Tag Archive for: cognitive functions

Le réveil vous tire brusquement du sommeil. Une nuit entière a filé en un clin d’œil. Vous vous rappelez seulement avoir posé la tête sur l’oreiller dans la noirceur. Dans ce qui vous semble quelques secondes plus tard, une sonnerie stridente vous réveille, sans pourtant qu’elle vous aide à vous rappeler le jour, le lieu où vous êtes, et peut-être même qui vous êtes.

Vous avez sans doute connu des matins comme celui-là, en vous réveillant avec l’esprit embrumé, confus et en manque de sommeil. Le simple fait de garder les yeux ouverts vous épuise et c’est une vraie torture de vous lever et de sortir de votre lit douillet. La liste de vos tâches de la journée vous paraît sans fin.

Bien sûr, vous reprenez votre aplomb et la journée passe, mais comment?  Il y a fort à parier que tout ne va pas pour le mieux et que la journée n’a rien d’aussi paisible qu’un air de musique classique. Un jour comme celui-là est au contraire bruyant et cacophonique : sonneries de téléphone, tonalité de la boîte de réception qui s’emplit et claquements de porte après un départ urgent. Et tout cela s’ajoute aux idées qui vous martèlent l’esprit : ne pas oublier ceci, en vous rappelant que vous avez justement omis de faire cela!

Votre journée peut se ressentir sérieusement d’un manque de sommeil réparateur de qualité. Il est important de vous rappeler que les effets d’un manque de sommeil ne sont pas seulement d’ordre physique, comme une sensation d’épuisement. Comme dans l’exemple précédent, un sommeil de piètre qualité ou insuffisant peut avoir des répercussions sur le plan mental et émotionnel.  Et se manifester sous forme de difficulté à vous concentrer, d’un manque d’attention et même d’agressivité. Le manque de sommeil peut aussi entraîner une perte de motivation ou de la capacité de prendre des décisions, une tendance à oublier et de l’anxiété.

Le sommeil est essentiel pour vous sentir reposé et il ne se limite pas à un répit sur le plan physique. C’est aussi l’occasion pour votre cerveau de refaire le plein et de se mobiliser. Voyons de plus près les bienfaits d’ordre physique et mental d’un sommeil régulier et de qualité.

Sommeil et santé : points positifs et négatifs

Points positifs d’un bon sommeil Points négatifs d’un sommeil médiocre
Mental Renforcement de la mémoire et du rappel de l’information Capacité de concentration réduite
Facultés d’apprentissage et de résolution de problèmes améliorées Prise de décision médiocre
Vigilance accrue Déficit d’attention
Créativité accrue Manque de motivation
Meilleure adaptabilité et plus grande résilience Incapacité de faire face au changement
Meilleure régulation des émotions Risque accru de sentiment de déprime
Physique Préservation de la santé  cardiovasculaire Risque accru de troubles cardiovasculaires et rénaux
Soutien à la régulation des hormones associées à la faim Risque accru d’obésité
Préservation d’un taux normal de sucre sanguin Risque accru de troubles de glycémie
Préservation d’un bon développement, de la croissance musculaire et de la réparation des tissus Interruption de la sécrétion de l’hormone de croissance
Soutien à la résistance immunitaire Risque accru de rhume

L’aspect scientifique du sommeil : ce qui arrive quand vous dormez 

Le sommeil, c’est la possibilité pour le corps et l’esprit de se détendre et refaire le plein. Il peut sembler à première vue que cette période est simplement une absence de conscience pendant laquelle le corps passe en mode d’inactivité. Pourtant, le corps et le cerveau sont en pleine activité pendant que vous dormez. Le sommeil déclenche un processus qui vous repose, vous répare et recharge vos batteries. Voyez de plus près ce qui se passe pendant les quatre stades du sommeil.

Le premier stade correspond à la période entre l’état de veille et le sommeil. C’est la phase du ralentissement : les muscles se dénouent, la fréquence cardiaque et la respiration baissent et la modulation des ondes cérébrales s’amorce.

