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Les hormones sont puissantes. Ces messagĂšres chimiques atteignent l’ensemble des cellules, tissus et organes par le systĂšme circulatoire et indiquent Ă  l’organisme ce qu’il doit faire et Ă  quel moment.

Un faible excĂšs ou une lĂ©gĂšre insuffisance de certaines hormones peut avoir de sĂ©rieux effets sur le corps et l’esprit. La liste des facteurs qui peuvent causer ces fluctuations est plutĂŽt longue. Par exemple, un rĂ©gime alimentaire malsain ou un mauvais sommeil peut suffire Ă  dĂ©sĂ©quilibrer les hormones.

Les fluctuations hormonales se produisent quel que soit le sexe, mais elles sont beaucoup plus frĂ©quentes chez la femme. Certaines relĂšvent de facteurs naturels, comme le cycle menstruel, la grossesse et la mĂ©nopause. D’autres facteurs moins naturels, comme les mĂ©thodes de contrĂŽle des naissances, entraĂźnent souvent des dĂ©sĂ©quilibres hormonaux.

Le stress, en particulier Ă  long terme, est un des plus importants facteurs perturbateurs d’un bon Ă©quilibre hormonal. Malheureusement, des Ă©tudes indiquent que les femmes plus que les hommes souffrent de stress. Bien sĂ»r, la rĂ©ponse au stress comporte des diffĂ©rences inhĂ©rentes selon le sexe, ce qui cependant n’explique pas tout. Les pressions et les attentes sociales forcent souvent les femmes Ă  remplir plusieurs rĂŽles, comme de poursuivre une carriĂšre avec succĂšs, d’Ă©lever des enfants, de prendre soin de sa famille, sans oublier de rester en santĂ© et d’avoir une vie personnelle.

Le stress Ă  long terme que vivent bon nombre de femmes a un impact profond sur leurs hormones.

Tout bien considĂ©rĂ©, en matiĂšre de santĂ© fĂ©minine, il est important d’apprendre comment favoriser un bon Ă©quilibre hormonal.

Voyons maintenant certains des symptÎmes courants du déséquilibre hormonal.

Les conséquences du déséquilibre hormonal

Un dĂ©sĂ©quilibre hormonal peut pratiquement avoir un impact sur presque tous les aspects de la santĂ© et de la vie. Voici certains exemples de symptĂŽmes qu’il peut entraĂźner :

La santé mentale

Des hormones importantes sont directement liĂ©es au bien-ĂȘtre Ă©motionnel. La hausse du taux de certaines hormones rend les femmes plus sujettes Ă  l’anxiĂ©tĂ© et Ă  la dĂ©pression.

La santé sociale

Le comportement social est fortement rĂ©gulĂ© par les hormones. Un taux anormal d’hormones importantes peut influer sur l’humeur et mĂȘme entraĂźner des changements dans la personnalitĂ©. Les relations peuvent devenir plus tendues et le contact social plus difficile.

La maßtrise du poids et le métabolisme

Diverses hormones agissent en conjugaison pour rĂ©guler l’appĂ©tit, le mĂ©tabolisme et mĂȘme la rĂ©partition de la graisse corporelle. Comme les fluctuations hormonales peuvent causer le gain ou la perte de poids, les fringales et d’autres changements mĂ©taboliques, elles peuvent rendre difficile de conserver un poids santĂ© stable.

L’Ă©nergie

La fatigue est souvent l’un des premiers signes de dĂ©sĂ©quilibre hormonal. Autant l’hyperthyroĂŻdie que l’hypothyroĂŻdie peut causer la fatigue.  Un taux accru de progestĂ©rone peut causer de la somnolence, tandis qu’un faible taux d’ƓstrogĂšnes peut nous faire perdre notre Ă©nergie.

La santé reproductive

Le dĂ©sĂ©quilibre hormonal est la cause principale de l’infertilitĂ©. Il peut perturber l’ovulation, le cycle menstruel et d’autres processus biologiques nĂ©cessaires Ă  la grossesse.

La qualité du sommeil

Les ƓstrogĂšnes et la progestĂ©rone participent grandement Ă  la rĂ©gulation des cycles sommeil-veille. Par exemple, ces hormones peuvent baisser et fluctuer pendant la mĂ©nopause ou la grossesse, ce qui contribue Ă  des problĂšmes de sommeil et mĂȘme Ă  l’insomnie. Les bouffĂ©es de chaleur et les sueurs nocturnes, des symptĂŽmes courants de changements hormonaux, peuvent aussi causer une difficultĂ© Ă  dormir.

Comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, les hormones sont trĂšs puissantes. Ces messagĂšres chimiques contrĂŽlent des aspects essentiels des fonctions de l’organisme et de notre façon de nous sentir. Le soutien d’un bon Ă©quilibre hormonal est un aspect fondamental de la santĂ©, plus particuliĂšrement de celle des femmes.

Avant de passer à des conseils et des astuces pour favoriser un bon équilibre hormonal, attardons-nous sur certaines des hormones principales du systÚme endocrinien et sur leur fonction.

Les hormones importantes pour la santé de la femme

ƒstrogĂšne est un mot qui ne vous est sans doute pas inconnu. Il tient le rĂŽle le plus important dans la santĂ© de la femme, bien que plusieurs autres hormones y participent aussi. Ces hormones se conjuguent pour rĂ©guler le mĂ©tabolisme, l’humeur, le taux d’Ă©nergie et bien plus encore.

Voici un aperçu du fonctionnement de certaines d’entre elles :

ƒstrogĂšne : une hormone sexuelle associĂ©e Ă  la santĂ© reproductive et au dĂ©veloppement des caractĂ©ristiques sexuelles de la femme. Les ƓstrogĂšnes interviennent dans les changements physiques d’une fille en pĂ©riode de pubertĂ©. Outre leur rĂŽle dans la santĂ© reproductive, les ƓstrogĂšnes contribuent Ă©galement Ă  soutenir la santĂ© cardiovasculaire, osseuse, ainsi que mentale et Ă©motionnelle.

MĂȘme si les ovaires en produisent la plus grande partie, les glandes surrĂ©nales au-dessus des reins fabriquent aussi des ƓstrogĂšnes en petite quantitĂ©, de mĂȘme que des cellules lipidiques. Le taux d’ƓstrogĂšnes dans l’organisme fluctue pendant le cycle menstruel et baisse aprĂšs la mĂ©nopause.

ProgestĂ©rone : une autre hormone participant aux processus de reproduction. AprĂšs l’ovulation, la progestĂ©rone prĂ©pare la paroi de l’utĂ©rus (endomĂštre) pour la possibilitĂ© de grossesse. Si la femme devient enceinte, la progestĂ©rone continue de produire d’autres changements qui en fin de compte aideront Ă  nourrir le fƓtus en dĂ©veloppement.

TestostĂ©rone : une hormone mĂąle, pense-t-on aussitĂŽt, mais il s’en produit aussi en petite quantitĂ© dans les ovaires et les glandes surrĂ©nales chez la femme. En plus de la santĂ© des os et des muscles, la testostĂ©rone soutient aussi la libido de la femme (dĂ©sir sexuel).

La plus grande partie de la testostĂ©rone produite dans les ovaires de la femme se transforme en Ɠstradiol, une hormone sexuelle importante.

Hormone thyroĂŻdienne : en forme de papillon, la glande thyroĂŻde se trouve Ă  l’avant du cou. Elle libĂšre l’hormone thyroĂŻdienne qui contrĂŽle le mĂ©tabolisme, la croissance et bon nombre d’autres fonctions de l’organisme.

MĂȘme s’il s’agit d’une liste partielle des hormones Ă  l’Ɠuvre dans le corps fĂ©minin, il faut espĂ©rer qu’en vous familiarisant avec ces Ă©lĂ©ments importants, vous en comprendrez mieux les fonctions entrecroisĂ©es.

Passons maintenant Ă  l’aspect principal de la santĂ© hormonale :  ce qu’il faut faire dans l’immĂ©diat et Ă  long terme pour soutenir directement un taux hormonal sain et Ă©quilibrĂ©.

Des stratégies holistiques pour un bon équilibre hormonal

Comme nous l’avons appris prĂ©cĂ©demment, un taux hormonal anormal peut dĂ©couler des stades naturels de la vie, de facteurs de style de vie, comme le stress ou un Ă©tat de santĂ© mĂ©diocre, ou dans certains cas, d’un problĂšme de santĂ©. Heureusement, les moyens de soutenir un bon Ă©quilibre hormonal ne manquent pas. Voyons maintenant l’Ă©ventail des stratĂ©gies.

Une saine alimentation

Bien manger est la clĂ© pour soutenir un bon Ă©quilibre hormonal. Excellent pour notre propre nutrition, ce l’est tout autant pour la santĂ© de notre microbiome intestinal, cet acteur important du systĂšme endocrinien.  Le microbiote rĂ©gule directement diverses hormones qui participent au mĂ©tabolisme en plus d’en produire lui-mĂȘme certaines.

Un rĂ©gime alimentaire mĂ©diocre nuit assez rapidement au microbiome
 et aux hormones.  L’effet nocif des viandes transformĂ©s et aliments sucrĂ©s est notoire Ă  cet Ă©gard. Par contre, en fournissant Ă  l’organisme les nutriments qu’il lui faut et des probiotiques, le microbiome intestinal reste en bon Ă©tat et diversifiĂ©.

Outre son importance comme Ă©lĂ©ment d’une saine alimentation, un apport suffisant de protĂ©ines et de bons gras est essentiel Ă  l’Ă©quilibre hormonal. Dans l’organisme, les hormones sont faites d’acides aminĂ©s contenues dans les protĂ©ines ingĂ©rĂ©es et certaines hormones lipidiques sont faites Ă  partir des gras et du cholestĂ©rol dans les aliments.

Les lĂ©gumes crucifĂšres fournissent des fibres, des antioxydants et des phytonutriments dont l’organisme a besoin pour aider le foie Ă  remplir sa fonction de dĂ©toxifier les hormones comme les ƓstrogĂšnes.  La neutralisation du stress oxydatif et la dĂ©toxication des hormones sont d’importants aspects de la santĂ© et de l’Ă©quilibre des hormones.

Les fibres dans les lĂ©gumes et les protĂ©ines alimentaires soutiennent directement l’Ă©quilibre et la diversitĂ© du microbiome intestinal.

La gestion du stress

Le stress est un facteur important du dĂ©sĂ©quilibre hormonal. Pour contribuer Ă  l’Ă©quilibre hormonal, il est donc trĂšs utile d’acquĂ©rir l’aptitude Ă  gĂ©rer efficacement le stress.

Celui-ci dĂ©coule de la circulation de certaines hormones dans l’organisme. Les hormones du stress sont libĂ©rĂ©es par les glandes surrĂ©nales chaque fois que le corps perçoit un danger. Ce danger peut ĂȘtre perçu frĂ©quemment quand on occupe un emploi stressant ou si on mĂšne de front devoirs familiaux, relations et carriĂšre. Le cortisol, la principale hormone du stress, hausse immĂ©diatement le taux de sucre sanguin pour nous permettre de lutter ou nous enfuir en situation de danger. Par contre, un taux Ă©levĂ© de cortisol sur une longue pĂ©riode peut entraĂźner des problĂšmes de santĂ©.

Il existe toutefois des moyens d’influer sur la rĂ©ponse au stress de l’organisme Ă  tout moment donnĂ©. MĂ©ditation, respiration profonde, yoga et tai-chi sont tous des moyens d’abaisser le taux des hormones du stress en circulation.

Des techniques de gestion du stress peuvent modifier la rĂ©ponse de l’organisme aux situations difficiles, stimuler le systĂšme endocrinien et rĂ©guler les hormones Ă  court et Ă  long terme.

L’exercice

Les hormones bĂ©nĂ©ficient grandement de l’activitĂ© physique modĂ©rĂ©e. L’exercice stimule le systĂšme endocrinien qui contribue Ă  rĂ©guler les hormones. Il libĂšre aussi des endorphines, des hormones qui peuvent aider Ă  amĂ©liorer l’humeur et Ă  soulager le stress.

De plus, l’exercice aide l’organisme Ă  extraire le glucose dans le sang sans insuline, ce qui amĂ©liore la sensibilitĂ© Ă  l’insuline.

Les rĂ©cepteurs des hormones des cellules qui rĂ©gulent tous les signaux circulant dans l’organisme sont un Ă©lĂ©ment important du systĂšme endocrinien.  L’activitĂ© physique accroĂźt la sensibilitĂ© des rĂ©cepteurs des cellules.  Des rĂ©cepteurs plus sensibles envoient et reçoivent les signaux plus efficacement et absorbent mieux les nutriments.

L’exercice renforce le bon fonctionnement du foie, l’organe en charge de mĂ©taboliser les hormones. Le foie peut transformer les hormones en formes diverses ou plus actives, en plus de pouvoir les rendre inactives, d’en disposer. et de les synthĂ©tiser. Toutes ces fonctions sont importantes pour un bon Ă©quilibre hormonal. L’exercice permet au foie de mĂ©taboliser plus efficacement les ƓstrogĂšnes, ce qui peut aider Ă  Ă©quilibrer le taux des ƓstrogĂšnes en circulation. Il peut mĂȘme rendre le cycle menstruel plus rĂ©gulier.

Il y a encore d’autres moyens de soutenir l’Ă©quilibre hormonal. Un sommeil de qualitĂ© et d’autres facteurs de style de vie, comme la socialisation et le plein air, peuvent ĂȘtre trĂšs bĂ©nĂ©fiques. Dans certains cas, notamment un dĂ©rĂšglement hormonal causĂ© par la maladie ou un autre problĂšme de santĂ©, une intervention mĂ©dicale peut ĂȘtre nĂ©cessaire.

À retenir : l’Ă©quilibre hormonal, facteur de la santĂ© de la femme.

En conclusion, une approche Ă  volets multiples est requise pour soutenir un bon Ă©quilibre hormonal. Changements aux style de vie. RemĂšdes naturels. Pratiques de pleine conscience. La vie quotidienne devrait intĂ©grer tous les aspects d’un mode de vie sain.

Chacun peut Ă©tablir le fondement d’une meilleure santĂ© hormonale, en mettant l’accent sur la nutrition, la gestion du stress, l’exercice rĂ©gulier et un sommeil de qualitĂ©. MĂȘme si les mĂ©thodes holistiques peuvent ĂȘtre trĂšs bĂ©nĂ©fiques, il est essentiel de consulter un professionnel des soins de santĂ© pour adopter une approche personnalisĂ©e qui soit aussi sĂ©curitaire. En appliquant toutes ces stratĂ©gies et en soutenant notre systĂšme endocrinien, notre Ă©tat de bien-ĂȘtre est encore meilleur et plus Ă©quilibrĂ©.

exercise and aging

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La plupart des gens connaissent les principes de base pour rester en santĂ© – du moins en thĂ©orie. Une alimentation nutritive, l’exercice rĂ©gulier et un sommeil suffisant. Pourtant, il y aurait lieu d’amĂ©liorer la mise en pratique de ces saines habitudes. Bien sĂ»r, la perfection n’est pas de ce monde et il peut ĂȘtre difficile de changer lorsque les habitudes de vie sont bien ancrĂ©es depuis des annĂ©es.

La bonne nouvelle : il est possible de favoriser la santĂ© Ă  tous les Ăąges, mĂȘme lorsque nous avons tardĂ© Ă  apporter les changements qu’il aurait fallu pour vivre plus sainement. Il n’est jamais trop tard pour adopter les meilleures habitudes de vie possibles.

Bon nombre de gens – surtout d’Ăąge moyen ou avancĂ© – estiment avoir dĂ©passĂ© le point de non-retour dans leur cheminement vers la santĂ©. Ils pensent qu’il est trop tard pour apporter Ă  leur style de vie des changements bĂ©nĂ©fiques pour leur santĂ©. Des Ă©tudes concluent pourtant que des changements de style de vie apportent des bienfaits pour la santĂ©, quel que soit notre Ăąge.

En d’autres mots, il n’est jamais trop tard pour prendre soin de notre santĂ© et pour apprendre Ă  faire ce qu’il faut pour notre corps. Il faut d’abord connaĂźtre le fondement scientifique des conseils santĂ© pour ensuite les mettre en pratique Ă  tout Ăąge afin de favoriser notre santĂ© physique et mentale tout notre vie.

