritionnelle des aliments que vous mangez, tout en vous Ă©vitant les additifs nocifs.

Pour consommer des aliments entiers, il faut aussi modĂ©rer notre consommation d’alcool. Bien qu’il n’y ait rien de mal Ă  boire un petit verre de vin rouge, on sait sans doute que l’alcool n’est pas ce qu’il y a de mieux pour nous. Somme toute, c’est une toxine que le foie doit dĂ©composer avant d’en disposer.

Un cours pratique sur les aliments entiers et la transformation alimentaire

Si vous vous intĂ©ressez pour la premiĂšre fois Ă  la consommation d’aliments entiers, il faut d’abord bien comprendre de quoi il s’agit, c’est-Ă -dire en quoi ils consistent et comment les reconnaĂźtre.

Comme nous l’avons vu plus haut, les aliments entiers sont ceux qui ont subi le moins de transformation possible. Autrement dit, ils sont trĂšs prĂšs de leur Ă©tat naturel. À moins que vous mangiez un fruit cueilli dans l’arbre, la plupart des aliments que vous consommez ont subi un minimum de transformation. Rien de mal jusqu’ici. Hacher les aliments, les laver, les rĂ©duire en purĂ©e ou les cuire, voilĂ  autant de formes de transformation, certaines  meilleures pour la santĂ© que d’autres.

Le fait de trancher une orange en deux avant de la manger ne rĂ©duit pas sa valeur nutritionnelle. L’impact de cette forme de transformation sur l’aliment est minimal. MĂȘme chose quand vous lavez une pomme avant de la manger.

Passons maintenant au jus d’orange fait de concentrĂ©. Pour parvenir Ă  cet Ă©tat, l’orange est pressĂ©e et le jus est rĂ©duit en concentrĂ© plus Ă©pais auquel on ajoute des agents de conservation (peut-ĂȘtre aussi des arĂŽmes et Ă©dulcorants artificiels), puis de l’eau afin de lui redonner la consistance d’un jus.

On peut sans doute penser qu’il y a lĂ  bien des Ă©tapes inutiles, et Ă  juste titre. Chacune de ces modifications Ă©loigne de plus en plus le produit original – l’orange – de son Ă©tat naturel. Bon nombre de ces Ă©tapes rĂ©duisent la valeur nutritionnelle du jus, en plus de lui ajouter inutilement des produits chimiques et des sucres. C’est loin de se rapprocher de la consommation d’aliments entiers.

Dans ce contexte, comment repĂ©rer les aliments entiers ou transformĂ©s le moins possible? Le supermarchĂ© propose une foule de choix, mais il peut ĂȘtre difficile de distinguer les aliments entiers authentiques de ceux qui sont simplement commercialisĂ©s comme des produits santĂ©. Heureusement, il y a quelques conseils et astuces qui vous permettront de guides vos choix lors de votre prochaine visite Ă  l’épicerie.

Conseils pour mieux choisir ce qu’il faut pour prĂ©parer des repas axĂ©s sur la consommation d’aliments entiers

  1. Mangez autant que possible des fruits et lĂ©gumes frais. Les haricots sont aussi d’excellents aliments entiers – vĂ©rifiez cependant la quantitĂ© de sodium ajoutĂ© si vous les achetez en conserve!
  2. PrivilĂ©giez les grains entiers. Les grains raffinĂ©s – les plus courants sur le marchĂ© – contiennent moins de fibres et une plus faible quantitĂ© totale de nutriments. Pour savoir si un pain est vraiment fait de grains entiers, vĂ©rifiez les ingrĂ©dients. Si la « farine de blĂ© entier » n’est pas en tĂȘte de liste,  il est fort probable que ce pain est surtout fait de grains raffinĂ©s.
  3. Ne craignez pas les aliments Ă  l’état naturel. Des betteraves fraĂźches couvertes de terre peuvent paraĂźtre peu ragoĂ»tantes Ă  premiere vue, mais avec de la pratique et un peu de recherche, vous pourrez les prĂ©parer et les cuire Ă  la perfection!
  4. Lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrĂ©dients. Une foule d’aliments Ă  l’épicerie contiennent des sucres ajoutĂ©s, arĂŽmes artificiels, agents de conservation et autres additifs. Sachez ce que vous achetez – et ce que vous mangez.

Mangez le plus santĂ© possible – mĂȘme quand la vie devient un obstacle

La distinction n’est pas toujours facile Ă  faire entre une alimentation saine et celle qui ne l’est pas. C’est un large spectre oĂč, dans l’approche Ă  l’Ă©gard d’une alimentation saine, il y a place pour une diversitĂ© de denrĂ©es – y compris certaines qui ont Ă©tĂ© transformĂ©es en respectant certains critĂšres.

Dans notre monde rĂ©el oĂč nous manquons sans cesse de temps en raison de nos horaires chargĂ©s, il faut faire preuve de rĂ©alisme. Il faut parfois nous tourner vers une barre nutritive, une boisson fouettĂ©e, une collation ou d’autres aliments transformĂ©s qui offrent des choix acceptables. Soyez indulgent envers vous-mĂȘme. En optant pour un plus grand nombre d’aliments entiers et en faisant de bons choix alimentaires pratiques, vous assurerez l’efficacitĂ© de votre approche en matiĂšre d’alimentation saine.

Lorsque vous devez opter pour un casse-croûte ou un substitut de repas transformé, recherchez ces propriétés :

  • Riche en nutriments
  • Forte teneur en fibres
  • Apport Ă©levĂ© de protĂ©ines
  • Faible teneur calorique et en sucres ajoutĂ©s et – dans la mesure du possible – faible indice glycĂ©mique
  • À base d’ingrĂ©dients de qualitĂ©

Vous devrez sans doute faire un peu de recherche. de mieux choisir, lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients.

Remarque : mĂȘme s’il vaut toujours mieux opter pour ce qu’il y a de meilleur, choisissez la progression plutĂŽt que la perfection. C’est dire qu’il est acceptable de remplacer le prĂȘt-Ă -manger et les croustilles par une boisson fouettĂ©e ou une barre nutritive contenant des fibres et des protĂ©ines plutĂŽt qu’une forte quantitĂ© de sucre.

Établissez d’abord un plan de repas Ă  base d’aliments entiers

MĂȘme si vous reconnaissez les bienfaits d’un rĂ©gime Ă  base d’aliments entiers, vous n’avez pas Ă  tout changer d’un seul coup. Heureusement, ce qu’il y a de plus facile, c’est d’amorcer le processus.

Au dĂ©part, apportez de petits changements qui vous aideront Ă  consommer des aliments entiers. À chaque repas, identifiez un aliment transformĂ© que vous pourriez remplacer par un aliment entier. Par exemple, si vous faites vos sandwichs avec du pain blanc, passez plutĂŽt au pain Ă  grains entiers. Si vous mangez des cĂ©rĂ©ales Ă  tous les jours au dĂ©jeuner, essayez plutĂŽt de l’avoine Ă©pointĂ©e. Pour la collation, essayez de vous en tenir aux fruits et lĂ©gumes frais et aux noix lĂ©gĂšrement grillĂ©es.

Si vous prĂ©parez vous-mĂȘme tous vos repas, le processus est similaire. Comme vous dĂ©cidez de tous les ingrĂ©dients, il vous suffit de choisir les plus adĂ©quats.

À mesure que vous ferez des substitutions et des changements, vous verrez ce qui vous convient le mieux. Vous intĂ©grerez graduellement des aliments entiers dans votre liste d’épicerie. Rappelez-vous que chacun consomme les aliments entiers Ă  sa façon. DĂ©couvrez ce que vous aimez en essayant divers mets et ingrĂ©dients. Ensuite, faites en sorte que vos plats prĂ©fĂ©rĂ©s servent de fondement Ă  vos plans de repas hebdomadaires Ă  base d’aliments entiers.

L’exercice apporte des changements Ă  votre corps sur plusieurs plans, et certains d’entre eux sont visibles dans le miroir. Le chiffre que vous voyez sur la balance peut varier lĂ©gĂšrement et vos vĂȘtements peuvent commencer Ă  mieux vous aller Ă  chaque kilomĂštre de marche, de jogging ou de natation. Ces petites victoires sur la balance et les autres vous permettent peut-ĂȘtre d’évaluer l’efficacitĂ© de votre programme d’exercice, mais avez-vous dĂ©jĂ  pensĂ© aux avantages cellulaires de l’exercice?

Vos cellules constituent le point de dĂ©part de tous les changements que l’exercice rĂ©gulier peut apporter. En fait, les avantages cellulaires de l’exercice sont nombreux et peuvent conduire Ă  des transformations dans l’ensemble de l’organisme. En effet, l’entraĂźnement cardiovasculaire et l’entraĂźnement musculaire touchent les cellules partout dans l’organisme. Que ce soit au niveau du cƓur, du cerveau ou des globules blancs, qui font partie du systĂšme immunitaire, votre santĂ© cellulaire est optimisĂ©e lorsque vous faites de l’exercice.

Cardio : pas seulement bon pour le cƓur

Les exercices cardiovasculaires traditionnels font circuler le sang et accĂ©lĂšrent le rythme cardiaque. Peut-ĂȘtre ajoutez-vous des exercices cardiovasculaires Ă  votre entraĂźnement afin de renforcer votre rĂ©sistance et votre endurance. Vous faites cependant plus que cela, car le cardio peut Ă©galement favoriser la santĂ© cellulaire.

Plusieurs types de cellules rĂ©agissent Ă  l’exercice cardiovasculaire (y compris les cellules cardiaques). La santĂ© cellulaire est favorisĂ©e par les mouvements rapides et vigoureux de ce type d’exercice. DĂ©couvrez comment les cellules de votre corps rĂ©agissent Ă  cette forme d’exercice rapide :

Cellules cardiaques

Voyons d’abord les cellules qui sont les plus prĂšs de l’action lors de l’exercice cardiovasculaire. Les cellules cardiaques composent le tissu cardiaque. Essentiellement, le cƓur est un super muscle, dotĂ© d’une force de compression impressionnante qui pousse le sang vers l’ensemble de l’organisme.

Les cellules musculaires du cƓur sont hautement spĂ©cialisĂ©es et elles ne se rĂ©gĂ©nĂšrent pas aussi souvent que les autres cellules de l’organisme (environ 1 % des cellules cardiaques se renouvellent chaque annĂ©e). Il y a cependant un moyen de soutenir les cellules cardiaques et d’optimiser leur rĂ©gĂ©nĂ©ration – l’exercice, plus prĂ©cisĂ©ment l’exercice cardiovasculaire.

Une Ă©tude menĂ©e en 2018 sur des souris a aidĂ© les scientifiques Ă  Ă©tablir un lien entre l’exercice cardiovasculaire et la croissance des cellules cardiaques. Les souris sont frĂ©quemment utilisĂ©es comme organismes modĂšles pour la recherche en biologie humaine. En effet, la biologie de la souris est trĂšs proche de la biologie humaine et ses gĂšnes fonctionnent en grande partie de la mĂȘme maniĂšre que les gĂšnes humains.

Les chercheurs ont constatĂ© que les souris ayant accĂšs Ă  un tapis roulant dans leurs cages choisissaient de courir environ cinq kilomĂštres par jour. Leur santĂ© cardiaque Ă©tait surveillĂ©e et les scientifiques chargĂ©s de l’expĂ©rience utilisaient des marqueurs d’ADN pour suivre la croissance des cellules cardiaques.

Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© spectaculaires, et en faveur des souris qui avaient accĂšs Ă  un tapis roulant. Les souris qui faisaient de l’exercice ont fabriquĂ© plus de quatre fois le nombre de nouvelles cellules cardiaques que leurs homologues qui n’ont pas fait d’exercice.

Cette Ă©tude a contribuĂ© Ă  Ă©tablir les avantages de l’exercice pour les cellules cardiaques. Donc, si vous avez accĂšs Ă  un tapis roulant (ou Ă  des chaussures de course et Ă  la route), essayez de parcourir quelques kilomĂštres la prochaine fois que vous voudrez vous occuper de votre santĂ© cellulaire.

