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Introduction aux composés végétaux

Les végétaux constituent une grande partie d’un régime alimentaire sain. Fruits, légumes et grains entiers fournissent à l’organisme une nourriture et une nutrition essentielles. Riches en vitamines et minéraux, ces groupes alimentaires sont des éléments importants dans la préservation de la santé. Votre fruit ou légume préféré comporte pourtant une face cachée, car tous les végétaux sont aussi riches en composés puissants appelés phytonutriments.

Ces composés chimiques végétaux peuvent favoriser et préserver la santé. Pourtant, comme il est impossible à notre organisme de produire ces nutriments importants,  nous devons pourvoir compter sur une source fiable de ces composés végétaux. La consommation d’aliments de nature végétale peut aider à enrichir un régime alimentaire en assurant à l’organisme les phytonutriments qu’il lui faut.

Une alimentation bien équilibrée peut procurer des douzaines de phytonutriments, chacun remplissant une tâche spécialisée dans le végétal dont il est issu – ainsi que dans l’organisme. Parmi les fonctions les plus importantes des phytonutriments, signalons leur capacité antioxydante. Ces composés végétaux sont aussi utiles pour protéger les yeux, préserver la santé du système immunitaire et faciliter la signalisation cellulaire. En plus de leur côté intéressant et de leur importance, les phytonutriments sont précieux pour la santé.

Terminologie de base

ll faut faire appel à un nouveau vocabulaire pour bien comprendre le mode de fonctionnement des phytonutriments dans l’organisme. La terminologie suivante aide à saisir l’importance et la valeur des phytonutriments pour la santé.

  • Phytonutriments : Des composés chimiques trouvés dans les végétaux. avec des effets positifs sur la santé et la nutrition humaines. Les phytonutriments sont aussi connus sous le nom d’éléments phytochimiques.
  • Radicaux libres : Des molécules contenant un électron non apparié. Les radicaux libres sont très réactifs et peuvent déclencher l’oxydation.
  • Oxydants : Des molécules très réactives renfermant de l’oxygène. Ils réagissent très facilement avec d’autres molécules dont ils modifient la nature chimique. Ces changements peuvent éventuellement devenir toxiques pour la cellule.
  • Antioxydants : Des molécules qui ralentissent ou réduisent les dommages causés à un organisme par les radicaux libres et d’autres oxydants. Les antioxydants aident à prévenir la réaction chimique appelée oxydation en neutralisant les électrons non appariés sur des molécules potentiellement dangereuses.
  • Caroténoïdes : Un groupe de pigments végétaux qui se forment naturellement. Les caroténoïdes donnent aux fruits et légumes leur couleur rouge, orange ou jaune. Ces phytonutriments protègent les végétaux contre les dommages oxydatifs.
  • Polyphénols : Des phytonutriments concentrés dans les tissus des feuilles des végétaux. Ils repoussent les prédateurs et aident à préserver la santé des végétaux. Les polyphénols constituent le groupe d’antioxydants le plus nombreux dans les aliments.
  • Bioflavonoïdes : Les bioflavonoïdes remplissent la même fonction dans les végétaux que les polyphénols dont ils forment une sous-catégorie. Leur structure chimique est cependant différente. Les bioflavonoïdes comportent des signatures chimiques uniques, comme les cétones et les groupements alcools (liaison double carbone-oxygène et liaison simple oxygène-hydrogène, respectivement).

Fonction des phytonutriments dans l’organisme

Les phytonutriments agissent comme des pigments dans les végétaux, donnant aux fruits et légumes des couleurs vives. De plus, ces composés protègent et renforcent la santé des végétaux et peuvent aussi contribuer à préserver la santé humaine.

Agissant comme des antioxydants, les phytonutriments aident à protéger l’organisme contre les radicaux libres. Il faut conserver dans l’organisme un juste équilibre entre les oxydants (radicaux libres, etc.) et les molécules non réactives. Lorsque cet équilibre est rompu en faveur des oxydants, les cellules saines peuvent être endommagées.

Ces composés végétaux aident à neutraliser les oxydants et à maintenir cet équilibre en neutralisant les électrons non appariés sur les molécules potentiellement dangereuses. Cette interaction chimique stabilise les oxydants et empêche les dommages oxydatifs.

Classes de phytonutriments

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Voici des descriptions et quelques exemples de certaines des classes les plus importantes de phytonutriments. Malgré des différences dans leur structure, les phytonutriments visent tous un seul et même but : réduire les dommages oxydatifs et protéger la santé.

Caroténoïdes

Des bactéries, algues et végétaux photosynthétiques produisent plus de 750 pigments appelés caroténoïdes. Le rôle de ces derniers consiste à aider à protéger les plantes contre des longueurs d’onde lumineuse nocives afin de leur permettre de tirer de l’énergie du soleil. Ces pigments aident aussi à protéger les parties photosynthétiques des cellules des végétaux.

C’est à cette classe de phytonutriments que l’on doit la coloration vive des fruits et légumes en rouge, orange et jaune. Puissants antioxydants essentiels à la protection de la santé oculaire, les caroténoïdes contribuent aussi à une communication fluide entre les cellules.

