essential oils

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Il y a certains jours oĂč rien ne va. Dans ces moments, nous avons intĂ©rĂȘt Ă  nous tourner vers les arĂŽmes apaisants des huiles essentielles. Les parfums intenses des fragrances populaires peuvent aider Ă  Ă©vacuer les sentiments de frustration accumulĂ©s tout au long de la journĂ©e et les remplacer par un sentiment de sĂ©rĂ©nitĂ© et de calme. Toutefois, avant de vous aventurer dans la sĂ©rĂ©nitĂ© aromatique, apprenez Ă  utiliser les huiles essentielles en toute sĂ»retĂ©.

Commencez à tirer avantage de la puissance des parfums apaisants en mettant en pratique les dix conseils suivants pour une utilisation adéquate des huiles essentielles.

  1. Il est important de comprendre les huiles essentielles pour en faire une utilisation sûre et efficace

Peut-ĂȘtre ĂȘtes-vous en mesure de reconnaĂźtre le flacon ou l’odeur d’une huile essentielle, mais il est Ă©galement important de savoir ce qui entre dans la fabrication du liquide puissant qu’elle contient. La rĂ©ponse la plus simple est la suivante : une grande quantitĂ© de la plante choisie pour sa fragrance.

Les avantages de l’utilisation d’une telle quantitĂ© de matiĂšre vĂ©gĂ©tale dans la fabrication des huiles essentielles sont l’intensitĂ© du parfum ainsi que la variĂ©tĂ© et l’accumulation de composĂ©s vĂ©gĂ©taux importants. Cependant, ce liquide trĂšs concentrĂ© peut avoir des effets indĂ©sirables si on ne l’utilise pas correctement. Les huiles essentielles sont des substances puissantes et elles doivent ĂȘtre utilisĂ©es conformĂ©ment au mode d’emploi.

  1. Pensez Ă  la raison pour laquelle vous faites appel Ă  des huiles essentielles

Il faut examiner les raisons qui vous poussent Ă  utiliser ces outils de relaxation. Les avantages qu’il y a Ă  utiliser des huiles essentielles sont nombreux : la dĂ©tente, la crĂ©ation d’un environnement apaisant ou encore, la contribution Ă  un sentiment de bien-ĂȘtre.

Vous devez vous interroger sur l’objectif, Ă  savoir si vous souhaitez propager des odeurs autour de vous, ou cibler des zones prĂ©cises du corps pour obtenir des sensations de fraĂźcheur, de chaleur ou d’apaisement.

  1. La meilleure mĂ©thode en fonction de l’objectif d’utilisation

Une fois que vous avez bien compris vos besoins, vous pouvez choisir la mĂ©thode et l’huile en fonction des rĂ©sultats que vous recherchez :

  • Si vous souhaitez obtenir un effet calmant, tournez-vous vers des arĂŽmes comme la lavande, le gĂ©ranium, la rose, l’ylang ylang et la vanille.
  • Si vous recherchez un effet Ă©nergisant, vous pouvez opter pour les agrumes, le thym, la menthe poivrĂ©e et la cannelle.
  • Si vous souhaitez changer l’odeur de votre environnement, vous devrez utiliser un diffuseur, diluer l’huile dans un flacon pulvĂ©risateur ou prendre un bain avec quelques gouttes d’huiles essentielles.
  • Si vous recherchez une sensation prĂ©cise sur votre corps, optez pour une application topique. Il faut cependant suivre une Ă©tape supplĂ©mentaire, prĂ©sentĂ©e de maniĂšre pratique dans le prochain conseil sur les huiles essentielles.
  1. Utilisez la bonne huile de support pour les applications topiques

L’utilisation d’huiles essentielles puissantes Ă  l’état pur peut entraĂźner des irritations et d’autres dĂ©sagrĂ©ments. Par exemple, la lavande et d’autres membres de la famille de la menthe peuvent assĂ©cher la peau aprĂšs une application directe. Pour assurer une utilisation topique agrĂ©able, il faut donc employer une huile de support.

L’huile de support est une huile neutre employĂ©e pour diluer les huiles essentielles qu’on applique sur la peau. À cet Ă©gard, il faut privilĂ©gier les huiles vĂ©gĂ©tales : l’huile de noix de coco, l’huile d’olive et l’huile de pĂ©pin de raisin sont des huiles de support frĂ©quemment utilisĂ©es.

Vous avez aussi intĂ©rĂȘt Ă  tester le mĂ©lange d’huile de support et d’huile essentielle sur une petite surface de peau pour voir comment votre organisme rĂ©agit avant de l’appliquer sur une plus grande surface.

  1. Optimisez votre diffuseur

Le diffuseur offre l’un des meilleurs moyens d’imprĂ©gner votre environnement immĂ©diat des odeurs agrĂ©ables et relaxantes de vos huiles essentielles prĂ©fĂ©rĂ©es, et ce, en gĂ©nĂ©rant une bruine parfumĂ©e qui remplit la piĂšce, ainsi que vos narines. Les diffĂ©rents types de diffuseurs remplissent cette tĂąche de diffĂ©rentes maniĂšres, mais les principes de base demeurent les mĂȘmes.

Le nettoyage et le rendement adĂ©quats du diffuseur contribue Ă  son bon fonctionnement. Nettoyez-le aprĂšs chaque utilisation (dĂ©branchez d’abord l’appareil) et rangez-le dans un endroit sec. Et, comme toujours, suivez le mode d’emploi qui accompagne votre diffuseur.

