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Une bonne nutrition est le fondement d’un style de vie sain. À défaut de combler les besoins essentiels de votre organisme sur le plan nutritionnel et calorique, vous ne pourrez rester en bonne forme très longtemps. L’organisme remplit une foule de tâches, à partir des fonctions de base – décomposer et éliminer les déchets, assurer sa propre protection contre les toxines – jusqu’à la croissance, au développement et à la conservation de l’énergie. Or, que faut-il entendre par « bonne nutrition »?

La réponse n’est malheureusement pas si simple. Au fur et à mesure de la croissance, de la transformation et du développement du corps, ses besoins nutritionnels changent. Même si les principes de base de la nutrition demeurent inchangés toute la vie, les besoins nutritionnels de chacun varient en fonction de l’activité physique, des habitudes de vie et de l’âge. Cet article met l’accent sur ce dernier facteur : la nutrition en fonction de l’âge.

Les changements corporels depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte – et à tous les stades entre les deux – entraînent une légère modification des nutriments nécessaires pour optimiser la croissance, le développement et le bon fonctionnement du corps. Certains de ces nutriments ne sont sans doute pas ceux auxquels vous pensiez. Voyons de plus près d’étonnants besoins nutritionnels selon le groupe d’âge.

La nutrition du nouveau-né : 0 à 12 mois

Que vous nourrissiez votre bébé avec du lait maternel, une formule ou une combinaison des deux, ses besoins nutritionnels sont primordiaux. Au cours de la première année, le poids de la plupart des bébés est appelé à au moins doubler. C’est là une croissance marquée, sans parler du développement simultané du cerveau. Toutes ces transformations physiques du nouveau-né exigent un carburant approprié.

De la naissance à l’âge de six mois, le nouveau-né a intérêt à se nourrir exclusivement de lait maternel ou d’une formule pour nourrisson. Il pourra ainsi obtenir les gras, protéines et autres nutriments qu’il lui faut. Un bébé nourri au sein obtient ses nutriments de la personne qui l’allaite. Par conséquent, il importe que cette personne se soucie de sa propre nutrition et ajoute à son régime alimentaire les nutriments nécessaires au nouveau-né. Et quels sont donc ces nutriments?

Vous connaissez sans doute déjà les éléments les plus courants de la nutrition infantile – le calcium pour soutenir la résistance et la croissance des os, par exemple – mais voyons de plus près certains des besoins nutritionnels moins bien connus des bébés.

  • Folate : Les vitamines et minéraux moins connus sont souvent des éléments nutritionnels négligés. C’est le cas du folate, c.-à-d. la vitamine B9, qui joue un rôle essentiel dans la division cellulaire, un des processus importants pour la croissance et le développement du nouveau-né.
    Pour s’assurer que le nouveau-né ait un apport suffisant en folate dans son alimentation, il faut vérifier la quantité de vitamine B9 dans sa formule. Ou encore, la mère qui allaite doit se nourrir d’aliments riches en folate, comme des légumes-feuilles et des légumineuses.
  • Zinc : Aucun nutriment en soi n’est plus important qu’un autre. Cela dit, si vous deviez nommer le nutriment le plus précieux dans votre régime alimentaire, le zinc arriverait en bonne place. Ce minéral aide à préserver la santé du système immunitaire, favorise la croissance et la réparation cellulaires, en plus d’aider à optimiser la création d’ADN – des processus importants à tous les âges, mais essentiels chez le nouveau-né.
    Les bébés prématurés ont souvent une carence en zinc, ce qui peut retarder leur croissance. La mère qui allaite doit consommer des aliments riches en zinc – les noix étant un bon choix aussi riche en calories!

L’enfance : du bambin au préadolescent

La croissance et le développement se poursuivent après la petite enfance. À partir de l’âge de deux ans jusqu’à l’adolescence, le corps se transforme rapidement. C’est une période de formation qui ne se limite pas à la personnalité. Une nutrition adéquate pendant ces périodes de changements met la table pour l’âge adulte en santé. Quels sont les besoins nutritionnels importants des enfants et des préadolescents?

  • Les gras : avec la nutrition populaire, les gras ont acquis une mauvaise réputation. Pourtant, ils ne sont pas tous nocifs. En fait, certains gras sont un élément essentiel d’un régime alimentaire et d’un style de vie sains. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de la nutrition des enfants.
    Ce qu’on entend généralement par gras alimentaires, ce sont les gras saturés ou trans. Les enfants devraient consommer avec modération des gras saturés ou ceux provenant de la viande, des produits laitiers et des œufs. Il vaut mieux éviter le plus possible les gras trans qui se forment quand certains aliments sont transformés.
    Mais qu’en est-il des gras bénéfiques, comme ceux qui donnent de l’énergie aux enfants, soutiennent leur état de santé général et les aident à assimiler d’autres nutriments? On trouve ces gras dans des aliments comme les olives, les noix et les poissons et fruits de mer. Ces formes de gras bénéfiques devraient constituer la plus grande partie de l’apport en gras dans le régime alimentaire d’un enfant.
  • Le sodium : Lorsqu’il est question de sodium dans l’alimentation des enfants, le problème qu’éprouvent la plupart d’entre eux, c’est qu’il y en a beaucoup trop. Le prêt-à-manger se retrouve trop souvent au menu dans de nombreux foyers. On comprend pourquoi : c’est rapide, peu coûteux et mangeable même pour les personnes capricieuses. Pourtant, le prêt-à-manger est plein de sodium.
    L’apport quotidien recommandé en sodium varie en fonction de l’âge. Les tout-petits – jusqu’à quatre ans – n’ont besoin que de 1 500 mg de sodium par jour, tandis que les préadolescents devraient en consommer jusqu’à 2 200 mg. Selon un sondage mené en 2011, chez 90 % des enfants aux États-Unis, l’apport quotidien recommandé de sodium était largement dépassé, s’élevant en moyenne à 3 256 mg. C’est dire qu’il était de plus de 1 000 mg supérieur à l’apport recommandé.
    Quel est donc le problème? Un apport modéré de sodium est essentiel dans un régime alimentaire sain. Il contribue au bon fonctionnement nerveux, participe à la fonction musculaire et aide l’organisme à préserver un équilibre adéquat des liquides. Par contre, un excès de sodium risque d’entraîner des problèmes de tension artérielle.

La nutrition durant l’adolescence

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les parents d’un adolescent ont tout un défi à relever. Autant sur le plan mental qu’émotionnel et physique, c’est une période de changements qu’il peut être difficile de gérer individuellement. Ensemble, ces transformations réunissent toutes les conditions pour la tempête parfaite. Et s’il y a une chose dont les adolescents ont besoin, c’est un espace pour exercer leur indépendance et l’apprivoiser, y compris la possibilité de choisir plus souvent les aliments qu’ils consomment.

Cela dit, une bonne nutrition doit demeurer une priorité. Il faut bien dire que l’adolescence est une période de métamorphose et avec tous ces changements, l’organisme a besoin de carburant. Les adolescents sont sans doute au fait de leurs besoins nutritionnels de base, mais ils peut être nécessaire de les guider pour le choix des nutriments précis qu’il leur faut. Voici une liste des éléments méconnus de la nutrition à l’adolescence.

  • Le fer : Vous savez sans doute qu’une carence en fer peut causer l’anémie, un problème de santé qui peut entraîner une fatigue extrême. Précisons tout de même que le fer ne sert pas uniquement à conserver l’énergie. Un apport élevé en fer est aussi essentiel pendant les périodes de croissance rapide, comme les poussées de croissance à l’adolescence.
    Il est particulièrement important de surveiller l’apport en fer de l’adolescent qui suit un régime alimentaire végétarien ou végétalien. La viande, la volaille et le poisson sont les sources les plus courantes de fer – à défaut d’en consommer, il faut s’efforcer de manger d’autres aliments à forte teneur en fer, comme les haricots, le brocoli et les épinards.
  • Le sommeil : Sans que ce soit un nutriment, c’est tout de même un aspect de la santé de l’adolescent qui est souvent négligé. Dans sa période de croissance et de développement, l’adolescent a besoin d’une alimentation équilibrée d’une part, et de sommeil d’autre part. En plus d’aider à préserver la résistance du système immunitaire et de favoriser la croissance et le développement autant sur le plan mental que physique, le sommeil peut optimiser la régulation de l’humeur et des émotions. L’adolescent devrait dormir de huit à dix heures par nuit. Ce qui paraît long n’en est pas moins bénéfique!
    Une période de sommeil suffisante ne se limite pas à aller au lit à une heure raisonnable. Divers facteurs influent sur le sommeil, comme le bruit ambiant, l’exposition à la lumière bleue et même le régime alimentaire. Même si aucun nutriment ne peut par lui-même régler les problèmes de sommeil, on a montré qu’un régime alimentaire équilibré favorise un sommeil de qualité. Dans ce cas, un bon équilibre alimentaire doit assurer des apports suffisants en magnésium, calcium et vitamines A, C, D, E et K. Vous vous demandez où trouver ces nutriments? Vous l’apprendrez vite en consultant ce guide des vitamines et cet aperçu des minéraux essentiels!

La nutrition à l’âge adulte et plus tard

Une certitude dans la vie, c’est que personne ne rajeunit. Avec l’âge, on constate que le corps montre des signes d’usure. Jusqu’à un certain point, c’est inévitable. Avec un régime alimentaire adéquat et des choix de vie sains, chacun peut cependant assurer le bon fonctionnement de son corps bien après l’âge de 60 ans.

On dit que la prévention est le meilleur remède; en sachant répondre à vos besoins nutritionnels à mesure que vous prenez de l’âge, vous devriez continuer à bien vous porter. Vous avez sans doute entendu dire que le calcium joue un rôle essentiel dans la préservation de la résistance osseuse avec l’âge, mais ce n’est pas tout ce qui est nécessaire à ce stade de la vie. Examinons de plus près certains nutriments dont on parle moins.

  • Le magnésium : On accorde tout le crédit au calcium comme soutien de la résistance des os, mais le magnésium joue lui aussi un rôle essentiel dans la préservation d’une ossature solide et en santé. De plus, il contribue aussi au bon fonctionnement du cœur et du système immunitaire.
    Avec l’âge, l’absorption du magnésium est moins efficace. Par conséquent, il faut accroître la quantité de ce nutriment important dans le régime alimentaire pour en avoir l’apport nécessaire. Qui plus est, comme bon nombre de médicaments influent sur l’absorption du magnésium, il est bon de consulter un médecin pour savoir s’il y a des effets indésirables!
  • L’eau : tout le monde doit boire de l’eau. C’est un incontournable, car une bonne hydratation est un aspect important de la nutrition et d’une vie en santé. Des études montrent toutefois que l’organisme vieillissant a un besoin accru d’eau. La déshydratation peut aussi avoir des conséquences plus graves chez les personnes âgées. Heureusement, le remède contre la déshydratation est on ne peut plus simple : boire de l’eau.
    Pour savoir si votre taux d’hydratation est adéquat, examinez votre urine. Aussi peu agréable que ce soit, c’est pourtant le moyen le plus simple de le savoir. Une urine foncée et trouble ou d’un jaune vif signale que vous ne buvez pas suffisamment d’eau. Il y a pourtant une exception en ce qui touche la couleur de l’urine. En effet, certaines personnes qui prennent de fortes doses de vitamines B et C peuvent avoir une urine jaune vif, même si elles sont bien hydratées. Règle générale, l’urine doit être de couleur jaune pâle à transparente.

La nutrition en fonction de l’âge

En prenant de l’âge, le corps grandit, se développe et se transforme de mille et une façons. Il n’y a là rien de bien nouveau. Bien qu’il puisse être difficile de composer avec ces changements, en comblant adéquatement les besoins nutritionnels de votre organisme à chacun des stades de la vie, vous pourrez optimiser le processus du vieillissement. Quel que soit votre âge, il n’est jamais trop tard pour vous soucier de votre nutrition. En fonction de ce que vous avez appris dans cet article, prenez en main votre santé un nutriment à la fois!