Au deuxième stade, le sommeil est léger. Les muscles continuent à se détendre, la baisse de la fréquence cardiaque et de la respiration s’accentue et la température corporelle baisse aussi.

Le troisième stade est celui du sommeil profond pendant lequel la fréquence cardiaque et la respiration sont à leur point le plus bas de tout le cycle du sommeil.  Les muscles sont très détendus et il serait bien difficile de vous tirer de votre torpeur. Ce stade est indissociable d’un sommeil de qualité. Si ce stade du sommeil n’est pas suffisamment long, vous ne vous sentirez pas bien reposé au réveil.

Le quatrième (et dernier) stade du cycle du sommeil s’appelle sommeil paradoxal ou REM (de l’anglais « rapid eye movement »), en fonction des mouvements oculaires rapides qui se produisent. Les trois premiers stades sont dits non paradoxaux ou non REM. Le sommeil paradoxal se distingue radicalement des trois autres stades du sommeil à plusieurs égards. La fréquence cardiaque et la respiration s’accélèrent et peuvent devenir irrégulières. Les yeux bougent rapidement sous les paupières closes et l’activité cérébrale s’accentue. C’est aussi à ce stade que nous rêvons le plus souvent. Nos membres peuvent même paralyser temporairement, ce qui est une mesure de protection pour empêcher le corps d’effectuer des mouvements auxquels nous rêvons.

Les quatre stades se succèdent jusqu’au moment du réveil. Pour conserver une bonne acuité toute la journée, il faut avoir profité à la fois du sommeil paradoxal et non paradoxal. À défaut de profiter des deux, la stabilité de la mémoire peut en souffrir. Comme vous en avez sans doute fait l’expérience, après avoir passé une nuit blanche ou presque dépourvue de sommeil, il peut être très difficile de se souvenir rapidement d’une information toute simple.

Les facteurs qui influent sur le sommeil

Un bon sommeil peut paraître comme un casse-tête complexe, avec les nombreux facteurs qui influent sur sa qualité et sa durée. Si vous avez de la difficulté à passer une bonne nuit, essayez de surveiller les facteurs qui suivent et de les noter dans un carnet pendant la journée ou d’en faire un résumé avant d’aller au lit. D’une façon ou d’une autre, un tour d’horizon de votre alimentation, de vos activités et de votre état émotionnel pendant la journée peut vous indiquer quels facteurs améliorent ou dégradent la qualité de votre sommeil :

  • La caféine : Règle générale, ce stimulant réveille le corps et prévient la sensation de fatigue. En fait, la caféine bloque l’adénosine, une substance chimique secrétée par l’organisme et qui cause de la somnolence. Bien que l’ingestion de caféine puisse être bénéfique le matin ou pendant une journée très chargée, le fait d’en boire une grande quantité en fin d’après-midi ou en début de soirée peut altérer le sommeil.
  • L’alcool : Une forte consommation de boissons alcoolisées à une heure tardive peut perturber la modulation du sommeil. Plus précisément, elle peut déranger le sommeil paradoxal, ce qui entraîne des cycles de sommeil incomplets. En termes plus simples, les effets diurétiques de l’alcool occasionnent des besoins plus urgents d’uriner, ce qui entraîne des visites plus fréquentes à la salle de bains et perturbe votre sommeil.
  • L’alimentation : Le moment et la nature de votre dernier repas peuvent influer sur votre état de préparation au sommeil. Songez seulement à la hausse du taux de sucre sanguin causée par un repas ou une collation. Un regain d’énergie aussi tard dans la journée peut vous empêcher de vous détendre facilement.
  • L’activité physique : L’exercice régulier peut  vous aider à respecter une heure précise pour aller au lit. Veillez simplement à ne pas faire de l’exercice trop tard dans la soirée à l’approche de l’heure du coucher, car votre corps n’aura pas le temps de reprendre son rythme normal avant que vous alliez au lit.
  • Le stress et l’état émotionnel : Repensez au stress subi ou à votre état émotionnel pendant la journée. Si vous vous sentez particulièrement fatigué, inquiet ou stressé, il peut être difficile de retrouver la tranquillité d’esprit au moment d’aller dormir.
  • L’intensité lumineuse : Une lumière omniprésente peut influer sur la production de l’hormone du sommeil. Dormez dans une pièce sombre et éteignez tous les écrans lumineux (téléviseur, téléphone et tablette) avant de vous coucher.

