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Si vous êtes attentif aux tendances actuelles en matière de beauté et de santé, vous savez que les soins de la peau font l’objet d’une véritable révolution : vous avez accès plus que jamais à un plus grand nombre de marques, de produits et d’outils pour mieux assurer la santé de votre peau.

Il ne faut pourtant pas mettre cette tendance uniquement sur le compte de la vanité – prendre soin de sa peau, c’est plus que simplement vouloir conserver son apparence de jeunesse. Comme la peau est l’organe le plus volumineux de l’organisme, elle joue aussi un rôle déterminant dans la régulation de la température corporelle, la fabrication de la vitamine D et la défense de première ligne contre les germes nuisibles. Il est donc logique de vouloir en prendre le plus grand soin.

Pourtant, il peut arriver que vos meilleures intentions vous portent préjudice. Ainsi, en ajoutant foi à certains mythes répandus sur les soins cutanés, vous pourriez vous-même causer (et même empirer) les problèmes de peau que vous tentez de corriger ou prévenir. Apprenez à départager la réalité de la fiction en prenant connaissance de cinq fausses croyances répandues sur les soins cutanés et en vous inspirant des conseils ci-dessous pour faire des choix judicieux pour la peau.

Mythe no 1 : Il n’y a qu’un seul bon régime de soins de la peau.

La plupart des nettoyants génériques offerts à l’épicerie ou la pharmacie élimineront la saleté et l’huile de votre peau, c’est vrai. De la même manière, n’importe quel hydratant procurera à votre peau une certaine hydratation. Mais pour voir des résultats véritablement positifs et donner à votre peau une apparence radieuse, vous devez lui fournir exactement ce qu’il lui faut.

La première étape dans l’adoption d’un régime de soins de la peau personnalisé consiste à comprendre votre type de peau. Les pores de votre peau sont petits, avec des plaques sèches et rugueuses? Vous avez probablement une peau sèche. Si vous êtes sujet aux comédons et que vous devez éponger votre visage chaque après-midi, c’est que votre peau appartient à la catégorie grasse. Vous avez une peau mixte si la région T de votre visage (front, nez et menton) brille en mi-journée, alors que vos joues sont sèches. Si votre peau est facilement irritée, vous pourriez avoir la peau sensible. Si vous ne savez toujours pas à quelle catégorie vous appartenez, répondez au questionnaire sur les types de peau pour le découvrir.

Quel que soit votre type de peau, vous devez choisir un régime de soins qui favorise la santé de votre barrière cutanée afin d’arriver à vous sentir bien dans votre peau. La couche externe protectrice de la peau contient un lipide ou une barrière hydratante qui vous protège contre les rigueurs de l’environnement et retient l’hydratation naturelle. Lorsque votre barrière cutanée est au sommet de sa forme, votre peau est ferme et charnue et votre teint resplendit de fraîcheur. Il est important d’assurer la santé de votre barrière hydratante pour obtenir les résultats que vous voulez voir dans le miroir.

Un régime personnalisé de soins de la peau peut être aussi simple que la méthode en deux temps du nettoyage et de l’hydratation ou aussi complexe que la routine coréenne en 13 étapes. Quel que soit le nombre d’étapes choisies, assurez-vous que chacun des produits de votre régime convient à votre type de peau. Règle générale, font partie d’un régime de soins de la peau les produits de base courants qui suivent :

  1. Nettoyant : choisissez un nettoyant doux pour le matin et le soir. Si vous mettez du maquillage, il vaut mieux l’enlever dans une étape distincte avant de vous laver le visage – il s’agit du processus de nettoyage en deux étapes.
  2. Revitalisant : plus qu’une étape importante pour les peaux mixtes ou grasses, l’application d’un revitalisant peut aussi aider à hydrater la peau sèche. Cette catégorie de produits a connu un essor considérable au cours des dernières années et vous pouvez trouver des revitalisants contenant une grande variété d’ingrédients, de l’eau de rose au kombucha. L’application d’un revitalisant juste après le nettoyant permet de retenir l’hydratation naturelle en plus de préparer la peau pour son traitement hydratant, mais il s’agit d’une étape optionnelle.
  3. Sérum : offerts en versions plus ou moins concentrées, les sérums peuvent contenir une vaste gamme d’ingrédients – y compris des extraits végétaux, des huiles et des nutriments – qui répondent aux préoccupations touchant différents types de peau. En raison de leur forte concentration, quelques gouttes suffisent.
  4. Crème pour le contour des yeux : pendant que votre peau absorbe le sérum, tapotez doucement avec l’annulaire la crème ou le gel contour des yeux sur la peau autour des yeux. Évitez de faire pénétrer le produit en essuyant ou en frottant pour ne pas tirailler une région du visage à la peau fine et délicate.
  5. Hydratant : tout comme les sérums, les hydratants sont aussi conçus sur mesure en fonction des besoins de votre peau. Pour le matin, choisissez un hydratant avec un FPS à spectre large d’au moins 30 ou utilisez un écran solaire après avoir appliqué l’hydratant.

Mythe no 2 : Vous avez besoin de produits de soins pour la peau du visage seulement.

Vous vous souvenez de la barrière cutanée dont nous avons discuté précédemment? Elle couvre et protège la peau partout sur le corps. Autrement dit, le reste de votre peau a besoin d’autant de soins et d’attention que celle de votre visage.

Pour choyer votre peau délicate, en particulier celle des endroits du corps souvent négligés :

  • Prenez une douche rapide et moins chaude. Un contact prolongé à la chaleur peut endommager votre barrière hydratante et entraîner la sécheresse, la rougeur et l’irritation de la peau.
  • Au lieu de vous sécher en frottant, tapotez doucement votre peau. Une friction excessive peut tirailler la peau et entraîner une irritation immédiate et une perte d’élasticité cutanée au fil du temps.
  • Hydratez-vous tous les jours, au moins pour retenir l’hydratation dont votre peau a besoin. Utilisez une lotion corporelle de qualité après la douche et un hydratant pour le visage après le nettoyage du matin et du soir.
  • Exfoliez doucement tout le corps, une à deux fois par semaine, en vous concentrant sur les endroits plus rugueux comme les coudes, les genoux, les chevilles et les talons. Utilisez une éponge luffa avec un nettoyant crémeux pour le corps ou un exfoliant hydratant au sucre.
  • Conservez une bonne hydratation en buvant la quantité recommandée de près de deux litres de boissons hydratantes par jour, comme du thé non sucré, de l’eau de noix de coco, du lait d’amande ou, bien sûr, de l’eau. La peau sèche peut être un signe avant-coureur de déshydratation.
  • Évitez les savons, nettoyants pour le visage et pour le corps irritants ou desséchants. Lisez les étiquettes des produits et tenez-vous loin de ceux à base de sulfates déshydratants ou d’alcools irritants.
  • Appliquez une lotion solaire chaque jour. Pas seulement à la plage ou pendant l’été, votre peau a besoin d’une protection à l’année contre les rayons nocifs du soleil qui peuvent dégrader la barrière hydratante de la peau. Lisez-en davantage à ce sujet plus bas.
  • Appliquez sur le cou tous les produits que vous utilisez pour le visage. Cette partie du corps a besoin d’autant d’attention que votre visage, mais la peau du cou est encore plus fine.
  • Utilisez une crème pour les mains, surtout avec un FPS, pour tenir les taches de vieillesse à distance. Même si vous mentez sur votre âge, vos mains pourraient vous trahir.
  • N’oubliez pas vos pieds! Débarrassez-vous des callosités en utilisant une pierre ponce dans la douche. Pour une hydratation accrue pendant la nuit, enduisez vos pieds d’une lotion et enfilez une paire de chaussettes en coton.

Mythe no 3 : Plus le FPS est élevé, meilleure sera la protection.

Du premier abord, la logique devrait être toute simple : plus le FPS d’un écran solaire est élevé, meilleure sera sa protection contre les rayons nocifs du soleil. Pourtant, la réalité est un peu plus complexe.

Même si les rayons UVA et UVB peuvent endommager la peau, règle générale, le FPS mesure seulement le niveau de protection d’un produit contre les rayons UVB – ceux qui sont responsables des pires coups de soleil. Si vous utilisez certains écrans solaires à FPS élevé, vous pourriez ne pas rougir ou attraper un coup de soleil, mais cela ne signifie pas que votre peau n’a pas été exposée à une forte dose de rayons UVA dangereux.

Même la valeur des FPS peut être trompeuse. La plupart des gens croient qu’un FPS 30 offre une protection solaire deux fois plus longue qu’un FPS 15 alors qu’en réalité, un écran solaire FPS 15 bloque environ 93 % des rayons UVB, tandis qu’un produit FPS 30 en bloque 97 %.

Pour compliquer davantage les choses, le test auquel le FPS est soumis consiste à appliquer deux milligrammes d’écran solaire sur un centimètre carré de peau, alors que la plupart des gens appliquent seulement la moitié de cette quantité, voire moins. Si vous lésinez sur la quantité d’écran solaire à appliquer, vous pourriez être beaucoup moins protégé que vous le présumez.

Quel est donc le juste équilibre? Choisissez un FPS entre 30 et 50 qui protège contre les rayons UVA et UVB. L’étiquette indiquera souvent « à spectre large » ou « multi-spectre » ou « à spectre UVA/UVB ».

Pour une protection solaire optimale, appliquez une plus grande quantité de lotion solaire que celle dont vous pensez avoir besoin et n’oubliez pas d’en remettre si vous vous exposez au soleil pendant plus de deux heures ou si vous avez passé un certain temps dans l’eau ou à l’entraînement. Prenez aussi d’autres mesures pour éviter le soleil, par exemple en restant à l’ombre, en portant des vêtements amples de couleur pâle et un chapeau, et en limitant le temps passé en plein soleil.

Mythe no 4 : Le sommeil réparateur n’existe que dans les contes de fées.

Dormir jusqu’à midi le samedi n’effacera pas les pattes d’oie ou les rides d’expression. Mais selon un nombre croissant de recherches, le fait de profiter régulièrement d’une bonne nuit de sommeil fera des merveilles pour votre peau à long terme. À l’inverse, de mauvaises nuits de sommeil à répétition peuvent avoir des effets extrêmement néfastes pour la peau.

Une étude portant sur des femmes britanniques a fait état de résultats plutôt concluants. Toutes ces femmes ont constaté une augmentation du nombre de rides et de cernes et un teint terne après cinq jours consécutifs avec seulement six heures de sommeil par nuit – en comparaison de huit heures de sommeil.

Les effets immédiats d’une mauvaise nuit de sommeil peuvent se manifester par des cernes sous des yeux bouffis, mais les effets néfastes que peut avoir la privation de sommeil sur la peau risquent d’être beaucoup plus importants.

Pendant le sommeil, l’organisme se met en mode réparation. Il s’active pour éliminer les vieilles cellules mortes et les remplacer, en plus de purger le corps des toxines. Si vous vous privez d’une bonne nuit de sommeil, vous abrégez de plusieurs heures le temps de production de collagène de l’organisme, de sorte que votre peau prend une apparence flasque et vieillie avant le temps. En plus, votre visage ne reçoit pas l’apport normal de sang qu’il lui faut pour vous donner un teint radieux de santé.

Le manque de sommeil entraîne aussi l’augmentation des niveaux de cortisol – l’hormone du stress – ce qui peut provoquer l’apparition de boutons. Parmi d’autres effets sous-jacents de la privation de sommeil, signalons le déséquilibre du pH et la perte d’hydratation, qui peuvent faire des ravages sur votre teint.

N’hésitez donc pas à aller vous coucher un peu plus tôt afin d’obtenir la durée recommandée de sept à neuf heures de sommeil dont vous avez besoin chaque nuit. Et n’oubliez pas la règle fondamentale des soins de la peau : n’allez jamais au lit sans avoir préalablement enlevé votre maquillage.

Mythe no 5 : La consommation d’aliments gras provoque l’apparition de boutons.

Vous avez probablement entendu ce mythe depuis l’adolescence : si vous vous gavez de chocolat, de frites ou d’autres aliments riches en calories, vous serez couverts de boutons. Le raisonnement étant que puisque la peau grasse est plus sujette aux imperfections, la consommation d’aliments gras aggravera les problèmes liés à l’huile de la peau. En réalité, l’huile dans l’alimentation n’équivaut pas à une production accrue de sébum (l’huile naturelle de la peau).

