La nutrition est un aspect primordial de la santé. L’organisme exécute tous les jours d’innombrables processus et tâches complexes qui exigent du carburant. Il faut bien le dire, un aspect essentiel de la vie est de fournir à l’organisme les nutriments dont il a besoin.

Pendant la grossesse, la nutrition devient un peu plus compliquée. Après tout, la femme enceinte n’est plus responsable de sa seule nutrition, mais aussi de celle de son enfant en développement qui compte sur elle pour obtenir pour les nutriments qu’il lui faut.

Pour l’organisme largement plus sollicité pendant la grossesse, certains nutriments deviennent beaucoup plus importants que d’autres. C’est le cas de la choline, un composé chimique qui se forme naturellement dans de nombreuses sources alimentaires. Lisez la suite pour un tour d’horizon complet du rôle de la choline pendant la grossesse, des plus récentes recherches sur le sujet et plus encore.

Qu’est-ce que la choline?

Comme nous l’avons mentionné, la choline est un composé chimique qui se forme naturellement. Les deux façons principales pour l’organisme d’obtenir la choline sont la synthèse endogène, qui se produit dans le foie, et l’alimentation. Cependant, la quantité de choline produite par l’organisme n’est pas suffisante pour répondre à tous les besoins. Par conséquent, votre alimentation doit vous fournir au quotidien ce nutriment essentiel.

La choline joue de nombreux rôles dans l’organisme, à partir d’aider au maintien de la structure des membranes cellulaires jusqu’à produire l’acétylcholine, un neurotransmetteur utile au système nerveux.

Pendant la consommation d’aliments contenant de la choline, les enzymes de l’organisme séparent la choline libre des autres composés. La choline libre est ensuite absorbée par l’intestin grêle et stockée dans le foie, avec la choline de production endogène, jusqu’à sa distribution dans tout le corps pour divers usages.

La choline et la grossesse

La choline devient l’un des nutriments les plus importants de l’alimentation pendant la grossesse. En plus de favoriser le développement adéquat du cerveau et de la moelle épinière de l’enfant, un juste apport de choline protège contre les défectuosités du tube neural et peut aider à renforcer la fonction neurologique. De plus, la choline contribue à favoriser la santé maternelle pendant toute la grossesse.

Les chercheurs sont encore à évaluer l’étendue des effets de la choline sur le développement prénatal, certaines études portant sur les effets à long terme de la choline sur le développement neurologique. Dans une étude menée par l’Université Cornell, les chercheurs ont constaté, par comparaison avec les enfants d’un groupe témoin, que la concentration dans l’exécution d’une tâche complexe était meilleure chez les enfants âgés de sept ans de femmes dont l’apport en choline était élevé pendant leur grossesse, soit précisément deux fois l’apport quotidien recommandé. Le groupe témoin de cette étude était composé d’enfants de femmes qui avaient consommé l’apport quotidien recommandé de choline, ce qui sous-entend la nécessité de réévaluer l’apport recommandé pour la femme enceinte.

Les lignes directrices actuelles en matière d’apport de choline pendant la grossesse sont fondées sur la fonction hépatique et non sur le développement prénatal. Par conséquent, des recherches en cours pourraient entraîner des changements à l’apport quotidien recommandé de choline, en particulier pour la femme enceinte.

Les besoins en choline : l’apport quotidien recommandé

L’apport de choline que doit fournir l’alimentation varie en fonction de l’âge, du sexe et d’autres facteurs. Au moment de la rédaction de cet article, les experts recommandent un apport quotidien de 425 milligrammes de choline à la femme non enceinte de plus de 19 ans. L’apport passe à 450 milligrammes pendant la grossesse et à 550 milligrammes pendant l’allaitement.

Comme nous l’avons vu dans la section précédente, certaines études indiquent des bienfaits mesurables pour la femme enceinte dont l’apport quotidien de choline est jusqu’à deux fois plus élevé que l’apport quotidien recommandé, soit 900 milligrammes par jour. Comme les recherches actuelles repoussent sans cesse les limites de nos connaissances en matière de nutrition, il est préférable de s’informer et, comme toujours, de consulter un médecin avant de changer radicalement son régime alimentaire.

Il est important de noter que même si un apport excessif de choline est à éviter, la limite supérieure est fixée bien au-delà de 900 mg par jour. Selon les National Institutes of Health (NIH), la limite supérieure de consommation de choline pour un adulte est de 3 500 milligrammes par jour, soit plus de huit fois l’apport quotidien recommandé. Même avec une surconsommation de suppléments, il serait difficile d’atteindre cette limite.

Sources de choline

Comme l’organisme ne produit pas suffisamment de choline par lui-même, il est impératif de consommer chaque jour des aliments riches en choline, surtout pendant la grossesse. Voici quelques-unes des meilleures sources de choline alimentaire, selon les NIH :

  • 85 g de foie de bœuf : 356 milligrammes
  • 1 œuf dur : 147 milligrammes
  • ½ tasse de fèves de soja : 107 milligrammes
  • 85 g de poitrine de poulet rôtie : 72 milligrammes
  • 85 g de morue de l’Atlantique : 71 milligrammes
  • 1 grosse pomme de terre rouge : 57 milligrammes
  • ½ tasse de haricots rouges en conserve : 45 milligrammes

On trouve aussi la choline en plus faible concentration dans de nombreux autres aliments, comme le yogourt, le brocoli et d’autres légumes crucifères, les champignons, les carottes et les fruits frais. Idéalement, il ne sera pas nécessaire d’obtenir d’un seul aliment l’apport quotidien de choline qu’il vous faut. Chacun des aliments de chaque groupe alimentaire dans un régime équilibré vous fournira un peu de choline, ce qui vous permettra d’obtenir l’apport quotidien nécessaire.

Pendant la grossesse, il peut être difficile de tirer des seuls aliments l’apport en choline nécessaire. Dans ce cas, un médecin pourrait recommander de prendre un supplément de choline. (Il est important de noter que ces suppléments ne sont pas destinés uniquement à la femme enceinte : toute personne qui estime son apport en choline insuffisant peut en prendre.) La choline est souvent présente dans les multivitamines.

Carence en choline

Aussi rare que soit la carence en choline chez la femme non enceinte, elle est tout de même possible. Elle est cependant beaucoup plus fréquente chez la femme enceinte, pour un certain nombre de raisons. Le besoin de choline d’une femme enceinte est tout simplement plus grand et en obtenir un apport suffisant de sa seule alimentation peut se révéler difficile. D’autres facteurs, comme les nausées matinales, peuvent encore aggraver le problème. Le vomissement de la nourriture laisse moins de temps à l’organisme pour en absorber les nutriments.

Pendant la grossesse, les bienfaits de la choline peuvent s’étendre au bébé, en soutenant le développement de son cerveau et de son tube neural. On ne saura trop insister sur l’importance d’un apport quotidien suffisant de choline pendant la grossesse.

Bonne nouvelle : présente dans les suppléments et largement disponible dans les aliments, la choline est un nutriment très accessible. Consultez votre médecin pour déterminer les sources de choline qui vous conviennent.

Tout le monde, sans exception, a besoin de protéines. C’est la réalité. Cela étant dit, le rôle exact que jouent les protéines dans un régime alimentaire dépend de bon nombre de facteurs, y compris l’âge, le degré d’activité et le sexe.

Les besoins alimentaires et nutritionnels de la femme diffèrent de ceux de l’homme. Les besoins nutritionnels de la femme changent selon le stade de la vie, de l’enfance et l’adolescence jusqu’à la grossesse, la ménopause et au-delà. Cet article s’attarde plus particulièrement à un nutriment souvent négligé quand il est question de santé au féminin : les protéines.

Ce que sont les protéines : un tour d’horizon rapide

Avant de passer aux aspects plus sérieux, commençons par une brève description de ce que sont les protéines. Provenant de sources à la fois végétales et animales, ce sont des macronutriments, soit des nutriments dont l’organisme a besoin en grande quantité.

L’organisme utilise les protéines pour des fonctions et processus très divers. Vous savez sans doute déjà que les protéines sont les éléments constitutifs des muscles, permettant à l’organisme de développer et réparer les tissus musculaires, en plus de tenir un rôle important à bien d’autres égards : aider l’organisme à métaboliser les aliments, transmettre des signaux entre les cellules ou structurer la peau et d’autres tissus.

Les protéines sont faites d’acides aminés, soit les constituants essentiels de la vie. On connaît 22 acides aminés et l’organisme a besoin de tous. Comme ce ne sont pas tous les aliments riches en protéines qui renferment tous les acides aminés, il est important de diversifier les sources de protéines ou de consommer des protéines complètes, soit des aliments qui contiennent tous les acides aminés. Aucun souci pour approfondir la question grâce à ce supplément d’information.

Les protéines et la santé au féminin : du métabolisme à la masse musculaire

Plusieurs rôles des protéines sont identiques chez la femme comme chez l’homme : elles aident à renforcer les os, développer les muscles et réguler le métabolisme de l’organisme. Favorisant une vie saine et agréable, tous ces rôles prennent une importance grandissante avec l’âge.

La masse musculaire maigre de la femme est naturellement plus petite que celle de l’homme, mais la consommation d’une grande quantité de protéines peut aider l’organisme à développer la masse musculaire. Certains bienfaits pour la santé peuvent en découler, en particulier plus tard dans la vie. À moins de le vouloir, il n’est aucunement nécessaire de rechercher un physique d’adepte de musculation, mais une bonne musculature peut aider à conserver sa mobilité en vieillissant. Après la ménopause, la baisse du taux d’œstrogènes chez la femme peut entraîner un risque accru de perte osseuse. Cependant, une bonne consommation de protéines, une certaine forme de musculation et de façon générale, l’activité physique, peuvent aider l’organisme à empêcher la perte osseuse.

L’apport en protéines nécessaire à l’organisme

Deux facteurs devraient déterminer l’apport quotidien en protéines : le poids et les objectifs en matière de forme physique. L’apport quotidien de protéines actuellement recommandé pour l’adulte en santé est de 0,8 g par kilo de poids corporel. Par exemple, l’apport d’une femme de poids moyen aux États-Unis serait d’environ 61 g par jour.