Vous pouvez utiliser votre diffuseur pour vous amuser avec des mĂ©langes d’huiles essentielles, en achetant des mĂ©langes prĂ©parĂ©s Ă  l’avance, ou encore en essayant diffĂ©rentes recettes. Une recherche rapide sur Google ou Pinterest vous fournira une multitude d’exemples de mĂ©langes d’huiles, mais vous pouvez aussi expĂ©rimenter en mĂ©langeant des crĂ©ations d’arĂŽmes de votre cru.

  1. Quelques gouttes suffisent : les huiles essentielles à l’heure du bain

Vous n’avez pas besoin d’une boule surabondante de mousse pour faire de votre bain une expĂ©rience apaisante. Quelques gouttes de vos huiles essentielles prĂ©fĂ©rĂ©es rehaussent l’heure du bain en vous procurant une sensation apaisante de bien-ĂȘtre. Et quelle que soit la taille de votre baignoire, quelques gouttes suffisent.

  1. Parfois une simple bouffée suffit

Faire couler un bain ou prĂ©parer un diffuseur prend du temps. Si vous avez besoin d’une pause aromatique rapide, dĂ©vissez simplement le bouchon et humez quelques bouffĂ©es de votre huile essentielle prĂ©fĂ©rĂ©e.

  1. Faire une pratique sécuritaire des usages moins courants

C’est peut-ĂȘtre l’Ă©vidence mĂȘme, mais la modĂ©ration est la clĂ© d’une utilisation sĂ»re et efficace des huiles essentielles. Quelques gouttes sur les boules de sĂ©chage rafraĂźchiront adĂ©quatement votre lessive. Vous pouvez aussi rehausser aisĂ©ment votre savon pour les mains ou votre crĂšme hydratante avec une goutte ou deux d’huile essentielle. Vaporisez votre lit avec un mĂ©lange d’eau et de quelques gouttes d’huile de lavande. Tenez-vous-en Ă  quelques gouttes pour atteindre la sĂ©rĂ©nitĂ© olfactive en toute sĂ©curitĂ©.

  1. Faire un usage sĂ©curitaire des huiles essentielles pendant la grossesse, l’allaitement et avec les enfants

La grossesse est une pĂ©riode oĂč il faut faire particuliĂšrement attention. C’est pourquoi il faut consulter votre mĂ©decin ou un professionnel de la santĂ© pour savoir si les huiles essentielles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pendant la grossesse et comment elles peuvent l’ĂȘtre.

Veillez Ă©galement Ă  garder les huiles essentielles hors de portĂ©e des enfants. Aussi, pour un usage topique sur les tout-petits, utilisez-les avec prĂ©caution et correctement diluĂ©es dans une huile de support. Il est Ă©galement recommandĂ© de consulter votre pĂ©diatre avant d’utiliser des huiles essentielles avec les enfants.

  1. Pour Ă©viter les problĂšmes, souvenez-vous de ce qu’il ne faut ÉVITER de faire en utilisant des huiles essentielles

Il y a de bonnes et de mauvaises façons de faire l’expĂ©rience du pouvoir des huiles essentielles. Voici ce qu’il ne faut PAS faire :

  • Ne les utilisez en aucun cas par voie interne. C’est dire que vous ne devez jamais injecter d’huiles. De mĂȘme, ne prenez pas d’huiles essentielles par voie orale (sauf sous la direction et la supervision de votre mĂ©decin).
  • N’utilisez pas le produit Ă  l’encontre du mode d’emploi figurant sur l’étiquette, notamment en appliquant plus de produit que recommandĂ© ou en le faisant plus frĂ©quemment.
  • N’utilisez pas le produit sans le diluer dans une huile de support, un diffuseur ou un vaporisateur d’eau.
  • Évitez d’exposer les muqueuses, les yeux ou la rĂ©gion de l’aine aux huiles essentielles. (C’est particuliĂšrement vrai pour l’huile de menthe poivrĂ©e.) S’il vous arrive de mettre de l’huile lĂ  oĂč il ne faut pas, employez une huile de support, et non de l’eau, pour rĂ©gler le problĂšme.
  • Ne dĂ©passez pas le nombre de gouttes recommandĂ© (gĂ©nĂ©ralement une ou deux), quelle que soit la mĂ©thode d’utilisation.
  • Cessez d’utiliser une huile essentielle qui provoque une irritation de la peau.
  • Ne diluez pas une huile essentielle dans l’eau pour une application topique. L’eau facilitera l’absorption, ce qui peut aggraver l’irritation. Utilisez plutĂŽt une huile de support adĂ©quate.
  • Évitez l’exposition directe au soleil aprĂšs une application topique de certaines huiles essentielles, en particulier les huiles d’agrumes. L’huile de citron, par exemple, peut provoquer une irritation importante en cas d’application topique et d’exposition ultĂ©rieure au soleil. Faites un essai sur une petite surface de peau pour voir les effets avant de sortir pour une pĂ©riode plus longue. Il est toujours prĂ©fĂ©rable de s’exposer au soleil en toute sĂ©curitĂ©, en utilisant un parasol, un pantalon long, des manches longues et un Ă©cran solaire.
  • N’utilisez pas d’huiles essentielles sans avoir consultĂ© un mĂ©decin ou un professionnel de la santĂ©. C’est particuliĂšrement pertinent pour les personnes qui ont des problĂšmes de santĂ© ou qui prennent des mĂ©dicaments sur ordonnance.

