deficiencies

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Vous l’avez sans doute déjà entendu : les aliments que vous consommez vous procurent tous les nutriments dont vous avez besoin. C’est peut-être le cas, certes, mais il est peu probable.

Nous savons tous que les suppléments vitaminiques ne remplacent pas une alimentation saine, mais personne ne se nourrit de façon parfaitement saine non plus. Qui plus est, si vous êtes malade ou allergique à certains aliments, ou si vous suivez une diète ou avez des caprices alimentaires, il est difficile d’obtenir tout ce qu’il vous faut. Et pour ceux qui s’astreignent à un régime alimentaire strict, le défi est encore plus colossal.

La recherche montre que les carences varient aussi en fonction de l’âge, du sexe ou de l’origine ethnique et peuvent atteindre près d’un tiers de certains groupes de population. En outre, bien des gens sont trop occupés pour prendre le temps de bien manger ou de cuisiner à la maison.

Heureusement, il existe un moyen d’empêcher les carences. Une nouvelle étude révèle que les suppléments de multivitamines et de minéraux peuvent faire office de régime d’assurance nutritionnelle.

Une nouvelle étude dans la revue Nutrients analyse les données recueillies dans les sondages de 2009-2012 du programme National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) auprès de 10 698 adultes de 19 ans et plus. Ces données provenaient d’entrevues fiables de 24 heures sur les habitudes alimentaires – notamment la prise de suppléments alimentaires – en plus de prélèvements sanguins effectués lors d’un examen médical en personne visant à analyser les marqueurs de l’état nutritionnel.

Les résultats indiquent qu’un apport quotidien de suppléments de multivitamines et de minéraux aide à prévenir les insuffisances de nutriments nécessaires pour favoriser un bon état de santé général. Les quelques exceptions relevées – le calcium, le magnésium et la vitamine D – représentent tout de même des nutriments importants que chacun doit prendre en quantité suffisante.

« Malheureusement, il semble que les anciennes façons de penser continuent de prévaloir. Par exemple, vous pouvez obtenir tous les nutriments qu’il vous faut rien qu’en suivant un régime alimentaire équilibré et sain – sans tenir compte de ce que les gens mangent réellement et de ce qu’il leur faut vraiment, confie l’auteur principal Jeffrey Blumberg, Ph. D. À mesure que nous comprenons mieux que des quantités accrues de nutriments sont requises pour optimiser la santé et le mieux-être, en particulier chez les aînés, on conçoit la difficulté d’obtenir les apports de certains nutriments à partir des choix alimentaires habituellement proposés. »

La prochaine que quelqu’un vous dira : « votre alimentation vous offre tout ce qu’il vous faut », vous pouvez attirer leur attention sur cette étude.

Les Bienfaits Pour La Santé Des Suppléments Nutritionnels

Blumberg JB, Frei BB, Fulgoni VL, Weaver CM, Zeisel SH. Impact of Frequency of Multi-Vitamin/Multi-Mineral Supplement Intake on Nutritional Adequacy and Nutrient Deficiencies in U.S. Adults. Nutrients. 2017;9(8)

milk type

type of milk

Afin d’accroître le potentiel de croissance de l’enfant pendant qu’il grandit, il lui faut une nutrition optimale. Kilo pour kilo, l’enfant a des besoins en protéines sensiblement plus élevés que ceux de l’adulte.

Il est essentiel de fournir à l’enfant une quantité adéquate de protéines pour lui en assurer une bonne réserve, tout en contribuant au rendement efficace de plusieurs fonctions de son organisme. Cet apport est aussi nécessaire au développement et à la croissance :

  • du cerveau
  • du système immunitaire
  • des muscles
  • du collagène
  • des cheveux

Pour maximiser le potentiel de croissance, la source protéinique est un autre facteur très important.

Une méta-analyse de 2012 rapportait que la taille des enfants consommant des produits laitiers était supérieure à celle des enfants qui n’en consommaient pas. D’autres études publiées indiquaient que les protéines du lait de vache (c.-à-d. caséine et lactosérum) et le facteur de croissance 1 semblable à l’insuline (IGF-1) contribuent à une plus forte croissance linéaire (taille).

Une étude récente parue dans le American Journal of Clinical Nutrition s’est attardée sur le lien entre la taille de l’enfant et le type de lait ingéré. L’étude regroupait 5 020 enfants en santé âgés de 24 à 72 mois (2 à 6 ans) et résidant à Toronto, au Canada.

Un questionnaire a permis de collecter les données suivantes : âge, sexe, IMC (en kg par m2), cote Z, origine ethnique maternelle, revenu et taille de la mère. Le revenu par quartier servait à déterminer le statut socioéconomique. Les chercheurs ont aussi analysé le volume quotidien de lait, provenant ou non de la vache.

Les résultats associaient la taille de l’enfant et le type de lait ingéré, dépendamment de la quantité consommée. Aucune donnée significative sur le plan statistique n’appuyait l’hypothèse que la consommation de lait ne provenant pas de la vache améliorait la taille de l’enfant. Au contraire, ce type de lait était associé à un gain de taille inférieur chez l’enfant.

On a pu lier la consommation d’une tasse de lait autre que de vache à une stature plus courte de 0,4 cm en moyenne. Fait intéressant, les enfants de 3 ans qui consommaient trois tasses de lait autre que de vache étaient d’une taille inférieure d’environ 1,5 cm à celle des enfants buvant la même quantité de lait de vache.

Il faudra poursuivre les recherches pour comprendre la relation causale entre consommation de lait autre que de vache et taille de l’enfant. Cette étude laisse entendre qu’il est important de songer au meilleur type de lait à faire boire aux enfants.

Une explication possible de ces résultats tiendrait aux différences de contenu nutritionnel (calories [énergie], protéines, lipides et minéraux). Par exemple, deux tasses de lait de vache fournissent 16 g de protéines, soit l’équivalent de 70 % de l’apport quotidien en protéines recommandé pour un enfant de trois ans. La même quantité de lait d’amande n’en procure que 4 grammes ou 25 % seulement.

Que faut-il en conclure?

