Les hormones sont puissantes. Ces messagères chimiques atteignent l’ensemble des cellules, tissus et organes par le système circulatoire et indiquent à l’organisme ce qu’il doit faire et à quel moment.

Un faible excès ou une légère insuffisance de certaines hormones peut avoir de sérieux effets sur le corps et l’esprit. La liste des facteurs qui peuvent causer ces fluctuations est plutôt longue. Par exemple, un régime alimentaire malsain ou un mauvais sommeil peut suffire à déséquilibrer les hormones.

Les fluctuations hormonales se produisent quel que soit le sexe, mais elles sont beaucoup plus fréquentes chez la femme. Certaines relèvent de facteurs naturels, comme le cycle menstruel, la grossesse et la ménopause. D’autres facteurs moins naturels, comme les méthodes de contrôle des naissances, entraînent souvent des déséquilibres hormonaux.

Le stress, en particulier à long terme, est un des plus importants facteurs perturbateurs d’un bon équilibre hormonal. Malheureusement, des études indiquent que les femmes plus que les hommes souffrent de stress. Bien sûr, la réponse au stress comporte des différences inhérentes selon le sexe, ce qui cependant n’explique pas tout. Les pressions et les attentes sociales forcent souvent les femmes à remplir plusieurs rôles, comme de poursuivre une carrière avec succès, d’élever des enfants, de prendre soin de sa famille, sans oublier de rester en santé et d’avoir une vie personnelle.

Le stress à long terme que vivent bon nombre de femmes a un impact profond sur leurs hormones.

Tout bien considéré, en matière de santé féminine, il est important d’apprendre comment favoriser un bon équilibre hormonal.

Voyons maintenant certains des symptômes courants du déséquilibre hormonal.

Les conséquences du déséquilibre hormonal

Un déséquilibre hormonal peut pratiquement avoir un impact sur presque tous les aspects de la santé et de la vie. Voici certains exemples de symptômes qu’il peut entraîner :

La santé mentale

Des hormones importantes sont directement liées au bien-être émotionnel. La hausse du taux de certaines hormones rend les femmes plus sujettes à l’anxiété et à la dépression.

La santé sociale

Le comportement social est fortement régulé par les hormones. Un taux anormal d’hormones importantes peut influer sur l’humeur et même entraîner des changements dans la personnalité. Les relations peuvent devenir plus tendues et le contact social plus difficile.

La maîtrise du poids et le métabolisme

Diverses hormones agissent en conjugaison pour réguler l’appétit, le métabolisme et même la répartition de la graisse corporelle. Comme les fluctuations hormonales peuvent causer le gain ou la perte de poids, les fringales et d’autres changements métaboliques, elles peuvent rendre difficile de conserver un poids santé stable.

L’énergie

La fatigue est souvent l’un des premiers signes de déséquilibre hormonal. Autant l’hyperthyroïdie que l’hypothyroïdie peut causer la fatigue.  Un taux accru de progestérone peut causer de la somnolence, tandis qu’un faible taux d’œstrogènes peut nous faire perdre notre énergie.

La santé reproductive

Le déséquilibre hormonal est la cause principale de l’infertilité. Il peut perturber l’ovulation, le cycle menstruel et d’autres processus biologiques nécessaires à la grossesse.

La qualité du sommeil

Les œstrogènes et la progestérone participent grandement à la régulation des cycles sommeil-veille. Par exemple, ces hormones peuvent baisser et fluctuer pendant la ménopause ou la grossesse, ce qui contribue à des problèmes de sommeil et même à l’insomnie. Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, des symptômes courants de changements hormonaux, peuvent aussi causer une difficulté à dormir.

Comme nous l’avons déjà mentionné, les hormones sont très puissantes. Ces messagères chimiques contrôlent des aspects essentiels des fonctions de l’organisme et de notre façon de nous sentir. Le soutien d’un bon équilibre hormonal est un aspect fondamental de la santé, plus particulièrement de celle des femmes.

Avant de passer à des conseils et des astuces pour favoriser un bon équilibre hormonal, attardons-nous sur certaines des hormones principales du système endocrinien et sur leur fonction.

Les hormones importantes pour la santé de la femme

Œstrogène est un mot qui ne vous est sans doute pas inconnu. Il tient le rôle le plus important dans la santé de la femme, bien que plusieurs autres hormones y participent aussi. Ces hormones se conjuguent pour réguler le métabolisme, l’humeur, le taux d’énergie et bien plus encore.

Voici un aperçu du fonctionnement de certaines d’entre elles :

Œstrogène : une hormone sexuelle associée à la santé reproductive et au développement des caractéristiques sexuelles de la femme. Les œstrogènes interviennent dans les changements physiques d’une fille en période de puberté. Outre leur rôle dans la santé reproductive, les œstrogènes contribuent également à soutenir la santé cardiovasculaire, osseuse, ainsi que mentale et émotionnelle.

Même si les ovaires en produisent la plus grande partie, les glandes surrénales au-dessus des reins fabriquent aussi des œstrogènes en petite quantité, de même que des cellules lipidiques. Le taux d’œstrogènes dans l’organisme fluctue pendant le cycle menstruel et baisse après la ménopause.

Progestérone : une autre hormone participant aux processus de reproduction. Après l’ovulation, la progestérone prépare la paroi de l’utérus (endomètre) pour la possibilité de grossesse. Si la femme devient enceinte, la progestérone continue de produire d’autres changements qui en fin de compte aideront à nourrir le fœtus en développement.

Testostérone : une hormone mâle, pense-t-on aussitôt, mais il s’en produit aussi en petite quantité dans les ovaires et les glandes surrénales chez la femme. En plus de la santé des os et des muscles, la testostérone soutient aussi la libido de la femme (désir sexuel).

La plus grande partie de la testostérone produite dans les ovaires de la femme se transforme en œstradiol, une hormone sexuelle importante.

Hormone thyroïdienne : en forme de papillon, la glande thyroïde se trouve à l’avant du cou. Elle libère l’hormone thyroïdienne qui contrôle le métabolisme, la croissance et bon nombre d’autres fonctions de l’organisme.

Même s’il s’agit d’une liste partielle des hormones à l’œuvre dans le corps féminin, il faut espérer qu’en vous familiarisant avec ces éléments importants, vous en comprendrez mieux les fonctions entrecroisées.

Passons maintenant à l’aspect principal de la santé hormonale :  ce qu’il faut faire dans l’immédiat et à long terme pour soutenir directement un taux hormonal sain et équilibré.

Des stratégies holistiques pour un bon équilibre hormonal

Comme nous l’avons appris précédemment, un taux hormonal anormal peut découler des stades naturels de la vie, de facteurs de style de vie, comme le stress ou un état de santé médiocre, ou dans certains cas, d’un problème de santé. Heureusement, les moyens de soutenir un bon équilibre hormonal ne manquent pas. Voyons maintenant l’éventail des stratégies.

Une saine alimentation

Bien manger est la clé pour soutenir un bon équilibre hormonal. Excellent pour notre propre nutrition, ce l’est tout autant pour la santé de notre microbiome intestinal, cet acteur important du système endocrinien.  Le microbiote régule directement diverses hormones qui participent au métabolisme en plus d’en produire lui-même certaines.

Un régime alimentaire médiocre nuit assez rapidement au microbiome… et aux hormones.  L’effet nocif des viandes transformés et aliments sucrés est notoire à cet égard. Par contre, en fournissant à l’organisme les nutriments qu’il lui faut et des probiotiques, le microbiome intestinal reste en bon état et diversifié.

Outre son importance comme élément d’une saine alimentation, un apport suffisant de protéines et de bons gras est essentiel à l’équilibre hormonal. Dans l’organisme, les hormones sont faites d’acides aminés contenues dans les protéines ingérées et certaines hormones lipidiques sont faites à partir des gras et du cholestérol dans les aliments.

Les légumes crucifères fournissent des fibres, des antioxydants et des phytonutriments dont l’organisme a besoin pour aider le foie à remplir sa fonction de détoxifier les hormones comme les œstrogènes.  La neutralisation du stress oxydatif et la détoxication des hormones sont d’importants aspects de la santé et de l’équilibre des hormones.

Les fibres dans les légumes et les protéines alimentaires soutiennent directement l’équilibre et la diversité du microbiome intestinal.

La gestion du stress

Le stress est un facteur important du déséquilibre hormonal. Pour contribuer à l’équilibre hormonal, il est donc très utile d’acquérir l’aptitude à gérer efficacement le stress.

Celui-ci découle de la circulation de certaines hormones dans l’organisme. Les hormones du stress sont libérées par les glandes surrénales chaque fois que le corps perçoit un danger. Ce danger peut être perçu fréquemment quand on occupe un emploi stressant ou si on mène de front devoirs familiaux, relations et carrière. Le cortisol, la principale hormone du stress, hausse immédiatement le taux de sucre sanguin pour nous permettre de lutter ou nous enfuir en situation de danger. Par contre, un taux élevé de cortisol sur une longue période peut entraîner des problèmes de santé.

Il existe toutefois des moyens d’influer sur la réponse au stress de l’organisme à tout moment donné. Méditation, respiration profonde, yoga et tai-chi sont tous des moyens d’abaisser le taux des hormones du stress en circulation.

Des techniques de gestion du stress peuvent modifier la réponse de l’organisme aux situations difficiles, stimuler le système endocrinien et réguler les hormones à court et à long terme.