Bêta-carotène

Sans doute le plus connu des caroténoïdes et phytonutriments, le bêta-carotène est aussi un précurseur de la vitamine A que l’organisme est incapable de produire. Par conséquent, un régime alimentaire doit comprendre une provitamine comme le bêta-carotène pour permettre à l’organisme de le transformer en vitamine A au besoin.

Converti en vitamine A dans l’organisme, le bêta-carotène favorise la santé oculaire. La transformation survient dans le duodénum (la première partie de l’intestin grêle) lorsque des enzymes intestinales divisent le bêta-carotène en deux molécules actives de vitamine A, une forme appelée le rétinal. C’est la forme de vitamine A utilisable dans l’organisme où elle participe à bon nombre de processus complexes.

Lycopène, lutéine et zéaxanthine

Ces trois caroténoïdes contribuent aussi à préserver la santé des yeux, même si leur fonctionnement diffère de celui du bêta-carotène.

En pénétrant dans l’œil, la lumière se concentre sur la rétine où elle est filtrée par des cellules oculaires, les bâtonnets et les cônes. La structure chimique du lycopène, de la lutéine et de la zéaxanthine leur permet aussi d’absorber la lumière. Ces pigments absorbent plus précisément la lumière bleue reconnue pour causer des dommages oxydatifs photogénérés.

Ces phytonutriments exercent aussi d’autres fonctions. Les caroténoïdes comme ceux déjà mentionnés haussent l’efficacité et la fiabilité de la signalisation cellulaire de l’organisme. Comment? Ils stimulent la fabrication de protéines appelées connexines, qui aident à accélérer l’échange d’information entre des cellules voisines.

Polyphénols

En plus de leur forme très distinctive, les polyphénols portent un nom descriptif de leur composition chimique. Quelques notions de chimie aideront à mieux les comprendre.

De formes diverses, les composés chimiques se présentent comme une série d’organisations uniques. L’ordre et la situation des atomes dans chaque molécule déterminent sa fonction. Les polyphénols sont principalement issus de deux modèles d’atomes : les anneaux benzéniques et les groupements alcools.

Les anneaux benzéniques sont des cycles chimiques faits de liaisons doubles alternantes de carbone et d’hydrogène. Les groupements alcools sont constitués d’oxygène et d’hydrogène liés à un autre atome comme le carbone. Ensemble, un anneau benzénique et un groupement alcool forment un phénol. Les polyphénols proviennent du rassemblement de multiples phénols. Cette forme chimique est importante, car elle permet tout simplement aux polyphénols d’absorber et de neutraliser des électrons excédentaires.

Les polyphénols sont les antioxydants les plus abondants tirés de l’alimentation et sont connus pour favoriser la santé cardiovasculaire. Deux polyphénols particulièrement importants pour une saine alimentation – le resvératrol et la curcumine – sont aussi des ingrédients clés des suppléments alimentaires.

Resvératrol

Le resvératrol est un polyphénol antioxydant que l’on trouve couramment dans le régime alimentaire. Il est présent dans les arachides, les baies, les raisins et le vin rouge.

Les effets positifs du resvératrol sont de découverte récente. Dans les années 1990, des scientifiques sont tombés par hasard sur le resvératrol en étudiant les bienfaits du vin rouge pour la santé.

On a longtemps scruté les habitudes alimentaires de la population française. La santé cardiaque et vasculaire des Français est remarquable, même s’ils consomment régulièrement des aliments riches en gras saturés. Ils boivent aussi beaucoup de vin. C’est ce que l’on appelle le « paradoxe français ». Après la découverte du resvératrol dans le vin rouge, des chercheurs l’ont étudié de plus près pour tenter d’expliquer ces observations paradoxales.

Même si le resvératrol peut s’attaquer par lui-même aux radicaux libres et autres espèces réactives de l’oxygène, il favorise aussi le fonctionnement d’autres molécules importantes. Le glutathion, une des molécules omniprésentes dans l’organisme, fait équipe avec le resvératrol pour aider à protéger les cellules contre les dommages oxydatifs, ce qui contribue à leur bon fonctionnement.

Extrait de pépins de raisin

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Les raisins renferment à la fois du resvératrol (surtout dans la peau du fruit) et de l’extrait de pépins de raisin et ces deux phytonutriments exercent des fonctions très similaires. Comme son nom l’indique, l’extrait de pépins de raisin vient… des pépins. C’est un antioxydant puissant qui favorise la santé cardiovasculaire.

Le système circulatoire bénéficie de la capacité de ce phytonutriment à aider au maintien d’une tension artérielle normale au départ. En fait, il favorise le bon fonctionnement des pompes veineuses, ce qui contribue au retour du sang dans le cœur.

Curcumine

Les gens qui adorent les plats exotiques se réjouiront d’apprendre que leurs plats préférés sont riches en phytonutriments. La curcumine est un composé polyphénolique qui fait des vagues sur le plan de la nutrition humaine. C’est un phytonutriment dont on a montré la capacité de favoriser la santé cérébrale et le fonctionnement articulaire.

