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Vos traits physiques vous sont légués en bonne partie par vos parents : ligne de contour de vos cheveux, fossettes ou sans fossettes, forme de vos oreilles collées et une foule d’autres traits distinctifs qui ne se voient pas dans un miroir. Transmis par vos parents, vos antécédents familiaux font partie intégrante de vous-même et englobent aussi bien les problèmes de santé de votre parenté. Les gènes partagés et, dans certains cas, le milieu et les habitudes de vie, établissent en quelque sorte les similarités dans l’état de santé des membres de votre famille.

Vos antécédents sont une source d’information que vous et votre médecin pouvez ensuite utiliser pour mieux préserver votre santé.  C’est un bagage de connaissances qui permet de déterminer certaines options qu’il sera possible d’explorer à l’avenir. C’est d’ailleurs pourquoi vos antécédents familiaux sont tellement plus importants que les quelques notes griffonnées sur un formulaire au bureau du médecin.

N’attendez pas votre prochain rendez-vous médical pour vous préoccuper de vos antécédents familiaux. Le guide qui suit vous aidera à regrouper ces éléments d’information importants pour votre santé.

Guide pour retracer vos antécédents familiaux 

Cette étape exigera évidemment du temps et, en fonction des rapports que vous entretenez avec votre famille, une bonne dose d’énergie. Pas de souci : avec ce guide étape par étape, le processus devrait se dérouler en douceur.

  1. Déterminer à qui vous voulez parler : Règle générale, vos antécédents familiaux complets remontent au moins à trois générations liées par le sang, autant du côté paternel que maternel. Cette parenté comprend :
    • grands-parents
    • parents
    • oncles et tantes
    • frères et sœurs
    • cousins germains
    • vos enfants

Même si vous avez l’impression que vous devez connaître les antécédents de santé d’une foule de gens, rappelez-vous que vous devez vous en tenir à votre parenté par le sang. Vous ne devez prendre en compte aucun parent par alliance, ce qui devrait heureusement simplifier le processus et réduire le nombre de conversations possiblement intenses que vous devrez avoir.

  1. Circonscrire la recherche à l’information la plus utile : Inutile de vous inquiéter du poids de votre grand-mère à 25 ans ou de sortir le ruban à mesurer pour connaître la taille de votre sœur.

Plus on en sait, le mieux, mais il ne sert à rien de remplir une foule de tableaux de données. N’essayez pas de connaître les mensurations personnelles des membres de la famille (taille, poids, vitesse) comme une équipe sportive en mode de repêchage de nouveaux joueurs. Posez vos questions pour recueillir les renseignements essentiels :

    • Quels problèmes de santé importants avez-vous eu (y compris toute maladie et blessure grave)?
    • À quel âge ces problèmes sont-ils survenus? (L’âge au moment d’un diagnostic est un bon indicateur de ce à quoi vous devez vous attendre et la nature héréditaire du problème mentionné.)
    • Pour les membres de la parenté décédés, connaissez-vous la cause du décès?
    • Quelle est l’origine ethnique de votre famille? (Certains problèmes de santé sont propres à un groupe ethnique ou le risque d’en souffrir est plus élevé dans certaines populations.)
    • Comment leur milieu de vie a-t-il influé sur leur santé?
    • Avec quels problèmes de santé mentale ont-ils été aux prises? (À partir de la dépendance à certaines substances jusqu’à l’anxiété et la dépression.)
    • Y a-t-il eu des complications pendant la grossesse? Si oui, lesquelles?
    • Quelles habitudes de vie ont-ils adoptées? (Consommation excessive d’alcool, tabagisme, toxicomanie, ou habitudes saines, comme la course à pied, peuvent jeter un éclairage sur certains aspects.)
  1. Déterminer le meilleur endroit ou contexte pour échanger avec les membres de la famille. Misez sur des événements, comme les réunions de famille, pour aborder la question de vos antécédents ou fixez des rendez-vous par téléphone ou par courriel pour en parler ultérieurement. Même si le tête-à-tête est toujours un bon choix, la nature plus impersonnelle d’un message électronique permet un recul qui favorise les révélations franches.
  2. Expliquer les raisons de votre demande de renseignements. Les lois en matière de respect de la vie privée ont une excellente raison d’être. Les problèmes de santé sont assurément un sujet délicat et très privé. Tous les gens ne tiennent à ce que tout le monde sache qu’ils ont fait face à un problème de santé physique ou mentale. Il convient au départ d’expliquer aux membres de votre famille l’importance pour chacun de connaître ses antécédents familiaux.

Si tous approuvent votre démarche, il est ensuite possible de partager l’information que vous avezrecueillie avec votre famille. Vous retracez alors vos antécédents familiaux non seulement pour vous, mais vous faites une partie de la recherche qui sera utile à d’autres. Il est toutefois impératif de ne divulguer aucun renseignement sur quelqu’un à qui que ce soit sans en avoir obtenu l’autorisation expresse.

  1. Écouter avec attention et respect. Selon le membre de la famille à qui vous vous adressez, vos échanges peuvent être brefs ou longs. Parfois, vos questions seront directes et la réponse simple, tandis qu’à d’autres moments, les échanges se prolongeront, car votre interlocuteur vous fera des révélations plus détaillées. Soyez à l’écoute et attentif. Concluez la conversation en remerciant la personne pour le temps qu’elle vous a accordé.
  2. Tenir un registre électronique plus facile à mettre à jour. Cherchez et utilisez les formulaires et outils qui aident à simplifier le processus de collecte et de suivi de vos antécédents familiaux. La plupart sont gratuits. Comme ils sont déjà remplis, ils sont faciles à utiliser. Lorsque vous avez en main votre document de données personnelles, mettez-le à jour régulièrement.
  3. Faire face aux obstacles. Tout comme la vie elle-même, ce processus risque de ne pas toujours se dérouler en douceur. Par contre, il y a toujours moyen d’obtenir ce qu’il vous faut. Voici certains des obstacles les plus fréquents auxquels vous devrez faire face et la façon de les surmonter :
    • Le décès : Si aucun membre de la famille ne connaît les antécédents en matière de santé d’un parent décédé, les archives publiques peuvent être utiles. Les certificats de décès sont généralement accessibles au public. La rubrique nécrologique peut aussi indiquer la cause de décès d’une personne. Vous pouvez aussi parfois accéder à certains dossiers médicaux de membres de la parenté.
    • L’adoption : Si l’adoption est ouverte et la personne adoptée est en contact avec ses parents biologiques, il suffit d’aborder la question. Dans le cas contraire, le dossier d’adoption ou l’agence d’adoption sont sans doute les meilleures ressources pour vous renseigner.
    • L’éloignement : Adressez-vous aux membres de la famille avec qui vous êtes en contact pour en retrouver d’autres dont vous avez perdu la trace. Parmi les possibilités, votre médecin pourrait leur envoyer un questionnaire. Vous pourriez aussi consulter les documents à votre disposition pour obtenir les renseignements qu’il vous faut.

Rappelez-vous que tout ce que vous savez sur votre santé vous donne du pouvoir

Les étapes qui précèdent orienteront le processus. Par contre, il y a une grande différence entre savoir quoi faire et avoir la motivation de faire les efforts nécessaires.

Les contacts sont parfois difficiles à établir ou vos proches parents sont moins ouverts que vous ne l’espériez. Dans ce cas, rappelez-vous pourquoi vous voulez connaître vos antécédents familiaux.

Il s’agit essentiellement de constituer la base de données la plus complète qui soit. Plus elle est étoffée, meilleures sont ses capacités prédictives. Par contre, aussi détaillés que soient vos antécédents familiaux, ils ne peuvent pas prédire l’avenir.

Personne n’a à sa disposition une boule de cristal. La santé est un enchevêtrement complexe de nombreux facteurs. Si votre famille a des antécédents relatifs à un certain problème de santé, vous n’en serez pas affligé pour autant. Par contre, l’absence d’antécédents familiaux pour un problème  quelconque ne garantit pas que vous n’en serez jamais atteint.

En fin de compte, en connaissant vos antécédents familiaux, vous et votre médecin pouvez surveiller, évaluer et modifier votre style de vie. Vous pourrez ainsi mieux comprendre les risques que vous pourriez courir. Grâce à ce savoir, vous pouvez façonner votre vie pour réduire les risques potentiels d’être atteint d’un trouble qui sévit déjà dans la famille.

Certains troubles génétiques exigent des évaluations à intervalles précis. Il arrive aussi parfois que le dépistage précoce d’une maladie soit plus facile et participe grandement au choix du traitement. L’efficacité de certains médicaments est même souvent liée à la génétique. Il est donc important de savoir ce que vous pourriez transmettre à vos enfants.

Vos antécédents familiaux attirent aussi l’attention de votre médecin sur des facteurs précis. Si un problème de santé atteint plus d’un membre de votre parenté par le sang, il y a lieu d’y consacrer les interventions médicales ou les changements de style de vie.

Vos antécédents médicaux indiquent les mesures à prendre au présent 

L’information sans action est vaine. Elle n’est utile que si elle engendre une action.

L’action peut prendre diverses formes : test de dépistage d’une maladie possiblement héréditaire ou mesures d’ordre alimentaire ou nutritionnelle, ou encore liées à la bonne forme physique.

Par exemple, sachant que vous avez des antécédents familiaux de maladie cardiaque, il est d’autant plus important de surveiller la tension artérielle, les battements cardiaques et la composition sanguine, en plus d’adopter un style de vie favorisant la santé du cœur. Cette information vous incitera à préférer la salade aux frites en plat d’accompagnement et pourrait même vous inciter à enfourcher votre vélo ou à aller marcher.

Il importe surtout de faire bon usage de ce que vous savez. Votre médecin peut vous indiquer les mesures à prendre en fonction de vos antécédents familiaux, mais c’est vous qui devrez les appliquer.

Chaque fois que vous verrez dans le miroir le nez que vous ont légué vos parents, souvenez-vous de tout ce qu’ils vous ont transmis en plus. Agissez en fonction de ce legs. À moins de procédures coûteuses et douloureuses, il n’y a rien à faire pour votre nez, mais il y a une foule de mesures à prendre pour être en santé.

Les enfants aiment se monter autonomes et se sentent valorisés quand une décision leur appartient. En plus de leur offrir toutes les possibilités d’apprendre à faire des choix de style de vie sains, apportez-leur aussi votre aide. Les enfants s’attendent à ce que leurs parents et mentors leur montrent la voie. Il est important de leur montrer à prendre en main de nombreux aspects de leur santé.

Rien de compliqué ou d’intimidant pour enseigner à vos enfants à faire des choix santé. Il suffit d’apporter des changements simples et faciles à leur train-train habituel pour les garder sur la bonne voie. La prise de décisions en famille en matière de santé est un excellent moyen de renforcer les principes de vie saine pour vos enfants.

Pour expliquer aux enfants le concept de vie saine, voici quelques idées axées sur cinq facteurs à fort impact :

  1. Un régime alimentaire riche en fibres
  2. Des exercices conçus pour les enfants
  3. Un sommeil suffisant
  4. L’importance de la santé mentale
  5. Une utilisation responsable et sécuritaire des appareils électroniques

Les enfants absorbent facilement un peu comme des éponges – les nouvelles informations et ils apprennent rapidement. Grâce aux idées et conseils qui suivent, vous serez en mesure d’enseigner à vos enfants à faire des choix judicieux et bénéfiques pour leur état de santé général. En un rien de temps, ils sauront faire des choix santé par eux-mêmes.

Comment amener les enfants à manger plus de fibres

Il faut offrir aux enfants des repas et casse-croûte équilibrés pour les aider à mieux jouer et à soutenir leur croissance. Les aliments riches en fibres sont essentiels pour leur procurer une énergie durable qui leur permettra de s’amuser toute la journée. Comme tous les adultes ont entendu à répétition qu’il faut consommer plus de fibres, ils connaissent l’importance de ces nutriments. Il leur appartient maintenant de transmettre leur savoir aux enfants en leur expliquant qu’eux aussi ont besoin de fibres.

Un point fondamental : sans fibres, il devient beaucoup plus difficile de bien digérer les aliments. Pour favoriser une bonne digestion, il faut à l’organisme d’un enfant (comme à celui d’un adulte) un apport adéquat en liquides et en fibres. Si un système digestif manque de fibres, la constipation et l’inconfort abdominal risquent d’apparaître, ce qui n’augure rien de bon pour les activités et le jeu.

En plus de favoriser une saine digestion, les aliments riches en fibres contribuent à la sensation de satiété des enfants après les repas, les empêchant ainsi de trop manger. Les fibres procurent à vos enfants une dose d’énergie constante sans effondrement soudain en raison d’un taux de sucre élevé. Cette stabilité énergétique leur permet de jouer et d’apprendre pendant des périodes plus longues.

Apprenez à vos enfants à calculer la quantité de fibres qu’il leur faut tous les jours. L’apport quotidien recommandé diffère selon le groupe d’âge. Une règle très simple : pour connaître l’apport quotidien nécessaire à un enfant, il suffit d’ajouter cinq grammes à son âge. Par exemple, un enfant de trois ans a besoin d’un apport quotidien de huit grammes de fibres alimentaires.

Il vient rarement à l’esprit d’un enfant de lire le tableau d’information nutritionnelle sur l’emballage d’un aliment, mais vous pouvez tout de même lui indiquer où vérifier la teneur en fibres de son repas ou sa collation. Aidez vos enfants à choisir des aliments riches en fibres qui combleront leur besoins quotidiens.

Les fibres sont déjà présentes dans bon nombre d’aliments et de casse-croûte dont les enfants sont friands. Les petits fruits et noix sont d’excellentes sources de fibres, tout comme les pommes, fèves, oranges, poires, pois et grains entiers qui plaisent aux enfants. Comme les fibres se trouvent naturellement dans les fruits et légumes, les aliments riches en fibres offrent un autre avantage : ils ont une forte teneur en vitamines et nutriments. Prenez donc la peine d’expliquer à vos enfants qu’en plus d’être importantes, les fibres peuvent aussi avoir bon goût.

À l’occasion, vous pouvez même ajouter une quantité supplémentaire de fibres dans vos pâtisseries et friandises. Remplacez tout simplement la farine blanche par celle de blé entier dans vos recettes. Vous pouvez aussi ajouter des fruits et légumes à vos sauces ou autres plats. Aussi modestes qu’ils soient, ces changements contribueront à combler les besoins en fibres de vos enfants.

