Tag Archive for: nutrition basics

Vous avez sans aucun doute déjà entendu parler du régime végétalien. Vous connaissez probablement aussi quelques adeptes de ce régime alimentaire. Avec les années, le végétalisme et d’autres régimes à base de végétaux sont devenus de plus en plus en vogue. Selon un sondage, 1 % seulement des consommateurs aux États-Unis se disaient végétaliens en 2014. Ce pourcentage avait grimpé à 6 % en 2017. Cette popularité grandissante s’explique par une alimentation végétalienne plus accessible que jamais. Même si les solutions de rechange végétales à la viande et produits de source animale étaient plutôt rares au départ, les consommateurs disposent aujourd’hui d’une grande diversité de substituts végétaux dans la plupart des commerces, et même dans de nombreux restaurants.

Un nombre croissant de gens songent maintenant à adopter un régime végétalien – d’où cet article. Que ce soit pour suivre un régime végétalien ou par simple curiosité pour les régimes à base de végétaux, cet article vous donne un tour d’horizon de tous les aspects du végétalisme, à partir de ses divers types jusqu’aux bienfaits pour la santé du régime végétalien.

Qu’est-ce qu’un régime végétalien?

Les adeptes du régime végétalien, aussi appelé régime à base de plantes, évitent de consommer des produits de source animale. À l’instar des végétariens, ils ne mangent aucune viande sous quelque forme que ce soit. De plus, les végétaliens évitent aussi de consommer des substances laitières et des œufs et tout autre ingrédient alimentaire de source animale, et bon nombre s’abstiennent même de manger du miel.

Le végétalisme peut aller au-delà de l’alimentation. Certains adeptes essaient d’éviter tous les biens – aliment, vêtement ou produit de toilette – dont la production fait appel à une source animale. Ainsi, ils s’interdisent les chaussures ou vêtements de cuir, qui nécessitent des tests sur des animaux (peut aussi s’appliquer au shampooing, au maquillage, et à plus encore).

Une décision de cet ordre n’est jamais facile ni commode. Dans ce cas, pourquoi choisir le végétalisme? Il va de soi que la réponse varie en fonction de chacun. Les raisons les plus souvent invoquées : les droits des animaux, les préoccupations environnementales et, bien sûr, la santé.

Le « régime végétalien » est un concept plutôt général, qui regroupe des sous-catégories. En fait, les végétaliens ne sont pas tous du même type. Cet énoncé peut paraître confus, mais ne vous inquiétez pas – voici une description des types végétaliens les plus courants :

  • Régime végétalien à base d’aliments crus : comme son nom l’indique, ses adeptes évitent de consommer des aliments cuits. Plus précisément, les aliments ne doivent pas être cuits à une température supérieure à 48 °C (118 °F). Ce régime préconise une alimentation crue composée de fruits, légumes, noix, graines et autres aliments de source végétale, très peu transformés.
  • Régime végétalien à base d’aliments entiers : cette fois encore, le nom dit tout. Les adeptes de ce type de régime à base d’aliments entiers composent leurs repas avec des aliments de source végétale, très peu transformés. Ils consomment notamment des fruits et légumes frais, des grains entiers, des noix, des graines, et plus encore. Contrairement au végétalisme à base d’aliments crus, aucune ligne directrice n’est édictée pour la cuisson des aliments.
  • Régime végétalien avec aliments crus avant 16 h : variante du régime à base d’aliments crus, leur consommation doit se faire avant 16 h tous les jours. Après 16 h, il est permis de consommer des aliments de source végétale, cuits et même transformés.
  • Régime végétalien 80/10/10 : c’est une autre variante du régime végétalien à base d’aliments crus. Dans ce cas, l’objectif est de s’abstenir d’aliments de source végétale riches en gras, comme les avocats et les noix. Les adeptes de ce régime tentent de tirer leur apport calorique quotidien à 80 % des glucides (généralement des fruits), à 10 % des gras et à 10 % des protéines.

Les bienfaits pour la santé d’un régime végétalien

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la santé est la raison principale pour adhérer au végétalisme. Il faut cependant se demander si les régimes à base de végétaux sont plus bénéfiques pour la santé que d’autres. La réponse courte : ça dépend. Voici une réponse plus complète.

Les bienfaits évidents des régimes végétaliens pour la santé seraient peu nombreux. Les adeptes du végétalisme trouveraient plus facile d’atteindre et de conserver un poids santé. Certaines études ont aussi établi un lien entre les régimes végétaliens et un taux plus faible de maladies cardiaques. (https://askthescientists.com/diet-types/)

Même si des raisons diverses expliquent ces bienfaits pour la santé, plusieurs peuvent cependant être attribués à un même facteur originel. Règle générale, les nutritionnistes conseillent de manger une diversité de fruits et légumes frais, de grains entiers et d’autres aliments entiers. Autrement dit, un régime alimentaire bien équilibré. Les régimes végétaliens se plient souvent à cette règle, puisqu’ils préconisent la consommation d’aliments… de source végétale.

Cela dit, le fait de suivre un régime végétalien ne garantit pas une meilleure santé – nous y reviendrons plus loin.

Les problèmes nutritionnels courants d’un régime végétalien

Comme nous l’avons mentionné, l’adoption d’un régime végétalien n’est pas un sens unique vers une meilleure santé. Comme tout régime alimentaire bien équilibré, une bonne alimentation à base de végétaux exige de la planification et une adhésion intentionnelle. Pour le végétalien, il peut s’agir de porter une attention particulière aux nutriments suivants :

  • Protéines : si vos sources habituelles de protéines sont le poisson, la viande ou les œufs, aucun souci à vous faire – il existe bon nombre de sources végétales de protéines. Soja (et tofu), lentilles, haricots, noix et graines comptent parmi les sources de protéines courantes des végétaliens.
  • Vitamine B12 : ce nutriment essentiel se trouve le plus souvent dans le poisson, la viande et les substances laitières – donc aucune source végétalienne. Par conséquent, il est essentiel pour l’adepte du régime végétalien de consommer des aliments enrichis de vitamine B12. Mentionnons les laits végétaux enrichis, les céréales, ou même la levure alimentaire. Pour en obtenir un apport quotidien adéquat, la prise d’un supplément de vitamine B12 peut également être nécessaire.
  • Calcium : la plupart des gens qui entendent calcium pensent aussitôt lait. Les végétaliens doivent penser autrement et sortir des sentiers battus. Parmi les sources végétales courantes de calcium, il y a le tofu et les légumes feuillus verts. Certains laits végétaux sont aussi enrichis de calcium.
  • Zinc : ce micronutriment est un autre minéral essentiel que l’on trouve le plus souvent dans la viande (et les crustacés). Les noix, les haricots et les grains entiers, entre autres, en sont des sources végétales. On peut aussi songer à un supplément de zinc.

Le régime végétalien : trois mythes et idées fausses sur le végétalisme

Même si le végétalisme est plus populaire que jamais, il subsiste certains mythes courants au sujet des régimes végétaliens – dont la plupart sont tout simplement faux. Voyons de plus près et débusquons trois de ces mythes et idées fausses sur le végétalisme :

  1. Les végétaliens souffrent de malnutrition : l’une des critiques les plus souvent formulées contre les régimes végétaliens est que le végétalisme n’est pas viable sur le plan nutritionnel. En effet, bon nombre de gens pensent qu’il est impossible d’obtenir les nutriments appropriés en suivant un régime à base de végétaux. Comme nous l’avons déjà mentionné, ce n’est pas vrai.
    Même s’il est plus difficile d’obtenir certains nutriments, comme la vitamine B12, dans les aliments de source végétale, divers moyens permettent aux végétaliens d’intégrer ce nutriment dans leur alimentation. Dans l’ensemble, un régime végétalien est très riche en nutriments, puisque les fruits et légumes frais de même que les grains entiers abondent en nutriments essentiels.
  2. Le végétalisme est en soi bon pour la santé : par ailleurs, des gens croient que par le simple fait de devenir végétalien, ils seront en meilleure santé. Bien que les végétaliens profitent souvent des bienfaits pour la santé déjà mentionnés plus haut, un régime alimentaire équilibré est toujours aussi essentiel. Une multitude d’aliments végétaliens sont fortement transformés et très peu nutritifs. Pour vraiment profiter des bienfaits du végétalisme pour la santé, la planification des repas doit être intentionnelle.
  3. Le végétalisme est restrictif pour ses adeptes : par définition, le végétalisme impose des restrictions. En décidant de suivre un régime ou d’adopter un style de vie axé sur le végétalisme, vous réduisez vos choix d’aliments et de produits. Mais cela ne doit pas être une façon de vous limiter! Au lieu de regretter ce que vous ne pouvez pas consommer, réjouissez-vous de tous les aliments et recettes que vous pourrez essayer. Quelques restrictions obligent parfois à faire preuve de créativité.
woman athlete drinking water with electrolytes

woman athlete drinking water with electrolytes

Que vous soyez un cycliste aguerri, un adepte du jogging récréatif ou simplement quelqu’un qui fait de l’exercice à l’occasion, vous avez probablement déjà entendu dire qu’il faut reconstituer les électrolytes de l’organisme. Et la conversation s’est sans doute arrêtée là. On parle généralement des électrolytes en termes vagues. La plupart des gens actifs savent tout de même que les électrolytes sont liés à l’hydratation, la sueur et l’exercice, sans toutefois pouvoir élaborer.

Voilà où cet article intervient. En le lisant, vous aurez une description détaillée de ce que sont les électrolytes, vous comprendrez pourquoi l’organisme en a besoin et comment vous assurer de lui en fournir une quantité suffisante.

Que sont les électrolytes?

Si vous avez remarqué immédiatement la similitude entre « électrolyte » et « électricité », vous êtes sur une bonne piste. Les électrolytes sont des substances qui acquièrent une charge électrique positive ou négative (d’où le préfixe « électro »), lorsqu’on les dissout dans l’eau. Comme le corps humain est constitué aux deux tiers d’eau, on retrouve les électrolytes dans la plupart des cellules.

Il est important de noter que les électrolytes présents dans l’organisme ne sont pas tous de la même substance, mais sont plutôt des substances diverses, par exemple le sodium, le magnésium et le potassium. Toutes ces substances portent une charge positive ou négative et elles sont toutes nécessaires au maintien d’un bon taux d’électrolytes.

Les électrolytes se trouvent dans la plupart des liquides de l’organisme, y compris le sang et l’urine, et aussi dans d’autres tissus corporels. À mesure que les niveaux des liquides de l’organisme changent, le niveau d’électrolytes varie aussi. Ainsi, des processus comme la transpiration et le fait d’uriner en réduisent naturellement la quantité – et les électrolytes perdus doivent être remplacés. Nous y reviendrons plus loin.