La curcumine est tirée du curcuma, une épice provenant de la racine de la plante tropicale Curcuma longa Linn. Le curcuma teinte la nourriture en jaune orangé vif. Ce polyphénol coloré est utilisé depuis des siècles comme plante médicinale en Inde. De nouvelles études scientifiques valident ses vertus anciennes.

Les nombreux bienfaits de la curcumine proviennent de sa capacité à se comporter comme un antioxydant. C’est en bloquant le passage des cytokines et des enzymes comme la cyclo-oxygénase qu’elle contribue à préserver un bon fonctionnement articulaire.

La curcumine favorise aussi – mais différemment – la santé cérébrale. Avec l’âge, la mémoire peut être altérée par le développement de « déchets » ou « plaques » dans le cerveau. Constituées d’amas de protéines qui s’attachent au tissu cérébral, ces plaques interrompent la signalisation cellulaire. On a montré que la curcumine aide à disperser ces plaques dont la recomposition devient difficile. On a aussi montré que ce phytonutriment favorise la croissance des cellules cérébrales et préserve le bon fonctionnement cognitif et la mémoire.

Extrait de thé vert

Des millions de gens prennent du thé vert tous les jours. En plus d’être une boisson qui donne naturellement un regain d’énergie, son extrait peut contribuer au maintien d’un poids santé.

Source naturelle de caféine, l’extrait de thé vert est aussi riche en polyphénols. On a montré que ce phytonutriment haussait la quantité d’énergie que l’organisme utilise chaque jour. Cette énergie accrue favorise l’atteinte et le maintien d’un poids santé de la façon suivante :

L’extrait de thé vert soutient l’action de la norépinéphrine, le neurotransmetteur qui régule la production de chaleur et l’oxydation des lipides. C’est aussi un polyphénol qui oxyde les cellules lipidiques et accroît la vitesse à laquelle l’organisme utilise l’énergie. Cette intensification du métabolisme crée de la chaleur et élimine les lipides, sans aucun effet notable sur le rythme cardiaque.

Extrait d’olive

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L’extrait d’olive et d’autres composés tirés de l’olive agissent surtout comme des antioxydants. Ils protègent l’organisme contre l’oxydation nocive. C’est ainsi que l’extrait d’olive réduit la quantité de substances chimiques toxiques causant les rougeurs et l’irritation.

L’extrait d’olive stimule aussi le fonctionnement du glutathion. En conjuguant leurs efforts, ces deux éléments détruisent les radicaux libres et empêchent le stress oxydatif.

Ce polyphénol favorise aussi une bonne circulation, ce qui aide au fonctionnement cardiaque. En fait, des artères en santé contribuent au maintien d’une tension artérielle normale et favorisent le bien-être général.

Bioflavonoïdes

Les bioflavonoïdes (ou flavonoïdes) forment une catégorie particulière de polyphénols et ils se distinguent par leur structure chimique. Il existe des centaines de bioflavonoïdes d’origine végétale dont l’action favorise la santé et la force.

Comme d’autres phytonutriments, les bioflavonoïdes sont surtout des antioxydants. Mais ils aident aussi à protéger le foie, à préserver la santé cérébrale et plus encore. De plus, ils peuvent être utiles au maintien d’une taux hormonal normal.

Quercétine et rutine

La quercétine et la rutine font partie du groupe de bioflavonoïdes appelés flavonols. Ces derniers forment une catégorie unique de bioflavonoïdes en raison de l’emplacement des groupements alcools dans leur structure chimique.

Les flavonols – comme la quercétine et la rutine – interrompent les signaux entre les hormones et favorisent une interaction hormonale normale. La quercétine et la rutine assurent aussi un soutien au foie. Leur action conjuguée aide au processus naturel qui favorise l’excrétion des toxines dans l’urine.

Hespéridine

L’hespéridine appartient aux flavanones, une autre catégorie de bioflavonoïdes. Ces composés se distinguent par la liaison double oxygène-carbone dans leur disposition chimique.

L’hespéridine et d’autres flavanones agissent comme des antioxydants qui protègent le cerveau. Leur fonctionnement est similaire à celui de la curcumine dont il est question plus haut dans la section des polyphénols. L’hespéridine peut aider à préserver la fonction cérébrale en luttant contre la formation de plaques. Ces amas de protéines interviennent dans la communication entre les cellules du cerveau. En optimisant la santé cérébrale et en offrant une protection contre la perte de mémoire liée à l’âge, l’hespéridine et d’autres flavanones aident à préserver un bon fonctionnement cognitif.

On a aussi démontré que les flavanones ont une capacité à soutenir le système immunitaire et à préserver la santé.

Autres antioxydants et composés végétaux importants

Pour demeurer en bonne forme, l’organisme a besoin d’une quantité adéquate de phytonutriments. Un régime alimentaire adéquat peut aussi fournir des molécules et composés chimiques essentiels à la santé. À des fins de détoxication et pour une bonne digestion, les composés suivants sont d’une importance capitale :

Cystéine

La cystéine est un acide aminé nécessaire au développement du glutathion, cette molécule de détoxication de première importance. Il est facile d’obtenir un apport en cystéine, car elle est présente dans de nombreuses protéines animales, mais aussi dans plusieurs sources végétales. En fait, il suffit d’ajouter un soupçon d’ail et le tour est joué.

