Tag Archive for: body systems

Les capacitĂ©s du corps humain sont Ă©poustouflantes. D’innombrables fonctions conscientes et inconscientes vous permettent de bouger, de penser et… de vivre. Comme une machine bien huilĂ©e, il exĂ©cute les mĂȘmes processus essentiels jour aprĂšs jour. Mais bien sĂ»r, votre corps n’est pas une machine, c’est un organisme.

Il s’avĂšre que les ĂȘtres humains sont assez complexes. Et pour comprendre le fonctionnement du corps, il faut comprendre ses parties. C’est lĂ  qu’intervient cet article.

De quoi est fait le corps humain?

Le corps humain est constituĂ© de milliards de cellules. En tant que plus petites parties vivantes du corps humain, elles sont constituĂ©es de molĂ©cules qui, Ă  leur tour, sont composĂ©es d’Ă©lĂ©ments. L’organisme compte environ deux cents types de cellules diffĂ©rentes, chacune remplissant une fonction diffĂ©rente. Les globules rouges, par exemple, transportent l’oxygĂšne, tandis que les globules blancs aident Ă  protĂ©ger l’organisme contre les infections.

Bien que cela puisse paraĂźtre Ă©trange, vos cellules ne sont pas permanentes. Des milliards de cellules meurent chaque jour dans votre corps et des milliards sont rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es. Ce renouvellement cellulaire fait partie intĂ©grante de la vie de l’organisme humain. Certaines cellules, comme les cellules de la peau, meurent et se rĂ©gĂ©nĂšrent trĂšs frĂ©quemment. D’autres, comme certaines cellules prĂ©sentes dans les os, ont des cycles de vie beaucoup plus longs.

Toutes les cellules ne fonctionnent pas indĂ©pendamment les unes des autres ; certaines collaborent en groupe pour assurer les grandes fonctions de l’organisme. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Penchons-nous sur l’organisme humain

S’il est important d’Ă©tudier les cellules et de comprendre leur rĂŽle, il est parfois nĂ©cessaire d’avoir une vue d’ensemble. La structure du corps humain peut ĂȘtre visualisĂ©e Ă  plusieurs niveaux, en agrandissant lĂ©gĂšrement chaque niveau suivant. Ceux-ci comprennent : les cellules, les tissus, les organes, les systĂšmes d’organes et l’organisme. DĂ©composons-les.

  • Les cellules : le corps est constituĂ© de milliards de cellules, dont plus de deux cents types distincts remplissent une fonction spĂ©cifique. Comme mentionnĂ© ci-dessus, les cellules sont les plus petites parties vivantes du corps humain. Des milliards de cellules meurent et se rĂ©gĂ©nĂšrent chaque jour.
  • Les tissus : les tissus sont constituĂ©s de cellules similaires, qui se regroupent pour remplir une fonction commune. Les quatre principaux types sont le tissu conjonctif, le tissu Ă©pithĂ©lial, le tissu musculaire et le tissu nerveux. Chacun d’entre eux remplit une fonction gĂ©nĂ©rale, mais peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©composĂ© en sous-tissus spĂ©cifiques ayant des fonctions plus dĂ©finies. Le tissu musculaire, par exemple, se contracte et se dilate pour faire bouger des parties du corps. Il s’agit d’une fonction gĂ©nĂ©rale. Le muscle cardiaque est un tissu qui remplit une fonction spĂ©cifique : il se contracte et se dilate pour pomper le sang dans l’organisme.
  • Les organes : lorsque deux ou plusieurs types de tissus s’associent pour remplir une fonction spĂ©cifique, ils forment un organe. On soulignera que la plupart des organes du corps contiennent les quatre types de tissus. Les organes effectuent des tĂąches spĂ©cifiques, nĂ©cessaires au bon fonctionnement de votre corps. Le cƓur, par exemple, pompe le sang oxygĂ©nĂ© dans tout le corps. Les poumons font entrer l’oxygĂšne dans le corps et rejettent le dioxyde de carbone. Le foie aide Ă  Ă©liminer les toxines.
  • Les systĂšmes d’organes : les groupes d’organes qui travaillent ensemble forment les systĂšmes d’organes. Par exemple, le cerveau et la moelle Ă©piniĂšre sont deux organes distincts contenant des nerfs qui transmettent des informations dans tout le corps. Ils appartiennent tous deux au systĂšme nerveux. Le corps humain comprend onze systĂšmes d’organes : cardiovasculaire, digestif, endocrinien, immunitaire, tĂ©gumentaire, lymphatique, musculo-squelettique, nerveux, reproductif, respiratoire et urinaire.
  • L’organisme humain : l’ensemble de ces petits Ă©lĂ©ments constitue une entitĂ© vivante unique, Ă  savoir l’organisme humain. Du niveau cellulaire aux systĂšmes d’organes, chaque partie de votre corps remplit des fonctions dans le mĂȘme but ultime : vous maintenir en vie et en bonne santĂ©.

Cinq organes dont on ne peut se passer

Si chaque partie de l’organisme humain joue un rĂŽle Ă  part entiĂšre, certaines sont plus importantes que d’autres. Le corps humain contient cinq organes vitaux sans lesquels il est impossible de survivre : le cerveau, le cƓur, les reins, le foie et les poumons. Bien qu’il soit prĂ©fĂ©rable d’aborder la santĂ© et la nutrition de maniĂšre holistique, ces organes clĂ©s peuvent vous aider Ă  vous orienter lorsque vous Ă©tudiez les subtilitĂ©s du corps humain. 

En savoir plus sur les systĂšmes d’organes

Examinons maintenant de plus prĂšs les onze systĂšmes d’organes de votre corps. Comme nous l’avons mentionnĂ©, chacun d’eux est composĂ© d’au moins deux organes ainsi que d’autres tissus. Leurs avantages uniques pour l’organisme sont dĂ©crits ci-dessous :

  • Le systĂšme cardiovasculaire : composĂ© de trois Ă©lĂ©ments principaux – le cƓur, les vaisseaux sanguins et le sang – ce systĂšme transporte l’oxygĂšne, les nutriments et le dioxyde de carbone dans tout le corps. Il travaille en Ă©troite collaboration avec le systĂšme respiratoire pour faire entrer l’oxygĂšne et Ă©jecter le dioxyde de carbone.
  • Le systĂšme digestif : la bouche, l’Ɠsophage, l’estomac, le gros intestin et l’intestin grĂȘle sont les principales parties de ce systĂšme, Ă©galement appelĂ© systĂšme gastro-intestinal. Certains nutriments sont nĂ©cessaires Ă  la survie et grĂące Ă  votre systĂšme digestif, votre corps peut absorber de la nourriture et de l’eau, les transformer et extraire ces nutriments vitaux.
  • Le systĂšme endocrinien : l’hypothalamus, l’hypophyse et la thyroĂŻde libĂšrent des hormones dans l’organisme pour activer les changements et guider les processus biologiques. ConsidĂ©rez ce systĂšme comme un rĂ©seau de communication interne, qui aide Ă  rĂ©guler la croissance et le dĂ©veloppement, l’homĂ©ostasie (l’Ă©quilibre interne constant), le mĂ©tabolisme, l’humeur, la reproduction, la fonction sexuelle et le cycle veille-sommeil.
  • Le systĂšme immunitaire : ce systĂšme proactif ne se contente pas de dĂ©fendre l’organisme contre les maladies, il joue Ă©galement un rĂŽle dans la protection de l’organisme contre les agents pathogĂšnes. Il comprend votre rate, vos amygdales, votre thymus et vos leucocytes (les globules blancs).
  • Le systĂšme tĂ©gumentaire : composĂ© de la peau, des cheveux et des ongles, ce systĂšme est responsable de la protection contre les micro-organismes externes et du maintien des fluides Ă  l’intĂ©rieur du corps.
  • Le systĂšme lymphatique : trois organes – les ganglions lymphatiques, la lymphe et les vaisseaux lymphatiques – contribuent Ă  protĂ©ger l’organisme contre les maladies et les infections.
  • Le systĂšme musculo-squelettique : comme son nom l’indique, ce systĂšme a pour fonction principale d’utiliser les muscles et le squelette pour soutenir les tissus mous du corps et permettre les mouvements. Vous serez peut-ĂȘtre surpris d’apprendre qu’il comprend Ă©galement le cartilage, les tendons et les ligaments, qui permettent de relier les os et les muscles entre eux et Ă  d’autres parties du corps.
  • Le systĂšme nerveux : composĂ© du cerveau, de la moelle Ă©piniĂšre, des nerfs et des organes sensoriels (la peau, les yeux, les oreilles, la langue et le nez), ce systĂšme a pour fonction principale de recueillir, de transfĂ©rer et d’interprĂ©ter les informations sensorielles dont le corps fait l’expĂ©rience. Et, si nĂ©cessaire, il alerte d’autres organes et systĂšmes. Par exemple, si vous voyez une voiture se diriger vers vous (un stimulus visuel), votre systĂšme nerveux peut activer votre rĂ©action de combat ou de fuite, qui indique Ă  votre cƓur de battre plus vite, Ă  vos poumons de respirer plus rapidement et Ă  vos glandes surrĂ©nales de libĂ©rer de l’adrĂ©naline.
  • Le systĂšme reproducteur : ce systĂšme, qui donne la vie, est responsable de la conception et de la mise au monde de nos enfants. Les organes associĂ©s comprennent les organes gĂ©nitaux, les trompes de Fallope, l’utĂ©rus, la prostate, etc. Il est Ă©galement responsable de la production des gamĂštes (ou cellules sexuelles) et des hormones sexuelles – ƓstrogĂšne et testostĂ©rone – qui jouent un rĂŽle essentiel dans le dĂ©veloppement et la croissance de l’ĂȘtre humain.
  • Le systĂšme respiratoire : les organes de ce systĂšme – les poumons, le larynx, le pharynx, la trachĂ©e et le diaphragme – sont responsables de l’apport d’air oxygĂ©nĂ© dans le corps et de l’expulsion du dioxyde de carbone. Ce systĂšme vital travaille en Ă©troite collaboration avec le systĂšme cardiovasculaire pour fournir au corps de l’oxygĂšne, ce qui aide les cellules Ă  produire de l’énergie.
  • Le systĂšme urinaire : Ă©galement appelĂ© systĂšme excrĂ©teur, il utilise les reins, la vessie, les uretĂšres et l’urĂštre pour Ă©liminer l’eau et les dĂ©chets de l’organisme et contribuer Ă  maintenir l’Ă©quilibre du pH.

Comprendre le corps humain : une quĂȘte sans fin

L’organisme humain est si complexe qu’il peut sembler impossible de le comprendre entiĂšrement, surtout avec un seul article. Toutefois, en savoir plus sur sa structure de base est un premier pas vers la comprĂ©hension du fonctionnement du corps.

Ne vous arrĂȘtez donc pas lĂ ! Appuyez-vous sur ce que vous venez de lire pour vous plonger plus profondĂ©ment dans l’une des plus grandes merveilles de la nature : le corps humain.

Inspirez… expirez. Vous le faites gĂ©nĂ©ralement 22 000 fois par jour et pourtant, la plupart d’entre nous considĂšrent cette fonction comme allant de soi. C’est vrai, vous n’avez pas besoin d’y penser, votre corps le fait pour vous : d’abord vous inspirez, puis vous expirez. Toutefois, si respirer peut sembler simple Ă  premiĂšre vue, il se passe beaucoup de choses sous la surface.

Si vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  interrogĂ© sur la science qui sous-tend votre respiration, nous avons l’information qu’il vous faut.

Votre systĂšme respiratoire

Onze systĂšmes d’organes assurent une grande variĂ©tĂ© de fonctions essentielles dans votre corps. Le systĂšme respiratoire est responsable de la respiration.

Il est composé de nombreux organes et tissus, notamment :

  1. Le diaphragme : ce muscle en forme de dĂŽme est situĂ© Ă  la base de la cage thoracique. Lorsqu’il se contracte, le volume de la cavitĂ© thoracique augmente, ce qui crĂ©e une pression plus faible Ă  l’intĂ©rieur du thorax pour aspirer l’air dans le corps.
  2. La cavitĂ© nasale et la bouche : chaque bouffĂ©e d’air pĂ©nĂštre dans le corps par le nez ou la bouche. Les voies nasales permettent de filtrer et d’humidifier l’air avant qu’il n’atteigne les poumons, tandis que la bouche sert de voie de secours.
  3. Le pharynx et le larynx : le pharynx relie la bouche et les voies nasales Ă  l’Ɠsophage. Le larynx est l’organe musculaire qui contrĂŽle les cordes vocales. Ensemble, ces structures servent de passerelle vitale pour permettre Ă  l’air de passer dans les voies respiratoires infĂ©rieures.
  4. La trachĂ©e : ce tube solide, renforcĂ© par des anneaux de cartilage permet Ă  l’air de passer vers et depuis les poumons.
  5. Les bronches : la trachĂ©e se divise en deux bronches reliĂ©es Ă  chacun des poumons, oĂč elles se divisent Ă  leur tour en de nombreuses bronchioles ressemblant aux branches d’un arbre.
  6. Les poumons : les principaux organes respiratoires consistent en deux structures spongieuses, de couleur gris rosĂ©, situĂ©es dans la cage thoracique. Ils se gonflent d’air Ă  chaque inspiration et se dĂ©gonflent Ă  l’expiration.
  7. Les capillaires : ces rĂ©seaux de minuscules vaisseaux sanguins transportent l’oxygĂšne des poumons vers le systĂšme sanguin.

Ensemble, ces divers organes, tissus et structures vous permettent de respirer, parler, sentir, etc. Concentrons-nous maintenant sur la respiration.

Le processus respiratoire

La respiration est constituĂ©e de deux Ă©tapes principales : l’inspiration et l’expiration. Chacune d’entre elles nĂ©cessite l’effort coordonnĂ© de plusieurs muscles. Avant et pendant l’inspiration, le diaphragme et les muscles environnants se contractent. Votre poitrine se dilate et vos poumons se remplissent d’air. Lorsque ces muscles se relĂąchent, votre poitrine se contracte et expulse l’air de vos poumons. En d’autres termes, vous expirez.

Votre corps n’inspire et n’expire pas pour le plaisir; il rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© d’obtenir un apport en oxygĂšne.

Vos cellules utilisent l’oxygĂšne (et le glucose) pour crĂ©er de l’Ă©nergie grĂące Ă  un processus appelĂ© « respiration cellulaire ». Pour ce faire, l’oxygĂšne doit ĂȘtre acheminĂ© des poumons vers les cellules de l’organisme. C’est lĂ  que le sang entre en jeu.

Les échanges gazeux dans les alvéoles

 

Les bronches se ramifient en voies respiratoires plus petites, appelĂ©es « bronchioles ». Elles sont reliĂ©es aux alvĂ©oles, qui sont de minuscules sacs d’air en forme de raisin dans les poumons, entourĂ©s de capillaires. C’est lĂ  que se produisent les Ă©changes gazeux, l’une des Ă©tapes les plus importantes de la respiration.

Les alvĂ©oles sont comme des ballons microscopiques, qui se remplissent d’air Ă  chaque inspiration. L’oxygĂšne de cet air est absorbĂ© par le sang qui passe dans les capillaires environnants. Ce sang nouvellement oxygĂ©nĂ© est ensuite acheminĂ© dans l’organisme par le systĂšme cardiovasculaire, mais nous en reparlerons dans un autre article.

La respiration cellulaire crĂ©e de l’Ă©nergie, mais aussi des dĂ©chets, dont le dioxyde de carbone, qui est contenu dans le sang dĂ©soxygĂ©nĂ©. Lorsque le sang passe dans les capillaires, un Ă©change se produit : l’oxygĂšne entre dans le sang (comme mentionnĂ© ci-dessus) et le dioxyde de carbone sort du sang, se dĂ©plaçant vers l’air contenu dans les alvĂ©oles. Cet air est ensuite expirĂ© pour expulser le dioxyde de carbone de votre corps.

Comment garder ses poumons en bonne santé?

Les poumons sont le centre du systÚme respiratoire. Des poumons en bonne santé sont essentiels pour une respiration efficace et saine. Heureusement, il existe un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre pour garder vos poumons sains et heureux.