L’exercice

Les hormones bénéficient grandement de l’activité physique modérée. L’exercice stimule le système endocrinien qui contribue à réguler les hormones. Il libère aussi des endorphines, des hormones qui peuvent aider à améliorer l’humeur et à soulager le stress.

De plus, l’exercice aide l’organisme à extraire le glucose dans le sang sans insuline, ce qui améliore la sensibilité à l’insuline.

Les récepteurs des hormones des cellules qui régulent tous les signaux circulant dans l’organisme sont un élément important du système endocrinien.  L’activité physique accroît la sensibilité des récepteurs des cellules.  Des récepteurs plus sensibles envoient et reçoivent les signaux plus efficacement et absorbent mieux les nutriments.

L’exercice renforce le bon fonctionnement du foie, l’organe en charge de métaboliser les hormones. Le foie peut transformer les hormones en formes diverses ou plus actives, en plus de pouvoir les rendre inactives, d’en disposer. et de les synthétiser. Toutes ces fonctions sont importantes pour un bon équilibre hormonal. L’exercice permet au foie de métaboliser plus efficacement les œstrogènes, ce qui peut aider à équilibrer le taux des œstrogènes en circulation. Il peut même rendre le cycle menstruel plus régulier.

Il y a encore d’autres moyens de soutenir l’équilibre hormonal. Un sommeil de qualité et d’autres facteurs de style de vie, comme la socialisation et le plein air, peuvent être très bénéfiques. Dans certains cas, notamment un dérèglement hormonal causé par la maladie ou un autre problème de santé, une intervention médicale peut être nécessaire.

À retenir : l’équilibre hormonal, facteur de la santé de la femme.

En conclusion, une approche à volets multiples est requise pour soutenir un bon équilibre hormonal. Changements aux style de vie. Remèdes naturels. Pratiques de pleine conscience. La vie quotidienne devrait intégrer tous les aspects d’un mode de vie sain.

Chacun peut établir le fondement d’une meilleure santé hormonale, en mettant l’accent sur la nutrition, la gestion du stress, l’exercice régulier et un sommeil de qualité. Même si les méthodes holistiques peuvent être très bénéfiques, il est essentiel de consulter un professionnel des soins de santé pour adopter une approche personnalisée qui soit aussi sécuritaire. En appliquant toutes ces stratégies et en soutenant notre système endocrinien, notre état de bien-être est encore meilleur et plus équilibré.

Le corps humain abonde en bactéries. Croyez-le ou non, c’est très bien ainsi. Des communautés de microbes vivants jouent un rôle essentiel dans la santé humaine. Ces « microbiomes » logent dans l’intestin, la peau, la bouche, l’appareil respiratoire, et ailleurs dans l’organisme.

Au cours des deux dernières décennies, les scientifiques ont fait de nombreuses découvertes sur le fonctionnement du microbiome et en quoi celui-ci est bénéfique pour la santé à plusieurs égards. La plupart de ces travaux étaient axés sur le microbiome intestinal, mais la recherche semble indiquer que certaines connaissances acquises pourraient être utiles pour d’autres microbiomes de l’organisme.

Les probiotiques, des micro-organismes vivants bénéfiques à la santé intestinale, ont émergé des études initiales sur le microbiome et sont rapidement devenus les suppléments les plus populaires à l’échelle mondiale. Au fil des découvertes scientifiques, l’intérêt s’est étendu aux prébiotiques, la variété de fibres qui agit comme fertilisant du microbiome intestinal.

Récemment, une nouvelle biotechnologie a fait son apparition dans le commerce : celle des postbiotiques.

Cet article présente tout ce qu’il faut savoir sur ces dérivés bénéfiques.

Ce que sont les postbiotiques

Les postbiotiques sont des sous-produits du traitement métabolique naturel (fermentation) des bactéries probiotiques. Ils comprennent divers types de molécules, dont des acides gras à chaîne courte, peptides, acides biologiques, enzymes, et d’autres encore. Ils procurent plusieurs de mêmes bienfaits que les probiotiques, à une différence importante près. Les postbiotiques sont des métabolites bioactifs non vivants, tandis que les probiotiques sont des souches de bactéries vivantes.

Trois mots très similaires sont mentionnés lorsqu’il est question du microbiome, chacun ayant sa propre définition : probiotiques prébiotiques et postbiotiques. Établissons clairement la différence entre les trois :

  • Probiotiques : Contrairement aux deux autres, les probiotiques sont des micro-organismes vivants. Ils sont essentiellement les « bons » microbes qui vivent dans l’intestin. Pour accroître l’apport en probiotiques dans l’organisme, il faut consommer des aliments probiotiques, tels que yogourt, kéfir, choucroute et kimchi – ou prendre un supplément probiotique de qualité.
  • Prébiotiques : Comme tout ce qui vit, les microbes ont besoin de se nourrir. Les prébiotiques sont les substances que consomment les microbes dans l’organisme pour se sustenter. Parmi ces substances : amidons, inuline et pectine – soit des formes de glucides complexes.
  • Postbiotiques : Lorsque les bactéries probiotiques métabolisent leur nourriture, elles créent divers sous-produits. Appelés postbiotiques, ces sous-produits peuvent procurer certains des mêmes bienfaits que les microbes eux-mêmes.

Les postbiotiques ne nécessitent pas l’usage de bactéries vivantes. Ils sont stables, sûrs et servent à diverses applications dans les produits de santé. Vous pourriez en remarquer la présence dans des produits nutraceutiques, des aliments, des suppléments et même dans des produits de soins cutanés haut de gamme.

Voyons maintenant de plus près quelques applications pratiques des postbiotiques.

Le biome intestinal : un écosystème microbien essentiel

Le biome intestinal est l’une des communautés de bonnes bactéries les mieux étudiées. Lorsque le microbiome intestinal est en santé, il aide l’organisme à digérer les aliments, à réguler la fonction immunitaire, à se protéger contre les pathogènes nocifs et à soutenir les fonctions cognitives par l’axe intestin-cerveau. Même si la composition exacte du biome de chacun diffère, les mêmes types de micro-organismes s’y trouvent : bactéries, virus et champignons.

« Sain » et « équilibré » sont des descriptifs fréquents d’un microbiome fonctionnel. Alors, que veut dire un microbiome sain? Un biome intestinal sain en est un qui compte une abondance de bons micro-organismes et une quantité négligeable de mauvais. C’est exactement de cette façon que fonctionnent les probiotiques. En augmentant le nombre de bactéries bénéfiques et en réduisant la quantité de bactéries nocives, ils améliorent la santé intestinale pour un microbiome en meilleur état.

Comme un microbiome sain ou équilibré remplit bien sa fonction, s’il en est incapable, il est probable que vous vous en rendiez compte.

On appelle dysbiose le déséquilibre du biome intestinal, un état qui peut entraîner des effets indésirables sur la santé, notamment le syndrome du côlon irritable (SCI), des troubles autoimmuns et même de nouvelles allergies.

Inutile d’insister sur l’importance de prendre soin du biome intestinal.

Les postbiotiques remplissent plusieurs des mêmes fonctions que les probiotiques – toutefois, sans souches de bactéries vivantes. Ils soutiennent la croissance et le fonctionnement des bonnes bactéries dans le microbiome intestinal, qui à son tour favorise la santé. Autrement dit, les postbiotiques modifient la composition du microbiome pour en faire un écosystème plus sain et mieux équilibré. Les métabolites postbiotiques procurent aussi des bienfaits directs à l’intestin. On a montré qu’ils remplissent des fonctions comme :

  • réguler la digestion et l’absorption des nutriments;
  • soutenir la barrière intestinale;
  • supprimer les mauvaises bactéries;
  • combattre les pathogènes;
  • jouer un rôle dans l’axe intestin-cerveau;
  • réduire l’irritation intestinale.

Comment accroître la quantité de postbiotiques dans l’intestin? Comme pour tout ce qui touche à la santé, le point de départ est le régime alimentaire.

Les sources alimentaires de prébiotiques probiotiques et postbiotiques

L’organisme produit naturellement des postbiotiques à mesure que les bactéries intestinales métabolisent leur nourriture et créent des déchets. Pour accroître la quantité de postbiotiques dans votre système, il faut augmenter votre apport en probiotiques et prébiotiques. La formule est simple : plus élevée est la quantité d’aliments (prébiotiques) fournie aux micro-organismes (probiotiques) du biome intestinal, plus de sous-produits (postbiotiques) ces derniers fabriqueront.

Règle générale, les aliments fermentés sont riches en probiotiques, dont les suivants :

  • Kéfir
  • Fromage cottage
  • Kimchi
  • Kombucha
  • Babeurre
  • Choucroute

Les aliments riches en fibres tendent à être la meilleure source de prébiotiques. Quelques exemples de ces aliiments :

  • Orge
  • Ail
  • Avoine
  • Algue
  • Graine de lin
  • Oignon

Pour fournir plus directement à l’organisme un apport accru en postbiotiques, il existe aussi des suppléments. Certaines des applications des postbiotiques les plus intéressantes ne seraient aucunement pratiques pour les bactéries probiotiques.

Passons maintenant aux bienfaits des postbiotiques pour un autre microbiome important : la flore cutanée.

