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exercise and aging

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La plupart des gens connaissent les principes de base pour rester en santé – du moins en théorie. Une alimentation nutritive, l’exercice régulier et un sommeil suffisant. Pourtant, il y aurait lieu d’améliorer la mise en pratique de ces saines habitudes. Bien sûr, la perfection n’est pas de ce monde et il peut être difficile de changer lorsque les habitudes de vie sont bien ancrées depuis des années.

La bonne nouvelle : il est possible de favoriser la santé à tous les âges, même lorsque nous avons tardé à apporter les changements qu’il aurait fallu pour vivre plus sainement. Il n’est jamais trop tard pour adopter les meilleures habitudes de vie possibles.

Bon nombre de gens – surtout d’âge moyen ou avancé – estiment avoir dépassé le point de non-retour dans leur cheminement vers la santé. Ils pensent qu’il est trop tard pour apporter à leur style de vie des changements bénéfiques pour leur santé. Des études concluent pourtant que des changements de style de vie apportent des bienfaits pour la santé, quel que soit notre âge.

En d’autres mots, il n’est jamais trop tard pour prendre soin de notre santé et pour apprendre à faire ce qu’il faut pour notre corps. Il faut d’abord connaître le fondement scientifique des conseils santé pour ensuite les mettre en pratique à tout âge afin de favoriser notre santé physique et mentale tout notre vie.

La neuroplasticité : habitudes, changements et vieillissement cérébral

Les humains sont des êtres d’habitude. Le quotidien est un enchaînement de routines – repas, travail, sommeil et loisirs. Comme vous le savez sans doute déjà, il est difficile de renoncer à des habitudes ou d’en adopter de nouvelles.

C’est un phénomène que peut expliquer la neurologie. La répétition de comportements ou d’activités entraîne l’établissement de circuits entre les neurones du cerveau qui rajustent leur façon d’enclencher le codage d’un comportement ou d’une activité comme une habitude. Ainsi, le comportement ou l’activité devient en quelque sorte un branchement dans le cerveau.

Ces habitudes bien ancrées sont naturellement difficiles – mais pas impossibles – à changer. Notre aptitude à changer nos habitudes tient en partie à la neuroplasticité, qui est simplement la capacité du cerveau à changer.

De la petite enfance à l’enfance (et même au début de l’âge adulte), la plasticité cérébrale est prodigieuse. Le cerveau change et se développe facilement. Avec le temps, ce processus ralentit à tel point que les scientifiques ont longtemps cru à la disparition complète de la neuroplasticité vers l’âge de 25 ans. Autrement dit, ils estimaient que les circuits cérébraux étaient entièrement établis dans la mi-vingtaine.

Des études récentes indiquent cependant que c’est loin d’être le cas. Le cerveau peut établir de nouvelles connexions, créer des neurones et modifier sa structure à tous les âges. Même si le processus peut sembler différent avec l’âge, il est toujours possible.

En conclusion, on peut arriver à faire du neuf avec du vieux. Plus important encore, on peut adopter à tout âge de nouvelles habitudes bénéfiques pour la santé.

Finis les mauvais penchants : les bienfaits de renoncer aujourd’hui même aux habitudes malsaines

Lorsque les gens envisagent de renoncer à des habitudes de longue date – tabagisme, consommation excessive d’alcool ou d’aliments transformés – ils se demandent souvent si la différence en vaudra le coût.

La réponse est simple. En abandonnant les plus tôt possible des habitudes malsaines, on peut obtenir des effets positif très marqués sur la santé.

Prenons par exemple le tabagisme. Pour quelqu’un qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 20 ans, une journée de plus à fumer peut sembler dérisoire. Pourtant, les bienfaits pour la santé de renoncer au tabagisme, comme le risque plus faible de maladie cardiaque, se font sentir après une seule journée.

Il faut vous rappeler que si vous avez pour objectif d’abandonner des habitudes malsaines, il faut commencer quelque part. Chaque jour où vous gardez le cap sur votre objectif, vous faites ce qu’il faut pour rétablir les circuits dans votre cerveau. Même si les bienfaits pour la santé ne sont pas immédiats, vous créez de nouvelles voies neurales qui vous aideront à conserver un style de vie plus sain.

Apporter des changements : comment prendre soin de votre corps avec l’âge

Les habitudes acquises au début de l’âge adulte sont des facteurs qui détermineront votre profil de santé plus tard dans la vie. En fonction de votre style de vie, le risque de maladies graves évoluera. Ce risque statistique n’est pourtant pas coulé dans le béton.

À partir de la soixantaine et même plus loin, on peut constater les effets bénéfiques d’une amélioration de notre régime alimentaire, de notre forme physique et de notre santé mentale. Ensemble, ces changements positifs peuvent ouvrir la voie vers une vie heureuse et en santé jusqu’à un âge très avancé. Que vous soyez adolescent, jeune adulte, d’âge moyen ou plus vieux, suivez ces conseils pour renforcer votre santé à tout âge :

  • Intégrez l’exercice à votre régime quotidien : Que ce soit la marche, la musculation ou l’exercice cardio intensif, l’activité physique est importante, quel que soit votre âge. Chez le jeune adulte, une activité physique soutenue améliore la santé cardiovasculaire et respiratoire, en plus de contribuer à préserver sa bonne forme physique plus tard dans la vie.
    Pour la personne d’âge moyen ou avancé, l’activité physique est tout aussi importante, sinon plus. Une activité physique accrue peut favoriser la santé cardiovasculaire globale, et plus encore. Chez les adultes plus âgés, l’activité physique contribue à préserver la force musculaire, ce qui les aide à conserver leur mobilité afin de mener à bien leurs tâches quotidiennes.
  • Consommez des aliments nutritifs : Le régime alimentaire a une incidence sur presque tous les aspects de la vie. Comme les aliments sont un carburant pour l’organisme, il faut lui fournir les nutriments dont il a besoin pour assurer son fonctionnement efficace toute la vie. Pendant l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte, le régime alimentaire est la source de carburant nécessaire à l’organisme pour assurer la croissance et le développement.
    Avec l’âge, le régime alimentaire peut contribuer à conserver un poids santé – qui diffère pour chacun – et favoriser la santé du corps tout entier pendant toute votre vie.
    De plus, une saine alimentation peut simplement vous aider à mieux vous sentir. Les personnes qui consomment des aliments nutritifs se disent souvent plus rassasiées et énergiques pendant la journée, bien qu’il soit difficile de dire dans quelle mesure.. C’est assurément un bienfait dont vous pouvez profiter à tout âge.
  • Gardez votre cerveau actif : Une promenade dans la nature, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence comptent parmi les nombreuses activités qui toute votre vie vous permettront de garder votre cerveau actif pendant toute votre vie. Le cerveau aime les défis – pourquoi ne pas lui en lancer un?
    En vous efforçant d’apprendre pendant toute la vie, vous pourrez maintenir votre activité cérébrale. La neuroplasticité s’en trouve favorisée et la capacité de votre cerveau à apprendre et à se développer se maintient jusqu’à un âge avancé. L’activité et la stimulation cérébrales peuvent aussi optimiser la santé mentale toute la vie.

Gardez un état d’esprit positif pour rester en santé au fil des ans

Quel que soit votre âge, pour prendre soin de votre santé, il faut adopter un état d’esprit axé sur votre croissance personnelle. Autrement dit, vous devez croire que votre santé et votre style de vie peuvent changer pour le mieux. Il suffit d’y mettre le temps et les efforts.

Rappelez-vous : il ne faut pas nécessairement apporter tous ces changements du même coup. Commencez tout doucement, en vous fixant progressivement des objectifs plus ambitieux. Il est normal d’avoir des manquements, mais il n’en tient qu’à vous de reprendre la bonne voie. Qu’attendez-vous? Faites un premier pas sur la voie de la santé – aussi modeste qu’il soit.

puzzle solving

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Personne n’échappe au vieillissement. Par contre, vous n’avez pas nécessairement à vous inquiéter de votre santé cérébrale en prenant de l’âge.

Il est vrai que le vieillissement a une incidence sur le cerveau. À mesure que le cerveau et le corps changent au fil du temps, la mémoire s’en ressent quelque peu. Vous avez cependant le pouvoir de préserver votre santé cérébrale à mesure que les années s’accumulent. La solution : adopter dès maintenant des comportements sains pour conserver votre acuité mentale et imprégner le cerveau de bonnes habitudes pour l’avenir.

La santé cérébrale – Comportement no 1 : ciblez les bons aliments pour le cerveau

Lorsqu’il est question de « nutrition saine », les gras sont souvent le dernier macronutriment qui nous vient à l’esprit. Pourtant, les bons gras sont essentiels à la santé cérébrale! En fait, plus de la moitié du cerveau est constituée de matières grasses.

Les bons gras (ceux provenant des plantes et de certains poissons) jouent un rôle vital dans la structure et la fonction du cerveau et de ses cellules. La meilleure source de ces gras essentiels se trouve dans les acides gras oméga 3 présents dans les noix, les graines et les poissons gras comme le saumon, le maquereau, les anchois et les sardines.

En plus de renfermer de bons gras, une alimentation saine pour le cerveau doit aussi intégrer une multitude de légumes-feuilles (comme les épinards), des légumes comme le brocoli et des petits fruits.

Un truc tout simple pour favoriser la santé cérébrale : remplacer le pain et les pommes de terre en purée par des aliments plus sains, par exemple un plat d’accompagnement comme un légume vert ou des choux-fleurs en purée. Pour les casse-croûte, pensez à remplacer les croustilles et biscuits par des noix et graines. Autre conseil dans la planification de vos repas : prévoyez deux ou trois portions hebdomadaires de poisson ou de protéines saines, avec aussi les bons gras énumérés plus haut.

La santé cérébrale – Comportement no 2 : faites de l’exercice!

Le cerveau consomme plus d’énergie que tout autre organe du corps. Pour trouver la source d’énergie appropriée, le cœur approvisionne le cerveau en nutriments et oxygène dans la circulation sanguine.

Un des principaux moyens à prendre pour vous assurer que votre cerveau obtient l’énergie qu’il lui faut consiste à protéger votre cœur et vos vaisseaux sanguins. À cet égard, l’exercice est un comportement sain qui a fait ses preuves. Lorsque vous faites de l’exercice, le cœur fait circuler plus de sang dans tout l’organisme, y compris le cerveau.

Dans vos séances d’exercice, variez d’un jour à l’autre le genre d’activité physique et votre programme. En combinant différents types d’exercice, vous stimulerez votre intérêt.

À titre d’exemple, vous pourriez faire des exercices aérobiques le premier jour : saut à la corde, natation ou marche. Puis, le lendemain, opter pour des exercices d’entraînement contre résistance – par exemple, des poids et haltères. Vous pourriez même apporter des variations dans le même programme. L’important, c’est de bouger et tenir votre cerveau en éveil!

Santé cérébrale – Comportement no 3 : obtenez un sommeil de qualité

Une des meilleures façons de soutenir votre santé cérébrale en prenant de l’âge, c’est d’avoir chaque nuit un sommeil de qualité d’une durée ininterrompue de six à huit heures. Ce sommeil bienfaisant donne à votre cerveau suffisamment de temps pour traiter les expériences de la journée et remplir ses fonctions de réparation naturelle.

Comparez cela à la maintenance quotidienne nécessaire pour un appareil sensible et puissant. À défaut de l’exécuter, vous risquez d’endommager ses pièces, avec comme conséquence éventuelle un fonctionnement qui laisse à désirer.