Les poumons sont sensibles Ă  la fumĂ©e et aux polluants, et l’inhalation de ces substances peut nuire Ă  la santĂ© pulmonaire. La fumĂ©e de cigarette, y compris le tabagisme passif, peut endommager les bronchioles et les alvĂ©oles pulmonaires, ce qui empĂȘche l’organisme de fournir suffisamment d’oxygĂšne aux cellules. Pour contrer cela, essayez de rester Ă  l’Ă©cart de la fumĂ©e de cigarette et du smog. Si vous ne pouvez pas Ă©viter d’ĂȘtre exposĂ© Ă  des produits chimiques agressifs, Ă  une pollution atmosphĂ©rique excessive ou Ă  d’autres substances nocives, portez un masque ou un respirateur pour filtrer les substances nocives dans l’air.

L’exercice rĂ©gulier peut Ă©galement aider vos poumons (et votre cƓur) Ă  travailler plus efficacement. Lorsque vous faites de l’exercice, vos poumons et les muscles associĂ©s Ă  la respiration font des heures supplĂ©mentaires pour fournir de l’oxygĂšne Ă  votre corps. Un exercice quotidien, mĂȘme lĂ©ger, peut renforcer vos poumons, votre cƓur et d’autres muscles. Plus ces organes et ces muscles sont forts, plus l’organisme est en mesure de fournir de l’oxygĂšne Ă  ses cellules.

Les affections respiratoires : les facteurs de santé qui affectent vos poumons

Les facteurs environnementaux, tels que les polluants, ne sont pas les seuls à pouvoir affecter votre systÚme respiratoire. Les maladies et les problÚmes de santé chroniques peuvent également avoir un impact sur votre capacité à respirer.

La capacitĂ© pulmonaire diminue naturellement avec l’Ăąge, ce qui signifie que les poumons deviennent moins efficaces. Pour les personnes ĂągĂ©es, il est d’autant plus important de prĂ©server la santĂ© de leurs poumons en faisant de l’exercice et en Ă©vitant les substances nocives.

En outre, certains Ă©tats de santĂ© peuvent nĂ©cessiter une Ă©valuation et une intervention mĂ©dicales. Qu’il s’agisse d’asthme, d’allergies graves ou d’un rhume persistant, la consultation d’un mĂ©decin est souvent une Ă©tape importante dans le maintien de la santĂ© du systĂšme respiratoire. Certaines maladies, comme le rhume ou la grippe, peuvent Ă©voluer vers des infections graves, voire des pneumonies. Si vous avez l’impression que votre systĂšme respiratoire ne fonctionne pas comme il le devrait, une visite chez le mĂ©decin s’impose.

En bref, un corps sain a besoin de poumons sains

La respiration est un Ă©lĂ©ment essentiel de la vie. Sans oxygĂšne, les cellules ne peuvent pas produire d’Ă©nergie. Et si vos cellules ne produisent pas d’Ă©nergie, la plupart des organes, des tissus et des autres parties du corps ne peuvent pas faire leur travail. Le cerveau ne peut rester que quatre minutes sans oxygĂšne avant de subir des dommages permanents.

Il va sans dire qu’un systĂšme respiratoire sain est indispensable Ă  un mode de vie sain. Prenez donc soin de vos poumons, car vous n’en avez que deux.

Vous connaissez dĂ©jĂ  les multiples bienfaits de l’exercice dont on parle si souvent. Bon pour le cƓur, bon aussi pour les poumons, il aide en plus au maintien d’un poids santĂ© et la liste s’allonge. On dirait bien que les scientifiques dĂ©couvrent constamment de nouvelles façons dont l’exercice peut contribuer Ă  prĂ©server la santĂ© et la bonne forme physique.

Qui dit vie saine, dit forcĂ©ment dĂ©toxication et nettoyage. Il est donc tout naturel que les gens s’intĂ©ressent aux liens entre l’exercice et les processus de dĂ©toxication de l’organisme. On trouve sur Internet une mine d’information sur le sujet, et vous en connaissez sans doute dĂ©jĂ  quelques bribes. Si une partie de cette information se fonde sur une recherche scientifique crĂ©dible, une bonne part provient de sources d’une crĂ©dibilitĂ© douteuse.

Il importe donc de distinguer le vrai du faux. On trouve sur Internet une mine d’information sur le sujet. Poursuivez votre lecture pour savoir de quelle façon l’exercice intervient – ou non – dans les processus de dĂ©toxication de l’organisme.

D’abord, qu’est-ce que la dĂ©toxication? Voici des notions de base.

À l’origine, la dĂ©finition de la dĂ©toxication Ă©tait trĂšs prĂ©cise puisqu’elle lui reconnaissait une seule fonction : celle d’Ă©vacuer les drogues, l’alcool ou le poison. Plus rĂ©cemment, sa dĂ©finition s’est toutefois Ă©tendue Ă  l’Ă©limination de toutes les toxines dans l’organisme, que ce soit l’alcool, les produits chimiques ou les dĂ©chets organiques.

Les efforts conjuguĂ©s du foie, des reins et de l’intestin permettent Ă  l’organisme d’Ă©liminer ses propres toxines tous les jours. Ces processus naturels sont en bonne partie impossibles Ă  changer.

Selon le principe sous-jacent Ă  la plupart des conseils et moyens de dĂ©toxication, l’organisme ne peut Ă  lui seul Ă©liminer entiĂšrement les toxines. Comme beaucoup d’information s’inspire d’une pseudo-science, il est essentiel de vĂ©rifier les sources. (Plus d’info Ă  ce sujet ici!)

Le rĂŽle de l’exercice dans la dĂ©toxication : le fondement scientifique

Quand on pose la question Ă  savoir comment l’exercice cardio, la musculation ou toute autre forme d’entraĂźnement s’intĂšgre dans le processus de dĂ©toxication, les rĂ©ponses varient selon les gens Ă  qui vous la posez.

On prĂ©tend que certains enchaĂźnements d’exercice sont censĂ©s ĂȘtre dĂ©toxifiants, c.-Ă -d. qu’ils permettraient d’amĂ©liorer ou de rendre plus efficace l’Ă©limination des toxines de l’organisme. D’autres soutiennent que l’exercice produit une transpiration qui libĂšre les toxines par les pores.

Le fondement scientifique de telles allégations est pour le moins douteux.

Par contre, voici ce que la science confirme : en contribuant Ă  prĂ©server la santĂ© des reins et du foie, l’exercice peut aider l’organisme Ă  se dĂ©toxifier. Il s’agit tout simplement de prendre bien soin des dĂ©fenses et processus naturels de l’organisme.

L’exercice influe aussi de façon positive sur un autre moyen de dĂ©fense de l’organisme ; l’important systĂšme lymphatique. Il est constituĂ© de vaisseaux et de ganglions lymphatiques qui font circuler dans tout l’organisme tout entier le liquide lymphatique (la lymphe) – un liquide qui aide Ă  prĂ©server la santĂ© immunitaire , tout en protĂ©geant contre les substances nocives. On a montrĂ© que l’exercice rĂ©gulier accroĂźt la circulation de la lymphe dans l’organisme, ce qui contribue Ă  une Ă©vacuation plus efficace des toxines et bactĂ©ries.


Un fait intéressant sur les poumons et la détoxication

En Ă©liminant du dioxyde de carbone Ă  chaque respiration, vos poumons aident l’organisme Ă  se dĂ©toxifier. Ce gaz est un sous-produit du mĂ©tabolisme Ă©nergĂ©tique. Plus l’exercice est intense, plus grande est la quantitĂ© de dioxyde de carbone que les poumons ont Ă  Ă©vacuer.

Rien d’inquiĂ©tant cependant, car l’exercice rĂ©gulier (et le fait de ne pas fumer) est certes l’une des activitĂ©s les plus importantes pour optimiser la force, l’efficacitĂ© et la santĂ© globale des poumons. L’effort que ces derniers fournissent pour inspirer une quantitĂ© accrue d’oxygĂšne et expirer le dioxyde de carbone pendant l’exercice n’aura que des effets bĂ©nĂ©fiques Ă  long terme.


La transpiration évacue-t-elle les toxines?

Lorsque vous faites de l’exercice, vous transpirez. En fait, mĂȘme si vous ne faites jamais d’exercice, il y a fort Ă  parier que vous avez dĂ©jĂ  suĂ© Ă  grosses gouttes. C’est un fait. La transpiration est l’un des premiers mĂ©canismes rĂ©gulateurs de la tempĂ©rature de l’organisme. Lorsque le corps se rĂ©chauffe, il libĂšre de la sueur pour en abaisser la tempĂ©rature.

Et si la transpiration avait aussi d’autres fonctions? Que se passerait-il si le systĂšme de refroidissement de l’organisme l’aidait aussi Ă  Ă©vacuer ses toxines? L’idĂ©e est certes sĂ©duisante et mĂȘme plausible, mais c’est malheureusement une utopie.

MĂȘme si quelques Ă©tudes rĂ©vĂšlent que la sueur peut contenir des mĂ©taux lourds et d’autres toxines, le consensus gĂ©nĂ©ral veut que la transpiration joue le rĂŽle qu’elle est censĂ©e jouer : elle rafraĂźchit le corps et rien de plus.

Somme toute, la sueur est en grande partie constituĂ©e d’eau et d’un peu de sel.

La clĂ© de la dĂ©toxication : un foie bien portant grĂące Ă  l’exercice

La transpiration n’est pas sans doute pas un mĂ©canisme de dĂ©toxication, il ne faut pas pour autant laisser tomber l’exercice. Une bonne sĂ©ance d’exercice peut aider Ă  bien des Ă©gards l’organisme Ă  s’occuper des toxines. La principale utilitĂ© de l’exercice est assurĂ©ment de prĂ©server la santĂ© du foie.

Le foie se compare Ă  un filtre de piscine – il nettoie la partie saine des dĂ©chets indĂ©sirables  qu’il dĂ©compose ensuite avant d’en disposer. Aussi simple soit-elle, cette explication illustre trĂšs bien le processus. Le foie est de loin la piĂšce la plus importante du casse-tĂȘte qu’est la dĂ©toxication de l’organisme.

Une autre chose Ă  se rappeler au sujet du foie : c’est un travailleur infatigable. Vous lui faciliterez la tĂąche en modĂ©rant votre consommation d’alcool, en conservant un poids santĂ© et en mangeant sainement. MalgrĂ© tout cependant, l’usure viendra naturellement. Elle se prĂ©sente souvent sous forme d’accumulation de graisse dans le foie (sans ĂȘtre un risque immĂ©diat pour la santĂ©, elle peut cependant entraĂźner une cicatrisation appelĂ©e fibrose, laquelle peut se transformer Ă©ventuellement en cirrhose.)

C’est en pareil cas que l’exercice peut devenir fort utile.

Une Ă©tude portant sur des sujets atteints de stĂ©atose hĂ©patique non alcoolique – un problĂšme de santĂ© gĂ©nĂ©ralement liĂ© Ă  l’obĂ©sitĂ© – a montrĂ© que l’exercice rĂ©gulier rĂ©duit la quantitĂ© de gras dans le foie. C’Ă©tait le cas notamment pour l’exercice aĂ©robique (jogging, vĂ©lo, etc.) et pour l’entraĂźnement contre rĂ©sistance (haltĂ©rophilie, musculation, etc.). De plus, les patients ont montrĂ© une rĂ©duction de la quantitĂ© de gras dans le foie sans Ă©gard Ă  la perte de poids.

Que faut-il en conclure? Tout simplement que le genre d’exercice que vous pratiquĂ© aidera Ă  prĂ©server la santĂ© de votre foie – Ă  la condition d’en faire rĂ©guliĂšrement. Vous n’avez que l’embarras du choix – Pilates, vĂ©lo, natation ou entraĂźnement aux poids libres. MĂȘme si vous ne perdez pas de poids, vous offrez un soutien Ă  votre foie.

Le point sur les reins et l’exercice

Le foie effectue en grande partie la tĂąche de dĂ©toxication de l’organisme, mais d’autres organes interviennent aussi dans le processus. C’est le cas des reins – plus particuliĂšrement pour le filtrage des liquides. À mesure que le sang passe du foie aux reins, l’urĂ©e et d’autres dĂ©chets en sont extraits par les autres organes de dĂ©toxication importants. Ces dĂ©chets sont ensuite Ă©vacuĂ©s dans l’urine.

Il est tout naturel que l’effet de l’ñge se fasse sentir sur les reins, tout comme sur les autres parties du corps et le reste de l’organisme.  Plus vous prenez soin de vous et de votre santĂ©, plus vos reins resteront en santĂ©.

Tout comme votre foie, vos reins subissent l’influence de votre style de vie. Plus ils doivent fournir d’efforts, plus ils subiront rapidement des effets nĂ©fastes. Par ailleurs, certaines Ă©tudes ont Ă©tabli un lien entre l’exercice rĂ©gulier et une amĂ©lioration de la santĂ© rĂ©nale. En d’autres mots, plus vous faites de l’exercice, plus vous optimisez la durĂ©e de bon fonctionnement de vos reins.

L’exercice et la dĂ©toxication mentale

Une forme de dĂ©toxication souvent sous-estimĂ©e est celle de l’esprit. Les facteurs de stress quotidiens sont innombrables, et certains sont pires que d’autres. Ils peuvent s’accumuler de jour en jour, amplifiant le stress et l’anxiĂ©tĂ©.

Parmi les diverses façons de faire face au stress, l’exercice est assurĂ©ment l’une des formes de dĂ©toxication mentale les plus populaires. L’activitĂ© physique permet Ă  l’organisme de libĂ©rer naturellement des endorphines, des produits chimiques qui soulagent le stress en plus de prĂ©server votre bonne humeur (Vous avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  entendu l’expression « euphorie du coureur » qui dĂ©crit cette sensation de bien-ĂȘtre.)

En conjugaison avec le sentiment d’accomplissement qui accompagne souvent l’exercice, les endorphines peuvent aider Ă  Ă©liminer le stress, ce qui permet du mĂȘme coup une dĂ©toxication mentale.

Renforcez activement les défenses naturelles de votre organisme contre les toxines

Au final, il n’y a aucune solution miracle pour dĂ©toxifier votre organisme. Il n’existe aucun entraĂźnement qui dĂ©barrasse l’organisme de ses toxines. Et aucune quantitĂ© de sueur ne le libĂšre de toutes les substances indĂ©sirables. (Un conseil : comme l’exercice peut vous dĂ©shydrater, assurez-vous de boire beaucoup d’eau!)

Il n’existe aucune solution miracle, mais en voici une toute simple : faites rĂ©guliĂšrement de l’exercice et ayez un rĂ©gime alimentaire sain. C’est une approche Ă©prouvĂ©e qui assurera le fonctionnement en douceur des dĂ©fenseurs naturels de votre organisme contre les toxines : les reins et le foie.

Ces derniĂšres annĂ©es, la dĂ©toxication est en quelque sorte devenue un sujet Ă  la mode. Que ce soit le nettoyage avec du jus ou une diĂšte particuliĂšre, vous avez sans doute entendu parler de la dĂ©toxication sous un angle ou un autre – et vous avez peut-ĂȘtre essayĂ© par vous-mĂȘme une de ces approches.

Selon le concept Ă  la base de la dĂ©toxication, le corps humain baigne dans des toxines environnementales que nous pouvons, et mĂȘme devons, Ă©liminer. Jusque lĂ , rien Ă  redire, n’est-ce pas? Comme les toxines sont nocives, il est naturel de vouloir les expluser de l’organisme.

Ce n’est pourtant pas aussi simple. Comme pour quantitĂ© d’autres aspects de la santĂ©, il y a beaucoup de dĂ©sinformation au sujet de la dĂ©toxication. Il est fort probable qu’en cherchant Ă  adopter un style de vie plus sain, certains mythes sur la dĂ©toxication vous viennent aux oreilles. Pour distinguer le vrai du faux Ă  ce sujet, poursuivez votre lecture.

Y a-t-il vraiment des toxines dans mon organisme?

Voyons tout d’abord le fondement mĂȘme de la dĂ©toxication. Il va de soi que pour vouloir dĂ©toxifier votre organisme, au dĂ©part, il doit bien s’y trouver des toxines Ă  Ă©liminer.  Alors, y a-t-il vraiment des toxines dans votre organisme?

Somme toute, oui. Cela dit, une réponse plus explicite laisse entrevoir certaines complexités importantes.