Le microbiome de la peau : la barrière naturelle de l’organisme

Le microbiome cutané est la communauté de micro-organismes qui vivent sur la peau : bactéries, champignons et virus. À l’instar du microbiome intestinal, cette communauté microbienne est beaucoup plus qu’un compagne de voyage passive. La flore cutanée joue un rôle essentiel pour préserver la santé de la peau et même d’autres aspects de la santé. Voici certains des rôles que remplit le microbiome de la peau :

  • Protection de la peau : une flore cutanée saine inhibe la croissance d’envahisseurs et de pathogènes potentiels sur la peau.
  • Fonctionnement de la barrière cutanée : le microbiome de la peau agit comme une barrière fonctionnelle en aidant la peau à conserver son hydratation, en plus d’améliorer l’hydratation et de réduire la sensibilité cutanée.
  • Soutien immunitaire : la flore cutanée interagit avec le système immunitaire pour soutenir des réponses inflammatoires équilibrées.
  • Guérison des tissus : un microbiome cutané équilibré favorise la réparation des tissus et le renouvellement cellulaire de la peau, en plus de prévenir l’infection de zones vulnérables.
  • Santé et beauté de la peau : une flore cutanée résistante et saine est associée à un teint équilibré et clair ainsi qu’à une peau bien hydratée.

La dysbiose survient lorsque le microbiome de la peau est déséquilibré ou perturbé. Elle peut causer divers problèmes de peau, dont l’acné, les rougeurs, une dermatite et des infections. En effet, la sensibilité cutanée et la peau à problèmes sont liées à un microbiome de la peau endommagé.

Pour préserver la santé de la flore cutanée, il faut prendre soin de sa peau, en évitant les substances chimiques irritantes dans les produits de soins cutanés pour plutôt choisir des produits qui soutiennent le bon équilibre microbien de la peau.

Voilà où les postbiotiques entrent en scène.

Les postbiotiques peuvent soutenir les bonnes bactéries de la peau en les nourrissant de métabolites bénéfiques. C’est pourquoi de nombreux produits de soins de la peau renferment maintenant des postbiotiques. Leur usage soutient tous les bienfaits pour la peau mentionnés plus haut. Les postbiotiques peuvent améliorer le fonctionnement de la barrière cutanée, réduire l’acné et la sensibilité de la peau, améliorer l’hydratation, équilibrer le pH de la peau et même atténuer les signes de vieillissement, comme les ridules et la décoloration apparentes.

En bref

Ces dernières années, un grand nombre de découvertes scientifiques ont été faites sur les communautés microbiennes symbiotiques du corps humain. Pourtant, nous avons à peine effleurer le sujet.

Même si la recherche a surtout porté sur le microbiome intestinal, la biotechnologie des postbiotiques ouvre une nouvelle frontière, où les découvertes sur le microbiome intestinal s’appliquent à des contextes entièrement nouveaux.

En matière de santé globale, les prochaines années nous amèneront sans aucun doute à d’autres découvertes et à une meilleure compréhension des microbiomes de l’organisme moins étudiés jusqu’ici.

Rien n’est vraiment plus frustrant que d’aller au gym régulièrement et de n’obtenir que de piètres résultats. Si c’est votre cas, il est fort probable que vous ayez déjà mis en cause les coupables habituels : nutrition, hydratation et la structure de vos entraînements. (Sinon, cet article est un bon point de départ!)

Pourtant, le développement et la préservation des muscles exigent une approche holistique de la santé et de la forme physique. Autrement dit, presque chaque élément de votre style de vie a un impact sur la capacité de votre corps à développer et réparer son tissu musculaire. Par conséquent, si vous vous entraînez adéquatement, mangez bien et buvez beaucoup d’eau, il serait temps de voir de plus près vos habitudes de sommeil.

Dégradation et réparation des muscles : mieux comprendre la croissance musculaire

Les gens décrivent souvent l’entraînement en force comme d’exercer ses muscles à répétition jusqu’au point de rupture. Essentiellement, il s’agit de répéter un mouvement de musculation jusqu’au moment où il est impossible d’en faire un de plus. Ce faisant, les muscles subissent une plus grande tension qu’en temps normal. Des déchirures microscopiques, ou micro-déchirures, se produisent dans le tissu musculaire. (Il est important de noter que ces micro-déchirures diffèrent des déchirures musculaires, ces blessures souvent subies dans les sports qui peuvent avoir des effets à long terme sur la mobilité.)

Bien que cela paraisse contre-intuitif, ces micro-déchirures rendent possible la croissance musculaire. À mesure que les muscles se dégradent, l’organisme envoie de nouvelles cellules vers les tissus affectés pour aider à les réparer. Avec le temps, ces réparations forment de nouveaux brins de protéines qui constituent la matière du tissu musculaire.

En résumé, lorsqu’il est question de croissance musculaire, il s’agit essentiellement de ce cycle de dégradation et de réparation du tissu musculaire.

Plus qu’un simple repos : le sommeil et la réparation des muscles

Si la croissance musculaire requiert la dégradation et la réparation, quel rôle joue le sommeil? Évidemment, vos muscles n’atteignent pas un point de rupture pendant le sommeil. Cependant, le sommeil joue un rôle important dans la réparation musculaire – et voici pourquoi.

L’hormone de croissance humaine

Un des éléments clés de la réparation musculaire est l’hormone de croissance humaine (hGH), une hormone naturellement produite dans la glande pituitaire. Cette hormone est souvent mentionnée quand il est question de la santé des enfants et adolescents, car elle joue un rôle important dans la croissance et le développement du corps. Chez l’adulte, l’hGH continue de jouer un rôle essentiel dans l’organisme puisqu’il aide celui-ci à développer une nouvelle masse musculaire.

La glande pituitaire ne sécrète pas continuellement l’hormone de croissance humaine. Elle libère l’hGH en réponse à certains événements, y compris l’exercice, les traumatismes et le sommeil. Règle générale, l’organisme produit et sécrète une plus grande quantité d’hGH la nuit que le jour. De plus, le sommeil hausse le taux d’hGH qui a été libéré dans l’organisme.

Les réserves de glycogène

Un autre facteur de la croissance et du rendement musculaire est le glycogène stocké dans les muscles. Pendant l’activité physique, les muscles doivent obtenir de l’énergie d’une source quelconque – généralement, c’est sous forme de glycogène, un type de glucose stocké dans le tissu musculaire. À tout moment donné, il y a cependant une quantité limitée de glycogène utilisable par les muscles. Au cours d’une séance d’exercice, les muscles épuisent leurs réserves de glycogène, et c’est à ce moment que la fatigue se fait sentir.

Pendant le sommeil, l’organisme reconstitue les réserves de glycogène des muscles, ce qui permet de poursuivre un programme d’entraînement rigoureux jour après jour. Sans un sommeil adéquat, les muscles ressentent davantage la fatigue, puisque leurs réserves de glycogène de sont pas entièrement reconstituées.

Les acides aminés et la synthèse des protéines

Comme nous l’avons déjà mentionné, en raison du taux élevé d’hormone de croissance humaine pendant le sommeil, celui-ci est une période privilégiée pour la réparation et la croissance des muscles. Afin de croître et de se réparer, les muscles ont toutefois besoin également de protéines. Bon nombre de gens consomment leurs protéines en fonction de leur entraînement, la plus grande partie de leur apport en protéines alimentaires étant consommé immédiatement après leur séance. Même s’il s’agit d’une bonne pratique, des études indiquent que la croissance musculaire peut être améliorée par la consommation de quantités élevées de protéines avant l’heure du coucher.

Selon les hypothèses actuelles, bon nombre de gens actifs perdraient les avantages d’une bonne nuit de sommeil. Au moment où la plupart de ces gens actifs vont au lit, leur organisme a déjà synthétisé les protéines qu’ils ont consommées. Conséquemment, il ne reste plus de protéines pour aider à la réparation et au développement des muscles pendant la nuit. Une étude laisse entendre que la consommation d’environ 40 grammes de protéines immédiatement avant d’aller au lit peut entraîner une hausse marquée de la synthèse de protéines et de la croissance musculaire.

Le sommeil paradoxal et non paradoxal

Toutes les périodes de sommeil ne se valent pas – comme personne qui dort tous les jours, vous le savez sans doute. Le sommeil peut en réalité être divisé en deux catégories : le sommeil paradoxal ou non paradoxal Règle générale, 20 % du sommeil est dit paradoxal. Pendant ce type de sommeil, le cerveau est actif et remplit des tâches essentielles, comme la formation de la mémoire. C’est aussi la période où se produisent la plupart des rêves.

Le sommeil est non paradoxal à 80 % et ce pourcentage peut même être subdivisé en trois phases : phase 1 (entre l’éveil et le sommeil), phase 2 (sommeil léger) et phase 3 (sommeil profond). Comme le corps commence à se réparer lui-même pendant la phase 3 du sommeil non paradoxal, cette phase du sommeil devient essentielle à la croissance et à la préservation des muscles.

La privation de sommeil et l’entraînement en force

Jusqu’ici, nous avons vu de quelles manières le sommeil peut contribuer à la croissance des muscles et à la récupération, mais qu’en est-il de l’inverse? Voyons maintenant les effets possibles du manque de sommeil sur la croissance musculaire.

Comme nous l’indiquions plus haut, les réserves de glycogène des muscles sont reconstituées pendant le sommeil,  ce qui peut influer directement sur la capacité à s’entraîner adéquatement. En cas de manque de sommeil, les muscles peuvent ne pas avoir un accès adéquat au glycogène pendant les séances d’entraînement subséquentes, ce qui entraîne plus rapidement la fatigue. S’il faut fréquemment arrêter l’entraînement en raison de la fatigue, les progrès peuvent plafonner.

