Booster C 600 d’USANA

Booster C 600MC d’USANA MD est une poudre au goût savoureux de citron et de baies, faite d’un mélange d’ingrédients puissants reconnus pour favoriser la défense immunitaire. Ce produit est destiné à un usage occasionnel pendant une période de stress ou de grande fatigue.*

Les bienfaits de Booster C 600

Les carences en vitamine C ou en zinc, deux éléments nécessaires au développement et fonctionnement normaux de nombreux globules blancs, peut rendre certaines personnes plus vulnérables à une altération de la réponse immunitaire. Pour éviter une carence, l’adulte en santé a besoin d’un apport quotidien d’au moins 75 à 90 mg de vitamine C et de 8 à 11 mg de zinc.*

En plus de procurer 10 mg de zinc, Booster C 600 est une excellente source de vitamine C.  La vitamine C, un nutriment hydrosoluble essentiel que l’organisme ne peut produire par lui-même, doit trouver sa source dans le régime alimentaire. Cette vitamine qui favorise la production de globules blancs est conservée dans les cellules pour assurer une protection contre le stress oxydatif, une fonction importante pour la préservation d’une intégrité et d’un fonctionnement cellulaires adéquats. La vitamine C contribue aussi à prolonger l’activité de la vitamine E, un autre nutriment important pour une bonne immunité. Booster C 600 intègre une combinaison unique d’acide ascorbique, d’ascorbate de sodium et de Poly CMD, le mélange exclusif d’USANA reconnu pour assurer un taux sanguin de vitamine C plus élevé et plus durable que l’acide ascorbique seul.*

Le fondement scientifique de Booster C 600

On utilise depuis les temps anciens l’échinacée pour favoriser le bon fonctionnement du système immunitaire. Plusieurs études en laboratoire et chez des animaux donnent à entendre que l’échinacée contient des substances actives qui renforcent l’activité du système immunitaire, y compris des polysaccharides, glycoprotéines, alcamides, huiles volatiles et flavonoïdes. On a montré que l’usage à court terme de l’extrait d’échinacée pourpre favorise naturellement la santé du système immunitaire. On recommande d’utiliser l’échinacée sur une courte durée seulement, généralement pendant deux semaines au plus. Le sureau est un autre végétal utilisé depuis longtemps pour ses effets bénéfiques sur le système immunitaire. Il renferme une plus grande quantité d’anthocyanines – un type de flavonoïdes – que le bleuet. En qualité d’antioxydants, les anthocyanines aident à protéger des cellules saines et à favoriser la production de cytokines qui régulent les réponses immunitaires.*

La différence USANA

Bon nombre de produits pour la santé immunitaire renferment de la vitamine C, mais seul Booster C 600 contient Poly C, un mélange exclusif de vitamine C d’USANA qui assure une défense antioxydante plus forte et à action plus durable. En conjugaison avec une forme d’échinacée de qualité supérieure et très efficace, avec aussi du zinc et du sureau, Booster C 600 constitue une solution idéale qui procure à votre système immunitaire un soutien accru dans vos déplacements.*

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*Ces déclarations n’ont pas été évaluées par la Fédération américaine des aliments et drogues. Ce produit n’est destiné ni à diagnostiquer, ni à traiter, guérir ni empêcher les maladies.

supplements and food

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Il peut être bénéfique de prendre vos suppléments alimentaires avec de la nourriture ou un repas complet pour plusieurs raisons.

  • La première, c’est pour créer un effet tampon dans l’estomac (surtout chez les personnes qui ont un estomac sensible).
  • La deuxième, c’est pour accroître la constance et l’observance de la posologie recommandée. Bon nombre de gens s’habituent plus facilement à prendre leurs suppléments avec un repas, au lieu de les prendre séparément.
  • Il reste que la meilleure raison de prendre des suppléments avec un repas, c’est que certains nutriments (par exemple les nutriments liposolubles et le calcium) tendent à avoir une meilleure absorption lorsqu’on les prend avec un repas ou une collation.

Pour un petit haricot dont l’histoire remonte loin dans le temps, le soja reste un sujet controversé qui soulève encore beaucoup de questions. Qu’en est-il du soja en réalité? Commençons par le commencement.

Le soja est une légumineuse qui fait partie du régime alimentaire traditionnel asiatique depuis des millénaires. Certaines données donnent à entendre que le soja était déjà cultivé en Chine 9 000 ans av. J.-C. Il est riche en bon nombre de nutriments, notamment : vitamines du groupe B, fibres, potassium, magnésium, protéines de qualité supérieure et certains phytonutriments.

Toujours aussi populaire en Asie, le soja fait partie intégrante des régimes alimentaires traditionnels et de certains aliments : tofu, tempeh, miso et natto. De plus, le soja et les aliments à base de soja s’intègrent à bon nombre de tendances alimentaires actuelles, y compris l’alimentation végétarienne, de même qu’aux protéines végétales dont la popularité croissante surpasse celle des protéines de source animale. En plus de contribuer à favoriser un style de vie sain, le soja est d’usage courant dans les aliments fonctionnels.

Le soja est non seulement populaire dans les cultures asiatiques, mais c’est un incontournable dans les régimes végétariens et végétaliens, en plus d’aider à contrer les sensibilités ou allergies aux substances laitières. Les aliments faits à partir du soja – tofu, lait de soja, miso, tempeh et edamame – sont des éléments de base dans l’alimentation de bon nombre de gens. Contrairement à la plupart des autres sources végétales, le soja constitue une source de protéines complètes.

Les spécialistes de la santé s’accordent à dire que l’ajout au régime alimentaire d’une quantité accrue de protéines végétales est bénéfique pour la santé. Pourquoi alors ce petit haricot soulève-t-il autant de controverse? Pour mieux connaître le soja, voyons de plus près les questions et la polémique qu’il soulève, de même que ses bienfaits.

Les faits sur le soja : un sommaire

  1. Le soja est une source de protéines complètes et nutritives, ce qui en fait une excellente solution de rechange aux protéines de source animale.
  2. Il fournit un certain nombre de phytonutriments associés à la santé à long terme.
  3. Les fèves de soja sont une bonne source de fibres. Ces dernières renforcent la santé du système gastro-intestinal, aidant ainsi à conserver un poids santé et à préserver la santé cardiaque.
  4. Certains des composés contenus dans le soja (phytates et inhibiteurs des enzymes) peuvent entraver certains processus physiologiques. La présence de ces composés n’ rien d’unique ni d’alarmant, puisque la plupart des aliments de source végétale contiennent des composés similaires. S’il y a bien une chose que nous apprend la science de la nutrition, c’est qu’en général, un régime riche en aliments entiers de source végétale protège contre les maladies chroniques et favorise la santé.
  5. Les aliments à base de soja renferment des isoflavones qui semblent avoir un effet protecteur sur la santé, surtout s’ils sont consommés tout au long de la vie. Comme l’indiquent les régimes alimentaires asiatiques, un bon apport quotidien d’isoflavones de soja varie entre 20 mg et 80 mg.
  6. Règle générale, il vaut mieux éviter un apport quotidien élevé en isoflavones de soja (plus de 150 mg) provenant d’aliments et suppléments enrichis d’isoflavones. C’est particulièrement vrai pour les femmes en période ménopausique ou postménopausique à cause du risque d’un cancer du sein dépendant des œstrogènes et pour celles qui n’ont jamais consommé régulièrement d’aliments à base de soja.
  7. Certaines personnes sont allergiques ou sensibles au soja et doivent par conséquent réduire ou même éliminer du tout au tout leur apport en soja. Les recherches scientifiques indiquent cependant que ce groupe est relativement restreint. Cela dit, il appartient à chacun de déterminer quels aliments il doit manger.
  8. Si la consommation d’aliments à base de soja entraîne des effets indésirables (même en l’absence d’un diagnostic d’allergie), il est certes préférable de réduire ou d’éliminer les sources alimentaires qui procurent un apport en soja.
  9. Il est important de remettre en perspective la consommation de soja (ou de tout autre aliment). Les liens entre le régime alimentaire et les risques pour la santé sont très complexes. Il est fort possible que bon nombre de questions sur le soja et la santé à long terme restent sans réponse. Par ailleurs, la pondération des données scientifiques indique clairement que la consommation modérée d’aliments à base de soja − qu’ils soient entiers ou faits à partir d’isolats de protéines de soja − est tout à fait sûre pour la très grande majorité des adultes en santé qui les intègrent à un régime alimentaire sain et équilibré.
  10. Le conseil pratique le plus avisé, c’est de consommer des protéines de sources diverses. Au choix : les aliments entiers – légumineuses, grains entiers, viande, produits laitiers et poisson – ou encore, de bons aliments transformés. À cet égard, le soja, le lactosérum et d’autres isolats et concentrés de protéines peuvent tous être des composants d’un régime alimentaire sain et équilibré.

En conclusion, il est important de bien vous renseigner sur tout ce que vous ingérez et en connaître les effets sur votre santé. À cette fin, il faut trouver auprès de sources fiables de l’information objective sur les aliments que vous consommez. L’information en ligne sur le soja est abondante, mais il est plus difficile d’en déterminer l’exactitude. Voici quelques excellentes sources d’information : The Linus Pauling Institute’s Micronutriment Information Center, PubMed, The soja Institute, Nutrition.gov et The Nutrition Source- Harvard.edu. (en anglais)

La nature des phytonutriments et leur importance pour comprendre les liens entre le soja et la santé

Les phytonutriments sont des composés produits par les plantes pour se protéger contre leur environnement. Sans être essentiels à la survie humaine comme les macronutriments et micronutriments, ils sont toutefois bénéfiques pour la santé. Parmi les plus de mille phytonutriments répertoriés, les isoflavones du soja sont les mieux connus.