Il est particulièrement important de lire et comparer les étiquettes dans le cas d’un enfant qui suit un régime végétalien ou végétarien, ou qui est allergique aux substances laitières. Les parents pourront ainsi favoriser le développement et la croissance de leur enfant en trouvant une solution de rechange qui soit meilleure pour lui sur le plan nutritionnel.

Morency ME, Birken CS, Lebovic G, et al. Association between noncow milk beverage consumption and childhood height. Am J Clin Nutr. 2017;106(2):597-602.

childrens nutrition

children's nutrition

Difficile de distinguer la réalité de la fiction avec toutes les croyances populaires et les faussetés colportées sur Internet. Et c’est dommage, car impossible de prendre des décisions éclairées sans une information fiable.

Il est particulièrement important de bien connaître les faits lorsqu’il s’agit de prendre des décisions qui affectent la santé de vos enfants. La distinction entre le vrai et le faux est cependant souvent difficile à établir en matière de nutrition pour les enfants.

Nous sommes là pour vous aider. Grâce à ces quelques points de discussion portant sur la nutrition des enfants, vous saurez mieux faire la part des choses.

Allégation : le jus de fruit est aussi bon pour la santé que le fruit entier. 

Ce n’est pas sans raison qu’il est conseillé de consommer de deux à quatre portions de fruits par jour. Un nombre croissant d’études indiquent que les fruits sont excellents pour la santé. Par conséquent, votre médecin vous a sans doute prescrit d’en manger en plus grande quantité.

Si le fruit entier est si bon pour la santé, le jus de fruit devrait l’être tout autant, n’est-ce pas? Même si la croyance perdure voulant que le fruit entier et le fruit sous forme de jus soient aussi nutritifs l’un que l’autre, ils ne sont pas égaux selon de nouvelles données.

Une nouvelle étude menée par des scientifiques d’USANA et publiée dans la revue Nutrients fait état d’une différence sensible entre les deux sur le plan de l’ADN.

Les sujets de l’étude ayant mangé des fruits entiers avaient une signature épigénétique sur des régions précises de l’ADN différente de celle des participants ayant consommé du jus. (La signature épigénétique est un code chimique activant ou désactivant les gènes.) On a observé chez les participants qui ont mangé les fruits entiers un enrichissement près des voies liées à la fonction immunitaire, à l’intégrité chromosomique et à la préservation des télomères. Chez les buveurs de jus, cet enrichissement se produisait à proximité des voies pro-inflammatoires.

L’étude attribue principalement aux fibres ces différences. Fait connu, la consommation de fibres a des effets sur le microbiome et, du même coup, sur l’absorption de certains nutriments.

Les jus sont bien commodes et savoureux, mais comme la plupart sont très sucrés, faibles en fibres et avec des effets épigénétiques différents, les fruits entiers demeurent le choix santé.

Conclusion : faux

Allégation : les carottes peuvent nous aider à voir dans le noir 

Depuis des dizaines, sinon des centaines d’années, des parents ont raconté à leurs enfants qu’en mangeant des carottes ils pourraient voir même dans la noirceur. C’était évidemment une histoire pour faire consommer des légumes à leur progéniture, mais l’histoire pourrait bien avoir un fond de vérité.

On s’entend que ni la carotte ni aucune autre substance ne peuvent conférer aux enfants des pouvoirs hors du commun. La réalité n’a rien d’une bande dessinée. Par contre, on croirait à tort que la carotte n’a aucun lien avec la santé oculaire. Ce lien est réel, en grande partie à cause du bêta-carotène qui contribue à la couleur orange de ce légume.

Le bêta-carotène est un caroténoïde de provitamine A – un pigment végétal dans les fruits et légumes qui agit aussi comme une molécule antioxydante. Appartenant à une même famille d’antioxydants caroténoïdes, la zéaxanthine, la lutéine et le lycopène ne favorisent pas l’activité de la vitamine A. Par contre, le bêta-carotène peut convertir la vitamine A dans l’organisme, contribuant ainsi de façon marquée à une bonne vision.

Même si les carottes ne donnent pas le pouvoir de la vision nocturne aux enfants, elles renferment des nutriments qui aident à préserver la santé de leurs yeux.

Conclusion : un fond de vérité

Allégation : le déjeuner est le repas le plus important de la journée. 

Ce vieil adage semble tomber souvent dans l’oreille d’un sourd, car environ la moitié des familles américaines ne déjeunent pas régulièrement.

C’est très dommage. Des études associent le déjeuner au rendement scolaire, à la mémoire, au poids santé, à l’humeur et à bien d’autres facteurs.

Impossible de nier les avantages de commencer la journée en prenant un repas sain et bien équilibré. Un apport de protéines, glucides complexes, gras bénéfiques et grains entiers (avec des fibres saines) constitue un excellent point de départ pour la journée et peut certes rassasier les enfants. Des aliments sains et équilibrés peuvent aussi éviter les effondrements soudains causés par les céréales très sucrées.

Le repas du matin est important pour un enfant, même s’il ne compense pas les mauvais choix alimentaires le reste de la journée. Aussi essentiel que soit le déjeuner, il importe surtout d’avoir une alimentation saine et équilibrée toute la journée.

Conclusion : largement vrai

Allégation : les enfants n’aiment pas les légumes

Personne ne vient au monde en haïssant les légumes. Disons que la culture populaire et les anecdotes de l’entourage peuvent amener les nouveaux parents à croire que les enfants détestent automatiquement les aliments sains, comme le brocoli.

Certains enfants – et aussi des adultes – sont capricieux. En raison de leurs caprices, les enfants n’ont pas une alimentation toujours équilibrée et ils consomment plus qu’ils ne devraient des calories tirées du sucre. Par ailleurs, la découverte dès le bas âge des légumes et d’autres aliments santé peut faire une différence très nette tout au long de leur vie.

Une étude laisse même entendre que la saveur des légumes dans le lait maternel peut améliorer la réceptivité ultérieure du nourrisson à ce goût. D’autres études seront nécessaires pour approfondir ce lien. Nous savons cependant que le comportement parental – comme les bonnes habitudes alimentaires – influe sur celui des enfants.

Il n’existe aucune prédisposition à la haine des légumes. Les goûts acquis dès l’enfance peuvent avoir des répercussions à long terme. Le palais s’affine avec le temps, mais il est essentiel d’aider très tôt les enfants à aimer les aliments sains, comme les légumes.