Cellules cérébrales

Soit dit en passant, nombreux sont ceux qui croient qu’il est possible d’entraĂźner le cerveau comme n’importe quel autre muscle de l’organisme. Cette affirmation n’est pas tout Ă  fait exacte, car il n’y a aucune fibre musculaire dans le cerveau. Toutefois, si l’objectif de l’entraĂźnement cĂ©rĂ©bral consiste Ă  renforcer les connexions entre les neurones et de construire de nouveaux rĂ©seaux neuronaux, alors l’exercice peut certainement aider Ă  mettre en forme les cellules du cerveau.

À l’instar des cellules musculaires, les neurones peuvent changer au cours d’une sĂ©ance d’activitĂ© physique. L’augmentation du flux sanguin vers le cerveau pendant l’exercice crĂ©e un environnement riche en oxygĂšne dans lequel les neurones se dĂ©veloppent. L’oxygĂšne supplĂ©mentaire et la libĂ©ration de neurotransmetteurs pendant l’exercice favorisent la croissance des cellules cĂ©rĂ©brales et le dĂ©veloppement de nouvelles voies neuronales. Ces nouvelles connexions neuronales sont essentielles au maintien de la « flexibilité » du cerveau et au soutien de la capacitĂ© Ă  acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences et Ă  crĂ©er des souvenirs.

D’une certaine maniĂšre, les exercices cardiovasculaires font Ă©galement travailler le cerveau. Les mouvements qui accĂ©lĂšrent le rythme cardiaque stimulent simultanĂ©ment les cellules du cerveau de façon Ă  favoriser leur croissance et la formation de nouvelles connexions. Les cellules cĂ©rĂ©brales rĂ©agissent aux exercices cardiaques d’une façon semblable aux grands groupes musculaires pendant les exercices de musculation : elles se dĂ©veloppent!

Cellules immunitaires

Si vous cherchez Ă  mobiliser les cellules de votre systĂšme immunitaire, essayez de faire quelques sĂ©ances de sudation chaque semaine. En effet, en rĂ©action Ă  l’exercice, une plus grande quantitĂ© de globules blancs (GB) entrent en circulation dans le sang. Une plus grande quantitĂ© de GB en circulation signifie que le systĂšme immunitaire est prĂȘt Ă  combattre les germes se prĂ©sentent dans l’organisme.

Les effets de l’exercice sur l’immunitĂ© sont bien connus. La rĂ©ponse immunitaire de l’organisme est temporairement dĂ©clenchĂ©e lors de l’exercice; c’est ce qui permet Ă  l’organisme de rĂ©duire les douleurs articulaires et autres aprĂšs l’exercice.

L’exercice rĂ©gulier fait augmenter le nombre de GB qui entrent dans la circulation sanguine et y restent. Par consĂ©quent, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les personnes qui font rĂ©guliĂšrement de l’exercice contractent moins d’infections saisonniĂšres et de rhumes.

Ce phĂ©nomĂšne ne se produit que si l’on fait de l’exercice rĂ©guliĂšrement et de façon modĂ©rĂ©e. Par ailleurs, le fait de s’entraĂźner Ă  haute intensitĂ© rĂ©guliĂšrement peut dĂ©clencher une rĂ©ponse inverse de la part des cellules immunitaires. Le « syndrome de surentraĂźnement » est le dĂ©clin de la fonction immunitaire que connaissent certains ultra-marathoniens et triathloniens pendant leur entraĂźnement. En effet, de longues pĂ©riodes d’exercice Ă  haute intensitĂ© peuvent mettre l’organisme dans un Ă©tat de stress constant, ce qui nuit Ă  l’immunitĂ©.

L’exercice rĂ©gulier et modĂ©rĂ© permet d’atteindre le point idĂ©al en ce qui a trait au soutien des cellules immunitaires. Un bon moyen de dĂ©terminer ce qui constitue un exercice modĂ©rĂ© consiste Ă  mesurer votre effort respiratoire pendant vos sĂ©ances d’entraĂźnement. Essayez de viser 70 % de votre frĂ©quence cardiaque maximale (vous pouvez calculer votre frĂ©quence cardiaque maximale en soustrayant votre Ăąge de 220 battements par minute). Vous parviendrez ainsi Ă  rester dans la zone bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© cellulaire et vous aidera Ă  Ă©viter la zone d’intensitĂ© d’entraĂźnement potentiellement nuisible.

TĂ©lomĂšres (toutes les cellules)

Le fait de bouger de maniĂšre Ă  stimuler le systĂšme cardiovasculaire influe aussi sur la santĂ© des cellules de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale. C’est le cas lorsqu’il s’agit des tĂ©lomĂšres qui coiffent l’extrĂ©mitĂ© des chromosomes de chaque cellule.

Les chromosomes stockent tout l’ADN dont les cellules ont besoin pour se rĂ©pliquer (faire des copies d’elles-mĂȘmes). Ces chromosomes sont utilisĂ©s encore et encore pour de multiples cycles de rĂ©plication. Les tĂ©lomĂšres sont des segments d’ADN rĂ©pĂ©tĂ©s qui se trouvent Ă  l’extrĂ©mitĂ© de chaque chromosome. Ils agissent comme des tampons qui protĂšgent le chromosome contre une rĂ©plication incorrecte de l’ADN.

Au fil du temps, les télomÚres commencent à rétrécir à mesure que le nombre de copies de chaque chromosome augmente. Le raccourcissement des télomÚres entraßne le vieillissement cellulaire et, finalement, la mort. Il est donc important de préserver la longueur des télomÚres le plus longtemps possible.

C’est ici que l’exercice cardiovasculaire entre en jeu; une activitĂ© cardiovasculaire rĂ©guliĂšre peut ralentir le raccourcissement des tĂ©lomĂšres et modĂ©rer le vieillissement cellulaire. En effet, l’exercice cardiovasculaire peut avoir un effet sur le taux d’enzymes prĂ©servant les tĂ©lomĂšres dans la cellule.

L’enzyme qui protĂšge les tĂ©lomĂšres contre le raccourcissement s’appelle tĂ©lomĂ©rase. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que l’activitĂ© physique favorise l’augmentation de la quantitĂ© de tĂ©lomĂ©rase prĂ©sente dans les cellules. Et plus la quantitĂ© de tĂ©lomĂ©rase disponible est Ă©levĂ©e, plus les tĂ©lomĂšres sont protĂ©gĂ©s contre un raccourcissement prĂ©maturĂ©.

Les tĂ©lomĂšres sont au cƓur de l’étude du vieillissement. Leur rĂŽle dans la santĂ© gĂ©nĂ©rale et le vieillissement n’est pas encore clair. Cependant, une chose est sĂ»re : l’exercice est excellent pour empĂȘcher les tĂ©lomĂšres de rĂ©trĂ©cir prĂ©maturĂ©ment et peut avoir un effet positif sur la santĂ© de chacune des cellules.

D’autres exercices pour favoriser la santĂ© cellulaire – l’entraĂźnement en force musculaire

Faire de la course Ă  pied dans le quartier ou encore du vĂ©lo stationnaire fait travailler le systĂšme cardiovasculaire. Il y a toutefois une autre mĂ©thode d’exercice qui comprend des mouvements plus lents et plus ciblĂ©s. Il s’agit de l’entraĂźnement en force musculaire. Le rythme cardiaque ne s’accĂ©lĂšre pas autant avec cet entraĂźnement, mais cette forme d’exercice procure de nombreux avantages aux cellules musculaires.

Cellules musculaires

Dans un gym, la musculation sollicite souvent des groupes musculaires entiers, mais le vĂ©ritable effet des exercices de rĂ©sistance musculaire se produit au niveau cellulaire. Les bienfaits de l’exercice pour les cellules musculaires se dĂ©clenchent d’une maniĂšre assez particuliĂšre. En effet, c’est la blessure des cellules musculaires pendant l’entraĂźnement en force musculaire qui constitue le point de dĂ©part de ces bienfaits.

Les cellules qui constituent les grands groupes musculaires sont blessĂ©es (trĂšs lĂ©gĂšrement) au cours des entraĂźnements en force musculaire. Les exercices de rĂ©sistance — comme les planches, les extensions de bras et les flexions de jambes — entraĂźnent tous des blessures microscopiques aux cellules musculaires individuelles. Pour se rĂ©parer, les cellules musculaires doivent demander l’aide des cellules satellites voisines.

Les fibres musculaires sont entourĂ©es de cellules en attente d’ĂȘtre sollicitĂ©es pour rĂ©agir lorsque les muscles sont blessĂ©s. Ces cellules satellites se fusionnent avec les fibres musculaires lĂ©sĂ©es et font don de leurs organites pour aider Ă  renforcer les cellules musculaires. Les organites des cellules satellites — comme les mitochondries et les noyaux — sont des Ă©lĂ©ments prĂ©cieux pour les fibres musculaires. En effet, ils permettent aux cellules musculaires de produire davantage d’énergie et de dĂ©ployer plus de force pendant la contraction musculaire.

Sans exercice pour dĂ©clencher ces microlĂ©sions, les muscles ne se dĂ©velopperaient et ne se renforceraient jamais de cette maniĂšre. L’entraĂźnement en force musculaire est un Ă©lĂ©ment important de tout programme d’entraĂźnement, car il joue un rĂŽle essentiel dans la santĂ© et la croissance des cellules musculaires.

Profitez des bienfaits de l’exercice pour vos cellules

Lorsque vous faites rĂ©guliĂšrement de l’exercice, vous ĂȘtes rĂ©compensĂ© par des changements notables dans votre corps et votre santĂ© gĂ©nĂ©rale. De plus, sous la surface, vos cellules se dĂ©veloppent lorsque vous faites de l’exercice. Pensez aux milliers de milliards de cellules qui constituent votre organisme lorsque vous vous prĂ©parez Ă  votre prochaine sĂ©ance d’entraĂźnement.

Le fait de porter attention aux effets qui se manifestent sur le plan cellulaire au cours de vos entraĂźnements vous permet de constater l’importance de vos efforts, mĂȘme pour les plus petits composants de votre organisme. Continuez Ă  faire de l’exercice cardiovasculaire et ajoutez-y l’entraĂźnement en force musculaire afin de ressentir tous les bienfaits de l’exercice pour vos cellules.

Une grande partie des informations que vous trouvez sur la gestion du poids ne sont pas fiables. Ce n’est pas sur Internet que sont nĂ©s les mythes sur le poids, loin de lĂ . Mais les idĂ©es fausses sur le poids fleurissent dans le sol fertile de l’écosystĂšme en ligne d’aujourd’hui.

Les rĂ©alitĂ©s physiques et le mode de vie rendent les efforts de gestion du poids assez difficiles. Si l’on ajoute Ă  cela la montagne d’informations erronĂ©es sur le poids qui ruinent les meilleurs efforts des gens, on obtient une tĂąche herculĂ©enne.

Mais vous pouvez gérer votre poids pour vivre une vie saine et heureuse. Cela commence par distinguer la réalité de la fiction. Dissiper six des mythes les plus répandus sur le poids est un bon début. Lisez ce qui suit pour savoir quelles idées fausses sur le poids vous pouvez rejeter pour alléger la charge des conseils pour rester en bonne santé.

La balance dit tout : le poids corporel est la clé de votre santé

Il est correct d’associer un poids corporel supĂ©rieur Ă  la normale Ă  un large Ă©ventail d’effets indĂ©sirables sur la santĂ©. C’est particuliĂšrement vrai lorsque le surpoids provient d’une accumulation de graisse corporelle.

Et la composition corporelle est certainement un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte lorsque vous montez sur la balance. Vous avez entendu dire que les muscles pĂšsent plus lourd que la graisse, ce qui est vrai. Il en va de mĂȘme pour les os et l’eau. Donc, le chiffre sur la balance ne vous dit pas tout ce que vous devez savoir.

Le poids seul est un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte, mais votre composition corporelle est un facteur important pour Ă©valuer ce que ce chiffre sur la balance signifie pour votre santĂ©. Au lieu de croire Ă  ce mythe du poids, mettez en contexte les mesures que vous prenez. Sachez Ă©galement que votre poids corporel n’est qu’une piĂšce d’un grand puzzle complexe de la santĂ©.

L’IMC est une mesure essentielle et prĂ©cise

L’indice de masse corporelle (IMC) est assez utile pour Ă©valuer oĂč vous vous situez sur le spectre de la santĂ©, du surpoids et de l’obĂ©sitĂ©. Mais le fait de le qualifier de mesure standard, sans tenir compte des lacunes de l’IMC, transforme cette affirmation en une idĂ©e fausse trĂšs rĂ©pandue en matiĂšre de poids. Une idĂ©e qui peut crĂ©er une pression nĂ©gative inutile sur de nombreuses personnes.

