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Nous menons un rythme de vie effréné et souvent, les aliments les plus faciles à trouver sont ceux que l’on passe prendre au service de commande à l’auto ou que l’on achète sous forme de repas préemballés. Le problème, c’est que ces aliments sont souvent pauvres en protéines, en fibres et en micronutriments. Pour couronner le tout, ces options faciles sont souvent très caloriques sans être particulièrement satisfaisantes. Ces caractéristiques sont tout le contraire de ce vous devriez rechercher dans un substitut de repas. Idéalement, vos substituts de repas seraient des options saines et pratiques qui remplaceraient ces repas malsains.

Pour remplir cette fonction, les substituts de repas doivent être simples. C’est pourquoi les meilleures options se présentent sous la forme de boissons fouettées ou de barres, qui exigent peu ou pas de préparation. En effet, si une option s’avère trop compliquée ou longue à préparer, vous retournerez tout probablement aux options malsaines.

Les nutriments dont vous avez besoin dans un substitut de repas sain

Il n’est pas facile de consommer des aliments fraîchement préparés qui contiennent des proportions équilibrées de bons gras, de protéines et de glucides à chaque repas. Les meilleurs substituts de repas procureront ces macronutriments en quantités équilibrées sous une forme facile à consommer. Ces proportions peuvent varier en fonction de vos objectifs et de vos préférences, mais dans le cadre d’une alimentation saine, on vise généralement entre 20 à 35 % des calories en provenance de gras, de 40 à 65 % de glucides et de 15 à 25 % de protéines.

Si on applique ces proportions à un substitut de repas de 250 calories, c’est dire qu’il devrait contenir environ de 6 à 10 grammes de gras, de 25 à 41 grammes de glucides et de 9 à 16 grammes de protéines. De plus, environ 3 grammes en provenance des glucides devraient être des fibres.

Ces chiffres tiennent lieu de lignes directrices seulement. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un substitut de repas devrait respecter vos objectifs généraux d’alimentation saine. Vous pourriez en profiter pour en tirer un petit supplément de fibres et de protéines s’il y a des lacunes sur ce plan dans le reste de votre alimentation. Donc, ne vous en faites pas si les quantités de fibres et de protéines sont plus élevées que ces recommandations; elles doivent simplement vous aider à atteindre vos objectifs quotidiens.

Les gras contenus dans les substituts de repas devraient principalement être de bons gras, c’est-à-dire qu’ils devraient contenir une quantité limitée de gras saturés et davantage de gras insaturés. Souvent, les gras dans les substituts de repas proviennent de noix et de graines – et constituent donc une option beaucoup plus saine que le gras frit présent dans le prêt-à-manger. De nombreux aliments contiennent naturellement de petites quantités de gras trans, mais ces quantités sont si faibles qu’elles devraient s’arrondir à près de zéro.

Un repas normal et sain, regorgeant d’aliments d’origine végétale, contiendra également beaucoup de micronutriments. Vous devriez obtenir certains de ces nutriments dans vos substituts de repas également. Recherchez un substitut de repas qui contient une grande variété de vitamines et de minéraux.

Quels sont les bienfaits des substituts de repas?

Maintenant, vous savez ce qu’il faut surveiller pour trouver un bon substitut de repas. Imaginons que vous en avez trouvé un qui respecte les critères qui précèdent; vous aimez son goût et vous avez décidé de l’intégrer dans votre rituel. Vous en tirerez de réels bienfaits en y faisant appel d’abord pour remplacer les éléments les moins sains de votre alimentation.

Un repas sur le pouce plus sain

La fonction des substituts de repas consiste à faciliter une alimentation nourrissante, et non de remplacer un repas équilibré composé de protéines maigres, de légumes et de grains entiers. Ils constituent plutôt un moyen de remplacer les collations malsaines et prêt-à-manger qui peuvent gâcher votre alimentation.

Pourquoi consomme-t-on ces aliments malsains? Certains de ces aliments ont bon goût, certes, mais les gens ne fréquentent pas le casse-croûte du coin pour l’expérience gastronomique. Ils le font en grande partie parce que c’est pratique et par habitude.

Ce qui est merveilleux dans les substituts de repas, c’est qu’ils sont faciles à préparer, et cette facilité vous aidera à les intégrer à votre rituel. Donc, au lieu d’une viennoiserie pour accompagner votre café du matin ou d’un hamburger avec frites le midi, vous pouvez prendre une boisson fouettée ou une barre.

En remplaçant le prêt-à-manger, les croustilles ou les friandises par un substitut de repas, vous pourrez arriver à accroître votre apport en nutriments essentiels comme les protéines, les fibres, les vitamines et les minéraux. Du même coup, cela pourra vous aider à limiter la quantité de glucides simples, de mauvais gras et de calories que vous ingérez. Vous y gagnez sur les deux fronts — en obtenant plus de nutrition pour moins de calories.

Faire appel aux substituts de repas plutôt qu’aux régimes amaigrissants

Oui, le fait de consommer un substitut de repas l’intègre à votre régime alimentaire, mais les substituts de repas présentent certains avantages particuliers comparativement à de nombreux régimes amaigrissants traditionnels.

Comme nous l’avons déjà souligné, les meilleurs substituts de repas s’intègrent aisément à votre alimentation. Les boissons fouettées ne requièrent qu’un minimum de préparation et les barres n’en exigent aucune. L’aspect pratique des substituts de repas joue aussi un rôle important dans leur capacité à aider les gens à maintenir un poids santé.

L’une des principales raisons pour lesquelles quantité de gens n’arrivent pas à perdre du poids avec des régimes amaigrissants, c’est leur nature complexe. En effet, dans bon nombre de régimes, vous devez compter certains composants des aliments que vous consommez. Les calories, les gras et les protéines constituent des éléments importants de votre alimentation, mais pour la plupart des gens, il devient fastidieux de faire un suivi constant et de savoir où ils en sont à chaque moment de la journée.

Compter les calories

Si vous avez déjà eu mangé au restaurant ou chez un membre de la famille à un moment où vous comptiez vos calories, vous savez à quel point l’expérience peut devenir cauchemardesque. Vous vous retrouvez avec quelques mauvaises options : vous pouvez laisser tomber vos objectifs pour la journée et manger ce qu’on vous a préparé, ou vous pouvez sélectionner quelques aliments faciles à comptabiliser et les manger, au risque d’avoir encore faim lorsque vous rentrez à la maison.

Pour la majorité des gens, ce n’est pas une option viable à long terme. Ils obtiennent des résultats irréguliers et finissent par abandonner le régime.

Il n’est pas nécessairement idéal de vous présenter pour souper chez un ami avec une boisson fouettée, mais vous pouvez planifier. Par exemple, en prenant une boisson fouettée pour, vous éviterez de prendre deux repas copieux dans la même journée.

Même si vous mangez plus que vous ne devriez certains jours, les substituts de repas sont des outils qui mèneront à la réussite à long terme. Contrairement à la plupart des régimes, la substitution ne vise pas à vous faire perdre de 4,5 kilos au cours du prochain mois. Elle vous aide plutôt à faire de meilleurs choix alimentaires au fil des mois et des années de votre vie.

Par exemple, après une grosse soirée, au lieu d’avoir à décider si vous allez continuer à compter les calories ou abandonner le régime, vous pouvez simplement prendre un substitut de repas pour dîner. Ce n’est peut-être pas l’aliment le plus excitant ou le plus séduisant, mais les meilleurs substituts de repas sont pratiques et vous offrent une option saine sur laquelle vous pouvez compter pendant des années.

Si le compte de calories fonctionne pour vous, ou si vous souhaitez y avoir recours pendant une courte période, tant mieux. Ces approches alimentaires ne s’excluent pas l’une l’autre; vous pouvez faire appel à des substituts de repas tout en comptant vos calories. Rappelez-vous seulement que le maintien d’un poids santé est un objectif à vie, et peu importe ce qui vous convient, vous devez vous assurer de pouvoir le maintenir tout au long de votre vie.

Compter les glucides

Les régimes cétogéniques sont extrêmement populaires en ce moment. C’est compréhensible – qui n’aime pas avoir une bonne raison de manger du bacon et du fromage sans se priver?

Les régimes cétogéniques présentent certains bienfaits valables. Indépendamment du bacon et du fromage, l’un des bienfaits les plus souvent mentionnés est le fait de ne pas devoir compter les calories. Comme nous l’avons déjà indiqué, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable.

Cependant, les vrais adeptes du régime cétogène savent qu’il ne vous débarrasse pas complètement de l’arithmétique alimentaire. En effet, pour maintenir l’état de cétose, vous devez garder votre consommation de glucides en deçà de 10 % de votre apport énergétique total. Vous devez donc prendre en compte À LA FOIS votre consommation de calories et votre consommation de glucides.

Vous pourriez vous simplifier la vie en omettant de compter les calories et en limitant la consommation de glucides à 50 grammes par jour, mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde. De plus, les personnes qui arrivent à consommer moins de 50 grammes de glucides par jour seront aux prises avec une difficulté commune à tous les régimes cétogéniques.

Le défi à relever, c’est d’intégrer à votre alimentation suffisamment de fruits et de légumes nourrissants, ainsi qu’au moins 25 grammes de fibres par jour, tout cela en maintenant votre consommation de glucides sous la barre des 50 grammes. Il n’est pas facile d’y arriver sans surveiller de près votre alimentation. Tout comme pour le compte des calories, il ne faut pas conclure que les régimes cétogènes sont mauvais. Retenons simplement que pour la majorité des gens, il est plus difficile de suivre ces régimes que de faire appel à un substitut de repas comme outil de gestion du poids.

Que faut-il rechercher dans un substitut de repas? Ce qui fonctionne le mieux pour vous

L’aspect le plus important d’une alimentation saine, c’est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous. L’équilibre que peuvent offrir de bons substituts de repas en fait d’excellentes options pour remplacer les collations malsaines. De plus, leur simplicité en fait une solution de rechange intéressante aux régimes plus rigoureux.

Les substituts de repas ne sont pas parfaits non plus, mais ils n’ont pas besoin de l’être et c’est ce qui les rend si faciles à intégrer à vos objectifs à long terme. Que vous essayiez d’adopter une alimentation saine en général ou de maintenir un poids santé, la durabilité est essentielle.

S’alimenter de façon saine pour la vie est un marathon, et non un sprint. C’est la raison d’être des substituts de repas : un ajout santé sain à votre alimentation pour toute la vie.

Manger est certes un des grands plaisirs de la vie. Ce qui suit – la digestion – est cependant plus laborieux que plaisant pour l’estomac. Celui-ci ressemble en fait à une poche chimique et mécanique conçue à la seule fin de décomposer les aliments pour en faciliter l’absorption. En plus de sa participation au processus digestif, l’estomac est le principal réservoir où est stockée la nourriture.

L’estomac est aussi le premier point d’arrêt des aliments après leur déglutition. Contrairement à d’autres organes plus perfectionnés comme le cerveau ou le foie, l’estomac est une brute. En plus de comporter un revêtement musculaire interne qui pulvérise les aliments en plus petits fragments, il produit des sucs gastriques très acides qui poursuivent la dissolution de la nourriture. En fait, l’estomac remplit une tâche ardue : préparer les nutriments pour leur absorption dans l’intestin.

L’anatomie unique de l’estomac l’aide à exécuter trois fonctions alimentaires essentielles :

  • Stockage temporaire
  • Mélange et décomposition
  • Préparation des nutriments pour leur absorption dans l’intestin

En poursuivant votre lecture, vous connaîtrez mieux le fonctionnement de l’estomac, tout en découvrant comment la vitamine B12 et d’autres nutriments sont extraits des aliments. Vous trouverez aussi des faits intéressants sur l’estomac et les soins à apporter à votre système digestif.

Grâce à son anatomie de, l’estomac arrive à mieux à tenir son rôle dans la digestion

Le système digestif est un seul tube continu qui relie la bouche (là où entre la nourriture) à l’anus (là où les déchets sont évacués). L’anatomie de l’estomac se décrit le mieux comme une section du tube digestif ressemblant à une poche dilatée. L’organe musculaire en forme de « j » se trouve dans la partie supérieure de l’abdomen, du côté gauche du torse. D’une longueur approximative de 30 cm et d’une largeur de 15 cm – le volume varie en fonction de certains facteurs : individu, sexe, constitution physique et quantité de nourriture ingérée – l’estomac relie l’œsophage à l’intestin grêle fait environ 30 cm en longueur et 15 cm en largeur.

Tout le processus digestif commence dans la bouche, là où la nourriture est mastiquée et mélangée à la salive. Dès que la fragmentation de chaque bouchée est suffisante, le tube digestif s’ouvre à partir de l’œsophage pour permettre le transport des aliments jusqu’à l’extrémité supérieure de l’estomac. À ce moment, un sphincter œsophagien s’ouvre pour faire passer la nourriture mastiquée dans l’estomac – un des nombreux organes importants qui extraient les nutriments des aliments consommés. Un sphincter déficient peut entraîner un reflux de suc gastrique dans l’œsophage, ce qui est pour le moins pénible.