Ce rapport entre l’apport et le poids corporel est la quantité de protéines qu’il faut à l’organisme pour remplir de façon optimale ses fonctions vitales. Si le but est de développer sa musculature, il faut sans doute songer à une consommation de protéines nettement plus élevée. Les recherches actuelles indiquent qu’un apport optimal de protéines pour développer et préserver la masse musculaire se situerait entre 0,14 g et 2 g par kilo de poids corporel. Chez la femme âgée de plus de 65 ans, ce rapport peut grimper à 2,6 g de protéines par kilo afin de compenser la perte de densité osseuse qui suit la ménopause.

Les protéines et la grossesse

Comme le corps d’une femme sert aussi au développement d’une autre personne pendant la grossesse, il peut avoir besoin d’un apport de protéines plus élevé qu’en temps normal. Aucune certitude du côté de la recherche à ce sujet, mais des études suggèrent que l’apport de protéines nécessaire au troisième trimestre de la grossesse serait d’environ 1,36 g par kilo de poids corporel. Certains chercheurs estiment cependant que cet apport serait beaucoup plus élevé et suggèrent plutôt qu’il soit d’environ 3 g par kilo de poids corporel au dernier trimestre. 

La consommation de protéines pendant la grossesse est importante pour la santé autant du bébé que de la mère. Pendant la grossesse, la consommation de protéines peut aider à éviter les fringales. Consommées en même temps que des grains entiers et des glucides complexes, les protéines peuvent contribuer à la sensation de satiété après les repas. Un tel régime alimentaire équilibré aidera aussi à maintenir un taux de sucre sanguin constant, ce qui peut aider à réduire le risque de diabète gestationnel pendant la grossesse.

Les sources et les suppléments pour une alimentation riche en protéines

Même si on ne saurait trop insister sur les effets bénéfiques de consommer des protéines en grande quantité, il reste à savoir à quoi ressemble un régime alimentaire très protéiné. Même si le repas classique de l’adepte de musculation peut venir immédiatement à l’esprit – poitrine de poulet nature et brocoli – rien à craindre, car les repas peuvent être beaucoup plus savoureux.

On trouve des protéines dans une foule d’aliments de sources végétales et animales. Voici certaines des sources animales de protéines les plus courantes :

  • Viande rouge
  • Poitrine de poulet et autres volailles
  • Poisson, surtout le thon
  • Œufs
  • Substances laitières

Passons à certaines des meilleures options de protéines de sources végétales :

  • Tofu et autres produits de soja
  • Légumineuses, comme les haricots noirs et pois chiches
  • Noix et graines
  • Quinoa

Avec une planification et une préparation adéquates des repas, il est normalement possible d’obtenir tous les acides aminés nécessaires de protéines de sources végétales. Par contre, certains nutritionnistes suggèrent que la femme enceinte suive un régime alimentaire omnivore composé de protéines animales maigres et de protéines végétales pour permettre à son corps de mieux répondre aux exigences nutritionnelles liées à la grossesse.

En plus des protéines alimentaires, des suppléments de protéines sont aussi disponibles. Typiquement dérivés de protéines de soja, de pois ou de lactosérum, ces suppléments sont offerts sous forme de poudre qui peut être ajoutée à des boissons fouettées.

En fin de compte, aucune source de protéines n’est meilleure qu’une autre. Il s’agit plutôt de trouver la combinaison de protéines végétales, animales ou en supplément qui vous donne les meilleurs résultats. Il peut être difficile d’obtenir un apport suffisant de protéines et comme pour tout changement à un régime alimentaire, il faut de la diligence et de la planification. Ne soyez pas trop dur envers vous à l’heure de prendre en main votre santé.

Dans l’industrie des produits de soins cutanés, certains ingrédients sont devenus des incontournables en raison de leur polyvalence et de leur efficacité, dont les acides alpha-hydroxylés (AAH) et les acides bêta-hydroxylés (ABH). La popularité de ces deux acides tient à leur capacité à améliorer divers problèmes de peau, de l’hyperpigmentation aux rides et à la peau terne.

Même si les AAH et les ABH ont des propriétés distinctes, ils offrent des bienfaits uniques et puissants, lorsqu’on les combine dans certains produits, en particulier un sérum.

Dans cet article, nous examinerons ce qui distingue les AAH des ABH, leur action sur la peau et les avantages de les utiliser en tandem.

La base : que sont les AAH et les ABH?

Les AAH et les ABH sont des exfoliants chimiques. Ils aident à éliminer les couches supérieures de cellules mortes de la peau, ce qui favorise la croissance de nouvelles cellules. Cependant, leur mode d’interaction avec la peau est différent.

Acides alpha-hydroxylés

Les AAH  sont des acides hydrosolubles dérivés de sources naturelles. À titre d’exemples, l’acide glycolique provient de la canne à sucre, l’acide lactique est tiré du lait et l’acide citrique dérive des agrumes. Puisque les AAH sont hydrosolubles, ils agissent principalement en surface de la peau pour dissoudre les cellules mortes. Les AAH améliorent la texture de la peau, atténuent les ridules et favorisent l’hydratation, ce qui est particulièrement bénéfique pour la peau sèche ou endommagée par le soleil.

Acides bêta-hydroxylés

Les ABH sont liposolubles, c’est-à-dire qu’ils se dissolvent dans l’huile. Ils désobstruent les pores et réduisent les points noirs. L’acide salicylique est l’ABH le plus courant. Reconnu pour sa capacité à agir dans les pores, il en dissout le sébum et empêche leur obstruction. Comme les ABH sont liposolubles, ils conviennent mieux aux peaux grasses et à problèmes.

Les bienfaits des AAH dans les soins de la peau

En plus d’être reconnus pour leurs propriétés exfoliantes, les AAH offrent aussi d’autres bienfaits :

  • Teint plus éclatant
    • En exfoliant les cellules mortes en surface, les AAH rendent la peau plus fraîche et plus claire, ce qui lui confère un éclat de santé.
  • Texture de la peau améliorée
    • Une utilisation régulière des AAH peut rendre la peau plus lisse et plus douce. C’est particulièrement bénéfique pour les personnes qui ont la peau rugueuse ou granuleuse.
  • Rides et ridules atténuées
    • Les AAH stimulent la production de collagène, une protéine essentielle qui préserve la fermeté de la peau et atténue l’apparence des rides et des ridules. C’est pourquoi il est souvent utilisé dans les solutions « anti-âge ».
  • Hyperpigmentation et taches foncées estompées
    • Les AAH accélèrent le renouvellement cellulaire, ce qui aide à atténuer les taches foncées et l’hyperpigmentation.
  • Hydratation accrue
    • Comme les AAH lient les molécules d’eau à la peau, ils accroissent la rétention de son hydratation, contribuant ainsi à la garder ferme et hydratée.

Les bienfaits des ABH dans les soins cutanés

Les ABH procurent divers bienfaits, plus particulièrement aux peaux grasses et à problèmes :

  • Nettoyage des pores obstrués par l’huile
    • En raison de leur nature liposoluble, les ABH peuvent s’infiltrer dans les couches lipidiques de la peau, ce qui leur permet de pénétrer plus profondément dans les pores. Elles peuvent aider à dissoudre le sébum et à désobstruer les pores.
  • Propriétés apaisantes
    • Les ABH, comme l’acide salicylique, sont naturellement apaisants. Ces propriétés les rendent doux pour la peau, même s’ils agissent en profondeur. Comme les ABH peuvent aider à atténuer les rougeurs et à apaiser l’irritation, ils conviennent à merveille aux peaux sensibles.
  • Exfoliation sans dessèchement
    • Certains ingrédients exfoliants peuvent être nocifs pour la peau. Les ABH exfolient la peau sans en altérer le microbiome, ni l’hydratation essentielle.
  • Atténuation des points noirs et des points blancs
    • Comme les ABH ciblent le sébum dans les pores, ils peuvent réduire les points noirs et les points blancs, améliorant ainsi l’aspect général de la peau.

Pourquoi certains produits de soins de la peau combinent-ils des AAH et des ABH?

L’utilisation conjointe d’AAH et d’ABH permet de traiter simultanément de multiples problèmes de peau. Un produit de soins de la peau de qualité supérieure qui combine ces acides peut du même coup offrir une exfoliation complète, cibler différentes couches de la peau et traiter divers problèmes cutanés. Voici certains des principaux bienfaits des produits, comme les sérums, contenant à la fois des AAH et des ABH :

  • Exfoliation améliorée
    • Puisque les AAH agissent à la surface de la peau, tandis que les ABH agissent sur les huiles à l’intérieur, leur combinaison permet une exfoliation à double action qui rafraîchit toute la peau de la surface aux pores.
  • Traitement de multiples problèmes cutanés
    • L’utilisation d’AAH et d’ABH permet de traiter en même temps les problèmes de texture, de pigmentation et de pores obstrués. Les AAH améliorent la texture et l’éclat de la peau, tandis que les ABH rendent les pores moins obstrués.
  • Équilibre du pH cutané et absorption accrue
    • La nature acide des AAH et ABH aide à abaisser temporairement le pH de la peau, ce qui favorise la pénétration active d’autres ingrédients actifs. Cela maximise l’efficacité d’autres ingrédients comme la niacinamide, la vitamine C ou l’acide hyaluronique.
  • Risque réduit de surexfoliation
    • La combinaison de concentrations plus faibles d’AAH et d’ABH dans un seul produit permet une exfoliation plus douce qu’une forte concentration d’un seul acide.

Des sérums pour la peau comme mécanisme de libération

Les sérums sont l’un des meilleurs mécanismes de libération pour combiner les AAH et les ABH. Leur texture légère permet une répartition uniforme et une absorption rapide des ingrédients actifs. En général, les sérums sont conçus pour pénétrer la peau. Les hydratants appliqués sur la peau restent en surface et retiennent l’hydratation.

De plus, comme on applique généralement les sérums après le nettoyage et avant les autres étapes des soins de la peau, ils peuvent servir de base efficace pour les autres produits et hydratants que comporte votre régime de soins de la peau. C’est notamment de cette façon que les sérums de grande qualité rehaussent l’efficacité globale d’un régime de soins cutanés.