Compte tenu de l’engouement croissant pour les régimes miracles et les nutritionnistes populaires, le monde de l’alimentation santé peut paraître quelque peu intimidant. Tout le monde, à partir du voisin et jusqu’à votre médecin, semble avoir un avis sur ce qu’il faut ou non manger. Et les avis semblent parfois contradictoires.

Pourtant, une saine alimentation n’est pas nécessairement compliquée. En fait, les aliments et repas dans leur forme la plus simple sont souvent les meilleurs pour la santé. C’est sur cette logique que se fonde l’approche préconisant un régime alimentaire axé sur les aliments entiers.

Manger des aliments entiers consiste à réserver la plus grande part de votre assiette aux aliments entiers non transformés. Il s’agit non pas de savoir quelle quantité de nourriture il faut manger, ni à quel moment, mais plutôt comment il faut choisir les aliments quel’on consomme.

Profitez des bienfaits des aliments entiers

Avant de parler des tenants et aboutissants de la consommation d’aliments entiers, mentionnons un point à retenir : manger des aliments entiers nécessite un engagement. Il faut surveiller de près les aliments que vous achetez et que vous mangez – autant à la maison qu’à l’extérieur. Cela dit, les bienfaits liés aux aliments entiers valent vraiment la peine. Voici pourquoi.

Les aliments procurent à l’organisme les nutriments essentiels, l’énergie et les éléments constituants qui assurent son bon fonctionnement. Par chance, ils peuvent aussi être savoureux. Et l’un n’exclut pas l’autre, même si on pense souvent que les aliments sont soit bons pour la santé, soit bons au goût, mais pas les deux. La consommation d’aliments entiers vous offre le meilleur des deux mondes.

Rien de mieux que de manger des aliments entiers pour fournir à votre organisme, des fibres, antioxydants, gras de source végétale et grains entiers – autant d’éléments qui vous aideront à vous sentir énergique, tout en préservant votre santé générale. Mieux encore, un régime composé d’aliments entiers abonde en aliments frais savoureux d’un goût souvent meilleur que celui des aliments surtransformés.

Si vous voulez suivre un régime alimentaire à la fois nutritif et savoureux, poursuivez votre lecture et découvrez la recette pour consommer avec succès des aliments entiers.

Le meilleur moyen de consommer des aliments entiers? Rester près de la nature

Pour manger des aliments entiers, il s’agit avant tout de s’en tenir à des aliments qui se rapprochent le plus possible de leur état naturel. Pour y arriver, il faut réduire la quantité d’aliments transformés que l’on mange. Prenons les croustilles : si on vous en offrait, sauriez-vous de quel végétal elles proviennent sans le savoir au préalable? Bien sûr, ce sont des pommes de terre, mais ces légumes racines sont transformés au point où on ne peut plus les reconnaître instantanément.

En comparaison, la pomme de terre au four se rapproche vraiment davantage de la forme naturelle de ce légume. Cette logique s’applique à la plupart des aliments – nous y reviendrons plus loin.

Au fur et à mesure de leur transformation, les aliments subissent certains changements. Ce traitement des aliments peut leur enlever leur valeur nutritionnelle, en plus de leur ajouter du sucre, des agents de conservation et d’autres produits chimiques. La consommation d’aliments entiers peut vous aider à optimiser la valeur nutritionnelle des aliments que vous mangez, tout en vous évitant les additifs nocifs.

Pour consommer des aliments entiers, il faut aussi modérer notre consommation d’alcool. Bien qu’il n’y ait rien de mal à boire un petit verre de vin rouge, on sait sans doute que l’alcool n’est pas ce qu’il y a de mieux pour nous. Somme toute, c’est une toxine que le foie doit décomposer avant d’en disposer.

Un cours pratique sur les aliments entiers et la transformation alimentaire

Si vous vous intéressez pour la première fois à la consommation d’aliments entiers, il faut d’abord bien comprendre de quoi il s’agit, c’est-à-dire en quoi ils consistent et comment les reconnaître.

Comme nous l’avons vu plus haut, les aliments entiers sont ceux qui ont subi le moins de transformation possible. Autrement dit, ils sont très près de leur état naturel. À moins que vous mangiez un fruit cueilli dans l’arbre, la plupart des aliments que vous consommez ont subi un minimum de transformation. Rien de mal jusqu’ici. Hacher les aliments, les laver, les réduire en purée ou les cuire, voilà autant de formes de transformation, certaines  meilleures pour la santé que d’autres.

Le fait de trancher une orange en deux avant de la manger ne réduit pas sa valeur nutritionnelle. L’impact de cette forme de transformation sur l’aliment est minimal. Même chose quand vous lavez une pomme avant de la manger.

Passons maintenant au jus d’orange fait de concentré. Pour parvenir à cet état, l’orange est pressée et le jus est réduit en concentré plus épais auquel on ajoute des agents de conservation (peut-être aussi des arômes et édulcorants artificiels), puis de l’eau afin de lui redonner la consistance d’un jus.

On peut sans doute penser qu’il y a là bien des étapes inutiles, et à juste titre. Chacune de ces modifications éloigne de plus en plus le produit original – l’orange – de son état naturel. Bon nombre de ces étapes réduisent la valeur nutritionnelle du jus, en plus de lui ajouter inutilement des produits chimiques et des sucres. C’est loin de se rapprocher de la consommation d’aliments entiers.

Dans ce contexte, comment repérer les aliments entiers ou transformés le moins possible? Le supermarché propose une foule de choix, mais il peut être difficile de distinguer les aliments entiers authentiques de ceux qui sont simplement commercialisés comme des produits santé. Heureusement, il y a quelques conseils et astuces qui vous permettront de guides vos choix lors de votre prochaine visite à l’épicerie.

Conseils pour mieux choisir ce qu’il faut pour préparer des repas axés sur la consommation d’aliments entiers

  1. Mangez autant que possible des fruits et légumes frais. Les haricots sont aussi d’excellents aliments entiers – vérifiez cependant la quantité de sodium ajouté si vous les achetez en conserve!
  2. Privilégiez les grains entiers. Les grains raffinés – les plus courants sur le marché – contiennent moins de fibres et une plus faible quantité totale de nutriments. Pour savoir si un pain est vraiment fait de grains entiers, vérifiez les ingrédients. Si la « farine de blé entier » n’est pas en tête de liste,  il est fort probable que ce pain est surtout fait de grains raffinés.
  3. Ne craignez pas les aliments à l’état naturel. Des betteraves fraîches couvertes de terre peuvent paraître peu ragoûtantes à premiere vue, mais avec de la pratique et un peu de recherche, vous pourrez les préparer et les cuire à la perfection!
  4. Lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients. Une foule d’aliments à l’épicerie contiennent des sucres ajoutés, arômes artificiels, agents de conservation et autres additifs. Sachez ce que vous achetez – et ce que vous mangez.

Mangez le plus santé possible – même quand la vie devient un obstacle

La distinction n’est pas toujours facile à faire entre une alimentation saine et celle qui ne l’est pas. C’est un large spectre où, dans l’approche à l’égard d’une alimentation saine, il y a place pour une diversité de denrées – y compris certaines qui ont été transformées en respectant certains critères.

Dans notre monde réel où nous manquons sans cesse de temps en raison de nos horaires chargés, il faut faire preuve de réalisme. Il faut parfois nous tourner vers une barre nutritive, une boisson fouettée, une collation ou d’autres aliments transformés qui offrent des choix acceptables. Soyez indulgent envers vous-même. En optant pour un plus grand nombre d’aliments entiers et en faisant de bons choix alimentaires pratiques, vous assurerez l’efficacité de votre approche en matière d’alimentation saine.

Lorsque vous devez opter pour un casse-croûte ou un substitut de repas transformé, recherchez ces propriétés :

  • Riche en nutriments
  • Forte teneur en fibres
  • Apport élevé de protéines
  • Faible teneur calorique et en sucres ajoutés et – dans la mesure du possible – faible indice glycémique
  • À base d’ingrédients de qualité

Vous devrez sans doute faire un peu de recherche. de mieux choisir, lisez le tableau de la valeur nutritive et la liste des ingrédients.

Remarque : même s’il vaut toujours mieux opter pour ce qu’il y a de meilleur, choisissez la progression plutôt que la perfection. C’est dire qu’il est acceptable de remplacer le prêt-à-manger et les croustilles par une boisson fouettée ou une barre nutritive contenant des fibres et des protéines plutôt qu’une forte quantité de sucre.

Établissez d’abord un plan de repas à base d’aliments entiers

Même si vous reconnaissez les bienfaits d’un régime à base d’aliments entiers, vous n’avez pas à tout changer d’un seul coup. Heureusement, ce qu’il y a de plus facile, c’est d’amorcer le processus.

Au départ, apportez de petits changements qui vous aideront à consommer des aliments entiers. À chaque repas, identifiez un aliment transformé que vous pourriez remplacer par un aliment entier. Par exemple, si vous faites vos sandwichs avec du pain blanc, passez plutôt au pain à grains entiers. Si vous mangez des céréales à tous les jours au déjeuner, essayez plutôt de l’avoine épointée. Pour la collation, essayez de vous en tenir aux fruits et légumes frais et aux noix légèrement grillées.

Si vous préparez vous-même tous vos repas, le processus est similaire. Comme vous décidez de tous les ingrédients, il vous suffit de choisir les plus adéquats.

À mesure que vous ferez des substitutions et des changements, vous verrez ce qui vous convient le mieux. Vous intégrerez graduellement des aliments entiers dans votre liste d’épicerie. Rappelez-vous que chacun consomme les aliments entiers à sa façon. Découvrez ce que vous aimez en essayant divers mets et ingrédients. Ensuite, faites en sorte que vos plats préférés servent de fondement à vos plans de repas hebdomadaires à base d’aliments entiers.

Au départ, l’équilibre est le principe fondamental de l’alimentation traditionnelle chinoise. Il s’agit de reconnaître l’importance primordiale d’un apport quotidien équilibré de saveurs (sûr, sucré, amer, épicé et salé) et de propriétés thermiques (froid et chaud). Le principe s’étend même au choix de chaque ingrédient, un autre aspect important de l’équilibre recherché. À titre d’exemple, les fines herbes ne sont pas de simples assaisonnements ou ajouts, mais aussi des moyens d’équilibrer tout un repas.

Cette recherche d’équilibre est l’essence même de l’alimentation traditionnelle chinoise depuis des siècles. Bien avant la médecine moderne et les essais cliniques, le savoir en matière de soins de santé s’est développé sur plusieurs générations à mesure que les gens mettaient à l’essai ce qu’ils avaient sous la main. Lorsqu’un aliment ou un ingrédient se révélait bénéfique, cette information était transmise à la génération suivante.

Cette conjugaison de l’équilibre et d’une longue traditionde bienfaits pour la santé explique pourquoi le thé, le ginseng, les champignons, le gingembre et d’autres denrées occupent une place de choix dans l’alimentation traditionnelle chinoise. La recherche moderne et les connaissances sur les composés chimiques de ces aliments mettent en évidence leurs bienfaits, révélant d’autant plus les raisons sous-jacentes de leur reconnaître des effets bénéfiques.

Vous pouvez tirer parti de ce mélange savoureux et sain d’alimentation traditionnelle chinoise et de découverte scientifique dans votre cuisine. Poursuivez votre lecture pour mieux connaître les bienfaits de plusieurs éléments importants de l’alimentation traditionnelle chinoise et savoir comment les intégrer à votre mode de vie moderne.

Le thé

Tous les thés (blanc, vert, noir, oolong et autres) proviennent en fait d’une même plante, la Camellia sinensis. Chaque thé que vous infusez ou sirotez se différencie par le mode de culture de la plante et la préparation des feuilles. Contrairement aux thés noir et oolong, le thé vert et le thé blanc ne sont pas fermentés et par conséquent, plusieurs de leurs constituants actifs restent intacts.