L’estomac comporte quatre parties principales :

  • Le cardia : point de jonction où le contenu de l’œsophage pénètre dans l’estomac.
  • Le fundus : une zone arrondie reliant l’œsophage à l’estomac.
  • Le corps : la partie principale et centrale de l’estomac.
  • Le pylore : la zone où les aliments digérés se dissipent dans l’intestin grêle.

La plupart des tâches gastriques nécessaires à la digestion des aliments sont remplies dans le corps de l’estomac, là où les aliments mastiqués se mélangent à l’acide gastrique et aux enzymes digestives. Ce contenu est malaxé par péristaltisme, c’est-à-dire une série de contractions musculaires assez vigoureuses pour réduire les aliments solides en purée lisse pour faciliter l’extraction des nutriments dans l’intestin.

La muqueuse interne de l’estomac est sillonnée de plis sur toute sa longueur, allant du sphincter œsophagien au sphincter pylorique. Ces plis contribuent au bon fonctionnement de l’estomac en créant des voies qui permettent le mouvement des aliments et favorisent la digestion. Bien que l’absorption des nutriments se produise principalement dans l’intestin grêle, l’estomac retire tout de même une certaine quantité d’eau, de médicaments, d’acides aminés et de vitamines hydrosolubles au stade de la digestion.

La paroi de l’estomac se compose de plusieurs couches de muqueuses, de tissu conjonctif sillonné de vaisseaux sanguins, de nerfs et de fibres musculaires. Sa paroi interne est aussi dotée de glandes qui libèrent de trois à quatre litres du suc gastrique nécessaire tous les jours à l’absorption des nutriments. L’acide chlorhydrique qu’il renferme décompose aussi les aliments, tandis que les enzymes digestives fragmentent les protéines.

Le suc gastrique exerce une action si virulente pour la matière organique qu’il peut détruire les bactéries dans le système digestif. Pour protéger l’estomac contre le suc gastrique, il y a production de bicarbonate dans le pancréas et l’estomac afin de neutraliser l’acide chlorhydrique. De plus, du tissu muqueux tapisse la paroi de l’estomac pour atténuer les effets du suc gastrique. Une fois les aliments transformés en purée, le sphincter pylorique s’ouvre et pousse cette matière dans l’intestin grêle où se poursuit la digestion et l’absorption des nutriments. L’estomac a maintenant achevé sa tâche dans le processus digestif.

L’estomac : un des principaux rouages de l’absorption de la vitamine B12

La vitamine B12 est un nutriment important pour préserver la santé des cellules nerveuses et sanguines dans l’organisme. Elle aide aussi à soutenir la synthèse de l’ADN et la formation des globules rouges. Viande (bœuf et porc), poisson, œufs, lait et céréales enrichies sont de bonnes sources de cette vitamine. En fait, la vitamine B12 est d’une telle importance pour l’organisme qu’une réserve de trois à cinq ans est stockée dans le foie pour maintenir une bonne production de globules rouges et l’exécution d’autres fonctions importantes.

Bien que la vitamine B12 soit principalement absorbée dans l’intestin grêle, elle est inutilisable sans d’abord passer par l’estomac. Au cours du processus initial de la digestion, elle est extraite des aliments et combinée au facteur intrinsèque, une protéine de reconnaissance de cellules sécrétée par les cellules pariétales de l’estomac.

La vitamine B12 renforce la santé de tout l’organisme. Cette vitamine essentielle aide à préserver la santé des cellules nerveuses et sanguines dans l’organisme et à maintenir les mécanismes de production de nouvel ADN. Sans l’aide à la digestion que fournit l’estomac, l’organisme ne pourrait pas assimiler ce nutriment essentiel.

Des conseils pour bien prendre soin de votre estomac

Fort de vos nouvelles connaissances sur le mode de fonctionnement de l’estomac, vous pouvez maintenant apprendre comment lui assurer un état de santé optimal. Des soins judicieux prodigués à l’estomac peuvent aussi être bénéfiques pour les autres parties de l’organisme. De simples changements à votre style de vie peuvent grandement favoriser votre santé gastrique et votre mieux-être général.

  1. Hydratez-vous

Essentielle à la santé, l’eau est un incontournable à tous les stades de la digestion. Elle aide à ramollir les aliments pendant la mastication, à les faire descendre dans l’œsophage et à rendre les selles plus volumineuses mais plus molles pour en faciliter l’évacuation. L’eau aide aussi à la décomposition des aliments pour permettre à l’organisme d’absorber les nutriments. En buvant chaque jour huit verres d’eau, vous aiderez votre estomac à traiter les aliments et à assurer une hydratation adéquate.

  1. Mangez à des heures régulières

Le choix du moment de manger est aussi important que le contenu de votre assiette. L’horloge circadienne de l’organisme – un genre de chronomètre biologique interne – dicte vos comportements quotidiens : sommeil-éveil, libération des hormones et fonctionnement cardiaque. Elle réagit aux changements environnementaux, comme la lumière et la nourriture, et aide à coordonner vos rythmes circadiens avec votre milieu.

Une horloge désynchronisée peut avoir des effets néfastes sur vote santé. Votre organisme attend certains carburants (gras, sucres) à des moments précis de la journée. Le fait de manger à des heures déterminées permet une digestion adéquate. Une alimentation sporadique surmène l’estomac en phase de digestion, ce qui cause parfois le ballonnement ou l’indigestion. Des études indiquent qu’un délai de trois à cinq heures entre deux repas est suffisant à l’estomac pour traiter les aliments et alimenter l’organisme de façon adéquate.

  1. Consommez plus de fibres

Les fibres – des glucides d’un type particulier – sont essentielles au maintien d’un poids santé et comme soutien de la santé globale. Tandis que la plupart des glucides sont convertis en sucres, les fibres ne sont pas digérées lorsqu’elles passent dans l’organisme, ce qui aide à réguler l’appétit et à évacuer les déchets, soutenant du même coup la santé digestive et l’état de bien-être général.

Il y a deux types de fibres : solubles et insolubles. Avoine, pois, haricots, carottes et agrumes sont des sources de fibres solubles. Le son de blé, les noix et certains légumes comme le chou-fleur et la pomme de terre, fournissent des fibres insolubles, c’est-à-dire des fibres qui ne se dissolvent pas dans l’eau afin de faciliter le passage des aliments dans le tube digestif.

Les muscles de l’estomac et le suc gastrique décomposent les aliments. Un régime alimentaire riche en fibres aide à lier la purée alimentaire qui passe alors de l’estomac dans l’intestin. Une fois dans le côlon, les fibres nourrissent les bonnes bactéries intestinales et aident à préserver le microbiome.

  1. Mastiquez vos aliments

La digestion des aliments se produit surtout dans l’estomac et l’intestin, mais le processus est amorcé dès que vous prenez la première bouchée. La mastication décompose les aliments en plus petits fragments, ce qui les aide à descendre dans l’œsophage (et évite l’étouffement) et soutient la fonction gastrique pendant la digestion. La mastication mélange la salive – riche en enzymes digestives – à la nourriture, ce qui permet à l’organisme d’absorber la plus grande quantité possible de nutriments.

Une mastication adéquate permet à l’estomac de mélanger plus facilement les aliments aux enzymes et sucs digestifs afin de continuer à décomposer les nutriments pour en faire du carburant. Plus la mastication est adéquate, plus il est facile pour l’organisme d’optimiser son fonctionnement.


Le saviez-vous? Des faits amusants sur l’estomac.

  • Pardon! Le rot libère des molécules d’air avalées en mangeant, ce qui explique pourquoi vous rotez lorsque vous buvez une boisson gazeuse.
  • Aucun rapport entre le volume abdominal et la taille de l’estomac. Quel que soit votre tour de taille, l’estomac mesure en moyenne 30 cm de long sur 15 cm de large.
  • En première ligne. L’acide dans votre estomac stérilise et neutralise les bactéries et autres toxines que vous pourriez ingérer.
  • Habitat pour les hormones. L’estomac produit diverses substances, notamment des enzymes digestives, des acides et des hormones qui aident à stimuler la faim.
  • Plus puissant que l’acier. La puissance de l’acide gastrique, ou acide chlorhydrique (HCl), est suffisante pour dissoudre la plupart des métaux. Produit à l’origine à partir de vitriol vert (mélantérite) et de chlorure de sodium, l’acide chlorhydrique est aussi appelé acide muriatique, acidium salis et esprit de sel.
  • L’heure du souper. Les gargouillements d’estomac sont des borborygmes. On peut les entendre en tout temps, mais plus fortement quand l’estomac est vide.
  • Des repas en gravité nulle. La contraction et la détente des muscles œsophagiens se produisent selon un processus appelé péristaltisme. Comme ce mouvement fait descendre la nourriture dans l’œsophage, les astronautes peuvent digérer les aliments aussi bien dans l’espace que sur Terre.

Nourrissez bien votre organisme pour préserver le bon fonctionnement de votre estomac

On dit couramment que l’estomac est le lieu où se déroule tout le processus digestif. Pourtant, c’est seulement l’un des nombreux organes importants qui aident l’organisme à absorber les nutriments.

Le mieux à faire pour préserver la santé de votre estomac, c’est de suivre un régime alimentaire équilibré fait d’aliments entiers, de viandes maigres, de gras de source végétale et d’une bonne quantité d’eau. Et même si l’exercice n’influe pas directement sur le fonctionnement de l’estomac, un style de vie actif peut certes contribuer à l’élimination de calories excessives et à la santé cardiaque.

Dans son rôle de réserve de carburant pour votre organisme, votre estomac emmagasine temporairement la nourriture qui sera transformée plus tard en cette énergie qu’il faut pour vivre pleinement. En conclusion, la prochaine fois que vous ressentirez un malaise au creux de l’estomac, suivez ces conseils pour lui offrir le soutien accru qu’il lui faut.

Les produits de boulangerie et pâtisseries font partie intégrante des grandes célébrations. Que ce soit pour une tarte aux pacanes, une tourtière, des croissants ou la recette familiale secrète pour des brioches, la farine arrive le plus souvent en tête de liste des ingrédients. Cette année, donnez une nouvelle tournure savoureuse à vos recettes traditionnelles en optant pour une farine de remplacement de premier choix.

Dans votre mélange de pâte préféré, la farine sert de liant pour assurer la cohésion, tout en ajoutant de la texture et du goût. La farine ordinaire est une poudre obtenue en broyant des graines de blé entier. Bien qu’ils soient nutritifs, les grains entiers perdent bon nombre de leurs ingrédients bénéfiques lorsqu’ils sont transformés en farine blanche très raffinée, avec une hausse de leur teneur glycémique.

C’est ici qu’entrent en scène les farines de remplacement. Ces produits de substitution ont connu une hausse de popularité ces dernières années, et à juste à titre. Tout en vous procurant les mêmes textures et autant de cohésion, ils ont une teneur glycémique plus faible et ils sont plus goûteux, avec aussi une foule d’autres avantages nutritionnels.

En quoi consiste une farine de remplacement?

Les farines de remplacement les plus courantes sont faites de noix, graines, fèves et autres céréales. Tout comme ceux de la farine ordinaire, leurs ingrédients entiers sont transformés et moulus en une poudre semi-fine. Bon nombre d’entre elles, comme la farine de pois chiches et la farine d’amande, offrent des propriétés similaires, ce qui en fait des produits de substitution faciles à utiliser selon le même rapport dans vos recettes préférées, bien que certains maîtres boulangers recommandent d’ajouter une pincée supplémentaire de poudre à pâte pour contrebalancer l’excédent de poids de la farine d’amande.

Comme leur teneur en vitamines, minéraux et phytonutriments est souvent plus élevée que celle de la farine traditionnelle, les farines de remplacement s’intègrent parfaitement aux lignes directrices des régimes populaires : kétogène, paléo, faible en glucides, sans gluten ou sans blé. Même si vous ne suivez pas un régime alimentaire précis, la variété accrue et leur teneur plus élevée en fibres feront des merveilles pour votre santé intestinale.

Farine blanche, farine de blé entier et farine d’amande : une comparaison

Pour mieux comprendre les avantages des farines de remplacement pour la santé, voyons d’abord les valeurs nutritives moyennes des deux principales farines de grains : blanche et blé entier.

Farine blanche non blanchie, 1 tasse (227 g)

  • 455 calories
  • 95,4 g de glucides
    • 3,4 g de fibres alimentaires
  • 12,9 g de protéines
  • 1,2 g de gras
    • 0,2 g de gras saturés
    • 0,6 g de gras poly and monoinsaturés
  • Charge glycémique : 85

Bien que la farine blanche soit une bonne source de thiamine, folate et sélénium, sa charge glycémique de 85 est élevée. Le nombre santé à rechercher : 55 ou moins. De plus, la farine blanche est dépouillée de ses nutriments au cours du processus de production, puis elle les récupère ultérieurement.