Conseils pour l’utilisation conjuguée des AAH et des ABH

Bien que la combinaison de ces acides puisse offrir de nombreux bienfaits, il est important de connaître la puissance et la concentration de ce type de produits pour éviter toute irritation. Lorsque vous intégrez ces acides à votre régime, il faut prendre soin de :

  • commencer par un test sur une petite surface : appliquer d’abord le produit sur une petite surface de la peau pour éviter toute réaction indésirable.
  • utiliser un écran solaire tous les jours : ces acides augmentent la sensibilité au soleil. toujours utiliser un écran solaire pour prévenir les dommages causés à la peau par les rayons UV
  • surveiller la fréquence d’utilisation : vous n’avez pas besoin d’utiliser des AAH et des ABH tous les jours, car un sérum combiné peut être utilisé deux à trois fois par semaine et rester efficace. trouver la fréquence d’utilisation qui vous convient, selon votre type de peau.

En conclusion

Les AAH et les ABH sont des ingrédients de base des produits de soins de la peau. Cependant, leurs bienfaits sont remarquables lorsqu’ils sont combinés dans un même produit. Un sérum avec AAH et ABH peut offrir une approche équilibrée et multifonctionnelle des soins de la peau. Que vous souhaitiez éclaircir, adoucir ou purifier votre peau, ces acides sont un élément capital de presque tous les régimes de soins cutanés.

Grâce aux AAH et ABH, vous aurez un teint plus radieux et plus jeune.

Les hormones sont puissantes. Ces messagères chimiques atteignent l’ensemble des cellules, tissus et organes par le système circulatoire et indiquent à l’organisme ce qu’il doit faire et à quel moment.

Un faible excès ou une légère insuffisance de certaines hormones peut avoir de sérieux effets sur le corps et l’esprit. La liste des facteurs qui peuvent causer ces fluctuations est plutôt longue. Par exemple, un régime alimentaire malsain ou un mauvais sommeil peut suffire à déséquilibrer les hormones.

Les fluctuations hormonales se produisent quel que soit le sexe, mais elles sont beaucoup plus fréquentes chez la femme. Certaines relèvent de facteurs naturels, comme le cycle menstruel, la grossesse et la ménopause. D’autres facteurs moins naturels, comme les méthodes de contrôle des naissances, entraînent souvent des déséquilibres hormonaux.

Le stress, en particulier à long terme, est un des plus importants facteurs perturbateurs d’un bon équilibre hormonal. Malheureusement, des études indiquent que les femmes plus que les hommes souffrent de stress. Bien sûr, la réponse au stress comporte des différences inhérentes selon le sexe, ce qui cependant n’explique pas tout. Les pressions et les attentes sociales forcent souvent les femmes à remplir plusieurs rôles, comme de poursuivre une carrière avec succès, d’élever des enfants, de prendre soin de sa famille, sans oublier de rester en santé et d’avoir une vie personnelle.

Le stress à long terme que vivent bon nombre de femmes a un impact profond sur leurs hormones.

Tout bien considéré, en matière de santé féminine, il est important d’apprendre comment favoriser un bon équilibre hormonal.

Voyons maintenant certains des symptômes courants du déséquilibre hormonal.

Les conséquences du déséquilibre hormonal

Un déséquilibre hormonal peut pratiquement avoir un impact sur presque tous les aspects de la santé et de la vie. Voici certains exemples de symptômes qu’il peut entraîner :

La santé mentale

Des hormones importantes sont directement liées au bien-être émotionnel. La hausse du taux de certaines hormones rend les femmes plus sujettes à l’anxiété et à la dépression.

La santé sociale

Le comportement social est fortement régulé par les hormones. Un taux anormal d’hormones importantes peut influer sur l’humeur et même entraîner des changements dans la personnalité. Les relations peuvent devenir plus tendues et le contact social plus difficile.

La maîtrise du poids et le métabolisme

Diverses hormones agissent en conjugaison pour réguler l’appétit, le métabolisme et même la répartition de la graisse corporelle. Comme les fluctuations hormonales peuvent causer le gain ou la perte de poids, les fringales et d’autres changements métaboliques, elles peuvent rendre difficile de conserver un poids santé stable.

L’énergie

La fatigue est souvent l’un des premiers signes de déséquilibre hormonal. Autant l’hyperthyroïdie que l’hypothyroïdie peut causer la fatigue.  Un taux accru de progestérone peut causer de la somnolence, tandis qu’un faible taux d’œstrogènes peut nous faire perdre notre énergie.

La santé reproductive

Le déséquilibre hormonal est la cause principale de l’infertilité. Il peut perturber l’ovulation, le cycle menstruel et d’autres processus biologiques nécessaires à la grossesse.

La qualité du sommeil

Les œstrogènes et la progestérone participent grandement à la régulation des cycles sommeil-veille. Par exemple, ces hormones peuvent baisser et fluctuer pendant la ménopause ou la grossesse, ce qui contribue à des problèmes de sommeil et même à l’insomnie. Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, des symptômes courants de changements hormonaux, peuvent aussi causer une difficulté à dormir.

Comme nous l’avons déjà mentionné, les hormones sont très puissantes. Ces messagères chimiques contrôlent des aspects essentiels des fonctions de l’organisme et de notre façon de nous sentir. Le soutien d’un bon équilibre hormonal est un aspect fondamental de la santé, plus particulièrement de celle des femmes.

Avant de passer à des conseils et des astuces pour favoriser un bon équilibre hormonal, attardons-nous sur certaines des hormones principales du système endocrinien et sur leur fonction.

Les hormones importantes pour la santé de la femme

Œstrogène est un mot qui ne vous est sans doute pas inconnu. Il tient le rôle le plus important dans la santé de la femme, bien que plusieurs autres hormones y participent aussi. Ces hormones se conjuguent pour réguler le métabolisme, l’humeur, le taux d’énergie et bien plus encore.

Voici un aperçu du fonctionnement de certaines d’entre elles :

Œstrogène : une hormone sexuelle associée à la santé reproductive et au développement des caractéristiques sexuelles de la femme. Les œstrogènes interviennent dans les changements physiques d’une fille en période de puberté. Outre leur rôle dans la santé reproductive, les œstrogènes contribuent également à soutenir la santé cardiovasculaire, osseuse, ainsi que mentale et émotionnelle.

Même si les ovaires en produisent la plus grande partie, les glandes surrénales au-dessus des reins fabriquent aussi des œstrogènes en petite quantité, de même que des cellules lipidiques. Le taux d’œstrogènes dans l’organisme fluctue pendant le cycle menstruel et baisse après la ménopause.

Progestérone : une autre hormone participant aux processus de reproduction. Après l’ovulation, la progestérone prépare la paroi de l’utérus (endomètre) pour la possibilité de grossesse. Si la femme devient enceinte, la progestérone continue de produire d’autres changements qui en fin de compte aideront à nourrir le fœtus en développement.

Testostérone : une hormone mâle, pense-t-on aussitôt, mais il s’en produit aussi en petite quantité dans les ovaires et les glandes surrénales chez la femme. En plus de la santé des os et des muscles, la testostérone soutient aussi la libido de la femme (désir sexuel).

La plus grande partie de la testostérone produite dans les ovaires de la femme se transforme en œstradiol, une hormone sexuelle importante.

Hormone thyroïdienne : en forme de papillon, la glande thyroïde se trouve à l’avant du cou. Elle libère l’hormone thyroïdienne qui contrôle le métabolisme, la croissance et bon nombre d’autres fonctions de l’organisme.

Même s’il s’agit d’une liste partielle des hormones à l’œuvre dans le corps féminin, il faut espérer qu’en vous familiarisant avec ces éléments importants, vous en comprendrez mieux les fonctions entrecroisées.

Passons maintenant à l’aspect principal de la santé hormonale :  ce qu’il faut faire dans l’immédiat et à long terme pour soutenir directement un taux hormonal sain et équilibré.

Des stratégies holistiques pour un bon équilibre hormonal

Comme nous l’avons appris précédemment, un taux hormonal anormal peut découler des stades naturels de la vie, de facteurs de style de vie, comme le stress ou un état de santé médiocre, ou dans certains cas, d’un problème de santé. Heureusement, les moyens de soutenir un bon équilibre hormonal ne manquent pas. Voyons maintenant l’éventail des stratégies.

Une saine alimentation

Bien manger est la clé pour soutenir un bon équilibre hormonal. Excellent pour notre propre nutrition, ce l’est tout autant pour la santé de notre microbiome intestinal, cet acteur important du système endocrinien.  Le microbiote régule directement diverses hormones qui participent au métabolisme en plus d’en produire lui-même certaines.

Un régime alimentaire médiocre nuit assez rapidement au microbiome… et aux hormones.  L’effet nocif des viandes transformés et aliments sucrés est notoire à cet égard. Par contre, en fournissant à l’organisme les nutriments qu’il lui faut et des probiotiques, le microbiome intestinal reste en bon état et diversifié.

Outre son importance comme élément d’une saine alimentation, un apport suffisant de protéines et de bons gras est essentiel à l’équilibre hormonal. Dans l’organisme, les hormones sont faites d’acides aminés contenues dans les protéines ingérées et certaines hormones lipidiques sont faites à partir des gras et du cholestérol dans les aliments.

Les légumes crucifères fournissent des fibres, des antioxydants et des phytonutriments dont l’organisme a besoin pour aider le foie à remplir sa fonction de détoxifier les hormones comme les œstrogènes.  La neutralisation du stress oxydatif et la détoxication des hormones sont d’importants aspects de la santé et de l’équilibre des hormones.

Les fibres dans les légumes et les protéines alimentaires soutiennent directement l’équilibre et la diversité du microbiome intestinal.

La gestion du stress

Le stress est un facteur important du déséquilibre hormonal. Pour contribuer à l’équilibre hormonal, il est donc très utile d’acquérir l’aptitude à gérer efficacement le stress.

Celui-ci découle de la circulation de certaines hormones dans l’organisme. Les hormones du stress sont libérées par les glandes surrénales chaque fois que le corps perçoit un danger. Ce danger peut être perçu fréquemment quand on occupe un emploi stressant ou si on mène de front devoirs familiaux, relations et carrière. Le cortisol, la principale hormone du stress, hausse immédiatement le taux de sucre sanguin pour nous permettre de lutter ou nous enfuir en situation de danger. Par contre, un taux élevé de cortisol sur une longue période peut entraîner des problèmes de santé.

