La théorie et la pratique ne concordent pas toujours – surtout quand il s’agit d’exercice. Lorsqu’il est question de conditionnement physique, l’action l’emporte à tout coup sur la sagesse. Pas besoin d’être physiologue spécialisé enexercice ou entraîneur pour bouger et rester en forme. Mais les connaissances en matière de forme physique confèrent du pouvoir.

Pour commencer, il est bon d’acquérir des notions de base sur le sujet : à quoi ressemble la bonne forme physique, comment l’atteindre et quelles activités la favorisent. Ces connaissances peuvent vous aider à établir des objectifs raisonnables afin de vous engager sur la voie du mieux-être physique.

Mais la forme physique devrait aussi être une source de plaisir. Au lieu de vous documenter sur tous les aspects du conditionnement physique, répondez plutôt à un questionnaire amusant.

Le temps est venu de faire travailler vos neurones. Après avoir répondu aux dix questions, vous verrez votre résultat, et aussi les réponses aux questions que vous aurez manquées.


 

Le vocabulaire de la génétique

Les termes « ADN » et « gène » vous sont sans doute familiers. Et peut-être aussi des termes comme « traduction »  et « hérédité » si vous vous y connaissez un peu en génétique, ou même « SNP » et « épigénétique » s’il s’agit pour vous d’un domaine d’étude.

Tant mieux si vous connaissiez ces termes, car le langage de la génétique n’a plus de secret pour vous, mais il n’est jamais mauvais de rafraîchir nos connaissances. Si, par contre, il s’agit d’un tout nouveau vocabulaire, il est essentiel d’en comprendre les notions. C’est particulièrement le cas dans ce nouveau monde de soins médicaux sur mesure et d’une nutrition personnalisée. Vos connaissances en  génétique sont appelées à être mises à jour régulièrement.

Voici donc la première d’une série en quatre parties – Génétique 101. Commençons d’abord par expliquer quelques-uns des termes de base utilisés en génétique. Ces notions fondamentales vous aideront à mesure que nous approfondirons le sujet.

Dès que vous aurez acquis le vocabulaire de la génétique, nous passerons à la Génétique 101 – Principes fondamentaux de l’ADN et des gènes. Nous situerons ensuite ce contenu informatif dans le contexte de l’hérédité, de la théorie de l’évolution et de la généalogie. Pour conclure cette incursion dans le champ de la génétique, nous aborderons la dernière section : « La génétique et votre santé  ». Nous publierons un article par mois, ce qui vous donnera une solide  compréhension de la génétique et vous permettra de prendre des décisions éclairées à l’égard de votre santé.

Commençons par les notions de base.

Terminologie génétique : définitions élémentaires

Avant de voir plus précisément comment la génétique définit chacun de nous, il importe de connaître les 26 termes les plus souvent utilisés. Ce faisant, vous pourrez mieux comprendre l’impact de la génétique sur votre apparence, le mode de fonctionnement de vos cellules, ce qui explique l’apparence et le comportement de vos enfants, ainsi que l’influence de la génétique sur votre état de santé.

Commençons par la terminologie essentielle de la génétique.

Noyau : Le noyau est à proprement parler un organite, c’est-à-dire une structure autonome à l’intérieur de la cellule. Il contient tout le matériel génétique hérité de vos parents, et c’est souvent ce qu’on appelle le génome ou ADN. La fonction du noyau est de protéger, d’organiser et de répliquer l’ADN au moment de la division cellulaire.

Génome : L’ensemble de votre matériel génétique.

ADN : Acronyme d’acide désoxyribonucléique, l’ADN fait circuler toute l’information génétique. Hérité de vos parents, votre ADN est assemblé dans un ordre précis qui détermine votre apparence physique et le mode de fonctionnement de vos cellules.

Nucléotide ou base nucléique : Termes interchangeables qui se reportent à chacun des constituants de l’ADN et de l’ARN. Souvent mentionnés uniquement par leurs lettres initiales respectives (A, G, C, T), quatre nucléotides ou bases nucléiques forment l’ADN : adénine, guanine, cytosine et thymine.

Paire de bases : Sur le plan chimique et moléculaire, l’ADN est une molécule à deux brins (ou bicaténaire).  Bien qu’identiques, les brins formant l’ADN sont dits antiparallèles car ils vont en sens contraire (par analogie, l’un va de A à Z et l’autre de Z à A).

Chaque brin est relié à l’autre par une série particulière de liaisons chimiques relativement faibles, en fait des liaisons hydrogènes ressemblant un peu à du velcro qui peut s’attacher ou se séparer au besoin.

Fait important, une base ne peut s’apparier qu’à une seule autre base qui lui est complémentaire (par exemple, l’adénine à la guanine et inversement, de même pour la cytosine et la thymine. Ces appariements A-G et C-T s’appellent des paires de base et la règle qui les régit est importante, car elle est primordiale pour la reproduction et la division cellulaire.

Chromosome : Assemblage de l’ADN le plus commun dans le noyau, le chromosome organise la masse de l’ADN en structures définies et étroitement condensées qui aident à l’ordonner et le protéger. Le nombre de chromosomes varie selon les organismes, certains n’en comptant qu’un seul et d’autres, quelques centaines et même jusqu’à 10 000. L’être humain possède 23 paires de chromosomes, soit 46.

Gène : Autre sous-organisation de votre matériel génétique, le gène est un petit élément modeste de l’ADN. Par analogie, alors que l’ADN est un livre, les gènes en sont les chapitres. Chaque élément d’ADN (gène) ordonne à une cellule de fabriquer une protéine ou une enzyme. Il lui indique plus précisément d’assembler des acides aminés pour constituer une structure protéinique ou enzymatique en trois dimensions. L’être humain compte entre 20 000 et 25 000 gènes.

Expression génétique (ou génique) : À l’intérieur ou autour d’un gène, le plus souvent là où il commence, se trouvent des séquences particulières d’ADN chargées d’activer ou de désactiver  un gène (un peu comme un interrupteur). Des gènes peuvent être actifs en tout temps et leurs produits (protéines ou enzymes) sont toujours fabriqués de façon généralement lente et constante. L’expression génétique comporte deux processus importants : la lecture du gène (transcription) et la fabrication d’une protéine (traduction).

Transcription : Processus au cours duquel la cellule prend connaissance du contenu informatif du gène. C’est un message aussitôt copié dans une molécule d’ARN messager et transmis à partir du noyau à d’autres parties de la cellule.   

ARN : Acronyme de l’acide ribonucléique, celui-ci ayant une similitude chimique avec l’ADN. Maître messager, l’ARN relaie de courtes bribes d’information contenues dans l’ADN (gène) vers d’autres sites cellulaires. Il permet plus précisément à ces messages de se transformer en unités fonctionnelles de la cellule – les protéines et enzymes. L’information contenue dans l’ARN est segmentée en séquences de trois nucléotides appelées codons.

Codon : Une séquence de trois nucléotides dans une molécule d’ARN. L’ordre des trois nucléotides détermine le code d’un acide aminé donné. Dès que les codons dans l’ARN sont lus, la cellule se met à assembler des chaînes d’acides aminés – les éléments constituants des  protéines et enzymes. C’est ce qu’on appelle le processus de la traduction.

Traduction : Processus par lequel la cellule transforme la molécule d’ARN messager en protéine ou enzyme.

Protéine ou enzyme : Termes souvent interchangeables décrivant une chaîne d’acides aminés chimiquement liés. Dès qu’ils se sont liés, ces acides se replient sur eux-mêmes pour former les produits fonctionnels finals souvent appelés protéines ou enzymes. Même si toutes les  enzymes sont des protéines, l’inverse n’est pas vrai. Par convention, les scientifiques parlent d’une protéine si elle exerce une fonction statique ou structurelle dans la cellule et d’une enzyme s’il s’agit d’une protéine qui y exerce une activité (comme celle de transformer la nourriture en énergie).

Réplication de l’ADN : Production d’une copie identique d’un ADN. Au moment de sa division, la cellule doit copier (répliquer) son ADN. En fait, un peu comme du velcro, les liaisons hydrogènes peuvent alors se séparer, une chaîne demeurant dans la cellule initiale et l’autre passant dans la nouvelle cellule. En raison de la règle régissant l’appariement des nucléotides, (un rappel : A avec G et C avec T) chaque cellule peut reproduire la chaîne antiparallèle manquante. La double chaîne d’ADN est ainsi formée à nouveau, un processus qui peut se répéter aussi souvent que la division cellulaire est possible. 

Hérédité : Transmission de l’information génétique à la génération suivante.

Phénotype : Ensemble des traits physiquement observables en fonction de la séquence de vos  gènes (génotype), par exemple, votre apparence et votre comportement.

Génotype : La séquence d’ADN de vos gènes. 

Gène dominant : En cas de lutte entre un gène dominant et un gène récessif pour l’expression génétique, le gène dominant l’emporte. À titre d’exemple, l’enfant dont les parents ont respectivement les yeux bruns (gène dominant) et les yeux bleus (gène récessif) aura les yeux bruns –  ce gène étant dominant. 

Gène récessif : En présence d’un gène dominant, un gène récessif ne s’exprime pas. Par contre, comme il existe deux copies d’un même gène, si toutes deux sont récessives, il peut y avoir expression d’un trait récessif. Un enfant aura les yeux bleus si les deux copies des gènes hérités de ses parents désignent des yeux bleus.

Ploïdie : Nombre de chromosomes ou de paires d’ADN dans un organisme.

Diploïdie : « Di » (préfixe pour « deux ») indique qu’une cellule dite diploïde possède les deux copies de son ADN. C’est l’état normal de la plupart de vos cellules et de la double chaîne d’ADN. La diploïdie est l’état dans lequel doit se trouver la cellule en vue de sa division et de sa réplication.

Haploïdie : « Ha » (préfixe pour « demi ») indique qu’une cellule dite haploïde ne possède que la moitié de ses copies d’ADN (c’est-à-dire une seule). Une cellule haploïde tend à être une cellule reproductrice comme celle du sperme ou de l’œuf (ovule). C’est un fait important car lorsqu’il y a fusion entre les deux (fertilisation), l’unique copie d’ADN de l’un se combine à nouveau à la copie de l’autre pour créer un génome diploïde complet. Cette nouvelle cellule devenue diploïde peut dès lors amorcer sa croissance et sa division.

Épigénétique : Composé d’un certain nombre de signaux chimiques, c’est un genre de deuxième code génétique au-dessus de la séquence d’ADN initiale. Bon nombre de signaux chimiques peuvent modifier votre séquence d’ADN ou les structures qui l’organisent dans le noyau cellulaire. En fonction des modifications chimiques précises qui se produisent, les gènes peuvent être activés ou désactivés.

Fait intéressant, votre régime alimentaire et votre style de vie influent très nettement sur ce code chimique (épigénome) et le mode de régulation de vos gènes. On a également montré que le code épigénétique est lui aussi fortement héréditaire. Le mode de vie de vos parents et même de vos grands-parents influe sur le mode d’expression de vos gènes, tandis que votre façon de vivre aura des effets sur l’expression des gènes de vos enfants.

Il semble que l’épigénome soit en bonne partie responsable de l’état de santé − bon ou mauvais − de la génération suivante. Par exemple, des parents minces et en santé tendent à avoir des enfants qui le sont aussi, tandis que les enfants de parents atteints d’une maladie courent un risque accru de souffrir de la même maladie plus tard.

Mutation : Modification de la séquence d’ADN originale qui peut se produire au cours de divers processus : exposition à des agents chimiques environnementaux, réplication inadéquate d’ADN, cassure ou lésion physique subie par l’ADN.

Une mutation finit toujours par influer sur le fonctionnement de la structure protéinique ou enzymatique faisant l’objet d’un codage. Les effets d’une mutation sur la cellule peuvent être multiformes – un effet peut être nul, bénéfique ou préjudiciable. On qualifie de silencieuse la mutation qui, en définitive, ne modifie pas la structure ou la fonction d’une protéine.

