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La COVID-19 (la maladie causĂ©e pour le nouveau coronavirus apparu en 2019) a changĂ© le monde. La santĂ© et la sĂ©curitĂ© de nos lecteurs et de la population mondiale sont pour nous un souci constant. Nous sommes conscients aujourd’hui plus que jamais de l’importance que vous accordez Ă  la santĂ© et au mieux-ĂȘtre.

Comme gestionnaires du site Demandez aux scientifiques, nous continuerons de vous fournir de l’information Ă  fondement scientifique et d’une exactitude avĂ©rĂ©e au sujet de la nutrition et du style de vie sain dont vous avez besoin Ă  l’heure actuelle. Nous estimons que l’information et la comprĂ©hension sont en soi un pouvoir – celui de prĂ©server votre santĂ© et celle de votre famille en plus de combattre la peur avec des faits vĂ©rifiĂ©s.

Nous vous proposons plus bas une sĂ©rie d’articles sur des sujets de la plus haute importance : immunitĂ©, santĂ© mentale, soins personnels et saines habitudes domestiques. Puisque nous n’avons pas d’expertise touchant le nouveau coronavirus, nous ne donnons pas de prĂ©cisions sur les symptĂŽmes de la maladie ou la propagation du virus. Par contre, nous vous prĂ©sentons un guide relatif aux sources d’information scientifique fiable sur la COVID-19 et la pandĂ©mie mondiale en constante Ă©volution.

Si vous ĂȘtes Ă  la recherche de rĂ©ponses Ă  des questions sur la santĂ©, le mieux-ĂȘtre, la nutrition ou un mode de vie sain, sachez que nous sommes lĂ  pour vous et avec vous. FidĂšles Ă  nos habitudes, nous allons continuer de mettre Ă  votre disposition de l’information Ă  fondement scientifique de qualitĂ© qui vous aidera Ă  mieux vivre en cette pĂ©riode d’incertitude.

Si vous ne trouvez pas les rĂ©ponses ou l’information que vous recherchez, vous n’avez qu’Ă  nous faire signe en accĂ©dant au site ou Ă  notre page Facebook.

Pour mieux comprendre votre santé immunitaire

Prendre soin de vous et de votre santé mentale

Mieux tirer parti de la vie Ă  la maison

Guide des sources d’information de qualitĂ© relative au coronavirus

Vous ne trouverez aucune information prĂ©cise sur la COVID-19 dans les liens indiquĂ©s plus haut comme nous n’avons pas d’expertise en Ă©pidĂ©miologie, virologie ou maladies infectieuses. Par contre, nous pouvons vous orienter vers des sources d’information de qualitĂ© sur les symptĂŽmes, le mode de propagation du virus, le nombre de cas et plus encore. Rappelez-vous que dans le contexte actuel, l’information que votre cerveau assimile est aussi importante que les aliments que vous ingĂ©rez.

Voici des sources fiables oĂč trouver de l’information sur le coronavirus et les liens menant Ă  leurs sites :

  • La premiĂšre source d’information Ă  consulter au sujet de la pandĂ©mie mondiale de la  COVID-19 est le site de l’Organisation mondiale de la SantĂ©.
  • Pour des renseignements touchant prĂ©cisĂ©ment l’évolution de la pandĂ©mie dans votre pays, accĂ©dez aux sites des ministĂšres de la SantĂ© de vos gouvernements fĂ©dĂ©ral et provincial (comme SantĂ© Canada, l’Association mĂ©dicale canadienne ou votre ministĂšre provincial de la SantĂ©).
  • Remarque : le site du ministĂšre de la SantĂ© de votre province offrira des ressources qui seront mieux adaptĂ©es Ă  votre situation locale
  • Pour consulter des travaux de recherche rĂ©cents, consultez des journaux scientifiques reconnus comme Nature Reviews Immunology, New England Journal of Medicine, The Lancet et le Journal of the American Medical Association.
  • Des Ă©tablissements de recherche peuvent aussi fournir de l’information plus gĂ©nĂ©rale en provenance de spĂ©cialistes rĂ©putĂ©s : Mayo Clinic, Johns Hopkins, Cleveland Clinic et des sites d’universitĂ©s partout dans le monde.
  • Pour obtenir des statistiques et des donnĂ©es Ă  jour, accĂ©dez aux pages consacrĂ©es au coronavirus sur des sites comme Examine.com et Worldometers coronavirus pages.
  • Divertissez-vous et informez-vous en consultant des blogues d’entreprises ou d’auteurs auxquels vous faites confiance. Vous pourriez aussi consulter le site Quoi de neuf chez USANA (What’s Up USANA?) pour faire le plein de conseils de style de vie axĂ©s sur le tĂ©lĂ©travail et bien d’autres aspects de la vie domestique.

Ce qu’il faut Ă©viter avant tout, c’est Ă©viter de faire dĂ©filer les nouvelles Ă  la recherche de la moindre bribe d’information sensationnelle qu’on y trouve. Évaluez la validitĂ© des sources d’information qui s’affichent sur vos pages Facebook ou Twitter. Restreignez votre champ de recherche pour vous en tenir aux sources d’information fiables comme celles Ă©numĂ©rĂ©es plus haut. Il serait mĂȘme excellent pour votre santĂ© mentale de prendre une pause occasionnelle du dĂ©bit incessant de nouvelles au sujet de la pandĂ©mie mondiale.

Si vous voulez mieux vous renseigner, nous vous indiquerons les meilleures sources d’information. Si vous voulez connaĂźtre plus Ă  fond votre systĂšme immunitaire et les aliments qui bĂ©nĂ©fiques pour sa santĂ© ou les bonnes habitudes Ă  adopter Ă  la maison, nous pouvons aussi vous indiquer des pistes. Consultez souvent le site Demandez aux scientifiques pour un contenu Ă©toffĂ© sur l’immunitĂ©, le mieux-ĂȘtre global, la nutrition et un style de vie sain. C’est une source d’information fiable qui vous indiquera quoi faire pour prĂ©server votre santĂ©.