Farine de blé à grains entiers, 1 tasse (227 g)

  • 407 calories
  • 87,1 g de glucides
    • 14,6 g de fibres alimentaires
  • 16 g de protéines
  • 2,2 g de gras
    • 0,4 de gras saturés
    • 1,2 g de gras poly and monoinsaturés
  • Charge glycémique : 69

À l’instar de la farine blanche, la farine de blé à grains entiers est une bonne source de thiamine, folate et sélénium. Sa teneur totale en glucides est moins élevée, et elle renferme pas moins de 14,6 g de fibres alimentaires qui aident votre organisme à faire face à tout ce que vous lui faites subir pendant les célébrations.

À quantités égales, la farine de blé à grains entiers l’emporte haut la main sur la farine blanche non blanchie. Voyons maintenant comment se compare la farine d’amande.

Farine d’amande, 1 tasse (227 g)

  • 648 calories
  • 24 g de protéines
  • 24 g de glucides
    • 14 g de fibres alimentaires
  • 56 g de gras
    • 4,3 g de gras saturés
    • 51,7 g de gras poly and monoinsaturés
  • Charge glycémique : moins de 1

Bien que sa teneur calorique soit plus élevée que celle de la farine blanche ou de blé, la farine d’amande n’a pour ainsi dire aucun effet sur la glycémie – et elle regorge de bons gras monoinsaturés et de fibres prébiotiques insolubles. Les fibres insolubles sont un glucide essentiel qui vous procure une sensation de satiété de longue durée, vous permettant ainsi de conserver un poids santé. Elles favorisent aussi une bonne santé digestive en nourrissant vos bactéries intestinales.

La farine d’amande est une bonne source d’une variété de phytonutriments comme le resvératrol et les flavonoïdes, en plus d’être riche en vitamine E et d’autres antioxydants. Elle fournit aussi d’autres minéraux essentiels comme le calcium, le fer et le manganèse.

Sur le plan culinaire, la farine d’amande a un léger goût de beurre qui s’harmonise bien avec la sarriette et la pâtisserie. Comme ses propriétés de liant sont semblables à celles de la farine ordinaire, elle sert de substitut selon un rapport 1:1. Avec ses nombreux bienfaits pour la santé et sa polyvalence dans les recettes, la farine d’amande est l’une des farines de remplacement les meilleures et les plus populaires pour la boulangerie.

De savoureux succédanés de la farine

Maintenant que vous connaissez les valeurs nutritives des farines blanche, de blé et d’amande, vous pouvez faire la comparaison avec d’autres farines de remplacement. Voici les valeurs nutritives moyennes de certaines farines de remplacement les plus populaires sur le marché.

Farine de sarrasin, 1 tasse (227 g)

  • 560 calories
  • 16 g de protéines
  • 115 g de glucides
    • 36 g de fibres alimentaires
  • Moins de 1 g de gras
    • 0 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 71

La farine de sarrasin ne contient pas de blé ni de gluten. Bien que sa teneur glycémique soit la plus élevée parmi les farines mentionnées ici, elle est riche en fibres, antioxydants et micronutriments comme le folate, le fer, le magnésium, le manganèse et le zinc.

D’un goût terreux prononcé, la farine de sarrasin se prête bien à la confection de muffins, tartelettes et pain aux bananes. Comme elle se lie difficilement, il vaut mieux trouver des recettes expressément conçues pour la farine de sarrasin ou la mélanger avec d’autres farines de remplacement afin d’éviter une texture grumeleuse.

Farine de manioc, 1 tasse (227 g)

  • 460 calories
  • Moins de 1 g de protéines
  • 28 g de glucides
    • 8 g de fibres alimentaires
  • Moins de 1 g de gras
    • 0 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 46

Obtenue à partir de la racine de manioc et malgré sa faible teneur en nutriments, cette farine renferme de la vitamine C, du folate, de la thiamine et des minéraux essentiels comme le manganèse et le potassium.

La farine de manioc est un produit de substitution populaire. Reconnu pour sa saveur neutre et sa texture poudreuse, elle remplace couramment la farine blanche selon un rapport 1:1. Comme elle tend à être un peu plus absorbante, les boulangers conseillent d’abaisser légèrement le rapport 1:1 avec la farine blanche. Les biscuits confectionnés à partir de la fameuse recette de grand-maman demeureront ainsi plus moelleux.

Farine de pois chiches, 1 tasse (227 g)

  • 356 calories
  • 20 g de protéines
  • 53 g de glucides
    • 10 g de fibres alimentaires
  • 6 g de gras
    • 0,6 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 44

Ingrédient principal contenu dans le hummus, les pois chiches entrent aussi dans la préparation d’une farine de remplacement savoureuse et saine. Avec une teneur relativement faible en gras et pour ainsi dire exempte de gras saturé, la farine de pois chiches a un indice glycémique de moyen à bas, soit 44. C’est aussi une excellente source de folate : plus de 100 % de l’apport quotidien recommandé. Elle renferme également de la thiamine et des minéraux : fer, magnésium et manganèse.

Tout comme la farine d’amande, la farine de pois chiches a une légère saveur naturelle de noisettes idéale pour bon nombre de produits de boulangerie, mais avec de meilleures propriétés liantes. Vous vous féliciterez de l’avoir utilisée comme farine de remplacement dans vos tortillas.

Farine de coco, 1 tasse (227 g)

  • 480 calories
  • 6 g de protéines
  • 72 g de glucides
    • 40 g de fibres alimentaires
  • 16 g de gras
    • 13 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 50s

À faible teneur en gras, la farine de coco regorge de fibres alimentaires et de triglycérides à chaîne moyenne. Dérivés de l’huile de coco, ces triglycérides favorisent l’apport de nutriments essentiels comme la vitamine E and la coenzyme Q10 pour soutenir la santé cérébrale et cardiaque.

D’un goût légèrement sucré, la farine de coco peut altérer la saveur de vos plats cuisinés. Ses propriétés liantes ne sont en rien comparables à celles de la farine traditionnelle, car elle absorbe plus de liquide. Mélangez-la avec d’autres farines, ajoutez-y un œuf pour en accroître l’humidité, ou trouvez des recettes qui font expressément appel à la farine de coco.

Farine d’avoine, 1 tasse (227 g)

  • 420 calories
  • 15 g de protéines
  • 68 g de glucides
    • 6,8 g de fibres alimentaires
  • 9,5 g de gras
    • 1,7 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 44

En plus de permettre d’obtenir un excellent lait sans produits laitiers, l’avoine constitue un très bon succédané sans gluten de la farine. L’avoine renferme des gras sains, des fibres alimentaires, des antioxydants, de la thiamine et du fer. Sans être nécessairement un superaliment nutritionnel, cette farine a un goût léger, elle se lie bien et elle est facile à préparer à la maison avec de l’avoine complète et un mélangeur ou un robot culinaire. Si vous cherchez une farine de remplacement économique, c’est peut-être la solution qu’il vous faut.

Farine de quinoa, 1 tasse (227 g)

  • 440 calories
  • 16 g de protéines
  • 72 g de glucides
    • 8 g de fibres alimentaires
  • 2 g de gras
    • 0 g de gras saturés
  • Charge glycémique : 53

Malgré sa teneur en glucides et son indice glycémique plus élevés par rapport aux autres farines de remplacement, le quinoa est un grain nutritif riche en phytonutriments. Il regorge aussi de vitamine B, calcium, vitamine E, fer, magnésium, potassium et antioxydants.

D’un goût terreux légèrement amer, la farine de quinoa se marie bien avec les épices. À l’instar de la farine de coco, elle absorbe plus d’humidité dans le processus de liaison. Faites-en l’essai dans vos recettes de pain d’épice et de crêpes à l’américaine.

Rehaussez vos techniques de boulangerie

Dans les recettes de cuisine maison, on peut toujours faire appel à une farine de remplacement. Des succédanés populaires comme la farine d’amande ou de pois chiches se prêtent à de simples substitutions selon un rapport 1:1 dans toutes les recettes. Ces farines vous permettront aussi de répondre aux exigences de régimes alimentaires particuliers chez vos invités ou membres de votre famille.

Grâce aux nouvelles connaissances que vous avez acquises, vous serez à même de choisir la farine qui répond à vos besoins. Tous vos convives sauront apprécier les nouvelles variantes nutritives que vous mettrez à votre menu festif.

Earl Grey, masala chai, matcha, Ceylan, Oolong. Le thé offre d’innombrables bienfaits, tout comme les variétés de cette boisson consommée partout dans le monde. L’infusion de feuilles de thé est un rituel culturel millénaire. En plus de présenter divers arômes intenses et riches, cette boisson complexe est très bénéfique pour la santé à bien des égards.

Dégusté sous forme d’infusion, le thé provient de la plante Camellia sinensis originaire de la Chine et du Sud-Est asiatique. Son exportation partout dans le monde et différents modes de traitement de ses feuilles ont donné d’innombrables variétés aux divers arômes, nutriments et bienfaits pour la santé.

Le thé est riche en micronutriments qui peuvent renforcer plusieurs systèmes de l’organisme, en plus d’être une source sûre et efficace de caféine qui accroît l’énergie. En apprenant à bien choisir le thé qui vous convient et ce qu’il vaut mieux éviter, vous serez à même de ressentir les effets bénéfiques du thé sur votre santé.

Une plante, des centaines d’appellations – Un guide du thé

Que vous buviez très peu de thé ou que vous soyez un inconditionnel, nous vous proposons un guide pratique qui se veut convivial. Voici un aperçu de certains des thés populaires bons pour la santé :

  • Thé vert :

Produit avec les feuilles rapidement chauffées et séchées après la récolte pour empêcher l’oxydation, le thé vert considéré par bon nombre de gens comme le thé « authentique ». Il trouverait son origine en Chine, il y a près de 5 000 ans.

Le thé vert est reconnu pour sa teneur plus faible en caféine et pour son contenu exceptionnellement élevé de flavonoïdes (un important type de phytonutriment) qui renforcent bon nombre de systèmes de l’organisme, notamment un fonctionnement cardiaque adéquat.

  • Thé noir :

Le thé noir provient de l’oxydation complète des feuilles pendant leur traitement. Ce processus expose les parois cellulaires de la plante à l’oxygène, ce qui donne au thé sa couleur brun foncé. On estime que ce traitement de la plante pour obtenir du thé noir est plutôt de style européen occidental, tandis que les cultures asiatiques préfèrent le thé vert.

Plus riche en caféine que le thé vert, le thé noir en contient toutefois moins que le café infusé. Même si le thé noir est bénéfique et renferme lui aussi des flavonoïdes qui peuvent favoriser la santé immunitaire, le thé vert est largement reconnu comme meilleur pour la santé.

  • Thé blanc :

Le traitement du thé blanc est le moins intensif. Ses feuilles sont récoltées avant leur plein développement et séchées rapidement afin d’empêcher l’oxydation. Ce processus donne le thé le plus frais et le plus délicat qui soit.

D’une teneur exceptionnelle en antioxydants et en fluor, le thé blanc contient moins de caféine que le thé vert et le thé noir.

  • Thé Oolong:

De tradition chinoise, le thé Oolong est partiellement oxydé. Son traitement complexe le situe entre le thé vert et le thé noir. Certains types ont des qualités similaires à celles du thé vert, tandis que d’autres sont presque impossibles à distinguer du thé noir.

Le thé Oolong est lui aussi riche en antioxydants et polyphénols. Son mode de récolte et son processus de séchage complexes lui confèrent une teneur unique en caféine qui le situe entre le thé vert et le thé noir.

  • Tisane :

Comme la tisane ne provient pas de la plante Camellia sinensis, ce n’est pas un thé à proprement parler. Les ingrédients les plus populaires utilisés pour préparer une tisane : camomille, menthe poivrée, gingembre, cannelle, rooibos et plusieurs autres végétaux.

De nombreuses tisanes renferment cependant des antioxydants importants qui peuvent favoriser la santé à de nombreux égards.

Le fondement des bienfaits du thé : polyphénols, flavonoïdes et antioxydants

Certains bienfaits des thés traditionnels pour la santé – en particulier du thé vert – s’expliquent par la présence de polyphénols. Provenant de certains aliments de source végétale, ces micronutriments riches en antioxydants contribuent à la défense contre les radicaux libres dommageables pour les cellules, en plus de pouvoir aussi soutenir la santé digestive, immunitaire et cardiovasculaire.