Conclusion : faux

 

De plus petite taille, les enfants mangent moins, mais comme la plupart des parents le savent, leur taille ne rend pas plus facile de leur fournir les nutriments qu’il leur faut.

Il est très important de fournir aux enfants tout ce qu’il leur faut pour favoriser leur développement autant intellectuel que physique. La clé? Un régime alimentaire sain et équilibré – avec une abondance de fruits et légumes, protéines maigres et grains entiers riches en fibres – et une supplémentation adéquate. En plus d’établir le fondement de la santé de l’enfant, un tel régime lui permet d’acquérir de saines habitudes qu’il conservera toute sa vie.

 

diet

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De multiples observations et études épidémiologiques ont montré le lien solide qui existe entre les modes d’alimentation sains et la longévité.

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine indique qu’une amélioration globale de la qualité du régime alimentaire peut abaisser sensiblement le risque de décès prématuré. Il suffit de réduire la consommation de boissons très sucrées et de viandes rouges et transformées et d’adopter une alimentation riche en légumes, fruits, poisson, noix et grains entiers. C’est la première étude qui fait état d’une association entre l’amélioration de la qualité du régime alimentaire sur une période d’au moins 12 ans avec une baisse du taux global de mortalité et de décès de cause cardiovasculaire, tout en soulignant l’importance de conserver à long terme un mode d’alimentation sain.

L’étude consistait à analyser l’association entre les changements dans la qualité du régime alimentaire de près de 74 000 adultes sur une période de 12 ans et leur risque de décéder dans les 12 années suivantes, à partir des données de deux études à long terme – Nurses’ Health Study et Health Professionals’ Follow-up Study.

La qualité du régime alimentaire a été évaluée à l’aide de trois méthodes de mesure : l’Alternate Healthy Eating Index de 2010, l’Alternate Mediterranean Diet et les Dietary Approaches to Stop Hypertension (DASH). Chacune des méthodes attribuait des notes à divers types d’aliments ou de nutriments, les moins santé ayant des notes plus faibles et les plus sains étant les mieux notés.

Les chercheurs ont établi une association entre la qualité améliorée du régime alimentaire sur une période de 12 ans avec un risque réduit de décès dans les 12 années suivantes, quelle que soit la mesure utilisée. Les fruits, légumes, grains entiers, poissons ou acides gras oméga-3 constituaient les groupes alimentaires qui avaient le plus contribué à l’amélioration de la qualité du régime alimentaire.

« Nos résultats mettent en lumière les bienfaits à long terme pour la santé d’améliorer la qualité du régime alimentaire, tout en mettant l’accent sur le mode d’alimentation global plutôt que sur des aliments ou nutriments précis. Chacun peut adopter un bon mode d’alimentation selon ses préférences alimentaires et culturelles et son état de santé. Il n’existe aucun régime alimentaire universel », conclut Frank Hu, professeur, président du Harvard Chan School Department of Nutrition et auteur principal de l’étude.

Ces résultats n’ont rien de surprenant et confirment l’importance du régime alimentaire.

Sotos-prieto M, Bhupathiraju SN, Mattei J, et al. Association of Changes in Diet Quality with Total and Cause-Specific Mortality. N Engl J Med. 2017;377(2):143-153.

skin layers

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La peau constitue environ 15 % du poids corporel.  Rien d’étonnant à ce que ce soit autant quand on sait que la peau est l’organe le plus volumineux du corps humain. Et assurément l’un des plus importants. Bien comprendre la structure de la peau, voilà le premier pas pour préserver le bon état de cette armure contre les méfaits du monde extérieur.

La peau : sa raison d’être

La peau comprend une bonne partie du système tégumentaire qui englobe aussi les cheveux, les ongles et les glandes qui produisent la sueur et l’huile. La protection, la régulation et la sensation sont les trois principales fonctions de ce système organique.

Dans ce système, la fonction première de la peau consiste à agir comme une barrière de protection contre divers éléments environnementaux : température, bactéries, substances chimiques, soleil et plus encore. De plus, les vaisseaux sanguins cutanés aident à réguler la température du corps, tandis que la peau entrepose la lumière du soleil servant à la fabrication de la vitamine D par l’organisme.

Les couches de la peau

 

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La peau exerce plusieurs fonctions importantes dans lesquelles interviennent chacune de ses trois couches.

L’épiderme

L’épiderme est la couche supérieure de la peau. Fait de millions de cellules cellulaires retenues ensemble par des lipides, il constitue une barrière résiliente, tout en régulant la quantité d’eau éliminée de l’organisme.

La couche la plus superficielle de l’épiderme, la couche cornée (stratum corneum), est constituée de couches de cellules aplaties. En dessous, de nouvelles cellules cutanées sont fabriquées par la couche basale composée de protéines rangées en colonnes. C’est la seule des cinq couches de l’épiderme qui produit la mitose (la division du noyau cellulaire). Les cellules cutanées les plus vieilles tombent de la couche supérieure pour être remplacées par de nouvelles qui remontent  de la couche basale.

L’épiderme est constitué de quatre types de cellules, la plupart étant des kératinocytes qui forment une barrière protectrice hydrofuge. La mélanine – ou pigment cutané – est produite dans les mélanocytes épidermiques. La réponse immunitaire et la sensation constituent les fonctions respectives des cellules de Langerhans et de Merkel.

Le derme

La couche suivante est le derme. Sous l’épiderme, il assume des fonctions diverses.

C’est la couche où logent les racines des cheveux, les terminaisons nerveuses, les vaisseaux sanguins et les glandes sudoripares. Ces dernières aident à réguler la température corporelle et à évacuer les déchets de l’organisme. On trouve aussi dans le derme les glandes sébacées (de nature huileuse) qui conservent à la peau son aspect satiné et lisse, tout en contribuant à son étanchéité.

Le derme a deux composants – papillaire et réticulaire. Le derme papillaire renferme les connexions interreliées qui aident à approvisionner l’épiderme en sang et en nutriments. Le derme réticulaire est la strate plus profonde et plus épaisse où logent des constituants essentiels comme le collagène et l’élastine qui assurent la souplesse et la résistance de la peau. Les glandes et follicules pileux se trouvent aussi dans le derme réticulaire.