En quoi les électrolytes sont-ils utiles pour l’organisme?

Au point où nous en sommes, vous vous demandez probablement à quoi servent les électrolytes. La réponse pourrait vous étonner. Tous les électrolytes remplissent une seule et même fonction – transporter des charges électriques. Cette fonction toute simple participe à une foule de processus dans l’organisme, y compris la contraction musculaire, la transmission de signaux nerveux, l’équilibrage des liquides et le maintien du pH naturel.

Évidemment, les électrolytes n’agissent pas tous de la même façon. Voici quelques-uns des électrolytes les plus abondants dans l’organisme et les processus qu’ils aident à préserver :

  • Calcium : un joueur étoile dans le fonctionnement musculaire. Ce minéral à charge électrique positive aide les fibres musculaires à mieux glisser pendant la contraction des muscles. Constituant essentiel des os et des dents, le calcium aide aussi à la régulation des battements cardiaques et à la transmission de signaux nerveux.*
  • Magnésium : un électrolyte assez polyvalent qui joue un rôle dans le fonctionnement musculaire, la production d’ADN et d’ARN, en plus de soutenir un système immunitaire déjà en santé au départ.*
  • Sodium : la plupart des gens associent d’emblée le sodium à la tension artérielle. Le sodium joue un rôle important dans la régulation de la quantité de liquides dans l’organisme qui, à son tour, a des effets sur la tension artérielle. Comme de nombreux autres électrolytes, le sodium participe aussi au fonctionnement musculaire et nerveux.
  • Potassium : le potassium joue un rôle de premier plan dans le fonctionnement musculaire et cardiaque. Une quantité trop faible de potassium peut entraîner de la fatigue musculaire, de la faiblesse et même des crampes. Une fois encore, le potassium aide aussi à la transmission d’impulsions nerveuses.
  • Chlorure : un électrolyte qui aide l’organisme à conserver son pH – autrement dit, qui contribue à équilibrer l’acidité et l’alcalinité. Le chlorure intervient aussi pour équilibrer les quantités d’électrolytes dans l’organisme.
  • Phosphate : tout comme le calcium, le phosphate aide l’organisme à renforcer – et préserver – la résistance des os et des dents. Il aide aussi à produire l’énergie que l’organisme utilise pour développer et réparer les tissus.*
  • Bicarbonate : le processus respiratoire permet d’aspirer l’oxygène et d’exhaler le dioxyde de carbone. Pourtant, une partie du carbone créé pendant ce processus reste dans l’organisme sous forme de bicarbonate. Cet électrolyte contribue à préserver la fonction cardiaque, en plus d’équilibrer le taux de pH sanguin.*

Le maintien d’un bon taux d’électrolytes

C’est souvent par le biais du marketing que l’on entend parler des électrolytes. Entre les boissons contenant des électrolytes et d’autres suppléments, bon nombre de produits sont commercialisés comme des solutions pour conserver un bon taux d’électrolytes. Mais ces suppléments sont-ils vraiment nécessaires? Tout dépend.

Un régime alimentaire bien équilibré est le meilleur moyen de vous assurer que vous avez la quantié d’électrolytes qu’il vous faut. Les légumes et fruits frais sont d’excellentes sources de potassium, et dans le cas des légumes feuillus verts, de calcium. On trouve aussi du calcium dans les produits laitiers comme le lait et le fromage. Le sodium peut provenir de sources diverses : cornichons, fromage et viandes fumées ou en conserve. Quant aux graines et aux noix, elles sont riches en sodium.

Comme vous pouvez le voir, on peut trouver les divers électrolytes dans différents groupes alimentaires : grains, fruits, légumes, produits laitiers et protéines. Si votre alimentation comprend des portions adéquates de chaque groupe alimentaire, vos taux d’électrolytes devraient être suffisants – à la condition de ne pas faire de l’exercice intensif.

Qu’arrive-t-il dans le cas d’un athlète? Ou dans celui d’un coureur occasionnel de cinq kilomètres? Ou si vous passez plusieurs heures à faire de l’entretien paysager au soleil?

Voilà où les suppléments avec électrolytes peuvent être utiles. Vous vous rappelez sans doute que la transpiration vous fait perdre des électrolytes? Lorsque vous vous lancez dans une activité qui vous fait transpirer plus que d’habitude, vous perdez aussi une plus grande quantité d’électrolytes qu’en temps normal. Votre régime alimentaire régulier peut être insuffisant pour reconstituer votre taux d’électrolytes. En buvant une boisson ou en prenant un supplément avec électrolytes, vous accélérez votre récupération, en plus de vous assurer de conserver un bon taux d’électrolytes.

Rappelez-vous l’importance de toujours lire l’information nutritionnelle sur l’étiquette. Une foule de boissons avec électrolytes ont une forte teneur en sucre. Un peu de sucre aide l’organisme à absorber les électrolytes, mais en trop grande quantité, il peut nuire à un régime alimentaire par ailleurs bien équilibré.

Tout est question d’équilibre : les méfaits d’une trop faible ou trop forte quantité d’électrolytes

Malheureusement, il est possible de faire des excès, même avec ce qui est bon en soi. C’est le cas des électrolytes.

Vous vous rappelez tous ces processus de l’organisme soutenus par les électrolytes? Si votre système souffre d’une carence d’un électrolyte donné – un problème identifiable par le préfixe « hypo » – il y a un risque de dysfonctionnement de ces processus. On appelle hyponatrémie la carence en sodium et hypocalcémie la carence en calcium.

Un excès d’un électrolyte donné peut aussi nuire à votre santé (Des problèmes tous identifiables par le préfixe « hyper »).

Avec un bon régime alimentaire, il est peu probable que vous atteignez ces taux d’électrolytes. Si vous prenez un supplément, suivez le mode d’emploi figurant sur l’étiquette. Comme toujours, il vaut mieux consulter un médecin en cas de doute.

Au final

Au quotidien, il n’est pas nécessaire d’avoir toujours les électrolytes en tête. Efforcez-vous de consommer des aliments diversifiés appartenant à différents groupes alimentaires et essayez d’éviter les aliments transformés à l’excès. Si vous ressentez des symptômes inhabituels, un médecin pourra vous conseiller des analyses sanguines qui permettront de cerner un déséquilibre électrolytique.

En sachant qu’une forte quantité d’électrolytes se perd dans la sueur, on a toujours intérêt à siroter une boisson contenant des électrolytes pendant et après l’exercice.

dieting app

dieting app

Lorsque vous entendez le mot « innovation », vous pensez probablement à la technologie. Après tout, la technologie a parcouru un long chemin au cours des 30 dernières années, sans parler des 2 millions d’années d’existence humaine. Ici chez USANA, alors que nous approchons du 30ᵉ anniversaire de notre entreprise, nous pensons à un autre type d’innovation : l’innovation nutritionnelle.

Trois décennies, c’est un jalon qui appelle à la réflexion. Le domaine de la nutrition a fait de grands progrès au cours des 30 dernières années, et USANA a toujours été là. Dans cet esprit, nous revenons sur les principales innovations en matière de nutrition et de bien-être des 30 dernières années. Lisez la suite pour bénéficier d’un cours accéléré sur les meilleures recherches nutritionnelles, les produits et les avancées technologiques les plus récents! (La liste suivante ne suit pas un ordre particulier.)

  1. Enrichissement des aliments

Il existe deux types de nutriments dont le corps a besoin : les macronutriments et les micronutriments. Les macronutriments incluent les protéines, les lipides et les glucides, dont le corps a besoin en quantités relativement élevées. Les micronutriments, à savoir les vitamines et les minéraux, sont nécessaires en plus petites quantités.

Les vitamines et les minéraux contribuent à diverses fonctions vitales de l’organisme, mais malheureusement, de nombreuses personnes n’en consomment pas la quantité nécessaire. Pour aider à lutter contre les carences en vitamines et minéraux dans la population générale, les scientifiques ont développé le processus d’enrichissement des aliments. L’idée derrière l’enrichissement est assez simple : comme la population ne consomme pas suffisamment de micronutriments, les scientifiques ont développé des moyens permettant d’ajouter des micronutriments aux aliments. C’est une pratique particulièrement courante avec les aliments de base, comme les céréales et les produits laitiers.

L’enrichissement des aliments n’est pas nouveau; c’est une pratique courante dans de nombreux pays depuis les années 1920. Alors pourquoi ce processus fait-il partie de notre liste d’innovations nutritionnelles récentes? La réponse est simple : l’enrichissement des aliments est encore un processus relativement nouveau dans de nombreux pays en développement. En 1970, par exemple, seulement 20 % des ménages dans le monde consommaient du sel iodé. En 2008, ce chiffre est passé à 70 %.

  1. Recherche sur le microbiome

De nouvelles recherches font constamment évoluer la façon dont les scientifiques comprennent le corps humain. Et récemment, certains scientifiques se sont penchés sur l’intestin. Ou plus précisément, sur le microbiome, soit les billions de micro-organismes qui vivent dans l’intestin grêle et le gros intestin.

Votre microbiome joue un rôle crucial en aidant votre corps à traiter les composés alimentaires toxiques, à traiter et à produire des micronutriments et à décomposer les glucides complexes. En bref, le microbiome aide à protéger le corps et à digérer les aliments, deux éléments vitaux pour votre santé.*

Quelle est le rôle de la nutrition dans tout cela? Parmi les billions de micro-organismes qui composent votre microbiome, chacun joue un rôle différent. Lorsque tout fonctionne bien et que votre microbiome est « équilibré », ces différents micro-organismes coexistent sans causer de problèmes. Des études récentes ont montré que divers facteurs peuvent affecter cet équilibre. L’un de ces facteurs est le régime alimentaire.

Il existe un certain nombre de facteurs alimentaires, qui peuvent influencer la variété d’organismes dans votre microbiome. Si vous avez entendu parler des prébiotiques et des probiotiques, c’est d’eux qu’il s’agit. Les aliments et suppléments probiotiques contiennent des bactéries vivantes (les bonnes!), qui aident à reconstituer et à maintenir l’équilibre de votre microbiome.*

  1. Suivi des macro- et micronutriments

Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, votre corps a besoin à la fois de macronutriments et de micronutriments, et dans des quantités spécifiques pour chacun. (C’est pourquoi des pourcentages de valeurs quotidiennes figurent sur les étiquettes nutritionnelles.) Il y a toutefois un problème : votre corps est unique, tout comme ses besoins nutritionnels. Bien sûr, il existe des niveaux de base de nutriments que tout le monde devrait consommer, mais au-delà de cela, votre consommation de nutriments requise dépendra de votre corps, de vos niveaux d’activité et de vos objectifs de santé et de bien-être pour vous-même.