Au fur et Ă  mesure que la numĂ©risation du monde et du travail s’accentue, il peut ĂȘtre difficile de trouver le temps de vraiment relaxer et de profiter des bienfaits du repos. MĂȘme si on quitte le bureau Ă  cinq heures, les tĂ©lĂ©phones intelligents et les portables font en sorte qu’on peut toujours envoyer un courriel de plus ou finir un peu de travail avant le souper. Ça en devient Ă©puisant.

C’est sans parler des mĂ©dias sociaux, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour se reposer, se divertir ou relaxer. Pourtant, ces activitĂ©s ont un rĂŽle crucial dans la rĂ©gulation du bien-ĂȘtre mental, Ă©motionnel et physique.

Le repos et la relaxation peuvent prendre diffĂ©rentes formes — on ne parle pas seulement de sommeil ou de partir en vacances (mĂȘme si ce sont de bonnes façons de prendre soin de soi). Chacun relaxe un peu diffĂ©remment. Afin de prendre conscience des bienfaits du repos dans votre vie, vous devrez dĂ©couvrir ce qui vous aide Ă  relaxer. C’est d’ailleurs l’objectif de cet article.

Comprendre l’importance du repos et de la relaxation à travers les bienfaits du repos

Les exigences du travail, des relations et de la vie en gĂ©nĂ©ral peuvent ĂȘtre occasionnellement stressantes. Cependant, avec un peu d’entraĂźnement il est possible d’éviter de sombrer dans vos cycles de stress. MĂȘme s’ils surviennent parfois, vous saurez exactement comment les gĂ©rer.

Vous connaissez le dicton « mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir »? Eh bien, la mĂȘme logique s’applique au stress. C’est-Ă -dire qu’il vaut mieux ĂȘtre proactif. Et bonne nouvelle : l’une des façons les plus simples de prĂ©venir le stress est par le repos et la relaxation.

Ces derniĂšres annĂ©es, certaines entreprises dans le monde ont testĂ© cette approche avec des semaines de travail de quatre jours. L’idĂ©e est simple : si les employĂ©s peuvent travailler un jour de moins (sans pĂ©nalitĂ© salariale), ils seront plus reposĂ©s, en santĂ© et productifs. Et ça fonctionne.

Il semblerait que prendre le temps de relaxer et de se reposer peut influencer la vie et la santé de façons positives. Les bienfaits du repos comprennent :

  • Des niveaux d’énergie accrus
  • Une productivitĂ© supĂ©rieure
  • Des niveaux de stress rĂ©duits
  • Une satisfaction et un Ă©panouissement supĂ©rieur

Afin de profiter de ces bienfaits dans votre vie, vous devrez trouver la mĂ©thode de relaxation qui vous convient. Soyez rassurĂ©, il existe beaucoup de mĂ©thodes — et la relaxation peut prendre une forme inattendue!

Les loisirs en guise de relaxation : le double avantage de l’activitĂ© physique

On pense souvent que relaxer est passif. C’est-Ă -dire que relaxer signifie ne rien faire en particulier, ou du moins rien d’exigeant. Bien que ce ne soit pas complĂštement faux, cela fait en sorte qu’on ignore l’une des mĂ©thodes de relaxation les plus efficaces : l’exercice.

Ça pourrait sembler contre-intuitif de lier l’activitĂ© physique au repos, mais c’est prouvĂ© scientifiquement. Il est toutefois important de souligner que l’exercice repose l’esprit, pas le corps.

Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler de « l’euphorie du coureur ». C’est une sensation d’euphorie que plusieurs coureurs (toute catĂ©gorie) peuvent ressentir. Cette dĂ©nommĂ©e euphorie est causĂ©e par une rĂ©ponse naturelle Ă  l’exercice de longue durĂ©e qui libĂšre des endorphines. Les endorphines (des produits chimiques sĂ©crĂ©tĂ©s par l’hypophyse) peuvent procurer un sentiment de bien-ĂȘtre indĂ©pendamment des circonstances quotidiennes.

Les exercices comme la natation, la course ou la marche peuvent aussi procurer une expĂ©rience presque mĂ©ditative. À force de faire des mouvements rĂ©pĂ©titifs, l’esprit peut errer. Le cerveau entre dans un Ă©tat nommĂ© le rĂ©seau du mode par dĂ©faut, qui est crucial pour le repos du cerveau.

Si vos loisirs vous portent vers la nature, vous profiterez davantage de bienfaits. Des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© qu’une promenade dans un parc ou une randonnĂ©e dans les bois peuvent faire des merveilles pour la rĂ©duction du stress.

Garder l’esprit en santé : six autres techniques de relaxation

L’exercice physique peut ĂȘtre une bonne façon de reposer l’esprit, mais franchement ce n’est pas tout le monde qui a le temps ou l’énergie de faire de l’exercice chaque jour. Si la course ne vous inspire pas, pas de problĂšme — il y a bien d’autres façons de relaxer et de reposer l’esprit. Par exemple, vous pouvez essayer l’une des diverses techniques de relaxation.