Il est impossible d’échapper Ă  tous les germes. En thĂ©orie, vous pourriez aseptiser tout ce qui vous entoure en y consacrant beaucoup de temps et d’argent, mais quel plaisir y trouveriez-vous? De plus, ce n’est mĂȘme pas nĂ©cessaire, car l’organisme a la capacitĂ© de se protĂ©ger – c’est la fonction du systĂšme immunitaire. Renforcez votre immunitĂ© au lieu de tenter d’éviter les germes Ă  tout prix. Heureusement, les habitudes toutes simples qui renforcent l’immunitĂ© s’intĂšgrent bien Ă  un style de vie sain.

Par ailleurs, vous n’avez besoin de rien de spĂ©cial pour favoriser votre immunité : de saines habitudes, ainsi que de petites modifications Ă  votre style de vie suffisent.

Bon nombre des comportements qui renforcent le systĂšme immunitaire constituent Ă©galement de bonnes habitudes pour la santĂ© en gĂ©nĂ©ral. Vous pouvez donc tirer de nombreux bienfaits pour la santĂ© de ces simples changements, avec beaucoup moins d’efforts que si vous essayez de tout stĂ©riliser.

Le sommeil pour un systÚme immunitaire en santé

Lorsqu’on est fatiguĂ©, notre systĂšme immunitaire l’est Ă©galement, ce qui nous rend plus vulnĂ©rable aux infections qui courent. PrĂ©voir un sommeil de qualitĂ© pour une durĂ©e suffisante est un traitement de rĂȘve pour vous et votre santĂ© immunitaire.

Le sommeil permet Ă  l’organisme – notamment aux composants du systĂšme immunitaire – de se reposer, se rĂ©parer et faire le plein d’énergie. Cette rĂ©gĂ©nĂ©ration nocturne contribue Ă  construire l’immunitĂ©. Vous avez besoin de preuves? Une Ă©tude parue dans la revue Archives of Internal Medicine montre qu’il existe une relation entre un sommeil adĂ©quat et une fonction immunitaire adĂ©quate.

Les chercheurs ont notĂ© une importante dĂ©marcation Ă  partir de huit heures de sommeil. Le fait de dormir moins de huit heures Ă©tait associĂ© Ă  une probabilitĂ© trois fois plus Ă©levĂ©e de contracter un rhume. D’autres recherches, qui montrent que la production de cellules immunitaires peut ĂȘtre entravĂ©e par le manque de sommeil, appuient cette conclusion.

Dormir au moins huit heures d’un sommeil de qualitĂ© est donc une habitude simple qui renforce le systĂšme immunitaire. Pour y arriver, vous pouvez soit rĂ©gler une alarme pour l’heure du coucher, soit dĂ©terminer Ă  l’avance une heure de fin des activitĂ©s du soir. Mais rappelez-vous d’adopter une approche graduelle vers votre objectif, car tenter de passer immĂ©diatement de six Ă  huit heures de sommeil ne fonctionnera probablement pas. Vous pouvez procĂ©der par des augmentations de 15 minutes Ă  la fois.

L’exercice modĂ©rĂ© pour renforcer l’immunitĂ©

Faire de l’exercice a des effets positifs sur une foule d’aspects de la santĂ©, notamment la maĂźtrise du poids et la gestion du stress. Toutefois, la relation entre l’entraĂźnement et la fonction immunitaire est lĂ©gĂšrement plus complexe.

Les chercheurs ont eu de la difficultĂ© Ă  mettre en lumiĂšre tous les Ă©lĂ©ments qui entrent en jeu dans l’impact de l’exercice sur l’immunitĂ©. Compte tenu de la complexitĂ© des rĂ©actions qui se produisent, surtout en ce qui concerne l’exercice Ă  haute intensitĂ©, ce n’est pas surprenant.

Chose certaine, l’exercice modĂ©rĂ© est bĂ©nĂ©fique pour le systĂšme immunitaire et, selon une Ă©tude, « il semble mĂȘme avoir un effet protecteur ». Le fait d’ĂȘtre en meilleure forme physique favorise la santĂ© en gĂ©nĂ©ral et le systĂšme immunitaire en particulier. De plus, le mouvement assiste la circulation sanguine et aide les cellules immunitaires Ă  se dĂ©placer dans tout l’organisme.

Il n’est cependant pas nĂ©cessaire d’en faire trop. Et, selon certaines recherches portant sur l’exercice Ă  haute intensitĂ© et l’immunitĂ©, ce n’est probablement mĂȘme pas souhaitable, car l’exercice Ă  haute intensitĂ© pourrait, du moins temporairement, affaiblir le systĂšme immunitaire. L’exercice modĂ©rĂ© suffit − une marche quotidienne de 30 minutes par exemple . C’est une habitude qui renforce l’immunitĂ© que vous pouvez intĂ©grer Ă  votre vie sans avoir Ă  dĂ©ployer beaucoup d’efforts supplĂ©mentaires.

Une bonne hygiÚne et la propreté pour donner un coup de main au systÚme immunitaire

Le fait de se laver les mains rĂ©guliĂšrement et de nettoyer la maison ainsi que votre aire de travail contribue Ă  limiter l’exposition Ă  certains germes. Il n’est pas nĂ©cessaire – et peut-ĂȘtre mĂȘme dĂ©conseillĂ©, comme nous l’expliquons plus loin – de vivre dans un environnement entiĂšrement stĂ©rile,mais il ne faut pas non plus laisser de cĂŽtĂ© nos tĂąches domestiques.

Pour commencer, il est bon d’essuyer les objets frĂ©quemment utilisĂ©s, entre autres  votre tĂ©lĂ©phone intelligent. Vous vous mettez ainsi Ă  l’abri des microbes qui se regroupent sur ces objets avec lesquels vous ĂȘtes souvent en contact.  Vous Ă©viterez aussi les particules allergĂšnes qui peuvent se loger dans le nez et les yeux lorsque vous Ă©poussetez et en passez l’aspirateur. Rappelez-vous aussi de vĂ©rifier tous ces endroits de la maison oĂč peuvent se cacher les germes.