Voici la bonne nouvelle : grâce à une grande variété d’applications de sport et de nutrition, il est plus facile que jamais de suivre votre consommation de macro- et micronutriments. Que votre objectif soit de développer vos muscles, de perdre quelques kilos ou simplement de maintenir votre niveau de santé actuel, ces applications peuvent vous aider à définir des objectifs, à suivre une variété de points de données liés à votre nutrition et à identifier les changements alimentaires qui vous aideront à atteindre vos objectifs.

Ces applications, qui sont souvent utilisées conjointement à des bracelets qui surveillent la fréquence cardiaque, sont un parfait exemple de la façon dont les avancées technologiques et les innovations peuvent se recouper avec le domaine de la nutrition.

  1. Sensibilisation aux allergènes

Les allergies et les sensibilités alimentaires sont beaucoup plus répandues qu’on ne le pensait auparavant. Cela a provoqué un essor des produits antiallergiques. Que vous soyez intolérant au lactose, allergique au gluten ou aux noix, de plus en plus de produits remplissent les rayons des supermarchés chaque année, qui sont sans danger pour votre consommation. Chez USANA, nous avons sauté le pas en proposant dès le départ une grande variété de produits sans danger en termes d’allergies.

  1. Posologie de la vitamine D

En ce qui concerne la santé des os, votre corps dépend fortement de deux micronutriments : la vitamine D et le calcium. La vitamine D aide le corps à absorber le calcium, mais elle fait beaucoup plus : du soutien d’un système immunitaire sain à un bon fonctionnement musculaire. Inutile de souligner qu’il s’agit d’une partie importante de votre alimentation. Pendant des années, les scientifiques et les diététiciens ont sous-estimé la quantité de vitamine D dont le corps a besoin chaque jour.*

De nombreuses sources recommandent entre 600 et 800 unités internationales (UI) de vitamine D par jour, mais ces niveaux peuvent ne pas être suffisants pour prévenir une carence en vitamine D. Lorsque vous ne consommez pas suffisamment de vitamine D, vous ne vous sentez peut-être pas au mieux de votre forme. La vitamine D aide à maintenir les niveaux d’énergie et la bonne humeur.*

Chez USANA, nous avons reformulé USANA CellSentials et notre supplément de vitamine D pour qu’ils contiennent des niveaux plus élevés de vitamine D avant que quiconque ne fasse ce changement. Ce niveau d’apport quotidien en vitamine D peut aider votre corps à maintenir des niveaux appropriés de vitamine D, même lorsque vous ne passez pas beaucoup de temps au soleil.

  1. Utilisation généralisée de la médecine traditionnelle chinoise

Ces dernières années, la médecine traditionnelle chinoise (ou MTC) a connu une popularité croissante aux États-Unis et en Europe. Ce cadre alternatif pour aborder la santé et le bien-être se concentre sur le maintien de l’équilibre du corps et comprend une variété de pratiques telles que l’acupuncture, certaines formes de massage et les ventouses. Ce cadre médicinal comporte également un aspect diététique.

Ces pratiques et d’autres ont été adoptées par certains praticiens de la santé aux États-Unis et intégrées à la médecine occidentale. Ce n’est pas une innovation en soi, car la MTC existe depuis des siècles, mais elle est utilisée de manière novatrice conjointement à d’autres cadres médicaux.

  1. Recyclage des pépins de raisin

Grape seeds

L’industrie alimentaire produit beaucoup de déchets, ce qui n’est un secret pour personne. Naturellement, les gens recherchent continuellement des moyens de réduire ces déchets ou de les utiliser à bon escient. C’est exactement ce qu’USANA a fait avec les pépins de raisin.

Tout a commencé avec les polyphénols, une catégorie de micronutriments présents dans les plantes. La consommation de polyphénols est associée à un certain nombre d’avantages pour la santé, donc naturellement, les gens veulent en maximiser leur consommation. De nombreux suppléments tirent leurs polyphénols de l’écorce de pin maritime, qui est une ressource limitée. Chez USANA, nos scientifiques ont découvert que les pépins de raisin contenaient des niveaux similaires de polyphénols, ainsi que des polyphénols supplémentaires que l’on ne trouve pas dans l’écorce de pin. Et il y a mieux encore. Les pépins de raisin constituent généralement une forme de déchets alimentaires. En utilisant les polyphénols provenant de ces pépins, USANA réduit ce gaspillage.

  1. Consommation de protéines plus élevée

La plupart des gens, en particulier les amateurs de sport, connaissent les avantages de manger des aliments riches en protéines. Les protéines sont bonnes pour votre cerveau et aident votre corps à construire et à réparer les tissus musculaires. La quantité de protéines généralement recommandée pour la consommation quotidienne se situe entre 0,8 et 0,83 gramme de protéines par kilogramme de poids corporel.

Cela dit, des études récentes suggèrent qu’il existe certains avantages à consommer plus de protéines par jour, en particulier pour les personnes qui cherchent à perdre quelques kilos. Il a été prouvé que les régimes riches en protéines (c’est-à-dire les régimes qui contiennent plus de protéines que la quantité précédemment recommandée) favorisent la gestion du poids et la synthèse de la masse musculaire maigre.

  1. Substituts aux protéines animales

Comme la plupart des végétariens de longue date peuvent en témoigner, les substituts de viande, à savoir des produits à base de plantes qui simulent la saveur et la texture de la viande, existent depuis longtemps. Pendant des années, cependant, ces produits ne ressemblaient pas à de la viande et n ‘étaient pas nutritifs. Les produits récents ont complètement changé la donne.

De nos jours, les végétariens, les végétaliens et ceux qui évitent simplement la viande rouge peuvent faire leur choix parmi une variété de substituts de viande disponibles dans la plupart des magasins. Ces produits nutritionnels récemment mis au point contiennent des niveaux de protéines similaires à ceux du bœuf haché, mais moins de gras et de cholestérol. De plus, la saveur et la texture sont plus proches que jamais de la vraie viande.

  1. Index glycémique

Lorsque vous mangez des glucides, votre taux de glycémie augmente. Ce n’est pas nécessairement un problème, car les glucides sont un nutriment essentiel après tout, mais c’est un élément à garder à l’esprit. Et il s’avère que certains aliments font augmenter votre taux de glycémie plus que d’autres. Découvrez la notion d’indice glycémique. Il s’agit essentiellement d’un moyen de mesurer la quantité de glucides dans un aliment et la vitesse à laquelle ceux-ci font augmenter votre taux de glycémie, et d’attribuer à cet aliment une valeur numérique en conséquence.

Ainsi, les aliments dont l’indice glycémique (IG) se situe entre 1 et 55 sont considérés comme ayant un faible indice glycémique. Les aliments se situant dans une fourchette entre 56 et 69 ont un indice glycémique modéré, et tous ceux qui se trouvent au-dessus sont considérés comme ayant un indice glycémique élevé.

En utilisant l’indice glycémique comme guide, certaines personnes suivent ce qu’on appelle un régime IG. Ce régime se concentre exclusivement sur la valeur IG des aliments. Chez USANA, nous tenons compte de l’indice glycémique lors du développement de nos produits alimentaires, en veillant à ce que nos produits aient un faible indice glycémique.

exercise and aging

exercise and aging

La plupart des gens connaissent les principes de base pour rester en santé – du moins en théorie. Une alimentation nutritive, l’exercice régulier et un sommeil suffisant. Pourtant, il y aurait lieu d’améliorer la mise en pratique de ces saines habitudes. Bien sûr, la perfection n’est pas de ce monde et il peut être difficile de changer lorsque les habitudes de vie sont bien ancrées depuis des années.

La bonne nouvelle : il est possible de favoriser la santé à tous les âges, même lorsque nous avons tardé à apporter les changements qu’il aurait fallu pour vivre plus sainement. Il n’est jamais trop tard pour adopter les meilleures habitudes de vie possibles.

Bon nombre de gens – surtout d’âge moyen ou avancé – estiment avoir dépassé le point de non-retour dans leur cheminement vers la santé. Ils pensent qu’il est trop tard pour apporter à leur style de vie des changements bénéfiques pour leur santé. Des études concluent pourtant que des changements de style de vie apportent des bienfaits pour la santé, quel que soit notre âge.

En d’autres mots, il n’est jamais trop tard pour prendre soin de notre santé et pour apprendre à faire ce qu’il faut pour notre corps. Il faut d’abord connaître le fondement scientifique des conseils santé pour ensuite les mettre en pratique à tout âge afin de favoriser notre santé physique et mentale tout notre vie.

La neuroplasticité : habitudes, changements et vieillissement cérébral

Les humains sont des êtres d’habitude. Le quotidien est un enchaînement de routines – repas, travail, sommeil et loisirs. Comme vous le savez sans doute déjà, il est difficile de renoncer à des habitudes ou d’en adopter de nouvelles.

C’est un phénomène que peut expliquer la neurologie. La répétition de comportements ou d’activités entraîne l’établissement de circuits entre les neurones du cerveau qui rajustent leur façon d’enclencher le codage d’un comportement ou d’une activité comme une habitude. Ainsi, le comportement ou l’activité devient en quelque sorte un branchement dans le cerveau.

Ces habitudes bien ancrées sont naturellement difficiles – mais pas impossibles – à changer. Notre aptitude à changer nos habitudes tient en partie à la neuroplasticité, qui est simplement la capacité du cerveau à changer.

De la petite enfance à l’enfance (et même au début de l’âge adulte), la plasticité cérébrale est prodigieuse. Le cerveau change et se développe facilement. Avec le temps, ce processus ralentit à tel point que les scientifiques ont longtemps cru à la disparition complète de la neuroplasticité vers l’âge de 25 ans. Autrement dit, ils estimaient que les circuits cérébraux étaient entièrement établis dans la mi-vingtaine.

Des études récentes indiquent cependant que c’est loin d’être le cas. Le cerveau peut établir de nouvelles connexions, créer des neurones et modifier sa structure à tous les âges. Même si le processus peut sembler différent avec l’âge, il est toujours possible.

En conclusion, on peut arriver à faire du neuf avec du vieux. Plus important encore, on peut adopter à tout âge de nouvelles habitudes bénéfiques pour la santé.

Finis les mauvais penchants : les bienfaits de renoncer aujourd’hui même aux habitudes malsaines

Lorsque les gens envisagent de renoncer à des habitudes de longue date – tabagisme, consommation excessive d’alcool ou d’aliments transformés – ils se demandent souvent si la différence en vaudra le coût.

La réponse est simple. En abandonnant les plus tôt possible des habitudes malsaines, on peut obtenir des effets positif très marqués sur la santé.