En se privant régulièrement d’un sommeil de qualité, on risque de subir des conséquences sérieuses plus tard dans la vie. Une étude a conclu que les personnes qui dorment régulièrement six heures ou moins par nuit courent 30 % plus de risques d’avoir des déficiences cognitives.

Si vous éprouvez des problèmes de sommeil, votre environnement est peut-être en cause. Mettez de côté les téléphones et autres écrans une heure ou deux avant d’aller au lit. En raison de la lumière émise par ces appareils, vous pourriez avoir de la difficulté à vous endormir.

D’autres facteurs dans votre environnement risquent de diminuer votre capacité à trouver le sommeil, entre autres la température, la lumière ambiante, des sons ou un animal de compagnie. Il faut aussi éviter d’utiliser le lit à des fins autres que celles auxquelles il est destiné (le travail à domicile, par exemple), de telle sorte que votre cerveau évite d’associer le lit à l’exécution d’autres tâches.

Vos activités avant d’aller au lit peuvent aussi perturber votre cycle de sommeil. Évitez de consommer de l’alcool ou des boissons contenant de la caféine au cours de la soirée et efforcez-vous de conserver le même cycle veille-sommeil chaque jour dans toute la mesure du possible.

La santé cérébrale – Comportement no 4 : stimulez votre matière grise chaque jour

Votre cerveau ne cesse de se développer et de s’adapter à chaque expérience que vous vivez. Pour préserver votre santé cérébrale, vous devez l’encourager à continuer d’apprendre et de se développer.

Bon nombre d’activités peuvent être considérées comme des exercices cérébraux susceptibles de stimuler l’esprit, garder le cerveau en santé et assurer sa capacité d’adaptation. Vous pourriez, par exemple, essayer quelque chose de nouveau! Pourquoi pas le tricot, la peinture, une nouvelle recette de cuisine, un instrument de musique, ou tout simplement un stylo et du papier. Peu importe vos résultats; ce qui compte, c’est de vous mettre à la tâche et d’y trouver du plaisir.

La santé cérébrale – Comportement no 5 : passez du temps dans la nature

La vie en milieu urbain est trépidante. La circulation, les foules, le bruit et une avalanche d’informations que le cerveau est appelé à traiter sans arrêt.

Aussi utile que soit la stimulation mentale, le cerveau a besoin d’un répit pour effectuer sa tâche et pour se détendre. En plus d’un sommeil adéquat, une des meilleures façons de donner à votre cerveau la chance de respirer et d’optimiser son rendement, c’est de passer du temps dans la nature. Que vous partiez en randonnée ou que vous preniez simplement le temps de humer les fleurs dans le voisinage, la nature peut vous aider à préserver votre santé cérébrale.

Si vous n’avez pas plus de dix minutes par jour pour aller marcher, trouvez un endroit où vous pourrez faire corps avec la nature. Par exemple dans un parc ou un sentier près du travail ou de votre domicile. Les jours où vous ne pourrez aller à l’extérieur, l’écoute des sons de la nature pourrait aussi optimiser votre fonction mentale et vos réponses au stress.

La santé cérébrale – Comportement no 6 : gérez le stress sainement

Il est normal de ressentir du stress dans la vie. À petites doses, il vous garde en vie et vous protège contre les menaces potentielles.

Par contre, un stress excessif risque d’avoir bon nombre d’effets négatifs sur votre santé – y compris votre santé cérébrale. C’est pourquoi il vous faut trouver des techniques d’adaptation pour gérer le stress dans votre vie.

Ayez à votre disposition plusieurs techniques d’adaptation auxquelles vous pourrez faire appel au besoin. Comme chacun a une situation qui lui est propre, il faudra procéder par essais et erreurs pour trouver celle qui vous conviendra.

Certaines des techniques d’adaptation au stress s’appliquent aussi aux comportements sains à adopter pour soutenir la santé cérébrale. À titre d’exemple, les activités et pratiques auxquelles vous participez pour stimuler votre matière grise peuvent aussi être d’excellents moyens d’alléger le stress, et le temps passé dans la nature peut donner à votre cerveau la possibilité de se remettre à zéro et de relaxer en gardant à distance les facteurs de stress.

Vous pouvez aussi mettre en pratique des techniques de pleine conscience. La méditation, le yoga, les exercices de respiration et la méditation guidée sont autant d’excellentes options. Quelles que soient les techniques que vous choisissiez, pratiquez-les souvent de manière à gérer au mieux le stress; assurez-vous aussi que les méthodes d’adaptation que vous privilégiez soient accessibles au moment où vous en avez besoin.

La santé cérébrale – Comportement no 7 : Entretenez vos relations

Les humains sont tout naturellement des créatures sociales. Les sociétés ont pour fondement des communautés – des groupes de personnes qui travaillent ensemble pour survivre et s’épanouir.

Le besoin de contacts sociaux étant si profondément ancré dans l’existence humaine, il ne faut pas s’étonner que les relations avec autrui prennent autant d’importance dans la santé. Chez l’être humain, le cerveau est programmé de manière à tirer profit des activités stimulantes pour l’esprit, notamment en ayant des rapports sociaux.

En entretenant des relations étroites avec votre famille, vos amis, vos collègues et votre entourage, vous favorisez votre santé cérébrale à mesure que vous vieillissez. La pratique régulière d’activités sociales est un excellent moyen de stimuler votre matière grise et le soutien que vous apportent vos relations peut vous aider à alléger le stress occasionnel.

Pour mieux entretenir vos relations, prévoyez du temps chaque jour pour les contacts avec les autres. Il peut s’agir de causer brièvement avec quelqu’un à l’épicerie ou de prévoir du temps chaque jour pour prendre un repas avec votre famille ou vos amis.

Vieillir en santé à partir d’aujourd’hui

Quel que soit votre âge, le vieillissement en santé mérite toute votre attention dès maintenant. L’acquisition de saines habitudes ne se fait pas du jour au lendemain et en choisissant de soutenir votre santé cérébrale dès aujourd’hui, vous serez mieux préparé pour préserver son bon fonctionnement à mesure que vous prendrez de l’âge. On n’est jamais trop vieux– et il n’est jamais trop tard – pour prendre en main sa santé!

essential oils

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Il y a certains jours où rien ne va. Dans ces moments, nous avons intérêt à nous tourner vers les arômes apaisants des huiles essentielles. Les parfums intenses des fragrances populaires peuvent aider à évacuer les sentiments de frustration accumulés tout au long de la journée et les remplacer par un sentiment de sérénité et de calme. Toutefois, avant de vous aventurer dans la sérénité aromatique, apprenez à utiliser les huiles essentielles en toute sûreté.

Commencez à tirer avantage de la puissance des parfums apaisants en mettant en pratique les dix conseils suivants pour une utilisation adéquate des huiles essentielles.

  1. Il est important de comprendre les huiles essentielles pour en faire une utilisation sûre et efficace

Peut-être êtes-vous en mesure de reconnaître le flacon ou l’odeur d’une huile essentielle, mais il est également important de savoir ce qui entre dans la fabrication du liquide puissant qu’elle contient. La réponse la plus simple est la suivante : une grande quantité de la plante choisie pour sa fragrance.

Les avantages de l’utilisation d’une telle quantité de matière végétale dans la fabrication des huiles essentielles sont l’intensité du parfum ainsi que la variété et l’accumulation de composés végétaux importants. Cependant, ce liquide très concentré peut avoir des effets indésirables si on ne l’utilise pas correctement. Les huiles essentielles sont des substances puissantes et elles doivent être utilisées conformément au mode d’emploi.

  1. Pensez à la raison pour laquelle vous faites appel à des huiles essentielles

Il faut examiner les raisons qui vous poussent à utiliser ces outils de relaxation. Les avantages qu’il y a à utiliser des huiles essentielles sont nombreux : la détente, la création d’un environnement apaisant ou encore, la contribution à un sentiment de bien-être.

Vous devez vous interroger sur l’objectif, à savoir si vous souhaitez propager des odeurs autour de vous, ou cibler des zones précises du corps pour obtenir des sensations de fraîcheur, de chaleur ou d’apaisement.

  1. La meilleure méthode en fonction de l’objectif d’utilisation

Une fois que vous avez bien compris vos besoins, vous pouvez choisir la méthode et l’huile en fonction des résultats que vous recherchez :

  • Si vous souhaitez obtenir un effet calmant, tournez-vous vers des arômes comme la lavande, le géranium, la rose, l’ylang ylang et la vanille.
  • Si vous recherchez un effet énergisant, vous pouvez opter pour les agrumes, le thym, la menthe poivrée et la cannelle.
  • Si vous souhaitez changer l’odeur de votre environnement, vous devrez utiliser un diffuseur, diluer l’huile dans un flacon pulvérisateur ou prendre un bain avec quelques gouttes d’huiles essentielles.
  • Si vous recherchez une sensation précise sur votre corps, optez pour une application topique. Il faut cependant suivre une étape supplémentaire, présentée de manière pratique dans le prochain conseil sur les huiles essentielles.
  1. Utilisez la bonne huile de support pour les applications topiques

L’utilisation d’huiles essentielles puissantes à l’état pur peut entraîner des irritations et d’autres désagréments. Par exemple, la lavande et d’autres membres de la famille de la menthe peuvent assécher la peau après une application directe. Pour assurer une utilisation topique agréable, il faut donc employer une huile de support.

L’huile de support est une huile neutre employée pour diluer les huiles essentielles qu’on applique sur la peau. À cet égard, il faut privilégier les huiles végétales : l’huile de noix de coco, l’huile d’olive et l’huile de pépin de raisin sont des huiles de support fréquemment utilisées.

Vous avez aussi intérêt à tester le mélange d’huile de support et d’huile essentielle sur une petite surface de peau pour voir comment votre organisme réagit avant de l’appliquer sur une plus grande surface.

  1. Optimisez votre diffuseur

Le diffuseur offre l’un des meilleurs moyens d’imprégner votre environnement immédiat des odeurs agréables et relaxantes de vos huiles essentielles préférées, et ce, en générant une bruine parfumée qui remplit la pièce, ainsi que vos narines. Les différents types de diffuseurs remplissent cette tâche de différentes manières, mais les principes de base demeurent les mêmes.

Le nettoyage et le rendement adéquats du diffuseur contribue à son bon fonctionnement. Nettoyez-le après chaque utilisation (débranchez d’abord l’appareil) et rangez-le dans un endroit sec. Et, comme toujours, suivez le mode d’emploi qui accompagne votre diffuseur.

Vous pouvez utiliser votre diffuseur pour vous amuser avec des mélanges d’huiles essentielles, en achetant des mélanges préparés à l’avance, ou encore en essayant différentes recettes. Une recherche rapide sur Google ou Pinterest vous fournira une multitude d’exemples de mélanges d’huiles, mais vous pouvez aussi expérimenter en mélangeant des créations d’arômes de votre cru.

  1. Quelques gouttes suffisent : les huiles essentielles à l’heure du bain

Vous n’avez pas besoin d’une boule surabondante de mousse pour faire de votre bain une expérience apaisante. Quelques gouttes de vos huiles essentielles préférées rehaussent l’heure du bain en vous procurant une sensation apaisante de bien-être. Et quelle que soit la taille de votre baignoire, quelques gouttes suffisent.

  1. Parfois une simple bouffée suffit

Faire couler un bain ou préparer un diffuseur prend du temps. Si vous avez besoin d’une pause aromatique rapide, dévissez simplement le bouchon et humez quelques bouffées de votre huile essentielle préférée.