La simplicitĂ© de l’IMC — qui consiste Ă  entrer votre taille et votre poids dans une Ă©quation qui rĂ©vĂšle votre chiffre — en fait une approche universelle. Malheureusement, le poids est une question hautement personnalisĂ©e et incroyablement variable. Voici deux façons dont la simplification excessive de l’IMC fait de son importance Ă©levĂ©e un mythe sur le poids :

  1. La composition corporelle n’est pas prise en compte. La quantitĂ© de graisse que vous avez par rapport aux muscles, aux os et Ă  l’eau est — comme vous avez pu le lire juste auparavant — un contexte essentiel lorsque l’on parle de poids.
  2. Cette approche laisse de cĂŽtĂ© des informations dĂ©mographiques importantes comme le sexe, la race, l’origine ethnique et l’ñge.

Le tour de taille (surtout lorsqu’il est associĂ© Ă  la taille) est un meilleur indicateur, plus prĂ©cis, des risques pour la santĂ©, liĂ©s au poids corporel. Il est temps de ne plus se fier uniquement Ă  l’IMC — une mesure dĂ©passĂ©e et inexacte — pour prendre des dĂ©cisions en matiĂšre de santĂ©.

Un poids corporel Ă©levĂ© est un signe d’inactivitĂ© et de manque d’aptitudes sportives

Cette idĂ©e fausse liĂ©e au poids est un prĂ©jugĂ© courant et douloureux qui dĂ©coule d’une mauvaise information. Comme beaucoup de personnes cherchant Ă  perdre du poids se tournent vers l’exercice physique, il existe un amalgame nĂ©faste entre l’activitĂ© physique et le poids corporel.

Parmi les mythes sur le poids, celui-ci est particuliĂšrement blessant pour ceux qui sont stĂ©rĂ©otypĂ©s par l’apparence de leur corps. Ce n’est pas parce qu’une personne a l’air de porter quelques kilos en trop qu’elle est paresseuse ou qu’elle manque de capacitĂ©s athlĂ©tiques.

Comment combattre cette idĂ©e fausse liĂ©e au poids ? Rappelez-vous l’affirmation la plus importante : des corps de toutes formes et de toutes tailles peuvent ĂȘtre — et sont souvent — en bonne santĂ©.

L’exercice vous Ă©vite de prendre de mauvaises dĂ©cisions alimentaires

Vous avez peut-ĂȘtre lu des articles sur la distance que vous devez parcourir pour brĂ»ler un repas copieux. Ce sont des chiffres choquants qui soulignent la raison pour laquelle on parle de rĂ©gime et d’exercice en mĂȘme temps.

Vos mauvaises dĂ©cisions alimentaires vous suivront jusqu’à la salle de sport, et probablement longtemps aprĂšs. Vous pouvez brĂ»ler les calories que vous absorbez si vous avez le temps de le faire. Cependant, cette idĂ©e doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un mythe sur le poids, car il n’est pas possible pour presque tout le monde de compenser une mauvaise alimentation par d’énormes quantitĂ©s d’exercice.

La vĂ©ritĂ© est qu’un plan de gestion du poids rĂ©ussi doit inclure une alimentation saine ET une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre.

La minceur est toujours synonyme de santĂ© et l’idĂ©al est d’ĂȘtre mince

La minceur est toujours Ă  la mode lorsqu’il s’agit de mode ou de culture pop. Mais un corps mince qui indique une santĂ© idĂ©ale est un mythe majeur en matiĂšre de poids.

Rester en forme et maintenir un poids sain est bĂ©nĂ©fique pour votre santĂ©, comme vous l’avez lu Ă  maintes reprises. Mais se prĂ©occuper des tailles de vĂȘtements et vouloir une image mince dans le miroir n’est pas aussi important. En fait, une silhouette mince peut cacher une foule de problĂšmes, notamment l’accumulation de graisse viscĂ©rale nocive.

Il s’agit de l’une des idĂ©es fausses les plus dommageables en matiĂšre de poids. En effet, les attentes irrĂ©elles et malsaines suscitĂ©es par l’image de la « minceur idĂ©ale » sont encore trop rĂ©pandues, malgrĂ© les progrĂšs rĂ©alisĂ©s en matiĂšre d’image corporelle positive.

Certains types de corps ne permettent pas Ă  quiconque de rĂ©pondre Ă  ces faux idĂ©aux, quels que soient les efforts dĂ©ployĂ©s. Et la quĂȘte de la minceur est souvent trĂšs nĂ©faste pour la santĂ© physique et mentale des enfants comme des adultes.

Concentrez-vous plutĂŽt sur ce qui convient Ă  votre corps et Ă  vos objectifs de santĂ©. Mangez sainement. Bougez votre corps. Dormez suffisamment. Et gardez toujours Ă  l’esprit que les corps sont sains et attrayants dans diffĂ©rentes tailles et formes qui ne correspondent pas forcĂ©ment Ă  l’obsession de la culture pop pour la minceur.

Manger gras vous fait gagner du tissu adipeux

Si vous comprenez un tant soit peu comment la digestion dĂ©compose les nutriments, vous savez qu’il s’agit lĂ  d’un mythe facilement dĂ©mystifiable.

Votre systĂšme digestif effectue trop de travail et vos aliments subissent trop de transformations pour que les graisses alimentaires que vous mangez se transforment directement en tissu adipeux. Bien sĂ»r, votre corps peut stocker l’énergie qui Ă©tait Ă  l’origine de la graisse dans le tissu adipeux (un terme sophistiquĂ© pour la graisse). Mais il n’est pas certain que les graisses contenues dans les tissus adipeux soient stockĂ©es.

Éviter les aliments frits ou les plats riches en graisses et pauvres en nutriments sont de bonnes idĂ©es. Mais il est encore pire d’éviter de manger de graisses du tout, en particulier les options bĂ©nĂ©fiques Ă  base vĂ©gĂ©tale. Une alimentation Ă©quilibrĂ©e et riche en lĂ©gumes est plus efficace pour la santĂ© et la gestion du poids.

Ne laissez pas les mythes sur le poids déterminer votre parcours de santé

Il y a toujours de nouveaux contenus qui attirent l’attention quand on veut lire sur le poids. Cela ne signifie pas pour autant que vous devez adhĂ©rer aux idĂ©es fausses qui circulent sur le sujet.

Les principes de base de la santĂ© — une alimentation Ă©quilibrĂ©e, une vie active, un stress minimal, une bonne hydratation et un bon sommeil — sont gĂ©nĂ©ralement bĂ©nĂ©fiques Ă  la gestion du poids. Tout ce qui propose une solution unique doit Ă©veiller les soupçons quant Ă  la possibilitĂ© que ces conseils ou ces informations soient Ă  l’origine d’un mythe sur le poids.

Évitez de vous laisser piĂ©ger par des idĂ©es fausses sur le poids en vous concentrant sur l’essentiel et en vous rappelant que tous les corps peuvent ĂȘtre des corps sains et heureux.

Personne ne contestera le fait que l’exercice joue un rĂŽle important dans une vie en santĂ© et heureuse. La pratique d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre aide Ă  dĂ©velopper la musculature, Ă  amĂ©liorer la santĂ© des systĂšmes cardiovasculaire et mĂ©tabolique, Ă  façonner le physique et mĂȘme Ă  optimiser la santĂ©. La plupart des gens se sentent mieux physiquement lorsqu’ils font de l’exercice rĂ©guliĂšrement, mais ce n’est pas tout. La psychologie de l’exercice et le plaisir liĂ© aux activitĂ©s physiques qui amĂ©liorent l’humeur peuvent ĂȘtre tout aussi bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© en gĂ©nĂ©ral. Le temps est venu d’explorer les bienfaits Ă©motionnels de l’exercice.

Bouger pour la santé mentale

La meilleure façon de prendre soin de sa santĂ© mentale varie d’une personne Ă  l’autre. Toutefois, un excellent point de dĂ©part consiste Ă  augmenter vos sentiments positifs afin de hausser votre niveau d’énergie, d’accroĂźtre votre confiance et d’amĂ©liorer votre humeur afin d’optimiser votre capacitĂ© Ă  gĂ©rer les facteurs de stress du quotidien. La santĂ© mentale influe Ă  chaque instant sur vos capacitĂ©s cognitives, votre comportement et votre bien-ĂȘtre Ă©motionnel – vos pensĂ©es, vos actions et vos sentiments. Une partie essentielle de la santĂ© gĂ©nĂ©rale consiste Ă  arriver Ă  mieux maĂźtriser la façon dont vous vivez les hauts et les bas de la vie quotidienne.

Les bienfaits de l’exercice pour la santĂ© mentale sont importants. En fait, selon certains rĂ©sultats de recherches, l’exercice peut s’avĂ©rer aussi efficace que d’autres remĂšdes pour conserver un Ă©tat d’esprit sain. Ce phĂ©nomĂšne tient au fait que l’exercice favorise la croissance des cellules nerveuses et optimise leurs connexions dans le cerveau – pas seulement parce que l’activitĂ© physique aide Ă  renforcer le corps et Ă  amĂ©liorer la confiance en soi. Un changement de style de vie axĂ© sur la pratique d’activitĂ©s qui amĂ©liorent l’humeur et renforcent la santĂ© mentale peut ĂȘtre une façon agrĂ©able de rĂ©colter les fruits d’une rĂ©duction du stress et d’un Ă©tat d’esprit rĂ©silient.

La psychologie de l’exercice donne un aperçu de ce qui peut vous motiver Ă  vous mettre en mouvement et vous aider Ă  intĂ©grer une activitĂ© rĂ©guliĂšre dans votre quotidien. Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  un habituĂ© de l’exercice physique, vous savez probablement ce qui fait que l’exercice peut ĂȘtre si agrĂ©able – c’est qu’en le pratiquant, on se sent tout simplement bien. Ce sentiment est la manifestation des bienfaits Ă©motionnels de l’exercice. Mais, qu’est-ce qui se cache derriĂšre cette sensation d’euphorie que l’on ressent aprĂšs une longue course et qui nous aide Ă  rĂ©cupĂ©rer aprĂšs une journĂ©e difficile?

Activité physique et chimie du cerveau

Lorsque vous Ă©tiez bĂ©bĂ©, vous Ă©tiez entourĂ© d’amour de la part de vos parents et des membres de votre famille. Toute cette attention en provenance des personnes qui s’occupaient de vous avait pour effet d’inonder votre cerveau de neurotransmetteurs positifs – un heureux et puissant mĂ©lange de composĂ©s chimiques qui favorisaient des sentiments de sĂ©curitĂ©, d’amour et de plaisir grĂące Ă  des interactions attentives.

Pendant votre croissance et votre dĂ©veloppement, vous avez conservĂ© ce mĂȘme besoin innĂ© de sentiments positifs et de bien-ĂȘtre. Bien que l’activitĂ© physique ne rĂ©plique pas exactement le sentiment apaisant que procure l’amour d’un parent, ses bienfaits Ă©motionnels produisent certains des mĂȘmes mĂ©langes de composĂ©s chimiques – des outils remarquables pour mener une vie bien remplie et Ă©quilibrĂ©e.

L’essentiel de l’interaction entre le cerveau et le corps s’effectue grĂące Ă  des neurotransmetteurs qui jouent un rĂŽle important de messagers. Ils crĂ©ent un lien avec le systĂšme nerveux relativement aux Ă©motions, Ă  la motivation et au dynamisme, Ă  la rĂ©action Ă  la douleur, Ă  la concentration, aux niveaux d’énergie et Ă  la capacitĂ© de miser sur les aspects positifs de l’expĂ©rience humaine. Voici quelques neurotransmetteurs courants qui jouent un rĂŽle dans l’exercice et l’humeur pour une meilleure santĂ© mentale :

  • La sĂ©rotonine est un messager qui influe sur l’ensemble de l’organisme. Comme Ă©lĂ©ment rĂ©gulateur important de l’humeur et de la cognition, elle a pour tĂąche de crĂ©er un sentiment gĂ©nĂ©ral de bien-ĂȘtre et de bonheur. Elle permet Ă©galement de rĂ©initialiser le cerveau pendant le sommeil, en plus d’avoir un effet sur la digestion.
  • La dopamine est le principal composĂ© chimique responsable de la motivation. Elle contribue Ă  favoriser l’ambition, le dynamisme et l’attention. De plus, elle aide Ă  rĂ©guler des rĂ©actions importantes comme le mouvement et l’apprentissage, en plus d’avoir une incidence sur l’état Ă©motionnel. Prendre soin de soi, notamment en pratiquant un exercice quotidien, est le moyen le plus efficace d’optimiser les niveaux de dopamine.
  • La norĂ©pinĂ©phrine est associĂ©e Ă  la rĂ©action de lutte ou de fuite lorsque l’organisme perçoit un danger. Elle aide la rĂ©action au stress et Ă  l’exercice en augmentant le rythme cardiaque et elle joue aussi un rĂŽle dans la dĂ©composition des graisses pour fournir de l’énergie Ă  l’organisme.