Sept conseils pour un repos de meilleure qualité

Lorsque vous aurez pris des notes toute la semaine, certaines tendances pourront se préciser. Vous découvrirez des indices révélateurs dont vous pourrez tenir compte afin de vous préparer un rituel de détente avant d’aller au lit. Si vous n’aimez pas prendre des notes ou voulez simplement avoir des suggestions faciles à suivre, voici sept conseils pour profiter d’un sommeil réparateur :

  1. Buvez moins de café ou évitez d’en consommer après une certaine heure.
  2. Consommez des boissons alcoolisées avec modération ou cessez d’en boire après une heure déterminée, afin que votre organisme se rétablisse avant l’heure du coucher.
  3. Évitez de prendre un repas ou une collation après le souper à une heure trop tardive.
  4. Faites de l’exercice régulier, de préférence en début de journée. Un bon point de départ est une séance de 20 minutes par jour que vous pourrez prolonger par la suite.
  5. Prévoyez au moins sept heures de sommeil, Même si vous pouvez avoir besoin de dormir plus longtemps, c’est la cible à atteindre si vous passez normalement moins de temps à dormir que cette période minimale. Comme il se peut que vous ne réussissiez pas à dormir immédiatement pendant sept heures, allez au lit un peu plus tôt graduellement pour mieux faire la transition.
  6. Fixez-vous une heure régulière pour aller vous coucher et vous lever et respectez cet horaire même le week-end. Ce genre de rituel aide l’horloge interne de l’organisme à conserver son rythme.
  7. Intégrez à votre rituel de détente la relaxation et la méditation. Éteignez les écrans, tamisez la lumière de votre chambre et faites jouer de la musique instrumentale douce. Avant de vous coucher, des étirements légers peuvent aider à relâcher la tension physique.

À propos de l’auteure

Jenna Templeton est une éducatrice en santé et une rédactrice scientifique indépendante qui vit à Salt Lake City au Utah. Après avoir obtenu un baccalauréat en chimie à la Virginia Tech, Jenna a passé cinq ans à faire de la recherche scientifique dans l’industrie alimentaire. Ce travail a nourri son intérêt pour le mieux-être personnel, ce qui l’a amenée à obtenir un diplôme d’études supérieures en santé, promotion et éducation de l’University of Utah. Dans ses loisirs, Jenna aime les concerts, le jardinage, la bonne chère et les randonnées dans les monts Wasatch.

Que cela nous plaise ou non, la sueur est une réalité de la vie. C’est la méthode principale par laquelle l’organisme se refroidit. La sueur est produite lorsqu’on fait de l’exercice, qu’on est stressé ou qu’on a trop chaud. La sueur elle-même n’a pas d’odeur, mais on la blâme souvent pour les effluves malodorants qui l’accompagnent. De fait, les odeurs corporelles se font bel et bien sentir après que l’on ait sué abondamment.

Cette émanation désagréable provient de l’interaction de la sueur avec l’environnement microscopique (microbiome) de la peau. Découvrez ce qui fait que votre sueur a une odeur, ce que vous pouvez faire pour l’atténuer et ce que les changements dans votre odeur corporelle signalent au sujet de votre état de santé.

Les bactéries : à l’origine des odeurs corporelles

Comme nous l’avons déjà vu, ce sont les bactéries qui sont à blâmer, et non la sueur. Lorsqu’on est actif physiquement, qu’on vit un stress émotif ou qu’on a trop chaud, l’organisme cherche à se refroidir. C’est le système de refroidissement par évaporation. Les pores à la surface de la peau permettent à la chaleur excédentaire de s’éliminer par évaporation. Une odeur acidulée se fait sentir lorsque la sueur entre en contact avec des bactéries qui vivent normalement sur la peau.