  1. Faire une pratique sécuritaire des usages moins courants

C’est peut-être l’évidence même, mais la modération est la clé d’une utilisation sûre et efficace des huiles essentielles. Quelques gouttes sur les boules de séchage rafraîchiront adéquatement votre lessive. Vous pouvez aussi rehausser aisément votre savon pour les mains ou votre crème hydratante avec une goutte ou deux d’huile essentielle. Vaporisez votre lit avec un mélange d’eau et de quelques gouttes d’huile de lavande. Tenez-vous-en à quelques gouttes pour atteindre la sérénité olfactive en toute sécurité.

  1. Faire un usage sécuritaire des huiles essentielles pendant la grossesse, l’allaitement et avec les enfants

La grossesse est une période où il faut faire particulièrement attention. C’est pourquoi il faut consulter votre médecin ou un professionnel de la santé pour savoir si les huiles essentielles peuvent être utilisées pendant la grossesse et comment elles peuvent l’être.

Veillez également à garder les huiles essentielles hors de portée des enfants. Aussi, pour un usage topique sur les tout-petits, utilisez-les avec précaution et correctement diluées dans une huile de support. Il est également recommandé de consulter votre pédiatre avant d’utiliser des huiles essentielles avec les enfants.

  1. Pour éviter les problèmes, souvenez-vous de ce qu’il ne faut ÉVITER de faire en utilisant des huiles essentielles

Il y a de bonnes et de mauvaises façons de faire l’expérience du pouvoir des huiles essentielles. Voici ce qu’il ne faut PAS faire :

  • Ne les utilisez en aucun cas par voie interne. C’est dire que vous ne devez jamais injecter d’huiles. De même, ne prenez pas d’huiles essentielles par voie orale (sauf sous la direction et la supervision de votre médecin).
  • N’utilisez pas le produit à l’encontre du mode d’emploi figurant sur l’étiquette, notamment en appliquant plus de produit que recommandé ou en le faisant plus fréquemment.
  • N’utilisez pas le produit sans le diluer dans une huile de support, un diffuseur ou un vaporisateur d’eau.
  • Évitez d’exposer les muqueuses, les yeux ou la région de l’aine aux huiles essentielles. (C’est particulièrement vrai pour l’huile de menthe poivrée.) S’il vous arrive de mettre de l’huile là où il ne faut pas, employez une huile de support, et non de l’eau, pour régler le problème.
  • Ne dépassez pas le nombre de gouttes recommandé (généralement une ou deux), quelle que soit la méthode d’utilisation.
  • Cessez d’utiliser une huile essentielle qui provoque une irritation de la peau.
  • Ne diluez pas une huile essentielle dans l’eau pour une application topique. L’eau facilitera l’absorption, ce qui peut aggraver l’irritation. Utilisez plutôt une huile de support adéquate.
  • Évitez l’exposition directe au soleil après une application topique de certaines huiles essentielles, en particulier les huiles d’agrumes. L’huile de citron, par exemple, peut provoquer une irritation importante en cas d’application topique et d’exposition ultérieure au soleil. Faites un essai sur une petite surface de peau pour voir les effets avant de sortir pour une période plus longue. Il est toujours préférable de s’exposer au soleil en toute sécurité, en utilisant un parasol, un pantalon long, des manches longues et un écran solaire.
  • N’utilisez pas d’huiles essentielles sans avoir consulté un médecin ou un professionnel de la santé. C’est particulièrement pertinent pour les personnes qui ont des problèmes de santé ou qui prennent des médicaments sur ordonnance.

Chaque arôme que votre nez capte pousse votre cerveau à l’action. Les bonnes odeurs peuvent provoquer une évasion mentale vers un endroit familier ou un souvenir agréable accompagné de sensations de quiétude. Cependant, les mauvaises odeurs pourraient vous faire rebrousser chemin pour vous évader ailleurs.

Ces fortes réactions sont le résultat d’expériences durement acquises par l’homme au fil des années. Un sens de l’odorat aigu était un avantage évolutif. Il est d’ailleurs encore codé dans les générations à venir, ce qui forme leurs interactions avec le vaste monde.

Grâce à l’abondance et les avancées du monde moderne, la survie ne dépend plus de la capacité à sentir les substances avariées ou toxiques. Mais le nez peut tout de même vous aider à vous relaxer et vous détendre durant vos journées bien remplies.

Les bienfaits de l’aromathérapie : pourquoi s’entourer d’arômes agréables?

Les bonnes odeurs ont tant de succès que l’industrie mondiale de chandelles parfumées équivaut à plus de 300 millions USD par année. C’est d’autant plus si l’on compte les fragrances, les produits de bain parfumés et d’autres articles aromatiques qui sont achetés chaque jour.

L’argent indique une chose : les gens cherchent à améliorer les odeurs qui les entourent. Cette pratique date d’ailleurs de longtemps. D’anciennes traditions de partout dans le monde se sont servies d’odeurs pour améliorer leurs vies pendant des siècles.

Car le concept d’utilisation d’odeurs pour influencer l’humeur est très simple. Ainsi, les bienfaits de l’aromathérapie s’expliquent et se ressentent facilement. Voici quelques exemples :

  • Favorise les sensations de quiétude
  • Procure un sens de bien-être
  • Provoque des sensations apaisantes d’évasion et de paix
  • Créé un environnement inspirant
  • Aide à établir une sensation d’harmonie entre le corps et l’esprit
  • Suscite des sensations revitalisantes (unique à certaines odeurs)
  • Favorise une sensation de stabilité

La première étape est d’apprendre quels effets ont certaines odeurs sur vous. Il vaut toutefois mieux comprendre la science de l’aromathérapie.

La science de l’aromathérapie simplifiée

Les odeurs signalent des régions du système nerveux central qui gère les émotions, la mémoire et les actions instinctives. Découvrir la science de l’aromathérapie commence donc par le point de liaison entre le nez et le cerveau : le nerf olfactif.

La cavité nasale est remplie de récepteurs olfactifs qui recueillent de l’information sur ce qui est inhalé. L’information est ensuite envoyée vers le bulbe olfactif (situé dans le cerveau antérieur) pour être traitée.

Des régions importantes du cerveau sont reliées directement au bulbe olfactif, mais en ce qui concerne l’aromathérapie, l’hippocampe et l’amygdale sont les plus pertinents. Car ces deux régions sont respectivement liées à la mémoire et aux émotions.

Ce n’est que le côté physiologique de la science de l’aromathérapie. D’autres recherches se sont concentrées sur la manière dont ces connexions synaptiques se manifestent relativement aux arômes, à la mémoire et aux émotions. Les études ont invariablement recueilli des données soutenant le fait que les arômes rappellent des souvenirs et un ensemble de sensations — sérénité, vitalité et bien-être.

C’est aussi le cas pour les composés aromatiques étudiés chimiquement. On ne manque pas de choix, vu que les plantes odorantes contiennent des centaines de composés chimiques différents. Les plus remarquables comprennent : le limonène (du citron), le linalol (tiré de la lavande), les sesquiterpènes dans le pin et le menthol de la menthe poivrée.

Guide pour trouver l’odeur qui vous convient

Chacun a ses odeurs préférées. Celles qui apportent le sourire ou rappellent un bon souvenir. La recherche de ces odeurs qui vous calme ou détend est facilitée par les soutiens aromatiques qui se servent fréquemment des huiles essentielles (distillations puissantes de substances végétales).

Il est difficile de choisir la bonne odeur pour votre séance d’aromathérapie personnelle en raison des innombrables options offertes. Pas de panique : les approches modernes et traditionnelles peuvent vous aider à orienter vos choix.

Les odeurs qui favorisent les sensations de calme et de bien-être comprennent :

  • La lavande
  • La vanille
  • Le jasmin
  • L’ylang-ylang
  • La rose
  • La camomille
  • Le géranium
  • La bergamote
  • Le basilic

Si vous cherchez à vous sentir revitalisé, il y a aussi des odeurs qui correspondent aussi à cette sensation. Cherchez parmi les agrumes (tout particulièrement le citron et l’orange douce), la menthe poivrée, le romarin, la cannelle, le thym et l’eucalyptus pour provoquer des sensations de vivacité.

Les parfums terreux, de bois ou d’épices sont souvent considérés comme favorables à la sensation de stabilité.

Les anciennes traditions asiatiques ont adopté l’aromathérapie pendant des siècles, mais elles se basent sur des catégorisations légèrement différentes : odeurs neutres, yin et yang.

Les arômes de fleurs, d’agrumes et de fraîcheur comme la menthe poivrée sont des odeurs yin associées avec le calme. Tandis que les odeurs yang sont épicées, chaudes et énergisantes. Elles comprennent le romarin, le thym et le gingembre. L’orange et la sauge sont considérées comme neutre, tandis que la catégorisation des odeurs de bois peut varier.

Commencer votre propre exploration des bienfaits de l’aromathérapie

Chacun associe les odeurs un peu différemment. Ça veut dire que vous devrez expérimenter avec différents parfums afin de reconnaître leurs effets sur vous. Les paquets variés d’huiles essentielles sont populaires en guise de départ.

On peut aussi mélanger certains parfums pour créer un mélange intéressant. Ces combinaisons peuvent apporter des expériences d’aromathérapie. Essayez les combinaisons fréquentes suivantes :

  • Romarin, lavande, orange et menthe poivrée
  • Eucalyptus, menthe poivrée, basilic, arbre à thé et romarin
  • Citronnelle, orange, bois de cèdre, lavande et encens
  • Citron, eucalyptus et citronnelle
  • Lavande, eucalyptus et encens

Seules ou mélangées, les huiles essentielles sont ultra-concentrées de composés aromatiques. Il suffit d’ouvrir le bouchon et prendre une respiration pour faire l’expérience de sensations calmantes (ou énergisantes). On peut aussi ajouter quelques gouttes de son parfum ou mélange préféré à un diffuseur. Améliorer son bain en y ajoutant de l’arbre à thé ou du géranium est aussi une bonne idée.

Quel que soit l’approche choisie, servez-vous des odeurs en guise d’évasion et concentrez-vous à profiter d’une sensation de bien-être. Profiter des bienfaits et de la science de l’aromathérapie peut contribuer à favoriser les sensations d’évasion et de paix. L’aromathérapie est donc l’ajout idéal pour votre routine d’auto-soins.

Environ entre 13 h et 14 h chaque jour, les étudiants, les parents au foyer et les employés d’entreprise luttent tous contre un ennemi commun : la fatigue de l’après-midi. Si vous en avez déjà fait l’expérience, vous savez à quel point elle peut nuire à la productivité l’après-midi. Pour la plupart, la solution est simple : endurer en faisant le plein de caféine et de boisson énergisante. Ça fonctionne, mais y a-t-il un meilleur moyen de régler cette fatigue de l’après-midi?

Il semblerait qu’il y en a un finalement! De récentes études laissent entendre que plutôt que d’ignorer la fatigue, il vaudrait mieux y succomber. En d’autres termes : faire une sieste.

Certains pays et cultures ont intégré la sieste à leur mode de vie quotidien. Mais pour la plupart, une sieste est un luxe rare dont on peut profiter seulement durant les vacances ou la fin de semaine. Après tout, l’horaire de neuf à cinq ne laisse pas vraiment de temps pour un somme. Toutefois, au fur et à mesure que les recherches démontrent les bienfaits du somme, cela pourrait changer. D’ailleurs, certaines entreprises ont déjà commencé à expérimenter l’adoption d’un somme autorisé au bureau!