Approfondir le facteur bien-ĂȘtre de l’exercice

Si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  senti motivĂ© Ă  vous rendre au gym simplement pour le sentiment de bien-ĂȘtre qui en rĂ©sulte, il y a une explication toute simple Ă  cela. Et ce n’est pas uniquement en raison du flot d’endorphines qui accompagne ce sentiment d’euphorie. Les endocannabinoĂŻdes (produits naturellement par l’organisme) sont des composĂ©s chimiques suffisamment petits pour traverser la barriĂšre hĂ©matoencĂ©phalique et se fixer aux rĂ©cepteurs neuronaux. Ils sont en fait responsables du sentiment d’euphorie ressenti aprĂšs un bon entraĂźnement.

L’exercice aĂ©robique augmente la production de plusieurs facteurs neurotrophiques – facteurs de croissance du tissu nerveux. Les facteurs neurotrophiques dĂ©rivĂ©s du cerveau (BDNF) en font partie, et ils jouent un rĂŽle de premier plan dans la protection des neurones existants et dans la croissance de nouveaux neurones (un processus appelĂ© neurogenĂšse). Les BDNF favorisent effectivement la croissance de nouveaux neurones. Plus vous produisez de BDNF, plus la croissance et le dĂ©veloppement de votre systĂšme nerveux sont favorisĂ©s.

Produits pendant l’exercice, les BDNF collaborent avec les rĂ©cepteurs d’endocannabinoĂŻdes de l’organisme pour bloquer efficacement la douleur et produire un sentiment de bien-ĂȘtre que l’on appelle l’euphorie du coureur. La prĂ©sence de nouveaux neurones procure un niveau de rĂ©activitĂ© accru et permet un contact plus Ă©troit avec l’expĂ©rience vĂ©cue. De plus, la capacitĂ© de protection unique des BDNF augmente la rĂ©silience des neurones existants et les rend plus rĂ©sistants au stress subi par l’organisme. Le stress liĂ© Ă  un exercice rĂ©gulier provoque une rĂ©action en chaĂźne qui fait du bien, qui aide Ă  mieux rĂ©sister aux sentiments de stress et d’anxiĂ©tĂ©, et qui permet en fait de se remettre plus vite qu’avant des effets liĂ©s aux facteurs de stress externes.

Les BDNF stimulent Ă©galement la production de sĂ©rotonine. Et le phĂ©nomĂšne est rĂ©ciproque – un taux plus Ă©levĂ© de sĂ©rotonine stimule l’expression des BDNF – crĂ©ant ainsi un cycle dynamique qui dĂ©clenche un sentiment de bien-ĂȘtre grĂące Ă  l’activitĂ© physique par elle-mĂȘme.

Les bienfaits intellectuels et Ă©motionnels de l’exercice

Il est vrai que l’exercice favorise la bonne humeur sur le plan chimique, mais les bienfaits intellectuels et Ă©motionnels de l’exercice transforment Ă©galement votre Ă©tat d’esprit au quotidien. Que vous ayez un programme de conditionnement physique bien Ă©tabli, que vous soyez un sportif du dimanche accompli ou que vous cherchiez Ă  profiter des bienfaits de l’exercice quotidien, vous serez sans doute Ă  mĂȘme de constater les avantages qui suivent Ă  mesure que vous augmenterez votre niveau d’activitĂ© physique.

  • AmĂ©lioration de l’estime de soi
  • Augmentation de l’énergie et de l’endurance
  • Gestion plus facile du poids
  • AmĂ©lioration de la qualitĂ© du sommeil
  • FiertĂ© Ă  l’égard des rĂ©ussites
  • Meilleure perception de l’image corporelle
  • Meilleure capacitĂ© Ă  gĂ©rer le stress
  • Relations interpersonnelles plus Ă©troites
  • AmĂ©lioration de l’acuitĂ© intellectuelle

Ces bienfaits pratiques de l’exercice peuvent augmenter votre satisfaction, votre gratitude et vos relations, qui sont d’importants facteurs d’amĂ©lioration de la santĂ© mentale.

Aller jusqu’au bout avec des activitĂ©s aĂ©robiques qui favorisent la bonne humeur

Si vous n’avez pas encore adoptĂ© une activitĂ© aĂ©robique favorite, c’est le bon moment d’essayer quelque chose de nouveau. Toute forme d’exercice aide Ă  surmonter l’anxiĂ©tĂ© et Ă  accroĂźtre le bien-ĂȘtre, mais les recherches montrent que les meilleures activitĂ©s pour amĂ©liorer l’humeur sont celles qui accĂ©lĂšrent lĂ©gĂšrement le rythme cardiaque. Un exercice aĂ©robique d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  vigoureuse crĂ©e des changements plus marquĂ©s et plus durables Ă  la neurobiologie. C’est exact : en haussant d’un cran la vitesse du tapis roulant, vous pourriez ĂȘtre mieux en mesure de gĂ©rer des situations difficiles.

  • Exercice d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e – 50 % Ă  60 % de votre rythme cardiaque maximal (pour dĂ©terminer votre rythme cardiaque maximal, soustrayez votre Ăąge de 220)
  • Exercice de haute intensitĂ© – 70 % Ă  85 % de votre rythme cardiaque maximal

Montez l’intensitĂ© graduellement, au besoin. Transportez un sac Ă  dos dans vos randonnĂ©es, visez Ă  faire des longueurs plus rapidement dans la piscine, prenez des pauses plus courtes entre les sĂ©ries d’exercices au gym – tous les moyens sont bons pour augmenter votre rythme cardiaque Ă  mesure que votre forme physique s’amĂ©liore. La rĂ©alisation de vos objectifs personnels en matiĂšre d’exercice physique constitue un investissement imbattable dans votre bien-ĂȘtre.

Maintenir le rythme

La saine habitude de faire rĂ©guliĂšrement de l’exercice physique entraĂźne des effets stimulants et permanents sur l’humeur. Vous aurez ainsi une meilleure impulsion pour atteindre vos objectifs de mise en forme. Si la premiĂšre Ă©tape de la remise en forme vous semble difficile, essayez ces conseils pour vous motiver au moment de vous prĂ©parer mentalement Ă  votre prochaine sĂ©ance d’entraĂźnement.

  • L’action prĂ©cĂšde la motivation. N’attendez pas de vous sentir motivĂ© avant de faire de l’exercice; faites-le, tout simplement. PrĂ©voyez vos sĂ©ances d’entraĂźnement Ă  l’avance, prĂ©parez votre Ă©quipement sans trop rĂ©flĂ©chir, et commencez simplement Ă  bouger.
  • Portez attention au temps passĂ© devant l’écran pendant l’exercice. L’interaction sur les rĂ©seaux sociaux ou la consultation constante de votre tĂ©lĂ©phone vous oblige Ă  effectuer plusieurs tĂąches Ă  la fois pendant vos sĂ©ances d’entraĂźnement. Vous risquez de vous sentir dĂ©passĂ© ou distrait et de perdre votre intensitĂ© et votre motivation Ă  continuer.
  • Recrutez un ami. L’entraĂźnement avec un copain amĂ©liore les relations sociales, en plus de vous pousser Ă  rechercher une plus grande intensitĂ© et de vous rendre mutuellement responsables de vos objectifs. De plus, un objectif de conditionnement physique partagĂ© peut ĂȘtre une excellente source de motivation.
  • Rendez votre entraĂźnement amusant! Trouver le bon type d’exercice est un incontournable. Essayez de nouvelles activitĂ©s, diffĂ©rentes mĂ©thodes d’entraĂźnement, et changez votre programme pour rester motivĂ©. Plus vous serez motivĂ© dans votre entraĂźnement, plus vous augmenterez vos chances de persĂ©vĂ©rer jour aprĂšs jour.

Si vous cherchez Ă  amĂ©liorer votre Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral et Ă  trouver un moyen naturel de faire face au stress quotidien, trouvez des activitĂ©s qui amĂ©liorent l’humeur. Les bienfaits Ă©motionnels de l’exercice vous attendent aprĂšs une randonnĂ©e Ă  vĂ©lo intensive, une longue course, une soirĂ©e de danse ou un match de tennis vigoureux. Faites le pas vers une meilleure santĂ© mentale dĂšs aujourd’hui.

Vous ĂȘtes attablĂ© avec vos amis Ă  votre restaurant prĂ©fĂ©rĂ© et commandez un repas complet. En bonne compagnie, vous faites le plein de patatas bravas. Vous videz complĂštement votre assiette sans mĂȘme vous en rendre compte, sans le moindre contrĂŽle de portions; plus de 1 200 calories prises en une demi-heure, peut-ĂȘtre mĂȘme plus si votre plat Ă©tait accompagnĂ© d’une boisson gazeuse.

Nous nous sommes tous retrouvĂ©s dans cette situation, avec le sentiment de culpabilitĂ© qui suit les excĂšs alimentaires. Soyez tout de mĂȘme indulgent envers vous-mĂȘme – les changements culturels comptent parmi les principaux coupables de la surconsommation. Dans les restaurants, les portions ont doublĂ©, sinon triplĂ©, au cours des 25 derniĂšres annĂ©es. Cette tendance contribue Ă  la surdose de calories et Ă  la montĂ©e en flĂšche des taux d’obĂ©sitĂ©.

Un hamburger au restaurant du coin commandĂ© dans les annĂ©es 1990 pesait environ 128 grammes. De nos jours, le mĂȘme hamburger pĂšse environ 227 grammes. À la maison, on suit cette tendance et les assiettes que l’on sert sont Ă©galement plus remplies. De plus, les aliments prĂȘts Ă  manger regorgeant de produits de conservation ont tranquillement remplacĂ© les repas faits maison.

L’apport calorique moyen augmente graduellement partout dans le monde, mais vous pouvez renverser la tendance dans votre propre vie grĂące Ă  une planification simple et efficace. Savourez vos repas sans vous sentir coupable, grĂące Ă  la science du contrĂŽle des portions.

Les bienfaits du contrĂŽle des portions

Pourquoi est-il important de contrĂŽler les portions? Parce que vous arriverez ainsi Ă  mieux gĂ©rer votre apport calorique tout en vous assurant de fournir Ă  votre organisme les bons types de macronutriments et de micronutriments. Peu importe votre objectif – perdre du poids, ajuster votre IMC, ou conserver un poids santĂ© – votre organisme vous sera reconnaissant pour les bons nutriments dont vous pourriez manquer autrement. Votre portefeuille ne s’en portera que mieux aussi, car chaque ingrĂ©dient vous en donnera davantage. Vous pourrez aussi dire adieu au grignotage intempestif directement Ă  partir de l’emballage.

L’importance du contrĂŽle des portions se fait sentir jusque dans le systĂšme digestif. En effet, les portions excessives peuvent occasionner des indigestions et de l’inconfort. Si vous ressentez des crampes ou des ballonnements aprĂšs un gros repas, c’est peut-ĂȘtre Ă  cause de la suralimentation. En mesurant vos portions, vous vous sentirez revigorĂ©, rassasiĂ© et Ă©nergisĂ© aprĂšs avoir mangĂ© — et vous en finirez une fois pour toutes avec les redoutables difficultĂ©s de concentration qui suivent le repas du midi.

Il a Ă©tĂ© montrĂ© qu’en plus des dĂ©sĂ©quilibres digestifs, le surplus calorique (consommer plus de calories que ce que l’organisme est en mesure de brĂ»ler) contribue au gain de poids en gĂ©nĂ©ral, mĂȘme chez les adultes actifs et les athlĂštes. À l’exception des protĂ©ines Ă  l’état pur, la suralimentation a tendance Ă  avoir un effet nĂ©gatif sur la composition corporelle, ce qui entraĂźne une augmentation de la masse corporelle ou de la masse graisseuse.