L’usage traditionnel du mot « dĂ©toxication » dans le contexte mĂ©dical dĂ©crit le processus d’Ă©limination d’alcool, de drogues ou de poison chez un patient. Il peut d’agir de pomper l’estomac, d’administrer un antidote ou, comme c’est souvent le cas, de laisser tout simplement l’organisme Ă©vacuer lui-mĂȘme les toxines.

Lorqu’il s’agit de santĂ©, la dĂ©toxication ne se limite pas Ă  ces substances, mais elle touche toutes les toxines. L’alcool bien sĂ»r, mais pas s’il est en quantitĂ© qui met la vie en danger. D’autres toxines sont prĂ©sentes dans la plupart des organismes humains, y compris des matiĂšres rĂ©siduelles et des dĂ©rivĂ©s de la digestion (en fait, les substances dans les selles), ainsi que des produits chimiques, polluants et pesticides. Ces toxines proviennent de l’air, des produits nettoyants, de la fumĂ©e de tabac et mĂȘme des aliments.

Vous ne devez cependant pas vous alarmer de la prĂ©sence probable de ces toxines dans votre organisme. Ce dernier est dotĂ© de mĂ©canismes et d’organes qui offrent une protection contre ces types de toxines.

Comment l’organisme Ă©limine-t-il ces toxines?

Comme nous l’avons vu plus haut, vous n’ĂȘtes pas entiĂšrement sans dĂ©fense contre les toxines qui peuvent se trouver dans votre organisme, car celui-ci est dĂ©jĂ  fort bien Ă©quipĂ© pour se dĂ©toxifier lui-mĂȘme.

L’excrĂ©tion des dĂ©chets dans les selles et dans l’urine est certes le moyen le plus Ă©vident par lequel l’organisme Ă©limine les toxines. Ces deux processus naturels aident Ă  expulser de l’organisme les substances inutiles, et parfois mĂȘme nocives. Songez Ă  votre dernier malaise gastrique. L’activitĂ© intestinale Ă©tait probablement accrue, ce qui signalait que l’organisme tentait d’expulser tout ce qui l’irritait.

En ce qui concerne les processus de dĂ©toxication, outre l’excrĂ©tion d’urine et la dĂ©fĂ©cation que tout le monde connaĂźt, l’organisme met en Ɠuvre d’autres systĂšmes internes de dĂ©toxication qui vous sont probablement moins familiers. Les reins et l’intestin aident Ă  filtrer et Ă©liminer les toxines provenant des aliments et boissons, mais il y a un organe qui remplit la plupart de ces tĂąches : le foie.

Que ce soit pour expulser des bactĂ©ries du sang, transformer l’ammoniac (une toxine) en urĂ©e (un composant de l’urine) ou aider Ă  traiter les drogues, le foie ne fait jamais relĂąche. Pour tout dire, c’est le filtre de l’organisme par lequel toutes les substances passent et qui Ă©limine les toxines. À titre d’exemple, bon nombre de mĂ©dicaments ne sont pas Ă  priori utilisables par l’organisme en raison de leur toxicitĂ© Ă©levĂ©e. Le foie les dĂ©compose sous des formes moins toxiques et plus utilisables, ce qui permet aux mĂ©dicaments de jouer leur rĂŽle.

Nous venons de parler des processus naturels de dĂ©toxication sur lesquels vous n’avez que peu de contrĂŽle, sinon aucun. À ce point, vous vous demandez sans doute sur quels aspects de la dĂ©toxication vous pouvez intervenir.

L’organisme a-t-il besoin d’aide pour se dĂ©toxifier?

Personne ne conteste que l’organisme lui-mĂȘme Ă©limine naturellement les toxines – et la science n’appuie aucun argument Ă  l’effet contraire. Dans ce cas, pourquoi autant de rĂ©gimes, astuces et produits pour la dĂ©toxication?

MĂȘme si les gens aiment les solutions miracles, il y en a rarement qui sont utiles Ă  l’organisme pour se dĂ©toxifier et se nettoyer. Par contre, vous pouvez quand mĂȘme favoriser l’efficacitĂ© de ses processus de dĂ©toxication – avec du temps et de la dĂ©termination.

Le style de vie est assurĂ©ment ce qui influe le plus sur la capacitĂ© de l’organisme Ă  Ă©liminer les toxines : rĂ©gime alimentaire, habitudes en matiĂšre d’exercice et autres choix. Comme nous le disions prĂ©cĂ©demment, le foie est le plus important dĂ©toxifiant, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’en prendre bien soin.

Divers facteurs influent sur la santĂ© hĂ©patique, Ă  partir de la consommation d’alcool jusqu’au rĂ©gime alimentaire. Comme dans bon nombre d’autres aspects d’un style de vie sain, la modĂ©ration est le facteur clĂ©. Une faible quantitĂ© d’alcool ne cause aucun dommage hĂ©patique, mais une consommation excessive use le foie en lui imposant de plus grands efforts. Une consommation excessive d’alcool peut causer une lĂ©sion et un ƓdĂšme hĂ©patiques qui peuvent ultĂ©rieurement entraĂźner des complications.

Brocoli, choux de Bruxelles et chou-fleur sont au nombre des aliments qui peuvent favoriser la santé hépatique. Certaines études ont aussi établi un lien entre la consommation de café et la préservation de la longévité et de la santé du foie.

Bien sĂ»r, il faut aussi Ă©viter de succomber Ă  ces mauvaises habitudes contre lesquelles nous sommes si souvent mis en garde : forte consommation de sucre et d’aliments gras, ainsi que tabagisme.

Réfuter les faussetés sur la détoxication

Vous avez maintenant acquis suffisamment de connaissances pour Ă©valuer par vous-mĂȘme la plupart des mythes sur la dĂ©toxication, de mĂȘme que les produits dĂ©toxifiants. Pour faire bonne mesure, voyons maintenant certains mythes courants sur la dĂ©toxication, Ă  commencer par les deux principaux

  • L’élimination des toxines par la transpiration : Une des rumeurs les plus courantes sur l’exercice, c’est que vous pouvez rĂ©ellement Ă©liminer les toxines par la transpiration. L’idĂ©e est sĂ©duisante : vous suez sur le tapis roulant et, en plus de vous garder en bonne forme, cet exercice purge votre organisme de substances nocives. Trop beau pour ĂȘtre vrai? C’est effectivement le cas.
    La sueur est presque entiĂšrement constituĂ©e d’eau, avec Ă  peine une petite quantitĂ© de sel. C’est le processus de rafraĂźchissement de l’organisme et non pas son mode d’Ă©limination des toxines. Par contre, loin de nous l’idĂ©e de nier le rĂŽle de l’exercice dans la dĂ©toxication. En effet, l’exercice favorise la santĂ© hĂ©patique – et si vous ne devez retenir qu’un seul point de cet article, c’est que votre foie est votre centrale de dĂ©toxication.
  • La dĂ©toxication pour perdre du poids : Une foule de produits et rĂ©gimes pour la dĂ©toxication sont commercialisĂ©s comme solutions de maĂźtrise du poids. Bien que le jeĂ»ne, le nettoyage avec des jus et d’autres rĂ©gimes dĂ©toxifiants puissent vous aider Ă  perdre rapidement quelques kilos, des Ă©tudes indiquent que ce sont rarement des solutions pour conserver un poids santĂ© Ă  long terme.
  • L’organisme a besoin d’aide pour se dĂ©toxifier : Comme nous l’avons indiquĂ© plus haut, l’organisme possĂšde dĂ©jĂ  plusieurs lignes de dĂ©fense contre les toxines et de nombreux mĂ©canismes pour les expulser. On soutient le plus souvent que les produits de dĂ©toxication peuvent ĂȘtre utiles de deux façons : soit pour aider Ă  accroĂźtre l’efficacitĂ© des processus naturels de dĂ©toxication de l’organisme, soit pour Ă©liminer les toxines comme l’organisme ne rĂ©ussit pas Ă  le faire (par ex. : retirer les toxines de la peau). La plupart du temps, l’organisme se passe de toute forme d’aide – ses systĂšmes naturels de dĂ©toxication devraient bien fonctionner, Ă  la condition que votre style de vie et votre rĂ©gime alimentaire soient sains.
  • L’Ă©limination topique des toxines : La peau est recouverte de pores – si vous avez eu des comĂ©dons, vous le savez dĂ©jĂ . Il semble donc logique que l’on puisse Ă©vacuer des toxines par les pores. On hĂ©site pas Ă  faire pareille allĂ©gation pour un certain nombre de produits – que ce soit par les pores des pieds, du visage ou de toute autre zone cutanĂ©e. En rĂ©alitĂ©, la peau est conçue pour repousser les toxines et vous protĂ©ger. Et elle remplit cette tĂąche Ă  merveille. En enlevant la saletĂ©, les impuretĂ©s et l’excĂšs d’huile de votre peau vous la nettoyez, mais vous n’en retirez pas les toxines.

ModĂ©ration et gestion : pour maintenir les toxines hors de l’organisme

Il peut ĂȘtre difficile de rĂ©sister aux allĂ©gations tapageuses sur les solutions miracles et les modes en matiĂšre de dĂ©toxication – avouons qu’elles sont sĂ©duisantes et c’est leur but : vous attirer Rappelez-vous cependant que dans le doute, il vaut mieux vous en tenir Ă  des approches Ă©valuĂ©es et Ă©prouvĂ©es Ă  l’Ă©gard de votre santĂ©. La modĂ©ration et la gestion de votre style de vie sont vos meilleurs atouts pour aider votre organisme Ă  Ă©liminer les toxines : essayez de suivre un rĂ©gime alimentaire Ă©quilibrĂ© (avec un apport accru de brocoli!). Faites preuve de modĂ©ration dans votre consommation d’alcool, et si ce n’est dĂ©jĂ  fait, arrĂȘtez de fumer. Et bien sĂ»r, faites de l’exercice quelques fois par semaine.

OĂč que vous en soyez dans votre cheminement vers la santĂ©, il n’est jamais trop tard – ni trop tĂŽt – pour optimiser les processus de dĂ©toxication de votre organisme. Y compris avec du
 brocoli.

On vous conseille souvent de « vous arrĂȘter et de sentir les roses ». En effet, le fait de ressentir et d’apprĂ©cier les apports sensoriels de votre environnement : odeurs de roses, couchers de soleil brĂ»lants et sons apaisants sont une source de paix et d’ancrage. Cette approche attentive de la vie peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e grĂące Ă  des habitudes qui aident Ă  garder vos sens aiguisĂ©s. En d’autres termes, apprendre Ă  prendre soin de vos sens vous aide dans votre quĂȘte de sĂ©rĂ©nitĂ©.

Les sections ci-dessous vous proposent des conseils pour prendre soin de vos sens, un par un. Vous dĂ©couvrirez peut-ĂȘtre que vos habitudes saines constituent dĂ©jĂ  une base de soins pour vos cinq sens dont vous ne soupçonniez pas l’existence.

Le toucher

La couche supĂ©rieure du derme et la partie infĂ©rieure de votre Ă©piderme abritent des rĂ©cepteurs tactiles sensibles. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de votre peau pour soutenir votre sens du toucher. Essayez d’intĂ©grer ces cinq habitudes de vie favorables Ă  la peau :

  1. Protégez-vous du soleil : Vous pouvez opter pour une crÚme solaire, des chemises à manches longues, un chapeau de plage, ou une combinaison des trois. Utilisez ce qui vous convient le mieux pour protéger votre peau des rayons brûlants du soleil.
  2. Mangez sainement pour avoir une peau saine : L’alimentation a un impact sur votre santĂ© de la tĂȘte aux pieds, Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur. Optez pour des repas sains et des collations saines, axĂ©s sur les vĂ©gĂ©taux, qui vous apporteront les soins nutritionnels dont vous avez besoin pour votre peau.
  3. Évitez les brĂ»lures et les blessures : Vous n’avez probablement pas besoin d’une raison plus Ă©vidente que la douleur causĂ©e par les blessures pour vous motiver Ă  les Ă©viter. Mais cela vous aidera aussi Ă  conserver votre sens du toucher.
  4. Restez actif : Le fait de bouger votre corps contribue Ă  de nombreux aspects de votre santĂ©, y compris celle de la peau. Une sĂ©ance d’entraĂźnement cardiovasculaire fait des merveilles pour la circulation sanguine, ce qui est excellent pour les organes, y compris la peau.
  5. Assurez une hydratation saine : Il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour prĂ©server votre santĂ© gĂ©nĂ©rale et avoir une peau saine. Continuez donc Ă  boire tout au long de la journĂ©e, votre peau vous en remerciera.

Le goût

La construction d’un palais parfait exige beaucoup de travail, notamment la comprĂ©hension du lien entre le goĂ»t et l’odorat. Mais pour maintenir les bases d’un sens du goĂ»t optimal et sain, il suffit de suivre trois conseils :

  1. Varier les plaisirs : En essayant de nouvelles cuisines, en recherchant des saveurs exotiques et en faisant le plein d’aliments variĂ©s, vous gardez votre sens du goĂ»t aiguisĂ©. L’utilisation d’une variĂ©tĂ© d’épices peut Ă©galement vous aider Ă  Ă©viter de trop saler ou de trop sucrer votre alimentation. Avec des saveurs intĂ©ressantes et variĂ©es, vous n’entraverez pas votre palais avec trop de sel ou de sucre.
  2. Surveillez votre bouche : Le goĂ»t se trouve sur le bout de la langue, mais aussi dans toute la bouche. Maintenez une bonne hygiĂšne dentaire (oui, cela inclut l’utilisation du fil dentaire) et voyez ce que votre langue peut vous dire sur votre santĂ©. Il est Ă©galement utile de consulter votre dentiste plusieurs fois par an.
  3. Ne fumez pas : Vous savez que le tabagisme est mauvais pour votre santĂ© gĂ©nĂ©rale et qu’il affecte particuliĂšrement votre sens du goĂ»t. Fumez une savoureuse poitrine de bƓuf, mais Ă©vitez de fumer des cigarettes.

L’odorat

Votre odorat est assez rĂ©sistant, mais des habitudes saines peuvent Ă©galement contribuer Ă  le protĂ©ger, ainsi que le lien qu’il entretient avec le goĂ»t. L’odorat est Ă©galement favorisĂ© par une alimentation variĂ©e et la pratique d’une alimentation aventureuse. Fumer est Ă  peu prĂšs la pire chose que vous puissiez faire si vous essayez d’optimiser votre odorat, en particulier la façon dont il se mĂ©lange au goĂ»t pour vous aider Ă  ressentir pleinement les saveurs.

La vue

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cinq des meilleurs ajouts au mode de vie qui vous aideront Ă  prendre soin de votre sens de la vue. Et vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ils ont tous pour but de protĂ©ger vos yeux et de vous Ă©viter le plus de stress possible.

Jetez-y un coup d’Ɠil :

  1. Mangez des aliments qui favorisent la vue : Des études de grande envergure et bien menées ont établi une relation claire entre certains nutriments et la santé des yeux. Votre alimentation saine, axée sur les plantes, vous aidera à acquérir un grand nombre des nutriments les plus importants pour la santé des yeux.
  2. Mettez de l’ombre : Les lunettes de soleil sont vraiment cool. C’est aussi un signe de mode qui a une fonction de santĂ© oculaire. Vos yeux, comme votre peau, ont besoin d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s du soleil. La meilleure façon de le faire est de porter de superbes lunettes de soleil.
  3. ConsidĂ©rez votre temps d’utilisation des Ă©crans : Certaines images fatiguent vos yeux plus que d’autres. Les Ă©crans qui dominent la vie moderne se trouvent ĂȘtre super stressants pour nos yeux. Limitez donc le temps passĂ© devant l’écran ou optez pour des lunettes qui bloquent une partie de la lumiĂšre bleue provenant de votre tĂ©lĂ©phone ou de votre ordinateur.
  4. Devenez ami avec votre ophtalmologue : Vous n’ĂȘtes pas obligĂ© de l’inviter Ă  dĂźner, mais il est trĂšs utile pour prĂ©server votre sens de la vue. Veillez Ă  respecter vos rendez-vous annuels chez l’optomĂ©triste.
  5. Protégez vos yeux : Tout, des doigts aux fragments de métal, peut blesser vos yeux et, par conséquent, votre vision. Lorsque vous pratiquez un sport ou que vous travaillez avec des matériaux potentiellement dangereux (comme des copeaux de bois, des vis ou des produits chimiques), portez la protection oculaire appropriée. Le port de lunettes de sécurité ou de lunettes à coques peut faire toute la différence pour la santé de vos yeux.

