Tag Archive for: healthy eating

nutrition facts labels

Apprendre à décoder le tableau de la valeur nutritive

Pas besoin de mémoriser tous les nutriments présents dans un aliment, puisque le tableau de la valeur nutritive en fait état. Pas besoin non plus d’essayer de vous rappeler la teneur en sel de vos céréales chaque fois que vous en achetez. Par contre, il n’est pas toujours facile d’obtenir toute l’information voulue sur l’étiquette nutritionnelle d’un produit.

Voici six conseils pour vérifier les éléments les plus importants pour vous :

Commençons par la portion

Hors contexte, les chiffres figurant dans le tableau de la valeur nutritive sont peu informatifs. C’est la notion de portion qui vous donne le contexte pour les interpréter.

Tous ces chiffres se rapportent à la portion indiquée. L’emballage ne contient parfois qu’une seule portion, mais ce n’est pas toujours le cas. Il vaut mieux faire attention.

Il vaut mieux vous fier à la portion indiquée sur l’étiquette, car vous pourriez mal l’évaluer. Sans vouloir vous sous-estimer, il faut savoir qu’en général, les gens ont de la difficulté à évaluer une portion. Selon les recherches, l’erreur d’estimationd’une personne moyenne se situe entre 40 % et 150 % de la portion réelle. Par conséquent, vous pourriez bien consommer le double du nombre de calories que vous aviez calculé.

Résistez à la tentation d’aller directement vérifier la teneur en calories et en lipides. Il faut avant tout regarder la portion indiquée sur l’étiquette pour mettre les autres éléments en contexte.

Les types de gras

Le tableau de la valeur nutritive indique souvent le contenu en macronutriments de l’aliment. C’est un moyen efficace d’obtenir les éléments d’information qu’il vous faut. Par contre, les chiffres ne suffisent pas toujours à éclairer vos décisions.

C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit des gras.

Les types de gras et leur provenance peuvent avoir plus d’importance que leur quantité. Il est toujours bon d’éviter les gras trans, mais il faut savoir faire des nuances lorsqu’il est question de gras saturés. C’est pourquoi il faut vérifier la liste des ingrédients pour déterminer si les gras sont de source végétale (généralement plus saine) ou animale (moins bonne pour la santé). En prenant la peine de découvrir la source des gras, vous pourrez mieux faire des choix santé.

La teneur en sucre et la quantité de fibres 

Les gras ne sont pas les seuls macronutriments dans le tableau de la valeur nutritive auxquels vous devez vous attarder. Il faut aussi vérifier les glucides, en plus de prendre en compte la teneur en sucre et la quantité de fibres.

Le sucre – un glucide simple – est sans conteste lié au gain de poids et certains aliments en apparence bons pour la santé en recèle. Songez à tout le sucre qui se cache dans les jus de fruits. Il importe donc de vérifier la teneur en sucre – en particulier le sucre ajouté.

Même si vous évitez le sucre, vous pourriez avoir avantage à intégrer une quantité supplémentaire de fibres à votre régime alimentaire. Les fibres sont des glucides complexes qui aident la digestion, tout en prolongeant la sensation de satiété. De plus, vous n’absorbez que la moitié de la teneur en calories des fibres. Ces effets conjugués aident les fibres à appuyer vos efforts pour conserver un poids santé. Vérifiez bien la teneur en fibres dans le tableau de la valeur nutritive.

Attention au contenu en protéines

Même s’il en est fait mention en dernier, ne passez pas sous silence les protéines quand vous lisez le tableau de la valeur nutritive.  Au contraire, pour maîtriser votre poids ou faire de l’exercice, les protéines jouent un rôle essentiel.

Bon nombre d’études font état de la capacité des protéines alimentaires de favoriser la maîtrise du poids. Une analyse de 51 études a montré qu’une hausse suffisante de l’apport en protéines – supérieur à 58 % par jour en moyenne – influait favorablement sur les résultats en matière de maîtrise du poids.

Selon une analyse similaire, un apport accru de protéines alimentaires avait des effets favorables sur les muscles et la force pendant l’entraînement contre résistance.