Il ne faut quand même pas vous précipiter pour autant au premier restaurant-minute sur votre chemin, car ce que vous mangez a malgré tout un impact sur votre peau. Certains aliments peuvent déclencher une réponse hormonale pouvant avoir un effet négatif sur l’apparence de votre peau. Particulièrement chez ceux qui souffrent d’une sensibilité ou d’une allergie alimentaire. Les recherches ont montré que certains aliments peuvent empirer les peaux à problèmes. Si c’est votre cas, abstenez-vous de consommer pendant un certain temps les aliments et boissons indiqués ci-dessous pour voir si vos problèmes cutanés s’atténuent.

  • Les sucres raffinés et les grains transformés. Les glucides simples sont connus pour faire monter en flèche l’insuline, ce qui déséquilibre le fonctionnement des hormones responsables de la croissance des cellules cutanées et de la production de sébum. Un trop grand renouvellement cellulaire combiné à un excès d’huile peut se révéler désastreux pour la peau.
  • Les produits laitiers. Les boutons sont habituellement associés à l’inflammation et, chez les gens qui y sont sujets, les produits laitiers peuvent être un véritable facteur déclencheur. Quoique certaines sur le sujet soient divergentes, le lait, la crème et la crème glacée semblent être plus néfastes pour la peau que le yogourt et les fromages à pâte ferme.
  • L’alcool. Qu’on le veuille ou non, c’est un fait : l’alcool est un cauchemar pour la peau. En effet, en plus de faire souffrir le foie – l’organe responsable de la détoxication de l’organisme – l’alcool déshydrate le corps et la peau. La plupart des préparations pour cocktails sont extrêmement riches en sucre, ce qui cause les redoutables pics d’insuline. Et si vous pensez que le vin rouge ne compte pas en raison de ses bienfaits notoires pour la santé, détrompez-vous. Pour un grand nombre de gens, le vin peut entraîner des rougeurs au visage. Si vous comptez boire, allez-y avec modération et buvez beaucoup d’eau. Votre peau vous en sera reconnaissante le lendemain matin – et à long terme.

Tout indique que certains des conseils de votre mère ou grand-mère relativement aux soins cutanés ne sont pas étayés par la science ou la réalité. Par contre, la bonne nouvelle, c’est qu’en cette période faste pour les soins de la peau, vous avez plus d’options que jamais pour faire les meilleurs choix pour votre peau.

Références

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http://www.americanskin.org/resource/

https://www.webmd.com/beauty/whats-your-skin-type#1

https://www.huffingtonpost.com/entry/skincare-routines-of-top-dermatologists_us_5850335de4b0e05aded6214f?section=us_own

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2688147/

https://www.everydayhealth.com/beauty-pictures/delicious-good-for-your-skin-drinks.aspx#01

https://www.skincancer.org/skin-cancer-information/ask-the-experts/does-a-higher-spf-sunscreen-always-protect-your-skin-better

https://www.mdedge.com/edermatologynews/article/130640/aesthetic-dermatology/beauty-sleep-sleep-deprivation-and-skin

https://www.webmd.com/beauty/features/beauty-sleep#1

http://www.telegraph.co.uk/goodlife/11618809/How-a-bad-nights-sleep-wrecks-your-skin.html

http://www.goodhousekeeping.com/beauty/anti-aging/a35556/why-is-sleeping-in-makeup-bad/

http://www.yalescientific.org/2011/11/does-greasy-food-cause-acne/

https://www.healthline.com/nutrition/foods-that-cause-acne#section1

https://www.huffingtonpost.com/2013/10/24/alcohol-skin_n_4146391.html

Si vous offrez à votre cœur une nutrition plus bénéfique, il s’en portera mieux et votre bien-être global n’en sera que meilleur. La recette de la santé cardiaque n’est pas nécessairement facile à trouver. Vous avez le choix parmi une foule de programmes et de stratégies en matière d’alimentation. En triant sur le volet  les innombrables diètes miracles et programmes de bonne forme physique, fixez-vous pour cible d’adopter une approche bien équilibrée, avec une diversité d’aliments bons pour le cœur.

Un régime alimentaire axé sur la santé cardiaque favorise d’abord et avant tout une bonne circulation sanguine. En parcourant l’autoroute du système cardiovasculaire, le sang circule dans tout le corps. Pompé par le cœur, il court dans les artères et les veines. La santé et la longévité de vos vaisseaux sanguins (en particulier celles de vos artères) dépendent d’un régime alimentaire nutritif et bien équilibré. Un régime riche en aliments bons pour le cœur vous assure une nutrition qui aide à préserver une bonne circulation.

Découvrez les aliments bénéfiques pour la santé cardiaque

Vous trouverez les aliments nutritifs que vous recherchez dans un régime riche en fruits, légumes, grains entiers, ainsi que dans des sources de gras bénéfiques et de protéines. Vous verrez plus loin cinq des meilleurs aliments pour la santé du cœur que vous pourrez intégrer à votre régime alimentaire dès cette semaine. Ce sont aussi des solutions de rechange très riches en nutriments (contenant une foule de micronutriments importants par calorie) que vous pourrez substituer aux aliments nocifs pour la santé cardiovasculaire. Les aliments bons pour le cœur sont riches en nutriments, gras bénéfiques, antioxydants et vitamines.

La planification et la préparation d’un régime alimentaire bon pour la santé du cœur n’a rien de bien compliqué. Il y a des mesures toutes simples à prendre au cours de la semaine pour faire en sorte que votre régime alimentaire soit axé sur votre bien-être cardiovasculaire. En remplaçant la malbouffe par des solutions de rechange et substituts nourrissants , vous favoriserez la santé de votre  cœur.

Voici la liste de cinq excellents aliments à inscrire sur votre liste d’épicerie pour toujours avoir au menu ce qu’il faut pour votre santé cardiaque.

  1. Le poisson gras

Vous avez bien lu. Le gras de certains poissons – saumon, sardine et maquereau, entre autres – favorise la santé cardiaque grâce à leur teneur très élevée en acides gras oméga-3 (aussi appelés gras polyinsaturés). Importants composants des membranes cellulaires saines, ces acides gras essentiels constituent une source d’énergie.

Une foule d’études scientifiques font état d’un lien possible entre les acides gras oméga-3 et un tracé cardiaque régulier. Des recherches en cours indiquent qu’un régime alimentaire riche en acides gras oméga-3 favorise un bon fonctionnement des vaisseaux sanguins et lorsque ces derniers sont bien préservés, ces acides peuvent même contribuer à la santé du cœur.

L’American Heart Association (AHA) recommande de consommer du poisson gras deux fois par semaine. Le poisson est un excellent substitut aux aliments contenant des protéines à teneur élevée en mauvais gras, comme la viande rouge. Pour une meilleure santé cardiaque, il est bon de remplacer la viande rouge par du poisson dans deux repas par semaine. Ajoutons aussi que ce faisant, vous réduirez chaque semaine votre apport calorique de source lipidique.

  1. Le gruau

La consommation d’un bol de gruau est une excellente façon de bien amorcer votre journée. En effet, ses bienfaits nutritionnels sont multiples. Votre  système cardiovasculaire ne se portera que mieux si vous lui offrez un bon déjeuner tous les matins.

Très riche en fibres solubles, le gruau est bien connu pour favoriser la digestion. Selon l’American Dietetic Association, les bienfaits des aliments riches en fibres vont au-delà de la santé du système digestif. La santé cardiaque dépend aussi des fibres. Les aliments à forte teneur en fibres (comme le gruau) sont bénéfiques pour le système cardiovasculaire en contribuant à maintenir à un niveau sain les lipoprotéines de basse densité (LDL ou « mauvais » cholestérol) dans le sang – à la condition que leur taux soit normal au départ.

Un taux élevé de cholestérol LDL dans le sang peut avoir des effets indésirables sur vos artères et vos veines. Les mécanismes par lesquels les fibres solubles influent sur le taux de cholestérol LDL sont encore à l’étude. Néanmoins, selon bon nombre de scientifiques, les molécules des fibres solubles ont une consistance visqueuse qui affaiblit les liens entre les lipoprotéines LDL. Les fibres peuvent ensuite « disjoindre» efficacement ces molécules LDL (ou même les empêcher de s’agglutiner au départ), pour aider ainsi à préserver un taux sanguin de cholestérol déjà sain au départ.

Les fibres insolubles contribuent aussi à la santé cardiaque. On a montré qu’elles forment une matrice de nature gélatineuse et lient de nombreuses substances ayant un effet sur la  santé du cœur, y compris le cholestérol. En réduisant l’absorption dans le sang du cholestérol LDL, le gruau et d’autres aliments riches en fibres favorisent la santé des vaisseaux sanguins. Pensez à intégrer à vos repas quotidiens des aliments riches en fibres. Le double effet d’une combinaison de fibres solubles et insolubles est bénéfique pour votre santé cardiaque.

  1. Les baies

Les baies constituent une autre excellente source de fibres solubles influant sur les lipoprotéines LDL, ce qui les rend bénéfiques pour le cœur. Ces fruits juteux savoureux regorgent de phytonutriments et d’antioxydants puissants. Les baies doivent leur profil antioxydant à des composés polyphénoliques appelés flavonoïdes (des composés végétaux dont on a montré les bienfaits pour la santé). Ces antioxydants sont excellents pour votre cœur car ils aident à préserver une bonne tension sanguine dans vos veines. Ce sont des composés qui protègent votre système cardiovasculaire contre les dommages et le stress oxydatif causés par les radicaux libres.

Comme la teneur en calories et lipides d’un bol de baies est naturellement faible, c’est un excellent choix pour la santé. D’un goût sucré, les baies ajoutent de la saveur aux boissons fouettées et aux salades. Prises en collation, elles remplacent avantageusement les aliments transformés, ce qui aide à éliminer les fringales de sucreries, tout en favorisant la santé cardiaque. Les baies sont aussi une source de fibres bénéfique pour une saine digestion.

  1. Le chocolat noir

Sans doute l’une des friandises les plus aimées, le chocolat noir fait aussi des merveilles pour votre cœur. On a montré qu’en concentration d’au moins 70 %  de cacao, il aide à préserver une tension artérielle déjà normale au départ – un indicateur de santé cardiovasculaire.

Le chocolat noir est riche en polyphénols, des composés antioxydants. En plus de favoriser une bonne circulation, ces phytonutriments importants neutralisent aussi les radicaux libres susceptibles de causer des dommages oxydatifs.

Selon les recherches, l’épicatéchine est un des principaux polyphénols auxquels sont attribuables les bienfaits du chocolat noir pour la santé. On a montré que ce polyphénol aide à détendre les vaisseaux sanguins entre les battements cardiaques, ce qui permet au sang de mieux circuler pour le plus grand bien du cœur. Outre le chocolat noir, les pommes, le thé vert et les raisins foncés (sans pépins) sont aussi d’excellentes sources d’épicatéchine.

On ne peut malheureusement pas en dire autant du chocolat au lait. La plupart des tablettes et friandises au chocolat ne répondent pas aux critères de santé du cœur. Il vaut mieux consommer de petits morceaux de chocolat noir contenant au moins 70 % de cacao, mais il faut le faire avec modération. Comme la teneur calorique du chocolat est plutôt élevée, on a intérêt à le savourer plutôt qu’à s’empiffrer.

  1. L’avocat

Aux premiers rangs de la liste des aliments bons pour le cœur, l’avocat est savoureux et très tendance. Vous pouvez le mettre en purée et en tartiner du pain de blé entier grillé. Vous pouvez aussi en déposer des tranches sur des tacos au poisson. Peu importe comment vous le préparez, l’avocat est un aliment succulent, bénéfique pour votre cœur.

Il renferme de fortes quantités d’acides gras monoinsaturés. Agissant comme les acides gras oméga-3 contenus dans le poisson, ces gras aident à maintenir le mauvais cholestérol (LDL) à un niveau sain – s’il est déjà normal au départ — ainsi que les vaisseaux sanguins en bon état.

L’avocat regorge d’antioxydants et aussi de potassium, un minéral essentiel qui joue un rôle capital dans la santé cardiaque. Le potassium aide à maintenir une tension artérielle déjà normale au départ. Le potassium contenu dans l’avocat est aussi utile pour gérer la contraction des muscles lisses que l’on trouve partout dans le corps, plus particulièrement dans les intestins et la paroi des artères. Le potassium favorise ainsi une saine digestion et une bonne circulation sanguine.