L’ouïe

Il y a une limite Ă  mettre ses tympans Ă  rude Ă©preuve avant que l’ouĂŻe ne soit affectĂ©e. Au lieu de tester votre Ă©quipement auditif, adoptez quelques habitudes auditives saines, Ă©videntes, mais utiles.

PremiĂšrement, baissez le volume. Éviter l’exposition aux bruits forts est probablement le meilleur moyen de conserver une bonne audition. Cela signifie que vous devrez peut-ĂȘtre rechercher le confort d’un passe-temps silencieux.

Et, si vous ne pouvez pas l’éviter, essayez la deuxiĂšme habitude : couvrez-vous les oreilles. Vous pouvez toujours assister Ă  un concert, travailler avec des machines bruyantes ou profiter d’autres activitĂ©s cacophoniques tant que vous protĂ©gez vos tympans.

ÉlĂ©ments constituants de la vie, les cellules se prĂ©sentent sous de multiples formes et tailles. Certaines sont rondes et petites, d’autres plus grosses et en forme de toile d’araignĂ©e. Quelle que soit leur apparence, les cellules de l’organisme sont des machines raffinĂ©es et complexes qui rendent la vie possible.

La diversitĂ© des formes et des tailles est essentielle. Comme l’organisme est sans cesse en activitĂ©, les cellules doivent se dĂ©marquer et se spĂ©cialiser pour canaliser leur Ă©nergie vers des tĂąches prĂ©cises. Étudions maintenant de plus prĂšs les diverses cellules de l’organisme, leur anatomie, leur mode de fonctionnement et leurs caractĂ©ristiques respectives.

Au cƓur mĂȘme des cellules

La diversitĂ© commence Ă  l’intĂ©rieur des cellules avec les organites. Ces groupes de membranes minuscules remplissent les cellules et les aident Ă  exĂ©cuter leurs fonctions spĂ©cifiques. Comme il existe une multitude d’organites, nous nous attarderons sur certains des plus importants.

Les organites Ă  l’Ɠuvre dans les cellules sont nĂ©cessaires Ă  l’achĂšvement des tĂąches qui leur sont confiĂ©es. Chaque cellule n’hĂ©berge pas tous les types d’organites. Par contre, le fonctionnement efficace de toutes les cellules dĂ©pend de ces structures.

Membrane cellulaire

Les lipides entourant la cellule et qui lui donnent sa forme sont organisĂ©s en barriĂšre de deux couches appelĂ©e membrane. Les membranes cellulaires sont constituĂ©es de graisses et de protĂ©ines. Leur portion grasse retient l’eau hors de la cellule, tandis que les protĂ©ines permettent aux nutriments et Ă  l’eau de les traverser.

Les cellules ont besoin d’une membrane pour rester organisĂ©es et compactes afin de protĂ©ger leur contenu contre l’intrusion de fluides qui circulent dans l’organisme. Vous pouvez visualiser une membrane cellulaire en laissant tomber une goutte d’huile dans une tasse d’eau. Les micelles formĂ©es par le mĂ©lange d’huile et d’eau ressemblent de prĂšs Ă  la membrane lipidique qui revĂȘt les cellules.

Mitochondries

Les mitochondries sont des organites qui alimentent la cellule. C’est Ă  l’intĂ©rieur et autour des mitochondries que la nourriture consommĂ©e est convertie en Ă©nergie cellulaire (ou ATP Ă  l’intĂ©rieur de la cellule).

On dĂ©signe souvent les mitochondries comme les « centrales Ă©nergĂ©tiques » de la cellule. Pourtant, ces gĂ©nĂ©ratrices compactes n’ont pas toujours logĂ© dans les cellules. Selon les recherches scientifiques, il fut un temps oĂč les mitochondries Ă©taient leurs propres organismes cellulaires. De l’information gĂ©nĂ©tique unique est stockĂ©e Ă  l’intĂ©rieur des mitochondries et ce matĂ©riel est appelĂ© ADN mitochondrial.

On estime qu’avec l’évolution, les mitochondries ont Ă©tĂ© recrutĂ©es par les cellules comme source d’énergie. Au moment de la division cellulaire, les mitochondries se reproduisent dans la cellule en mĂȘme temps que d’autres organites.

Fait intĂ©ressant, toutes les cellules de l’organisme renferment des mitochondries, sauf les globules rouges.

Ribosomes

Une capacitĂ© essentielle des cellules est la production des protĂ©ines. Les ribosomes sont au cƓur mĂȘme de cette production de protĂ©ines Ă  l’intĂ©rieur des cellules. Ils font appel Ă  des codes spĂ©cialisĂ©s pour dĂ©chiffrer l’information stockĂ©e dans les molĂ©cules de l’ARN, porteuses des instructions gĂ©nĂ©tiques pour le dĂ©veloppement des protĂ©ines. Les ribosomes forment des acides et protĂ©ines nuclĂ©iques Ă  partir des instructions fournies par l’ARN.

Noyau

Agissant comme « cerveau » des cellules, le noyau en conserve le plan dĂ©taillĂ© et transmet des instructions pour le bon fonctionnement cellulaire, tout en hĂ©bergeant l’ADN nĂ©cessaire Ă  la reproduction des cellules.

Cet organite est souvent dĂ©peint comme le centre sombre de la cellule. Il est rempli d’une forte quantitĂ© d’ADN sensible Ă  la dĂ©gradation et aux dommages causĂ©s par son environnement. Une membrane de deux couches enveloppe le noyau pour protĂ©ger l’ADN qui y est stockĂ©.

Explication des types de cellules

AprĂšs ces quelques notions sur les centres d’opĂ©ration essentiels des cellules, passons Ă  divers types de cellules. L’organisme est constituĂ© de centaines de cellules spĂ©cialisĂ©es. Un Ă©tudiant en sciences pourrait passer sa vie entiĂšre se documenter sur tous les types de cellules.

Au lieu d’entrer dans les dĂ©tails, attardons-nous plutĂŽt sur une description Ă©lĂ©mentaire de certains des types de cellules les plus communs dans l’organisme.

1. Cellules cutanées et épithéliales

Les cellules cutanĂ©es sont les plus faciles Ă  voir. En effet, l’organe le plus volumineux de l’organisme qui constitue aussi sa couche extĂ©rieure est entiĂšrement fait de cellules cutanĂ©es particuliĂšres, dites Ă©pithĂ©liales. Constituant le maillage de la peau, celles-ci appartiennent au mĂȘme type de cellules qui tapissent le tube digestif, les vaisseaux sanguins et les organes creux.

Les propriĂ©tĂ©s des cellules cutanĂ©es sont uniques et aident Ă  expliquer le fonctionnement des cellules Ă©pithĂ©liales. Voici quelques fonctions des cellules cutanĂ©es dans l’organisme :

  • Les cellules cutanĂ©es s’assemblent pour former les tissus qui peuvent sĂ©crĂ©ter le mucus, la sueur et l’huile.
  • Les cellules Ă©pithĂ©liales durcissent pendant la kĂ©ratinisation, un processus qui protĂšge l’organisme contre les pathogĂšnes envahisseurs et les blessures.
  • Ces cellules pigmentent aussi la peau. En effet, une protĂ©ine des cellules cutanĂ©es (la mĂ©lanine) influe sur la couleur de la peau et la prĂ©sence ou l’absence de taches de rousseur.
  • Les cellules cutanĂ©es conservent aussi l’hydratation. Cette couche extĂ©rieure qui protĂšge les parties internes dĂ©licates de l’organisme retient l’eau sous la peau.
  • Les cellules Ă©pithĂ©liales sĂ©crĂštent le mucus dans l’organisme. De plus, elles tapissent et lubrifient les parois de l’Ɠsophage, des voies nasales et de l’intestin.

2. Globules

Des globules rouges et blancs circulent dans tout l’organisme. En plus de transporter l’oxygĂšne, et d’évacuer les dĂ©chets que constitue le dioxyde de carbone, ils tiennent le rĂŽle principal dans le systĂšme immunitaire. MĂȘme si leur omniprĂ©sence leur donne une apparence de simplicitĂ©, les globules sont plus complexes qu’il n’y paraĂźt.

Une caractĂ©ristique propre aux globules rouges, aussi appelĂ©s Ă©rythrocytes, c’est l’absence de noyau (contrairement Ă  la plupart des autres cellules). Par consĂ©quent, leur centre est vide, un peu comme un beignet. En raison de leur forme unique, ils Ă©changent et transportent plus efficacement les molĂ©cules d’oxygĂšne – leur fonction premiĂšre dans l’organisme.

Sans noyau ni autre organite structurel, les globules rouges ne peuvent se reproduire par eux-mĂȘmes et c’est l’organisme qui en gĂ©nĂšre de nouveaux dans la moelle osseuse.

Les globules rouges utilisent une protĂ©ine appelĂ©e hĂ©moglobine pour transporter l’oxygĂšne dans tout l’organisme. L’hĂ©moglobine Ă  l’intĂ©rieur des globules rouges donnent au sang sa couleur.

Les globules blancs, ou leucocytes, sont des agents du systĂšme immunitaire. Ils repĂšrent les pathogĂšnes envahisseurs avant d’enclencher et de mener Ă  bien les rĂ©ponses immunitaires de l’organisme.

Les globules blancs se classent en deux catĂ©gories principales —les granulocytes et les leucocytes mononuclĂ©aires :

  • Comme leur nom l’indique, les granulocytes sont des globules blancs remplis de granules. Chacun contient des protĂ©ines et enzymes qui peuvent digĂ©rer et dĂ©truire les pathogĂšnes. En plus de produire le pus, les granulocytes jouent un rĂŽle important dans les allergies.
  • Les leucocytes mononuclĂ©aires ne sont pas granuleux et sont plutĂŽt dotĂ©s d’un gros noyau et d’organites particuliers appelĂ©s lysosomes. Ces derniers agissent comme des cellules de dĂ©tention pour les microbes et autres pathogĂšnes potentiels. Les leucocytes mononuclĂ©aires peuvent utiliser les lysosomes pour piĂ©ger et dĂ©truire des envahisseurs par le processus d’endocytose.

3. Cellules nerveuses et cérébrales

Le cerveau est rempli de cellules en forme d’araignĂ©es qui permettent de penser, lire, bouger et mĂ©moriser. Les cellules cĂ©rĂ©brales sont les principaux composants du systĂšme nerveux central. Elles utilisent des messagers chimiques appelĂ©s neurotransmetteurs pour communiquer avec d’autres cellules de l’organisme.

Il existe deux types de cellules cĂ©rĂ©brales : les neurones et les glies. Elle sont toutes deux nĂ©cessaires Ă  une signalisation Ă©lectrochimique efficace dans l’ensemble de l’organisme.

Le soma est la partie centrale des neurones, des cellules du cerveau en forme de toile d’araignĂ©e. Tous les neurones sont dotĂ©s d’appendices appelĂ©s dendrites qui reçoivent les messages Ă©lectrochimiques des neurones avoisinants. Un neurone peut transmettre des signaux en passant par l’axone, la plus longue portion de son corps cellulaire (ou soma).

Les cellules gliales (ou glies) ressemblent beaucoup aux neurones, mais une caractĂ©ristique importante les distingue : les glies ne peuvent transmettre des signaux Ă©lectriques, contrairement aux neurones. En agissant plutĂŽt comme un isolant qui facilite la transmission des signaux Ă©lectrochimiques Ă©mis par les neurones, les cellules gliales permettent le transport de minuscules signaux d’une extrĂ©mitĂ© Ă  l’autre de l’organisme. Agissant Ă  titre d’isolant, elles accĂ©lĂšrent la signalisation sur de longues distances.

4. Cellules musculaires

Le cƓur, les ischio-jambiers et tous les autres muscles dans l’organisme sont faits de cellules – aussi appelĂ©es fibres – musculaires. Ces fibres s’enveloppent Ă©troitement les unes les autres, formant de petits lots de cordons Ă©lastiques rĂ©sistants qui forment les muscles.

Les fibres musculaires renferment des protĂ©ines filamenteuses qui leur permettent de s’étirer et de se contracter, c’est-Ă -dire l’actine, la myosine et la titine. Chacune participe au cycle de contraction-dĂ©tente des fibres musculaires.

Les cellules nerveuses du systĂšme nerveux central et pĂ©riphĂ©rique envoient des messages aux fibres musculaires pour coordonner les mouvements. Certains rĂ©flexes musculaires sont volontaires, comme le fait de lever la main pour saluer. D’autres contractions des fibres musculaires sont inconscientes ou involontaires, comme la contraction des pupilles sous l’effet de la lumiĂšre vive.

Les fibres et tissus musculaires et tissus se classent selon trois principaux types et chacun des tissus utilise différemment les fibres musculaires :

  • Les cellules musculaires squelettiques sont commandĂ©es de façon consciente. Ces fibres s’attachent directement aux os au moyen des tendons. De forme allongĂ©e et cylindrique comme des tubes, ces fibres se regroupent. Comme elles possĂšdent plus d’un noyau, elles sont dites multinucléées.
  • Les muscles lisses sont faits de fibres musculaires lisses. Ces muscles se trouvent dans les organes du corps – yeux, estomac, vessie, intestin et vaisseaux sanguins – dont ils sont des constituants. Contrairement aux muscles squelettiques, les fibres musculaires lisses ne sont pas volontaires.
  • Les cellules musculaires cardiaques sont uniques de par leur emplacement. Ces fibres musculaires se situent dans un seul endroit : le cƓur. Ce sont des cellules Ă©lastiques trĂšs puissantes qui permettent au cƓur de pomper le sang d’un mĂȘme battement cardiaque coordonnĂ© et efficace.

5. Cellules adipeuses

Le stockage des gras est un sujet souvent tabou. Les cellules qui hĂ©bergent les gras sont pourtant trĂšs prĂ©cieuses pour l’organisme. Les adipocytes sont des cellules adipeuses qui forment ensemble le tissu adipeux.

Essayons de dissocier les notions de « gras » et « mauvais » pour un instant. L’organisme stocke les gras comme une banque stocke l’argent. L’accĂšs Ă  une source de gras est essentiel lorsque l’organisme a besoin d’énergie. Les adipocytes stockent les gras que l’organisme veut ou doit conserver pour un usage ultĂ©rieur.

Les adipocytes bruns sont parfois appelĂ©s « graisse du nourrisson » en raison de leur abondance dans l’organisme chez l’enfant en bas Ăąge. Le rĂŽle principal de ces gras bruns est la thermogenĂšse, c.-Ă -d. qu’en raison de leur forte teneur en mitochondries, ces adipocytes conservent la chaleur corporelle. En raison de l’incapacitĂ© du nourrisson Ă  frissonner ou Ă  utiliser d’autres moyens pour se rĂ©chauffer, il dĂ©pend des rĂ©serves de ces gras bruns.

Avec l’ñge, les stocks de cellules adipeuses brunes s’épuisent, mais pas entiĂšrement. Selon les recherches scientifiques en cours, les mitochondries qui remplissent les cellules adipeuses brunes disparaissent avec le vieillissement et les gras bruns accumulĂ©s en bas Ăąge ressemblent dĂ©sormais Ă  des cellules adipeuses blanches.

Le stockage d’énergie est la fonction principale des cellules adipeuses blanches. Lorsque le rĂ©gime alimentaire ne fournit pas de glucose, la gluconĂ©ogenĂšse s’enclenche. Ce processus peut dĂ©composer les lipides et les convertir en molĂ©cules de glucose utilisables qui servent de carburant Ă  toutes les autres cellules dans organisme. Le gras disponible pour la gluconĂ©ogenĂšse provient des adipocytes blancs que l’on tente sans doute d’éliminer avec l’exercice.

Votre santé cellulaire : une priorité

Comme vous ĂȘtes indissociable de vos cellules, il importe de bien les traiter. Une nutrition complĂšte est le meilleur moyen de contribuer au bon Ă©tat de toutes vos cellules, quel qu’en soit le type. PrivilĂ©giez les aliments qui leur fourniront des vitamines, minĂ©raux et macronutriments nutritifs. Soyez sĂ©lectif dans ce que vous consommez. Évitez les aliments surtransformĂ©s et Ă  faible teneur en nutriments. Composez plutĂŽt vos repas avec des aliments entiers qui offrent une nutrition supĂ©rieure – protĂ©ines maigres, gras de source vĂ©gĂ©tale, fibres, lĂ©gumes et fruits.