Alors, que vous soyez adepte de sommes, sceptique ou simplement curieux, voici pourquoi vous pourriez avoir besoin d’une sieste.

La science du sommeil

Le sommeil est l’une des habitudes fondamentales de la vie. Quelque chose que tout le monde (espérons-le) fait. Vous avez probablement déjà entendu dire que l’adulte moyen a besoin entre sept et neuf heures de sommeil chaque nuit, et c’est vrai. Mais pourquoi donc? Qu’est-ce qui rend le sommeil si important?

C’est une question que les scientifiques ont cherché à résoudre pendant des décennies et encore aujourd’hui chaque année de nouvelles découvertes sont faites. Voici ce que nous savons : une grande partie des avantages tirés du sommeil sont liés au cerveau, ou plus précisément : la mémoire et la plasticité cérébrale (aussi appelée neuroplasticité).

La plasticité fait référence à la capacité du cerveau à interpréter les stimulus et y répondre. Bref, en état bien reposé, le cerveau interprète plus rapidement les informations. En pratique, ça veut dire réagir à des informations visuelles plus rapidement ou simplement assimiler de l’information écrite à la première lecture. Connaissez-vous la léthargie souvent éprouvée après une mauvaise nuit de sommeil? C’est en partie causé par une plasticité cérébrale inférieure.

Le rôle du sommeil dans la consolidation mnésique est encore à l’étude. Au fil de la journée, on entrepose d’innombrables détails, faits et informations dans le cerveau. Toutefois, c’est seulement au moment de dormir que l’information est solidifiée dans la mémoire à long terme. Pendant des décennies, les chercheurs pensaient que la consolidation mnésique se produisait durant le sommeil paradoxal (REM pour « rapid eye movement »), la dernière des quatre phases. Par contre, de nouvelles recherches semblent démontrer le contraire.

Vu l’importance du rôle du sommeil dans la formation et la fixation mnémonique, la plupart des recherches liées au somme portent sur la mémoire. À suivre dans le paragraphe suivant!

Le somme et la fixation mnémonique

Si la consolidation mnésique se produisait uniquement le sommeil paradoxal, un somme ne favoriserait pas vraiment votre mémoire. Car il faut environ une heure et demie de sommeil avant d’atteindre la phase paradoxale, ce qui dépasse la durée d’une sieste en moyenne. Les scientifiques cherchent encore le lien précis entre le sommeil et la mémoire, mais une chose est claire : un petit somme peut être excellent pour la mémoire.

Est-ce que ça veut dire que faire un somme vous aidera à vous souvenir du nom du gamin qui était assis à côté de vous en première année? Non. Mais voyons voir quelles sphères de la mémoire pourraient en profiter.

La plupart reconnaissent la distinction entre les concepts de mémoire à court terme et à long terme, mais ce n’est qu’une des nombreuses catégorisations de la capacité de stockage du cerveau. La mémoire humaine est divisée en plusieurs autres catégories. Par exemple, la mémoire d’objets est associée à la capacité de se souvenir d’objets uniques à partir d’une liste. La mémoire associative, par contre, fait référence à la capacité de se souvenir de choses liées ou allant en paires. Voici des exemples : ce visage est associé à tel nom, cette voiture est toujours stationnée devant telle maison — ce genre d’associations.

Dans des études se concentrant sur la mémoire d’objets, le somme n’a aucun effet sur les souvenirs des participants. Toutefois, lorsque des individus font un somme de 90 minutes, ils ont démontré de l’amélioration relative à la mémoire associative.

Faire un somme peut même améliorer la capacité à encoder de nouvelles informations. Dans une étude, les participants devaient accomplir une tâche reliée à la mémoire associative le matin puis ont été évalués sur leur mémoire. Après cet exercice matinal, la moitié des participants ont fait un somme, et l’autre pas. Lorsque tous les participants ont été réunis le soir, ils ont dû de nouveau réaliser une tâche reliée à la mémoire associative puis ont été évalués par la suite. Les participants n’ayant pas fait de somme ont moins bien performé que le matin même — c’est-à-dire qu’ils se souvenaient de moins de paires. Tandis que ceux ayant fait un somme, vous l’aurez deviné, ont mieux performé que durant le matin.

Comment faire un bon somme : combien de temps doit-on sommeiller?

Comme dans la plupart des cas, il fait faire preuve de modération. Sommeiller trop longtemps peut amoindrir certains avantages du somme sur la santé, et avoir un impact négatif sur le sommeil la nuit.

Un bon somme doit être réparateur, et court. Il n’existe pas de longueur de somme « idéale » établie, mais les experts suggèrent de ne pas dépasser une heure et demie — le temps requis pour atteindre le sommeil paradoxal. Certains suggèrent même de faire un somme de dix à vingt minutes. Si vous avez déjà fait une sieste bien méritée, mais que vous vous êtes réveillé faible et en pire état qu’avant d’avoir fait la sieste, il est fort probable que la sieste ait été trop longue.

En plus de ce sentiment d’affaiblissement, les longs sommes peuvent dérégler votre cycle de sommeil, tout particulièrement si le somme se produit tard dans l’après-midi. Pour tirer le maximum du somme, essayez de le faire avant 15 h. Sans oublier de toujours régler une alarme. Un somme de 20 minutes ne semble peut-être pas suffisant, mais c’est peut-être tout ce dont vous avez besoin pour vous débarrasser de la fatigue de l’après-midi et pour faire croître la productivité pour le reste de la journée.

Une sieste café n’est pas un oxymore

La plupart des gens boivent du café pour mieux se réveiller ou rester éveillés, on pourrait donc croire qu’il est contre-productif de boire du café avant de faire un somme. Et pourtant : le corps prend 20 minutes avant de ressentir les effets de la caféine. Ce qui donne juste assez de temps pour faire un petit somme.

Du moins, c’est la logique adoptée par les adeptes de la « sieste café ». Ça peut sembler contre-intuitif, mais boire une tasse de café puis immédiatement s’étendre pour faire une petite sieste peut aider à se sentir plus revigoré qu’en ayant fait l’un ou l’autre uniquement.

Les avantages des siestes café sont difficilement quantifiables. Après tout, comment mesurer à quel point quelqu’un se sent « fatigué » ou « revigoré »? C’est entièrement subjectif. Cela dit, des études ont démontré que consommer 200 milligrammes (mg) de caféine (environ deux tasses de café noir ordinaire) puis de faire un somme pendant vingt minutes peut aider à se sentir plus revigoré au réveil.


Le somme à l’extrême : Le sommeil segmenté

Si vous faites souvent des sommes de trois heures ou plus, votre cycle de sommeil risque de passer d’un cycle de sommeil monophasé (c’est-à-dire une grande période de sommeil) à un cycle biphasé ou même polyphasé. Selon votre horaire, ce n’est pourtant pas nécessairement négatif.

Un cycle de sommeil biphasé signifie que la période de sommeil est divisée en deux périodes de quatre heures généralement. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit d’un cycle plus naturel chez l’humain, car il correspond aux cycles de sommeil de bien d’autres mammifères.

L’idée du sommeil biphasé est d’aller au lit lorsque le soleil se couche, dormir 4 heures, se réveiller pour quelques heures de médiation, prière, lecture, etc., puis enfin de dormir à nouveau pendant quatre heures. Certains ne jurent que par cette approche, mais malheureusement la plupart du monde est cadré en fonction du sommeil monophasé. Donc le sommeil biphasé n’est pas l’horaire le plus pratique à suivre.


Exploiter les bienfaits de somme sur la santé

Les horaires de travail traditionnels peuvent rendre le somme difficile à faire, mais au fur et à mesure que la sensibilisation sur les avantages du somme sur la santé s’accroîtra, faire une sieste au travail pourrait devenir une pratique courante. Qui sait, peut-être que cet article aura été la persuasion nécessaire pour enfin adopter la sieste à votre horaire quotidien.

Même si elle ne dure que 20 minutes, la sieste peut changer votre relation avec le travail et le boulot quotidiens! Alors, pourquoi ne pas tenter le coup? Les avantages du somme sur la santé sont déjà à votre portée — vous n’avez qu’à vous endormir.

Rien ne peut gâcher votre journée comme une nuit agitée. Vous vous couchez épuisé, dans l’espoir de vous reposer et de récupérer, mais vous vous retournez pendant des heures. Et puis vous vous réveillez, encore plus épuisé. C’est un sentiment affreux.

Après l’une de ces nuits, vous pouvez remarquer que votre vue, votre ouïe et vos autres sens sont un peu affaiblis. Alors, que se passe-t-il ? Pourquoi une mauvaise nuit de sommeil affecte-t-elle vos sens?

Même si cela n’en a pas l’air, le sommeil est un élément incroyablement complexe de la vie. Les scientifiques tentent toujours de dresser un tableau plus complet du rôle vital du sommeil pour le corps et le cerveau humains. Mais il existe déjà une multitude de recherches sur le sujet. Et certaines de ces recherches explorent le lien entre le sommeil et les sens.

Il s’avère que ce lien entre le sommeil et les sens est à double sens, voire même à plusieurs sens. Un mauvais sommeil peut réduire l’acuité des cinq sens, mais les cinq sens peuvent aussi être responsables d’une mauvaise nuit de sommeil. Et, à l’inverse, vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens avec un peu de planification.

La physiologie du sommeil

Ce n’est qu’au cours des 70 dernières années environ que les scientifiques ont pris conscience que le sommeil n’est pas une activité passive, du moins pas au niveau neurologique. Pendant que vous dormez, votre cerveau est activement engagé dans diverses activités qui aident votre cerveau et votre corps à fonctionner correctement.

Il existe deux types de sommeil : le sommeil paradoxal (REM, rapid eye movement) et le sommeil non paradoxal (NREM, non-rapid eye movement). Le sommeil est ensuite divisé en stades. Au cours des stades un à trois, connus sous le nom de sommeil calme, vous faites l’expérience du sommeil NREM. Ce n’est qu’au quatrième stade, parfois appelé sommeil actif, que le sommeil paradoxal commence.

La nature exacte de chaque stade du sommeil et des activités du cerveau au cours de chacun d’eux fait encore l’objet de débats. Mais voici ce que l’on sait : le sommeil joue un rôle essentiel dans la solidification et la compilation des souvenirs. Sans sommeil, vous aurez probablement plus de mal à vous souvenir de certaines choses. À l’origine, on pensait que la compilation des souvenirs se faisait pendant le sommeil paradoxal. Des études récentes indiquent toutefois que le sommeil lent est peut-être plus important pour le maintien d’une fonction de mémoire saine.

Le manque de sommeil peut également affecter la plasticité cérébrale, c’est-à-dire la capacité du cerveau à traiter de nouvelles informations et données. C’est là que le sommeil (ou le manque de sommeil) peut commencer à avoir un impact sur vos sens. Vos sens sont simplement des stimuli captés par divers récepteurs et interprétés par votre cerveau. Si la plasticité de votre cerveau diminue, il réagit plus lentement à cette entrée sensorielle. Et le côté interprétation des sensations ralentit.

Le sommeil et les sens : Que se passe-t-il quand on ne dort pas assez?

Comme vous venez de le lire, moins vous dormez, plus la plasticité de votre cerveau diminue, ce qui peut affecter vos sens. Mais comment cela se traduit-il concrètement ? Comment les sens sont-ils affectés exactement?