Le thé joue un rôle intéressant dans l’équilibre de l’alimentation traditionnelle chinoise, car il peut se situer aux deux extrémités du spectre thermique. Le thé vert est reconnu comme une boisson froide convenant au réchauffement printanier et à l’été. Quant au thé noir, c’est une boisson chaude parfaitement adaptée au temps froid. Certaines populations chinoises consomment plusieurs tasses de thé par jour.

Chaud ou froid, le thé est depuis longtemps utilisé comme stimulant dans la culture chinoise. Grâce aux techniques d’analyse modernes, il est maintenant possible de mesurer la teneur en caféine du thé. On peut ainsi mieux déterminer combien de tasses de thé on veut consommer et à que moment. Règle générale, le thé vert renferme entre 30 et 70 milligrammes (mg) de caféine par tasse, tandis que les thés noirs en contiennent entre 45 et 90 mg.

La caféine n’est pas le seul composé que les chercheurs ont quantifié. Ils ont aussi découvert bon nombre de phytonutriments. Par exemple, le thé vert est une source abondante de catéchines, une classe de composés bioflavonoïdes au fort potentiel antioxydant. Les catéchines du thé vert dont l’activité antioxydante est la plus intense sont l’épigallocatéchine-3-gallate, l’épigallocatéchine et l’épicatéchine.

Il est assez facile d’intégrer la caféine et les catéchines du thé à votre mode de vie. Tout comme une foule de gens dans le monde, vous en buvez peut-être déjà. Si vous préférez le café, optez plutôt pour une tasse de thé vert ou noir. Les personnes sensibles à la caféine préféreront un thé noir décaféiné. En réalité, aussi savoureuses et saines qu’elles soient, les tisanes ne contiennent pas de feuilles de Camellia sinensis et conséquemment, elles ne procurent pas les mêmes bienfaits que la boisson de prédilection dans l’alimentation traditionnelle chinoise.

Le ginseng

Le ginseng est utilisé en Chine et un peu partout en Asie de l’Est comme plante réchauffante qui aide aussi à revitaliser le Qi (« tchi ») – ou la force de vie. Bon nombre de moyens permettent de mesurer le Qi, mais on estime généralement qu’il s’agit de la quantité totale d’énergie vitale d’une personne.

Le rôle reconnu du ginseng dans le Qi est confirmé par des études cliniques modernes auxquelles cette plante a été soumise. Ces études ont surtout porté sur les composés du ginseng appelés ginsénosides.

Les ginsénosides peuvent favoriser le bon fonctionnement du système nerveux en le protégeant contre le stress oxydatif. On a aussi montré que ces composés renforcent la fonction cognitive, plus précisément sur le plan du rendement psychomoteur. Les actions qui mettent en cause la fonction cognitive et au mouvement physique, comme la pratique d’un instrument de musique, font appel au rendement psychomoteur.

Vous pouvez bénéficiertirer des bienfaits des ginsénosides du ginseng de mille et une façons. Dans l’alimentation traditionnelle chinoise, le ginseng est infusé dans l’eau et consommé comme un genre de thé. On peut aussi incorporer du ginseng dans diverses soupes.

Les champignons

La cuisine traditionnelle chinoise fait appel aux champignons depuis des siècles pour optimiser le Qi et renforcer le système immunitaire. Même dans le régime alimentaire chinois moderne, les champignons relèvent le goût de divers mets consommés au quotidien.  On trouve aussi des champignons dans les thés et suppléments.

L’usage très répandu des champignons ne tient pas seulement à leur capacité d’absorber les saveurs et de procurer l’umami. En fait, ils favorisent la santé en ajoutant des vitamines et minéraux essentiels à tout régime alimentaire. Des recherches récentes plus poussées montrent que les champignons renferment aussi des composés bénéfiques que de nobon nombre d’autres aliments ne contiennent pas, notamment le bêta-glucane, un polysaccharide (ou sucre complexe).

Des études cliniques indiquent qu’un supplément avec des champignons à teneur en bêta-glucanes soutient le système immunitaire, déjà sain au départ, et l’état de mieux-être général au quotidien. Les champignons reishi, shiitake, maitake et polypore versicolore sont reconnus pour leur teneur en bêta-glucanes qbénéfiques pour la santé.

Les champignons sont assurément un élément incontournable des sautés et autres plats à saveur chinoise. Par conséquent, pour accroître votre consommation de champignons, il suffit de planifier des repas qui en comprennent en plus grande quantité. Optez pour la polyvalence du champignon shiitake qui se marie à merveille aux soupes, aux œufs brouillés et à bon nombre de plats de pâtes.

Le gingembre

En raison de son goût relevé, le gingembre est reconnu comme un élément à effet réchauffant dans l’alimentation traditionnelle chinoise. Une seule substance phytochimique, le gingérol, explique la sensation de chaleur qui émane du gingembre. La recherche moderne a révélé les propriétés antioxydantes et antimicrobiennes du gingérol.

En plus d’être un aliment à effet réchauffant, le gingembre sert depuis fort longtemps à faciliter la digestion et préserver l’aisance digestive. Aujourd’hui, on utilise le gingembre pour assaisonner divers mets populaires et comme composant de nombreuses tisanes, où il sert encore de soutien digestif.

Le gingembre s’incorpore aux sautés, soupes, ragoûts, caris et autres mets asiatiques. Faites-en provision, en poudre ou sous forme de racine, pour avoir sous la main tout ce qu’il faut pour relever le goût de vos aliments, avec aussi des bienfaits pour votre santé grâce à cet incontournable de l’alimentation traditionnelle chinoise.

Intégrez dès aujourd’hui l’alimentation traditionnelle chinoise à votre mode de vie

La liste des aliments mentionnés plus haut ne comprend certes pas tous les ingrédients importants dans l’alimentation traditionnelle chinoise. L’ail, le congee, les baies de goji, l’orpin, les noix de Grenoble et bon nombre d’autres aliments contribuent aussi à répondre aux besoins de chacun à l’égard de sa santé.

Votre famille a sans doute déjà ses préférences parmi ces ingrédients, mais il est bon d’en mettre à l’essai plusieurs pour préparer divers repas sains et savoureux.  En intégrant ces ingrédients à votre régime alimentaire quotidien,non seulement vous tirerez parti de l’alimentation traditionnelle chinoise, mais vous ferez aussi des mélanges qui assureront l’apport général recommandé en macronutriments, vitamines et minéraux.

En ajoutant des éléments de l’alimentation traditionnelle chinoise à votre programme hebdomadaire de repas, vous obtiendrez un excellent moyen de diversifier votre régime alimentaire, de découvrir de nouvelles saveurs culinaires et de rehausser du même coup à votre santé.

 

Si vous avez déjà vu un grand chef goûter à un plat, ça vous a sans doute laissé un peu perplexe. Peuvent-ils vraiment goûter tout ça en une seule bouchée? C’est à croire que c’est un tour de magie. Pas même les saveurs les plus subtiles échappent à leur palais. Les chefs d’expérience peuvent identifier chaque saveur avec une précision qui leur permet de produire des combinaisons subtiles et délicieuses.

En général, on pense que c’est dû à un talent inné ; c’est d’ailleurs le cas pour certains. Pourtant, tout le monde (vous y compris) peut entraîner son palais à devenir plus perceptif et réceptif. Comment dans la plupart des cas dans la vie, il suffit d’un peu d’entraînement.

Tout d’abord, bonne nouvelle : développer et améliorer son palais est un processus linéaire et gratifiant. Vous pouvez commencer dès aujourd’hui votre chemin vers une vie plus goûteuse!

Pourquoi prendre la peine? Les avantages de développer et d’améliorer votre palais

Afin d’améliorer votre palais, il vaut mieux être aventureux (cette notion sera approfondie par la suite). Cependant, développer le palais n’a pas besoin d’être un processus intensif et laborieux ; vous pouvez y mettre l’effort que vous souhaitez. Mais en fin de compte, la question reste : à quoi bon? La plupart des gens aiment la nourriture et sont parfaitement satisfaits de garder leurs habitudes culinaires actuelles. Ils cuisinent et mangent les mêmes aliments, goûtent aux mêmes saveurs et finalement en sont satisfaits.

Alors, à quoi bon modifier un système qui fonctionne?

Il suffit d’écouter un chef parler de nourriture pendant deux minutes pour avoir la réponse. Ils ont entrepris d’améliorer et d’élargir leurs aptitudes et expériences gustatives. Pour un palais développé, un repas devient plus qu’un simple plat ; un nouveau lien se crée avec les aliments. Cette connexion peut ouvrir la porte à un monde de nutrition réfléchie, attentive et saine.

Convaincu? Tant mieux. Voici des conseils de développement du palais.

Commencer par les bases pour améliorer le palais : les cinq composantes de la saveur

Au fur et à mesure que votre palais se développe, vous apprenez en quelque sorte une nouvelle compétence. Et comme pour toute nouvelle compétence, il vaut mieux commencer par les bases (apprendre à marcher avant de courir, comme on dit).

Le corps peut identifier cinq saveurs de base : sucré, salé, amer, aigre et umami. Avant d’explorer les interactions entre ces saveurs créant des goûts complexes et satisfaisants, vous devriez pouvoir discerner chacune d’entre elles. Les quatre premières sont assez simples, mais l’umami peut être difficile à cerner. Le terme « umami » vient du japonais et se traduit par « goût délicieux ». On s’en sert pour décrire le goût savoureux de la viande, des champignons et du bouillon.

Percevez votre sens gustatif comme un muscle : plus vous vous exercez à discerner les saveurs, plus vous vous améliorerez. Alors la prochaine fois que vous boirez une tasse de café, prenez votre temps. Laissez-le sur votre langue. Qu’est-ce que vous goûtez? Évidemment, le café aura un goût amer, mais quoi d’autre encore? Peut-être une légère aigreur?

Faites la même chose en mangeant un fruit. Le goût prédominant sera sans doute sucré, mais vous pourriez aussi remarquer d’autres saveurs. Un peu aigre? Amer? À force de vous exercer à distinguer ces saveurs de base, vous commencerez à mieux percevoir la façon dont elles se combinent et se complètent.

Se fier à son flair, ou du moins s’en servir.

La plupart des gens associent directement le goût à la langue. Après tout, c’est bien là que sont situées les glandes gustatives. Cela dit, les capacités sensorielles des glandes gustatives sont assez limitées ; elles peuvent détecter les cinq saveurs de base, mais pas vraiment plus.

Le nez, par contre, peut détecter entre 10 000 et un billion d’odeurs uniques. À force de manger, vos sens gustatifs et olfactifs s’unissent pour créer une expérience unique de « saveur ».

En ce qui concerne l’amélioration du palais, le nez est aussi important que la bouche. Avant de manger (ou de boire), prenez le temps de sentir les arômes. Quels éléments du plat pouvez-vous distinguer simplement grâce au sens olfactif? En discernant ces odeurs, vous favorisez votre attention olfactive à mettre en valeur l’expérience gustative d’un aliment au moment de le déguster.

Sortir de sa zone de confort : améliorer le palais par l’exploration

L’une des façons les plus faciles et cruciales d’améliorer le palais est de simplement élargir la variété d’aliments que vous mangez. Si vous êtes routinier à l’épicerie ou dans la cuisine, il est peut-être temps de briser la routine.

Ça ne veut pas dire aller acheter une livre de lutefisk dès que possible. Commencez humblement. Si vous avez l’habitude de choisir des légumes verts « sûrs » comme la laitue romaine ou iceberg, essayez des betteraves, du chou frisé et des bettes. Puis tout d’un coup, vous venez de transformer le profil gustatif de la salade de ce soir.

Une autre bonne façon de découvrir de nouvelles saveurs est de plonger dans les traditions culinaires de pays et cultures étrangers. Le monde est rempli de saveurs délicieuses et diverses ; nul besoin de constamment manger ce à quoi on est habitué. Pour vous initier aux cuisines mondiales, vous pouvez commencer par manger dans un restaurant. Si vous découvrez de nouveaux plats et saveurs qui vous plaisent, vous pouvez tenter de les reproduire (et adapter) chez vous.

