La prise de suppléments pourrait avoir des effets positifs sur le maintien d’un poids santé

Dans une étude publiée dans le  International Journal of Obesity, des scientifiques ont évalué les effets de la prise d’un supplément de multivitamines et minéraux sur la graisse corporelle, la dépense d’énergie et le profil lipidique de Chinoises obèses. Les participantes étaient réparties en trois groupes auxquels on a administré respectivement un supplément de multivitamines et minéraux, 162 mg de calcium ou un placebo par jour. Les facteurs suivants ont été mesurés au début et à la fin de la période de l’étude : le poids corporel, l’indice de masse corporelle (IMC), la masse graisseuse, le tissu maigre, la dépense énergétique au repos, la tension artérielle, le taux à jeun de glucose plasmatique et d’insuline sérique, les taux de cholestérol LDL et HDL et les triglycérides.

Au bout de 26 semaines, le poids corporel, l’IMC, la masse graisseuse, ainsi que les taux de cholestérol total et LDL étaient significativement plus faibles chez les sujets ayant pris un supplément de multivitamines et minéraux, tandis que leur dépense d’énergie au repos et leur taux de cholestérol HDL étaient plus élevés que dans le groupe placebo. Ces sujets étaient aussi plus susceptibles d’avoir un tour de taille réduit. Chez les sujets ayant pris du calcium, le taux de cholestérol HDL était aussi plus élevé et celui du cholestérol LDL plus faible que dans le groupe placebo.

Ces résultats semblent indiquer que la prise d’un supplément de multivitamines et minéraux pourrait aider à réduire le poids corporel et l’obésité, en plus d’améliorer le profil lipidique sérique chez les femmes obèses, possiblement en raison de la dépense d’énergie accrue et de l’oxydation du gras corporel.

La corrélation entre l’état inadéquat des nutriments et l’obésité a été renforcée par une nouvelle étude portant sur des souris. Pendant 12 semaines, les souris ont été soumises à un régime alimentaire normal ou une alimentation avec un apport en micronutriments réduit de 50 %. À la fin de l’étude, le poids corporel des souris ayant eu une alimentation réduite en micronutriments était supérieur de 6 % à celui des souris du groupe témoin et leur graisse corporelle avait plus que doublé.