La gousse d’ail entière contient une molécule appelée alliine dans laquelle se trouve la cystéine nécessaire pour aider à la production du glutathion dont l’organisme a besoin. L’alliine est emprisonnée à l’intérieur. Il faut broyer, couper et mastiquer l’ail pour libérer l’alliinase.

Cette protéine libère à son tour l’alliine, la rendant disponible pour son absorption par l’organisme. Après l’avoir absorbée, l’organisme retire la cystéine de l’alliine pour la rendre utilisable. La cystéine sert notamment à la production du glutathion. Elle en accroît la concentration dans l’organisme où s’amorcent ensuite la détoxication des substances chimiques étrangères et le nettoyage des dégâts causés par les radicaux libres.

Acide alpha-lipoïque

Pour faciliter le processus de détoxication, le glutathion fait appel à l’acide alpha-lipoïque. C’est un antioxydant dont l’organisme a besoin pour mieux conserver un taux de sucre sanguin normal, à la condition qu’il soit déjà normal au départ. En fait, l’acide alpha-lipoïque accroît la sensibilité du glucose à l’insuline, ce qui contribue à préserver la santé métabolique.

Fibres alimentaires

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Les fibres sont essentiels à une digestion saine et aisée. Les végétaux sont riches en fibres et en glucides, qui ont pour mission de faciliter la digestion.

Une quantité accrue de fibres peut aider l’organisme à mieux utiliser les sucres dans les aliments. Les fibres aident aussi à amollir les selles et peuvent contribuer à soulager la constipation occasionnelle – un des effets indésirables d’une mauvaise digestion.

Un nombre croissant de données permettent de conclure qu’un régime alimentaire riche en fibres aide à maîtriser le poids. Les aliments riches en fibres peuvent prolonger la sensation de satiété après un repas. La satiété réduit l’envie de casse-croûte inutiles et peut ainsi abaisser la quantité d’aliments malsains consommés.

Les aliments riches en fibres sont généralement plus nutritifs que ceux d’une faible teneur en fibres. En emplissant votre estomac d’aliments riches en fibres, vous pouvez assurer à votre organisme une meilleure nutrition et arriver à mieux maîtriser un poids santé.

Les fruits et légumes – d’excellentes sources de phytonutriments essentiels

Votre régime alimentaire comprend déjà des phytonutriments. Il s’agit de savoir où les trouver. Les fruits et légumes colorés sont d’excellentes sources de caroténoïdes. Les légumes à feuilles vert foncé sont riches en bioflavonoïdes. On trouve aussi des phytonutriments dans certaines boissons populaires, notamment dans le vin rouge et le thé vert.

Voici une liste d’aliments à forte teneur en phytonutriments qui vous aideront à offrir à votre organisme ces composés végétaux si importants. Loin d’être complète, cette liste constitue cependant un excellent point de départ :

  • Poivrons rouges, orange et jaunes
  • Tomates
  • Carottes
  • Courges
  • Baies
  • Oranges
  • Brocoli, chou-fleur et chou kale
  • Légumes à feuilles vert foncé
  • Noix et huile de noix
  • Huile d’olive
  • Vin rouge
  • Chocolat
  • Curcuma, gingembre et ail
  • Grains entiers riches en fibres

Même le meilleur régime alimentaire peut s’avérer insuffisant. Bien qu’une bonne alimentation vous permette d’obtenir une quantité adéquate de phytonutriments, il vaut parfois mieux songer à ajouter des suppléments pour obtenir tout ce qu’il vous faut afin de profiter d’une excellente santé.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Références

https://www.fruitsandveggiesmorematters.org/what-are-phytochemicals

http://lpi.oregonstate.edu/mic/dietary-factors/phytochemicals

http://ajcn.nutrition.org/content/81/1/215S.full

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3942711/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3850026/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26633317

https://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/nutrition-and-healthy-eating/multimedia/antioxidants/sls-20076428?s=6

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3249911/

https://en.wikipedia.org/wiki/Polyphenol

http://www.health-mall.in/files_hl/BIOFLAVONOIDS_THERAPEUTIC_POTENTIAL.pdf

https://nccih.nih.gov/health/grapeseed/ataglance.htm

http://ajcn.nutrition.org/content/70/6/1040.long/-

https://www.alz.org/braintour/plaques.asp

Le cerveau est puissant. On peut même s’en servir pour comprendre son propre mode de fonctionnement. Il ne faut pas croire pour autant que ce pouvoir le met à l’abri de ce qui affecte le reste du corps. En effet, le style de vie et l’environnement ont un impact sur la santé du cerveau. Heureusement, il existe des nutriments bénéfiques pour le cerveau dont l’efficacité à soutenir la fonction cognitive a été démontrée.

Découvrez plus bas un quelques-uns des nutriments les plus importants pour le cerveau. Vous trouverez aussi des aliments qui renferment ces composants nutritionnels essentiels pour préserver la santé cognitive.

De bons lipides

Le lien entre les gras alimentaires (lipides) et un cerveau en santé est établi depuis longtemps. Si à l’origine, on croyait que ce lien était assuré par l’action des lipides sur le système cardiovasculaire, des recherches récentes montrent que les gras alimentaires bénéfiques agissent plus directement sur le cerveau.