Une mutation bénéfique assure à une cellule ou un organisme un meilleur fonctionnement ou taux de survie. C’est ce qui est souvent reconnu comme le fondement même de l’évolution ou de la survie du plus fort. Lorsqu’une mutation est préjudiciable, la modification de la séquence d’ADN originale a des effets négatifs sur la structure ou le fonctionnement d’une protéine, ce qui peut entraîner de graves conséquences pour la fonction cellulaire. Si l’impact négatif d’une mutation touche un site essentiel du gène, le fonctionnement de la protéine sera gravement compromis et la survie sera réduite. Certaines mutations négatives dans des gènes ou protéines clés peuvent mener au cancer.

Cancer : Une maladie définie par une division cellulaire incontrôlée. En temps normal, la cellule exerce un contrôle serré sur tout processus amorçant ou mettant fin à une division cellulaire. Un processus peut cependant être perturbé par une mutation, une exposition à des agents chimiques environnementaux, une lésion physique, etc.  Il importe de retenir que toutes les mutations ne causent pas le cancer et que tous les cancers ne sont pas la conséquence d’une mutation. En bout de ligne, une division cellulaire incontrôlée peut entraîner une accumulation de cellules anormales formant une masse appelée tumeur. La défaillance d’un tissu ou d’un organe peut s’ensuivre lorsque la tumeur altère leur fonctionnement, avec comme conséquence la mort. 

SNP (Polymorphisme nucléotidique) : Une mutation survenue dans un seul nucléotide de l’ADN. Comme il s’agit d’une légère mutation dans un gène, le polymorphisme nucléotidique (ou SNP) tend à être une mutation silencieuse entraînant rarement un cancer. Par contre, si le SNP se produit dans un site essentiel du gène, il peut avoir un effet positif ou négatif sur le fonctionnement des protéines.  Gagnant en popularité dans les domaines de la science et de la médecine, le SNP peut notamment servir à diagnostiquer des carences métaboliques ou à déterminer la réponse potentielle d’un patient à certains médicaments.

 


Notions de base sur l’ADN et les gènes

Voici la deuxième d’une série en quatre parties – Génétique 101. Si vous avez manqué la première partie, il serait bon d’aller lire Génétique 101 – Le vocabulaire de la génétique pour commencer. Il sera plus facile de lire l’article qui suit et d’approfondir le sujet après avoir pris connaissance de la terminologie essentielle.

La génétique est à la fois simple et complexe. Commençons par une définition. Selon le dictionnaire Merriam-Webster, la génétique est « une branche de la biologie qui traite de l’hérédité et des variations parmi les organismes » ainsi que « des compositions et des phénomènes génétiques qui concernent un organisme, un type, un groupe ou un état en particulier ».

En d’autres termes, la génétique est l’étude de ce qui fait que l’on est à la fois humain et unique, et cela grâce à l’ADN. En fait, tous les organismes vivants sur Terre contiennent de l’ADN. C’est ce qui fait qu’une bactérie est une bactérie, qu’un oiseau est un oiseau et que nous sommes des humains.

L’unique fonction de l’ADN est de stocker de l’information et de la transmettre

Pour bon nombre de gens, l’ADN est un élément fluide, dynamique et toujours en mouvement. En fait, l’ADN est une molécule statique et stable. Même après des dizaines de milliers d’années, il est possible de prélever de l’ADN dans des outils de pierre ou à l’intérieur d’ossements anciens, par exemple, afin de l’étudier.

Pour comprendre le rôle de l’ADN, pensons par analogie aux plans d’une maison. Ils renferment une grande quantité d’information, mais ils ne peuvent pas construire la maison par eux-mêmes. À cette fin, il faut une équipe coordonnée de travailleurs intelligents, capables de suivre les instructions contenues dans les plans. L’équipe se compose d’un ingénieur qui sait lire les plans, de contremaîtres qui dirigent les travailleurs et d’ouvriers qui assemblent le tout.

L’ADN ne fait que stocker l’information et la communiquer à la cellule. On peut donc le concevoir comme le plan de l’organisme à l’intention des cellules.

L’ADN est une très grosse molécule

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L’ADN est le matériel génétique contenu dans tous les noyaux de l’organisme. Et même si les cellules n’ont pas toutes un noyau – alors que certaines en ont plus d’un – tous les noyaux possèdent une séquence complète d’ADN.

Chaque noyau renferme l’ADN sous la forme d’une molécule unique à double brin. Très grosse molécule, l’ADN humain est composé de deux à trois milliards de bases. Pour vous donner une idée, si l’on retirait l’ADN d’un noyau de l’organisme et qu’on l’étirait sur une table, il ferait entre un et deux mètres de longueur.

Une autre façon d’illustrer la taille de l’ADN est d’estimer sa masse totale. Si on multiplie par deux la masse moyenne d’un seul nucléotide (pour tenir compte du double brin), puis par deux ou trois milliards (le nombre total de bases dans l’ADN), on obtient déjà un chiffre élevé, mais ce n’est pas tout. On doit ensuite le multiplier par le nombre de noyaux (ou de cellules contenant un noyau) afin d’obtenir la masse totale d’ADN dans l’organisme humain.

Le nombre total se situe approximativement entre 5 grammes (environ le poids d’une feuille de papier) et 50 grammes (environ celui d’un œuf de poule). C’est là une grande quantité d’ADN.

C’est également dire à quel point l’ADN est stocké de manière compacte à l’intérieur des cellules. Difficile à croire qu’une molécule si grosse puisse avoir un contenant si microscopique!

L’ADN est organisé de manière élaborée et complexe dans le noyau

Notre organisme se compose de plusieurs milliers de milliards de cellules (environ 50 milliers de milliards pour être précis). À l’exception de certaines cellules du sang, environ 75 % d’entre elles ont au moins un noyau. À l’intérieur de chacun de ces noyaux se retrouve une copie complète de l’ADN de notre organisme.

Comment cela est-il possible? Essentiellement, l’ADN est rassemblé en un nœud très serré, enroulé et replié sur lui-même de nombreuses fois. Ce nœud d’ADN est également très organisé et il peut être (du moins partiellement) délié lorsqu’il est nécessaire d’accéder à l’information qu’il contient.

La cellule demande l’information contenue dans l’ADN en le modifiant – ainsi que les protéines associées à l’ADN et qui contribuent à l’organiser – à l’aide de signaux chimiques spécifiques. Certains de ces signaux ne durent qu’un court laps de temps tandis que d’autres se transmettent d’une génération à l’autre. Ces signaux chimiques constituent le code épigénétique.

Les cellules régulent l’activation des gènes grâce à ce code épigénétique. C’est également ce qui confère à chacun des types de cellules leur caractère unique. Bien que toutes les cellules contiennent une copie complète de l’ADN, elles activent uniquement les parties de l’ADN dont elles ont besoin et désactivent les autres. Par exemple, les neurones n’activent que l’ADN nécessaire aux neurones, les cellules du foie n’activent que l’ADN nécessaire aux cellules du foie, les cellules de la peau n’activent que l’ADN nécessaire aux cellules de la peau.

L’ADN contient l’information qui permet aux cellules de synthétiser les protéines

Comment l’ADN fait-il pour dire aux cellules ce qu’elles doivent fabriquer?

L’ADN est constitué de quatre composants appelés des bases – l’adénine, la thymine, la guanine et la cytosine (A, T, G et C, respectivement). Le plus extraordinaire dans tout ça, c’est que ces quatre bases se répètent sans cesse, mais dans un ordre unique qui confère à chaque personne son individualité. Ces bases (A, T, G, C) sont en fait responsables de tout ce que nous sommes : notre taille, notre apparence, nos capacités athlétiques, en plus du fonctionnement de nos cellules, de nos tissus et de nos organes.

Comment cela est-il possible?

La manière la plus simple de concevoir le principe, c’est de le comparer avec les mots qui se trouvent sur cette page. Ceux-ci sont tous formés à partir de l’organisation des lettres de l’alphabet. Il se trouve que « l’alphabet de l’ADN » est composé de seulement quatre lettres : A, T, G et C. Lorsque ces quatre lettres ou bases sont placées dans un ordre précis, elles forment des mots – ou des instructions – qui indiquent aux cellules les protéines à fabriquer. Il peut s’agir de protéines structurelles qui contribuent au maintien de la forme de la cellule, ou encore d’enzymes – des protéines qui travaillent au sein des cellules.

Autre fait étonnant : tous les mots du « dictionnaire de l’ADN » se composent de seulement trois lettres – ou bases. On appelle codons ces mots de trois lettres. À mesure qu’elle lit les codons, la cellule sait précisément quels acides aminés (les composants des protéines) elle doit assembler, en quelle quantité et dans quel ordre.

Certains codons signalent le début ou la fin des instructions. Par exemple, la fabrication de certaines protéines ne nécessite que 500 bases, alors que d’autres peuvent atteindre une longueur de 2,2 millions de bases. Un message de 500 bases se compose d’environ 166 codons et la protéine est constituée d’environ 55 acides aminés. La protéine complexe dont les instructions atteignent 2,2 millions de bases, donc 733 333 codons, est constituée d’environ 244 444 acides aminés.

Les gènes sont des segments définis d’ADN qui contiennent les instructions pour fabriquer des protéines

Le gène est, par définition, l’unité physique et fonctionnelle de l’ADN. Il ne fait rien de plus que de fournir les instructions pour fabriquer une ou plusieurs protéines. Comme nous l’avons déjà indiqué, il y a des signaux de début et de fin dans l’ADN. En termes simples, les gènes sont ce qui se retrouve entre ces signaux.

On estime à 25 000 le nombre de gènes contenu dans l’ADN humain. Les estimations en ce qui concerne le nombre de protéines différentes dans l’organisme humain varient beaucoup, mais on le situe entre 100 000 et plus de 1 000 000. Comme ces nombres ne concordent pas parfaitement, cela signifie qu’un gène peut coder pour une seule protéine ou plusieurs – jusqu’à une centaine.

ADN, ARN, protéine : transcription et traduction

On peut concevoir le code des codons comme une langue étrangère. C’est la langue qu’utilisent les cellules pour lire l’ADN afin de pouvoir synthétiser des protéines. En fait, les généticiens nomment ces processus « transcription et traduction » – des termes similaires à ceux utilisés pour décrire les langues humaines.

Allons voir de plus près la façon exacte dont la cellule lit l’ADN.

Dans la fabrication des protéines, l’ordre est important : 1) ADN, 2) ARN et 3) protéine.

Comme nous l’avons précisé au début, l’ADN est une molécule statique, condensée en un nœud serré à l’intérieur du noyau. Comme la synthèse des protéines nécessite de l’espace, les cellules ne peuvent pas les fabriquer à l’intérieur du noyau. Le processus a donc lieu dans l’espace cellulaire à l’extérieur du noyau.

Alors, de quelle manière l’information sort-elle du noyau?

Il existe une molécule étroitement liée à l’ADN qui se nomme l’ARN (acide ribonucléique). Une enzyme spéciale (appelée ARN polymérase) sillonne la molécule d’ADN à la recherche du codon d’« initiation » qui indique le début du gène. L’enzyme circule ensuite le long de l’ADN et transcrit en ARN le message de l’ADN. On appelle ce processus la transcription. L’enzyme cesse de fabriquer la molécule d’ARN lorsqu’elle atteint le codon d’« arrêt ».

La nouvelle molécule d’ARN sort ensuite du noyau. Le ribosome, qui se spécialise dans la traduction des messages de l’ARN en séquences d’acides aminés (protéines), vient immédiatement à sa rencontre. Il parcourt la molécule d’ARN, un codon à la fois, et signale à la cellule quels sont les prochains acides aminés qui doivent être ajoutés à la séquence.

Par exemple, le codon T-T-A est le « mot » pour leucine. Le codon A-G-A code pour l’arginine. Le codon G-C-G correspond à l’alanine. En fait, il existe au moins un codon pour chacun des acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines et des enzymes dont l’organisme a besoin.