De plus, l’organisme produit et libère moins d’hormone de croissance humaine en cas de privation de sommeil. Les muscles sont ainsi privés d’un des ingrédients importants pour leur récupération et leur croissance.

La privation de sommeil peut aussi accroître le risque de blessure et de surentraînement. Si les muscles ne bénéficient pas d’un laps de temps suffisant pour se réparer et se développer, en particulier pendant le sommeil, ils seront moins bien préparés pour un entraînement rigoureux. Ne pas en tenir compte peut causer des tensions et des blessures.

Les protéines et le sommeil : un aperçu des divers aspects de la croissance musculaire

Outre l’exercice et l’entraînement, la nutrition est sans doute le facteur le plus important de la croissance musculaire. Pour réparer et développer le tissu musculaire, l’organisme a besoin des protéines que seule l’alimentation peut fournir.

Si votre apport quotidien de protéines est suffisant, il est temps d’optimiser l’horaire de consommation de vos protéines. Un bon moment pour fournir des protéines à votre organisme est après l’entraînement, même si ce n’est pas le seul moment à cibler. Entre le moment de la libération de l’hormone de croissance pendant le sommeil et la période de réparation générale du corps à la phase 3 du sommeil non paradoxal, l’organisme est capable de développer et réparer vos muscles pendant que vous dormez.

Le problème, c’est que la plupart des gens consomment leurs protéines plus tôt dans la journée. Au moment où ils dorment, les nutriments qu’il faut à leur organisme pour développer les muscles ne sont plus disponibles. Par bonheur, la solution est assez simple – il suffit de consommer une certaine quantité (40 grammes, selon une étude) de votre apport quotidien en protéines avant d’aller au lit.

En résumé

Le sommeil est un moment de revitalisation, non seulement mentale mais physique. Pendant le sommeil, l’organisme effectue diverses fonctions vitales, dont le développement et la réparation des tissus musculaires.

Même s’il est possible de développer la masse musculaire sans une nuit de sommeil complète, le résultat ne sera pas optimal. Une durée suffisante de sommeil pendant la nuit donne à l’organisme le temps de réparer les muscles endommagés et de reconstituer les réserves de glycogène, ce qui permet d’aller s’entraîner vigoureusement jour après jour.

Le système immunitaire est le moyen de défense de l’organisme contre les bactéries, virus et autres substances potentiellement dommageables. Autrement dit, il nous aide à lutter contre les maladies et infections, ainsi qu’à nous rétablir. Inutile de dire que le système immunitaire joue un rôle essentiel dans l’état de santé général.

Que faire pour conserver un système immunitaire en santé qui fonctionne bien?

Comme pour plusieurs autres systèmes de l’organisme, la santé du système immunitaire est directement lié à la façon de traiter votre corps.  Vous pouvez ainsi soutenir activement votre santé immunitaire, grâce à vos décisions en matière de style de vie.

Cet article s’attarde à deux moyens importants de soutenir le système immunitaire : le régime alimentaire et l’exercice.  Qu’il s’agisse d’obtenir une analyse fouillée des aliments et nutriments qui contribuent à préserver un système immunitaire sain ou de satisfaire votre curiosité quant au rôle de l’exercice dans la lutte contre la maladie, vous êtes au bon endroit.

Comment les micronutriments soutiennent le système immunitaire

Si vous voulez suivre un régime alimentaire qui préserve la santé et la robustesse de votre système immunitaire, il faut d’abord consommer des repas nutritifs et bien équilibrés. Les lignes directrices actuelles sur la saine alimentation sont établies à juste raison. Elles fournissent un cadre de référence permettant de fournir à votre organisme les nutriments qu’il lui faut pour effectuer diverses fonctions, y compris le développement d’un système immunitaire résistant.

Comme la nutrition en général peut faire l’objet d’un autre article, supposons ici que vous suivez déjà un régime alimentaire complet, riche en fruits et légumes frais et en grains entiers.  Et après?

Certains nutriments spécifiques – nommément les vitamines et minéraux – sont essentiels à la fonction immunitaire. La consommation d’une bonne quantité de ces vitamines et minéraux est certes bénéfique pour le système immunitaire.  Voici certains des plus importants micronutriments pour le système immunitaire :

  • Vitamine A : la première ligne de défense de l’organisme contre les substances étrangères est le tissu épithélial, un type de tissu qui constitue la peau et d’autres parois corporelles. Comme la vitamine A est nécessaire à la formation et la maturation des cellules épithéliales, c’est donc une composante essentielle de la défense du système immunitaire. Elle joue aussi un rôle dans la préservation de la santé des divers organes du système immunitaire et dans la régulation du fonctionnement des cellules immunitaires. Carottes, légumes verts feuillus, patate douce et autres légumes jaunes et oranges sont quelques-unes des sources alimentaires de vitamine A.
  • Vitamine C : souvent proclamée la plus importante pour le système immunitaire, la vitamine C aide l’organisme à créer des anticorps et des globules blancs, qui lui sont tous deux utiles pour lutter contre l’infection. Oranges et autres agrumes, fraises et tomates sont certaines des sources naturelles de vitamine C.
  • Vitamine D : dès l’intrusion de pathogènes dans l’organisme, ils sont souvent détruits par des protéines antimicrobiennes. La vitamine D aide à réguler ces protéines ainsi que d’autres réponses immunitaires.  Poisson, œufs et substances laitières sont au nombre des aliments riches en vitamine D.
  • Vitamine E : les antioxydants sont des substances qui aident l’organisme à lutter contre les toxines qui peuvent causer divers problèmes de santé. La vitamine E est un antioxydant qui contribue à protéger de l’oxydation les membranes de certaines cellules immunitaires, aidant ainsi à réguler le fonctionnement du système immunitaire.  Pour un apport accru de vitamine E dans l’alimentation, il faut consommer en plus grande quantité noix, graines, brocoli et avocat.
  • Zinc : le zinc peut contribuer à la guérison et à la réparation du corps en cas de blessure. Le zinc aide aussi à la réponse du système immunitaire aux bactéries et virus dans l’organisme.  Viande, substances laitières, noix et graines sont des sources de zinc qu’on peut intégrer à un régime alimentaire.
  • Fer : l’organisme a besoin de fer pour former de nouvelles cellules immunitaires, précisément des lymphocytes, qui à leur tour aident à protéger l’organisme contre l’infection. Viande rouge, haricots, tofu, et pour les plus aventureux, le foie de bœuf sont parmi les sources alimentaires de fer.

Prise de suppléments et santé immunitaire

Même si vous pouvez tirer de votre alimentation les micronutriments mentionnés plus haut, la prise d’un supplément multivitaminique peut aussi bonifier votre apport en nutriments. Que vous décidiez de prendre ou non des suppléments alimentaires additionnels, divers facteurs sont à prendre en compte :

  • Restrictions alimentaires : si vous suivez un régime particulier, par exemple végétalien, il sera peut-être plus difficile d’obtenir tous les nutriments nécessaires de vos seuls aliments. Dans ce cas, une multivitamine générale pourra aider à renforcer votre système immunitaire. C’est aussi vrai dans le cas d’une allergie ou sensibilité alimentaire qui limite le nombre d’aliments que vous pouvez consommer en toute sécurité.
  • Groupes à risque : des gens de certains groupes, comme les femmes enceintes ou les personnes âgées, peuvent avoir besoin de nutriments additionnels pour favoriser la résistance de leur système immunitaire. Si vous croyez appartenir à un tel groupe, consultez un médecin pour déterminer quel serait le meilleur supplément pour bonifier votre apport nutritionnel.
  • Apport quotidien recommandé (AQR) : un apport quotidien recommandé, ou AQR, est établi pour tous les micronutriments mentionnés plus haut. Il s’agit de la quantité de chaque nutriment dont la plupart des gens ont besoin au quotidien pour conserver un style de vie sain. Si votre alimentation régulière ne vous fournit pas ces apports, il faudrait voir à la rajuster ou commencer à prendre une multivitamine quotidienne.

Outre les multivitamines traditionnelles, certains suppléments alimentaires sont spécifiques au système immunitaire. Ces suppléments renferment souvent de la vitamine C, du zinc et d’autres micronutriments que l’on trouve également dans une multivitamine traditionnelle. En fonction de vos besoins alimentaires, l’un peut être meilleur pour vous qu’un autre.

Exercice et immunité

Tandis que les liens entre alimentation et fonction immunitaire ont été étudiés et sont bien documentés, la recherche sur l’exercice et la fonction immunitaire demeure quant à elle légèrement plus théorique.  En effet, même s’il y a un consensus général sur l’effet positif de l’exercice sur le fonctionnement immunitaire, on s’accorde moins sur ce qui l’explique.

Étudions la question de plus près.

En général, on reconnaît la relation inverse entre l’exercice modéré régulier et le risque de maladie. Autrement dit, si le degré d’exercice modéré augmente, le risque de souffrir de diverses maladies baisse. De manière générale, plus on fait de l’exercice, moins on est malade.