Priorisez la santĂ© de vos cellules, ce qui contribuera grandement Ă  votre Ă©tat de mieux-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Lorsque votre santĂ© cellulaire est florissante, vous vous sentez bien. Canalisez votre Ă©nergie dans le soutien de vos cellules en leur offrant une alimentation riche en vitamines et minĂ©raux essentiels. Une nutrition complĂšte faite d’aliments de qualitĂ© peut optimiser la santĂ© et le bien-ĂȘtre des cellules qui constituent votre ĂȘtre tout entier.

Un bon rĂ©gime alimentaire et de l’eau en abondance sont les Ă©lĂ©ments fondamentaux d’une nutrition adĂ©quate. Il est toutefois tout aussi important pour l’organisme d’Ă©liminer les dĂ©chets constituĂ©s par ce que vous consommez. VoilĂ  une des nombreuses tĂąches essentielles dont se chargent les reins. MĂȘme si on s’attarde plus souvent Ă  la santĂ© d’autres organes – comme le cƓur et le foie – il n’en reste pas moins que les soins prodiguĂ©s aux reins peuvent ĂȘtre la pierre angulaire d’une santĂ© optimale.

Les reins remplissent des tĂąches diverses :

  • Ă©limination des dĂ©chets par l’urine
  • Ă©quilibre des quantitĂ©s de fluides corporels
  • libĂ©ration d’hormones pour aider Ă  prĂ©server une tension artĂ©rielle normale
  • activation de la vitamine D sous une forme utilisable pour favoriser la santĂ© osseuse
  • contrĂŽle de la production des globules rouges.

Comme les reins régulent bon nombre de fonctions afin de préserver la santé physique au complet, des reins en santé sont essentiels pour permettre au corps de donner son plein rendement.

Connaissez Apprenez Ă  mieux connaĂźtre la fonction rĂ©nale et les soins appropriĂ©s pour les reins – y compris le carburant Ă  leur fournir pour profiter d’une santĂ© optimale.

Mode de fonctionnement des reins

Les deux reins sont situĂ©s Ă  l’arriĂšre de l’abdomen, sous la cage thoracique et de chaque cĂŽtĂ© de la colonne vertĂ©brale. Chacun a sensiblement la taille d’un poing, mĂȘme si le rein droit est lĂ©gĂšrement plus petit et situĂ© plus bas pour faire place au foie.

On peut expliquer trĂšs simplement la fonction rĂ©nale de la façon suivante : le sang pĂ©nĂštre d’abord dans les reins pour y ĂȘtre filtrĂ©.Ensuite, le sang propre retourne dans le systĂšme circulatoire par les veines rĂ©nales et les dĂ©chets sont Ă©vacuĂ©s par l’uretĂšre jusque dans la vessie.

Un cours d’anatomie sommaire permet de mieux comprendre ce processus. Le rein renferme des millions d’unitĂ©s structurelles et fonctionnelles appelĂ©es nĂ©phrons. Ceux-ci filtrent le plasma sanguin pour produire de l’urine, en plus de rĂ©absorber l’eau, le sel et le glucose dans le systĂšme circulatoire.

Le nĂ©phron renferme un corpuscule rĂ©nal (le composant du rein qui filtre le sang) et un tubule rĂ©nal (un systĂšme secondaire de collecte du sang filtrĂ©). AprĂšs son passage dans le corpuscule rĂ©nal, le sang entre dans une zone de filtration appelĂ©e glomĂ©rule. DotĂ© d’une barriĂšre particuliĂšre qui retient les globules, les protĂ©ines et les molĂ©cules plus volumineuses dans le sang, le glomĂ©rule Ă©vacue toutefois l’eau, les ions et les molĂ©cules plus petites. C’est la premiĂšre Ă©tape de la formation de l’urine.

À ce point, l’urine en train de se former contient la plus grande partie de l’eau et des Ă©lectrolytes prĂ©sents dans le sang qui se retrouve ainsi privĂ© de ces nutriments. Le tubule rĂ©nal remet alors de l’eau, des Ă©lectrolytes et d’autre nutriments dans le sang. Il laisse derriĂšre une certaine quantitĂ© d’eau, d’urĂ©e et d’autres dĂ©chets.

C’est ce qui explique l’importance de conserver une bonne hydratation. Sans une quantitĂ© d’eau suffisante, les reins peuvent avoir de la difficultĂ© Ă  tout filtrer et Ă  extraire les nutriments essentiels afin de les rĂ©introduire dans la circulation sanguine.

À la fin du filtrage, le sang expulsĂ© des reins se rend jusqu’au cƓur par les veines rĂ©nales. Les toxines et dĂ©chets extraits de la circulation sanguine sont transportĂ©s par l’uretĂšre jusqu’à la vessie oĂč ils seront Ă©vacuĂ©s par l’urine.

Beaucoup plus qu’un simple filtre

L’équilibre est essentiel sur tous les plans et les reins contribuent Ă  celui du systĂšme circulatoire. Ils aident Ă  rĂ©guler le volume des fluides extracellulaires – y compris les liquides interstitiels, le plasma sanguin et la lymphe – si importants pour l’afflux de sang aux organes vitaux.

Les reins contrĂŽlent aussi l’osmolaritĂ© et la concentration ionique afin d’éviter une trop forte dilution ou concentration des fluides extracellulaires. Comme l’osmolaritĂ© est un mĂ©canisme permettant Ă  ceux-ci de passer d’une membrane Ă  l’autre, elle est essentielle Ă  un transport adĂ©quat des liquides.

Ceci assure une quantitĂ© constante d’ions importants (molĂ©cules et atomes chargĂ©s) – y compris le sodium, le potassium et le calcium. Les reins contribuent aussi Ă  la rĂ©gulation du pH du plasma sanguin, ce qui empĂȘche le sang de devenir trop acide ou trop basique.

Enfin, les reins produisent l’érythropoĂŻĂ©tine (EPO), une hormone qui participe Ă  la production des globules rouges. Agissant comme une armure, l’EPO protĂšge les globules rouges pendant l’enfance et ceux-ci Ă  leur tour stimulent les cellules souches dans la moelle Ă©piniĂšre afin d’accroĂźtre la production d’autres globules rouges. Comme ces derniers transportent l’oxygĂšne des poumons vers tout le reste de l’organisme, il est important de conserver un taux adĂ©quat d’EPO pour obtenir une bonne production de nouveaux globules rouges.

Vitamine D et santé rénale

Comme la vitamine D est produite par la rĂ©action de la peau au soleil, on la surnomme souvent la « vitamine soleil ». Les reins jouent un rĂŽle important dans la conversion de la vitamine D en un nutriment utile pour l’organisme. L’apport en vitamine D provient de deux sources : l’exposition aux rayons ultraviolets B du soleil, ainsi que le rĂ©gime alimentaire – aliments et supplĂ©ments.

La vitamine D est importante pour de nombreuses raisons. AprĂšs avoir Ă©tĂ© extraite du sang par les reins, la vitamine D est distribuĂ©e dans le systĂšme squelettique. De plus, elle aide Ă  rĂ©guler la quantitĂ© de calcium et de phosphate pour en prĂ©server un taux normal dans l’organisme. Plus prĂ©cisĂ©ment, la vitamine D favorise une bonne absorption du calcium tirĂ© de l’intestin. Lorsque le taux de calcium est optimal, l’organisme peut prĂ©server la santĂ© osseuse, dentaire et musculaire.

Cet aperçu de la vitamine D nous permet de mieux comprendre pourquoi l’attention accordĂ©e Ă  nos reins est tout aussi bĂ©nĂ©fique pour d’autres organes et systĂšmes importants de l’organisme.

Conseils pour mieux prendre soin de vos reins

Vous connaissez maintenant le mode de fonctionnement des reins. Voyons maintenant les moyens d’optimiser la santĂ© rĂ©nale. Toutes les autres parties de votre organisme peuvent bĂ©nĂ©ficier des soins prodiguĂ©s Ă  vos reins. De simples changements apportĂ©s Ă  votre style de vie peuvent jouer un rĂŽle important dans la santĂ© de vos reins et dans votre bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral.

  1. Conserver une bonne hydratation

Essentielle Ă  la santĂ©, l’eau est assurĂ©ment utile Ă  vos reins. Afin de leur fournir le liquide nĂ©cessaire Ă  l’élimination de l’excĂšs de sel et de toxines dans votre organisme, il est bon de boire huit verres d’eau par jour.

Il ne s’agit pas lĂ  d’une recommandation puisque la quantitĂ© prĂ©cise d’eau qu’il vous faut est dĂ©terminĂ©e par votre Ă©tat de santĂ© et votre style de vie. Une urine jaune pĂąle est un bon indicateur que vous buvez suffisamment d’eau. Une urine plus foncĂ©e peut signaler une dĂ©shydratation et si elle es trop pĂąle, c’est que vous buvez trop d’eau.

  1. Surveiller la tension artérielle

Les reins jouent un rĂŽle primordial dans la rĂ©gulation de la tension artĂ©rielle. Si elle se situe entre 90/60 mmHg et 120/80 mmHg, c’est que la tension artĂ©rielle est bonne. Lorsque ces chiffres sont plus Ă©levĂ©s, nous sommes en prĂ©sence d’une hypertension. Le systĂšme circulatoire et les reins agissent ensemble pour favoriser un bon dĂ©bit sanguin uniforme. Lorsque votre tension artĂ©rielle vous prĂ©occupe, vous avez intĂ©rĂȘt Ă  consulter votre mĂ©decin ou votre fournisseur de soins de santĂ©.

  1. Conserver un taux normal de sucre sanguin

Un taux normal de sucre sanguin contribue Ă  prĂ©server vos reins et votre Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral. Les reins sont constamment Ă  l’Ɠuvre pour filtrer les nutriments prĂ©sents dans le sang avant de les rĂ©introduire dans l’organisme. Par consĂ©quent, vous avez intĂ©rĂȘt Ă  assurer leur bon fonctionnement en conservant un taux normal de sucre sanguin.

  1. Faire de l’exercice et rester actif

Comme il est impossible de muscler vos reins, vous pouvez quand mĂȘme les renforcer en pratiquant la marche, la natation ou le vĂ©lo au moins 150 minutes par semaine. Toute activitĂ© – Ă  partir de la promenade en forĂȘt jusqu’à la danse – peut vous aider Ă  conserver un poids santĂ© et Ă  Ă©viter d’imposer une tension accrue Ă  vos reins. Un surplus de poids peut augmenter la tension artĂ©rielle, ce qui nuit Ă  vos reins. Par contre, l’exercice rĂ©gulier est bĂ©nĂ©fique autant pour le tour de taille que pour l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral.

  1. Suivre un bon régime alimentaire

En matiĂšre de santĂ©, l’alimentation et l’exercice sont indissociables. Si vous voulez rĂ©ellement choyer vos reins, vous suivrez un rĂ©gime alimentaire Ă  faible teneur en sel (sodium). En effet, vos reins auront toujours de la difficultĂ© Ă  filtrer une quantitĂ© excessive de sel dans l’organisme. Adoptez une alimentation riche en fruits et lĂ©gumes frais, poisson et grains entiers. Évitez les aliments qui abĂźment les reins, comme les viandes transformĂ©es, les produits laitiers en quantitĂ© excessive et les repas prĂ©emballĂ©s.

  1. Éviter de fumer

Les raisons d’arrĂȘter de fumer sont innombrables. En voici une autre : la nicotine est mauvaise pour la tension artĂ©rielle et par consĂ©quent pour la santĂ© rĂ©nale.


Le saviez-vous?

  • Un seul rein est nĂ©cessaire pour vivre. À la naissance, vos reins comptent 750 000 nĂ©phrons chacun, soit 1,5 million au total. Il en faut 300 000 seulement pour filtrer votre sang tous les jours.
  • Le cƓur pompe et les reins filtrent. Les reins filtrent une demi-tasse de sang par minute ou 170 litres par jour.
  • Jumeaux mais pas identiques. Les reins sont asymĂ©triques. Comme celui de droite doit faire de la place pour le foie, il est plus petit et situĂ© plus bas que celui de gauche.
  • Des reins sur mesure. Le mĂ©decin hollandais Willem Kolff a fabriquĂ© le premier appareil d’hĂ©modialyse avec un boyau de saucisse, une canette de jus d’orange et une machine Ă  laver. En mode essorage, celle-ci filtrait le sang qui y Ă©tait pompĂ©.
  • La modĂ©ration a bien meilleur goĂ»t
 mĂȘme pour l’eau. Une trop grande quantitĂ© d’eau dans l’organisme peut causer l’hyponatrĂ©mie en diluant le sel que les reins n’arrivent plus Ă  Ă©liminer.
  • Un Ă©change rĂ©nal. En 1954, Joseph E. Smith a Ă©tĂ© le premier Ă  rĂ©aliser avec succĂšs une transplantation de reins Ă  Boston, au Massachusetts.

Prenez soin de votre santĂ© rĂ©nale dĂšs aujourd’hui

Un style de vie qui axĂ© sur la santĂ© des reins est certes bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© du corps tout entier. Une alimentation Ă©quilibrĂ©e et l’exercice sont essentiels pour prĂ©server votre santĂ© rĂ©nale. En rĂ©pondant aux besoins de vos reins, vous aidez aussi les autres systĂšmes de votre organisme. Tout ce qui est bĂ©nĂ©fique pour les reins l’est aussi pour le systĂšme digestif, le cƓur et le systĂšme immunitaire.

Le corps humain est un ensemble complexe et intĂ©grĂ©, et les reins jouent un rĂŽle important dans le soutien du mieux-ĂȘtre global. Tout aussi complexes, les reins contribuent Ă  l’équilibre de l’organisme. Chaque petit geste que vous faites pour conserver une tension artĂ©rielle normale aide Ă  assurer le fonctionnement adĂ©quat de vos reins.

Le cƓur pompe, les reins filtrent, l’estomac digĂšre et le cerveau mĂšne l’ensemble. Mais qu’en est-il du foie, cet organe vaillant et polyvalent? Il ne reçoit pas le respect et l’admiration qu’il mĂ©rite. La meilleure façon d’éveiller votre apprĂ©ciation de cet organe auquel on n’accorde peu d’attention, c’est d’en apprendre davantage Ă  son sujet.

Cette liste de 27 faits sur le foie mettra enfin en lumiĂšre l’anatomie et la fonction de cet organe sous-estimĂ©. Vous y trouverez Ă©galement des conseils pour favoriser la santĂ© hĂ©patique. AprĂšs avoir parcouru cette liste, vous serez en mesure d’éduquer vos amis et votre famille sur le foie en allant au-delĂ  des informations de base, en plus de favoriser une meilleure apprĂ©ciation du foie autour de vous.

L’anatomie du foie

  1. Dans l’ensemble de l’organisme, la peau arrive au premier rang sur le plan de la taille, mais le foie remporte le titre de plus grand organe interne, et avec un poids d’environ 1,4 kilo, il arrive en deuxiĂšme place de maniĂšre gĂ©nĂ©rale.
  2. L’humain n’est pas seul Ă  possĂ©der un foie. Tous les ĂȘtres vivants dotĂ©s d’une colonne vertĂ©brale (vertĂ©brĂ©s), sans exception, possĂšdent un foie. C’est dire Ă  quel point cet organe est important.
  3. Le foie est constituĂ© d’une section assez volumineuse et d’une autre plus petite, et ces sections se divisent elles-mĂȘmes en milliers de lobules – de minuscules segments ayant leurs propres conduits.
  4. Le foie a la capacitĂ© de contenir jusqu’à 10 % du volume de sang total de l’organisme. Il n’en renferme pas toujours autant, mais il en traite une grande quantitĂ© – environ 1,5 litre par minute.
  5. Le foie n’est pas seulement un organe, c’est Ă©galement une glande, car il sĂ©crĂšte de la bile dans l’intestin.
  6. Le foie peut se rĂ©gĂ©nĂ©rer complĂštement et retrouver sa pleine fonction Ă  partir d’à peine le quart de l’organe original. Ce phĂ©nomĂšne relĂšve davantage de la nĂ©cessitĂ© Ă©volutive que d’un tour de magie. C’est grĂące Ă  cette caractĂ©ristique qu’une personne peut donner la moitiĂ© de son foie Ă  quelqu’un d’autre et survivre.
  7. L’excĂšs de gras est mauvais pour le foie, mais il est normal pour cet organe d’ĂȘtre constituĂ© de gras Ă  environ 10 %.