À mesure que la chaîne d’acides aminés s’allonge, elle commence à se replier sur elle-même pour adopter sa forme tridimensionnelle finale. Lorsque le dernier acide aminé a été ajouté, la nouvelle protéine se détache du ribosome et se dirige vers sa destination finale. Le ribosome libère alors la molécule d’ARN et en cherche une nouvelle à traduire.

Nous avons beaucoup de traits en commun avec la banane

Depuis que le génome humain a été séquencé en 2003, les scientifiques s’appliquent à le déchiffrer. Au départ, on croyait que d’immenses avancées en science et en médecine seraient réalisées lorsque l’on connaîtrait l’ordre de toutes les bases contenues dans l’ADN humain.

Maintenant, bien des années plus tard, il semble qu’il en soit résulté plus de questions que de réponses. Voici pourquoi : il est littéralement impossible de distinguer les humains par leur génome. Nous avons tous littéralement les mêmes gènes. Bien sûr, certaines régions sont uniques à chacun – comme les empreintes digitales – mais tout comme il est impossible de connaître la race, la taille ou le poids d’une personne (ou la plupart de ses informations personnelles, en fait) par ses empreintes digitales, il est également impossible de les connaître au moyen de l’ADN.

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Pourquoi donc?

Pour commencer, les humains partagent plus de 99 % de leurs gènes. C’est seulement le 1 % restant qui fait leur individualité.

On estime que si l’on publiait notre génome sous forme de livre, il se composerait d’environ 262 000 pages, dont seulement 500 seraient uniques à chacun. C’est dire à quel point les humains se ressemblent.

Nous sommes également très semblables à bon nombre d’espèces qui semblent pourtant éloignées. Par exemple, les humains sont proches sur le plan génétique :

  • des chimpanzés à 96 %
  • des chats à 90 %
  • des souris à 85 %
  • des vaches à 80 %
  • des mouches à fruits à 61 %
  • des poulets à 60 %

Nous sommes même 60 % génétiquement semblables aux bananes!

Comment est-ce possible?

Il se trouve qu’au niveau cellulaire, les cellules d’une grande variété d’espèces ont besoin des mêmes gènes et des mêmes protéines de base pour fonctionner. Ce n’est qu’à un niveau élevé de spécialisation qu’une cellule ou qu’un organisme a réellement besoin de protéines et de gènes nouveaux et différents.

Autrement dit, l’ADN n’est que le point de départ de ce qui nous confère nos caractéristiques uniques d’être humain. De toute évidence, de nombreux autres facteurs entrent en jeu.

Qu’est-ce qui fait que chaque personne est unique et qu’il y a autant de diversité au sein de la population humaine? Vous le saurez dans le prochain article de cette série : Génétique 101 – L’hérédité, la théorie de l’évolution et la généalogie.

Votre peau d’aujourd’hui ne sera plus la même demain. Vous perdez 30 000 cellules cutanées tous les jours sans exception. Elles sont remplacées par de toutes nouvelles qui viennent constamment rafraîchir votre organe le plus volumineux.

Ce remplacement cellulaire est prodigieux quand on pense au nombre de cellules qu’il faut à ce volumineux organe. Votre peau compte 19 millions de cellules cutanées par 6 centimètres carrés et toutes mènent une vie fort intéressante.

La vie de la cellule cutanée : un début très lointain

L’histoire des cellules cutanées en est une de triomphe. S’il s’agissait d’un film, on parlerait d’une ascension héroïque des profondeurs vers les plus hauts sommets. Loin d’être des mal-aimées, les cellules cutanées vivent pour servir admirablement le fonctionnement de la peau.

Les humbles débuts des cellules cutanées ont lieu dans les profondeurs de l’épiderme – la couche supérieure des trois couches principales de votre peau. Toutes naissent à la jonction de l’épiderme et du derme. Riches au départ de protéines – kératine et collagène – elles ont une forme carrée et sont plutôt potelées.

Un début bien modeste pour ces cellules qui protègent votre organisme contre le monde extérieur, mais leur vie ira en s’améliorant, tout en devenant plus difficile.

L’ascension

Dès le premier mois, ces cellules carrées et potelées monteront depuis les profondeurs où elles sont nées vers les hauteurs de l’épiderme. À mesure que naissent de nouvelles cellules, celles-ci exercent une poussée sur les plus anciennes dont elles facilitent l’ascension vers les couches supérieures, un processus qui les aplatit du même coup.

C’est un moment pénible pour les cellules cutanées, mais qui les endurcit et les prépare à leur tâche ardue de protéger l’organisme contre le monde extérieur.

Aucune ne survit à cette ascension, car leur sort est scellé – elles doivent mourir.

Pas de repos après le décès

La peau que vous voyez est morte et vous devez plonger environ 20 couches plus en profondeur pour trouver une cellule cutanée vivante.

Même mortes, les cellules de votre peau continuent de fonctionner pour votre santé. Aplaties et endurcies, elles vous procurent des couches et des couches de protection.

Les couches supérieures de cellules cutanées mortes agissent comme les bardeaux d’un toit. Ces cellules « zombies » se chevauchent pour former une barrière étanche, repoussant ainsi les éléments environnementaux indésirables.

Toutes les cellules cutanées sont repoussées vers l’extérieur par les nouvelles qui entreprennent l’ascension. Cette procession incessante de cellules venues des profondeurs aide les cellules mortes à atteindre la couche de surface, là où elles finissent par peler.

Une fin poussiéreuse

Vos nobles cellules cutanées si triomphantes – ces armures qui vous protègent jour et nuit – connaissent un destin plutôt lamentable : elles finissent en poussière.

En fait, la poussière dans votre maison est constituée pour une bonne part de cellules mortes. Comme vous en produisez environ 3,6 kilogrammes par année, vous êtes entouré de ces parties rejetées de votre peau.

Saluez la vie triomphante mais si difficile de vos anciennes cellules cutanées chaque fois que vous époussetterez les comptoirs et les commodes.


Six conseils pour favoriser votre peau tout au long de sa vie

Vous ne pouvez rien faire pour empêcher la mort de vos cellules cutanées, ce qui ne serait pas une bonne idée de toute façon. Chacune des cellules de votre peau remplit son rôle à merveille. Vous pouvez quand même favoriser votre peau tout entière et lui conserver son apparence de santé par de simples gestes :

  • Assurez-lui une bonne protection solaire. Comme le soleil menace votre peau, vous devez vous y exposer de façon sécuritaire. Par conséquent, il vaut mieux utiliser un écran solaire adéquat (et en répéter souvent l’application) et porter un chapeau et des vêtements qui vous couvrent bien.
  • Mangez bien. Votre régime alimentaire influe fortement sur votre état de santé général. Vous pouvez y intégrer des nutriments et aliments qui aideront votre peau à paraître jeune.
  • Adoptez un style de vie sain. Sommeil, exercice et bonnes habitudes (comme ne pas fumer et consommer modérément de l’alcool) sont autant de bienfaits pour votre peau. Votre comportement influe très nettement sur votre organe le plus volumineux.
  • Prodiguez à votre peau les soins appropriés. Chaque type de peau exige une approche différente. Commencez tout d’abord par découvrir quel est votre type et choisir ensuite les soins qui lui conviennent.
  • Ne vous laissez pas tromper par les mythes courants sur les soins de la peau. Il ne faut pas croire tout ce que vous lisez et entendez sur les soins de la peau. La révolution dans ce domaine est source de désinformation. Il vaut mieux vérifier, car un conseil qui semble avisé peut être nuisible à votre peau.
  • Hydratez votre peau. L’hydratation est une amie et votre peau paraît en moins bonne santé si elle est sèche que si elle est bien hydratée. Hydratez-vous à l’intérieur en buvant beaucoup d’eau et à l’extérieur en utilisant des produits de qualité bien hydratants.
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Si vous êtes attentif aux tendances actuelles en matière de beauté et de santé, vous savez que les soins de la peau font l’objet d’une véritable révolution : vous avez accès plus que jamais à un plus grand nombre de marques, de produits et d’outils pour mieux assurer la santé de votre peau.

Il ne faut pourtant pas mettre cette tendance uniquement sur le compte de la vanité – prendre soin de sa peau, c’est plus que simplement vouloir conserver son apparence de jeunesse. Comme la peau est l’organe le plus volumineux de l’organisme, elle joue aussi un rôle déterminant dans la régulation de la température corporelle, la fabrication de la vitamine D et la défense de première ligne contre les germes nuisibles. Il est donc logique de vouloir en prendre le plus grand soin.

Pourtant, il peut arriver que vos meilleures intentions vous portent préjudice. Ainsi, en ajoutant foi à certains mythes répandus sur les soins cutanés, vous pourriez vous-même causer (et même empirer) les problèmes de peau que vous tentez de corriger ou prévenir. Apprenez à départager la réalité de la fiction en prenant connaissance de cinq fausses croyances répandues sur les soins cutanés et en vous inspirant des conseils ci-dessous pour faire des choix judicieux pour la peau.

Mythe no 1 : Il n’y a qu’un seul bon régime de soins de la peau.

La plupart des nettoyants génériques offerts à l’épicerie ou la pharmacie élimineront la saleté et l’huile de votre peau, c’est vrai. De la même manière, n’importe quel hydratant procurera à votre peau une certaine hydratation. Mais pour voir des résultats véritablement positifs et donner à votre peau une apparence radieuse, vous devez lui fournir exactement ce qu’il lui faut.

La première étape dans l’adoption d’un régime de soins de la peau personnalisé consiste à comprendre votre type de peau. Les pores de votre peau sont petits, avec des plaques sèches et rugueuses? Vous avez probablement une peau sèche. Si vous êtes sujet aux comédons et que vous devez éponger votre visage chaque après-midi, c’est que votre peau appartient à la catégorie grasse. Vous avez une peau mixte si la région T de votre visage (front, nez et menton) brille en mi-journée, alors que vos joues sont sèches. Si votre peau est facilement irritée, vous pourriez avoir la peau sensible. Si vous ne savez toujours pas à quelle catégorie vous appartenez, répondez au questionnaire sur les types de peau pour le découvrir.

Quel que soit votre type de peau, vous devez choisir un régime de soins qui favorise la santé de votre barrière cutanée afin d’arriver à vous sentir bien dans votre peau. La couche externe protectrice de la peau contient un lipide ou une barrière hydratante qui vous protège contre les rigueurs de l’environnement et retient l’hydratation naturelle. Lorsque votre barrière cutanée est au sommet de sa forme, votre peau est ferme et charnue et votre teint resplendit de fraîcheur. Il est important d’assurer la santé de votre barrière hydratante pour obtenir les résultats que vous voulez voir dans le miroir.

Un régime personnalisé de soins de la peau peut être aussi simple que la méthode en deux temps du nettoyage et de l’hydratation ou aussi complexe que la routine coréenne en 13 étapes. Quel que soit le nombre d’étapes choisies, assurez-vous que chacun des produits de votre régime convient à votre type de peau. Règle générale, font partie d’un régime de soins de la peau les produits de base courants qui suivent :

  1. Nettoyant : choisissez un nettoyant doux pour le matin et le soir. Si vous mettez du maquillage, il vaut mieux l’enlever dans une étape distincte avant de vous laver le visage – il s’agit du processus de nettoyage en deux étapes.
  2. Revitalisant : plus qu’une étape importante pour les peaux mixtes ou grasses, l’application d’un revitalisant peut aussi aider à hydrater la peau sèche. Cette catégorie de produits a connu un essor considérable au cours des dernières années et vous pouvez trouver des revitalisants contenant une grande variété d’ingrédients, de l’eau de rose au kombucha. L’application d’un revitalisant juste après le nettoyant permet de retenir l’hydratation naturelle en plus de préparer la peau pour son traitement hydratant, mais il s’agit d’une étape optionnelle.
  3. Sérum : offerts en versions plus ou moins concentrées, les sérums peuvent contenir une vaste gamme d’ingrédients – y compris des extraits végétaux, des huiles et des nutriments – qui répondent aux préoccupations touchant différents types de peau. En raison de leur forte concentration, quelques gouttes suffisent.
  4. Crème pour le contour des yeux : pendant que votre peau absorbe le sérum, tapotez doucement avec l’annulaire la crème ou le gel contour des yeux sur la peau autour des yeux. Évitez de faire pénétrer le produit en essuyant ou en frottant pour ne pas tirailler une région du visage à la peau fine et délicate.
  5. Hydratant : tout comme les sérums, les hydratants sont aussi conçus sur mesure en fonction des besoins de votre peau. Pour le matin, choisissez un hydratant avec un FPS à spectre large d’au moins 30 ou utilisez un écran solaire après avoir appliqué l’hydratant.