Plusieurs théories ont été émises pour expliquer cette relation. Certains chercheurs estiment que l’exercice aide à expulser les pathogènes hors des voies aériennes de l’organisme, ce qui réduit le risque de contracter un rhume, la grippe ou toute autre maladie respiratoire. D’autres avancent que la corrélation relève d’une circulation accrue qui accélère le transport dans tout l’organisme des globules blancs et d’autres anticorps qui luttent contre les infections. Une autre théorie met en cause le stress. Un stress subi par l’organisme peut aussi affecter la fonction immunitaire. L’exercice ralentit cependant la libération des hormones du stress, ce qui peut alléger la pression quotidienne sur le système immunitaire.

L’exercice régulier peut aussi aider à préserver la santé d’organes vitaux, comme les poumons et le cœur. Les gens en bonne forme physique qui font de l’exercice régulièrement ont souvent des symptômes moins aigus et se rétablissent plus rapidement d’une maladie respiratoire que les personnes sédentaires. Par exemple, une étude de 2020 a permis d’observer que les sujets actifs ayant contracté le coronavirus tendaient à avoir des symptômes moins graves et de plus courte durée que les sujets inactifs.  Cette étude attribuait les effets observés à une circulation accrue des anticorps et à divers autres facteurs.

L’exercice le plus bénéfique pour l’immunité

Comme les liens entre l’exercice physique et le système immunitaire sont encore à l’étude, il est difficile de déterminer quels exercices précis soutiennent la santé du système immunitaire. Cela dit, certaines lignes directrices générales permettent d’établir un régime d’exercice qui aidera à stimuler le système immunitaire.

Il est conseillé aux adultes de faire de l’exercice modéré environ 30 minutes, cinq fois par semaine, pour un total hebdomadaire de 150 minutes. Marche rapide, jogging ou même randonnée à vélo constituent des formes d’exercice. Le but est d’accélérer la fréquence cardiaque, quel que soit le moyen.

Faire de l’exercice pendant 150 minutes chaque semaine contribuera à conserver un cœur et des poumons en santé, et comme nous l’avons déjà mentionné, favorisera la résistance de l’organisme à la maladie et son rétablissement, le cas échéant.

Un style de vie sain pour une saine immunité

Le système immunitaire est compliqué. Il ne s’agit pas d’un seul mais bien de divers systèmes de l’organisme agissant en conjugaison afin de remplir toutes les fonctions immunitaires. Par conséquent, pour un soutien adéquat, il ne faut pas rechercher un ingrédient précis qui stimule l’immunité. Il faut adopter un style de vie plus sain et soutenir tout l’organisme.  D’où l’importance pour préserver la santé du système immunitaire, de prendre et conserver de bonnes habitudes comme faire de l’exercice, bien manger et profiter d’un sommeil de qualité. En conclusion, faites de l’exercice, consommez plus de légumes et commencez à soutenir votre système immunitaire en améliorant votre état de santé et de bien-être général.

Dans le domaine de la nutrition, certains nutriments restent méconnus, même s’ils jouent des rôles très importants dans la santé.  La cystéine est l’un de ces composés. Souvent appelée la L-cystéine, elle se présente sous la forme de différents dérivés moléculaires, comme la N-acétyl-L-cystéine ou cystine. Même s’il ne fait pas les gros titres, cet acide aminé semi-essentiel joue un rôle distinct dans la synthèse des protéines, procurant divers bienfaits pour la santé et le mieux-être, et plus encore.

Pour bien comprendre la L-cystéine

Les acides aminés sont des constituants des protéines dont la synthèse en nécessite 20 parmi ceux-ci.  Neuf acides aminés sont essentiels et l’alimentation doit nous les fournir, puisque l’organisme ne les produit pas. La L-cystéine est semi-essentielle.  Une certaine quantité peut être synthétisée à partir d’autres acides aminés, comme la méthionine et la sérine. Pourtant, quand la synthèse des protéines s’intensifie, comme en période de maladie ou de poussée de croissance, l’organisme doit compter sur un apport alimentaire de L-cystéine pour obtenir l’apport qu’il lui faut.

La structure chimique de la L-cystéine comporte un groupe fonctionnel du thiol (-SH), lui conférant des propriétés chimiques uniques pour la synthèse des protéines. La L-cystéine peut ainsi former des liaisons de disulfure avec d’autres molécules de cystéine, ce qui stabilise la structure de bon nombre de protéines. La L-cystéine sert également de précurseur du glutathion, un antioxydant essentiel à la protection des cellules.

La L-cystéine : d’importants bienfaits pour la santé

Au cours des dernières années, on a attribué divers bienfaits à la L-cystéine, ce qui a contribué à la rendre plus populaire dans l’industrie des suppléments alimentaires.  Parmi ses aspects bénéfiques les plus notables :

  1. Synthèse des protéines : elle favorise la synthèse des protéines qui se produit dans chacune des cellules de l’organisme, afin de soutenir des fonctions et structures essentielles à la vie.
  2. Puissance antioxydante :elle accroît le taux de glutathion dans l’organisme pour aider à neutraliser les radicaux libres nocifs et protéger les cellules contre le dommage oxydatif. Les antioxydants sont un soutien essentiel à la détoxication hépatique et aux fonctions cérébrales et pulmonaires.
  3. Renforcement des cheveux : abondante dans la peau et les cheveux, la kératine est une protéine qui contient une forte quantité de L-cystéine qui en est un constituant.
  4. Régulation du système immunitaire : elle favorise la modification du taux de production de diverses enzymes et molécules effectrices nécessaires au système immunitaire.
  5. Propriétés mucolytiques : en aidant à décomposer les mucosités, la L-cystéine assure des bienfaits thérapeutiques permettant de dégager le passage dans l’appareil respiratoire et les bronchioles.
  6. Santé osseuse : la L-cystéine est très importante pour l’absorption du calcium qui à son tour est essentielle à la solidité des os. Elle joue aussi un rôle de premier plan dans le ralentissement de la perte osseuse, en réduisant l’inflammation et le stress oxydatif.

Futures implications

Outre ses bienfaits biologiques, la L-cystéine est largement utilisée dans des applications industrielles. Sa capacité à rompre les liaisons de disulfure dans le gluten en fait un excellent agent de conditionnement de la pâte dans la fabrication du pain. On l’utilise aussi pour créer des saveurs et des parfums.

À mesure que la recherche continue de clarifier les propriétés biologiques complexes de la L-cystéine, d’autres applications et pistes de recherche verront le jour.

À partir de son rôle indispensable dans la synthèse des protéines et la défense antioxydante, jusqu’à ses diverses applications dans les secteurs de l’alimentation et des suppléments, la L-cystéine est un acide aminé polyvalent remarquable. Même s’ils n’attirent pas encore l’attention générale, le respect pour cet acide aminé particulier et ses bienfaits uniques est là pour durer.

Les capacités du corps humain sont époustouflantes. D’innombrables fonctions conscientes et inconscientes vous permettent de bouger, de penser et… de vivre. Comme une machine bien huilée, il exécute les mêmes processus essentiels jour après jour. Mais bien sûr, votre corps n’est pas une machine, c’est un organisme.

Il s’avère que les êtres humains sont assez complexes. Et pour comprendre le fonctionnement du corps, il faut comprendre ses parties. C’est là qu’intervient cet article.

De quoi est fait le corps humain?

Le corps humain est constitué de milliards de cellules. En tant que plus petites parties vivantes du corps humain, elles sont constituées de molécules qui, à leur tour, sont composées d’éléments. L’organisme compte environ deux cents types de cellules différentes, chacune remplissant une fonction différente. Les globules rouges, par exemple, transportent l’oxygène, tandis que les globules blancs aident à protéger l’organisme contre les infections.

Bien que cela puisse paraître étrange, vos cellules ne sont pas permanentes. Des milliards de cellules meurent chaque jour dans votre corps et des milliards sont régénérées. Ce renouvellement cellulaire fait partie intégrante de la vie de l’organisme humain. Certaines cellules, comme les cellules de la peau, meurent et se régénèrent très fréquemment. D’autres, comme certaines cellules présentes dans les os, ont des cycles de vie beaucoup plus longs.

Toutes les cellules ne fonctionnent pas indépendamment les unes des autres ; certaines collaborent en groupe pour assurer les grandes fonctions de l’organisme. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Penchons-nous sur l’organisme humain

S’il est important d’étudier les cellules et de comprendre leur rôle, il est parfois nécessaire d’avoir une vue d’ensemble. La structure du corps humain peut être visualisée à plusieurs niveaux, en agrandissant légèrement chaque niveau suivant. Ceux-ci comprennent : les cellules, les tissus, les organes, les systèmes d’organes et l’organisme. Décomposons-les.