Les nombreuses fonctions importantes du foie

  1. Puisqu’il est question du gras, signalons que sa mĂ©tabolisation fait partie des centaines de tĂąches qui incombent au foie. Cette fonction est exĂ©cutĂ©e par la production de bile dans le foie.
  2. Chaque jour, le foie peut produire jusqu’à un litre de bile entraĂźnant la mĂ©tabolisation.
  3. La bile produite par le foie joue Ă©galement un rĂŽle important dans la mĂ©tabolisation des autres macronutriments – les protĂ©ines et les glucides. En effet, elle dĂ©compose une grande partie des aliments que l’on consomme de maniĂšre Ă  les rendre utilisables par l’organisme et soutenir la santĂ© gĂ©nĂ©rale.
  4. En plus d’agir comme usine de production et force mĂ©tabolique, le foie sert Ă©galement Ă  entreposer une variĂ©tĂ© de nutriments importants – notamment le glycogĂšne (glucose stockĂ©), le fer, le cuivre et diverses vitamines liposolubles.
  5. Tout ce que l’on consomme est filtrĂ© par le foie. Il en retire une grande partie et gĂšre les nutriments alimentaires, les toxines, les mĂ©dicaments, l’alcool et quelques hormones.
  6. Le foie remplit de nombreuses fonctions liĂ©es au sang, en plus de le filtrer. La capacitĂ© de l’organisme Ă  former des caillots – avec l’aide de la vitamine K – est appuyĂ©e par la production de bile dans le foie. De plus, il :
    • produit une protĂ©ine importante dans le sĂ©rum sanguin (albumine)
    • assemble une hormone qui contribue Ă  la rĂ©gulation de la tension artĂ©rielle (angiotensinogĂšne)
    • traite la bilirubine qui rĂ©sulte de la dĂ©composition de l’hĂ©moglobine
  1. Le foie soutient Ă©galement l’immunitĂ©. Certains processus qui se dĂ©roulent dans le deuxiĂšme plus gros organe soutiennent les deux types de protection immunitaire – innĂ©e et acquise.
  2. Le foie agit comme un poste d’aiguillage; les nutriments qui arrivent dans l’organisme en provenance de la veine porte sont redirigĂ©s pour ĂȘtre entreposĂ©s, transformĂ©s davantage, envoyĂ©s dans un processus dĂ©toxication, ou encore, Ă©liminĂ©s parmi les dĂ©chets.
  3. La dĂ©toxication est probablement la premiĂšre fonction qui vous vient Ă  l’esprit lorsque vous pensez Ă  votre foie. En effet, ce dernier rĂ©alise la dĂ©toxication des substances selon une approche en deux phases. La premiĂšre voie de dĂ©toxication du foie (phase I) neutralise les composĂ©s et la phase II traite les sous-produits de la premiĂšre phase et transforme les substances de maniĂšre Ă  les rendre hydrosolubles afin de faciliter leur Ă©limination.
  4. Le glutathion, synthĂ©tisĂ© par l’organisme, est l’un des antioxydants les plus importants. Il se retrouve un peu partout dans l’organisme, mais comme il joue un rĂŽle dans la phase II de la dĂ©toxication, il est prĂ©sent dans une concentration dix fois plus Ă©levĂ©e dans le foie.

Favoriser le maintien de la santé hépatique

  1. Si vous appréciez les abats comestibles (tout dépend de votre culture et de vos préférences) le foie devrait se trouver dans le haut de votre liste. En effet, le foie animal est riche en protéines, en fer et en vitamines diverses.
  2. Surprise – ce que vous mangez a une grande incidence sur l’organe qui gĂšre ce que vous ingĂ©rez. La consommation de fibres en quantitĂ© suffisante est l’un des Ă©lĂ©ments importants pour le maintien de la santĂ© hĂ©patique. En effet, elle contribue Ă  soutenir ce puissant organe de dĂ©toxication en favorisant la gestion du poids et le maintien d’un microbiome intestinal sain.
  3. MĂȘme si le foie est partiellement constituĂ© de graisses, une consommation excessive d’aliments gras peut nuire Ă  la santĂ© de l’organe de dĂ©toxication le plus volumineux de l’organisme. Les gras saturĂ©s sont particuliĂšrement nĂ©fastes, mais les acides gras omĂ©gas-3 et les autres options saines comme l’huile d’olive constituent de bons choix.
  4. La cafĂ©ine qui vous aide Ă  dĂ©marrer votre journĂ©e et Ă  tenir le coup en aprĂšs-midi est traitĂ©e par votre foie. Cependant, il a Ă©tĂ© montrĂ© que les boissons cafĂ©inĂ©es – en particulier le cafĂ© et le thĂ© vert – prĂ©sentent certains effets bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© hĂ©patique.
  5. La gestion du poids est importante pour la santĂ© de maniĂšre gĂ©nĂ©rale – et le foie de fait pas exception. L’embonpoint peut mettre le foie Ă  l’épreuve, et Ă©ventuellement nuire Ă  son fonctionnement. En surveillant votre alimentation et en faisant de l’exercice rĂ©guliĂšrement, vous arriverez Ă  mieux gĂ©rer votre du poids et Ă  favoriser votre santĂ© hĂ©patique.
  6. La diminution de la consommation de sucre est une Ă©tape importante dans la gestion du poids, et elle a une incidence particuliĂšrement importante sur le foie – principalement en raison du rĂŽle qu’il joue dans le stockage du glucose. Vous pouvez commencer par remplacer les boissons sucrĂ©es par de l’eau, ce qui vous aidera Ă©galement Ă  maintenir une bonne hydratation.
  7. Une alimentation comprenant une grande quantitĂ© de fruits et lĂ©gumes est un atout pour l’atteinte d’une santĂ© optimale. Certaines plantes procurent des bienfaits pour le foie, ainsi qu’une abondance de micronutriments nĂ©cessaires Ă  la santĂ© gĂ©nĂ©rale. Consommez davantage de brocoli, d’épinards, de petits fruits, de pamplemousses et de raisin pour favoriser le maintien de votre santĂ© hĂ©patique.
  8. C’est votre foie qui gĂšre l’alcool que vous consommez. Une consommation modĂ©rĂ©e est assez facilement tolĂ©rĂ©e, tandis que les effets de trop nombreuses soirĂ©es bien arrosĂ©es peuvent s’accumuler et compromettre l’efficacitĂ© avec laquelle le foie effectue ses autres fonctions.
  9. Les mĂ©dicaments doivent ĂȘtre dĂ©composĂ©s par le foie pour ĂȘtre en mesure d’agir. Toutefois, le mĂ©lange d’ordonnances, certains mĂ©dicaments en vente libre et mĂȘme certains supplĂ©ments peuvent causer des problĂšmes de foie. Assurez-vous de suivre le mode d’emploi et informez vos professionnels de la santĂ© et votre pharmacien de tous les supplĂ©ments et mĂ©dicaments que vous prenez. Ils peuvent vous aider Ă  Ă©viter les interactions potentiellement dommageables.
  10. Pour protĂ©ger votre foie, il importe de prendre certaines prĂ©cautions concernant les toxines environnementales. En effet, le foie doit traiter et neutraliser les dĂ©sinfectants et les autres produits chimiques que vous inhalez. Cette protection est l’une des tĂąches les plus importantes de cet organe de dĂ©toxication, mais vous pouvez lui faciliter le travail en portant un Ă©quipement de protection individuelle appropriĂ© – comme un masque – lorsque vous manipulez des produits chimiques.

Partagez ces données sur le foie

Le foie devient maintenant pour vous un organe dĂ©toxifiant moins mystĂ©rieux. Vos nouvelles connaissances Ă  son Ă©gard vous permettent de faire la lumiĂšre sur toutes ses fonctions importantes et sur les moyens Ă  prendre pour le maintenir en santĂ©. Ne gardez pas toutes ces prĂ©cieuses informations pour vous. Partagez-les avec vos amis afin qu’ils puissent eux aussi apprĂ©cier leur foie Ă  sa juste valeur et en prendre soin.

Nous sommes en 1665. En Inde, la construction du Taj Mahal s’est terminĂ©e 12 ans plus tĂŽt. Dans un peu plus d’un an, Isaac Newton installĂ© sous un arbre observera la chute d’une pomme, ce qui lui donnera une idĂ©e. Et puis, quelque part Ă  Londres, l’architecte et philosophe de la nature Robert Hooke place une fine tranche de liĂšge dans le porte-objet d’un microscope. En regardant par l’oculaire, il voit une structure Ă©trange.

« Je pouvais percevoir trĂšs clairement que [le liĂšge] Ă©tait perforĂ© et poreux, telle une structure alvĂ©olaire, mais dont les pores n’étaient pas de formes rĂ©guliĂšres, Ă©crit-il. Ces pores, ou cellules
 Ă©taient en effet les premiers pores microscopiques que j’eus observĂ©s, peut-ĂȘtre mĂȘme que quiconque eut observĂ©s, car je n’avais encore jamais rencontrĂ© d’auteur ou de personne en ayant fait mention avant cet Ă©vĂ©nement. »

Hooke avait dĂ©couvert la cellule
 vĂ©gĂ©tale, pour ĂȘtre plus prĂ©cis. En fait, il invente le terme en Ă©crivant qu’elles lui rappellent les cellules qu’occupaient les moines chrĂ©tiens d’un monastĂšre qu’il avait visitĂ©. Malheureusement, les cellules qu’il a observĂ©es sont mortes et son microscope n’est pas assez puissant pour voir Ă  l’intĂ©rieur de la cellule. Ce n’est que 13 ans plus tard que quelqu’un arrivera Ă  observer une cellule vivante de prĂšs.

En utilisant un microscope plus puissant qu’il a lui-mĂȘme conçu, le commerçant et savant nĂ©erlandais Antoni van Leeuwenhoek est le premier Ă  observer des bactĂ©ries et des protozoaires, ces organismes unicellulaires qu’il nomme animalcules, ce qui signifie en latin « petits animaux ».

Disparu depuis longtemps maintenant, Hooke est enterrĂ© quelque part dans le City of London Cemetery, mais c’est lui qui a fait les premiers pas vers ce qu’on appelle maintenant la thĂ©orie cellulaire fondĂ©e sur la comprĂ©hension que tous les organismes vivants sont composĂ©s d’une ou de plusieurs cellules.

Les cellules sont les unitĂ©s structurelles et fonctionnelles de base de tous les organismes vivants. Toutes les cellules ayant existĂ© sont issues d’autres cellules qui existaient dĂ©jĂ  et qui se sont divisĂ©es, et divisĂ©es, et divisĂ©es encore et encore pour en arriver aux 37,2 mille milliards de cellules qui composent l’organisme.

Les deux types de cellules

Il existe deux principaux types de cellules – les procaryotes et les eucaryotes.

Les procaryotes n’ont pas de noyau. Les « petits animaux » observĂ©s par Leeuwenhoek Ă©taient des cellules procaryotes. Les bactĂ©ries ainsi qu’une autre famille de cellules – les archĂ©es – sont des procaryotes.

Les cellules qui composent les plantes et les animaux sont appelĂ©es les eucaryotes. Ce type comprend des ĂȘtres unicellulaires et multicellulaires.

La cellule, de plus prĂšs

Qu’est-ce qui entre dans la composition des cellules d’un animal eucaryote? Si vous pouviez rapetisser au point d’atteindre la taille d’une cellule ou une taille plus petite encore, que verriez-vous?

Imaginez que vous rĂ©trĂ©cissez de plus en plus. Le monde autour de vous devient de plus en plus grand et de plus en plus flou. À mesure que vous rapetissez, vous vous concentrez sur un groupe de structures, comme les petites cages observĂ©es par Hooke, il y a bien longtemps.

Vous arrivez bientĂŽt Ă  une cellule en particulier. Il faut savoir que certaines cellules prĂ©sentent une surface externe plus complexe que d’autres et ont des accessoires que d’autres n’ont pas, les microvillositĂ©s, par exemple.

Les microvillositĂ©s s’étendent comme des doigts Ă  partir de la surface de la cellule et jouent un rĂŽle important dans l’absorption des nutriments. Elles augmentent aussi considĂ©rablement la surface de contact de la cellule sans modifier sa taille globale. Des cils s’étendent encore plus loin que les microvillositĂ©s et peuvent faire circuler diffĂ©rentes substances le long de la surface de la cellule.

On peut également retrouver le flagelle, une structure mince ressemblant à une queue, qui est en mesure de propulser toute la cellule pour lui permettre de nager!

La membrane plasmique

Toutes les cellules dĂ©pendent de l’indispensable membrane plasmique. Telle une barriĂšre, celle-ci maintient l’intĂ©gritĂ© du contenu de la cellule tout en laissant passer les aliments et les nutriments.

La membrane plasmique se compose d’une double couche d’acides gras qu’on appelle les phospholipides. Ces acides gras sont formĂ©s d’une tĂȘte et d’une queue. La tĂȘte est hydrophile, ce qui signifie qu’elle attire l’eau. La queue, pour sa part, est hydrophobe, c’est-Ă -dire qu’elle repousse l’eau. C’est cette combinaison de tĂȘte et de queue qui permet la structure et la fonction de la membrane.

À mesure que vous rapetissez, vous passez Ă  travers la membrane plasmique et voyagez vers l’intĂ©rieur de la cellule. Vous pouvez apercevoir briĂšvement la bicouche de phospholipides, telle une fermeture Ă©clair qui serait maintenue en place par les liaisons chimiques entre les queues hydrophobes.

Le cytoplasme et le cytosquelette

À votre arrivĂ©e Ă  l’intĂ©rieur de la cellule, vous vous retrouvez dans un liquide appelĂ© cytoplasme. Il contient une substance riche en acides aminĂ©s et en potassium, le cytosol. On appelle Ă©galement cette solution le liquide intracellulaire.

Vous pouvez aussi distinguer un rĂ©seau de ce qui semble ĂȘtre des toiles ou des Ă©chafaudages. Il s’agit du cytosquelette qui procure un soutien structurel Ă  la cellule et permet la circulation des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments Ă  l’intĂ©rieur de celle-ci. Le cytosquelette se compose de trois types de fibres protĂ©iques : les microfilaments, les filaments intermĂ©diaires et les microtubules.

Les microfilaments, les plus petits des trois types, sont composĂ©s de brins de protĂ©ines enroulĂ©s qui peuvent se resserrer sur eux-mĂȘmes afin de raccourcir la cellule. Ce phĂ©nomĂšne se produit souvent dans les cellules musculaires oĂč il contribue Ă  leur contraction.

Les filaments intermédiaires sont des brins de protéines enroulés qui servent principalement à fournir une structure à la cellule et à la maintenir ensemble.

En forme de spirale, les microtubules s’assemblent de maniĂšre Ă  former un cylindre creux qui aide au maintien de la forme de la cellule et favorise la circulation des organites (les diffĂ©rentes parties de la cellule) Ă  l’intĂ©rieur de la cellule.

Ils forment ce qu’on appelle le centrosome dont les structures – les centrioles – organisent les microtubules et fournissent un soutien additionnel Ă  la cellule, tout en participant au processus de la sĂ©paration pendant la division cellulaire.

Entre le cytoplasme et le cytosquelette, vous pouvez observer le principal soutien structurel de la cellule. Vous voyez aussi de nombreuses structures Ă  l’aspect Ă©trange : ce sont les organites, ces parties importantes de la cellule remplissant chacune des fonctions prĂ©cises.

Le réticulum endoplasmique

Les premiÚres structures que vous pouvez voir ressemblent à des assemblages de plusieurs cavernes longues et étroites. Ce sont les réticulums endoplasmiques (RE). Il y en a deux types.