Il existe toutefois des moyens d’influer sur la réponse au stress de l’organisme à tout moment donné. Méditation, respiration profonde, yoga et tai-chi sont tous des moyens d’abaisser le taux des hormones du stress en circulation.

Des techniques de gestion du stress peuvent modifier la réponse de l’organisme aux situations difficiles, stimuler le système endocrinien et réguler les hormones à court et à long terme.

L’exercice

Les hormones bénéficient grandement de l’activité physique modérée. L’exercice stimule le système endocrinien qui contribue à réguler les hormones. Il libère aussi des endorphines, des hormones qui peuvent aider à améliorer l’humeur et à soulager le stress.

De plus, l’exercice aide l’organisme à extraire le glucose dans le sang sans insuline, ce qui améliore la sensibilité à l’insuline.

Les récepteurs des hormones des cellules qui régulent tous les signaux circulant dans l’organisme sont un élément important du système endocrinien.  L’activité physique accroît la sensibilité des récepteurs des cellules.  Des récepteurs plus sensibles envoient et reçoivent les signaux plus efficacement et absorbent mieux les nutriments.

L’exercice renforce le bon fonctionnement du foie, l’organe en charge de métaboliser les hormones. Le foie peut transformer les hormones en formes diverses ou plus actives, en plus de pouvoir les rendre inactives, d’en disposer. et de les synthétiser. Toutes ces fonctions sont importantes pour un bon équilibre hormonal. L’exercice permet au foie de métaboliser plus efficacement les œstrogènes, ce qui peut aider à équilibrer le taux des œstrogènes en circulation. Il peut même rendre le cycle menstruel plus régulier.

Il y a encore d’autres moyens de soutenir l’équilibre hormonal. Un sommeil de qualité et d’autres facteurs de style de vie, comme la socialisation et le plein air, peuvent être très bénéfiques. Dans certains cas, notamment un dérèglement hormonal causé par la maladie ou un autre problème de santé, une intervention médicale peut être nécessaire.

À retenir : l’équilibre hormonal, facteur de la santé de la femme.

En conclusion, une approche à volets multiples est requise pour soutenir un bon équilibre hormonal. Changements aux style de vie. Remèdes naturels. Pratiques de pleine conscience. La vie quotidienne devrait intégrer tous les aspects d’un mode de vie sain.

Chacun peut établir le fondement d’une meilleure santé hormonale, en mettant l’accent sur la nutrition, la gestion du stress, l’exercice régulier et un sommeil de qualité. Même si les méthodes holistiques peuvent être très bénéfiques, il est essentiel de consulter un professionnel des soins de santé pour adopter une approche personnalisée qui soit aussi sécuritaire. En appliquant toutes ces stratégies et en soutenant notre système endocrinien, notre état de bien-être est encore meilleur et plus équilibré.

Le corps humain abonde en bactéries. Croyez-le ou non, c’est très bien ainsi. Des communautés de microbes vivants jouent un rôle essentiel dans la santé humaine. Ces « microbiomes » logent dans l’intestin, la peau, la bouche, l’appareil respiratoire, et ailleurs dans l’organisme.

Au cours des deux dernières décennies, les scientifiques ont fait de nombreuses découvertes sur le fonctionnement du microbiome et en quoi celui-ci est bénéfique pour la santé à plusieurs égards. La plupart de ces travaux étaient axés sur le microbiome intestinal, mais la recherche semble indiquer que certaines connaissances acquises pourraient être utiles pour d’autres microbiomes de l’organisme.

Les probiotiques, des micro-organismes vivants bénéfiques à la santé intestinale, ont émergé des études initiales sur le microbiome et sont rapidement devenus les suppléments les plus populaires à l’échelle mondiale. Au fil des découvertes scientifiques, l’intérêt s’est étendu aux prébiotiques, la variété de fibres qui agit comme fertilisant du microbiome intestinal.

Récemment, une nouvelle biotechnologie a fait son apparition dans le commerce : celle des postbiotiques.

Cet article présente tout ce qu’il faut savoir sur ces dérivés bénéfiques.

Ce que sont les postbiotiques

Les postbiotiques sont des sous-produits du traitement métabolique naturel (fermentation) des bactéries probiotiques. Ils comprennent divers types de molécules, dont des acides gras à chaîne courte, peptides, acides biologiques, enzymes, et d’autres encore. Ils procurent plusieurs de mêmes bienfaits que les probiotiques, à une différence importante près. Les postbiotiques sont des métabolites bioactifs non vivants, tandis que les probiotiques sont des souches de bactéries vivantes.

Trois mots très similaires sont mentionnés lorsqu’il est question du microbiome, chacun ayant sa propre définition : probiotiques prébiotiques et postbiotiques. Établissons clairement la différence entre les trois :

  • Probiotiques : Contrairement aux deux autres, les probiotiques sont des micro-organismes vivants. Ils sont essentiellement les « bons » microbes qui vivent dans l’intestin. Pour accroître l’apport en probiotiques dans l’organisme, il faut consommer des aliments probiotiques, tels que yogourt, kéfir, choucroute et kimchi – ou prendre un supplément probiotique de qualité.
  • Prébiotiques : Comme tout ce qui vit, les microbes ont besoin de se nourrir. Les prébiotiques sont les substances que consomment les microbes dans l’organisme pour se sustenter. Parmi ces substances : amidons, inuline et pectine – soit des formes de glucides complexes.
  • Postbiotiques : Lorsque les bactéries probiotiques métabolisent leur nourriture, elles créent divers sous-produits. Appelés postbiotiques, ces sous-produits peuvent procurer certains des mêmes bienfaits que les microbes eux-mêmes.

Les postbiotiques ne nécessitent pas l’usage de bactéries vivantes. Ils sont stables, sûrs et servent à diverses applications dans les produits de santé. Vous pourriez en remarquer la présence dans des produits nutraceutiques, des aliments, des suppléments et même dans des produits de soins cutanés haut de gamme.

Voyons maintenant de plus près quelques applications pratiques des postbiotiques.

Le biome intestinal : un écosystème microbien essentiel

Le biome intestinal est l’une des communautés de bonnes bactéries les mieux étudiées. Lorsque le microbiome intestinal est en santé, il aide l’organisme à digérer les aliments, à réguler la fonction immunitaire, à se protéger contre les pathogènes nocifs et à soutenir les fonctions cognitives par l’axe intestin-cerveau. Même si la composition exacte du biome de chacun diffère, les mêmes types de micro-organismes s’y trouvent : bactéries, virus et champignons.

« Sain » et « équilibré » sont des descriptifs fréquents d’un microbiome fonctionnel. Alors, que veut dire un microbiome sain? Un biome intestinal sain en est un qui compte une abondance de bons micro-organismes et une quantité négligeable de mauvais. C’est exactement de cette façon que fonctionnent les probiotiques. En augmentant le nombre de bactéries bénéfiques et en réduisant la quantité de bactéries nocives, ils améliorent la santé intestinale pour un microbiome en meilleur état.

Comme un microbiome sain ou équilibré remplit bien sa fonction, s’il en est incapable, il est probable que vous vous en rendiez compte.

On appelle dysbiose le déséquilibre du biome intestinal, un état qui peut entraîner des effets indésirables sur la santé, notamment le syndrome du côlon irritable (SCI), des troubles autoimmuns et même de nouvelles allergies.

Inutile d’insister sur l’importance de prendre soin du biome intestinal.

Les postbiotiques remplissent plusieurs des mêmes fonctions que les probiotiques – toutefois, sans souches de bactéries vivantes. Ils soutiennent la croissance et le fonctionnement des bonnes bactéries dans le microbiome intestinal, qui à son tour favorise la santé. Autrement dit, les postbiotiques modifient la composition du microbiome pour en faire un écosystème plus sain et mieux équilibré. Les métabolites postbiotiques procurent aussi des bienfaits directs à l’intestin. On a montré qu’ils remplissent des fonctions comme :

  • réguler la digestion et l’absorption des nutriments;
  • soutenir la barrière intestinale;
  • supprimer les mauvaises bactéries;
  • combattre les pathogènes;
  • jouer un rôle dans l’axe intestin-cerveau;
  • réduire l’irritation intestinale.

Comment accroître la quantité de postbiotiques dans l’intestin? Comme pour tout ce qui touche à la santé, le point de départ est le régime alimentaire.

Les sources alimentaires de prébiotiques probiotiques et postbiotiques

L’organisme produit naturellement des postbiotiques à mesure que les bactéries intestinales métabolisent leur nourriture et créent des déchets. Pour accroître la quantité de postbiotiques dans votre système, il faut augmenter votre apport en probiotiques et prébiotiques. La formule est simple : plus élevée est la quantité d’aliments (prébiotiques) fournie aux micro-organismes (probiotiques) du biome intestinal, plus de sous-produits (postbiotiques) ces derniers fabriqueront.

Règle générale, les aliments fermentés sont riches en probiotiques, dont les suivants :

  • Kéfir
  • Fromage cottage
  • Kimchi
  • Kombucha
  • Babeurre
  • Choucroute

Les aliments riches en fibres tendent à être la meilleure source de prébiotiques. Quelques exemples de ces aliiments :

  • Orge
  • Ail
  • Avoine
  • Algue
  • Graine de lin
  • Oignon

Pour fournir plus directement à l’organisme un apport accru en postbiotiques, il existe aussi des suppléments. Certaines des applications des postbiotiques les plus intéressantes ne seraient aucunement pratiques pour les bactéries probiotiques.

Passons maintenant aux bienfaits des postbiotiques pour un autre microbiome important : la flore cutanée.