Les isoflavones forment un groupe de phytonutriments qui renferment des composés dotés d’une très faible activité œstrogénique que l’on appelle phytoestrogènes. Bien que de nombreux végétaux consommés par les humains en contiennent, le soja et ses produits dérivés en sont une excellente source pour l’alimentation humaine.

Les préoccupations au sujet du soja

Le soja contient-il des œstrogènes?

La génistéine et la daidzéine sont les principaux isoflavones de soja qui peuvent agir comme antioxydants pour aider à neutraliser les radicaux libres. Elles peuvent aussi se lier aux récepteurs de l’œstrogène dans divers tissus, même si leur activité œstrogénique est très faible, soit d’environ 1/400 à 1/1 000 du taux d’estradiol (œstrogène produit par l’humain). À ce jour, aucune étude n’a pu faire la preuve que la faible quantité d’isoflavones que renferme le soja puisse influer sur le taux d’hormone chez l’humain, y compris sur celui de l’œstrogène. En fait, une méta-analyse à grande échelle d’essais cliniques randomisés avec groupe témoin indique plutôt que la consommation d’isoflavones de soja n’a aucun effet sur les concentrations circulantes des hormones œstrogéniques chez la femme postménopausée.

Comme bon nombre d’autres nutriments, les isoflavones peuvent être bénéfiques ou problématiques. Un apport modéré peut comporter des bienfaits pour la santé, tandis qu’une quantité excessive peut être préoccupante. Une étude épidémiologique menée auprès de femmes résidant aux États-Unis révèle qu’un apport alimentaire de phytœstrogènes chez les participantes d’origine caucasienne (blanche) postménopausées en santé était de moins d’un milligramme (mg) par jour.

Le soja n’est pas le seul aliment à contenir des phytœstrogènes. Parmi d’autres qui en renferment des quantités variables, signalons les suivants :

Millet Orge Graines de lin Lentilles
Haricots Fèves de Lima Seigle Trèfle
Fenouil Pois chiches (fèves garbanzo) Pommes Pousses d’alfalfa
Céleri Persil Betteraves Bok choy
Brocoli Choux-fleurs Carottes Concombres
Champignons Choux de Bruxelles Algues Courges
Graines de citrouille Graines de tournesol Cerises Olives
Poires Prunes Tomates Pruneaux
Avoine Riz brun Germe de blé Boulgour
Levure de bière Doliques à œil noir Pousses de haricot mungo Haricots blancs

Le soja est-il bénéfique pour la santé des hommes?

Comme le soja contient des phytœstrogènes, les hommes peuvent craindre de l’intégrer à leur régime alimentaire. Pourtant, même si les œstrogènes sont des hormones qui jouent un rôle important dans le système reproducteur féminin, les hommes en produisent quand même, mais en plus faible quantité.

Les études à ce jour indiquent que le soja n’a pas d’effets néfastes sur la production de testostérone chez l’homme. Une méta-analyse de 2010 a examiné le lien entre les hormones reproductrices de l’homme − notamment la testostérone − et les aliments à base de soja, les poudres de protéines de soja et les suppléments d’isoflavones. Les chercheurs ont conclu qu’un apport de soja n’influe pas sensiblement sur le taux de testostérone. Une autre étude donne a entendre que le soja peut jouer un rôle de soutien dans la préservation de la santé de la prostate.

De nombreuses générations d’hommes asiatiques incorporent depuis longtemps le soja dans leur alimentation sans atteinte apparente à leur santé. Cela dit, il est conseillé aux hommes qui ont des doutes sur le soja et ses effets potentiels sur la santé de leur système reproducteur de consulter leur fournisseur de soins de santé.

Le soja cause-t-il des allergies?

Une allergie se produit quand le système immunitaire réagit à une protéine alimentaire qu’il perçoit à tort comme une menace. Les symptômes peuvent s’échelonner de faibles à assez graves pour mettre la vie en péril. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a inscrit le soja sur sa liste des huit principaux allergènes alimentaires. En plus du soja, on y trouve les aliments suivants : lait, œufs, poisson, crustacés, blé, arachides et noix. Ensemble, ils comptent pour environ 90 % de toutes les allergies alimentaires. Il faut cependant noter qu’ils causent des allergies qui diffèrent grandement par leur incidence, leur gravité et leur symptomatologie. À titre d’exemple, comparativement aux protéines du lait et des noix, celles du soja ont un effet allergique relativement bénin chez bon nombre de gens.

Matière à réflexion :

La prévalence des allergies au lait et aux arachides est six fois supérieure à celle causée par le soja. En fait, l’incidence des allergies au soja est plutôt faible, comme le confirment des études expérimentales d’infection alimentaire à double insu avec groupe témoin placebo. Les recherches indiquent que les réactions allergiques au soja surviennent le plus souvent chez les enfants de moins de quatre ans et on s’entend pour estimer à moins de 1 % (probablement entre 0,2 % et 0,4 %) le pourcentage d’enfants véritablement allergiques au soja. De plus, 90 % des enfants ayant une réaction au soja n’en souffrent déjà plus vers l’âge de quatre ans. Sur la foi de ces statistiques, on peut assurément présumer que moins de 0,1 % des adultes (moins de 1 sur 1 000) sont allergiques au soja.

Le seuil de réaction aux allergènes alimentaires, c.-à-d. la dose orale minimale de protéines qui provoque une réponse allergique, tend à être d’un ordre de grandeur plus élevé (plus de 100 à 1 000 fois) pour le soja que pour les protéines du lait ou des arachides. En d’autres mots, il faut une quantité de protéines de soja de 100 à 1 000 fois supérieure à celle des protéines du lait ou des arachides pour déclencher une allergie chez les personnes les plus sensibles.

Chez la plupart des gens, les symptômes d’allergie au soja tendent aussi à être plus bénins comparativement à ceux d’autres allergies alimentaires. Un rapport sommaire d’études cliniques expérimentales d’infection alimentaire indique que dans 80 % des cas rapportés, les symptômes d’allergie au soja variaient de minimes à bénins et dans les 20 % restants, ils étaient modérés. Les réactions allergiques graves au soja étaient moins fréquentes. En comparaison, les symptômes des allergies au lait et aux noix variaient de minimes à bénins dans 50 % à 70 % des cas, modérés chez 20 % à 30 % des sujets et graves chez les 10 % à 15 % restants.

En résumé, même si les protéines de soja peuvent susciter des réactions allergiques chez certains, celles-ci sont moins fréquentes, plus difficiles à déclencher et généralement moins graves que celles causées pa certains autres allergènes très connus.

En cas d’allergie au soja, il vaut quand même mieux éviter les aliments suivants, ou au moins en limiter la consommation : huile de soja par pression à froid, en continu ou par extrusion; edamame; miso; natto; shoyu; aliments à teneur en soja (albumine, fromage, fibres, farine, semoule, crème glacée, lait, noix, pousses et yogourt); soja; fèves de soja (pâte, granules); protéines de soja (sous forme concentrée, hydrolysée ou d’isolat); sauce soja; tamari; tempeh; protéines végétales texturées (PVT); et tofu.

Outre les réactions allergiques réelles, certains peuvent être sensibles aux sucres et fibres « non digestibles » que renferme le soja. Tout comme les fibres et sucres présents dans la plupart des haricots et le lactose dans le lait, ces composés peuvent aussi causer un ballonnement abdominal et des gaz. L’utilisation d’isolats de protéines de soja très raffinés permet généralement d’atténuer ces symptômes, ou même de les éliminer. Leur teneur en protéines de soja est de 90 % à 92 %, tandis que celle en glucides est de seulement 3 % à 4 % (fibres de même que sucres et amidons simples et complexes).

Est-ce que tous les types de soja sont génétiquement modifiés?

Depuis un certain temps, les aliments génétiquement modifiés pour la consommation humaine soulèvent l’intérêt et font l’objet de polémiques. Les organismes dont le matériel génétique a été modifié par des techniques d’ingénierie génétique sont appelés organismes génétiquement modifiés (OGM). À l’échelle mondiale, la plus importante culture à être génétiquement modifiée est celle du soja qui représente la moitié de la superficie de culture biotechnique.

Par contre, tous les types de soja ne sont pas nécessairement des OGM. La demande des consommateurs pour un soja non génétiquement modifié ou biologique a ouvert aux agriculteurs un créneau pour les cultures non génétiquement modifiées, dont celle du soja. Pour vérifier le statut d’un produit (avec soja ou non), vous pouvez retracer le statut des aliments non génétiquement modifiés à l’aide d’un système de reconnaissance de la ségrégation. Ce processus permet aussi la traçabilité des aliments par une vérification de toutes les étapes de la culture, à partir de l’ensemencement jusqu’à la distribution, ce qui fait en sorte que le consommateur obtient des aliments cultivés pour être étiquetés biologiques ou non génétiquement modifiés.

Quel est l’impact du soja sur l’environnement?

Comme source de protéines, un certain nombre d’avantages du soja peuvent aider à réduire son impact environnemental. Conséquemment, la consommation du soja dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré peut aussi contribuer à l’impact environnemental collectif des protéines sur l’alimentation humaine.