Pour faire en sorte que vos enfants consomment la quantité de fibres qu’il leur faut tous les jours, vous pouvez leur servir cinq portions de fruits et légumes en fonction de leur âge. Lorsque vos enfants ne se font pas prier pour manger des fruits et légumes et d’autres aliments entiers riches en fibres, il n’est plus nécessaire de calculer le nombre de grammes de fibres qu’ils consomment.

Comment rendre l’exercice amusant pour vos enfants (et vous-même)

Passés maîtres du mouvement, les enfants savent bouger. Comme ils courent, sautent, grimpent et jouent toute la journée, il est tout naturel d’intégrer de l’exercice régulier à leur horaire.

L’exercice qui ressemble à un jeu incite les enfants à être actifs. Et pas besoin de les conduire au gym pour les amener à bouger. Il peuvent très bien se contenter d’aller au parc ou à l’aire de jeu.

Les meilleurs exercices pour enfants développent leur souplesse, leur force et leur endurance.

Des jeux comme celui du chat et de la souris, ou la course à pied leur enseignent l’agilité et la rapidité. Des sports comme le soccer, le basket-ball et la course les aident à acquérir de l’endurance. Le yoga et la culbute favorisent la souplesse.

Les enfants peuvent acquérir de la force en s’accrochant Les barres de suspension et la cage à écureuils permettent aux enfants de développer leur force musculaire. Ils peuvent aussi la développer en pratiquant d’autres activités amusantes comme le saut à la corde et la balançoire à bascule.

Les enfants adorent jouer, mais ils doivent le faire en toute sécurité. Tout comme les adultes, ils peuvent se blesser en jouant, d’où l’importance de leur apprendre à protéger leurs muscles et articulations.

Enseignez à vos enfants l’importance du réchauffement et des étirements avant de pratiquer un jeu. Il peut s’agir de faire une promenade au parc ou une courte séance de yoga. Prévenez aussi la déshydratation en faisant en sorte qu’ils aient toujours de l’eau à portée de main. Enfin, demandez souvent à vos enfants si tout va bien pour éviter qu’ils ignorent les signes de blessure.

Rien de mieux que de faire vous-même de l’exercice en présence de vos enfants, car vous leur montrez du même coup l’importance de l’activité physique pour la santé. Leur intérêt pour la santé et la bonne forme sera d’autant plus durable si vous faites de l’exercice en famille. C’est aussi un bon moyen de les inciter à essayer de nouvelles façons de bouger. Cherchez les occasions de jouer ensemble et amusez-vous à vous entraîner en famille.

De bonnes habitudes de sommeil avec un rituel du coucher

La pratique d’un rituel plaît aux enfants et c’est tant mieux, surtout à l’heure d’aller au lit. En fait, un rituel du coucher peut aider les enfants à obtenir le sommeil dont ils ont besoin.

Des études indiquent qu’une période de sommeil adéquate a plusieurs effets bénéfiques sur les enfants et les adolescents, influant surtout sur leur attention, leur mémoire et leur comportement. On a aussi montré qu’une quantité suffisante de sommeil améliore bon nombre d’aspects de la santé mentale et physique des enfants.

Quelle est la durée de sommeil adéquate? La période recommandée varie selon le groupe d’âge. Le tableau qui suit vous donnera un bon aperçu :

Âge Période de sommeil (heures par jour)
1-2 11-14
3-5 10-13
6-13 9-12
14-18 8-10

Ces recommandations peuvent vous aider à déterminer si le sommeil de votre enfant est adéquat ou non. Essayez d’instaurer un rituel à l’heure du coucher qui l’aidera à bénéficier du sommeil qu’il luifaut.

Une heure avant d’aller au lit, créez une ambiance calme et enveloppante pour les tout-petits. Un bain, une lumière tamisée et la lecture d’une histoire ou deux l’aidera à passer du mode jeu au mode dodo. Rappelez-vous qu’un rituel du coucher ne fonctionne que s’il est régulier.

Le coucher à heure fixe est également bénéfique pour les enfants plus âgés et les adolescents. En allant au lit à la même heure tous les soirs, les adolescents ont de bonnes chances de dormir suffisamment. Il est bon qu’ils éteignent leurs appareils électroniques de 30 minutes à une heure avant d’aller dormir. La lumière bleue qui émane des écrans de téléphone, de tablette et de télévision empêche le cerveau de passer en mode détente avant l’heure du coucher.

Si ce n’est déjà fait, intégrez dès aujourd’hui au rituel du coucher un régime de soins bucco-dentaires. Il est essentiel pour l’état de santé général de bien vous nettoyer les dents. Il est plus facile de vous rappeler de le faire au moment du coucher et au réveil de vos enfants.

Votre rituel du coucher devrait être à la même heure tous les soirs, si vous voulez que vos enfants le suivent aussi. S’ils s’aperçoivent que c’est un processus normal pour vous, ils tendront à suivre votre exemple. Mieux encore, en leur servant de modèle, vous profitez du sommeil qu’il vous faut pour vous occuper de vos enfants bien reposés et pleins d’énergie.

Priorité à la santé mentale : un principe à inculquer aux enfants

Tout le monde connaît des hauts et des bas émotionnels – même les enfants. Par conséquent, il est important de les aider à établir le fondement de leur santé mentale pour qu’ils apprennent à faire face aux moments d’inquiétude ou de peur.

Les enfants doivent comprendre qu’il est nécessaire de s’occuper autant de leur santé mentale que de leur santé physique. Comme les sentiments d’inquiétude, d’anxiété, de tristesse et de peur sont choses courante au cours des années de croissance, faites-leur savoir qu’ils peuvent se tourner vers vous si quelque chose les préoccupe.

Le mieux-être émotionnel des enfants leur donne une perception positive d’eux-mêmes et des autres et, du même coup, les aide à établir des relations plus harmonieuses. Ils seront plus enthousiastes et plus intéressés à vivre de nouvelles expériences. La santé mentale des enfants les aide aussi à obtenir une quantité suffisante de sommeil suffisante et de mieux réussir en classe.

Gardez toujours une ligne de communication ouverte. Expliquez à vos enfants comment reconnaître les changements dans leur mieux-être social et émotionnel. Ils doivent aussi savoir qu’ils peuvent vous faire confiance lorsqu’ils se sentent moroses. Il leur suffira souvent d’entendre des mots d’encouragement et des félicitations de la part d’un proche pour se sentir mieux.

Par ailleurs, l’état de santé général est un grand casse-tête aux pièces étroitement reliées entre elles. Vous pouvez favoriser la santé mentale de vos enfants en les aidant à faire des choix judicieux en matière d’alimentation et d’exercice. Une saine alimentation et l’exercice régulier sont assurément deux des meilleurs moyens de favoriser un bon état d’esprit.

Appareils électroniques : un mode d’utilisation sécuritaire et responsable

Les appareils électroniques sont omniprésents et facilement accessibles aux enfants. Il arrive souvent qu’ils savent mieux utiliser les téléphones intelligents et les tablettes que leurs parents. Ce qu’ils attendent de vous, c’est que vous leur montriez à utiliser ces appareils d’une façon responsable.

Dans la famille, il est possible d’assurer la sécurité en ligne des enfants en supervisant l’utilisation des téléphones cellulaires et tablettes et en partageant les mots de passe. Abordez ouvertement la navigation sur Internet et orientez vos enfants vers les contenus appropriés qu’ils peuvent lire, écouter et regarder. Rappelez-leur d’être prudents et de ne jamais divulguer leurs renseignements personnels en ligne.

Il est tout aussi important de gérer la durée de présence en line de vos enfants. Faites une priorité de l’éloignement des écrans et des ordinateurs. En éteignant les écrans, on favorise le jeu actif et la pensée créatrice. En suivant cette règle, toute la famille évitera les mauvais côtés du monde numérique, comme une qualité de sommeil amoindrie, des problèmes de poids et des aptitudes sociales médiocres.

Vos enfants respecteront davantage les limites fixées à l’égard des appareils électroniques si par moments, vous prenez vos distances vous-même à l’égard de la technologie. Montrez à vos enfants que vous avez du plaisir en leur compagnie… loin du téléphone.

Faites plein d’activités ensemble, loin du monde numérique. Vos enfants apprécieront l’attention que vous leur portez, tandis que vous découvrirez qu’en bout de ligne, vos enfants entretiennent une relation saine avec les appareils électroniques.

La réussite de vos enfants est entre vos mains

La capacité de faire des choix santé est une compétence essentielle que les parents peuvent enseigner à leurs enfants. Il suffit de donner l’exemple à vos enfants et de les guider pour qu’ils apprennent à prendre de bonnes décisions. Mettez-les dès aujourd’hui sur la voie d’une vie en santé en les amenant à faire des choix éclairés.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Votre organisme est doté d’une importante force de sécurité, à la fois complexe et bien entraînée, qui vous protège contre les assauts répétés d’envahisseurs étrangers cherchant à faire intrusion. C’est ce qu’on appelle le système immunitaire, un réseau de cellules, tissus et organes qui agissent ensemble pour protéger à plein temps votre corps tout entier. À votre insu, votre système immunitaire identifie et repousse les menaces très diversifiées qui vous guettent chaque jour. Tout cela en distinguant ces pathogènes de vos tissus sains. Pourtant, ce merveilleux système est parfois déjoué par des agents moins nocifs, comme le pollen, ce qui ouvre la porte à l’allergie saisonnière.

Les symptômes allergiques – le nez qui coule, des larmoiements et éternuements – s’expliquent très bien si vous songez au rôle que jouent le nez, la bouche et les yeux. Comme ce sont des points d’accès pour les envahisseurs, les larmes et le mucus contiennent une enzyme appelée lysozyme. Celle-ci est capable de dégrader les parois cellulaires de nombreuses bactéries. Votre salive renferme des composés antibactériens. Les voies nasales et pulmonaires sont recouvertes d’un revêtement protecteur de mucus et tapissées de mastocytes, un type de globules blancs.

Les bactéries et virus qui tentent de se pénétrer dans ces voies doivent d’abord réussir à percer ces défenses importantes qui se dressent aussi devant les substances inoffensives votre santé. Par erreur, votre système immunitaire cible aussi ces dernières pour les détruire. Voilà l’explication sommaire de ce qui cause une allergie.

Il existe pourtant bon nombre d’autres aspects qui valent d’être examinés, surtout si vous êtes l’univers allergique des écoulements, larmoiements et éternuements ne vous est pas étranger. Voyons cela de plus près.

Les allergies saisonnières : leur nature et ce qui les déclenche

Règle générale, un allergène est une substance inoffensive qui déclenche une réponse du système immunitaire avec pour résultat une réaction allergique. Il s’agit en quelque sorte d’une erreur de votre système immunitaire.

L’allergie saisonnière (aussi appelée rhinite allergique ou rhume des foins) est une réaction excessive du système immunitaire à des substances inoffensives dans l’environnement pendant certaines périodes de l’année. Le rhume des foins tire son origine des symptômes que ressentaient les cultivateurs pendant l’été au moment de la fenaison.

Chez les personnes souffrant d’une allergie saisonnière, le pollen est l’allergène le plus souvent en cause. Sous forme de poudre fine, cette substance provient des arbres, des mauvaises herbes et des fleurs, surtout au printemps, en été et en automne. La pollinisation est le transfert des graines de pollen de la partie mâle à la partie femelle d’une plante à des fins de reproduction. Ce processus visant à fertiliser d’autres plantes d’une même espèce survient quand le pollen est libéré dans l’air et transporté par le vent, les insectes, les chauves-souris et les oiseaux.

La pollinisation est sans doute une étape très importante du cycle de vie de nombreuses plantes, mais elle peut être pénible pour les personnes aux prises avec une allergie saisonnière.

Les minuscules grains de pollen inoffensifs flottent dans l’air et en s’infiltrant dans vos voies nasales, ils peuvent entraîner une réponse immunitaire dans votre nez. S’ensuivent alors des éternuements, une congestion nasale ou des écoulements, des larmoiements ou des irritations du nez ou de la gorge. Bien que similaires à ceux du rhume, ces symptômes ne sont pas causés par un virus, mais plutôt par une réaction excessive de votre système immunitaire au pollen      « inoffensif » des plantes.

Il peut être difficile de déterminer si vous souffrez d’une allergie saisonnière ou d’un rhume, mais il y a des différences marquées entre les deux :

  • L’allergie saisonnière ne cause pas de fièvre.
  • Les sécrétions de mucus sont généralement très liquides, fluides et transparentes.
  • Vous pouvez ressentir une irritation du nez, des yeux et des oreilles et éternuer à répétition.
  • Règle générale, comme les symptômes d’une allergie saisonnière sont liés à la production et à la quantité de pollen, ils peuvent durer plus de 7 à 10 jours.

Comment une allergie saisonnière se développe

Personne ne souffre d’une allergie saisonnière innée, mais celle-ci peut apparaître avec le temps.

Il faut tout d’abord une exposition à un allergène (une molécule susceptible de causer une allergie). Même si vous avez côtoyé des allergènes sans difficulté toute votre vie, votre organisme prend soudainement un certain allergène pour un envahisseur qui doit être détruit.

Dès lors, votre système immunitaire scrute l’allergène et ordonne à des protéines très spécialisées appelées anticorps IgE (immunoglobulines E) de le contrer. Ils seront ainsi prêts en cas d’une nouvelle exposition. Une fois votre organisme sensibilisé, votre système immunitaire conserve longtemps en mémoire cet allergène. C’est le processus d’amorçage.

Lors de l’exposition suivante, vos anticorps produits précédemment reconnaîtront l’allergène et mettront à l’œuvre certaines cellules immunitaires pour le combattre l’allergène et le détruire. Les anticorps IgE sont spécifiques à un antigène précis. Par exemple, s’il s’agit de pollen d’herbe à poux, les anticorps IgE produits par votre système immunitaire s’attaqueront uniquement à ce type de pollen.

Le risque de souffrir d’une allergie est déterminé par vos gènes. Même s’il est impossible d’hériter une allergie de vos parents, la prédisposition à en souffrir reste cependant héréditaire. Un enfant dont un parent souffre d’une allergie a jusqu’à 50 % des chances d’être atteint d’une allergie. Si ses deux parents le sont, ce risque peut monter à 80 %. Tout le monde peut avoir une allergie, mais les enfants plus que les adultes ont tendance à en être atteints.

Une allergie peut mettre des années à se développer. Et si vous souffrez d’une allergie, vous serez plus enclins à en avoir d’autres. Il y a aussi un seuil de tolérance aux allergies. Une brève exposition n’aura sans doute pas de conséquence, mais si elle se répète, votre organisme enclenchera une réponse allergique. Celle-ci active alors les mastocytes des tissus nasaux et déclenche la libération de l’histamine provenant des basophiles et des éosinophiles (deux types de globules blancs).