Vous pourriez être surpris à quel point des ingrédients bien connus se retrouvent dans des plats exotiques. Un ingrédient aussi simple que la pomme de terre (généralement apprêtée avec du sel et d’autres assaisonnements de base aux États-Unis) peut être transformée en un récipient pour une panoplie d’herbes et d’épices ; par exemple : le « aloo gobi », un plat indien populaire. Alors, allez acheter un nouveau livre de cuisine ou inscrivez-vous à un nouveau blogue culinaire — un monde de saveur vous attend!

N’oubliez pas : vous n’avez pas besoin de tout aimer. Découvrir des saveurs et des aliments que l’on n’aime pas fait partie de l’exploration.

Peser sur redémarrer grâce aux nettoyants pour palais

Les saveurs persistent dans la bouche ; certaines plus que d’autres (oignons, ail et autres ingrédients relevés). C’est ce qui peut d’ailleurs nuire à un premier baiser, et aussi à distinguer les saveurs subtiles. L’arrière-goût dans la bouche peut se mélanger à de nouvelles saveurs, masquant ou modifiant la vraie saveur de ce que vous mangez ensuite.

Heureusement, il existe une solution simple à ce problème : les nettoyants pour palais. Ces aliments à saveur neutre contribuent à dégager les morceaux résiduels de la langue et « redémarrer » votre palais. C’est d’ailleurs pourquoi les sushis sont servis avec du gingembre mariné et que certains restaurants huppés servent du sorbet entre chaque plat.

Mais soyons honnêtes, les gens ne traînent pas généralement du gingembre mariné ou du sorbet avec eux. Pas d’inquiétude, vous pouvez simplement prendre un biscuit nature, du pain blanc ou un verre d’eau pour nettoyer le palais.

Garder la bouche en santé

Aujourd’hui, tout le monde est conscient des risques de santé reliés à la cigarette. Mais même sans compter les risques de santé, la cigarette peut nuire à la capacité gustative.

Selon une étude, le lien entre la consommation de tabac et une sensibilité gustative réduite est linéaire : c’est-à-dire que plus l’on fume, moins bonne sera l’acuité gustative. La bonne nouvelle est que les dégâts aux récepteurs gustatifs ne sont pas permanents. D’ici deux mois après avoir arrêté de fumer, la plupart des fumeurs ont retrouvé un sens du goût normal.

Bien sûr, fumer n’est pas l’unique facteur pouvant nuire à la sensibilité des papilles gustatives. Essayez d’éviter aussi les aliments excessivement piquants, salés ou sucrés, car ils peuvent tous inhiber le sens du goût.

Prendre le temps de manger

La plupart de ces conseils et suggestions ont en commun une thématique : ralentir et prendre le temps de déguster. Savourer le moment. Si vous mangez constamment en route, prenez votre lunch en travaillant ou regardez la télé en soupant, votre attention est divisée. Un bon repas mérite toute votre attention.

Il existe une notion pour désigner cette pratique : manger en pleine conscience. Vous avez peut-être entendu parler de la pleine conscience en contexte de méditation ou de traitement en santé mentale. Mais vous pouvez aussi l’appliquer à l’alimentation!

Dit simplement, la pleine conscience est la pratique de se concentrer sur le présent. Quelles pensées, émotions et sensations ressentez-vous? Reconnaître et accepter chacune d’entre elles. Qu’est-ce que ça veut dire durant un repas?

Il y a plusieurs étapes à suivre durant un repas pour le rendre plus réfléchi et attentif :

  • Exprimer sa gratitude : d’abord, prenez le temps de tenir compte de l’effort, des ingrédients et de l’expertise reliés à la préparation de votre repas (cela s’applique non seulement aux repas faits maison, mais aussi au restaurant). Beaucoup a été investi dans ce repas, donc faites en sortes d’en être reconnaissant, ne serait-ce qu’intérieurement.
  • Limiter les portions : lorsque la table est remplie de délices, la volonté s’écroule. Il est tentant de se précipiter et de s’empiffrer aussi rapidement que possible. Mais en fin de compte, cela déprécie l’expérience. Commencez par de petites portions et mâchez la nourriture lentement et de façon réfléchie. Vous serez surpris à quel point les saveurs deviennent plus relevées lorsqu’on prend son temps. En ralentissant, votre corps a plus de temps pour évaluer à quel point vous êtes plein ou affamé, et vous aurez donc moins besoin de manger pour vous sentir comblé.
  • Ne pas arriver affamé à table : bon d’accord, ça peut porter à confusion. Évidemment que vous devriez avoir faim à table, car vous voulez pouvoir manger après tout. Ce que vous devriez éviter, cependant, c’est de mourir de faim avant un repas. Quand la faim est trop grande, il est difficile de ralentir et d’apprécier le repas. Essayez de trouver un équilibre entre avoir faim et trop l’être.

Un aperçu de l’avenir après avoir amélioré son palais

Imaginez : vous avez entrepris d’améliorer votre palais quelques mois auparavant, et avez graduellement commencé à profiter de nouveaux plats, saveurs et expériences. Quelle est la suite? À quel point peut-on dire que le palais est arrivé « à maturité »?

Il s’agit en fait d’une question piège. L’amélioration et le développement du palais sont un processus sans fin. À force de développer et améliorer votre palais, vous vous rendrez compte qu’il y a toujours du nouveau à essayer. C’est l’une des joies du processus, bien que ça puisse aussi paraître un peu imposant. Alors, n’oubliez pas : lancez-vous dans ce voyage à votre propre rythme.

Vous ne deviendrez peut-être pas un grand chef, et vous n’aimerez peut-être toujours pas les choux de Bruxelles. Mais finalement, tout ce qui compte est que vous ayez développé une nouvelle et excitante relation avec la nourriture et les saveurs.

Tous les légumes se présentent sous deux formes : crus ou cuits. Certaines personnes peuvent se régaler en mordant à belles dents dans de petites carottes crues, et trouver répugnante l’idée de les manger bouillies. En bout de ligne, notre façon d’entrevoir la cuisson est bien plus qu’une question de goût. Beaucoup de gens la considèrent comme une façon de relever la saveur des aliments – et avec raison. Par contre, en préparant vos aliments, il pourrait être bon de prendre en compte les effets de la cuisson sur les nutriments.

Avec la popularité grandissante des régimes à base d’aliments crus, vous avez probablement entendu dire que les légumes crus sont les plus nutritifs et qu’en les cuisant, on perd les nutriments. On en dit parfois autant de la viande, des œufs et de la quasi-totalité des groupes alimentaires. Bien qu’il soit plausible, ce concept est-il fondé?

Somme toute, il pourrait l’être, mais regardons-y de plus près. Au départ, la question se présente sous deux angles : cuit ou cru. Dans les faits cependant, la situation est beaucoup plus complexe. En effet, il y a bien plus qu’une façon de cuire les légumes. Ajoutons que divers nutriments réagissent chacun à leur façon face à des modes de cuisson différents.

Un aperçu des nutriments

Règle générale, les aliments comportent des nutriments de deux types : les macronutriments et les micronutriments. Les premiers sont constitués du trio bien connu que sont les gras, les glucides et les protéines. Principaux composants du régime alimentaires, ils approvisionnent l’organisme en énergie et en éléments constitutifs.

Les micronutriments sont eux aussi nécessaires, mais en plus petites quantités. (On aurait toutefois tort d’en sous-estimer l’importance car ils sont tout aussi essentiels à la santé que les macronutriments.) En font partie les vitamines, minéraux et phytonutriments (des composés végétaux). Ces nutriments aident à réguler et maintenir les réactions saines au niveau cellulaire de l’organisme.

La plupart des études portant sur les effets de la cuisson sur les nutriments se penchent sur les micronutriments, notamment les vitamines. Ce sera aussi le principal propos de cet article.

Les vitamines sont de deux types : liposolubles (vitamines A, D, E et K) et hydrosolubles (vitamines C et B). Comme leurs noms l’indiquent, la vitamine C et le groupe de vitamines B se dissolvent dans l’eau, tandis que les vitamines A, D, E et K de dissolvent dans les graisses. Cela dit, quel est le rapport avec la cuisson?

Certaines cuissons se font dans l’eau, alors que d’autres se font dans des corps gras. La solubilité d’une vitamine est l’un des meilleurs indices quant à sa façon de réagir aux modes de cuisson. À titre d’exemple, la quantité de vitamine C (hydrosoluble) que renferme un légume tend à diminuer lorsqu’on le fait bouillir.

La solubilité est un bon point de départ, mais comme il fallait s’y attendre, les choses ne sont pas aussi simples. Regardons-y de plus près.

Les effets de la cuisson sur les nutriments : que se passe-t-il à l’intérieur?

Quand il s’agit de choisir le meilleur mode de cuisson pour la nutrition, il n’y a pas de solution toute faite. Non seulement les nutriments réagissent-ils différemment en fonction de divers types de cuisson mais leurs réactions varient aussi selon différents types de légumes. À titre d’exemple, les choux de Bruxelles que l’on fait bouillir perdent une partie de leur vitamine C. En revanche, une fois cuite, la bette à cardes voit sa teneur en bêta-carotène augmenter.

Ces variations s’expliquent par la structure cellulaire des légumes. Selon le lieu où un nutriment est stocké dans la cellule, la cuisson peut :

  • rendre le nutriment plus facile à absorber (par suite de l’assouplissement de la paroi cellulaire)
  • décomposer le nutriment lui-même
  • éliminer les agents oxydants qui réduiraient autrement la quantité de ce nutriment.

Revenons sur l’hypothèse de départ voulant que la cuisson des légumes en réduise l’apport nutritionnel. Manifestement, ce n’est pas toujours le cas. Dans le cas où la cuisson assouplit les tissus des cellules végétales, il y a libération de certaines vitamines, ce qui facilite à la fois l’extraction et la détection. Autrement dit, certains légumes voient leur apport vitaminique augmenter sous l’effet de la cuisson.

On peut en conclure qu’on doit tenir compte de trois facteurs lorsqu’on étudie les effets de la cuisson sur la nutrition : le mode de cuisson, le légume que l’on fait cuire et le nutriment à l’étude.

Examinons certaines vitamines de type courant contenues dans divers légumes pour voir leur réaction à différents modes de cuisson.

La vitamine C

Pour la majorité des gens, la vitamine C évoque les agrumes – et ces fruits aux couleurs vives sont effectivement une excellente source de vitamine C. Il serait cependant étonnant que vous fassiez cuire des oranges et des citrons. Or, c’est une toute autre histoire pour les légumes riches en vitamine C comme le brocoli, les choux de Bruxelles et les épinards.

La cuisson à l’eau bouillante est l’une des façons les plus populaires de préparer le brocoli et les choux de Bruxelles. Par contre, si vous cherchez à obtenir votre apport quotidien en vitamine C, vous devriez opter pour un autre mode de cuisson – c’est-à-dire autre que l’eau. En effet, comme cette vitamine est hydrosoluble, l’eau s’en va en pure perte. (Dans bien des cas, la cuisson à l’eau bouillante réduit de plus de 50 % la teneur en vitamine C des légumes!)

La vitamine C est aussi sensible à la chaleur. Les légumes qui y sont exposés trop longtemps subissent le même sort que si on les faisait bouillir. Que faut-il en conclure pour vos habitudes alimentaires?

Il n’y a pas de mal à cuire vos brocolis à l’eau bouillante – ils n’en seront pas moins savoureux – mais si vous cherchez à maximiser votre apport en vitamine C, vous devriez opter pour un mode de cuisson à feux doux et sans eau. Pensez à les faire sauter, les cuire au micro-ondes, ou même les manger crus.

La vitamine K

Le rôle premier de la vitamine K se situe au niveau du sang et des os. Liposoluble, la vitamine K est un nutriment qui assure un soutien aux processus normaux de coagulation de l’organisme et à la préservation de la santé des os. On la trouve principalement dans les légumes-feuilles comme les épinards, la bette à cardes, les feuilles de betterave et le chou frisé.