Parmi ces avantages, signalons la capacité de la plante de soja de se fixer au nitrogène dans l’atmosphère et de ne nécessiter que peu ou pas de fertilisant à base de nitrogène. De plus, les techniques de rotation des cultures – le soja en alternance avec le maïs ou d’autres plantes dans un même champ – peut aussi réduire les quantités de fertilisants au nitrogène que requièrent ces cultures en rotation. Autre avantage, le soja est une source de protéines végétales complètes, équilibrées et aussi nutritives que la plupart des protéines animales. Mieux encore, ces protéines sont beaucoup moins nocives pour l’environnement.

Le soja comme importante source de protéines alimentaires nous permet de consommer à un niveau inférieur dans la chaîne alimentaire, ce qui aide à réduire l’impact environnemental de notre alimentation.

Le soja influe-t-il sur la fonction thyroïdienne?

L’intérêt croissant pour le lien entre la consommation du soja et la fonction thyroïdienne s’est amorcé dans les années 1950 et 1960 et a fait depuis l’objet de nombreuses études. Au départ, on avait observé plusieurs cas de goitre chez des nourrissons qui étaient nourris à partir de formules à base de soja. Des travaux de recherche subséquents in vitro et sur des animaux ont permis aux scientifiques de découvrir qu’en forte concentration, les isoflavones de soja appelés génistéine et daidzéine pouvaient inhiber l’activité d’enzymes importantes participant à la biosynthèse des hormones thyroïdiennes.

Plus récemment, les données de 14 essais cliniques avec des sujets humains vraisemblablement en santé ont permis d’évaluer les effets des aliments à base de soja et des isoflavones de soja sur la fonction thyroïdienne. À quelques exceptions près, le produit à l’étude était la protéine isolée de soja.

Tous les essais sauf un ont montré que les effets du soja sur la fonction thyroïdienne étaient mineurs, sinon inexistants et sans pertinence clinique. Le seul essai qui a mis en évidence des effets antithyroïdiens marqués (et c’est celui qui est le plus souvent cité dans la documentation anti-soja)a été mené chez des Japonais d’âge adulte qui avaient consommé du soja rôti qui avait été mariné et conservé dans du vinaigre de riz. Comme l’étude a été menée sans définition de la teneur en protéines et isoflavones de soja dans cet aliment, et sans groupe témoin, sa pertinence est douteuse.

Une étude à grande échelle pour l’évaluation des effets précis d’un supplément d’isoflavones de soja sur la fonction thyroïdienne a regroupé des femmes postménopausées âgées de 64 à 83 ans. On leur a administré une dose quotidienne de 90 milligrammes (mg) d’isoflavones de soja ou un placebo. Leur taux d’hormones thyroïdiennes a été mesuré au début de l’étude, puis à 90 jours et 180 jours. Au bout de six mois, la différence entre leurs taux était statistiquement inapparente.

Les populations asiatiques consomment des produits à base de soja depuis fort longtemps sans pourtant aucune incidence importante de goitre. Ce constat s’avère aussi chez les végétariens qui consomment des quantités plus élevées de soja de même qu’une forte quantité de fruits et légumes renfermant des flavonoïdes connus pour inhiber l’activité des enzymes thyroïdiennes. Au nombre de ces flavonoïdes, on compte le kaempférol (dans la pomme, l’oignon et le thé vert), la naringénine (dans les agrumes) et la quercétine (dans les fruits et baies). En raison de la forte présence de ces composés dans les aliments de source végétale, les végétariens et végétaliens en consomment une quantité quotidienne relativement élevée (au moins un gramme). Pourtant, l’alimentation végétarienne n’a jamais été liée à une baisse de la fonction thyroïdienne.

Aujourd’hui, la plupart des spécialistes s’entendent pour dire que chez l’adulte dont l’état de santé est normal, l’effet des aliments à base de soja et de la protéine isolée de soja sur la fonction thyroïdienne est minime, voire inexistant. Ce constat est confirmé par une évaluation et une méta-analyse publiées en 2019 dans la revue Nature indiquant qu’un supplément de soja a peu d’effet sinon aucun sur les hormones thyroïdiennes chez les sujets en santé. Cette conclusion ne s’applique toutefois pas aux personnes dont la fonction thyroïdienne est compromise ou dont le taux d’iode est sous-optimal.

En conclusion, le soja est un aliment sain et une bonne source de protéines que la plupart des gens en santé peuvent consommer en quantités modérées dans le cadre d’un régime alimentaire globalement nutritif. Il est cependant conseillé de faire part à un médecin ou à un autre fournisseur de soins de santé de vos préoccupations au sujet de la consommation de soja en cas de certains troubles de santé et de prise de médicaments influant sur la glande thyroïdienne.

Le soja renferme-t-il des phytates?

Le phytate ou acide phytique est un composé qui se forme naturellement dans tous les aliments de source végétale comme les haricots, grains, noix et graines. Pour favoriser la croissance des semis, les végétaux emmagasinent du phosphore, un nutriment essentiel pour les plantes et les animaux. Ce phosphore est stocké sous forme de phytate (hexamétaphosphate d’inositol).

On s’inquiétait autrefois de la possibilité que certains aliments à forte teneur en phytates réduisent l’absorption de minéraux essentiels comme le fer et le zinc dans le système intestinal. Certains estiment maintenant que les phytates sont au contraire d’importants constituants des aliments qui agissent comme antioxydants naturels utiles à leur conservation, tout en contribuant aussi à préserver la santé.

Le soja renferme environ de 1,3 à 2,22 grammes de phytates par 100 grammes (poids sec). Même si certains sont d’avis que c’est un bon motif pour éviter les aliments à base de soja, il est important de noter que la plupart des grains entiers, haricots, graines et noix sont aussi riches en phytates. De nombreuses données scientifiques appuient l’importance de ces aliments (et du soja) comme éléments d’une bonne alimentation équilibrée qui favorise la santé et la longévité. Par conséquent, on peut difficilement soutenir qu’il est préférable d’éviter le soja à cause de sa teneur en phytates alors qu’une multitude d’aliments sains en contiennent des quantités comparables.

Le tableau ci-dessous montre que le soja est loin d’être le seul aliment qui renferment des phytates (ou acide phytique). En voici d’autres de consommation courante (en grammes par 100 grammes de poids sec) :

Soja de 1,0 à 2,22
Maïs de 0,72 à 2,22
Haricots de 0,61 à 2,38
Avoine de 0,42 à 1,16
Blé de 0,39 à 1,35
Pois chiches de 0,28 à 1,60
Riz de 0,06 à 1,08
Amandes de 0,35 à 9,42
Noix de Grenoble de 0,20 à 6,69
Arachides de 0,17 à 4,47
Noix de cajou de 0,19 à 4,98
Graines de sésame de 1,44 à 5,36

En conclusion, aucune donnée ne confirme que la consommation de soja entraîne un risque accru de carence en vitamines ou en minéraux.

Les bienfaits du soja

Le Japon compte le plus grand nombre de centenaires per capita. Selon certaines études, le régime alimentaire traditionnel d’Okinawa joue un rôle prépondérant dans cette longévité. Le tofu et d’autres produits du soja sont les éléments de base de cette saine alimentation. D’autres études montrent que la consommation de produits du soja au lieu de protéines de source animale maintient un profil lipidique sanguin qui se situe dans la norme.

Par ailleurs, le soja est l’un des aliments qui font l’objet du plus grand nombre d’études de recherche partout dans le monde. PubMed recense près de 14 000 articles publiés qui lui sont consacrés. La recherche épidémiologique fait état d’une association entre la consommation de soja et un risque réduit de certaines maladies, sans toutefois pouvoir expliquer clairement les mécanismes sous-jacents. Des travaux de recherche plus récents laissent entendre que les bienfaits du soja pour la santé peuvent dépendre de la capacité de l’organisme à convertir ces isoflavones en métabolites importants pendant la digestion. De plus, la composition du microbiote peut aussi influer sur les effets biologiques des isoflavones dans l’organisme.

À l’instar de protéines d’autres sources, une fois digérées, les protéines du soja se transforment en groupe d’acides aminés servant à plusieurs fins. Pour n’en nommer que quelques-unes : développement et réparation des tissus, synthèse des hormones et neurotransmetteurs, production d’hormones et d’enzymes, soutien du système immunitaire et production d’énergie. Le soja est-il bénéfique en soi ou tient-il ses effets protecteurs du fait que ceux qui en consomment en plus fortes quantités consomment aussi moins de protéines et de gras de source animale? Ces deux facteurs entrent probablement en ligne de compte, mais un nombre suffisant d’études permet de conclure que les protéines et isoflavones de soja ont vraisemblablement des effets bénéfiques directs.

Le soja renferme des protéines complètes

Contrairement à la plupart des autres protéines végétales, celles du soja sont complètes. Autrement dit, elles renferment les neuf acides aminés essentiels : histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine. Comme l’organisme humain ne peut pas les produire, on les obtient dans l’alimentation.

L’échelle de mesure de l’état complet d’une protéine porte le nom de Score chimique corrigé de la digestibilité (SCCD), une norme internationale d’évaluation de la qualité des protéines. C’est une mesure comparative de la quantité équilibrée d’acides aminés dans une protéine donnée et des besoins en acides aminés de l’être humain, avec comme point de référence précis les enfants de 2 à 5 ans. La digestibilité de la protéine est aussi prise en compte (son degré de dégradation et d’absorption complète). L’échelle SCCD va de 0,0 à 1,0, ce dernier résultat indiquant que la protéine évaluée répond entièrement aux besoins humains sur le plan de la qualité.