Si vous avez dĂ©jĂ  inspirĂ© profondĂ©ment et comptĂ© jusqu’à dix, vous avez dĂ©jĂ  Ă©tĂ© initiĂ© au monde des exercices de relaxation. Ces techniques reflĂštent essentiellement leur appellation : c’est-Ă -dire des pratiques qui, lorsque bien rĂ©alisĂ©es, peuvent contribuer Ă  relaxer le corps et l’esprit. Leurs similitudes Ă  la mĂ©ditation sont Ă©videntes. Car beaucoup de techniques de relaxation sont considĂ©rĂ©es comme des formes de mĂ©ditation et vice versa.

Il y a d’innombrables types de techniques de relaxation et de variation. Si vous dĂ©cidez d’intĂ©grer la relaxation intentionnelle Ă  votre quotidien, vous aurez amplement le temps de faire votre choix. Mais pour l’instant, vous auriez probablement avantage Ă  commencer ces six techniques de relaxation de base :

  1. Exercices de respiration : MaĂźtriser sa respiration est l’une des façons les plus simples de gĂ©rer le stress. C’est aussi un bon point d’initiation aux techniques de mĂ©ditation avancĂ©es. Il existe plusieurs façons de s’exercer Ă  maĂźtriser sa respiration, mais la plupart d’entre elles suivent un modĂšle similaire : inspirer lentement, retenir sa respiration puis expirer lentement. L’objectif est de rendre la respiration plus contrĂŽlĂ©e, rĂ©guliĂšre et dĂ©libĂ©rĂ©e. Les exercices de respiration peuvent contribuer Ă  aĂ©rer l’esprit et Ă  se sentir davantage en harmonie avec son corps et ses besoins.
  2. Relaxation progressive : La relaxation progressive est l’une des techniques de relaxation de plus populaires et est d’ailleurs enseignĂ©e et pratiquĂ©e dans l’armĂ©e, plusieurs cliniques de mĂ©ditation et mĂȘme certaines Ă©coles. La relaxation progressive dĂ©bute par le contrĂŽle de la respiration. Une fois que votre respiration atteint une cadence lente et rĂ©guliĂšre, vous commencerez Ă  contracter et dĂ©contracter certains muscles tour Ă  tour. En commençant par les orteils puis en montant jusqu’à la tĂȘte. À chaque dĂ©contraction musculaire, on expire, ce qui libĂšre aussi la tension hors du corps. Pour les dĂ©butants, de nombreuses ressources sont offertes en ligne sur le sujet!
  3. Relaxation autogĂšne : Cette technique de relaxation est une sorte de fourre-tout qui s’inspire de diverses approches. Elle a comme objectif d’employer la maĂźtrise du corps et de l’esprit pour modifier les fonctions automatiques du corps, comme rĂ©duire le rythme cardiaque. La relaxation autogĂšne dĂ©bute souvent par le contrĂŽle de la respiration et peut ajouter des Ă©lĂ©ments de visualisations. L’objectif final est simple : en prenant conscience de son corps, rĂ©ussir Ă  influencer votre rythme cardiaque, votre respiration et d’autres fonctions afin de gĂ©rer le stress.
  4. Visualisation : Cette technique exerce l’imagination. Il s’agit de la pratique d’imaginer un endroit apaisant avec le plus de dĂ©tails sensoriels possible. Au moment de commencer la pratique de la visualisation, l’aide en ligne peut s’avĂ©rer utile. Des ressources peuvent vous dĂ©crire le processus en dĂ©tail, par exemple quel genre de scĂšne visualiser, et savoir Ă  quel sens il faut le plus porter attention. À force de vous exercer, vous aurez progressivement plus de facilitĂ© Ă  imaginer ces scĂšnes par vous-mĂȘme. Comme beaucoup d’autres techniques de relaxation, la visualisation peut contribuer Ă  rĂ©guler la respiration, le rythme cardiaque et d’autres rĂ©ponses corporelles causĂ©es par le stress.
  5. Pleine conscience : L’un des plus grands facteurs de stress au travail est l’appel Ă  toujours prĂ©voir. Quels projets arriveront prochainement Ă  Ă©chĂ©ance? Quels courriels faut-il envoyer demain? Dans un milieu de travail Ă  rythme rapide, un peu de prĂ©voyance est essentielle. Mais il est aussi important de se concentrer sur le prĂ©sent. La pleine conscience est un type de mĂ©ditation dans lequel on rĂ©gule la respiration et tentons de se concentrer uniquement sur le moment prĂ©sent. Quelles pensĂ©es vous passent par la tĂȘte? Quelles sensations ressentez-vous? Chaque expĂ©rience est reconnue sans jugement — vous existez simplement dans le prĂ©sent.
  6. Yoga : Vous connaissez probablement un peu le yoga aujourd’hui. C’est une pratique ludique qui s’inspire de plusieurs mĂ©thodes de relaxations citĂ©es dans cet article : contrĂŽle de la respiration, exercice physique et pleine conscience. Le yoga est une activitĂ© physique ardue, mais beaucoup d’adeptes trouvent la pratique relaxante. C’est une bonne façon de se sentir mieux connectĂ© au corps et de relaxer. En plus, il contribue Ă  renforcer la force musculaire et la flexibilitĂ©!

Exploiter les bienfaits du repos

AprĂšs une longue journĂ©e chargĂ©e, se prĂ©lasser en regardant Netflix peut parfois sembler la meilleure façon de relaxer. Ou sinon, faire dĂ©filer paresseusement Instagram pendant une heure ou deux. Il y a des moments pour s’adonner Ă  ces activitĂ©s, mais dĂ©trompez-vous : elles ne correspondent pas Ă  du repos ou de la relaxation.