Mythe no 2 : Vous avez besoin de produits de soins pour la peau du visage seulement.

Vous vous souvenez de la barrière cutanée dont nous avons discuté précédemment? Elle couvre et protège la peau partout sur le corps. Autrement dit, le reste de votre peau a besoin d’autant de soins et d’attention que celle de votre visage.

Pour choyer votre peau délicate, en particulier celle des endroits du corps souvent négligés :

  • Prenez une douche rapide et moins chaude. Un contact prolongé à la chaleur peut endommager votre barrière hydratante et entraîner la sécheresse, la rougeur et l’irritation de la peau.
  • Au lieu de vous sécher en frottant, tapotez doucement votre peau. Une friction excessive peut tirailler la peau et entraîner une irritation immédiate et une perte d’élasticité cutanée au fil du temps.
  • Hydratez-vous tous les jours, au moins pour retenir l’hydratation dont votre peau a besoin. Utilisez une lotion corporelle de qualité après la douche et un hydratant pour le visage après le nettoyage du matin et du soir.
  • Exfoliez doucement tout le corps, une à deux fois par semaine, en vous concentrant sur les endroits plus rugueux comme les coudes, les genoux, les chevilles et les talons. Utilisez une éponge luffa avec un nettoyant crémeux pour le corps ou un exfoliant hydratant au sucre.
  • Conservez une bonne hydratation en buvant la quantité recommandée de près de deux litres de boissons hydratantes par jour, comme du thé non sucré, de l’eau de noix de coco, du lait d’amande ou, bien sûr, de l’eau. La peau sèche peut être un signe avant-coureur de déshydratation.
  • Évitez les savons, nettoyants pour le visage et pour le corps irritants ou desséchants. Lisez les étiquettes des produits et tenez-vous loin de ceux à base de sulfates déshydratants ou d’alcools irritants.
  • Appliquez une lotion solaire chaque jour. Pas seulement à la plage ou pendant l’été, votre peau a besoin d’une protection à l’année contre les rayons nocifs du soleil qui peuvent dégrader la barrière hydratante de la peau. Lisez-en davantage à ce sujet plus bas.
  • Appliquez sur le cou tous les produits que vous utilisez pour le visage. Cette partie du corps a besoin d’autant d’attention que votre visage, mais la peau du cou est encore plus fine.
  • Utilisez une crème pour les mains, surtout avec un FPS, pour tenir les taches de vieillesse à distance. Même si vous mentez sur votre âge, vos mains pourraient vous trahir.
  • N’oubliez pas vos pieds! Débarrassez-vous des callosités en utilisant une pierre ponce dans la douche. Pour une hydratation accrue pendant la nuit, enduisez vos pieds d’une lotion et enfilez une paire de chaussettes en coton.

Mythe no 3 : Plus le FPS est élevé, meilleure sera la protection.

Du premier abord, la logique devrait être toute simple : plus le FPS d’un écran solaire est élevé, meilleure sera sa protection contre les rayons nocifs du soleil. Pourtant, la réalité est un peu plus complexe.

Même si les rayons UVA et UVB peuvent endommager la peau, règle générale, le FPS mesure seulement le niveau de protection d’un produit contre les rayons UVB – ceux qui sont responsables des pires coups de soleil. Si vous utilisez certains écrans solaires à FPS élevé, vous pourriez ne pas rougir ou attraper un coup de soleil, mais cela ne signifie pas que votre peau n’a pas été exposée à une forte dose de rayons UVA dangereux.

Même la valeur des FPS peut être trompeuse. La plupart des gens croient qu’un FPS 30 offre une protection solaire deux fois plus longue qu’un FPS 15 alors qu’en réalité, un écran solaire FPS 15 bloque environ 93 % des rayons UVB, tandis qu’un produit FPS 30 en bloque 97 %.

Pour compliquer davantage les choses, le test auquel le FPS est soumis consiste à appliquer deux milligrammes d’écran solaire sur un centimètre carré de peau, alors que la plupart des gens appliquent seulement la moitié de cette quantité, voire moins. Si vous lésinez sur la quantité d’écran solaire à appliquer, vous pourriez être beaucoup moins protégé que vous le présumez.

Quel est donc le juste équilibre? Choisissez un FPS entre 30 et 50 qui protège contre les rayons UVA et UVB. L’étiquette indiquera souvent « à spectre large » ou « multi-spectre » ou « à spectre UVA/UVB ».

Pour une protection solaire optimale, appliquez une plus grande quantité de lotion solaire que celle dont vous pensez avoir besoin et n’oubliez pas d’en remettre si vous vous exposez au soleil pendant plus de deux heures ou si vous avez passé un certain temps dans l’eau ou à l’entraînement. Prenez aussi d’autres mesures pour éviter le soleil, par exemple en restant à l’ombre, en portant des vêtements amples de couleur pâle et un chapeau, et en limitant le temps passé en plein soleil.

Mythe no 4 : Le sommeil réparateur n’existe que dans les contes de fées.

Dormir jusqu’à midi le samedi n’effacera pas les pattes d’oie ou les rides d’expression. Mais selon un nombre croissant de recherches, le fait de profiter régulièrement d’une bonne nuit de sommeil fera des merveilles pour votre peau à long terme. À l’inverse, de mauvaises nuits de sommeil à répétition peuvent avoir des effets extrêmement néfastes pour la peau.

Une étude portant sur des femmes britanniques a fait état de résultats plutôt concluants. Toutes ces femmes ont constaté une augmentation du nombre de rides et de cernes et un teint terne après cinq jours consécutifs avec seulement six heures de sommeil par nuit – en comparaison de huit heures de sommeil.

Les effets immédiats d’une mauvaise nuit de sommeil peuvent se manifester par des cernes sous des yeux bouffis, mais les effets néfastes que peut avoir la privation de sommeil sur la peau risquent d’être beaucoup plus importants.

Pendant le sommeil, l’organisme se met en mode réparation. Il s’active pour éliminer les vieilles cellules mortes et les remplacer, en plus de purger le corps des toxines. Si vous vous privez d’une bonne nuit de sommeil, vous abrégez de plusieurs heures le temps de production de collagène de l’organisme, de sorte que votre peau prend une apparence flasque et vieillie avant le temps. En plus, votre visage ne reçoit pas l’apport normal de sang qu’il lui faut pour vous donner un teint radieux de santé.

Le manque de sommeil entraîne aussi l’augmentation des niveaux de cortisol – l’hormone du stress – ce qui peut provoquer l’apparition de boutons. Parmi d’autres effets sous-jacents de la privation de sommeil, signalons le déséquilibre du pH et la perte d’hydratation, qui peuvent faire des ravages sur votre teint.

N’hésitez donc pas à aller vous coucher un peu plus tôt afin d’obtenir la durée recommandée de sept à neuf heures de sommeil dont vous avez besoin chaque nuit. Et n’oubliez pas la règle fondamentale des soins de la peau : n’allez jamais au lit sans avoir préalablement enlevé votre maquillage.

Mythe no 5 : La consommation d’aliments gras provoque l’apparition de boutons.

Vous avez probablement entendu ce mythe depuis l’adolescence : si vous vous gavez de chocolat, de frites ou d’autres aliments riches en calories, vous serez couverts de boutons. Le raisonnement étant que puisque la peau grasse est plus sujette aux imperfections, la consommation d’aliments gras aggravera les problèmes liés à l’huile de la peau. En réalité, l’huile dans l’alimentation n’équivaut pas à une production accrue de sébum (l’huile naturelle de la peau).

Il ne faut quand même pas vous précipiter pour autant au premier restaurant-minute sur votre chemin, car ce que vous mangez a malgré tout un impact sur votre peau. Certains aliments peuvent déclencher une réponse hormonale pouvant avoir un effet négatif sur l’apparence de votre peau. Particulièrement chez ceux qui souffrent d’une sensibilité ou d’une allergie alimentaire. Les recherches ont montré que certains aliments peuvent empirer les peaux à problèmes. Si c’est votre cas, abstenez-vous de consommer pendant un certain temps les aliments et boissons indiqués ci-dessous pour voir si vos problèmes cutanés s’atténuent.

  • Les sucres raffinés et les grains transformés. Les glucides simples sont connus pour faire monter en flèche l’insuline, ce qui déséquilibre le fonctionnement des hormones responsables de la croissance des cellules cutanées et de la production de sébum. Un trop grand renouvellement cellulaire combiné à un excès d’huile peut se révéler désastreux pour la peau.
  • Les produits laitiers. Les boutons sont habituellement associés à l’inflammation et, chez les gens qui y sont sujets, les produits laitiers peuvent être un véritable facteur déclencheur. Quoique certaines sur le sujet soient divergentes, le lait, la crème et la crème glacée semblent être plus néfastes pour la peau que le yogourt et les fromages à pâte ferme.
  • L’alcool. Qu’on le veuille ou non, c’est un fait : l’alcool est un cauchemar pour la peau. En effet, en plus de faire souffrir le foie – l’organe responsable de la détoxication de l’organisme – l’alcool déshydrate le corps et la peau. La plupart des préparations pour cocktails sont extrêmement riches en sucre, ce qui cause les redoutables pics d’insuline. Et si vous pensez que le vin rouge ne compte pas en raison de ses bienfaits notoires pour la santé, détrompez-vous. Pour un grand nombre de gens, le vin peut entraîner des rougeurs au visage. Si vous comptez boire, allez-y avec modération et buvez beaucoup d’eau. Votre peau vous en sera reconnaissante le lendemain matin – et à long terme.

Tout indique que certains des conseils de votre mère ou grand-mère relativement aux soins cutanés ne sont pas étayés par la science ou la réalité. Par contre, la bonne nouvelle, c’est qu’en cette période faste pour les soins de la peau, vous avez plus d’options que jamais pour faire les meilleurs choix pour votre peau.

Références

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http://www.yalescientific.org/2011/11/does-greasy-food-cause-acne/

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Si vous offrez à votre cœur une nutrition plus bénéfique, il s’en portera mieux et votre bien-être global n’en sera que meilleur. La recette de la santé cardiaque n’est pas nécessairement facile à trouver. Vous avez le choix parmi une foule de programmes et de stratégies en matière d’alimentation. En triant sur le volet  les innombrables diètes miracles et programmes de bonne forme physique, fixez-vous pour cible d’adopter une approche bien équilibrée, avec une diversité d’aliments bons pour le cœur.

Un régime alimentaire axé sur la santé cardiaque favorise d’abord et avant tout une bonne circulation sanguine. En parcourant l’autoroute du système cardiovasculaire, le sang circule dans tout le corps. Pompé par le cœur, il court dans les artères et les veines. La santé et la longévité de vos vaisseaux sanguins (en particulier celles de vos artères) dépendent d’un régime alimentaire nutritif et bien équilibré. Un régime riche en aliments bons pour le cœur vous assure une nutrition qui aide à préserver une bonne circulation.

Découvrez les aliments bénéfiques pour la santé cardiaque

Vous trouverez les aliments nutritifs que vous recherchez dans un régime riche en fruits, légumes, grains entiers, ainsi que dans des sources de gras bénéfiques et de protéines. Vous verrez plus loin cinq des meilleurs aliments pour la santé du cœur que vous pourrez intégrer à votre régime alimentaire dès cette semaine. Ce sont aussi des solutions de rechange très riches en nutriments (contenant une foule de micronutriments importants par calorie) que vous pourrez substituer aux aliments nocifs pour la santé cardiovasculaire. Les aliments bons pour le cœur sont riches en nutriments, gras bénéfiques, antioxydants et vitamines.