La méthode SCCD établit que les isolats de protéines de soja, de lactosérum et de blanc d’œuf se classent à l’état complet de 1,0. Ce classement indique qu’ils ont tous une valeur nutritionnelle très élevée – et essentiellement équivalente – qui favorise la santé humaine. Le score SCCD élevé des isolats de protéines de soja met en évidence deux points importants. En premier lieu, l’être humain digère et absorbe très bien la protéine de soja. En second lieu, la protéine de soja est complète et renferme une quantité adéquate de tous les acides aminés essentiels pour la croissance, le développement et la santé de l’être humain.

En 1999, la FDA des États-Unis a autorisé pour les protéines de soja l’allégation suivante en matière de santé : à raison de 25 grammes par jour dans le cadre d’un régime alimentaire faible en gras saturés et en cholestérol, la protéine de soja peut réduire le risque de maladie cardiaque. Santé Canada emboîtait le pas en 2015 en autorisant une allégation similaire portant sur le soja et la santé cardiaque.

Cela dit, la protéine de soja n’est pas nécessairement la meilleure source de protéines pour tout le monde. Les personnes allergiques ou sensibles au soja, ou souffrant de certains problèmes de santé, devraient s’abstenir de consommer des protéines de soja, ou du moins d’en réduire leur apport. Ce conseil vaut pour d’autres allergies, comme celles aux substances laitières ou au riz.

Le soja compte parmi plusieurs sources de protéines de qualité supérieure offertes aux consommateurs. Un apport régulier de soja comme élément d’un bon régime alimentaire peut être bénéfique pour la santé. Cependant, une alimentation saine et bien équilibrée doit comprendre des protéines de diverses sources d’aliments entiers (légumineuses, grains entiers, viande, produits laitiers et poisson) et d’aliments transformés bénéfiques pour la santé.

Santé cardiovasculaire

Un lien a été établi entre la consommation de protéines de soja et le maintien d’un bon taux de cholestérol, à la condition qu’il soit normal au départ, surtout en remplacement d’une alimentation riche en protéines animales.

Bien que la FDA ait autorisé en 1999 une allégation établissant un lien entre la santé cardiaque et les protéines de soja, la FDA a maintenant entrepris une autre évaluation des données sur lesquelles l’allégation s’appuie. À partir des mêmes données ayant servi à la FDA pour autoriser l’allégation originale, une méta-analyse de 2019 mettait en évidence la valeur toujours actuelle de ces données à l’appui du raisonnement qui a étayé l’allégation originale de la FDA portant sur le soja et la santé cardiaque. Il importe de souligner que Santé Canada avait autorisé une allégation similaire en 2015. À l’heure actuelle, Santé Canada ne compte nullement réévaluer les données sur les protéines de soja et l’allégation sur la santé cardiaque établies en 2015.

Les isoflavones de soja peuvent aussi jouer un rôle dans la préservation du fonctionnement vasculaire et de la souplesse artérielle, mais d’un point de vue clinique, l’importance pour la santé de ces bienfaits du soja n’a pas encore été clairement établie.

Santé osseuse

Excellente source de protéines et de calcium, les aliments à base de soja ajoutés au régime alimentaire sont bénéfiques pour les os. Certaines données cliniques indiquent que les régimes alimentaires riches en protéines et isoflavones de soja peuvent avoir des effets de renforcement des os. Les taux de fracture des os sont généralement plus faibles chez les populations asiatiques qui consomment régulièrement des aliments à base de soja que chez les Occidentaux qui en consomment rarement.

Toutefois, comme les données sont mitigées, l’avis des spécialistes n’est pas unanime et certains concluent que la consommation d’aliments à base de et d’isoflavones de soja ne devrait pas constituer la seule approche pour empêcher ou ralentir la perte osseuse liée à l’âge. Par contre, il est conseillé de les intégrer à un programme de style de vie sain global qui comprend aussi des apports adéquats de calcium et de vitamine D, ainsi que l’exercice de mise en charge (avec poids). Ces deux facteurs favorisent la résistance et la santé des os.

Les quantités et types optimaux d’aliments à base de soja nécessaires pour renforcer la santé osseuse ne sont pas encore clairement déterminés. Des données montrent cependant que leur consommation régulière dans le cadre d’un régime riche en aliments entiers de source végétale est tout probablement utile pour conserver une santé osseuse optimale.

Santé mammaire

On croit que les deux principaux isoflavones de soja − la génistéine et la daidzéine − protègent le tissu mammaire. C’est en partie parce que ces composés agissent comme antioxydants qui aident à neutraliser les radicaux libres dans l’organisme. De plus, ces isoflavones ont une structure similaire à celle des œstrogènes et ont la capacité de se lier aux récepteurs des œstrogènes dans divers tissus (en particulier les récepteurs-β).

Même si l’activité œstrogénique de ces isoflavones est plutôt faible, ils pourrient avoir des vertus protectrices grâce à leur capacité de se lier aux récepteurs des œstrogènes et de bloquer les effets nocifs des formes d’œstrogènes plus puissantes. C’est de cette façon que la génisteine et la daidzéine peuvent agir globalement comme des anti-œstrogènes. Plusieurs études épidémiologiques ont porté précisément sur l’association entre la consommation de soja et la santé mammaire. Bon nombre d’entre elles, mais pas toutes, indiquent qu’un apport en soja peut protéger la santé des seins. Les femmes soucieuses de leur santé mammaire devraient discuter avec leur médecin ou un professionnel des soins de santé de l’usage du soja et des isoflavones de soja à cette fin.

Santé ménopausique

Des données épidémiologiques montrent une association entre les régimes alimentaires riches en soja et des symptômes ménopausiques plus bénins. Une étude portant sur des femmes de pays asiatiques du Sud-est où depuis longtemps la consommation de soja est importante, met en évidence une plus faible prévalence des bouffées de chaleur et de la transpiration que chez les femmes de pays occidentaux. D’autres travaux de recherche indiquent que même avec une consommation régulière, l’efficacité des isoflavones de soja à soulager les symptômes ménopausiques comme les bouffées de chaleur est tout au plus moyenne et qu’il faut attendre jusqu’à un an pour profiter de bienfaits modérés.

On pense aussi que le microbiome joue un rôle important dans le métabolisme des isoflavones de soja et de celui du soja dans l’atténuation des symptômes de la ménopause. Les recherches révèlent que chez les femmes dont les bactéries intestinales ont la capacité de convertir la daidzéine en S-équol – un métabolite bactérien de la daidzéine dans les isoflavones de soja – et qui prennent un supplément de soja, on observe un soulagement accru des symptômes ménopausiques que chez les femmes qui n’en prennent pas. L’équol est produit à partir de la daidzine-daidzéine par des bactéries dans la partie basse du tube digestif. L’influence des habitudes alimentaires et des communautés microbiennes de chaque femme sur l’efficacité de cette production peut aider à expliquer la disparité des bienfaits pour la santé que chacune pourra ressentir.

Même si les données des études sont mitigées quant au rôle bénéfique et à l’efficacité du soja et des isoflavones de soja pour soulager les symptômes de la ménopause, les isoflavones de soja et d’autres plantes n’en demeurent pas moins un choix non hormonal intéressant pour les femmes réfractaires au traitement hormonal de remplacement ou à qui il est déconseillé. En raison de leur sûreté et de leurs effets bénéfiques combinés à leur fonction de soutien de la santé globale, les isoflavones de source végétale constituent un bon choix pour les femmes dont la période de fertilité tire à sa fin.

Maîtrise du poids

Depuis plus de 20 ans, la consommation de protéines de soja se révèle efficace comme élément d’un régime alimentaire axé sur la maîtrise du poids. Des études menées sur des animaux ont montré les effets bénéfiques potentiels des protéines de soja ainsi que de ses isoflavones et peptides bioactifs à plusieurs égards : métabolisme du glucose et des lipides, sensibilité à l’insuline, taux métabolique, apport alimentaire et maîtrise du poids. Des études portant sur des humains indiquaient aussi qu’un apport accru de protéines de soja ou de source animale peut accélérer le taux métabolique, apaiser l’appétit et accroître la satiété.

De plus, des essais cliniques randomisés et des études cliniques portant sur la maîtrise du poids ont montré qu’une alimentation à base de protéines de soja pouvait être tout aussi efficace, sinon plus que les régimes à base de protéines du lait sur le plan de la réduction du poids et de la graisse corporelle.

En réalité, la maîtrise du poids tient bien davantage à un apport calorique réduit et à l’élimination des calories par l’exercice qu’au simple ajout de protéines de soja ou de lactosérum dans un régime alimentaire. Par contre, la capacité des protéines et des fibres à procurer une sensation de satiété plus durable peut certes contribuer au maintien d’un bon équilibre calorique.

La différence entre les aliments à base de soja fermentés et non fermentés

Les aliments traditionnels à base de soja se répartissent en deux catégories : non fermentés et fermentés. Le groupe des aliments non fermentés comprend ceux qui suivent, et qui servent surtout de nourriture : lait de soja, tofu (pâte de fèves de soja), soja et noix de soja. Le groupe des aliments fermentés comprend la pâte de soja ( le miso au Japon) et les fèves de soja fermentées (le natto japonais). La pâte de soja fermentée est généralement utilisée comme condiment dans des mets cuisinés, tandis que le soja fermenté tel quel s’intègre aussi à un repas.