La vitamine K est moins changeante que certaines autres vitamines. Ainsi, les épinards conservent la plus grande part de leur teneur en vitamine K, quelle que soit la façon dont on les fait cuire. Et dans le cas de la bette à cardes, la plupart des modes de cuisson haussent leur teneur en vitamine K.

Si vous cherchez à accroître votre apport en vitamine K, ne donnez pas trop d’importance au mode de cuisson. Tenez plutôt compte du plat d’accompagnement de vos légumes. Rappelez-vous que la vitamine K est liposoluble. En préparant vos légumes avec de l’huile d’olive ou un autre corps gras bénéfique, vous faciliterez l’absorption du nutriment essentiel par votre organisme.

Le bêta-carotène (vitamine A)

À strictement parler, le bêta-carotène est un phytonutriment (un composé végétal), que l’organisme transforme en vitamine A. Cette vitamine essentielle contribue par la suite au soutien du système immunitaire et optimise la fonction rétinienne (voilà pourquoi on dit que les carottes sont bonnes pour les yeux).

Le bêta-carotène est un pigment qui donne à la carotte sa couleur orangée. Par conséquent, rien de surprenant à ce que les légumes-racines croquants regorgent de phytonutriments. Les carottes crues sont une excellente source de bêta-carotène, mais lorsqu’elles sont cuites – surtout légèrement bouillies ou cuites à la vapeur – l’organisme peut absorber une plus grande partie de cet important phytonutriment.

On peut en dire autant des épinards et de la bette à cardes, qui sont d’excellentes sources de bêta-carotène (bien qu’à un degré moindre). Lorsqu’on les fait bouillir, ces légumes-feuilles voient leur teneur en bêta-carotène augmenter, un phénomène qui s’explique, comme vous l’aurez deviné, par l’assouplissement des parois cellulaires.

La vitamine E

La vitamine E contribue au soutien des mécanismes de protection de votre organisme contre les menaces à la santé. Cet antioxydant puissant aide à neutraliser les radicaux libres – des molécules très réactives qui peuvent être nocives pour les cellules. La vitamine E participe aussi à la préservation du système immunitaire. Bref, c’est un incontournable pour votre organisme.

Les légumes-racines (pommes de terre, carottes, etc.) et les légumes-feuilles (épinards, bette à cardes, etc.) renferment de la vitamine E, mais c’est là que s’arrêtent les similitudes.

Quel que soit le mode de cuisson des légumes, leur teneur en vitamine E diminuera toujours. C’est là une assez mauvaise nouvelle car rares sont ceux qui aiment manger des pommes de terre crues. Or, c’est tout le contraire pour les légumes-feuilles qui, lorsqu’ils sont cuits, voient leur teneur en vitamine E augmenter sensiblement. Et vous savez maintenant que ce phénomène est attribuable à la dégradation des parois cellulaires.

Par conséquent, si vous voulez accroître votre apport en vitamine E, oubliez les pommes de terre crues et recherchez les légumes-feuilles cuits.

Qu’en est-il des effets de la cuisson de la viande sur les nutriments?

Après avoir parlé des effets de la cuisson des légumes, voyons maintenant ce qu’il en est pour la viande. Il est bien connu qu’il n’est pas facile de réussir une cuisson parfaite de la viande pour qu’elle soit tendre, savoureuse et exempte de bactéries. À défaut de savoir la préparer adéquatement, les résultats sont inversés : la viande devient coriace et sans saveur.

Si on ajoute à cela des critères de santé et de nutrition, la cuisson de la viande se complique davantage.

Bien que la viande soit riche en vitamines B, si on l’expose à des températures élevées pendant trop longtemps, son apport global en nutriments essentiels risque de s’appauvrir considérablement. Une partie des vitamines B se perd dans les jus de cuisson, mais si vous recueillez ces jus et les servez avec la viande, vous obtiendrez alors une sauce savoureuse tout en conservant les précieux nutriments. Vous y gagnez sur tous les plans.

Lorsque vous faites cuire de la viande, votre souci premier devrait porter non pas sur les nutriments que vous perdez, mais plutôt sur les substances obtenues (et que vous mangez ensuite). Or, quand les gras et les jus de la viande entrent en contact avec des surfaces de cuisson à température élevée, il s’en dégage de la fumée.

Cette fumée peut renfermer des substances chimiques nocives appelées amines hétérocycliques (AHC) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui s’intègrent à vos aliments. Afin de réduire au minimum ces AHC et HAP, évitez de saisir ou griller la viande. Optez plutôt pour la cuisson au four, qui peut donner des résultats savoureux!

Faire bouillir ou cuire au four? Choisir le meilleur mode de cuisson en fonction de la nutrition

S’il y a une notion à retenir dans cet article, c’est celle-ci : en matière de cuisson et de nutrition, il n’y a pas de réponse toute faite. Faut-il préférer les aliments crus aux aliments cuits? Parfois. Tout dépend de ce que vous préparez, du mode de cuisson et du nutriment que vous évaluez.

Afin de vous assurer d’obtenir les nutriments dont vous avez besoin, variez les légumes que vous mangez et apprêtez-les de différentes façons. Vos papilles gustatives en seront ravies.

Lorsque vous causez du tort à votre système digestif, les effets ne tardent pas à se manifester. Les symptômes peuvent se faire sentir n’importe où dans votre système digestif. Même en l’absence de perturbations évidentes, le degré de santé de votre système digestif peut encore soulever des doutes. S’il fonctionne bien, vous ne le remarquerez pas nécessairement. En répondant aux neuf questions sur l’état de santé de votre système digestif, vous aurez une idée plus claire de votre mieux-être intestinal.

Vos choix alimentaires et de style de vie ont un effet déterminant sur votre santé intestinale. C’est pourquoi les questions qui suivent au sujet de votre santé digestive portent avant tout sur ce que vous mangez. À moins de tenir un journal alimentaire quotidien, il peut s’avérer difficile d’assurer l’exactitude complète des données. Aucun problème, il suffit de penser à ce que vous avez mangé dans une journée ou une semaine moyenne au cours du dernier mois.

Lorsque vous aurez répondu au questionnaire, vous pourrez voir vos résultats. Vous trouverez aussi des renseignements supplémentaires sur les facteurs qui influent sur la note obtenue, ainsi que des conseils qui vous aideront à optimiser votre santé digestive.

 

La première partie de l’histoire digestive reçoit la majeure partie de l’attention positive. Tout le monde aime les débuts, et l’alimentation est un sujet gagnant. La décomposition des aliments qui résulte du broyage et du malaxage se situe à mi-chemin dans le processus de digestion. Puis, on arrive au bout du chemin, là où « les déchets sont évacués ».

Tout le monde est un magicien de la digestion dont le tour le plus réussi consiste à transformer de délicieux aliments en selles; c’est normal et c’est essentiel. Il est grand temps que la finale de l’histoire digestive ait son moment de gloire – le temps est venu de parler de ce que les selles signifient et de ce qu’elles peuvent révéler sur votre santé.

Ne fuyez pas cette conversation et ne considérez pas comme disgracieux l’intérêt que vous portez au sujet. Ne vous en voulez pas et ne grondez pas l’enfant en vous s’il ricane. Quand vous aurez terminé, vous constaterez que les selles sont importantes – même si quelque peu répugnantes – et qu’elles valent la peine qu’on les prenne en considération et qu’on en parle. Vous êtes en mesure de gérer la signification des différents types de selles et ce que les différentes couleurs indiquent.

S’il peut être amusant de parler de selles, on peut aussi considérer qu’il s’agit d’un sujet peu civilisé, mais également qu’elles sont importantes pour comprendre notre santé – tout cela à la fois.

Observez le gros intestin pour comprendre ce que vos selles signifient

Les selles sont formées des éléments solides des aliments que l’organisme n’est pas en mesure d’absorber ou d’utiliser autrement. Elles sont composées uniquement de déchets – les restants scatologiques – recueillis et compressés dans le gros intestin.

De plus, le colon constitue un excellent point de départ pour ces propos indélicats. En effet, les différents types de selles et leur signification par rapport à la santé commencent dans le gros intestin. Bon nombre des facteurs présentés plus bas trouvent leur origine ici même.

Avant d’aller plus loin, examinons de façon plus détaillée la composition des selles. Peu importe leur consistance, les selles contiennent une grande quantité d’eau – environ 75 %. Elles renferment aussi des éléments non digérés, principalement des fibres. Les selles contiennent également :

Ce mélange de déchets de l’organisme s’accumule dans le gros intestin et se solidifie de plus en plus en fonction du temps qu’il y reste, car l’eau est absorbée par le gros intestin.

Lorsque le moment est venu d’aller aux toilettes, le réflexe d’évacuation s’enclenche. Ce mouvement intestinal est dirigé par le péristaltisme. Les contractions musculaires dans le rectum et celles qui se produisent tout le long du système digestif amorcent le dernier acte de la digestion.

Après avoir fait ce que vous aviez à faire dans la salle de bain, vous pouvez vous poser bien des questions. Une des plus courantes semble être « Est-ce normal? » Comme les gens ne parlent pas souvent de l’aspect habituel de leurs selles, il est difficile de comparer.

Cela étant dit, en fonction des caractéristiques qui suivent, vous pourrez mieux comprendre la signification de vos selles. L’information que vous tirerez de votre propre petite étude de selles ne sera sans doute pas de qualité médicale, mais elle pourra commencer à vous éclairer sur ce que vos selles disent sur votre santé.

Ce que signifie la couleur des selles

La gamme de couleurs de vos selles devrait se présenterr dans différentes teintes de brun. Les variations de tons exactes sont principalement déterminées par les matières premières en provenance de votre alimentation.

Les restants ressembleront fortement à ce que vous avez mangé, donc la couleur précise peut changer d’un jour à l’autre. Si vous consommez davantage de légumes-feuilles une journée, il en résultera une teinte verdâtre. Les betteraves peuvent produire un rouge surprenant. Toutefois, le brun demeure dominant, car il s’agit de la couleur des enzymes digestives utilisées, de la bile et de la bilirubine.

Des divergences dans la couleur des selles qui ne s’expliquent pas par l’alimentation peuvent être des signaux de l’organisme. Voici une explication de la signification de différentes couleurs de selles :

  • Noires : Certains suppléments de fer et de grandes quantités de réglisse noire peuvent être leur origine, mais à l’exception de ces explications, il faut prendre les selles noires au sérieux et consulter un médecin à ce sujet. En effet, elles peuvent être un signe de saignements dans la partie supérieure de l’intestin.
  • Rouges : La première pensée qui vous vient à l’esprit, c’est le sang, et si vous n’avez pas consommé d’aliments rouges, vous avez probablement raison. Toutefois, à la différence des selles noires, le saignement a lieu plus tard dans le processus – dans le gros intestin ou dans le rectum.
  • Très vertes : Si vous vous êtes tenu loin des épinards et que vos selles sont très vertes, le problème est attribuable à la bile. Votre organisme n’a pas eu le temps d’utiliser pleinement la bile et de la décomposer avant votre visite aux toilettes. Cela laisse croire que le parcours de vos aliments le long de l’autoroute digestive se fait à une vitesse plus grande que la normale.
  • Grises ou blanches : Si vos selles sont vertes, c’est parce qu’elles contiennent trop de bile, mais si elles sont grises ou blanches, c’est le contraire. Cette coloration peut indiquer un apport insuffisant de bile plus tôt dans le processus digestif. Parlez-en à votre médecin afin de savoir pourquoi cela pourrait se produire de manière constante.
  • Jaunes : Les lipides sont à blâmer pour les selles jaunâtres. S’il s’agit d’un problème persistant, vous pouvez parler à un professionnel de la santé au sujet de problèmes possibles sur le plan de l’absorption.

La consistance et la texture fécales en disent long

Lorsque quelque chose ne va pas avec la consistance et la texture de vos selles, vous vous en apercevez.

Idéalement, les selles sont lisses, fermes, molles – mais pas trop – et elles sont évacuées sans problème. Pensez-y comme s’il s’agissait du point central d’un continuum; plus vos selles s’éloignent de ce point central, dans une direction ou l’autre, moins cela est sain.