La neuroplasticité : habitudes, changements et vieillissement cérébral

Les humains sont des ĂȘtres d’habitude. Le quotidien est un enchaĂźnement de routines – repas, travail, sommeil et loisirs. Comme vous le savez sans doute dĂ©jĂ , il est difficile de renoncer Ă  des habitudes ou d’en adopter de nouvelles.

C’est un phĂ©nomĂšne que peut expliquer la neurologie. La rĂ©pĂ©tition de comportements ou d’activitĂ©s entraĂźne l’Ă©tablissement de circuits entre les neurones du cerveau qui rajustent leur façon d’enclencher le codage d’un comportement ou d’une activitĂ© comme une habitude. Ainsi, le comportement ou l’activitĂ© devient en quelque sorte un branchement dans le cerveau.

Ces habitudes bien ancrĂ©es sont naturellement difficiles – mais pas impossibles – Ă  changer. Notre aptitude Ă  changer nos habitudes tient en partie Ă  la neuroplasticitĂ©, qui est simplement la capacitĂ© du cerveau Ă  changer.

De la petite enfance Ă  l’enfance (et mĂȘme au dĂ©but de l’Ăąge adulte), la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale est prodigieuse. Le cerveau change et se dĂ©veloppe facilement. Avec le temps, ce processus ralentit Ă  tel point que les scientifiques ont longtemps cru Ă  la disparition complĂšte de la neuroplasticitĂ© vers l’Ăąge de 25 ans. Autrement dit, ils estimaient que les circuits cĂ©rĂ©braux Ă©taient entiĂšrement Ă©tablis dans la mi-vingtaine.

Des Ă©tudes rĂ©centes indiquent cependant que c’est loin d’ĂȘtre le cas. Le cerveau peut Ă©tablir de nouvelles connexions, crĂ©er des neurones et modifier sa structure Ă  tous les Ăąges. MĂȘme si le processus peut sembler diffĂ©rent avec l’Ăąge, il est toujours possible.

En conclusion, on peut arriver à faire du neuf avec du vieux. Plus important encore, on peut adopter à tout ùge de nouvelles habitudes bénéfiques pour la santé.

Finis les mauvais penchants : les bienfaits de renoncer aujourd’hui mĂȘme aux habitudes malsaines

Lorsque les gens envisagent de renoncer Ă  des habitudes de longue date – tabagisme, consommation excessive d’alcool ou d’aliments transformĂ©s – ils se demandent souvent si la diffĂ©rence en vaudra le coĂ»t.

La réponse est simple. En abandonnant les plus tÎt possible des habitudes malsaines, on peut obtenir des effets positif trÚs marqués sur la santé.

Prenons par exemple le tabagisme. Pour quelqu’un qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 20 ans, une journĂ©e de plus Ă  fumer peut sembler dĂ©risoire. Pourtant, les bienfaits pour la santĂ© de renoncer au tabagisme, comme le risque plus faible de maladie cardiaque, se font sentir aprĂšs une seule journĂ©e.

Il faut vous rappeler que si vous avez pour objectif d’abandonner des habitudes malsaines, il faut commencer quelque part. Chaque jour oĂč vous gardez le cap sur votre objectif, vous faites ce qu’il faut pour rĂ©tablir les circuits dans votre cerveau. MĂȘme si les bienfaits pour la santĂ© ne sont pas immĂ©diats, vous crĂ©ez de nouvelles voies neurales qui vous aideront Ă  conserver un style de vie plus sain.

Apporter des changements : comment prendre soin de votre corps avec l’Ăąge

Les habitudes acquises au dĂ©but de l’Ăąge adulte sont des facteurs qui dĂ©termineront votre profil de santĂ© plus tard dans la vie. En fonction de votre style de vie, le risque de maladies graves Ă©voluera. Ce risque statistique n’est pourtant pas coulĂ© dans le bĂ©ton.

À partir de la soixantaine et mĂȘme plus loin, on peut constater les effets bĂ©nĂ©fiques d’une amĂ©lioration de notre rĂ©gime alimentaire, de notre forme physique et de notre santĂ© mentale. Ensemble, ces changements positifs peuvent ouvrir la voie vers une vie heureuse et en santĂ© jusqu’Ă  un Ăąge trĂšs avancĂ©. Que vous soyez adolescent, jeune adulte, d’Ăąge moyen ou plus vieux, suivez ces conseils pour renforcer votre santĂ© Ă  tout Ăąge :

  • IntĂ©grez l’exercice Ă  votre rĂ©gime quotidien : Que ce soit la marche, la musculation ou l’exercice cardio intensif, l’activitĂ© physique est importante, quel que soit votre Ăąge. Chez le jeune adulte, une activitĂ© physique soutenue amĂ©liore la santĂ© cardiovasculaire et respiratoire, en plus de contribuer Ă  prĂ©server sa bonne forme physique plus tard dans la vie.
    Pour la personne d’Ăąge moyen ou avancĂ©, l’activitĂ© physique est tout aussi importante, sinon plus. Une activitĂ© physique accrue peut favoriser la santĂ© cardiovasculaire globale, et plus encore. Chez les adultes plus ĂągĂ©s, l’activitĂ© physique contribue Ă  prĂ©server la force musculaire, ce qui les aide Ă  conserver leur mobilitĂ© afin de mener Ă  bien leurs tĂąches quotidiennes.
  • Consommez des aliments nutritifs : Le rĂ©gime alimentaire a une incidence sur presque tous les aspects de la vie. Comme les aliments sont un carburant pour l’organisme, il faut lui fournir les nutriments dont il a besoin pour assurer son fonctionnement efficace toute la vie. Pendant l’enfance, l’adolescence et le dĂ©but de l’Ăąge adulte, le rĂ©gime alimentaire est la source de carburant nĂ©cessaire Ă  l’organisme pour assurer la croissance et le dĂ©veloppement.
    Avec l’Ăąge, le rĂ©gime alimentaire peut contribuer Ă  conserver un poids santĂ© – qui diffĂšre pour chacun – et favoriser la santĂ© du corps tout entier pendant toute votre vie.
    De plus, une saine alimentation peut simplement vous aider Ă  mieux vous sentir. Les personnes qui consomment des aliments nutritifs se disent souvent plus rassasiĂ©es et Ă©nergiques pendant la journĂ©e, bien qu’il soit difficile de dire dans quelle mesure.. C’est assurĂ©ment un bienfait dont vous pouvez profiter Ă  tout Ăąge.
  • Gardez votre cerveau actif : Une promenade dans la nature, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compĂ©tence comptent parmi les nombreuses activitĂ©s qui toute votre vie vous permettront de garder votre cerveau actif pendant toute votre vie. Le cerveau aime les dĂ©fis – pourquoi ne pas lui en lancer un?
    En vous efforçant d’apprendre pendant toute la vie, vous pourrez maintenir votre activitĂ© cĂ©rĂ©brale. La neuroplasticitĂ© s’en trouve favorisĂ©e et la capacitĂ© de votre cerveau Ă  apprendre et Ă  se dĂ©velopper se maintient jusqu’Ă  un Ăąge avancĂ©. L’activitĂ© et la stimulation cĂ©rĂ©brales peuvent aussi optimiser la santĂ© mentale toute la vie.

Gardez un Ă©tat d’esprit positif pour rester en santĂ© au fil des ans

Quel que soit votre Ăąge, pour prendre soin de votre santĂ©, il faut adopter un Ă©tat d’esprit axĂ© sur votre croissance personnelle. Autrement dit, vous devez croire que votre santĂ© et votre style de vie peuvent changer pour le mieux. Il suffit d’y mettre le temps et les efforts.

Rappelez-vous : il ne faut pas nĂ©cessairement apporter tous ces changements du mĂȘme coup. Commencez tout doucement, en vous fixant progressivement des objectifs plus ambitieux. Il est normal d’avoir des manquements, mais il n’en tient qu’Ă  vous de reprendre la bonne voie. Qu’attendez-vous? Faites un premier pas sur la voie de la santĂ© – aussi modeste qu’il soit.

old vs young

old vs young

Tout le monde vieillit – c’est une rĂ©alitĂ© de la vie. Toutefois, selon l’Ăąge que l’on a, le vieillissement peut avoir des connotations diffĂ©rentes. Pendant la premiĂšre enfance, l’enfance et l’adolescence, qui dit vieillissement dit croissance, tant sur le plan physiologique qu’Ă©motionnel.

Or, quelles sont les consĂ©quences du vieillissement une fois parvenu Ă  l’Ăąge adulte? C’est habituellement au dĂ©but de l’Ăąge adulte que le corps est dans sa forme optimale. Il faut bien dire que cette pĂ©riode ne dure pas indĂ©finiment. Ainsi, en passant du dĂ©but de l’Ăąge adulte Ă  l’Ăąge mĂ»r et plus loin, on remarque normalement des changements graduels dans la façon dont on se sent et les effets ressentis.

Malheureusement, rien ne peut arrĂȘter cette Ă©volution. Il y a tout de mĂȘme des thĂ©ories de gĂ©rontologie qui cherchent Ă  rĂ©pondre Ă  cette question difficile : pourquoi vieillit-on?

Les rĂ©ponses que vous trouverez plus bas pourront vous apporter des connaissances de base qui pourront vous servir Ă  prĂ©parer vos vieux jours en toute aise. Comme point de dĂ©part, interrogeons-nous sur l’objet, la raison et le mode de vieillissement. À quoi faut-il s’attendre en prenant de l’Ăąge? Pourquoi ces transformations se produisent-elles? Et comment y faire face lorsqu’elles se manifestent?

Pourquoi vieillit-on?

Le vieillissement est un processus infiniment complexe que n’arrivent pas encore Ă  comprendre tout Ă  fait les scientifiques. Cela dit, il n’y a pas de rĂ©ponse facile Ă  la question Ă  savoir pourquoi on vieillit. Voici ce que l’on sait : les cellules s’usent au fil du temps. Elles deviennent moins fonctionnelles et leur structure se dĂ©grade. Les scientifiques attribuent ce dĂ©pĂ©rissement Ă  une combinaison de facteurs de deux ordres : intrinsĂšques et extrinsĂšques.

  • Le vieillissement intrinsĂšque : Quel que soit votre style de vie, vous allez inĂ©vitablement vieillir. MĂȘme les gens les plus en santĂ© vieillissent. Ce processus de vieillissement naturel s’appelle le vieillissement intrinsĂšque. Vos cellules sont tout simplement prĂ©destinĂ©es Ă  se dĂ©grader avec le temps.
  • Le vieillissement extrinsĂšque : Bon nombre de facteurs environnementaux et de style de vie agissent aussi sur le vieillissement. Le tabagisme, une consommation excessive d’alcool et la pollution atmosphĂ©rique sont autant de facteurs qui font vieillir vos cellules. Ce phĂ©nomĂšne s’appelle vieillissement extrinsĂšque parce qu’il est influencĂ© par des facteurs indĂ©pendants de votre corps.
    Bien qu’on en fasse rarement mention dans une conversation, la distinction entre le vieillissement intrinsĂšque et extrinsĂšque est bien connue de la plupart des gens, sans qu’ils en soient conscients. Un fumeur d’Ăąge mĂ»r pourra constater qu’il a les poumons d’un octogĂ©naire. C’est un constat que les gens pourront comprendre car ils savent pour la plupart que des facteurs externes – ou extrinsĂšques – influent sur le processus de vieillissement.
    C’est ce qui nous amĂšne tout naturellement Ă  aborder deux autres notions fondamentales dans le processus de vieillissement : l’Ăąge biologique et l’Ăąge chronologique.
  • L’Ăąge chronologique : C’est le chiffre que vous donnez lorsque quelqu’un vous demande votre Ăąge. Autrement dit, l’Ăąge chronologique a trait Ă  la pĂ©riode qui s’est Ă©coulĂ©e entre votre naissance et le prĂ©sent. Impossible d’accĂ©lĂ©rer ou de ralentir la progression de l’Ăąge chronologique.
  • L’Ăąge biologique : Le vieillissement se manifeste Ă  mesure que les cellules de l’organisme s’endommagent et se dĂ©gradent. Il s’agit d’un processus inĂ©vitable qui, chez des sujets en assez bonne santĂ©, se manifeste environ au mĂȘme rythme. Donc, si on examine les cellules d’une femme de 30 ans en bonne santĂ©, son Ăąge biologique est probablement de 30 ans. Par contre, si une personne a Ă©tĂ© exposĂ©e Ă  des facteurs extrinsĂšques de vieillissement – par exemple si elle a fumĂ© Ă  l’excĂšs – ses cellules vont vieillir plus rapidement. MĂȘme si son Ăąge chronologique est de 30 ans, son Ăąge biologique risque d’ĂȘtre plus prĂšs de 50 ans.

Revenons Ă  la premiĂšre question : pourquoi vieillit-on? Vous savez maintenant que le vieillissement est la dĂ©gradation graduelle des cellules. Ce processus se manifeste naturellement, mais il peu s’accĂ©lĂ©rer sous l’effet de divers facteurs externes.

Bien qu’il s’agisse d’un concept fort simple, cette explication soulĂšve cependant une autre question. Qu’est-ce qui explique la dĂ©gradation naturelle des cellules? Ce n’est pas lĂ  un processus bĂ©nĂ©fique pour l’humain. La plupart des processus nĂ©fastes sont Ă©liminĂ©s par une sĂ©lection naturelle qui s’Ă©tend sur des milliers d’annĂ©es. Par consĂ©quent, comment se fait-il que l’humain n’ait pas Ă©voluĂ© de façon Ă  assurer la santĂ© Ă©ternelle de ses cellules? C’est ici qu’entrent en jeu les diffĂ©rentes thĂ©ories du vieillissement.

Une explication des théories du vieillissement

Le pour et le contre de la dĂ©gradation naturelle et inĂ©vitable des cellules humaines ne font l’objet d’aucun consensus scientifique. On sait que certains facteurs accĂ©lĂšrent le processus de vieillissement, mais il n’y a aucune mĂ©thode Ă©prouvĂ©e pour en ralentir le rythme normal.

La grande question demeure : pourquoi?

Les rĂ©ponses scientifiques Ă  cette question se classent dans l’une des trois catĂ©gories suivantes : programmation, dĂ©tĂ©rioration ou thĂ©ories combinĂ©es du vieillissement. En prenant connaissance de chacune de ces thĂ©ories, il importe de se rappeler qu’elles proposent des explications possibles de l’espĂ©rance de vie limitĂ©e de l’humain, mais sans offrir de rĂ©ponse concluante.

  • ThĂ©ories du vieillissement programmĂ© : Selon les scientifiques de cette Ă©cole de pensĂ©e, le vieillissement n’a rien d’accidentel. Ils estiment que l’humain a Ă©voluĂ© pour vieillir et Ă©ventuellement mourir. Le processus dans son ensemble devient ainsi un Ă©lĂ©ment dĂ©libĂ©rĂ© et programme de la gĂ©nĂ©tique humaine.
    D’un point de vue Ă©volutionniste, cette thĂ©orie pourra sembler quelque peu passĂ©iste. Pourquoi l’Ă©volution humaine progresserait-elle selon un mode menant Ă  une durĂ©e de vie fixe? La rĂ©ponse se trouve dans l’altruisme – non pas un altruisme dĂ©libĂ©rĂ©, mais le dĂ©veloppement Ă©volutionnaire dont bĂ©nĂ©ficie l’espĂšce, et non l’individu.
    Les ressources qu’on trouve dans le monde s’Ă©puisent. Si l’humain vivait indĂ©finiment, il y aurait une rivalitĂ© fĂ©roce pour la possession de ces ressources. Une explication possible du processus de vieillissement veut que l’humain ait Ă©voluĂ© de maniĂšre Ă  disparaĂźtre une fois atteint le stade post-procrĂ©ation, rĂ©duisant ainsi l’Ă©mulation face aux gĂ©nĂ©rations montantes.
  • ThĂ©ories du vieillissement par la dĂ©tĂ©rioration : Comme nous l’avons vu plus haut, il est communĂ©ment reconnu que certains facteurs environnementaux peuvent accĂ©lĂ©rer le processus de vieillissement. Les thĂ©ories du vieillissement par la dĂ©tĂ©rioration s’appuient sur le mĂȘme raisonnement. Elles expliquent le dĂ©cĂšs Ă©ventuel de l’humain par la dĂ©gradation graduelle et cumulative des cellules, au lieu de l’attribuer Ă  un facteur gĂ©nĂ©tique prĂ©dĂ©terminĂ© ou prĂ©programmĂ©. L’origine de cette dĂ©tĂ©rioration cellulaire demeure toutefois sujette Ă  discussion.
    Parmi les thĂ©ories courantes, il semble que les processus naturels de l’organisme pourraient soumettre les cellules Ă  de petites quantitĂ©s de stress oxydatif. Autrement dit, certains de ces processus crĂ©eraient des sous-produits dommageables pour les cellules. À titre d’exemple, le mĂ©tabolisme crĂ©e un dĂ©rivĂ© rĂ©actif de l’oxygĂšne (DRO) qui endommage peu Ă  peu les tissus et les cellules.
  • ThĂ©ories combinĂ©es du vieillissement : Comme leur nom l’indique, ces thĂ©ories puisent Ă  la fois dans celles du vieillissement programmĂ© et du vieillissement par dĂ©tĂ©rioration pour en arriver Ă  une explication globale.Au cours des annĂ©es 1970, le gĂ©rontologue B.L. Strehler a Ă©tabli quatre postulats (ou hypothĂšses) au sujet du vieillissement. PremiĂšrement, le vieillissement est universel et commun Ă  toutes les espĂšces. DeuxiĂšmement, il est intrinsĂšque. TroisiĂšmement, il est graduel. Enfin, les facteurs ne font partie du processus de vieillissement qu’Ă  la condition de ne comporter aucun avantage Ă©volutionnaire.La plupart de thĂ©ories combinĂ©es du vieillissement reposent sur ces quatre postulats. Elles tendent Ă  se concentrer sur les façons prĂ©cises dont les cellules se dĂ©tĂ©riorent. (Est-ce la membrane cellulaire? Ou le vieillissement serait-il liĂ© Ă  la capacitĂ© des cellules de produire de l’Ă©lectricitĂ©?) Ici encore, malgrĂ© les thĂ©ories, il n’y a pas de terrain d’entente sur la question centrale Ă  savoir pourquoi les gens vieillissent.