Les polyphénols présents dans le thé ont fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques, et plus particulièrement l’épigallocatéchine gallate (EGCG). Les résultats attribuent à l’ECGC la plupart des bienfaits reconnus du thé pour la santé :

À partir de ces données, il est clair que le choix d’un thé riche en polyphénols, et plus précisément en EGCG, est le plus sûr moyen d’intégrer les effets bénéfiques du thé à un style de vie sain. Même s’il est difficile de connaître la teneur exacte en EGCG du thé de votre choix, des études indiquent que celle du thé vert est généralement la plus élevée et celle du thé noir la plus faible. Pour obtenir une quantité optimale de polyphénols et flavonoïdes, il est préférable d’acheter un thé de qualité supérieure et d’une grande fraîcheur.

Thé et caféine : une puissante source d’énergie

La torpeur ressentie en milieu d’après-midi incite bon nombre de gens à prendre une dose de caféine (café, thé vert, thé noir, ou boisson énergisante commerciale) comme source d’énergie instantanée. Le régime alimentaire et le sommeil sont assurément les pierres angulaires d’un bon taux d’énergie. Pourtant, lorsque les exigences de la vie drainent nos forces à l’occasion, nous sommes enclins à prendre un petit remontant.

La caféine refait votre plein d’énergie de deux façons :

  1. Elle accroît votre métabolisme
  2. Elle revigore votre système nerveux central

Il faut cependant éviter les abus. La caféine a des effets puissants et une chez un adulte en santé ne doit pas dépasser 300 à 400 milligrammes. Cet apport devrait être encore plus faible chez certaines personnes plus sensibles à la caféine – femmes enceintes, adolescents et enfants. Comme une forte dose de caféine peut entraîner un effondrement soudain, il vaut mieux en consommer en plus petite quantité tout au long de la journée.

À la lumière des études récentes sur les polyphénols dans le thé, on reconnaît de plus en plus le thé vert comme une source de caféine saine, sûre et efficace. Même si le thé vert ne donne pas un coup de fouet comme le thé noir ou le café, sa forte teneur en antioxydants et polyphénols en fait une source d’énergie efficace et, par conséquent, un formidable allié d’un style de vie sain.

Un aperçu des bienfaits du thé pour la santé

  Teneur en caféine par tasse (250ml) Teneur approximative en ECGC Activité antioxydante Variétés populaires
Vert 30–70 mg Élevée Élevée Matcha, Dragonwell, Sencha
Noir 47–90 mg Faible Modérée Earl Grey, Ceylan, Assam
Blanc 6–55 mg Modérée Élevée Bai mudan, Darjeeling blanc
Café infusé 90–160 mg None Modérée N/A

Infusion trop sucrée

Les bienfaits du thé pour la santé sont aussi diversifiés que ses arômes. Par contre, bon nombre d’entreprises et de fabricants tirent profit de ce facteur pour vendre des produits sans doute peu coûteux, mais mauvais pour la santé.

La teneur en sucre d’une foule de thés déjà infusés ou de thés glacés est très élevée. Le thé latte et d’autres thés pétillants à la mode sont saturés de sucre et de calories. Même s’ils semblent bons pour la santé en raison de leur teneur en thé, il vaut mieux s’en priver.

Préparez plutôt votre thé selon la méthode utilisée depuis des générations : faites bouillir de l’eau, faites-y infuser des feuilles de thé frais, calez-vous dans un fauteuil et délectez-vous de l’arôme délicat du thé, tout en profitant de ses effets bénéfiques.

Le mot « régime » évoque à lui seul la nourriture –ce que vous pouvez manger et surtout ce que vous devez éviter. Pire encore, la mise au régime peut être épuisante et préjudiciable à votre santé et vos objectifs en matière de maîtrise du poids. Le jeûne intermittent, ou alimentation à temps restreint, vous aide à envisager la question autrement en vous demandant non pas ce que vous pouvez manger, mais plutôt quel est le meilleur moment pour manger.

Cette transition ne de contente pas de déplacer un problème pour le remplacer aussitôt par un autre. On a montré les bienfaits pour le poids et l’état de santé général d’entrecouper les périodes où l’on se nourrit par des intervalles réguliers de jeûne. Le jeûne intermittent est ainsi devenu un sujet qui a gagné en popularité, autant auprès des personnes soucieuses de leur santé que du grand public.

Au lieu de nous contenter de survoler cette tendance, il est temps de voir de plus près ce que propose cette approche unique à l’égard de l’alimentation et comment amorcer un jeûne intermittent.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent?

Les adeptes du jeûne intermittent le décrivent comme un remède miracle pour réaliser toute une série d’objectifs en matière de santé, tandis que ses détracteurs qualifient cette approche de mode passagère ou, pire encore, de « régime de famine ».

Le concept du jeûne intermittent est en soi très simple : c’est la consommation d’aliments selon un horaire restreint – la « fenêtre d’alimentation » – et l’abstention de manger ou de boire la plupart des boissons dans les heures restantes de la journée.

Il y a plusieurs horaires d’alimentation dont nous reparlerons plus loin. En utilisant l’expression « alimentation à temps restreint », on met davantage l’accent sur l’alimentation. Quel que soit le nom ou l’horaire choisi, le principe sous-jacent aux cycles alimentation-jeûne est source de bienfaits et contraste avec les types de régimes moyens.

Le jeûne intermittent est-il seulement un régime comme un autre?

Non seulement le jeûne intermittent n’a-t-il rien à voir avec un régime à la mode, mais ce n’est même pas un régime véritable, puisqu’il ne comporte aucune liste prescrite d’aliments à éviter ou à consommer. Connu depuis fort longtemps, le concept du jeûne périodique se rapproche davantage d’un changement de style de vie. L’histoire de l’humanité est d’ailleurs truffée d’exemples de cycles festin-jeûne. La raison pour laquelle le jeûne intermittent peut sembler étrange ou avoir l’apparence d’une mode passagère, c’est qu’il s’éloigne des préceptes courants en matière de maîtrise du poids.

Si votre poids vous a déjà causé ne serait-ce qu’un léger souci, vous avez sans doute entendu le dicton selon lequel il faut « moins manger et bouger davantage ». Cette logique est tout à fait compréhensible : en éliminant plus de calories que vous en consommez, vous perdez forcément du poids. En fonction de ce simple calcul de l’équilibre calorique, la maîtrise du poids peut paraître facile, mais pour la plupart des gens, ce calcul tout simple et la facilité du processus restent avant tout théoriques.

L’organisme humain est complexe et la recherche récente indique que la consommation de calories n’est qu’un seul des facteurs qui interviennent dans la perte ou le gain de poids. Quels sont les autres facteurs? Chaque fonction de l’organisme humain est contrôlée par les hormones. Et l’insuline est une des hormones importantes qui influe sur le gain de poids.

Comment fonctionne le jeûne intermittent?

Chaque fois que vous mangez, le taux de l’hormone la plus puissante du pancréas – l’insuline –augmente dans l’organisme. L’insuline stimule l’absorption du glucose dans les muscles, les graisses et les cellules hépatiques. Les cellules utilisent ce glucose comme source d’’énergie ou celui-ci est converti en gras et stocké à long terme, ce qui n’est pas nécessairement mauvais. En effet, une bonne réserve d’énergie dans les périodes plus difficiles est essentielle à la survie de l’être humain.

L’inverse est tout aussi vrai : lorsque vous ne mangez pas, le taux de glucose sanguin reste faible et le taux d’insuline baisse. Votre organisme est alors forcé de puiser l’énergie qu’il lui faut dans ses réserves de gras. En plus d’être très bénéfique, l’élimination du gras est certes un objectif pour les personnes soucieuses de perdre du poids.

Chez les personnes obèses, le taux d’insuline est normalement plus élevé que chez les personnes d’un poids normal. En général, comme l’organisme d’une personne obèse est moins sensible à l’insuline, il lui en faut une plus grande quantité pour obtenir le même effet.

L’exercice est depuis longtemps préconisé pour accroître la sensibilité à l’insuline et du même coup abaisser le taux de cette hormone dans l’organisme. La recherche indique aussi que le jeûne intermittent est un autre moyen qui peut être utilisé pour réduire la résistance à l’insuline.

La plupart des régimes traditionnels visent seulement à améliorer l’alimentation ou à réduire l’apport calorique. Pourtant, il est tout aussi bénéfique de déterminer le moment et la fréquence de l’ingestion de nourriture. Le jeûne intermittent aide à abaisser le taux persistant d’insuline, ce qui incite l’organisme à transformer en énergie le gras stocké après avoir éliminé les sucres qu’il a l’habitude d’utiliser comme carburant.

En plus de rétablir une bonne réaction de l’organisme à l’insuline, le jeûne intermittent aide à limiter l’apport calorique, ce qui est le principe de base de toutes les techniques de perte de poids. C’est aussi une autre solution utile pour éliminer plus de calories qu’on en consomme.

Les bienfaits du jeûne intermittent

Il peut sembler difficile de se priver d’un repas, mais les bonnes raisons de le faire ne manquent pas. Voici quelques bienfaits à large spectre pour la santé qui peuvent vous aider à résister aux fringales occasionnelles :

  1. Perte de poids : C’est l’objectif principal de bon nombre d’adeptes du jeûne intermittent. Fondé sur des faits et témoignages, ce bienfait n’a rien d’une solution miracle. Un apport calorique et un faible taux d’insuline à long terme peuvent contribuer à la maîtrise du poids. Par ailleurs, même si la perte de kilos peut ne pas être immédiate, la patience peut donner d’excellents résultats.
  2. Élimination du gras : Vous avez peut-être déjà entendu dire que si vous ne mangez pas plusieurs fois par jour, votre organisme stockera tout ce que vous ingérez par peur de ressentir la faim. Autrement dit, plus vous mangez, plus votre poids diminue. Absurde. Le jeûne existe depuis des millénaires. Chez nos ancêtres, l’accès sporadique à la nourriture a fait en sorte que leur organisme s’est adapté à des périodes d’abondance suivies de famines. Par conséquent, en cas de jeûne jusqu’à épuisement du glycogène (sucres stockés), l’organisme se nourrit à même le gras. En modifiant la composition de l’organisme, ce changement de carburant est important pour la perte de poids et il favorise le mieux-être général, à partir de la santé cardiovasculaire jusqu’à l’optimisation du sommeil.
  3. Soutien à la santé métabolique : Le but du jeûne intermittent est d’aider à la normalisation du rapport de l’organisme à l’insuline. La sensibilité à cette hormone est importante car elle contribue à maintenir la quantité de sucre sanguin. Des études donnent à entendre que le jeûne intermittent peut favoriser une sensibilité plus normale à l’insuline. En fait, des données indiquent que des périodes de jeûne aident à préserver un taux équilibré d’insuline, aidant ainsi à préserver un bon taux de sucre sanguin.
  4. Déclenchement de l’autophagie : Le jeûne dont le but est autre que la perte de poids est généralement lié à l’autophagie. On entend par là un processus cellulaire de l’organisme qui permet de nettoyer et de gérer les dommages subis par les cellules. Divers facteurs de stress – liés à l’environnement, à la nutrition ou au jeûne – incitent les cellules à tout simplement évacuer les déchets. Ce programme de recyclage des protéines abîmées optimise la santé cellulaire.
  5. Une meilleure fonction cognitive : Le cerveau brûle une multitude de calories, ce qui ne veut pas dire que le jeûne affaiblit vos facultés cognitives. En fait, c’est plutôt le contraire. Des liens ont été établis entre le jeûne intermittent et bon nombre de bienfaits pour le cerveau – à partir d’un accroissement de l’acuité des facultés de réflexion et de mémoire jusqu’à la protection et au soutien de la croissance neurale.
  6. Un meilleur rapport entre l’alimentation et l’organisme : Les personnes qui se mettent au régime ont tendance à avoir une obsession pour la nourriture. Pour sa part, le jeûne est une période qui permet de prendre du recul et d’entrevoir la nourriture avec une certaine distance. Quand on limite le nombre de repas que l’on prend, il importe de faire des choix d’aliments sains et savoureux. Le jeûne intermittent ne comporte aucun jugement sur les choix alimentaires, ce qui permet de se sentir moins coupable d’avoir dérogé à son régime. Un jeûne peut aussi vous connecter à votre corps et vous aider à mieux écouter les signaux hormonaux relatifs à la nourriture, comme la faim et la satiété.

Déterminez la façon dont vous aborderez le jeûne avec un programme alimentaire souple

Un régime peut sembler très contraignant avec ses règles sur ce qu’il faut ou non manger. Par contre, la modulation alimentaire est seulement l’un des aspects personnalisables du jeûne intermittent. De nombreux programmes populaires alternant alimentation et jeûne sont proposés. Comme chacun présente des difficultés et bienfaits légèrement différents, vous pouvez choisir celui qui convient le mieux à l’atteinte de vos objectifs et à votre organisme.

Un programme de jeûne répartit en heures les périodes où vous mangez et celles où vous jeûnez. Les rapports les plus courants sont 16 h-8 h, 18 h-6 h et 20 h-4 h, le premier nombre désignant la période quotidienne de jeûne et le deuxième, la fenêtre d’alimentation. Pour le débutant, il vaut mieux adopter d’abord le programme préconisant 16 h de jeûne.