L’odeur désagréable est un sous-produit de la consommation de la sueur – secrétée par les glandes sudoripares – par les bactéries qui, lorsqu’elles dégradent la sueur, produisent un composé appelé thiol. Ce composé peut sentir l’oignon, la viande ou le soufre. C’est le thiol produit par les bactéries, et non la sueur, qui fait que les aisselles sentent mauvais. La bactérie Staphylococcus hominis, qui fait partie du microbiome normal et sain de la peau, est le principal facteur à blâmer pour ces mauvaises odeurs.

Sueurs différentes, odeurs différentes?

body odor

Bien qu’on sue pendant l’exercice, lors de grandes chaleurs ou sous l’effet du stress, toutes les sueurs n’ont pas la même odeur. En effet, il existe deux types de glandes sudoripares dans l’organisme. Chaque type de glande produit de la sueur inodore. Par contre, leur emplacement et leur microbiome uniques ont une influence sur leur odeur.

On trouve les glandes eccrines un peu partout dans l’organisme. Ces glandes s’activent lorsque la température interne augmente et elles sécrètent principalement de l’eau. Les glandes apocrines, qui se développent à la puberté, sécrètent des déchets sous la forme de protéines et de lipides. Le stress peut déclencher la production de sueur par les glandes apocrines.

Les glandes sudoripares apocrines sont associées aux odeurs corporelles et elles se trouvent en abondance près des follicules pileux, particulièrement aux aisselles et à l’aine. Ces deux régions du corps sont, on le sait, les principales sources d’odeurs corporelles. De plus, les bactéries qui produisent le malodorant thiol aiment bien vivre près des glandes apocrines. Voilà pourquoi la sueur provoquée par le stress sent plus mauvais que la sueur engendrée par la chaleur ou l’exercice.

Une bonne hygiène corporelle

La population de bactéries qui vivent sur la peau étant différente d’une personne à l’autre, l’odeur corporelle est propre à chacun. La gestion des odeurs corporelles doit donc être abordée de manière personnalisée.

Se laver fréquemment contribue à réguler le nombre de bactéries sur la peau et aide à prévenir les mauvaises odeurs, certes, mais ce n’est qu’un début.

L’utilisation de déodorant et d’antisudorifique est une méthode efficace pour maîtriser les odeurs corporelles. Ces deux produits ont des modes d’action différents, mais ils sont souvent combinés et les résultats sont très satisfaisants. Les antisudorifiques bloquent temporairement les glandes sudoripares et réduisent la quantité de sueur présente sur la peau. Les bactéries qui vivent sur la peau entrent donc en contact avec moins de sueur, ce qui atténue l’odeur dégagée.

Le déodorant change les propriétés chimiques de la peau afin que les aisselles gardent une odeur fraîche. De nombreux déodorants sont fabriqués à base d’alcool et font baisser le pH de la peau, ce qui crée un environnement acide, moins favorable aux bactéries. En plus de dissuader les bactéries de s’installer, certains déodorants contiennent des fragrances qui donnent à la peau une odeur agréable.

L’alimentation et les odeurs corporelles

L’alimentation peut avoir une influence considérable sur notre odeur. Lorsque la nourriture consommée est digérée et dégradée par l’organisme, certains sous-produits sont évacués par la sueur. Il a été montré que les aliments suivants contribuent à augmenter les odeurs corporelles.

  1. La viande rouge

La consommation d’une quantité raisonnable de viande rouge maigre est non seulement meilleure pour la santé, mais elle peut également aider à sentir meilleur. Les données tendent à montrer qu’une faible consommation de viande rouge favorise la santé du cœur et une digestion saine. Une étude scientifique intéressante a souligné qu’il en allait de même pour l’arôme personnel. En effet, après une période d’essai de deux semaines, des femmes ont trouvé que l’odeur des hommes qui avaient diminué leur consommation de viande rouge était considérablement plus agréable et attirante que celle des hommes qui avaient augmenté leur consommation de viande rouge. Donc, si vous voulez faire bonne impression lors de votre prochain rendez-vous galant, tenez-vous loin de la viande rouge.