La planification et la préparation d’un régime alimentaire bon pour la santé du cœur n’a rien de bien compliqué. Il y a des mesures toutes simples à prendre au cours de la semaine pour faire en sorte que votre régime alimentaire soit axé sur votre bien-être cardiovasculaire. En remplaçant la malbouffe par des solutions de rechange et substituts nourrissants , vous favoriserez la santé de votre  cœur.

Voici la liste de cinq excellents aliments à inscrire sur votre liste d’épicerie pour toujours avoir au menu ce qu’il faut pour votre santé cardiaque.

  1. Le poisson gras

Vous avez bien lu. Le gras de certains poissons – saumon, sardine et maquereau, entre autres – favorise la santé cardiaque grâce à leur teneur très élevée en acides gras oméga-3 (aussi appelés gras polyinsaturés). Importants composants des membranes cellulaires saines, ces acides gras essentiels constituent une source d’énergie.

Une foule d’études scientifiques font état d’un lien possible entre les acides gras oméga-3 et un tracé cardiaque régulier. Des recherches en cours indiquent qu’un régime alimentaire riche en acides gras oméga-3 favorise un bon fonctionnement des vaisseaux sanguins et lorsque ces derniers sont bien préservés, ces acides peuvent même contribuer à la santé du cœur.

L’American Heart Association (AHA) recommande de consommer du poisson gras deux fois par semaine. Le poisson est un excellent substitut aux aliments contenant des protéines à teneur élevée en mauvais gras, comme la viande rouge. Pour une meilleure santé cardiaque, il est bon de remplacer la viande rouge par du poisson dans deux repas par semaine. Ajoutons aussi que ce faisant, vous réduirez chaque semaine votre apport calorique de source lipidique.

  1. Le gruau

La consommation d’un bol de gruau est une excellente façon de bien amorcer votre journée. En effet, ses bienfaits nutritionnels sont multiples. Votre  système cardiovasculaire ne se portera que mieux si vous lui offrez un bon déjeuner tous les matins.

Très riche en fibres solubles, le gruau est bien connu pour favoriser la digestion. Selon l’American Dietetic Association, les bienfaits des aliments riches en fibres vont au-delà de la santé du système digestif. La santé cardiaque dépend aussi des fibres. Les aliments à forte teneur en fibres (comme le gruau) sont bénéfiques pour le système cardiovasculaire en contribuant à maintenir à un niveau sain les lipoprotéines de basse densité (LDL ou « mauvais » cholestérol) dans le sang – à la condition que leur taux soit normal au départ.

Un taux élevé de cholestérol LDL dans le sang peut avoir des effets indésirables sur vos artères et vos veines. Les mécanismes par lesquels les fibres solubles influent sur le taux de cholestérol LDL sont encore à l’étude. Néanmoins, selon bon nombre de scientifiques, les molécules des fibres solubles ont une consistance visqueuse qui affaiblit les liens entre les lipoprotéines LDL. Les fibres peuvent ensuite « disjoindre» efficacement ces molécules LDL (ou même les empêcher de s’agglutiner au départ), pour aider ainsi à préserver un taux sanguin de cholestérol déjà sain au départ.

Les fibres insolubles contribuent aussi à la santé cardiaque. On a montré qu’elles forment une matrice de nature gélatineuse et lient de nombreuses substances ayant un effet sur la  santé du cœur, y compris le cholestérol. En réduisant l’absorption dans le sang du cholestérol LDL, le gruau et d’autres aliments riches en fibres favorisent la santé des vaisseaux sanguins. Pensez à intégrer à vos repas quotidiens des aliments riches en fibres. Le double effet d’une combinaison de fibres solubles et insolubles est bénéfique pour votre santé cardiaque.

  1. Les baies

Les baies constituent une autre excellente source de fibres solubles influant sur les lipoprotéines LDL, ce qui les rend bénéfiques pour le cœur. Ces fruits juteux savoureux regorgent de phytonutriments et d’antioxydants puissants. Les baies doivent leur profil antioxydant à des composés polyphénoliques appelés flavonoïdes (des composés végétaux dont on a montré les bienfaits pour la santé). Ces antioxydants sont excellents pour votre cœur car ils aident à préserver une bonne tension sanguine dans vos veines. Ce sont des composés qui protègent votre système cardiovasculaire contre les dommages et le stress oxydatif causés par les radicaux libres.

Comme la teneur en calories et lipides d’un bol de baies est naturellement faible, c’est un excellent choix pour la santé. D’un goût sucré, les baies ajoutent de la saveur aux boissons fouettées et aux salades. Prises en collation, elles remplacent avantageusement les aliments transformés, ce qui aide à éliminer les fringales de sucreries, tout en favorisant la santé cardiaque. Les baies sont aussi une source de fibres bénéfique pour une saine digestion.

  1. Le chocolat noir

Sans doute l’une des friandises les plus aimées, le chocolat noir fait aussi des merveilles pour votre cœur. On a montré qu’en concentration d’au moins 70 %  de cacao, il aide à préserver une tension artérielle déjà normale au départ – un indicateur de santé cardiovasculaire.

Le chocolat noir est riche en polyphénols, des composés antioxydants. En plus de favoriser une bonne circulation, ces phytonutriments importants neutralisent aussi les radicaux libres susceptibles de causer des dommages oxydatifs.

Selon les recherches, l’épicatéchine est un des principaux polyphénols auxquels sont attribuables les bienfaits du chocolat noir pour la santé. On a montré que ce polyphénol aide à détendre les vaisseaux sanguins entre les battements cardiaques, ce qui permet au sang de mieux circuler pour le plus grand bien du cœur. Outre le chocolat noir, les pommes, le thé vert et les raisins foncés (sans pépins) sont aussi d’excellentes sources d’épicatéchine.

On ne peut malheureusement pas en dire autant du chocolat au lait. La plupart des tablettes et friandises au chocolat ne répondent pas aux critères de santé du cœur. Il vaut mieux consommer de petits morceaux de chocolat noir contenant au moins 70 % de cacao, mais il faut le faire avec modération. Comme la teneur calorique du chocolat est plutôt élevée, on a intérêt à le savourer plutôt qu’à s’empiffrer.

  1. L’avocat

Aux premiers rangs de la liste des aliments bons pour le cœur, l’avocat est savoureux et très tendance. Vous pouvez le mettre en purée et en tartiner du pain de blé entier grillé. Vous pouvez aussi en déposer des tranches sur des tacos au poisson. Peu importe comment vous le préparez, l’avocat est un aliment succulent, bénéfique pour votre cœur.

Il renferme de fortes quantités d’acides gras monoinsaturés. Agissant comme les acides gras oméga-3 contenus dans le poisson, ces gras aident à maintenir le mauvais cholestérol (LDL) à un niveau sain – s’il est déjà normal au départ — ainsi que les vaisseaux sanguins en bon état.

L’avocat regorge d’antioxydants et aussi de potassium, un minéral essentiel qui joue un rôle capital dans la santé cardiaque. Le potassium aide à maintenir une tension artérielle déjà normale au départ. Le potassium contenu dans l’avocat est aussi utile pour gérer la contraction des muscles lisses que l’on trouve partout dans le corps, plus particulièrement dans les intestins et la paroi des artères. Le potassium favorise ainsi une saine digestion et une bonne circulation sanguine.

Un mélange de purée d’avocat et de tomates en dés donnera un guacamole qui remplacera avantageusement une trempette à forte teneur en gras. Tartinez-en des légumes crus comme du céleri et des carottes, ce qui éloignera la tentation des croustilles salées.

Adoptez un régime riche en aliments bons pour le cœur

Comme éléments de base d’un régime alimentaire bénéfique pour votre santé cardiaque, pensez à ces cinq aliments. Pour être vraiment efficace, un régime alimentaire doit comprendre une abondance de fruits et légumes, ainsi qu’une bonne quantité d’eau. En remplaçant les aliments moins nutritifs par des choix santé comme ceux qui suivent, vous pourrez améliorer votre régime alimentaire et optimiser ainsi votre santé cardiaque :

  • Brocoli
  • Légumes rouges, orangés et jaunes
  • Graines de lin
  • Noix
  • Amandes
  • Épinards
  • Asperges
  • Oranges
  • Cantaloup

Une nutrition médiocre risque de soumettre votre cœur à des changements préjudiciables à sa santé. Pour préparer des repas bons pour la santé cardiaque, évitez un piège courant : celui des aliments transformés et préemballés, gorgés de sel et de gras trans. Ces ennemis d’un bon régime alimentaire nuisent à votre système cardiovasculaire en donnant à votre taux de cholestérol une mauvaise tangente.

Luttez pour la santé de votre cœur. Prenez-en un soin jaloux. La consommation d’aliments bons pour le cœur peut favoriser une bonne circulation et la santé cardiaque pour toute la vie. En plus d’être savoureux, les aliments dont nous venons de parler s’intègrent facilement à vos collations et repas préférés. Faites dès maintenant ce qu’il faut pour favoriser la santé de votre  cœur : améliorez votre régime alimentaire et votre nutrition.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

woman's face

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Votre peau est unique. Personne d’autre n’a exactement la même peau que vous. Par contre, votre peau se classe tout de même dans un des quatre types principaux. Ce questionnaire va vous aider à déterminer les caractéristiques propres à votre peau afin de vous permettre de choisir les produits de soins cutanés qui vous conviennent.

Avant de commencer le questionnaire, voici un aperçu des différentes catégories auxquelles votre peau pourrait appartenir :

  • Grasse : Cette catégorie se passe d’explication. Si vous avez un excédent d’huile sur la peau, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans cette catégorie à la fin du questionnaire.
  • Mixte : Surprise, surprise. Il s’agit d’une combinaison de peau sèche et grasse. Si la région T de votre visage (front, nez et menton) est grasse et que vos joues sont sèches, le résultat de votre questionnaire pourrait bien être une peau de type mixte.
  • Sèche : Si votre peau est sèche, rugueuse et qu’elle absorbe rapidement la lotion hydratante, il se peut que vous découvriez à la fin du questionnaire que votre peau est de type sec.
  • Sensible : La peau facilement irritée — particulièrement au contact de nouveaux produits ou dans un nouvel environnement – est un signe d’un type sensible.

Vous avez peut-être l’impression qu’il manque une catégorie – la peau normale.

La peau normale est le type de peau le plus répandu, c’est vrai. On parle ici d’une peau dont l’hydratation est équilibrée, dont les pores sont peu visibles et qui ne présente pas de problèmes apparents. Au fond, c’est ce qu’on visualise lorsqu’on pense à une peau en santé. C’est le type de peau que l’on cherche à avoir ou à conserver par un régime de soins cutanés.

On ne retrouve pas la peau normale dans ce questionnaire pour une bonne raison : même une peau normale et saine présente de petits problèmes dont la visibilité peut s’accentuer avec l’âge. Ce questionnaire vous aidera à adapter votre régime de soins cutanés à vos besoins actuels ou à ceux que vous pourriez avoir plus tard.

Maintenant que vous en savez un peu plus sur les différents types de peau, vous avez probablement une idée de celui auquel votre peau appartient. Le temps est maintenant venu de répondre aux sept questions pour en avoir la certitude.

 

Références

https://www.webmd.com/beauty/whats-your-skin-type#1

https://www.skinvision.com/articles/how-to-determine-your-skin-type-in-four-easy-steps

https://www.wikihow.com/Determine-Your-Skin-Type

Blood heart circulation

Blood heart circulation

Vous connaissez le bruit sourd des battements de votre cœur. Vous avez senti votre pouls dans votre poignet. Ce sont là des signes que votre organisme est en bonne marche. Pourtant, le sang qui circule dans vos artères et vos veines ne se retrouve pas là par un simple hasard. Le sang, les vaisseaux sanguins, le cœur et les poumons agissent en conjugaison pour amener l’oxygène que vous respirez jusqu’aux autres parties de votre corps. C’est votre système cardiovasculaire. Et il fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept pour vous garder en mouvement.