Au lieu de vous inquiéter du nombre d’heures consacrées à l’alimentation ou au jeûne, pensez plutôt aux repas. Deux repas par jour s’inscrivent facilement dans un rapport horaire 16 h-8 h. Autrement dit, vous supprimez un repas : le déjeuner ou le souper. Avec un seul repas par jour, il vaut mieux concentrer votre consommation d’aliments pour permettre un jeûne de plus longue durée. Vous pouvez choisir le repas qui vous convient le mieux. Sachez cependant que vous pouvez prendre une collation ou un dessert, au besoin – tant que votre période d’alimentation reste de courte durée.

Comme son nom l’indique, le jeûne en jours alternés est très simple ­– le cycle se divise en journées soit d’alimentation, soit de jeûne. Une journée d’alimentation ne doit pas se transformer en période d’excès alimentaires, mais dans la mesure du possible, il est préférable de prendre au moins deux repas. Le jeûne en jours alternés modifié permet un repas ou des collations totalisant 500 calories pour la journée.

Le jeûne intermittent peut aussi être hebdomadaire avec des journées de jeûne non consécutives. Un choix populaire consiste à manger pendant cinq jours et à jeûner pendant deux jours, ou de vous nourrir pendant quatre jours et vous abstenir de manger pendant trois jours. Ces cycles permettent une certaine normalité les jours d’alimentation et peuvent vous aider à mieux répondre aux pressions sociales. Avec une répartition hebdomadaire de 5-2 jours ou 4-3 jours, la durée optimale du jeûne intermittent est de 36 heures. C’est donc dire qu’une fois le souper pris, vous attendez jusqu’au dîner le jour d’alimentation suivant avant de manger à nouveau (deux jours plus tard).

Le jeûne prolongé (de 24 à 72 heures) est peu courant et sa longue durée explique qu’il soit occasionnel. Un jeûne d’une aussi longue durée n’est pas recommandé aux débutants et il vaut mieux que l’adepte soit déjà bien adapté à puiser l’énergie dans les gras et qu’il sache mieux percevoir les réactions de son organisme pendant le jeûne. Il faut aussi prendre des précautions adéquates pendant un jeûne de ce genre.

Comment entreprendre un jeûne intermittent – huit conseils pratiques

  1. Choisissez votre fenêtre d’alimentation : Soyez réaliste en déterminant ce qui est important et ce que vous êtes prêt à sacrifier pendant un jeûne. Déterminez en tout6e franchise ce que vous jugez non négociable. Vaut-il mieux manger le matin? Préférez-vous manger seulement en famille ou avec des amis? Les aspects sociaux sont importants. Comme le jeûne intermittent est souple, vous pouvez le moduler selon votre règle de vie au lieu de voir votre progression ralentie par une série d’exceptions à cette règle.
  2. Informez-vous : Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous avez déjà pris un bon départ. Renseignez-vous davantage sur le type de jeûne que vous avez choisi pour mieux en connaître le fondement scientifique. Les adeptes du jeûne intermittent qui en ont fait l’expérience peuvent être une excellente source d’information. Misez sur leurs conseils pour éviter les erreurs de parcours. Lisez aussi ce blogue fort utile sur les défis que pose le jeûne intermittent.
  3. Assainissez votre jeûne : C’est simple, pas de crème ni de sucre dans votre café. Le but du jeûne est d’éviter la hausse du taux d’insuline. Tenez-vous-en au thé et au café sans sucre, ainsi qu’à une bonne quantité d’eau nature, car les boissons aromatisées sans calories peuvent aiguiser votre appétit. Cette erreur de débutant peut accroître votre sensation de faim.
  4. Ouvrez judicieusement votre fenêtre d’alimentation : Planifiez la façon dont vous allez ouvrir votre fenêtre d’alimentation, car la faim peut vous embrouiller l’esprit et vous compliquer la tâche. Ne fonctionnez pas à plein régime après un jeûne de longue durée. Commencez modestement. Écoutez votre corps. C’est une excellente idée de commencer avec des aliments à forte teneur en protéines et en gras, mais déterminez ce qui vous convient le mieux. So vous ne souciez pas de la façon dont vous allez ouvrir votre fenêtre d’alimentation, vous risquez d’en subir les conséquences. En fait, vous pourriez souffrir de problèmes gastriques… qui vous mèneront à la salle de bain.
  5. Il est tout aussi important de vous remettre à manger qu’il peut l’être de jeûner : Le nombre de fois que vous mangez et la qualité des aliments que vous consommez sont importants pour aider votre organisme à s’acclimater à la période de jeûne suivante. Après un jeûne de longue durée, votre fenêtre d’alimentation doit être d’au moins huit heures. Pendant cette période, consommez des aliments nutritifs avec les cibles alimentaires types : gras de source végétale, protéines maigres et fruits et légumes en abondance.
  6. Misez sur la technologie : Utilisez des applis pour faire le suivi de votre jeûne. Réglez des alertes pour vous rappeler dans quel cycle vous êtes. Un autre excellent outil de suivi de votre progression : une balance intelligente. Prenez des notes sur vos expériences et portez attention à ce qui fonctionne pour ouvrir votre fenêtre d’alimentation, ainsi qu’aux boissons qui risquent, par inadvertance, de rompre votre période de jeûne.
  7. Soyez patient : Il faut un certain temps pour vous habituer à cette nouvelle approche alimentaire. Votre organisme doit s’adapter, alors soyez indulgent envers vous-même. Écrivez un journal, prenez des photos et célébrez vos petites victoires non liées à la perte de poids. Vous arriverez ainsi à mieux persévérer dans l’attente des bienfaits du jeûne intermittent.
  8. Consultez un professionnel des soins de santé : Les médecins ont aujourd’hui une meilleure connaissance de cette approche alimentaire et ils peuvent être de bon conseil. Ils pourront aussi vous aider à déterminer si le jeûne vous convient. Des antécédents de troubles alimentaires, la grossesse, l’allaitement ou la prise de certains médicaments peuvent être autant de contre-indications au jeûne ou vous inciter à la prudence.

Vous devez compter sur13 vitamines et 14 minéraux essentiels pour préserver votre santé. Cela dit, il faut reconnaître que parmi les micronutriments essentiels, certains remplissent des fonctions beaucoup plus diversifiées.

Sans vouloir minimiser l’importance de nutriments comme le molybdène – surtout utile pour soutenir les processus de détoxication – nous mettons ici en lumière les 10 micronutriments multifonctionnels que doit vous procurer votre régime alimentaire.

VITAMINE D

Liposoluble, la vitamine soleil est une force bénéfique pour tout votre corps. Pleins feux sur le rôle de la vitamine D, ce soutien de la santé osseuse qui contribue à un taux équilibré de calcium dans le sang.

Ajoutons cependant que la vitamine D aide aussi à :

  • favoriser une bonne fonction immunitaire*
  • conserver une humeur égale*
  • soutenir la santé cardiovasculaire en aidant à maintenir une bonne tension artérielle, à la condition qu’elle soit normale au départ*

L’exposition de la peau au soleil aide l’organisme à produire de la vitamine D. Vous pouvez aussi intégrer à votre régime alimentaire un supplément de cette vitamine, du poisson gras et des produits laitiers ou des grains enrichis.

Voyez de plus près votre rapport avec la vitamine D.

MAGNÉSIUM

Il porte bien son nom de macrominéral. La participation du magnésium à plus de 300 systèmes enzymatiques explique l’avidité de l’organisme pour ce minéral. Ce nutriment touche-à- tout intervient dans :

  • la production de l’énergie*
  • le maintien d’un bon taux de calcium*
  • une fonction normale de l’insuline et du taux de glucose sanguin, à la condition qu’ils soient normaux au départ*
  • la préservation de la santé osseuse*

Approfondissez vos connaissances sur le magnésium.

VITAMINE C

Vous connaissez la vitamine C, sans doute le nutriment le plus renommé dans le monde. De multiples études ont révélé ses effets à large spectre qui préservent la santé :*

  • elle agit comme un antioxydant qui contribue à la protection contre les radicaux libres en laissant échapper des électrons pour neutraliser des composés nocifs*
  • elle favorise la production de collagène, une substance importante pour préserver la santé de la peau*
  • elle joue un rôle capital dans la préservation d’une bonne fonction immunitaire, en soutenant la production et la protection des globules blancs*
  • elle soutient la santé cardiovasculaire*

Faites le plein d’information sur la vitamine C.

CALCIUM

Le lien entre le calcium et la santé des os est si étroit qu’il pourrait faire oublier la grande polyvalence de ce formidable minéral capable de :*

  • soutenir la santé cardiovasculaire et une coagulation sanguine normale*
  • contribuer à préserver une bonne communication entre les cellules en intervenant dans la signalisation cellulaire dans l’ensemble de l’organisme*
  • renforcer les mouvements musculaires – le calcium est nécessaire à la contraction et à la détente des muscles*
  • contribuer à préserver un bon fonctionnement nerveux*

Renforcez votre compréhension du calcium.

VITAMINE A

Avec sa nature de combattante liposoluble des radicaux libres, la vitamine A peut revendiquer le titre de super nutriment. En plus d’agir comme un antioxydant puissant, saviez-vous qu’en jouant un rôle de soutien d’une bonne différenciation des cellules, la vitamine A étend la portée de son action à l’organisme tout entier?*

En effet, ce nutriment essentiel est bénéfique pour les yeux, la peau, le système reproducteur, les organes et les tissus dans tout l’organisme. La vitamine A aide aussi à préserver une saine croissance des cellules et une bonne communication entre elles, en plus de renforcer la fonction immunitaire et de constituer un composant d’une protéine importante pour la vision.*

Démarquez-vous par vos connaissances sur la vitamine A.

CUIVRE

Ne vous laissez pas tromper par son nom d’oligo-élément. Le cuivre est important, car il contribue au bon développement de l’organisme. Voici quelques-unes de ses fonctions :*

  • Il soutient la fabrication du tissu conjonctif dans tout l’organisme*
  • Il aide à préserver une bonne production de globules rouges*
  • Il renforce le cerveau et le système nerveux*
  • Il contribue au maintien de la santé cardiovasculaire en favorisant le bon état des vaisseaux sanguins*
  • Il favorise la production d’énergie et la respiration cellulaire*
  • Il soutient un bon fonctionnement immunitaire et la santé des os*

Il agit aussi comme antioxydant, même si c’est de façon indirecte.

Suivez ce lien pour connaître le fondement scientifique du cuivre.

BIOTINE

Que vous l’appeliez vitamine B7 ou biotine, cette substance est utile partout dans l’organisme –sa contribution va de la production d’énergie à la préservation d’une bonne signalisation cellulaire.*

Même si on associe souvent la biotine à la santé des cheveux, elle joue plusieurs autres rôles. Elle contribue aussi à la santé des os et à l’expression génique normale, en plus de participer à la production de glucose à partir de sources autres que les glucides.*

Apprenez-en davantage sur la biotine.

PHOSPHORE

Ce n’est pas peu dire de suivre immédiatement le calcium sur la liste des minéraux les plus abondants dans l’organisme. C’est pourtant le cas du phosphore, qui est nécessaire à la production d’énergie, ce qui s’explique par le rôle de l’adénosine triphosphate (ATP).*

De plus, le phosphore :

  • soutient la santé des os et des cellules*
  • aide à maintenir une bonne signalisation cellulaire*
  • renforce la synthèse des protéines*
  • s’allie aux vitamines B pour favoriser la santé cardiaque, rénale, musculaire et nerveuse*

Familiarisez-vous avec le phosphore.

VITAMINE B6

Plus de 100 enzymes dans l’organisme ne seraient pas les mêmes sans la vitamine B6. Passons tout de suite à la longue liste de ses rôles :

  • Elle soutient la production de glucose à partir du glycogène, une molécule de glucose stockée*
  • Elle aide à préserver une saine immunité en soutenant la production de cellules immunitaires*
  • Elle participe à la modulation normale des hormones*
  • Elle joue un rôle dans le métabolisme des lipides*
  • Elle contribue à préserver la formation normale des neurotransmetteurs*
  • Elle favorise la santé cardiovasculaire en intervenant dans la régulation du taux d’homocystéine dans le sang*
  • Elle joue un rôle dans les coenzymes qui favorisent un bon métabolisme des protéines*

Apprenez tout ce que la vitamine B6 fait pour vous.

ZINC

Le zinc n’est peut-être pas aussi essentiel que d’autres minéraux, mais il participe à plus de 300 enzymes ainsi qu’à bon nombre de fonctions et systèmes importants de l’organisme.