Ce Ă  quoi il faut s’attendre en franchissant diverses Ă©tapes du vieillissement

MalgrĂ© l’intĂ©rĂȘt que puisse prĂ©senter une analyse en profondeur de la gĂ©rontologie, elle risque parfois de se dĂ©tourner des effets du vieillissement. La dĂ©gradation quotidienne des cellules : voilĂ  ce que c’est que de vieillir. Cela dit, quelle en est l’incidence sur l’expĂ©rience vĂ©cue?

Une expression assez rĂ©pandue peut sans doute le mieux rĂ©sumer les effets du vieillissement. En parlant d’un parent ou d’un ami vieillissant, on dit souvent qu’il « ralentit », ce qui n’est pas loin de la vĂ©ritĂ©. En raison du processus de vieillissement, le corps fonctionne avec moins d’efficacitĂ©. Les diffĂ©rents systĂšmes et processus de l’organisme s’en ressentent. Qu’il s’agisse de se remettre d’une blessure, de faire de la musculation ou tout simplement de bouger, tout se met graduellement Ă  ralentir.

On établit généralement cinq stades chronologiques dans le processus de vieillissement :

  • L’autonomie : Au cours de cette pĂ©riode, la plupart des gens sentent un lĂ©ger ralentissement de leur corps, mais ils arrivent encore Ă  gĂ©rer leurs tĂąches quotidiennes. Cette pĂ©riode se situe essentiellement dans le prolongement de la vie adulte normale, mais le moment est bien choisi pour commencer Ă  penser aux projets d’avenir et aux besoins futurs.
  • L’interdĂ©pendance : C’est l’Ă©tape de la vie oĂč les tĂąches quotidiennes commencent Ă  paraĂźtre plus lourdes. Les aĂźnĂ©s qui traversent cette pĂ©riode sont souvent en mesure de vivre en autonomie, mais ils pourraient avoir besoin d’aide pour faire la cuisine, conduire leur voiture ou effectuer d’autres tĂąches semblables. Dans la plupart des cas, ils n’ont pas besoin d’un aidant Ă  plein temps.
  • La dĂ©pendance : Comme son nom l’indique, ce stade est celui oĂč l’aĂźnĂ© commence Ă  perdre son autonomie. Le moment de son apparition diffĂšre pour tout le monde. C’est l’Ă©tat de santĂ© physique et mental qui est le facteur dĂ©terminant Ă  cet Ă©gard. Cette transition peut s’avĂ©rer Ă©normĂ©ment difficile et frustrante pour l’aĂźnĂ© qui doit accepter, bon grĂ©, mal grĂ©, l’entrĂ©e en scĂšne d’un proche aidant ou d’un aidant professionnel.
  • La gestion de crise : C’est le stade oĂč la personne du troisiĂšme Ăąge nĂ©cessite plus de soins (qu’il s’agisse d’une assistance mĂ©dicale ou d’une aide domestique quotidienne) que ne peuvent assurer les membres de la famille ou les proches. À cette Ă©tape de leur vie, nombreux sont ceux qui doivent faire leur entrĂ©e dans un Ă©tablissement de soins Ă  plein temps.
  • La fin de vie : L’Ă©tape ultime du vieillissement est Ă©videmment la mort. Selon les besoins de chacun, ce stade peut prendre des allures trĂšs diffĂ©rentes. Dans bien des cas, le lieu de rĂ©sidence sera un hĂŽpital, un Ă©tablissement de soins, une maison de fin de vie, ou encore, le domicile d’un membre de la famille. Les proches devraient s’appliquer Ă  offrir Ă  la personne en fin de vie autant de confort, d’amour et de soins qu’ils le peuvent.

Les mesures Ă  prendre face au vieillissement

S’il y a un fait inĂ©luctable auquel vous devrez vous rĂ©signer, c’est que vous allez vieillir. On ne peut rien y faire. Par contre, il est possible de prendre certaines mesures qui vous aideront Ă  vieillir dans les meilleures conditions possibles.

À cette fin, rappelons les Ă©lĂ©ments fondamentaux d’un style de vie sain :

Ces habitudes de vie vous aideront à maintenir à un niveau normal le stress oxydatif subi par vos cellules. Le résultat : il vous sera plus facile de faire concorder votre ùge biologique avec votre ùge chronologique.

Pensez aussi à adopter des moyens de soutenir votre santé cellulaire. Comme le vieillissement se traduit par une dégradation des cellules, le meilleur moyen de vieillir en santé consiste sans contredit à en prendre bien soin.

En plus de mettre en pratique de saines habitudes de vie, prenez le temps de vivre dans le prĂ©sent. Chaque stade de la vie vous rĂ©serve des joies et des peines. Accueillez-les telles qu’elles se prĂ©sentent et tirez-en parti oĂč que vous en soyez dans votre parcours!

aging

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Personne ne rajeunit, mĂȘme si on ne tient pas Ă  se le faire rappeler. Le vieillissement peut ĂȘtre emballant, inquiĂ©tant, morose et tout ce qu’on peut imaginer entre ces possibilitĂ©s. Il va sans dire que le processus de transition entre les Ăąges de la vie est complexe, tant sur le plan Ă©motionnel que physique.

En prenant de l’Ăąge, on passe de la premiĂšre enfance Ă  l’adolescence, ensuite au stade de jeune adulte, puis Ă  l’Ăąge mĂ»r et au troisiĂšme Ăąge. Chacun des stades de la vie prĂ©sente ses propres enjeux et gratifications. Cela dit, qu’est-ce qui diffĂ©rencie ces stades les uns des autres? Qu’est-ce que l’adolescence? Qu’est-ce que l’Ăąge adulte? Quand ces transitions surviennent-elles? Et quand passe-t-on de l’Ăąge adulte Ă  l’Ăąge mĂ»r?

En poursuivant votre lecture, vous trouverez des rĂ©ponses Ă  ces questions et bien d’autres encore. Lorsque vous aurez tout lu, vous pourrez faire la distinction entre l’adolescence, l’Ăąge adulte et l’Ăąge mĂ»r. Vous pourrez aussi expliquer les traits dominants des diffĂ©rents stades de la vie.

Qu’est-ce que l’adolescence : c’est plus que le jeune Ăąge.

La plupart des gens classent les adolescents et les 13-19 ans dans le mĂȘme groupe. Or, bien qu’ils aient beaucoup de traits en commun, ils diffĂšrent. Ce qu’on appelle le « jeune Ăąge » (teenage en anglais) commence Ă  13 ans et prend fin Ă  19 ans. Quant Ă  l’adolescence, elle commence vers l’Ăąge de 10 ans et peut se poursuivre jusqu’Ă  la jeune vingtaine.

En Ă©tendant ainsi la durĂ©e de l’adolescence, on prend en compte la transition entre l’enfance et l’Ăąge adulte, Ă  la fois sur les plans physique et mental. Cette pĂ©riode se caractĂ©rise par un dĂ©veloppement physique, Ă©motionnel et social de grande ampleur. Comme la pĂ©riode de l’adolescence se poursuit sur une dizaine d’annĂ©es, on la rĂ©partit souvent en trois Ă©tapes : jeune, intermĂ©diaire et tardive. Et chacune se distingue par ses changements et son dĂ©veloppement particuliers :

La jeune adolescence (de 10 Ă  13 ans) : Cette pĂ©riode de l’adolescence est celle de l’Ă©cole intermĂ©diaire tant dĂ©testĂ©e. C’est aussi celle oĂč l’on voit apparaĂźtre des poussĂ©es de croissance (en particulier chez les filles), ainsi que d’autres changements physiologiques comme la pilositĂ© corporelle et l’apparition de caractĂ©ristiques sexuelles primaires et secondaires. Sous l’effet de ces changements soudains et souvent radicaux, les prĂ©adolescents peuvent se sentir gauches et mal Ă  l’aise dans leur corps.

Si ces changements physiologiques sont les marqueurs scientifiques de la jeune adolescence, il faut aussi ajouter bien d’autres changements et dĂ©veloppements d’ordre mental qui surviennent couramment Ă  cette Ă©tape de la vie. Au dĂ©but de l’adolescence, les jeunes sentent souvent le besoin de s’affirmer. Il n’est pas rare de les voir tester les limites de leur indĂ©pendance et revendiquer plus d’autonomie et un plus grand respect de leur intimitĂ©.

Autrement dit, la plupart des préadolescents veulent pouvoir faire leurs propres choix, que ce soit dans leur tenue vestimentaire, leur alimentation ou le décor de leur chambre. Au moment de commencer à se faire leur propre opinion, ils sont souvent enclins à voir tout blanc ou tout noir.

L’adolescence intermĂ©diaire (de 14 Ă  17 ans) : Il n’y a pas de dĂ©marcation claire entre la jeune adolescence, l’adolescence intermĂ©diaire et l’adolescence tardive car le rythme de croissance diffĂšre d’une personne Ă  une autre. Par contre, on note une certaine constance dans les schĂ©mas de dĂ©veloppement. Ainsi, chez les filles, les poussĂ©es de croissance apparaissent souvent dans la jeune adolescence, tandis que chez les garçons, il faut parfois attendre jusqu’Ă  l’adolescence intermĂ©diaire. Et sur le plan du dĂ©veloppement physiologique au cours de l’adolescence intermĂ©diaire, les jours se suivent et se ressemblent.

Au cours de l’adolescence intermĂ©diaire, les jeunes connaissent un dĂ©veloppement cognitif accĂ©lĂ©rĂ©. MĂȘme si le cerveau peut mettre encore plusieurs annĂ©es avant d’atteindre son plein dĂ©veloppement, certaines fonctions cĂ©rĂ©brales comme le raisonnement logique parviennent Ă  la maturitĂ© dĂšs l’Ăąge de 16 ans. C’est dire que les adolescents sont aussi aptes au raisonnement logique que les adultes. (On ne saurait conclure pour autant que l’aptitude au raisonnement logique se rĂ©percute automatiquement sur le comportement.)

C’est aussi au cours de l’adolescence intermĂ©diaire que bon nombre de jeunes amorcent des relations amoureuses. C’est le dĂ©but des frĂ©quentations. Ils peuvent aussi commencer Ă  se poser des questions sur leur sexualitĂ© et Ă  l’explorer afin de crĂ©er et comprendre leur propre identitĂ© sexuelle.

Tous ces changement sont en parfaite harmonie avec le besoin d’autonomie de l’adolescent, besoin qui s’intensifie Ă  mesure qu’il vieillit. Et c’est souvent au cours de cette pĂ©riode intermĂ©diaire que l’adolescent nord-amĂ©ricain trouve les clĂ©s (le jeu de mots est voulu) de l’indĂ©pendance suprĂȘme : l’obtention d’un permis de conduire.

L’adolescence tardive (de 18 Ă  21 ans) : Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre surpris de voir que l’adolescence peut se poursuivre jusqu’Ă  l’Ăąge de 21 ans, mais n’ayez crainte, vous n’ĂȘtes pas le seul! Comme l’Ăąge de la majoritĂ© est en gĂ©nĂ©ral de 18 ans, on est portĂ© Ă  penser que c’est Ă  cet Ăąge que prend fin l’adolescence. Pourtant, sur les plans du dĂ©veloppement et de la croissance, ce n’est pas avant la vingtaine que l’on devient adulte.

Comme la croissance physique est pour ainsi dire terminĂ©e Ă  la fin de l’adolescence tardive, le dĂ©veloppement qui se produit au cours de cette pĂ©riode est avant tout d’ordre cognitif. Le goĂ»t du risque chez l’adolescent est bien connu, mais en prenant de l’Ăąge, la prĂ©voyance prend le pas, tout cela grĂące au dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral.

Le cortex prĂ©frontal, le dernier Ă©lĂ©ment du cerveau Ă  se dĂ©velopper, atteint Ă  peine la maturitĂ© au cours de l’adolescence tardive. PrĂ©cisons que c’est la partie du cerveau qui a pour tĂąche de prendre des dĂ©cisions, entre autres fonctions clĂ©s. (Il importe de souligner que le cerveau n’en est encore qu’au stade principal du dĂ©veloppement. Il n’atteint sa pleine maturitĂ© qu’Ă  l’Ăąge de 25 ou 26 ans.)

À cette Ă©tape finale de l’adolescence, les croyances, l’identitĂ© et les valeurs qui ont commencĂ© Ă  se dĂ©velopper plus tĂŽt se stabilisent dans une plus grande mesure. Bien sĂ»r, elles changent avec l’expĂ©rience, mais lorsque l’adolescent passe Ă  l’Ăąge adulte, ces aspects de son identitĂ© sont souvent ceux qui prennent racine.

Qu’est-ce que l’Ăąge adulte et comment dĂ©terminer Ă  quel moment l’adolescence prend fin officiellement

Avant toute chose, les enfants et les adolescents veulent devenir adulte. Il en dĂ©coule une question Ă  laquelle il n’y a pas de rĂ©ponse facile : comment dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment l’Ăąge adulte? Si on pose la question Ă  un adulte, on risque fort de ne pas obtenir une rĂ©ponse claire. Aux États-Unis, du point de vue de la loi, quiconque est ĂągĂ© d’au moins 18 ans est un adulte. Par contre, comme nous l’avons soulignĂ© plus haut, cette dĂ©marcation tient mal la route sur le plan du dĂ©veloppement.

Alors, oĂč trace-t-on la ligne entre l’adolescence et l’Ăąge adulte?

À l’Ăąge de 22 ans, l’Ă©tape de la croissance est presque terminĂ©e. Les os (Ă  l’exception de la clavicule qui n’atteint pas sa maturitĂ© complĂšte avant le dĂ©but ou le milieu de la trentaine) conserveront leur mĂȘme taille pendant tout l’Ăąge adulte. Les dents de sagesse apparaissent. Et le cortex prĂ©frontal du cerveau achĂšve de se dĂ©velopper.

À partir de ce stade jusqu’Ă  l’Ăąge mĂ»r, le corps atteint sa performance physique optimale. Il ne faut pas en conclure que l’on se sent au meilleur de sa forme. Chose certaine cependant, le fonctionnement du cƓur, des poumons, des muscles et des autres organes atteint son plus haut degrĂ© d’efficacitĂ©.

Une fois achevĂ©s ces dĂ©veloppements corporels, une toute nouvelle sĂ©rie d’enjeux de croissance attendent le jeune adulte : Ă  ce stade, on adopte des habitudes de vie ainsi que the des comportements sociaux et Ă©motionnels que l’on conservera pendant toute la vie. On ne sent aucune pression, n’est-ce pas?