L’hypoderme ou tissu sous-cutané

Couche inférieure du système tégumentaire, le tissu sous-cutané sert surtout au stockage des graisses. Renfermant le tissu conjonctif qui rattache le derme aux muscles et aux os, ce tissu appelé aussi hypoderme assure un soutien aux vaisseaux sanguins, aux nerfs et aux glandes dermiques.

Principaux composants de la matrice cutanée

La matrice cutanée est un ensemble de protéines, lipides et peptides constituant une source de résilience et de stabilité. Voici les principaux composants de cette structure de soutien :

  • Élastine – une protéine formant le tissu conjonctif élastique du derme
  • Kératine – une importante protéine structurelle formant la couche supérieure de la peau
  • Collagène – un acide aminé à chaîne longue constituant la plupart des protéines cutanées
  • Lipides – le « mortier » naturel qui aide à retenir l’hydratation et à lier les cellules les unes aux autres
  • Peptides – des chaînes d’acides aminés signalant aux cellules comment elles doivent fonctionner

L’information, un atout précieux

Ces connaissances de base permettent de mieux comprendre la façon de traiter et préserver adéquatement la peau. Après avoir acquis un savoir élémentaire sur la structure de la peau, il serait bon maintenant d’en apprendre davantage sur les rôles importants des nutriments pour avoir une peau d’apparence saine.

skincare

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L’aspect scientifique de la peau et des soins cutanés appropriés sera mieux compris avec un aperçu explicatif de l’anatomie et de la physiologie de la peau. Découvrez la structure et le mode de fonctionnement de la peau et de ses protéines importantes afin de prendre des décisions éclairées en matière de soins cutanés.

Les couches de la peau

La peau est un ensemble de trois couches de tissus conjonctifs. L’épiderme, le derme et l’hypoderme se rejoignent à des jonctions cellulaires afin de former l’organe le plus volumineux du corps humain.

Chacune des couches cutanées joue un rôle unique dans la préservation de l’homéostasie – l’état d’équilibre de l’organisme. La peau régule la température corporelle interne, protège les organes délicats et assure une défense contre les pathogènes et les microbes.

Pour plus d’information sur chacune des couches de la peau, leur structure et leur fonction, consultez Couche par couche : comprendre la structure de la peau.

L’hydratation

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Pour une peau saine et resplendissante, il est essentiel d’y retenir l’eau. La peau sèche peut paraître rêche et inégale et des lésions peuvent se produire si elle gerce et se fissure.  Une étude récente publiée dans le International Wound Journal insiste sur l’importance de bien hydrater la peau au quotidien. On a montré que l’hydratation de la peau deux fois par jour réduit de près de 50 % l’incidence des déchirures cutanées chez les patients âgés vivant en résidence avec services de soutien.

L’hydratant le plus efficace pour la peau sèche renferme des ingrédients imitant les huiles naturelles produites par la peau. Cette similarité permet une intégration en douceur de l’hydratant à la peau. Ce type d’hydratant retient l’eau dans la peau et favorise une bonne hydratation. Les huiles de source végétale sont particulièrement efficaces pour hydrater la peau sèche.

Le collagène et l’élastine

La peau est faite d’un réseau complexe de fibres et de protéines qui en affermit et en renforce la structure. Parmi ces protéines intégrales, signalons le collagène et l’élastine.

Le collagène confère à la peau une résistance remarquable.  Avec l’âge, la production de collagène diminue et cette baisse peut causer des signes visibles de vieillissement : peau flasque et terne, rides et ridules. La peau recèle plusieurs types de protéines de collagène et chacune remplit une fonction unique.

À la jonction dermo-épidermique (JDE), le collagène crée un cadre structurel pour d’autres cellules cutanées. De plus, il intervient dans le maintien de la stabilité structurelle de la JDE. La quantité de collagène beaucoup plus faible et le manque de stabilité à la JDE dans une peau ridée peuvent causer un accroissement des rides.

L’élastine, une autre protéine importante de la matrice cutanée, confère à la peau élasticité et résilience.  Avec le temps, en raison d’une baisse de la production d’élastine, la peau devient flasque.

L’élastine décroît naturellement avec l’âge et les dommages par photo-induction subies par cette protéine constituent la cause la mieux comprise de la peau flasque. L’exposition aux rayons UV entraîne un raidissement et un repliement de la protéine d’élastine, inhibant sa capacité de reprendre sa forme.  Les dommages par photo-induction à très long terme entraîne la perte d’élasticité de la protéine d’élastine,  ce qui l’empêche alors d’assurer un soutien à la structure de la peau.

Règle générale, les crèmes et traitements pour la peau qui aident à estomper les signes apparents du vieillissement renferment des ingrédients élaborés pour stimuler la synthèse du collagène ou de l’élastine. L’action de ces produits atténue les dommages liés à l’âge et au soleil et inverse ainsi les signes visibles du vieillissement comme les rides et ridules.   Pour atténuer efficacement l’apparence des rides et ridules, il faut suivre un régime alliant un écran solaire aux produits de soins de la peau.

La peau et le vieillissement

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Fait inévitable, la peau se transforme avec l’âge. Des soins de la peau appropriés peuvent toutefois estomper les signes visibles du vieillissement.  L’apparence vieillissante de la peau est attribuable à deux formes reconnues du vieillissement – intrinsèque et extrinsèque. Un régime de soins de la peau efficace cible les signes de ces deux formes du vieillissement.

Les facteurs du vieillissement cutané intrinsèque englobent les variations dans les antécédents génétiques de chacun. Le vieillissement extrinsèque est généralement lié à des facteurs extérieurs au corps humain. Parmi ces facteurs, citons le tabagisme, l’exposition au soleil et une nutrition médiocre.  On attribue au coup de soleil près de 80 % du vieillissement prématuré du visage. Dans une large mesure, il est possible de prévenir les facteurs extérieurs du vieillissement prématuré de la peau.