Un mélange de purée d’avocat et de tomates en dés donnera un guacamole qui remplacera avantageusement une trempette à forte teneur en gras. Tartinez-en des légumes crus comme du céleri et des carottes, ce qui éloignera la tentation des croustilles salées.

Adoptez un régime riche en aliments bons pour le cœur

Comme éléments de base d’un régime alimentaire bénéfique pour votre santé cardiaque, pensez à ces cinq aliments. Pour être vraiment efficace, un régime alimentaire doit comprendre une abondance de fruits et légumes, ainsi qu’une bonne quantité d’eau. En remplaçant les aliments moins nutritifs par des choix santé comme ceux qui suivent, vous pourrez améliorer votre régime alimentaire et optimiser ainsi votre santé cardiaque :

  • Brocoli
  • Légumes rouges, orangés et jaunes
  • Graines de lin
  • Noix
  • Amandes
  • Épinards
  • Asperges
  • Oranges
  • Cantaloup

Une nutrition médiocre risque de soumettre votre cœur à des changements préjudiciables à sa santé. Pour préparer des repas bons pour la santé cardiaque, évitez un piège courant : celui des aliments transformés et préemballés, gorgés de sel et de gras trans. Ces ennemis d’un bon régime alimentaire nuisent à votre système cardiovasculaire en donnant à votre taux de cholestérol une mauvaise tangente.

Luttez pour la santé de votre cœur. Prenez-en un soin jaloux. La consommation d’aliments bons pour le cœur peut favoriser une bonne circulation et la santé cardiaque pour toute la vie. En plus d’être savoureux, les aliments dont nous venons de parler s’intègrent facilement à vos collations et repas préférés. Faites dès maintenant ce qu’il faut pour favoriser la santé de votre  cœur : améliorez votre régime alimentaire et votre nutrition.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

woman's face

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Votre peau est unique. Personne d’autre n’a exactement la même peau que vous. Par contre, votre peau se classe tout de même dans un des quatre types principaux. Ce questionnaire va vous aider à déterminer les caractéristiques propres à votre peau afin de vous permettre de choisir les produits de soins cutanés qui vous conviennent.

Avant de commencer le questionnaire, voici un aperçu des différentes catégories auxquelles votre peau pourrait appartenir :

  • Grasse : Cette catégorie se passe d’explication. Si vous avez un excédent d’huile sur la peau, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans cette catégorie à la fin du questionnaire.
  • Mixte : Surprise, surprise. Il s’agit d’une combinaison de peau sèche et grasse. Si la région T de votre visage (front, nez et menton) est grasse et que vos joues sont sèches, le résultat de votre questionnaire pourrait bien être une peau de type mixte.
  • Sèche : Si votre peau est sèche, rugueuse et qu’elle absorbe rapidement la lotion hydratante, il se peut que vous découvriez à la fin du questionnaire que votre peau est de type sec.
  • Sensible : La peau facilement irritée — particulièrement au contact de nouveaux produits ou dans un nouvel environnement – est un signe d’un type sensible.

Vous avez peut-être l’impression qu’il manque une catégorie – la peau normale.

La peau normale est le type de peau le plus répandu, c’est vrai. On parle ici d’une peau dont l’hydratation est équilibrée, dont les pores sont peu visibles et qui ne présente pas de problèmes apparents. Au fond, c’est ce qu’on visualise lorsqu’on pense à une peau en santé. C’est le type de peau que l’on cherche à avoir ou à conserver par un régime de soins cutanés.

On ne retrouve pas la peau normale dans ce questionnaire pour une bonne raison : même une peau normale et saine présente de petits problèmes dont la visibilité peut s’accentuer avec l’âge. Ce questionnaire vous aidera à adapter votre régime de soins cutanés à vos besoins actuels ou à ceux que vous pourriez avoir plus tard.

Maintenant que vous en savez un peu plus sur les différents types de peau, vous avez probablement une idée de celui auquel votre peau appartient. Le temps est maintenant venu de répondre aux sept questions pour en avoir la certitude.

 

Références

https://www.webmd.com/beauty/whats-your-skin-type#1

https://www.skinvision.com/articles/how-to-determine-your-skin-type-in-four-easy-steps

https://www.wikihow.com/Determine-Your-Skin-Type

Blood heart circulation

Blood heart circulation

Vous connaissez le bruit sourd des battements de votre cœur. Vous avez senti votre pouls dans votre poignet. Ce sont là des signes que votre organisme est en bonne marche. Pourtant, le sang qui circule dans vos artères et vos veines ne se retrouve pas là par un simple hasard. Le sang, les vaisseaux sanguins, le cœur et les poumons agissent en conjugaison pour amener l’oxygène que vous respirez jusqu’aux autres parties de votre corps. C’est votre système cardiovasculaire. Et il fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept pour vous garder en mouvement.

Votre système cardiovasculaire est remarquable. Pour bien comprendre comment il vous sert inlassablement, jetez un coup d’œil sur cette terminologie cardiovasculaire.

  • Système cardiovasculaire : Le réseau complexe des organes et vaisseaux sanguins responsables de l’oxygénation et de la circulation du sang dans tout le corps. Le système cardiovasculaire comprend le cœur, les poumons et tous les vaisseaux sanguins.
  • Cœur : Un muscle à quatre cavités situé sous le sternum dans la cage thoracique. Le cœur envoie le sang bien oxygéné dans tout l’organisme et le sang peu oxygéné vers les poumons. La contraction du muscle cardiaque est souvent appelé battement.
  • Rythme cardiaque : Aussi appelé pouls, c’est la fréquence d’une contraction complète du muscle cardiaque. Calculé le plus souvent en nombre de battements par minute, le rythme cardiaque moyen d’un adulte en santé s’échelonne de 60 battements par minute au repos jusqu’à 100 en période d’activité.
  • Poumons : Les deux poumons occupent la plus grande partie de la cage thoracique, à gauche et à droite. Un réseau de minces alvéoles en expulse le sang pour accroître le volume pulmonaire, ce qui permet des échanges gazeux dans le sang (expiration du dioxyde de carbone et inspiration d’oxygène).
  • Pulmonaire : Relatif au poumon.
  • Systémique : Relatif aux autres organes du corps, y compris le foie, les intestins, le cerveau, les reins, etc.
  • Vaisseaux sanguins : Ces canaux où circule le sang sont de deux types : artères et veines. Dans la plus grande partie de l’organisme, les artères transportent le sang oxygéné et les veines, le sang qui cesse de l’être. Dans le système vasculaire reliant le cœur aux poumons, l’inverse se produit.
  • Sang : Le liquide rouge pompé dans l’ensemble du système cardiovasculaire. Surtout composé d’eau, le sang a pour fonction de fournir des nutriments à votre organisme. Il renferme de nombreux types de cellules : globules rouges, globules blancs, plasma, sérum et plaquettes.

Les globules rouges transportent l’oxygène dans l’organisme et en évacuent le dioxyde de carbone. Les globules blancs participent surtout à la réponse immunitaire. Le plasma est un liquide incolore qui renferme les composants gras du sang. Le sérum est le composant sanguin de couleur ambre qui contient la plupart des protéines du sang.  Les plaquettes sont des structures semblables à des cellules et en forme de demi-lune qui assurent la coagulation sanguine (généralement après une lésion à un vaisseau sanguin).

  • Tension artérielle : La pression exercée par le sang sur les vaisseaux sanguins mesurée en mmHg (millimètres de mercure). La lecture clinique de la tension artérielle fait état de la pression systolique supérieure à la pression diastolique. La tension artérielle est plus élevée dans les artères que dans les veines.
  • Diastole : Relatif à l’expansion, la détente et la dilatation.
  • Pression sanguine systolique : La pression exercée sur les vaisseaux sanguins par le sang qui y circule sous la poussée du cœur qui le pompe. On considère normale une pression systolique inférieure à 120 mm
  • Pression sanguine diastolique : La pression exercée sur les vaisseaux sanguins entre les battements cardiaques, quand le sang ne circule pas et que les vaisseaux sanguins et le cœur sont au repos. Une pression diastolique dite normale est inférieure à 80 mmHg.

Capillaires : De petits réseaux entrelacés de vaisseaux sanguins très fins. Les capillaires permettent la diffusion de l’oxygène et d’autres nutriments du sang vers les cellules, les tissus et les organes. Ils renvoient aussi vers le cœur le sang pauvre en oxygène et en nutriments. Les réseaux de capillaires sont à l’extrémité des artères et au commencement des veines.

Vous savez que votre système cardiovasculaire est important, mais il l’est peut-être encore plus que vous ne le croyiez. Ensemble, les vaisseaux sanguins s’étendent sur plus de 100 000 kilomètres et mis bout à bout, ils font environ deux fois et demie le tour de la Terre.

Le système cardiovasculaire sous la loupe

Votre système cardiovasculaire se définit sommairement comme une série d’organes qui propulsent le sang dans vos vaisseaux sanguins. Par contre, cette définition passe sous silence certains aspects bénéfiques. Le système cardiovasculaire fournit aux tissus de l’oxygène et d’autres nutriments, en plus d’éliminer les déchets et le dioxyde de carbone de la circulation sanguine.

Ces fonctions très importantes sont exécutées par une série de canaux reliés entre eux (artères et veines) qui orientent le sang dans tout l’organisme sous la poussée du cœur qui le pompe. Deux des circuits du système cardiovasculaire canalisent le sang vers le cœur et le reste du corps : la circulation pulmonaire et la circulation systémique.

L’anatomie du cœur humain

Votre cœur s’emploie avant tout à pomper le sang à l’intérieur et vers l’extérieur de toutes les zones de votre corps. Le cœur humain peut remplir cette tâche prodigieuse grâce à sa construction unique.

Il est formé de cellules cardiaques lisses qui se contractent avec une force inouïe. Certaines de ces cellules établissent des connexions électriques avec les nerfs. Lorsque vous faites de l’exercice ou que votre état émotionnel change, des impulsions électriques se rendent jusqu’à votre cœur en passant par vos nerfs. Ces signaux peuvent altérer la fréquence de contraction des muscles cardiaques ou le rythme des battements du cœur.

Comme on le sait, le cœur comporte quatre cavités – les oreillettes et les ventricules gauches et droits. Ces cavités sont des poches musculaires séparées par des valves. Elles vont recueillir le sang dans la circulation pour le faire passer par le cœur jusqu’aux poumons ou dans le reste du corps. La structure des côtés gauche et droit du cœur est identique, mais chacun est unique et exécute une fonction spécialisée nécessaire au pompage du sang.

Le côté droit du cœur recueille le sang qui, après avoir circulé dans l’organisme, nécessite une revitalisation sous forme d’oxygène. Avant d’aller faire le plein d’oxygène dans les poumons, le sang traverse d’abord l’oreillette droite (cavité collectrice) pour descendre ensuite dans le ventricule droit (cavité de pompage), celui-ci ayant pour tâche de propulser le sang dans les poumons où il est oxygéné.

Le côté gauche du cœur reçoit le sang oxygéné après son passage dans les poumons. L’oreillette gauche recueille ce sang riche en oxygène qui descend ensuite dans le ventricule gauche par une valve unidirectionnelle entre ces deux cavités. Le ventricule gauche est la cavité du cœur la plus robuste. Lorsqu’il y a contraction des muscles ventriculaires à gauche, le sang est expulsé du cœur et envoyé dans tout le corps.

Le cœur pompe cinq litres de sang par minute, c’est-à-dire la quantité quasi-totale de votre sang. Votre cœur achemine tous les jours 7 200 litres de sang par 6,5 cm2 de votre corps. Chaque pompage fournit en fait de l’oxygène et des nutriments frais à toutes vos cellules afin de favoriser la santé de vos tissus et le bon fonctionnement de vos organes.

Le débit sanguin : où va-t-il?

Comprendre le cheminement du débit sanguin dans le système cardiovasculaire, c’est un peu comme lire une carte routière. Considérez les globules rouges comme des véhicules sur une autoroute achalandée. Vous pouvez aisément suivre leur trajet à travers le cœur et dans votre organisme.