Même s’il n’y a à ce jour aucun consensus scientifique sur la supériorité d’un type de soja par rapport à un autre, certains points méritent d’être soulignés :

La fermentation des aliments à base de soja accroît la biodisponibilité des isoflavones, tout en réduisant leur teneur dans les aliments. L’apport type des aliments à base de soja non fermenté est supérieur à celui des aliments à base de soja fermenté et compterait pour un pourcentage plus élevé des isoflavones alimentaires. La digestion du soja fermenté peut parfois être plus facile pour certains, même si celle des produits de soja non fermenté pose rarement problème.

Le taux de phytates dans les produits fermentés est plus faible, mais ce n’est pas là un problème si important étant donné que la teneur en acide phytique du soja non fermenté n’influe pas sensiblement sur la quantité de minéraux que consomment les personnes dont l’alimentation est généralement diversifiée. Par ailleurs, la teneur en sodium des produits à base de soja fermenté est souvent élevée, ce qui peut être préjudiciable à l’état de santé général.

Règle générale, la documentation scientifique publiée n’établit aucune distinction entre les aliments à base de soja fermenté ou non fermenté pour ce qui est de leurs bienfaits respectifs. Précisons toutefois que la plus grande partie des études publiées portait sur des aliments ou produits à base de soja non fermenté.

Une nutrition optimale prend sa source dans un régime alimentaire sain et équilibré qui intègre une diversité d’aliments de source végétale. Conséquemment, le meilleur moyen de tirer parti des bienfaits du soja pour la santé consiste sans doute à en consommer une quantité modérée, à la fois de sources fermentées et non fermentées.

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En matière de nutrition, le jargon scientifique ne facilite pas toujours la compréhension – surtout, si vous cherchez des éléments nutritionnels précis. Par exemple, si vous voulez vous renseigner sur un micronutriment particulier, en savoir davantage sur le métabolisme ou, ce qui nous occupe aujourd’hui, tout savoir sur la quercétine.

Que vous connaissiez déjà la quercétine ou que vous veniez de tomber par hasard sur cette énigme moléculaire au fil d’une recherche, aucun souci. Nous allons vous l’expliquer de façon claire et facilement assimilable. Vous comprendrez ce qu’est la quercétine, son rôle dans l’organisme et la façon d’en avoir un apport adéquat dans votre régime alimentaire.

Qu’est-ce que la quercétine?

La quercétine est un flavonol, une sous-catégorie de flavonoïdes, et une molécule polyphénolique que l’on trouve dans les plantes. En d’autres mots, on la trouve dans bon nombre de fruits et légumes consommés régulièrement.

De nombreux flavonoïdes sont antioxydants, et il en va de même de la quercétine. Dans l’organisme, les antioxydants aident à décomposer les radicaux libres – des molécules dommageables, qui peuvent avoir des effets nocifs sur la santé. Bien que les bienfaits exacts de la quercétine soient encore à l’étude, les scientifiques l’ont associée à un certain nombre de résultats intéressants pour la santé.

Les bienfaits pour la santé de la quercétine

Comme nous l’avons mentionné, la quercétine est un antioxydant qui aide à décomposer les substances qui peuvent être dommageables pour l’organisme. C’est déjà bien, mais quels sont ses bienfaits réels pour l’organisme?

Le pouvoir antioxydant de la quercétine soutient la santé cardiovasculaire et contribue à une réponse inflammatoire normale dans tout le corps. On croit également qu’elle soutient la réponse de l’organisme aux symptômes allergiques.

Qui plus est, la quercétine offrirait aussi aux cellules une certaine protection contre les dangers du tabagisme et de la pollution atmosphérique.

Par ailleurs, la quercétine intervient dans la signalisation cellulaire, une forme efficace de communication entre cellules et également intracellulaire. Elle aide à créer des voies de signalisation, qui répondent et s’adaptent à l’environnement humain interne et externe. Ces voies sont essentielles, car elles aident de nombreuses fonctions cellulaires à préserver et favoriser la santé. Des voies de signalisation cellulaire en bon état permettent à l’organisme de bien fonctionner.

Il est quelque peu difficile de déterminer les autres effets de la quercétine en raison de sa métabolisation rapide. En fait, dès que la quercétine pénètre dans l’organisme, elle se dégrade très vite. Par conséquent, les bienfaits cellulaires observés en éprouvette (in vitro) ne sont pas aussi facilement observables dans des études sur des sujets humains (in vivo). Cela ne veut pas dire que les effets ne sont pas transposés, mais plutôt que d’autres études sont nécessaires pour confirmer les bienfaits observés in vitro.

Des fruits frais aux suppléments : comment intégrer la quercétine à son régime alimentaire?

La quercétine est le flavonoïde que l’on trouve le plus souvent dans une grande diversité de fruits et légumes. L’apport quotidien de quercétine de la plupart des gens dont l’alimentation est équilibrée est estimé à 100 mg. Il est facile d’augmenter cet apport, en favorisant la consommation d’aliments riches en quercétine.

Pour en obtenir un apport quotidien accru, les choix alimentaires ne manquent pas. Oignon rouge, brocoli, poivron, et câpres sont des aliments à teneur élevée en quercétine, que l’on trouve facilement à l’épicerie et qui font de délicieux ingrédients dans de nombreuses recettes. Si vous préférez les fruits comme source de quercétine, pommes, raisins et baies sont tous d’excellents choix. Ne vous en tenez pas seulement aux aliments – le vin et le thé contiennent aussi de la quercétine.

Comme l’organisme ne synthétise pas la quercétine, il faut en obtenir un apport dans son régime alimentaire ou en prenant des suppléments. Les suppléments de quercétine, proposés en capsules ou en poudre, en contiennent environ 500 mg par dose, soit cinq fois l’apport quotidien moyen. Même si les suppléments de quercétine sont généralement réputés comme étant sûrs, il vaut mieux consulter un médecin pour connaître les interactions médicamenteuses possibles avant d’ajouter un supplément à son régime alimentaire.

Plus vous êtes renseigné, mieux votre organisme se porte. La quercétine est un bon moyen tout simple de bonifier un régime alimentaire pour être en meilleure santé.

Les acides gras sont des composés de carbone à longue chaîne avec une queue carbonée non polaire et une tête polaire. Les acides gras oméga-3 sont des acides gras insaturés avec une double liaison au troisième atome de carbone à partir de la fin de la chaîne de carbone. Parmi les divers types d’acides gras oméga-3, il en existe trois dont le rôle pour la santé humaine est important : l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et l’acide docosahexaénoïque (ADH).

Acides gras essentiels

Même si l’organisme humain peut produire la plupart des acides gras importants à partir des composantes du régime alimentaire moyen, il y en a deux qu’il ne peut produire et qu’il lui faut obtenir de sources alimentaires. Ces deux acides gras dits « essentiels » sont l’acide linoléique (AL) de type oméga-6 et l’acide alpha-linolénique ou ALA (à ne pas confondre avec l’acide alpha-lipoïque), un acide gras oméga-3.

L’acide alpha-linolénique est la matière à l’origine de la biosynthèse de l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et de l’acide docosahexaénoïque (ADH), deux importants acides gras polyinsaturés. L’acide alpha-linolénique, l’AEP et l’ADH sont les principaux membres de la famille des acides gras oméga-3.

Bienfaits des acides gras oméga-3

En plus d’être une riche source d’AEP et d’ADH, deux acides gras oméga-3 qui ont fait l’objet de multiples études, l’huile de poisson est bénéfique à de nombreux aspects de la santé humaine. Logés dans la structure des membranes cellulaires, les acides gras oméga-3 favorisent la santé cardiovasculaire ainsi qu’un développement cérébral et neural adéquat et ils contribuent à préserver la santé articulaire. On en a aussi souvent étudié leur rôle dans la prévention et le traitement de divers problèmes de santé, dont la maladie cardiaque, l’arthrite, les troubles inflammatoires, la dégénérescence maculaire et la dépression.

L’AEP est le précurseur des prostaglandines de série 3, ce qui favorise une bonne tension artérielle, des taux de cholestérol et de triglycérides adéquats (à la condition qu’ils soient normaux au départ), un bon fonctionnement rénal, une saine réponse inflammatoire et une bonne fonction immunitaire. Certaines études font aussi état de l’efficacité des acides gras oméga-3 (sous forme de suppléments d’huile de poisson) pour renforcer la santé articulaire.

L’ADH de même que l’acide arachidonique de type oméga-6 sont les gras les plus présents dans les cellules nerveuses du fœtus et du nourrisson. Certains spécialistes de la santé recommandent même d’ajouter de l’ADH aux formules pour bébés pour mieux soutenir le développement adéquat de leur système nerveux. L’ADH est en outre une composante structurelle importante de la rétine.

On ne mange pas du raisin pour les graines. Pensez à la fréquence à laquelle vous aimez mâcher les grosses graines de raisin (les petites graines molles des raisins « sans pépins » ne comptent pas). Si vous faites cela, dans quelle mesure pensez-vous que les pépins entiers sont absorbés par votre corps de toute façon ? Cela dit, certains des phytonutriments bénéfiques du raisin sont principalement concentrés dans ses pépins. L’extrait de pépins de raisin a été créé pour résoudre ce problème.