L’ajout d’antioxydants au régime alimentaire est assurément l’un des moyens les plus efficaces d’atténuer l’apparence du vieillissement cutané. Les baies, l’huile de théier, le thé vert et l’extrait de pépins de raisin sont quelques-uns des antioxydants que l’on peut trouver dans le régime alimentaire et les produits de soins de la peau. Les antioxydants empêchent les dommages causé par le soleil aux cellules cutanées et favorisent un bon fonctionnement cellulaire.  Non seulement sont-ils importants pour la peau, mais ils aident aussi à préserver la santé du cerveau et de l’organisme.

En Résumé

Une bonne compréhension des processus qui s’opèrent en coulisse peut aider à prendre des décisions éclairées en matière de soins de la peau. En choisissant un bon hydratant et en essayant de réduire au minimum les dommages causés au collagène et à l’élastine de la peau, il est possible d’améliorer la santé cutanée et d’atténuer les signes du vieillissement. De plus, l’élimination quotidienne des facteurs extérieurs du vieillissement peut donner à la peau l’attention supplémentaire qu’il lui faut pour lui conférer une apparence et une sensation de santé et de vitalité.

Pour la plupart des gens, la chaleur et les longues journées d’été sont d’excellentes raisons pour passer plus de temps à l’extérieur. Mais il est facile d’oublier une étape importante pour profiter pleinement du plein air : vous protéger contre le soleil. Une exposition solaire saine peut assurer la santé de votre peau – c’est en fait une habitude qui vous sera bénéfique pour des années à venir.

Les coups de soleil font gonfler et peler la peau, mais ils peuvent aussi avoir des conséquences plus graves sur la santé. Heureusement, il existe plusieurs façons d’assurer votre protection et celle de vos proches contre le soleil. La première consiste à comprendre comment et pourquoi vous devez protéger votre peau.

Vue d’ensemble sur les rayons UV

Il peut être très profitable de passer du temps à l’extérieur par une belle journée ensoleillée, mais les risques associés à l’exposition solaire sont nombreux. Les rayons du soleil nous permettent de produire de la vitamine D et peuvent nous remonter le moral après une longue période de temps nuageux.

Néanmoins, les rayons ultraviolets (UV) sont la cause des coups de soleil douloureux et de la peau qui pèle. On sait qu’en plus d’endommager les cellules qui transportent l’oxygène dans l’organisme, les rayons UV nuisent à l’ADN. Pour comprendre en quoi les rayons UV peuvent être dangereux pour la santé, il faut commencer par reconnaître les deux types de rayons nocifs.

Les deux types de rayons – UVA et UVB – pénètrent dans la peau, mais les UVB sont plus nuisibles que les UVA. Les deux se distinguent par leurs longueurs d’onde, celle des UVB étant la plus courte. En endommageant l’ADN, les rayons UV entraînent une mutation génétique.

Les comportements à adopter en matière d’exposition au soleil

Une étude publiée en 2001 dans la revue Preventative Medicine a constaté que moins d’un tiers des jeunes aux États-Unis se protégeaient régulièrement contre le soleil. La protection solaire envisagée dans cette étude comprenait les comportements suivants :

  • porter un pantalon long
  • porter des lunettes de soleil
  • rester à l’ombre
  • appliquer un écran solaire.

Quoique ces résultats ne soient pas récents, il est évident que les enfants de 11 à 18 ans ont de la difficulté à se protéger efficacement pendant une exposition prolongée au soleil.

Sans protection efficace, une exposition prolongée au soleil provoque de douloureux coups de soleil et des ampoules, en plus d’accroître le risque de dommages à l’ADN causés par les rayons UV. Les enfants doivent apprendre dès leur jeune âge et pratiquer souvent les principes d’une exposition solaire sans risque. Étant donné qu’il peut être difficile de comprendre à quel moment il faut porter un chapeau ou rester à l’ombre, il est recommandé aux enfants et aux adultes d’utiliser un écran solaire tous les jours pour se protéger contre le soleil.

Modèles parentaux

Tout indique que  le fait de donner le bon exemple aux enfants peut augmenter la probabilité qu’ils s’exposent au soleil de façon saine. Les parents qui se protègent fréquemment contre soleil sont moins susceptibles d’attraper un coup de soleil et leurs enfants auront plus tendance à se protéger tout aussi fréquemment.

Une étude publiée dans la revue Journal of Pediatrics en 2001 a utilisé les données d’un sondage pour constater que près de la moitié des parents et enfants aux États-Unis avaient attrapé un coup de soleil l’été précédent. Avec autant de coups de soleil, il est impératif que les parents apprennent à leurs enfants à mieux se protéger contre soleil en donnant l’exemple.

Application d’un écran solaire

L’application d’un écran solaire est de loin la méthode la plus populaire et efficace pour se protéger contre le soleil. En plus d’être pour ainsi dire sans contre-indications, l’écran solaire ne vous empêchera pas de pratiquer vos activités extérieures.

L’efficacité d’un écran solaire contre les rayons UV se mesure par son indice de protection, c’est-à-dire le facteur de protection solaire (FPS). Plus le FPS est élevé, meilleure sera la protection solaire de l’écran utilisé.

Pourtant, ces indices de protection peuvent être trompeurs. Ils sous-entendent qu’une seule application d’un écran solaire avec un FPS élevé préviendra les coups de soleil, alors que c’est faux.

Pour optimiser les effets protecteurs d’un écran solaire, il faut l’appliquer bien avant de s’exposer et en réappliquer souvent. Bon nombre de gens ne savent pas quelle quantité appliquer pour se protéger contre le soleil. En 2012, la revue Clinical and Experimental Dermatology a publié les résultats d’une étude qui donne à entendre que la plupart des gens utilisant un écran solaire en appliquent bien trop peu pour être protégés adéquatement.

Pour profiter du facteur de protection indiqué sur le tube d’un écran solaire, il faut appliquer la quantité recommandée de 2 mg/cm3 (deux milligrammes par centimètre cube) sur l’ensemble de la peau exposée. Ce volume exact étant difficile à mesurer, les chercheurs suggèrent une double application d’écran solaire avant de jouer à l’extérieur. En appliquant une double couche et en en réappliquant toutes les deux heures, vous pouvez être assuré que votre peau sera prête pour une journée au soleil.  