Commençons par la vision. Tout le monde sait qu’il est dangereux de conduire en état de somnolence. Mais il s’avère que s’endormir au volant n’est pas le seul danger. Dans une étude menée sur des camionneurs longue distance, les chercheurs ont tenté de mesurer les effets du manque de sommeil sur la vision.

Après 27 heures sans sommeil, les participants ont répondu à une série de stimuli visuels. Les résultats ont été à peu près conformes aux attentes : dans leur état de privation de sommeil, les participants réagissaient plus lentement aux indices visuels et ils manquaient plus d’indices que lorsqu’ils étaient bien reposés. Mais cela n’avait rien à voir avec la fonction oculaire. Les chercheurs qui ont mené l’étude ont réalisé que la déficience visuelle des participants était due à des problèmes d’ordre cognitif. En d’autres termes, les participants ne voyaient pas moins bien ; leur cerveau interprétait simplement plus lentement et moins complètement.

Lorsque la capacité de votre cerveau à interpréter les données ralentit, cela n’affecte pas seulement la vision, mais aussi tous les sens. Dans un état de manque de sommeil, vous pouvez remarquer que vous réagissez plus lentement aux stimuli auditifs (ou aux sons). Et le brouillard mental qui accompagne l’insomnie peut commencer à empiéter sur les tâches quotidiennes.

Gardez vos sens aiguisés grâce à une bonne nuit de sommeil

À ce stade, il est à espérer que vous avez retenu un fait essentiel : un mauvais sommeil peut avoir un effet négatif sur l’acuité de vos sens. Mais passons outre les aspects négatifs et concentrons-nous sur l’action et l’amélioration de soi. Cela soulève une nouvelle question : comment utiliser le lien entre le sommeil et les sens afin de les améliorer?

Eh bien, si vous vous basez sur les dernières sections de cet article, la réponse est assez claire : pour garder vos sens aiguisés, assurez-vous de dormir suffisamment. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Heureusement, en matière de sommeil, vous pouvez utiliser vos sens à votre avantage. En adoptant quelques pratiques intentionnelles, vous pouvez tirer parti de la vue, de l’ouïe, de l’odorat et du toucher pour dormir plus profondément. Mais nous y reviendrons plus tard !

Vos sens fonctionnent-ils pendant que vous dormez

Même lorsque vous dormez, vos oreilles travaillent dur. C’est pourquoi les bruits forts vous réveillent en sursaut. Du point de vue de l’évolution, c’est logique. Si votre corps et vos sens s’éteignaient complètement pendant le sommeil, vous seriez incroyablement vulnérable. Il n’y aurait aucune protection contre les prédateurs.

Au lieu de cela, vos oreilles sont constamment à l’affût de menaces potentielles. Et, même pendant votre sommeil, votre cerveau interprète activement les stimuli auditifs, décidant ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas. (C’est pourquoi vous pouvez vous réveiller en entendant les cris de votre bébé, mais pas le bruit de la climatisation).

Vos oreilles ne sont pas les seuls organes sensoriels à l’œuvre pendant votre sommeil. Si quelqu’un allume une lampe, il y a de fortes chances que vous vous réveilliez, car vos yeux continuent à recevoir des informations visuelles, même si vos paupières sont fermées. Il en va de même pour votre sens du toucher et même de l’odorat.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous et votre sommeil?

Mieux dormir grâce à vos sens

Lorsqu’il est question de sommeil, la plupart des gens se concentrent sur les moments qui le précèdent. Et si vous pouvez faire beaucoup de choses avant de vous endormir, vous pouvez aussi profiter du fait que vos sens fonctionnent encore pendant que vous dormez pour favoriser des nuits saines et réparatrices. Voici comment vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens :

  • La vue : Lorsqu’il est temps de dormir, votre corps commence à libérer l’hormone mélatonine. Mais comment sait-il quand il doit le faire ? C’est en partie des signaux lumineux et en partie le rythme circadien — qui n’est qu’une façon fantaisiste de dire l’horloge interne de votre corps. Lorsque le soleil se couche et que le monde s’assombrit, le corps commence naturellement à libérer de la mélatonine.
    Le problème, c’est que le soleil n’est pas la seule source de lumière dans votre vie. Et il y a de fortes chances que vous n’éteigniez pas les lumières avant de vous préparer pour le coucher. Vous aurez peut-être plus de chance de vous endormir et de rester endormi si vous tamisez les lumières dans l’heure qui précède votre coucher. Essayez d’éviter toute lumière vive. Eh oui, cela inclut l’écran de votre télévision et de votre téléphone.
  • L’ouïe : De toute évidence, un environnement calme est le plus propice au sommeil. Vous ne vous rendez peut-être pas compte, cependant, de tous les bruits présents dans votre vie. Qu’il s’agisse du bruit de la circulation extérieure ou de votre ventilateur, les bruits qui se fondent dans le décor lorsque vous êtes éveillé peuvent interrompre votre sommeil. Pour contrer cela, pensez à insonoriser votre chambre ou à éteindre la climatisation la nuit.
  • L’odorat : de nombreuses personnes trouvent que certaines odeurs, comme le parfum de la lavande, les aident à se détendre. En vous exposant à ces odeurs, vous pouvez vous aider à vous détendre avant de vous coucher. Le stress étant l’un des principaux responsables de l’agitation, plus vous vous détendrez avant de vous coucher, mieux vous dormirez.
    Certaines données suggèrent que ces senteurs peuvent non seulement vous aider à vous endormir, mais aussi à rester endormi. Si vous utilisez un diffuseur, envisagez de le laisser allumé toute la nuit.
  • Le toucher : Pour plusieurs, tout particulièrement pour ceux qui s’agitent dans leur sommeil à cause de l’anxiété, une couverture lourde peut apporter de grands avantages. La sensation de poids sur le corps peut avoir un effet calmant, ce qui contribue à un sommeil rapide et tranquille.
  • Le goût : Le thé à la camomille est utilisé pour favoriser un sommeil sain depuis des années — et pour de bonnes raisons. Des études ont montré que la camomille contient du flavonoïde apogène, qui peut avoir des effets sédatifs légers. Cela peut vous aider à vous sentir détendu et, à son tour, vous aider à vous endormir.

Aucune de ces suggestions n’est une solution universelle. Certaines peuvent fonctionner pour vous, d’autres non. Il ne s’agit pas de changer radicalement votre mode de vie. Au contraire, essayez simplement d’être plus attentif à vos sens et à la façon dont ils affectent votre sommeil. Et, ce faisant, essayez intentionnellement quelques-unes de ces pratiques. Nous espérons que votre sommeil vous en remerciera!

Réveillez vos sens le matin

Vous vous êtes réveillé après une bonne nuit de sommeil — et maintenant? Le matin, vous aurez probablement envie de vous débarrasser de la somnolence et de commencer votre journée. Une fois encore, vos sens (en particulier la vue) peuvent vous aider! Plutôt que de garder les rideaux tirés et d’éviter la lumière du soleil, essayez d’introduire un peu plus de lumière dans vos matinées. Cela permettra de supprimer la libération de mélatonine et de vous réveiller plus rapidement.

Cependant, vous ne voulez pas surcharger vos sens immédiatement. Allez-y doucement au début, en étant attentif à vos sens et à votre environnement. Sentez votre café et laissez-le s’imprégner de son odeur. Savourez les saveurs de votre petit-déjeuner. Le fait de ralentir un peu le matin peut vous aider à vous préparer à une journée productive.

Si vous avez déjà vu un grand chef goûter à un plat, ça vous a sans doute laissé un peu perplexe. Peuvent-ils vraiment goûter tout ça en une seule bouchée? C’est à croire que c’est un tour de magie. Pas même les saveurs les plus subtiles échappent à leur palais. Les chefs d’expérience peuvent identifier chaque saveur avec une précision qui leur permet de produire des combinaisons subtiles et délicieuses.

En général, on pense que c’est dû à un talent inné ; c’est d’ailleurs le cas pour certains. Pourtant, tout le monde (vous y compris) peut entraîner son palais à devenir plus perceptif et réceptif. Comment dans la plupart des cas dans la vie, il suffit d’un peu d’entraînement.

Tout d’abord, bonne nouvelle : développer et améliorer son palais est un processus linéaire et gratifiant. Vous pouvez commencer dès aujourd’hui votre chemin vers une vie plus goûteuse!

Pourquoi prendre la peine? Les avantages de développer et d’améliorer votre palais

Afin d’améliorer votre palais, il vaut mieux être aventureux (cette notion sera approfondie par la suite). Cependant, développer le palais n’a pas besoin d’être un processus intensif et laborieux ; vous pouvez y mettre l’effort que vous souhaitez. Mais en fin de compte, la question reste : à quoi bon? La plupart des gens aiment la nourriture et sont parfaitement satisfaits de garder leurs habitudes culinaires actuelles. Ils cuisinent et mangent les mêmes aliments, goûtent aux mêmes saveurs et finalement en sont satisfaits.

Alors, à quoi bon modifier un système qui fonctionne?

Il suffit d’écouter un chef parler de nourriture pendant deux minutes pour avoir la réponse. Ils ont entrepris d’améliorer et d’élargir leurs aptitudes et expériences gustatives. Pour un palais développé, un repas devient plus qu’un simple plat ; un nouveau lien se crée avec les aliments. Cette connexion peut ouvrir la porte à un monde de nutrition réfléchie, attentive et saine.

Convaincu? Tant mieux. Voici des conseils de développement du palais.

Commencer par les bases pour améliorer le palais : les cinq composantes de la saveur

Au fur et à mesure que votre palais se développe, vous apprenez en quelque sorte une nouvelle compétence. Et comme pour toute nouvelle compétence, il vaut mieux commencer par les bases (apprendre à marcher avant de courir, comme on dit).

Le corps peut identifier cinq saveurs de base : sucré, salé, amer, aigre et umami. Avant d’explorer les interactions entre ces saveurs créant des goûts complexes et satisfaisants, vous devriez pouvoir discerner chacune d’entre elles. Les quatre premières sont assez simples, mais l’umami peut être difficile à cerner. Le terme « umami » vient du japonais et se traduit par « goût délicieux ». On s’en sert pour décrire le goût savoureux de la viande, des champignons et du bouillon.

Percevez votre sens gustatif comme un muscle : plus vous vous exercez à discerner les saveurs, plus vous vous améliorerez. Alors la prochaine fois que vous boirez une tasse de café, prenez votre temps. Laissez-le sur votre langue. Qu’est-ce que vous goûtez? Évidemment, le café aura un goût amer, mais quoi d’autre encore? Peut-être une légère aigreur?

Faites la même chose en mangeant un fruit. Le goût prédominant sera sans doute sucré, mais vous pourriez aussi remarquer d’autres saveurs. Un peu aigre? Amer? À force de vous exercer à distinguer ces saveurs de base, vous commencerez à mieux percevoir la façon dont elles se combinent et se complètent.

Se fier à son flair, ou du moins s’en servir.

La plupart des gens associent directement le goût à la langue. Après tout, c’est bien là que sont situées les glandes gustatives. Cela dit, les capacités sensorielles des glandes gustatives sont assez limitées ; elles peuvent détecter les cinq saveurs de base, mais pas vraiment plus.

Le nez, par contre, peut détecter entre 10 000 et un billion d’odeurs uniques. À force de manger, vos sens gustatifs et olfactifs s’unissent pour créer une expérience unique de « saveur ».