Mangez en fonction de votre type corporel et de votre niveau d’activitĂ©

La science du contrĂŽle des portions fonctionnera diffĂ©remment d’une personne Ă  l’autre. Les facteurs gĂ©nĂ©tiques et le style de vie jouent un rĂŽle de premier plan dans les quantitĂ©s et les types de nutriments que vous devriez consommer. Commencez par dĂ©couvrir votre type corporel : endomorphe, ectomorphe, ou mĂ©somorphe. Cette information vous aidera Ă  dĂ©terminer votre ratio de macronutriments – protĂ©ines, lipides et glucides – et Ă  savoir si vous devriez chercher Ă  rĂ©duire ou Ă  augmenter votre apport calorique quotidien.


Apprenez Ă  connaĂźtre vos nutriments

Plus vous en savez sur les nutriments, plus il est facile de planifier une alimentation qui correspond à vos besoins et vos objectifs. Apprenez-en davantage dùs aujourd’hui sur les macronutriments et les micronutriments.


La prochaine Ă©tape est d’indiquer votre taille, votre poids et quelques autres donnĂ©es dans un calculateur de mĂ©tabolisme de base (BM). Les calculateurs de MB vous fournissent une estimation de l’énergie que votre organisme dĂ©pense dans un contexte neutre (comme lorsque vous regardez en rafale une saison entiĂšre de votre Ă©mission prĂ©fĂ©rĂ©e). Ensuite, vous devez tenir compte de votre niveau d’activitĂ© et ajouter les loisirs qui vous font brĂ»ler des calories. Voici la dĂ©pense associĂ©e Ă  quelques activitĂ©s courantes, par tranche de 30 minutes, prĂ©sentĂ©e par Harvard Health Publishing pour une personne pesant 70 kilos :

  • 112 calories pour l’haltĂ©rophilie
  • 130 calories pour le golf (avec une voiturette)
  • 167 calories pour la marche Ă  une vitesse moyenne de 5,6 km/h
  • 223 calories pour le simulateur d’escalier
  • 260 calories pour l’aĂ©robie Ă  faible impact
  • 298 calories pour l’entraĂźnement en circuit

Combinez votre MB Ă  votre niveau d’activitĂ© gĂ©nĂ©ral et Ă  vos autres activitĂ©s pour dĂ©terminer le nombre moyen de calories par jour que vous devriez chercher Ă  consommer.

MaĂźtrisez votre plan de repas

Vous avez fait les calculs. Vous arrivez maintenant Ă  la partie emballante : la crĂ©ation de votre guide de contrĂŽle des portions sur mesure. Recherchez la valeur nutritive de vos aliments favoris, et lisez l’étiquette prĂ©sentant la valeur nutritive sur les aliments emballĂ©s. Portez une attention particuliĂšre Ă  la portion dĂ©terminĂ©e – vous serez surpris de constater Ă  quel point les portions recommandĂ©es sont microscopiques pour les aliments transformĂ©s. Pour les repas maison, une balance de cuisine peut ĂȘtre une nouvelle acquisition bien utile pour mesurer les ingrĂ©dients rapidement et avec prĂ©cision.

Bien entendu, votre type corporel vous guidera vers le bon type d’alimentation, mais vous ne pouvez pas vous tromper en faisant appel au « nombre d’or » des macronutriments. En moyenne, la moitiĂ© de votre assiette devrait ĂȘtre remplie de lĂ©gumes, le quart de protĂ©ines, le dernier quart de glucides complexes et le tout accompagnĂ© d’un soupçon de bons gras. Si vous utilisez ces paramĂštres pour composer votre assiette, vous vous assurez de consommer de bonnes fibres en abondance et une variĂ©tĂ© de phytonutriments et d’autres micronutriments qu’on ne retrouve pas dans les pizzas prĂ©emballĂ©es. De plus, les lĂ©gumes tendent Ă  ĂȘtre faibles en calories, comparativement aux aliments riches en protĂ©ines, tandis que les bons gras tendent Ă  avoir une haute densitĂ© calorique. C’est dire que vos repas vont demeurer copieux, mĂȘme si vous mesurez vos portions.

Les bons ratios ne sont pas nĂ©cessairement ennuyeux. En fait, une alimentation variĂ©e contribue Ă  la diversitĂ© de la flore intestinale et est un indicateur de santĂ© cardiaque et de poids santĂ©. Mettez-vous au dĂ©fi de goĂ»ter des fruits et lĂ©gumes de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et vous aurez le plaisir de dĂ©couvrir en un rien de temps d’excellentes saveurs et de profiter de composĂ©s bĂ©nĂ©fiques.

Pratiquez le contrĂŽle des portions

Le contrĂŽle des portions a un effet moins marquĂ© lorsqu’il n’est pas pratiquĂ© de maniĂšre constante. Prenez l’habitude de mesurer parfaitement vos portions grĂące aux conseils suivants :

Conseils pour le contrĂŽle des portions

  • Utilisez de petites assiettes. C’est ce qu’il y a de plus simple et efficace comme mĂ©thode de contrĂŽle des portions. Des Ă©tudes ont montrĂ© que les gens mangent moins – ou davantage – en fonction de la grandeur de leur assiette, peu importe Ă  quel point ils avaient faim au dĂ©part.
  • PrĂ©parez vos repas pour la semaine. Mesurer, cuisiner et stocker des repas pour une semaine fait gagner du temps, en plus de vous permettre de manger sur le pouce en vous assurant de rester sur la bonne voie – mĂȘme pendant des journĂ©es les plus occupĂ©es.
  • Donnez-vous un coup de main. Si vous n’avez pas accĂšs Ă  une balance de cuisine, votre main peut vous servir de guide; les portions de protĂ©ines devraient ĂȘtre environ de la taille de votre paume, les glucides de la taille de votre poing et les gras devraient correspondre Ă  la grosseur de votre pouce.
  • Buvez un grand verre d’eau avant chaque repas pour aider Ă  dĂ©clencher le signal de satiĂ©tĂ© de votre estomac. En fait, vous devriez essayer de rester hydratĂ© en tout temps – une formule gagnante pour votre santĂ© gĂ©nĂ©rale et pour l’atteinte de vos objectifs de contrĂŽle de portions.
  • Mangez de façon rĂ©flĂ©chie. Il peut s’écouler au moins 20 minutes avant que l’estomac envoie un signal de satiĂ©tĂ© au cerveau. Prenez le temps d’apprĂ©cier les textures et les saveurs Ă  chaque bouchĂ©e. Une fois Ă  table, mettez de cĂŽtĂ© votre tĂ©lĂ©phone intelligent afin d’éviter les excĂšs alimentaires par distraction (et aussi parce que c’est impoli, Ă©videmment).
  • Savourez des aliments sains et complets en collation, comme des amandes, des pommes, des branches de cĂ©leri avec une trempette de houmous, entre les repas. Utilisez l’indice glycĂ©mique pour trouver des aliments Ă  faible indice glycĂ©mique — un moyen satisfaisant de faire taire les grondements d’estomac.
  • Partagez le repas lorsque vous mangez au restaurant, ou commandez une demi-portion. MĂȘme si vous faites trĂšs attention Ă  ce que vous commandez, il est facile de faire des excĂšs en raison des portions souvent surabondantes. À tout le moins, demandez un contenant pour emporter au moment du service et divisez votre portion pour y mettre vos restants. Parcourez le menu pour trouver des repas plus lĂ©gers ou un menu du midi – les choix sont souvent plus sains et les plats traditionnels sont servis en plus petites portions.
  • Faites-en plus avec moins. Le jeĂ»ne intermittent est une option alimentaire populaire qui simplifie l’alimentation en concentrant l’apport calorique dans un nombre rĂ©duit de repas. Il a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que cette façon de s’alimenter favorise la rĂ©duction des graisses et le maintien du niveau d’énergie.
  • Tenez un journal de bord. Le fait de noter ce que vous mangez, en quelle quantitĂ©, chaque jour, ainsi que vos rĂ©actions, peut vous aider Ă  avoir une vue d’ensemble des effets de la nutrition sur votre mode de vie. Essayez de dĂ©gager des tendances et partagez vos rĂ©flexions avec un nutritionniste en qui vous avez confiance.
  • Obtenez suffisamment de sommeil de qualitĂ© afin de favoriser la rĂ©gulation des hormones associĂ©es Ă  la faim. De plus, une bonne nuit de sommeil procure une foule d’autres bienfaits physiques et mentaux.
  • Éliminez les tentations. Votre environnement influence fortement vos comportements. Comme vous vous connaissez mieux que quiconque, apprenez Ă  reconnaĂźtre vos points faibles. Si vous avez l’habitude de vous servir une boisson gazeuse vers 15 h, sortez plutĂŽt faire une marche Ă  14 h 55.

Prenez conscience de l’importance du contrîle des portions

Les gens mangent sans doute plus que jamais, mais vous ĂȘtes maintenant armĂ© de connaissances et de savoir-faire et, avec un peu de pratique, vous serez en mesure de maĂźtriser vos habitudes alimentaires. Vous ferez des Ă©conomies, tout en nourrissant votre organisme avec les bons nutriments et vous serez dĂ©barrassĂ© du sentiment de culpabilitĂ© qui accompagne les excĂšs alimentaires. De plus, la prochaine fois que vous irez au restaurant, buvez un grand verre d’eau avant de manger, rĂ©servez vos restes dans un contenant pour emporter et savourez chaque bouchĂ©e.

En adoptant le bon Ă©tat d’esprit, vous pourrez tirer le meilleur parti du contrĂŽle des portions.

Nous menons un rythme de vie effrĂ©nĂ© et souvent, les aliments les plus faciles Ă  trouver sont ceux que l’on passe prendre au service de commande Ă  l’auto ou que l’on achĂšte sous forme de repas prĂ©emballĂ©s. Le problĂšme, c’est que ces aliments sont souvent pauvres en protĂ©ines, en fibres et en micronutriments. Pour couronner le tout, ces options faciles sont souvent trĂšs caloriques sans ĂȘtre particuliĂšrement satisfaisantes. Ces caractĂ©ristiques sont tout le contraire de ce vous devriez rechercher dans un substitut de repas. IdĂ©alement, vos substituts de repas seraient des options saines et pratiques qui remplaceraient ces repas malsains.

Pour remplir cette fonction, les substituts de repas doivent ĂȘtre simples. C’est pourquoi les meilleures options se prĂ©sentent sous la forme de boissons fouettĂ©es ou de barres, qui exigent peu ou pas de prĂ©paration. En effet, si une option s’avĂšre trop compliquĂ©e ou longue Ă  prĂ©parer, vous retournerez tout probablement aux options malsaines.

Les nutriments dont vous avez besoin dans un substitut de repas sain

Il n’est pas facile de consommer des aliments fraĂźchement prĂ©parĂ©s qui contiennent des proportions Ă©quilibrĂ©es de bons gras, de protĂ©ines et de glucides Ă  chaque repas. Les meilleurs substituts de repas procureront ces macronutriments en quantitĂ©s Ă©quilibrĂ©es sous une forme facile Ă  consommer. Ces proportions peuvent varier en fonction de vos objectifs et de vos prĂ©fĂ©rences, mais dans le cadre d’une alimentation saine, on vise gĂ©nĂ©ralement entre 20 Ă  35 % des calories en provenance de gras, de 40 Ă  65 % de glucides et de 15 à 25 % de protĂ©ines.

Si on applique ces proportions Ă  un substitut de repas de 250 calories, c’est dire qu’il devrait contenir environ de 6 Ă  10 grammes de gras, de 25 Ă  41 grammes de glucides et de 9 Ă  16 grammes de protĂ©ines. De plus, environ 3 grammes en provenance des glucides devraient ĂȘtre des fibres.

Ces chiffres tiennent lieu de lignes directrices seulement. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un substitut de repas devrait respecter vos objectifs gĂ©nĂ©raux d’alimentation saine. Vous pourriez en profiter pour en tirer un petit supplĂ©ment de fibres et de protĂ©ines s’il y a des lacunes sur ce plan dans le reste de votre alimentation. Donc, ne vous en faites pas si les quantitĂ©s de fibres et de protĂ©ines sont plus Ă©levĂ©es que ces recommandations; elles doivent simplement vous aider Ă  atteindre vos objectifs quotidiens.