Le zinc évoque sans doute avant tout le soutien immunitaire et non sans raison, puisqu’il aide à préserver une bonne immunité. Un de ses rôles importants pour la santé s’amorce sur le plan génétique. En effet, le zinc favorise la formation et la réparation de l’ADN, en plus de constituer un élément structurel des protéines liées à l’expression génique.*

Parmi les tâches du zinc, signalons aussi ce qui suit : santé des reins, des yeux, des muscles, des os et de la peau, activité antioxydante, soutien de la production d’un composant du sang et contribution à l’absorption du folate dans les cellules.*

Quoi d’autre faut-il savoir sur le zinc? Découvrez-le ici.

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins

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Comme l’hydratation s’acquiert généralement un verre d’eau à la fois, vous n’avez pas tort d’essayer d’y arriver en faisant le suivi de votre consommation de liquides. Boire de l’eau en abondance est réellement la meilleure façon de s’hydrater sainement. Cependant, vous pouvez aussi facilement ajouter des aliments hydratants à votre menu quotidien pour aider.

Il est important de faire tout ce que vous pouvez pour rester suffisamment hydraté, car c’est une condition essentielle pour avoir une bonne santé générale. Une saine hydratation aide l’organisme à demeurer dans l’état d’homéostasie auquel il aspire. De plus, la combinaison de liquides et d’aliments à forte teneur en eau aidera votre organisme à profiter des bienfaits d’une hydratation saine et adéquate. Elle soutient notamment :

Optimisez votre mélange hydratant grâce à des aliments à forte teneur en eau

De la tête aux pieds, votre corps a besoin d’eau. C’est vous qui décidez des sources auxquelles vous vous abreuvez pour une saine hydratation. Des recherches ont montré qu’une grande partie de la consommation d’eau provient des aliments. Cet apport varie entre 20 % et 40 %, en fonction de la culture, de l’âge et d’autres facteurs.

Le choix de votre pourcentage cible vous revient, mais il est bon de faire preuve de souplesse. Peut-être n’avez-vous pas tendance à boire de l’eau, car vous trouvez cette boisson fade. Les autres liquides que vous consommez comptent également. Le bouillon, le lait écrémé et l’eau de coco sont d’excellentes options d’hydratation. Même le café et le thé peuvent donner un coup de main – malgré les mythes voulant que les boissons contenant de la caféine nuisent à l’hydratation.

Vous préférez miser sur votre alimentation en remplissant votre assiette de nourriture hydratante tout au long de la journée? C’est votre jour de chance. Certaines options sont évidentes et se retrouvent sur toutes les listes d’aliments à forte teneur en eau –melon d’eau, concombre, agrumes, une variété de baies, céleri, laitue, tomates et raisins.

Toutefois, d’autres aliments pourraient réellement vous surprendre. Parcourez cette liste comprenant huit aliments que l’on trouve couramment à l’épicerie, mais auxquels on ne pense pas nécessairement lorsqu’on souhaite remplir notre panier d’aliments hydratants.

Crevettes

De l’océan à votre table, ce crustacé populaire est rempli d’eau. Sa teneur en eau se situe entre 70 % et 79 %, en fonction du mode de préparation. Les sources de protéines – de la poitrine de poulet au filet de bœuf – devraient également être prises en considération lorsqu’on cherche à ajouter des sources d’hydratation à l’alimentation. Les crevettes constituent un délicieux départ.

Carottes

Ces légumes racines colorés ne semblent pas très juteux à première vue. Pourtant, les carottes sont composées d’eau à environ 88 %. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles elles sont si populaires auprès des personnes qui font leur jus elles-mêmes.

Yogourt

On pourrait croire que c’est la teneur en eau du yogourt (plus de 80 %) qui justifie sa place sur une liste d’aliments hydratants. Il s’agit certainement d’une partie de son attrait. Toutefois, le potassium et les autres minéraux électrolytes contenus dans ce produit laitier fermenté en améliorent la capacité d’hydratation.

Fromage cottage

Au poids, le fromage cottage est constitué à environ 80 % d’eau. Avec son apport important en protéines et en nutriments, ce fromage en grains crémeux constitue un ajout hydratant et satisfaisant à tout repas.

Légumes crucifères (brocoli, chou-fleur et chou)

Peut-être auriez-vous pu deviner que le chou contient beaucoup d’eau – après tout, il ressemble à une laitue ayant consommé des stéroïdes. Mais auriez-vous pu en dire autant du brocoli et du chou-fleur? Ces derniers n’ont pas l’apparence d’aliments hydratants, riches en eau. La teneur en eau du chou-fleur se situe autour de 90 % et celle du brocoli, à environ 88 %. Mieux vaut les consommer le plus cru possible pour profiter au maximum de leur potentiel hydratant.

Oeufs à la coque

Les œufs de poule, dont la teneur en eau est de 75 %, ne sont pas aussi riches en eau que d’autres aliments figurant sur cette liste. Toutefois, on pourrait penser que le fait de faire bouillir un œuf gâcherait son potentiel hydratant, n’est-ce pas? En fait, le pourcentage de 75 % d’eau demeure et se combine avec un taux de protéines élevé et une abondance de nutriments essentiels, ce qui fait des œufs bouillis un autre supplément hydratant à une salade.

Bananes

Cachée sous cette peau d’un jaune éclatant, on trouve une collation saine et hydratante. Les bananes sont composées environ au trois quarts (75 %) d’eau. De plus, elles contiennent une grande quantité de fibres et de potassium, ce qui en fait d’intéressantes candidates à ajouter sur votre liste d’aliments hydratants.

Pommes de terre bouillies ou cuites au four

Comme les pommes de terre poussent dans le sol, elles absorbent toute l’eau et tous les bons nutriments qu’il a à offrir. Lorsqu’elles sont récoltées – même après la cuisson – ces tubercules populaires ont toujours une teneur en eau de près de 80 %.

Faites le plein d’aliments hydratant pour maintenir votre santé à flot

L’humain ne peut se passer d’eau. En fait, on ne survit pas longtemps sans eau. Même si votre consommation quotidienne est simplement insuffisante, vous vous sentirez assoiffé et déshydraté.

Cependant, il ne suffit pas d’étancher sa soif pour maintenir une hydratation adéquate. En matière de consommation d’eau, il faut un peu de créativité pour arriver à un mélange d’aliments et de liquides hydratants.

Heureusement, il ne manque pas d’aliments sains, délicieux et riches en eau parmi lesquels choisir. Ils sont également faciles à intégrer à votre planification de repas hebdomadaire. Rappelez-vous simplement que, pour certains de ces aliments, la cuisson a des répercussions sur leur teneur en eau finale. Par conséquent, planifiez un mode de préparation qui maximisera leurs bienfaits hydratants.

Les bons vieux repas routiniers facilitent assurément l’heure du souper. Pourtant, lorsque votre menu vous donne l’impression de vous enliser, faites-vous plaisir en mélangeant les aliments que vous achetez. Une alimentation variée vous fournit la vaste gamme de nutriments qu’il vous faut pour bien vous porter.

La variété alimentaire est bénéfique pour la santé à bien d’autres égards. La consommation d’aliments divers aide à soutenir la santé de tout le corps comme vous le verrez plus loin dans cet article. Outre l’abondance des saveurs, une alimentation variée vous procure une plus grande sensation de mieux-être que le prêt-à-manger et les casse-croûte préemballés qui remplacent souvent un repas nutritif.

Relevez le défi et ajoutez de nouveaux aliments à votre menu habituel. Voyez comment sortir de votre routine alimentaire et opter pour un régime alimentaire diversifié.

Le point de départ de la variété alimentaire : l’épicerie

Une alimentation variée se définit en soi comme la consommation d’aliments provenant de tous les groupes alimentaires. De cette façon, vous profitez du spectre large de macronutriments, vitamines et minéraux nécessaire à votre organisme pour vous aider à vous sentir au sommet de votre forme. Il n’est cependant pas donné à tout le monde de savoir acheter et préparer les aliments variés qu’exige un bon régime alimentaire.

Une étude récente jette un meilleur éclairage sur le peu de variété dans le régime alimentaire des gens. En 2017, des chercheurs ont comparé les habitudes d’achat à l’épicerie d’adultes de quatre générations.

Ces scientifiques avaient pour objectif de connaître les comportements d’achat et de consommation des gens en fonction de leur âge. Les achats alimentaires d’une personne peuvent être révélateurs de son état de santé. Dans le cas des millénaires, c’est ce qu’ils n’achètent pas qui en a dévoilé plus long sur leur comportement. 

L’étude indique que leurs dépenses en alimentation sont inférieures à celles des générations antérieures. Les millénaires préfèrent manger au restaurant plus souvent et cuisiner moins à la maison. La plus petite portion de leur budget alimentaire est consacrée à l’achat d’aliments sains comme les grains entiers, les légumes et les viandes maigres.

Leur budget sert en majeure partie à l’achat de prêt-à-manger qui est loin de répondre à la norme d’une saine nutrition.

Comment se répercute ce type d’achats sur la diversification du régime alimentaire? Le contenu des casse-croûte en format pratique et des aliments préemballés est très semblable : amidons, sucres, gras trans et faible teneur en fibres. C’est très loin de la gamme de nutriments que peut fournir une alimentation variée composée d’aliments entiers.

Un régime alimentaire fait de prêt-à-manger peut-être largement exempt de la forte teneur en vitamines et minéraux qu’offrent les fruits et légumes. Vous pouvez toutefois accroître la qualité de votre nutrition en inscrivant sur votre liste d’épicerie une plus grande quantité d’aliments de tous les groupes alimentaires.

Millénaire ou non, sortez votre régime alimentaire des ornières que constituent les aliments préemballés. Retenez une bonne leçon des générations qui vous ont précédé et consacrez une plus grande part de votre budget à l’achat d’aliments entiers meilleurs pour la santé. En plus d’une liste d’épicerie plus intéressante, votre alimentation sera plus diversifiée.

Une alimentation variée : les bienfaits pour l’organisme

De très nombreuses données appuient l’idée qu’un régime alimentaire varié est meilleur pour la santé. En fait, une alimentation diversifiée multiplie les sources de vitamines, minéraux et macronutriments qui nourrissent l’organisme, ce qui est très important.

Votre organisme utilise des douzaines de nutriments que vous procure votre régime alimentaire, ce qui explique entre autres la lassitude qui s’installe à manger la même chose tous les jours. Comme un organisme en santé réclame une forte quantité de macronutriments et micronutriments, impossible de les lui fournir à partir d’une seule source.

Pour la santé de tout votre organisme, il est important de lui assurer une abondance de nutriments. Ces macronutriments et micronutriments sont essentiels à tous les systèmes, organes et cellules de votre organisme, même si chacun a des bienfaits particuliers.

Comme la variété alimentaire est gage d’une meilleure santé cardiaque et d’un poids adéquat, voilà certes une bonne raison de choisir un régime alimentaire diversifié. En vous fixant comme but de consommer une plus grande quantité d’aliments de tous les groupes alimentaires, vous serez plus susceptible de remplacer les casse-croûte et croustilles par des aliments entiers plus rassasiants. Vous choisirez dès lors des aliments à forte teneur en fibres, peu caloriques et riches en nutriments qui favorisent un bon état cardiaque et un poids santé.

Une autre excellente raison de choisir une alimentation variée, c’est qu’elle renforce votre intestin. Le tube digestif influe sur bon nombre d’aspects de votre organisme. Il comprend notamment l’intestin grêle qui absorbe presque complètement tous les nutriments et l’intestin où prend racine votre immunité.

Les bactéries et microbes agissent en conjugaison avec les cellules dans l’intestin grêle pour digérer les aliments et en extraire les nutriments. Par ailleurs, comme le reste de votre organisme, votre microbiome a besoin de nourriture. Les aliments prébiotiques (avec fibres) et probiotiques (avec bactéries bénéfiques) contribuent à préserver un bon équilibre microbien, d’où l’importance de ce que vous faites ingérer à votre microbiome.

Vous pourrez varier votre régime alimentaire en trouvant le moyen d’y intégrer des aliments qui facilitent la digestion, tout en favorisant en même temps la diversité microbienne. Les légumineuses, grains entiers, fruits et légumes sont d’excellentes sources de prébiotiques qui renforcent la santé intestinale. Les produits fermentés d’origine laitière (yogourt et kéfir), la choucroute, le miso, le kimchi et d’autres bons aliments de source végétale contribuent à fournir à l’intestin les probiotiques qu’il lui faut pour préserver votre santé.

Le plaidoyer en faveur d’un régime alimentaire fondé sur la diversité ne saurait être plus clair : des aliments provenant de tous les groupes alimentaires vous assurent des repas rassasiants et variés, tout en vous fournissant la nutrition à spectre large qu’il vous faut pour rester en santé.

Conseils pour une variété alimentaire accrue

Voici quelques moyens qui vous aideront à diversifier davantage votre régime alimentaire :

  1. Acheter les fruits et légumes en saison

L’achat de fruits et légumes en saison est un excellent moyen de varier davantage votre alimentation. Comme les fruits et légumes ne sont pas tous disponibles à longueur d’année, il est bon de les acheter à la période des récoltes, pour profiter de leur saveur et leur fraîcheur optimales. Sachez à quel moment vos fruits et légumes préférés arrivent à pleine maturité.