Pour ceux qui se soucient de bien manger et de faire de l’exercice, les protéines sont certes un atout. Elles sont aussi importantes pour l’état de santé général. Les protéines alimentaires fournissent à l’organisme les acides aminés essentiels qu’il lui faut pour remplir toutes ses fonctions quotidiennes.

Des éléments de première importance : les micronutriments

Les vitamines et minéraux essentiels figurent aussi dans le tableau de la valeur nutritive. Cette information vous permet de déterminer quelle nutrition vous obtenez dans les aliments que vous consommez.

Vous verrez aussi le pourcentage de la valeur quotidienne sur la plupart des étiquettes. Ce calcul est fondé sur l’apport quotidien recommandé (AQR). Établi pour éviter les carences, l’AQR ne prend pas en compteles quantités optimales qu’il vous faut pour assurer votre mieux-être.

Le sodium est un micronutriment qui n’est pas classé avec les autres vitamines et minéraux, mais plutôt avec les macronutriments. Si vous devez surveiller votre apport en sodium (sel), vérifiez bien la teneur indiquée sur l’étiquette.

Vos objectifs en matière de votre santé

Comme chacun est différent, vos objectifs en matière de santé vous sont propres. Par conséquent, chacun lit l’étiquette différemment selon sa perception.

Vous devez regarder le tableau de la valeur nutritive en fonction de vos propres objectifs à l’égard de votre santé. Ce faisant, chaque chiffre prend un sens différent à vos yeux. Par exemple, si vous cherchez à maîtriser votre poids, une faible teneur calorique pourra vous attirer, mais si vous faites de la musculation, vous accorderez une plus grande importance à une teneur calorique élevée.

Gardez à l’esprit votre consommation quotidienne. Songez à ce que vous mangez dans le contexte de votre alimentation sur toute la durée de la journée. La nutrition, c’est un peu comme un compte de banque. Combien avez-vous déposé dans votre compte nutritionnel aujourd’hui et combien en retirerez-vous?

Une lecture minutieuse, c’est essentiel

Prenez l’habitude de lire l’étiquette et de vous renseigner sur la composition nutritionnelle de vos aliments. Avec le temps, vous le ferez plus facilement, un peu comme si c’était une deuxième nature. Sans devoir toujours tout mémoriser, vous connaîtrez intuitivement le contenu en nutriments de vos choix alimentaires. Mieux informé, vous saurez intégrer à votre vie des solutions de rechange plus saines.

Somme toute, il s’agit de prendre votre alimentation au sérieux. Il est bon de noter par écrit vos objectifs à l’égard de votre santé. En vous demandant quel rôle doivent jouer les aliments dans votre vie, déterminez les rapports de macronutriments (glucides, protéines et lipides) qui vous aident à mieux vous sentir et à acquérir l’état de santé que vous recherchez. Après avoir définivos buts en matière de santé, lisez bien le tableau de la valeur nutritive, ce qui vous aidera à les atteindre.

Un rappel important : rien ne remplace une abondance de fruits et légumes, l’exercice, de bonnes sources de protéines et une quantité optimale de tous les micronutriments et macronutriments essentiels nécessaires à votre organisme pour profiter d’un état de santé idéal.

Une excellente ressource à consulter pour d’autres conseils sur le décodage du tableau de la valeur nutritive.

Une étude publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition a comparé l’indice de développement de la vision chez les enfants de mères ayant bénéficié d’un apport en DHA versus les enfants de mères qui suivaient un régime alimentaire régulier.  Les femmes ont consommé 400 mg/jour en supplément de DHA, ou un placebo, à […]

La revue American Journal of Clinical Nutrition a publié les résultats d’une méta-analyse ayant pour but d’étudier le lien entre l’IG (l’indice glycémique), la CG (la charge glycémique) et le risque de développer des maladies chroniques. Au total, 37 études prospectives sur l’IG, la CG et le risque de développer des maladies chroniques ont été […]

diet

diet

De multiples observations et études épidémiologiques ont montré le lien solide qui existe entre les modes d’alimentation sains et la longévité.