Les gras contenus dans les substituts de repas devraient principalement ĂȘtre de bons gras, c’est-Ă -dire qu’ils devraient contenir une quantitĂ© limitĂ©e de gras saturĂ©s et davantage de gras insaturĂ©s. Souvent, les gras dans les substituts de repas proviennent de noix et de graines – et constituent donc une option beaucoup plus saine que le gras frit prĂ©sent dans le prĂȘt-Ă -manger. De nombreux aliments contiennent naturellement de petites quantitĂ©s de gras trans, mais ces quantitĂ©s sont si faibles qu’elles devraient s’arrondir Ă  prĂšs de zĂ©ro.

Un repas normal et sain, regorgeant d’aliments d’origine vĂ©gĂ©tale, contiendra Ă©galement beaucoup de micronutriments. Vous devriez obtenir certains de ces nutriments dans vos substituts de repas Ă©galement. Recherchez un substitut de repas qui contient une grande variĂ©tĂ© de vitamines et de minĂ©raux.

Quels sont les bienfaits des substituts de repas?

Maintenant, vous savez ce qu’il faut surveiller pour trouver un bon substitut de repas. Imaginons que vous en avez trouvĂ© un qui respecte les critĂšres qui prĂ©cĂšdent; vous aimez son goĂ»t et vous avez dĂ©cidĂ© de l’intĂ©grer dans votre rituel. Vous en tirerez de rĂ©els bienfaits en y faisant appel d’abord pour remplacer les Ă©lĂ©ments les moins sains de votre alimentation.

Un repas sur le pouce plus sain

La fonction des substituts de repas consiste Ă  faciliter une alimentation nourrissante, et non de remplacer un repas Ă©quilibrĂ© composĂ© de protĂ©ines maigres, de lĂ©gumes et de grains entiers. Ils constituent plutĂŽt un moyen de remplacer les collations malsaines et prĂȘt-Ă -manger qui peuvent gĂącher votre alimentation.

Pourquoi consomme-t-on ces aliments malsains? Certains de ces aliments ont bon goĂ»t, certes, mais les gens ne frĂ©quentent pas le casse-croĂ»te du coin pour l’expĂ©rience gastronomique. Ils le font en grande partie parce que c’est pratique et par habitude.

Ce qui est merveilleux dans les substituts de repas, c’est qu’ils sont faciles Ă  prĂ©parer, et cette facilitĂ© vous aidera Ă  les intĂ©grer Ă  votre rituel. Donc, au lieu d’une viennoiserie pour accompagner votre cafĂ© du matin ou d’un hamburger avec frites le midi, vous pouvez prendre une boisson fouettĂ©e ou une barre.

En remplaçant le prĂȘt-Ă -manger, les croustilles ou les friandises par un substitut de repas, vous pourrez arriver Ă  accroĂźtre votre apport en nutriments essentiels comme les protĂ©ines, les fibres, les vitamines et les minĂ©raux. Du mĂȘme coup, cela pourra vous aider Ă  limiter la quantitĂ© de glucides simples, de mauvais gras et de calories que vous ingĂ©rez. Vous y gagnez sur les deux fronts — en obtenant plus de nutrition pour moins de calories.

Faire appel aux substituts de repas plutĂŽt qu’aux rĂ©gimes amaigrissants

Oui, le fait de consommer un substitut de repas l’intĂšgre Ă  votre rĂ©gime alimentaire, mais les substituts de repas prĂ©sentent certains avantages particuliers comparativement Ă  de nombreux rĂ©gimes amaigrissants traditionnels.

Comme nous l’avons dĂ©jĂ  soulignĂ©, les meilleurs substituts de repas s’intĂšgrent aisĂ©ment Ă  votre alimentation. Les boissons fouettĂ©es ne requiĂšrent qu’un minimum de prĂ©paration et les barres n’en exigent aucune. L’aspect pratique des substituts de repas joue aussi un rĂŽle important dans leur capacitĂ© Ă  aider les gens Ă  maintenir un poids santĂ©.

L’une des principales raisons pour lesquelles quantitĂ© de gens n’arrivent pas Ă  perdre du poids avec des rĂ©gimes amaigrissants, c’est leur nature complexe. En effet, dans bon nombre de rĂ©gimes, vous devez compter certains composants des aliments que vous consommez. Les calories, les gras et les protĂ©ines constituent des Ă©lĂ©ments importants de votre alimentation, mais pour la plupart des gens, il devient fastidieux de faire un suivi constant et de savoir oĂč ils en sont Ă  chaque moment de la journĂ©e.

Compter les calories

Si vous avez dĂ©jĂ  eu mangĂ© au restaurant ou chez un membre de la famille Ă  un moment oĂč vous comptiez vos calories, vous savez Ă  quel point l’expĂ©rience peut devenir cauchemardesque. Vous vous retrouvez avec quelques mauvaises options : vous pouvez laisser tomber vos objectifs pour la journĂ©e et manger ce qu’on vous a prĂ©parĂ©, ou vous pouvez sĂ©lectionner quelques aliments faciles Ă  comptabiliser et les manger, au risque d’avoir encore faim lorsque vous rentrez Ă  la maison.

Pour la majoritĂ© des gens, ce n’est pas une option viable Ă  long terme. Ils obtiennent des rĂ©sultats irrĂ©guliers et finissent par abandonner le rĂ©gime.

Il n’est pas nĂ©cessairement idĂ©al de vous prĂ©senter pour souper chez un ami avec une boisson fouettĂ©e, mais vous pouvez planifier. Par exemple, en prenant une boisson fouettĂ©e pour, vous Ă©viterez de prendre deux repas copieux dans la mĂȘme journĂ©e.

MĂȘme si vous mangez plus que vous ne devriez certains jours, les substituts de repas sont des outils qui mĂšneront Ă  la rĂ©ussite Ă  long terme. Contrairement Ă  la plupart des rĂ©gimes, la substitution ne vise pas Ă  vous faire perdre de 4,5 kilos au cours du prochain mois. Elle vous aide plutĂŽt Ă  faire de meilleurs choix alimentaires au fil des mois et des annĂ©es de votre vie.

Par exemple, aprĂšs une grosse soirĂ©e, au lieu d’avoir Ă  dĂ©cider si vous allez continuer Ă  compter les calories ou abandonner le rĂ©gime, vous pouvez simplement prendre un substitut de repas pour dĂźner. Ce n’est peut-ĂȘtre pas l’aliment le plus excitant ou le plus sĂ©duisant, mais les meilleurs substituts de repas sont pratiques et vous offrent une option saine sur laquelle vous pouvez compter pendant des annĂ©es.

Si le compte de calories fonctionne pour vous, ou si vous souhaitez y avoir recours pendant une courte pĂ©riode, tant mieux. Ces approches alimentaires ne s’excluent pas l’une l’autre; vous pouvez faire appel Ă  des substituts de repas tout en comptant vos calories. Rappelez-vous seulement que le maintien d’un poids santĂ© est un objectif Ă  vie, et peu importe ce qui vous convient, vous devez vous assurer de pouvoir le maintenir tout au long de votre vie.

Compter les glucides

Les rĂ©gimes cĂ©togĂ©niques sont extrĂȘmement populaires en ce moment. C’est comprĂ©hensible – qui n’aime pas avoir une bonne raison de manger du bacon et du fromage sans se priver?

Les rĂ©gimes cĂ©togĂ©niques prĂ©sentent certains bienfaits valables. IndĂ©pendamment du bacon et du fromage, l’un des bienfaits les plus souvent mentionnĂ©s est le fait de ne pas devoir compter les calories. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  indiquĂ©, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agrĂ©able.

Cependant, les vrais adeptes du rĂ©gime cĂ©togĂšne savent qu’il ne vous dĂ©barrasse pas complĂštement de l’arithmĂ©tique alimentaire. En effet, pour maintenir l’état de cĂ©tose, vous devez garder votre consommation de glucides en deçà de 10 % de votre apport Ă©nergĂ©tique total. Vous devez donc prendre en compte À LA FOIS votre consommation de calories et votre consommation de glucides.

Vous pourriez vous simplifier la vie en omettant de compter les calories et en limitant la consommation de glucides à 50 grammes par jour, mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde. De plus, les personnes qui arrivent à consommer moins de 50 grammes de glucides par jour seront aux prises avec une difficulté commune à tous les régimes cétogéniques.

Le dĂ©fi Ă  relever, c’est d’intĂ©grer Ă  votre alimentation suffisamment de fruits et de lĂ©gumes nourrissants, ainsi qu’au moins 25 grammes de fibres par jour, tout cela en maintenant votre consommation de glucides sous la barre des 50 grammes. Il n’est pas facile d’y arriver sans surveiller de prĂšs votre alimentation. Tout comme pour le compte des calories, il ne faut pas conclure que les rĂ©gimes cĂ©togĂšnes sont mauvais. Retenons simplement que pour la majoritĂ© des gens, il est plus difficile de suivre ces rĂ©gimes que de faire appel Ă  un substitut de repas comme outil de gestion du poids.

Que faut-il rechercher dans un substitut de repas? Ce qui fonctionne le mieux pour vous

L’aspect le plus important d’une alimentation saine, c’est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous. L’équilibre que peuvent offrir de bons substituts de repas en fait d’excellentes options pour remplacer les collations malsaines. De plus, leur simplicitĂ© en fait une solution de rechange intĂ©ressante aux rĂ©gimes plus rigoureux.

Les substituts de repas ne sont pas parfaits non plus, mais ils n’ont pas besoin de l’ĂȘtre et c’est ce qui les rend si faciles Ă  intĂ©grer Ă  vos objectifs Ă  long terme. Que vous essayiez d’adopter une alimentation saine en gĂ©nĂ©ral ou de maintenir un poids santĂ©, la durabilitĂ© est essentielle.

S’alimenter de façon saine pour la vie est un marathon, et non un sprint. C’est la raison d’ĂȘtre des substituts de repas : un ajout santĂ© sain Ă  votre alimentation pour toute la vie.

Il nous arrive souvent d’avoir un rapport plutĂŽt tendu avec le gras – surtout quand on se regarde dans le miroir. La graisse corporelle nous exaspĂšre. On la pince et on se jure de faire beaucoup d’efforts pour l’éliminer. Pourtant, avant de partir en guerre, le moment est peut-ĂȘtre venu d’essayer de comprendre la nature du tissu graisseux – aussi connu sous son nom scientifique de tissu adipeux.

L’individu n’est pas le seul Ă  blĂąmer pour son attitude conflictuelle envers le gras. La sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral entretient aussi une relation compliquĂ©e avec le tissu graisseux, et ce, en raison d’une foule de malentendus et de conceptions erronĂ©es. Une connaissance insuffisante des fonctions du gras entraĂźne une comprĂ©hension simpliste de l’importance biologique du tissu adipeux.

Ces rĂ©ponses Ă  des questions frĂ©quentes sur le tissu adipeux vous aideront Ă  mieux comprendre tous les aspects de l’adipose. DĂ©couvrez des faits intĂ©ressants sur la graisse corporelle et tout ce qu’il faut savoir sur sa formation et sa fonction, ce qui vous aidera Ă  repenser votre relation avec le gras.

Q. Exception faite de constituer une source constante de mécontentement, quelle est la nature réelle du tissu graisseux?

R. La dĂ©finition du tissu graisseux ou adipeux est fort simple. Il s’agit de tissu conjonctif plutĂŽt Ă©lastique qui agit comme rĂ©serve d’énergie. C’est la fonction premiĂšre du tissu adipeux.

Son nom officiel (adipose) lui vient de sa composition d’adipocytes –couramment appelĂ©es cellules graisseuses – dont la tĂąche principale est de stocker l’excĂšs de calories sous forme d’acides gras appelĂ©s triglycĂ©rides.

Ces rĂ©serves d’énergie sous forme physique sont rĂ©parties dans tout l’organisme. Vous utilisez les acides gras du tissu adipeux dĂšs que l’apport Ă©nergĂ©tique en rĂ©serve et les stocks de glucides – comme le glycogĂšne – sont Ă©puisĂ©s. Ce processus est bien connu des adeptes du rĂ©gime cĂ©togĂšne ou du jeune intermittent.