Prenons par exemple le tabagisme. Pour quelqu’un qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 20 ans, une journée de plus à fumer peut sembler dérisoire. Pourtant, les bienfaits pour la santé de renoncer au tabagisme, comme le risque plus faible de maladie cardiaque, se font sentir après une seule journée.

Il faut vous rappeler que si vous avez pour objectif d’abandonner des habitudes malsaines, il faut commencer quelque part. Chaque jour où vous gardez le cap sur votre objectif, vous faites ce qu’il faut pour rétablir les circuits dans votre cerveau. Même si les bienfaits pour la santé ne sont pas immédiats, vous créez de nouvelles voies neurales qui vous aideront à conserver un style de vie plus sain.

Apporter des changements : comment prendre soin de votre corps avec l’âge

Les habitudes acquises au début de l’âge adulte sont des facteurs qui détermineront votre profil de santé plus tard dans la vie. En fonction de votre style de vie, le risque de maladies graves évoluera. Ce risque statistique n’est pourtant pas coulé dans le béton.

À partir de la soixantaine et même plus loin, on peut constater les effets bénéfiques d’une amélioration de notre régime alimentaire, de notre forme physique et de notre santé mentale. Ensemble, ces changements positifs peuvent ouvrir la voie vers une vie heureuse et en santé jusqu’à un âge très avancé. Que vous soyez adolescent, jeune adulte, d’âge moyen ou plus vieux, suivez ces conseils pour renforcer votre santé à tout âge :

  • Intégrez l’exercice à votre régime quotidien : Que ce soit la marche, la musculation ou l’exercice cardio intensif, l’activité physique est importante, quel que soit votre âge. Chez le jeune adulte, une activité physique soutenue améliore la santé cardiovasculaire et respiratoire, en plus de contribuer à préserver sa bonne forme physique plus tard dans la vie.
    Pour la personne d’âge moyen ou avancé, l’activité physique est tout aussi importante, sinon plus. Une activité physique accrue peut favoriser la santé cardiovasculaire globale, et plus encore. Chez les adultes plus âgés, l’activité physique contribue à préserver la force musculaire, ce qui les aide à conserver leur mobilité afin de mener à bien leurs tâches quotidiennes.
  • Consommez des aliments nutritifs : Le régime alimentaire a une incidence sur presque tous les aspects de la vie. Comme les aliments sont un carburant pour l’organisme, il faut lui fournir les nutriments dont il a besoin pour assurer son fonctionnement efficace toute la vie. Pendant l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte, le régime alimentaire est la source de carburant nécessaire à l’organisme pour assurer la croissance et le développement.
    Avec l’âge, le régime alimentaire peut contribuer à conserver un poids santé – qui diffère pour chacun – et favoriser la santé du corps tout entier pendant toute votre vie.
    De plus, une saine alimentation peut simplement vous aider à mieux vous sentir. Les personnes qui consomment des aliments nutritifs se disent souvent plus rassasiées et énergiques pendant la journée, bien qu’il soit difficile de dire dans quelle mesure.. C’est assurément un bienfait dont vous pouvez profiter à tout âge.
  • Gardez votre cerveau actif : Une promenade dans la nature, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence comptent parmi les nombreuses activités qui toute votre vie vous permettront de garder votre cerveau actif pendant toute votre vie. Le cerveau aime les défis – pourquoi ne pas lui en lancer un?
    En vous efforçant d’apprendre pendant toute la vie, vous pourrez maintenir votre activité cérébrale. La neuroplasticité s’en trouve favorisée et la capacité de votre cerveau à apprendre et à se développer se maintient jusqu’à un âge avancé. L’activité et la stimulation cérébrales peuvent aussi optimiser la santé mentale toute la vie.

Gardez un état d’esprit positif pour rester en santé au fil des ans

Quel que soit votre âge, pour prendre soin de votre santé, il faut adopter un état d’esprit axé sur votre croissance personnelle. Autrement dit, vous devez croire que votre santé et votre style de vie peuvent changer pour le mieux. Il suffit d’y mettre le temps et les efforts.

Rappelez-vous : il ne faut pas nécessairement apporter tous ces changements du même coup. Commencez tout doucement, en vous fixant progressivement des objectifs plus ambitieux. Il est normal d’avoir des manquements, mais il n’en tient qu’à vous de reprendre la bonne voie. Qu’attendez-vous? Faites un premier pas sur la voie de la santé – aussi modeste qu’il soit.

Little girl refuse to eat

Little girl refuse to eat

Qu’il s’agisse de vos propres préférences alimentaires, de celles d’un conjoint capricieux ou d’un enfant qui mange de tout sauf les légumes, vous avez probablement dû faire face un jour ou l’autre à unefine bouche sous une forme ou une autre. Les conséquences s’échelonnent d’un léger désagrément à un irritant de premier ordre. Cela dit, les caprices alimentaires peuvent-ils aller jusqu’à devenir un souci de santé?

Il faut bien dire que la nutrition demeure un élément fondamental de la santé, quel que soit notre âge. À cet égard, une alimentation équilibrée constitue un impératif de premier plan en matière de nutrition. Or, est-il possible pour un mangeur capricieux d’avoirun régime alimentaire nutrtif et équilibré?

En un mot, tout dépend. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus long et trouver des conseils sur les moyens à prendre face à un mangeur difficile et les façons de lui procurer les nutriments dont il a besoin, qu’il s’agisse de votre enfant, de votre conjoint ou de vous-même.

Que sont les caprices alimentaires et quelle en est la cause?

Chacun a sa propre perception des caprices alimentaires. Il y a un certain nombre de préférences alimentaires que l’on peut définir comme caprices, et ils peuvent varier en intensité. Pourtant, si on pouvait regrouper dans une seule catégorie les divers types de préférences, on arriverait à la définition suivante : un caprice alimentaire, c’est une réticence à l’égard de certains aliments, textures, saveurs ou d’autres éléments liés à l’alimentation.

La plupart des gens se posent la même question à ce sujet : comment puis-je arriver à rendre une fine bouche moins capricieuse? Mais avant même de penser à des solutions à leur égard, il est important de comprendre les causes de ces caprices alimentaires.

Il y a diverses catégories de mangeurs capricieux. Il y en a qui évitent certains aliments parce qu’ils n’en aiment pas le goût, tandis que d’autres ont une aversion pour leur texture. Certains ont une réaction viscérale à l’égard des aliments qu’ils évitent : ils s’étouffent, les recrachent ou n’arrivent pas à les avaler. D’autres préfèrent simplement s’abstenir de manger certains aliments. Le degré d’aversion que peut avoir une personne pour des aliments particuliers – ainsi que sa réaction à leur égard – peut permettre de mieux déterminer la cause de son caprice.

On peut attribuer certains caprices alimentaires à la néophobie (la crainte ou la réticence face à la nouveauté). De nouveaux aliments peuvent être la source d’une vaste gamme de nouvelles expériences – des saveurs, textures, arômes, etc. Ces expériences multidimensionnelles ajoutent au plaisir de manger et à l’attrait de la nourriture. Par contre, pour certaines personnes, ces nouvelles sensations sont rébarbatives.

Les aliments connus sont réconfortants et prévisibles. C’est exactement ce à quoi s’attendent certaines personnes : le réconfort et la prévisibilité. Sans qu’on puisse expliquer par un seul facteur cette néophobie alimentaire, certaines études y voient une disposition innée. Autrement dit, si vos parents sont craintifs face à la nouveauté, vous risquez de l’être aussi.

Il y a aussi un lien entre les mangeurs difficiles et le fait d’être initié à de nouveaux aliments plus tard dans l’enfance. En somme, le plus longtemps un tout-petit s’attache à l’habitude de manger seulement certains types d’aliments, le plus enclin il sera à prendre des habitudes capricieuses. Si, par exemple, ils ne sont pas exposés à des aliments aigres tôt dans l’enfance, ils pourront développer une aversion pour ce genre d’aliments.

Si un mangeur difficile fait une réaction physiologique face à un aliment, par exemple s’il s’étouffe ou le recrache, il se peut que son caprice alimentaire soit lié à une aversion sensorielle. Les personnes qui ont une aversion sensorielle pour certains aliments ressentent un apport sensoriel amplifié rattaché à certains aspects de ces aliments. Il pourrait s’agir de la température, de la texture, du goût ou de l’arôme. Or, en raison de cet apport sensoriel amplifié, la consommation de ces aliments peut être désagréable et incommodante.

Les caprices alimentaires sont-ils malsains?

Les caprices alimentaires peuvent être exaspérants pour toutes les personnes en cause. Or, pour bon nombre de parents, cette exaspération est ancrée dans une préoccupation. L’adoption d’un régime alimentaire équilibré tient une place primordiale dans un style de vie sain. Et dans bien des cas, les caprices alimentaires entravent l’adoption d’une alimentation équilibrée. Bref, ils risquent d’avoir un impact sur la nutrition.

Cette situation pousse les parents à se poser la même question : à quel point les caprices alimentaires de mon enfant sont-ils préjudiciables à sa santé? Bien que l’incidence des caprices alimentaires sur la nutrition varie d’une personne à une autre, il y a des tendances communes que devraient prendre en compte les parents.

Parmi les effets les plus courants des caprices alimentaires chez l’enfant, signalons la difficulté à conserver un poids santé. Pour un enfant extrêmement difficile, en particulier s’il a une aversion sensorielle pour un aliment, le simple fait de manger peut devenir une corvée. Comme le nombre d’aliments qui plaisent à un mangeur capricieux est limité, il mange moins qu’il ne le devrait. Même si une insuffisance pondérale ne pose pas nécessairement un risque pour la santé, elle peut être un signe de malnutrition, c’est-à-dire que l’enfant en cause n’obtient pas les nutriments qu’il lui faut pour soutenir sa croissance et son développement corporels.

Chose assez étonnante, les caprices alimentaires peuvent avoir l’effet contraire sur le poids d’un enfant. Comme le mangeur difficile est enclin à éviter les fruits et légumes, son régime alimentaire se compose principalement de glucides, en particulier des hydrates de carboneraffinés et des aliments transformés. Or, lorsqu’ils sont consommés en forte quantité, ces deux types d’aliments peuvent entraîner une prise de poids. Répétons-le, il s’agit là d’un indice comme quoi un enfant n’obtient pas les nutriments dont il a besoin.

En un mot, les enfants (et aussi tout adulte difficile) doivent consommer toute une variété d’aliments entiers, entre autres des fruits, légumes, grains entiers et protéines maigres. Malheureusement, c’est précisément le genre d’aliments qu’un mangeur difficile tend à éviter. À défaut de consommer des fruits et légumes frais, de la viande non transformée et des grains entiers, un enfant en pleine croissance peut difficilement obtenir les quantités appropriées de fibres, protéines et vitamines dont il a besoin.