Le premier est le rĂ©ticulum endoplasmique rugueux qui s’étend Ă  partir du noyau. Les ribosomes attachĂ©s Ă  l’extĂ©rieur de sa membrane lui confĂšrent cette apparence rugueuse. Ces ribosomes produisent ce qu’on appelle des chaĂźnes polypeptidiques. Il s’agit lĂ  d’une maniĂšre Ă©lĂ©gante de parler des protĂ©ines. Les protĂ©ines créées par les ribosomes sont libĂ©rĂ©es dans le RE, oĂč elles sont traitĂ©es et prĂ©parĂ©es avant d’ĂȘtre relĂąchĂ©es dans la cellule. Lors de leur libĂ©ration, les protĂ©ines voyagent dans une vĂ©sicule de transport, un sac qui se forme Ă  partir de la membrane du RE.

Il est important de prĂ©ciser que les ribosomes ne sont pas des organites. Ils jouent toutefois un rĂŽle vital dans la cellule, car ce sont des usines de fabrication de protĂ©ines. Soit ils flottent dans le cytosol, en route vers un autre endroit de la cellule, soit ils sont attachĂ©s au RE rugueux. Les ribosomes comprennent deux sous-unitĂ©s, une petite et une grande. La petite sous-unitĂ© effectue la lecture de l’acide ribonuclĂ©ique (ARN) qui contient les instructions pour l’organisation des acides aminĂ©s en chaĂźnes polypeptidiques, tandis que la grande sous-unitĂ© se charge de l’assemblage des chaĂźnes polypeptidiques.

Ensuite, vous pouvez voir le RE lisse. Il s’agit d’un autre organite dotĂ© d’une membrane mais dĂ©nuĂ© de ribosome, c’est pourquoi on le qualifie de « lisse ». Le RE lisse contient des enzymes qui modifient les polypeptides, produisent des lipides et des glucides et dĂ©truisent les toxines. La majeure partie des lipides et du cholestĂ©rol qui composent les membranes cellulaires sont produits dans le RE lisse.

L’appareil de Golgi

En regardant ailleurs, vous tombez sur l’appareil de Golgi. Remportant sans contredit la palme du meilleur nom parmi les organites, l’appareil de Golgi est un autre organite dotĂ© d’une membrane qui modifie, emballe et entrepose des protĂ©ines.

Cet organite ressemble Ă  un groupe de citernes qui sont de plus en plus grosses Ă  partir du centre. Les vĂ©sicules de transport lui apportent des protĂ©ines en provenance du RE. Les protĂ©ines sont transformĂ©es Ă  mesure qu’elles voyagent Ă  travers l’appareil de Golgi. DiffĂ©rents enzymes ajoutent ou rĂ©arrangent certaines molĂ©cules. Parfois, des glucides sont ajoutĂ©s pour former ce qu’on appelle des glycoprotĂ©ines.

Une fois arrivĂ©es Ă  la derniĂšre citerne, les protĂ©ines sont confinĂ©es dans diffĂ©rentes vĂ©sicules, les vĂ©sicules de sĂ©crĂ©tion. La majoritĂ© de ces protĂ©ines se dirigent vers la membrane plasmique. Elles sont soit intĂ©grĂ©es Ă  la membrane, soit libĂ©rĂ©es Ă  l’extĂ©rieur de la cellule.

Les lysosomes

L’appareil de Golgi est essentiel Ă  la production de lysosomes, ces vĂ©sicules qui se dĂ©tachent de sa membrane pour servir de camions Ă  ordures de la cellule. Les lysosomes sont constituĂ©s d’une membrane renfermant des enzymes digestives qui ramassent les dĂ©chets cellulaires ou les organites dĂ©fectueux afin de les recycler ou les convertir en dĂ©chets. Ils jouent Ă©galement un rĂŽle important dans la protection de la cellule contre les bactĂ©ries et les virus.

Les protéasomes

AprĂšs avoir parcouru l’appareil de Golgi, vous arrivez aux protĂ©asomes. Ces organites qui se retrouvent un peu partout dans le cytoplasme participent Ă  la gestion des protĂ©ines prĂ©sentes dans la cellule. Les protĂ©asomes dĂ©composent les protĂ©ines anormales ou mal repliĂ©es ou encore celles dont la cellule n’a plus besoin.

Une autre protĂ©ine, l’ubiquitine, est placĂ©e sur les protĂ©ines Ă  titre d’indicateur lorsqu’elles doivent ĂȘtre recyclĂ©es par les enzymes prĂ©sentes dans le cytoplasme. Les protĂ©ines ciblĂ©es sont alors attirĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des protĂ©asomes et dĂ©composĂ©es par un processus appelĂ© la protĂ©olyse. Les liaisons peptidiques sont brisĂ©es au cours de ce processus et les chaĂźnes peptidiques qui en rĂ©sultent sont ensuite libĂ©rĂ©es dans la cellule oĂč elles seront recyclĂ©es.

Les peroxysomes

Un peu plus loin, vous rencontrez d’autres structures Ă©tranges appelĂ©es peroxysomes. Techniquement, ce ne sont ni des organites ni des enzymes. La meilleure façon de les dĂ©crire serait de dire que ce sont des complexes protĂ©iques.

DotĂ©s de membranes et se dĂ©tachant eux aussi du RE, les peroxysomes se chargent de la dĂ©composition des acides gras Ă  longue chaĂźne et des acides aminĂ©s, processus au cours duquel ils peuvent produire du peroxyde d’hydrogĂšne. Ce sous-produit reprĂ©sente un danger pour la cellule, car il est susceptible de rĂ©agir avec de nombreuses substances. Pour cette raison, les peroxysomes transportent Ă©galement une enzyme qui convertit le peroxyde en eau et en oxygĂšne. C’est ce qu’on appelle nettoyer derriĂšre soi!

Les mitochondries

AprĂšs avoir explorĂ© les peroxysomes, vous apercevez des organites qui ont une forme de fĂšve, les mitochondries. Ce sont les centrales Ă©nergĂ©tiques trĂšs efficaces de la cellule. Elles convertissent les particules des aliments qui arrivent dans la cellule en une molĂ©cule, l’adĂ©nosine triphosphate ou ATP. Cette molĂ©cule est la « monnaie » de la cellule. L’ATP est en mesure de stocker l’énergie et de la transfĂ©rer Ă  d’autres parties de la cellule.

Les mitochondries ont une membrane interne et une membrane externe. Leur nombre varie d’une cellule Ă  l’autre. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, plus une cellule est active, plus elle contient un nombre Ă©levĂ© de mitochondries. Par exemple, les cellules du foie contiennent des milliers de mitochondries. L’activitĂ© physique aĂ©robique peut vraiment faire augmenter le nombre de mitochondries dans les cellules musculaires. Il n’est donc pas surprenant qu’on ait plus d’énergie lorsqu’on fait rĂ©guliĂšrement de l’exercice.

Le noyau

Vous arrivez finalement au noyau, la plus grosse structure de la cellule. Le noyau a deux membranes qui, ensemble, forment l’enveloppe nuclĂ©aire.

Cette enveloppe, dont la membrane est parsemĂ©e de petits pores Ă  sa surface, renferme le nuclĂ©oplasme. L’enveloppe nuclĂ©aire agit comme un mur tandis que les pores tiennent lieu de portails laissant certaines molĂ©cules entrer dans la cellule et en sortir. Semblable au cytoplasme de la cellule, le nuclĂ©oplasme est une substance sirupeuse dans laquelle sont suspendues les structures qui se trouvent Ă  l’intĂ©rieur de la membrane nuclĂ©aire.

Le nuclĂ©ole, qui est constituĂ© d’acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique (ADN), d’ARN et de protĂ©ines, est suspendu dans le nuclĂ©oplasme. Le nuclĂ©ole est le lieu de naissance des ribosomes qui, rappelons-le, fabriquent des protĂ©ines essentielles au fonctionnement des cellules saines.

Comme vous rapetissez encore, vous commencez Ă  pouvoir distinguer la structure Ă  doubles hĂ©lices entrelacĂ©es de l’ADN de la cellule. Vous Ă©tendez le bras pour y toucher, vous ĂȘtes de plus en plus petit, de plus en plus prĂšs. Puis finalement, vous Ă©tablissez le contact. Dans un Ă©clair, vous retournez Ă  votre taille initiale, incertain d’avoir atteint votre but.

Quelque part dans le City of London Cemetery, les premiers rayons de lumiĂšre d’une nouvelle journĂ©e touchent un brin d’herbe fraĂźchement germĂ©. Les cellules formant la graine de ce brin, enrichies par la bonne terre et le soleil, se sont divisĂ©es encore et encore jusqu’à ce qu’une petite pousse se dĂ©ploie dans l’air vivifiant du matin.

Vos dents vous servent tous les jours, mais vous n’en savez peut-ĂȘtre pas beaucoup sur leur anatomie. Le temps est venu de poser des questions et d’en apprendre un peu plus. Peut-ĂȘtre vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© de quoi elles sont faites ou si les dents sont des os.

C’est votre jour de chance.

Voici 24 courtes questions et rĂ©ponses qui vous aideront Ă  mieux comprendre vos dents. Parmi les sujets traitĂ©s, signalons les dents de bĂ©bĂ©, les grincements de dents, la plaque, la soie dentaire et plus encore. Étudiez-les avec soin et vous pourrez faire valoir vos connaissances Ă  votre prochaine visite chez le dentiste.

  1. Comment les dents restent-elles en place?

Les dents sont ancrĂ©es dans deux os du crĂąne. Celles du haut sont fixĂ©es Ă  un os qu’on appelle l’os maxillaire, qui forme la mĂąchoire supĂ©rieure, et celles du bas sont fixĂ©es Ă  la mandibule (mĂąchoire infĂ©rieure).

La mandibule et l’os maxillaire forment la mĂąchoire et sont connectĂ©s de chaque cĂŽtĂ© du crĂąne. La mandibule est l’os le plus solide du crĂąne et le seul Ă  ĂȘtre mobile, ce qui est pratique pour croquer les aliments et les mastiquer.

  1. Combien de dents avons-nous?

Les philosophes de l’AntiquitĂ©, comme Aristote, croyaient que les hommes et les femmes n’avaient pas le mĂȘme nombre de dents. Nous savons maintenant que ce n’est pas le cas. Les hommes et les femmes adultes ont 32 dents au total. Vous pouvez les compter vous-mĂȘme avec votre langue.

Les dents sont organisées en paires, selon leur forme. Une dent de chaque paire est disposée de chaque cÎté de la bouche. Regardez-vous dans un miroir et imaginez une ligne verticale qui divise votre bouche; vous pourrez constater que les deux cÎtés sont symétriques.

  1. La couronne d’une dent, qu’est-ce que c’est?

Pour rĂ©pondre Ă  cette question, on doit d’abord se pencher sur l’anatomie de la dent.

Les dents sont comme des icebergs. Un iceberg apparaĂźt comme un petit morceau de glace qui flotte sur l’eau, alors qu’en fait, il s’agit d’une montagne de glace dont seule la pointe est visible Ă  la surface de l’ocĂ©an. Il en va de mĂȘme pour les dents. Une partie se trouve Ă  l’extĂ©rieur des gencives et une autre Ă  l’intĂ©rieur. La partie blanche et brillante que l’on voit en ouvrant la bouche est ce qu’on appelle la couronne.

Cette partie de la dent entre en contact avec la nourriture, les boissons et la salive. C’est la partie extĂ©rieure rĂ©sistante qui protĂšge l’ensemble de la dent. La couronne de la dent est couverte d’une substance qu’on appelle l’émail, et sous l’émail se trouve une couche de tissu dur, la dentine.

  1. L’émail, qu’est-ce que c’est?

Vous avez probablement toujours cru que les os constituaient le tissu le plus rĂ©sistant de l’organisme.

C’est faux!

C’est l’émail – cette matiĂšre blanche et dure qui entoure la couronne des dents – qui remporte ce titre.

L’émail, qui se trouve Ă  l’extĂ©rieur de la dent, est composĂ© principalement de phosphate de calcium. Ce minĂ©ral rend l’émail incroyablement rĂ©sistant. Il est donc en mesure de protĂ©ger les couches plus tendres et plus sensibles de la dent – la dentine, la pulpe dentaire, les nerfs et les vaisseaux sanguins. Il protĂšge Ă©galement les dents de l’usure normale.

  1. Les dents ont-elles des racines?

Bien sĂ»r qu’elles en ont! La racine de la dent se trouve sous la couronne dure, enfouie dans la gencive et fixĂ©e Ă  la mĂąchoire par un tissu conjonctif, le ligament parodontal.

La racine est principalement composĂ©e de dentine, qui forme des canaux. Ces derniers renferment un tissu vivant, la pulpe dentaire, qui contient des vaisseaux sanguins et des nerfs s’étendant de la racine de la dent Ă  la mĂąchoire.

  1. Les dents peuvent-elles avoir des sensations?

Vous avez possiblement dĂ©jĂ  remarquĂ© que vos dents peuvent ĂȘtre sensibles au chaud ou au froid. C’est ce qui peut se produire lorsque la racine d’une dent est visible au-dessus de la gencive ou si l’émail est endommagĂ©. Quand la dentine qui compose la racine est exposĂ©e, les nerfs Ă  l’intĂ©rieur peuvent ĂȘtre stimulĂ©s par la tempĂ©rature des aliments et des boissons consommĂ©s.

Les sensations de chaud et froid sont transmises au cerveau à partir des nerfs qui se trouvent dans la dentine exposée. Le cerveau interprÚte ces signaux comme de la douleur.

C’est lĂ  une autre raison pour laquelle l’émail est si important. Il agit comme un agent isolant qui protĂšge les dents contre les tempĂ©ratures extrĂȘmement chaudes et froides. L’émail prĂ©munit les nerfs sensibles qui se trouvent dans la dentine contre les stimulations douloureuses.

  1. Pourquoi les dents ont-elles des formes différentes?

Jetez un coup d’Ɠil Ă  votre sourire et vous verrez que vos dents n’ont pas toutes la mĂȘme apparence. En fait, la forme et la taille varient considĂ©rablement d’une dent Ă  l’autre.

Bien qu’aucune des dents dans votre bouche ne soit identique, elles peuvent ĂȘtre classĂ©es selon leur forme gĂ©nĂ©rale. La dentition d’un adulte comprend huit incisives, quatre canines, huit prĂ©molaires et douze molaires.

De chaque cĂŽtĂ© de la ligne centrale se trouvent les incisives. Ces quatre grosses dents situĂ©es Ă  l’avant sont tranchantes comme des couteaux. Les canines se situent Ă  cĂŽtĂ© des incisives. On les reconnaĂźt Ă  leur pointe distinctive, la cuspide. Elles ressemblent aux dents pointues des chiens.

Les autres dents qui suivent sont les prémolaires. Elles présentent deux pointes et sont parfois appelées les bicuspides. Les derniÚres sont les molaires, grosses et plates.

  1. Quels rÎles jouent les différents types de dents?

La forme de chacune des dents lui permet de remplir une fonction spécialisée pendant la mastication.

Les incisives servent Ă  couper les aliments en morceaux et les garder Ă  l’intĂ©rieur de la bouche, comme lorsque vous mangez une pomme. Elles peuvent Ă©galement vous aider Ă  sentir la texture de vos aliments.

Les canines déchiquettent les aliments en morceaux plus petits et plus maniables. Les canines se mettent au travail lorsque vous mangez un morceau de protéine dense, comme du poulet grillé.

La forme des prĂ©molaires se situe entre celle des canines et celle des molaires. Les prĂ©molaires aident Ă  couper et dĂ©chiqueter la nourriture – un peu comme le font les canines.

Les molaires servent Ă  broyer les aliments. À mesure que vous mastiquez, les morceaux de nourriture se dĂ©placent vers le fond de votre bouche oĂč ils sont broyĂ©s par vos molaires, qui fragmentent les aliments en morceaux assez petits pour qu’ils puissent ĂȘtre avalĂ©s sans danger.

  1. Les dents de sagesse, qu’est-ce que c’est?

Vous avez quatre dents de sagesse, qu’on appelle aussi les troisiĂšmes molaires. Elles ont la mĂȘme forme et la mĂȘme fonction que les molaires, mais certaines personnes doivent les faire enlever.

Les dents de sagesse poussent vers la fin de l’adolescence ou le dĂ©but de la vingtaine. Ce sont les derniĂšres dents permanentes Ă  sortir. Quand les dents de sagesse font leur apparition Ă  la surface, il est possible qu’elles poussent sur les autres dents, ce qui peut ĂȘtre encombrant et causer de l’inconfort. Elles peuvent mĂȘme dĂ©saligner les autres dents.