Votre système cardiovasculaire est remarquable. Pour bien comprendre comment il vous sert inlassablement, jetez un coup d’œil sur cette terminologie cardiovasculaire.

  • Système cardiovasculaire : Le réseau complexe des organes et vaisseaux sanguins responsables de l’oxygénation et de la circulation du sang dans tout le corps. Le système cardiovasculaire comprend le cœur, les poumons et tous les vaisseaux sanguins.
  • Cœur : Un muscle à quatre cavités situé sous le sternum dans la cage thoracique. Le cœur envoie le sang bien oxygéné dans tout l’organisme et le sang peu oxygéné vers les poumons. La contraction du muscle cardiaque est souvent appelé battement.
  • Rythme cardiaque : Aussi appelé pouls, c’est la fréquence d’une contraction complète du muscle cardiaque. Calculé le plus souvent en nombre de battements par minute, le rythme cardiaque moyen d’un adulte en santé s’échelonne de 60 battements par minute au repos jusqu’à 100 en période d’activité.
  • Poumons : Les deux poumons occupent la plus grande partie de la cage thoracique, à gauche et à droite. Un réseau de minces alvéoles en expulse le sang pour accroître le volume pulmonaire, ce qui permet des échanges gazeux dans le sang (expiration du dioxyde de carbone et inspiration d’oxygène).
  • Pulmonaire : Relatif au poumon.
  • Systémique : Relatif aux autres organes du corps, y compris le foie, les intestins, le cerveau, les reins, etc.
  • Vaisseaux sanguins : Ces canaux où circule le sang sont de deux types : artères et veines. Dans la plus grande partie de l’organisme, les artères transportent le sang oxygéné et les veines, le sang qui cesse de l’être. Dans le système vasculaire reliant le cœur aux poumons, l’inverse se produit.
  • Sang : Le liquide rouge pompé dans l’ensemble du système cardiovasculaire. Surtout composé d’eau, le sang a pour fonction de fournir des nutriments à votre organisme. Il renferme de nombreux types de cellules : globules rouges, globules blancs, plasma, sérum et plaquettes.

Les globules rouges transportent l’oxygène dans l’organisme et en évacuent le dioxyde de carbone. Les globules blancs participent surtout à la réponse immunitaire. Le plasma est un liquide incolore qui renferme les composants gras du sang. Le sérum est le composant sanguin de couleur ambre qui contient la plupart des protéines du sang.  Les plaquettes sont des structures semblables à des cellules et en forme de demi-lune qui assurent la coagulation sanguine (généralement après une lésion à un vaisseau sanguin).

  • Tension artérielle : La pression exercée par le sang sur les vaisseaux sanguins mesurée en mmHg (millimètres de mercure). La lecture clinique de la tension artérielle fait état de la pression systolique supérieure à la pression diastolique. La tension artérielle est plus élevée dans les artères que dans les veines.
  • Diastole : Relatif à l’expansion, la détente et la dilatation.
  • Pression sanguine systolique : La pression exercée sur les vaisseaux sanguins par le sang qui y circule sous la poussée du cœur qui le pompe. On considère normale une pression systolique inférieure à 120 mm
  • Pression sanguine diastolique : La pression exercée sur les vaisseaux sanguins entre les battements cardiaques, quand le sang ne circule pas et que les vaisseaux sanguins et le cœur sont au repos. Une pression diastolique dite normale est inférieure à 80 mmHg.

Capillaires : De petits réseaux entrelacés de vaisseaux sanguins très fins. Les capillaires permettent la diffusion de l’oxygène et d’autres nutriments du sang vers les cellules, les tissus et les organes. Ils renvoient aussi vers le cœur le sang pauvre en oxygène et en nutriments. Les réseaux de capillaires sont à l’extrémité des artères et au commencement des veines.

Vous savez que votre système cardiovasculaire est important, mais il l’est peut-être encore plus que vous ne le croyiez. Ensemble, les vaisseaux sanguins s’étendent sur plus de 100 000 kilomètres et mis bout à bout, ils font environ deux fois et demie le tour de la Terre.

Le système cardiovasculaire sous la loupe

Votre système cardiovasculaire se définit sommairement comme une série d’organes qui propulsent le sang dans vos vaisseaux sanguins. Par contre, cette définition passe sous silence certains aspects bénéfiques. Le système cardiovasculaire fournit aux tissus de l’oxygène et d’autres nutriments, en plus d’éliminer les déchets et le dioxyde de carbone de la circulation sanguine.

Ces fonctions très importantes sont exécutées par une série de canaux reliés entre eux (artères et veines) qui orientent le sang dans tout l’organisme sous la poussée du cœur qui le pompe. Deux des circuits du système cardiovasculaire canalisent le sang vers le cœur et le reste du corps : la circulation pulmonaire et la circulation systémique.

L’anatomie du cœur humain

Votre cœur s’emploie avant tout à pomper le sang à l’intérieur et vers l’extérieur de toutes les zones de votre corps. Le cœur humain peut remplir cette tâche prodigieuse grâce à sa construction unique.

Il est formé de cellules cardiaques lisses qui se contractent avec une force inouïe. Certaines de ces cellules établissent des connexions électriques avec les nerfs. Lorsque vous faites de l’exercice ou que votre état émotionnel change, des impulsions électriques se rendent jusqu’à votre cœur en passant par vos nerfs. Ces signaux peuvent altérer la fréquence de contraction des muscles cardiaques ou le rythme des battements du cœur.

Comme on le sait, le cœur comporte quatre cavités – les oreillettes et les ventricules gauches et droits. Ces cavités sont des poches musculaires séparées par des valves. Elles vont recueillir le sang dans la circulation pour le faire passer par le cœur jusqu’aux poumons ou dans le reste du corps. La structure des côtés gauche et droit du cœur est identique, mais chacun est unique et exécute une fonction spécialisée nécessaire au pompage du sang.

Le côté droit du cœur recueille le sang qui, après avoir circulé dans l’organisme, nécessite une revitalisation sous forme d’oxygène. Avant d’aller faire le plein d’oxygène dans les poumons, le sang traverse d’abord l’oreillette droite (cavité collectrice) pour descendre ensuite dans le ventricule droit (cavité de pompage), celui-ci ayant pour tâche de propulser le sang dans les poumons où il est oxygéné.

Le côté gauche du cœur reçoit le sang oxygéné après son passage dans les poumons. L’oreillette gauche recueille ce sang riche en oxygène qui descend ensuite dans le ventricule gauche par une valve unidirectionnelle entre ces deux cavités. Le ventricule gauche est la cavité du cœur la plus robuste. Lorsqu’il y a contraction des muscles ventriculaires à gauche, le sang est expulsé du cœur et envoyé dans tout le corps.

Le cœur pompe cinq litres de sang par minute, c’est-à-dire la quantité quasi-totale de votre sang. Votre cœur achemine tous les jours 7 200 litres de sang par 6,5 cm2 de votre corps. Chaque pompage fournit en fait de l’oxygène et des nutriments frais à toutes vos cellules afin de favoriser la santé de vos tissus et le bon fonctionnement de vos organes.

Le débit sanguin : où va-t-il?

Comprendre le cheminement du débit sanguin dans le système cardiovasculaire, c’est un peu comme lire une carte routière. Considérez les globules rouges comme des véhicules sur une autoroute achalandée. Vous pouvez aisément suivre leur trajet à travers le cœur et dans votre organisme.

Des cellules sanguines bien portantes et richement oxygénées entreprennent leur cheminement sur la route du système cardiovasculaire en sortant du ventricule gauche. Après que ce ventricule se soit contracté, le sang qui s’y trouve obtient le feu vert pour entrer dans l’aorte en passant par la valve aortique.

L’aorte est l’artère la plus volumineuse du corps humain et constitue une autoroute de choix pour le transport du sang. En raison d’une forte pression et de l’épaisseur des parois musculaires artérielles, le sang passe rapidement dans l’aorte qui se termine par de plus petites branches artérielles. Celles-ci sont des sorties par où le sang quitte cette voie de communication pour se rendre dans différentes zones du corps.

Les voies suivies par le sang rétrécissent à mesure qu’elles s’éloignent du cœur, à l’image des autoroutes qui deviennent des avenues, puis des rues de quartier de plus en plus étroites. Il en est de même des artères débouchant sur des vaisseaux plus petits qui, à leur tour, sont reliés aux capillaires. Ces vaisseaux très fins entourent les organes vitaux et les tissus, tout en les alimentant en nutriments et en oxygène.

Arrivés à leur destination finale, les globules rouges doivent faire le trajet de retour vers le cœur et les poumons, à un rythme somme toute beaucoup plus lent comparativement à leur passage accéléré par l’aorte.

Alors que les artères sont comme une autoroute pour le transport du sang, les veines ressemblent plutôt à une route secondaire. En raison d’une pression moins élevée, la limite de vitesse y est plus basse que dans les artères. Ces dernières peuvent propulser rapidement le sang dans l’organisme grâce à leur structure serrée. Il en va autrement des veines plus larges et plus lâches. Le sang y coule tout doucement pour s’engager en direction du cœur dans la circulation provenant de partout dans l’organisme.

Tout le sang veineux entre dans le cœur par la veine cave inférieure ou supérieure. Le sang dans la partie inférieure du corps se rend à la veine cave inférieure, la veine la plus volumineuse de l’organisme, tandis que le sang dans la partie supérieure du corps est canalisé vers la veine cave supérieure. Chacune des veines caves se vide dans l’oreillette droite du cœur.

Cette cavité collecte le sang pour le propulser dans le ventricule droit en passant par la valve tricuspide.  Rapidement expulsé du ventricule droit, le sang se rend dans l’artère pulmonaire par la valve pulmonaire en forme de demi-lune.

Une fois arrivé dans l’artère pulmonaire, le sang circule dans les poumons, utilisant le réseau capillaire pour refaire ses réserves d’oxygène. Le sang est ensuite réacheminé vers le cœur en passant par la veine pulmonaire pour aboutir dans l’oreillette gauche. La valve bicuspide est la dernière barrière par laquelle passe le sang pour revenir sur l’autoroute du système cardiovasculaire et refaire entièrement le même circuit dans l’organisme.

Adoptez un style de vie qui favorise la santé de votre cœur

Votre sang doit voyager dans tous les coins et recoins de votre corps. Il faut admirer le cœur en santé qui pompe sans problème toute la journée, tous les jours et sur toute la durée de votre vie. Même si le cœur a l’étoffe qu’il faut pour tenir longtemps la route, vous pouvez favoriser sa santé de plusieurs façons. Même chose pour votre système cardiovasculaire.

L’exercice quotidien est de loin le meilleur moyen de préserver la santé cardiaque et de favoriser un bon état cardiovasculaire. En intensifiant les efforts de votre cœur pendant vos séances d’exercice, vous préserverez à long terme le tonus et l’équilibre de ce muscle si important.

L’activité physique ne renforce pas seulement les bras et les jambes, mais aussi le cœur et le système cardiovasculaire. Règle générale, le cœur des sportifs est en meilleure santé que celui des gens qui ne font pas d’exercice régulièrement. Sans nécessairement vouloir devenir un athlète professionnel, vous pouvez vous fixer comme objectif de faire régulièrement de l’exercice au profit de votre cœur et de votre santé cardiovasculaire.

La marche quotidienne est sans doute l’exercice le plus simple pour préserver la santé de votre cœur. En marchant d’un bon pas pendant 30 à 60 minutes chaque jour, vous atteindrez un rythme cardiaque idéal.  S’il est élevé (entre 50 et 85 % de son maximum), vous saurez que vous faites de l’exercice bénéfique pour votre cœur. À titre de référence, une marche élèvera votre rythme cardiaque jusqu’à 50 à 70 % de son maximum, tandis qu’un match de tennis ou une course sur tapis roulant le fera monter entre 70 et 85 % de son maximum.