La propretĂ© des aires de prĂ©paration de la nourriture est d’une importance capitale. Avec des comptoirs, planches Ă  dĂ©couper et appareils de cuisson bien nettoyĂ©s, vous cuisinez des aliments qui, en plus d’ĂȘtre bons Ă  manger, se digĂšrent mieux.

Relaxez – votre systĂšme immunitaire vous en saura grĂ©

Le stress normal de la vie de tous les jours – pensez aux dĂ©sagrĂ©ments mineurs du quotidien qui s’accumulent – suffit Ă  dĂ©sĂ©quilibrer notre vie. Vous connaissez probablement dĂ©jĂ  l’impact du stress sur le poids, le sommeil et le bien-ĂȘtre de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Mais saviez-vous qu’il peut Ă©galement endommager la fonction immunitaire?

Les coupables sont les hormones du stress. En ralentissant la production des anticorps (des protĂ©ines qui dĂ©tectent les envahisseurs) et d’autres cellules immunitaires, celles-ci ont une incidence nĂ©gative sur de nombreux composants du systĂšme immunitaire. Il a mĂȘme Ă©tĂ© montrĂ© que le stress peut rĂ©activer des infections virales latentes.

Or, Ă  moins de consentir de grands efforts, il est impossible d’éviter complĂštement le stress. Il faut apprendre Ă  le gĂ©rer, mais ce n’est pas une mince tĂąche. Dire Ă  quelqu’un de « tout simplement relaxer » est l’un des conseils les moins utiles que l’on puisse imaginer. Heureusement, il existe d’autres techniques de gestion du stress qui sont simples et qui donnent des rĂ©sultats.

Parmi les techniques suivantes, choisissez celle qui vous plaßt :

  • Vous faire masser
  • Vous promener dans la nature – à l’extĂ©rieur, c’est ce qui compte!
  • DĂ©velopper et mettre en place un rituel de soins personnels, inspirĂ© du hygge par exemple
  • MĂ©diter ou faire des sĂ©ances de respiration profonde
  • Socialiser avec des amis et des membres de la famille
  • RĂ©server au moins 30 minutes de temps libre par jour sur le calendrier
  • Rire (il se peut que ce soit rĂ©ellement le meilleur des remĂšdes)

Les bienfaits des animaux de compagnie sur la santé immunitaire

Les animaux de compagnie sont non seulement tendres, mignons et affectueux, ils ont Ă©galement des effets bĂ©nĂ©fiques sur une foule d’aspects de la santĂ©, notamment leur contribution au renforcement de l’immunitĂ©.

Les animaux de compagnie aident Ă  rĂ©duire le stress et favorisent la pratique d’une activitĂ© physique modĂ©rĂ©e. Vous savez dĂ©jĂ  que l’exercice et la gestion du stress amĂ©liorent la santĂ© immunitaire. Pourtant, vos animaux de compagnie ont un autre tour dans leur sac pour aider votre immunité – ils peuvent ĂȘtre un peu rĂ©barbatifs.

Vous avez bien compris. Les microbes que les animaux domestiques abritent naturellement et qu’ils ramĂšnent dans la maison ne sont pas nĂ©cessairement dangereux. En fait, comme nous le verrons par la suite, ils contribuent Ă  favoriser l’immunitĂ© par exposition, ce qui peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique plutĂŽt que nuisible.

Les chercheurs ont dĂ©couvert que les jeunes enfants qui grandissent avec des animaux Ă©taient moins susceptibles de dĂ©velopper des allergies. Une Ă©tude a mĂȘme montrĂ© que le fait de caresser un chien peut augmenter la production d’immunoglobuline A, une protĂ©ine importante du systĂšme immunitaire. Donnez donc une dose supplĂ©mentaire d’attention et d’affection Ă  vos animaux de compagnie pour les remercier de leur soutien Ă  votre immunitĂ©.

Vivez pleinement

Votre systĂšme immunitaire s’adapte Ă  la vie que vous menez. Il apprend Ă  mesure que vous entrez en contact avec des bactĂ©ries, des virus en d’autres microbes, et votre protection immunitaire s’amĂ©liore.

C’est la raison pour laquelle le fait de tout stĂ©riliser n’aide pas Ă  renforcer l’immunitĂ©. Il est bon de prendre des prĂ©cautions afin de ne pas s’exposer intentionnellement Ă  des bactĂ©ries ou des virus dangereux, certes, mais avoir des expĂ©riences variĂ©es – aller dehors, consommer des aliments fermentĂ©s et vivre pleinement – est l’une des meilleures habitudes Ă  prendre pour assurer la santĂ© du systĂšme immunitaire.

En profitant de la vie, vous aidez votre immunité adaptative (la partie de la fonction immunitaire qui répertorie les microbes rencontrés), qui construit votre mémoire immunitaire et prépare votre systÚme immunitaire à vous protéger.

Aider la santé immunitaire, un pas à la fois

Votre systÚme immunitaire est toujours aux aguets. Comme son rÎle tout entier est de vous garder en santé, prenez-en soin en intégrant à votre vie certaines de ces habitudes toutes simples. Elles vous aideront à renforcer votre immunité et à améliorer votre état de santé général.

Puissant de nature, le systĂšme immunitaire est encore plus impressionnant avec les outils auquel il fait appel. Une bonne connaissance des secrets du systĂšme immunitaire dresse un portrait plus complet de ce qui passe dans votre organisme pour vous garder en santĂ©. Sachez au dĂ©part que l’anatomie de votre systĂšme immunitaire ne saurait ĂȘtre plus adĂ©quate pour neutraliser les menaces et prĂ©server la santĂ©.

DĂ©couvrez les parties de votre anatomie qui, en conjugaison avec vos cellules immunitaires, vous permettent de rester en santĂ©. DĂ©couvrez aussi les secrets du systĂšme immunitaire. Vos gĂšnes, votre moelle osseuse, votre intestin et votre peau aident les cellules du systĂšme immunitaire Ă  vous protĂ©ger. Du plus petit au plus volumineux, ils offrent tous au systĂšme immunitaire le soutien qu’il lui faut pour vous garder en pleine forme.