Des stratégies à utiliser avec un mangeur capricieux

Les soupçons sont donc confirmés : loin d’être souhaitables, les caprices alimentaires ne sont pas particulièrement sains. Cela dit, un mangeur capricieux n’est pas obligé de le rester. Il existe une variété de stratégies que l’on peut utiliser pour aider un mangeur difficile à élargir ses choix – il s’agit simplement d’opter pour la stratégie indiquée pour la situation.

Selon certaines études, il est possible de surmonter bon nombre d’aversions alimentaires grâce à une exposition répétée à certains aliments. C’est dire qu’on peut amener un mangeur difficile à aimer un aliment qui le rebute s’il en fait l’essai assez souvent. Disons que votre enfant déteste les tomates; si vous lui en offrez à répétition et sous diverses formes, il pourra finir par les aimer. On parle souvent d’un « goût acquis », et le même principe s’applique ici. Il s’agit simplement d’aider l’enfant à acquérir le goût de certains aliments. Les enfants suivent souvent l’exemple des parents.

Si vous ne mangez pas vos légumes, il est probable que votre enfant fera de même. Évitez de préparer des repas différents pour vous et votre enfant. Montrez à votre fine bouche que vous aimez bien certains aliments en apparence moins attirants. De plus, en apprêtant des aliments de diverses façons, vous pourrez amener votre enfant à découvrir des nouveautés. S’il n’aime pas les carottes crues, essayez de les cuire à la vapeur. (Vous vous inquiétez des effets que pourrait avoir cette pratique sur les nutriments contenus dans l’aliment? Consultez cet article sur les effets de la cuisson sur les légumes!)

Six conseils sur la façon de nourrir plus facilement une fine bouche

Si vous cherchez des moyens faciles à mettre en pratique pour amener votre enfant à manger, nous avons ce qu’il vous faut. Voici six conseils à essayer!

  1. Offrez des choix à votre enfant : Au stade de sa croissance et de son développement, un enfant devient plus autonome. Ce qui signifie qu’il voudra avoir son mot à dire dans son alimentation. Il ne faut pas en conclure qu’un bambin de quatre ans devrait pouvoir décider par lui-même de ce qu’il mange, mais vous pouvez répondre à son besoin grandissant d’autonomie en lui proposant des choix. Si vous vous acharnez à lui faire manger des carottes, le problème n’est peut-être pas tant du côté des carottes. Peut-être son sens de l’autonomie et de la maîtrise qui est en cause. Au lieu de le forcer à manger ses carottes, offrez-lui le choix entre deux aliments sains et demandez-lui lequel il préfère. Parfois, il est possible de régler le problème avec une question toute simple comme « Que veux-tu manger ce soir : des carottes ou des haricots verts? »
  2. Évitez de préparer des repas séparés : Comme nous l’avons souligné plus haut, les enfants modèlent leur comportement sur celui des parents. Ne cédez pas à un enfant qui, en voyant ce que vous avez préparé, exige de manger autre chose. Attablez-vous avec lui pour prendre votre repas. En vous voyant savourer vos aliments, votre capricieux pourrait décider de suivre votre exemple. Répétons-le, assurez-vous de prévoir des choix d’aliments – des pois ou des brocolis, par exemple – mais évitez de laisser l’enfant opposer un simple refus et demander quelque chose de complètement différent.
  3. Mettez en place un rituel et suivez-le : Les enfants sont plus à l’aise dans un milieu où les habitudes sont bien établies – et les repas ne font pas exception à la règle. Bon nombre de caprices alimentaires se retrouvent chez des enfants qui évitent la nouveauté. Comme il est déjà assez stressant pour de jeunes enfants d’essayer de nouveaux aliments et de diversifier leurs choix, essayez de rendre leurs repas aussi prévisibles et constants que possible. Réservez une période fixe chaque jour pour les repas. Faites preuve de constance dans le choix du moment et du lieu où vous mangez avec vos enfants.
  4. Soyez patient, sans rien imposer : Si votre enfant déteste les brocolis, il est peu probable qu’il se réveille un jour avec le goût soudain d’en manger. L’acquisition de ce goût viendra avec le temps et des essais répétés. C’est dire qu’après avoir mastiqué un brocoli, votre enfant pourrait fort bien le recracher, et il n’y a rien de mal à cela! Laissez au capricieux le temps de s’adapter à de nouveaux aliments et continuez à leur offrir des possibilités de faire des essais.
  5. Variez les plats : Si une exposition répétée à certains aliments peut aider un enfant à vouloir en manger, il ne faut pas en conclure qu’il faut continuer à lui offrir ce seul choix jusqu’à ce qu’il finisse par l’aimer. À titre d’exemple, si votre enfant n’aime pas les poivrons crus, n’essayez pas de lui en faire manger tous les soirs. Rappelez-vous que son aversion peut être attribuable à la texture. Variez votre mode de préparation en les faisant griller ou sauter. Il faut dire aussi qu’il y a bien d’autres aliments sains à part les poivrons. N’hésitez pas à faire une pause et à servir à votre enfant d’autres aliments nutritifs – par exemple des carottes, des brocolis ou des haricots verts.
  6. Faites l’essai d’une thérapie alimentaire : If you have an extremely picky eater or a child with sensory food aversion, feeding therapy is also an option to consider. Si votre enfant est difficile à l’extrême ou s’il a une aversion sensorielle pour certains aliments, une thérapie alimentaire serait aussi à considérer. Elle est particulièrement utile chez des enfants qui ont de fortes aversions physiologiques à l’endroit de certains aliments – c’est-à-dire s’ils s’étouffent, toussent ou recrachent lorsqu’ils mangent un aliment qu’ils n’aiment pas.

Tous les légumes se présentent sous deux formes : crus ou cuits. Certaines personnes peuvent se régaler en mordant à belles dents dans de petites carottes crues, et trouver répugnante l’idée de les manger bouillies. En bout de ligne, notre façon d’entrevoir la cuisson est bien plus qu’une question de goût. Beaucoup de gens la considèrent comme une façon de relever la saveur des aliments – et avec raison. Par contre, en préparant vos aliments, il pourrait être bon de prendre en compte les effets de la cuisson sur les nutriments.

Avec la popularité grandissante des régimes à base d’aliments crus, vous avez probablement entendu dire que les légumes crus sont les plus nutritifs et qu’en les cuisant, on perd les nutriments. On en dit parfois autant de la viande, des œufs et de la quasi-totalité des groupes alimentaires. Bien qu’il soit plausible, ce concept est-il fondé?

Somme toute, il pourrait l’être, mais regardons-y de plus près. Au départ, la question se présente sous deux angles : cuit ou cru. Dans les faits cependant, la situation est beaucoup plus complexe. En effet, il y a bien plus qu’une façon de cuire les légumes. Ajoutons que divers nutriments réagissent chacun à leur façon face à des modes de cuisson différents.

Un aperçu des nutriments

Règle générale, les aliments comportent des nutriments de deux types : les macronutriments et les micronutriments. Les premiers sont constitués du trio bien connu que sont les gras, les glucides et les protéines. Principaux composants du régime alimentaires, ils approvisionnent l’organisme en énergie et en éléments constitutifs.

Les micronutriments sont eux aussi nécessaires, mais en plus petites quantités. (On aurait toutefois tort d’en sous-estimer l’importance car ils sont tout aussi essentiels à la santé que les macronutriments.) En font partie les vitamines, minéraux et phytonutriments (des composés végétaux). Ces nutriments aident à réguler et maintenir les réactions saines au niveau cellulaire de l’organisme.

La plupart des études portant sur les effets de la cuisson sur les nutriments se penchent sur les micronutriments, notamment les vitamines. Ce sera aussi le principal propos de cet article.

Les vitamines sont de deux types : liposolubles (vitamines A, D, E et K) et hydrosolubles (vitamines C et B). Comme leurs noms l’indiquent, la vitamine C et le groupe de vitamines B se dissolvent dans l’eau, tandis que les vitamines A, D, E et K de dissolvent dans les graisses. Cela dit, quel est le rapport avec la cuisson?

Certaines cuissons se font dans l’eau, alors que d’autres se font dans des corps gras. La solubilité d’une vitamine est l’un des meilleurs indices quant à sa façon de réagir aux modes de cuisson. À titre d’exemple, la quantité de vitamine C (hydrosoluble) que renferme un légume tend à diminuer lorsqu’on le fait bouillir.

La solubilité est un bon point de départ, mais comme il fallait s’y attendre, les choses ne sont pas aussi simples. Regardons-y de plus près.

Les effets de la cuisson sur les nutriments : que se passe-t-il à l’intérieur?

Quand il s’agit de choisir le meilleur mode de cuisson pour la nutrition, il n’y a pas de solution toute faite. Non seulement les nutriments réagissent-ils différemment en fonction de divers types de cuisson mais leurs réactions varient aussi selon différents types de légumes. À titre d’exemple, les choux de Bruxelles que l’on fait bouillir perdent une partie de leur vitamine C. En revanche, une fois cuite, la bette à cardes voit sa teneur en bêta-carotène augmenter.

Ces variations s’expliquent par la structure cellulaire des légumes. Selon le lieu où un nutriment est stocké dans la cellule, la cuisson peut :

  • rendre le nutriment plus facile à absorber (par suite de l’assouplissement de la paroi cellulaire)
  • décomposer le nutriment lui-même
  • éliminer les agents oxydants qui réduiraient autrement la quantité de ce nutriment.

Revenons sur l’hypothèse de départ voulant que la cuisson des légumes en réduise l’apport nutritionnel. Manifestement, ce n’est pas toujours le cas. Dans le cas où la cuisson assouplit les tissus des cellules végétales, il y a libération de certaines vitamines, ce qui facilite à la fois l’extraction et la détection. Autrement dit, certains légumes voient leur apport vitaminique augmenter sous l’effet de la cuisson.

On peut en conclure qu’on doit tenir compte de trois facteurs lorsqu’on étudie les effets de la cuisson sur la nutrition : le mode de cuisson, le légume que l’on fait cuire et le nutriment à l’étude.

Examinons certaines vitamines de type courant contenues dans divers légumes pour voir leur réaction à différents modes de cuisson.

La vitamine C

Pour la majorité des gens, la vitamine C évoque les agrumes – et ces fruits aux couleurs vives sont effectivement une excellente source de vitamine C. Il serait cependant étonnant que vous fassiez cuire des oranges et des citrons. Or, c’est une toute autre histoire pour les légumes riches en vitamine C comme le brocoli, les choux de Bruxelles et les épinards.