Les acides gras polyinsaturés oméga-3 (comme le DHA que l’on retrouve dans l’huile de poisson) entrent dans la composition normale de la membrane des cellules de l’organisme. De plus, tout comme d’autres gras insaturés, ils sont des composants essentiels des cellules du cerveau. Voilà pourquoi on entend souvent dire que le poisson nourrit le cerveau.

Les poissons gras d’eaux froides ne sont pas la seule source alimentaire qui procure des lipides bénéfiques pour la santé cérébrale. Voici d’autres aliments à ajouter à votre liste d’épicerie :

  • Avocats
  • Noix (de toutes sortes à partir des amandes jusqu’aux noix de Grenoble)
  • Graines
  • Huiles végétales
  • Soja

Flavonoïdes

L’effet antioxydant des flavonoïdes a été bien établi dans une éprouvette en laboratoire, mais les composés végétaux comme le cacao, le ginkgo et l’extrait de pépins de raisins ont sur l’organisme des effets plus complexes qui font toujours l’objet de recherches.

Des études portant sur certains flavonoïdes présentent des résultats prometteurs pour la santé cérébrale. Par exemple, la quercétine qui est une composante majeure de l’extrait de ginkgo biloba aiderait à préserver la mémoire et la capacité d’apprentissage, mais de plus amples recherches sur le sujet sont nécessaires.

Comme divers aliments colorés de source végétale procurent des flavonoïdes, vous avez une multitude de choix pour en intégrer à votre régime alimentaire, y compris ceux qui suivent :

  • Baies
  • Chocolat noir
  • Légumes feuillus vert foncé
  • Raisin
  • Thé
  • Prunes
  • Brocoli

Caroténoïdes

Comme leurs cousins les phytonutriments, les caroténoïdes sont des pigments qui colorent les fruits et légumes. En fait, ce sont eux qui donnent les couleurs jaune, rouge et orange qui agrémentent si joliment notre alimentation.

Certains éléments puissants de cette famille de phytonutriments – la lutéine et la zéaxanthine – sont surtout connus pour favoriser la santé oculaire plutôt que cérébrale. Les recherches révèlent cependant des liens entre caroténoïdes et préservation d’un fonctionnement cognitif normal.

Le cerveau est aussi friand d’autres caroténoïdes qui agissent comme antioxydants pour l’aider à se protéger contre le stress oxydatif.

Pour aider à procurer un surplus de caroténoïdes à votre cerveau, voici de bons choix :

  • Carottes
  • Citrouille
  • Épinards
  • Patates douces
  • Poivrons rouges
  • Tomates (en conserve et fraîches)
  • Chou frisé

Le complexe de vitamines B

Il est essentiel d’avoir un bon taux de vitamine B9 (folate) dans l’organisme pour assurer un bon fonctionnement cognitif. La preuve? Une carence en folate peut occasionner des troubles neurologiques et cognitifs.

Les résultats d’études cliniques ont poussé plus loin la compréhension du rôle du folate dans la fonction cognitive. Ces études ont montré que la prise d’un supplément de folate, seul ou combiné à d’autres vitamines B (B6 et B12), contribue au maintien d’une fonction cérébrale saine au cours du vieillissement.

Les sources de folate et d’autre vitamines du groupe B ne manquent pas. Vous avez le choix :

  • Légumineuses
  • Épinards
  • Brocolis
  • Asperges
  • Grains enrichis
  • Bœuf, fruits de mer et œufs (vitamine B12)
  • Bananes, pommes de terre et noix (vitamine B6)

Vitamine E ou α-tocophérol

En recherchant des aliments bénéfiques pour votre cerveau, vous serez souvent guidé vers les noix et le poisson. C’est en partie à cause de leur teneur en bons gras, comme nous l’avons vu pus haut. Ajoutons cependant que bon nombre de noix assurent aussi un apport vitaminique élevé, notamment l’importante vitamine E.

Des liens entre cet antioxydant puissant et le rendement cognitif ont aussi été étudiés. En effet, on a observé un rapport entre une diminution du taux sérique de vitamine E et une mémoire peu performante chez des personnes âgées.

Rappelez-vous d’ajouter à votre menu ces bonnes sources de vitamine E :

  • Noix
  • Huiles végétales
  • Légumes verts
  • Mûres
  • Brocolis
  • Graines de tournesol

Calcium et magnésium

Le cerveau doit son bon fonctionnement à l’interconnexion entre les neurones et leur faculté de communiquer. Deux minéraux − le calcium et le magnésium − jouent un rôle important dans le processus de communication.

Mieux connus pour leurs bienfaits pour la santé osseuse, ces minéraux sont aussi bénéfiques pour le cerveau. Le calcium contribue au bon fonctionnement des cellules nerveuses et aide à contrôler le flux des neurotransmetteurs. Le magnésium intervient dans la transmission des impulsions et aide le cerveau à tirer parti de tous les bienfaits des vitamines du groupe B en catalysant leur transition vers des formes actives.