Afin de prendre conscience des bienfaits du repos dans votre vie, vous devez adopter une approche active. Sortez dehors lors d’une soirĂ©e et promenez-vous pendant une heure. Peut-ĂȘtre intĂ©grer 15 minutes de mĂ©ditation pleine conscience chaque nuit avant d’aller dormir. Votre cerveau a besoin d’une pause du stress de la journĂ©e autant que vous, alors assurez-vous d’obtenir le repos dont vous avez besoin pour prospĂ©rer.

Dans le tohu-bohu et l’effervescence du monde moderne, il peut ĂȘtre difficile de trouver un moment paisible pour profiter d’un repos cognitif. Entre les factures, les responsabilitĂ©s du travail et les demandes sociales, on pourrait croire que vous avez une centaine de tĂąches Ă  rĂ©aliser quotidiennement. Franchement, c’est peut-ĂȘtre le cas ; il y a de quoi se sentir dĂ©bordĂ©. Et pire encore : plus vous avez de choses Ă  faire, moins vous serez concentrĂ© Ă  faire une tĂąche.

Quelle est la solution? Comment faire grimper la productivitĂ©, lorsqu’on est confrontĂ© Ă  autant de tĂąches Ă  venir? La rĂ©ponse est quelque peu contre-intuitive : plutĂŽt que de passer chaque moment Ă  complĂ©ter des tĂąches, prenez le temps de relĂącher votre concentration. En d’autres termes : donnez une pause Ă  votre cerveau.

Dans un monde obsĂ©dĂ© par la productivitĂ©, l’oisivetĂ© est souvent perçue de façon nĂ©gative — on l’associe d’ailleurs Ă  la paresse et Ă  la fainĂ©antise. Mais en rĂ©alitĂ©, le repos cognitif joue un rĂŽle primordial dans l’optimisation des fonctions cĂ©rĂ©brales.

Repos cognitif : Le sommeil, ce n’est pas tout

L’importance d’une bonne nuit de sommeil est l’une des notions de santĂ© les plus souvent soutenues. Demandez Ă  n’importe qui combien d’heures de sommeil sont considĂ©rĂ©es comme optimales et on vous rĂ©pondra probablement la mĂȘme chose : huit heures. Et ils n’ont pas tort, les scientifiques recommandent effectivement aux adultes de dormir huit heures chaque nuit. Toutefois, il semblerait que huit heures de sommeil ne sont pas le seul genre de repos dont le cerveau a besoin pour fonctionner Ă  son meilleur.

L’autre type de repos cognitif survient lorsque nous ne sommes pas activement occupĂ©s Ă  une tĂąche qui demande beaucoup d’attention. Durant ces pĂ©riodes, le cerveau active le rĂ©seau du mode par dĂ©faut (MPD). C’est une façon compliquĂ©e pour expliquer que l’énergie du cerveau n’est plus exploitĂ©e pour des tĂąches conscientes. Bref, l’esprit est libre d’errer et de se dĂ©connecter. C’est d’ailleurs bĂ©nĂ©fique.

Il est important de noter que le repos cognitif ne signifie pas que le cerveau cesse de fonctionner. Au contraire! Durant le sommeil ou lorsque le MPD est actif, le cerveau est en plein travail. Le travail est subconscient, mais ça ne veut pas dire qu’il est inutile de mieux comprendre le sujet.

Le rĂŽle du sommeil dans l’optimisation des fonctions cĂ©rĂ©brales

Pendant que l’on dort, le cerveau passe en revue les informations de la journĂ©e, et trie ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Tandis que certaines informations sont conservĂ©es dans la mĂ©moire Ă  long terme, d’autres sont abandonnĂ©es. Un peu comme lorsqu’on redĂ©marre un ordinateur : certaines donnĂ©es sont conservĂ©es sur le disque dur, mais la mĂ©moire Ă  court terme, qui a tendance Ă  ralentir l’ordinateur, est rĂ©initialisĂ©e.

Le sommeil donne aussi le temps Ă  votre corps d’éliminer les toxines du cerveau. Car au fil d’une journĂ©e, des molĂ©cules et protĂ©ines finissent par s’accumuler dans le cerveau. Cette accumulation est contre-productive, tout particuliĂšrement pour les connexions synaptiques. En d’autres termes : le systĂšme finit par se « gommer ».

Lors des phases du sommeil menant au sommeil paradoxal (« rapid eye movement »), le liquide cĂ©phalorachidien — un liquide limpide qui entoure le cerveau et la colonne vertĂ©brale — se propage en vagues dans le cerveau. Ces vagues contribuent Ă  nettoyer les dĂ©bris et Ă  Ă©liminer les accumulations de la journĂ©e. C’est ce procĂ©dĂ© qui vous permet de vous sentir frais et dispos aprĂšs une bonne nuit de sommeil.

Expliquer le réseau du mode par défaut

Lorsque vous ĂȘtes activement concentrĂ© sur une tĂąche (lire cet article, par exemple), vous interprĂ©tez consciemment l’information reçue. Par contre, lorsque le mode par dĂ©faut est actif, le cerveau s’exerce Ă  l’interprĂ©tation subconsciente.

PlutĂŽt que d’interprĂ©ter les informations externes, les procĂ©dĂ©s subconscients se concentrent gĂ©nĂ©ralement vers l’intĂ©rieur. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement?