La cuisson à l’eau bouillante est l’une des façons les plus populaires de préparer le brocoli et les choux de Bruxelles. Par contre, si vous cherchez à obtenir votre apport quotidien en vitamine C, vous devriez opter pour un autre mode de cuisson – c’est-à-dire autre que l’eau. En effet, comme cette vitamine est hydrosoluble, l’eau s’en va en pure perte. (Dans bien des cas, la cuisson à l’eau bouillante réduit de plus de 50 % la teneur en vitamine C des légumes!)

La vitamine C est aussi sensible à la chaleur. Les légumes qui y sont exposés trop longtemps subissent le même sort que si on les faisait bouillir. Que faut-il en conclure pour vos habitudes alimentaires?

Il n’y a pas de mal à cuire vos brocolis à l’eau bouillante – ils n’en seront pas moins savoureux – mais si vous cherchez à maximiser votre apport en vitamine C, vous devriez opter pour un mode de cuisson à feux doux et sans eau. Pensez à les faire sauter, les cuire au micro-ondes, ou même les manger crus.

La vitamine K

Le rôle premier de la vitamine K se situe au niveau du sang et des os. Liposoluble, la vitamine K est un nutriment qui assure un soutien aux processus normaux de coagulation de l’organisme et à la préservation de la santé des os. On la trouve principalement dans les légumes-feuilles comme les épinards, la bette à cardes, les feuilles de betterave et le chou frisé.

La vitamine K est moins changeante que certaines autres vitamines. Ainsi, les épinards conservent la plus grande part de leur teneur en vitamine K, quelle que soit la façon dont on les fait cuire. Et dans le cas de la bette à cardes, la plupart des modes de cuisson haussent leur teneur en vitamine K.

Si vous cherchez à accroître votre apport en vitamine K, ne donnez pas trop d’importance au mode de cuisson. Tenez plutôt compte du plat d’accompagnement de vos légumes. Rappelez-vous que la vitamine K est liposoluble. En préparant vos légumes avec de l’huile d’olive ou un autre corps gras bénéfique, vous faciliterez l’absorption du nutriment essentiel par votre organisme.

Le bêta-carotène (vitamine A)

À strictement parler, le bêta-carotène est un phytonutriment (un composé végétal), que l’organisme transforme en vitamine A. Cette vitamine essentielle contribue par la suite au soutien du système immunitaire et optimise la fonction rétinienne (voilà pourquoi on dit que les carottes sont bonnes pour les yeux).

Le bêta-carotène est un pigment qui donne à la carotte sa couleur orangée. Par conséquent, rien de surprenant à ce que les légumes-racines croquants regorgent de phytonutriments. Les carottes crues sont une excellente source de bêta-carotène, mais lorsqu’elles sont cuites – surtout légèrement bouillies ou cuites à la vapeur – l’organisme peut absorber une plus grande partie de cet important phytonutriment.

On peut en dire autant des épinards et de la bette à cardes, qui sont d’excellentes sources de bêta-carotène (bien qu’à un degré moindre). Lorsqu’on les fait bouillir, ces légumes-feuilles voient leur teneur en bêta-carotène augmenter, un phénomène qui s’explique, comme vous l’aurez deviné, par l’assouplissement des parois cellulaires.

La vitamine E

La vitamine E contribue au soutien des mécanismes de protection de votre organisme contre les menaces à la santé. Cet antioxydant puissant aide à neutraliser les radicaux libres – des molécules très réactives qui peuvent être nocives pour les cellules. La vitamine E participe aussi à la préservation du système immunitaire. Bref, c’est un incontournable pour votre organisme.

Les légumes-racines (pommes de terre, carottes, etc.) et les légumes-feuilles (épinards, bette à cardes, etc.) renferment de la vitamine E, mais c’est là que s’arrêtent les similitudes.

Quel que soit le mode de cuisson des légumes, leur teneur en vitamine E diminuera toujours. C’est là une assez mauvaise nouvelle car rares sont ceux qui aiment manger des pommes de terre crues. Or, c’est tout le contraire pour les légumes-feuilles qui, lorsqu’ils sont cuits, voient leur teneur en vitamine E augmenter sensiblement. Et vous savez maintenant que ce phénomène est attribuable à la dégradation des parois cellulaires.

Par conséquent, si vous voulez accroître votre apport en vitamine E, oubliez les pommes de terre crues et recherchez les légumes-feuilles cuits.

Qu’en est-il des effets de la cuisson de la viande sur les nutriments?

Après avoir parlé des effets de la cuisson des légumes, voyons maintenant ce qu’il en est pour la viande. Il est bien connu qu’il n’est pas facile de réussir une cuisson parfaite de la viande pour qu’elle soit tendre, savoureuse et exempte de bactéries. À défaut de savoir la préparer adéquatement, les résultats sont inversés : la viande devient coriace et sans saveur.

Si on ajoute à cela des critères de santé et de nutrition, la cuisson de la viande se complique davantage.

Bien que la viande soit riche en vitamines B, si on l’expose à des températures élevées pendant trop longtemps, son apport global en nutriments essentiels risque de s’appauvrir considérablement. Une partie des vitamines B se perd dans les jus de cuisson, mais si vous recueillez ces jus et les servez avec la viande, vous obtiendrez alors une sauce savoureuse tout en conservant les précieux nutriments. Vous y gagnez sur tous les plans.

Lorsque vous faites cuire de la viande, votre souci premier devrait porter non pas sur les nutriments que vous perdez, mais plutôt sur les substances obtenues (et que vous mangez ensuite). Or, quand les gras et les jus de la viande entrent en contact avec des surfaces de cuisson à température élevée, il s’en dégage de la fumée.

Cette fumée peut renfermer des substances chimiques nocives appelées amines hétérocycliques (AHC) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui s’intègrent à vos aliments. Afin de réduire au minimum ces AHC et HAP, évitez de saisir ou griller la viande. Optez plutôt pour la cuisson au four, qui peut donner des résultats savoureux!

Faire bouillir ou cuire au four? Choisir le meilleur mode de cuisson en fonction de la nutrition

S’il y a une notion à retenir dans cet article, c’est celle-ci : en matière de cuisson et de nutrition, il n’y a pas de réponse toute faite. Faut-il préférer les aliments crus aux aliments cuits? Parfois. Tout dépend de ce que vous préparez, du mode de cuisson et du nutriment que vous évaluez.

Afin de vous assurer d’obtenir les nutriments dont vous avez besoin, variez les légumes que vous mangez et apprêtez-les de différentes façons. Vos papilles gustatives en seront ravies.

Le travail d’équipe donne des résultats impressionnants. Songez aux harmonies complexes d’un duo enlevant, aux pas de danse délicats des joueurs de tennis, ou encore au goût salé du beurre d’arachides croustillant intégré à la texture lisse de votre confiture préférée. Dans le même ordre, pensez au tandem remarquable du calcium et de la vitamine D – des nutriments complémentaires qui contribuent à optimiser la santé.

Vous ne vous attendiez pas à ce duo pourtant aussi dynamique que celui de Batman et Robin? Pourtant, c’est l’un des tandems les plus puissants de nutriments dont l’action conjuguée favorise divers aspects de votre santé générale.

Vous devez compter sur la totalité des vitamines et minéraux essentiels, mais il est préférable d’en obtenir certains en tandem puisque bon nombre d’entre eux interagissent les uns avec les autres et certains conjuguent leur action pour créer une synergie nutritive bénéfique.

L’utilité des nutriments dans la préservation de la santé dépend d’abord de leur absorption. Les nutriments complémentaires sont souvent utiles parce qu’ils favorisent justement une absorption adéquate. De cette façon, votre organisme dispose des composés nécessaires pour conserver de bons taux de nutriments et utiliser ceux qu’il lui faut. D’autres paires de nutriments sont utiles grâce à un rendement optimisé ou des transformations qui soutiennent leur action.

Les nutriments complémentaires constituent une histoire touchante qui va parfois même droit au cœur. Imaginez des vitamines, minéraux et autres bons composés qui s’allient pour le bien de votre cœur. De plus, vous pouvez tirer parti de cette synergie des nutriments qui vous aidera à vous sentir au sommet de votre forme et à vivre pleinement.

Choisissez les combinaisons suivantes qui vous procureront un apport abondant de nutriments qui agissent mieux ensemble.

Le magnésium, le calcium et la vitamine D : un trio puissant

Voici la recette de diverses synergies nutritives importantes :

  • prenez le minéral le plus abondant dans l’organisme (le calcium)
  • accompagnez-le d’une puissante vitamine semblable à une hormone (la vitamine D)
  • pour finir, ajoutez-y un minéral qui produit des effets sur des centaines de systèmes enzymatiques (le magnésium)

On doit à ce trio essentiel bon nombre de connexions complémentaires. Le calcium domine ce trio impressionnant. Compte tenu de l’importance de ce macrominéral particulier, rien d’étonnant à ce qu’il mise sur les autres nutriments les plus puissants pour agir d’une façon optimale.

Dans son rôle de soutien du calcium, le magnésium enclenche l’absorption dans l’intestin grêle. Les deux minéraux partagent un passage similaire vers le débit sanguin et dépendent tous deux d’un processus d’activation comparable dans les reins. Grâce à l’activité enzymatique et de l’hormone parathyroïdienne, le magnésium contribue aussi à préserver un taux normal de calcium dans le sang, ce qui assure un soutien important de la santé osseuse et de l’état de santé général.

L’utilité du calcium est aussi accrue par sa complémentarité avec la vitamine D dont les propriétés similaires à celles d’une hormone aident à préserver un bon taux de calcium de deux façons : la vitamine D contribue à optimiser l’absorption du calcium; elle favorise aussi la régulation de ce minéral dans l’organisme.

Les fonctions régulatrices de ces nutriments complémentaires participent grandement à la préservation de la santé osseuse. En fait, l’action de la vitamine D pour soutenir la régulation du calcium relève du fonctionnement optimal du processus de minéralisation des os. La vitamine D agit comme un rouage principal qui maintient ce processus, aidant ainsi le calcium à combler la matrice osseuse afin d’optimiser la santé et la force squelettiques.

Les connexions au sein de ce trio dépendent entièrement du calcium. L’action du magnésium dans un nombre incalculable d’enzymes fait en sorte qu’il agit aussi comme nutriment complémentaire de la vitamine D de deux façons : ce vaillant minéral aide à optimiser le métabolisme, mais aussi l’activation de la vitamine soleil.

Magnésium, calcium et vitamine D offrent un excellent exemple de trois nutriments dont l’action se conjugue. Il est bon de miser sur leurs connexions et les diverses façons dont ils contribuent à préserver la santé générale.

La vitamine K se marie bien avec le calcium

Comme complément du calcium, on ne saurait passer sous silence la vitamine K2. Un apport équilibré de vitamine K2 et de calcium favorise le rôle important de ce minéral dans le maintien de la santé osseuse. La vitamine K2 offre aussi une protection contre les effets d’un excès de calcium.