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine indique qu’une amélioration globale de la qualité du régime alimentaire peut abaisser sensiblement le risque de décès prématuré. Il suffit de réduire la consommation de boissons très sucrées et de viandes rouges et transformées et d’adopter une alimentation riche en légumes, fruits, poisson, noix et grains entiers. C’est la première étude qui fait état d’une association entre l’amélioration de la qualité du régime alimentaire sur une période d’au moins 12 ans avec une baisse du taux global de mortalité et de décès de cause cardiovasculaire, tout en soulignant l’importance de conserver à long terme un mode d’alimentation sain.

L’étude consistait à analyser l’association entre les changements dans la qualité du régime alimentaire de près de 74 000 adultes sur une période de 12 ans et leur risque de décéder dans les 12 années suivantes, à partir des données de deux études à long terme – Nurses’ Health Study et Health Professionals’ Follow-up Study.

La qualité du régime alimentaire a été évaluée à l’aide de trois méthodes de mesure : l’Alternate Healthy Eating Index de 2010, l’Alternate Mediterranean Diet et les Dietary Approaches to Stop Hypertension (DASH). Chacune des méthodes attribuait des notes à divers types d’aliments ou de nutriments, les moins santé ayant des notes plus faibles et les plus sains étant les mieux notés.

Les chercheurs ont établi une association entre la qualité améliorée du régime alimentaire sur une période de 12 ans avec un risque réduit de décès dans les 12 années suivantes, quelle que soit la mesure utilisée. Les fruits, légumes, grains entiers, poissons ou acides gras oméga-3 constituaient les groupes alimentaires qui avaient le plus contribué à l’amélioration de la qualité du régime alimentaire.

« Nos résultats mettent en lumière les bienfaits à long terme pour la santé d’améliorer la qualité du régime alimentaire, tout en mettant l’accent sur le mode d’alimentation global plutôt que sur des aliments ou nutriments précis. Chacun peut adopter un bon mode d’alimentation selon ses préférences alimentaires et culturelles et son état de santé. Il n’existe aucun régime alimentaire universel », conclut Frank Hu, professeur, président du Harvard Chan School Department of Nutrition et auteur principal de l’étude.

Ces résultats n’ont rien de surprenant et confirment l’importance du régime alimentaire.

Sotos-prieto M, Bhupathiraju SN, Mattei J, et al. Association of Changes in Diet Quality with Total and Cause-Specific Mortality. N Engl J Med. 2017;377(2):143-153.

fruit

Quel est le sens réel de ce vieil adage?

Essentiellement, tout ce qui constitue le corps provient de ce que nous ingérons. Autrement dit, vous êtes composé de la somme de tous les éléments que vous consommez – aliments, eau et suppléments nutritionnels – du meilleur au plus mauvais.

Mais ce n’est là qu’une partie de l’équation.

Dans une nouvelle étude réalisée par USANA Health Sciences et publiée dans la revue Nutrients, des scientifiques ont montré que ce que l’on mange (ou boit) peut avoir un impact considérable, notamment en influant sur la régulation des gènes – c’est-à-dire selon s’ils sont activés ou désactivés.

Les bienfaits des fruits entiers et des jus de fruits

Les observations et les données épidémiologiques montrent invariablement que la consommation de fruits favorise la santé. Quoique les spécialistes de la santé privilégient généralement les fruits entiers, les jus de fruits pressés ou conditionnés font souvent partie d’un régime alimentaire sain.

En raison de sa teneur en fibres, de son plus grand volume et de la sensation de satiété qu’il procure, le fruit entier favorise la maîtrise du poids et la régulation du glucose. Le jus de fruit pressé présente aussi certains avantages, notamment en matière de commodité, de disponibilité en tout temps, de réhydratation rapide et de variété (en les réduisant en jus, les gens obtiennent souvent un apport plus varié de fruits que s’ils les consommaient sous forme de fruits entiers). Pourtant, en dépit de ces bienfaits différents, on avait toujours supposé que les fruits entiers et les jus non transformés étaient équivalents sur le plan nutritif.