Le microbiome de la peau : la barrière naturelle de l’organisme

Le microbiome cutané est la communauté de micro-organismes qui vivent sur la peau : bactéries, champignons et virus. À l’instar du microbiome intestinal, cette communauté microbienne est beaucoup plus qu’un compagne de voyage passive. La flore cutanée joue un rôle essentiel pour préserver la santé de la peau et même d’autres aspects de la santé. Voici certains des rôles que remplit le microbiome de la peau :

  • Protection de la peau : une flore cutanée saine inhibe la croissance d’envahisseurs et de pathogènes potentiels sur la peau.
  • Fonctionnement de la barrière cutanée : le microbiome de la peau agit comme une barrière fonctionnelle en aidant la peau à conserver son hydratation, en plus d’améliorer l’hydratation et de réduire la sensibilité cutanée.
  • Soutien immunitaire : la flore cutanée interagit avec le système immunitaire pour soutenir des réponses inflammatoires équilibrées.
  • Guérison des tissus : un microbiome cutané équilibré favorise la réparation des tissus et le renouvellement cellulaire de la peau, en plus de prévenir l’infection de zones vulnérables.
  • Santé et beauté de la peau : une flore cutanée résistante et saine est associée à un teint équilibré et clair ainsi qu’à une peau bien hydratée.

La dysbiose survient lorsque le microbiome de la peau est déséquilibré ou perturbé. Elle peut causer divers problèmes de peau, dont l’acné, les rougeurs, une dermatite et des infections. En effet, la sensibilité cutanée et la peau à problèmes sont liées à un microbiome de la peau endommagé.

Pour préserver la santé de la flore cutanée, il faut prendre soin de sa peau, en évitant les substances chimiques irritantes dans les produits de soins cutanés pour plutôt choisir des produits qui soutiennent le bon équilibre microbien de la peau.

Voilà où les postbiotiques entrent en scène.

Les postbiotiques peuvent soutenir les bonnes bactéries de la peau en les nourrissant de métabolites bénéfiques. C’est pourquoi de nombreux produits de soins de la peau renferment maintenant des postbiotiques. Leur usage soutient tous les bienfaits pour la peau mentionnés plus haut. Les postbiotiques peuvent améliorer le fonctionnement de la barrière cutanée, réduire l’acné et la sensibilité de la peau, améliorer l’hydratation, équilibrer le pH de la peau et même atténuer les signes de vieillissement, comme les ridules et la décoloration apparentes.

En bref

Ces dernières années, un grand nombre de découvertes scientifiques ont été faites sur les communautés microbiennes symbiotiques du corps humain. Pourtant, nous avons à peine effleurer le sujet.

Même si la recherche a surtout porté sur le microbiome intestinal, la biotechnologie des postbiotiques ouvre une nouvelle frontière, où les découvertes sur le microbiome intestinal s’appliquent à des contextes entièrement nouveaux.

En matière de santé globale, les prochaines années nous amèneront sans aucun doute à d’autres découvertes et à une meilleure compréhension des microbiomes de l’organisme moins étudiés jusqu’ici.

Rien n’est vraiment plus frustrant que d’aller au gym régulièrement et de n’obtenir que de piètres résultats. Si c’est votre cas, il est fort probable que vous ayez déjà mis en cause les coupables habituels : nutrition, hydratation et la structure de vos entraînements. (Sinon, cet article est un bon point de départ!)

Pourtant, le développement et la préservation des muscles exigent une approche holistique de la santé et de la forme physique. Autrement dit, presque chaque élément de votre style de vie a un impact sur la capacité de votre corps à développer et réparer son tissu musculaire. Par conséquent, si vous vous entraînez adéquatement, mangez bien et buvez beaucoup d’eau, il serait temps de voir de plus près vos habitudes de sommeil.

Dégradation et réparation des muscles : mieux comprendre la croissance musculaire

Les gens décrivent souvent l’entraînement en force comme d’exercer ses muscles à répétition jusqu’au point de rupture. Essentiellement, il s’agit de répéter un mouvement de musculation jusqu’au moment où il est impossible d’en faire un de plus. Ce faisant, les muscles subissent une plus grande tension qu’en temps normal. Des déchirures microscopiques, ou micro-déchirures, se produisent dans le tissu musculaire. (Il est important de noter que ces micro-déchirures diffèrent des déchirures musculaires, ces blessures souvent subies dans les sports qui peuvent avoir des effets à long terme sur la mobilité.)

Bien que cela paraisse contre-intuitif, ces micro-déchirures rendent possible la croissance musculaire. À mesure que les muscles se dégradent, l’organisme envoie de nouvelles cellules vers les tissus affectés pour aider à les réparer. Avec le temps, ces réparations forment de nouveaux brins de protéines qui constituent la matière du tissu musculaire.

En résumé, lorsqu’il est question de croissance musculaire, il s’agit essentiellement de ce cycle de dégradation et de réparation du tissu musculaire.

Plus qu’un simple repos : le sommeil et la réparation des muscles

Si la croissance musculaire requiert la dégradation et la réparation, quel rôle joue le sommeil? Évidemment, vos muscles n’atteignent pas un point de rupture pendant le sommeil. Cependant, le sommeil joue un rôle important dans la réparation musculaire – et voici pourquoi.

L’hormone de croissance humaine

Un des éléments clés de la réparation musculaire est l’hormone de croissance humaine (hGH), une hormone naturellement produite dans la glande pituitaire. Cette hormone est souvent mentionnée quand il est question de la santé des enfants et adolescents, car elle joue un rôle important dans la croissance et le développement du corps. Chez l’adulte, l’hGH continue de jouer un rôle essentiel dans l’organisme puisqu’il aide celui-ci à développer une nouvelle masse musculaire.

La glande pituitaire ne sécrète pas continuellement l’hormone de croissance humaine. Elle libère l’hGH en réponse à certains événements, y compris l’exercice, les traumatismes et le sommeil. Règle générale, l’organisme produit et sécrète une plus grande quantité d’hGH la nuit que le jour. De plus, le sommeil hausse le taux d’hGH qui a été libéré dans l’organisme.

Les réserves de glycogène

Un autre facteur de la croissance et du rendement musculaire est le glycogène stocké dans les muscles. Pendant l’activité physique, les muscles doivent obtenir de l’énergie d’une source quelconque – généralement, c’est sous forme de glycogène, un type de glucose stocké dans le tissu musculaire. À tout moment donné, il y a cependant une quantité limitée de glycogène utilisable par les muscles. Au cours d’une séance d’exercice, les muscles épuisent leurs réserves de glycogène, et c’est à ce moment que la fatigue se fait sentir.

Pendant le sommeil, l’organisme reconstitue les réserves de glycogène des muscles, ce qui permet de poursuivre un programme d’entraînement rigoureux jour après jour. Sans un sommeil adéquat, les muscles ressentent davantage la fatigue, puisque leurs réserves de glycogène de sont pas entièrement reconstituées.

Les acides aminés et la synthèse des protéines

Comme nous l’avons déjà mentionné, en raison du taux élevé d’hormone de croissance humaine pendant le sommeil, celui-ci est une période privilégiée pour la réparation et la croissance des muscles. Afin de croître et de se réparer, les muscles ont toutefois besoin également de protéines. Bon nombre de gens consomment leurs protéines en fonction de leur entraînement, la plus grande partie de leur apport en protéines alimentaires étant consommé immédiatement après leur séance. Même s’il s’agit d’une bonne pratique, des études indiquent que la croissance musculaire peut être améliorée par la consommation de quantités élevées de protéines avant l’heure du coucher.

Selon les hypothèses actuelles, bon nombre de gens actifs perdraient les avantages d’une bonne nuit de sommeil. Au moment où la plupart de ces gens actifs vont au lit, leur organisme a déjà synthétisé les protéines qu’ils ont consommées. Conséquemment, il ne reste plus de protéines pour aider à la réparation et au développement des muscles pendant la nuit. Une étude laisse entendre que la consommation d’environ 40 grammes de protéines immédiatement avant d’aller au lit peut entraîner une hausse marquée de la synthèse de protéines et de la croissance musculaire.

Le sommeil paradoxal et non paradoxal

Toutes les périodes de sommeil ne se valent pas – comme personne qui dort tous les jours, vous le savez sans doute. Le sommeil peut en réalité être divisé en deux catégories : le sommeil paradoxal ou non paradoxal Règle générale, 20 % du sommeil est dit paradoxal. Pendant ce type de sommeil, le cerveau est actif et remplit des tâches essentielles, comme la formation de la mémoire. C’est aussi la période où se produisent la plupart des rêves.

Le sommeil est non paradoxal à 80 % et ce pourcentage peut même être subdivisé en trois phases : phase 1 (entre l’éveil et le sommeil), phase 2 (sommeil léger) et phase 3 (sommeil profond). Comme le corps commence à se réparer lui-même pendant la phase 3 du sommeil non paradoxal, cette phase du sommeil devient essentielle à la croissance et à la préservation des muscles.

La privation de sommeil et l’entraînement en force

Jusqu’ici, nous avons vu de quelles manières le sommeil peut contribuer à la croissance des muscles et à la récupération, mais qu’en est-il de l’inverse? Voyons maintenant les effets possibles du manque de sommeil sur la croissance musculaire.

Comme nous l’indiquions plus haut, les réserves de glycogène des muscles sont reconstituées pendant le sommeil,  ce qui peut influer directement sur la capacité à s’entraîner adéquatement. En cas de manque de sommeil, les muscles peuvent ne pas avoir un accès adéquat au glycogène pendant les séances d’entraînement subséquentes, ce qui entraîne plus rapidement la fatigue. S’il faut fréquemment arrêter l’entraînement en raison de la fatigue, les progrès peuvent plafonner.

De plus, l’organisme produit et libère moins d’hormone de croissance humaine en cas de privation de sommeil. Les muscles sont ainsi privés d’un des ingrédients importants pour leur récupération et leur croissance.

La privation de sommeil peut aussi accroître le risque de blessure et de surentraînement. Si les muscles ne bénéficient pas d’un laps de temps suffisant pour se réparer et se développer, en particulier pendant le sommeil, ils seront moins bien préparés pour un entraînement rigoureux. Ne pas en tenir compte peut causer des tensions et des blessures.

Les protéines et le sommeil : un aperçu des divers aspects de la croissance musculaire

Outre l’exercice et l’entraînement, la nutrition est sans doute le facteur le plus important de la croissance musculaire. Pour réparer et développer le tissu musculaire, l’organisme a besoin des protéines que seule l’alimentation peut fournir.