En effet, elle favorise l’action de l’ostéocalcine, un composé nécessaire à l’organisme pour extraire le calcium du sang et contribuer à fixer ce minéral aux os. Comme l’ostéocalcine n’est pas produite sous forme active, la vitamine K2 intervient pour déclencher son action.

Ce partenariat n’est pas uniquement bénéfique pour les os. Ces nutriments complémentaires soutiennent l’utilisation adéquate du calcium, ce qui contribue du même coup à préserver la santé du système circulatoire. Lorsque le calcium est acheminé vers les os plutôt que déposé dans les artères, la santé et la souplesse des vaisseaux sanguins sont conservées, ce qui favorise la santé cardiaque et circulatoire.

Les deux modes d’action de la vitamine C comme nutriment complémentaire

La vitamine C est en soi déjà très puissante : activité antioxydante, soutien circulatoire et préservation d’une bonne production de collagène. De plus, la vitamine C interagit à merveille avec deux autres nutriments importants : le fer et la vitamine E.

Normalement, l’organisme arrive très bien à s’approvisionner en fer dans la viande, mais il n’arrive pas à le faire si ce métal provient d’une source végétale. C’est ici que la vitamine C vient à son secours en rendant le fer d’origine végétale disponible à l’absorption dans les cellules intestinales.

Les vitamines C et E, qui sont toutes deux de puissants antioxydants, forment aussi une paire de nutriments dont l’action conjuguée soutient d’autres aspects de la santé. Le système immunitaire est l’un des grands bénéficiaires de leur puissance combinée. En agissant en conjugaison, les deux vitamines favorisent un bon fonctionnement immunitaire, tout en contribuant à fournir un soutien antioxydant adéquat pendant l’exercice.

Le travail d’équipe du sodium et du potassium : un délicat exercice d’équilibre

On peut difficilement imaginer un duo d’électrolytes plus puissant que celui du sodium et du potassium. En plus de constituer deux forces importantes pour préserver un bon équilibre des liquides dans l’organisme, ce sont aussi des nutriments complémentaires qui agissent sur d’autres aspects de la santé.

Leur relation est souvent évoquée lorsqu’il est question du maintien d’une bonne tension artérielle, déjà normale au départ. Le potassium est nécessaire pour contribuer à équilibrer l’apport élevé en sodium dans l’alimentation moderne, renforcer la santé cardiaque et conserver une tension artérielle normale.

Ces électrolytes puissants s’allient aussi pour soutenir la santé osseuse et la santé rénale. De plus, ils agissent ensemble pour optimiser la transmission des signaux nerveux et musculaires. En fait, l’apport en potassium que consomment les cellules les débarrasse du sodium, ce qui aide à maintenir une communication adéquate entre les nerfs et aussi entre les muscles.

Deux vitamines B symbiotiques : la vitamine B12 et le folate

Il semble approprié d’intégrer une paire de vitamines du groupe B à la liste des nutriments complémentaires. De ce groupe, aucune n’agit mieux en conjugaison avec une autre que la vitamine B12 et le folate (vitamine B9).

Leur travail d’équipe contribue à soutenir deux des processus les plus fondamentaux de la vie – la division et la réplication des cellules. Tous deux sont aussi bénéfiques pour le métabolisme de l’homocystéine (un acide aminé prévalent lié à la santé cardiaque). Leur alliance commence au stade de l’absorption, lorsque la vitamine B12 favorise une série de processus naturels qui rendent le folate disponible pour une utilisation par l’organisme.

Des choix alimentaires judicieux maximisent la puissance des nutriments complémentaires

La nourriture est assurément un véhicule fort plaisant pour l’approvisionnement en nutriments. Rien de mieux que des repas riches en aliments nutritifs diversifiés pour que votre régime alimentaire vous procure constamment des ensembles de nutriments qui agissent en conjugaison.

Diversifiez votre alimentation avec des fruits et légumes de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ajoutez à votre gamme impressionnante de végétaux des protéines maigres, des gras bénéfiques et une bonne quantité d’eau. (Les gras et l’eau sont nécessaires notamment pour favoriser une absorption adéquate des diverses vitamines fournies par votre alimentation.)

Savourez une bonne salade d’épinards (pour le fer) avec des quartiers d’orange (riches en vitamine C) et saupoudrez le tout de graines de tournesol (pour ajouter de la vitamine E). Vos papilles gustatives se délecteront chaque fois que vous consommerez ces nutriments complémentaires que votre organisme peut utiliser pour optimiser votre santé.

 

* Ces allégations n’ont pas été évaluées par la Food and Drug Administration (Fédération américaine des aliments et drogues). Ce produit ne prétend diagnostiquer, soigner, guérir ou prévenir aucune maladie.

Les trois premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on pense à la vitamine D sont sans doute « essentiel », « soleil » et « os ». C’est un bon début, mais cela ne reflète pas entièrement la diversité des rôles de l’un des nutriments les plus essentiels au corps. D’ailleurs, l’un des aspects que l’on oublie souvent est la connexion entre la vitamine D et l’immunité.

Le rôle de la vitamine D dans le soutien et le maintien de la santé osseuse est la raison fondamentale pour laquelle elle est classifiée comme une vitamine essentielle. Toutefois, des recherches récentes ont démontré que la vitamine D soutient aussi la santé immunitaire. C’est en raison du fait que la vitamine liposoluble contribue à réguler plusieurs processus importants concernant la réparation cellulaire naturelle et la réponse immunitaire saine. Ces découvertes, en plus de l’observation de l’état de santé de patients souffrant d’une déficience en vitamine D, ont mené à une hausse de l’intérêt accordé au rôle de la vitamine D dans le soutien et le maintien d’une bonne santé immunitaire.*

Une vitamine pour soutenir deux fonctions immunitaires

Nous avons établi et confirmé la pertinence du rôle de la vitamine D dans le système immunitaire à la suite de la découverte selon laquelle presque toutes les cellules du système immunitaire contiennent des récepteurs de vitamine D. Les effets de la vitamine D sur les cellules immunitaires sont très complexes, mais des recherches ont démontré que ses fonctions soutiennent le système immunitaire adaptatif et inné.*

La fonction principale du système immunitaire inné (ou de première ligne) est de protéger le corps au moyen de barrières physiques, de produits chimiques et de certaines réponses immunitaires. Cela comprend les cellules immunitaires (neutrophiles et macrophages) qui agissent en guise de défense cellulaire naturelle de première ligne. Bien que le système immunitaire soit rapide et efficace, il peut parfois causer des dommages collatéraux et est incapable de reconnaître les expositions récurrentes.

Par contre, le système immunitaire adaptatif est plus lent, mais plus méthodique et spécialisé. La réponse adaptative comprend des cellules immunitaires spécifiques qui coordonnent la destruction de cellules infectées (lymphocytes T) et activent et sécrètent des anticorps (lymphocytes B). Le système adaptatif emploie une mémoire immunologique pour rapidement et énergiquement défendre le corps contre les expositions répétitives. Cette fonction représente le principe derrière l’immunité naturelle après que les interactions immunitaires aient produits des anticorps.

Apprenez-en plus sur les cellules T et la réponse immunitaire adaptative et passez en revue les bases de votre système immunitaire.

Quatre exemples illustrant comment la vitamine D contribue à la santé immunitaire

Il faudrait tout un manuel scolaire pour décrire tous les rôles de la vitamine D dans la santé immunitaire. Heureusement, il suffit de se souvenir de ces quatre importants effets causés par ce nutriment qui contribue à soutenir les défenses immunitaires saines pour être en bonne voie de comprendre à quel point la vitamine du soleil est importante pour rester en santé.*

1. La vitamine D soutient la maturation et la fonction des cellules immunitaires clés*

L’immunité innée est un effort coordonné impliquant plusieurs agents cellulaires différents. Les macrophages et leurs précurseurs monocytaires ainsi que les lymphocytes T (cellules cytotoxiques T) ont tous un rôle vital dans la réponse immunitaire et l’immunité à médiation cellulaire (celle causée sans anticorps tiré de la mémoire du système immunitaire).

La vitamine D est une composante importante dans les mécanismes soutenant la maturation et la différentiation de monocytes en macrophages. Une fois devenues des macrophages spécialisés, ces cellules immunitaires contribuent à la défense immunitaire cellulaire de première ligne. Elles participent aussi aux opérations de nettoyage en éliminant ou assimilant les déchets cellulaires. De plus, les macrophages sécrètent une protéine immunitaire clé appelée cathélicidine. La production régulière de cathélicidine par les macrophages actifs est grandement dépendante de la présence d’un niveau adéquat de vitamine D.*

2. La vitamine D favorise la présence d’antigènes*

Afin de susciter des actions défensives, les cellules immunitaires, comme les lymphocytes, doivent être exposées aux antigènes (une protéine spécialisée pour alerter le système immunitaire). Les cellules qui contribuent le plus efficacement à la présence d’antigènes sont appelées « cellules dendritiques ».

L’une des fonctions primaires des cellules dendritiques est de capturer les antigènes, les traiter puis les rediriger vers le système immunitaire adaptatif et initialiser l’immunité à méditation cellulaire. Les cellules dendritiques ont une importance critique dans le développement de la mémoire immunologique et la tolérance. La vitamine D joue un rôle clé dans le soutien d’une maturation et régularisation saine des cellules dendritiques humaines.*

3. La vitamine D joue un rôle dans le soutien de la capacité naturelle du système immunitaire à produire les protéines nécessaires à son fonctionnement optimal*

Ce lien entre la vitamine D et l’immunité procure de l’armement biologique dont le système immunitaire a besoin pour vous garder en santé. La vitamine D contribue à maintenir une bonne régularisation de la production de protéines spécifiques qui favorise de bonnes fonctions immunitaires.