Conclusion

Tout le monde s’est fait dire d’aller jouer dehors pour profiter du soleil, mais en réalité, sans protection solaire, il peut s’agir là d’une pratique dangereuse. Quelle que soit la mesure de protection adoptée pour protéger la peau des rayons UV – écran solaire, manches longues ou chapeau – toutes ces mesures peuvent aider à éviter les coups de soleil, mais elles gagnent en efficacité si elles sont pratiquées correctement et fréquemment. En adoptant dès aujourd’hui un comportement sain en matière d’exposition au soleil axé sur l’utilisation de mesures de protection adéquates, vous profiterez pleinement du plein air des années durant.

fruit

Quel est le sens réel de ce vieil adage?

Essentiellement, tout ce qui constitue le corps provient de ce que nous ingérons. Autrement dit, vous êtes composé de la somme de tous les éléments que vous consommez – aliments, eau et suppléments nutritionnels – du meilleur au plus mauvais.

Mais ce n’est là qu’une partie de l’équation.

Dans une nouvelle étude réalisée par USANA Health Sciences et publiée dans la revue Nutrients, des scientifiques ont montré que ce que l’on mange (ou boit) peut avoir un impact considérable, notamment en influant sur la régulation des gènes – c’est-à-dire selon s’ils sont activés ou désactivés.

Les bienfaits des fruits entiers et des jus de fruits

Les observations et les données épidémiologiques montrent invariablement que la consommation de fruits favorise la santé. Quoique les spécialistes de la santé privilégient généralement les fruits entiers, les jus de fruits pressés ou conditionnés font souvent partie d’un régime alimentaire sain.

En raison de sa teneur en fibres, de son plus grand volume et de la sensation de satiété qu’il procure, le fruit entier favorise la maîtrise du poids et la régulation du glucose. Le jus de fruit pressé présente aussi certains avantages, notamment en matière de commodité, de disponibilité en tout temps, de réhydratation rapide et de variété (en les réduisant en jus, les gens obtiennent souvent un apport plus varié de fruits que s’ils les consommaient sous forme de fruits entiers). Pourtant, en dépit de ces bienfaits différents, on avait toujours supposé que les fruits entiers et les jus non transformés étaient équivalents sur le plan nutritif.

Selon de nouvelles recherches, les fruits entiers et les jus de fruits ont des effets différents sur la santé

De nouvelles recherches effectuées par les scientifiques d’USANA Health Sciences, Inc. ont révélé une autre différence intéressante entre les fruits entiers et les jus de fruits. Ainsi, il semble que les deux catégories puissent en fait apporter des bienfaits distincts en influant diversement sur la santé et le système immunitaire. Cette étude indique une différence marquée de la signature chimique (appelée méthylation ou épigénome) de régions précises de l’ADN chez les sujets consommant des fruits entiers par rapport à ceux prenant des jus de fruits.

L’épigénétique est l’étude des changements dans les organismes, causés par la modification de l’expression des gènes et non par l’altération du code génétique comme tel. Un changement épigénétique est un phénomène courant et naturel, mais il peut aussi être le résultat de plusieurs facteurs, y compris l’âge, l’environnement ou le style de vie et les problèmes de santé.

L’étude de jumeaux identiques constitue une bonne façon d’illustrer l’épigénétique. Malgré leur ADN ou code génétique identique, ils ne sont pas exactement pareils et les différences s’accentuent avec l’âge, notamment en raison des différences dans le régime alimentaire de chacun, son style de vie, son environnement, ses problèmes de santé et d’autres facteurs pouvant influer sur la façon dont ses cellules décodent les gènes.

L’étude révélait que la signature épigénétique (le code chimique permettant la désactivation ou l’activation des gènes) des consommateurs de fruits entiers était enrichie dans les gènes à proximité de voies précises, associées à l’amélioration de la fonction immunitaire, de l’intégrité chromosomique et de la préservation des télomères. En revanche, cette signature était enrichie autour des gènes associés aux voies pro-inflammatoires chez les consommateurs de jus de fruits,

Pour expliquer cette différence, les auteurs font ressortir la teneur riche en fibres naturelles des fruits entiers, lesquelles sont éliminées pendant le processus de fabrication du jus de fruit.

« Les différences épigénétiques observées dans notre étude peuvent être attribuables à la variation de la teneur en fibres entre le fruit et le jus. La fibre, une molécule largement non digestible, modifie la digestion des nutriments consommés conjointement, influant ainsi sur le site et le mécanisme intestinaux participant à l’absorption et la transformation des nutriments provenant du fruit. La décomposition des nutriments par le microbiote intestinal explique probablement en grande partie la variation dans l’absorption intestinale. »

Conclusion

L’étude conclut que, pour la première fois, la consommation de jus de fruits et de fruits entiers est associée à des incidences différentes sur l’expression des gènes. L’analyse jette aussi un nouvel éclairage sur les mécanismes moléculaires influant sur les interactions entre le régime alimentaire, les molécules cibles de signalisation cellulaire et les voies épigénétiques.

Lors d’un entretien de suivi, l’auteur principal le Dr Robert Sinnott a fortement insisté sur le fait que « de toute évidence, les fruits entiers et les jus de fruits procurent des bienfaits différents pour la santé. Ainsi, l’enfant à qui l’on donne un petit verre de jus au lieu d’un morceau de fruit entier ne reçoit pas les mêmes nutriments. »

La coauteure Jessie Johnson, Ph. D. décrit plus globalement les répercussions de cette étude en ces termes : « La compréhension de la façon dont les apports nutritionnels des fruits entiers, des boissons et des suppléments nutritionnels activent les voies de signalisation cellulaire, modulent la physiologie des cellules et, en définitive, améliorent la santé humaine, constituera une avancée majeure dans l’optimisation de la personnalisation des besoins en nutriments de chacun. »

Historiquement, on a caractérisé diversement les nutriments alimentaires : constituants essentiels des protéines, cofacteurs des enzymes, composants structurels de l’organisme, comme les os, ou antioxydants aidant à éliminer les radicaux libres. Pourtant, leur rôle est bien plus complexe : les nutriments et composés alimentaires influent aussi sur la communication des cellules et l’expression du code génétique.

Nicodemus-Johnson J, Sinnott RA. Fruit and Juice Epigenetic Signatures Are Associated with Independent Immunoregulatory Pathways. Nutrients. 2017; 9(7):752.