N’ayez crainte, ces changements ne se font pas sentir instantanĂ©ment. On ne passe pas de l’adolescente Ă  l’Ăąge adulte du jour au lendemain. La transformation est graduelle. C’est pourquoi bon nombre de scientifiques ont Ă©tabli un nouveau stade intermĂ©diaire de dĂ©veloppement : l’Ă©mergence – ou le dĂ©but – de l’Ăąge adulte.

Qu’est-ce que l’Ă©mergence de l’Ăąge adulte : cette expression est utilisĂ©e par certains chercheurs pour dĂ©crire la pĂ©riode de transition entre l’adolescence et l’Ăąge adulte. Il ne s’agit pas d’un stade de dĂ©veloppement comme tel, mais plutĂŽt d’une pĂ©riode exploratoire et de croissance sur le plan social et Ă©motionnel. C’est au cours de cette pĂ©riode que bon nombre de jeunes adultes entreprennent une recherche d’emploi, connaissent leur premiĂšre relation amoureuse sĂ©rieuse et font face aux nouveaux enjeux que pose l’Ăąge adulte. (Entre autres, le dĂ©but d’une vie autonome, la dĂ©couverte d’une carriĂšre et, pour certains, le mariage et la parentalitĂ©.)

Il est quasi impossible d’Ă©tablir une dĂ©limitation prĂ©cise pour l’Ă©mergence de l’Ăąge adulte car cette pĂ©riode est trĂšs variable d’un sujet Ă  un autre. Certains s’installent dans l’Ăąge adulte Ă  25 ans, alors que d’autres pourront peiner Ă  trouver leur identitĂ© jusque tard dans la vingtaine. C’est dire que la dĂ©finition de l’Ăąge adulte ne repose pas sur une science exacte.

Revenons sur la question posĂ©e plus haut : qu’est-ce exactement qu’un adulte? Autrement dit, l’Ăąge adulte, qu’est-ce que c’est? Jusqu’ici, nous avons rĂ©pondu Ă  cette question sous deux angles. Nous pouvons l’aborder dans une perspective de dĂ©veloppement, ou encore, d’un point de vue social et Ă©motionnel.

Pour la premiĂšre option, la rĂ©ponse est beaucoup plus claire : l’Ăąge adulte commence Ă  22 ans, une fois achevĂ©es toutes les transformations physiques qui caractĂ©risent l’adolescence. Par contre, comme nous l’avons fait observer, la rĂ©ponse n’est pas toujours satisfaisante avec cette approche. Elle semble ne dĂ©voiler qu’une partie du tableau. Et surtout, elle n’arrive pas Ă  donner la signification prĂ©cise de l’Ăąge adulte.

Pour dresser un tableau complet de l’Ăąge adulte, il faut aussi prendre en compte ses aspects sociaux. Atteindre l’Ăąge adulte, est-ce le fait d’avoir un emploi? De vivre d’une façon autonome? D’avoir une relation amoureuse stable? VoilĂ  autant de questions auxquelles chacun devra trouver ses propres rĂ©ponses.

Qu’est-ce donc que l’Ăąge adulte? On pourrait croire que la meilleure rĂ©ponse, c’est « je le saurai quand j’y serai. »

L’Ăąge mĂ»r : ce n’est pas nĂ©cessairement la dĂ©gringolade

Si l’Ă©mergence de l’Ăąge adulte risque d’ĂȘtre un stade de la vie plus ou moins bien dĂ©fini, l’Ăąge mĂ»r est pour sa part trĂšs prĂ©cisĂ©ment dĂ©limitĂ©. Il commence Ă  40 ans et prend fin Ă  65 ans, Ă  quelques annĂ©es prĂšs.

Au cours de cette pĂ©riode, la vie de la plupart des gens s’est stabilisĂ©e par rapport Ă  ce qu’elle Ă©tait dans la vingtaine et la trentaine. Une fois parvenus Ă  l’Ăąge mĂ»r, ils se sont tout probablement installĂ©s dans une carriĂšre ou un champ d’activitĂ©, adoptĂ© pour de bon des croyances et des valeurs et nouĂ© des amitiĂ©s et relations stables et de longue durĂ©e. Autant le dĂ©but de l’Ăąge adulte est une Ă©tape d’exploration et de dĂ©couverte, autant l’Ăąge mĂ»r est une pĂ©riode de stabilisation.

À l’approche de l’Ăąge mĂ»r et dans les annĂ©es qui suivent, on se dit souvent qu’on est moins jeune qu’on l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© – en particulier en faisant de l’exercice. La performance physique atteint habituellement son apogĂ©e au dĂ©but de l’Ăąge adulte. À partir de lĂ , l’usure du corps devient plus apparente. C’est un phĂ©nomĂšne qui fait naturellement partie du processus de vieillissement.

On en trouve la manifestation sous diverses formes. On constate que l’on met plus de temps Ă  se remettre d’une blessure ou Ă  reprendre son souffle. De plus, les risques d’Ă©prouver certains problĂšmes de santĂ© s’accroissent de beaucoup au stade de l’Ăąge mĂ»r. GrĂące au dĂ©pistage, il est possible de dĂ©celer ces problĂšmes assez tĂŽt – et le dĂ©pistage prĂ©coce est une Ă©tape vitale du traitement. Une fois la quarantaine atteinte, il importe de suivre les risques d’hypertension artĂ©rielle, de diabĂšte et de maladie cardiaque. Pour la femme, le dĂ©pistage est aussi indiquĂ© pour le cancer du sein et du col de l’utĂ©rus; pour l’homme, cette mesure est Ă  prendre pour les risques de cancer de la prostate.

Au risque de nous rĂ©pĂ©ter, l’Ăąge mĂ»r ne marque pas nĂ©cessairement le dĂ©but de la fin! Selon certaines Ă©tudes, le bonheur et la satisfaction de vivre atteignent leur plus bas niveau entre 45 et 50 ans, au moment oĂč on arrive Ă  l’Ăąge mĂ»r. À partir de lĂ , plus on avance en Ăąge, plus on a de chances d’ĂȘtre heureux et satisfait.

Prenez soin de votre santé à tous les stades de la vie

Tous les stades de la vie prĂ©sentent leur dĂ©fis et leurs rĂ©compenses. Que l’on soit un adolescent pressĂ© d’avancer en Ăąge ou un adulte Ă  la recherche de la fontaine de jouvence, il faut se rappeler de vivre dans le prĂ©sent. Prenez soin de votre santĂ© quel que soit votre Ăąge. Il n’est jamais trop tĂŽt ou trop tard pour adopter un style de vie un peu plus sain. Prenez aussi le temps de savourer les plaisirs que vous offre chaque stade de la vie!

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Personne n’Ă©chappe au vieillissement. Par contre, vous n’avez pas nĂ©cessairement Ă  vous inquiĂ©ter de votre santĂ© cĂ©rĂ©brale en prenant de l’Ăąge.

Il est vrai que le vieillissement a une incidence sur le cerveau. À mesure que le cerveau et le corps changent au fil du temps, la mĂ©moire s’en ressent quelque peu. Vous avez cependant le pouvoir de prĂ©server votre santĂ© cĂ©rĂ©brale Ă  mesure que les annĂ©es s’accumulent. La solution : adopter dĂšs maintenant des comportements sains pour conserver votre acuitĂ© mentale et imprĂ©gner le cerveau de bonnes habitudes pour l’avenir.

La santĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 1 : ciblez les bons aliments pour le cerveau

Lorsqu’il est question de « nutrition saine », les gras sont souvent le dernier macronutriment qui nous vient Ă  l’esprit. Pourtant, les bons gras sont essentiels Ă  la santĂ© cĂ©rĂ©brale! En fait, plus de la moitiĂ© du cerveau est constituĂ©e de matiĂšres grasses.

Les bons gras (ceux provenant des plantes et de certains poissons) jouent un rÎle vital dans la structure et la fonction du cerveau et de ses cellules. La meilleure source de ces gras essentiels se trouve dans les acides gras oméga 3 présents dans les noix, les graines et les poissons gras comme le saumon, le maquereau, les anchois et les sardines.

En plus de renfermer de bons gras, une alimentation saine pour le cerveau doit aussi intégrer une multitude de légumes-feuilles (comme les épinards), des légumes comme le brocoli et des petits fruits.

Un truc tout simple pour favoriser la santĂ© cĂ©rĂ©brale : remplacer le pain et les pommes de terre en purĂ©e par des aliments plus sains, par exemple un plat d’accompagnement comme un lĂ©gume vert ou des choux-fleurs en purĂ©e. Pour les casse-croĂ»te, pensez Ă  remplacer les croustilles et biscuits par des noix et graines. Autre conseil dans la planification de vos repas : prĂ©voyez deux ou trois portions hebdomadaires de poisson ou de protĂ©ines saines, avec aussi les bons gras Ă©numĂ©rĂ©s plus haut.

La santĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 2 : faites de l’exercice!

Le cerveau consomme plus d’Ă©nergie que tout autre organe du corps. Pour trouver la source d’Ă©nergie appropriĂ©e, le cƓur approvisionne le cerveau en nutriments et oxygĂšne dans la circulation sanguine.

Un des principaux moyens Ă  prendre pour vous assurer que votre cerveau obtient l’Ă©nergie qu’il lui faut consiste Ă  protĂ©ger votre cƓur et vos vaisseaux sanguins. À cet Ă©gard, l’exercice est un comportement sain qui a fait ses preuves. Lorsque vous faites de l’exercice, le cƓur fait circuler plus de sang dans tout l’organisme, y compris le cerveau.

Dans vos sĂ©ances d’exercice, variez d’un jour Ă  l’autre le genre d’activitĂ© physique et votre programme. En combinant diffĂ©rents types d’exercice, vous stimulerez votre intĂ©rĂȘt.

À titre d’exemple, vous pourriez faire des exercices aĂ©robiques le premier jour : saut Ă  la corde, natation ou marche. Puis, le lendemain, opter pour des exercices d’entraĂźnement contre rĂ©sistance – par exemple, des poids et haltĂšres. Vous pourriez mĂȘme apporter des variations dans le mĂȘme programme. L’important, c’est de bouger et tenir votre cerveau en Ă©veil!

SantĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 3 : obtenez un sommeil de qualitĂ©

Une des meilleures façons de soutenir votre santĂ© cĂ©rĂ©brale en prenant de l’Ăąge, c’est d’avoir chaque nuit un sommeil de qualitĂ© d’une durĂ©e ininterrompue de six Ă  huit heures. Ce sommeil bienfaisant donne Ă  votre cerveau suffisamment de temps pour traiter les expĂ©riences de la journĂ©e et remplir ses fonctions de rĂ©paration naturelle.

Comparez cela Ă  la maintenance quotidienne nĂ©cessaire pour un appareil sensible et puissant. À dĂ©faut de l’exĂ©cuter, vous risquez d’endommager ses piĂšces, avec comme consĂ©quence Ă©ventuelle un fonctionnement qui laisse Ă  dĂ©sirer.

En se privant rĂ©guliĂšrement d’un sommeil de qualitĂ©, on risque de subir des consĂ©quences sĂ©rieuses plus tard dans la vie. Une Ă©tude a conclu que les personnes qui dorment rĂ©guliĂšrement six heures ou moins par nuit courent 30 % plus de risques d’avoir des dĂ©ficiences cognitives.

Si vous Ă©prouvez des problĂšmes de sommeil, votre environnement est peut-ĂȘtre en cause. Mettez de cĂŽtĂ© les tĂ©lĂ©phones et autres Ă©crans une heure ou deux avant d’aller au lit. En raison de la lumiĂšre Ă©mise par ces appareils, vous pourriez avoir de la difficultĂ© Ă  vous endormir.

D’autres facteurs dans votre environnement risquent de diminuer votre capacitĂ© Ă  trouver le sommeil, entre autres la tempĂ©rature, la lumiĂšre ambiante, des sons ou un animal de compagnie. Il faut aussi Ă©viter d’utiliser le lit Ă  des fins autres que celles auxquelles il est destinĂ© (le travail Ă  domicile, par exemple), de telle sorte que votre cerveau Ă©vite d’associer le lit Ă  l’exĂ©cution d’autres tĂąches.

Vos activitĂ©s avant d’aller au lit peuvent aussi perturber votre cycle de sommeil. Évitez de consommer de l’alcool ou des boissons contenant de la cafĂ©ine au cours de la soirĂ©e et efforcez-vous de conserver le mĂȘme cycle veille-sommeil chaque jour dans toute la mesure du possible.

La santĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 4 : stimulez votre matiĂšre grise chaque jour

Votre cerveau ne cesse de se dĂ©velopper et de s’adapter Ă  chaque expĂ©rience que vous vivez. Pour prĂ©server votre santĂ© cĂ©rĂ©brale, vous devez l’encourager Ă  continuer d’apprendre et de se dĂ©velopper.

Bon nombre d’activitĂ©s peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des exercices cĂ©rĂ©braux susceptibles de stimuler l’esprit, garder le cerveau en santĂ© et assurer sa capacitĂ© d’adaptation. Vous pourriez, par exemple, essayer quelque chose de nouveau! Pourquoi pas le tricot, la peinture, une nouvelle recette de cuisine, un instrument de musique, ou tout simplement un stylo et du papier. Peu importe vos rĂ©sultats; ce qui compte, c’est de vous mettre Ă  la tĂąche et d’y trouver du plaisir.

La santĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 5 : passez du temps dans la nature

La vie en milieu urbain est trĂ©pidante. La circulation, les foules, le bruit et une avalanche d’informations que le cerveau est appelĂ© Ă  traiter sans arrĂȘt.

Aussi utile que soit la stimulation mentale, le cerveau a besoin d’un rĂ©pit pour effectuer sa tĂąche et pour se dĂ©tendre. En plus d’un sommeil adĂ©quat, une des meilleures façons de donner Ă  votre cerveau la chance de respirer et d’optimiser son rendement, c’est de passer du temps dans la nature. Que vous partiez en randonnĂ©e ou que vous preniez simplement le temps de humer les fleurs dans le voisinage, la nature peut vous aider Ă  prĂ©server votre santĂ© cĂ©rĂ©brale.

Si vous n’avez pas plus de dix minutes par jour pour aller marcher, trouvez un endroit oĂč vous pourrez faire corps avec la nature. Par exemple dans un parc ou un sentier prĂšs du travail ou de votre domicile. Les jours oĂč vous ne pourrez aller Ă  l’extĂ©rieur, l’Ă©coute des sons de la nature pourrait aussi optimiser votre fonction mentale et vos rĂ©ponses au stress.

La santĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 6 : gĂ©rez le stress sainement

Il est normal de ressentir du stress dans la vie. À petites doses, il vous garde en vie et vous protùge contre les menaces potentielles.

Par contre, un stress excessif risque d’avoir bon nombre d’effets nĂ©gatifs sur votre santĂ© – y compris votre santĂ© cĂ©rĂ©brale. C’est pourquoi il vous faut trouver des techniques d’adaptation pour gĂ©rer le stress dans votre vie.

Ayez Ă  votre disposition plusieurs techniques d’adaptation auxquelles vous pourrez faire appel au besoin. Comme chacun a une situation qui lui est propre, il faudra procĂ©der par essais et erreurs pour trouver celle qui vous conviendra.

Certaines des techniques d’adaptation au stress s’appliquent aussi aux comportements sains Ă  adopter pour soutenir la santĂ© cĂ©rĂ©brale. À titre d’exemple, les activitĂ©s et pratiques auxquelles vous participez pour stimuler votre matiĂšre grise peuvent aussi ĂȘtre d’excellents moyens d’allĂ©ger le stress, et le temps passĂ© dans la nature peut donner Ă  votre cerveau la possibilitĂ© de se remettre Ă  zĂ©ro et de relaxer en gardant Ă  distance les facteurs de stress.

Vous pouvez aussi mettre en pratique des techniques de pleine conscience. La mĂ©ditation, le yoga, les exercices de respiration et la mĂ©ditation guidĂ©e sont autant d’excellentes options. Quelles que soient les techniques que vous choisissiez, pratiquez-les souvent de maniĂšre Ă  gĂ©rer au mieux le stress; assurez-vous aussi que les mĂ©thodes d’adaptation que vous privilĂ©giez soient accessibles au moment oĂč vous en avez besoin.