Les gĂšnes : l’immunitĂ© dans sa plus simple expression

Les secrets du systĂšme immunitaire sont enfouis lĂ  mĂȘme oĂč vos caractĂ©ristiques propres vous ont Ă©tĂ© attribuĂ©es : votre code gĂ©nĂ©tique. En matiĂšre d’immunitĂ© adaptative (la partie du systĂšme immunitaire qui se modifie avec le temps), les gĂšnes jouent un rĂŽle de premier plan. Par le biais d’un groupe de gĂšnes appelĂ© complexe majeur d’histocompatibilitĂ© (CMH), le systĂšme immunitaire adaptatif catalogue l’information sur votre organisme. Il se rappelle ce que votre organisme a connu prĂ©cĂ©demment et renseigne les globules blancs par une rĂ©ponse immunitaire adĂ©quate.

Le CMH est un code génétique propre à chacun par lequel des protéines sont créées à la surface des cellules en réponse à tout stimulus par des pathogÚnes potentiels. Au cours de la consommation et de la dégradation de germes par les macrophages (un type de globule blanc), des protéines de surface sont produites. Les protéines du CMH se fixent alors à des fragments des pathogÚnes détruits et se présentent aux cellules du systÚme immunitaire adaptif. Ces fragments de pathogÚnes détruits aident ces cellules immunitaires à se souvenir.

Les cellules immunitaires adaptatives comme les cellules B et T savent quoi faire quand un envahisseur dĂ©jĂ  identifiĂ© se prĂ©sente Ă  nouveau. Les protĂ©ines du CMH ont signalĂ© le microbe comme cible pour une saine rĂ©ponse immunitaire ultĂ©rieure. Ayant reçu l’ordre de se diviser pour vaincre, les cellules immunitaires adaptatives peuvent se multiplier et passer Ă  l’attaque Ă  la prochaine dĂ©tection de l’intrus dans l’organisme.

Les gÚnes qui contrÎlent le CMH rendent votre systÚme immunitaire efficace. Le CMH contrÎle la production des anticorps en les créant seulement aprÚs une premiÚre exposition à un germe. Votre systÚme immunitaire peut alors concentrer son attention sur les pathogÚnes potentiels uniques et nouveaux, pour ensuite les graver dans sa mémoire génétique.

La moelle osseuse : lĂ  oĂč se crĂ©ent le sang et l’immunitĂ©

La gelĂ©e Ă©paisse Ă  l’intĂ©rieur de vos os, c’est ce qu’on appelle la moelle osseuse. Elle remplit de nombreuses tĂąches dans l’ombre pour le systĂšme immunitaire
 dont elle cache certains secrets.

La moelle osseuse est un organe qui fabrique les cellules sanguines (ou hĂ©matopoĂŻĂ©tique en langage scientifique). C’est aussi dans la moelle osseuse que prennent forme les globules rouges et blancs, mais d’autres Ă©lĂ©ments puissants du systĂšme immunitaire en forment aussi.

Il existe deux types de moelle osseuse dans l’organisme : la jaune et la rouge. PrĂ©curseur de la moelle rouge, la jaune est stockĂ©e pour refaire les rĂ©serves de moelle rouge en cas de perte de sang importante.

La moelle osseuse rouge est d’une grande importance, car elle produit :

  • les globules rouges
  • les neutrophiles (un type de globules blancs)
  • les cellules T (des lymphocytes, ou globules blancs, agissant dans les rĂ©actions immunitaires qui ne nĂ©cessitent pas d’anticorps)
  • les cellules B (des lymphocytes responsables de la formation des anticorps, c’est-Ă -dire des protĂ©ines immunitaires qui se lient aux pathogĂšnes potentiels)

Le rĂŽle des globules blancs dans la santĂ© immunitaire est un sujet populaire et cet aperçu du systĂšme immunitaire vous en apprendra davantage. La moelle osseuse produit d’autres cellules qui font Ă©quipe avec ces gĂ©ants cellulaires.

Selon les recherches scientifiques, la moelle rouge serait Ă  l’origine des cellules tueuses naturelles et des cellules dendritiques. Les cellules tueuses naturelles sont d’autres types de lymphocytes (globules blancs) apparentĂ©s de prĂšs aux cellules T et B. Elles peuvent vous protĂ©ger sans amorcer les anticorps. Les cellules dendritiques agissent comme messagĂšres du systĂšme immunitaire, liant l’une Ă  l’autre l’immunitĂ© innĂ©e (votre systĂšme immunitaire de naissance) et l’immunitĂ© adaptative. Elles se forment dans la peau et le tube digestif et envoient des messages aux cellules T.

Une communication cellulaire impressionnante se produit dans la moelle osseuse entre des cellules immunitaire en dĂ©veloppement et d’autres arrivĂ©es Ă  maturitĂ©. Votre moelle devient donc une plaque tournante d’activitĂ©s liĂ©es Ă  votre protection immunitaire.

En raison de l’importance de la moelle osseuse pour l’immunitĂ©, il importe de bien la protĂ©ger. Votre rĂ©gime alimentaire doit comporter un apport suffisant de vitamine D, calcium, magnĂ©sium et autres oligo-minĂ©raux. Prenez soin de vos os et ils vous le rendront bien.

L’intestin : des germes utiles pour vous

Ironique sans doute, mais votre intestin est rempli de bactĂ©ries. Les bactĂ©ries intestinales se font discrĂštes et ne causent pas trop de problĂšmes. C’est peut-ĂȘtre difficile Ă  comprendre, mais ces microbes jouent un rĂŽle essentiel dans votre systĂšme immunitaire.

Votre intestin fait face Ă  plus d’antigĂšnes (des matiĂšres Ă©trangĂšres qui amorcent une rĂ©ponse immunitaire) que toute autre partie de votre corps. En triant la multitude de microbes internes, la muqueuse intestinale (revĂȘtement) doit rĂ©pondre adĂ©quatement. Tout un exploit pour une barriĂšre de l’épaisseur d’une cellule.