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On dit que l’exercice et une bonne alimentation vont de pair, et c’est assurément le cas lorsqu’on jardine dans un potager. Le jardinage permet de préserver la santé et de profiter du plein air. De plus, rien de mieux pour intégrer les fruits et légumes à votre régime alimentaire, tout en faisant de l’exercice. En plus d’être saine, la culture potagère est une activité durable sur le plan environnemental. Voyez comment l’apprentissage du jardinage peut améliorer votre qualité de vie.

Le jardinage améliore et favorise une saine nutrition

Le jardinage est un passe-temps qui peut faciliter un meilleur accès quotidien à des aliments sains.  Des casse-croûte nutritifs et de savoureux repas sont à portée de main lorsque vous entretenez régulièrement un potager. Qu’il s’agisse de votre propre potager à la maison ou d’un jardin communautaire, un accès régulier aux fruits et légumes améliore la nutrition.

Des études menées auprès d’enfants fréquentant des écoles qui offrent un programme parascolaire de jardinage mettent en lumière les immenses bienfaits du jardinage pour la nutrition individuelle. Les enseignants dans ces établissements peuvent utiliser le jardin afin d’élaborer des programmes axés sur la santé et la nutrition.

Une étude de 2005 portant sur des groupes d’écoliers de quatrième année suivant ce type de programme de jardinage fournit un excellent exemple. Dans le cadre de cette étude, des enseignants ont fait état d’une amélioration des habitudes alimentaires chez des élèves qui accédaient régulièrement au jardin de leur école. Les directeurs ont aussi indiqué l’utilisation par les élèves du bar à salades de la cafétéria avait presque doublé.

Les bienfaits d’un jardin en milieu scolaire pour la santé des élèves se reflétaient aussi dans leur nutrition. L’étude a été menée auprès d’écoliers de quatrième année avant et après l’intégration du jardin d’école au programme scolaire. Ils devaient répondre par oui ou non à deux questions :  « Je mange des légumes tous les jours » et « Je suis physiquement actif tous les jours ».  Le nombre d’élèves qui ont répondu par l’affirmative après avoir participé au programme de jardinage s’est accru sensiblement.

Le jardinage : de l’exercice au quotidien

Notons  qu’au cours de l’étude précitée, les enfants participant au programme parascolaire de jardinage avaient accru leur  apport quotidien en légumes ET le temps consacré à l’exercice tous les jours. Le jardinage allie l’activité physique aux avantages du plein air.

Un jardin exige un entretien quotidien pour donner une récolte abondante. Un jardin soigneusement entretenu procure des récompenses qui peuvent certes motiver le jardinier à se mettre à l’ouvrage.  Le jardinage est une forme d’exercice cardiovasculaire modéré pour l’organisme. Tout genre d’exercice, y compris le jardinage, réduit le risque de maladie cardiaque et peut accroître la force et l’énergie.

Il peut être difficile pour les personnes âgées de trouver un programme d’exercice régulier qu’ils se sentent aptes à suivre. Le jardinage est un excellent exercice fonctionnel pour tous, y compris les aînés.  L’exercice fonctionnel regroupe des activités comme les étirements, les exercices de musculation, la levée de poids, les redressements, etc. Toutes ces activités améliorent le tonus musculaire, la souplesse et l’état de bien-être général.

Le jardinage : une meilleure auto-perception de la santé mentale

On dit aussi du jardinage qu’il fait du bien à l’âme. De nombreux aspects de cette activité appuient la véracité de cette croyance.

Le jardinage favorise la santé mentale et physique. L’entretien d’un jardin favorise une interaction régulière avec la nature. C’est aussi une occasion de se mettre au service des gens. Jardiner permet tout simplement de se sentir bien.

Un certain nombre d’études  récentes viennent confirmer la très grande importance de la relation entre l’être humain et la nature.  Une immersion en milieu naturel, notamment dans un jardin, ouvre la porte à une créativité qui permet de s’épanouir. L’intellect et l’esprit se ressourcent lorsque la technologie est mise de côté au profit de travaux au jardin.

Le jardinage exige un effort physique qui aide à conserver une tension artérielle dans la norme et à accroître la production d’endorphines. Comme ces dernières aident à donner une sensation de joie et de vitalité,  on les appelle parfois les hormones « du sentiment de bien-être ». Les endorphines sont aussi essentielles pour réduire le stress, d’où la multitude de gens qui choisissent le jardinage comme passe-temps pour soulager le stress.

Le jardinage : pour stimuler l’esprit communautaire et l’engagement citoyen

En plus d’atténuer le stress, le jardinage est une façon de servir autrui. Bon nombre de participants à un jardin communautaire offrent la récolte excédentaire de fruits et légumes aux amis et aux voisins. Cet engagement et ce service à l’égard de la communauté contribuent à un bon état d’esprit et au resserrement des liens communautaires.

Le jardin communautaire a gagné en popularité dans les voisinages éloignés d’une source fiable de produits frais, comme un marché fermier ou une épicerie. L’accès à un jardin communautaire est souvent gratuit ou on peut y participer à frais modiques.

Bon nombre de communautés aux États-Unis et ailleurs ont adopté des modèles de jardin communautaire. Signalons l’initiative California Healthy Cities de 1988 qui a établi des jardins communautaires entièrement fonctionnels et animés partout dans l’État. Financés grâce à des subventions et à même les budgets municipaux, ces jardins sont entretenus par des bénévoles et des jardiniers spécialistes.

Les programmes locaux permettent aux membres de la communauté d’accéder à des cours de cuisine, à des instructions de préparation de repas sains et à des conseils de jardinage. Les possibilités d’apprentissage pour les participants, le bénévolat et l’engagement des diverses instances locales ont certes assuré le succès des jardins communautaires.

Comme les jardins communautaires favorisent la santé publique et une excellente qualité de vie, ils continuent à prospérer dans des villes du monde entier. En plus de favoriser une alimentation et un mode de vie sains, l’engagement communautaire ainsi que la fierté civique et celle du voisinage, ces jardins contribuent aussi à la durabilité environnementale et au milieu de vie.