  1. L’alcool

Des preuves d’une soirée bien arrosée peuvent se retrouver dans l’haleine et la sueur. En effet, lorsque l’organisme métabolise l’alcool, de l’acide acétique – un composé qui se retrouve communément dans le vinaigre et qui dégage une forte odeur – est libéré. L’acide acétique excédentaire est excrété par les pores de la peau. Ce composé dégage son parfum acidulé distinctif quand il se combine à la sueur. Assurez-vous de consommer de façon responsable et prenez soin d‘accompagner vos boissons alcoolisées d’un repas à haute teneur en protéines et en fibres. Votre digestion sera ainsi ralentie et les odeurs désagréables seront atténuées.

  1. La nourriture épicée

Certains aliments sont naturellement parfumés et les composés chimiques responsables de leur odeur ne sont pas entièrement dégradés avant leur élimination par l’organisme. Parmi ces aliments, on retrouve les currys, l’ail et l’oignon. Les aliments épicés sont ajoutés aux mets pour en décupler la saveur et sont utiles pour agrémenter les repas faibles en calories. En revanche, la haute teneur en soufre de ces ingrédients contribue à leur arôme et donne à l’haleine une odeur distinctive et tenace. Les mêmes odeurs se retrouvent dans les glandes sudoripares et se mélangent aux bactéries sur la peau, ce qui crée une odeur particulièrement désagréable.

Il ne faut pas en conclure pour autant qu’il faut s’en tenir à une nourriture fade. Les aliments épicés consommés avec modération sont bons pour la santé. Ces herbes et épices sont des antioxydants puissants et favoriseraient un bon métabolisme. En les intégrant périodiquement à votre alimentation, vous récoltez les bienfaits de leur effet neutralisant sur les radicaux libres, tout en évitant les mauvaises odeurs.

  1. La malbouffe

Outre sa capacité bien connue à saboter une bonne alimentation, la malbouffe peut également contribuer à l’odeur corporelle. Les aliments hautement transformés et préemballés sont remplis de calories et de sucre et ne contiennent pas de chlorophylle, une molécule aromatique.

La chlorophylle, qui donne aux plantes leur couleur verte, est un antioxydant puissant qui se retrouve naturellement dans les légumes verts. Elle neutralise tous les types de mauvaises odeurs, à partir de la sueur jusqu’aux flatulences. Elle peut également aider à éliminer les composés indésirables (détoxication) en coinçant une molécule à éliminer entre deux de ses propres molécules jusqu’à son expulsion par l’organisme. La consommation de grandes quantités de légumes verts peut donc être le meilleur moyen de réduire les odeurs corporelles désagréables.

Les signaux malodorants — Ces messages véhiculés par les odeurs corporelles

Même si le fait de masquer les odeurs corporelles indésirables fait partie de votre routine d’hygiène personnelle, il est important de savoir que des changements dans votre odeur corporelle peuvent signaler des changements dans votre état de santé.

La pression ressentie au travail et à l’école peut occasionner une augmentation notable des odeurs corporelles. En période de stress physique ou émotif, la transpiration s’accroît; il en résulte une sueur abondante avec laquelle les bactéries responsables des mauvaises odeurs peuvent se mélanger. Ce n’est pas seulement aux aisselles que les changements d’odeurs corporelles se produisent; l’haleine et l’odeur des pieds peuvent également changer.

Les pieds commencent à dégager une odeur pendant la puberté, ce qui peut continuer jusqu’à l’âge adulte. Cependant, une odeur particulièrement âcre peut être causée par des croissances fongiques. Les champignons se développent dans les milieux humides et chauds. Les chaussures de sport humides et les pieds en sueur constituent de parfaits candidats à l’infection fongique.