Il faut a priori dissiper un malentendu au sujet du gras. Le gras alimentaire que vous consommez, quel qu’en soit le type, ne passe pas directement dans le tissu adipeux. Bien sĂ»r, il y a une similaritĂ© molĂ©culaire entre le tissu adipeux de votre corps et le gras que vous consommez. Les lipides et les acides gras sont les Ă©lĂ©ments constitutifs de tous les gras – y compris le tissu adipeux. Le gras ingĂ©rĂ© est toutefois soumis Ă  nombre de processus avant d’ĂȘtre possiblement incorporĂ© aux adipocytes.

La digestion dĂ©compose le gras consommĂ© en divers composants. Une portion de cette Ă©nergie est Ă©liminĂ©e, tandis qu’une autre est utilisĂ©e pour former des structures ou Ă  d’autres fins de prĂ©servation de la santĂ© dans l’ensemble de l’organisme. La portion restante de l’énergie tirĂ©e du gras alimentaire peut ensuite ĂȘtre stockĂ©e dans le tissu adipeux. Au lieu d’éviter de consommer du gras, recherchez-en plutĂŽt des sources vĂ©gĂ©tales saines. Rappelez-vous que le prix Ă  payer pour manger du gras se calcule en calories, neuf par gramme pour ĂȘtre exact.

Q. Le tissu adipeux est-il constituĂ© uniquement de gras? Y a-t-il d’autres composants?

R. La graisse corporelle est plus complexe que la dĂ©finition peu flatteuse qu’en donne la culture populaire. Outre les adipocytes, elle se compose d’une foule de petits vaisseaux sanguins qui maintiennent la circulation dans le tissu adipeux. On y trouve aussi des cellules nerveuses et endocriniennes (productrices d’hormones), de mĂȘme que des voies lymphatiques.

Le composant non lipidique le plus volumineux du tissu adipeux reste cependant la fraction vasculaire stromale (FVS). Cet Ă©lĂ©ment important regroupe divers types de cellules, y compris des cellules matures (vasculaires, musculaires lisses, sanguines, immunitaires, fibroblastes) et des cellules souches. Des millions de cellules FVS sont exemptes de gras, mais elles fournissent des structures et matĂ©riaux qui s’adaptent aux besoins tissulaires changeants.

Q. Quelles fonctions liées à la santé et à la survie le tissu adipeux remplit-il?

R. Un excĂšs de tissu adipeux n’est assurĂ©ment pas souhaitable, mais le fait d’en avoir en quantitĂ© insuffisante pose aussi problĂšme. Loin d’ĂȘtre strictement la punition physique pour une alimentation mĂ©diocre ou un manque d’exercice, le gras remplit des fonctions biologiques primordiales qui vous gardent en vie et en bonne forme.

Parmi ses fonctions principales, citons celles qui suivent :

  • Stockage Ă©nergĂ©tique – cette fonction du tissu adipeux (dĂ©jĂ  mentionnĂ©e plus haut) est un mĂ©canisme de survie qui consiste Ă  conserver pour une utilisation ultĂ©rieure une partie de l’approvisionnement alimentaire abondant.
  • Chaleur – dans les climats froids, la couche de lard des animaux les tient au chaud, ce qui est aussi vrai chez les humains – plus particuliĂšrement chez les bĂ©bĂ©s – et la recherche faimontre aussi que le gras joue un rĂŽle similaire chez les adultes.
  • Coussinement– le tissu adipeux accumulĂ© coussine les organes, ce qui leur fournit une certaine protection.
  • Impact mĂ©tabolique – Ă  l’aide de sĂ©crĂ©tions (hormones, cytokines et autres mĂ©tabolites), le tissu adipeux aide Ă  rĂ©guler l’équilibre Ă©nergĂ©tique, l’appĂ©tit et diverses actions mĂ©taboliques.
  • Production hormonale – comme organe endocrinien, le tissu adipeux produit diverses hormones, comme la leptine, l’adiponectine et la rĂ©sistine.

Q. Le gras est-il vraiment un organe?

R. Oui, vous avez bien lu. Le tissu adipeux est reconnu comme un organe endocrinien, et d’ailleurs assez volumineux. En effet, le tissu graisseux peut produire des hormones, une capacitĂ© qui correspond Ă  la dĂ©finition mĂȘme d’un organe endocrinien.

Les hormones diverses produites par le tissu adipeux soutiennent ses facultĂ©s de communication de mĂȘme que son influence sur les activitĂ©s mĂ©taboliques. La leptine est particuliĂšrement importante pour la rĂ©gulation Ă©nergĂ©tique. Elle interagit avec l’hypothalamus du cerveau et aide Ă  maintenir le poids corporel au fil du temps, un des facteurs qui font qu’un rĂ©gime est si difficile Ă  suivre.

Q. Y a-t-il différents types de tissu adipeux?

R. En fait, le tissu adipeux se prĂ©sente sous deux formes, chacune d’une couleur diffĂ©rente qui la distingue de l’autre.

Le tissu adipeux blanc agit comme un entrepĂŽt pour l’énergie tirĂ©e de tous les surplus de votre rĂ©gime alimentaire. C’est aussi ce qu’en extrait l’organisme qui manque de sucres Ă  Ă©limination rapide. Le tissu adipeux blanc traite aussi les sĂ©crĂ©tions hormonales provenant de la graisse corporelle.

Parcouru de vaisseaux sanguins, le tissu adipeux brun est thermogĂ©nique et aide Ă  conserver la chaleur. Dans le secteur scientifique, sa prĂ©sence chez les nouveau-nĂ©s est bien connue, mais jusqu’à tout rĂ©cemment, on estimait son rĂŽle peu important chez les adultes.

Le tissu adipeux est souvent décrit en fonction de son emplacement dans le corps.

Q. OĂč le gras s’accumule-t-il?

R. L’abdomen est certes le premier endroit oĂč la graisse corporelle est apparente. Par contre, un abdomen rondelet n’est pas la seule zone oĂč le tissu adipeux s’accumule.

En réalité, le gras est présent dans tout le corps.

Le tissu adipeux est enfoui dans la couche de peau la plus profonde. Cette graisse sous-cutanĂ©e est celle que l’on mesure Ă  l’aide d’un calibre d’Ă©paisseur ou que l’on pince afin de vĂ©rifier les progrĂšs accomplis dans un programme de maĂźtrise du poids. C’est aussi le tissu adipeux le plus facile Ă  dĂ©celer.

Sans ĂȘtre visible Ă  l’Ɠil nu, la graisse viscĂ©rale devient apparente si on l’accumule Ă  l’accĂšs (un bedon rond). Ce type de gras dĂ©note un regroupement d’adipocytes dans la cavitĂ© abdominale et autour des organes internes. Une portion de cette graisse viscĂ©rale est nĂ©cessaire comme matĂ©riau de coussinement, mais une quantitĂ© excessive peut nuire Ă  la santĂ©.

Le gras s’insinue aussi entre les fibres musculaires (gras intermusculaire) et dans la moelle Ă©piniĂšre. La moelle de couleur jaune – celle oĂč se trouvent les adipocytes – est importante pour la production de cellules souches.

Q. Peut-on vraiment Ă©viter d’Ă©liminer les cellules graisseuses? Quel est le processus pour faire disparaĂźtre le tissu adipeux et devenir plus svelte?

R. DĂšs la naissance, vous possĂ©dez des dizaines de milliards de cellules graisseuses qui sont lĂ  pour rester. Vous les aurez sans doute pour toute la vie, et peut-ĂȘtre mĂȘme en plus grande quantitĂ©. En effet, il est impossible de dĂ©truire naturellement les cellules graisseuses et vous pourriez accumuler encore plus de tissu adipeux. Et une fois en place, il ne vous quitte pas.

DĂ©solĂ© pour cette mauvaise nouvelle. La liposuccion peut littĂ©ralement aspirer le tissu adipeux sous-cutanĂ© et l’extraire de façon permanente, mais aucun rĂ©gime ni aucun programme d’entraĂźnement ne pourront rĂ©ussir Ă  l’éliminer.

Si c’est le cas – et tout permet de le croire – comment Ă©liminer naturellement le gras pour amĂ©liorer votre physique?

Le tissu adipeux est formĂ© d’adipocytes qui agissent comme des contenants de stockage Ă©nergĂ©tique pour les lipides. Lorsque votre organisme se trouve dans un Ă©tat qui lui impose de trouver soin Ă©nergie dans le gras stockĂ©, le nombre de contenants nĂ©cessaires pour la lui procurer se vident.

Les structures de stockage restent, mais une fois disparu le gras qui les remplissait, elles semblent moins arrondies, ce qui vous fait paraßtre plus mince. Rappelez-vous cependant que les adipocytes peuvent de nouveau les remplir ultérieurement, en fonction de votre dépense et votre apport caloriques.

Q. Existe-t-il une quantité appropriée de tissu adipeux?

R. Comme pour la plupart des indicateurs de santĂ©, aucune quantitĂ© dĂ©terminĂ©e n’est valable pour tout le monde. Le pourcentage de graisse corporelle et l’indice de masse corporelle (IMC) sont plutĂŽt calculĂ©s selon une Ă©chelle de cotes de santĂ©.

Les femmes dont le taux de graisse corporelle se situe entre 10 % et 31 % sont considĂ©rĂ©es en bonne santĂ©. Chez les hommes, ce taux varie entre 2 % et 24 %. Pour l’IMC, la cote de santĂ© s’Ă©chelonne entre 18,5 et 24,9.

D’autres facteurs, comme l’ñge et l’intensitĂ© de l’activitĂ© physique, peuvent modifier lĂ©gĂšrement vos taux cibles. En fait, il faut surtout retenir que mĂȘme si un certain pourcentage de graisse corporelle est nĂ©cessaire, une quantitĂ© excessive nuit Ă  la prĂ©servation d’une santĂ© optimale.

Autre fait important, tenter de perdre du gras en tenant compte uniquement de votre poids n’est pas une approche adĂ©quate. Lorsqu’il est question de la quantitĂ© de tissu adipeux, la composition du corps est le premier facteur Ă  considĂ©rer. C’est pourquoi les mesures mentionnĂ©es plus haut ne sont liĂ©es Ă  aucun chiffre qu’il faut viser Ă  atteindre sur la balance.

Faites appel à vos connaissances sur le tissu adipeux pour façonner votre santé

Maintenant que vous comprenez mieux ce qu’est la graisse corporelle – aussi sous son nom plus recherchĂ© de tissu adipeux – il n’est pas dit que vous allez cesser de la pincer ou d’essayer de l’éliminer. Par contre, vous pouvez maintenant repenser votre rapport au gras en misant sur vos connaissances et votre comprĂ©hension de sa nature.

En faisant appel Ă  votre nouveau savoir, façonnez avec soin votre style de vie de maniĂšre Ă  atteindre des objectifs rĂ©alistes Ă  l’égard du gras. Vos choix en matiĂšre d’alimentation et d’exercice seront plus Ă©clairĂ©s si vous prenez en compte le mode de fonctionnement et les tĂąches du tissu adipeux, de mĂȘme que ses effets sur votre corps.

La prochaine fois que vous verrez dans le miroir ces bourrelets persistants qui vous mettent en rogne, rappelez-vous que la graisse n’est pas automatiquement mauvaise en soi. Tout n’est pas noir ou blanc avec le tissu adipeux. En fait, vous savez maintenant que les adipositĂ©s sont plutĂŽt des tissus bruns et blancs.

La perte de poids est la principale raison pour laquelle les gens font de l’exercice. Pourtant, la perte de kilos superflus est loin d’ĂȘtre le seul bienfait de l’exercice. L’entraĂźnement peut favoriser la santĂ© de tous les Ă©lĂ©ments de votre corps.

Voici un aperçu des autres bienfaits de l’exercice pour la santĂ© de l’ensemble du corps, Ă  partir du cerveau jusqu’aux poumons et aux articulations. DĂ©couvrez les multiples raisons autres que la perte de poids pour lesquelles il est bon de faire de l’exercice.

Le cerveau

L’exercice est aussi essentiel au centre de commandement de votre organisme qu’il peut l’ĂȘtre Ă  votre tour de taille. Un excellent moyen de garder votre cerveau en bonne forme consiste Ă  vous rĂ©server quelques minutes par jour pour bouger.