En ce qui concerne l’amélioration du palais, le nez est aussi important que la bouche. Avant de manger (ou de boire), prenez le temps de sentir les arômes. Quels éléments du plat pouvez-vous distinguer simplement grâce au sens olfactif? En discernant ces odeurs, vous favorisez votre attention olfactive à mettre en valeur l’expérience gustative d’un aliment au moment de le déguster.

Sortir de sa zone de confort : améliorer le palais par l’exploration

L’une des façons les plus faciles et cruciales d’améliorer le palais est de simplement élargir la variété d’aliments que vous mangez. Si vous êtes routinier à l’épicerie ou dans la cuisine, il est peut-être temps de briser la routine.

Ça ne veut pas dire aller acheter une livre de lutefisk dès que possible. Commencez humblement. Si vous avez l’habitude de choisir des légumes verts « sûrs » comme la laitue romaine ou iceberg, essayez des betteraves, du chou frisé et des bettes. Puis tout d’un coup, vous venez de transformer le profil gustatif de la salade de ce soir.

Une autre bonne façon de découvrir de nouvelles saveurs est de plonger dans les traditions culinaires de pays et cultures étrangers. Le monde est rempli de saveurs délicieuses et diverses ; nul besoin de constamment manger ce à quoi on est habitué. Pour vous initier aux cuisines mondiales, vous pouvez commencer par manger dans un restaurant. Si vous découvrez de nouveaux plats et saveurs qui vous plaisent, vous pouvez tenter de les reproduire (et adapter) chez vous.

Vous pourriez être surpris à quel point des ingrédients bien connus se retrouvent dans des plats exotiques. Un ingrédient aussi simple que la pomme de terre (généralement apprêtée avec du sel et d’autres assaisonnements de base aux États-Unis) peut être transformée en un récipient pour une panoplie d’herbes et d’épices ; par exemple : le « aloo gobi », un plat indien populaire. Alors, allez acheter un nouveau livre de cuisine ou inscrivez-vous à un nouveau blogue culinaire — un monde de saveur vous attend!

N’oubliez pas : vous n’avez pas besoin de tout aimer. Découvrir des saveurs et des aliments que l’on n’aime pas fait partie de l’exploration.

Peser sur redémarrer grâce aux nettoyants pour palais

Les saveurs persistent dans la bouche ; certaines plus que d’autres (oignons, ail et autres ingrédients relevés). C’est ce qui peut d’ailleurs nuire à un premier baiser, et aussi à distinguer les saveurs subtiles. L’arrière-goût dans la bouche peut se mélanger à de nouvelles saveurs, masquant ou modifiant la vraie saveur de ce que vous mangez ensuite.

Heureusement, il existe une solution simple à ce problème : les nettoyants pour palais. Ces aliments à saveur neutre contribuent à dégager les morceaux résiduels de la langue et « redémarrer » votre palais. C’est d’ailleurs pourquoi les sushis sont servis avec du gingembre mariné et que certains restaurants huppés servent du sorbet entre chaque plat.

Mais soyons honnêtes, les gens ne traînent pas généralement du gingembre mariné ou du sorbet avec eux. Pas d’inquiétude, vous pouvez simplement prendre un biscuit nature, du pain blanc ou un verre d’eau pour nettoyer le palais.

Garder la bouche en santé

Aujourd’hui, tout le monde est conscient des risques de santé reliés à la cigarette. Mais même sans compter les risques de santé, la cigarette peut nuire à la capacité gustative.

Selon une étude, le lien entre la consommation de tabac et une sensibilité gustative réduite est linéaire : c’est-à-dire que plus l’on fume, moins bonne sera l’acuité gustative. La bonne nouvelle est que les dégâts aux récepteurs gustatifs ne sont pas permanents. D’ici deux mois après avoir arrêté de fumer, la plupart des fumeurs ont retrouvé un sens du goût normal.

Bien sûr, fumer n’est pas l’unique facteur pouvant nuire à la sensibilité des papilles gustatives. Essayez d’éviter aussi les aliments excessivement piquants, salés ou sucrés, car ils peuvent tous inhiber le sens du goût.

Prendre le temps de manger

La plupart de ces conseils et suggestions ont en commun une thématique : ralentir et prendre le temps de déguster. Savourer le moment. Si vous mangez constamment en route, prenez votre lunch en travaillant ou regardez la télé en soupant, votre attention est divisée. Un bon repas mérite toute votre attention.

Il existe une notion pour désigner cette pratique : manger en pleine conscience. Vous avez peut-être entendu parler de la pleine conscience en contexte de méditation ou de traitement en santé mentale. Mais vous pouvez aussi l’appliquer à l’alimentation!

Dit simplement, la pleine conscience est la pratique de se concentrer sur le présent. Quelles pensées, émotions et sensations ressentez-vous? Reconnaître et accepter chacune d’entre elles. Qu’est-ce que ça veut dire durant un repas?

Il y a plusieurs étapes à suivre durant un repas pour le rendre plus réfléchi et attentif :

  • Exprimer sa gratitude : d’abord, prenez le temps de tenir compte de l’effort, des ingrédients et de l’expertise reliés à la préparation de votre repas (cela s’applique non seulement aux repas faits maison, mais aussi au restaurant). Beaucoup a été investi dans ce repas, donc faites en sortes d’en être reconnaissant, ne serait-ce qu’intérieurement.
  • Limiter les portions : lorsque la table est remplie de délices, la volonté s’écroule. Il est tentant de se précipiter et de s’empiffrer aussi rapidement que possible. Mais en fin de compte, cela déprécie l’expérience. Commencez par de petites portions et mâchez la nourriture lentement et de façon réfléchie. Vous serez surpris à quel point les saveurs deviennent plus relevées lorsqu’on prend son temps. En ralentissant, votre corps a plus de temps pour évaluer à quel point vous êtes plein ou affamé, et vous aurez donc moins besoin de manger pour vous sentir comblé.
  • Ne pas arriver affamé à table : bon d’accord, ça peut porter à confusion. Évidemment que vous devriez avoir faim à table, car vous voulez pouvoir manger après tout. Ce que vous devriez éviter, cependant, c’est de mourir de faim avant un repas. Quand la faim est trop grande, il est difficile de ralentir et d’apprécier le repas. Essayez de trouver un équilibre entre avoir faim et trop l’être.

Un aperçu de l’avenir après avoir amélioré son palais

Imaginez : vous avez entrepris d’améliorer votre palais quelques mois auparavant, et avez graduellement commencé à profiter de nouveaux plats, saveurs et expériences. Quelle est la suite? À quel point peut-on dire que le palais est arrivé « à maturité »?

Il s’agit en fait d’une question piège. L’amélioration et le développement du palais sont un processus sans fin. À force de développer et améliorer votre palais, vous vous rendrez compte qu’il y a toujours du nouveau à essayer. C’est l’une des joies du processus, bien que ça puisse aussi paraître un peu imposant. Alors, n’oubliez pas : lancez-vous dans ce voyage à votre propre rythme.

Vous ne deviendrez peut-être pas un grand chef, et vous n’aimerez peut-être toujours pas les choux de Bruxelles. Mais finalement, tout ce qui compte est que vous ayez développé une nouvelle et excitante relation avec la nourriture et les saveurs.

Le goût, c’est ce qui rend l’activité de manger si agréable. Le goût procure tant de plaisir, et pourtant, on sous-estime les mécanismes qui le sous-tendent. La nourriture va dans la bouche, elle goûte bon (ou mauvais), puis elle est avalée. La majorité des gens tiennent pour acquis le processus du goût, en raison de sa simplicité apparente.

Demandez à n’importe qui comment fonctionne le goût et il vous répondra sans doute par l’essentiel : les papilles gustatives de la langue perçoivent les saveurs sucrées, salées, acides, amères et umami. Et ensemble, ces cinq composants créent la saveur des aliments.

Tout cela est tout à fait vrai, mais les aliments que l’on consomme ont une portée qui va bien au-delà du simple goût.

Pensez à un amateur de vin qui met le nez dans le verre avant de prendre sa première gorgée. Ou à un mangeur capricieux qui se bouche le nez pour faire passer plus facilement les aliments désagréables. Comme tout sommelier ou chef cuisinier vous le dira, il y a un lien entre le goût et l’odorat.

Mais comment – et pourquoi – le goût et l’odorat sont-ils liés? Ce sont des questions simples aux réponses compliquées. Heureusement pour vous, l’article qui suit approfondit ces questions et bien d’autres encore. Poursuivez votre lecture pour tout savoir sur le lien entre le goût et l’odorat.

Goût et saveur : il est important de les distinguer

Dans la plupart des situations, les gens utilisent indifféremment les mots goût et saveur. « Ces pâtes ont bon goût » ou « Cette pizza a beaucoup de saveur ». À toutes fins utiles, ces expressions signifient à peu près la même chose. Cependant, la relation complexe entre le goût et l’odorat nécessite un langage plus précis.

Par conséquent, penchons-nous sur la terminologie. Dans ce qui suit, le goût et la saveur correspondront à deux concepts distincts.

  • Le goût associé au sens – le processus chimique au cours duquel les récepteurs de goût réagissent aux molécules contenues dans la nourriture.
  • La saveur pour sa part est plus abstraite. Elle correspond à ce qu’on pourrait appeler le goût sans trop y penser, mais elle est en fait constituée d’un mélange de goût, d’odeur, de texture et plus encore.

En résumé, le goût servira à décrire un sens isolé. La saveur, elle, décrira l’effet global de la nourriture sur un certain nombre de sens.

Qu’est-ce que le goût?

Comme chacun des sens est un sujet complexe en soi, l’association de deux d’entre eux l’est encore plus. Pour éviter d’avoir les yeux plus gros que la panse, commençons par une question simple : comment l’organisme transpose-t-il les aliments présents dans votre bouche en une sensation de goût? Ou, pour dire les choses plus simplement, comment goûte-t-on les aliments?

Le goût, aussi appelé gustation, intervient lorsque la salive décompose et dissout suffisamment les aliments dans votre bouche pour que les molécules de ces aliments se lient aux récepteurs gustatifs. Ces derniers sont situés sur la langue, la gorge et le palais. (Fait amusant : on trouve également des récepteurs du goût dans l’estomac et dans les intestins!)

Il y a cinq types de récepteurs gustatifs, chacun correspondant à l’un des cinq goûts fondamentaux : salé, sucré, amer, acide et umami. Contrairement à la croyance populaire, les goûts spécifiques ne se limitent pas à certaines parties de la langue – les cinq types de récepteurs gustatifs se trouvent partout dans la bouche.

Lorsqu’une molécule – par exemple une molécule acide – se lie au récepteur gustatif correspondant (une papille gustative acide), la charge électrique de la cellule réceptrice change. Cette impulsion électrique est ensuite relayée à un neurone, qui envoie l’information au cerveau. Alors, votre bouche se contracte, vos yeux se plissent et vous percevez un goût acide.

Il semble étrange qu’il n’y ait que cinq goûts distincts. Pourquoi cinq? Et, plus précisément, pourquoi ces cinq-là? Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une question pour les spécialistes de la biologie évolutive.

Le rôle évolutif du goût

Au début de l’évolution humaine, le goût jouait un rôle dans la survie. Ce sens que nous tenons souvent pour acquis a aidé les premiers hominidés à faire la distinction entre les aliments nutritifs et les aliments toxiques.

Et bien que les humains aient beaucoup changé depuis lors, bon nombre de ces pulsions évolutives persistent. Avez-vous déjà eu le goût d’un sac de croustilles salées cuites au chaudron? Ou encore d’une sucrerie? C’est peut-être parce que, à un certain niveau, votre organisme associe encore ces goûts à des aliments riches en nutriments.