Des cellules sanguines bien portantes et richement oxygénées entreprennent leur cheminement sur la route du système cardiovasculaire en sortant du ventricule gauche. Après que ce ventricule se soit contracté, le sang qui s’y trouve obtient le feu vert pour entrer dans l’aorte en passant par la valve aortique.

L’aorte est l’artère la plus volumineuse du corps humain et constitue une autoroute de choix pour le transport du sang. En raison d’une forte pression et de l’épaisseur des parois musculaires artérielles, le sang passe rapidement dans l’aorte qui se termine par de plus petites branches artérielles. Celles-ci sont des sorties par où le sang quitte cette voie de communication pour se rendre dans différentes zones du corps.

Les voies suivies par le sang rétrécissent à mesure qu’elles s’éloignent du cœur, à l’image des autoroutes qui deviennent des avenues, puis des rues de quartier de plus en plus étroites. Il en est de même des artères débouchant sur des vaisseaux plus petits qui, à leur tour, sont reliés aux capillaires. Ces vaisseaux très fins entourent les organes vitaux et les tissus, tout en les alimentant en nutriments et en oxygène.

Arrivés à leur destination finale, les globules rouges doivent faire le trajet de retour vers le cœur et les poumons, à un rythme somme toute beaucoup plus lent comparativement à leur passage accéléré par l’aorte.

Alors que les artères sont comme une autoroute pour le transport du sang, les veines ressemblent plutôt à une route secondaire. En raison d’une pression moins élevée, la limite de vitesse y est plus basse que dans les artères. Ces dernières peuvent propulser rapidement le sang dans l’organisme grâce à leur structure serrée. Il en va autrement des veines plus larges et plus lâches. Le sang y coule tout doucement pour s’engager en direction du cœur dans la circulation provenant de partout dans l’organisme.

Tout le sang veineux entre dans le cœur par la veine cave inférieure ou supérieure. Le sang dans la partie inférieure du corps se rend à la veine cave inférieure, la veine la plus volumineuse de l’organisme, tandis que le sang dans la partie supérieure du corps est canalisé vers la veine cave supérieure. Chacune des veines caves se vide dans l’oreillette droite du cœur.

Cette cavité collecte le sang pour le propulser dans le ventricule droit en passant par la valve tricuspide.  Rapidement expulsé du ventricule droit, le sang se rend dans l’artère pulmonaire par la valve pulmonaire en forme de demi-lune.

Une fois arrivé dans l’artère pulmonaire, le sang circule dans les poumons, utilisant le réseau capillaire pour refaire ses réserves d’oxygène. Le sang est ensuite réacheminé vers le cœur en passant par la veine pulmonaire pour aboutir dans l’oreillette gauche. La valve bicuspide est la dernière barrière par laquelle passe le sang pour revenir sur l’autoroute du système cardiovasculaire et refaire entièrement le même circuit dans l’organisme.

Adoptez un style de vie qui favorise la santé de votre cœur

Votre sang doit voyager dans tous les coins et recoins de votre corps. Il faut admirer le cœur en santé qui pompe sans problème toute la journée, tous les jours et sur toute la durée de votre vie. Même si le cœur a l’étoffe qu’il faut pour tenir longtemps la route, vous pouvez favoriser sa santé de plusieurs façons. Même chose pour votre système cardiovasculaire.

L’exercice quotidien est de loin le meilleur moyen de préserver la santé cardiaque et de favoriser un bon état cardiovasculaire. En intensifiant les efforts de votre cœur pendant vos séances d’exercice, vous préserverez à long terme le tonus et l’équilibre de ce muscle si important.

L’activité physique ne renforce pas seulement les bras et les jambes, mais aussi le cœur et le système cardiovasculaire. Règle générale, le cœur des sportifs est en meilleure santé que celui des gens qui ne font pas d’exercice régulièrement. Sans nécessairement vouloir devenir un athlète professionnel, vous pouvez vous fixer comme objectif de faire régulièrement de l’exercice au profit de votre cœur et de votre santé cardiovasculaire.

La marche quotidienne est sans doute l’exercice le plus simple pour préserver la santé de votre cœur. En marchant d’un bon pas pendant 30 à 60 minutes chaque jour, vous atteindrez un rythme cardiaque idéal.  S’il est élevé (entre 50 et 85 % de son maximum), vous saurez que vous faites de l’exercice bénéfique pour votre cœur. À titre de référence, une marche élèvera votre rythme cardiaque jusqu’à 50 à 70 % de son maximum, tandis qu’un match de tennis ou une course sur tapis roulant le fera monter entre 70 et 85 % de son maximum.

Un régime alimentaire faible en gras trans et en sel, mais riche en légumes et protéines maigres, est excellent pour votre cœur.

En contrôlant la teneur en sel et en mauvais gras de votre alimentation, vous renforcez la capacité de votre organisme à conserver une tension artérielle déjà normale au départ. En plus d’être bénéfique pour votre cœur, un régime alimentaire à faible teneur en mauvais gras pourrait vous offrir la solution idéale pour conserver un poids santé.

Entre autres mesures à prendre, remplacez les aliments salés par des fruits et légumes naturellement savoureux, d’autant plus qu’ils vous procurent d’importants nutriments – comme le lycopène et de la vitamine C – reconnus pour favoriser la santé du système cardiovasculaire. Assurez-vous que les gras dans votre régime alimentaire proviennent de sources végétales naturelles, par exemple les noix, les olives et l’huile de noix de coco.

Conservez le moteur de votre corps en bon état de marche et grâce à l’exercice et une saine alimentation, aidez-le à bien pomper votre sang.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

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Médecine traditionnelle chinoise

Un retour en arrière sur quelques millénaires pourrait être bénéfique pour votre état de santé actuel. L’histoire parle d’une sagesse et d’une pratique très anciennes que vous connaissez sans doute, sans en comprendre nécessairement tous les principes : il s’agit de la médecine traditionnelle chinoise (MTC).

La MTC, l’une des plus anciennes formes de médecine, gagne pourtant en popularité dans un monde où la science médicale occidentale prédomine. De nos jours, les stratégies holistiques axées sur la santé intègrent bon nombre des principes et la sagesse ancienne de la MTC.

La médecine traditionnelle chinoise date de milliers d’années

La MTC – aussi appelée médecine orientale – a vu le jour dans la Chine continentale antique, il y a plus de 2 500 ans. Depuis, elle a évolué et s’est raffinée, même aux yeux des adeptes de la  médecine occidentale, dont les débuts ne datent que de quelques siècles. Il y a fort à parier que nous avons beaucoup à apprendre des pratiques de la MTC.

Qu’est-ce au juste que la médecine traditionnelle chinoise? Pour bien en comprendre les concepts de base, il faut connaître les principes philosophiques qui les sous-tendent.

Le yin  et le yang : les piliers de la médecine traditionnelle chinoise

La MTC s’articule avant tout autour de la nature : l’organisme humain est un microcosme du monde et de l’univers qui l’entoure. Vous avez sans doute entendu parler du yin et du yang, ou du moins, vous en avez le symbole :

Le yin et le yang forment ensemble le fondement même de la science orientale et de la MTC. Selon ce concept, les forces contraires sont complémentaires et essentielles; leur coexistence équilibrée et en harmonie est indispensable à une santé optimale. Voici quelques exemples :

  • lumière et obscurité
  • positif et négatif
  • eau et feu
  • bien et mal
  • mâle et femelle
  • expansion et contraction

Voyez-le sous cet angle : l’ombre ne saurait exister sans la lumière et comme dans tous les films de superhéros modernes, le bien est indissociable du mal.

Dans la MTC, l’équilibre et l’harmonie des forces en apparence contraires constituent le principe sous-jacent au yin et au yang. On dit que l’harmonie entre les deux favorise la santé, mais leur déséquilibre est reconnu comme une cause de maladie.

Le Qi ou la force de vie : un concept important de la médecine traditionnelle chinoise

Règle générale, on définit le Qi (« tchi ») comme la force vitale qui circule dans le corps de toute espèce vivante. Selon la traduction littérale des caractères chinois, Qi veut dire « façonné par l’énergie de la nature ». Les Chinois anciens croyaient que le Qi était omniprésent en toute chose et constituait le lien entre le corps et son environnement.

Profondément ancré dans la médecine traditionnelle chinoise, le concept du Qi apparaît d’abord dans les écrits anciens de la MTC, justement appelés les « textes sacrés de l’interne ». Il s’agit de l’énergie vitale qui circule dans tout le corps par des voies appelées les méridiens. La croyance veut que les symptômes ou les maladies déclarées soient la conséquence d’un blocage, d’une interruption ou d’un déséquilibre du Qi circulant dans les méridiens.

On croit aussi que bon nombre d’aspects de la santé relèvent d’une circulation adéquate du Qi. Ainsi, les pratiques de la MTC ciblent très souvent un déblocage du Qi qui lui permettra de bien circuler dans tout le corps.

Les quatre types de Qi

Comme nous l’avons déjà indiqué, le Qi est l’énergie qui circule dans notre corps et dans le monde qui nous entoure. D’autres énergies peuvent cependant avoir des effets sur notre force vitale en circulation. En extrapolant cette notion de Qi, d’anciens philosophes chinois et des praticiens occidentaux ont postulé que cette force vitale se divisait en sous-catégories.

Règle générale, le Qi se subdivise en quatre formes principales :

  • Qi inné – lié à la génétique et à la composition cellulaire
  • Qi pectoral – lié au métabolisme et consistant en facteurs externes comme l’air et la nourriture
  • Qi nutritif – lié à l’alimentation et à d’autres facteurs nutritifs
  • Qi protecteur – lié à la protection contre le monde extérieur ou à la santé immunitaire

On estime que ces diverses formes de Qi forment ensemble des réseaux interdépendants dans le corps qui touchent les aspects suivants :

  • Santé mentale
  • Émotions
  • Fonctionnement des organes internes
  • Fonctionnement des organes sensoriels
  • Santé cardiaque
  • Tissus squelettiques et conjonctifs
  • Fluides corporels
  • Vieillissement

Conséquemment, un principe de base de la médecine traditionnelle chinoise veut qu’une circulation et une interconnexion appropriées du Qi soient essentielles à une santé optimale. La science médicale occidentale s’est récemment ralliée à ce point de vue. La biologie des systèmes est l’étude des systèmes biologiques complexes et des réseaux qui les relient.

Toutes ces connexions s’effectuent par la conduction nerveuse, les hormones, les molécules de signalisation, les impulsions électriques et même par des signaux extérieurs, comme le jour et la nuit. Un seul facteur (régime alimentaire, exercice, médicament, stress, etc.) n’aurait pas seulement un impact sur une cellule, un organe ou même un système biologique, mais plutôt des effets à longue portée sur notre physiologie, ce que reconnaît la MTC depuis des millénaires.

Un Qi en santé : partie intégrante des philosophies orientales sous de nombreux aspects

Le concept d’énergie en circulation dans toutes les facettes de notre être et de la vie autour de nous a fait son chemin dans bon nombre d’aspects des cultures orientales anciennes, dont plusieurs ont acquis une certaine popularité ou, du moins, ont eu un écho dans les civilisations occidentales modernes. Parmi ces aspects, citons :

  • Le feng shui – Un concept d’harmonisation de l’énergie en fonction de l’emplacement et de la disposition des objets physiques dans un espace donné. Cet équilibre spatial soigneusement pensé du Qi peut influer sur la santé, la prospérité et la vigueur des habitants du lieu.
  • Le Qi gong – La recherche d’équilibre du Qi par un mouvement coordonné, la prise de conscience, la respiration rythmée et l’état méditatif; un concept utilisé pour l’exercice, la guérison et l’entraînement en arts martiaux.
  • Les arts martiaux – Lié au Qi gong, le Neijing est un concept faisant appel à des mouvements lents et chorégraphiés, ainsi qu’à la visualisation pour l’apprentissage des arts martiaux et la focalisation du Qi interne dans le but de réaliser des tours de force.
  • La médecine – Certaines pratiques médicales peuvent être utiles pour rajuster le Qi, entre autres l’herboristerie, l’acupuncture, la moxibustion (stimulation par la chaleur) et la réflexologie.
  • La parentalité – Depuis des siècles, on considère la naissance comme le fruit de la rencontre et de l’entrecroisement d’un Qi mâle et d’un Qi femelle. La MTC parle d’énergie fusionnelle ou de fusion des essences.