Comme le choix de fruits et légumes varie en fonction des saisons, vous pourrez diversifier votre régime alimentaire simplement en les achetant au moment de l’année où ils sont disponibles. Au lieu de la sempiternelle pomme, choisissez les mûres et les fraises à la saison chaude des récoltes. Préférez l’orange par temps plus frais. Vous consommerez alors vos fruits et légumes en rotation selon le cycle des saisons.

  1. Faire d’abord le tour des allées périphériques à l’épicerie

Pour des repas diversifiés, il suffirait peut-être de modifier votre façon de faire l’épicerie en vous rendant d’abord dans les allées en périphérie.

Cette technique utile pour faire de meilleurs choix alimentaires se fonde sur un principe fort simple : il faut remplir votre panier avec les seuls aliments qui se trouvent à la périphérie de votre épicerie. Pourquoi? C’est dans cette aire du commerce que sont offerts les aliments sains par ailleurs introuvables dans les allées centrales. Les étalages de fruits et légumes frais, viandes maigres, produits laitiers et grains entiers sont toujours logés au pourtour de l’épicerie.

Les aliments transformés en emballages commodes sont étalés dans les allées centrales. Comme ils sont immédiatement et facilement à votre portée, vous pourriez oublier qu’ils ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour vous. Laissez sur les étagères les aliments réconfortants et préparez plutôt de bons repas avec les aliments dans la partie périphérique de l’épicerie.

  1. Donner libre cours à votre créativité

Planifiez les repas en variant vos modes d’utilisation des aliments. Substituez aux pâtes ordinaires des filaments de courge ou de courgette ou remplacez le riz blanc par du chou-fleur râpé. Avec ces substituts alimentaires, il devient simple et satisfaisant de diversifier votre régime alimentaire, d’autant plus que vous profitez aussi d’un surcroît de vitamines, de minéraux et d’autres micronutriments.

  1. Colorer le contenu de votre assiette, c’est mieux

En prenant en compte la couleur des aliments dans votre assiette, vous saurez mieux comment obtenir une alimentation variée. Les aliments viennent en diverses couleurs et une assiette aux couleurs de l’arc-en-ciel est assurément un bon point de départ pour diversifier vos repas.

Par ailleurs, la coloration des aliments fournit littéralement un indice sur le type de nutriments qu’ils renferment. L’orange et le jaune (par ex. : carottes et poivrons) dénotent des aliments à forte teneur en vitamine A qui favorise la vision. Le vert d’aliments comme le brocoli et l’épinard signale la présence de fer et de calcium qui préservent la santé des globules rouges. La chair rouge ou violette de certains fruits et légumes est le signe d’une forte teneur en vitamines C et K qui renforcent l’immunité et aident au stockage adéquat des minéraux dans les os.

Songez à toutes les lacunes alimentaires liées aux repas monochromes! Choisissez plutôt de combler votre organisme avec la nutrition qu’il mérite en garnissant votre assiette d’aliments colorés. Lancez-vous le défi de manger des repas de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

  1. Planifier

Pour varier vos plats cuisinés, rien de mieux que de préparer bien à l’avance un assortiment de bons aliments. Comme un horaire chargé laisse peu de temps à la confection des repas, la tentation de se contenter d’un bol de céréales ou de faire un détour par le service à l’auto d’un restaurant est bien réelle. Par contre, si vous y succombez, votre régime alimentaire ne sera pas aussi diversifié qu’il le devrait.

Remplissez le congélateur de divers fruits et légumes pour les jours où vous ne pourrez pas cuisiner. Étuvez des légumes congelés pour un repas sur le pouce. Comme solution de rechange au sandwich peu appétissant du commerce, optez pour une boisson fouettée avec fruits des champs, pêche et banane, d’une valeur nutritive nettement supérieure.

Conservez à portée de la main un assortiment de délicieux aliments sains qui se dégustent avec plaisir pour offrir à votre organisme la variété alimentaire qu’il mérite.

Un repas peut tout aussi bien illuminer votre journée que la ravager – tout comme votre système digestif. En effet, non seulement les aliments ne se digèrent pas tous de la même manière, mais leur digestibilité varie d’une personne à l’autre. Cette variation est attribuable à des facteurs comme les sucs digestifs, l’activité enzymatique, la composition du microbiome et les différences anatomiques. Cependant, certains aliments difficiles à digérer semblent poser problème de manière générale.

On peut classer ces problèmes dans la grande catégorie des troubles digestifs. De fait, il est probablement judicieux de s’en tenir à cette définition, car il y a fort à parier que les détails vous porteront à arrêter de lire dès maintenant. Vous connaissez sans doute toute la gamme de sensations que peut entraîner la consommation des aliments les plus difficiles à digérer. Les résultats ne sont ni élégants ni agréables.

C’est une raison suffisante pour chercher à remplacer ces six catégories d’aliments qui risquent de faire dérailler votre journée.

Les aliments frits vous entraînent sur une pente glissante

Une alimentation riche en ingrédients frits engendre une variété de problèmes. L’un des principaux coupables du virage malsain de l’alimentation occidentale moderne, la friture est liée à la prise de poids et aux problèmes connexes.

Même si votre ligne est la première chose qui vous vient à l’esprit, n’oubliez pas l’impact de la friture sur votre système digestif. Frire les aliments les rend plus gras, car on les immerge littéralement dans des lipides liquides.

Une telle abondance de gras peut occasionner une gamme de problèmes gastriques chez certaines personnes. De plus, il a été montré qu’elle peut également avoir des effets néfastes sur la saine diversité du microbiome intestinal. Comme cette communauté de bactéries joue un rôle important dans la digestion, on peut dire que les aliments frits posent un double problème pour le système digestif.

Considérez plutôt ceci : Les aliments cuits au four ou rôtis sont beaucoup moins gras et tout aussi croquants et croustillants que les aliments frits.

Les substituts du sucre n’offrent aucune douceur à votre système digestif

Vous ou quelqu’un que vous connaissez réduisez votre consommation de sucre. C’est un excellent objectif, mais opter pour des substituts du sucre hautement transformés peut donner lieu à des troubles digestifs.

Certains édulcorants de remplacement – particulièrement les alcools de sucre – ont été associés à des désagréments gastro-intestinaux, car ils ne sont pas complètement digérables. De fait, la consommation excessive des différents alcools de sucre – qui se retrouvent fréquemment dans la gomme à mâcher et d’autres aliments sans sucre – peut rendre votre journée douce-amère.

Considérez plutôt ceci : Il n’est pas facile de réduire votre consommation de sucre, mais il y a certains substituts végétaux qui ne sont pas associés à d’importants troubles digestifs.

Les viandes qui renferment beaucoup de gras sont difficiles à digérer

Les viandes grasses ne sont pas plus faciles à digérer que les aliments frits, simplement parce que le gras est présent avant la cuisson. Il faut encore une fois réduire l’excès de gras malsain.

Les préoccupations liées au microbiome sont également présentes en ce qui concerne les viandes grasses. En outre, les processus anatomiques de la digestion peuvent être perturbés par un excès de gras, car ce dernier a une incidence sur le rythme auquel l’estomac se vide, et le fait de compromettre la synchronisation du mouvement digestif et de la circulation de la nourriture peut semer la pagaille dans le tube digestif.

Que l’estomac se vide plus lentement ou que ce processus s’accélère, vous le sentirez.

Considérez plutôt ceci : Les protéines constituent une partie importante d’une alimentation saine. Elles sont essentielles, mais il n’est pas nécessaire de manger un steak gras pour les obtenir. Remplacez plutôt les viandes grasses par des sources de protéines maigres ou d’origine végétale.

Les aliments transformés perturbent les processus de la digestion

L’organisme a évolué de manière à pouvoir consommer ce qui se trouve dans son entourage. Pendant longtemps, la nutrition était tirée d’aliments complets de sources animales et végétales. De nos jours, les scientifiques et les fabricants de produits alimentaires peuvent créer de nouveaux aliments à partir de différents composants en provenance d’une variété de sources.

Au cours de ces processus de transformation, les fibres, qui sont excellentes pour la santé digestive, sont malheureusement souvent éliminées, au profit du gras, du sucre et du sel qui, en quantité excessive, nuisent à la digestion. En outre, les ingrédients artificiels et agents de conservation fréquemment utilisés dans les aliments transformés provoqueraient d’autres troubles digestifs, car l’organisme a du mal à les gérer.

Considérez plutôt ceci : Misez autant que possible sur les aliments complets ou peu transformés : fruits, légumes, protéines maigres, légumineuses, noix et grains entiers.

Les produits laitiers peuvent avoir des effets désastreux sur la digestion

Si vous avez une intolérance au lactose, l’allée des produits laitiers présente évidemment de nombreux aliments difficiles à digérer. Bon nombre de gens ne disposent pas des enzymes nécessaires à la digestion du lactose (ou sucre de lait). Il existe des remèdes, mais la digestion des produits laitiers, particulièrement des fromages à pâte molle et du lait, peut demeurer ardue.

Considérez plutôt ceci : Les produits laitiers fermentés comme le yogourt ainsi que le lait sans lactose et les fromages à pâte ferme sont plus faciles à digérer, car ils ne contiennent pas de lactose ou en contiennent très peu. Choisissez donc parmi ces options pour combler vos besoins en produits laitiers.

Les boissons gazeuses ne vous apportent rien de bon

Une foule de boissons gazeuses renferment des édulcorants de remplacement ou une très grande quantité de sucre. Les deux options peuvent causer des soucis, mais ce sont les bulles qui constituent le vrai problème.

Certaines personnes supportent la carbonatation mieux que d’autres, mais le fait de remplir l’estomac de gaz peut facilement entraîner des ballonnements chez n’importe qui. De plus, lorsque ces bulles éclatent, l’air doit trouver une voie de sortie.

Considérez plutôt ceci : L’eau plate est la meilleure option pour l’hydratation. Vous pouvez également y ajouter des fruits ou opter pour le thé vert si vous avez le goût d’une boisson plus intéressante.

Les grains riches en fibres, les fruits et les légumes ne sont-ils pas des aliments difficiles à digérer?

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Les fruits, les légumes, les légumineuses et les grains entiers se retrouvent sur certaines listes d’aliments qui peuvent mettre en péril le système digestif, c’est vrai, et le blâme revient aux fibres.

Les fibres solubles et insolubles ne sont pas complètement digérées et, compte tenu de ce que vous savez déjà, ce n’est pas là une bonne nouvelle. En effet, la consommation d’aliments riches en fibres en très grande quantité entraîne bel et bien une réaction gastro-intestinale.

Toutefois, les aliments d’origine végétale riches en fibres ne se retrouvent pas sur la liste qui précède en raison de tous les bienfaits qu’ils apportent. De plus, il y a des manières de prévenir les dysfonctions digestives qu’ils peuvent causer.

D’abord, les fibres assistent la digestion en ajoutant de la masse et en facilitant le mouvement des déchets. Ensuite, elles servent de nourriture au microbiome (prébiotiques). Et finalement, les fibres sont liées à de nombreux bienfaits pour la santé et à la maîtrise du poids.

Les légumes et les fruits regorgent de vitamines, de minéraux et d’autres phytonutriments. Il ne faut donc pas les éviter même s’ils se trouvent sur une liste d’aliments difficiles à digérer. Il suffit de les apprêter de manière judicieuse et de porter attention à la quantité consommée.

Augmentez graduellement votre consommation de légumes crus – particulièrement ceux de la famille des crucifères, comme le chou et le brocoli. Vous laissez ainsi le temps à votre organisme et à votre microbiome de s’adapter à l’augmentation progressive de fibres et d’autres matières végétales. La cuisson favorise également la digestibilité et peut, dans certains cas, améliorer la biodisponibilité de certains nutriments.

En ce qui concerne les fruits, il est important de faire preuve de modération, mais la sélection compte également. Les baies et les bananes – ainsi que d’autres fruits faibles en fructose – sont moins exigeantes pour le système digestif que les poires et les pommes, par exemple. Il faut aussi éviter de consommer une trop grande quantité de fruits acides.

Il faut bien sûr éviter les grains si vous y êtes allergique. De plus, les légumineuses (fèves, lentilles et pois) sont difficiles à digérer en raison de leur haute teneur en fibres et il est possible que vous n’ayez pas les enzymes nécessaires pour les décomposer. Le trempage des fèves avant la cuisson peut aider à atténuer leur effet sur l’intestin.

Faites plaisir à votre système digestif

Les facteurs à prendre en considération dans la planification des repas sont nombreux. On peut décider de se concentrer sur les macronutriments, les micronutriments, les calories et plus encore. Ne perdez tout simplement pas de vue ce qui se passe une fois que la nourriture quitte votre fourchette.