L’histamine est un composé biologique qui cause les symptômes les plus souvent associés aux allergies : irritation du nez, de la gorge ou de la peau, larmoiement, éternuement, toux et congestion nasale ou écoulement.

Les personnes aux prises avec une allergie saisonnière connaissent bien les antihistaminiques. Souvent utilisés pour enrayer les effets des histamines, ce sont les médicaments les plus populaires pour soulager les symptômes d’une allergie saisonnière.

La redoutable période des allergies

Votre lieu de résidence et l’allergène qui vous cause des ennuis déterminent la période de votre allergie. Les personnes allergiques au pollen redoutent le printemps, l’été et l’automne, des saisons où la quantité de pollen atteint un sommet.

Quels sont les producteurs de pollen liés plus étroitement à une saison en particulier? Voici un guide tout simple :

  • PRINTEMPS : Les arbres (comme le chêne et le bouleau) sont des sources importantes de pollen en cette saison. Dans certaines régions, ils peuvent même commencer à produire du pollen dès janvier.
  • ÉTÉ : Les graminées (dont l’ivraie et le mil) sont les principales sources de pollen susceptibles de causer des allergies pendant l’été.
  • AUTOMNE : Les ptincipales responsables des allergies à l’automne sont les mauvaises herbes, en particulier l’herbe à poux qui croît dans presque tous les environnements.

Comme une allergie accroît la susceptibilité de réaction à plus d’un allergène, si vos symptômes d’allergie à l’herbe à poux vous semblent plus aigus qu’en d’autres années, il est possible que vous réagissiez en même temps à un autre allergène dans l’air.

Quand l’allergie saisonnière se transforme en allergie alimentaire

Une allergie peut interagir de façon inattendue. Par exemple, un tiers des personnes allergiques au pollen peuvent aussi souffrir d’une allergie à certains aliments contenant des protéines similaires. C’est ce que l’on appelle le syndrome pollen-aliment ou syndrome d’allergie orale.

Ce syndrome est causé par une réaction croisée d’allergènes présents à la fois dans le pollen et dans les fruits et légumes crus, ou même dans certaines noix. Dans ce cas, il peut y avoir irritation de la bouche et de la gorge ou encore, une enflure des lèvres, de la bouche, de la gorge et de la langue.

En général, les symptômes du syndrome pollen-aliment se limitent à la bouche et à la gorge. En fait, comme les protéines en cause sont sensibles aux enzymes gastriques, elles se dégradent rapidement après leur ingestion, ce qui restreint l’étendue de la réaction. De plus, ces protéines sont sensibles à la chaleur et la cuisson d’un aliment modifie la réaction. Le plus souvent, les symptômes disparaissent aussitôt l’aliment avalé ou expulsé de la bouche.

Même si toutes les personnes allergiques au pollen ne souffrent pas du syndrome pollen-aliment, voici une liste d’aliments fréquemment associés à un pollen allergène :

  • Pollen de bouleau : pomme, amande, carotte, céleri, cerise, noisette, kiwi, pêche, poire et prune
  • Pollen de graminées : céleri, melon, orange, pêche et tomate
  • Pollen d’herbe à poux : banane, concombre, melon, graines de tournesol et zucchini

Tout ce qu’il faut savoir sur le test d’allergie

Vous avez peut-être deviné la cause de votre réaction allergique, mais seul un test peut la confirmer.

Le test d’allergie peut se faire par piqûre épidermique ou prise de sang. Les deux méthodes sont utilisées pour aider à déterminer les substances auxquelles vous pourriez être allergique. Un médecin spécialisé dans le système immunitaire et le traitement des allergies procède généralement à ce type de test. Il effectuera en même temps un examen médical complet et prendra note de vos antécédents de santé.

Le test cutané est le plus courant. Méthode fiable, la piqûre épidermique sert pour certains types d’allergènes. Une minuscule quantité de certains allergènes est inoculée dans votre peau en pratiquant une entaille cutanée superficielle par piqûre ou éraflure.

Le test d’allergie cutané détermine des allergies précises selon la réaction de votre peau. Les résultats ne se font pas attendre : la réaction met environ 15 minutes à se produire.

Une enflure ou une rougeur apparaîtra sur la peau d’une personne allergique, au point d’inoculation de l’allergène. Par exemple, si vous êtes allergique au pollen de bouleau, mais pas à celui de l’ivraie, seul le site d’inoculation du pollen de bouleau présentera une rougeur ou une enflure et vous ressentirez peut-être une démangeaison. Aucune réaction ne se produira au site d’inoculation du pollen de l’ivraie.

Si vous en avez assez de souffrir d’une allergie saisonnière, ce test pourra vous aider à savoir quel allergène déclenche vos symptômes, en plus de vous aider à faire ce qu’il faut pour éviter ce déclencheur. Vous pourrez aussi prendre des mesures préventives ou suivre les traitements les plus utiles pour vous.

Entraînez votre système immunitaire

En fonction de l’allergie dont vous souffrez et avec l’aide d’un allergologue ou un immunologiste, vous pourrez avec le temps entraîner votre système à être moins réactif à certains allergènes. La désensibilisation ou immunothérapie est un traitement préventif contre les réactions allergiques à certaines substances, y compris les pollens.

L’immunothérapie consiste à administrer sous la langue ou sous forme d’injection cutanée des doses graduellement croissantes d’un allergène qui affaiblit votre immunité. L’accroissement progressif de la dose modifie avec le temps la réaction de votre système immunitaire à cet allergène. Cette méthode permet d’atténuer les symptômes d’une allergie lorsque votre système immunitaire est exposé ultérieurement à l’allergène.

Avant d’entreprendre un traitement, il est important que votre allergologue vous aide à identifier le pollen ou la substance qui déclenche vos symptômes allergiques. Il procédera à un test cutané, et parfois sanguin, pour déterminer les anticorps propres à un allergène précis.

Si vous en avez assez des éternuements à répétition et de la prise régulière d’antihistaminiques, l’immunothérapie est un moyen de réguler à long terme la réponse de votre système immunitaire aux allergènes.

Conseils pour éviter les allergies saisonnières

Que faire si le nez vous pique? Même s’il est difficile d’éviter le pollen, c’est sans aucun doute l’un des meilleurs moyens de contrôler votre exposition aux allergènes pendant la période des allergies.

Pour limiter votre exposition au pollen, il faut :

  • Vérifier sur Internet ou auprès d’autres sources locales la quantité de pollen dans votre région
  • Rester à l’intérieur si le pollen est abondant
  • Éviter l’exercice à l’extérieur tôt le matin
  • Conduire la voiture avec les vitres de portières fermées
  • Éviter le jardinage ou les travaux extérieurs lorsque la quantité de pollen est élevée
  • Porter un masque anti-poussière à l’extérieur
  • Songer à acheter un purificateur d’air pour la maison
  • Rester à l’intérieur pendant les journées venteuses ou orageuses
  • Garder les portes et fenêtres fermées
  • Porter des lunettes de soleil pour protéger vos yeux contre le pollen
  • Passer souvent l’aspirateur pour éliminer les allergènes dans votre maison

Chassez la déprime de la période des allergies

Un bagage de connaissances, une bonne préparation et la prise de mesures demeurent les meilleures armes contre les effets des allergies saisonnières. Vous saurez mieux faire face aux périls de la période de pollinisation en sachant quel allergène vous cause des ennuis, en contrôlant votre exposition et en traitant vos symptômes avant qu’ils ne deviennent insupportables.

De tout temps, les humains ont recherché la camaraderie et la compagnie de leurs semblables. C’est ce qui fait de la santé sociale un des piliers de l’état de santé général. Pourtant, aussi importante et bénéfique que soit l’amitié, la vie en société a aussi ses mauvais côtés qui vont plus loin que la simple pression sociale ressentie face à l’obligation d’aller à une réception dont on préférerait s’exempter. La pression exercée par les pairs risque de créer, sinon renforcer des habitudes et comportements malsains.

C’est exact. Ce n’est pas parce qu’on vieillit que la pression des pairs cesse d’exister. Ses liens avec la santé conservent leur importance toute la vie durant, à partir du délaissement des milieux jugés antipathiques pendant l’adolescence jusqu’à la recherche de groupes d’amis partageant les mêmes valeurs à l’âge adulte.

Des études montrent que les adolescents sont davantage enclins que les adultes à rechercher l’acceptation de leurs pairs. Ces pressions sociales provoquent de fortes émotions chez les adolescents, avec une incidence sur leurs prises de décisions.

Heureusement, avec l’âge, les gens arrivent à mieux gérer, ou même évacuer la pression de venant des pairs. Par contre, le degré de résistance ne change guère entre 18 et 30 ans. De plus, les recherches laissent entrevoir des liens intéressants entre la santé et la pression exercée par les pairs à l’âge adulte.

Une étude menée chez des Australiennes d’âge adulte a révélé des rapports étroits entre la santé et la pression des pairs. Elle a montré à quel point les conventions sociales et le soutien peuvent avoir un impact sur le régime alimentaire et l’exercice. Selon les résultats constatés, les femmes dont l’entourage est en santé avaient plus de chances d’avoir des comportements plus sains dans leurs activités et leur alimentation.

Ces rapports entre les pressions sociales et la santé se vérifient aussi chez le groupe le plus restreint : celui des gens mariés. Des études ont régulièrement montré que les conjoints qui faisaient des choix sains ensemble avaient de meilleures chances de les respecter. Par contre, la vie en couple est aussi associée à un gain de poids.

Par conséquent, au lieu de s’appliquer à éviter les pressions de la part des pairs, les adultes auraient peut-être intérêt à rechercher des situations où les pressions positives pourraient jouer en leur faveur. C’est sans doute dans l’alimentation et l’activité physique – deux éléments qui ont une forte incidence sur la santé – que ce précepte a le plus d’importance. Jetons donc un coup d’œil sur deux scénarios où la santé et la pression exercée par les pairs se recoupent, en nous attachant d’abord aux choix alimentaires, puis à l’activité physique.

L’alimentation et la pression de la part des pairs : le pourquoi et le comment

Vous connaissez déjà l’importance d’avoir un régime alimentaire sain, dans lequel on trouve un juste équilibre entre les grains entiers, les gras sains, les fibres et des protéines en abondance. Par contre, il n’est pas toujours facile d’y arriver.

Cette difficulté s’explique jusqu’à un certain point par ce que l’on mange dans votre entourage. Il est beaucoup plus difficile de s’en tenir à une salade lorsque les autres se paient la traite. La volonté a ses limites.

En revanche, le scénario inverse est aussi vrai – quand on fréquente des gens qui mangent sainement, on se sent obligé de faire de même. C’est l’aspect positif de la pression exercée par les pairs. Et ce n’est pas seulement l’intuition et l’expérience qui en montrent le bien-fondé.

Des données scientifiques viennent appuyer le fait qu’une alimentation saine est contagieuse. Selon une analyse de l’University of Liverpool portant sur 15 études, ce type de comportement axé sur une alimentation saine est « transmis socialement », ce qui a été réalisé en communiquant aux participants des normes d’alimentation.  Et les chercheurs suggèrent de faire appel à ce genre de pression positive pour modifier les comportements liés à une alimentation saine.

Fondamentalement, les choix que font vos pairs – amis, famille, collègues – influent sur les vôtres. Si vous fréquentez de gros mangeurs qui ont un faible pour des aliments très caloriques et à haute teneur en gras, vous aurez tendance à faire les mêmes choix. À l’opposé, compte tenu du pouvoir des normes sociales et de la pression des pairs, vous serez moins enclin à commander des frites lorsque tout le monde opte pour une salade.

Vous voulez avoir un sentiment d’appartenance au groupe et être perçu comme normal. En fait, vous n’avez même pas à être témoin de ces comportements chez vos pairs. Le simple fait de percevoir les normes sociales sous un certain angle – sain ou malsain – vous orientera tout probablement dans une direction.

Comment mettre ces constatations à votre service?

Commencez par changer votre façon de penser et posez des questions. Vous êtes souvent assailli de toutes parts par des publicités en faveur du prêt-à-manger et de la malbouffe, vous laissant croire que ce sont là des aliments que mangent les gens normaux. Changez votre point de vue en concentrant votre attention sur les choix santé que font les gens de votre entourage. Vous pouvez même demander à vos amis de quoi se compose leur alimentation quotidienne. Il y a des chances qu’elle soit plus saine dans l’ensemble que les choix qu’ils feraient à une réception ou au restaurant.

Ce changement de perspective pourrait suffire à vous faire pencher vers un choix santé pour le souper. Ce pourrait être là une base sur laquelle appuyer vos habitudes saines.

Si ces mesures ne suffisent pas, vous pourriez devoir prendre vous-même l’initiative en créant de toutes pièces la pression positive que vous aimeriez ressentir de la part de votre groupe d’amis. Lorsque l’occasion se présente, faites un choix santé. Votre tour est venu de les inviter à souper? Préparez des plats végétariens. Au bout d’un certain temps, vous pourriez voir ces choix santé faire boule de neige.

Vous savez maintenant comment la pression exercée par les pairs influe sur le régime alimentaire. Tirez parti de ce savoir et orientez les normes sociales de vos pairs vers des comportements sains.

L’influence qu’exerce la pression des pairs sur l’activité physique

L’activité physique est une autre pièce primordiale du casse-tête de votre état de santé. Le simple fait de bouger a des ramifications qui s’étendent de votre santé cardiaque et de votre poids corporel jusqu’à votre ossature et vos articulations.

Or, la pression sociale peut influer sur l’exercice que vous faites et votre activité physique de la même manière qu’elle le fait sur votre alimentation.

Personne ne veut être tenu à l’écart. La crainte obsessionnelle de manquer à l’appel (ou COMA, pour les initiés) est une force très puissante. Elle peut vous pousser à partir en randonnée alors que vous préféreriez regarder la télé. En misant régulièrement sur cette pression positive de la part des pairs, vous pourriez arriver à mieux renforcer votre style de vie sain.

Les recherches montrent que ces tendances se manifestent dès l’enfance et se poursuivent à l’âge adulte.

Une étude menée auprès d’un groupe d’enfants a révélé que ce sont les amis intimes qui exercent l’influence la plus marquée sur les niveaux d’activité. Une autre étude auprès de sujets adultes a permis de constater que les conjoints influent sur leur forme physique respective. Par conséquent, quel que soit votre âge, si vos proches sont actifs, vous aurez tendance à l’être aussi.