La santĂ© cĂ©rĂ©brale – Comportement no 7 : Entretenez vos relations

Les humains sont tout naturellement des crĂ©atures sociales. Les sociĂ©tĂ©s ont pour fondement des communautĂ©s – des groupes de personnes qui travaillent ensemble pour survivre et s’Ă©panouir.

Le besoin de contacts sociaux Ă©tant si profondĂ©ment ancrĂ© dans l’existence humaine, il ne faut pas s’Ă©tonner que les relations avec autrui prennent autant d’importance dans la santĂ©. Chez l’ĂȘtre humain, le cerveau est programmĂ© de maniĂšre Ă  tirer profit des activitĂ©s stimulantes pour l’esprit, notamment en ayant des rapports sociaux.

En entretenant des relations Ă©troites avec votre famille, vos amis, vos collĂšgues et votre entourage, vous favorisez votre santĂ© cĂ©rĂ©brale Ă  mesure que vous vieillissez. La pratique rĂ©guliĂšre d’activitĂ©s sociales est un excellent moyen de stimuler votre matiĂšre grise et le soutien que vous apportent vos relations peut vous aider Ă  allĂ©ger le stress occasionnel.

Pour mieux entretenir vos relations, prĂ©voyez du temps chaque jour pour les contacts avec les autres. Il peut s’agir de causer briĂšvement avec quelqu’un Ă  l’Ă©picerie ou de prĂ©voir du temps chaque jour pour prendre un repas avec votre famille ou vos amis.

Vieillir en santĂ© Ă  partir d’aujourd’hui

Quel que soit votre Ăąge, le vieillissement en santĂ© mĂ©rite toute votre attention dĂšs maintenant. L’acquisition de saines habitudes ne se fait pas du jour au lendemain et en choisissant de soutenir votre santĂ© cĂ©rĂ©brale dĂšs aujourd’hui, vous serez mieux prĂ©parĂ© pour prĂ©server son bon fonctionnement Ă  mesure que vous prendrez de l’Ăąge. On n’est jamais trop vieux– et il n’est jamais trop tard – pour prendre en main sa santĂ©!

Une bonne nutrition est le fondement d’un style de vie sain. À dĂ©faut de combler les besoins essentiels de votre organisme sur le plan nutritionnel et calorique, vous ne pourrez rester en bonne forme trĂšs longtemps. L’organisme remplit une foule de tĂąches, Ă  partir des fonctions de base – dĂ©composer et Ă©liminer les dĂ©chets, assurer sa propre protection contre les toxines – jusqu’Ă  la croissance, au dĂ©veloppement et Ă  la conservation de l’Ă©nergie. Or, que faut-il entendre par « bonne nutrition »?

La rĂ©ponse n’est malheureusement pas si simple. Au fur et Ă  mesure de la croissance, de la transformation et du dĂ©veloppement du corps, ses besoins nutritionnels changent. MĂȘme si les principes de base de la nutrition demeurent inchangĂ©s toute la vie, les besoins nutritionnels de chacun varient en fonction de l’activitĂ© physique, des habitudes de vie et de l’Ăąge. Cet article met l’accent sur ce dernier facteur : la nutrition en fonction de l’Ăąge.

Les changements corporels depuis l’enfance jusqu’Ă  l’Ăąge adulte – et Ă  tous les stades entre les deux – entraĂźnent une lĂ©gĂšre modification des nutriments nĂ©cessaires pour optimiser la croissance, le dĂ©veloppement et le bon fonctionnement du corps. Certains de ces nutriments ne sont sans doute pas ceux auxquels vous pensiez. Voyons de plus prĂšs d’Ă©tonnants besoins nutritionnels selon le groupe d’Ăąge.

La nutrition du nouveau-né : 0 à 12 mois

Que vous nourrissiez votre bĂ©bĂ© avec du lait maternel, une formule ou une combinaison des deux, ses besoins nutritionnels sont primordiaux. Au cours de la premiĂšre annĂ©e, le poids de la plupart des bĂ©bĂ©s est appelĂ© Ă  au moins doubler. C’est lĂ  une croissance marquĂ©e, sans parler du dĂ©veloppement simultanĂ© du cerveau. Toutes ces transformations physiques du nouveau-nĂ© exigent un carburant appropriĂ©.

De la naissance Ă  l’Ăąge de six mois, le nouveau-nĂ© a intĂ©rĂȘt Ă  se nourrir exclusivement de lait maternel ou d’une formule pour nourrisson. Il pourra ainsi obtenir les gras, protĂ©ines et autres nutriments qu’il lui faut. Un bĂ©bĂ© nourri au sein obtient ses nutriments de la personne qui l’allaite. Par consĂ©quent, il importe que cette personne se soucie de sa propre nutrition et ajoute Ă  son rĂ©gime alimentaire les nutriments nĂ©cessaires au nouveau-nĂ©. Et quels sont donc ces nutriments?

Vous connaissez sans doute dĂ©jĂ  les Ă©lĂ©ments les plus courants de la nutrition infantile – le calcium pour soutenir la rĂ©sistance et la croissance des os, par exemple – mais voyons de plus prĂšs certains des besoins nutritionnels moins bien connus des bĂ©bĂ©s.

  • Folate : Les vitamines et minĂ©raux moins connus sont souvent des Ă©lĂ©ments nutritionnels nĂ©gligĂ©s. C’est le cas du folate, c.-Ă -d. la vitamine B9, qui joue un rĂŽle essentiel dans la division cellulaire, un des processus importants pour la croissance et le dĂ©veloppement du nouveau-nĂ©.
    Pour s’assurer que le nouveau-nĂ© ait un apport suffisant en folate dans son alimentation, il faut vĂ©rifier la quantitĂ© de vitamine B9 dans sa formule. Ou encore, la mĂšre qui allaite doit se nourrir d’aliments riches en folate, comme des lĂ©gumes-feuilles et des lĂ©gumineuses.
  • Zinc : Aucun nutriment en soi n’est plus important qu’un autre. Cela dit, si vous deviez nommer le nutriment le plus prĂ©cieux dans votre rĂ©gime alimentaire, le zinc arriverait en bonne place. Ce minĂ©ral aide Ă  prĂ©server la santĂ© du systĂšme immunitaire, favorise la croissance et la rĂ©paration cellulaires, en plus d’aider Ă  optimiser la crĂ©ation d’ADN – des processus importants Ă  tous les Ăąges, mais essentiels chez le nouveau-nĂ©.
    Les bĂ©bĂ©s prĂ©maturĂ©s ont souvent une carence en zinc, ce qui peut retarder leur croissance. La mĂšre qui allaite doit consommer des aliments riches en zinc – les noix Ă©tant un bon choix aussi riche en calories!

L’enfance : du bambin au prĂ©adolescent

La croissance et le dĂ©veloppement se poursuivent aprĂšs la petite enfance. À partir de l’Ăąge de deux ans jusqu’Ă  l’adolescence, le corps se transforme rapidement. C’est une pĂ©riode de formation qui ne se limite pas Ă  la personnalitĂ©. Une nutrition adĂ©quate pendant ces pĂ©riodes de changements met la table pour l’Ăąge adulte en santĂ©. Quels sont les besoins nutritionnels importants des enfants et des prĂ©adolescents?

  • Les gras : avec la nutrition populaire, les gras ont acquis une mauvaise rĂ©putation. Pourtant, ils ne sont pas tous nocifs. En fait, certains gras sont un Ă©lĂ©ment essentiel d’un rĂ©gime alimentaire et d’un style de vie sains. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de la nutrition des enfants.
    Ce qu’on entend gĂ©nĂ©ralement par gras alimentaires, ce sont les gras saturĂ©s ou trans. Les enfants devraient consommer avec modĂ©ration des gras saturĂ©s ou ceux provenant de la viande, des produits laitiers et des Ɠufs. Il vaut mieux Ă©viter le plus possible les gras trans qui se forment quand certains aliments sont transformĂ©s.
    Mais qu’en est-il des gras bĂ©nĂ©fiques, comme ceux qui donnent de l’Ă©nergie aux enfants, soutiennent leur Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral et les aident Ă  assimiler d’autres nutriments? On trouve ces gras dans des aliments comme les olives, les noix et les poissons et fruits de mer. Ces formes de gras bĂ©nĂ©fiques devraient constituer la plus grande partie de l’apport en gras dans le rĂ©gime alimentaire d’un enfant.
  • Le sodium : Lorsqu’il est question de sodium dans l’alimentation des enfants, le problĂšme qu’Ă©prouvent la plupart d’entre eux, c’est qu’il y en a beaucoup trop. Le prĂȘt-Ă -manger se retrouve trop souvent au menu dans de nombreux foyers. On comprend pourquoi : c’est rapide, peu coĂ»teux et mangeable mĂȘme pour les personnes capricieuses. Pourtant, le prĂȘt-Ă -manger est plein de sodium.
    L’apport quotidien recommandĂ© en sodium varie en fonction de l’Ăąge. Les tout-petits – jusqu’Ă  quatre ans – n’ont besoin que de 1 500 mg de sodium par jour, tandis que les prĂ©adolescents devraient en consommer jusqu’Ă  2 200 mg. Selon un sondage menĂ© en 2011, chez 90 % des enfants aux États-Unis, l’apport quotidien recommandĂ© de sodium Ă©tait largement dĂ©passĂ©, s’Ă©levant en moyenne Ă  3 256 mg. C’est dire qu’il Ă©tait de plus de 1 000 mg supĂ©rieur Ă  l’apport recommandĂ©.
    Quel est donc le problĂšme? Un apport modĂ©rĂ© de sodium est essentiel dans un rĂ©gime alimentaire sain. Il contribue au bon fonctionnement nerveux, participe Ă  la fonction musculaire et aide l’organisme Ă  prĂ©server un Ă©quilibre adĂ©quat des liquides. Par contre, un excĂšs de sodium risque d’entraĂźner des problĂšmes de tension artĂ©rielle.

La nutrition durant l’adolescence

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les parents d’un adolescent ont tout un dĂ©fi Ă  relever. Autant sur le plan mental qu’Ă©motionnel et physique, c’est une pĂ©riode de changements qu’il peut ĂȘtre difficile de gĂ©rer individuellement. Ensemble, ces transformations rĂ©unissent toutes les conditions pour la tempĂȘte parfaite. Et s’il y a une chose dont les adolescents ont besoin, c’est un espace pour exercer leur indĂ©pendance et l’apprivoiser, y compris la possibilitĂ© de choisir plus souvent les aliments qu’ils consomment.

Cela dit, une bonne nutrition doit demeurer une prioritĂ©. Il faut bien dire que l’adolescence est une pĂ©riode de mĂ©tamorphose et avec tous ces changements, l’organisme a besoin de carburant. Les adolescents sont sans doute au fait de leurs besoins nutritionnels de base, mais ils peut ĂȘtre nĂ©cessaire de les guider pour le choix des nutriments prĂ©cis qu’il leur faut. Voici une liste des Ă©lĂ©ments mĂ©connus de la nutrition Ă  l’adolescence.

  • Le fer : Vous savez sans doute qu’une carence en fer peut causer l’anĂ©mie, un problĂšme de santĂ© qui peut entraĂźner une fatigue extrĂȘme. PrĂ©cisons tout de mĂȘme que le fer ne sert pas uniquement Ă  conserver l’Ă©nergie. Un apport Ă©levĂ© en fer est aussi essentiel pendant les pĂ©riodes de croissance rapide, comme les poussĂ©es de croissance Ă  l’adolescence.
    Il est particuliĂšrement important de surveiller l’apport en fer de l’adolescent qui suit un rĂ©gime alimentaire vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien. La viande, la volaille et le poisson sont les sources les plus courantes de fer – Ă  dĂ©faut d’en consommer, il faut s’efforcer de manger d’autres aliments Ă  forte teneur en fer, comme les haricots, le brocoli et les Ă©pinards.
  • Le sommeil : Sans que ce soit un nutriment, c’est tout de mĂȘme un aspect de la santĂ© de l’adolescent qui est souvent nĂ©gligĂ©. Dans sa pĂ©riode de croissance et de dĂ©veloppement, l’adolescent a besoin d’une alimentation Ă©quilibrĂ©e d’une part, et de sommeil d’autre part. En plus d’aider Ă  prĂ©server la rĂ©sistance du systĂšme immunitaire et de favoriser la croissance et le dĂ©veloppement autant sur le plan mental que physique, le sommeil peut optimiser la rĂ©gulation de l’humeur et des Ă©motions. L’adolescent devrait dormir de huit Ă  dix heures par nuit. Ce qui paraĂźt long n’en est pas moins bĂ©nĂ©fique!
    Une pĂ©riode de sommeil suffisante ne se limite pas Ă  aller au lit Ă  une heure raisonnable. Divers facteurs influent sur le sommeil, comme le bruit ambiant, l’exposition Ă  la lumiĂšre bleue et mĂȘme le rĂ©gime alimentaire. MĂȘme si aucun nutriment ne peut par lui-mĂȘme rĂ©gler les problĂšmes de sommeil, on a montrĂ© qu’un rĂ©gime alimentaire Ă©quilibrĂ© favorise un sommeil de qualitĂ©. Dans ce cas, un bon Ă©quilibre alimentaire doit assurer des apports suffisants en magnĂ©sium, calcium et vitamines A, C, D, E et K. Vous vous demandez oĂč trouver ces nutriments? Vous l’apprendrez vite en consultant ce guide des vitamines et cet aperçu des minĂ©raux essentiels!

La nutrition Ă  l’Ăąge adulte et plus tard

Une certitude dans la vie, c’est que personne ne rajeunit. Avec l’Ăąge, on constate que le corps montre des signes d’usure. Jusqu’Ă  un certain point, c’est inĂ©vitable. Avec un rĂ©gime alimentaire adĂ©quat et des choix de vie sains, chacun peut cependant assurer le bon fonctionnement de son corps bien aprĂšs l’Ăąge de 60 ans.

On dit que la prĂ©vention est le meilleur remĂšde; en sachant rĂ©pondre Ă  vos besoins nutritionnels Ă  mesure que vous prenez de l’Ăąge, vous devriez continuer Ă  bien vous porter. Vous avez sans doute entendu dire que le calcium joue un rĂŽle essentiel dans la prĂ©servation de la rĂ©sistance osseuse avec l’Ăąge, mais ce n’est pas tout ce qui est nĂ©cessaire Ă  ce stade de la vie. Examinons de plus prĂšs certains nutriments dont on parle moins.

  • Le magnĂ©sium : On accorde tout le crĂ©dit au calcium comme soutien de la rĂ©sistance des os, mais le magnĂ©sium joue lui aussi un rĂŽle essentiel dans la prĂ©servation d’une ossature solide et en santĂ©. De plus, il contribue aussi au bon fonctionnement du cƓur et du systĂšme immunitaire.
    Avec l’Ăąge, l’absorption du magnĂ©sium est moins efficace. Par consĂ©quent, il faut accroĂźtre la quantitĂ© de ce nutriment important dans le rĂ©gime alimentaire pour en avoir l’apport nĂ©cessaire. Qui plus est, comme bon nombre de mĂ©dicaments influent sur l’absorption du magnĂ©sium, il est bon de consulter un mĂ©decin pour savoir s’il y a des effets indĂ©sirables!
  • L’eau : tout le monde doit boire de l’eau. C’est un incontournable, car une bonne hydratation est un aspect important de la nutrition et d’une vie en santĂ©. Des Ă©tudes montrent toutefois que l’organisme vieillissant a un besoin accru d’eau. La dĂ©shydratation peut aussi avoir des consĂ©quences plus graves chez les personnes ĂągĂ©es. Heureusement, le remĂšde contre la dĂ©shydratation est on ne peut plus simple : boire de l’eau.
    Pour savoir si votre taux d’hydratation est adĂ©quat, examinez votre urine. Aussi peu agrĂ©able que ce soit, c’est pourtant le moyen le plus simple de le savoir. Une urine foncĂ©e et trouble ou d’un jaune vif signale que vous ne buvez pas suffisamment d’eau. Il y a pourtant une exception en ce qui touche la couleur de l’urine. En effet, certaines personnes qui prennent de fortes doses de vitamines B et C peuvent avoir une urine jaune vif, mĂȘme si elles sont bien hydratĂ©es. RĂšgle gĂ©nĂ©rale, l’urine doit ĂȘtre de couleur jaune pĂąle Ă  transparente.