Lorsqu’on s’éloigne du point central vers la gauche, les types de selles sont de plus en plus grumeleux et fermes. La présence de quelques grumeaux est acceptable. À l’extrême gauche du spectre, on trouve des selles qui sont comme de petits cailloux durs problématiques.

Le contraire est vrai lorsqu’on s’éloigne vers la droite du spectre des selles. Plus vous vous éloignez du centre, plus elles deviennent molles – jusqu’à la diarrhée à l’extrême droite. Une certaine mollesse peut encore être considérée comme saine, mais lorsque l’on commence à voir de petits morceaux qui ressemblent à des nuages avec les rebords filamenteux, on se rapproche de la diarrhée.

Il existe une grande variété entre de petites selles dures et une selle lisse, ainsi qu’entre la diarrhée et une selle parfaitement formée. Vos selles peuvent varier le long du spectre, en fonction de votre alimentation et des légers écarts dans votre santé digestive.

La différence de texture et de consistance dans les selles est principalement attribuable au temps qu’elles dans le colon. Elles durcissent lorsqu’elles y passent trop de temps, mais plus elles circulent rapidement, plus elles s’amollissent.

Cette vitesse peut vous en dire long sur ce qui se passe du côté de votre santé digestive. Des selles dures qui ressemblent à des cailloux peuvent signaler la constipation et être un signe de déshydratation et de manque de fibres. De l’autre côté du spectre, la diarrhée est le moyen qu’utilise l’organisme pour se débarrasser des éléments indésirables, notamment les bactéries, les virus et les aliments qu’il ne tolère pas facilement.

Des problèmes digestifs plus importants peuvent être reliés aux extrêmes du spectre des types de selles. Si les problèmes persistent, consultez votre professionnel de la santé.

Évaluez la flottaison de vos selles

Contrairement à la couleur ou à la texture, la flottaison est simple, sans spectre ni tableau. Il y a seulement deux options – elles coulent ou elles flottent.

Idéalement, les selles coulent au fond de la cuvette de toilette; c’est là un signe de bonne densité. C’est aussi dire que vos selles ne contiennent pas trop de lipides.

Si vos selles flottent, vous pourriez envisager de diminuer votre consommation de gras. Si les problèmes de flottaison persistent après des changements apportés à votre alimentation, cela peut signifier que votre organisme a de la difficulté à absorber les lipides – un autre sujet à discuter avec votre médecin.

Ce que vos selles disent sur votre santé si des particules d’aliments sont visibles

Ne vous inquiétez pas trop si vous pouvez identifier certaines des parties fibreuses de votre alimentation dans vos selles. Les fibres ne peuvent être digérées complètement, et il est possible que les fibres insolubles ne changent pas beaucoup au cours de leur parcours digestif.

Vous pouvez aider votre intestin en mastiquant mieux vos aliments afin de donner une longueur d’avance à votre digestion. Le fait de fragmenter les légumes riches en fibres dans votre bouche ne permettra pas de décomposer entièrement les éléments qui ne se digèrent pas, mais au moins, cela rendra l’étape finale moins alarmante.

Les deux dernières propriétés des selles à observer : la taille et l’odeur

Il n’existe pas deux selles de tailles identiques. Si vous mangez un peu plus, vous aurez des selles un peu plus abondantes – soit plus fréquentes, soit en quantités plus importantes.

Il est normal d’aller à la selle aussi fréquemment que deux à trois fois par jour ou aussi peu souvent qu’une fois aux deux jours. De plus, vos selles rondes, lisses et fermes mesurent idéalement plusieurs centimètres chacune. Les petits cailloux durs ne sont pas souhaitables. Par contre, si elles sont plus volumineuses, ce n’est pas un problème en soi, particulièrement si elles sont évacuées facilement.

Puis, il y a l’odeur.

Si vos selles sentaient réellement les fleurs, ce serait plus anormal qu’une odeur légèrement déplaisante. Les selles sentent mauvais, et ce, parce que la décomposition des aliments par les bactéries produit une mauvaise odeur. Toutefois, si l’odeur est souvent très prononcée – au point d’être insupportable – il serait sage de consulter votre médecin pour voir si cela est causé par une infection ou un problème digestif.

Un mot sur l’urine

Même si le propos porte principalement sur les selles, peut-être avez-vous des questions ai sujet de l’urine. Il s’agit d’une autre voie d’évacuation des déchets de l’organisme. Vous pouvez aussi obtenir de l’information sur votre santé à partir de votre urine.

La couleur de l’urine est le premier signe – et le meilleur – pour évaluer votre état d’hydratation. L’urine des personnes dont l’hydratation est adéquate est pâle et de couleur paille. Plus la teinte jaunâtre est foncée, plus il faut boire de l’eau.

Certaines vitamines peuvent également avoir une incidence sur la couleur de l’urine, et lui donner une couleur plus vive et dorée. Les médicaments et la couleur des aliments (y compris les teintes naturelles et les colorants synthétiques) peuvent donner une couleur bleue, verte ou brune. La nourriture peut également être en cause lorsque l’urine présente une teinte rose ou rouge, mais le plus souvent, cette teinte est attribuable à la présence de sang. Consultez votre médecin si votre urine a une teinte rouge qui ne s’explique pas par des facteurs alimentaires.

Votre urine peut également avoir une odeur différente en fonction de l’équilibre entre les déchets et l’eau qui la composent. Si vous n’avez pas mangé d’asperges et que votre urine a constamment une forte odeur étrange et persistante, cela peut un entretien avec un professionnel de la santé.

Ne ratez pas une occasion de garder un œil sur votre santé

Les poubelles racontent des histoires intéressantes sur leurs propriétaires. Vous pouvez en apprendre beaucoup. Les selles sont les poubelles de votre organisme, et il y a beaucoup à découvrir à partir de vos selles. Par conséquent, cessez de négliger la fin de l’histoire digestive et portez une plus grande attention à ce que vos selles disent sur votre santé et votre mode de vie.

Il est cependant facile d’avoir une réaction excessive à la vue d’une selle inhabituelle. Une selle étrange peut vous porter à vous auto diagnostiquer à l’aide d’Internet. Ne faites pas cela.

Ce que vos selles révèlent sur votre santé mérite qu’on y porte attention, mais les signaux tendent à s’éclaircir sur le long terme, et non pas à l’issue d’un seul épisode. Des selles noires ou qui présentent des traces de sang méritent une attention immédiate. De même, les problèmes de diarrhée ou de constipation doivent être traités rapidement. Toutefois, les autres indicateurs de santé de vos selles peuvent changer rapidement, d’un jour à l’autre.

Si vous souhaitez intervenir positivement à l’égard de vos selles, commencez par votre alimentation et votre mode de vie. Des changements à votre alimentation peuvent modifier vos attentes à cet égard. Le choix d’une alimentation riche en fibres aura une incidence que vous pourrez rapidement observer dans la cuvette de toilette. Il en va de même pour la consommation de gras. Parmi d’autres ajustements à votre style de vie qui pourront vous aider à améliorer vos selles, signalons une hydratation adéquate, l’exercice régulier et le maintien d’un microbiome équilibré.

https://www.webmd.com/digestive-disorders/ss/slideshow-poop-type-color

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En temps normal, vous arrivez à vous détacher du tiroir à collations, mais à un certain moment pendant la journée, ces petites gâteries se fraient un chemin dans votre esprit. Une heure plus tard, les grignotines vous convoquent avec plus d’insistance et vous attirent comme un phare à l’horizon. Lorsque c’est le cas, la meilleure façon d’éviter le désastre alimentaire consiste à adopter des concepts qui rendront vos choix de collations plus avisés, notamment la planification, des options plus sensées et la compréhension de ce qui fait qu’une collation est plus saine.

En combinant les huit concepts présentés plus bas, vous aurez une base de connaissances pratiques en ce qui a trait aux collations sensées. Poursuivez votre lecture et dans peu de temps, vous vous mettrez à faire des choix de collations santé.

Faire des choix raisonnés en matière de collations

Les démarches réfléchies produisent de meilleurs résultats que les approches basées sur l’improvisation. Le principe est le même en ce qui concerne les collations sensées; prendre des moyens improvisées d’une fringale à une autre n’est pas votre seule option.

Pour apprendre à faire de meilleurs choix de collations, il faut plutôt commencer par déterminer les raisons pour lesquelles vous mangez entre les repas. Passez en revue votre horaire quotidien pour évaluer vos besoins en énergie physique et mentale. Avez-vous besoin d’une collation pour vous préparer à un entraînement ou pour récupérer après? Les réponses à ce genre de questions vous donnent une intention et une direction pour arriver à adopter des habitudes sensées en matière de collation.

Comprendre les sensations associées aux collations

Pour déterminer le but d’une collation, il faut d’abord faire un examen de la faim. Qu’est-ce qui vous donne envie de manger? Avez-vous réellement faim, ou y a-t-il un autre facteur derrière votre fringale – soif, ennui, ou réaction émotive?

On peut facilement confondre la sensation de la soif et celle de la faim. Il est possible que vous ayez simplement besoin d’un verre d’eau. Si votre fringale est attribuable à une émotion ou à l’ennui, essayez de faire une activité – une promenade, une randonnée à vélo ou un exercice à la maison. Après avoir fait tout cela, si votre organisme a réellement besoin de calories ou de nutrition, concentrez-vous sur le choix d’une collation sensée grâce aux compétences que vous apprendrez plus bas.

Concevoir les collations comme une possibilité d’obtenir plus de nutriments

Lorsque vous comprenez la raison pour laquelle vous avez envie de manger, le temps est venu de penser à ce que vous choisirez comme collation. Le meilleur conseil ne consiste pas à dresser la liste des aliments acceptables, mais plutôt à adopter une nouvelle façon d’aborder les collations.

Voici ce qu’il faut retenir : prendre une collation, c’est une possibilité d’obtenir de la nutrition, pas seulement de satisfaire une fringale.

C’est dire qu’il faut concevoir les collations comme une façon de consommer plus de nutriments essentiels et bénéfiques. Profitez de vos collations pour intégrer à votre alimentation quotidienne des fibres, des gras végétaux, des protéines, des micronutriments particuliers, des prébiotiques ou encore, des aliments riches en eau. Commencez à penser aux collations non pas en termes de saveurs réconfortantes, mais plutôt en tant que coup de pouce nutritionnel.

Comment choisir des collations sensées? Optez pour des aliments complets autant que possible

Les aliments complets – en particulier les fruits et légumes – sont des composants importants d’une alimentation saine. Ces mêmes aliments complets constituent également la base des collations sensées.

Ce qui fait qu’une collation est saine peut être aussi simple que sa proximité d’un aliment complet. Une pomme et quelques amandes? Ces aliments entiers constituent des collations tout à fait santé. Étendre du beurre d’amande sur des tranches de pommes est également un bon choix, car ces aliments sont près des aliments originaux.

En déterminant à quel point vos collations s’éloignent des aliments complets originaux, vous arriverez à mieux cerner les collations santé qu’il faut cibler.

Réduire au minimum les aliments transformés à l’excès, le sucre et le sodium

Vous en tenir à des aliments complets vous aide à éviter les pièges des collations trop transformées, car les aliments très transformés contiennent souvent plus de gras, de sucre et de sodium que nécessaire – même s’ils sont pratiques. De plus, ces options sont souvent très caloriques et renferment peu de fibres ou de nutriments essentiels.

Si vous n’avez pas facilement accès à des aliments complets pour votre collation – car la facilité est un élément important lorsqu’une fringale vous prend – vous pouvez opter pour des aliments minimalement transformés, et les bonnes options ne manquent pas. Vous les reconnaîtrez par les ingrédients simples qui les composent, leur faible contenu en sucre et en sodium, ainsi que l’absence de gras trans dans les valeurs nutritives.