Afin d’éviter d’attirer d’étranges champignons, ne vous promenez pas pieds nus dans le vestiaire de votre salle d’entraînement. Gardez vos souliers de sport, vos chaussettes et surtout, vos pieds secs. Les champignons ne sont pas intéressés par les environnements secs, ce qui les empêchera de venir empester vos souliers. Changez de chaussettes souvent et utilisez deux ou trois paires de souliers en rotation afin de leur laisser le temps de bien sécher.

Une haleine sucrée est un autre changement d’odeur corporelle qu’on peut remarquer. Dans la plupart des cas, elle se manifeste chez les gens en bonne santé lorsqu’ils ne consomment pas suffisamment de glucides. L’organisme dégrade alors des acides gras pour faire le plein d’énergie, ce qui produit de l’acétone et d’autres cétones, qui donnent à l’haleine une odeur sucrée et fruitée.

Bien que la sueur puisse sembler désagréable et malodorante, elle résulte d’un processus sain et naturel. Afin d’éviter les odeurs trop fortes, prenez en considération la source de ces odeurs. L’adoption d’une bonne hygiène et l’utilisation d’un antisudorifique ou d’un déodorant peuvent aider à atténuer les odeurs dégagées par les bactéries qui vivent sur la peau. De plus, soyez attentif aux changements dans vos odeurs corporelles, car ceux-ci peuvent signaler des changements à votre état de santéh.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Références

https://www.npr.org/sections/health-shots/2015/03/31/396573607/meet-the-bacteria-that-make-a-stink-in-your-pits

https://www.mensfitness.com/nutrition/what-to-eat/8-foods-make-you-stink/slideshow

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16891352

https://www.menshealth.com/health/body-odors-signal-health-problems/slide/2

https://health.howstuffworks.com/skin-care/information/nutrition/diet-body-odor2.htm

https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/sweating-and-body-odor/diagnosis-treatment/drc-20353898

https://www.prevention.com/health/health-concerns/causes-body-odor-and-what-it-means

http://goaskalice.columbia.edu/answered-questions/getting-your-fill-chlorophyll

L’adolescence est une période cruciale du développement cérébral et de la réorganisation de nombreux systèmes régulateurs de l’organisme, comme le système hormonal. Ces changements à la puberté contribuent à la mémoire de travail, la flexibilité cognitive et la maîtrise de soi de l’adolescent.

Il est donc impératif de renforcer le cerveau au stade très important de la croissance et du développement. La vitamine D est l’un des principaux nutriments qui aident à renforcer et préserver le cerveau des adolescents.

Le cerveau et la vitamine D

Chez l’enfant et l’adolescent, tout comme chez l’adulte, la vitamine D contribue à protéger les cellules cérébrales et à soutenir le développement de nouvelles voies neurales. Elle peut aussi agir comme une hormone qui aide à optimiser la cognition et la fonction cérébrale exécutive.

Règle générale, la vitamine D provient du régime alimentaire et de l’exposition au soleil. Pourtant, les adolescents qui habitent dans des pays en haute latitude, comme la Norvège et l’Alaska (où l’ensoleillement est réduit) n’ont pas souvent un apport quotidien adéquat de ce nutriment, d’autant plus que les choix alimentaires médiocres qui sont faits à la puberté n’aident en rien la situation.

En plus d’évaluer diverses hypothèses sur le lien entre le taux de vitamine D chez des adolescents et leur fonction exécutive, une étude européenne menée en 2016 a aussi permis d’étudier la relation entre ce taux et l’auto-évaluation par les adolescents de leur santé mentale (perception personnelle de leur degré de bien-être, de bonheur et de satisfaction).

Les résultats ont validé l’hypothèse des chercheurs : la prise d’un supplément de vitamine D renforce la fonction exécutive et la santé mentale des adolescents. On a observé un rendement optimisé aux tests de résolution de problèmes et de fonction exécutive chez les adolescents qui avaient pris un supplément de vitamine D. De plus, leur santé mentale a été favorisée par le taux plus élevé de vitamine D.