Si votre apport quotidien de protéines est suffisant, il est temps d’optimiser l’horaire de consommation de vos protéines. Un bon moment pour fournir des protéines à votre organisme est après l’entraînement, même si ce n’est pas le seul moment à cibler. Entre le moment de la libération de l’hormone de croissance pendant le sommeil et la période de réparation générale du corps à la phase 3 du sommeil non paradoxal, l’organisme est capable de développer et réparer vos muscles pendant que vous dormez.

Le problème, c’est que la plupart des gens consomment leurs protéines plus tôt dans la journée. Au moment où ils dorment, les nutriments qu’il faut à leur organisme pour développer les muscles ne sont plus disponibles. Par bonheur, la solution est assez simple – il suffit de consommer une certaine quantité (40 grammes, selon une étude) de votre apport quotidien en protéines avant d’aller au lit.

En résumé

Le sommeil est un moment de revitalisation, non seulement mentale mais physique. Pendant le sommeil, l’organisme effectue diverses fonctions vitales, dont le développement et la réparation des tissus musculaires.

Même s’il est possible de développer la masse musculaire sans une nuit de sommeil complète, le résultat ne sera pas optimal. Une durée suffisante de sommeil pendant la nuit donne à l’organisme le temps de réparer les muscles endommagés et de reconstituer les réserves de glycogène, ce qui permet d’aller s’entraîner vigoureusement jour après jour.

Le système immunitaire est le moyen de défense de l’organisme contre les bactéries, virus et autres substances potentiellement dommageables. Autrement dit, il nous aide à lutter contre les maladies et infections, ainsi qu’à nous rétablir. Inutile de dire que le système immunitaire joue un rôle essentiel dans l’état de santé général.

Que faire pour conserver un système immunitaire en santé qui fonctionne bien?

Comme pour plusieurs autres systèmes de l’organisme, la santé du système immunitaire est directement lié à la façon de traiter votre corps.  Vous pouvez ainsi soutenir activement votre santé immunitaire, grâce à vos décisions en matière de style de vie.

Cet article s’attarde à deux moyens importants de soutenir le système immunitaire : le régime alimentaire et l’exercice.  Qu’il s’agisse d’obtenir une analyse fouillée des aliments et nutriments qui contribuent à préserver un système immunitaire sain ou de satisfaire votre curiosité quant au rôle de l’exercice dans la lutte contre la maladie, vous êtes au bon endroit.

Comment les micronutriments soutiennent le système immunitaire

Si vous voulez suivre un régime alimentaire qui préserve la santé et la robustesse de votre système immunitaire, il faut d’abord consommer des repas nutritifs et bien équilibrés. Les lignes directrices actuelles sur la saine alimentation sont établies à juste raison. Elles fournissent un cadre de référence permettant de fournir à votre organisme les nutriments qu’il lui faut pour effectuer diverses fonctions, y compris le développement d’un système immunitaire résistant.

Comme la nutrition en général peut faire l’objet d’un autre article, supposons ici que vous suivez déjà un régime alimentaire complet, riche en fruits et légumes frais et en grains entiers.  Et après?

Certains nutriments spécifiques – nommément les vitamines et minéraux – sont essentiels à la fonction immunitaire. La consommation d’une bonne quantité de ces vitamines et minéraux est certes bénéfique pour le système immunitaire.  Voici certains des plus importants micronutriments pour le système immunitaire :

  • Vitamine A : la première ligne de défense de l’organisme contre les substances étrangères est le tissu épithélial, un type de tissu qui constitue la peau et d’autres parois corporelles. Comme la vitamine A est nécessaire à la formation et la maturation des cellules épithéliales, c’est donc une composante essentielle de la défense du système immunitaire. Elle joue aussi un rôle dans la préservation de la santé des divers organes du système immunitaire et dans la régulation du fonctionnement des cellules immunitaires. Carottes, légumes verts feuillus, patate douce et autres légumes jaunes et oranges sont quelques-unes des sources alimentaires de vitamine A.
  • Vitamine C : souvent proclamée la plus importante pour le système immunitaire, la vitamine C aide l’organisme à créer des anticorps et des globules blancs, qui lui sont tous deux utiles pour lutter contre l’infection. Oranges et autres agrumes, fraises et tomates sont certaines des sources naturelles de vitamine C.
  • Vitamine D : dès l’intrusion de pathogènes dans l’organisme, ils sont souvent détruits par des protéines antimicrobiennes. La vitamine D aide à réguler ces protéines ainsi que d’autres réponses immunitaires.  Poisson, œufs et substances laitières sont au nombre des aliments riches en vitamine D.
  • Vitamine E : les antioxydants sont des substances qui aident l’organisme à lutter contre les toxines qui peuvent causer divers problèmes de santé. La vitamine E est un antioxydant qui contribue à protéger de l’oxydation les membranes de certaines cellules immunitaires, aidant ainsi à réguler le fonctionnement du système immunitaire.  Pour un apport accru de vitamine E dans l’alimentation, il faut consommer en plus grande quantité noix, graines, brocoli et avocat.
  • Zinc : le zinc peut contribuer à la guérison et à la réparation du corps en cas de blessure. Le zinc aide aussi à la réponse du système immunitaire aux bactéries et virus dans l’organisme.  Viande, substances laitières, noix et graines sont des sources de zinc qu’on peut intégrer à un régime alimentaire.
  • Fer : l’organisme a besoin de fer pour former de nouvelles cellules immunitaires, précisément des lymphocytes, qui à leur tour aident à protéger l’organisme contre l’infection. Viande rouge, haricots, tofu, et pour les plus aventureux, le foie de bœuf sont parmi les sources alimentaires de fer.

Prise de suppléments et santé immunitaire

Même si vous pouvez tirer de votre alimentation les micronutriments mentionnés plus haut, la prise d’un supplément multivitaminique peut aussi bonifier votre apport en nutriments. Que vous décidiez de prendre ou non des suppléments alimentaires additionnels, divers facteurs sont à prendre en compte :

  • Restrictions alimentaires : si vous suivez un régime particulier, par exemple végétalien, il sera peut-être plus difficile d’obtenir tous les nutriments nécessaires de vos seuls aliments. Dans ce cas, une multivitamine générale pourra aider à renforcer votre système immunitaire. C’est aussi vrai dans le cas d’une allergie ou sensibilité alimentaire qui limite le nombre d’aliments que vous pouvez consommer en toute sécurité.
  • Groupes à risque : des gens de certains groupes, comme les femmes enceintes ou les personnes âgées, peuvent avoir besoin de nutriments additionnels pour favoriser la résistance de leur système immunitaire. Si vous croyez appartenir à un tel groupe, consultez un médecin pour déterminer quel serait le meilleur supplément pour bonifier votre apport nutritionnel.
  • Apport quotidien recommandé (AQR) : un apport quotidien recommandé, ou AQR, est établi pour tous les micronutriments mentionnés plus haut. Il s’agit de la quantité de chaque nutriment dont la plupart des gens ont besoin au quotidien pour conserver un style de vie sain. Si votre alimentation régulière ne vous fournit pas ces apports, il faudrait voir à la rajuster ou commencer à prendre une multivitamine quotidienne.

Outre les multivitamines traditionnelles, certains suppléments alimentaires sont spécifiques au système immunitaire. Ces suppléments renferment souvent de la vitamine C, du zinc et d’autres micronutriments que l’on trouve également dans une multivitamine traditionnelle. En fonction de vos besoins alimentaires, l’un peut être meilleur pour vous qu’un autre.

Exercice et immunité

Tandis que les liens entre alimentation et fonction immunitaire ont été étudiés et sont bien documentés, la recherche sur l’exercice et la fonction immunitaire demeure quant à elle légèrement plus théorique.  En effet, même s’il y a un consensus général sur l’effet positif de l’exercice sur le fonctionnement immunitaire, on s’accorde moins sur ce qui l’explique.

Étudions la question de plus près.

En général, on reconnaît la relation inverse entre l’exercice modéré régulier et le risque de maladie. Autrement dit, si le degré d’exercice modéré augmente, le risque de souffrir de diverses maladies baisse. De manière générale, plus on fait de l’exercice, moins on est malade.

Plusieurs théories ont été émises pour expliquer cette relation. Certains chercheurs estiment que l’exercice aide à expulser les pathogènes hors des voies aériennes de l’organisme, ce qui réduit le risque de contracter un rhume, la grippe ou toute autre maladie respiratoire. D’autres avancent que la corrélation relève d’une circulation accrue qui accélère le transport dans tout l’organisme des globules blancs et d’autres anticorps qui luttent contre les infections. Une autre théorie met en cause le stress. Un stress subi par l’organisme peut aussi affecter la fonction immunitaire. L’exercice ralentit cependant la libération des hormones du stress, ce qui peut alléger la pression quotidienne sur le système immunitaire.

L’exercice régulier peut aussi aider à préserver la santé d’organes vitaux, comme les poumons et le cœur. Les gens en bonne forme physique qui font de l’exercice régulièrement ont souvent des symptômes moins aigus et se rétablissent plus rapidement d’une maladie respiratoire que les personnes sédentaires. Par exemple, une étude de 2020 a permis d’observer que les sujets actifs ayant contracté le coronavirus tendaient à avoir des symptômes moins graves et de plus courte durée que les sujets inactifs.  Cette étude attribuait les effets observés à une circulation accrue des anticorps et à divers autres facteurs.

L’exercice le plus bénéfique pour l’immunité

Comme les liens entre l’exercice physique et le système immunitaire sont encore à l’étude, il est difficile de déterminer quels exercices précis soutiennent la santé du système immunitaire. Cela dit, certaines lignes directrices générales permettent d’établir un régime d’exercice qui aidera à stimuler le système immunitaire.

Il est conseillé aux adultes de faire de l’exercice modéré environ 30 minutes, cinq fois par semaine, pour un total hebdomadaire de 150 minutes. Marche rapide, jogging ou même randonnée à vélo constituent des formes d’exercice. Le but est d’accélérer la fréquence cardiaque, quel que soit le moyen.

Faire de l’exercice pendant 150 minutes chaque semaine contribuera à conserver un cœur et des poumons en santé, et comme nous l’avons déjà mentionné, favorisera la résistance de l’organisme à la maladie et son rétablissement, le cas échéant.