Ces deux minéraux puissants sont heureusement abondants dans l’alimentation. Produits laitiers, haricots, oranges, chou et chou frisé sont des sources de calcium. Les noix, les grains entiers, le lait, la viande et les légumes feuillus verts procurent du magnésium.

D’autres nutriments bénéfiques pour la santé cérébrale

Voici une liste non exhaustive d’autres nutriments dont l’apport à la santé cérébrale a été étudié :

  • Il a été montré que l’acide alpha-lipoïque aide au maintien de la mémoire et de la fonction cognitive.
  • La caféine est non seulement un remontant pour le cerveau, mais sa consommation a aussi été liée aux capacités cérébrales de traitement de l’information.
  • Le zinc est un minéral essentiel que l’on trouve dans la partie avant du cerveau. D’autres études s’imposent pour en déterminer les mécanismes, mais on a associé la carence en zinc à bon nombre de troubles neurologiques.
  • La curcumine est un antioxydant puissant qui semble protéger le cerveau contre la peroxydation des lipides et des radicaux à base de monoxyde d’azote.
  • Plusieurs hormones intestinales ou peptides, comme la leptine, la ghréline, le peptide

1 de type glucagon (GLP-1) et l’insuline, favorisent une saine réponse émotionnelle ainsi que le bon fonctionnement des processus cognitifs.

La production d’énergie

Le cerveau gère le fonctionnement de l’organisme et il faut beaucoup d’énergie pour en optimiser le rendement. De bons macronutriments sont nécessaires pour le nourrir et lui procurer l’énergie dont il a besoin.

Les mécanismes biologiques qui permettent le transfert d’énergie de la nourriture vers les neurones sont susceptibles de jouer un rôle essentiel dans la régulation de la fonction cognitive. Les processus de gestion d’énergie des neurones peuvent influer sur la plasticité cérébrale.

L’incidence importante d’une bonne nutrition sur le cerveau

Le mode de vie et l’alimentation ont des effets à long terme sur la santé. C’est dire que leur importance en matière de santé publique est probablement sous-estimée, tout particulièrement en ce qui concerne le vieillissement en santé.

De plus, ils jouent un rôle de premier plan dans la santé du cerveau.

Les nutriments qui nourrissent le cerveau grâce à une alimentation saine peuvent avoir une influence sur le déclin cognitif normal et graduel qui caractérise le vieillissement. Par conséquent, l’importance de bien nourrir votre cerveau pour accomplir vos tâches quotidiennes ne saurait se dissocier de la préservation à long terme de vos facultés. Comme les choix alimentaires savoureux ne manquent pas, vous devriez arriver sans trop de difficulté à consommer des aliments bénéfiques pour votre cerveau.

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Vous l’avez sans doute déjà entendu : les aliments que vous consommez vous procurent tous les nutriments dont vous avez besoin. C’est peut-être le cas, certes, mais il est peu probable.

Nous savons tous que les suppléments vitaminiques ne remplacent pas une alimentation saine, mais personne ne se nourrit de façon parfaitement saine non plus. Qui plus est, si vous êtes malade ou allergique à certains aliments, ou si vous suivez une diète ou avez des caprices alimentaires, il est difficile d’obtenir tout ce qu’il vous faut. Et pour ceux qui s’astreignent à un régime alimentaire strict, le défi est encore plus colossal.

La recherche montre que les carences varient aussi en fonction de l’âge, du sexe ou de l’origine ethnique et peuvent atteindre près d’un tiers de certains groupes de population. En outre, bien des gens sont trop occupés pour prendre le temps de bien manger ou de cuisiner à la maison.

Heureusement, il existe un moyen d’empêcher les carences. Une nouvelle étude révèle que les suppléments de multivitamines et de minéraux peuvent faire office de régime d’assurance nutritionnelle.

Une nouvelle étude dans la revue Nutrients analyse les données recueillies dans les sondages de 2009-2012 du programme National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) auprès de 10 698 adultes de 19 ans et plus. Ces données provenaient d’entrevues fiables de 24 heures sur les habitudes alimentaires – notamment la prise de suppléments alimentaires – en plus de prélèvements sanguins effectués lors d’un examen médical en personne visant à analyser les marqueurs de l’état nutritionnel.

Les résultats indiquent qu’un apport quotidien de suppléments de multivitamines et de minéraux aide à prévenir les insuffisances de nutriments nécessaires pour favoriser un bon état de santé général. Les quelques exceptions relevées – le calcium, le magnésium et la vitamine D – représentent tout de même des nutriments importants que chacun doit prendre en quantité suffisante.

« Malheureusement, il semble que les anciennes façons de penser continuent de prévaloir. Par exemple, vous pouvez obtenir tous les nutriments qu’il vous faut rien qu’en suivant un régime alimentaire équilibré et sain – sans tenir compte de ce que les gens mangent réellement et de ce qu’il leur faut vraiment, confie l’auteur principal Jeffrey Blumberg, Ph. D. À mesure que nous comprenons mieux que des quantités accrues de nutriments sont requises pour optimiser la santé et le mieux-être, en particulier chez les aînés, on conçoit la difficulté d’obtenir les apports de certains nutriments à partir des choix alimentaires habituellement proposés. »

La prochaine que quelqu’un vous dira : « votre alimentation vous offre tout ce qu’il vous faut », vous pouvez attirer leur attention sur cette étude.