Mais de nos jours, les cinq goûts de base sont moins liés à la survie qu’au plaisir. La plupart des gens aiment manger, et ils ont certaines préférences alimentaires. De plus, ces préférences, bien qu’elles puissent être influencées par des facteurs évolutifs, sont largement basées sur la saveur. Et c’est ici qu’intervient l’odorat.

Un bref aperçu de l’odorat

Vous vous rappelez que les récepteurs gustatifs ne peuvent enregistrer que cinq goûts distincts? Eh bien, le nez ne connaît pas de telles limites. Les scientifiques ne se sont pas mis d’accord sur le nombre exact d’odeurs que les humains peuvent distinguer, mais ce nombre se situe entre 10 000 et 1 000 milliards. De toute manière, c’est beaucoup plus que cinq.

Toutefois, on ne sait pas exactement comment l’organisme détecte autant d’odeurs distinctes, car il n’existe que quelques centaines de types de récepteurs olfactifs. (Le cerveau est vraiment miraculeux.) Ces récepteurs, situés à l’arrière du nez, sont en fait des neurones qui vont directement au cerveau. Lorsque les molécules circulent dans le nez, elles se lient aux récepteurs olfactifs qui envoient l’information au cerveau par le nerf olfactif.

Ces notions sur les mécanismes de l’odorat suffisent pour servir de toile de fond à la discussion sur le lien entre le goût et l’odorat, mais il y a une autre distinction importante à faire.

Il existe en fait deux types d’odorat : l’olfaction directe (ou flairage) et l’olfaction rétro-nasale. Ne vous laissez pas intimider par ces termes scientifiques. Il s’agit simplement d’une façon élégante de distinguer l’endroit où l’odeur est entrée dans le nez : directe pour l’avant (par les narines), rétro-nasale pour l’arrière (par la bouche).

On oublie souvent que le nez et la bouche sont reliés. Si vous avez déjà ri en buvant de l’eau, l’une des deux choses suivantes s’est probablement produite. Ou bien vous avez toussé, postillonné et craché de l’eau par la bouche, ou bien vous avez ri jusqu’à ce que l’eau vous sorte par le nez. Dans l’olfaction rétro-nasale, les molécules empruntent le même chemin que l’eau dans le scénario mentionné plus haut : elles entrent dans la bouche, puis remontent dans la cavité nasale. Là, elles s’accrochent aux récepteurs olfactifs.

Ces notions entreront en jeu lorsque vous en saurez plus sur le rapport entre le goût et l’odorat.

Quand le goût et l’odorat interagissent: la saveur émerge

Il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu dire que l’odorat est responsable de la majeure partie de la perception de la saveur d’un aliment. Les gens adorent partager des statistiques, dont certaines prennent des proportions démesurées : une personne vous dira que 75 % du goût tient à l’odorat; une autre soutiendra que c’est plutôt 90 %. Laquelle de ces statistiques est la bonne?

C’est compliqué. Et, malheureusement, aucune bonne façon de mesurer exactement le ratio n’a encore été découverte. Voici ce que l’on sait.

L’odeur peut avoir un effet sur la perception d’une saveur de deux manières : en tant que partie intégrante de cette saveur ou en tant que force modulatrice. Dans le premier cas, l’odeur fait partie de la saveur elle-même. Dans le second cas, une odeur modifie ou ajuste la perception d’un goût.

Selon une théorie, l’olfaction directe (par les narines) agit comme une force modulatrice. Elle active le mécanisme, pour ainsi dire, en communiquant au cerveau ce à quoi il doit s’attendre de la nourriture, modifiant ainsi la saveur perçue de l’aliment.

Pensez encore une fois aux amateurs de vin. Pourquoi les dégustateurs de vin plongent-ils leur nez dans chaque verre avant de prendre la première gorgée? Cette pratique sert, en partie, à repérer les éventuelles imperfections du vin. Mais on pense aussi qu’elle permet de rehausser la saveur du vin. En humant les arômes du vin et en imaginant leurs sources, on commence à en appréhender la saveur. Ce n’est qu’ensuite, une fois que le palais des saveurs de l’imagination a été convenablement stimulé, que l’on prend une gorgée.

Ce processus ne se limite pas au vin. Des fromages forts, des oignons et de l’ail sautés ou un steak sur le gril peuvent avoir le même effet sur le nez.

Revenons à la dégustation du vin. Une fois que le vin est dans la bouche, l’autre sens de l’odorat – l’olfaction rétro-nasale – entre en jeu. Les molécules du vin flottent de la bouche jusqu’à la cavité nasale. Mais, bien sûr, l’odorat n’est pas le seul sens sollicité à ce moment-là. Pendant que ces molécules émergent, d’autres composés demeurent dans la bouche, où ils se lient aux récepteurs du goût.

Toutes ces données sensorielles sont traitées simultanément par le cerveau. Les informations en provenance des papilles gustatives et des récepteurs olfactifs se fusionnent en une seule expérience indiscernable. Comme ces deux expériences sensorielles sont si étroitement liées, l’olfaction rétro-nasale est considérée comme un élément essentiel de la saveur.

Un coup d’œil sur les chiffres – ou à leur absence – concernant le rapport entre le goût et l’odorat

La sensation d’une saveur est difficile à décrire. Mais pourquoi? Tout d’abord, elle est ancrée dans l’expérience. Pour comprendre la saveur exacte que vous goûtez, il faudrait que quelqu’un d’autre mange le même aliment.

C’est en partie la raison pour laquelle il est si difficile de déterminer quelles proportions de la saveur sont liées à l’odorat et au goût. Les scientifiques comprennent ces deux sens d’un point de vue physiologique. Cependant, la saveur est fondamentalement une question phénoménologique (c’est-à-dire basée sur l’expérience directe). La fusion des deux sens crée une expérience difficile à quantifier.

Si vous souhaitiez obtenir des chiffres, cette conclusion risque de vous décevoir. La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin de chiffres quantifiant le lien exact entre le goût et l’odorat pour apprécier un bon repas. Si le plat sent bon, goûte bon et présente une saveur exquise, pourquoi se soucier du pourcentage du travail effectué par le nez? Mettez-vous simplement à table et savourez des aliments sains et délicieux en comprenant mieux le lien entre le goût et l’odorat.

La pensée positive, c’est plus qu’une expression tendance. Vous pouvez faire l’expérience des bienfaits scientifiquement éprouvés de la positivité. Vous êtes un éternel optimiste? Bravo! Par contre, si vous voyez parfois votre verre à moitié vide, il y a de l’espoir – avec un peu d’efforts, il est relativement facile d’amener votre cerveau à ressentir le bonheur.

En plus de renforcer votre système immunitaire, un esprit positif vous aide à rester calme et à vous adapter au changement. Des études sur les effets de la pensée positive montrent même des liens avec un soutien de la santé cardiovasculaire à long terme.

Eric Kim, chercheur à la Faculté des sciences sociales et comportementales de l’université Harvard, fait observer : « Selon nos nouvelles constatations, nous devrions nous appliquer à stimuler l’optimisme, car on a montré qu’il est lié à des comportements plus sains et à une meilleure attitude face aux difficultés de la vie. »

La pensée positive déclenche dans le cerveau des substances chimiques bienfaisantes qui peuvent optimiser la santé, la capacité d’adaptation et la qualité de vie.

Les effets de la positivité sur le cerveau : le fondement scientifique

La positivité influence le cerveau par le biais de messagers chimiques. Les neurotransmetteurs – dopamine, sérotonine et oxytocine – contribuent grandement à favoriser votre santé physique et mentale en transmettant des directives de vos cellules cérébrales à vos muscles et organes. Comme ces substances chimiques aident le cerveau et le corps à fonctionner en tandem, il est important de maintenir l’équilibre entre les deux.

Bon nombre de déclencheurs libèrent les neurotransmetteurs. Assez étonnamment, c’est le cas des plantes dans votre entourage. En effet, quantité d’études indiquent que les plantes d’intérieur procurent à l’humain le sentiment d’être en meilleure santé et plus heureux, des bienfaits dont les plantes profitent elles aussi. Vous avez sans doute déjà entendu dire qu’en parlant à vos plantes, vous optimisez leur croissance. Pourquoi? Selon les hypothèses, les plantes pourraient réagir aux vibrations et au ton de la voix humaine (ou de la musique).

Or, l’humain n’est pas tellement différent. Tout comme les plantes, il réagit aux vibrations et aux sons. La vie est un océan de rythmes qui régulent plusieurs fonctions cardiaques et neurologiques. La musique et les sons peuvent favoriser le déclenchement de voies mesurables de réduction du stress et peuvent même aider à préserver une bonne fréquence cardiaque, la respiration, les mesures électroencéphalographiques, la température corporelle et la tension artérielle, à la condition que tous ces facteurs soient normaux au départ. Comme les tonalités sont aussi liées à un soutien immunitaire et endocrinien, elles peuvent elles aussi contribuer à la sensation de calme, d’énergie et de bonne humeur. C’est ce qui explique ce que vous ressentez en vos airs préférés. Lorsque vous entendez la note parfaite, vous la ressentez de la tête aux pieds.

Si les paroles bienveillantes et les bonnes vibrations – à partir de la musique jusqu’aux échanges positifs – contribuent à la croissance des plantes, imaginez le bien que vous pouvez vous faire en vous parlant d’une façon affable.

Les effets physiques de la pensée positive

La pensée positive ne saurait être bénéfique si elle encourage la « positivité toxique » qui invalide l’expérience vécue en prétendant que tout va pour le mieux. Par contre, face à une difficulté, il vaut mieux rechercher les aspects positifs au lieu de laisser les pensées négatives de prendre le dessus.

Il suffit de quelques pensées sereines pour ressentir les bienfaits avérés de la positivité, notamment :

Soutenir le système immunitaire – Lorsque l’organisme est soumis au stress occasionnel, les effets des stresseurs peuvent être nocifs pour le système endocrinien et la réponse immunitaire. Votre attitude dans une situation stressante peut aussi influer sur votre réponse immunitaire. Sous cet angle, il faut voir la positivité comme un outil qui peut apporter des bienfaits pour la santé.

Rester calme – Si les pensées négatives et intrusives exacerbent l’anxiété, le contraire est aussi vrai. L’espoir d’une conclusion heureuse est une formule salutaire qui favorise le calme, la sérénité et une humeur équilibrée.

Optimiser la résilience – La résilience se définit par l’aptitude à faire face aux problèmes. Au lieu de vous laisser abattre par les difficultés, votre positivité vous permet de passer à autre chose et de vous adapter au changement. Votre pensée positive a un reflet surprenant sur vous. La prochaine étape consiste à éduquer votre cerveau à se sentir heureux, tout en respectant la validité de toutes vos émotions.

Trois façons de mieux arriver à voir la vie du bon côté

On ne demande pas mieux que de vivre heureux et en santé grâce aux effets de la pensée positive, mais la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et il n’est pas donné à tout le monde d’avoir de garder un état d’esprit positif.

Il faut des efforts pour éduquer le cerveau à ressentir le bonheur, mais c’est ce qu’il y a de mieux à faire lorsque la vie ne tourne pas rond. Voici trois moyens de stimuler la positivité :

1. Déclencher dans le cerveau les substances chimiques du bonheur

Adoptez un style de vie qui met à l’œuvre vos neurotransmetteurs!