Selon de nouvelles recherches, les fruits entiers et les jus de fruits ont des effets différents sur la santé

De nouvelles recherches effectuées par les scientifiques d’USANA Health Sciences, Inc. ont révélé une autre différence intéressante entre les fruits entiers et les jus de fruits. Ainsi, il semble que les deux catégories puissent en fait apporter des bienfaits distincts en influant diversement sur la santé et le système immunitaire. Cette étude indique une différence marquée de la signature chimique (appelée méthylation ou épigénome) de régions précises de l’ADN chez les sujets consommant des fruits entiers par rapport à ceux prenant des jus de fruits.

L’épigénétique est l’étude des changements dans les organismes, causés par la modification de l’expression des gènes et non par l’altération du code génétique comme tel. Un changement épigénétique est un phénomène courant et naturel, mais il peut aussi être le résultat de plusieurs facteurs, y compris l’âge, l’environnement ou le style de vie et les problèmes de santé.

L’étude de jumeaux identiques constitue une bonne façon d’illustrer l’épigénétique. Malgré leur ADN ou code génétique identique, ils ne sont pas exactement pareils et les différences s’accentuent avec l’âge, notamment en raison des différences dans le régime alimentaire de chacun, son style de vie, son environnement, ses problèmes de santé et d’autres facteurs pouvant influer sur la façon dont ses cellules décodent les gènes.

L’étude révélait que la signature épigénétique (le code chimique permettant la désactivation ou l’activation des gènes) des consommateurs de fruits entiers était enrichie dans les gènes à proximité de voies précises, associées à l’amélioration de la fonction immunitaire, de l’intégrité chromosomique et de la préservation des télomères. En revanche, cette signature était enrichie autour des gènes associés aux voies pro-inflammatoires chez les consommateurs de jus de fruits,

Pour expliquer cette différence, les auteurs font ressortir la teneur riche en fibres naturelles des fruits entiers, lesquelles sont éliminées pendant le processus de fabrication du jus de fruit.

« Les différences épigénétiques observées dans notre étude peuvent être attribuables à la variation de la teneur en fibres entre le fruit et le jus. La fibre, une molécule largement non digestible, modifie la digestion des nutriments consommés conjointement, influant ainsi sur le site et le mécanisme intestinaux participant à l’absorption et la transformation des nutriments provenant du fruit. La décomposition des nutriments par le microbiote intestinal explique probablement en grande partie la variation dans l’absorption intestinale. »

Conclusion

L’étude conclut que, pour la première fois, la consommation de jus de fruits et de fruits entiers est associée à des incidences différentes sur l’expression des gènes. L’analyse jette aussi un nouvel éclairage sur les mécanismes moléculaires influant sur les interactions entre le régime alimentaire, les molécules cibles de signalisation cellulaire et les voies épigénétiques.

Lors d’un entretien de suivi, l’auteur principal le Dr Robert Sinnott a fortement insisté sur le fait que « de toute évidence, les fruits entiers et les jus de fruits procurent des bienfaits différents pour la santé. Ainsi, l’enfant à qui l’on donne un petit verre de jus au lieu d’un morceau de fruit entier ne reçoit pas les mêmes nutriments. »

La coauteure Jessie Johnson, Ph. D. décrit plus globalement les répercussions de cette étude en ces termes : « La compréhension de la façon dont les apports nutritionnels des fruits entiers, des boissons et des suppléments nutritionnels activent les voies de signalisation cellulaire, modulent la physiologie des cellules et, en définitive, améliorent la santé humaine, constituera une avancée majeure dans l’optimisation de la personnalisation des besoins en nutriments de chacun. »

Historiquement, on a caractérisé diversement les nutriments alimentaires : constituants essentiels des protéines, cofacteurs des enzymes, composants structurels de l’organisme, comme les os, ou antioxydants aidant à éliminer les radicaux libres. Pourtant, leur rôle est bien plus complexe : les nutriments et composés alimentaires influent aussi sur la communication des cellules et l’expression du code génétique.