Il contient une dose concentrée de précieux phytonutriments, sous une forme beaucoup plus facile à digérer par votre corps. Il est vrai que l’extrait de pépins de raisin ne contient qu’une petite partie des nutriments globaux que l’on trouve dans les raisins entiers. Des composés sains comme les vitamines C et K, le cuivre et divers phytonutriments proviennent de l’ajout de raisins à votre alimentation. Donc, ne vous débarrassez pas des raisins, mais réfléchissez plutôt aux raisons d’adopter l’extrait de pépins de raisin.

L’histoire et les bienfaits des phytonutriments du raisin

Comment l’homme a-t-il découvert les bienfaits des phytonutriments contenus dans les pépins de raisin s’ils ne sont pas habituellement consommés ? La réponse est le vin. Les humains boivent du vin depuis qu’ils cultivent le raisin (plusieurs milliers d’années). Les premiers consommateurs de vin ne le savaient pas, mais le vin contient les phytonutriments que l’on trouve également dans le raisin entier. Ces composés sont incorporés dans le vin pendant le processus de fermentation, c’est-à-dire lorsque les raisins écrasés, les pépins, les tiges, la peau et le jus (appelé moût) sont conservés dans des cuves pendant plusieurs semaines.

Les phytonutriments présents dans le vin, en particulier le vin rouge, et l’extrait de pépins de raisin se sont depuis révélés favorables à la santé cardiovasculaire. Des études sur les bioflavonoïdes du raisin ont montré qu’ils sont des capteurs de radicaux libres qui pourraient être encore plus puissants que les vitamines antioxydantes C et E. Ces composés aident donc efficacement à soutenir l’inhibition de l’oxydation des lipoprotéines de basse densité (LDL) humaines.

Il a également été démontré que l’extrait de pépins de raisin aide à soutenir une réponse inflammatoire normale et saine. De plus, un nombre croissant de recherches suggère qu’il joue un rôle supplémentaire dans l’optimisation de la force capillaire.

Les composés de l’extrait de pépins de raisin

Le raisin contient une grande variété de phytonutriments. Le resvératrol en est un que vous connaissez peut-être. On le trouve principalement dans la peau du raisin. L’extrait de pépins de raisin contient un mélange complexe de deux composés appelés catéchine et épicatéchine.

La catéchine et l’épicatéchine appartiennent à la famille chimique des flavonoïdes. Ils sont ciblés parce qu’ils sont les plus étroitement liés aux avantages globaux de l’extrait de pépins de raisin. Comme la santé cardiovasculaire, le soutien d’une inflammation saine et la neutralisation des radicaux libres.

Les différents extraits de pépins de raisin contiennent des quantités variables de catéchine et d’épicatéchine. La situation est encore compliquée vu que les différents types de raisin et les différentes saisons de croissance entraînent des quantités irrégulières de ces composés bénéfiques. Cette variation peut être minimisée par un processus appelé « normalisation ».

La normalisation consiste à mesurer un extrait (par exemple, CPG/HPLC, test de Bates-Smith) et puis le concentrer pour fixer la quantité de composés cibles. Un extrait de pépins de raisin de haute qualité aura fixé des niveaux minimums de polyphénols catéchine et épicatéchine. Cela garantit que le produit est homogène et offre les mêmes avantages pour la santé d’un lot à l’autre.

Incorporer l’extrait de pépins de raisin dans une alimentation saine

Rien ne remplace une alimentation saine. L’extrait de pépins de raisin ne va pas remplacer les raisins entiers, ni les fruits et légumes que vous devriez déjà manger quotidiennement. Les fruits et légumes entiers contiennent des fibres, des vitamines, des minéraux et d’autres phytonutriments que l’on ne trouve pas dans l’extrait de pépins de raisin. Mais l’extrait de pépins de raisin contient des doses concentrées d’autres phytonutriments qui sont plus difficiles à obtenir par l’alimentation.

L’extrait de pépins de raisin doit être considéré comme un complément à une alimentation saine et non comme un substitut à une alimentation saine. Pour en savoir plus sur les bienfaits de l’extrait de pépins de raisin et son rôle dans un complément, vous pouvez vous renseigner sur Proflavanol® C d’USANA® ici.

*Ces déclarations n’ont pas été évaluées par la Fédération américaine des aliments et drogues. Ce produit n’est destiné ni à diagnostiquer, ni à traiter, guérir ni empêcher les maladies.

Vous connaissez sans doute la molécule la plus abondante dans l’organisme (un indice : l’eau) et vous en connaissez aussi l’importance pour la santé.

Le glutathion arrive tout juste deuxième en importance derrière le H2O dans la liste des molécules de l’organisme. Et dans son cas, le deuxième rang n’est certes pas un classement de perdant. Ce tripeptide – une petite protéine formée de trois acides aminés – est probablement la molécule de l’organisme la plus sous-estimée et mésestimée.

Bon nombre de raisons expliquent l’importance du glutathion pour la santé et vous en connaissez maintenant la première. L’omniprésence de cette protéine reflète son importance. On la trouve dans toutes les cellules de l’organisme. Découvrez ici d’autres raisons de son importance.

Les formes de glutathion et leurs fonctions

Le plus simplement défini, le glutathion est une petite protéine formée de trois acides aminés – la glycine, la cystéine et le glutamate. Présent sous diverses formes, il agit comme une  enzyme au nom très semblable. Pour éviter la confusion, clarifions d’abord la terminologie.

GSH – la forme réduite du glutathion

Voilà ce que veulent dire la plupart des gens quand ils parlent de glutathion. Le plus souvent, GSH et glutathion sont interchangeables.

Le GSH en est une forme réduite puisque c’est un donneur d’électrons. Sans entrer dans les détails de l’aspect chimique de l’oxydo-réduction (redox), une substance qui peut se départir d’un électron pour un diminuer le nombre total est dite réductrice.

On peut en quelque sorte voir le GSH comme la forme active et agissante de la molécule. Il est à l’œuvre dans les cellules, neutralisant les radicaux libres et autres oxydants, tout en maintenant les cellules dans un état réduit. Toutes les réactions biochimiques des cellules exigent cet état réduit qui, s’il disparaît, entraîne la fin de la vie.

Le GSSG et le GR – la régénération du glutathion

Contrairement aux molécules réduites, celles qui sont oxydées réclament un électron.

Après que le GSH ait donné un électron, il s’oxyde, ce qui entraîne la formation de disulfure de glutathion (GSSG). Cette forme oxydée est créée quand deux molécules GSH se lient après avoir cédé chacune un électron. Il s’agit en fait de la liaison des atomes de soufre  de chacune des molécules GHS oxydées.

Les molécules GSH peuvent se remettre en fonction avec l’aide de l’enzyme glutathion réductase (GR), une enzyme qui catalyse une réaction entraînant la régénération de deux molécules de glutathion à l’état réduit.

GS-X – un jeu de « tague » moléculaire

Cet article n’aborde que très brièvement la forme GS-X du glutathion, pourtant si simple à comprendre. Lorsqu’une molécule de glutathion s’attache à une protéine, une toxine ou un autre composé, on parle de forme GS-X du glutathion.

Souhaitons que cette explication réduise en partie la confusion, plutôt que d’en créer davantage. Dans la suite de cet article, le glutathion et le GSH seront utilisés de façon interchangeable. Les autres formes seront identifiées par leur nom ou acronyme, le cas échéant.

Le glutathion comme antioxydant

Un antioxydant est en fait tout ce qui neutralise les oxydants – autre nom souvent utilisé pour désigner les radicaux libres. Les détails de l’activité antioxydante sont complexes, bien qu’ils se résument à la disponibilité et au besoin d’un électron. Les électrons ont un besoin inhérent d’être appariés. Plus une molécule veut se doter de paires d’électrons, plus forte sera sa nature d’oxydant ou d’antioxydant.

Les antioxydants remplissent leur tâche en cédant des électrons à des matériaux oxydés réactifs. Les oxydants sont ainsi stabilisés et l’état oxydatif des cellules s’en trouve réduit. Le glutathion est l’antioxydant hydrosoluble le plus abondant et dominant. C’est un puissant antioxydant endogène, c.-à-d. produit à l’intérieur de l’organisme.

La structure des protéines sert très bien à neutraliser des substances oxydatives dans l’organisme. La clé, c’est de placer l’atome de soufre de la cystéine avec les deux autres acides aminés – la glycine et le glutamate. Ainsi, le glutathion peut très facilement accepter et céder des électrons. On peut parler d’une structure moléculaire qui a « la tête de l’emploi ».

Il existe même un processus – décrit plus haut – qui régénère les molécules de glutathion pour qu’elles continuent à neutraliser les radicaux libres. C’est le « cycle redox » qui explique souvent pourquoi les antioxydants et enzymes endogènes sont plus puissants que les antioxydants alimentaires.

Une ou deux réactions antioxydantes suffisent à consumer les antioxydants de source alimentaire. Par contre, les antioxydants endogènes passent par un cycle d’oxydo-réduction et peuvent ainsi facilement faire des allers-retours entre l’état réduit et l’état oxydé. Ils sont dotés d’un mécanisme précis pour faciliter ce processus (pensons glutathion réductase) et ainsi, ils peuvent se soumettre à des centaines, sinon des milliers, d’autres réactions antioxydantes.

L’efficacité du processus de régénération du glutathion est essentielle à la préservation d’un bon état réduit des cellules. Le rapport entre GSH et GSSG est un important indicateur de l’efficacité du métabolisme et du degré de stress oxydatif cellulaire.