Bouger pour créer des pensées positives – Certains mouvements corporels libèrent les substances chimiques du bonheur dans le cerveau. Même quand vous n’en avez pas envie de sourire, le simple fait de le faire vous met de bonne humeur. En élevant les bras en signe de victoire, vous envoyez des messages de bonheur à votre cerveau. Bougez de toutes les façons qui vous font vous sentir bien – danse, natation, exercice, position debout bien droit… ou un simple sourire.

Écouter les sons et la musique qui libèrent les neurotransmetteurs – Identifiez les sons et vibrations qui ont un effet positif sur vous, par exemple la musique, le rire ou les applaudissements. Pour une thérapie sonore amusante, mettez vos écouteurs et écoutez les battements binauraux de cette piste sonore de fréquence du bonheur.

2. Vivre le moment présent

On se laisse souvent entraîner à rêvasser du passé ou de l’avenir, au point d’oublier que le temps n’existe qu’au présent. Il est possible et grandement bénéfique d’apprendre à vivre dans l’instant présent pour reprendre votre calme, éviter ressasser les mêmes pensées et vous aider à prendre de meilleures décisions. Pour mieux vivre le moment présent :

  • Concentrez-vous sur votre respiration – sentez le mouvement de l’air, regardez votre poitrine se gonfler et s’abaisser, puis comptez vos respirations.
  • Portez attention à vos sens – concentrez-vous sur ce que vous voyez, sentez, touchez, goûtez et entendez à l’instant même.
  • Méditez – faites de la méditation guidée en position assise traditionnelle ou concentrez-vous sur le bruit blanc. Vous pouvez aussi ressentir l’énergie dans vos mains, compter les assiettes que vous lavez, ou encore calculer vos pas.

3. Devenir votre meilleur ami

La positivité est une démarche intérieure. La personne dans votre tête vous parle-t-elle avec bienveillance? Vous parlez-vous à vous-même comme vous le feriez avec votre meilleur ami? Selon Jack Canfield, créateur de la série Bouillon de poulet pour l’âme (Chicken Soup for the Soul), « Les affirmations sont à l’esprit ce que l’exercice est au corps. » La répétition des affirmations aide à reprogrammer l’inconscient pour la réussite.

Le monologue intérieur positif doit être simple et crédible. Les affirmations positives auxquelles vous ne croyez pas ne sont d’aucune utilité. Essayez ces techniques :

  • Commencez doucement – Faites des affirmations simples et générales :

« J’aime sentir le soleil sur mon visage. »

« Tout ce que j’ai à faire pour l’instant, c’est de respirer. »

« Je suis déjà arrivé à surmonter des périodes difficiles. »

  • Devenez plus précis – Dès que vous avez pris confiance dans la réalité positive que vous avez créée, vous êtes prêt à vous faire des affirmations plus personnelles :

« J’accueille avec plaisir tout ce qui est bon dans ma vie. »

« Je suis en train de guérir. »

« Je suis conscient de ma valeur. »

« Je vais arriver à le faire. »

  • Prenez des notes – La puissance de vos affirmations peut s’accroître dès que vous les mettez sur papier. Ce que vous pensez s’ancre dans votre cerveau et vous obtenez une meilleure compréhension conceptuelle de vos pensées. Réécrivez souvent vos affirmations et imprégnez-vous-en.
  • Adoptez les outils numériques – Pour garder la positivité à l’esprit en tout temps, utilisez des applications qui favorisent la pleine conscience. Vous trouverez quelques suggestions utiles dans les articles suivants (en anglais seulement): 13 Best Daily Positive Affirmations Apps for 2021, The 5 Best Mood-Tracking Apps, The 7 Best Meditation Apps to Try in 2021.

La rééducation du cerveau ne se fait pas sans effort, mais les effets de la pensée positive durent toute la vie. Même si la vie n’a pas toujours que de bons côtés, apprenez à laisser la pluie arroser votre jardin. Vous pourrez alors prendre du recul et profiter d’une santé florissante.

Le cerveau est étrange, quand on y pense. Il fait fonctionner les organes et guette les signes de danger dans l’environnement. Somme toute, il vous tient en vie. Et pourtant, le cerveau peut également vous remettre à l’esprit les paroles d’une chanson populaire il y a des dizaines d’années. Il est possible de percer une partie du mystère en comprenant les notions de base de la neuroscience, mais certaines connexions cerveau-organisme continuent de soulever des questions fascinantes.

Vous êtes au bon endroit si vous souhaitez obtenir des réponses à vos questions sur le mode de collaboration entre le cerveau et l’organisme. Les six questions qui suivent vous aideront à avoir une meilleure vue d’ensemble de la connexion cerveau-organisme.

Est-ce que le cerveau participe à tous les processus et à toutes les fonctions de l’organisme?

La réponse courte, c’est oui. On pourrait croire que le cerveau a besoin de déléguer, à l’occasion, mais il surveille les changements qui surviennent partout dans l’organisme et dans l’environnement, et y réagit.

Il ne faut pas en conclure pour autant que vous avez conscience de tout ce qui se passe.

En portant attention à chacune des petites fonctions de l’organisme, on pourrait perdre la raison. C’est pourquoi bon nombre de fonctions sont essentiellement automatisées – tout particulièrement celles qui vous tiennent en vie. Ainsi, vous n’avez pas à penser à faire circuler la nourriture dans le système digestif, à réguler la circulation sanguine ou à transposer consciemment la lumière en images.

Donc, oui, le cerveau participe à tout, mais heureusement, l’attention consciente ne s’impose pas toujours.

Le cerveau communique-t-il directement avec l’ensemble de l’organisme?

La réponse dépend de ce que l’on entend par communication directe. Le cerveau n’annonce pas haut et fort que l’organisme nettoie une plaie sur un doigt à la suite d’une coupure de papier.

La communication cerveau-organisme est toutefois basée sur une étroite communication dans les deux sens.

Le système nerveux a pour tâche de relayer bon nombre de ces messages. Ces voies nerveuses permettent les communications qui sont probablement les plus directes – comme la connexion spéciale de l’axe intestin-cerveau.

Le cerveau a également recours à des messagers chimiques, par la libération de neurotransmetteurs ou d’hormones – en fonction de l’objectif visé.

La réponse au stress est un bon exemple. Le cerveau perçoit le stress et déclenche la libération d’hormones de stress comme le cortisol par les bonnes glandes. Ces messagers informent l’organisme qu’il doit se préparer à lutter ou à fuir – en intensifiant les sensations physiques du stress.

Les méthodes ne sont peut-être pas aussi simples et directes qu’on pourrait l’espérer. C’est particulièrement vrai pour les personnes qui étudient la connexion cerveau-organisme. Ces méthodes de communication restent cependant efficaces, ce qui favorise le maintien de la santé et de la bonne humeur.

Certaines parties du corps ont-elles leur place réservée dans le cerveau?

Le cerveau n’a pas un ministère des Os ou des Muscles du bras, mais certaines zones se spécialisent dans des fonctions particulières.

Voici les spécialisations de certaines zones du cerveau :

  • Cervelet : Vous pouvez remercier cette partie de votre cerveau pour vos exploits sportifs. Il a en effet pour responsabilité le mouvement, la motricité fine et l’équilibre.
  • Diencéphale : Il renferme le thalamus, l’épithalamus et l’hypothalamus. Ensemble, ils ont une influence sur l’état émotionnel, la qualité du sommeil, la mémoire, le comportement et la façon dont l’organisme maintient le statu quo en matière d’homéostasie.
  • Lobes frontaux : La partie frontale du cerveau favorise l’attention, la stratégie, le jugement et la résolution de problèmes. Elle joue également un rôle dans les habiletés motrices.
  • Lobes occipitaux : Vous êtes en mesure de lire ceci grâce à cette zone liée à la vision.
  • Lobes pariétaux : La coordination et l’interprétation de l’information en provenance des sens s’effectuent dans cette région.
  • Lobes temporaux : Cette zone vous permet de reconnaître le visage et les émotions des gens. Elle est également fondamentale dans l’apprentissage des langues parlées.
  • Tronc cérébral : Il constitue la connexion entre le cerveau et la moelle épinière. C’est la plaque tournante de l’information et des terminaisons nerveuses dans l’ensemble du corps et de la tête. Il renferme également le bulbe rachidien, qui participe au bon fonctionnement du cœur et des poumons.

Différentes parties du système immunitaire se retrouvent un peu partout dans l’organisme. Le cerveau commande-t-il réellement toutes ces cellules immunitaires?

Le système immunitaire est souvent décrit comme une armée qui patrouille les frontières de l’organisme. Dans ce scénario, on peut facilement penser que le cerveau est leur commandant, mais en réalité, leur relation n’est pas une chaîne de commandement stricte.

Il s’agit plutôt d’un travail de collaboration, avec une abondance de voies de communication entre le cerveau et le système immunitaire. Le système nerveux est directement connecté au thymus et à la moelle épinière, où sont produites les cellules, ainsi qu’au système lymphatique. Les cellules en première ligne de l’immunité sont également dotées de récepteurs pour les messages en provenance du cerveau, et elles font appel aux cytokines pour envoyer des signaux au cerveau.

La protection immunitaire résulte d’une chorégraphie complexe combinant sens, communication et réactions. Le cerveau et les cellules immunitaires forment une association parfaite, car ils sont programmés pour réagir aux changements dans l’organisme et l’environnement. Il est donc logique qu’ils travaillent ensemble à votre mieux-être.

La barrière hématoencéphalique interrompt-elle la connexion cerveau-organisme?

Oui, mais de manière sélective. La barrière hématoencéphalique protège le centre de traitement central contre les éléments peu recommandables qui circulent dans le sang.

Cette tâche s’effectue par le resserrement de l’espace entre les cellules endothéliales qui tapissent les parois des vaisseaux sanguins. Les grosses molécules – en particulier les toxines et les agents pathogènes – ne peuvent pas passer. La communication cellulaire, ainsi qu’une gamme de protéines de transport permettent une certaine flexibilité en ce qui a trait à ce qui peut franchir la barrière.

C’est donc dire que le cerveau a une façon de se protéger contre tout ce qui se trouve dans l’organisme, mais cette barrière n’entrave généralement pas les processus normaux de la connexion cerveau-organisme.

« L’esprit l’emporte sur la matière » est une devise populaire pour la pratique de l’exercice. Le cerveau est-il réellement en mesure de surmonter les facteurs physiques pour vous permettre de repousser vos limites durant l’exercice?

Votre cœur bat à grands coups, vous avez le souffle court et vos muscles sont comme de la gélatine, mais il ne reste plus que quelques minutes à votre entraînement. Vous sentez que votre corps a assez donné, mais votre cerveau vous aide à aller plus loin.

S’il en est ainsi, c’est que votre organisme envoie des signaux et que votre cerveau décide de la façon de les interpréter. Votre motivation et votre état d’esprit entrent en jeu. Votre expérience en ce qui touche le renforcement de la résilience et de l’endurance détermine également jusqu’à quel point votre cerveau vous permettra de pousser plus loin votre corps.

Vient un point où vous devez vous arrêter. Votre survie est la principale préoccupation de votre cerveau, et vous avez bel et bien des limites physiques. Si vous arrivez à un point où votre survie est menacée, ou qu’il y a une trop grande quantité d’acide lactique dans vos muscles pour continuer de courir, vous n’arriverez pas à franchir ce mur. Cela dit, votre cerveau n’en arrive pas moins à vous permettre de pousser plus fort et plus loin que vous ne pourriez le croire.