Les cinq éléments de la médecine traditionnelle chinoise

Une autre notion philosophique de la médecine orientale est celle des « cinq phases » ou « cinq éléments ». Ces éléments symbolisent tous les phénomènes, y compris les stades de la vie humaine et expliquent le fonctionnement du corps, qu’il soit sain ou malade.

Voici ces cinq éléments – ou phases –  de la MTC et la représentation philosophique de chacun :

  • Le feu – période de floraison et d’énergie
  • Le terre – période de transition, comme l’alternance des saisons
  • Le bois – période de croissance, comme le bourgeonnement des arbres au printemps.
  • Le métal – période de récolte et de cueillette.
  • L’eau – période d’immobilité et de retraite.

Les bienfaits de la médecine traditionnelle chinoise

Les concepts anciens de la médecine traditionnelle chinoise mettent de l’avant une approche préventive naturelle. Selon le principe philosophique au cœur de la médecine traditionnelle chinoise, la prévention corrective peut être utile dans la mesure où l’on prend les dispositions appropriées. Un praticien bien formé doit d’abord procéder à un examen approfondi. Il doit chercher des perturbations dans les aspects fondamentaux de la MTC et proposer des mesures à prendre. Les praticiens de la médecine traditionnelle chinoise allèguent pouvoir déceler les problèmes plus rapidement que la médecine traditionnelle occidentale.

Par contre, si aucune intervention ne suit l’examen initial, toute perturbation dans un des aspects primordiaux de la MTC peut en entraîner d’autres ailleurs et la maladie peut s’ensuivre. Ce processus relève de la notion de connexion abordée plus haut.

La prévention préconisée par la médecine traditionnelle chinoise fait bon ménage avec la science médicale occidentale. Ce mode de pensée partagé peut apporter des résultats synergiques pour votre santé.

Ce croisement entre la médecine occidentale et les enseignements de la MTC va encore plus loin. Pensons simplement aux champignons reishi utilisés pour le soutien du Qi protecteur. La recherche scientifique occidentale a découvert que ces champignons renferment des bêta-glucanes – des glucides complexes souvent trouvés dans certains végétaux, champignons et bactéries – qui jouent un rôle dans la santé immunitaire par le biais de la signalisation cellulaire.

La MTC, c’est un savoir, des remèdes et une longue histoire de succès que la médecine occidentale valide par ses découvertes biologiques. En associant ces deux écoles de pensée, on obtient un portrait détaillé des bienfaits d’un bon fonctionnement, quel qu’il soit, et une compréhension des raisons de ce bon fonctionnement.

Les traitements en médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise s’est infiltrée dans presque toutes les sociétés dans le monde, sous différentes appellations : médecine alternative et complémentaire, intégrative, orientale, fonctionnelle, holistique ou douce.

Quel que soit le nom qu’on donne à la MTC, ses praticiens suivent divers protocoles pour traiter la cause apparemment à la racine d’un problème de santé sous-jacent. Les interventions peuvent être de différents ordres : nutrition, régime alimentaire, plantes médicinales et diverses pratiques pour le corps et l’esprit. Les traitements comprennent notamment ce qui suit : acupuncture, pose de ventouses, massothérapie, scraping (gua sha), réflexologie, repositionnement osseux, techniques chiropratiques, respiration, exercice et entraînement d’auto-défense.

Dernièrement, on a reconnu la possibilité d’intégrer des techniques modernes et conventionnelles, comme le traitement médicamenteux et la chirurgie, à des approches utilisées en médecine traditionnelle chinoise et vice versa. Mentionnons à cet égard les techniques de respiration, le massage et l’acupuncture qui peuvent s’ajouter à l’approche médicale occidentale moderne, et même l’améliorer.

L’écart à combler entre médecine traditionnelle chinoise et vie moderne

Aujourd’hui, il y a la télévision, le cellulaire, l’automobile et tous les attraits de la modernité. Alors, en quoi la compréhension d’une médecine vieille de plusieurs millénaires et apparue bien avant Internet et même le microscope peut-elle vous servir aujourd’hui?

C’est avant tout une question de connexion.

La MTC a comme fondement votre lien au monde qui vous entoure. Et les principes du Qi – cette énergie qui circule en vous – s’appuient sur l’interdépendance de toutes les parties de votre corps.

Inutile de mémoriser tous les termes ou la liste des remèdes pour faire le pont entre votre vie moderne et des traditions qui ont subi l’épreuve du temps. Vous pourriez vous intéresser aux observations et traitements de cette médecine ancienne. Ajoutons que la massothérapie et les arts martiaux sont quand même des pratiques assez courantes aujourd’hui.

Il n’est même pas nécessaire d’aller aussi loin, car il peut être fort simple de comprendre la MTC et d’en intégrer les principes à votre vie.

Adoptez tout d’abord une approche holistique. Resserrez vos liens avec le monde extérieur (pensez par exemple au jardinage ou à un bain de forêt) et toutes les connexions à l’intérieur de vous. Songez comment votre intellect, vos émotions et votre être physique sont en corrélation. C’est en toute simplicité que les principes de la médecine traditionnelle chinoise peuvent vous aider à renforcer votre santé et votre mieux-être holistiques. Ils peuvent vous guider dans votre cheminement pour adopter un style de vie plus sain, reliant les piliers de votre santé sur tous les plans : physique, émotionnel, environnemental, nutritionnel et spirituel.

Collagen triple helix molecule

Que cela nous plaise ou non, la sueur est une réalité de la vie. C’est la méthode principale par laquelle l’organisme se refroidit. La sueur est produite lorsqu’on fait de l’exercice, qu’on est stressé ou qu’on a trop chaud. La sueur elle-même n’a pas d’odeur, mais on la blâme souvent pour les effluves malodorants qui l’accompagnent. De fait, les odeurs corporelles se font bel et bien sentir après que l’on ait sué abondamment.

Cette émanation désagréable provient de l’interaction de la sueur avec l’environnement microscopique (microbiome) de la peau. Découvrez ce qui fait que votre sueur a une odeur, ce que vous pouvez faire pour l’atténuer et ce que les changements dans votre odeur corporelle signalent au sujet de votre état de santé.

Les bactéries : à l’origine des odeurs corporelles

Comme nous l’avons déjà vu, ce sont les bactéries qui sont à blâmer, et non la sueur. Lorsqu’on est actif physiquement, qu’on vit un stress émotif ou qu’on a trop chaud, l’organisme cherche à se refroidir. C’est le système de refroidissement par évaporation. Les pores à la surface de la peau permettent à la chaleur excédentaire de s’éliminer par évaporation. Une odeur acidulée se fait sentir lorsque la sueur entre en contact avec des bactéries qui vivent normalement sur la peau.

L’odeur désagréable est un sous-produit de la consommation de la sueur – secrétée par les glandes sudoripares – par les bactéries qui, lorsqu’elles dégradent la sueur, produisent un composé appelé thiol. Ce composé peut sentir l’oignon, la viande ou le soufre. C’est le thiol produit par les bactéries, et non la sueur, qui fait que les aisselles sentent mauvais. La bactérie Staphylococcus hominis, qui fait partie du microbiome normal et sain de la peau, est le principal facteur à blâmer pour ces mauvaises odeurs.

Sueurs différentes, odeurs différentes?

body odor

Bien qu’on sue pendant l’exercice, lors de grandes chaleurs ou sous l’effet du stress, toutes les sueurs n’ont pas la même odeur. En effet, il existe deux types de glandes sudoripares dans l’organisme. Chaque type de glande produit de la sueur inodore. Par contre, leur emplacement et leur microbiome uniques ont une influence sur leur odeur.

On trouve les glandes eccrines un peu partout dans l’organisme. Ces glandes s’activent lorsque la température interne augmente et elles sécrètent principalement de l’eau. Les glandes apocrines, qui se développent à la puberté, sécrètent des déchets sous la forme de protéines et de lipides. Le stress peut déclencher la production de sueur par les glandes apocrines.

Les glandes sudoripares apocrines sont associées aux odeurs corporelles et elles se trouvent en abondance près des follicules pileux, particulièrement aux aisselles et à l’aine. Ces deux régions du corps sont, on le sait, les principales sources d’odeurs corporelles. De plus, les bactéries qui produisent le malodorant thiol aiment bien vivre près des glandes apocrines. Voilà pourquoi la sueur provoquée par le stress sent plus mauvais que la sueur engendrée par la chaleur ou l’exercice.

Une bonne hygiène corporelle

La population de bactéries qui vivent sur la peau étant différente d’une personne à l’autre, l’odeur corporelle est propre à chacun. La gestion des odeurs corporelles doit donc être abordée de manière personnalisée.

Se laver fréquemment contribue à réguler le nombre de bactéries sur la peau et aide à prévenir les mauvaises odeurs, certes, mais ce n’est qu’un début.

L’utilisation de déodorant et d’antisudorifique est une méthode efficace pour maîtriser les odeurs corporelles. Ces deux produits ont des modes d’action différents, mais ils sont souvent combinés et les résultats sont très satisfaisants. Les antisudorifiques bloquent temporairement les glandes sudoripares et réduisent la quantité de sueur présente sur la peau. Les bactéries qui vivent sur la peau entrent donc en contact avec moins de sueur, ce qui atténue l’odeur dégagée.

Le déodorant change les propriétés chimiques de la peau afin que les aisselles gardent une odeur fraîche. De nombreux déodorants sont fabriqués à base d’alcool et font baisser le pH de la peau, ce qui crée un environnement acide, moins favorable aux bactéries. En plus de dissuader les bactéries de s’installer, certains déodorants contiennent des fragrances qui donnent à la peau une odeur agréable.

L’alimentation et les odeurs corporelles

L’alimentation peut avoir une influence considérable sur notre odeur. Lorsque la nourriture consommée est digérée et dégradée par l’organisme, certains sous-produits sont évacués par la sueur. Il a été montré que les aliments suivants contribuent à augmenter les odeurs corporelles.

  1. La viande rouge

La consommation d’une quantité raisonnable de viande rouge maigre est non seulement meilleure pour la santé, mais elle peut également aider à sentir meilleur. Les données tendent à montrer qu’une faible consommation de viande rouge favorise la santé du cœur et une digestion saine. Une étude scientifique intéressante a souligné qu’il en allait de même pour l’arôme personnel. En effet, après une période d’essai de deux semaines, des femmes ont trouvé que l’odeur des hommes qui avaient diminué leur consommation de viande rouge était considérablement plus agréable et attirante que celle des hommes qui avaient augmenté leur consommation de viande rouge. Donc, si vous voulez faire bonne impression lors de votre prochain rendez-vous galant, tenez-vous loin de la viande rouge.

  1. L’alcool

Des preuves d’une soirée bien arrosée peuvent se retrouver dans l’haleine et la sueur. En effet, lorsque l’organisme métabolise l’alcool, de l’acide acétique – un composé qui se retrouve communément dans le vinaigre et qui dégage une forte odeur – est libéré. L’acide acétique excédentaire est excrété par les pores de la peau. Ce composé dégage son parfum acidulé distinctif quand il se combine à la sueur. Assurez-vous de consommer de façon responsable et prenez soin d‘accompagner vos boissons alcoolisées d’un repas à haute teneur en protéines et en fibres. Votre digestion sera ainsi ralentie et les odeurs désagréables seront atténuées.

  1. La nourriture épicée

Certains aliments sont naturellement parfumés et les composés chimiques responsables de leur odeur ne sont pas entièrement dégradés avant leur élimination par l’organisme. Parmi ces aliments, on retrouve les currys, l’ail et l’oignon. Les aliments épicés sont ajoutés aux mets pour en décupler la saveur et sont utiles pour agrémenter les repas faibles en calories. En revanche, la haute teneur en soufre de ces ingrédients contribue à leur arôme et donne à l’haleine une odeur distinctive et tenace. Les mêmes odeurs se retrouvent dans les glandes sudoripares et se mélangent aux bactéries sur la peau, ce qui crée une odeur particulièrement désagréable.

Il ne faut pas en conclure pour autant qu’il faut s’en tenir à une nourriture fade. Les aliments épicés consommés avec modération sont bons pour la santé. Ces herbes et épices sont des antioxydants puissants et favoriseraient un bon métabolisme. En les intégrant périodiquement à votre alimentation, vous récoltez les bienfaits de leur effet neutralisant sur les radicaux libres, tout en évitant les mauvaises odeurs.