Chaque jour, on reçoit une quantitĂ© extraordinaire d’informations Ă  la fois conscientes et subconscientes. Ces informations forment le monde tel qu’on le connaĂźt. Et vous avez une place dans ce monde. Lorsque le cerveau active le MPD, il fait l’analyse des souvenirs et des expĂ©riences, crĂ©ant des liens abstraits qui renseignent votre sens de soi. À travers ce processus, votre identitĂ©, votre moralitĂ© et bien plus encore sont solidifiĂ©s et s’élargissent.

Les connexions faites par le cerveau lors du MPD ne se limitent pas au sens de soi. Elles peuvent aider Ă  trouver des solutions Ă  des problĂšmes complexes.

Si vous ĂȘtes coincĂ© Ă  rĂ©soudre un problĂšme pendant des heures, pour finalement trouver une solution en prenant votre douche ou en marchant, c’est grĂące au MPD! Pour la mĂȘme raison, consacrer un peu de temps au MPD peut favoriser la pensĂ©e crĂ©ative.

Le pouvoir de la rĂȘverie

RĂȘvasser est l’une des façons les plus frĂ©quentes pour activer le MPD. Mais il y a une attrape : les rĂȘveries ne sont pas toutes bĂ©nĂ©fiques. SI en rĂȘvassant vous imaginez le pire qui pourrait arriver dans une rĂ©union Ă  venir, vous n’en ressortirez pas reposĂ©. Au contraire, vous risquerez de vous sentir anxieux et n’aurez pas profitĂ© d’un vrai repos cognitif.

Il faut guider ses pensĂ©es pour exploiter le pouvoir de la rĂȘverie. Heureusement, vous avez plus de maĂźtrise sur la rĂȘverie que sur les rĂȘves qui surviennent durant le sommeil. C’est lĂ  que la rĂȘverie positive et constructive (PCD pour « positive constructive daydreaming ») entre en jeu.

La PCD est essentiellement la pratique de s’apaiser Ă  l’aide d’un rĂȘve guidĂ©. Pour ce faire, il faut d’abord faire une activitĂ© reposante, comme la marche ou du tricot simple, par exemple. Lors de cette activitĂ©, envisagez une situation dĂ©sirable. Peut-ĂȘtre que vous vous relaxez sur une plage quelque part, avec le soleil dans le dos. Quelle que soit la situation, la clĂ© est de ne pas trop y plonger. Servez-vous-en plutĂŽt comme un tremplin afin de permettre Ă  votre esprit d’errer. Au fur et Ă  mesure que vous lĂąchez la maĂźtrise de la situation, vos pensĂ©es risquent de se tourner vers l’intĂ©rieur et le cerveau activera le MPD.

Comme cité précédemment, ce mode du cerveau vous aidera à réaliser le repos cognitif dont vous avez besoin.

Quatre activités qui reposent le cerveau

On pourrait penser que le remue-mĂ©ninge ressemble un peu Ă  la mĂ©ditation, et ce n’est pas faux! Il semblerait que plusieurs types de mĂ©ditations ainsi que d’autres activitĂ©s ont le mĂȘme effet. Alors, quoi faire d’autre pour lĂącher prise et profiter d’un repos cognitif bien mĂ©ritĂ©?

Voici quatre activités simples qui reposent le cerveau :

  1. La promenade : ce n’est pas pour rien que marcher peut ĂȘtre un outil efficace pour rĂ©soudre des problĂšmes. Une promenade vous dĂ©tache d’un problĂšme, et permet au MPD de passer Ă  l’action. Des recherches dĂ©montrent que les meilleures promenades Ă  cette fin sont hors des sentiers battus et idĂ©alement dans la nature. Laissez-vous errer (sans danger) et votre esprit suivra.
  2. Prendre une douche : la douche est l’un des rares endroits oĂč beaucoup peuvent vraiment relaxer et s’aĂ©rer l’esprit. Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  sous la douche pour en ressortir seulement 30 minutes plus tard, ne vous en faites pas. En perdant le fil du temps, votre cerveau a pu profiter d’un repos bien mĂ©ritĂ©.
  3. Sommeiller : si vous n’avez pas dormi pendant huit heures plusieurs jours de suite, une sieste pourrait ĂȘtre exactement ce dont vous avez besoin pour vous ressaisir. Sommeiller permet au cerveau de s’occuper de consolidation et de mĂ©nage essentiel afin de vous sentir revigorĂ© et alerte au rĂ©veil. Mais n’oubliez pas : limitez le somme entre dix minutes et une heure, car dĂ©passer cette pĂ©riode pourrait avoir l’effet opposĂ©. [benefits of napping story link]
  4. Faire du sport : on pourrait penser que c’est Ă©trange qu’une activitĂ© aussi exigeante physiquement que le sport puisse ĂȘtre reposante, mais ce n’est pas le corps que l’on cherche Ă  reposer, c’est le cerveau. Faire du sport (ou d’autres activitĂ©s physiques) peuvent donner la chance d’aĂ©rer l’esprit tout est restant actif. C’est gagnant-gagnant, non?