Les conseils ci-dessus au sujet de l’alimentation et de la pression des pairs peuvent s’appliquer à l’activité et l’exercice.  « Incarnez le changement que vous voulez apporter », voilà un bon conseil à suivre. Il est donc toujours possible de créer un engouement pour le conditionnement physique parmi votre groupe d’amis. Par contre, d’autres options se présentent à vous lorsqu’il est question de bonne forme physique et de pression des pairs.

Il est peu probable que vous vous attabliez pour dîner avec des inconnus que vous voyez manger sainement. Ce serait sortir des normes sociales courantes. Par contre, vous pourriez plus facilement vous entourer d’un groupe de gens soucieux de leur bonne forme physique.

Voici quelques idées à explorer :

  • Inscrivez-vous à des cours de conditionnement physique au travail ou au gym.
  • Joignez-vous à un groupe qui pratique une activité physique : un club de course à pied, une ligue sportive ou un studio de yoga.
  • Recherchez en ligne le soutien d’un groupe de conditionnement physique.
  • Accédez à des comptes de médias sociaux axés sur l’activité physique, le sport et la bonne forme.

Quel que soit le chemin que vous envisagiez de prendre, discutez-en avec votre conjoint et vos proches, puis invitez-les à emboîter le pas, car peut-être ont-ils besoin d’être aiguillonnés eux aussi. Vous pourrez ainsi créer un climat propice à l’activité sur lequel vous appuyer au besoin.

Appliquer la pression sociale positive à d’autres aspects du bien-être général

Une pression positive de la part des pairs peut s’avérer bénéfique pour votre qualité de vie dans son ensemble. Son rayon d’action peut s’étendre à tous les aspects de l’état de santé et bien-être général, que ce soit sur le plan mental, émotif, intellectuel ou financier.

Comme point de départ, entourez-vous de gens qui appuient vos objectifs, y compris ceux qui vous motiveront à donner le meilleur de vous-même sur tous les plans. Vous voulez trouver dans votre entourage des gens dont le comportement s’apparente à celui que vous recherchez pour vous-même.

Vous voulez parvenir au sommet dans votre cheminement de carrière? Nouez des amitiés parmi des groupes de gens très performants. C’est un peu comme si vous recherchiez la compagnie d’adeptes du conditionnement physique pour vous inciter à l’activité physique et à l’exercice.

Pour réussir à mettre à votre service la pression des pairs (à la fois dans la vie courante et en ligne), il est essentiel de vous créer un vaste cercle d’amis et un réseau social varié. Et comme vous connaissez désormais les secrets d’une pression sociale positive, vous en avez tout ce qu’il faut pour le faire.

Il ne vous reste plus maintenant qu’à agir. Commencez à miser sur la pression sociale pour prendre la direction d’un style de vie plus sain, en persuadant vos amis de vous accompagner.

https://www.webmd.com/diet/news/20131230/peer-pressure-may-influence-your-food-choices

https://www.hhs.gov/ash/oah/adolescent-development/healthy-relationships/healthy-friendships/peer-pressure/index.html

https://fit.webmd.com/teen/mood/article/peer-pressure

https://www.womenssportsfoundation.org/health/peer-pressure-can-help-kids-exercise-more/

https://articles.extension.org/pages/71199/how-peer-and-parental-influences-affect-meal-choices

https://www.sciencedaily.com/releases/2010/12/101206201233.htm

https://www.medicalnewstoday.com/articles/318837.php

https://www.uwhealth.org/news/dealing-with-peer-pressure-when-youre-an-adult/46604

http://www.mentalhealthcenter.org/how-to-deal-with-peer-pressure-as-an-adult/

Un grand sourire découvre vos dents et attire l’attention sur votre santé bucco-dentaire. En plus de préserver l’aspect sain et la résistance de vos dents et gencives, une bonne hygiène bucco-dentaire vous permet de sourire en toute confiance.

Mais ce n’est pas tout. Votre santé bucco-dentaire peut aussi être l’indice de votre état de santé général.

Les liens entre votre santé bucco-dentaire et les autres parties de votre organisme sont multiples. Vos dents et votre système cardiovasculaire sont liés, tout comme il y a un rapport entre un poids santé et une bonne hygiène bucco-dentaire. Votre santé articulaire peut également se refléter dans votre bouche.

L’examen des liens entre votre organisme et votre dentition peut vous aider à comprendre l’importance de la santé des dents et des gencives. Souriez, car votre santé bucco-dentaire vient de prendre un intérêt tout nouveau.

Dites « ah » – La bouche, porte d’entrée du corps

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C’est par la bouche que vous exprimez à haute voix ce que vous ressentez. Pourtant, même sans prononcer un mot, votre bouche peut dévoiler des indices sur votre état de santé général.

Voyez votre bouche comme la porte d’entrée de tout votre corps. Elle s’ouvre et se ferme pour d’importants visiteurs comme la nourriture et les boissons ou pour empêcher les germes et bactéries nuisibles d’y entrer. Divers éléments passent par cette barrière qu’il faut garder en bon état.

Du seuil de cette porte, vous pouvez déjà voir l’état de votre organisme. Des dents éclatantes de santé et une haleine fraîche signalent que tout va probablement très bien, tandis qu’une dentition incomplète ou la carie dentaire peuvent être des signes de certains troubles internes.

Cette porte donnant vue sur l’intérieur lève le voile sur l’état de santé général de votre organisme. Voyez les liens entre les facteurs suivants et votre santé bucco-dentaire.

Conservez un poids santé en préservant votre santé bucco-dentaire

weight scale on wooden floor

Le lien le plus solide entre la bouche et l’organisme est assurément celui entre la santé bucco-dentaire et le poids, car la santé des dents et gencives est étroitement liée à la nourriture que vous ingérez.

Vous savez déjà ce qui explique le gain de poids. Les aliments sucrés, comme les bonbons et les boissons gazeuses, compromettent le maintien d’un poids santé et usent les dents. Les sucres que renferment ces aliments nourrissent les bactéries susceptibles d’éroder la couche protectrice des dents et de causer la carie.

Lorsque l’état des dents se dégrade, le simple fait de manger peut devenir incommodant. Essayez de croquer dans de bons aliments fermes comme une carotte ou une pomme avec un mal de dents. C’est pourquoi il est important de faire des choix santé pour vos repas et collations. Les aliments sains protègent vos dents et vous encouragent du même coup à bien manger.

Voyez une dentition saine comme un autre bienfait de manger des aliments santé. Votre tour de taille aura aussi de quoi vous faire sourire. Fait sans doute surprenant, d’autres saines habitudes comme l’exercice peuvent aider à préserver le bon état de vos dents et gencives.

Selon une étude japonaise, en intégrant à votre horaire une activité physique régulière, vous contribuez à aussi favoriser votre santé bucco-dentaire. On a montré qu’un niveau d’activité accru peut réduire la probabilité de problèmes dentaires et gingivaux.

En fait, l’exercice régulier peut influer sur d’autres comportements axés sur la santé. En choisissant de faire de l’exercice au quotidien, vous êtes plus enclin à prendre d’autres décisions qui auront un impact positif sur votre santé bucco-dentaire. Citons par exemple la renonciation aux drogues et à l’alcool, une alimentation plus saine, ou encore, une brossage des dents plus fréquent et l’utilisation de soie dentaire.

Le régime alimentaire reste toutefois le maillon le plus fort dans la chaîne de facteurs entre le poids et la santé bucco-dentaire. Vos dents tout comme votre tour de taille ne s’en portent que mieux lorsque vous bannissez le prêt-à-manger de votre alimentation.

Une bonne hygiène bucco-dentaire contribue à votre santé cardiaque

Le lien étonnant entre le cœur et la bouche vous fera sans doute réfléchir à deux fois avant de sauter un bon brossage de dents. Une mauvaise santé dentaire et gingivale peut être un signe avant-coureur de troubles cardiaques.

Pour rester en santé, il est essentiel de protéger votre cœur contre tout ce qui peut lui nuire. Par conséquent, il est important de contrôler les bactéries dans votre bouche en vous brossant les dents et en passant la soie dentaire régulièrement.

Un excellent moyen de favoriser la santé de votre cœur consiste à prendre soin de vos dents et gencives. Une bouche propre et sans contaminants peut favoriser votre santé cardiaque… et aussi embellir votre sourire.

Quatre autres liens intéressants entre l’état de santé général et la santé dentaire et gingivale

Des dents et gencives en mauvais état peuvent aussi être des symptômes d’autres troubles dans l’organisme. On sait qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut causer la carie et la perte de dents, mais il existe plusieurs autres liens entre votre organisme et vos dents et gencives.

  1. La perte de dents peut avoir des effets indésirables sur la santé articulaire. Dans le cadre d’une étude menée en 2012, des chercheurs ont observé un lien étroit entre la santé bucco-dentaire et celle des articulations.

Cette étude indiquait que la probabilité d’avoir des articulations en santé était huit fois plus élevée chez les sujets ayant leurs 32 dents que chez ceux qui en avaient moins de 20. Ces résultats ont amené les chercheurs à établir une corrélation entre santé bucco-dentaire et santé articulaire. En résumé, plus les sujets avaient de dents, plus il était probable que ses articulations soient en meilleure santé.

  1. Une alimentation axée sur une bonne santé bucco-dentaire favorise aussi la santé des os et des articulations. En fait, certains nutriments qui soutiennent la santé articulaire et osseuse favorisent aussi la santé dentaire.

C’est tout naturel, car même si les dents ne sont pas des os, ils ont beaucoup de traits en commun. Une de leurs similarités : le calcium. Les dents et les os ont une teneur élevée de ce puissant minéral. Outre ce nutriment, votre alimentation doit aussi vous fournir du magnésium et les vitamines C et D pour la santé de vos dents et gencives, de vos os et de vos articulations.

  1. Les tissus bucco-dentaires et articulaires agissent de façon similaire. Les molécules de signalisation qui enclenchent les réponses immunitaires normales dans les articulations ou dans les dents et gencives sont les mêmes.

Un composant génétique établit aussi un lien entre la bouche les articulations. On retrouve certains marqueurs génétiques dominants chez les personnes souffrant de problèmes articulaires. Ces mêmes séquences génétiques se retrouvent aussi dans l’ADN de personnes ayant une mauvaise santé bucco-dentaire.

  1. Vos gencives et votre peau ont plusieurs traits communs étonnants. Tout d’abord, elles sont toutes deux des barrières efficaces. Les gencives empêchent les corps étrangers (même la nourriture ingérée) de pénétrer dans d’autres tissus buccaux, tandis que la peau sert de barrière à l’organisme contre le monde extérieur.

Le collagène est essentiel à la santé des barrières gingivale et cutanée. La plus abondante dans l’organisme, cette protéine structurelle est très importante pour la peau et les gencives. Et lorsqu’il est question de collagène, on évoque le plus souvent la vitamine C, qui est aussi un antioxydant. Essentielle, cette vitamine participe à une bonne synthèse du collagène. Par conséquent, un apport suffisant de vitamine C s’impose pour aider à préserver la santé cutanée et gingivale.

La peau se reconstitue sans cesse. Il en va de même des gencives, dont le renouvellement cellulaire est cependant deux fois plus rapide que celui de la peau.

Autre point à signaler : tout comme la peau, vos gencives doivent leur coloration à la mélanine.

Comme il y a des liens multiples entre votre organisme et vos dents et gencives, il est important de surveiller tout changement dans votre état de santé bucco-dentaire. Les soins vigilants que vous apportez à vos os, vos articulations, votre peau et votre bouche sont le gage d’une dentition, d’une peau et d’un système squelettique qui vous serviront longtemps.

Votre sourire : le reflet de votre organisme en santé

Portrait of a young couple brushing teeth in the bathroom.

Le lien entre la bouche et l’organisme montre l’interrelation entre tous les systèmes internes de votre corps. Votre bien-être cardiaque, articulaire et osseux, et même votre poids, sont liés à votre santé bucco-dentaire. En prenant bien soin de vos dents et gencives, vous pouvez favoriser votre état de santé général. Ainsi, votre sourire sera alors le signe extérieur de votre santé intérieure.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

« Je suis tellement fatigué. » Voici les quatre mots qui décrivent le coup de fatigue qui frappe tout le monde à 15 h. Ceux qui composent la rengaine qui vous est tellement familière que vous ne vous apercevez peut‑être même plus de la fréquence à laquelle vous la répétez.

Pourquoi? Qu’est-ce qui vous mène à cet état d’épuisement? La réponse évidente est le manque de sommeil. Toutefois, la simplicité de cette explication peut induire en erreur et sous-entendre que le manque de sommeil est un problème facile à régler. Comme s’il suffisait d’éteindre votre lampe de chevet pour dormir suffisamment et être revigoré le lendemain.

Le fait de se sentir et d’être fatigué est une réalité bien plus complexe en raison des nombreux facteurs à prendre en compte : trafic, conflits d’horaire, engagements personnels, covoiturage, entraînements. Et que dire du souper : faut-il le cuisiner ou le commander au restaurant? Tous ces facteurs drainent votre précieuse énergie.

De surcroît, la lumière artificielle (produite par les appareils desquels tout le monde dépend) allonge les journées de sorte que vous êtes porté à travailler plus tard et donc à rester éveillé plus longtemps. Des recherches viennent confirmer l’existence de cette nouvelle réalité dont les effets sont inquiétants. Une étude récente, menée à l’échelle mondiale, montre que le manque de sommeil nuit aux capacités langagières et au raisonnement – des compétences dont vous avez besoin tous les jours. En fait, les chercheurs ont établi que dormir aussi peu que quatre heures par nuit a des effets équivalant à vieillir de huit ans.

Il peut sembler difficile de changer votre routine, de ralentir votre rythme ou de diminuer le temps passé devant un écran. Commençons donc par quelque chose de simple – la prise de conscience. Il est utile d’approfondir la compréhension que vous avez de votre propre fatigue. Quelle est la cause de cet état? Comment vous sentez‑vous mentalement et physiquement?

Lorsque vous connaissez les caractéristiques de votre propre fatigue, vous êtes en mesure d’évaluer vos besoins et de les combler. Au fil du temps, cette prise de conscience vous aidera à mettre en place des stratégies préventives qui vous éviteront d’éprouver de la fatigue avant qu’elle ne se produise.

Signes et symptômes de fatigue

Young beautiful Afro-American businesswoman using laptop, holding cup and yawning while working in cafe

Pour trouver, il faut savoir ce que l’on cherche. Dans le cas de la fatigue, on guette certains signes et symptômes. (Ce sont des termes similaires, mais il y a une différence.) Les signes sont visibles par des observateurs externes, tandis que les symptômes sont ressentis seulement par la personne elle-même.