Le glutathion et les processus naturels de détoxication

Le glutathion est présent dans toutes les cellules de l’organisme, mais en concentration de sept à dix fois supérieure dans le foie que partout ailleurs. Ce tripeptide joue en effet un rôle primordial dans les processus de détoxication de phase II dans cet organe.

La détoxication de phase II, c’est le processus de métabolisation de diverses molécules qui doivent être évacuées de la cellule et de l’organisme. L’exemple le plus connu est la liaison par l’organisme du glutathion à ces molécules.

Avec l’aide d’une autre famille d’enzymes (les glutathion-S-transférases), le glutathion peut s’implanter dans des toxines et les signaler comme dangereuses, ce qui contribue à éliminer des substances chimiques qui ne sont pas produites dans l’organisme. Ce sont des substances dites xénobiotiques, parmi lesquelles les médicaments, polluants environnementaux et bon nombre d’autres substances.

Il est impératif que le glutathion s’attache à ces toxines avant qu’elles puissent se lier à des composants cellulaires importants, comme les acides nucléiques. Les glutathion-S-transférases accélèrent cette réaction et le GSH y met fin. En cédant des électrons, le glutathion à l’état réduit neutralise les intrus chargés positivement. Fait à noter, le glutathion excelle dans cette tâche. Dans ce cas – comme dans les autres mentionnés – c’est une protection contre des conséquences indésirables.

Le processus de détoxication n’est toutefois pas achevé. La prochaine étape est la transformation de matériaux auparavant dangereux sous des formes qui pourront être métabolisées ou évacuées.

Le glutathion aide à changer les toxines en acide mercapturique qui peut être expulsé de l’organisme avec l’urine. Tout cela risque de paraître un peu complexe, mais il suffit de se rappeler que le glutathion intervient pour rendre les toxines hydrosolubles et aider ainsi à leur évacuation de l’organisme.

C’est un processus d’une importance qu’on aurait tort de sous-estimer. La voie précise d’élimination faisant appel au glutathion joue d’importants rôles physiologiques dans la détoxication. Sans elle, nous croulerions tout probablement sous les toxines.

La production du glutathion

Comme le glutathion est une protéine, son absorption efficace à partir de l’alimentation est difficile. [https://askthescientists.com/qa/isnt-le glutathion-found-cellulesentials/] À l’instar d’autres protéines, le système digestif décompose le glutathion en ses composants de base – glycine, cystéine et glutamate. Son absorption directe est impossible sous sa forme intégrale.

Alors, comment l’obtenir? Les « antioxydants endogènes » dont nous avons déjà parlé sont un bon indice.

L’organisme le produit. Le GSH est fabriqué exclusivement dans le cytoplasme de la cellule – son compartiment hydrosoluble. Il est ensuite transporté ailleurs dans la cellule et même dans l’ensemble de l’organisme.

Sa production peut être enclenchée de deux façons. La plus simple tient à la présence de la cystéine. On a montré qu’une hausse de cet acide aminé augmentait le taux de glutathion. La cystéine se trouve dans les concentrations les plus faibles des trois éléments nécessaires à la production de GSH. En fait, lorsque la cystéine est présente, la production de GSH peut commencer. C’est ce qui explique que la prise d’un supplément avec  cystéine – ou l’un de ses précurseurs – peut être bénéfique.

La seconde façon est un peu plus complexe. Il s’agit de mettre en fonction des gènes qui fabriquent les deux enzymes qui ont pour tâche de produire le GSH.

Ces gènes qui synthétisent le glutathion font partie de l’appareil de détoxication de phase II présent dans l’organisme. Le production de glutathion est lente en temps normal. Si nous n’en avons pas besoin, notre organisme n’en fabrique pas. Par contre, lorsque les récepteurs cellulaires appropriés perçoivent les toxines, ils signalent aux gènes de mettre le commutateur en fonction pour amorcer le processus de fabrication de GSH. La recherche montre que ces gènes peuvent être mis en fonction par des voies de signalisation cellulaire – la plus importante étant le Nrf2.

D’autres molécules sans toxine peuvent aussi déclencher des senseurs et mettre en marche l’appareil cellulaire, dont bon nombre de nutriments de source végétale. On a montré que l’extrait de brocoli, le chardon-Marie et l’acide lipoïque sont trois nutriments qui stimulent la production de GSH. Ces nutriments stresseurs plus sûrs déclenchent vraisemblablement des voies de signalisation cellulaire similaires afin de hausser le taux de glutathion et de renforcer la protection cellulaire.

En vieillissant, notre organisme ne produit plus autant de GSH et il y a une baisse de cette protéine dans nos tissus. Il devient alors plus difficile pour nos cellules de composer avec les oxydants et les toxines. Que faire pour conserver une bonne quantité de cet important antioxydant?

On trouvera la réponse dans la recherche dont nous avons parlé plus haut : il s’agit de miser sur la capacité qu’a l’acide alpha-lipoïque et d’autres nutriments de déclencher la production de GSH et d’en accroître la quantité. Pour éviter que l’absence de cystéine ne ralentisse cette production, il est aussi essentiel de fournir à l’organisme une quantité suffisante de cet acide aminé. Fait important, ces deux moyens – surtout s’ils sont conjugués – sont ce que la recherche indique comme étant les solutions les plus viables pour conserver un niveau sain de GSH. Il faut avant tout se rappeler que ce niveau sain aide les cellules à demeurer dans un bon état réduit.

Coenzyme Q10 (ubiquinone, ubidecarenone, CoQ10) molecule, chemical structure. Plays an essential role in the production of cellular energy; has antioxidant properties. Chalk on blackboard style illustration.

Votre organisme n’a pas à chercher bien loin pour trouver de la coenzyme Q10, car presque toutes vos cellules en contiennent. Voilà sans doute pourquoi on la classe dans la catégorie des molécules appelées ubiquinones (ubiquité étant synonyme d’omniprésence). Cette distribution très étendue de la coQ10 dans votre organisme en reflète les nombreux bienfaits.

La Q10 est importante pour la préparation des réactions cellulaires (la fonction même d’une coenzyme). Elle aide au processus de production d’énergie servant à la croissance et à l’entretien de l’organisme, tout en agissant comme antioxydant pour vous protéger contre ce même processus auquel elle participe.

Cette production naturelle n’est toutefois pas éternelle. Elle baisse à mesure que l’on vieillit. Par conséquent, la coQ10 est un nutriment essentiel dit conditionnel, car seulement nécessaire en fonction de certains facteurs – en l’occurrence, l’âge.

Il est important de conserver un taux optimal de coenzyme Q10. Voyez comment elle agit, quels en sont les bienfaits pour votre santé et comment votre régime alimentaire vous la procure.

La vitamine Q? Pas vraiment

Ce qui fonctionne et agit comme une vitamine, en plus de lui ressembler, est une vitamine, n’est-ce pas? Mais est-ce bien le cas?

La coQ10 ne rentre pas tout à fait dans ce moule. Une vitamine est un composé que doivent vous procurer votre alimentation ou vos suppléments, parce qu’il vous en faut et que vous n’en produisez pas. La coenzyme Q10 n’est pas une substance tout à fait essentielle puisque votre organisme peut en produire une bonne quantité… du moins pendant une partie de votre vie.

Même si la production naturelle de coenzyme Q10 diminue à mesure que vous prenez de l’âge, vos besoins ne suivent pas cette tendance. La coQ10 demeure donc essentielle sous certaines conditions – surtout pour les personnes plus âgées et celles aux prises avec des problèmes de santé précis. Une substance qui n’est pas une vitamine ne peut pas ressembler davantage à une vitamine.

Bien que la nature de la coQ10 ne la désigne pas entièrement comme vitamine, elle n’en est pas moins importante pour une santé optimale. Découvrons quelques-unes de ses fonctions.

La coenzymeQ10 aime les électrons

Même si son nom le laisse clairement entendre, disons tout d’abord que la  coQ10 agit comme une coenzyme, fonction qu’exercent la plupart des vitamines dans votre organisme. Elle aide à déclencher des réactions dans vos cellules qui sont, à toutes fins pratiques, des poches de réactions chimiques. Tout comme son alter ego la vitamine, la coenzyme Q10 contribue à d’importantes réactions qui aident votre organisme à fonctionner rondement.

Sur le plan de la solubilité, la coenzyme Q10 répond aux mêmes critères que les vitamines A, D, E et K. Les lipides sont nécessaires à l’absorption de tous ces composés par votre organisme, en raison du genre d’appendice sur la partie principale de leur molécule ressemblant lui-même à un lipide. Et c’est l’origine de la désignation « Q 10 » qui reflète la longueur de 10 atomes de carbone de cet appendice chez l’être humain. On parle de coenzyme Q9 pour d’autres mammifères dont l’appendice ne comporte que neuf atomes de carbone.

La Q10 se rapproche davantage de la vitamine K avec laquelle elle partage une structure moléculaire semblable. Remplissant la même fonction élémentaire – faciliter les réactions dites d’oxydo-réduction dans l’organisme – elles donnent et reçoivent toutes deux des électrons.

Production d’énergie cellulaire et coQ10

Mitochondria, a membrane-enclosed cellular organelles, which produce energy, 3D illustration

Vous avez sans doute entendu dire que les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules de l’organisme. Chacune est un site où se forme l’ATP (adénosine triphosphate), le transporteur de l’énergie cellulaire, un processus appelé « chaîne de transport d’électrons ».