On peut d’ailleurs illustrer cet effet bénéfique dans les poumons, dans lesquels les cellules immunitaires et les cellules épithéliales sont dotées d’un grand nombre de récepteurs de vitamine D. Les chercheurs étudiants ces récepteurs de vitamine D dans les tissus pulmonaires ont découvert que la vitamine D active participe aux soutiens de l’activité d’un composé qui maintient le bon fonctionnement immunitaire des poumons. Elle aide aussi à soutenir la production d’une protéine qui encourage les cellules à performer régulièrement leurs activités naturelles.*

4. La vitamine D prête main-forte aux cellules T

La capacité de la vitamine D à favoriser la différenciation et le développement sain des cellules immunitaires s’applique aussi à l’immunité adaptative. La vitamine D aide les cellules de type T.*

Les cellules T sont d’abord des cellules inactives, ou naïves. Afin d’aider à la défense du corps, elles doivent premièrement faire la transition en une cellule tueuse ou un lymphocyte T auxiliaire pour participer à la réponse immunitaire. La vitamine D contribue aux processus naturels de mobilisation et d’activation servant à vous garder en santé. De plus, elle favorise le maintien d’une bonne migration des cellules T entre certains tissus, comme la peau, le tube digestif et le ganglion lymphatique.*

Exploiter ses connaissances sur la vitamine D et l’immunité

Il ne s’agit que d’un survol de base concernant le rôle de la vitamine D dans les fonctions immunitaires. Les moyens dont la vitamine D favorise le maintien de la santé du système immunitaire sont très complexes et est une question d’équilibre. On veut que le système immunitaire ne soit ni trop rigoureux, ni trop négligent. Il est important de maintenir un niveau sain de vitamine D pour conserver l’équilibre général et le bon fonctionnement du système immunitaire.*

Si vous avez des doutes concernant votre niveau de vitamine D actuel, il est important de vous informer auprès d’un professionnel de la santé. Des concentrations sanguines entre 30 ng/ml et 50 ng/ml sont considérés comme optimaux aux yeux de la plupart des experts.

Donc, afin d’améliorer votre immunité, assurez-vous que votre corps fasse le plein de vitamine D. Il suffit de prendre un peu de soleil. Adaptez aussi votre alimentation davantage d’aliments riches en vitamine D. Vous pouvez aussi vous tourner vers les suppléments si vous vivez plus au nord ou si vos choix alimentaires discutables causent des déficiences dans votre alimentation qui rendent difficile l’atteinte d’un taux optimal.*

*Ces allégations n’ont pas été évaluées par la Food and Drug Administration (Fédération américaine des aliments et drogues). Ce produit ne prétend diagnostiquer, soigner, guérir ou prévenir aucune maladie.

Vous devez compter sur13 vitamines et 14 minéraux essentiels pour préserver votre santé. Cela dit, il faut reconnaître que parmi les micronutriments essentiels, certains remplissent des fonctions beaucoup plus diversifiées.

Sans vouloir minimiser l’importance de nutriments comme le molybdène – surtout utile pour soutenir les processus de détoxication – nous mettons ici en lumière les 10 micronutriments multifonctionnels que doit vous procurer votre régime alimentaire.

VITAMINE D

Liposoluble, la vitamine soleil est une force bénéfique pour tout votre corps. Pleins feux sur le rôle de la vitamine D, ce soutien de la santé osseuse qui contribue à un taux équilibré de calcium dans le sang.

Ajoutons cependant que la vitamine D aide aussi à :

  • favoriser une bonne fonction immunitaire*
  • conserver une humeur égale*
  • soutenir la santé cardiovasculaire en aidant à maintenir une bonne tension artérielle, à la condition qu’elle soit normale au départ*

L’exposition de la peau au soleil aide l’organisme à produire de la vitamine D. Vous pouvez aussi intégrer à votre régime alimentaire un supplément de cette vitamine, du poisson gras et des produits laitiers ou des grains enrichis.

Voyez de plus près votre rapport avec la vitamine D.

MAGNÉSIUM

Il porte bien son nom de macrominéral. La participation du magnésium à plus de 300 systèmes enzymatiques explique l’avidité de l’organisme pour ce minéral. Ce nutriment touche-à- tout intervient dans :

  • la production de l’énergie*
  • le maintien d’un bon taux de calcium*
  • une fonction normale de l’insuline et du taux de glucose sanguin, à la condition qu’ils soient normaux au départ*
  • la préservation de la santé osseuse*

Approfondissez vos connaissances sur le magnésium.

VITAMINE C

Vous connaissez la vitamine C, sans doute le nutriment le plus renommé dans le monde. De multiples études ont révélé ses effets à large spectre qui préservent la santé :*

  • elle agit comme un antioxydant qui contribue à la protection contre les radicaux libres en laissant échapper des électrons pour neutraliser des composés nocifs*
  • elle favorise la production de collagène, une substance importante pour préserver la santé de la peau*
  • elle joue un rôle capital dans la préservation d’une bonne fonction immunitaire, en soutenant la production et la protection des globules blancs*
  • elle soutient la santé cardiovasculaire*

Faites le plein d’information sur la vitamine C.

CALCIUM

Le lien entre le calcium et la santé des os est si étroit qu’il pourrait faire oublier la grande polyvalence de ce formidable minéral capable de :*

  • soutenir la santé cardiovasculaire et une coagulation sanguine normale*
  • contribuer à préserver une bonne communication entre les cellules en intervenant dans la signalisation cellulaire dans l’ensemble de l’organisme*
  • renforcer les mouvements musculaires – le calcium est nécessaire à la contraction et à la détente des muscles*
  • contribuer à préserver un bon fonctionnement nerveux*

Renforcez votre compréhension du calcium.

VITAMINE A

Avec sa nature de combattante liposoluble des radicaux libres, la vitamine A peut revendiquer le titre de super nutriment. En plus d’agir comme un antioxydant puissant, saviez-vous qu’en jouant un rôle de soutien d’une bonne différenciation des cellules, la vitamine A étend la portée de son action à l’organisme tout entier?*

En effet, ce nutriment essentiel est bénéfique pour les yeux, la peau, le système reproducteur, les organes et les tissus dans tout l’organisme. La vitamine A aide aussi à préserver une saine croissance des cellules et une bonne communication entre elles, en plus de renforcer la fonction immunitaire et de constituer un composant d’une protéine importante pour la vision.*

Démarquez-vous par vos connaissances sur la vitamine A.

CUIVRE

Ne vous laissez pas tromper par son nom d’oligo-élément. Le cuivre est important, car il contribue au bon développement de l’organisme. Voici quelques-unes de ses fonctions :*

  • Il soutient la fabrication du tissu conjonctif dans tout l’organisme*
  • Il aide à préserver une bonne production de globules rouges*
  • Il renforce le cerveau et le système nerveux*
  • Il contribue au maintien de la santé cardiovasculaire en favorisant le bon état des vaisseaux sanguins*
  • Il favorise la production d’énergie et la respiration cellulaire*
  • Il soutient un bon fonctionnement immunitaire et la santé des os*

Il agit aussi comme antioxydant, même si c’est de façon indirecte.

Suivez ce lien pour connaître le fondement scientifique du cuivre.

BIOTINE

Que vous l’appeliez vitamine B7 ou biotine, cette substance est utile partout dans l’organisme –sa contribution va de la production d’énergie à la préservation d’une bonne signalisation cellulaire.*

Même si on associe souvent la biotine à la santé des cheveux, elle joue plusieurs autres rôles. Elle contribue aussi à la santé des os et à l’expression génique normale, en plus de participer à la production de glucose à partir de sources autres que les glucides.*

Apprenez-en davantage sur la biotine.

PHOSPHORE

Ce n’est pas peu dire de suivre immédiatement le calcium sur la liste des minéraux les plus abondants dans l’organisme. C’est pourtant le cas du phosphore, qui est nécessaire à la production d’énergie, ce qui s’explique par le rôle de l’adénosine triphosphate (ATP).*

De plus, le phosphore :

  • soutient la santé des os et des cellules*
  • aide à maintenir une bonne signalisation cellulaire*
  • renforce la synthèse des protéines*
  • s’allie aux vitamines B pour favoriser la santé cardiaque, rénale, musculaire et nerveuse*

Familiarisez-vous avec le phosphore.

VITAMINE B6

Plus de 100 enzymes dans l’organisme ne seraient pas les mêmes sans la vitamine B6. Passons tout de suite à la longue liste de ses rôles :

  • Elle soutient la production de glucose à partir du glycogène, une molécule de glucose stockée*
  • Elle aide à préserver une saine immunité en soutenant la production de cellules immunitaires*
  • Elle participe à la modulation normale des hormones*
  • Elle joue un rôle dans le métabolisme des lipides*
  • Elle contribue à préserver la formation normale des neurotransmetteurs*
  • Elle favorise la santé cardiovasculaire en intervenant dans la régulation du taux d’homocystéine dans le sang*
  • Elle joue un rôle dans les coenzymes qui favorisent un bon métabolisme des protéines*

Apprenez tout ce que la vitamine B6 fait pour vous.

ZINC

Le zinc n’est peut-être pas aussi essentiel que d’autres minéraux, mais il participe à plus de 300 enzymes ainsi qu’à bon nombre de fonctions et systèmes importants de l’organisme.

Le zinc évoque sans doute avant tout le soutien immunitaire et non sans raison, puisqu’il aide à préserver une bonne immunité. Un de ses rôles importants pour la santé s’amorce sur le plan génétique. En effet, le zinc favorise la formation et la réparation de l’ADN, en plus de constituer un élément structurel des protéines liées à l’expression génique.*

Parmi les tâches du zinc, signalons aussi ce qui suit : santé des reins, des yeux, des muscles, des os et de la peau, activité antioxydante, soutien de la production d’un composant du sang et contribution à l’absorption du folate dans les cellules.*

Quoi d’autre faut-il savoir sur le zinc? Découvrez-le ici.

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins/vitamin-A

https://ods.od.nih.gov/factsheets/VitaminA-HealthProfessional/

https://ods.od.nih.gov/factsheets/VitaminB6-HealthProfessional/

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins/vitamin-B6

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins/biotin

https://ods.od.nih.gov/factsheets/Biotin-HealthProfessional/

https://ods.od.nih.gov/factsheets/VitaminC-HealthProfessional/

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins/vitamin-C#function

https://ods.od.nih.gov/factsheets/VitaminD-HealthProfessional/

https://nutritionj.biomedcentral.com/articles/10.1186/1475-2891-9-65

http://lpi.oregonstate.edu/mic/vitamins/vitamin-D#sunlight-sources

http://lpi.oregonstate.edu/mic/minerals

https://www.webmd.com/food-recipes/guide/vitamins-and-minerals-good-food-sources#1

http://lpi.oregonstate.edu/mic/minerals/calcium#food-sources

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867407015310

https://ods.od.nih.gov/factsheets/Calcium-HealthProfessional/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK21190/

http://kidshealth.org/en/teens/calcium.html

http://lpi.oregonstate.edu/mic/minerals/magnesium#deficiency

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1464-5491.2006.01852.x/full

https://ods.od.nih.gov/factsheets/Magnesium-HealthProfessional/

http://lpi.oregonstate.edu/mic/minerals/copper

https://medlineplus.gov/ency/article/002424.htm

http://lpi.oregonstate.edu/mic/minerals/phosphorus

https://ods.od.nih.gov/factsheets/Zinc-HealthProfessional/

https://ods.od.nih.gov/factsheets/Zinc-Consumer/

http://lpi.oregonstate.edu/mic/minerals/zinc