Bâiller fréquemment est un signe de fatigue. Un ami peut facilement le constater et vous faire remarquer que vous bâillez sans arrêt, en vous demandant si vous avez assez dormi la veille. Ressentir un manque de clarté mentale est un symptôme, car vous êtes le seul à pouvoir le percevoir.

Voici quelques autres exemples de signes et de symptômes de fatigue :

Signes Symptômes
Émotionnel irritabilité, sensibilité accrue, anxiété, dépression anxiété, dépression
Mental distraction manque de concentration, manque de clarté mentale
Physique bâillement fréquent,

somnolence involontaire

maux de tête, fatigue musculaire

Bien que ces signes et symptômes puissent sembler universels, d’autres seront plus personnels. Il est possible que vous démontriez plus de signes émotionnels que physiques à mesure que votre fatigue augmente. Vous pouvez par exemple vous fâcher contre un ami et vous apercevoir aussitôt que vous avez surréagi. Ou encore éprouver plus de stress ou de désagréments qu’à l’habitude par les petits aléas de la vie. Peut‑être même réagir contre nature, en versant une larme devant une scène touchante.

Les recherches montrent que le manque de sommeil peut causer une sorte de déconnexion dans le cerveau, entraînant la désactivation de la partie du cerveau qui gère les émotions. La défaillance de ces mécanismes de régulation causée par la fatigue peut mener à des réactions irrationnelles, en dépit de bonnes intentions.

Bien que cela ne soit pas particulièrement surprenant, on entend rarement parler de cet aspect intéressant de la fonction du sommeil : vous devez dormir pour vous sentir reposé et en pleine forme physique, certes, mais le sommeil est également nécessaire pour rétablir les connexions cérébrales responsables de vos émotions. Dormir vous prépare donc aux interactions sociales et aux défis du lendemain.

Ne laissez pas la fatigue gâcher votre alimentation

After eating fast food. Man feeling full or taking nap after eating junk. Guy having hangover or unhealthy diet. Stomach pain while sitting on couch.

D’autres signes et symptômes personnels peuvent être liés à l’alimentation. Bien que certaines personnes perdent l’appétit, les recherches montrent que le contraire se produit chez la plupart. À mesure que la fatigue s’installe, l’organisme perd graduellement sa capacité à évaluer l’appétit, ce qui peut mener à trop manger.

De plus, en provoquant l’envie d’aliments riches en calories, la fatigue vous incite à opter pour des collations riches en gras. C’est pourquoi les recherches montrent un lien entre l’obésité et le déficit de sommeil.

Il est important de comprendre de quelle manière votre corps et votre esprit réagissent à la fatigue. Elle peut produire sur votre santé physique et mentale des effets négatifs qui, si rien ne change, peuvent entraîner des incidents néfastes pour votre vie sociale ou vous faire développer des habitudes d’excès alimentaires à long terme.

Vous avez maintenant une meilleure compréhension de la manière dont votre propre corps réagit à la fatigue. Changeons maintenant de cap pour nous concentrer davantage sur ces moments où la fatigue commence à se faire sentir.

Besoin d’une sieste? Comment vaincre le « coup de barre » de l’après‑midi?

Il est 15 heures. Votre dîner est digéré et vous êtes au chaud. Le ronronnement émis par votre ordinateur ressemble à une berceuse. Le texte sur votre écran devient flou et vos paupières se ferment doucement une fois… deux fois… puis ah, que vous êtes bien! Pourquoi ne pas garder les yeux fermés juste un instant?

Le vilain coup de barre de l’après‑midi vient de faire à nouveau son apparition. Heureusement, il est possible de l’éviter grâce à quelques trucs tout simples. Essayez-les pour voir s’ils fonctionnent pour vous :

  • Prenez un déjeuner riche en protéines. Des études ont montré que les repas (particulièrement le déjeuner) à haute teneur en protéines et en fibres sont associés à une meilleure qualité de sommeil. Essayez de diminuer (ou d’éliminer) la quantité de glucides dans votre déjeuner et de la remplacer par des protéines. Cela favorisera votre sensation de satiété, votre vigilance pendant la journée et votre sommeil la nuit. Voici une idée : laissez tomber le bagel et mangez plutôt un œuf.
  • Évitez de consommer de la caféine tard dans la journée. Bien que la caféine présente des avantages, le fait d’en consommer à l’excès peut nuire à votre repos nocturne. Vous pouvez envisager de ne pas boire une deuxième (ou troisième ou quatrième) tasse de café ou de thé à mesure que la journée avance. Si ce n’est pas possible, essayez de réduire la quantité dans chaque tasse de boisson caféinée que vous buvez.
  • Emportez des collations saines avec vous. Prenez une collation santé avant de vous sentir fatigué. Un aliment qui contient des protéines, comme des noix, peut vous aider à combler votre appétit et à vous sentir plus alerte. Une autre option pourrait être un aliment croquant et rassasiant comme des carottes, du céleri ou une pomme, accompagné de votre beurre de noix favori. De petites collations fréquentes peuvent tenir la faim éloignée tout au long de la journée. Elles aident également à conserver votre énergie et votre capacité à vous concentrer sur la tâche à accomplir.

Déboulonner les mythes concernant la fatigue

Appuyez‑vous sur des vérités utiles à propos du sommeil. Les renseignements trompeurs ou prêtant à confusion ne manquent pas et il peut être épuisant de tenter de s’y retrouver. N’oubliez pas que c’est exactement la sensation que vous cherchez à éviter!

Voici trois mythes répandus au sujet du sommeil – réfutons chacun d’eux :

  1. Il faut dormir huit heures par nuit pour être bien reposé.

Faux! Vous avez probablement « huit » à l’esprit comme s’il s’agissait d’un chiffre magique. Nombreux sont ceux qui croient que dormir huit heures représente la solution aux problèmes de somnolence pendant la journée ou de sommeil le soir. Il se peut qu’un sommeil de huit heures vous convienne, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.

Résultat de recherches menées auprès de milliers de participants, cette donnée représente une moyenne. Ce qui signifie que bien des gens se retrouvent d’un côté ou de l’autre. Si, après six heures de sommeil, vous vous sentez reposé et plein d’énergie le lendemain, c’est que vous faites exactement ce dont votre organisme a besoin, ne changez rien. Le même principe est vrai si l’on remplace six par dix. Un problème survient si vous dormez un certain nombre d’heures par nuit – huit heures ou non – et qu’au réveil, vous êtes épuisé ou désorienté.

Morale de l’histoire : ne vous obstinez pas à croire que vous devez absolument dormir huit heures par nuit. Faites vos essais personnels afin de découvrir ce qui vous convient et essayez d’adapter votre routine en conséquence.

  1. La sieste est un excellent moyen de récupérer le sommeil perdu. Plus la sieste est longue, mieux c’est.

Cette affirmation est à la fois vraie et fausse. S’il est vrai que les siestes peuvent aider à compenser un déficit de sommeil, il y a toutefois une stratégie à suivre concernant le moment de la journée et la durée.

Le Dr W. Chris Winter, neurologue et spécialiste en médecine du sommeil, suggère d’essayer de faire une sieste en matinée ou tôt dans la journée, comme s’il s’agissait d’une extension de la nuit précédente. L’alternative – faire la sieste en après-midi ou plus tard dans la journée – vous prive d’une séance de sommeil plus longue la nuit.

Dans un deuxième temps, réexaminez la durée de vos siestes. Si vous dormez deux heures, il s’agit alors d’une période de sommeil diurne. Prenez plutôt en considération le temps que vous mettez à vous endormir (généralement 10 à 15 minutes) et ajoutez 20 minutes. Programmer une alarme pour 30 à 45 minutes vous donnera le temps nécessaire pour vous endormir et profiter d’une période de repos raisonnable.

  1. Se mettre au lit en écoutant la télévision aide à s’endormir

Person watches TV at night in his bed with his feet sticking up out of the blankets. The TV screen is blank white

Cela peut sembler fonctionner, mais pas pour les bonnes raisons.

Les écrans ainsi que la lumière bleue qu’ils émettent inhibent les processus naturels de l’organisme qui vous aident à vous endormir, notamment la production de mélatonine. Envisagez d’éteindre vos écrans 30 à 90 minutes avant de vous mettre au lit. Si cela semble difficile, essayez seulement 15 minutes et installez un filtre à lumière bleue sur l’écran que vous utilisez (facile à faire sur un téléphone intelligent, un ordinateur ou une tablette).

Il est possible que ce que vous aimez de la télévision pour vous endormir soit le bruit blanc qu’elle émet. Dans ce cas, optez plutôt pour une machine sonore qui ne produit pas de lumière bleue. Ces machines se présentent sous plusieurs formes qui pourraient vous convenir, notamment sous forme d’applications sur un téléphone intelligent. Si ce n’est pas votre style, un simple ventilateur peut faire l’affaire.

Le repos, c’est ce qu’il y a de mieux

Peu importe qui vous êtes ou ce que vous faites, vous avez probablement besoin d’un surcroît de repos. C’est la sensation que procure la vie moderne à la plupart des gens et vous méritez une période de repos plus longue. Vous disposez heureusement des outils pour y arriver.

Maintenant que vous avez examiné les obstacles au repos réparateur et les facteurs de stress qui vous maintiennent dans un état de fatigue, vous comprenez comment mieux vous reposer. Tenez compte de vos habitudes, votre horaire, et vos signes et symptômes de fatigue. Avec un peu de planification et de détermination, vous vous libérerez d’un état de fatigue permanent.

https://www.cdc.gov/media/releases/2016/p0215-enough-sleep.html

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Greer SM, Goldstein AN, Walker MP. The impact of sleep deprivation on food desire in the human brain. Nat Commun. 2013; 4: p. 2259.

Ward, A. “Somnology (SLEEP) Part 1 with W. Chris Winter.” Ologies Podcast.

Yoo, S. “The human emotional brain without sleep – a prefrontal amygdala disconnect.” Current Biology. 2007; 17: pp. R877-R878.

Female rock climber at Riverside Quarry, California

Female rock climber at Riverside Quarry, California

Il est 16 h 59… tic, tac, tic, tac… DRING! 17 h. Allégresse. Liberté. Aventure. Le moment que vous ne cessiez d’attendre est enfin arrivé, comme chaque semaine : vendredi 17 h. Vous avez bouclé la dernière de vos 40 heures de la semaine et vous laissez le travail derrière vous, prêt à plonger dans l’aventure qui vous attend. En tant que sportif du dimanche, toutefois, votre projet est d’une durée limitée et se termine avec la sonnerie du retour au travail deux jours et demi plus tard, lundi matin à 9 h.


Qu’entend-on par « sportif du dimanche »?

Les sportifs du dimanche sont des « athlètes amateurs ». Sans être des athlètes professionnels, ils s’entraînent presque autant, et ce, dans la fenêtre de temps limitée durant laquelle ils ne travaillent pas. Puisqu’ils ont peu de temps à consacrer à l’activité physique pendant la semaine, ils maximisent leur week-end. D’une perspective scientifique, on peut dire que les sportifs du dimanche concentrent la majorité et parfois la totalité de l’activité physique recommandée sur seulement un ou deux jours par semaine. Souvent, ils pratiquent des sports d’aventure, des courses d’endurance ou d’autres sports et activités ludiques – en solo ou en équipe.


Les sportifs du dimanche sont des fonceurs. Ils travaillent de 9 h à 17 h du lundi au vendredi (ou tout autre type d’horaire), et cherchent à profiter pleinement de leur temps libre qui passe trop rapidement. Comment donc tirer le meilleur parti de ces deux jours? En misant sur ces conseils et astuces pour vous permettre d’optimiser chacun de vos week-ends.

Conseils d’entraînement pour les sportifs du dimanche

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) encourage vivement les adultes à faire régulièrement de l’exercice aérobique et de la musculation (deux fois) par semaine. Si vous préférez l’activité physique aérobique modérée, vous devriez en faire au moins 150 minutes par semaine. Et si vous optez pour un entraînement aérobique intense, il faut fixer votre objectif à au moins 75 minutes. (Consultez cet article pour apprendre à planifier un entraînement adéquat.)

À titre de sportif du dimanche, vous condensez probablement toutes vos minutes d’entraînement sur une journée ou deux au lieu de les étaler sur une période de sept jours. Au départ, les recommandations de l’OMS n’étaient pas conçues pour ce type d’horaire tronqué. Est-ce dire que cette consolidation vous empêche de profiter des bienfaits de l’exercice?

Pas du tout. Une étude parue dans le Journal of the American Medical Association: Internal Medicine permet de mettre ces soucis de côté. Les chercheurs ont suivi plus de 60 000 personnes sur une période de 20 ans. En fonction de leurs habitudes en matière d’activité physique, les participants étaient considérés actifs (trois séances d’exercice par semaine ou plus), sportifs du dimanche (réalisation des recommandations en une ou deux séances par semaine) ou insuffisamment actifs (en deçà des recommandations en une ou deux séances par semaine).

Selon les conclusions de l’étude, les adultes actifs, y compris les sportifs du dimanche, présentaient de bien meilleurs résultats en matière de santé que les adultes insuffisamment actifs, à savoir qu’être actif pendant au moins une journée par semaine réduisait de 30 % les risques pour la santé. Ce qu’il faut retenir, c’est que peu importe la manière dont vous répartissez votre activité, ce qui compte c’est de l’accomplir.

Il n’y a donc aucun problème si votre semaine de travail vous oblige à choisir le style de vie du sportif du dimanche, mais il existe des façons de maximiser vos efforts lors de l’entraînement. Il peut s’agir de vous réchauffer et récupérer suffisamment, d’adopter l’entraînement croisé ou de réexaminer la structure de votre programme d’entraînement. Voici quelques idées (vous en trouverez d’autres dans la section portant sur la sécurité) :

Étirement dynamique

Beautiful young woman practicing or exercising, doing sports in park

Pour être dynamique, un étirement doit être effectué pendant un mouvement plutôt qu’en position statique. Ce type d’étirements permet d’allonger les muscles tout en accélérant le rythme cardiaque et la circulation sanguine. Essayez de vous étirer en effectuant des fentes avant en marchant. Une fois le pied avant prêt à exécuter la fente, faites une pause en descendant dans la position jusqu’à ce que vous sentiez un léger étirement, puis levez le bras opposé au‑dessus de votre tête. Ce mouvement fait bouger l’articulation de l’épaule tout en étirant le muscle fléchisseur de la hanche du même côté. Répétez l’exercice de l’autre côté.

Augmentation graduelle de l’intensité

Augmentez l’intensité au fil de l’entraînement. Au lieu de vous donner à fond d’entrée de jeu, accentuez graduellement vos efforts. Pour la majorité des activités sportives, ces efforts peuvent être mesurés de différentes manières, notamment par le temps, le poids soulevé, la fréquence cardiaque ou l’énergie dépensée. Nous allons commencer par examiner le paramètre temps, car si vous commencez tout juste à vous entraîner, il s’agit probablement du plus facile à mesurer avec l’équipement le plus simple.