Les fibres sont les amies des collations saines

Une réponse simple à la question « qu’est-ce qui fait qu’une collation est saine » peut se résumer en un seul mot : fibres. Les fruits, les légumes et les grains entiers contiennent ces importants glucides complexes en abondance. Très bénéfiques pour l’organisme, les fibres :

  • favorisent la sensation de satiété
  • optimisent une digestion saine
  • agissent comme prébiotiques pour soutenir un sain microbiome intestinal
  • jouent un rôle dans le maintien de la santé cardiaque

Il existe bien d’autres bienfaits liés aux fibres, mais vous avez déjà une idée de l’importance d’inclure la consommation de glucides complexes dans votre approche des collations.

Garder les collations dans le contexte de votre alimentation quotidienne

Votre organisme ne fait pas de distinctions entre les collations et les repas. La nourriture, c’est de la nourriture, un point c’est tout. Les collations sont digérées et envoyées vers l’organisme de la même façon que le déjeuner, le dîner et le souper.

Comme il n’y a pas de catégorie spécialement consacrée aux calories dans les collations, vous devez vous assurer de les faire entrer dans votre compte de calories cible pour la journée. Portez également attention aux quantités de macronutriments – lipides, protéines et glucides – dans vos collations.

En incluant vos collations dans votre compte de calories et de macronutriments, il sera plus facile de les garder dans le bon contexte – une étape importante pour apprendre à faire des choix de collations plus judicieux.

Planifier pour prendre des collations sensées en établissant un budget

Vous savez combien de calories il vous faut pour atteindre vos objectifs en matière de gestion de poids et de style de vie. (Si vous ne savez pas, il y a des ressources pour vous aider.) Vous savez aussi que vous ne souhaitez pas voir vos collations vous amener à dépasser votre budget calorique.

Il est toutefois possible d’établir un budget de collations. Le concept se fonde sur le conseil précédent : garder vos collations dans le contexte de votre alimentation quotidienne dans son ensemble. Vous pourrez ainsi mieux planifier vos collations avant d’en arriver au point de vouloir manger n’importe quel aliment à votre portée. Une bonne planification facile à exécuter vous aidera à consommer des collations saines et utiles.

Si vous avez porté attention aux concepts précédents, vous ne serez pas surpris par les facteurs à considérer pour établir un budget de collations. Voici les questions à vous poser :

  • Combien de calories sont disponibles pour les collations au cours de la journée?
  • Quelles sont les quantités de fibres, de lipides et de protéines contenues dans les collations par rapport aux besoins quotidiens?
  • Combien de fois par jour sentez-vous qu’une collation réfléchie et saine pourrait être utile?
  • Quel est le meilleur moment pour prendre des collations afin d’en optimiser l’effet?

Avec ces réponses, vous saurez quels sont vos besoins et serez en mesure de choisir des aliments qui entrent dans votre budget quotidien. La planification de vos collations au même titre que vos repas peut vous aider à prévoir vos collations une semaine à l’avance, si vous le souhaitez.

Apprendre à faire des choix de collations judicieux est seulement la moitié du combat

La mise en pratique ce que vous avez appris sur ces concepts liés aux collations sensées est la prochaine étape. À noter : il peut s’agir d’un combat contre vos habitudes et vos fringales.

Vous avez le pouvoir de transformer une habitude potentiellement malsaine en un carburant puissant qui vous mènera vers vos objectifs de mieux-être. Commencez par comprendre vos besoins, planifier vos collations et repérer les options saines vers lesquelles vous tourner lorsque les fringales se font sentir.

Le dernier élément à retenir, c’est que – comme pour toute nouvelle habitude à développer – le choix de collations plus sensées est un processus. Ne vous en voulez pas s’il vous arrive à l’occasion de céder à la tentation d’une croustille ou deux. Sachez apprécier les progrès que vous faites et vous apprendrez à aimer les collations santé.

Chaque verre d’eau vous aide à remplir votre réservoir et vous rapprocher d’un bon taux d’hydratation. Vous le saviez sans doute déjà et vous connaissez probablement aussi les bienfaits d’une hydratation C’est d’ailleurs ce qui vous amène à compter les millilitres contenus dans les verres ou les bouteilles. Les liens entre hydratation et santé sont cependant encore plus étroits que vous ne l’imaginiez.

On connaît les nombreux bienfaits de l’hydratation. Elle contribue entre autres à :

  • préserver un taux équilibré de liquide et d’électrolytes importants
  • favoriser la santé de la peau
  • conserver une bonne production de salive
  • optimiser la digestion
  • préserver la santé rénale
  • favoriser une élimination adéquate des déchets
  • optimiser l’absorption des nutriments
  • préserver la santé articulaire
  • assurer une bonne régulation de la température (par l’action de l’eau dans la transpiration)
  • conserver une bonne réserve de sang.

Voilà une liste impressionnante des importants bienfaits à large spectre d’une hydratation adéquate. Pourtant, ce n’est là qu’une partie des effets bénéfiques d’une bonne hydratation sur votre bien-être général. Versez-vous un grand verre d’eau avant d’étudier de plus près les liens étroits – et parfois surprenants – entre l’hydratation et la santé.

Un bon taux d’hydratation aide à optimiser les efforts de maîtrise du poids

Très lourde, l’eau constitue une part importante du poids corporel. C’est pourquoi un boxeur élimine l’eau par la transpiration avant la pesée qui précède un combat.

Vous ne songeriez sans doute pas à boire un litre d’eau avant de monter sur la balance, mais une hydratation adéquate n’en est pas moins recommandable pour atteindre vos objectifs à long terme de maîtrise du poids. À cet égard, un nombre croissant d’études confirment le bien-fondé des nombreux bienfaits d’une hydratation adéquate, avec des effets qui se font sentir sur le poids affiché sur la balance.

Il y a tout d’abord la sensation de satiété, car l’eau rassasie. Des chercheurs ont observé que la consommation d’eau, de préférence 30 minutes avant un repas, contribuait à réduire l’apport calorique, ce qui aide à vous rapprocher de l’atteinte de vos objectifs de maîtrise du poids.

Ensuite, on méprend souvent la soif pour la faim. Cette erreur pousse les gens à grignoter quand en réalité ils sont surtout assoiffés. En vous hydratant adéquatement, autrement dit en buvant de l’eau avant d’avoir soif, vous éviterez de commettre une erreur coûteuse en calories.

Une quantité suffisante d’eau peut aussi aider à maintenir un bon taux métabolique. Des études font état d’un lien entre l’apport en eau et l’élimination des calories. Ce lien s’expliquerait par l’effort thermogénique nécessaire au réchauffement de l’eau pour qu’elle corresponde à la température corporelle. D’autres études établissent aussi un lien entre le taux d’hydratation et la préservation d’un métabolisme adéquat des graisses stockées.

Enfin, l’eau est une boisson exempte de calories. Lorsque vous avez soif, le premier critère de maîtrise du poids consiste à renoncer aux jus et boissons gazeuses à forte teneur en sucre. Comme l’eau est non calorique, elle est efficace pour aider à réduire l’apport énergétique provenant des calories. En bout de ligne, c’est tout à votre avantage pour la maîtrise du poids.

Pour comprendre la dynamique des fluides dans le rapport hydratation et humeur

On connaît déjà l’association étroite entre nourriture et humeur. Il suffit de sauter un repas pour ressentir de l’irascibilité (mauvaise humeur causée par la faim).

Les répercussions de la soif sur l’humeur ne peuvent se résumer en un seul mot, mais elles n’en sont pas moins réelles que celles de la faim. Une hydratation inadéquate – même dans une faible mesure – peut gâter votre journée en causant de la déprime, de l’anxiété, de l’irritabilité, avec les nerfs à vif.

Comme dans la plupart des aspects de l’humeur, la faute en revient en partie aux messagers (neurotransmetteurs et hormones) de l’organisme. Les neurotransmetteurs ont besoin d’eau pour continuer à bien fonctionner et rester équilibrés. Une hydratation inadéquate semble avoir des répercussions principalement sur deux substances chimiques cérébrales : la dopamine et la sérotonine.

On aurait tort, toutefois, de faire abstraction des hormones. Une étude indique qu’une hydratation inadéquate libère du cortisol, l’hormone du stress. Un excès de cortisol est loin d’être souhaitable à bien des égards, à partir de la maîtrise du poids jusqu’à la mémoire.

La prochaine fois que vous sentirez la mauvaise humeur vous gagner, vous pourriez la dissiper en buvant un grand verre d’eau.

Autres bienfaits d’une hydratation adéquate : une cognition et une concentration normales

En plus d’être un consommateur vorace de calories, le cerveau exige une bonne hydratation continue.

L’eau n’est pas seulement nécessaire à un bon maintien cerveau-santé de base. Comme la consommation d’une quantité suffisante de liquide peut aider à préserver la cognition et la concentration, elle renforce votre capacité de remplir vos tâches.

Selon certaines études, de nombreuses conséquences sont liées à une déshydratation même légère – c’est-à-dire une réduction d’environ 2 % du poids corporel, que le simple accomplissement de vos tâches quotidiennes peut entraîner. La concentration et la mémoire de travail peuvent souffrir d’une hydratation inadéquate. Une carence plus grave ou prolongée en eau risque de devenir préjudiciable au raisonnement et à la réflexion.

Votre cerveau ne vous fait pas prendre conscience de votre soif simplement parce qu’il a besoin de se rafraîchir. Il réclame le soutien de l’eau pour mener à bien l’énorme quantité de tâches mentales auxquelles vous devez faire face au quotidien.

Hydratation et énergie : boire de l’eau pour accroître l’énergie physique et mieux performer pendant l’exercice

Une hydratation soutenue aide le cerveau à conserver son énergie et sa concentration pour mener à bien tout le travail mental. Votre organisme est aussi capable d’éliminer les obstacles physiques grâce à une bonne hydratation soutenue.

Vous associez sans doute déjà l’eau à l’épuisement physique, qu’il s’agisse du verre d’eau glacée après des travaux intensifs d’entretien paysager ou de la bouteille d’eau qui vous suit partout dans le centre de conditionnement physique.

Il est important de bien s’hydrater pendant l’activité physique, mais il est tout aussi bénéfique d’obtenir une hydratation optimale toute la journée. Une bonne hydratation peut vous aider à conserver votre énergie et à combattre la léthargie. Des apports suffisants en eau et en aliments riches en eau vous aident à obtenir l’énergie physique nécessaire pour rester au mieux de votre forme.

Les muscles qui font bouger le corps sont largement constitués d’eau – c’est-à-dire à environ 80 %. Des chercheurs ont découvert que l’eau qui entre et sort des cellules musculaires joue un rôle capital dans la contraction des muscles. Par conséquent, une hydratation optimale favorise le bon fonctionnement des muscles et leur performance.

C’est au niveau cellulaire qu’il faut chercher l’explication des liens entre l’hydratation et l’énergie.

Les cellules des muscles – et de tout l’organisme – ont besoin d’eau pour préserver la santé, la structure et la production optimale d’énergie. Une bonne hydratation permet aux cellules de mener à bien leurs tâches en favorisant la conversion des aliments en énergie cellulaire (ATP). Ce carburant vous aide à gérer avec succès vos journées affairées et il vous en reste même suffisamment pour faire de l’exercice.

En outre, votre performance durant l’exercice est aussi liée à une hydratation adéquate. Comme l’exercice exige une foule de contractions des muscles, le rôle de l’eau dans la mécanique de ce processus musculaire important explique le lien intrinsèque entre l’hydratation et l’exercice.

Cela dit, l’exercice ne sollicite pas uniquement les muscles, car les mouvements font aussi appel à de nombreuses articulations. Et comme les articulations sont coussinées par une enveloppe liquide, une hydratation optimale est certes fort utile pour favoriser la santé articulaire.

À cause de sa teneur en eau et en sel, la transpiration pendant l’exercice peut causer un problème d’hydratation. La sueur peut évacuer par la peau jusqu’à 10 % du poids corporel en eau lors d’un entraînement. Voilà pourquoi les organismes de médecine sportive conseillent de boire deux verres d’eau (environ un demi-litre) avant une séance d’exercice et de continuer à s’hydrater dès le début et fréquemment pendant l’entraînement. C’est une façon de conserver l’énergie, de soutenir l’activité musculaire et d’optimiser la performance durant l’exercice.