  • Les cellules : le corps est constitué de milliards de cellules, dont plus de deux cents types distincts remplissent une fonction spécifique. Comme mentionné ci-dessus, les cellules sont les plus petites parties vivantes du corps humain. Des milliards de cellules meurent et se régénèrent chaque jour.
  • Les tissus : les tissus sont constitués de cellules similaires, qui se regroupent pour remplir une fonction commune. Les quatre principaux types sont le tissu conjonctif, le tissu épithélial, le tissu musculaire et le tissu nerveux. Chacun d’entre eux remplit une fonction générale, mais peut également être décomposé en sous-tissus spécifiques ayant des fonctions plus définies. Le tissu musculaire, par exemple, se contracte et se dilate pour faire bouger des parties du corps. Il s’agit d’une fonction générale. Le muscle cardiaque est un tissu qui remplit une fonction spécifique : il se contracte et se dilate pour pomper le sang dans l’organisme.
  • Les organes : lorsque deux ou plusieurs types de tissus s’associent pour remplir une fonction spécifique, ils forment un organe. On soulignera que la plupart des organes du corps contiennent les quatre types de tissus. Les organes effectuent des tâches spécifiques, nécessaires au bon fonctionnement de votre corps. Le cœur, par exemple, pompe le sang oxygéné dans tout le corps. Les poumons font entrer l’oxygène dans le corps et rejettent le dioxyde de carbone. Le foie aide à éliminer les toxines.
  • Les systèmes d’organes : les groupes d’organes qui travaillent ensemble forment les systèmes d’organes. Par exemple, le cerveau et la moelle épinière sont deux organes distincts contenant des nerfs qui transmettent des informations dans tout le corps. Ils appartiennent tous deux au système nerveux. Le corps humain comprend onze systèmes d’organes : cardiovasculaire, digestif, endocrinien, immunitaire, tégumentaire, lymphatique, musculo-squelettique, nerveux, reproductif, respiratoire et urinaire.
  • L’organisme humain : l’ensemble de ces petits éléments constitue une entité vivante unique, à savoir l’organisme humain. Du niveau cellulaire aux systèmes d’organes, chaque partie de votre corps remplit des fonctions dans le même but ultime : vous maintenir en vie et en bonne santé.

Cinq organes dont on ne peut se passer

Si chaque partie de l’organisme humain joue un rôle à part entière, certaines sont plus importantes que d’autres. Le corps humain contient cinq organes vitaux sans lesquels il est impossible de survivre : le cerveau, le cœur, les reins, le foie et les poumons. Bien qu’il soit préférable d’aborder la santé et la nutrition de manière holistique, ces organes clés peuvent vous aider à vous orienter lorsque vous étudiez les subtilités du corps humain. 

En savoir plus sur les systèmes d’organes

Examinons maintenant de plus près les onze systèmes d’organes de votre corps. Comme nous l’avons mentionné, chacun d’eux est composé d’au moins deux organes ainsi que d’autres tissus. Leurs avantages uniques pour l’organisme sont décrits ci-dessous :

  • Le système cardiovasculaire : composé de trois éléments principaux – le cœur, les vaisseaux sanguins et le sang – ce système transporte l’oxygène, les nutriments et le dioxyde de carbone dans tout le corps. Il travaille en étroite collaboration avec le système respiratoire pour faire entrer l’oxygène et éjecter le dioxyde de carbone.
  • Le système digestif : la bouche, l’œsophage, l’estomac, le gros intestin et l’intestin grêle sont les principales parties de ce système, également appelé système gastro-intestinal. Certains nutriments sont nécessaires à la survie et grâce à votre système digestif, votre corps peut absorber de la nourriture et de l’eau, les transformer et extraire ces nutriments vitaux.
  • Le système endocrinien : l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroïde libèrent des hormones dans l’organisme pour activer les changements et guider les processus biologiques. Considérez ce système comme un réseau de communication interne, qui aide à réguler la croissance et le développement, l’homéostasie (l’équilibre interne constant), le métabolisme, l’humeur, la reproduction, la fonction sexuelle et le cycle veille-sommeil.
  • Le système immunitaire : ce système proactif ne se contente pas de défendre l’organisme contre les maladies, il joue également un rôle dans la protection de l’organisme contre les agents pathogènes. Il comprend votre rate, vos amygdales, votre thymus et vos leucocytes (les globules blancs).
  • Le système tégumentaire : composé de la peau, des cheveux et des ongles, ce système est responsable de la protection contre les micro-organismes externes et du maintien des fluides à l’intérieur du corps.
  • Le système lymphatique : trois organes – les ganglions lymphatiques, la lymphe et les vaisseaux lymphatiques – contribuent à protéger l’organisme contre les maladies et les infections.
  • Le système musculo-squelettique : comme son nom l’indique, ce système a pour fonction principale d’utiliser les muscles et le squelette pour soutenir les tissus mous du corps et permettre les mouvements. Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’il comprend également le cartilage, les tendons et les ligaments, qui permettent de relier les os et les muscles entre eux et à d’autres parties du corps.
  • Le système nerveux : composé du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs et des organes sensoriels (la peau, les yeux, les oreilles, la langue et le nez), ce système a pour fonction principale de recueillir, de transférer et d’interpréter les informations sensorielles dont le corps fait l’expérience. Et, si nécessaire, il alerte d’autres organes et systèmes. Par exemple, si vous voyez une voiture se diriger vers vous (un stimulus visuel), votre système nerveux peut activer votre réaction de combat ou de fuite, qui indique à votre cœur de battre plus vite, à vos poumons de respirer plus rapidement et à vos glandes surrénales de libérer de l’adrénaline.
  • Le système reproducteur : ce système, qui donne la vie, est responsable de la conception et de la mise au monde de nos enfants. Les organes associés comprennent les organes génitaux, les trompes de Fallope, l’utérus, la prostate, etc. Il est également responsable de la production des gamètes (ou cellules sexuelles) et des hormones sexuelles – œstrogène et testostérone – qui jouent un rôle essentiel dans le développement et la croissance de l’être humain.
  • Le système respiratoire : les organes de ce système – les poumons, le larynx, le pharynx, la trachée et le diaphragme – sont responsables de l’apport d’air oxygéné dans le corps et de l’expulsion du dioxyde de carbone. Ce système vital travaille en étroite collaboration avec le système cardiovasculaire pour fournir au corps de l’oxygène, ce qui aide les cellules à produire de l’énergie.
  • Le système urinaire : également appelé système excréteur, il utilise les reins, la vessie, les uretères et l’urètre pour éliminer l’eau et les déchets de l’organisme et contribuer à maintenir l’équilibre du pH.

Comprendre le corps humain : une quête sans fin

L’organisme humain est si complexe qu’il peut sembler impossible de le comprendre entièrement, surtout avec un seul article. Toutefois, en savoir plus sur sa structure de base est un premier pas vers la compréhension du fonctionnement du corps.

Ne vous arrêtez donc pas là! Appuyez-vous sur ce que vous venez de lire pour vous plonger plus profondément dans l’une des plus grandes merveilles de la nature : le corps humain.

Depuis des siècles, la médecine traditionnelle utilise les plantes pour favoriser la santé. Au fil du temps, nombre de ces plantes – en raison de leurs bienfaits pour la santé – ont été adoptées dans le monde entier. Par exemple, le chardon-Marie.

Également connu sous le nom de chardon argenté ou artichaut sauvage, le chardon-Marie est une plante à fleurs originaire des pays méditerranéens. Traditionnellement, il est utilisé pour soutenir la santé du foie et de la vésicule biliaire. Mais quels en sont les bienfaits et les usages réels? Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le chardon-Marie, ses utilisations courantes et ce que les recherches récentes ont permis de découvrir sur cette plante mystérieuse.

Qu’est-ce que le chardon-Marie?

Apparenté à la marguerite et à l’ambroisie, le chardon-Marie, ou Silybum marianum, est originaire d’Europe. Cette plante régionale présente des fleurs violettes et des feuilles épineuses parcourues de nervures blanches (d’où l’allusion au lait en anglais). Introduite sur le continent américain par les colons, on la trouve aujourd’hui aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Australie.

Le principal ingrédient du chardon-Marie qui nous intéresse est la silymarine, un composé chimique dont on pense qu’il a des propriétés antioxydantes. Même si silymarine renvoie souvent à la plante elle-même, c’est quelque peu inexact, car il s’agit plutôt de l’une des nombreuses substances qui y sont présentes. La plupart des produits à base de chardon-Marie sont fabriqués à partir de silymarine extraite des graines de chardon-Marie.

La silymarine soutient la santé du foie

Le foie est l’un des organes les plus sollicités de l’organisme. Il est responsable de la détoxication du sang, de la métabolisation des principaux nutriments, du stockage des vitamines et minéraux essentiels, et de bien d’autres choses encore. Le cœur peut produire 80 battements par minute, mais le foie accomplit plus de 500 fonctions vitales différentes en même temps. Le cerveau est le seul organe qui remplit un plus grand nombre de fonctions.

Le chardon-Marie est traditionnellement utilisé pour sa capacité à soutenir la santé du foie et la science moderne s’intéresse particulièrement aux propriétés bénéfiques de la silymarine :

  1. Propriété antioxydante– Lorsque le foie métabolise des substances toxiques, des radicaux libres peuvent être produits et endommager cet organe. Les antioxydants puissants, comme la silymarine, se chargent de « récupérer » les radicaux libres et de les neutraliser, ce qui peut protéger le foie des dommages causés par le stress oxydatif.
  2. Régénération cellulaire – La silymarine est connue pour favoriser le processus normal de renouvellement et de régénération des cellules hépatiques. En raison de l’interaction du foie avec les toxines, les radicaux libres, les médicaments et d’autres substances nocives, sa capacité à réaliser ce processus est essentielle à son fonctionnement.
  3. Détoxication – La transformation et l’élimination des toxines de l’organisme est l’un des principaux rôles du foie. La silymarine peut soutenir ce processus et le rendre plus efficace pour le foie.
  4. Protection contre les toxines –La silymarine peut protéger le foie contre le stress oxydatif. Elle peut également contribuer à protéger le foie des médicaments, des polluants environnementaux et d’autres substances nocives.
  5. Réponse immunitaire équilibrée – La silymarine peut favoriser l’immunomodulation, c’est-à-dire le processus qui consiste à réduire ou à renforcer la réponse immunitaire pour la maintenir en homéostasie (équilibre).