Des microbes potentiellement dangereux qui tentent de traverser la muqueuse sont bloquĂ©s instantanĂ©ment, car les cellules qui tapissent l’intestin secrĂštent des protĂ©ines qui envoient les globules blancs au combat dans la zone touchĂ©e. Comme vous le savez dĂ©jĂ , les globules blancs sont des champions de la protection. Ces cellules Ă©pithĂ©liales produisent aussi des peptides antimicrobiens et du mucus qui piĂšgent les bactĂ©ries.

Les bactéries ne sont pas toutes menaçantes. Les microbes commensaux (autrement dit votre microbiome intestinal) digÚrent des composés et extraient des nutriments que votre organisme ne peut pas traiter. Des bactéries intestinales synthétisent certaines vitamines B et la vitamine K. On reconnaßt aussi un effet bénéfique aux vitamines B, comme la vitamine B12, sur le bon fonctionnement du systÚme immunitaire. La vitamine K est un composant important de la production continue de facteurs coagulants.

La communautĂ© de bactĂ©ries utiles qui vivent dans votre intestin commence Ă  se dĂ©velopper dĂšs la naissance. Le microbiome intestinal du bĂ©bĂ© est colonisĂ© par tous les micro-organismes auxquels il est exposĂ© dans les premiers jours de sa vie. Des facteurs alimentaires et environnementaux viendront par la suite aider Ă  façonner votre microbiome. La consommation d’aliments renfermant des bactĂ©ries que l’on estime gĂ©nĂ©ralement bĂ©nĂ©fiques – comme le yogourt et autres aliments fermentĂ©s – aide Ă  prĂ©server un juste Ă©quilibre de bonnes bactĂ©ries dans l’intestin.

La peau : une enveloppe protectrice

Votre peau ne semble pas ĂȘtre un secret de votre systĂšme immunitaire. Tous les jours, cette barriĂšre entre vos organes internes et le monde extĂ©rieur est bien Ă  la vue. Le rĂŽle principal de votre peau, l’organe le plus volumineux de votre corps, consiste Ă  vous protĂ©ger contre le danger physique et les envahisseurs.

Une couche épaisse de cellules mortes constitue votre premiÚre ligne de défense. Exactement. Votre peau doit sa nature résistante et protectrice à des cellules mortes appelées kératinocytes. Et ceux-ci doivent leur nom à leur riche teneur en kératine, une protéine aussi présente dans les cheveux et les ongles. En raison de sa dureté, la kératine est une excellente armure pour vos organes internes vulnérables.

La couche supĂ©rieure de cellules mortes n’est pas seule, car la peau est faite de multiples autres couches de cellules fonctionnelles. Lorsque la peau gĂ©nĂšre de nouvelles cellules dans les couches infĂ©rieures, les cellules plus anciennes meurent et remontent Ă  la surface. Si des envahisseurs potentiels tentent de s’installer dans votre organisme, l’accĂšs leur en est interdit par les couches supĂ©rieures de kĂ©ratinocytes morts.

Les kĂ©ratinocytes cutanĂ©s ne sont pas tous morts. Ceux qui sont vivants rĂ©sident juste sous la surface de la peau et aident le systĂšme immunitaire autrement, en produisant des protĂ©ines antimicrobiennes. Ce mĂ©canisme de dĂ©fense s’allie au travail d’autres cellules immunitaires pour prĂ©server la santĂ© de votre organisme.

Les blessures sont inĂ©vitables et bien que souvent bĂ©nignes, les Ă©raflures et coupures mettent la peau Ă  la merci du monde extĂ©rieur. Celle-ci dispose heureusement de tout ce qu’il faut pour faire face au problĂšme. Une armĂ©e de cellules remplissant des tĂąches prĂ©cises se rassemblent pour colmater la brĂšche.

La cicatrisation est le nom courant de l’hĂ©mostase (ou arrĂȘt de l’hĂ©morragie). Elle se produit lorsque les plaquettes (les cellules sanguines coagulantes) entourent la lĂ©sion et commencent Ă  s’agglutiner. Tout en produisant une coagulation qui forme une protection temporaire de la peau Ă©corchĂ©e, les plaquettes utilisent une signalisation chimique pour appeler Ă  l’aide d’autres cellules immunitaires.

AppelĂ©s en renfort par les plaquettes, des globules blancs – comme les neutrophiles et les macrophages – participent Ă  l’effort de rĂ©paration de la lĂ©sion. Ces cellules immunitaires aident Ă  protĂ©ger la peau endommagĂ©e. Elles ramassent ensuite les dĂ©bris dans la zone touchĂ©e et prĂ©parent le terrain pour une croissance et une division normales des cellules. Elles font en sorte que la peau reparte Ă  neuf pour dĂ©velopper de nouveaux tissus sains.

Sans cette barriĂšre de sĂ©curitĂ© qui entoure votre corps, vous ĂȘtes sans dĂ©fense. Par bonheur, votre peau interdit l’entrĂ©e aux intrus indĂ©sirables. La peau est un organe dynamique vraiment remarquable qui renforce la puissance de votre systĂšme immunitaire.

L’immunitĂ© est propre Ă  chacun

Le systĂšme immunitaire diffĂšre en fonction des gens. Le fondement de l’immunitĂ© est le mĂȘme pour tous, mais la rĂ©ponse de l’organisme est dĂ©terminĂ©e par les expĂ©riences de chacun. Votre systĂšme immunitaire ne cesse d’apprendre et de s’adapter. Chaque fois qu’il entre en contact avec un Ă©lĂ©ment nouveau, il crĂ©e de nouvelles dĂ©fenses qu’il met aussi de cĂŽtĂ© pour la prochaine fois.