Un régime alimentaire faible en gras trans et en sel, mais riche en légumes et protéines maigres, est excellent pour votre cœur.

En contrôlant la teneur en sel et en mauvais gras de votre alimentation, vous renforcez la capacité de votre organisme à conserver une tension artérielle déjà normale au départ. En plus d’être bénéfique pour votre cœur, un régime alimentaire à faible teneur en mauvais gras pourrait vous offrir la solution idéale pour conserver un poids santé.

Entre autres mesures à prendre, remplacez les aliments salés par des fruits et légumes naturellement savoureux, d’autant plus qu’ils vous procurent d’importants nutriments – comme le lycopène et de la vitamine C – reconnus pour favoriser la santé du système cardiovasculaire. Assurez-vous que les gras dans votre régime alimentaire proviennent de sources végétales naturelles, par exemple les noix, les olives et l’huile de noix de coco.

Conservez le moteur de votre corps en bon état de marche et grâce à l’exercice et une saine alimentation, aidez-le à bien pomper votre sang.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

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Médecine traditionnelle chinoise

Un retour en arrière sur quelques millénaires pourrait être bénéfique pour votre état de santé actuel. L’histoire parle d’une sagesse et d’une pratique très anciennes que vous connaissez sans doute, sans en comprendre nécessairement tous les principes : il s’agit de la médecine traditionnelle chinoise (MTC).

La MTC, l’une des plus anciennes formes de médecine, gagne pourtant en popularité dans un monde où la science médicale occidentale prédomine. De nos jours, les stratégies holistiques axées sur la santé intègrent bon nombre des principes et la sagesse ancienne de la MTC.

La médecine traditionnelle chinoise date de milliers d’années

La MTC – aussi appelée médecine orientale – a vu le jour dans la Chine continentale antique, il y a plus de 2 500 ans. Depuis, elle a évolué et s’est raffinée, même aux yeux des adeptes de la  médecine occidentale, dont les débuts ne datent que de quelques siècles. Il y a fort à parier que nous avons beaucoup à apprendre des pratiques de la MTC.

Qu’est-ce au juste que la médecine traditionnelle chinoise? Pour bien en comprendre les concepts de base, il faut connaître les principes philosophiques qui les sous-tendent.

Le yin  et le yang : les piliers de la médecine traditionnelle chinoise

La MTC s’articule avant tout autour de la nature : l’organisme humain est un microcosme du monde et de l’univers qui l’entoure. Vous avez sans doute entendu parler du yin et du yang, ou du moins, vous en avez le symbole :

Le yin et le yang forment ensemble le fondement même de la science orientale et de la MTC. Selon ce concept, les forces contraires sont complémentaires et essentielles; leur coexistence équilibrée et en harmonie est indispensable à une santé optimale. Voici quelques exemples :

  • lumière et obscurité
  • positif et négatif
  • eau et feu
  • bien et mal
  • mâle et femelle
  • expansion et contraction

Voyez-le sous cet angle : l’ombre ne saurait exister sans la lumière et comme dans tous les films de superhéros modernes, le bien est indissociable du mal.

Dans la MTC, l’équilibre et l’harmonie des forces en apparence contraires constituent le principe sous-jacent au yin et au yang. On dit que l’harmonie entre les deux favorise la santé, mais leur déséquilibre est reconnu comme une cause de maladie.

Le Qi ou la force de vie : un concept important de la médecine traditionnelle chinoise

Règle générale, on définit le Qi (« tchi ») comme la force vitale qui circule dans le corps de toute espèce vivante. Selon la traduction littérale des caractères chinois, Qi veut dire « façonné par l’énergie de la nature ». Les Chinois anciens croyaient que le Qi était omniprésent en toute chose et constituait le lien entre le corps et son environnement.

Profondément ancré dans la médecine traditionnelle chinoise, le concept du Qi apparaît d’abord dans les écrits anciens de la MTC, justement appelés les « textes sacrés de l’interne ». Il s’agit de l’énergie vitale qui circule dans tout le corps par des voies appelées les méridiens. La croyance veut que les symptômes ou les maladies déclarées soient la conséquence d’un blocage, d’une interruption ou d’un déséquilibre du Qi circulant dans les méridiens.

On croit aussi que bon nombre d’aspects de la santé relèvent d’une circulation adéquate du Qi. Ainsi, les pratiques de la MTC ciblent très souvent un déblocage du Qi qui lui permettra de bien circuler dans tout le corps.

Les quatre types de Qi

Comme nous l’avons déjà indiqué, le Qi est l’énergie qui circule dans notre corps et dans le monde qui nous entoure. D’autres énergies peuvent cependant avoir des effets sur notre force vitale en circulation. En extrapolant cette notion de Qi, d’anciens philosophes chinois et des praticiens occidentaux ont postulé que cette force vitale se divisait en sous-catégories.

Règle générale, le Qi se subdivise en quatre formes principales :

  • Qi inné – lié à la génétique et à la composition cellulaire
  • Qi pectoral – lié au métabolisme et consistant en facteurs externes comme l’air et la nourriture
  • Qi nutritif – lié à l’alimentation et à d’autres facteurs nutritifs
  • Qi protecteur – lié à la protection contre le monde extérieur ou à la santé immunitaire

On estime que ces diverses formes de Qi forment ensemble des réseaux interdépendants dans le corps qui touchent les aspects suivants :

  • Santé mentale
  • Émotions
  • Fonctionnement des organes internes
  • Fonctionnement des organes sensoriels
  • Santé cardiaque
  • Tissus squelettiques et conjonctifs
  • Fluides corporels
  • Vieillissement

Conséquemment, un principe de base de la médecine traditionnelle chinoise veut qu’une circulation et une interconnexion appropriées du Qi soient essentielles à une santé optimale. La science médicale occidentale s’est récemment ralliée à ce point de vue. La biologie des systèmes est l’étude des systèmes biologiques complexes et des réseaux qui les relient.

Toutes ces connexions s’effectuent par la conduction nerveuse, les hormones, les molécules de signalisation, les impulsions électriques et même par des signaux extérieurs, comme le jour et la nuit. Un seul facteur (régime alimentaire, exercice, médicament, stress, etc.) n’aurait pas seulement un impact sur une cellule, un organe ou même un système biologique, mais plutôt des effets à longue portée sur notre physiologie, ce que reconnaît la MTC depuis des millénaires.

Un Qi en santé : partie intégrante des philosophies orientales sous de nombreux aspects

Le concept d’énergie en circulation dans toutes les facettes de notre être et de la vie autour de nous a fait son chemin dans bon nombre d’aspects des cultures orientales anciennes, dont plusieurs ont acquis une certaine popularité ou, du moins, ont eu un écho dans les civilisations occidentales modernes. Parmi ces aspects, citons :

  • Le feng shui – Un concept d’harmonisation de l’énergie en fonction de l’emplacement et de la disposition des objets physiques dans un espace donné. Cet équilibre spatial soigneusement pensé du Qi peut influer sur la santé, la prospérité et la vigueur des habitants du lieu.
  • Le Qi gong – La recherche d’équilibre du Qi par un mouvement coordonné, la prise de conscience, la respiration rythmée et l’état méditatif; un concept utilisé pour l’exercice, la guérison et l’entraînement en arts martiaux.
  • Les arts martiaux – Lié au Qi gong, le Neijing est un concept faisant appel à des mouvements lents et chorégraphiés, ainsi qu’à la visualisation pour l’apprentissage des arts martiaux et la focalisation du Qi interne dans le but de réaliser des tours de force.
  • La médecine – Certaines pratiques médicales peuvent être utiles pour rajuster le Qi, entre autres l’herboristerie, l’acupuncture, la moxibustion (stimulation par la chaleur) et la réflexologie.
  • La parentalité – Depuis des siècles, on considère la naissance comme le fruit de la rencontre et de l’entrecroisement d’un Qi mâle et d’un Qi femelle. La MTC parle d’énergie fusionnelle ou de fusion des essences.

Les cinq éléments de la médecine traditionnelle chinoise

Une autre notion philosophique de la médecine orientale est celle des « cinq phases » ou « cinq éléments ». Ces éléments symbolisent tous les phénomènes, y compris les stades de la vie humaine et expliquent le fonctionnement du corps, qu’il soit sain ou malade.

Voici ces cinq éléments – ou phases –  de la MTC et la représentation philosophique de chacun :

  • Le feu – période de floraison et d’énergie
  • Le terre – période de transition, comme l’alternance des saisons
  • Le bois – période de croissance, comme le bourgeonnement des arbres au printemps.
  • Le métal – période de récolte et de cueillette.
  • L’eau – période d’immobilité et de retraite.

Les bienfaits de la médecine traditionnelle chinoise

Les concepts anciens de la médecine traditionnelle chinoise mettent de l’avant une approche préventive naturelle. Selon le principe philosophique au cœur de la médecine traditionnelle chinoise, la prévention corrective peut être utile dans la mesure où l’on prend les dispositions appropriées. Un praticien bien formé doit d’abord procéder à un examen approfondi. Il doit chercher des perturbations dans les aspects fondamentaux de la MTC et proposer des mesures à prendre. Les praticiens de la médecine traditionnelle chinoise allèguent pouvoir déceler les problèmes plus rapidement que la médecine traditionnelle occidentale.

Par contre, si aucune intervention ne suit l’examen initial, toute perturbation dans un des aspects primordiaux de la MTC peut en entraîner d’autres ailleurs et la maladie peut s’ensuivre. Ce processus relève de la notion de connexion abordée plus haut.

La prévention préconisée par la médecine traditionnelle chinoise fait bon ménage avec la science médicale occidentale. Ce mode de pensée partagé peut apporter des résultats synergiques pour votre santé.

Ce croisement entre la médecine occidentale et les enseignements de la MTC va encore plus loin. Pensons simplement aux champignons reishi utilisés pour le soutien du Qi protecteur. La recherche scientifique occidentale a découvert que ces champignons renferment des bêta-glucanes – des glucides complexes souvent trouvés dans certains végétaux, champignons et bactéries – qui jouent un rôle dans la santé immunitaire par le biais de la signalisation cellulaire.

La MTC, c’est un savoir, des remèdes et une longue histoire de succès que la médecine occidentale valide par ses découvertes biologiques. En associant ces deux écoles de pensée, on obtient un portrait détaillé des bienfaits d’un bon fonctionnement, quel qu’il soit, et une compréhension des raisons de ce bon fonctionnement.

Les traitements en médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise s’est infiltrée dans presque toutes les sociétés dans le monde, sous différentes appellations : médecine alternative et complémentaire, intégrative, orientale, fonctionnelle, holistique ou douce.

Quel que soit le nom qu’on donne à la MTC, ses praticiens suivent divers protocoles pour traiter la cause apparemment à la racine d’un problème de santé sous-jacent. Les interventions peuvent être de différents ordres : nutrition, régime alimentaire, plantes médicinales et diverses pratiques pour le corps et l’esprit. Les traitements comprennent notamment ce qui suit : acupuncture, pose de ventouses, massothérapie, scraping (gua sha), réflexologie, repositionnement osseux, techniques chiropratiques, respiration, exercice et entraînement d’auto-défense.

Dernièrement, on a reconnu la possibilité d’intégrer des techniques modernes et conventionnelles, comme le traitement médicamenteux et la chirurgie, à des approches utilisées en médecine traditionnelle chinoise et vice versa. Mentionnons à cet égard les techniques de respiration, le massage et l’acupuncture qui peuvent s’ajouter à l’approche médicale occidentale moderne, et même l’améliorer.

L’écart à combler entre médecine traditionnelle chinoise et vie moderne

Aujourd’hui, il y a la télévision, le cellulaire, l’automobile et tous les attraits de la modernité. Alors, en quoi la compréhension d’une médecine vieille de plusieurs millénaires et apparue bien avant Internet et même le microscope peut-elle vous servir aujourd’hui?

C’est avant tout une question de connexion.