Comprendre pourquoi le cerveau a besoin de plus de repos et trouver le temps de relĂącher sa concentration

Que vous essayiez d’amĂ©liorer votre crĂ©ativitĂ©, d’échapper au perpĂ©tuel brouillard mental ou simplement d’allĂ©ger un peu le stress occasionnel, essayez d’intĂ©grer un peu plus de repos cognitifs Ă  votre vie. Si vous dormez dĂ©jĂ  assez, ajoutez une promenade (ou toute autre activitĂ© qui repose le cerveau) Ă  votre horaire. Ça prend du temps, bien sĂ»r, mais vous pourriez ĂȘtre surpris de ses bienfaits sur la productivitĂ© et l’état mental.

Beaucoup de choses se passent ces temps-ci, donc il peut ĂȘtre difficile de trouver le temps de relĂącher sa concentration. Mais il reste que finalement, votre cerveau a probablement besoin davantage de repos. Alors, lĂąchez votre tĂ©lĂ©phone et prenez le temps de reposer votre cerveau Ă©puisĂ©.

Chaque arĂŽme que votre nez capte pousse votre cerveau Ă  l’action. Les bonnes odeurs peuvent provoquer une Ă©vasion mentale vers un endroit familier ou un souvenir agrĂ©able accompagnĂ© de sensations de quiĂ©tude. Cependant, les mauvaises odeurs pourraient vous faire rebrousser chemin pour vous Ă©vader ailleurs.

Ces fortes rĂ©actions sont le rĂ©sultat d’expĂ©riences durement acquises par l’homme au fil des annĂ©es. Un sens de l’odorat aigu Ă©tait un avantage Ă©volutif. Il est d’ailleurs encore codĂ© dans les gĂ©nĂ©rations Ă  venir, ce qui forme leurs interactions avec le vaste monde.

GrĂące Ă  l’abondance et les avancĂ©es du monde moderne, la survie ne dĂ©pend plus de la capacitĂ© Ă  sentir les substances avariĂ©es ou toxiques. Mais le nez peut tout de mĂȘme vous aider Ă  vous relaxer et vous dĂ©tendre durant vos journĂ©es bien remplies.

Les bienfaits de l’aromathĂ©rapie : pourquoi s’entourer d’arĂŽmes agrĂ©ables?

Les bonnes odeurs ont tant de succĂšs que l’industrie mondiale de chandelles parfumĂ©es Ă©quivaut Ă  plus de 300 millions USD par annĂ©e. C’est d’autant plus si l’on compte les fragrances, les produits de bain parfumĂ©s et d’autres articles aromatiques qui sont achetĂ©s chaque jour.

L’argent indique une chose : les gens cherchent Ă  amĂ©liorer les odeurs qui les entourent. Cette pratique date d’ailleurs de longtemps. D’anciennes traditions de partout dans le monde se sont servies d’odeurs pour amĂ©liorer leurs vies pendant des siĂšcles.

Car le concept d’utilisation d’odeurs pour influencer l’humeur est trĂšs simple. Ainsi, les bienfaits de l’aromathĂ©rapie s’expliquent et se ressentent facilement. Voici quelques exemples :

  • Favorise les sensations de quiĂ©tude
  • Procure un sens de bien-ĂȘtre
  • Provoque des sensations apaisantes d’évasion et de paix
  • Créé un environnement inspirant
  • Aide Ă  Ă©tablir une sensation d’harmonie entre le corps et l’esprit
  • Suscite des sensations revitalisantes (unique Ă  certaines odeurs)
  • Favorise une sensation de stabilitĂ©

La premiĂšre Ă©tape est d’apprendre quels effets ont certaines odeurs sur vous. Il vaut toutefois mieux comprendre la science de l’aromathĂ©rapie.

La science de l’aromathĂ©rapie simplifiĂ©e

Les odeurs signalent des rĂ©gions du systĂšme nerveux central qui gĂšre les Ă©motions, la mĂ©moire et les actions instinctives. DĂ©couvrir la science de l’aromathĂ©rapie commence donc par le point de liaison entre le nez et le cerveau : le nerf olfactif.

La cavitĂ© nasale est remplie de rĂ©cepteurs olfactifs qui recueillent de l’information sur ce qui est inhalĂ©. L’information est ensuite envoyĂ©e vers le bulbe olfactif (situĂ© dans le cerveau antĂ©rieur) pour ĂȘtre traitĂ©e.

Des rĂ©gions importantes du cerveau sont reliĂ©es directement au bulbe olfactif, mais en ce qui concerne l’aromathĂ©rapie, l’hippocampe et l’amygdale sont les plus pertinents. Car ces deux rĂ©gions sont respectivement liĂ©es Ă  la mĂ©moire et aux Ă©motions.

Ce n’est que le cĂŽtĂ© physiologique de la science de l’aromathĂ©rapie. D’autres recherches se sont concentrĂ©es sur la maniĂšre dont ces connexions synaptiques se manifestent relativement aux arĂŽmes, Ă  la mĂ©moire et aux Ă©motions. Les Ă©tudes ont invariablement recueilli des donnĂ©es soutenant le fait que les arĂŽmes rappellent des souvenirs et un ensemble de sensations — sĂ©rĂ©nitĂ©, vitalitĂ© et bien-ĂȘtre.

C’est aussi le cas pour les composĂ©s aromatiques Ă©tudiĂ©s chimiquement. On ne manque pas de choix, vu que les plantes odorantes contiennent des centaines de composĂ©s chimiques diffĂ©rents. Les plus remarquables comprennent : le limonĂšne (du citron), le linalol (tirĂ© de la lavande), les sesquiterpĂšnes dans le pin et le menthol de la menthe poivrĂ©e.