Utilisez le temps comme mesure d’effort au début de votre séance d’activité physique, à mesure que vous vous réchauffez. Si vous courez par exemple, vous pouvez mesurer le temps que vous prenez à faire un tour ou un certain segment de votre parcours. À mesure que vous progressez dans votre entraînement, visez à réduire ce temps. Cela signifie que vous courrez plus vite à chaque tour ou segment.

Si votre activité ne se prête pas à ce type de chronométrage – si vous faites de la musculation, par exemple – vous pouvez faire appel à une autre stratégie. Pour un certain exercice, déterminez des intervalles de temps. Commencez avec un poids léger et augmentez‑le à chaque nouvel intervalle. De cette manière, votre corps aura le temps de se réchauffer graduellement.

Entraînement par intervalles de haute intensité

Envisagez l’entraînement par intervalles de haute intensité (HIIT) lorsque votre temps est très limité. Vous pouvez également ajouter une séance de HIIT à votre programme d’entraînement habituel si vous êtes à la recherche de nouveauté. Le HIIT est un type d’entraînement cardiovasculaire qui consiste à alterner de courtes périodes d’efforts intenses avec des périodes de récupération d’une durée minimale. Un excellent exemple de ce type d’entraînement est la méthode Tabata, qui prend son nom du Dr Izumi Tabata, un scientifique japonais. Ces entraînements comprennent généralement huit cycles de 20 secondes de travail suivis de 10 secondes de repos. L’idée consiste à travailler à capacité maximale pendant 20 secondes, puis de récupérer pendant une très courte période. Ce type d’entraînement par intervalles peut soutenir la fonction mitochondriale musculaire (la manière dont les muscles synthétisent l’énergie), qui est un indicateur de qualité athlétique et de bonne santé.

Carburant sur le pouce : rapide et pratique

Sweaty young man eating energy bar at gym. Handsome mid guy enjoying chocolate after a heavy workout in fitness studio. Fit man biting a snack and resting on bench.

Les sportifs du dimanche n’ont pas de temps à perdre. Ils sont donc constamment en mouvement, chaque heure de leur précieux week-end, afin de maximiser leur temps libre. Dans ce contexte, il est important de ne pas perdre de temps à préparer des repas. Toutefois, il ne faut pas lésiner sur la qualité du carburant nécessaire à la poursuite de vos objectifs.

Comme vous allez être actif, vos calories doivent provenir d’aliments faciles à manger et à digérer en mouvement. Les glucides simples constituent un carburant facilement utilisable par l’organisme. Les barres énergétiques et les produits à mâcher sont faciles à emporter et à manger. Si vous préférez une collation maison, vous pouvez la préparer le soir qui précède votre grande sortie.

L’hydratation est également un composant clé en matière de carburant. Vous êtes désavantagé au départ si vous n’êtes pas suffisamment hydraté avant l’effort physique. Adoptez donc ce petit truc facile : hydratez‑vous à l’avance et souvent.

N’oubliez pas vos électrolytes ou sels. Vous pouvez utiliser votre mélange de boisson pour sportifs favori et y ajouter de l’eau, ou encore faire appel à une option prête à boire. Choisissez ce qui convient le mieux à votre activité et vos papilles gustatives en plus de vous permettre de vous surpasser pendant l’exercice.

Assurez‑vous toutefois d’obtenir des électrolytes pendant de plus longues séances d’exercice, car en transpirant, vous perdez des sels qu’il est essentiel de remplacer. Le sodium, par exemple, détermine la quantité d’eau qu’une cellule peut contenir. Si sa concentration est déséquilibrée, les cellules de l’organisme n’arrivent pas à se réguler.

Il est également important de consommer des aliments et des boissons adéquats avant l’entraînement. Voici un article entièrement consacré à ce sujet pour vous aider.

Priorisez la sécurité

On the road to recovery for knee injury after fitness exercise, healthy lifestyle concept, indoors gym wooden floor brick wall background

Chacune des activités du sportif du dimanche (notamment le vélo de montagne, le vélo de randonnée, la course, l’escalade, le ski et l’entraînement au gym) comporte certains éléments de sécurité qui doivent être pris en considération. Que ce soit par la prévention des blessures ou à l’aide d’équipement de protection, il y a de nombreuses manières de partir à la poursuite de vos objectifs tout en assurant votre sécurité. Vous trouverez des conseils en la matière dans cette section.

Prévention des blessures

La prévention des blessures est un sujet très vaste. Prenons donc en exemple différentes considérations qui s’appliquent à quelques activités de plein air populaires chez les sportifs du dimanche.

Vélo Course Escalade
Vêtements Cuissard en chamois, maillot avec des poches,

nombre approprié de couches successives pour la température, chapeau/lunettes de soleil

Chaussures de randonnée, nombre approprié de couches successives pour la température, chapeau/lunettes de soleil Chaussures d’escalade,

nombre approprié de couches successives pour la température, chapeau/lunettes de soleil

Équipement de sécurité Casque,

éclairage avant et arrière,

trousse de réparation de chambre à air,

vêtements ou accessoires réfléchissants

Lampe frontale,

vêtements ou accessoires réfléchissants

Casque,

harnais,

assureur,

mousquetons,

corde

Planification Trajet adapté à la circulation à vélo,

conditions de route et de circulation,

accès à un réseau de téléphonie cellulaire

Conditions météorologiques,

présence potentielle d’animaux sauvages,

accès à un réseau de téléphonie cellulaire

Conditions météorologiques,

présence potentielle d’animaux sauvages,

qualité de la roche;

accès à un réseau de téléphonie cellulaire

Dangers potentiels Accidents de voiture, crevaisons,

accidents de vélo

Conditions météorologiques défavorables,

sentiers ou roches instables,

risque de se perdre (dans l’obscurité)

Conditions météorologiques défavorables,

roches instables,

mauvaise utilisation ou défectuosité de l’équipement,

risque de se perdre (dans l’obscurité)

Devriez-vous prévenir un ami? Oui Oui Oui

À partir des vêtements que vous portez jusqu’aux accessoires que vous prenez avec vous, il existe de nombreuses options en ce qui a trait à la prévention des blessures.

Imaginez que vous montez sur votre vélo avant le lever du soleil un matin d’automne. Il est essentiel de porter des vêtements chauds et munis de réflecteurs afin de vous protéger contre les éléments et d’être visible par les autres pour assurer votre sécurité. Cet aspect est particulièrement important si vous êtes dans une région où vous êtes susceptible de vous retrouver dans la circulation. Vous pouvez également installer sur votre vélo un éclairage avant et arrière pour avoir le même effet. Les lumières aident à avertir les automobilistes de votre présence.

Poursuivons avec l’exemple de la randonnée à vélo. Vous portez votre équipement protecteur et réfléchissant et vous circulez de manière sécuritaire sur des routes achalandées. Vous voilà maintenant loin de la maison et vous avez une crevaison. C’est le désastre possible si vous n’avez pas de trousse de réparation (ou si vous ne savez pas vous en servir), particulièrement si vous n’avez pas accès à un réseau de téléphonie cellulaire.

Assurez‑vous de faire ce qui suit : planifiez votre itinéraire en tenant compte de la couverture des réseaux de téléphonie cellulaire, emportez une trousse de réparation bien garnie et sachez comment vous en servir. Vous éviterez ainsi une aventure potentiellement dangereuse : devoir transporter votre vélo sur une longue distance pour retourner à la maison.

Sortons maintenant de la ville. Peut-être votre randonnée se déroule-t-elle sur des sentiers plutôt que sur la chaussée. Que vous fassiez un long parcours en sentier ou une randonnée pédestre, ou que vous vous rendiez à un site d’escalade, vous devez porter attention aux dangers potentiels propres à chaque situation. Tenez‑vous au courant des prévisions météo, tout particulièrement si vous vous engagez sur un terrain sur lequel la température peut facilement avoir un impact (éboulements, effondrements de sentiers, terrains glissants, inondations soudaines, etc.).

De plus, selon le type d’environnement dans lequel vous vous aventurez, vous aurez peut-être besoin d’en savoir davantage sur la faune qui y habite. Faites vos recherches afin de connaître le type d’animaux que vous êtes susceptible de rencontrer, leur habitat, ainsi que les moyens d’assurer votre sécurité si vous les croisez.

Une récupération de qualité pour les sportifs du dimanche

Vous avez maintenant atteint haut la main votre objectif du week-end. Peut‑être avez‑vous parcouru une piste particulièrement ardue à vélo, grimpé un sentier exigeant ou atteint un sommet à pied. Maintenant que vous savourez le sentiment de satisfaction et d’accomplissement qui suit un bon entraînement, le temps est venu d’aborder la récupération adéquate.

Vous aurez une impression de déjà vu, car les principes de la récupération n’ont rien de surprenant. Parmi les éléments à garder à l’esprit et à rayer de votre liste pendant votre période de retour au calme à la fin de chaque week-end, signalons la récupération musculaire, l’hydratation, l’alimentation et le sommeil.

Récupération musculaire

Quand vous vous dépensez intensément pendant un certain temps, vos muscles s’en ressentent. En effet, l’exercice vigoureux entraîne des micro déchirures dans les fibres musculaires. Les muscles deviennent plus forts au cours du processus de reconstruction, mais pendant ce processus, on ressent des douleurs musculaires et de la raideur.

C’est le moment de ralentir et de vous ménager. Déterminez quels muscles ont travaillé le plus afin de choisir les étirements et les mouvements les plus aptes à favoriser votre récupération. Pour faciliter le processus, il est également judicieux d’investir dans des accessoires de récupération, cpar exemple : un rouleau en mousse, une balle de massage, des bandes de résistance élastiques. Vous pouvez également opter pour des massages professionnels. Vous n’êtes pas certain de connaître ces accessoires et ce qu’ils font? Découvrez‑les ici.

  • Rouleau en mousse. Si vous n’avez jamais entendu parler de cette stratégie pour la récupération musculaire, prenez‑la en note. L’emploi du rouleau en mousse permet de relaxer les tensions et les nœuds dans les muscles en utilisant une pression ciblée. Il y a différentes formes de rouleaux : des cylindres pleins ou vides, des sphères de diamètres plus ou moins grands et les différents formats sont offerts avec différentes textures. Si, par exemple, le muscle d’un de vos mollets est tendu, vous pouvez placer une balle en mousse sous votre mollet et utiliser le poids de votre corps pour appliquer une pression sur le muscle tendu. Puis, en effectuant doucement un mouvement de va-et-vient, vous pouvez faire relâcher la tension musculaire. De plus, l’accroissement de la circulation sanguine que ce genre de mouvement entraîne favorise une bonne récupération. On trouve de nombreux guides en ligne qui expliquent la façon de travailler certaines zones plus délicates dans les différents groupes musculaires.
  • Étirements (avec ou sans bandes de résistance élastiques). Après avoir fait de l’exercice et avoir utilisé le rouleau en mousse, les muscles sont suffisamment réchauffés pour l’étirement. Nous avons abordé précédemment le réchauffement musculaire à l’aide de l’étirement dynamique. Toutefois, après l’activité physique et le début de la période de récupération amorcée en utilisant le rouleau en mousse, le corps n’a pas besoin d’un étirement dynamique. Vous pouvez alors vous concentrer sur des étirements stationnaires ou statiques. Choisissez un étirement et maintenez‑le pendant 15 secondes afin de laisser au muscle le temps de se relâcher lentement. Si votre flexibilité est limitée, vous pouvez vous aider à l’aide de bandes de résistance élastiques afin d’augmenter votre portée. Vous trouverez un guide des étirements de base sur le site de la clinique Mayo.
  • Massage. Lorsque l’utilisation du rouleau en mousse et les étirements ne suffisent pas, tourfaites appel à un professionnel. Il peut s’agir d’un spécialiste du massage sportif ou des approches corporelles. Le massage yoga thaïlandais est un bon exemple. (Ce type de massage se déroule tout habillé, et le praticien utilise le poids de son corps pour exercer de la pression et des tractions afin de relaxer les muscles tendus.) Les massothérapeutes ont une compréhension approfondie de l’anatomie et de la kinésiologie (la science du mouvement corporel) et sont en mesure de donner des trucs, des conseils et de l’apaisement. Certains massothérapeutes se spécialisent dans des traitements qui combinent le massage traditionnel et des étirements guidés.

Hydratation

Portrait of young caucasian woman resting after training holding a sports bottle sitting on mat with legs crossed in gym with loft interior.

Assurez‑vous de bien vous hydrater en buvant de l’eau et en consommant des électrolytes pour remplacer les fluides et les sels perdus pendant l’exercice. Puisque vous avez terminé votre activité physique, il n’est pas nécessaire d’ajouter des calories à votre boisson (en choisissant une des boissons sucrées mentionnées précédemment). Veillez simplement à consommer suffisamment d’électrolytes et de sels pour une récupération musculaire optimale.

Alimentation

Immédiatement après l’entraînement, vous avez intérêt à profiter de l’augmentation de la production de glycogène de votre organisme afin de faire le plein pour la semaine à venir et le prochain entraînement. À cette fin, assurez-vous un ratio sain de glucides faciles à digérer et de protéines dans les 30 à 60 minutes suivant l’exercice. Une proportion d’environ 1:1 ou 2:1 de glucides et de protéines devrait convenir. Essayez également d’éviter de consommer des fibres et des lipides immédiatement après l’entraînement. Ces deux macronutriments peuvent ralentir l’absorption des glucides et des protéines.

Après cette période, et à partir du repas suivant, revenez à votre alimentation saine et normale. Faites le plein de fruits et de légumes riches en antioxydants – bleuets, noix, poivrons, oranges et légumes verts. Consommez des protéines maigres et saines comme le poulet, le poisson, les noix et les légumineuses. Tournez‑vous vers les glucides sains et riches en fibres, généralement appelés glucides « complexes », comme les grains entiers et les légumes. Enfin, n’oubliez pas les bons gras mono et polyinsaturés, particulièrement les acides gras oméga-3 qu’on trouve dans les poissons gras, les noix de Grenoble et les graines de lin.

Sommeil

Bien entendu, vous avez toujours besoin de sommeil, mais cette nécessité se fait davantage sentir lorsque vous avez mis à rude épreuve votre corps de sportif du dimanche. Accordez‑vous un généreux temps de repos après votre entraînement. Si possible, amorcez votre rituel du soir une heure plus tôt qu’à l’habitude. Cela peut sembler difficile, mais lorsque vous vous retrouverez sous les couvertures, votre corps vous en sera reconnaissant.