Nicodemus-Johnson J, Sinnott RA. Fruit and Juice Epigenetic Signatures Are Associated with Independent Immunoregulatory Pathways. Nutrients. 2017; 9(7):752.

gardening

gardening

On dit que l’exercice et une bonne alimentation vont de pair, et c’est assurément le cas lorsqu’on jardine dans un potager. Le jardinage permet de préserver la santé et de profiter du plein air. De plus, rien de mieux pour intégrer les fruits et légumes à votre régime alimentaire, tout en faisant de l’exercice. En plus d’être saine, la culture potagère est une activité durable sur le plan environnemental. Voyez comment l’apprentissage du jardinage peut améliorer votre qualité de vie.

Le jardinage améliore et favorise une saine nutrition

Le jardinage est un passe-temps qui peut faciliter un meilleur accès quotidien à des aliments sains.  Des casse-croûte nutritifs et de savoureux repas sont à portée de main lorsque vous entretenez régulièrement un potager. Qu’il s’agisse de votre propre potager à la maison ou d’un jardin communautaire, un accès régulier aux fruits et légumes améliore la nutrition.

Des études menées auprès d’enfants fréquentant des écoles qui offrent un programme parascolaire de jardinage mettent en lumière les immenses bienfaits du jardinage pour la nutrition individuelle. Les enseignants dans ces établissements peuvent utiliser le jardin afin d’élaborer des programmes axés sur la santé et la nutrition.

Une étude de 2005 portant sur des groupes d’écoliers de quatrième année suivant ce type de programme de jardinage fournit un excellent exemple. Dans le cadre de cette étude, des enseignants ont fait état d’une amélioration des habitudes alimentaires chez des élèves qui accédaient régulièrement au jardin de leur école. Les directeurs ont aussi indiqué l’utilisation par les élèves du bar à salades de la cafétéria avait presque doublé.

Les bienfaits d’un jardin en milieu scolaire pour la santé des élèves se reflétaient aussi dans leur nutrition. L’étude a été menée auprès d’écoliers de quatrième année avant et après l’intégration du jardin d’école au programme scolaire. Ils devaient répondre par oui ou non à deux questions :  « Je mange des légumes tous les jours » et « Je suis physiquement actif tous les jours ».  Le nombre d’élèves qui ont répondu par l’affirmative après avoir participé au programme de jardinage s’est accru sensiblement.

Le jardinage : de l’exercice au quotidien

Notons  qu’au cours de l’étude précitée, les enfants participant au programme parascolaire de jardinage avaient accru leur  apport quotidien en légumes ET le temps consacré à l’exercice tous les jours. Le jardinage allie l’activité physique aux avantages du plein air.

Un jardin exige un entretien quotidien pour donner une récolte abondante. Un jardin soigneusement entretenu procure des récompenses qui peuvent certes motiver le jardinier à se mettre à l’ouvrage.  Le jardinage est une forme d’exercice cardiovasculaire modéré pour l’organisme. Tout genre d’exercice, y compris le jardinage, réduit le risque de maladie cardiaque et peut accroître la force et l’énergie.

Il peut être difficile pour les personnes âgées de trouver un programme d’exercice régulier qu’ils se sentent aptes à suivre. Le jardinage est un excellent exercice fonctionnel pour tous, y compris les aînés.  L’exercice fonctionnel regroupe des activités comme les étirements, les exercices de musculation, la levée de poids, les redressements, etc. Toutes ces activités améliorent le tonus musculaire, la souplesse et l’état de bien-être général.

Le jardinage : une meilleure auto-perception de la santé mentale

On dit aussi du jardinage qu’il fait du bien à l’âme. De nombreux aspects de cette activité appuient la véracité de cette croyance.

Le jardinage favorise la santé mentale et physique. L’entretien d’un jardin favorise une interaction régulière avec la nature. C’est aussi une occasion de se mettre au service des gens. Jardiner permet tout simplement de se sentir bien.