En résumé

Qu’il soit domestique ou communautaire, le jardin permet un excellent apprentissage de la santé et d’une saine alimentation. L’activité au jardin soulage le stress et constitue un exercice physique régulier.  Le jardinage nous permet aussi d’approfondir notre relation avec la nature, relation qui a une capacité éprouvée d’améliorer la santé mentale. Le temps de qualité passé au jardin entraîne l’engagement communautaire et la fierté partagée entre voisins. Découvrez le moyen d’acquérir le pouce vert : faites l’essai du jardinage.

 

L’adolescence est une période cruciale du développement cérébral et de la réorganisation de nombreux systèmes régulateurs de l’organisme, comme le système hormonal. Ces changements à la puberté contribuent à la mémoire de travail, la flexibilité cognitive et la maîtrise de soi de l’adolescent.

Il est donc impératif de renforcer le cerveau au stade très important de la croissance et du développement. La vitamine D est l’un des principaux nutriments qui aident à renforcer et préserver le cerveau des adolescents.

Le cerveau et la vitamine D

Chez l’enfant et l’adolescent, tout comme chez l’adulte, la vitamine D contribue à protéger les cellules cérébrales et à soutenir le développement de nouvelles voies neurales. Elle peut aussi agir comme une hormone qui aide à optimiser la cognition et la fonction cérébrale exécutive.

Règle générale, la vitamine D provient du régime alimentaire et de l’exposition au soleil. Pourtant, les adolescents qui habitent dans des pays en haute latitude, comme la Norvège et l’Alaska (où l’ensoleillement est réduit) n’ont pas souvent un apport quotidien adéquat de ce nutriment, d’autant plus que les choix alimentaires médiocres qui sont faits à la puberté n’aident en rien la situation.

En plus d’évaluer diverses hypothèses sur le lien entre le taux de vitamine D chez des adolescents et leur fonction exécutive, une étude européenne menée en 2016 a aussi permis d’étudier la relation entre ce taux et l’auto-évaluation par les adolescents de leur santé mentale (perception personnelle de leur degré de bien-être, de bonheur et de satisfaction).

Les résultats ont validé l’hypothèse des chercheurs : la prise d’un supplément de vitamine D renforce la fonction exécutive et la santé mentale des adolescents. On a observé un rendement optimisé aux tests de résolution de problèmes et de fonction exécutive chez les adolescents qui avaient pris un supplément de vitamine D. De plus, leur santé mentale a été favorisée par le taux plus élevé de vitamine D.

Par contre, les mêmes effets bénéfiques pour le cerveau n’ont pas été ressentis par les adolescents qui ne prenaient pas un supplément de vitamine D (ou qui souffraient d’une carence de cette vitamine).

C’est ce qui explique l’importance de combler les besoins en vitamine D des adolescents. Comme le développement du cerveau est en plein essor à l’adolescence, un des moyens de favoriser une attitude proactive des adolescents à l’égard de leur fonction exécutive et de leur santé mentale consiste à s’assurer qu’ils conservent un bon taux de vitamine D.

Les données détaillées de l’étude

Cette étude montre qu’un taux adéquat de vitamine D peut être un moyen efficace de renforcer le cerveau en plein développement chez les adolescents. La prise d’un supplément de cette vitamine essentielle est sans doute la façon la plus commode d’en optimiser l’apport quotidien chez les adolescents – particulièrement chez ceux qui habitent en haute latitude. Bien que l’étude ait été menée en Norvège, les résultats peuvent être extrapolés et appliqués aux adolescents partout dans le monde.

Voici les données détaillées de l’étude et des recherches qui ont permis d’établir un lien entre la vitamine D et la fonction exécutive chez les adolescents :


L’expérience a permis d’évaluer le lien entre la prise d’un supplément de vitamine D et la qualité de leur résultats dans deux tests sur la fonction exécutive. Un sondage mené auprès de tous les sujets adolescents a permis de prendre en compte leur perception personnelle de leur santé mentale.

Cinquante-deux adolescents norvégiens ont participé après la classe à cette étude. Pendant la durée de l’étude, on a donné à tous les sujets un comprimé à prendre chaque jour, mais seulement la moitié du groupe a reçu un comprimé renfermant un supplément de vitamine D.

À l’aide de prélèvements sanguins et de trois tests préalables en ligne, les chercheurs ont établi les mesures de référence pour le taux de vitamine D et le rendement de la fonction exécutive. Les deux premiers tests, appelés respectivement Tour de Londres et Tour de Hanoï, avaient pour but d’observer l’aptitude des adolescents à planifier et « voir venir » en prédisant le nombre d’étapes nécessaires à la résolution d’un problème complexe.

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Le test préalable final consistait en une auto-évaluation par les adolescents de leur santé mentale. Le lien entre santé mentale et vitamine D étant déjà solidement établi, les chercheurs visaient à étayer leur essai avec cette norme.

Une première évaluation du rendement aux deux tests sur la fonction exécutive et de l’auto-évaluation de la santé mentale de chaque adolescent a été menée au début de l’étude, suivie d’une deuxième quatre à cinq mois plus tard. Étant donné la prise quotidienne d’un supplément de vitamine D par la moitié des sujets, l’objectif des chercheurs était d’avérer le bien-fondé de trois hypothèses :

  1. Les deux évaluations de la fonction exécutive mettraient en évidence les bienfaits d’un supplément de vitamine D.
  2. La prise d’un supplément de vitamine D pendant l’hiver améliorerait la perception qu’ont les adolescents de leur santé mentale.
  3. La prise d’un supplément de vitamine D accroîtrait le taux de cette vitamine chez les adolescents.

Le bien-fondé d’un apport en vitamine D

Dans les années qui ont suivi la publication de l’étude, d’autres travaux de recherche ont aussi établi un rapport similaire entre le cerveau et la vitamine D. Par ailleurs, les adolescents ne sont pas les seuls pour qui la vitamine D peut être bénéfique. Il est impératif de fournir aux jeunes enfants l’apport quotidien recommandé en vitamine D qu’il leur faut afin de soutenir le développement de leur motricité fine et d’établir le fondement de leur bien-être mental.

Voyez comment la vitamine D contribue de multiples façons à optimiser la santé cérébrale. Consultez les ressources suivantes et lisez cette étude.