Ces bienfaits sont souvent désignés sous le terme générique d’effets hépatoprotecteurs du chardon-Marie, qui agissent sur la santé globale des cellules hépatiques. Lorsque le foie synthétise des protéines essentielles ou élimine des hormones du sang, il fait appel à des cellules hépatiques saines pour y parvenir. C’est pourquoi on considère la silymarine comme un excellent protecteur de la santé du foie.

Autres bienfaits de la silymarine

Bien que le foie soit l’un des principaux axes de recherche sur le chardon-Marie et la silymarine, on a pu observer d’autres bienfaits pour la santé. Parmi les autres applications importantes du chardon-Marie, citons les suivants :

  • Vésicule biliaire : ce petit organe est responsable du stockage et de la libération de la bile dans l’estomac pendant la digestion, en particulier pour la décomposition des gras. C’est cependant le foie qui produit la bile. Comme le chardon-Marie favorise la production et l’écoulement de la bile, il pourrait aussi contribuer au bon fonctionnement de la vésicule biliaire.
  • Santé cardiaque : certaines études ont montré que le chardon-Marie peut favoriser un bon taux de cholestérol, ce qui est un facteur important du maintien de la santé cardiaque au fil du temps.
  • Maîtrise du poids : une étude de 2016 a établi un lien entre la consommation de silymarine et la maîtrise du poids chez les souris. Ce phénomène n’a pas encore été observé dans le cadre d’études sur des sujets humains, mais il s’agit d’un exemple prometteur d’applications possibles du chardon-Marie.

Ajout du chardon-Marie au régime alimentaire

Certaines parties du chardon-Marie sont comestibles, notamment les racines, les fleurs et les jeunes tiges. Une fois les épines enlevées, les feuilles sont également comestibles, crues ou cuites. Cela dit, la plupart des gens n’ajoutent pas de silymarine à leur régime alimentaire en consommant du chardon-Marie, mais plutôt en prenant des suppléments alimentaires.

En supplément, le chardon-Marie est généralement ingéré sous forme d’extrait. Aucun apport quotidien recommandé n’est établi pour l’extrait de chardon-Marie, mais des études ont montré qu’un apport allant jusqu’à 700 milligrammes peut être pris trois fois par jour pendant une période maximale de six mois.

Le chardon-Marie peut-il être consommé sans danger?

La prise de chardon-Marie par voie orale est généralement considérée comme sûre. Même les études portant sur des doses très élevées n’ont montré que peu d’effets indésirables. Les cas signalés relèvent généralement d’une forme de malaise gastrique, comme la nausée ou des ballonnements.

Dans les rares cas d’allergie à la famille des Asteraceae/Compositae, une réaction au chardon-Marie peut se produire. En raison de l’insuffisance des données sur l’innocuité du chardon-Marie pendant la grossesse, il est généralement déconseillé aux femmes enceintes d’en consommer.

Comme pour tout supplément alimentaire, il est important de s’assurer qu’il n’existe aucune interaction négative du chardon-Marie avec les médicaments que vous prenez déjà. Il est conseillé de consulter un médecin avant d’ajouter un supplément de chardon-Marie à votre régime alimentaire.

En résumé

Si vous cherchez un moyen naturel de soutenir et de protéger votre foie, le chardon-Marie peut être un excellent ajout à votre régime de suppléments. Des études l’associent à plusieurs bienfaits pour les organes et le corps, en particulier lorsqu’il est utilisé dans le cadre d’une approche plus large de la santé et du mieux-être.

Gardez l’œil ouvert. De futures recherches permettront sans doute de découvrir d’autres applications de cette médecine traditionnelle ancienne et diversifiée.

Le thé vert est l’une des boissons les plus populaires au monde. Depuis des milliers d’années, on le consomme en Chine, là où la pratique de l’infusion des feuilles de thé a vu le jour. Son usage s’est ensuite répandu dans d’autres pays d’Asie de l’Est, puis en Europe. Assurant de nombreux bienfaits pour la santé, le thé vert a été consommé à des fins médicales et pour le simple plaisir tout au long de l’histoire.

Même si le thé vert se présente sous différentes formes, à partir des feuilles de thé jusqu’à la poudre de matcha, cet article s’attarde à une forme en particulier : l’extrait de thé vert.

C’est un ingrédient contenu dans divers produits allant des boissons énergisantes aux suppléments alimentaires. En tant que consommateur, vous vous demandez peut-être pourquoi. Lisez la suite pour une description de l’extrait de thé vert, de ses bienfaits pour la santé, et plus encore.

Qu’est-ce que l’extrait de thé vert?

Traditionnellement, on prépare le thé vert par l’infusion des feuilles de thé séchées dans de l’eau chaude. Après avoir retiré le sachet ou filtré les feuilles à l’aide d’une passoire, le liquide restant – le thé – est consommé. L’extrait de thé vert provient également des feuilles de thé séchées, mais par un processus différent.

Pour le produire, les feuilles de thé sont d’abord séchées, puis plongées dans des solvants pour en extraire les composés actifs. L’extrait est ensuite purifié pour éliminer le solvant et toutes les impuretés. Enfin, l’extrait pur est séché et réduit en poudre. Cet extrait contient les mêmes principes actifs que le thé vert traditionnel, mais sous une forme beaucoup plus concentrée. L’extrait de thé vert est souvent vendu sous forme de poudre, de liquide ou à l’intérieur de comprimés et de gélules. Pour ce qui est des ingrédients actifs, une gélule équivaut à un grand verre de thé.

En bref, l’extrait de thé vert est une forme concentrée de thé vert qui contient un grand nombre des mêmes ingrédients actifs qu’un verre de thé vert. En quoi est-ce important? Voyons quels sont ces ingrédients actifs et ce qu’ils signifient pour votre santé.

Ce que contient l’extrait de thé vert : ingrédients actifs et constituants

Les bienfaits du thé vert – et, par extension, de l’extrait de thé vert – proviennent des polyphénols. Ces composés chimiques, que l’on trouve dans divers végétaux, sont de puissants antioxydants (substances qui aident à protéger l’organisme contre les toxines). Le thé vert est connu pour contenir plusieurs polyphénols différents, dont le plus important sur le plan nutritionnel est l’épigallocatéchine gallate (EGCG).

Outre ces polyphénols, l’extrait de thé vert contient un autre type de composés organiques : les alcaloïdes. Il s’agit notamment de la caféine, de la théophylline et de la théobromine.

Le thé vert contient également un acide aminé appelé L-théanine, qui a fait l’objet d’études récentes en raison de ses effets sur les substances chimiques du cerveau qui favorisent la vigilance, la relaxation, la concentration, etc.

Les bienfaits pour la santé de l’extrait de thé vert

Le thé vert joue un rôle dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles. À titre d’exemple, au cours de la dynastie Ming, un écrivain chinois a décrit le rôle du thé vert comme un soutien de divers aspects de la santé.

Des études plus récentes ont permis d’obtenir encore plus d’information sur les bienfaits de l’extrait de thé vert pour la santé.

Comme nous l’avons mentionné, le thé vert est riche en antioxydants. On a montré que l’EGCG, en particulier, favorise l’élimination des toxines par l’organisme et réduit le stress oxydatif. Des taux adéquats d’antioxydants dans l’organisme favorisent la santé au niveau cellulaire.

Certaines études ont montré que l’extrait de thé vert favorisait les processus normaux d’oxydation des graisses dans l’organisme, tant au repos que pendant l’exercice. L’oxydation des graisses est le processus par lequel l’organisme décompose les graisses en substances qui peuvent ensuite être utilisées comme source d’énergie dans l’organisme. Il s’agit en fait du processus par lequel l’organisme élimine les graisses. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement la manière dont l’extrait de thé vert favorise l’oxydation des graisses, les études actuelles suggèrent que le thé vert peut contribuer à un poids corporel sain.

En résumé

Si vous cherchez à améliorer votre santé au niveau cellulaire, à maîtriser votre poids ou à améliorer votre concentration à court terme, l’extrait de thé vert pourrait être le supplément qu’il vous faut. Les propriétés médicinales du thé vert sont connues et utilisées depuis des siècles, et la recherche nous en apprend toujours plus.

En matière de consommation d’alcool et de santé, on allègue très souvent qu’un verre de vin en mangeant est bon pour la santé. Est-ce pour autant la vérité? Voyons voir.

En fait, le vin rouge renferme du resvératrol, et ce composé végétal est le facteur à la source de bon nombre d’allégations sur les effets bénéfiques du vin rouge pour la santé. Poursuivez votre lecture et découvrez ce qu’est le resvératrol, ses effets sur la santé et les sources qui en fournissent.

Qu’est-ce que le resvératrol?

Comme nous l’avons déjà mentionné, le resvératrol est un composé végétal et plus précisément, un polyphénol. Autrement dit, il s’agit d’une substance qui se forme naturellement dans divers végétaux. On estime qu’il agit comme un antioxydant qui aide à débarrasser l’organisme de divers radicaux libres et toxines. Cet effet positif a suscité de nombreuses études sur ses bienfaits potentiels pour la santé.