Un certain nombre d’études  récentes viennent confirmer la très grande importance de la relation entre l’être humain et la nature.  Une immersion en milieu naturel, notamment dans un jardin, ouvre la porte à une créativité qui permet de s’épanouir. L’intellect et l’esprit se ressourcent lorsque la technologie est mise de côté au profit de travaux au jardin.

Le jardinage exige un effort physique qui aide à conserver une tension artérielle dans la norme et à accroître la production d’endorphines. Comme ces dernières aident à donner une sensation de joie et de vitalité,  on les appelle parfois les hormones « du sentiment de bien-être ». Les endorphines sont aussi essentielles pour réduire le stress, d’où la multitude de gens qui choisissent le jardinage comme passe-temps pour soulager le stress.

Le jardinage : pour stimuler l’esprit communautaire et l’engagement citoyen

En plus d’atténuer le stress, le jardinage est une façon de servir autrui. Bon nombre de participants à un jardin communautaire offrent la récolte excédentaire de fruits et légumes aux amis et aux voisins. Cet engagement et ce service à l’égard de la communauté contribuent à un bon état d’esprit et au resserrement des liens communautaires.

Le jardin communautaire a gagné en popularité dans les voisinages éloignés d’une source fiable de produits frais, comme un marché fermier ou une épicerie. L’accès à un jardin communautaire est souvent gratuit ou on peut y participer à frais modiques.

Bon nombre de communautés aux États-Unis et ailleurs ont adopté des modèles de jardin communautaire. Signalons l’initiative California Healthy Cities de 1988 qui a établi des jardins communautaires entièrement fonctionnels et animés partout dans l’État. Financés grâce à des subventions et à même les budgets municipaux, ces jardins sont entretenus par des bénévoles et des jardiniers spécialistes.

Les programmes locaux permettent aux membres de la communauté d’accéder à des cours de cuisine, à des instructions de préparation de repas sains et à des conseils de jardinage. Les possibilités d’apprentissage pour les participants, le bénévolat et l’engagement des diverses instances locales ont certes assuré le succès des jardins communautaires.

Comme les jardins communautaires favorisent la santé publique et une excellente qualité de vie, ils continuent à prospérer dans des villes du monde entier. En plus de favoriser une alimentation et un mode de vie sains, l’engagement communautaire ainsi que la fierté civique et celle du voisinage, ces jardins contribuent aussi à la durabilité environnementale et au milieu de vie.

En résumé

Qu’il soit domestique ou communautaire, le jardin permet un excellent apprentissage de la santé et d’une saine alimentation. L’activité au jardin soulage le stress et constitue un exercice physique régulier.  Le jardinage nous permet aussi d’approfondir notre relation avec la nature, relation qui a une capacité éprouvée d’améliorer la santé mentale. Le temps de qualité passé au jardin entraîne l’engagement communautaire et la fierté partagée entre voisins. Découvrez le moyen d’acquérir le pouce vert : faites l’essai du jardinage.

 

Les micronutriments sont nécessaires pour maintenir l’efficacité de la fonction immunitaire. Les carences en micronutriments nuisent à l’immunité en diminuant la production d’anticorps, ce qui provoque un déséquilibre au niveau de la fonction immunitaire et a pour effet d’accroître le risque d’infections et de maladies. Les infections accentuent les carences et réduisent l’apport en micronutriments, […]

Une étude menée auprès de 4 700 adultes a démontré qu’en dépit de la popularité grandissante des régimes faibles en glucides, près d’un tiers des calories consommées par les Américains provient des aliments « vides » comme les sucreries et les desserts, les boissons gazeuses et les boissons alcoolisées. Les collations salées et les boissons aromatisées aux […]

Une simulation par ordinateur a été utilisée pour établir une projection relative à l’incidence annuelle excédentaire de maladies cardiaques, d’insuffisances cardiaques, de décès et de diverses causes liées à l’obésité entre 2020 et 2035. Cette prévision est modélisée à l’aide de tendances historiques observées chez des adolescents qui avaient un excès de poids en 2000 […]

picky child