  1. La malbouffe

Outre sa capacité bien connue à saboter une bonne alimentation, la malbouffe peut également contribuer à l’odeur corporelle. Les aliments hautement transformés et préemballés sont remplis de calories et de sucre et ne contiennent pas de chlorophylle, une molécule aromatique.

La chlorophylle, qui donne aux plantes leur couleur verte, est un antioxydant puissant qui se retrouve naturellement dans les légumes verts. Elle neutralise tous les types de mauvaises odeurs, à partir de la sueur jusqu’aux flatulences. Elle peut également aider à éliminer les composés indésirables (détoxication) en coinçant une molécule à éliminer entre deux de ses propres molécules jusqu’à son expulsion par l’organisme. La consommation de grandes quantités de légumes verts peut donc être le meilleur moyen de réduire les odeurs corporelles désagréables.

Les signaux malodorants — Ces messages véhiculés par les odeurs corporelles

Même si le fait de masquer les odeurs corporelles indésirables fait partie de votre routine d’hygiène personnelle, il est important de savoir que des changements dans votre odeur corporelle peuvent signaler des changements dans votre état de santé.

La pression ressentie au travail et à l’école peut occasionner une augmentation notable des odeurs corporelles. En période de stress physique ou émotif, la transpiration s’accroît; il en résulte une sueur abondante avec laquelle les bactéries responsables des mauvaises odeurs peuvent se mélanger. Ce n’est pas seulement aux aisselles que les changements d’odeurs corporelles se produisent; l’haleine et l’odeur des pieds peuvent également changer.

Les pieds commencent à dégager une odeur pendant la puberté, ce qui peut continuer jusqu’à l’âge adulte. Cependant, une odeur particulièrement âcre peut être causée par des croissances fongiques. Les champignons se développent dans les milieux humides et chauds. Les chaussures de sport humides et les pieds en sueur constituent de parfaits candidats à l’infection fongique.

Afin d’éviter d’attirer d’étranges champignons, ne vous promenez pas pieds nus dans le vestiaire de votre salle d’entraînement. Gardez vos souliers de sport, vos chaussettes et surtout, vos pieds secs. Les champignons ne sont pas intéressés par les environnements secs, ce qui les empêchera de venir empester vos souliers. Changez de chaussettes souvent et utilisez deux ou trois paires de souliers en rotation afin de leur laisser le temps de bien sécher.

Une haleine sucrée est un autre changement d’odeur corporelle qu’on peut remarquer. Dans la plupart des cas, elle se manifeste chez les gens en bonne santé lorsqu’ils ne consomment pas suffisamment de glucides. L’organisme dégrade alors des acides gras pour faire le plein d’énergie, ce qui produit de l’acétone et d’autres cétones, qui donnent à l’haleine une odeur sucrée et fruitée.

Bien que la sueur puisse sembler désagréable et malodorante, elle résulte d’un processus sain et naturel. Afin d’éviter les odeurs trop fortes, prenez en considération la source de ces odeurs. L’adoption d’une bonne hygiène et l’utilisation d’un antisudorifique ou d’un déodorant peuvent aider à atténuer les odeurs dégagées par les bactéries qui vivent sur la peau. De plus, soyez attentif aux changements dans vos odeurs corporelles, car ceux-ci peuvent signaler des changements à votre état de santéh.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Références

https://www.npr.org/sections/health-shots/2015/03/31/396573607/meet-the-bacteria-that-make-a-stink-in-your-pits

https://www.mensfitness.com/nutrition/what-to-eat/8-foods-make-you-stink/slideshow

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16891352

https://www.menshealth.com/health/body-odors-signal-health-problems/slide/2

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https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/sweating-and-body-odor/diagnosis-treatment/drc-20353898

https://www.prevention.com/health/health-concerns/causes-body-odor-and-what-it-means

http://goaskalice.columbia.edu/answered-questions/getting-your-fill-chlorophyll

Healthy Fingernails

Les ongles sont certes très utiles lorsque vous sentez le besoin de vous gratter, mais il y a fort à parier que vous en savez très peu à leur sujet. Faits d’un genre de cornée plutôt dure, ils protègent vos doigts et vos orteils. Vos ongles vous permettent de saisir et manipuler de petits objets. Sans eux, difficile de peler une orange ou de déballer un cadeau. Comment faire pour que vos ongles restent en santé?

Malgré leur grande utilité, les ongles ont quelque chose de mystérieux. Ces curieuses griffes  peuvent cependant être très révélatrices de votre santé et de votre état nutritionnel. Vos ongles peuvent vous signaler une carence nutritionnelle ou vous indiquer que vous avez une excellente alimentation. Des ongles sains sont le reflet d’un organisme en bonne santé. Examinez bien vos ongles pour découvrir ce que votre organisme tente de vous révéler.

L’anatomie de l’ongle

Pour résoudre le mystère des ongles, commençons par leur anatomie. Les ongles commencent à croître avant même la naissance et continuent de le faire pendant toute la vie. Plus complexes qu’il n’y paraît du premier abord, ce sont des hybrides complexes des cellules et protéines qui constituent la peau et les cheveux.

Cette courte terminologie vous aidera à comprendre la structure de vos ongles.

  • Couche cornée (stratum corneum) : La couche externe de l’épiderme (la peau). La couche cornée est remplie de kératine, la protéine qui donne aux ongles leur texture ferme.
  • Plaque cornée : L’ongle lui-même. Faite de kératine qui durcit, cette plaque confère à l’ongle sa structure et sa rigidité. Grâce à de multiples sillons sur sa face interne, elle adhère au lit d’ongle sous-jacent.
  • Lit d’ongle : La zone de croissance de l’ongle. Le lit d’ongle est vascularisé et comporte des rainures dans lesquelles s’insèrent les sillons de la plaque cornée, permettant ainsi l’adhésion de la plaque au lit d’ongle.
  • Lunule : Il s’agit de la demi-lune balnche à la base de l’ongle. La lunule doit sa couleur à une forte concentration de noyaux dans la matrice de l’ongle sous-jacente.
  • Matrice de l’ongle : Située sous la lunule, la matrice de l’ongle est l’endroit où se produit la kéritinisation, c’est-à-dire le processus d’assemblage des protéines contenues dans les ongles.
  • Cuticule : La cuticule est une couche de peau qui recouvre la base de la plaque cornée, la protégeant ainsi contre les blessures et les infections.

Le cycle de vie des ongles en santé

Les ongles se développent à partir de la neuvième semaine de la grossesse. Dès la 16e semaine, ils sont visibles sur le fœtus en pleine croissance. Pendant toute la vie à compter de la naissance, ils allongeront d’environ trois à quatre millimètres par mois. Les ongles doivent leur croissance perpétuelle aux cellules qui les constituent.

La protéine structurelle appelée kératine est le composant principal des ongles. Produite en abondance par les cellules cutanées, elle se trouve aussi dans les cheveux. Comme le rythme de renouvellement des cellules cutanées est rapide par rapport à celui des autres cellules, l’approvisionnement en kératine est incessant. La kératine des ongles se forme dans la couche cornée et est assemblée dans la matrice de l’ongle.

Vos ongles allongent à partir de la matrice de l’ongle à la base du lit d’ongle jusqu’au bout de vos doigts. La plaque cornée recouvre le lit d’ongle et en protège la peau délicate et les vaisseaux sanguins. La plaque cornée et le lit d’ongle sont solidement fixés ensemble par une série de sillons et rainures qui s’imbriquent les uns dans les autres. La cuticule est un tissu qui scelle l’écart entre la peau et l’ongle, empêchant ainsi les germes et les microbes de causer des infections cutanées.

Chaque partie de l’ongle remplit d’importantes fonctions. Pour que vols ongles s’acquittent de ces fonctions avec un maximum d’efficacité, il importe de les garder en bon état. Voyez-les comme un indicateur temporel dynamique. À partir du bout de vos doigts jusqu’à la base du lit d’ongle, ils stockent des données précieuses sur votre santé et votre régime alimentaire. Comme cette information évolue à mesure que vos ongles poussent, examinez-les pour vérifier s’il y a des changements.

Ce que vos ongles peuvent vous révéler

Des ongles sains sont durs et résistants, mais à défaut d’une bonne nutrition ou en présence d’un autre problème, leur consistance peut être différente. Soyez conscients des changements qui pourraient signaler une altération de votre état de santé général.

Des ongles faibles peuvent fendiller ou casser facilement, ce qui peut être un symptôme de déshydratation. Comme la matière cellulaire des ongles et de la peau est sensiblement est similaire, vous devez leur accorder des soins du même ordre. L’hydratation est un excellent remède à la sécheresse cutanée. L’application d’une lotion sur la peau et les ongles après la douche ou le bain est un excellent moyen de retenir l’hydratation en profondeur dans la peau.

En plus d’hydrater vos ongles, évitez tout ce qui peut les assécher. L’acétone contenue dans les dissolvants pour vernis à ongles est un élément nocif auquel on ne pense pas souvent. Pour réduire les dommages causés à vos ongles par les dissolvants, ne mettez du vernis à ongles que deux fois par mois.

Évitez d’exposer vos ongles aux nettoyants et détergents domestiques. Les substances chimiques que renferment ces produits assèchent rapidement la peau et les ongles. Le port de gants en caoutchouc est une excellente solution pour éviter d’avoir des ongles secs et cassants.

Pour conserver des ongles résistants, il est bon d’intégrer des vitamines du groupe B à votre régime alimentaire. On a établi un lien entre la prise de biotine (une des vitamines B) comme supplément alimentaire et la résistance des ongles. La biotine a aussi des effets similaires sur vos cheveux et votre peau. Des données préliminaires donnent à entendre qu’un supplément de biotine aide à assurer l’épaisseur des cheveux et à conserver un teint d’apparence saine.

Une bonne alimentation pour des ongles en santé

Un régime alimentaire riche en nutriments peut être bénéfique pour la couleur et la forme des ongles en santé. Des aliments riches en fer – comme les légumes verts, la viande rouge maigre et le beurre d’arachides – peuvent fournir à l’organisme la quantité de fer qu’il lui faut pour assurer son bon fonctionnement et la beauté de vos ongles. Lorsqu’un régime alimentaire ne comble pas vos besoins en fer, la supplémentation peut devenir nécessaire.

Le zinc est un autre élément qui contribue à préserver la santé des ongles. On obtient ce minéral important en suivant un régime alimentaire comprenant du bœuf, des fruits de mer et aussi des céréales enrichies de zinc, un élément souvent intégré aux multivitamines et suppléments.

Cinq conseils pour préserver la santé de vos ongles

Comme vos ongles sont d’une grande utilité, il est important de bien les traiter. Voici quelques moyens à prendre pour conserver de beaux ongles en santé :

  1. Gardez vos mains propres : En vous lavant les mains souvent, vous préservez aussi la santé de vos ongles. Vous les protégez contre les pathogènes potentiels en les gardant propres et bien séchés. Appliquez un bon hydratant sur vos mains après le nettoyage et massez aussi vos ongles et leur lit, ce qui peut les renforcer et les empêcher de casser.
  2. Évitez de vous ronger les ongles : Si vous taillez vos ongles avec les dents, vous invitez les germes à venir s’installer sur les ongles, la bouche et tout autour. En vous rongeant les ongles, vous pouvez réduire leur capacité de croître également, ce qui peut entraîner des malformations. Le yoga et la méditation sont deux excellents moyens de détente qui peuvent vous dissuader de vous ronger les ongles. Si vous voulez y parvenir plus rapidement, appliquez sur vos ongles un vernis au goût amer ou du jus de citron. Leur goût déplaisant peut vous aider (ainsi que vos enfants) à perdre cette mauvaise habitude.
  3. Taillez correctement vos ongles : En taillant correctement vos ongles de façon sécuritaire, vous pourrez éviter la douleur des ongles incarnés et des envies (filets de peau détaché de l’ongle). Faites d’abord une coupe droite avant de limer légèrement les angles pour arrondir vos ongles. S’ils se fendillent ou se cassent, essayez de les tailler sans attendre pour éviter d’autres blessures.
  4. Offrez-vous des traitements manucures professionnels : Une manucure ou une pédicure peut vous procurer un moment de détente. Assurez-vous cependant que les outils utilisés soient bien entretenus et stérilisés, ce qui réduit le risque de propagation des germes. En cas de doute sur la sûreté du matériel utilisé par vos professionnels préférés, demandez-leur d’utiliser le vôtre. N’enlevez jamais vos cuticules qui assurent à vos ongles une importante protection. Si vous appliquez souvent du vernis, choisissez un dissolvant sans acétone, une substance qui risque d’affaiblir et d’assécher vos ongles avec le temps.
  5. Préparez votre organisme en lui offrant une nutrition de qualité : Donnez à votre organisme les nutriments qu’il lui faut pour préserver la santé de vos ongles. Assurez-vous que votre régime alimentaire comporte des quantités suffisantes de fer, de zinc et de biotine. Intégrez à votre régime alimentaire des suppléments de vitamines, minéraux et éléments nutritifs bénéfiques pour la santé et la beauté de vos ongles.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Références

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Bragulla HH, Homberger DG. Structure and functions of keratin proteins in simple, stratified, keratinized and cornified epithelia. J Anat. 2009;214(4):516-59.