Les mitochondries décomposent les liens chimiques des aliments que vous consommez. À mesure que ces liens se brisent, ils libèrent des électrons. Ceux-ci sont capturés ensuite par des molécules spéciales nécessaires à leur circulation dans la chaîne de transport d’électrons, une série de complexes de protéines, dans la membrane mitochondriale. L’énergie des électrons est puisée pendant qu’ils circulent dans la chaîne de transport, tandis que des protons sont retenus pendant le processus pour traverser la membrane mitochondriale.

C’est à ce moment que se forme le gradient de charge ou énergie potentielle qui active l’enzyme producteur de l’ATP. Le gradient de charge se compare à l’eau retenue par un barrage. Dès que l’eau (les protons) franchit le barrage (la membrane mitochondriale), cette énergie potentielle sert à enclencher la conversion de l’ADP (adénosine diphosphate) en ATP, l’énergie cellulaire de votre organisme.

Par simple analogie, disons que l’ATP est l’énergie qu’utilisent vos cellules pour fonctionner, tout comme votre voiture a besoin de carburant pour rouler. Voyez alors la coenzyme Q10 comme la pompe servant à verser l’essence dans le réservoir de la voiture. La coQ10 n’est pas le carburant lui-même, mais elle est très utile en fournissant à vos cellules de l’énergie sous une forme qu’elles peuvent utiliser.

La coQ10 : un antioxydant de qualité

Comme la coenzyme Q10 peut exercer une puissante activité antioxydante, sa nature de molécule omniprésente dans l’organisme est en soi une excellente nouvelle. En fait, on peut dire que toute molécule dont la fonction dans votre organisme est de donner et recevoir des électrons peut aussi agir comme un antioxydant.

La quantité excédentaire de coQ10 – les molécules qui ne participent pas à la production d’énergie – est expédiée dans l’ensemble de l’organisme afin d’assurer une protection antioxydante à diverses membranes.

La coenzyme Q10 agit comme tout autre antioxydant pour lutter contre l’oxydation dans votre organisme. Un peu comme elle le fait en agissant comme transporteur dans le processus de production d’énergie, elle neutralise les radicaux libres en prenant ou donnant des électrons. C’est ainsi qu’elle contribue à équilibrer ces sous-produits très réactifs de différents processus.

Les radicaux libres sont des molécules oxydées dotées d’électrons non appariés. Leur nombre impair d’électrons explique leur instabilité. Sans un antioxydant pour les aider à obtenir un nombre pair d’électrons, ces molécules réactives se développent, accroissant du même coup le stress oxydatif. Tout en s’accumulant ainsi, les radicaux libres réagissent avec d’autres molécules ou structures dans la cellule. Avec le temps, un stress oxydatif non contrôlé endommage les cellules, l’ADN, les protéines et les lipides. Ces dommages oxydatifs sont préjudiciables à votre santé.

La coenzyme Q10 est l’un des antioxydants importants qui contribuent à protéger vos cellules et les structures de votre organisme. Un apport adéquat de coQ10 favorise un bon rapport entre antioxydants et radicaux libres (ces derniers étant malgré tout nécessaires au bon équilibre de votre organisme). Il est d’autant plus important avec l’âge, à l’heure où le stress et les dommages oxydatifs s’accroissent en même temps que diminue la production de coenzyme Q10.

D’autres bienfaits de la coQ10 pour l’organisme

Présente partout dans l’organisme, la Q10 favorise la santé du corps tout entier, le plus souvent comme antioxydant. Sa plus forte concentration se trouve dans vos organes les plus sollicités : le cœur, le foie, les reins et le pancréas, qui ont les plus grands besoins sur le plan du métabolisme et de l’énergie.

Des travaux de recherche laissent entrevoir un lien entre une santé cardiaque optimale et la coenzyme Q10, que l’on utilise avec succès pour aider à préserver la santé du cœur. La coQ10 favorise aussi un bon fonctionnement musculaire, en plus d’être bénéfique pour l’organe le plus volumineux : la peau. Elle joue aussi un rôle dans la croissance et la préservation de cellules saines. Sa capacité à transporter des électrons aide à stimuler la croissance cellulaire et à assurer une quantité suffisante d’énergie.

Comment obtenir un apport accru de coenzymeQ10 dans votre alimentation

Comme nous l’avons déjà indiqué, avec l’âge, l’organisme perd sa capacité de retenir un taux optimal de coQ10. La prise de suppléments et une planification stratégique des repas peut aider à atténuer cette diminution. Voici quelques moyens permettant d’accroître la quantité de coenzyme Q10 dans votre régime alimentaire pour éviter une pénurie :

  • Comme la coQ10 est liposoluble, on en trouve souvent dans les poissons gras d’eaux froides. À votre prochaine visite à la poissonnerie, choisissez un poisson à forte teneur en gras comme le thon, le saumon, le harang ou le maquereau. L’American Heart Association recommande la consommation de 170 gr de poisson gras cuit au moins deux fois par semaine. Ce faisant, vous obtiendrez non seulement une quantité supplémentaire de Q10, mais aussi des acides gras oméga-3 bénéfiques pour le cœur.
  • On pourrait croire à tort que seules les protéines de source marine ont une teneur en coenzyme Q10. Le bœuf et le poulet en contiennent une bonne quantité, bien qu’à portion égale, le bœuf en renferme deux fois plus que le poulet.
  • Diverses noix et graines ont aussi une teneur non négligeable en coenzyme Q10, bien qu’elle ne soit pas comparable celle du du poisson gras et du bœuf. Pensez à prendre des noix comme casse-croûte pendant l’après-midi et agrémentez une salade verte de graines de sésame ou de pistaches pour hausser votre apport de ce nutriment.
  • Les huiles de soja et de canola, parmi d’autres huiles végétales, ont une teneur satisfaisante en Q10. Songez à les utiliser à l’occasion pour donner à votre organisme une quantité supplémentaire de coQ10.

 

L’acide alpha-lipoïque (ALA), aussi appelé acide lipoïque ou tioctique, est un antioxydant similaire à une vitamine. On dit de l’ALA que c’est un « antioxydant universel » en raison de sa caractéristique unique d’être à la fois liposoluble et hydrosoluble.

Autre aspect particulier de l’ALA : sa capacité de régénérer d’autres antioxydants en un état actif, notamment les vitamines C et E, ainsi que la coenzyme Q10. L’acide alpha-lipoïque influe aussi sur la production du glutathion, ce qui favorise chez une personne en santé une détoxication hépatique de phase II.*

À ce jour, aucun apport quotidien de référence n’a été établi pour l’acide alpha-lipoïque. On recommande une dose de maintien de 10 mg à 25 mg par jour, même si des doses quotidiennes pouvant atteindre plusieurs centaines de milligrammes ont été utilisées.

On trouve de l’acide alpha-lipoïque en petite quantité dans la plupart des aliments, car presque tous les organismes, humains compris, en produisent naturellement. Les abats (rognons, cœur et foie), pommes de terre, épinards et brocoli sont les aliments les plus riches en ALA.

Cet antioxydant puissant n’est pas particulièrement abondant même dans les aliments ayant une forte teneur en ALA. L’un des premiers groupes de chercheurs à isoler l’acide alpha-lipoïque a dû utiliser plus de 9 000 kilos de résidus de foie pour produire à peine 30 mg d’acide lipoïque cristallin. Par conséquent, la prise d’un supplément d’acide alpha-lipoïque est certes un choix judicieux.

*Ces déclarations n’ont pas été évaluées par la Fédération américaine des aliments et drogues. Ce produit n’est destiné ni à diagnostiquer, ni à traiter, guérir ni empêcher les maladies.

L’acide folique est une vitamine B hydrosoluble qui joue, en tant que coenzyme, un rôle régulateur du métabolisme et de la division cellulaire. L’acide folique aide à la formation des éléments constitutifs de l’ADN et de l’ARN nécessaires pour la synthèse des protéines dans les cellules humaines. Les tissus à croissance rapide, comme ceux d’un fœtus, et les cellules à régénération rapide, comme les globules rouges et les cellules immunitaires, ont des besoins particulièrement importants en acide folique.

Les besoins en acide folique augmentent pendant la grossesse. Les carences en acide folique sont liées à des problèmes tels qu’un faible poids de naissance et une incidence accrue d’anomalies du tube neural, y compris l’anencéphalie et le spina bifida. Selon une étude, les femmes à haut risque d’avoir un bébé souffrant d’une anomalie du tube neural ont vu une baisse de ce risque allant jusqu’à 72 % en prenant des suppléments (compléments) d’acide folique avant et au cours de la grossesse. Les experts médicaux, d’autres professionnels de la santé et l’association March of Dimes recommandent que toutes les femmes en âge de procréer prennent un supplément (complément) de 400 mcg d’acide folique par jour. Cette supplémentation protègerait contre la formation d’anomalies du tube neural entre le moment de la conception et celui où la grossesse est détectée. Si une femme attend d’être enceinte pour commencer à prendre des suppléments (compléments) d’acide folique, il est probablement trop tard pour prévenir les anomalies du tube neural.

Les carences en acide folique ont aussi été liées à des niveaux élevés d’homocystéine et à un risque accru d’accident vasculaire cérébral, de maladies cardiaques et de dysfonctions cognitives comme la maladie d’Alzheimer. Une carence en acide folique peut aussi entraîner une forme d’anémie (à laquelle on peut remédier par la supplémentation).

Les meilleures sources alimentaires semblent être certains légumes (asperges, brocoli, choux de Bruxelles, légumes secs), les noix (fruits à coque) et les graines.