L’organisme exécute la majorité du travail de réparation pendant le sommeil. Une heure supplémentaire de sommeil lui permet d’activer ce processus au cours duquel il répare les muscles endommagés et fait le plein d’énergie. Cette période permet également à l’esprit de se détendre. Il est essentiel de prendre ce temps de repos si vous souhaitez avoir assez d’énergie pour vous rendre jusqu’au prochain week-end.

Sortez et profitez pleinement de votre week-end!

couple of bikers having a break looking at the sea

En tant que sportif du dimanche, vous avez vos propres sports favoris, montagnes à conquérir et objectifs à atteindre. Vous voilà maintenant mieux outillé pour le faire de manière plus sécuritaire et efficace. Prenez en considération les conseils proposés ici lorsque vous planifierez votre prochain entraînement. Une bonne préparation, le respect des consignes de sécurité, un approvisionnement adéquat en carburant et une récupération suffisante : voilà les outils qui vous aideront à atteindre vos objectifs plus facilement et avec une plus grande tranquillité d’esprit.

À propos de l’auteure

Jenna Templeton est une éducatrice en santé et une rédactrice scientifique indépendante qui vit à Salt Lake City au Utah. Après avoir obtenu un baccalauréat en chimie à la Virginia Tech, Jenna a passé cinq ans à faire de la recherche scientifique dans l’industrie alimentaire. Ce travail a nourri son intérêt pour le mieux-être personnel, ce qui l’a amenée à obtenir un diplôme d’études supérieures en santé, promotion et éducation de l’University of Utah. Dans ses loisirs, Jenna aime les concerts, le jardinage, la bonne chère et les randonnées dans les monts Wasatch.

“6 Dynamic Stretches That Prep You for Any Workout.” Health.

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“What is Tabata Training?” Active.

Inspirez profondément et préparez‑vous à tourner la page. Peu importe ce que représente la dernière période de votre vie, ou si vous avez choisi le Nouvel An ou un autre moment pour effectuer des changements, il est maintenant temps de planifier et de canaliser votre énergie dans une nouvelle et meilleure direction. Mettez de côté ce qui vous dérange et appliquez‑vous à simplifier votre existence afin d’en arriver aux choses importantes. Pour y arriver, vous devez mettre de l’ordre en libérant votre esprit et votre environnement physique.

Le processus de désencombrement peut aller au‑delà du nettoyage et de l’organisation. En effet, il peut vous offrir l’occasion de départager ce qui est réellement nécessaire de ce qui ne l’est pas. Il est primordial de prendre ces décisions quand vient le temps de repartir à neuf. Vous devez toutefois être prêt à faire le nécessaire pour y arriver, qu’il s’agisse de vous débarrasser de vêtements que vous n’avez pas portés depuis des années ou encore, de prendre une pause des réseaux sociaux. Nous avons tous besoin d’un incitatif lorsqu’il s’agit de choisir la manière dont nous voulons alléger notre charge physique et mentale.

Si le quotidien a une trop forte emprise sur vous ou si vous avez du mal à prendre du temps pour vous-même, vous êtes au bon endroit. Ce qui suit peut vous aider à déterminer ce qui est réellement important pour vous et à vous débarrasser méthodiquement de tout le reste. Réduire votre vie à l’essentiel peut favoriser votre concentration et vous aider à ne plus vous sentir dépassé.

Consultez le sommaire ci-dessous afin de repérer les problèmes, comprendre ce qui ne fonctionne pas et découvrir les méthodes pour faire place nette afin de mieux atteindre vos objectifs.

Point no 1 : Repérez le désordre dans votre vie.

Le désordre est partout : dans votre demeure, dans votre tête, dans votre téléphone.

De nos jours, il est presque impossible d’échapper au rythme effréné de la vie. Plus on entreprend de choses, plus le désordre règne et nous empêche de réaliser les tâches sur notre liste. Au lieu de vivre pleinement et de planifier l’avenir, ce sont les tâches routinières qui prennent toute la place.

Pour vous attaquer au désordre, vous devez d’abord trouver ce qui a une réelle valeur sentimentale, ce dont vous ne pouvez vous passer. À cette fin, vous devez être honnête envers vous‑même, même si c’est parfois pénible. Regardez attentivement ce cadeau sur votre bureau qu’un ami vous a offert il y a cinq ans et demandez‑vous ce qu’il signifie pour vous maintenant. Pensez aux décorations entreposées dans l’armoire juste au cas où. Les utiliserez‑vous un jour?

Dressez une liste ce qui est vraiment important dans votre vie et utilisez les différents éléments comme catégories pour classer vos objets. Si un objet ne correspond pas à une catégorie, n’a pas d’utilité particulière ou d’importance émotive, jetez‑le. Si vous avez plusieurs objets similaires, débarrassez‑vous de ceux qui sont superflus. En remettant de l’ordre dans votre vie, vous arriverez à mieux en prendre les commandes.

Point no 2 : Rangez un seul endroit à la fois.

Pour commencer à désemcombrer votre demeure, il est plus facile de cibler un seul endroit à la fois. Autrement, la tâche pourra sembler trop lourde. Rappelez-vous qu’en procédant par petites étapes, vous arriverez tout de même à destination. Faites un plan de match – séparer la tâche en plusieurs étapes facilitera le processus – et suivez‑le dans toute la mesure du possible.

Choisissez un endroit facile pour commencer, afin qu’en y mettant de l’ordre, vous obteniez l’élan de départ qu’il vous faut. Votre bureau à la maison peut être un bon point de départ, car il s’agit d’un espace délimité. De plus, comme c’est souvent l’endroit où se rencontrent le désordre du travail et celui du quotidien, le désencombrement aura un impact sur deux sphères de votre vie. Définissez d’abord des espaces pour le travail et pour la maison. Un côté du bureau peut être consacré au travail – notes, dossiers, projets, ainsi de suite – tandis que les objets de tous les jours iront de l’autre côté : écouteurs, chéquiers ou autres. (N’oubliez pas de départager l’important du superflu.)

Attaquez-vous ensuite au réfrigérateur en jetant tout ce qui a une apparence ou une odeur louche. Puis, planifiez vos prochains repas en fonction de la date de péremption des aliments ou des condiments qui y restent. Votre sentiment de culpabilité sera moins fort que si vous les mettez tout de suite à la poubelle. Poursuivez avec le congélateur. Si vous vous en voulez chaque fois que vous l’ouvrez, engagez‑vous à faire le meilleur repas avec les denrées qui l’encombrent.

Maintenant que vous êtes lancé, vous pouvez entreprendre les autres pièces de votre demeure. Procédez graduellement afin de vous rendre éventuellement à ce qui constitue probablement la tâche la plus ardue – votre chambre à coucher.

Votre chambre peut être un sanctuaire où vous prenez soin de vous‑même, ainsi que l’endroit où vous profitez d’un sommeil de qualité. Toutefois, elle pourrait aussi profiter d’un bon désencombrement.

Il existe heureusement une méthode à quatre contenants qu’il est facile d’adopter. Faites quatre piles : à jeter, à donner ou à vendre, à ranger et à entreposer. Le fait de confiner le désordre dans des catégories précises vous permet de prendre du recul afin de distinguer le nécessaire du superflu. Mettez dans la pile à jeter ou à donner tout ce dont vous n’avez pas besoin ou ne voulez plus. Jetez tout ce qui est brisé et qui ne peut être réparé. En ce qui concerne les objets nécessaires et importants, entreposez‑les ou rangez‑les simplement au bon endroit.

Cette méthode peut également servir dans n’importe quelle autre pièce de votre demeure.

Petit conseil : si vous avez du mal à vous défaire de certains objets, vous pouvez essayer d’envisager le désencombrement comme une manière de libérer de l’espace pour ce qui compte vraiment.

Point no 3 : Désencombrez votre espace numérique.

Si vous n’arrivez pas à trouver la photo de vacances que vous voulez partager sur les réseaux sociaux, demandez-vous s’il n’est pas aussi temps de désencombrer et compartimenter votre vie numérique.

Puisque nous sommes tous rivés à notre écran au quotidien, il est devenu aussi important de vous trouver à votre aise dans un environnement numérique dégagé. Commencez par votre téléphone.

Organisez vos applications en les classant dans différents dossiers ou en les plaçant dans un certain ordre. Ainsi, la prochaine fois que vous aurez besoin de votre appli de voyage, vous la trouverez immédiatement.

Que vous utilisiez un ordinateur de bureau ou un bloc-notes, éliminez les fichiers qui ne sont plus utiles et organisez ceux que vous gardez. Vous devriez pouvoir ainsi accéder aisément aux informations essentielles. Ensuite, classez vos fichiers dans des dossiers sur votre bureau afin de ne pas avoir à chercher ceux dont le nom vous échappe.

Et si vous cherchez vraiment à réduire l’encombrement numérique, songez au nombre d’appareils que vous possédez. Avez‑vous réellement besoin à la fois d’un bloc-notes, d’un téléphone intelligent et d’une tablette? Vous pouvez également déterminer des plages horaires d’utilisation pour chacun de vos appareils et vous assurer de ne pas dépasser le temps prévu.

Point no 4 : Utilisez les écrans à bon escient afin de vous libérer l’esprit.

Les vêtements qui s’accumulent et les bureaux encombrés ne sont pas les seules sources de désordre. Tous les stimuli en provenance des réseaux sociaux et des téléphones nous vident de notre énergie. C’est pourquoi l’une des sphères de la vie les plus importantes à élaguer est celle des écrans.

Les nouveaux systèmes d’exploitation fournissent un rapport hebdomadaire de la moyenne quotidienne de temps passé à l’écran. Si vous avez besoin de vous faire rappeler à quel point les écrans dominent votre vie, jetez-y un coup d’œil. Les résultats de ces rapports vous aideront peut-être à modifier vos comportements et à alléger votre charge mentale en réduisant le temps que vous passez à l’écran.

Des études montrent que le sevrage des réseaux sociaux peut avoir son utilité. En plus d’améliorer votre humeur de manière générale, il peut vous aider à moins envier de parfaits étrangers qui semblent vivre leur plein potentiel. Vous vaincrez aussi votre crainte de passer à côté de quelque chose d’important. Ce genre de sevrage (même bref) peut diminuer la stimulation numérique et vous aider à profiter davantage du moment présent en constatant que la vie avant les réseaux sociaux était tout aussi gratifiante.

Il est possible que vous n’arriviez pas à vous couper complètement des réseaux sociaux. On y trouve tout de même une foule de bonnes choses (la page Facebook Demandez aux scientifiques, par exemple!), mais le fait de vous imposer certaines limites peut vous aider à désencombrer votre esprit et votre vie. De plus, le temps et l’énergie ainsi libérés pourront être consacrés à des activités oubliées depuis que les applications dominent nos vies.

Point no 5 : Libérez votre horaire.

Pour arriver à désencombrer, une autre tâche clé consiste à trouver du temps pour vous-même. La bonne nouvelle, c’est que vous disposez d’une certaine marge de manœuvre pour gérer vos priorités à votre gré dans votre horaire.

Vous devrez peut-être laisser de côté certains événements – en particulier ceux qui, selon vos prévisions, seront décevants – mais il n’y a pas de mal à dire non. Ne craignez pas la désapprobation.

Rappelez-vous aussi qu’il est acceptable de vous accorder la priorité. Il n’y a pas de mal à aller voir un film, faire une promenade ou aller lire dans un café. Vous n’avez pas à vous sentir toujours obligé de faire plaisir aux autres. Dégagez du temps dans votre horaire afin de faire ce que vous aimez.

Point no 6 : Épuisé? N’oubliez pas ce qui vous motive à mettre de l’ordre.

L’encombrement mental est souvent source de stress, avec des effets négatifs sur le corps et l’esprit, mais l’encombrement physique peut être tout aussi stressant.

Des chercheurs ont découvert une corrélation directe entre le désordre et le stress en explorant la relation qu’entretiennent 32 familles avec les objets dans leur domicile. Il s’avère que le fouillis a des effets importants sur l’humeur et l’estime de soi. Le niveau d’anxiété augmente avec la quantité de choses, de vaisselle et de désordre.

L’encombrement physique peut également être dommageable. En effet, le désordre dans une maison augmente les risques d’incendie et de chute. Des substances nuisibles aux personnes souffrant d’asthme ou d’allergies – notamment la poussière, les moisissures et les squames animales – risquent également de s’accumuler dans les endroits en désordre.

Le moment est venu de faire place nette

Il y a de nombreuses façons de mettre de l’ordre dans la vie. Misez sur ces différentes options pour vous débarrasser des choses inutiles ou des habitudes nuisibles. Il n’y a rien de mieux qu’un nouveau départ, alors cessez de remettre au lendemain et attelez-vous à la tâche!

Faites de votre mieux pour simplifier votre environnement et vous débarrasser du superflu. Donnez les vêtements que vous ne portez plus. Réduisez la stimulation numérique en limitant le temps passé à l’écran.

Ne vous laissez pas stresser par le désordre. Prenez le temps de respirer, puis passez à l’action afin de découvrir tout ce que vous pourrez accomplir une fois que vous aurez pris conscience de la liberté que donne une vie désencombrée.

Lorsque la vie nous sourit, il est souvent facile d’exprimer notre gratitude, que ce soit pour la naissance d’un bébé en santé, une promotion au travail, un bilan de santé positif ou l’obtention d’une importante distinction. Par contre, aux prises avec les soucis du quotidien ou dans les moments difficiles, il peut être plus ardu de se sentir reconnaissant.

Pourtant, un simple changement d’attitude peut favoriser une nouvelle vision du monde et mener à une amélioration du bien-être mental, émotionnel et même physique. En fait, nombre d’études ont montré que le sentiment de reconnaissance et d’appréciation procure une sensation accrue de bien-être général. Poursuivez votre lecture afin de découvrir les bienfaits de la gratitude pour la santé mentale et physique, et découvrez des conseils tout simples pour faire plus de place à la gratitude.

La gratitude améliore le bien-être mental

L’un des plus importants bienfaits d’une pratique régulière de la gratitude est son rôle d’exutoire des pensées et émotions négatives. Des expériences visant à révéler comment les gens se sentaient en réfléchissant à trois événements positifs de leur journée ont montré des améliorations notables dans leur sensation générale de bonheur en quelques semaines à peine.