Les bienfaits d’une hydratation adéquate au service de votre santé

Le milieu de la santé et du mieux-être consacre beaucoup d’énergie à promouvoir l’alimentation. Le régime alimentaire est certes un volet essentiel de la santé, mais il serait temps de mettre de l’avant l’importance d’une bonne hydratation.

La liste des bienfaits reconnus de l’hydratation était déjà longue avant même de la lier au poids, à l’humeur, à la cognition et à l’énergie. Ajoutons à cela le soutien très impressionnant que la simple consommation quotidienne de liquides assure à l’état de santé général. C’est aussi beaucoup moins exigeant que de s’astreindre à un régime alimentaire.

Aucun comptage de glucides ou de calories. Aucune pesée des portions. Aucune aliment défendu une semaine et un autre la semaine suivante. Vous ressentez les bienfaits d’une bonne hydratation en buvant tout simplement de l’eau (préférablement sans ajout) tout au long de la journée.

Prenez note du nombre de verres, millilitres, litres que vous consommez, ou du nombre de fois que vous remplissez votre bouteille d’eau. Mettez en pratique ces conseils utiles pour obtenir facilement une hydratation optimale. Assurez à votre organisme un bon apport en eau en prenant les moyens de votre choix et profitez du même coup des bienfaits à large spectre d’une hydratation adéquate.

Vous êtes attablé avec vos amis à votre restaurant préféré et commandez un repas complet. En bonne compagnie, vous faites le plein de patatas bravas. Vous videz complètement votre assiette sans même vous en rendre compte, sans le moindre contrôle de portions; plus de 1 200 calories prises en une demi-heure, peut-être même plus si votre plat était accompagné d’une boisson gazeuse.

Nous nous sommes tous retrouvés dans cette situation, avec le sentiment de culpabilité qui suit les excès alimentaires. Soyez tout de même indulgent envers vous-même – les changements culturels comptent parmi les principaux coupables de la surconsommation. Dans les restaurants, les portions ont doublé, sinon triplé, au cours des 25 dernières années. Cette tendance contribue à la surdose de calories et à la montée en flèche des taux d’obésité.

Un hamburger au restaurant du coin commandé dans les années 1990 pesait environ 128 grammes. De nos jours, le même hamburger pèse environ 227 grammes. À la maison, on suit cette tendance et les assiettes que l’on sert sont également plus remplies. De plus, les aliments prêts à manger regorgeant de produits de conservation ont tranquillement remplacé les repas faits maison.

L’apport calorique moyen augmente graduellement partout dans le monde, mais vous pouvez renverser la tendance dans votre propre vie grâce à une planification simple et efficace. Savourez vos repas sans vous sentir coupable, grâce à la science du contrôle des portions.

Les bienfaits du contrôle des portions

Pourquoi est-il important de contrôler les portions? Parce que vous arriverez ainsi à mieux gérer votre apport calorique tout en vous assurant de fournir à votre organisme les bons types de macronutriments et de micronutriments. Peu importe votre objectif – perdre du poids, ajuster votre IMC, ou conserver un poids santé – votre organisme vous sera reconnaissant pour les bons nutriments dont vous pourriez manquer autrement. Votre portefeuille ne s’en portera que mieux aussi, car chaque ingrédient vous en donnera davantage. Vous pourrez aussi dire adieu au grignotage intempestif directement à partir de l’emballage.

L’importance du contrôle des portions se fait sentir jusque dans le système digestif. En effet, les portions excessives peuvent occasionner des indigestions et de l’inconfort. Si vous ressentez des crampes ou des ballonnements après un gros repas, c’est peut-être à cause de la suralimentation. En mesurant vos portions, vous vous sentirez revigoré, rassasié et énergisé après avoir mangé — et vous en finirez une fois pour toutes avec les redoutables difficultés de concentration qui suivent le repas du midi.

Il a été montré qu’en plus des déséquilibres digestifs, le surplus calorique (consommer plus de calories que ce que l’organisme est en mesure de brûler) contribue au gain de poids en général, même chez les adultes actifs et les athlètes. À l’exception des protéines à l’état pur, la suralimentation a tendance à avoir un effet négatif sur la composition corporelle, ce qui entraîne une augmentation de la masse corporelle ou de la masse graisseuse.

Mangez en fonction de votre type corporel et de votre niveau d’activité

La science du contrôle des portions fonctionnera différemment d’une personne à l’autre. Les facteurs génétiques et le style de vie jouent un rôle de premier plan dans les quantités et les types de nutriments que vous devriez consommer. Commencez par découvrir votre type corporel : endomorphe, ectomorphe, ou mésomorphe. Cette information vous aidera à déterminer votre ratio de macronutriments – protéines, lipides et glucides – et à savoir si vous devriez chercher à réduire ou à augmenter votre apport calorique quotidien.


Apprenez à connaître vos nutriments

Plus vous en savez sur les nutriments, plus il est facile de planifier une alimentation qui correspond à vos besoins et vos objectifs. Apprenez-en davantage dès aujourd’hui sur les macronutriments et les micronutriments.


La prochaine étape est d’indiquer votre taille, votre poids et quelques autres données dans un calculateur de métabolisme de base (BM). Les calculateurs de MB vous fournissent une estimation de l’énergie que votre organisme dépense dans un contexte neutre (comme lorsque vous regardez en rafale une saison entière de votre émission préférée). Ensuite, vous devez tenir compte de votre niveau d’activité et ajouter les loisirs qui vous font brûler des calories. Voici la dépense associée à quelques activités courantes, par tranche de 30 minutes, présentée par Harvard Health Publishing pour une personne pesant 70 kilos :

  • 112 calories pour l’haltérophilie
  • 130 calories pour le golf (avec une voiturette)
  • 167 calories pour la marche à une vitesse moyenne de 5,6 km/h
  • 223 calories pour le simulateur d’escalier
  • 260 calories pour l’aérobie à faible impact
  • 298 calories pour l’entraînement en circuit

Combinez votre MB à votre niveau d’activité général et à vos autres activités pour déterminer le nombre moyen de calories par jour que vous devriez chercher à consommer.

Maîtrisez votre plan de repas

Vous avez fait les calculs. Vous arrivez maintenant à la partie emballante : la création de votre guide de contrôle des portions sur mesure. Recherchez la valeur nutritive de vos aliments favoris, et lisez l’étiquette présentant la valeur nutritive sur les aliments emballés. Portez une attention particulière à la portion déterminée – vous serez surpris de constater à quel point les portions recommandées sont microscopiques pour les aliments transformés. Pour les repas maison, une balance de cuisine peut être une nouvelle acquisition bien utile pour mesurer les ingrédients rapidement et avec précision.

Bien entendu, votre type corporel vous guidera vers le bon type d’alimentation, mais vous ne pouvez pas vous tromper en faisant appel au « nombre d’or » des macronutriments. En moyenne, la moitié de votre assiette devrait être remplie de légumes, le quart de protéines, le dernier quart de glucides complexes et le tout accompagné d’un soupçon de bons gras. Si vous utilisez ces paramètres pour composer votre assiette, vous vous assurez de consommer de bonnes fibres en abondance et une variété de phytonutriments et d’autres micronutriments qu’on ne retrouve pas dans les pizzas préemballées. De plus, les légumes tendent à être faibles en calories, comparativement aux aliments riches en protéines, tandis que les bons gras tendent à avoir une haute densité calorique. C’est dire que vos repas vont demeurer copieux, même si vous mesurez vos portions.

Les bons ratios ne sont pas nécessairement ennuyeux. En fait, une alimentation variée contribue à la diversité de la flore intestinale et est un indicateur de santé cardiaque et de poids santé. Mettez-vous au défi de goûter des fruits et légumes de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et vous aurez le plaisir de découvrir en un rien de temps d’excellentes saveurs et de profiter de composés bénéfiques.

Pratiquez le contrôle des portions

Le contrôle des portions a un effet moins marqué lorsqu’il n’est pas pratiqué de manière constante. Prenez l’habitude de mesurer parfaitement vos portions grâce aux conseils suivants :

Conseils pour le contrôle des portions

  • Utilisez de petites assiettes. C’est ce qu’il y a de plus simple et efficace comme méthode de contrôle des portions. Des études ont montré que les gens mangent moins – ou davantage – en fonction de la grandeur de leur assiette, peu importe à quel point ils avaient faim au départ.
  • Préparez vos repas pour la semaine. Mesurer, cuisiner et stocker des repas pour une semaine fait gagner du temps, en plus de vous permettre de manger sur le pouce en vous assurant de rester sur la bonne voie – même pendant des journées les plus occupées.
  • Donnez-vous un coup de main. Si vous n’avez pas accès à une balance de cuisine, votre main peut vous servir de guide; les portions de protéines devraient être environ de la taille de votre paume, les glucides de la taille de votre poing et les gras devraient correspondre à la grosseur de votre pouce.
  • Buvez un grand verre d’eau avant chaque repas pour aider à déclencher le signal de satiété de votre estomac. En fait, vous devriez essayer de rester hydraté en tout temps – une formule gagnante pour votre santé générale et pour l’atteinte de vos objectifs de contrôle de portions.
  • Mangez de façon réfléchie. Il peut s’écouler au moins 20 minutes avant que l’estomac envoie un signal de satiété au cerveau. Prenez le temps d’apprécier les textures et les saveurs à chaque bouchée. Une fois à table, mettez de côté votre téléphone intelligent afin d’éviter les excès alimentaires par distraction (et aussi parce que c’est impoli, évidemment).
  • Savourez des aliments sains et complets en collation, comme des amandes, des pommes, des branches de céleri avec une trempette de houmous, entre les repas. Utilisez l’indice glycémique pour trouver des aliments à faible indice glycémique — un moyen satisfaisant de faire taire les grondements d’estomac.
  • Partagez le repas lorsque vous mangez au restaurant, ou commandez une demi-portion. Même si vous faites très attention à ce que vous commandez, il est facile de faire des excès en raison des portions souvent surabondantes. À tout le moins, demandez un contenant pour emporter au moment du service et divisez votre portion pour y mettre vos restants. Parcourez le menu pour trouver des repas plus légers ou un menu du midi – les choix sont souvent plus sains et les plats traditionnels sont servis en plus petites portions.
  • Faites-en plus avec moins. Le jeûne intermittent est une option alimentaire populaire qui simplifie l’alimentation en concentrant l’apport calorique dans un nombre réduit de repas. Il a également été démontré que cette façon de s’alimenter favorise la réduction des graisses et le maintien du niveau d’énergie.
  • Tenez un journal de bord. Le fait de noter ce que vous mangez, en quelle quantité, chaque jour, ainsi que vos réactions, peut vous aider à avoir une vue d’ensemble des effets de la nutrition sur votre mode de vie. Essayez de dégager des tendances et partagez vos réflexions avec un nutritionniste en qui vous avez confiance.
  • Obtenez suffisamment de sommeil de qualité afin de favoriser la régulation des hormones associées à la faim. De plus, une bonne nuit de sommeil procure une foule d’autres bienfaits physiques et mentaux.
  • Éliminez les tentations. Votre environnement influence fortement vos comportements. Comme vous vous connaissez mieux que quiconque, apprenez à reconnaître vos points faibles. Si vous avez l’habitude de vous servir une boisson gazeuse vers 15 h, sortez plutôt faire une marche à 14 h 55.

Prenez conscience de l’importance du contrôle des portions

Les gens mangent sans doute plus que jamais, mais vous êtes maintenant armé de connaissances et de savoir-faire et, avec un peu de pratique, vous serez en mesure de maîtriser vos habitudes alimentaires. Vous ferez des économies, tout en nourrissant votre organisme avec les bons nutriments et vous serez débarrassé du sentiment de culpabilité qui accompagne les excès alimentaires. De plus, la prochaine fois que vous irez au restaurant, buvez un grand verre d’eau avant de manger, réservez vos restes dans un contenant pour emporter et savourez chaque bouchée.

En adoptant le bon état d’esprit, vous pourrez tirer le meilleur parti du contrôle des portions.