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Yaemsiri S, Hou N, Slining MM, He K. Growth rate of human fingernails and toenails in healthy American young adults. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2010;24(4):420-3.

En améliorant la qualité de votre alimentation, vous veillez du même coup sur votre santé à de nombreux égards : poids, énergie et apport alimentaire adéquat, entre autres. Ajoutons à cela la santé de votre peau. Ces soins nutritionnels se traduisent par un régime alimentaire approprié qui rehausse la splendeur naturelle de votre peau.

La peau est l’organe le plus volumineux de l’organisme et votre alimentation influe directement sur sa santé. Au cours des multiples cycles de renouvellement et de réparation de la peau, une nutrition adéquate lui fournit tout ce qu’il lui faut pour conserver sa beauté et sa résistance.

Il importe donc de consommer de bons aliments entiers qui fournissent une vaste gamme de vitamines, minéraux, antioxydants, protéines maigres et acides gras oméga-3. Plus loin dans cet article, vous découvrirez certains aliments riches en nutriments importants pour votre peau. Accordez la priorité aux soins nutritionnels pour votre peau, en vous assurant d’intégrer ces nutriments à votre régime alimentaire.

La vitamine C

Pour être en santé, la peau nécessite une bonne quantité de collagène. Ce peptide, la protéine la plus abondante dans votre organisme, se trouve dans le tissu conjonctif et la peau. Le collagène confère à la peau élasticité, fermeté, structure et durabilité.

Pour réguler la quantité de collagène produit dans la peau, l’organisme a besoin de vitamine C. Celle-ci stabilise l’empreinte génétique de la production du collagène et accroît le rythme auquel il est fabriqué. L’apparence de votre peau s’en trouve ainsi raffermie et plus saine.

La vitamine C influe d’une autre façon sur l’apparence de la peau vieillissante. Le stress oxydatif est à l’origine des rides. Comme la vitamine C est un antioxydant, elle neutralise les radicaux libres et maintient dans vos cellules une quantité adéquate des espèces réactives de l’oxygène si toxiques. La vitamine C aide ainsi à réparer les dommages oxydatifs que subit la peau pour préserver son apparence de santé.

Ce nutriment peut aussi favoriser la production de cellules appelées fibroblastes. Ces derniers contribuent à la santé cutanée, mais leur nombre diminue avec l’âge. En renforçant la capacité de votre organisme à produire des fibroblastes, la vitamine C fournit à la peau les outils qu’il lui faut pour conserver son air de jeunesse.

On trouve la vitamine C dans bon nombre de fruits, légumes et suppléments alimentaires, notamment dans ceux qui suivent :

• Oranges
• Pommes
• Fraises
• Épinards
• Brocolis

Un régime alimentaire riche en vitamine C peut aider à protéger la peau et à atténuer l’apparence des rides et ridules. Si vous voulez y associer une autre vitamine, notez que la vitamine E est aussi un élément important des soins nutritionnels de la peau.

La glucosamine

Cette molécule volumineuse travaille ferme pour garder votre peau dans sa meilleure forme. La glucosamine est un sucre aminé nécessaire à la production de protéines et de lipides dans l’organisme. Précurseur de l’acide hyaluronique – substance reconnue pour ses effets sur la santé et l’apparence de la peau – la glucosamine est aussi essentielle à la production de cet ingrédient important dans l’organisme. C’est un facteur clé dans les soins nutritionnels de la peau.

C’est notamment en rendant l’acide hyaluronique disponible dans certaines zones cutanées plus vulnérables que la glucosamine permet à votre teint de paraître en santé. Voici comment : l’acide hyaluronique stabilise et renforce les tissus qui guérissent les éraflures superficielles. En aidant à maintenir une quantité adéquate de cet acide, la glucosamine peut réparer et renforcer la peau. De plus, elle peut inhiber la production d’un pigment appelé mélanine, permettant ainsi d’atténuer l’apparence des taches brunes liées au vieillissement.

En accroissant la quantité d’acide hyaluronique dans votre organisme, la glucosamine devient donc un autre élément important des soins nutritionnels pour votre peau. Cette molécule contribue à la pigmentation normale et à la réparation cutanée.

Puisque les sources alimentaires de glucosamine sont rares, on l’obtient le plus souvent dans les suppléments nutritionnels. Les fruits de mer, en particulier les crustacés, peuvent être une bonne source de glucosamine. Par contre, si vous voulez l’intégrer à votre alimentation à un niveau optimal – c’est-à-dire celui que la recherche estime efficace – un supplément demeure votre meilleur choix.

La lutéine et la zéaxanthine – Deux éléments puissants dans les soins nutritionnels de la peau

La lutéine et la zéaxanthine sont connues pour favoriser la santé oculaire. Des données permettent en outre de supposer que ces nutriments peuvent aussi constituer un facteur important dans les soins nutritionnels de votre peau. Agissant ensemble pour filtrer la lumière bleue, la lutéine et la zéaxanthine aident à protéger les yeux et la peau contre les effets nocifs du soleil.

Soleil, écran d’ordinateur, téléphone cellulaire et éclairage DEL sont autant de sources d’émission de lumière visible à haute énergie (ou lumière bleue). La peau se défend contre ce type de lumière nocif en la filtrant. À cette fin, elle utilise certains filtres, notamment la lutéine et la zéaxanthine.

Ces deux substances agissent comme des antioxydants et aident à prévenir les dommages causés par les radicaux libres par suite d’une exposition à la lumière bleue. Comme ce sont des nutriments que votre organisme ne produit pas, il est important de les intégrer à votre régime alimentaire.

La lutéine et la zéaxanthine sont des caroténoïdes – des pigments végétaux. D’autres caroténoïdes, comme le bêta-carotène, peuvent aussi rehausser l’apparence de votre peau. On trouve des caroténoïdes dans les légumes de couleur jaune ou orange. Cantaloup, carotte, orange, poivron jaune, jaune d’œuf et saumon sont tous d’excellentes sources de lutéine et de zéaxanthine. On en trouve aussi dans les légumes verts feuillus : épinards, chou kale, brocoli, pois et laitue. En suivant un bon régime qui intègre ces aliments, vous pourriez profiter d’une bonne vision et d’une peau d’apparence saine.

L’acide alpha-lipoïque

Connu comme l’« antioxydant universel », l’acide alpha-lipoïque (AAL) lutte avec efficacité contre les radicaux libres. Actif dans les couches lipidiques de la peau et les cellules cutanées bien hydratées, l’AAL joue surtout le rôle de protecteur des cellules contre les dommages oxydatifs. L’acide alpha-lipoïque se lie aux oxydants, écartant ainsi les dommages potentiels.

Comme les dommages oxydatifs causent les rides et ridules, l’AAL est un élément important dans les soins nutritionnels qui peuvent vous aider à assurer à votre peau une apparence saine. L’acide alpha-lipoïque peut aussi vous aider à obtenir un teint égal, tout en atténuant l’apparence des rougeurs et des taches cutanées. Des composés antioxydants comme l’AAL protègent la structure cutanée contre le stress oxydatif, empêchant ainsi votre peau de rider.

La régulation de la production d’oxyde nitrique est une autre fonction de l’AAL. Le taux d’oxyde nitrique dans l’organisme influe sur le débit sanguin dans la peau. Avec la hausse du débit sanguin, un teint d’apparence terne et pâle retrouve vivacité et éclat.

L’acide alpha-lipoïque peut aussi réguler la synthèse d’une molécule appelée glutathion, qui est aussi un des antioxydants les plus puissants dans l’organisme. Grâce à la régulation qu’exerce l’AAL, votre peau profite des innombrables bienfaits antioxydants du glutathion.

L’AAL joue aussi un rôle dans la production d’énergie. L’acide alpha-lipoïque agit comme cofacteur essentiel du cycle biochimique de transformation des macronutriments (vos aliments) en énergie. Ce cycle (cycle de l’acide citrique) assure la production de la plus grande partie de l’énergie nécessaire au fonctionnement de vos cellules.

L’organisme produit une quantité minime d’acide alpha-lipoïque. Il existe quelques sources alimentaires de ce composé, mais leur biodisponibilité est limitée. Parmi ces aliments, citons les abats (rognons, cœur, foie), le brocoli, les épinards et le chou de Bruxelles. L’AAL est plus facilement disponible à l’organisme sous forme de supplément nutritionnel. Une quantité accrue d’AAL utilisable dans votre organisme favorise la neutralisation des radicaux libres et vous procure des bienfaits antioxydants.

La curcumine

La curcumine est un autre pigment qui devrait faire partie des soins nutritionnels de votre peau. Ce phytonutriment provient du curcuma, une épice servant à la préparation de mets exotiques relevés. Le curcuma (comme la curcumine) provient de la racine de la plante Curcuma longa et appartient à la même famille que le gingembre. En cuisine, le curcuma colore les aliments d’un jaune vif.

La curcumine ne fait pas qu’ajouter une touche de couleur à vos plats. On a montré sa grande capacité à atténuer l’apparence bouffie et enflée de la peau. En bloquant les processus biochimiques qui produisent les rougeurs et les irritations cutanées apparentes, la curcumine vous donne un teint qui paraît lisse et égal.

H2O

Les soins nutritionnels de votre peau ne sont pas nécessairement compliqués. Le traitement le plus simple pour faire du bien à votre peau consiste à boire de l’eau. En bonne quantité.

Pour que votre peau paraisse souple et en santé, il est primordial de l’hydrater. En buvant beaucoup d’eau tout au long de la journée, vous assurez à votre peau une excellente hydratation, tout en l’aidant à éliminer les toxines.

En s’infiltrant dans votre peau, l’eau lui confère une apparence lisse et l’aide à paraître ferme. Pour maximiser l’efficacité des hydratants topiques, rien de mieux que de garder votre peau toujours bien hydratée.

La signalisation cellulaire et les soins nutritionnels de la peau

La santé de la peau est indissociable de celle des cellules cutanées. Votre alimentation exerce un impact considérable sur le fonctionnement de vos cellules, y compris sur la communication entre les cellules ou signalisation cellulaire.

Les cellules agissent ensemble en communiquant par des impulsions chimiques et électriques. Cette communication cellulaire est le fondement même de la santé cutanée, tout en étant un élément vital de votre état de santé général.

Par conséquent, il importe de surveiller votre alimentation pour que vos cellules cutanées agissent comme une machine bien huilée, en bon état de marche. En rehaussant la capacité innée des cellules de communiquer entre elles, vous contribuez à la belle apparence et à la bonne forme de votre corps et de votre peau.

Votre peau, votre choix

Les soins nutritionnels de votre peau – aussi bénéfiques pour votre état de santé général – relèvent d’abord des choix que vous faites. Dans votre sélection de suppléments nutritionnels et d’aliments, recherchez ceux qui vous assurent un bon assortiment de vitamines (surtout C et E), minéraux, oméga-3 et bonnes protéines.

Songez aussi aux moyens à prendre pour favoriser une bonne communication cellulaire. Pensez notamment à consommer des aliments et suppléments dotés d’une forte activité antioxydante, en plus d’être d’excellentes sources de vitamines et minéraux essentiels, riches en phytonutriments.