Votre tĂąche consiste Ă  offrir Ă  votre systĂšme immunitaire un environnement sĂ©curitaire dans lequel il donnera sa pleine mesure. En vous lavant les mains, en dormant suffisamment et en ayant une bonne hygiĂšne personnelle, vous arriverez mieux Ă  conserver une bonne immunitĂ©. Prenez aussi soin de votre organisme avec une alimentation riche en nutriments et un style de vie sain. Assurez un soutien Ă  votre systĂšme immunitaire pour qu’il soit toujours prĂȘt Ă  vous dĂ©fendre.

Vous prĂ©fĂ©rez sĂ»rement ne pas y penser, mais tout le monde sait que les germes sont partout. Une myriade de bactĂ©ries et autres microbes vous attendent partout oĂč vous allez et sur tout ce que vous touchez. Pas un seul coin, recoin ou surface n’est rĂ©ellement parfaitement propre. Heureusement, la plupart des 60 000 types de germes avec lesquels vous ĂȘtes en contact chaque jour sont inoffensifs ou mĂȘme utiles pour la santĂ©. (À condition toutefois que votre immunitĂ© soit normale.)

Il n’empĂȘche qu’environ 1 Ă  2 % des germes sont potentiellement dangereux pour la santĂ©. Et plus la densitĂ© de germes sur un objet est Ă©levĂ©e, plus le risque que l’un d’entre eux soit nĂ©faste s’accroĂźt. L’une des façons les plus faciles d’éviter de contracter une maladie causĂ©e par ces germes nocifs consiste Ă©videmment Ă  limiter vos contacts avec ceux-ci.

La clĂ© est dans le nettoyage – Ă  la fois des mains et de la maison. Vous faites assurĂ©ment de votre mieux pour assurer la propretĂ© des lieux que privilĂ©gient ces germes pathogĂšnes (p. ex. les toilettes et les planchers de douches publiques). Vous nettoyez aussi les surfaces qui pourraient se rĂ©vĂ©ler nuisibles, si elles entrent en contact avec des aliments (les comptoirs de cuisine ou la table de la salle Ă  manger).

Pourtant, des germes potentiellement dangereux se dissimulent souvent dans des endroits insoupçonnĂ©s. Ce n’est pas que vous tentez de les Ă©viter ou de vous soustraire Ă  la tĂąche, mais vous n’y pensez pas. Voici ces sept sources cachĂ©es de germes et les mesures Ă  prendre pour rester en santĂ©.

1. La laveuse

Le moment est venu de penser Ă  ce que vous mettez dans votre laveuse. Étant donnĂ© que chaque paire de sous-vĂȘtements abrite 0,1 g de matiĂšre fĂ©cale, une pleine brassĂ©e pourrait ĂȘtre l’hĂŽte de prĂšs de 100 millions de bactĂ©ries E. coli. Ce n’est peut-ĂȘtre pas ce Ă  quoi vous vous attendiez de la part d’un Ă©lectromĂ©nager que vous jugez propre puisque son travail consiste prĂ©cisĂ©ment
 Ă  laver. Pour en assurer la propretĂ©, vous devez adopter une approche en deux volets :

  • 1. Assurez-vous que vos vĂȘtements sont exempts du plus grand nombre possible de bactĂ©ries E. coli.
  • 2. Favorisez la propretĂ© de votre appareil.

Pour faire en sorte que vos vĂȘtements soient encore plus propres, lavez-les Ă  l’eau chaude et faites-les sĂ©cher Ă  la machine pendant 45 minutes. En cas d’instructions d’entretien contraires Ă  ces conseils, faites-les sĂ©cher au soleil, en les Ă©tendant sur une corde Ă  linge. Une fois vos vĂȘtements secs, Ă©vitez de les trier ou plier sur la mĂȘme table que vous avez utilisĂ©e pour le linge sale – sans l’avoir prĂ©alablement dĂ©sinfectĂ©e.

Pour tuer les bactĂ©ries dans la laveuse, commencez par laver votre linge blanc Ă  l’eau chaude et au javellisant et terminez par vos sous-vĂȘtements, sĂ©parĂ©ment, aprĂšs toutes les autres brassĂ©es.

N’oubliez pas non plus de vous laver soigneusement les mains aprĂšs avoir manipulĂ© du linge sale ou mouillĂ©.

2. Le robinet de cuisine

Vous savez sans doute dĂ©jĂ  que les robinets de toilettes sont un foyer de germes. Pour cette raison, bon nombre de toilettes publiques sont dĂ©sormais Ă©quipĂ©es de modĂšles automatisĂ©s. Pourtant, la robinetterie de cuisine peut aussi abriter un groupe de bactĂ©ries peu recommandables, notamment la E. coli, la salmonelle, la shigella, la campylobactĂ©rie, les norovirus et mĂȘme l’hĂ©patite A.

Et il n’est pas uniquement question des poignĂ©es (que vous devriez toutefois nettoyer rĂ©guliĂšrement). Vous avez remarquĂ© le minuscule aĂ©rateur muni d’une toile mĂ©tallique au bout du robinet? Il semble qu’il offre les conditions idĂ©ales pour favoriser la prolifĂ©ration des germes. Si vous y touchez par mĂ©garde avec des doigts sales ou un aliment contaminĂ©, le fait qu’il soit presque constamment humide peut entraĂźner la multiplication des bactĂ©ries, qui finissent par former un biofilm susceptible de se dĂ©tacher et, transportĂ© par le jet d’eau, contaminer ce sur quoi il se pose.

Si des morceaux de biofilm ne font pas partie des ingrĂ©dients secrets de votre recette prĂ©fĂ©rĂ©e, suivez ce conseil d’entretien mĂ©nager : nettoyez l’aĂ©rateur en l’enlevant et en le trempant une fois par semaine dans une solution javellisante diluĂ©e. AprĂšs l’avoir replacĂ© sur le bec du robinet, laissez couler l’eau pendant quelques minutes.

3. Le tableau de bord de la voiture

Il est logique qu’un panneau muni d’autant de points de contact (volant, boutons de rĂ©glage audio, thermostats, ouvertures d’aĂ©ration, etc.) attire tous les germes que vous et vos passagers avez sur les mains.