La nutrition en fonction de l’Ăąge

En prenant de l’Ăąge, le corps grandit, se dĂ©veloppe et se transforme de mille et une façons. Il n’y a lĂ  rien de bien nouveau. Bien qu’il puisse ĂȘtre difficile de composer avec ces changements, en comblant adĂ©quatement les besoins nutritionnels de votre organisme Ă  chacun des stades de la vie, vous pourrez optimiser le processus du vieillissement. Quel que soit votre Ăąge, il n’est jamais trop tard pour vous soucier de votre nutrition. En fonction de ce que vous avez appris dans cet article, prenez en main votre santĂ© un nutriment Ă  la fois!

family with children

family with children

L’enfance et l’adolescence comptent parmi les stades les plus importants de la vie. Vous le savez sans doute dĂ©jĂ , mais il est bon de le rĂ©pĂ©ter. Le rythme de croissance et de dĂ©veloppement du corps pendant ces pĂ©riodes est prodigieux. Pendant l’enfance et l’adolescence, la transformation corporelle est tout simplement phĂ©nomĂ©nale.

À ces stades de la vie, on pourrait mĂȘme ĂȘtre portĂ© Ă  croire que le corps est en transformation constante. La mĂ©tamorphose est si rapide qu’il peut devenir difficile de faire un suivi de la santĂ© de votre enfant – autant mentale que physique. Que vous soyez un parent Ă  la recherche d’information et de conseils sur la santĂ© de votre enfant ou un adolescent qui cherche Ă  en savoir plus long sur sa propre santĂ©, vous ĂȘtes au bon endroit! En effet, quoi de mieux que des notions de base pour commencer?

La liste qui suit prĂ©sente certaines des donnĂ©es les plus importantes (et intĂ©ressantes) au sujet de la santĂ© de l’enfant et de l’adolescent.

1. Un mĂ©tabolisme rapide n’est pas une raison pour mettre de cĂŽtĂ© la nutrition :

Les adultes dĂ©plorent souvent que le mĂ©tabolisme ralentit avec l’Ăąge. Autrement dit, un organisme vieillissant dĂ©compose plus lentement et avec moins d’efficacitĂ© les aliments pour les transformer en Ă©nergie. Bien que les enfants et adolescents puissent engloutir quatre plats de pĂątes sans consĂ©quences immĂ©diates, cette mĂȘme quantitĂ© de nourriture pourrait avoir des effets durables chez un adulte (y compris sur son tour de taille).

C’est ce qui renforce la croyance largement rĂ©pandue que les enfants, mais surtout les adolescents, peuvent manger comme bon leur semble, tout en restant en santĂ©. Malheureusement, ce n’est pas tout Ă  fait le cas. Les enfants et les adolescents peuvent manger en abondance, car leur corps est en croissance constante. C’est un processus qui exige beaucoup d’Ă©nergie et pour lui fournir la quantitĂ© qu’il lui faut, une bonne nutrition est essentielle.

Les principes fondamentaux d’une bonne nutrition demeurent les mĂȘmes de l’enfance jusqu’Ă  l’Ăąge adulte : chacun doit s’efforcer d’adopter une alimentation Ă©quilibrĂ©e qui comprend des fruits et lĂ©gumes frais en abondance, des grains entiers, des gras de source vĂ©gĂ©tale et des protĂ©ines maigres de qualitĂ©.

2. Les adolescents et les enfants devraient Ă©viter les boissons destinĂ©es aux adultes – et pas seulement l’alcool :

Il va sans dire que les jeunes doivent s’abstenir de consommer de l’alcool. Pendant que leur cerveau est encore en plein dĂ©veloppement, la consommation d’alcool peut avoir des effets nocifs durables. Cela dit, les boissons alccolisĂ©es ne sont pas les seules que l’on doit dĂ©conseiller aux adolescents.

Selon un rapport des Centres pour la prĂ©vention et le contrĂŽle des maladies des États-Unis en 2014, 73 % des enfants consomment quotidiennement de la cafĂ©ine. Bien que les enfants de moins de 12 ans devraient s’abstenir totalement de cafĂ©ine, les adolescents peuvent en consommer en faible quantitĂ© sans que leur santĂ© en souffre. Un problĂšme demeure tout de mĂȘme : la quantitĂ© de cafĂ©ine consommĂ©e par les adolescents dĂ©pend de ce qu’ils boivent. Les boissons Ă©nergisantes sont populaires dans ce groupe d’Ăąge.

Il est conseillĂ© aux adolescents de 14 Ă  17 ans de limiter leur consommation quotidienne de cafĂ©ine Ă  100 milligrammes (mg), soit l’Ă©quivalent d’une bonne tasse de cafĂ©. Or, une seule canette de certaines boissons Ă©nergisantes renferme le triple de cette quantitĂ© de cafĂ©ine. Et bon nombre d’adolescents peuvent en boire plusieurs dans une journĂ©e. Le calcul est vite fait : la limite recommandĂ©e est ainsi largement dĂ©passĂ©e.

Pourquoi est-ce prĂ©occupant? Les enfants et les adolescents sont physiquement plus petits que les adultes et ressentent donc plus intensĂ©ment les effets de la cafĂ©ine que, par exemple, les employĂ©s de bureau. Autre point important, le cerveau de l’adolescent est au stade du dĂ©veloppement et de la maturation. La cafĂ©ine peut perturber les cycles de sommeil, qui sont indispensables Ă  un bon dĂ©veloppement cĂ©rĂ©bral. Dans des cas extrĂȘmes, une consommation excessive de cafĂ©ine par un adolescent peut entraĂźner des risques pour le cƓur.

3. Le sommeil est un aspect vital de la santĂ© et du mieux-ĂȘtre Ă  l’adolescence :

On s’entend gĂ©nĂ©ralement pour dire qu’il faut huit heures de sommeil quotidien. MĂȘme si ce laps de temps est une excellente ligne directrice pour l’adulte, la durĂ©e de sommeil recommandĂ©e pour un adolescent en santĂ© est de huit Ă  dix heures.

Entre les exigences des Ă©tudes, du travail, des amitiĂ©s et des autres relations sociales, l’adolescent peut trouver difficile d’accorder la prioritĂ© au sommeil. Il faut donc en comprendre l’importance : Le sommeil joue un rĂŽle de premier plan dans presque tous les processus et fonctions neurologiques – mĂ©moire, Ă©valuation des risques, traitement des perceptions sensorielles et d’autres encore. Le cerveau de l’adolescent est encore au stade du dĂ©veloppement et de l’Ă©tablissement des connexions neurales. Une durĂ©e de sommeil suffisante est essentielle pour que ces connexions s’effectuent.

4. Un Ă©cran solaire, c’est indispensable :

MĂȘme si un coup de soleil peut sembler anodin sur le moment, ses effets sur la santĂ© peuvent ĂȘtre durables. Une exposition au soleil excessive — coups de soleils frĂ©quents ou extrĂȘmes, sĂ©ances de bronzage trop longues – peut causer un vieillissement prĂ©maturĂ© de la peau. Les rides apparaissent plus tĂŽt et dans certains cas, il y a un risque accru de problĂšmes cutanĂ©s.

Par contre, il ne faut pas Ă©viter entiĂšrement le soleil. Il est toujours possible de faire une sortie Ă  la plage, une baignade dans la piscine ou une longue promenade par un beau jour ensoleillĂ© sont toujours de mise – Ă  la condition d’appliquer un Ă©cran solaire. Mais pas n’importe quel. Plus le facteur de protection solaire est Ă©levĂ©, le mieux c’est.

RĂšgle gĂ©nĂ©rale, un FPS de 15 est appropriĂ© Ă  l’extĂ©rieur pendant la journĂ©e, mais il est prĂ©fĂ©rable d’appliquer un Ă©cran solaire avec un FPS d’au moins 30 pour une exposition prolongĂ©e au soleil. Au besoin, il faut appliquer un Ă©cran solaire toutes les deux heures!

5. Des soins pour les oreilles :

C’est Ă  prendre au sĂ©rieux. MĂȘme si la santĂ© des oreilles peut sembler risible, c’est un sujet pourtant trĂšs sĂ©rieux. Il reste que c’est un aspect de la santĂ© de l’adolescent parmi les plus nĂ©gligĂ©s. Avec la prolifĂ©ration des tĂ©lĂ©phones intelligents Ă  prix abordable, des Ă©couteurs-boutons, des lecteurs mp3 et des casques d’Ă©coute, pratiquement tout le monde peut Ă©couter de la musique partout.

En soi, ce n’est pas nĂ©cessairement mauvais. Le problĂšme, c’est que souvent les adolescents et les enfants (parfois mĂȘme les adultes) ne comprennent pas les risques qu’il y a Ă  Ă©couter de la musique forte pendant de longues pĂ©riodest. Le rĂ©sultat : bon nombre d’adolescents Ă©coutent leur musique Ă  un volume dangereusement Ă©levĂ©. Une musique assourdissante qui sort du casque d’Ă©coute ou des Ă©couteurs risque d’endommager la cochlĂ©e, ce qui accroĂźtra le risque de perte auditive et d’acouphĂšnes. Par consĂ©quent, prenez bien soin de vos oreilles dans votre jeune Ăąge – vous ne le regretterez pas plus tard!

6. À l’adolescence, il faut faire rĂ©guliĂšrement de l’exercice :

Lorsqu’il s’agit de la santĂ© des adultes, on cite souvent l’exercice rĂ©gulier comme un des aspects importants d’un style de vie sain. L’exercice est tout aussi essentiel pour la santĂ© des adolescents.

Il ne manque pas de recommandations quant Ă  la quantitĂ© d’exercice qu’un adolescent doit faire : 30 minutes par jour, 30 minutes six fois par semaine, 60 minutes trois fois par semaine, et aisni de suite. En faisant la moyenne de ces frĂ©quences, on peut conclure que les adolescents devraient faire entre 180 et 210 minutes d’exercice par semaine. La forme d’exercice importe peu – natation, vĂ©lo, danse, promenade avec le chien. Pourvu que le rythme cardiaque s’accĂ©lĂšre.

L’exercice rĂ©gulier aide Ă  prĂ©server la santĂ© physique, mais ses bienfaits ne s’arrĂȘtent pas lĂ . Il peut contribuer Ă  la rĂ©gulation de l’humeur, l’attĂ©nuation du stress et l’optimisation du sommeil chez l’adolescent. Ce sont lĂ  des aspects importants de la santĂ© Ă  l’adolescence.

7. La santĂ© bucco-dentaire, c’est tout aussi important :

L’adolescent a souvent le sentiment d’ĂȘtre invincible. Son corps se rĂ©tablitde la plupart des blessures et son cerveau n’a pas encore pleinement dĂ©veloppĂ© ses capacitĂ©s Ă  Ă©valuer les risques. Ces deux facteurs combinĂ©s peuvent pousser l’adolescent Ă  prendre des dĂ©cisions impulsives. Il peut ĂȘtre difficile pour lui de voir la situation dans son ensemble.

Et c’est justement cette perspective d’ensemble qui importe lorsqu’il est question de santĂ© bucco-dentaire. AprĂšs la perte des dents de lait, celles qui les remplacent doivent durer toute la vie – d’oĂč l’importance d’en prendre bien soin. Bon nombre d’adultes vous diront que si c’Ă©tait Ă  refaire, ils auraient mieux pris soin de leur dents dans l’adolescence et la vingtaine.

Rien de compliqué avec la santé bucco-dentaire, mais il faut faire preuve de constance. Il faut se brosser les dents et passer la soie dentaire au moins tous les soirs pour conserver longtemps une bonne santé bucco-dentaire.

8. Il n’est jamais trop tĂŽt pour prioriser la santĂ© mentale :

Une des mĂ©prises les plus rĂ©pandues au sujet de la santĂ© mentale, c’est que seuls les adultes ont des problĂšmes de cet ordre. Bien que bon nombre de problĂšmes de santĂ© mentale apparaissent souvent chez le jeune adulte, personne n’est Ă  l’abri, quel que soit son Ăąge. En fait, on a diagnostiquĂ© un problĂšme de santĂ© mentale chez un adolescent sur cinq.

Que doit-on en conclure? Que vous ayez ou non un problĂšme d’ordre mental, le plus tĂŽt vous vous prĂ©occuperez de votre santĂ© mentale, le mieux ce sera pour vous. Dans le cas des adolescents, la solution pourra consister Ă  prendre une pause des rĂ©seaux sociaux, Ă  consulter un thĂ©rapeute ou, dans certains cas, Ă  prendre un mĂ©dicament recommandĂ© par un fournisseur de soins de santĂ©. En bout de ligne, il s’agit de prendre les moyens qui conviennent et ne pas attendre l’Ăąge adulte pour prendre en main ce genre de problĂšme.

Vieillir est une phase naturelle de la vie. Il s’ensuit qu’en vieillissant, vos cellules vieillissent Ă©galement. En fait, le vieillissement cellulaire est un simple fait biologique, mais il n’a pas besoin de demeurer un mystĂšre.

Les mĂ©canismes de vieillissement cellulaire sont en place dĂšs le jour de votre naissance. Au fur et Ă  mesure que les cellules se divisent, se multiplient et remplissent leurs fonctions, elles vieillissent. Ainsi, Ă  mesure qu’elles vieillissent, votre corps a mis en place des moyens remarquables pour prendre soin des cellules vieillissantes et les remplacer par de nouvelles cellules.

Alors, qu’est-ce qui provoque le vieillissement cellulaire ? Voici quelques-uns des dĂ©clencheurs les plus courants du vieillissement cellulaire :

  • Dommage Ă  l’ADN
  • Stress oxydatif (de sources internes et externes)
  • DĂ©clin de l’autophagie

Il est important de se rappeler que le vieillissement du corps et des cellules n’est pas un phĂ©nomĂšne Ă  fuir. Non seulement vous vieillissez, mais votre corps signale au monde entier que vous avez vĂ©cu une vie merveilleuse.

Quant Ă  vos cellules, le vieillissement n’est qu’une pĂ©riode de plus dans leur cycle de vie beaucoup plus microscopique. Montrez Ă  vos cellules ĂągĂ©es un peu de dĂ©fĂ©rence et apprenez-en davantage sur leur processus de vieillissement unique.

Vieillissement cellulaire — DĂ©finitions et mĂ©canismes

Dans la littérature scientifique, le vieillissement est désigné par le terme de sénescence. La sénescence cellulaire, plus précisément, est le processus de vieillissement cellulaire. Une cellule sénescente est généralement plus grande que ses homologues non sénescentes. Les cellules sénescentes ne se divisent plus dans le but de se protéger et de protéger les tissus qui les entourent contre les erreurs de réplication inexactes ou nuisibles. Le processus par lequel une cellule qui se réplique se transforme en une cellule sénescente qui ne se divise pas prend environ six semaines.

La rĂ©plication de l’ADN est au cƓur de la sĂ©nescence cellulaire. Afin de maintenir des tissus et des organes sains et fonctionnels, les cellules concernĂ©es doivent se rĂ©pliquer sans erreur. Votre corps a mis en place des dĂ©clencheurs naturels pour gĂ©rer le moment oĂč les cellules ĂągĂ©es deviennent sĂ©nescentes et ne se rĂ©pliquent plus. Les dĂ©clencheurs du vieillissement proviennent de l’intĂ©rieur de la cellule sĂ©nescente et de l’environnement qui l’entoure.

Vous avez dĂ©jĂ  lu les trois causes communes du vieillissement cellulaire, il est maintenant temps de plonger plus profondĂ©ment dans chacune d’elles.

Dommages à l’ADN

Les nouvelles cellules n’ont pas Ă  s’inquiĂ©ter outre mesure des dommages causĂ©s Ă  leur ADN. Les chromosomes qui stockent toutes vos informations gĂ©nĂ©tiques uniques sont encapuchonnĂ©s par des sections de code gĂ©nĂ©tique rĂ©pĂ©tĂ©es qui signifient la fin d’un chromosome. Ces capuchons de chromosomes sont appelĂ©s tĂ©lomĂšres et elles contribuent Ă  maintenir la fiabilitĂ© et la prĂ©cision pendant la rĂ©plication de l’ADN.

Mais Ă  chaque cycle de rĂ©plication — c’est-Ă -dire Ă  chaque fois qu’une cellule se divise et Ă  mesure qu’elle vieillit — un petit pourcentage du code gĂ©nĂ©tique est perdu et les capuchons tĂ©lomĂ©riques raccourcissent. À mesure que la cellule vieillit et que les tĂ©lomĂšres raccourcissent, la cellule est plus susceptible de subir des dommages Ă  son ADN ou une rĂ©plication incorrecte.