Coupez votre nourriture en petits morceaux et mastiquez complètement chaque bouchée avant de l’avaler, car vous favoriserez ainsi la digestibilité des aliments. Limitez votre consommation d’aliments difficiles à digérer ou remplacez-les par des ingrédients qui rendent la vie plus facile à votre tube digestif. Vous éviterez ainsi le sabotage culinaire qui peut ruiner votre journée et vos repas seront énergisants, rassasiants et satisfaisants.

Si votre alimentation est parfaite, vous pouvez arrêter de lire dès maintenant. Ce texte s’adresse aux personnes qui consomment parfois des aliments mal vus sur le plan nutritionnel. En effet, même les fauteurs de troubles alimentaires ont des qualités compensatoires et il est possible de trouver des sources surprenantes de nutriments un peu partout.

Il ne faut pas en conclure pour autant que l’ensemble de votre alimentation devrait – ou même pourrait – être largement composée d’aliments qui sont, somme toute, assez mauvais pour la santé. En fait, vous devez restreindre les aliments qui suivent, et consommer principalement des aliments entiers et nutritifs ainsi que des végétaux pour être en bonne santé et maintenir votre poids.

Cependant, au nom du bonheur ou de la santé mentale, il faut parfois faire des écarts momentanés. Autrement dit, la liste suivante de sources surprenantes de nutriments ne vise pas à excuser toutes vos incartades alimentaires. Utilisez-la plutôt pour vous aider à choisir une gâterie qui aura au moins une part de mérite nutritionnel.

Le chocolat noir peut vous offrir une bonne option de nutrition insoupçonnée

Il s’agit probablement de l’exemple le plus connu de nutrition délicieusement déguisée. Un fait doit cependant être mis au clair – ce n’est pas une déclaration générale qui concerne tous les types de chocolat. Seul le chocolat noir (dont le contenu en cacao est d’au moins 50 %) présente des avantages nutritionnels inattendus.

Le chocolat blanc est composé essentiellement de sucre et de gras – il ne contient pas réellement de cacao. Et l’omniprésent chocolat au lait est crémeux et délicieux, mais il ne contient pas une grande quantité de cacao, ce qui écarte tout avantage nutritionnel.

Quant au chocolat noir, il contient une plus grande quantité de matière première – les fèves du cacaotier – qui le rend plus amer et nutritif que les autres types de chocolat. En effet, ce petit délice conserve des fibres solubles, de bons acides gras, des minéraux et de la caféine en petites quantités.

Les phytonutriments que renferme le chocolat noir contribuent également en grande partie à son profil nutritionnel surprenant. Les composés végétaux bioactifs du chocolat ont des propriétés antioxydantes. De plus, le profil de phytonutriments du cacao – dans ce cas, des flavonols, des catéchines et des polyphénols – ressemble à celui de certains petits fruits.

Toutefois, il ne faut pas penser qu’il serait judicieux de remplacer en permanence une poignée de bleuets par une tablette de chocolat noir pour la collation de l’après-midi. Même s’il s’agit d’une source surprenante de nutriments, le chocolat noir reste une source non surprenante de calories et de gras. Toute densité nutritionnelle s’accompagne malheureusement d’une densité calorique. Le chocolat noir doit donc être consommé avec modération – 28 grammes ici et là ne feront pas de mal – et vous avez maintenant l’information qu’il vous faut pour prendre des décisions éclairées lorsque vient le temps de combler une fringale.

Quels nutriments se cachent dans le chocolat noir?

  • Fer
  • Cuivre
  • Magnésium
  • Zinc
  • Phosphore
  • Manganèse
  • Potassium
  • Sélénium
  • Flavonols
  • Fibres

La valeur nutritive étonnante des pommes de terre

Ces tubercules ont mauvaise réputation. Mais pourquoi donc sont-ils si délicieux lorsqu’ils sont frits et salés? En fait, lorsque leur mode de cuisson et de préparation n’est pas malsain, les pommes de terre se qualifient comme une source surprenante de nutriments.

Les pommes de terre sont des plantes – des féculents solanacées qui poussent sous terre pour être exact. Elles appartiennent à la même famille que les tomates, les poivrons et l’aubergine. D’ailleurs, les pommes de terre ont le même contenu en vitamines et minéraux que leurs cousins traditionnellement bons pour la santé.

Les pommes de terre blanches et jaunes – les patates douces sont différentes et sont souvent considérées comme bonnes pour la santé de toute manière – contiennent de la vitamine C, du potassium, de la vitamine B6 et certains polyphénols. Puisqu’elles sont essentiellement constituées de glucides, les pommes de terre renferment également une petite quantité de fibres, principalement sous forme d’amidon résistant et de fibres insolubles.

La majeure partie des nutriments utiles que renferment les pommes de terre ne se cache pas bien loin : à la surface plus précisément, donc dans la pelure. La prochaine fois que vous cuisinerez des pommes de terre, lavez-les soigneusement, mais ne les épluchez pas afin d’éviter de jeter une proportion importante de leur apport nutritionnel à la poubelle ou au compost.

La pomme de terre contient de nombreux nutriments qui la rendent intéressante à intégrer à vos repas. En outre, elle constitue une denrée de base un peu partout dans le monde. Toutefois, la consommation excessive de ces légumes féculents peut nuire à la maîtrise du poids, en partie à cause de leur indice glycémique élevé et de leur assez haute densité calorique.

Lorsque les pommes de terre sont au menu, assurez-vous donc de porter une attention particulière à la préparation (laissez la pelure) ainsi qu’au mode de cuisson (pas de friture, mais plutôt au four, bouillies, ou cuites sans excès de gras). Intégrez les pommes de terre à un repas complet (qui comprend des protéines, des fibres et des glucides) afin de minimiser leur incidence sur la glycémie, car la digestion se déroule alors plus lentement. De plus, lorsque vous les savourez ainsi, vous savez qu’elles sont étonnamment bonnes pour votre santé.

Quels nutriments se cachent dans la pomme de terre?

  • Fibres insolubles
  • Amidon résistant
  • Potassium
  • Magnésium
  • Vitamine C
  • Vitamine B6
  • Vitamine B9 (folate)
  • Choline
  • Antioxydants en provenance de différents polyphénols (notamment la catéchine et la lutéine)

À la recherche d’une source surprenante de nutriments? Pensez fromage!

Le fromage peut être coulant, fondant, crémeux ou superbement malodorant. Il est également rempli de gras saturés, de calories et d’une bonne quantité de sel. Toutefois, ce n’est pas tout ce qu’il y a en réserve pour les amateurs de fromage.

Ce savoureux produit laitier présente une foule de nutriments bénéfiques qui contribuent à compenser certains aspects négatifs. Il contient des protéines, une variété de minéraux essentiels (calcium, zinc et phosphore), ainsi que les vitamines A, B2 et B12. En fonction de la source du lait, certains fromages peuvent contenir de l’acide linoléique conjugué, de la vitamine K2, de bonnes bactéries, ainsi que des oméga 3 et d’autres acides gras.

De plus, une foule de fromages différents s’offrent à vous. Si vous êtes allé à l’épicerie dernièrement, vous savez qu’on y trouve une variété stupéfiante de fromages et chaque type présente une valeur nutritive différente.

Voicila valeur nutritive de quelques-uns des fromages les plus courants :

  • Cheddar : Un ajout populaire à une variété de plats – ou simplement en garniture savoureuse sur un craquelin – une portion de 28 grammes de ce fromage contient : 115 calories, 7 grammes de protéines, 20 % de l’apport quotidien recommandé en calcium et de la vitamine K2.
  • Fromage bleu : Un fromage riche marbré de moisissures qui compte environ 100 calories par portion de 28 grammes, ainsi que 6 grammes de protéines et un tiers de l’apport quotidien recommandé de calcium.
  • Feta : Émiettez une petite quantité de ce fromage salé dans votre salade pour en rehausser la saveur ainsi que l’apport en protéines et en calcium sans ajouter trop de calories – soit 80 par portion de 28 grammes, ainsi que 6 grammes de protéines et 10 % de l’apport quotidien recommandé de calcium.
  • Mozzarella : Relativement faible en gras et en sodium, ce fromage est également peu calorique – environ 85 calories par portion de 28 grammes – mais il contient une abondance de protéines (6 grammes) et de calcium (14 % de l’apport quotidien recommandé dans une portion de 28 grammes).
  • Parmesan : Ce fromage à pâte dure est une excellente garniture et contient environ 110 calories par portion de 28 grammes, 10 grammes de protéines, 34 % de l’apport quotidien recommandé de calcium et environ 30 % de l’apport recommandé de phosphore.
  • Suisse : Ne vous laissez pas trmper par les trous, car chaque portion de 28 grammes de ce fromage populaire contient une abondance de protéines (8 grammes), peu de sodium et très peu de glucides (moins d’un gramme) – ainsi qu’environ 111 calories et 25 % de l’apport quotidien recommandé.

Le fromage doit être consommé avec modération en raison du gras, des calories et du sodium qu’il contient. De plus, il est hors de question d’en manger pour ceux qui évitent les produits laitiers pour différentes raisons. Toutefois, ne soyez pas trop craintif si le fromage fait fondre votre volonté : il reste une source surprenante de nutriments dont vous avez besoin.

Quels nutriments se cachent dans le fromage?

  • Protéines
  • Vitamine A
  • Vitamine B2
  • Vitamine B12
  • Vitamine K
  • Calcium
  • Zinc
  • Phosphore
  • Acides gras – comme l’acide palmitoléique, l’acide linoléique conjugué et les oméga 3
  • Bactéries bénéfiques

Toute la vérité sur les nutriments qui se cachent dans la bière

La modération est de mise si la consommation d’alcool fait partie de votre style de vie. Pour certains, l’abstinence est la seule façon de faire. Cependant, si vous comptez vous servir une boisson plus forte qu’un verre d’eau, la bière est une option étonnamment intéressante.

Il a été montré que l’absorption d’une quantité modérée d’alcool présentait certains bienfaits pour la santé. Le vin reçoit généralement toute l’attention lorsqu’on traite des boissons alcoolisées bonnes pour la santé, mais il ne faut pas passer à côté des nutriments surprenants qui se cachent juste sous la mousse de votre lager ou de votre ale (particulièrement celles dont les protéines de céréales, les particules de houblon et les levures n’ont pas été filtrées).

Les vitamines B, les fibres solubles et une variété de minéraux essentiels en très petites quantités aident à compenser certains des effets négatifs de la haute teneur calorique et glucidique de la bière. Vous ne pouvez et ne devez toutefois pas vous tourner vers la bière pour combler une partie notable de vos besoins nutritionnels.

La bière contient un composé organique bénéfique qu’on trouve difficilement ailleurs – le xanthohumol. Ce bioflavonoïde (un type particulier de polyphénol et de phytonutriment) provient du houblon utilisé dans les bières pour leur donner de l’amertume et les aromatiser.

Les données de recherche sur ce nouveau composé ne sont pas encore concluantes, mais les résultats préliminaires sont prometteurs. En effet, il se pourrait que l’organisme humain ait des affinités avec le xanthohumol en raison de ses propriétés antioxydantes, ce qui signifie qu’il participe au combat contre les radicaux libres. Toutefois, les doses les plus efficaces de ce bioflavonoïde sont beaucoup plus élevées que ce qu’on trouve même dans la bière la plus riche en houblon.

Si vous ne consommez pas d’alcool, c’est sans doute une décision judicieuse pour votre santé générale, mais ceux qui choisissent de prendre un verre à l’occasion – toujours de manière responsable, en toute modération et légalité – peuvent tirer une valeur nutritive surprenante de leur chope préférée.

Quels nutriments se cachent dans la bière?

  • Fibres solubles
  • Vitamines B
  • Silicium
  • Potassium
  • Calcium
  • Fer
  • Magnésium
  • Phosphore
  • Fluor
  • Cuivre
  • Sélénium
  • Manganèse
  • Zinc
  • Antioxydants en provenance des phytonutriments dans les ingrédients (orge et houblon)
  • Xanthohumol

De bonnes surprises – à l’occasion

Le fait de savoir où trouver des sources surprenantes de nutriments est une bonne façon de choisir et de justifier certains petits plaisirs coupables. Peut-être même impressionnerez-vous vos amis avec ces faits intéressants. Cependant, il convient de rappeler que ces aliments ne devraient pas constituer la majeure partie de votre alimentation.

Il est rassurant de trouver des nutriments de grande valeur dans des aliments ou des boissons qui semblent peu bénéfiques, mais n’oubliez pas les sources évidentes de nutriments importants qui devraient avoir une place prépondérante dans la planification de vos repas.

Les légumes, les fruits, les bons gras, les protéines maigres et les grains entiers ne sont peut-être pas aussi attirants que les aliments qui précèdent, certes, mais ils constituent la base d’une alimentation saine qui vous permettra, à l’occasion, d’opter pour quelque chose d’un peu plus amusant – avec quelques nutriments surprenants en prime.