Avec un peu de détermination, vous aussi pouvez arriver au même constat. Avec le temps, vous remarquerez un changement dans votre état d’esprit. Vous ressentirez de petits élans de gratitude plusieurs fois par jour, pas seulement aux moments où vous évoquez consciemment des événements positifs de votre quotidien. À elle seule, la pratique de la gratitude ne peut certes pas guérir les maladies mentales, mais l’adoption d’un style de vie axé sur la reconnaissance a des impacts durables sur le cerveau et la sensation de bonheur.

En plus de combattre les sautes d’humeur et les émotions négatives, la pratique de la gratitude aide à réduire jusqu’à 23 % le nombre d’hormones, comme le cortisol, produites par les glandes surrénales en réponse à un stress psychologique ou physiologique. En percevant la vie plus positivement, le système nerveux parasympathique (la partie apaisante) s’active pour combattre le cortisol (hormone du stress) et même augmenter l’ocytocine, l’hormone du bien-être et de l’affection.

D’autres études ont aussi montré que la reconnaissance des bienfaits qui nous ont été accordés – particulièrement en période de difficultés et de conflits – peut réduire les taux de stress post-traumatique et favoriser un sentiment accru de résilience. Autrement dit, même en période de stress, nous sommes plus aptes à faire face à l’avenir.

Si la gratitude est tellement efficace pour améliorer l’humeur, c’est qu’elle permet en grande partie de mettre de côté les idées négatives au profit d’une pensée constructive. En vous éloignant des pensées et des émotions négatives, vous êtes en mesure de vous concentrer uniquement sur les sentiments, événements et concepts positifs. Et en prenant le dessus, cette nouvelle façon de voir les choses vous permet de prendre conscience des bons côtés du moment présent pour envisager l’avenir avec plus d’optimisme.

La pratique de la gratitude permet aussi d’éliminer la mauvaise habitude de nous comparer à ceux qui, selon nous, sont plus privilégiés. Avec un sentiment accru de confiance et de contentement, il est plus facile d’éviter d’envier les autres.

Un autre aspect de la santé mentale (quoique moins apparent) a trait aux liens que vous entretenez avec votre entourage. Et sur ce plan aussi, la gratitude peut jouer un rôle important. Si vous recherchez des expériences positives, vous serez plus ouvert à l’idée de créer de nouvelles relations. La gratitude aide aussi à reconnaître l’amour que vos proches vous portent et le bonheur qu’ils vous procurent. Vous pouvez ainsi mieux exprimer votre appréciation à l’égard de tous ceux qui vous entourent.

Une étude a révélé que des conjoints qui expriment leur reconnaissance l’un envers l’autre peuvent constater un renforcement de leur attachement et de leur satisfaction générale à l’égard de leur relation. Dans d’autres recherches encore, ceux qui étaient plus reconnaissants faisaient preuve d’une patience accrue et prenaient de meilleures décisions – deux qualités à la base de relations solides.

Mieux encore, ces bienfaits sont durables. La pratique de la gratitude pendant une période de déprime vous aidera à changer votre état d’esprit et, en vous concentrant régulièrement sur les bienfaits de la vie, votre humeur s’en trouvera réconfortée à long terme.

La gratitude améliore la santé physique

Il est logique de penser que la gratitude a un impact positif sur le bien-être mental et les relations interpersonnelles, mais plusieurs études font aussi le lien entre la gratitude et une meilleure santé physique.

Parmi les causes principales d’un bien-être accru par la gratitude, on peut citer la capacité de prendre mieux soin de soi. On a montré que ceux qui choisissent d’intégrer la gratitude à leur style de vie quotidien mangent plus sainement, font plus d’exercice et vont voir leur médecin régulièrement. Tout comme la gratitude accroît votre patience, elle renforce aussi votre volonté et vos compétences décisionnelles. Vous pouvez donc dire non aux excès alimentaires et oui à un style de vie plus sain.

En plus de favoriser des choix plus sains, on a montré que le fait d’entretenir un sentiment de gratitude permet d’améliorer la santé du cœur grâce à son impact positif sur la pression artérielle. Dans une autre étude de suivi de patients souffrant d’insuffisance cardiaque mais ne présentant pas encore de symptômes, les chercheurs ont trouvé que ceux qui mettaient sur papier régulièrement les éléments pour lesquels ils étaient reconnaissants avaient un rythme cardiaque plus sain.

Parmi les autres bienfaits physiques de la gratitude, mentionnons son impact éprouvé sur les fonctions immunitaires et le sommeil. Au lieu de rester éveillés à ruminer des pensées négatives, les gens plus reconnaissants assurent l’apaisement de leur système nerveux en se concentrant sur les bienfaits que la vie leur a accordés, ce qui leur permet de s’endormir plus rapidement et de profiter d’un meilleur sommeil plus longtemps. Sans surprise, ceux qui pratiquent la gratitude ont aussi tendance à être plus alertes et avoir plus d’énergie le lendemain. La prochaine fois que le sommeil tardera à venir, essayez de vous remémorer les éléments de la vie qui vous rendent heureux pour arriver à vous endormir paisiblement.

Cinq conseils tout simples pour vous aider à mieux exprimer votre reconnaissance

Si vous voulez profiter des bienfaits de la gratitude sur la santé mentale et physique, essayez d’incorporer la gratitude à vos habitudes quotidiennes. Voici cinq façons de remercier la vie :

  1. Mettez-le sur papier. Cette pratique peut sembler démodée, mais en notant vos sentiments de gratitude, vous demeurez concentré sur la bonté qui vous entoure. Chaque jour, écrivez dans votre agenda de la gratitude trois éléments pour lesquels vous êtes reconnaissant et indiquez les raisons. Vous pouvez aussi envoyer une note, un courriel, un message texte ou une lettre de remerciement à ceux envers qui vous êtes reconnaissant.
  2. Chaque jour, prévoyez du temps pour réfléchir à ce qui vous rend reconnaissant. Même si vous ne prenez pas le temps d’écrire les sources de votre reconnaissance, le fait d’y penser ou de les nommer à haute voix permet de favoriser une attitude reconnaissante. Vous pouvez demander aux membres de votre famille de partager leur reconnaissance à tour de rôle pendant le souper ou penser aux éléments positifs de la journée pendant que vous vous brossez les dents avant de vous coucher.
  3. Soyez reconnaissant pour les moments difficiles. Souvent plus facile à dire qu’à faire, mais le fait de trouver le bon côté des choses en période de difficulté peut vous permettre de mieux y faire face. Tirez de votre épreuve une leçon, un avantage ou un bienfait. Les obstacles font inévitablement partie de la vie, alors faites de votre mieux pour toujours voir le bon côté des choses.
  4. Méditez. Prenez le temps de vous concentrer sur ce qui vous rend reconnaissant dans le moment présent et sur les personnes qui méritent votre gratitude. En restant dans l’instant présent, vous pouvez oublier le passé et chasser les inquiétudes face à l’avenir.
  5. Faites des compliments. Vous aimez le style d’un ami? Vous admirez la capacité d’une collègue à inspirer ses équipiers? Dites-le! En exprimant votre gratitude, vous vous sentirez mieux, sans compter que les gens qui se sentent appréciés ont l’habitude d’en faire encore davantage pour ceux qui les entourent.

Le fait de profiter pleinement et quotidiennement du meilleur de la vie peut vous aider à maintenir une attitude positive même pendant les périodes difficiles. Plus vous vous exercerez à repérer les bons côtés, plus il vous sera facile de les trouver. Au final, votre santé mentale et physique vous saura gré de votre gratitude.

Les choses à faire n’en finissent plus de s’accumuler, n’est-ce pas? Et à une fréquence beaucoup trop élevée. Toujours connecté, vous ne manquez pas un seul courriel ou texto qui vous signale la prochaine tâche à réaliser. C’est ce qui est devenu la norme.

Heureusement, vous êtes productif – vous n’avez pas vraiment le choix – même si la productivité n’est pas nécessairement un gage de bonheur. Travailler trop vite et à outrance peut favoriser l’accumulation du stress sans possibilité de l’évacuer. Et à force d’être toujours sur le bouton « en marche », vous finissez par être dépassé.

Si vous vous reconnaissez dans cette description, sachez que vous n’êtes pas seul. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le stress est l’« épidémie du 21e siècle » et les recherches montrent que le stress mal ou non géré peut entraîner des problèmes graves.

Mais vous pouvez y mettre un frein.

Pour assurer votre santé à long terme, il est important d’apprendre à vous détendre et à trouver des moments exempts de stress dans la vie de tous les jours. Mais comment faire pour accomplir toutes les tâches sur votre liste en trouvant le temps de prendre quelques respirations profondes de première nécessité?

Une foule de solutions se sont révélées efficaces et appuyées par la science. Dans le diaporama ci-dessous, vous trouverez huit conseils pour apprendre à gérer le stress et à décompresser. Votre bien-être quotidien en dépend.

1. Prenez une pause

En plein cœur de l’action, la dernière chose que vous avez en tête, c’est de vous arrêter. Vous êtes programmé par le poids de vos responsabilités à foncer droit devant. Or, il est essentiel de prendre une pause et un peu de recul, car même les répits les plus brefs sont connus pour réduire le stress.

Quelques options s’offrent à vous : verrouiller le cellulaire, fermer l’ordinateur, vous lever, faire une promenade à l’extérieur, vous absorber dans une autre activité. Et « profiter du plein air » n’est pas qu’un slogan – il est prouvé que le fait de passer du temps à l’extérieur peut vous aider à vous détendre dans les moments où vous en avez le plus besoin.

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2. Écoutez de la musique classique

De prime abord, le concept peut sembler curieux, mais le fait d’écouter de la musique classique en période de stress contribue réellement à apaiser l’esprit. Les sons du piano et des instruments à cordes peuvent aider à gérer le stress.

Une expérience menée en 2000 et publiée dans la revue Journal of Behavioral Medicine a mesuré les effets de la musique classique sur l’attention, la relaxation et les réactions au stress. Résultat : ceux qui avaient écouté de la musique après avoir été exposés à un stress se disaient plus détendus.

Une autre étude a montré que la tension artérielle de ceux qui écoutaient de la musique classique était beaucoup plus basse que celle de ceux qui n’en écoutaient pas. Et en favorisant la gestion du stress, les sons apaisants procuraient ce que tout le monde recherche : un peu de tranquillité.

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3. Réduisez votre temps d’écran

S’il vous semble impossible de vous séparer de votre écran, sachez que c’est aussi le cas pour la plupart des gens : votre vie est étroitement liée à un écran.

Il a été montré que le fait de passer trop de temps à regarder un écran peut entraîner des maux de tête et des problèmes d’insomnie. Un rapport jette le blâme sur la lumière des écrans rétroéclairés qui nuit à la capacité innée de l’organisme à se détendre avant de dormir. Un sommeil perturbé entraîne d’autres problèmes qui peuvent faire en sorte qu’il est encore plus difficile de gérer les sources de stress du quotidien.

Voici un conseil pour vous aider : le soir, au moins deux heures avant de vous coucher, rangez votre téléphone et votre tablette.

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4. Bougez pour changer la routine

Si vous avez de la difficulté à gérer votre stress, concentrez-vous sur autre chose. L’exercice par exemple est un excellent moyen d’évasion. Vous pourriez passer du temps sur l’exerciseur elliptique ou pratiquer un sport récréatif avec vos amis. En plus de vous permettre de prendre une pause, le temps passé à courir temps produit des endorphines (des hormones fort utiles dans le cerveau).

Une étude montre que l’exercice peut réduire les tensions à court terme, en plus de vous aider à vous détendre avant de reprendre les tâches quotidiennes après le gym ou le terrain de sport.

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5. Parlez, mais sachez aussi écouter

Trouver une façon de se libérer l’esprit pour réduire le stress est un aspect fondamental de la vie quotidienne. Au lieu de laisser les tensions s’accumuler dangereusement, la meilleure solution consiste parfois à évacuer notre trop-plein émotionnel par la parole.

Pourtant, s’il est bon de parler, il est aussi important de vous concentrer sur autre chose. En écoutant les autres et en les aidant à résoudre leurs problèmes, vous consacrez votre énergie à trouver des solutions plutôt qu’à ressentir le stress. De cette façon, vous prenez un peu de recul et éprouvez la satisfaction de faire du bien. Voilà pourquoi c’est une excellente idée d’aider un ami ou un proche. Donner des conseils à ceux qui en ont besoin peut contribuer grandement à votre bien-être autant qu’au leur.

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6. Mangez correctement pour mieux vous sentir

Maman avait raison : moins de bonbons, plus de légumes. Tous les aliments réconfortants remplis de glucides, qu’ils soient sucrés ou salés, ne sont pas une solution à long terme. À l’inverse, un régime alimentaire bien équilibré favorise la santé du système immunitaire, des niveaux d’énergie stables et une attitude générale plus agréable.

Selon un rapport, environ 95 % des récepteurs de la sérotonine (une substance chimique associée au bonheur) tapissent la paroi intestinale. Vous devez donc bien les nourrir en évitant de sauter des repas et en privilégiant les aliments sains.

Si vous cherchez à décompresser, réduisez votre apport en caféine en buvant moins de café, de boissons énergisantes ou de thé. Un apport trop élevé en caféine peut susciter des sentiments d’anxiété et de nervosité. Et n’oubliez surtout pas de rester hydraté en buvant six à huit verres d’eau par jour.

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7. Prenez le temps de rire

Pour combattre différents types de tensions, il n’y a pas mieux que le rire ou même le sourire. Une comédie, un spectacle d’humour ou une bonne blague s’avèrent particulièrement efficaces pour la détente.

Une étude a montré que les expressions faciales positives influent sur la réaction de l’organisme au stress. Il a même été prouvé que le rire réduit les réactions de stress et stimule le cœur, les poumons et les muscles corporels.

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8. Mâcher de la gomme, ça marche!

Un bâtonnet de gomme peut faire toute la différence. Et pas seulement pour dissimuler le goût des aliments que vous avez mangés le midi.

Selon une étude d’intervention qui examinait les effets de la gomme à mâcher sur le stress lié au travail, le fait de mâcher de la gomme au travail et à l’extérieur améliore l’humeur des gens en réduisant l’anxiété, la déprime et la fatigue. Intéressant, n’est-ce pas? Il n’y a toutefois pas encore de données sur le fait de faire des bulles en mâchant.

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Commencez dès maintenant à suivre ces conseils pour la gestion du stress

Manifestement, les façons de gérer le stress ne manquent pas, mais nous venons d’en voir huit qui donnent des résultats. Lorsque vous sentez le stress monter, n’oubliez pas qu’il existe des solutions à fondement scientifique. Conservez cette liste bien en vue pour pouvoir y accéder rapidement en cas de besoin. Vous verrez le stress du quotidien s’atténuer.