Pour prĂ©server l’intĂ©gritĂ© de votre code gĂ©nĂ©tique, les tĂ©lomĂšres situĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s de chaque chromosome indiquent Ă  la cellule qu’il est temps d’arrĂȘter de se rĂ©pliquer. Sans les capuchons tĂ©lomĂ©riques, la transcription des gĂšnes et la division cellulaire se poursuivraient indĂ©finiment, entraĂźnant une accumulation potentiellement dangereuse de cellules mal fabriquĂ©es. Vos cellules comptent sur les tĂ©lomĂšres pour savoir quand il est temps de se retirer.

Stress oxydatif

Il s’agit d’un autre Ă©vĂ©nement qui dĂ©clenche le vieillissement cellulaire. D’ailleurs, le stress oxydatif peut Ă©galement stopper la rĂ©plication cellulaire. Les espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne prĂ©sentes dans l’environnement de la cellule sont des agents favorisant les accidents de rĂ©plication de l’ADN. Elles peuvent entraĂźner des mutations dans le code gĂ©nĂ©tique de la cellule qui peuvent affecter la fonction et la santĂ© de la cellule au fil du temps.

Lorsque des espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne sont dĂ©tectĂ©es dans l’environnement de la cellule, la rĂ©plication s’arrĂȘte afin de prĂ©server l’intĂ©gritĂ© de l’ADN de la cellule. Les cellules vieillissantes qui cessent de se rĂ©pliquer en prĂ©sence d’espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne protĂšgent votre organisme contre une prolifĂ©ration cellulaire incorrecte et des erreurs de transcription des gĂšnes.

DĂ©clin de l’autophagie

Bravo Ă  vous si vous pouvez vous rappeler la dĂ©finition de ce terme scientifique. Autophagie signifie littĂ©ralement « se nourrir de soi-mĂȘme ». Et cette simple expression dĂ©crit parfaitement la façon dont l’autophagie est utilisĂ©e par les cellules. À mesure que les cellules vieillissent, leurs organites (parties de la cellule) et leur Ă©quipement cellulaire commencent Ă  tomber en panne. Les dĂ©chets peuvent s’accumuler et doivent ĂȘtre Ă©liminĂ©s. L’autophagie est la façon dont la cellule dĂ©truit les parties usĂ©es et cassĂ©es par un processus d’autodigestion.

Des organites spĂ©cialisĂ©s Ă  l’intĂ©rieur de vos cellules recueillent le matĂ©riel cellulaire endommagĂ© et le dĂ©composent. Ces organites sont appelĂ©s lysosomes. Ils sont remplis d’enzymes digestives qui Ă©liminent les dĂ©chets qui peuvent s’accumuler dans vos cellules.

La capacitĂ© d’une cellule Ă  rĂ©aliser l’autophagie diminue avec l’ñge, ce qui entraĂźne une lutte pour faire le mĂ©nage lorsque les organelles et les dĂ©chets s’accumulent. Cela peut entraĂźner une accumulation de protĂ©ines dans la cellule vieillissante et dĂ©clencher des problĂšmes de rĂ©plication de l’ADN.

Lorsqu’une cellule ne peut plus gĂ©rer l’accumulation de dĂ©chets dans sa membrane cellulaire, elle cesse de se diviser et dĂ©clenche la sĂ©nescence.

Apoptose et sénescence cellulaire

Si vous faites des recherches sur le vieillissement cellulaire suffisamment longtemps, vous rencontrerez probablement un phĂ©nomĂšne appelĂ© apoptose. Ce processus cellulaire est facilement confondu avec la sĂ©nescence, aussi clarifions-nous les circonstances qui mĂšnent Ă  chacun d’eux.

Comme vous l’avez lu plus haut, la sĂ©nescence cellulaire est la fin de la division cellulaire pour la cellule vieillissante. Une cellule sĂ©nescente continue Ă  remplir sa fonction initiale, mais elle ne se rĂ©plique plus — pour Ă©viter les erreurs de transcription gĂ©nĂ©tique. Les cellules vieillissantes ne sont pas des cellules mortes, mais elles sont moins productives et efficaces que les cellules plus jeunes qui se rĂ©pliquent.

L’apoptose est essentiellement la mort cellulaire programmĂ©e. Parfois, au cours de la rĂ©plication de l’ADN, une cellule peut s’éloigner de la trajectoire prescrite. Une rĂ©plication incontrĂŽlable peut entraĂźner une croissance cellulaire anormale, une accumulation potentiellement dangereuse de copies cellulaires mal fabriquĂ©es. Pour stopper net cette croissance excessive, les cellules disposent d’un protocole d’autodestruction particulier qu’elles peuvent suivre.

Les cellules plus ĂągĂ©es sont plus susceptibles d’enclencher le processus d’apoptose, mais cela ne signifie pas nĂ©cessairement que toutes les cellules sĂ©nescentes se dirigent vers une autodestruction immĂ©diate. Lorsque l’apoptose est dĂ©clenchĂ©e, la cellule libĂšre des protĂ©ines qui emballent soigneusement tous les mĂ©canismes internes de la cellule et la font lyser (Ă©clater). L’apoptose n’est pas dĂ©sordonnĂ©e et les cellules en cours d’apoptose ne nuisent pas aux cellules saines voisines.

En rĂ©sumĂ©, la sĂ©nescence cellulaire met fin Ă  la division cellulaire et l’apoptose survient lorsqu’une cellule vieillissante ne peut plus s’arrĂȘter de se diviser. Nous espĂ©rons que cet intermĂšde a permis de dissiper une partie de la confusion qui entoure le sujet du vieillissement cellulaire.

Vie saine et vieillissement cellulaire

Le vieillissement des cellules est une rĂ©alitĂ© de la vie. Au fur et Ă  mesure que vos cellules vieillissent, votre organisme les remplace par des cellules jeunes et performantes qui prennent le relais lorsque les cellules plus ĂągĂ©es se retirent. Quel que soit l’étape de votre vie ou le cycle de vie de vos cellules, vous pouvez favoriser le bien-ĂȘtre de vos cellules et de l’ensemble de votre corps grĂące Ă  une vie saine.

La sĂ©nescence cellulaire est inĂ©vitable, mais vous pouvez empĂȘcher les cellules saines de prendre leur retraite trop tĂŽt. Certaines activitĂ©s peuvent raccourcir les tĂ©lomĂšres et dĂ©clencher un vieillissement cellulaire prĂ©maturĂ©. Faites de votre mieux pour les Ă©viter :

Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que ces habitudes augmentent le stress oxydatif dĂ» aux espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne, en particulier le bronzage et les coups de soleil. Et comme vous le savez, les espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne sont l’un des dĂ©clencheurs de la sĂ©nescence cellulaire.

Une façon de protéger vos cellules et de les aider à vieillir est de maintenir de bonnes habitudes de santé cellulaire. Vous savez à quel point des habitudes saines vous aident à vous sentir au mieux de votre forme. Certains choix de mode de vie et de régime alimentaire peuvent également optimiser votre santé cellulaire. Prenez une minute pour passer en revue quatre habitudes clés et apprenez comment maintenir vos cellules en bonne santé.

Et n’oubliez pas que le vieillissement du corps et des cellules est naturel. Cette derniĂšre pĂ©riode de la vie est faite pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e. CĂ©lĂ©brez donc les corps et les cellules vieillissants avec gratitude et respect pour tout ce qu’ils ont accompli. Respectez votre corps au fur et Ă  mesure que vous et vos cellules vieillissez en Ă©vitant les dĂ©clencheurs du vieillissement cellulaire et en favorisant la santĂ© des cellules grĂące Ă  une alimentation riche en antioxydants et Ă  d’autres habitudes favorables aux cellules.

Lorsqu’il s’agit de santĂ© et de nutrition, la plupart des gens se concentrent sur des rĂ©sultats visibles et tangibles. Combien de centimĂštres avez-vous perdus Ă  la taille ? Combien de rĂ©pĂ©titions avez-vous pu faire au dĂ©veloppĂ© couchĂ© ?

Ces types d’étapes externes peuvent ĂȘtre de prĂ©cieux facteurs de motivation. Mais ils ne sont pas les indicateurs de santĂ© par excellence. Pour une approche plus globale de la santĂ©, il faut regarder Ă  l’intĂ©rieur de soi et se demander : mes cellules sont-elles en bonne santĂ© ?

Tout organisme vivant est constituĂ© de cellules, et le corps humain ne fait pas exception. Votre corps, ainsi que celui de tout le monde, contient environ 37,2 trillions de cellules. Et tout comme votre corps dans son ensemble, ces cellules peuvent ĂȘtre saines ou, au contraire, moins saines.

Heureusement, vous n’avez pas besoin d’un diplĂŽme en biologie humaine pour prendre soin de la santĂ© cellulaire de votre corps. Continuez de lire pour savoir pourquoi la longueur des tĂ©lomĂšres vous aide Ă  mesurer la santĂ©, et comment garder vos cellules en bonne santĂ© grĂące Ă  quatre habitudes de vie qui favorisent la santĂ© cellulaire.

Comment mesurer la santé cellulaire ?

Avant de plonger dans le reste de cet article, suivons un cours rapide et intensif d’anatomie cellulaire. Chaque cellule du corps humain possùde, en son centre, un noyau. Ce noyau contient 23 paires de chromosomes (soit un total de 46 chromosomes).

À chaque extrĂ©mitĂ© de chaque chromosome se trouve une structure d’ADN appelĂ©e tĂ©lomĂšre. À mesure que les cellules vieillissent et se divisent, la longueur des tĂ©lomĂšres devient de plus en plus courte, jusqu’à ce que la cellule finisse par mourir. C’est un processus naturel et inĂ©vitable. Quel est donc le rapport entre les tĂ©lomĂšres et la santĂ© cellulaire ?

Eh bien, les tĂ©lomĂšres ne raccourcissent pas Ă  un rythme fixe. Ils se rĂ©duisent Ă  chaque fois qu’une cellule se divise, bien sĂ»r, mais certaines dĂ©cisions relatives au mode de vie peuvent rĂ©duire la longueur des tĂ©lomĂšres plus rapidement. En d’autres termes, votre rĂ©gime alimentaire, vos habitudes en matiĂšre d’exercice physique et d’autres activitĂ©s peuvent faire vieillir prĂ©maturĂ©ment vos cellules.

N’oubliez pas que les cellules sont les Ă©lĂ©ments constitutifs de votre corps. Si elles vieillissent prĂ©maturĂ©ment, vous aussi. C’est pourquoi de nombreuses Ă©tudes portant sur la santĂ© cellulaire utilisent la longueur des tĂ©lomĂšres comme moyen de mesurer la santĂ© d’une cellule.

Assez parlĂ© de cellules malsaines, parlons de prĂ©vention. AprĂšs tout, vous n’ĂȘtes pas ici pour un cours de science, mais pour apprendre Ă  garder vos cellules en bonne santĂ©.

Comment garder vos cellules en bonne santé : 4 habitudes de santé cellulaire


Il existe de nombreuses idĂ©es reçues sur les modes de vie sains : boire beaucoup d’eau, faire 30 minutes d’exercice chaque jour, se mettre de la crĂšme solaire, etc. Et beaucoup de ces conseils sont excellents. Ce que vous ne savez peut-ĂȘtre pas, en revanche, c’est que nombre de ces conseils s’appliquent Ă  la santĂ© cellulaire.

Il s’avĂšre que de nombreuses activitĂ©s et habitudes favorables Ă  la santĂ© sont saines parce qu’elles favorisent la santĂ© au niveau cellulaire. C’est logique, non ? Lorsque vos cellules se sentent bien, vous vous sentez bien.

Plongeons maintenant dans quatre habitudes de santé cellulaire qui vous aideront à maintenir vos cellules en bonne santé.

  1. Maintenir une alimentation saine

L’expression « alimentation saine » est un terme vague qui est souvent utilisĂ© sans explication. Et la plupart des gens n’ont qu’une vague idĂ©e de ce qui constitue une alimentation saine. Heureusement, lorsqu’il s’agit de vos cellules, bien manger est assez simple.

Dans une Ă©tude, les chercheurs ont explorĂ© la corrĂ©lation entre la longueur des tĂ©lomĂšres et l’adhĂ©sion d’un individu suivant une alimentation de type mĂ©diterranĂ©en et Ă  d’autres rĂ©gimes alimentaires similaires. Ces approches favorisent principalement la consommation de cĂ©rĂ©ales complĂštes, de fruits et de lĂ©gumes. En revanche, les personnes qui suivent ces rĂ©gimes ont tendance Ă  Ă©viter les aliments riches en sodium, les sucres (surtout les sucres transformĂ©s) et la viande rouge.

Les rĂ©sultats parlent d’eux-mĂȘmes, du moins pour les femmes. Les habitudes alimentaires mentionnĂ©es ci-dessus sont liĂ©es Ă  l’allongement de la longueur des tĂ©lomĂšres chez les femmes, mais pas chez les hommes. Cela ne signifie pas pour autant que les hommes ne sont pas concernĂ©s. Dans l’échantillon de population utilisĂ© pour l’étude, les hommes avaient tendance Ă  avoir un rĂ©gime alimentaire moins bon en gĂ©nĂ©ral et Ă  consommer plus de viande rouge, les effets nĂ©gatifs de ces choix alimentaires ont probablement « neutralisé » les avantages d’une alimentation saine.

À ce stade, il est Ă©tabli que les choix alimentaires peuvent avoir un impact sur la santĂ© cellulaire. Voyons donc pourquoi.

Deux facteurs entrent en jeu : les radicaux libres et les antioxydants. Il y a beaucoup Ă  dire sur ces deux Ă©lĂ©ments, mais voici l’essentiel. Les radicaux libres sont des substances qui peuvent endommager et dĂ©tĂ©riorer les cellules. Les antioxydants sont les substances qui protĂšgent l’organisme des radicaux libres.

Alors quel est le rĂŽle de l’alimentation mĂ©diterranĂ©enne ? Lorsque la graisse de la viande rouge cuit, elle s’oxyde, ce qui peut introduire des radicaux libres dans l’organisme. En rĂ©duisant votre consommation de viande rouge, vous pouvez contribuer Ă  prĂ©venir les dommages causĂ©s Ă  vos cellules. Et lorsque la prĂ©vention ne fonctionne pas, optez pour un soutien antioxydant. Les fruits et lĂ©gumes frais sont d’excellentes sources d’antioxydants. En mangeant beaucoup de produits frais, vous pouvez contribuer Ă  maintenir une santĂ© cellulaire optimale.

  1. Faites rĂ©guliĂšrement de l’exercice — et oui, cela veut dire du cardio.

Parfois, mĂȘme les plus fervents adeptes de la gym Ă©vitent le cardio. Ils sont prĂȘts Ă  enchaĂźner les sĂ©ries de flexions des bras, de flexions des jambes et des Ă©cartĂ©s. Mais 30 minutes sur le tapis de course ? Oubliez ça.

L’exercice de rĂ©sistance (pensez Ă  la musculation traditionnelle) est un excellent moyen d’amĂ©liorer la force et la dĂ©finition musculaires, mais ce n’est pas trĂšs efficace pour favoriser la longueur des tĂ©lomĂšres. Pour profiter des bienfaits de l’exercice au niveau cellulaire, vous devez inclure le cardio dans vos sĂ©ances d’exercice. Qu’il s’agisse d’un exercice d’endurance (jogging, vĂ©lo, etc.) ou d’un exercice par intervalles Ă  haute intensitĂ© (HIIT), prĂ©voyez au moins 30 minutes.

Si vous ĂȘtes un cardiophobe, ne vous inquiĂ©tez pas : il n’est mĂȘme pas nĂ©cessaire d’en faire tous les jours pour en voir les bĂ©nĂ©fices. Dans une Ă©tude, les participants ont fait 45 minutes de cardio trois fois par semaine. AprĂšs seulement six mois, les chercheurs ont observĂ© que la longueur moyenne des tĂ©lomĂšres Ă©tait plus longue chez ces personnes que chez les sujets ne faisant que de l’exercice de rĂ©sistance ou ne faisant aucun exercice. Eh oui, vous avez bien lu ! Vous pouvez aller courir lundi, mercredi et vendredi, passer un week-end tranquille et relaxant, tout en prĂ©servant votre santĂ© cellulaire.