Si votre dentiste croit que vos dents de sagesse sont susceptibles de poser des problĂšmes, il les extrait souvent par chirurgie. Cette opĂ©ration est habituellement pratiquĂ©e avant qu’elles ne poussent. Si vous les faites extraire, le nombre de vos dents passe de 32 Ă  28. Ne vous inquiĂ©tez pas, vous vous dĂ©brouillerez trĂšs bien sans vos dents de sagesse. Vous serez peut-ĂȘtre mĂȘme plus Ă  l’aise.

  1. Si les dents sont si solides comment peuvent-elles s’ébrĂ©cher?

Le phosphate de calcium est le principal composant de l’émail. Ce composĂ© minĂ©ral que l’on trouve Ă©galement dans les os contribue Ă  donner aux dents leur couleur blanche. Il est incroyablement solide et durable, mais pas indestructible.

Les dents, comme les autres parties de l’organisme, risquent de s’endommager. Si une dent est Ă©brĂ©chĂ©e ou fissurĂ©e, un dentiste peut rĂ©parer les dommages, mais elle ne va pas guĂ©rir d’elle-mĂȘme.

  1. Les dents sont-elles des os?

MĂȘme si elles leur ressemblent beaucoup, les dents ne sont pas des os. Étonnamment, elles en sont mĂȘme trĂšs diffĂ©rentes. Voici en quoi :

  • Les dents sont plus solides que les os. Comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, l’émail est le tissu le plus robuste de l’organisme.
  • Les os sont protĂ©gĂ©s par des couches de muscle et de peau. Les dents sont seulement recouvertes par les lĂšvres.
  • Bien que les dents soient faites d’un matĂ©riau plus solide que les os, ces derniers peuvent rĂ©gĂ©nĂ©rer les tissus usĂ©s et endommagĂ©s. L’émail, pour sa part, ne revient pas lorsqu’il disparaĂźt.
  • Les os et les dents renferment tous deux des vaisseaux sanguins et des nerfs. Toutefois, seuls les os produisent de nouvelles cellules sanguines, et ce, dans la moelle osseuse. Les dents ont une couche interne similaire Ă  la moelle. Il s’agit de la couche de pulpe dentaire qui est protĂ©gĂ©e par l’émail.
  1. Quelle est la couleur d’une dent saine?

Les dents saines sont d’un blanc Ă©clatant. Cette couleur vient du phosphate de calcium qui entre dans la composition de l’émail. Il est parfaitement normal que la pointe ou les rebords apparaissent translucides ou lĂ©gĂšrement bleutĂ©s.

Le jaunissement des dents peut tĂ©moigner d’une perte d’émail. En effet, la dentine, qui est la couche sous l’émail, est jaune. Lorsque l’émail s’use, la dentine est exposĂ©e; la dent peut alors se dĂ©colorer et paraĂźtre jaune.

Le fait de renforcer l’émail en consommant des aliments riches en calcium – comme le lait, le yogourt, les amandes et les edamames – peut aider Ă  lui redonner sa blancheur. Vous pouvez Ă©galement boire de l’eau fluorĂ©e pour soutenir la santĂ© de votre Ă©mail. Le fluor renforce l’émail et empĂȘche la dentine jaune d’ĂȘtre exposĂ©e.

  1. Combien de dents ont les enfants?

Les jeunes enfants ont 20 dents primaires (ou dents de lait) : huit incisives, quatre canines et huit molaires. Ces dents tombent Ă©ventuellement et font place Ă  des dents plus grosses et permanentes. À l’ñge de trois ans, la plupart des enfants ont toutes leurs dents de lait.

Les dents de lait ont la mĂȘme composition que les dents dĂ©finitives. La couronne est couverte d’émail et la racine est constituĂ©e de dentine et de pulpe dentaire. Les dents primaires sont plus petites et plus espacĂ©es que les dents permanentes. Ceci est attribuable Ă  la croissance des os du visage et de la mĂąchoire; les dents s’espacent Ă  mesure que l’enfant grandit.

  1. À quel moment les dents commencent-elles à se former?

Les dents commencent Ă  se former avant la naissance. Entre le troisiĂšme et le quatriĂšme mois de grossesse, des cellules – les amĂ©loblastes – commencent Ă  produire l’émail qui forme les dents. Cela se produit autour des bourgeons dentaires (le premier stade du dĂ©veloppement dentaire). Ces bourgeons restent sous la surface des gencives jusqu’à leur formation complĂšte – entre six et douze mois aprĂšs la naissance.

  1. Pourquoi les dents tombent-elles?

Lorsque vous Ă©tiez enfant, vos dents sont tombĂ©es pour faire place Ă  vos dents d’adultes. Ce phĂ©nomĂšne fait partie du cycle de vie sain des dents. La plupart des dents primaires tombent avant l’ñge de douze ans.

Les dents tombent lorsque la racine des dents primaires se dissout en prĂ©paration Ă  l’arrivĂ©e des dents dĂ©finitives. Ce processus peut s’étendre sur plusieurs semaines, et il est prĂ©fĂ©rable de laisser les dents tomber d’elles-mĂȘmes. Quand une dent primaire tombe, une nouvelle dent permanente fait surface au mĂȘme endroit.

  1. Les caries, qu’est-ce que c’est?

Les caries commencent par de petites cavitĂ©s dans les couches d’émail et de dentine des dents. Elles sont causĂ©es par des bactĂ©ries qui envahissent les dents brisĂ©es ou endommagĂ©es.

Les sucres simples sont les principaux responsables des caries. Les boissons sucrĂ©es, les jus, les friandises et d’autres aliments similaires peuvent rester sur les dents. Les bactĂ©ries qui vivent dans la bouche transforment ensuite ces glucides simples en acide qui cause la dĂ©gradation de l’émail des dents et entraĂźne une carie.

Il est possible que vous remarquiez vous-mĂȘme que vous avez une carie. Bon nombre de gens ressentent de la douleur et de l’inconfort lorsqu’elles en ont une. La dent peut ĂȘtre particuliĂšrement sensible Ă  la tempĂ©rature ou ĂȘtre douloureuse lorsque vous mangez quelque chose de sucrĂ©.

Parfois, il faut une visite chez le dentiste pour dĂ©couvrir la prĂ©sence d’une carie. Celui-ci peut voir les caries entre les dents grĂące Ă  la radiographie et, avec son matĂ©riel dentaire, il peut repĂ©rer les endroits mous et les trous Ă  la surface des dents.

Heureusement, les caries peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es grĂące Ă  des produits d’obturation dentaire. Le dentiste commence par enlever la portion cariĂ©e de la dent Ă  l’aide d’une fraise dentaire. Ensuite, il remplace la partie manquante de la dent par un matĂ©riau sĂ»r : l’or, l’argent, la porcelaine ou la rĂ©sine composite peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour les plombages. Votre dent se sent beaucoup mieux une fois le plombage posĂ©.

  1. La plaque dentaire, qu’est-ce que c’est?

La texture duveteuse que vous sentez parfois sur vos dents aprĂšs un repas est attribuable Ă  la plaque dentaire. Lorsque vous mangez des aliments sucrĂ©s, les bactĂ©ries dans votre bouche s’accrochent Ă  vos dents et se rĂ©galent de glucides simples. Ces bactĂ©ries forment une pellicule visqueuse Ă  la surface des dents. C’est ce qu’on appelle la plaque dentaire.

La plaque peut ĂȘtre enlevĂ©e facilement. La meilleure façon de s’en dĂ©barrasser consiste Ă  se brosser les dents, deux fois par jour pour de meilleurs rĂ©sultats. Rincez Ă©galement votre bouche avec un rince-bouche antibactĂ©rien afin de maĂźtriser le nombre de bactĂ©ries dans votre bouche. ConsidĂ©rez la prise de probiotiques oraux pour favoriser un sain Ă©quilibre bactĂ©rien.

  1. Le tartre, qu’est-ce que c’est?

La plaque qui reste sur les dents peut durcir et devenir du tartre – une substance minĂ©ralisĂ©e robuste. Lorsque le tartre apparaĂźt, les caries peuvent suivre rapidement. De plus, le tartre rend difficile un brossage adĂ©quat. Il faut un nettoyage dentaire professionnel pour l’enlever.

Alors que la plaque se forme gĂ©nĂ©ralement au-dessus de la gencive, le tartre, pour sa part, peut Ă©galement s’accumuler dans la gencive, ce qui peut ĂȘtre problĂ©matique pour la dentine et les os sous les gencives. C’est pourquoi il est si important de prendre soin de vos dents et d’éviter l’accumulation de tartre.

Vous pouvez prĂ©munir vos dents contre le tartre en les brossant, en passant la soie dentaire au quotidien et en utilisant un rince-bouche. Une autre excellente maniĂšre de prĂ©venir le tartre consiste Ă  fortifier l’émail avec du fluor. On trouve ce minĂ©ral dans la plupart des aqueducs municipaux. Il renforce l’émail et aide Ă  rĂ©parer les dommages causĂ©s par les bactĂ©ries et l’acide qui se trouvent dans la bouche.

  1. Pourquoi doit-on se brosser les dents?

Les ĂȘtres humains se brossent les dents depuis des millĂ©naires. En Égypte antique, vers 5 000 av. J.‑C. les gens utilisaient des brindilles effilochĂ©es et des coquilles d’Ɠufs pour se polir les dents. De nos jours, on utilise des brosses Ă  dents Ă  soies souples pour enlever les rĂ©sidus de nourriture aprĂšs un repas.

Le brossage de dents est la meilleure maniĂšre de vous prĂ©munir contre les caries. Vous devriez le faire deux fois par jour avec une quantitĂ© de dentifrice Ă©quivalente Ă  la grosseur d’un pois. Brossez doucement, car le brossage intense peut irriter les gencives et exposer la dentine sensible qui se trouve dessous.

Deux minutes, c’est la durĂ©e parfaite pour un brossage de dents. Gardez une minuterie ou une horloge dans la salle de bain pour vous guider. Changez souvent de cĂŽtĂ© et assurez-vous de brosser Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de chaque rangĂ©e de dents.

Remplacez votre brosse Ă  dents quand elle est usĂ©e, environ aux trois Ă  quatre mois, selon les recommandations. Rincez votre brosse Ă  dents Ă  l’eau chaude aprĂšs chaque utilisation. Si vous avez Ă©tĂ© malade, prenez-en une nouvelle.

  1. Passer la soie dentaire, est-ce important?

Absolument! Le brossage s’occupe de la partie visible des dents, mais il est nĂ©cessaire de nettoyer entre les dents Ă©galement. L’utilisation de la soie dentaire dĂ©loge la nourriture et la plaque. Elle prĂ©vient Ă©galement l’accumulation de tartre dans les rĂ©gions difficiles Ă  atteindre. La soie dentaire permet aussi de nettoyer une partie des dents sous la gencive.

Passez la soie dentaire au quotidien pour maintenir les zones entre les dents propres et saines.

  1. Comment éviter la carie?

Le brossage et l’utilisation de la soie dentaire sont les meilleurs moyens de garder vos dents en santĂ© et l’émail en bon Ă©tat. Toutefois, l’alimentation peut jouer un rĂŽle important dans la prĂ©vention de la carie.

Évitez de consommer des boissons gazeuses, des jus et d’autres boissons sucrĂ©es. Ce sont elles qui causent le plus de dommages. Buvez plutĂŽt de l’eau. Limitez les glucides simples et les fĂ©culents. Lorsque vous avez envie de sucrĂ©, laissez tomber les friandises. Optez pour des fruits qui sont naturellement sucrĂ©s. Leur teneur Ă©levĂ©e en fibres stimule la production de salive, qui enlĂšve le sucre sur les dents. Les aliments acides – comme les agrumes – peuvent entraĂźner la dĂ©gradation de l’émail avec le temps. Il faut donc vous assurer de boire beaucoup d’eau lorsque vous en consommez.

Les aliments riches en calcium comme le lait, le yogourt et les lĂ©gumes crucifĂšres sont excellents pour les dents. Le cĂ©leri et les autres lĂ©gumes croquants aident Ă  dĂ©loger les dĂ©bris des dents. Le mĂȘme conseil que celui pour le tour de taille s’applique : il vaut mieux choisir des aliments entiers et des repas nutritifs que des collations simples et sucrĂ©es.

  1. Le bruxisme, qu’est-ce que c’est?

Pour bien prendre soin de vos dents, il faut penser Ă  la gestion du stress. En effet, le stress gĂ©nĂšre des tensions. Certaines personnes serrent les poings, d’autres serrent la mĂąchoire, et il peut en rĂ©sulter ce qu’on appelle le bruxisme ou le grincement de dents.

Le bruxisme peut se produire durant le sommeil, ce qui fait que les personnes qui grincent des dents le font souvent sans s’en rendre compte. Toutefois, le grincement peut mener Ă  une usure excessive de la partie plate des dents, en plus d’entraĂźner des douleurs dans la mĂąchoire et des maux de tĂȘte.

Le dentiste est en mesure de vous dire si vous grincez des dents. Il peut vous recommander de porter une plaque occlusale pendant la nuit.

Il existe aussi d’autres maniĂšres de combattre le bruxisme. Essayez de pratiquer des exercices de respiration profonde avant d’aller au lit. Tenez une dĂ©barbouillette chaude sur votre joue, juste sous l’oreille afin de dĂ©tendre les muscles du visage et de la mĂąchoire. Placez le bout de la langue entre les dents de devant pour ouvrir la mĂąchoire et la relaxer.

Si vous ĂȘtes stressĂ©, parlez-en Ă  quelqu’un. Le fait de partager vos pensĂ©es et vos Ă©motions avec un ami en qui vous avez confiance ou avec un professionnel de la santĂ© mentale peut vous aider Ă  gĂ©rer votre stress ou votre anxiĂ©tĂ©. Vous remarquerez peut-ĂȘtre que vous dormez mieux et que vous ne grincez plus des dents.

  1. Les dents peuvent-elles causer la mauvaise haleine?

Une mauvaise hygiĂšne buccale est gĂ©nĂ©ralement Ă  l’origine de la mauvaise haleine. Lorsque vous sautez le brossage ou l’utilisation de la soie dentaire, les bactĂ©ries dans votre bouche s’en donnent Ă  cƓur joie avec la nourriture qui reste sur vos dents. Le processus de dĂ©gradation des sucres et des fĂ©culents par les bactĂ©ries dĂ©gage de trĂšs mauvaises odeurs.

Parfois, les aliments consommĂ©s sont Ă  l’origine de la mauvaise haleine. L’ail et l’oignon sont connus pour la mauvaise odeur qu’ils laissent sur leur passage. La nourriture Ă©picĂ©e peut Ă©galement ĂȘtre Ă  blĂąmer.

Que votre mauvaise haleine soit causĂ©e par des bactĂ©ries ou par les aliments que vous avez mangĂ©s, la meilleure façon de vous en dĂ©barrasser reste le brossage et l’utilisation de la soie dentaire. Brossez-vous les dents deux fois par jour pour garder votre haleine fraĂźche. Brossez‑les Ă©galement aprĂšs un repas particuliĂšrement Ă©picĂ©.

  1. Vos dents sont-elles uniques?

Aussi surprenant que cela puisse paraĂźtre, tout comme l’ADN et les empreintes digitales, les dents sont uniques Ă  chacun. Personne n’a les mĂȘmes dents que vous. La forme, la grosseur et le positionnement varient d’une personne Ă  l’autre. MĂȘme les jumeaux identiques n’ont pas des dents identiques!

Gardez vos dents brillantes et éclatantes

Traitez vos dents avec respect en vous assurant qu’elles restent en bonne forme. Gardez-les en santĂ© en en prenant soin adĂ©quatement. Brossez-vous les dents et passez la soie dentaire tous les jours. Évitez les aliments sucrĂ©s qui entraĂźnent la dĂ©tĂ©rioration de l’émail et allez rĂ©guliĂšrement chez le dentiste.

Souriez, car vos dents sont uniques au monde.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rĂ©dactrice scientifique indĂ©pendante basĂ©e Ă  Forest Grove en Oregon. Elle dĂ©tient un baccalaurĂ©at en biologie humaine de la Utah State University, oĂč elle a travaillĂ© comme stagiaire en recherche et rĂ©dactrice boursiĂšre. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste Ă  rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intĂ©ressent avant tout : la biologie humaine, la santĂ© et l’alimentation.