Les Bienfaits Pour La Santé Des Suppléments Nutritionnels

Blumberg JB, Frei BB, Fulgoni VL, Weaver CM, Zeisel SH. Impact of Frequency of Multi-Vitamin/Multi-Mineral Supplement Intake on Nutritional Adequacy and Nutrient Deficiencies in U.S. Adults. Nutrients. 2017;9(8)

Une étude publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition a comparé l’indice de développement de la vision chez les enfants de mères ayant bénéficié d’un apport en DHA versus les enfants de mères qui suivaient un régime alimentaire régulier.  Les femmes ont consommé 400 mg/jour en supplément de DHA, ou un placebo, à […]

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L’adolescence est une période cruciale du développement cérébral et de la réorganisation de nombreux systèmes régulateurs de l’organisme, comme le système hormonal. Ces changements à la puberté contribuent à la mémoire de travail, la flexibilité cognitive et la maîtrise de soi de l’adolescent.

Il est donc impératif de renforcer le cerveau au stade très important de la croissance et du développement. La vitamine D est l’un des principaux nutriments qui aident à renforcer et préserver le cerveau des adolescents.

Le cerveau et la vitamine D

Chez l’enfant et l’adolescent, tout comme chez l’adulte, la vitamine D contribue à protéger les cellules cérébrales et à soutenir le développement de nouvelles voies neurales. Elle peut aussi agir comme une hormone qui aide à optimiser la cognition et la fonction cérébrale exécutive.

Règle générale, la vitamine D provient du régime alimentaire et de l’exposition au soleil. Pourtant, les adolescents qui habitent dans des pays en haute latitude, comme la Norvège et l’Alaska (où l’ensoleillement est réduit) n’ont pas souvent un apport quotidien adéquat de ce nutriment, d’autant plus que les choix alimentaires médiocres qui sont faits à la puberté n’aident en rien la situation.

En plus d’évaluer diverses hypothèses sur le lien entre le taux de vitamine D chez des adolescents et leur fonction exécutive, une étude européenne menée en 2016 a aussi permis d’étudier la relation entre ce taux et l’auto-évaluation par les adolescents de leur santé mentale (perception personnelle de leur degré de bien-être, de bonheur et de satisfaction).

Les résultats ont validé l’hypothèse des chercheurs : la prise d’un supplément de vitamine D renforce la fonction exécutive et la santé mentale des adolescents. On a observé un rendement optimisé aux tests de résolution de problèmes et de fonction exécutive chez les adolescents qui avaient pris un supplément de vitamine D. De plus, leur santé mentale a été favorisée par le taux plus élevé de vitamine D.

Par contre, les mêmes effets bénéfiques pour le cerveau n’ont pas été ressentis par les adolescents qui ne prenaient pas un supplément de vitamine D (ou qui souffraient d’une carence de cette vitamine).

C’est ce qui explique l’importance de combler les besoins en vitamine D des adolescents. Comme le développement du cerveau est en plein essor à l’adolescence, un des moyens de favoriser une attitude proactive des adolescents à l’égard de leur fonction exécutive et de leur santé mentale consiste à s’assurer qu’ils conservent un bon taux de vitamine D.

Les données détaillées de l’étude

Cette étude montre qu’un taux adéquat de vitamine D peut être un moyen efficace de renforcer le cerveau en plein développement chez les adolescents. La prise d’un supplément de cette vitamine essentielle est sans doute la façon la plus commode d’en optimiser l’apport quotidien chez les adolescents – particulièrement chez ceux qui habitent en haute latitude. Bien que l’étude ait été menée en Norvège, les résultats peuvent être extrapolés et appliqués aux adolescents partout dans le monde.

Voici les données détaillées de l’étude et des recherches qui ont permis d’établir un lien entre la vitamine D et la fonction exécutive chez les adolescents :


L’expérience a permis d’évaluer le lien entre la prise d’un supplément de vitamine D et la qualité de leur résultats dans deux tests sur la fonction exécutive. Un sondage mené auprès de tous les sujets adolescents a permis de prendre en compte leur perception personnelle de leur santé mentale.

Cinquante-deux adolescents norvégiens ont participé après la classe à cette étude. Pendant la durée de l’étude, on a donné à tous les sujets un comprimé à prendre chaque jour, mais seulement la moitié du groupe a reçu un comprimé renfermant un supplément de vitamine D.

À l’aide de prélèvements sanguins et de trois tests préalables en ligne, les chercheurs ont établi les mesures de référence pour le taux de vitamine D et le rendement de la fonction exécutive. Les deux premiers tests, appelés respectivement Tour de Londres et Tour de Hanoï, avaient pour but d’observer l’aptitude des adolescents à planifier et « voir venir » en prédisant le nombre d’étapes nécessaires à la résolution d’un problème complexe.

executive function

Le test préalable final consistait en une auto-évaluation par les adolescents de leur santé mentale. Le lien entre santé mentale et vitamine D étant déjà solidement établi, les chercheurs visaient à étayer leur essai avec cette norme.