Autre élément important, certains aliments sont aussi à éviter. Un apport restreint de sucre et de glucides raffinés peut être bénéfique pour votre peau. La prochaine fois que vous aurez le goût d’un casse-croûte, demandez-vous s’il contribuera à la beauté de votre peau.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Références

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http://lpi.oregonstate.edu/mic/dietary-factors/lipoic-acid#food-sources
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1473-2165.2006.00277.x/abstract;jsessionid=8944F1297A43409CEB30DF97223F11C0.f03t01
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http://www.doctoroz.com/article/5-ingredients-look-your-skincare-products
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https://www.uwhealth.org/madison-plastic-surgery/the-benefits-of-drinking-water-for-your-skin/26334
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https://www.aoa.org/patients-and-public/caring-for-your-vision/diet-and-nutrition/lutein

stress affects your weight

Le stress et son impact sur le poids

Votre réunion d’affaires est interminable. Votre voiture refuse de démarrer. Les feux rouges rallongent votre retour à la maison. Vous vous apercevez que vous n’avez rien dans le frigo à l’heure où la faim vous tenaille.

Vous avez sans doute vécu ce genre de journée et certainement pas de gaieté de cœur. Le stress – aussi minime soit-il – s’impose à l’esprit et au corps bien au-delà des ressources que vous avez pour y faire face. Il est très difficile de réagir à chaque facteur de stress lorsque vous vivez simultanément différents irritants.

Comme des journées semblables sont inévitables, il importe de connaître les effets négatifs à long terme du stress afin de demeurer en santé, de bien vous sentir et d’être en pleine possession de vos moyens.

L’impact d’une mauvaise gestion du stress sur la capacité de conserver un poids santé est certes une préoccupation très répandue. De nombreux facteurs expliquent l’impact du stress sur le poids. La réponse au stress de l’organisme – sous la forme des hormones qu’il libère –  peut influer sur l’emmagasinement des lipides. Le stress entraîne aussi des modifications de votre microbiome. Pire encore, le fait de manger pour atténuer le stress – avec des aliments réconfortants, mais mauvais pour la santé – peut aggraver les problèmes.

Nous vous expliquerons plus loin ces réponses de l’organisme au stress et le cercle vicieux qu’il représente. Avant d’en étudier les effets, voyons d’abord les différents types de stress et la façon dont l’organisme y répond.

Les types de stress

Le stress à court terme est soudain et de courte durée : bouchon de circulation ou file d’attente lorsque le temps presse. Un facteur de stress à court terme peut être insignifiant et vous pouvez y faire face sans trop de difficulté.

Le stress à long terme est un combat perpétuel contre un ou plusieurs facteurs de stress, ou stresseurs. Ce sont des situations ou facteurs répétitifs qui semblent insurmontables. À titre d’exemple, une foule de gens sont criblés de dettes ou occupent un emploi qu’ils détestent. Ces stresseurs insidieux peuvent se prolonger sur des mois, sinon des années.

La réponse de votre organisme diffère selon les stresseurs. À partir des voies chimiques jusqu’aux changements comportementaux, la réponse au stress peut prendre de multiples formes. Voyons maintenant la réponse de l’organisme aux facteurs de stress pour mieux comprendre comment vous pouvez préserver votre santé tout en surmontant des obstacles.

La réponse au stress à court terme

Le stress à court terme apparaît quand votre corps réagit à un risque, réel ou perçu. Supposons que vous entendez un bruit peu familier tandis que vous êtes seul à la maison. Votre cerveau peut traiter ce bruit comme un risque. Vous vous imaginez la présence d’un intrus, même si le bruit ne le laisse pas présager.

Avant de vous rendre compte que c’était simplement la laveuse, tout votre corps se met en mode de combat ou de fuite. Au même moment, vos glandes surrénales sécrètent les hormones épinéphrine et norépinéphrine.

Ces hormones préparent votre corps à survivre, si le besoin s’en fait sentir. Des taux hormonaux accrus élèvent la tension artérielle et accélèrent les battements cardiaques ainsi que le rythme de décomposition des lipides et des glucides dans votre système. Ces hormones modifient tout simplement votre métabolisme pour stimuler cet état d’alerte afin de vous préparer à lutter ou à fuir. Une fois la menace disparue, le corps retourne à son état normal.

La réponse au stress à long terme

Comme l’exposition à un risque – perçu ou réel – se trouve prolongée en cas de stress à long terme, vous pouvez être soumis à une tension, tant sur le plan physique que psychologique. Au lieu de courtes fluctuations des hormones liées à la lutte ou à la fuite, les glandes surrénales sécrètent du cortisol, la principale hormone du stress.

La présence de cortisol dans l’organisme n’est pas dommageable en soi. La tension survient quand son taux demeure élevé pendant une longue période. L’organisme s’adapte à ce taux et développe un nouveau seuil de tolérance. Par conséquent, si un stress élevé perdure, l’organisme sécrétera de plus en plus de cortisol.

Un taux élevé de cortisol stimule l’appétit. Il peut aussi influer sur la hausse du taux de l’insuline, substance qui régule le sucre sanguin. À mesure que le taux d’insuline s’élève, le taux de sucre sanguin baisse, ce qui peut causer des fringales pour des aliments caloriques qui rétabliront un taux raisonnable de sucre sanguin.

Le cercle vicieux du stress et du gain de poids

Cette série de processus peut sembler inoffensive à première vue. Pourtant, si le cortisol parcourt sans cesse notre système pendant des jours, des semaines, sinon des mois, nous voilà dans un cercle vicieux. Un taux élevé de cortisol entraîne une hausse du taux d’insuline, avec pour résultat une baisse du taux de sucre sanguin qui mène à des fringales de sucre.

Lorsque votre stress n’est pas soulagé, rien d’étonnant que vous vouliez vous restaurer avec des aliments justement qualifiés de « réconfortants ». Ils procurent souvent une forte dose d’énergie sous forme de sucre raffiné. Ils sont aussi riches en lipides. Ces aliments produisent ainsi un effet calmant sur votre cerveau.

Les aliments réconfortants vous donnent en quelque sorte un court répit suite à votre réponse au stress. Par contre, la fréquence à laquelle vous les consommez augmente. Ils vous apportent un soulagement et il y a fort à parier que vous voudrez ce type d’aliments la prochaine fois que vous serez sous l’emprise du stress et de la faim. Si ce cycle se prolonge sur une longue période, il peut donner lieu à une prise de poids.

Ce cycle de consommation alimentaire liée au stress n’est pas seul en cause. Le cortisol active la lipoprotéine lipase (LPL), une enzyme responsable du dépôt et de l’emmagasinement des lipides. Un groupe de chercheurs a établi une corrélation entre le taux de cortisol et l’accumulation de graisse abdominale (distribution de la graisse autour de la taille).

L’étude du groupe a porté sur des femmes, au repos et soumises à des tests de stress. Des mesures du taux de cortisol et de la réponse psychologique des participantes ont été prises après chaque séance de repos ou de test. Les chercheurs ont pu vérifier que cette corrélation appuyait l’hypothèse établie selon laquelle le stress à long terme et la « réactivité au stress » peuvent causer une accumulation plus dense de graisse abdominale.

L’impact du stress sur votre microbiome

Une étude récente portant sur des souris a de nouveau confirmé que le stress a des conséquences non pas seulement psychologiques, mais aussi physiques. Les chercheurs ont nourri la moitié des souris mâles et femelles en aliments riches en gras et exposé ensuite tout le groupe à un stress léger pendant une longue période.

Le groupe des souris femelles qui ne suivaient pas un régime alimentaire riche en gras a donné lieu à la découverte la plus remarquable. Après cette période de stress léger, leur microbiote intestinal avait changé. Même si elles n’avaient pas eu une alimentation à forte teneur en gras, leur microbiome disait tout le contraire. Avec le temps, les bactéries présentes dans l’intestin de ces souris avaient changé et ressemblaient à celles des souris ayant suivi un régime riche en gras.

Même si l’étude portait sur des souris, les leçons et conséquences qu’on peut en tirer sont très claires. D’abord, les effets biologiques du stress sont multidimensionnels. En plus d’influer sur vos émotions, ils entraînent des changements physiologiques dans votre organisme. Ensuite, une conclusion s’impose : il ne suffit pas comme tel d’une bonne alimentation pour que l’organisme soit aussi en santé qu’il pourrait l’être. La réponse au stress revêt autant d’importance qu’un bon régime alimentaire.

Des conseils pour bien gérer le stress plutôt que s’y résigner

Même s’il y a une certaine similarité entre les deux, la gestion du stress et la résignation au stress relèvent de deux comportements distincts. Pour bien gérer le stress, vous devez planifier et établir un système de soutien avant que les stresseurs ne vous paralysent. La résignation au stress sous-entend un sens de la survie ou une subsistance pendant une période de stress.

La planification d’un programme de gestion du stress n’a pas nécessairement à être stressante – au contraire, le processus peut être très simple! Un peu de prévoyance et de préparation s’imposent, mais une fois établi, votre programme pourra vous aider à faire face à une journée particulièrement tumultueuse.

  • Établissez un système de soutien. Vous avez sans doute déjà un réseau formé de votre famille et de vos amis. Il peut être utile de déterminer qui parmi ce groupe peut vous aider et à quel moment. Ne vous contentez pas d’y penser – écrivez leurs coordonnées, car il sera plus facile de leur demander leur appui si vous savez comment les joindre.
  • Réservez-vous du temps juste pour vous. Vous devez vous retrouver seul, loin des distractions et des gens. Il serait même bon d’inscrire à votre agenda ces moments de solitude. Ainsi, ni les collègues, ni la famille n’empièteront sur ce temps consacré à refaire le plein d’énergie. Si vous êtes très occupé, ne renoncez pas à vous accorder ce répit, car cinq minutes seulement peuvent vous faire du bien.
  • Classez vos tâches par ordre de priorité. Il est toujours gratifiant de rayer sur notre liste les tâches accomplies. Malheureusement, nous rayons souvent en premier les tâches les plus simples, délaissant parfois trop longtemps celles qui ont plus d’importance. Dressez avec honnêteté la liste de vos tâches par ordre de priorité.
  • Prenez le temps de vous choyer. Il ne s’agit pas nécessairement de vous faire couler un bain de mousse ou d’avaler des friandises. Il faut plutôt penser à vous offrir des repas équilibrés, à bien dormir et à faire de l’exercice, entre autres choses. Prendre soin de votre santé physique, ce n’est pas un luxe, et il faut en faire une priorité.
  • Soyez actif! L’exercice physique peut paraître intimidant, mais il peut aussi être très agréable si vous le faites en fonction de vos intérêts. Que ce soit une promenade relaxante ou un match de soccer animé, ce sont là des activités qui sauront vous faire bouger. Il est d’ailleurs établi que l’exercice régulier peut abaisser le taux de cortisol et stimuler les endorphines.

À propos de l’auteure

Jenna Templeton est une éducatrice en santé et une rédactrice scientifique indépendante qui vit à Salt Lake City au Utah. Après avoir obtenu un baccalauréat en chimie à la Virginia Tech, Jenna a passé cinq ans à faire de la recherche scientifique dans l’industrie alimentaire. Ce travail a nourri son intérêt pour le mieux-être personnel, ce qui l’a amenée à obtenir un diplôme d’études supérieures en santé, promotion et éducation de l’University of Utah. Dans ses loisirs, Jenna aime les concerts, le jardinage, la bonne chère et les randonnées dans les monts Wasatch.

Références

Bridgewater LC, et al. Gender-based differences in host behavior and gut microbiota composition in response to high fat diet and stress in a mouse model. Nature Scientific Reports. 2017; 7(1):10776.

Epel ES, et al. Stress and body shape: Stress-induced cortisol secretion is consistently greater among women with central fat. Psychosomatic Medicine. 2000;(62):623-32.

Maglione-Garves, CA et al. Cortisol Connection: Tips on Managing Stress and Weight. ACSM’S Health & Fitness Journal. 2005; 9(5):20-23.

Montes M and Kravitz L. Unraveling the Stress-Eating-Obesity Knot: Exercise can significantly mitigate the effects of stress and weight gain. IDEA Fitness Journal. 2011; 8(2):44-50.

https://adaa.org/living-with-anxiety/managing-anxiety/exercise-stress-and-anxiety

http://www.apa.org/helpcenter/manage-stress.aspx

https://www.sciencedaily.com/releases/2017/10/171016142449.htm