  1. Ne sous-estimez pas le sommeil

Si vous demandez Ă  des passants au hasard combien de temps de sommeil est la « bonne » quantitĂ©, ils vous rĂ©pondront probablement huit heures par nuit. Et, selon la plupart des directives, ils auraient raison. La quantitĂ© de sommeil dont une personne a besoin varie, mais pour la plupart des gens, 7 Ă  9 heures par nuit sont suffisantes.

Mais que se passe-t-il si vous dormez moins que cela ? Vous ne vous sentirez probablement pas trÚs bien, pour commencer, mais le fait de dormir trop peu peut également avoir un impact sur votre santé au niveau cellulaire.

Si vous dormez cinq heures ou moins par nuit, il y a de fortes chances que vos cellules soient affectĂ©es, surtout si vous ĂȘtes un homme. Dans une Ă©tude, la durĂ©e du sommeil des hommes Ă©tait liĂ©e de façon linĂ©aire Ă  la longueur des tĂ©lomĂšres. En d’autres termes, moins les hommes dorment, plus la longueur moyenne de leurs tĂ©lomĂšres est courte. Et, comme nous l’avons mentionnĂ© ci-dessus, des tĂ©lomĂšres plus courts peuvent signifier un vieillissement prĂ©maturĂ© des cellules.

Si l’effet du sommeil sur la longueur des tĂ©lomĂšres chez les femmes est moins Ă©vident, il est toujours bon de dormir suffisamment chaque nuit, quel que soit le sexe !

  1. Pratiquez la pleine conscience

Personne n’aime ĂȘtre stressĂ©. C’est frustrant, Ă©puisant et, comme il s’avĂšre, mauvais pour vos cellules. À ce stade, vous ne serez probablement pas surpris d’apprendre que le stress excessif est liĂ© Ă  la rĂ©duction de la longueur des tĂ©lomĂšres chez les adultes.

Mais l’effet de votre esprit sur la santĂ© cellulaire va encore plus loin. Une Ă©tude suggĂšre que non seulement le stress, mais aussi un esprit errant, par opposition Ă  une prĂ©sence dans le moment prĂ©sent, peuvent avoir un effet nĂ©gatif sur vos cellules. Bien entendu, cela peut ĂȘtre difficile Ă  mesurer. Dans l’étude, les participants ont indiquĂ© eux-mĂȘmes le degrĂ© et le type d’errance de leur esprit au quotidien. Ceux qui ont dĂ©clarĂ© avoir plus de pensĂ©es nĂ©gatives (anxiĂ©tĂ©, tachypsychie et pensĂ©e dĂ©fensive) avaient des tĂ©lomĂšres plus courts.

Si l’errance de l’esprit est prĂ©judiciable Ă  la santĂ© cellulaire, cela soulĂšve une autre question : que pouvez-vous faire pour contrer l’errance de l’esprit et prĂ©server la santĂ© cellulaire ?

Disons que l’errance de l’esprit est une extrĂ©mitĂ© du spectre, qu’est-ce qui se trouve Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© ? La prĂ©sence d’esprit. Ou, en d’autres termes, ĂȘtre prĂ©sent au moment prĂ©sent. Il existe un certain nombre de pratiques mĂ©ditatives qui peuvent vous aider Ă  Ă©viter l’errance de l’esprit et Ă  vous ancrer dans le moment prĂ©sent, mais l’une des plus populaires est la pleine conscience.

La pratique de la pleine conscience peut vous aider Ă  rester prĂ©sent et Ă  rĂ©duire votre stress, protĂ©geant ainsi vos cellules sur deux fronts ! Une situation gagnante pour votre Ă©tat mental et votre santĂ© cellulaire.

Prenez soin de votre santé cellulaire

Un corps sain commence par des cellules saines. Heureusement pour vous, prendre soin de votre santĂ© cellulaire n’est pas aussi compliquĂ© qu’il y paraĂźt. Maintenant que vous savez comment garder vos cellules en bonne santĂ©, essayez ces pratiques de vie. Commencez Ă  incorporer l’un (ou l’intĂ©gralitĂ©) des conseils ci-dessus dans votre vie pour que vos cellules restent saines et prospĂšres.

Le monde peut soudainement basculer dans le chaos, l’anxiĂ©tĂ© et le stress, ce qui vous amĂšne Ă  vous accrocher dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  votre santĂ© mentale. Il peut ĂȘtre difficile de prendre du temps pour vous – pour votre santĂ©, pour respirer Ă  fond. Pourtant, vous pouvez adopter un rituel de soins personnels qui vous mettra Ă  l’abri de l’affairement et des responsabilitĂ©s qui envahissent votre vie.

Il n’y a rien d’égoĂŻste Ă  vous Ă©vader dans votre liste de contrĂŽle de soins personnels afin de vous recentrer. Tout le monde a besoin de se rĂ©server du temps pour prendre soin de soi et de sa santĂ©. C’est un processus qui n’a rien de complexe.

Prendre soin de soi, c’est le simple fait de prĂ©voir du temps et de l’espace pour faire disparaĂźtre votre stress quotidien et vous concentrer sur vous-mĂȘme. En veillant Ă  combler vos besoins, vous arriverez Ă  mieux profiter des bienfaits que vous apportent les soins personnels – Ă  partir du renforcement de votre santĂ© mentale, Ă©motionnelle et physique jusqu’Ă  l’amĂ©lioration de votre humeur, de votre Ă©nergie et de votre rĂ©silience.

Les premier pas Ă  faire et l’adoption d’un rituel de soins personnels est peut-ĂȘtre la partie la plus difficile. MĂȘme avec les meilleures intentions du monde, vous pouvez vous retrouver dans un dĂ©luge de rendez-vous et de choses Ă  faire. C’est pourquoi vous avez besoin d’un plan et d’une bonne dose de patience envers vous-mĂȘme – pour prendre soin de soi, il ne suffit pas d’une seule sĂ©ance au spa.

La crĂ©ation de votre liste de soins personnels est un processus individuel qui consiste Ă  Ă©valuer vos besoins et Ă  rechercher des solutions. Examinez les options suivantes pour mieux arriver Ă  adopter un rituel de soins personnels qui vous convient. Choisissez les Ă©lĂ©ments qui vous aideront Ă  atteindre vos buts, et – puisque les soins personnels ne devraient pas ĂȘtre une corvĂ©e – concentrez-vous sur ce qui vous fera plaisir. Avant tout, engagez-vous Ă  prĂ©voir du temps pour mettre en pratique les conseils qui suivent.

Une bonne nuit de sommeil : un moyen sĂ»r d’amorcer un rituel de soins personnels

MĂȘme si on ne cesse de vous rĂ©pĂ©ter qu’une grande partie de votre vie est consacrĂ©e au sommeil, le tiers de votre temps peut parfois sembler insuffisant. En effet, le sommeil est essentiel pour mettre en place bon nombre des piliers du mieux-ĂȘtre.

RĂ©glez une alarme pour l’heure du coucher afin d’avoir un rappel sonore que le moment est venu de vous couper du reste du monde et de vous prĂ©parer Ă  votre activitĂ© la plus autocentrĂ©e. Assurez-vous de mettre en pratique de bonnes habitudes de sommeil :

  • Ă©vitez la cafĂ©ine et l’alcool Ă  l’approche de l’heure du coucher
  • dĂ©tendez-vous en Ă©coutant de la musique, en mĂ©ditant ou en faisant des Ă©tirements
  • Ă©teignez les Ă©crans
  • rĂ©glez le thermostat Ă  une tempĂ©rature agrĂ©able
  • dormez pendant au moins sept heures

Dans votre liste de soins personnels, prĂ©voyez du temps pour vous-mĂȘme

Le monde ne se soucie aucunement de vos projets. Votre rĂ©servation au restaurant, la soirĂ©e que vous aviez prĂ©vu prendre pour vous ou vos vacances au grand complet risquent de s’en trouver compromis. RĂ©server du temps Ă  votre horaire, c’est le meilleur moyen d’empĂȘcher votre liste de choses Ă  faire d’empiĂ©ter sur vos activitĂ©s de soins personnels.

Bloquez du temps Ă  votre calendrier afin de pouvoir mettre en pratique les conseils de soins personnels qui vous interpellent. C’est dire qu’il faut aussi mettre en sourdine la sonnerie de votre tĂ©lĂ©phone.

Réclamez votre espace et maximisez ses propriétés apaisantes

En vous rĂ©servant un petit coin du monde pour la dĂ©tente, vous pourrez arriver Ă  vous mettre dans un Ă©tat favorable pour entreprendre un rituel de soins personnels. Par contre, mĂȘme les couleurs les plus calmantes ne peuvent neutraliser le dĂ©sordre et le fouillis dans une piĂšce. DĂ©sencombrez votre vie et vos espaces personnels pour arriver Ă  vous recentrer dans un monde stressant.

Certaines personnes se plaisent Ă  organiser et Ă  nettoyer car ils y voient un aspect apaisant. MĂȘme si ce n’est pas votre cas, c’est une bonne idĂ©e de vous rĂ©server un lieu oĂč rien ne vient vous rappeler vos stress quotidiens. La mĂ©ditation au beau milieu d’une pile de lessive, de jouets ou pire encore, de travail, n’a rien de trĂšs relaxant.

Faites appel aux expériences sensorielles pour vous apaiser

Le stress est une rĂ©action Ă  de l’information sensorielle prĂ©occupante. La solution consiste donc Ă  offrir Ă  vos sens une variĂ©tĂ© de sensations apaisantes.

Enveloppez-vous dans des vĂȘtements douillets et confortables – une robe de chambre ou des tenues de dĂ©tente feront trĂšs bien l’affaire. RafraĂźchissez-vous l’esprit avec des arĂŽmes apaisants. Éteignez les sources de lumiĂšre bleue qui dominent votre vie et allumez plutĂŽt quelques bougies. Emplissez la piĂšce de vos airs prĂ©fĂ©rĂ©s ou des sonoritĂ©s calmantes de la nature.

Faites-vous couler un bain antistress, ou rĂ©servez-vous un aprĂšs-midi par semaine pour faire vĂŽtre le style de vie hygge. Installez-vous dans le hamac de votre arriĂšre-cour avec un bon livre. Partez en randonnĂ©e dans un sentier pittoresque. Peu importe votre choix d’activitĂ© rĂ©confortante, stimulez vos sens de maniĂšre agrĂ©able, plutĂŽt que rĂ©pressive.

Consommez des aliments sains

Nous sommes portĂ©s Ă  croire qu’en mangeant nos Ă©motions, nous prenons soin de nous-mĂȘmes. Il importe pourtant de ne pas perdre de vue l’Ă©lĂ©ment « soin » des soins personnels dans notre recherche de rĂ©confort.

La consommation d’aliments sains n’est pas une punition. Bien au contraire, c’est une dĂ©marche bienveillante qui contribue grandement au sentiment de bien-ĂȘtre. Un alimentation avec des collations et des repas nourrissants qui renferment les vitamines et les minĂ©raux essentiels pour optimiser votre bien-ĂȘtre peut Ă©galement ĂȘtre savoureuse.

Optez pour une nourriture riche en vĂ©gĂ©taux, composĂ©e d’aliments faciles Ă  digĂ©rer et bons pour le tube digestif. Vous pourrez ainsi profiter de vos moments personnels en vous sentant lĂ©ger et plein d’énergie, plutĂŽt qu’abattu et amorphe aprĂšs avoir consommĂ© une trop grande quantitĂ© d’aliments de rĂ©confort traditionnels.

Essayez d’atteindre la sĂ©rĂ©nitĂ© Ă  votre maniĂšre

L’atteinte de la sĂ©rĂ©nitĂ© est l’objectif ultime de tout rituel de soins personnels. On n’a donc rien Ă  gagner Ă  se crĂ©er un stress en allant Ă  la recherche des activitĂ©s les plus relaxantes.

Certains ont recours Ă  la mĂ©ditation. On a montrĂ© que la mĂ©ditation a des effets bĂ©nĂ©fiques sur le cerveau et le niveau de stress, mais c’est Ă  la seule condition que la mĂ©ditation fonctionne pour vous. Comme il faut de la pratique pour y arriver parfaitement, vous pouvez envisager la mĂ©ditation comme un projet en devenir.

Le yoga est une excellente pratique de sĂ©rĂ©nitĂ© qui a subi l’épreuve du temps. Toutefois, s’il est pour vous une source de frustration – parce que vous ĂȘtes dĂ©butant, ou simplement parce que votre corps n’est pas encore assez souple, laissez tomber, ou trouvez une formule qui vous convient.

Votre cheminement vers la paix et la sĂ©rĂ©nitĂ© peut diffĂ©rer de celui des autres et c’est parfaitement admissible. Essayez diffĂ©rentes approches et adoptez celles qui vous font du bien.

Stimulez votre esprit

L’adoption d’un rituel de soins personnels ne vous oblige pas Ă  vous isoler dans une bulle dĂ©pourvue de stimulation. La mise Ă  contribution de votre cerveau pour votre propre plaisir – et non pour le travail ou pour rĂ©soudre les problĂšmes d’autrui – est un moyen efficace de prendre soin de vous-mĂȘme.

ArrĂȘtez si vos activitĂ©s intellectuelles commencent Ă  ressembler Ă  du travail. QuantitĂ© d’options s’offrent Ă  vous pour mettre votre intellect au service de vos soins personnels :

  • lisez un livre, une nouvelle ou une revue
  • faites des mots croisĂ©s ou un jeu-questionnaire
  • prenez part Ă  une conversation enrichissante
  • faites une rĂ©flexion critique sur une Ɠuvre culturelle populaire que vous apprĂ©ciez
  • Ă©crivez une histoire ou quelques pages dans votre journal
  • jouez un morceau de musique sur un instrument de votre choix – ou improvisez sans structure

Profitez du pouvoir calmant de la nature

La nature peut nourrir votre Ăąme et soutenir votre humeur. Bon nombre d’Ă©tudes montrent pourquoi il est important de passer du temps Ă  l’extĂ©rieur pour attĂ©nuer le stress, amĂ©liorer notre capacitĂ© de concentration et calmer notre esprit.

Sortez de la maison pour prendre de grandes bouffĂ©es d’air frais. Prenez le temps d’aller vous promener dans la nature pour profiter des paysages, des sons et des odeurs de la forĂȘt, de la plage ou du parc.

Entretenez votre réseau de soutien social pour étayer vos efforts de soins personnels

Il n’est pas nĂ©cessaire de s’isoler pour prendre soin de soi. Les ĂȘtres humains sont des crĂ©atures sociales qui tirent des bienfaits du contact avec les autres. En prĂ©servant le caractĂšre ludique, amusant et dĂ©contractĂ© de ces interactions, vous arriverez Ă  profiter des bienfaits mentaux et Ă©motionnels liĂ©s Ă  la santĂ© sociale.

Ne vous en faites pas si vous ĂȘtes introverti. Vous pouvez interagir Ă  votre façon, de maniĂšre Ă  Ă©viter de vous sentir dĂ©passĂ© par des interactions qui visent Ă  amĂ©liorer votre Ă©tat d’esprit.

Et si le contact avec autrui vous déplait, il y a une solution. Vous pouvez cajoler votre animal de compagnie, jouer avec lui ou simplement profiter de son affection. Les animaux de compagnie sont une excellente source de soutien. Ils peuvent favoriser la bonne humeur, la stabilité et le bonheur en général.

Éliminez la nĂ©gativitĂ© en faisant preuve de compassion envers vous-mĂȘme

Ce n’est sans doute pas Ă©vident lorsqu’on regarde les messages des certains sur les rĂ©seaux sociaux, mais personne n’arrive Ă  prendre soin de lui-mĂȘme Ă  la perfection. Apprendre Ă  prendre soin de soi, c’est un processus en soi.

La premiĂšre fois que vous mettrez en pratique le rituel de soins personnels dont vous avez besoin et que vous mĂ©ritez, il se peut que vous n’obteniez pas les rĂ©sultats attendus. Il est possible que vous perdiez votre concentration pendant la mĂ©ditation, ou qu’un insecte vous pique pendant votre randonnĂ©e dans la nature, ou encore, que votre chien saute dans la baignoire.

Faites preuve d’indulgence et de compassion envers vous-mĂȘme et dĂ©veloppez une certaine rĂ©silience. MĂȘme sans le faire Ă  la perfection, le fait de prendre soin de vous-mĂȘme constitue un pas dans la bonne direction – sur la voie d’une version plus saine, plus heureuse et moins stressĂ©e de vous-mĂȘme.