Un style de vie sain pour une saine immunité

Le système immunitaire est compliqué. Il ne s’agit pas d’un seul mais bien de divers systèmes de l’organisme agissant en conjugaison afin de remplir toutes les fonctions immunitaires. Par conséquent, pour un soutien adéquat, il ne faut pas rechercher un ingrédient précis qui stimule l’immunité. Il faut adopter un style de vie plus sain et soutenir tout l’organisme.  D’où l’importance pour préserver la santé du système immunitaire, de prendre et conserver de bonnes habitudes comme faire de l’exercice, bien manger et profiter d’un sommeil de qualité. En conclusion, faites de l’exercice, consommez plus de légumes et commencez à soutenir votre système immunitaire en améliorant votre état de santé et de bien-être général.

Dans le domaine de la nutrition, certains nutriments restent méconnus, même s’ils jouent des rôles très importants dans la santé.  La cystéine est l’un de ces composés. Souvent appelée la L-cystéine, elle se présente sous la forme de différents dérivés moléculaires, comme la N-acétyl-L-cystéine ou cystine. Même s’il ne fait pas les gros titres, cet acide aminé semi-essentiel joue un rôle distinct dans la synthèse des protéines, procurant divers bienfaits pour la santé et le mieux-être, et plus encore.

Pour bien comprendre la L-cystéine

Les acides aminés sont des constituants des protéines dont la synthèse en nécessite 20 parmi ceux-ci.  Neuf acides aminés sont essentiels et l’alimentation doit nous les fournir, puisque l’organisme ne les produit pas. La L-cystéine est semi-essentielle.  Une certaine quantité peut être synthétisée à partir d’autres acides aminés, comme la méthionine et la sérine. Pourtant, quand la synthèse des protéines s’intensifie, comme en période de maladie ou de poussée de croissance, l’organisme doit compter sur un apport alimentaire de L-cystéine pour obtenir l’apport qu’il lui faut.

La structure chimique de la L-cystéine comporte un groupe fonctionnel du thiol (-SH), lui conférant des propriétés chimiques uniques pour la synthèse des protéines. La L-cystéine peut ainsi former des liaisons de disulfure avec d’autres molécules de cystéine, ce qui stabilise la structure de bon nombre de protéines. La L-cystéine sert également de précurseur du glutathion, un antioxydant essentiel à la protection des cellules.

La L-cystéine : d’importants bienfaits pour la santé

Au cours des dernières années, on a attribué divers bienfaits à la L-cystéine, ce qui a contribué à la rendre plus populaire dans l’industrie des suppléments alimentaires.  Parmi ses aspects bénéfiques les plus notables :

  1. Synthèse des protéines : elle favorise la synthèse des protéines qui se produit dans chacune des cellules de l’organisme, afin de soutenir des fonctions et structures essentielles à la vie.
  2. Puissance antioxydante :elle accroît le taux de glutathion dans l’organisme pour aider à neutraliser les radicaux libres nocifs et protéger les cellules contre le dommage oxydatif. Les antioxydants sont un soutien essentiel à la détoxication hépatique et aux fonctions cérébrales et pulmonaires.
  3. Renforcement des cheveux : abondante dans la peau et les cheveux, la kératine est une protéine qui contient une forte quantité de L-cystéine qui en est un constituant.
  4. Régulation du système immunitaire : elle favorise la modification du taux de production de diverses enzymes et molécules effectrices nécessaires au système immunitaire.
  5. Propriétés mucolytiques : en aidant à décomposer les mucosités, la L-cystéine assure des bienfaits thérapeutiques permettant de dégager le passage dans l’appareil respiratoire et les bronchioles.
  6. Santé osseuse : la L-cystéine est très importante pour l’absorption du calcium qui à son tour est essentielle à la solidité des os. Elle joue aussi un rôle de premier plan dans le ralentissement de la perte osseuse, en réduisant l’inflammation et le stress oxydatif.

Futures implications

Outre ses bienfaits biologiques, la L-cystéine est largement utilisée dans des applications industrielles. Sa capacité à rompre les liaisons de disulfure dans le gluten en fait un excellent agent de conditionnement de la pâte dans la fabrication du pain. On l’utilise aussi pour créer des saveurs et des parfums.

À mesure que la recherche continue de clarifier les propriétés biologiques complexes de la L-cystéine, d’autres applications et pistes de recherche verront le jour.

À partir de son rôle indispensable dans la synthèse des protéines et la défense antioxydante, jusqu’à ses diverses applications dans les secteurs de l’alimentation et des suppléments, la L-cystéine est un acide aminé polyvalent remarquable. Même s’ils n’attirent pas encore l’attention générale, le respect pour cet acide aminé particulier et ses bienfaits uniques est là pour durer.

Les capacités du corps humain sont époustouflantes. D’innombrables fonctions conscientes et inconscientes vous permettent de bouger, de penser et… de vivre. Comme une machine bien huilée, il exécute les mêmes processus essentiels jour après jour. Mais bien sûr, votre corps n’est pas une machine, c’est un organisme.

Il s’avère que les êtres humains sont assez complexes. Et pour comprendre le fonctionnement du corps, il faut comprendre ses parties. C’est là qu’intervient cet article.

De quoi est fait le corps humain?

Le corps humain est constitué de milliards de cellules. En tant que plus petites parties vivantes du corps humain, elles sont constituées de molécules qui, à leur tour, sont composées d’éléments. L’organisme compte environ deux cents types de cellules différentes, chacune remplissant une fonction différente. Les globules rouges, par exemple, transportent l’oxygène, tandis que les globules blancs aident à protéger l’organisme contre les infections.

Bien que cela puisse paraître étrange, vos cellules ne sont pas permanentes. Des milliards de cellules meurent chaque jour dans votre corps et des milliards sont régénérées. Ce renouvellement cellulaire fait partie intégrante de la vie de l’organisme humain. Certaines cellules, comme les cellules de la peau, meurent et se régénèrent très fréquemment. D’autres, comme certaines cellules présentes dans les os, ont des cycles de vie beaucoup plus longs.

Toutes les cellules ne fonctionnent pas indépendamment les unes des autres ; certaines collaborent en groupe pour assurer les grandes fonctions de l’organisme. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Penchons-nous sur l’organisme humain

S’il est important d’étudier les cellules et de comprendre leur rôle, il est parfois nécessaire d’avoir une vue d’ensemble. La structure du corps humain peut être visualisée à plusieurs niveaux, en agrandissant légèrement chaque niveau suivant. Ceux-ci comprennent : les cellules, les tissus, les organes, les systèmes d’organes et l’organisme. Décomposons-les.

  • Les cellules : le corps est constitué de milliards de cellules, dont plus de deux cents types distincts remplissent une fonction spécifique. Comme mentionné ci-dessus, les cellules sont les plus petites parties vivantes du corps humain. Des milliards de cellules meurent et se régénèrent chaque jour.
  • Les tissus : les tissus sont constitués de cellules similaires, qui se regroupent pour remplir une fonction commune. Les quatre principaux types sont le tissu conjonctif, le tissu épithélial, le tissu musculaire et le tissu nerveux. Chacun d’entre eux remplit une fonction générale, mais peut également être décomposé en sous-tissus spécifiques ayant des fonctions plus définies. Le tissu musculaire, par exemple, se contracte et se dilate pour faire bouger des parties du corps. Il s’agit d’une fonction générale. Le muscle cardiaque est un tissu qui remplit une fonction spécifique : il se contracte et se dilate pour pomper le sang dans l’organisme.
  • Les organes : lorsque deux ou plusieurs types de tissus s’associent pour remplir une fonction spécifique, ils forment un organe. On soulignera que la plupart des organes du corps contiennent les quatre types de tissus. Les organes effectuent des tâches spécifiques, nécessaires au bon fonctionnement de votre corps. Le cœur, par exemple, pompe le sang oxygéné dans tout le corps. Les poumons font entrer l’oxygène dans le corps et rejettent le dioxyde de carbone. Le foie aide à éliminer les toxines.
  • Les systèmes d’organes : les groupes d’organes qui travaillent ensemble forment les systèmes d’organes. Par exemple, le cerveau et la moelle épinière sont deux organes distincts contenant des nerfs qui transmettent des informations dans tout le corps. Ils appartiennent tous deux au système nerveux. Le corps humain comprend onze systèmes d’organes : cardiovasculaire, digestif, endocrinien, immunitaire, tégumentaire, lymphatique, musculo-squelettique, nerveux, reproductif, respiratoire et urinaire.
  • L’organisme humain : l’ensemble de ces petits éléments constitue une entité vivante unique, à savoir l’organisme humain. Du niveau cellulaire aux systèmes d’organes, chaque partie de votre corps remplit des fonctions dans le même but ultime : vous maintenir en vie et en bonne santé.

Cinq organes dont on ne peut se passer

Si chaque partie de l’organisme humain joue un rôle à part entière, certaines sont plus importantes que d’autres. Le corps humain contient cinq organes vitaux sans lesquels il est impossible de survivre : le cerveau, le cœur, les reins, le foie et les poumons. Bien qu’il soit préférable d’aborder la santé et la nutrition de manière holistique, ces organes clés peuvent vous aider à vous orienter lorsque vous étudiez les subtilités du corps humain. 