Pourtant, vous seriez surpris d’apprendre qu’il y a pire encore – la moisissure.

Il semble que l’air aspirĂ© par le systĂšme de ventilation peut transporter des moisissures et des bactĂ©ries qui se dĂ©posent sur les passagers ou le tableau de bord lui-mĂȘme. Puisque celui-ci est habituellement rĂ©chauffĂ© par le moteur et la lumiĂšre du soleil, c’est l’hĂŽte idĂ©al de ces micro-organismes nuisibles.

La meilleure solution consiste Ă  essuyer tout le tableau de bord avec des lingettes dĂ©sinfectantes, y compris les ouvertures d’aĂ©ration, au moins une fois par semaine. Si vous ĂȘtes prĂ©disposĂ© aux allergies ou Ă  l’asthme, vous pourriez le nettoyer plus souvent encore afin de tenir en Ă©chec la moisissure.

4. Le téléphone cellulaire

À force de l’entendre dire depuis des annĂ©es, vous ne serez pas surpris d’apprendre que votre tĂ©lĂ©phone cellulaire peut abriter encore plus de bactĂ©ries qu’une toilette ordinaire.

En effet, il combine les deux sources les plus probables de germes humains – la bouche et les mains – dans un seul endroit. Ajoutez Ă  cela le fait que la plupart des gens dĂ©posent leur appareil sur n’importe quelle surface, sans rĂ©flĂ©chir vĂ©ritablement aux germes qui pourraient s’y trouver. Sans compter que bien des Ă©tuis sont dotĂ©s de rainures et de fentes qui constituent des cachettes parfaites pour les germes. Ne vous Ă©tonnez donc pas que vos appareils prĂ©fĂ©rĂ©s accumulent autant de bactĂ©ries et de saletĂ©.

La frĂ©quence Ă  laquelle les experts recommandent dĂ©sormais de nettoyer vos appareils portatifs peut toutefois paraĂźtre surprenante. Si vous prenez soin de vous laver les mains et de prendre conscience de la surface oĂč vous dĂ©posez votre tĂ©lĂ©phone, vous pouvez probablement vous en tirer Ă  bon compte en le dĂ©sinfectant plusieurs fois par semaine. (Utilisez des lingettes conçues pour les dispositifs Ă©lectroniques.) Si vous ĂȘtes moins regardant, essuyez votre tĂ©lĂ©phone chaque jour pour Ă©viter les bactĂ©ries indĂ©sirables, comme les staphylocoques ou la salmonelle.

Ce conseil est d’autant plus vrai si vous utilisez votre tĂ©lĂ©phone (ou tablette) dans la cuisine pour consulter et suivre des recettes. Dans ce cas, essuyez l’écran chaque fois que vous vous lavez les mains tout en prĂ©parant le repas. Un peu trop exigeant pour vous? Servez-vous d’un livre de recettes, imprimez la recette ou faites appel Ă  un haut-parleur intelligent qui lira la recette Ă  haute voix pendant que vous cuisinez.

5. L’aspirateur

On dirait la rĂ©ponse Ă  une mauvaise Ă©nigme : qu’est-ce qui salit en nettoyant? Un aspirateur.

Les aspirateurs font un excellent travail en avalant tout ce qui est visiblement sale – comme la poussiĂšre, les cheveux et poils, ainsi que les particules alimentaires. Mais cette aspiration peut mener Ă  une prolifĂ©ration de bactĂ©ries dans le sac, qui peut finir par se dĂ©tacher. En outre, les brosses (les brosses principales, les roulettes et l’embout aspirateur) contiennent souvent la bactĂ©rie E. coli et des moisissures que vous rĂ©pandez involontairement dans toutes les piĂšces, de la salle de bains et la cuisine jusqu’au salon et aux chambres Ă  coucher.

La meilleure façon de nettoyer votre aspirateur? Choisissez un aspirateur sans sac afin d’éviter de favoriser la prolifĂ©ration de bactĂ©ries. (Vous pouvez aussi vous procurer des sacs avec revĂȘtement antibactĂ©rien.) Ouvrez le cylindre sans sac ou le compartiment de sac de votre aspirateur Ă  l’extĂ©rieur et jetez-en le contenu dans la poubelle afin d’éviter de les rĂ©pandre partout. Ensuite, nettoyez-le avec une solution javellisante diluĂ©e et laissez-le sĂ©cher Ă  l’air chaque fois que vous l’utilisez. PulvĂ©risez Ă©galement les brosses de dĂ©sinfectant aprĂšs chaque utilisation.

6. L’Ă©quipement de gym

S’il est vrai qu’un entraĂźnement rĂ©gulier favorise la santĂ©, les surfaces que vous touchez pendant votre programme d’exercice peuvent vous rendre malade.

Le polyester est le tissu oĂč se dissimulent habituellement les germes, et la plupart des gants d’haltĂ©rophilie en sont composĂ©s. Autrement dit, les germes sur chacune des barres et des plaques et chacun des poids libres que vous saisissez restent accrochĂ©s Ă  vos gants. Vous devez donc Ă©viter Ă  tout prix de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche lorsque vous les portez. Encore mieux, enlevez-les pour renforcer votre prise et vos avant-bras.

MĂȘme si vous prĂ©fĂ©rez le cardio, vous n’ĂȘtes pas Ă  l’abri. Des bactĂ©ries terrifiantes peuvent s’accrocher Ă  votre appareil prĂ©fĂ©rĂ©. Pour vous protĂ©ger d’une maladie Ă©ventuelle :

  • mettez une serviette sur les appareils avec siĂšge.
  • utilisez du savon antibactĂ©rien aprĂšs avoir utilisĂ© les rameurs, vĂ©los stationnaires et autres appareils avec poignĂ©es.
  • faites preuve de courtoisie en essuyant les appareils aprĂšs les avoir utilisĂ©s

7. L’argent et tout ce qui s’y rapporte (sac Ă  main, porte-monnaie, cartes de crĂ©dit, additions et piĂšces de monnaie)

Plus qu’un simple Ă©change de richesses, chacun sait que l’argent qui passe de main en main est une source de germes.