Bien que la recherche sur le resvératrol soit plutôt récente, la présence de ce composé dans le régime alimentaire de la plupart des gens n’a rien de nouveau. On le trouve dans des aliments aussi courants que les arachides et diverses baies ainsi que dans le raisin et, par conséquent, dans le vin. Le resvératrol est présent dans le vin rouge et le vin blanc, mais en quantité beaucoup plus élevée dans le rouge.

Les bienfaits pour la santé du resvératrol

Maintenant que les notions de base sont acquises, passons à la question fondamentale : le resvératrol est-il bon pour vous? En un mot, oui. Étudions de plus près ce qui explique ses effets sur la santé et son mode d’action.

Voici certains des bienfaits pour la santé largement reconnus du resvératrol :

  • Soutien antioxydant : bon nombre d’études ont permis d’observer l’action antioxydante du resvératrol. On a montré qu’il aide l’organisme à éliminer les radicaux libres (un type d’atome qui peut endommager les cellules), ainsi qu’à réduire et à prévenir le stress oxydatif. Il aide fondamentalement à favoriser la santé au niveau cellulaire.
  • Réduction de l’inflammation : en cas d’inflammation, le resvératrol agit sur deux fronts. Tout d’abord, il aide à empêcher la production de substances inflammatoires. Il soutient ensuite une saine réponse inflammatoire, essentielle à la santé d’importants organes et systèmes de l’organisme.
  • Santé cardiovasculaire : le stress oxydatif de l’organisme peut avoir un effet néfaste sur la santé cardiovasculaire (ou le fonctionnement adéquat du cœur et des vaisseaux sanguins). Comme nous l’avons dit plus haut, on a montré que le resvératrol soutient une saine inflammation et la réduction du stress oxydatif – ce qui explique qu’il revient souvent sur le tapis lorsqu’il est question de santé cardiaque. Il renforce des processus importants dans l’organisme directement associés avec le maintien du bon fonctionnement du cœur et des vaisseaux sanguins.
  • Fonction hépatique : le foie remplit diverses fonctions vitales dans l’organisme, y compris la filtration du sang et la dégradation de substances nocives. On a montré que le resvératrol favorise la santé du foie en aidant à le protéger contre un taux dommageable de toxicité.
  • Vieillissement cérébral : certaines études semblent indiquer que le resvératrol soutiendrait un vieillissement en santé du cerveau.

Le resvératrol et le régime alimentaire

Vous connaissez maintenant trois sources naturelles de resvératrol : baies, raisins et arachides. Dans les raisins et les baies, le resvératrol se trouve en grande partie dans la peau et les pépins, plutôt que dans la chair des fruits. D’autres aliments courants à forte teneur en resvératrol sont la pistache, le chocolat noir et le cacao.

Le mode de préparation des aliments influe sur la quantité de resvératrol. Par exemple, la quantité de resvératrol dans 100 millilitres de vin rouge est jusqu’à deux fois plus élevée que dans une tasse de raisins rouges. Autre exemple, les arachides crues fournissent beaucoup plus de resvératrol que le beurre d’arachides.

Aliment Portion Quantité totale de resvératrol
Arachides (crues) 1 tasse (146 grammes) 0,37 mg
Beurre d’arachides 1 c. à soupe (16 grammes) 0,0025–0,0081 mg
Raisins rouges 1 tasse (151 grammes) 0,24–1,25 mg
Poudre de cacao 1 c. à soupe (7,5 grammes) 0,011–0,017 mg
Vin rouge 148 ml (5 oz) 0,03–2,15 mg
Vin blanc 148 ml (5 oz) 0,01−0,27 mg

Pour concevoir un régime alimentaire sain et équilibré, on doit prendre en compte certains facteurs importants, mais l’apport en resvératrol n’est pas du nombre. En fait, il ne faut pas modifier tout un régime alimentaire pour y intégrer des aliments riches en resvératrol. Pour en ingérer un apport plus élevé, il suffit d’incorporer certains des aliments mentionnés plus haut à votre alimentation. Si vos collations se composent de fruits et légumes crus, songez à prendre des raisins rouges à votre prochaine visite à l’épicerie. Pour une petite gâterie, remplacez le chocolat au lait par du chocolat noir – vous saisissez l’idée générale.

La prise d’un supplément est un autre moyen d’accroître l’apport en resvératrol. Même si le vin rouge est une des meilleures sources de resvératrol, un verre en contient généralement 2 mg, tandis qu’un supplément peut en fournir au moins dix fois cette quantité.

Les effets indésirables du resvératrol

Si l’alimentation et des suppléments de qualité fournissent l’apport en resvératrol, il est peu probable que des effets indésirables se produisent. Le resvératrol n’est pas une substance toxique, et l’organisme peut facilement en ingérer jusqu’à cinq grammes par jour.

À plus forte dose, le resvératrol peut causer un malaise gastro-intestinal. Comme toujours, si vous optez pour la prise d’un supplément, consultez d’abord un médecin.

En résumé

On a montré que le resvératrol est un antioxydant puissant, qui favorise la santé cardiovasculaire et neurologique. Le resvératrol procure des bienfaits, autant sous la forme d’un supplément que d’aliments qui en contiennent naturellement – et même en dégustant ce fameux verre de vin. Nous levons notre verre à vous et à votre santé!

À mesure que les neurosciences approfondissent les complexités du cerveau humain, le rôle de premier plan de l’acide gamma aminobutyrique, ou GABA, dans cet orchestre biochimique complexe se confirme.

Le GABA est devenu un ingrédient populaire dans les suppléments en raison de son effet apaisant sur le système nerveux, qui procure un sentiment de détente. Si son mode d’action vous intéresse, vous êtes au bon endroit. En plus d’aborder la physiologie du cerveau, cet article traite du rôle du GABA et des moyens d’en conserver un bon taux dans le cerveau.

Qu’est-ce que le GABA?

Le GABA est un acide aminé neurotransmetteur, c.-à-d. qu’il transmet des message d’une cellule nerveuse à une autre. Plus précisément, le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur. Il bloque des messages et contrôle la vitesse de la communication dans l’ensemble du système nerveux.

Le réseau cérébral de neurones utilisatrices de GABA est dit « système gabaergique ». À l’instar d’une pédale de frein ou d’un régulateur de vitesse, ce système peut :

  • ralentir le flux d’information;
  • réduire l’activité d’autres neurotransmetteurs;
  • diminuer la stimulation des cellules nerveuses dans le cerveau.

Les sentiments de stress, d’anxiété et de peur sont associés à l’hyperactivité et à la surstimulation des cellules nerveuses. C’est ce qui explique que le GABA soit reconnu pour favoriser la détente et le sentiment de calme.

Les bienfaits pour la santé du GABA

Les neurosciences peuvent devenir très techniques. Il vaut mieux s’en éloigner un peu et voir plutôt l’effet global du GABA sur le corps et l’esprit.

La santé mentale

Le bien-être mental dépend en bonne partie de l’aptitude à traiter de façon ordonnée toute l’information sensorielle reçue par le cerveau. C’est exactement ce que fait le GABA dans le cerveau. Avec un bon taux de GABA, le système nerveux peut se réguler lui-même et préserver le calme et l’équilibre de l’esprit.

Le sommeil

Le rôle du GABA est aussi important pour la régulation du sommeil. Quand l’heure d’aller dormir approche, l’activité du système gabaergique s’accélère afin de tranquilliser le système nerveux et de favoriser un sentiment de calme. Ce processus contribue à la transition entre l’état de veille et la première étape du sommeil, puis les suivantes. Des hormones, comme la mélatonine, agissent en ciblant les récepteurs du GABA pour accroître l’activité du système gabaergique afin de calmer l’esprit.

L’alcool

L’alcool est connu pour accroître l’activité gabaergique qui, à son tour, contribue en partie aux effets sédatifs de l’alcool. Même si quelques verres peuvent procurer un sentiment de détente, la consommation chronique d’alcool peut perturber le système gabaergique. Avec le temps, une forte consommation d’alcool peut réduire la production de GABA dans le cerveau et dans tout le corps, ce qui augmente le risque de troubles de santé mentale, de problèmes de sommeil et de consommation excessive d’alcool.

Obtenir un apport en GABA

Riz brun, épinard, patate douce et brocoli sont quelques sources alimentaires riches en GABA. Divers suppléments peuvent aussi en fournir. Le GABA se forme naturellement dans l’organisme et en supplément, il est reconnu comme sûr. Avant de prendre du GABA, il est cependant recommandé à la femme enceinte ou qui allaite de consulter d’abord son médecin traitant.

Des études indiquent qu’un dose quotidienne maximale de trois grammes de GABA ne produit aucun effet indésirable important. La dose type de GABA préconisée dans les études sur son usage à long terme est d’environ 120 milligrammes. La dose de GABA peut cependant différer pour chacun, en fonction de l’âge, du sexe et de la raison pour laquelle on le prend. Il faut lire attentivement l’étiquette d’un produit et suivre la posologie indiquée – en cas de doute sur la dose qui convient, il faut toujours vérifier avec son médecin.

Une voie vers une santé mentale et émotionnelle durable

Le GABA est essentiel dans le monde complexe de la neurobiologie. Son rôle de neurotransmetteur permet de conserver l’équilibre fragile entre l’excitation et l’inhibition du système nerveux. Tandis que les chercheurs continuent d’approfondir leurs connaissances du cerveau humain, le GABA peut fournir à une multitude de gens une voie vers une santé mentale et émotionnelle durable.