La MTC a comme fondement votre lien au monde qui vous entoure. Et les principes du Qi – cette énergie qui circule en vous – s’appuient sur l’interdépendance de toutes les parties de votre corps.

Inutile de mémoriser tous les termes ou la liste des remèdes pour faire le pont entre votre vie moderne et des traditions qui ont subi l’épreuve du temps. Vous pourriez vous intéresser aux observations et traitements de cette médecine ancienne. Ajoutons que la massothérapie et les arts martiaux sont quand même des pratiques assez courantes aujourd’hui.

Il n’est même pas nécessaire d’aller aussi loin, car il peut être fort simple de comprendre la MTC et d’en intégrer les principes à votre vie.

Adoptez tout d’abord une approche holistique. Resserrez vos liens avec le monde extérieur (pensez par exemple au jardinage ou à un bain de forêt) et toutes les connexions à l’intérieur de vous. Songez comment votre intellect, vos émotions et votre être physique sont en corrélation. C’est en toute simplicité que les principes de la médecine traditionnelle chinoise peuvent vous aider à renforcer votre santé et votre mieux-être holistiques. Ils peuvent vous guider dans votre cheminement pour adopter un style de vie plus sain, reliant les piliers de votre santé sur tous les plans : physique, émotionnel, environnemental, nutritionnel et spirituel.

Collagen triple helix molecule

Que cela nous plaise ou non, la sueur est une réalité de la vie. C’est la méthode principale par laquelle l’organisme se refroidit. La sueur est produite lorsqu’on fait de l’exercice, qu’on est stressé ou qu’on a trop chaud. La sueur elle-même n’a pas d’odeur, mais on la blâme souvent pour les effluves malodorants qui l’accompagnent. De fait, les odeurs corporelles se font bel et bien sentir après que l’on ait sué abondamment.

Cette émanation désagréable provient de l’interaction de la sueur avec l’environnement microscopique (microbiome) de la peau. Découvrez ce qui fait que votre sueur a une odeur, ce que vous pouvez faire pour l’atténuer et ce que les changements dans votre odeur corporelle signalent au sujet de votre état de santé.

Les bactéries : à l’origine des odeurs corporelles

Comme nous l’avons déjà vu, ce sont les bactéries qui sont à blâmer, et non la sueur. Lorsqu’on est actif physiquement, qu’on vit un stress émotif ou qu’on a trop chaud, l’organisme cherche à se refroidir. C’est le système de refroidissement par évaporation. Les pores à la surface de la peau permettent à la chaleur excédentaire de s’éliminer par évaporation. Une odeur acidulée se fait sentir lorsque la sueur entre en contact avec des bactéries qui vivent normalement sur la peau.

L’odeur désagréable est un sous-produit de la consommation de la sueur – secrétée par les glandes sudoripares – par les bactéries qui, lorsqu’elles dégradent la sueur, produisent un composé appelé thiol. Ce composé peut sentir l’oignon, la viande ou le soufre. C’est le thiol produit par les bactéries, et non la sueur, qui fait que les aisselles sentent mauvais. La bactérie Staphylococcus hominis, qui fait partie du microbiome normal et sain de la peau, est le principal facteur à blâmer pour ces mauvaises odeurs.

Sueurs différentes, odeurs différentes?

body odor

Bien qu’on sue pendant l’exercice, lors de grandes chaleurs ou sous l’effet du stress, toutes les sueurs n’ont pas la même odeur. En effet, il existe deux types de glandes sudoripares dans l’organisme. Chaque type de glande produit de la sueur inodore. Par contre, leur emplacement et leur microbiome uniques ont une influence sur leur odeur.

On trouve les glandes eccrines un peu partout dans l’organisme. Ces glandes s’activent lorsque la température interne augmente et elles sécrètent principalement de l’eau. Les glandes apocrines, qui se développent à la puberté, sécrètent des déchets sous la forme de protéines et de lipides. Le stress peut déclencher la production de sueur par les glandes apocrines.

Les glandes sudoripares apocrines sont associées aux odeurs corporelles et elles se trouvent en abondance près des follicules pileux, particulièrement aux aisselles et à l’aine. Ces deux régions du corps sont, on le sait, les principales sources d’odeurs corporelles. De plus, les bactéries qui produisent le malodorant thiol aiment bien vivre près des glandes apocrines. Voilà pourquoi la sueur provoquée par le stress sent plus mauvais que la sueur engendrée par la chaleur ou l’exercice.

Une bonne hygiène corporelle

La population de bactéries qui vivent sur la peau étant différente d’une personne à l’autre, l’odeur corporelle est propre à chacun. La gestion des odeurs corporelles doit donc être abordée de manière personnalisée.

Se laver fréquemment contribue à réguler le nombre de bactéries sur la peau et aide à prévenir les mauvaises odeurs, certes, mais ce n’est qu’un début.

L’utilisation de déodorant et d’antisudorifique est une méthode efficace pour maîtriser les odeurs corporelles. Ces deux produits ont des modes d’action différents, mais ils sont souvent combinés et les résultats sont très satisfaisants. Les antisudorifiques bloquent temporairement les glandes sudoripares et réduisent la quantité de sueur présente sur la peau. Les bactéries qui vivent sur la peau entrent donc en contact avec moins de sueur, ce qui atténue l’odeur dégagée.

Le déodorant change les propriétés chimiques de la peau afin que les aisselles gardent une odeur fraîche. De nombreux déodorants sont fabriqués à base d’alcool et font baisser le pH de la peau, ce qui crée un environnement acide, moins favorable aux bactéries. En plus de dissuader les bactéries de s’installer, certains déodorants contiennent des fragrances qui donnent à la peau une odeur agréable.

L’alimentation et les odeurs corporelles

L’alimentation peut avoir une influence considérable sur notre odeur. Lorsque la nourriture consommée est digérée et dégradée par l’organisme, certains sous-produits sont évacués par la sueur. Il a été montré que les aliments suivants contribuent à augmenter les odeurs corporelles.

  1. La viande rouge

La consommation d’une quantité raisonnable de viande rouge maigre est non seulement meilleure pour la santé, mais elle peut également aider à sentir meilleur. Les données tendent à montrer qu’une faible consommation de viande rouge favorise la santé du cœur et une digestion saine. Une étude scientifique intéressante a souligné qu’il en allait de même pour l’arôme personnel. En effet, après une période d’essai de deux semaines, des femmes ont trouvé que l’odeur des hommes qui avaient diminué leur consommation de viande rouge était considérablement plus agréable et attirante que celle des hommes qui avaient augmenté leur consommation de viande rouge. Donc, si vous voulez faire bonne impression lors de votre prochain rendez-vous galant, tenez-vous loin de la viande rouge.

  1. L’alcool

Des preuves d’une soirée bien arrosée peuvent se retrouver dans l’haleine et la sueur. En effet, lorsque l’organisme métabolise l’alcool, de l’acide acétique – un composé qui se retrouve communément dans le vinaigre et qui dégage une forte odeur – est libéré. L’acide acétique excédentaire est excrété par les pores de la peau. Ce composé dégage son parfum acidulé distinctif quand il se combine à la sueur. Assurez-vous de consommer de façon responsable et prenez soin d‘accompagner vos boissons alcoolisées d’un repas à haute teneur en protéines et en fibres. Votre digestion sera ainsi ralentie et les odeurs désagréables seront atténuées.

  1. La nourriture épicée

Certains aliments sont naturellement parfumés et les composés chimiques responsables de leur odeur ne sont pas entièrement dégradés avant leur élimination par l’organisme. Parmi ces aliments, on retrouve les currys, l’ail et l’oignon. Les aliments épicés sont ajoutés aux mets pour en décupler la saveur et sont utiles pour agrémenter les repas faibles en calories. En revanche, la haute teneur en soufre de ces ingrédients contribue à leur arôme et donne à l’haleine une odeur distinctive et tenace. Les mêmes odeurs se retrouvent dans les glandes sudoripares et se mélangent aux bactéries sur la peau, ce qui crée une odeur particulièrement désagréable.

Il ne faut pas en conclure pour autant qu’il faut s’en tenir à une nourriture fade. Les aliments épicés consommés avec modération sont bons pour la santé. Ces herbes et épices sont des antioxydants puissants et favoriseraient un bon métabolisme. En les intégrant périodiquement à votre alimentation, vous récoltez les bienfaits de leur effet neutralisant sur les radicaux libres, tout en évitant les mauvaises odeurs.

  1. La malbouffe

Outre sa capacité bien connue à saboter une bonne alimentation, la malbouffe peut également contribuer à l’odeur corporelle. Les aliments hautement transformés et préemballés sont remplis de calories et de sucre et ne contiennent pas de chlorophylle, une molécule aromatique.

La chlorophylle, qui donne aux plantes leur couleur verte, est un antioxydant puissant qui se retrouve naturellement dans les légumes verts. Elle neutralise tous les types de mauvaises odeurs, à partir de la sueur jusqu’aux flatulences. Elle peut également aider à éliminer les composés indésirables (détoxication) en coinçant une molécule à éliminer entre deux de ses propres molécules jusqu’à son expulsion par l’organisme. La consommation de grandes quantités de légumes verts peut donc être le meilleur moyen de réduire les odeurs corporelles désagréables.

Les signaux malodorants — Ces messages véhiculés par les odeurs corporelles

Même si le fait de masquer les odeurs corporelles indésirables fait partie de votre routine d’hygiène personnelle, il est important de savoir que des changements dans votre odeur corporelle peuvent signaler des changements dans votre état de santé.

La pression ressentie au travail et à l’école peut occasionner une augmentation notable des odeurs corporelles. En période de stress physique ou émotif, la transpiration s’accroît; il en résulte une sueur abondante avec laquelle les bactéries responsables des mauvaises odeurs peuvent se mélanger. Ce n’est pas seulement aux aisselles que les changements d’odeurs corporelles se produisent; l’haleine et l’odeur des pieds peuvent également changer.

Les pieds commencent à dégager une odeur pendant la puberté, ce qui peut continuer jusqu’à l’âge adulte. Cependant, une odeur particulièrement âcre peut être causée par des croissances fongiques. Les champignons se développent dans les milieux humides et chauds. Les chaussures de sport humides et les pieds en sueur constituent de parfaits candidats à l’infection fongique.

Afin d’éviter d’attirer d’étranges champignons, ne vous promenez pas pieds nus dans le vestiaire de votre salle d’entraînement. Gardez vos souliers de sport, vos chaussettes et surtout, vos pieds secs. Les champignons ne sont pas intéressés par les environnements secs, ce qui les empêchera de venir empester vos souliers. Changez de chaussettes souvent et utilisez deux ou trois paires de souliers en rotation afin de leur laisser le temps de bien sécher.

Une haleine sucrée est un autre changement d’odeur corporelle qu’on peut remarquer. Dans la plupart des cas, elle se manifeste chez les gens en bonne santé lorsqu’ils ne consomment pas suffisamment de glucides. L’organisme dégrade alors des acides gras pour faire le plein d’énergie, ce qui produit de l’acétone et d’autres cétones, qui donnent à l’haleine une odeur sucrée et fruitée.

Bien que la sueur puisse sembler désagréable et malodorante, elle résulte d’un processus sain et naturel. Afin d’éviter les odeurs trop fortes, prenez en considération la source de ces odeurs. L’adoption d’une bonne hygiène et l’utilisation d’un antisudorifique ou d’un déodorant peuvent aider à atténuer les odeurs dégagées par les bactéries qui vivent sur la peau. De plus, soyez attentif aux changements dans vos odeurs corporelles, car ceux-ci peuvent signaler des changements à votre état de santéh.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Références

https://www.npr.org/sections/health-shots/2015/03/31/396573607/meet-the-bacteria-that-make-a-stink-in-your-pits

https://www.mensfitness.com/nutrition/what-to-eat/8-foods-make-you-stink/slideshow

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16891352

https://www.menshealth.com/health/body-odors-signal-health-problems/slide/2

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http://goaskalice.columbia.edu/answered-questions/getting-your-fill-chlorophyll