Le cerveau compte sur l’établissement de nouvelles connexions entre les neurones afin de stocker de l’information pendant toute votre vie. La construction de ces ponts entre les cellules cĂ©rĂ©brales s’appelle neuroplasticitĂ© et elle s’accroĂźt avec l’exercice.

Les scientifiques voient un lien entre la neuroplasticitĂ© et l’exercice en raison de l’accroissement du dĂ©bit sanguin pendant l’activitĂ© physique. Lorsque le sang et l’oxygĂšne circulent abondamment dans le cerveau, des rĂ©gions cĂ©rĂ©brales comme l’hippocampe peuvent cĂąbler de nouvelles voies neurales. Ce processus contribue Ă  l’adaptation de la mĂ©moire et Ă  son amĂ©lioration tout au long de la vie.

Comme le vieillissement ne mĂ©nage pas le cerveau, l’exercice rend plus facile Ă  gĂ©rer la transition vers les nouvelles Ă©tapes du vieillissement. On a montrĂ© que l’exercice rĂ©gulier favorise de bonnes aptitudes de mĂ©morisation et peut ralentir la baisse de mĂ©moire liĂ©e Ă  l’ñge.

Des chercheurs ont menĂ© une Ă©tude leur permettant d’observer que mĂȘme l’exercice lĂ©ger et une marche quotidienne d’au moins 7 500 pas Ă©taient associĂ©s Ă  un accroissement du volume du cerveau. Un plus grand volume cĂ©rĂ©bral peut indiquer une neuroplasticitĂ© accrue dans le cerveau. C’est de cette façon que l’exercice peut aider Ă  prĂ©server votre acuitĂ© mentale et vos facultĂ©s d’apprentissage avec l’ñge.

L’entraĂźnement cardiovasculaire est la meilleure forme d’exercice pour accroĂźtre la puissance du cerveau. Les mouvements enchaĂźnĂ©s Ă©lĂšvent la frĂ©quence cardiaque et pompent le sang dans toutes les parties de l’organisme, y compris dans le cerveau. MĂȘme sans ĂȘtre intensif, ce type d’exercice donne de bons rĂ©sultats. Une promenade rĂ©guliĂšre en soirĂ©e, une randonnĂ©e Ă  vĂ©lo ou la natation en piscine sont autant d’activitĂ©s bĂ©nĂ©fiques pour le cerveau. Toute activitĂ© qui permet de pomper le sang est excellent pour le cerveau.

Humeur et hormones

En plus d’aider ses adeptes Ă  perdre du poids, l’exercice les rĂ©compense en les rendant de meilleure humeur. Comme le lien entre l’humeur et l’exercice est manifeste, voilĂ  sans doute une excellente motivation Ă  s’entraĂźner davantage.

Parlons d’abord d’exercices aĂ©robiques. Le rythme accĂ©lĂ©rĂ© des mouvements cardiovasculaires peut rĂ©duire la quantitĂ© d’hormones du stress en circulation dans le sang. Ces hormones (comme l’adrĂ©naline et le cortisol) contribuent souvent aux sentiments de stress, d’anxiĂ©tĂ© et d’inquiĂ©tude. En quantitĂ© excessive, toute hormone du stress peut mĂȘme perturber les habitudes de sommeil. En raison de la fatigue ressentie au rĂ©veil, vous ĂȘtes alors peu disposĂ© Ă  accomplir vos tĂąches quotidiennes.

Non seulement les exercices aĂ©robiques rĂ©guliers diminuent la quantitĂ© de ces hormones du stress, mais le cardio et d’autres types d’entraĂźnement qui permettent de pomper le sang peuvent mĂȘme intĂ©grer des hormones de « bonne humeur » dans la circulation sanguine.

Les endorphines sont des hormones produites par le cerveau en rĂ©action Ă  l’exercice. Elles agissent pour soulager la douleur et allĂ©ger le stress naturellement. On appelle souvent « euphorie du coureur » la poussĂ©e d’endorphines ressentie aprĂšs l’exercice.

Que vous soyez ou non un adepte de la course, vous aimerez la sensation crĂ©Ă©e par les endorphines qui pĂ©nĂštrent dans la circulation sanguine. Ces agents biochimiques qui amĂ©liorent l’humeur entraĂźnent un sentiment d’euphorie. En plus de contribuer Ă  combattre l’anxiĂ©tĂ© et la dĂ©pression, les endorphines aident Ă  la dĂ©tente et Ă  l’apaisement.

À la fin d’une dure journĂ©e, faites appel Ă  l’exercice comme remontant. Un jogging lĂ©ger, un match de tennis ou une promenade dans le parc avec votre famille, voilĂ  tout ce qu’il vous faut pour ressentir les effets des endorphines. Du mĂȘme coup, vous rĂ©duirez la quantitĂ© d’hormones du stress et vous vous sentirez plus Ă  l’aise.

Le cƓur

Le cƓur est l’un des premiers organes Ă  ressentir les bienfaits de l’exercice rĂ©gulier. À mesure que votre forme physique s’amĂ©liore, votre systĂšme cardiovasculaire devient plus efficace. Pour favoriser votre santĂ© cardiaque, faites bĂ©nĂ©ficier votre cƓur d’un entraĂźnement en endurance et d’un exercice rĂ©gulier.

À mesure que votre forme physique s’amĂ©liorera, vous remarquerez un lĂ©ger ralentissement de votre frĂ©quence cardiaque au repos. Comme l’exercice renforce votre cƓur et accroĂźt son efficacitĂ© Ă  pomper le sang, des battements plus lents signalent que votre muscle cardiaque n’a pas Ă  faire autant d’efforts pour faire circuler le sang. Les battements cardiaques sont plus forts et pompent le sang en dĂ©pensant moins d’énergie.

L’exercice est bĂ©nĂ©fique pour votre cƓur Ă  bien d’autres Ă©gards. Il y a un lien entre l’activitĂ© physique rĂ©guliĂšre et la rĂ©duction des accumulations de plaques de graisse dans les artĂšres. Comme ce processus Ă©paissit et durcit les parois des vaisseaux, le cƓur a plus de difficultĂ© Ă  transporter le sang lĂ  oĂč il est nĂ©cessaire. Des artĂšres exemptes de graisse durcie constituent certes un autre avantage de l’entraĂźnement physique.

L’exercice cardio est celui dont votre cƓur a besoin. Vous savez que vous faites du cardio quand vous ressentez une accĂ©lĂ©ration de vos battements cardiaques. Sauts avec Ă©cart, pliomĂ©trie, course Ă  pied et autres formes de mouvements rapides sont d’excellents exercices cardio. Songez Ă  faire de l’exercice pour votre cƓur la prochaine fois que vous vous entraĂźnerez.

Les poumons

Un entraĂźnement intensif est souvent essoufflant, mais avec un entraĂźnement rĂ©gulier, la sensation d’ĂȘtre Ă  bout de souffle peut diminuer. Les mouvements aĂ©robiques peuvent accroĂźtre le volume d’air inspirĂ© par les poumons Ă  chaque respiration. Ce volume est la mesure de votre capacitĂ© pulmonaire. Lorsque celle-ci augmente, la quantitĂ© d’oxygĂšne dont disposent les muscles sollicitĂ©s par l’entraĂźnement est aussi plus Ă©levĂ©e.

Pour amĂ©liorer votre capacitĂ© pulmonaire, essayez les exercices de respiration. Vous pouvez les intĂ©grer Ă  votre sĂ©ance d’exercice quotidienne ou les pratiquer en pĂ©riode de repos. La respiration abdominale profonde et l’expiration en pinçant les lĂšvres sont deux mĂ©thodes qui servent Ă  accroĂźtre la capacitĂ© pulmonaire.


Respirez tout simplement

Pour la respiration abdominale, posez votre main sur votre abdomen juste en dessous de la cage thoracique. Inspirez profondément en gonflant le plus possible la cavité abdominale. Puis, expirez lentement à travers vos lÚvres pincées comme pour tirer sur une paille ou donner un bisou.


Les os et articulations

En matiĂšre de santĂ© articulaire, selon un mythe rĂ©pandu, l’exercice rĂ©gulier peut causer des lĂ©sions aux articulations. En rĂ©alitĂ©, l’exercice modĂ©rĂ© rĂ©gulier peut accroĂźtre la masse et la rĂ©sistance osseuses, en plus de protĂ©ger les articulations contre l’enflure, la douleur et l’usure.

La soliditĂ© des os est le point de dĂ©part de la rĂ©sistance articulaire. Les muscles sollicitĂ©s pendant une activitĂ© physique poussent et tirent sur les os auxquels ils sont attachĂ©s. La tension de ces muscles en pleine action entraĂźne alors une multiplication et un Ă©paississement des cellules osseuses, ce qui donne lieu du mĂȘme coup Ă  une amĂ©lioration de la densitĂ© osseuse.

Ce lien entre la rĂ©sistance osseuse et l’exercice est important. Il montre clairement que plus l’exercice est rĂ©gulier, plus les os deviennent forts. En bougeant rĂ©guliĂšrement, vous renforcerez vos os et ils resteront en meilleur Ă©tat avec l’ñge.

Outre la perte de poids, un autre motif qui devrait vous convaincre de faire de l’exercice, c’est celui d’allĂ©ger la pression exercĂ©e sur vos articulations. Un traitement inadĂ©quat de vos articulations peut causer de l’enflure et de la raideur. La sensation d’inconfort que vous ressentirez pourra faire paraĂźtre l’exercice comme une corvĂ©e.

Ne cĂ©dez pas Ă  la tentation de sauter une sĂ©ance d’entraĂźnement. Le mouvement et l’utilisation rĂ©guliĂšre de vos articulations leur procurent de l’aisance. L’exercice quotidien est un excellent moyen de rĂ©duire la douleur et de favoriser la rĂ©sistance de vos articulations.

Les exercices de musculation comme les extensions des bras, fentes avant, flexions et sauts de grenouille sont excellents pour renforcer les os. Pour profiter de tous les bienfaits de l’exercice pour vos os et articulations, essayez de solliciter tous vos groupes de muscles.

Le systĂšme immunitaire

Des systĂšmes dans tout l’organisme, comme le systĂšme immunitaire, donnent leur meilleur rendement quand vous faites rĂ©guliĂšrement de l’exercice, car ce dernier participe Ă  des processus qui contribuent Ă  vous garder en santĂ©.

L’exercice favorise le renouvellement et l’échange de leucocytes (globules blancs). Ces constituants de la rĂ©ponse immunitaire innĂ©e luttent contre les pathogĂšnes qui envahissent l’organisme. L’exercice rĂ©gĂ©nĂšre les leucocytes qui vous protĂšgent contre la maladie.

Votre systĂšme immunitaire a aussi besoin d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre pour vous mettre Ă  l’abri de la maladie lorsque vous prenez de l’ñge. Tout comme le reste de l’organisme, le systĂšme immunitaire vieillit. L’exercice stimule l’activitĂ© immunitaire qui aide Ă  prĂ©server votre santĂ© et Ă  vous prĂ©munir contre les infections. L’habitude de faire de l’exercice tous les jours peut vous aider Ă  prĂ©server votre immunitĂ© face aux risques de dĂ©gradation liĂ©s Ă  l’ñge.

Toute activité qui favorise une bonne circulation est un exercice bénéfique pour le systÚme immunitaire. Les exercices aérobiques et les mouvements de toutes les parties du corps déclenchent le renouvellement des globules blancs qui préservent votre immunité. La danse, le jogging, le tennis et le volley-ball sont excellents pour faire bouger tout le corps et renforcer les défenses immunitaires.

L’exercice pour l’ensemble du corps

Rien de mieux que de mettre rĂ©guliĂšrement vos muscles en mouvement pour votre mieux-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Rappelez-vous que l’exercice sert Ă  bien d’autres fins que la seule perte de poids. Par consĂ©quent, recherchez une autre bonne raison qui vous motive Ă  faire de l’exercice.

IntĂ©grez divers types d’exercices qui ciblent diffĂ©rents bienfaits pour la santĂ©. Pour favoriser votre santĂ© cardiaque et cĂ©rĂ©brale et une humeur plus Ă©gale, songez au cardio et Ă  aux exercices aĂ©robiques. Les Ă©tirements et la respiration profonde sont d’excellentes pratiques pour la santĂ© articulaire et pulmonaire. DĂ©couvrez quels mouvements exercent le mieux tout votre corps et entraĂźnez-vous en voyant plus loin que la balance de la salle de bains.