Une première évaluation du rendement aux deux tests sur la fonction exécutive et de l’auto-évaluation de la santé mentale de chaque adolescent a été menée au début de l’étude, suivie d’une deuxième quatre à cinq mois plus tard. Étant donné la prise quotidienne d’un supplément de vitamine D par la moitié des sujets, l’objectif des chercheurs était d’avérer le bien-fondé de trois hypothèses :

  1. Les deux évaluations de la fonction exécutive mettraient en évidence les bienfaits d’un supplément de vitamine D.
  2. La prise d’un supplément de vitamine D pendant l’hiver améliorerait la perception qu’ont les adolescents de leur santé mentale.
  3. La prise d’un supplément de vitamine D accroîtrait le taux de cette vitamine chez les adolescents.

Le bien-fondé d’un apport en vitamine D

Dans les années qui ont suivi la publication de l’étude, d’autres travaux de recherche ont aussi établi un rapport similaire entre le cerveau et la vitamine D. Par ailleurs, les adolescents ne sont pas les seuls pour qui la vitamine D peut être bénéfique. Il est impératif de fournir aux jeunes enfants l’apport quotidien recommandé en vitamine D qu’il leur faut afin de soutenir le développement de leur motricité fine et d’établir le fondement de leur bien-être mental.

Voyez comment la vitamine D contribue de multiples façons à optimiser la santé cérébrale. Consultez les ressources suivantes et lisez cette étude.

Chez les diabétiques, la prise de suppléments d’acide folique pourrait aider à réduire le risque d’accident vasculaire cérébral.

L’acide folique, un dérivé du folate (une vitamine B essentielle), est un nutriment essentiel auquel on associe de nombreux bienfaits pour la santé. En raison de son importance, bon nombre de gouvernements exigent l’enrichissement des grains avec du folate ou de l’acide folique afin d’assurer à leurs citoyens un accès quotidien régulier à cette vitamine.

Dans les pays où l’accès au folate est très limité, des études ont montré une réduction très nette de l’incidence des anomalies du tube neural (ATN) chez les nourrissons de mères ayant pris des suppléments d’acide folique pendant leur grossesse. La prise de suppléments d’acide folique s’avère un moyen éprouvé, sûr, efficace et abordable de réduire le risque d’ATN et d’autres malformations congénitales dans le Tiers-monde et dans les populations à risque partout sur la planète.

Tout indique aussi que la prise de suppléments d’acide folique peut améliorer la santé cardiaque. L’American Heart Association (AHA) a publié l’an dernier un article associant la réduction des malformations cardiaques congénitales à la consommation de   suppléments d’acide folique et aussi d’aliments qui en sont enrichis. Ce lien entre la vitamine B et la santé cardiaque laisse entendre que l’acide folique peut agir afin de prévenir un accident vasculaire cérébral et un infarctus du myocarde, aussi appelé crise cardiaque.

Caractérisé par une concentration élevée de glucose sanguin pendant et après une période de jeûne, le diabète est un facteur de risque connu d’accident vasculaire cérébral. À la suite d’une étude à double insu randomisée menée pendant plusieurs années, des chercheurs de plusieurs universités et hôpitaux en Chine ont émis l’hypothèse d’un lien entre la prise de suppléments d’acide folique et un premier accident vasculaire cérébral associé à un taux de glucose sanguin élevé.

Des hommes et des femmes dont l’âge variait entre 45 et 75 ans et souffrant d’hypertension ont participé à l’étude. Les sujets avaient reçu un diagnostic de diabète (diabète sucré de type 2) ou de normoglycémie avant de participer à l’étude. Une dose orale quotidienne de 10 mg d’enalapril et de 0,8 mg d’acide folique a été administrée à un groupe, tandis que d’autres prenaient 10 mg d’enalapril seulement. Un suivi médical des participants a été effectué tous les trois mois pendant la durée de l’étude (durée moyenne de 4,5 ans).

Les résultats indiquaient qu’en fonction d’un taux de glucose donné (hypoglycémique, normoglycémique ou diabétique), le risque d’accident vasculaire cérébral diminuait sensiblement avec la prise de suppléments d’acide folique. Cette réduction du risque était la plus marquée chez les sujets dont le taux de glucose à jeun signalait un diabète.

À partir des résultats de cette étude, on peut déduire que la prise de suppléments d’acide folique peut être utile pour réduire le risque d’accident vasculaire cérébral chez les personnes diabétiques. Par conséquent, un accroissement de la quantité d’acide folique dans le régime alimentaire devrait être une priorité. Par contre, sans un accès régulier à des grains enrichis de folate, cet objectif peut être difficile à réaliser. Les suppléments d’acide folique pourraient constituer un excellent moyen de combler l’apport nutritionnel recommandé de ce nutriment essentiel.

Xu RB, Kong X, Xu BP, et al. Longitudinal association between fasting blood glucose concentrations and first stroke in hypertensive adults in China: effect of folic acid intervention. The American Journal of Clinical Nutrition. 2017;105(3):564-570. doi:10.3945/ajcn.116.145656.

http://news.heart.org/folic-acid-fortified-food-linked-to-decrease-in-congenital-heart-defects/

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