En savoir plus sur les systèmes d’organes

Examinons maintenant de plus près les onze systèmes d’organes de votre corps. Comme nous l’avons mentionné, chacun d’eux est composé d’au moins deux organes ainsi que d’autres tissus. Leurs avantages uniques pour l’organisme sont décrits ci-dessous :

  • Le système cardiovasculaire : composé de trois éléments principaux – le cœur, les vaisseaux sanguins et le sang – ce système transporte l’oxygène, les nutriments et le dioxyde de carbone dans tout le corps. Il travaille en étroite collaboration avec le système respiratoire pour faire entrer l’oxygène et éjecter le dioxyde de carbone.
  • Le système digestif : la bouche, l’œsophage, l’estomac, le gros intestin et l’intestin grêle sont les principales parties de ce système, également appelé système gastro-intestinal. Certains nutriments sont nécessaires à la survie et grâce à votre système digestif, votre corps peut absorber de la nourriture et de l’eau, les transformer et extraire ces nutriments vitaux.
  • Le système endocrinien : l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroïde libèrent des hormones dans l’organisme pour activer les changements et guider les processus biologiques. Considérez ce système comme un réseau de communication interne, qui aide à réguler la croissance et le développement, l’homéostasie (l’équilibre interne constant), le métabolisme, l’humeur, la reproduction, la fonction sexuelle et le cycle veille-sommeil.
  • Le système immunitaire : ce système proactif ne se contente pas de défendre l’organisme contre les maladies, il joue également un rôle dans la protection de l’organisme contre les agents pathogènes. Il comprend votre rate, vos amygdales, votre thymus et vos leucocytes (les globules blancs).
  • Le système tégumentaire : composé de la peau, des cheveux et des ongles, ce système est responsable de la protection contre les micro-organismes externes et du maintien des fluides à l’intérieur du corps.
  • Le système lymphatique : trois organes – les ganglions lymphatiques, la lymphe et les vaisseaux lymphatiques – contribuent à protéger l’organisme contre les maladies et les infections.
  • Le système musculo-squelettique : comme son nom l’indique, ce système a pour fonction principale d’utiliser les muscles et le squelette pour soutenir les tissus mous du corps et permettre les mouvements. Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’il comprend également le cartilage, les tendons et les ligaments, qui permettent de relier les os et les muscles entre eux et à d’autres parties du corps.
  • Le système nerveux : composé du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs et des organes sensoriels (la peau, les yeux, les oreilles, la langue et le nez), ce système a pour fonction principale de recueillir, de transférer et d’interpréter les informations sensorielles dont le corps fait l’expérience. Et, si nécessaire, il alerte d’autres organes et systèmes. Par exemple, si vous voyez une voiture se diriger vers vous (un stimulus visuel), votre système nerveux peut activer votre réaction de combat ou de fuite, qui indique à votre cœur de battre plus vite, à vos poumons de respirer plus rapidement et à vos glandes surrénales de libérer de l’adrénaline.
  • Le système reproducteur : ce système, qui donne la vie, est responsable de la conception et de la mise au monde de nos enfants. Les organes associés comprennent les organes génitaux, les trompes de Fallope, l’utérus, la prostate, etc. Il est également responsable de la production des gamètes (ou cellules sexuelles) et des hormones sexuelles – œstrogène et testostérone – qui jouent un rôle essentiel dans le développement et la croissance de l’être humain.
  • Le système respiratoire : les organes de ce système – les poumons, le larynx, le pharynx, la trachée et le diaphragme – sont responsables de l’apport d’air oxygéné dans le corps et de l’expulsion du dioxyde de carbone. Ce système vital travaille en étroite collaboration avec le système cardiovasculaire pour fournir au corps de l’oxygène, ce qui aide les cellules à produire de l’énergie.
  • Le système urinaire : également appelé système excréteur, il utilise les reins, la vessie, les uretères et l’urètre pour éliminer l’eau et les déchets de l’organisme et contribuer à maintenir l’équilibre du pH.

Comprendre le corps humain : une quête sans fin

L’organisme humain est si complexe qu’il peut sembler impossible de le comprendre entièrement, surtout avec un seul article. Toutefois, en savoir plus sur sa structure de base est un premier pas vers la compréhension du fonctionnement du corps.

Ne vous arrêtez donc pas là! Appuyez-vous sur ce que vous venez de lire pour vous plonger plus profondément dans l’une des plus grandes merveilles de la nature : le corps humain.

Depuis des siècles, la médecine traditionnelle utilise les plantes pour favoriser la santé. Au fil du temps, nombre de ces plantes – en raison de leurs bienfaits pour la santé – ont été adoptées dans le monde entier. Par exemple, le chardon-Marie.

Également connu sous le nom de chardon argenté ou artichaut sauvage, le chardon-Marie est une plante à fleurs originaire des pays méditerranéens. Traditionnellement, il est utilisé pour soutenir la santé du foie et de la vésicule biliaire. Mais quels en sont les bienfaits et les usages réels? Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le chardon-Marie, ses utilisations courantes et ce que les recherches récentes ont permis de découvrir sur cette plante mystérieuse.

Qu’est-ce que le chardon-Marie?

Apparenté à la marguerite et à l’ambroisie, le chardon-Marie, ou Silybum marianum, est originaire d’Europe. Cette plante régionale présente des fleurs violettes et des feuilles épineuses parcourues de nervures blanches (d’où l’allusion au lait en anglais). Introduite sur le continent américain par les colons, on la trouve aujourd’hui aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Australie.

Le principal ingrédient du chardon-Marie qui nous intéresse est la silymarine, un composé chimique dont on pense qu’il a des propriétés antioxydantes. Même si silymarine renvoie souvent à la plante elle-même, c’est quelque peu inexact, car il s’agit plutôt de l’une des nombreuses substances qui y sont présentes. La plupart des produits à base de chardon-Marie sont fabriqués à partir de silymarine extraite des graines de chardon-Marie.

La silymarine soutient la santé du foie

Le foie est l’un des organes les plus sollicités de l’organisme. Il est responsable de la détoxication du sang, de la métabolisation des principaux nutriments, du stockage des vitamines et minéraux essentiels, et de bien d’autres choses encore. Le cœur peut produire 80 battements par minute, mais le foie accomplit plus de 500 fonctions vitales différentes en même temps. Le cerveau est le seul organe qui remplit un plus grand nombre de fonctions.

Le chardon-Marie est traditionnellement utilisé pour sa capacité à soutenir la santé du foie et la science moderne s’intéresse particulièrement aux propriétés bénéfiques de la silymarine :

  1. Propriété antioxydante– Lorsque le foie métabolise des substances toxiques, des radicaux libres peuvent être produits et endommager cet organe. Les antioxydants puissants, comme la silymarine, se chargent de « récupérer » les radicaux libres et de les neutraliser, ce qui peut protéger le foie des dommages causés par le stress oxydatif.
  2. Régénération cellulaire – La silymarine est connue pour favoriser le processus normal de renouvellement et de régénération des cellules hépatiques. En raison de l’interaction du foie avec les toxines, les radicaux libres, les médicaments et d’autres substances nocives, sa capacité à réaliser ce processus est essentielle à son fonctionnement.
  3. Détoxication – La transformation et l’élimination des toxines de l’organisme est l’un des principaux rôles du foie. La silymarine peut soutenir ce processus et le rendre plus efficace pour le foie.
  4. Protection contre les toxines –La silymarine peut protéger le foie contre le stress oxydatif. Elle peut également contribuer à protéger le foie des médicaments, des polluants environnementaux et d’autres substances nocives.
  5. Réponse immunitaire équilibrée – La silymarine peut favoriser l’immunomodulation, c’est-à-dire le processus qui consiste à réduire ou à renforcer la réponse immunitaire pour la maintenir en homéostasie (équilibre).

Ces bienfaits sont souvent désignés sous le terme générique d’effets hépatoprotecteurs du chardon-Marie, qui agissent sur la santé globale des cellules hépatiques. Lorsque le foie synthétise des protéines essentielles ou élimine des hormones du sang, il fait appel à des cellules hépatiques saines pour y parvenir. C’est pourquoi on considère la silymarine comme un excellent protecteur de la santé du foie.

Autres bienfaits de la silymarine

Bien que le foie soit l’un des principaux axes de recherche sur le chardon-Marie et la silymarine, on a pu observer d’autres bienfaits pour la santé. Parmi les autres applications importantes du chardon-Marie, citons les suivants :

  • Vésicule biliaire : ce petit organe est responsable du stockage et de la libération de la bile dans l’estomac pendant la digestion, en particulier pour la décomposition des gras. C’est cependant le foie qui produit la bile. Comme le chardon-Marie favorise la production et l’écoulement de la bile, il pourrait aussi contribuer au bon fonctionnement de la vésicule biliaire.
  • Santé cardiaque : certaines études ont montré que le chardon-Marie peut favoriser un bon taux de cholestérol, ce qui est un facteur important du maintien de la santé cardiaque au fil du temps.
  • Maîtrise du poids : une étude de 2016 a établi un lien entre la consommation de silymarine et la maîtrise du poids chez les souris. Ce phénomène n’a pas encore été observé dans le cadre d’études sur des sujets humains, mais il s’agit d’un exemple prometteur d’applications possibles du chardon-Marie.

Ajout du chardon-Marie au régime alimentaire

Certaines parties du chardon-Marie sont comestibles, notamment les racines, les fleurs et les jeunes tiges. Une fois les épines enlevées, les feuilles sont également comestibles, crues ou cuites. Cela dit, la plupart des gens n’ajoutent pas de silymarine à leur régime alimentaire en consommant du chardon-Marie, mais plutôt en prenant des suppléments alimentaires.

En supplément, le chardon-Marie est généralement ingéré sous forme d’extrait. Aucun apport quotidien recommandé n’est établi pour l’extrait de chardon-Marie, mais des études ont montré qu’un apport allant jusqu’à 700 milligrammes peut être pris trois fois par jour pendant une période maximale de six mois.

Le chardon-Marie peut-il être consommé sans danger?

La prise de chardon-Marie par voie orale est généralement considérée comme sûre. Même les études portant sur des doses très élevées n’ont montré que peu d’effets indésirables. Les cas signalés relèvent généralement d’une forme de malaise gastrique, comme la nausée ou des ballonnements.

Dans les rares cas d’allergie à la famille des Asteraceae/Compositae, une réaction au chardon-Marie peut se produire. En raison de l’insuffisance des données sur l’innocuité du chardon-Marie pendant la grossesse, il est généralement déconseillé aux femmes enceintes d’en consommer.

Comme pour tout supplément alimentaire, il est important de s’assurer qu’il n’existe aucune interaction négative du chardon-Marie avec les médicaments que vous prenez déjà. Il est conseillé de consulter un médecin avant d’ajouter un supplément de chardon-Marie à votre régime alimentaire.

En résumé

Si vous cherchez un moyen naturel de soutenir et de protéger votre foie, le chardon-Marie peut être un excellent ajout à votre régime de suppléments. Des études l’associent à plusieurs bienfaits pour les organes et le corps, en particulier lorsqu’il est utilisé dans le cadre d’une approche plus large de la santé et du mieux-être.

Gardez l’œil ouvert. De futures recherches permettront sans doute de découvrir d’autres applications de cette médecine traditionnelle ancienne et diversifiée.