Par contre, les mêmes effets bénéfiques pour le cerveau n’ont pas été ressentis par les adolescents qui ne prenaient pas un supplément de vitamine D (ou qui souffraient d’une carence de cette vitamine).

C’est ce qui explique l’importance de combler les besoins en vitamine D des adolescents. Comme le développement du cerveau est en plein essor à l’adolescence, un des moyens de favoriser une attitude proactive des adolescents à l’égard de leur fonction exécutive et de leur santé mentale consiste à s’assurer qu’ils conservent un bon taux de vitamine D.

Les données détaillées de l’étude

Cette étude montre qu’un taux adéquat de vitamine D peut être un moyen efficace de renforcer le cerveau en plein développement chez les adolescents. La prise d’un supplément de cette vitamine essentielle est sans doute la façon la plus commode d’en optimiser l’apport quotidien chez les adolescents – particulièrement chez ceux qui habitent en haute latitude. Bien que l’étude ait été menée en Norvège, les résultats peuvent être extrapolés et appliqués aux adolescents partout dans le monde.

Voici les données détaillées de l’étude et des recherches qui ont permis d’établir un lien entre la vitamine D et la fonction exécutive chez les adolescents :


L’expérience a permis d’évaluer le lien entre la prise d’un supplément de vitamine D et la qualité de leur résultats dans deux tests sur la fonction exécutive. Un sondage mené auprès de tous les sujets adolescents a permis de prendre en compte leur perception personnelle de leur santé mentale.

Cinquante-deux adolescents norvégiens ont participé après la classe à cette étude. Pendant la durée de l’étude, on a donné à tous les sujets un comprimé à prendre chaque jour, mais seulement la moitié du groupe a reçu un comprimé renfermant un supplément de vitamine D.

À l’aide de prélèvements sanguins et de trois tests préalables en ligne, les chercheurs ont établi les mesures de référence pour le taux de vitamine D et le rendement de la fonction exécutive. Les deux premiers tests, appelés respectivement Tour de Londres et Tour de Hanoï, avaient pour but d’observer l’aptitude des adolescents à planifier et « voir venir » en prédisant le nombre d’étapes nécessaires à la résolution d’un problème complexe.

executive function

Le test préalable final consistait en une auto-évaluation par les adolescents de leur santé mentale. Le lien entre santé mentale et vitamine D étant déjà solidement établi, les chercheurs visaient à étayer leur essai avec cette norme.

Une première évaluation du rendement aux deux tests sur la fonction exécutive et de l’auto-évaluation de la santé mentale de chaque adolescent a été menée au début de l’étude, suivie d’une deuxième quatre à cinq mois plus tard. Étant donné la prise quotidienne d’un supplément de vitamine D par la moitié des sujets, l’objectif des chercheurs était d’avérer le bien-fondé de trois hypothèses :

  1. Les deux évaluations de la fonction exécutive mettraient en évidence les bienfaits d’un supplément de vitamine D.
  2. La prise d’un supplément de vitamine D pendant l’hiver améliorerait la perception qu’ont les adolescents de leur santé mentale.
  3. La prise d’un supplément de vitamine D accroîtrait le taux de cette vitamine chez les adolescents.

Le bien-fondé d’un apport en vitamine D

Dans les années qui ont suivi la publication de l’étude, d’autres travaux de recherche ont aussi établi un rapport similaire entre le cerveau et la vitamine D. Par ailleurs, les adolescents ne sont pas les seuls pour qui la vitamine D peut être bénéfique. Il est impératif de fournir aux jeunes enfants l’apport quotidien recommandé en vitamine D qu’il leur faut afin de soutenir le développement de leur motricité fine et d’établir le fondement de leur bien-être mental.

Voyez comment la vitamine D contribue de multiples façons à optimiser la santé cérébrale. Consultez les ressources suivantes et lisez cette étude.