La monnaie de papier est franchement dĂ©goĂ»tante. Elle accumule les germes de tout ce avec quoi elle entre en contact, c’est-Ă -dire une foule de mains. En plus, la surface fibreuse des billets fait en sorte qu’elle les retient. Les chercheurs ont montré que l’argent (94 % dans une Ă©tude) peut propager des virus, des bactĂ©ries cutanĂ©es, la E. coli, la salmonelle et mĂȘme des staphylocoques rĂ©sistants.

Si vous optez pour le plastique, vous ne vous en tirez guĂšre mieux. Les cartes de crĂ©dit abritent aussi un nombre impressionnant de germes parce qu’elles aussi se passent de main en main. Et toutes les surfaces d’une carte de crĂ©dit sont d’excellentes cachettes pour les germes.

Compte tenu de tout ce que vous venez de lire, vous ne serez pas surpris d’apprendre que votre porte-monnaie ou votre sac Ă  main regorgent de germes puisque c’est probablement lĂ  que vous conservez votre argent
 et votre tĂ©lĂ©phone cellulaire aussi.

Que faire? Les choses importantes, comme les aliments, doivent se payer. Si vous ne pouvez pas vraiment Ă©viter ces sources cachĂ©es de germes, vous pouvez essuyer vos cartes de crĂ©dit avec une lingette antibactĂ©rienne. Et en faire autant pour votre porte-monnaie et certaines surfaces de votre sac Ă  main. Par contre, laver de l’argent, c’est plus difficile.

Cela dit, la meilleure solution consiste Ă  vous laver les mains aprĂšs ĂȘtre entrĂ© en contact avec tous ces articles et Ă  Ă©viter de vous toucher les yeux, le nez et la bouche pendant que vous magasinez ou aprĂšs avoir payĂ© en argent comptant.

Nettoyez les sources cachées de germes

Inutile de cĂ©der Ă  la panique. En connaissant ces sources cachĂ©es de germes, vous savez oĂč consacrer davantage d’efforts pour nettoyer. Et en suivant les conseils d’entretien mĂ©nager proposĂ©s, vous rĂ©duirez votre exposition Ă  des germes potentiellement nocifs.

En effet, c’est avant tout une question d’exposition. Il est bon de prendre des mesures judicieuses quant aux sources de germes nuisibles, mais vous pouvez aussi compter sur la protection de votre systĂšme immunitaire. Pour rester en santĂ©, vous pouvez donc miser sur de bonnes pratiques en matiĂšre de nettoyage (notamment en prenant soin de ces sources cachĂ©es de germes) et des habitudes qui favorisent l’immunitĂ©.

Les micronutriments sont nĂ©cessaires pour maintenir l’efficacitĂ© de la fonction immunitaire. Les carences en micronutriments nuisent Ă  l’immunitĂ© en diminuant la production d’anticorps, ce qui provoque un dĂ©sĂ©quilibre au niveau de la fonction immunitaire et a pour effet d’accroĂźtre le risque d’infections et de maladies. Les infections accentuent les carences et rĂ©duisent l’apport en micronutriments, […]

Plus de 200 virus peuvent causer des infections des voies respiratoires supĂ©rieures (IVRS). On estime les cas annuels de rhume dans la population des États-Unis Ă  plus d’un milliard (en moyenne de 2 Ă  4 chez les adultes et de 6 Ă  10 chez les enfants). Certains facteurs du style de vie contribuent au risque d’ IVRS, y compris un Ă©tat nutritionnel mĂ©diocre, le manque de sommeil et le stress. Un article rĂ©cent publiĂ© dans le British Journal of Sports Medicine ajoute les habitudes en matiĂšre d’exercice Ă  cette liste de facteurs de risque d’IVRS.

L’étude regroupait 1 023 sujets ĂągĂ©s entre 18 et 85 ans, parmi lesquels 1 002 ont participĂ© du dĂ©but Ă  la fin. Pour une reprĂ©sentation adĂ©quate, les sujets ont Ă©tĂ© choisis selon leur indice de poids corporel (IMC) : environ 33 % avaient un poids normal,  33 %  avaient un excĂšs de poids et le dernier tiers souffrait d’obĂ©sitĂ©. Les participants ont rĂ©pondu Ă  un sondage dĂ©taillĂ© et validĂ© portant sur le style de vie, le rĂ©gime alimentaire, le degrĂ© d’activitĂ© physique, le stress ainsi que la frĂ©quence et la gravitĂ© des IVRS.

AprĂšs avoir contrĂŽlĂ© les variables confondantes possibles et en calculant par nombre de jours l’incidence des symptĂŽmes d’IVRS chez le tiers des sujets ayant une plus grande activitĂ© aĂ©robique Ă©tait infĂ©rieure de 43 Ă  46 % Ă  celle constatĂ©e chez le tiers le moins actif, tandis que la gravitĂ© des IVRS Ă©tait rĂ©duite de 32 Ă  41 % dans le groupe le plus actif. Une corrĂ©lation a aussi Ă©tĂ© Ă©tablie entre une incidence rĂ©duite d’IVRS et un faible stress, une frĂ©quence Ă©levĂ©e d’exercice (≄5 jours par semaine) et un apport quotidien Ă©levĂ© de fruits (≄3 portions).

Le mĂ©canisme par lequel l’exercice aĂ©robique rĂ©duit le risque d’IVRS reste indĂ©terminĂ©, bien qu’il semble combiner divers facteurs, notamment une hausse transitoire de certains types de cellules immunitaires, une rĂ©duction des hormones de stress et des bienfaits spĂ©cialisĂ©s pour des organes importants (en particulier les poumons qui servent de barriĂšre principale contre les IVRS).

Nieman DC, Henson DA, Austin MD, Sha W. Upper respiratory tract infection is reduced in physically fit and active adults. Br J Sports Med. 2011;45(12):987-92.

Almond in Shell - close-up