Guide pour trouver l’odeur qui vous convient

Chacun a ses odeurs préférées. Celles qui apportent le sourire ou rappellent un bon souvenir. La recherche de ces odeurs qui vous calme ou détend est facilitée par les soutiens aromatiques qui se servent fréquemment des huiles essentielles (distillations puissantes de substances végétales).

Il est difficile de choisir la bonne odeur pour votre sĂ©ance d’aromathĂ©rapie personnelle en raison des innombrables options offertes. Pas de panique : les approches modernes et traditionnelles peuvent vous aider Ă  orienter vos choix.

Les odeurs qui favorisent les sensations de calme et de bien-ĂȘtre comprennent :

  • La lavande
  • La vanille
  • Le jasmin
  • L’ylang-ylang
  • La rose
  • La camomille
  • Le gĂ©ranium
  • La bergamote
  • Le basilic

Si vous cherchez Ă  vous sentir revitalisĂ©, il y a aussi des odeurs qui correspondent aussi Ă  cette sensation. Cherchez parmi les agrumes (tout particuliĂšrement le citron et l’orange douce), la menthe poivrĂ©e, le romarin, la cannelle, le thym et l’eucalyptus pour provoquer des sensations de vivacitĂ©.

Les parfums terreux, de bois ou d’épices sont souvent considĂ©rĂ©s comme favorables Ă  la sensation de stabilitĂ©.

Les anciennes traditions asiatiques ont adoptĂ© l’aromathĂ©rapie pendant des siĂšcles, mais elles se basent sur des catĂ©gorisations lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes : odeurs neutres, yin et yang.

Les arĂŽmes de fleurs, d’agrumes et de fraĂźcheur comme la menthe poivrĂ©e sont des odeurs yin associĂ©es avec le calme. Tandis que les odeurs yang sont Ă©picĂ©es, chaudes et Ă©nergisantes. Elles comprennent le romarin, le thym et le gingembre. L’orange et la sauge sont considĂ©rĂ©es comme neutre, tandis que la catĂ©gorisation des odeurs de bois peut varier.

Commencer votre propre exploration des bienfaits de l’aromathĂ©rapie

Chacun associe les odeurs un peu diffĂ©remment. Ça veut dire que vous devrez expĂ©rimenter avec diffĂ©rents parfums afin de reconnaĂźtre leurs effets sur vous. Les paquets variĂ©s d’huiles essentielles sont populaires en guise de dĂ©part.

On peut aussi mĂ©langer certains parfums pour crĂ©er un mĂ©lange intĂ©ressant. Ces combinaisons peuvent apporter des expĂ©riences d’aromathĂ©rapie. Essayez les combinaisons frĂ©quentes suivantes :

  • Romarin, lavande, orange et menthe poivrĂ©e
  • Eucalyptus, menthe poivrĂ©e, basilic, arbre Ă  thĂ© et romarin
  • Citronnelle, orange, bois de cĂšdre, lavande et encens
  • Citron, eucalyptus et citronnelle
  • Lavande, eucalyptus et encens

Seules ou mĂ©langĂ©es, les huiles essentielles sont ultra-concentrĂ©es de composĂ©s aromatiques. Il suffit d’ouvrir le bouchon et prendre une respiration pour faire l’expĂ©rience de sensations calmantes (ou Ă©nergisantes). On peut aussi ajouter quelques gouttes de son parfum ou mĂ©lange prĂ©fĂ©rĂ© Ă  un diffuseur. AmĂ©liorer son bain en y ajoutant de l’arbre Ă  thĂ© ou du gĂ©ranium est aussi une bonne idĂ©e.

Quel que soit l’approche choisie, servez-vous des odeurs en guise d’évasion et concentrez-vous Ă  profiter d’une sensation de bien-ĂȘtre. Profiter des bienfaits et de la science de l’aromathĂ©rapie peut contribuer Ă  favoriser les sensations d’évasion et de paix. L’aromathĂ©rapie est donc l’ajout idĂ©al pour votre routine d’auto-soins.

Environ entre 13 h et 14 h chaque jour, les Ă©tudiants, les parents au foyer et les employĂ©s d’entreprise luttent tous contre un ennemi commun : la fatigue de l’aprĂšs-midi. Si vous en avez dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience, vous savez Ă  quel point elle peut nuire Ă  la productivitĂ© l’aprĂšs-midi. Pour la plupart, la solution est simple : endurer en faisant le plein de cafĂ©ine et de boisson Ă©nergisante. Ça fonctionne, mais y a-t-il un meilleur moyen de rĂ©gler cette fatigue de l’aprĂšs-midi?

Il semblerait qu’il y en a un finalement! De rĂ©centes Ă©tudes laissent entendre que plutĂŽt que d’ignorer la fatigue, il vaudrait mieux y succomber. En d’autres termes : faire une sieste.

Certains pays et cultures ont intĂ©grĂ© la sieste Ă  leur mode de vie quotidien. Mais pour la plupart, une sieste est un luxe rare dont on peut profiter seulement durant les vacances ou la fin de semaine. AprĂšs tout, l’horaire de neuf Ă  cinq ne laisse pas vraiment de temps pour un somme. Toutefois, au fur et Ă  mesure que les recherches dĂ©montrent les bienfaits du somme, cela pourrait changer. D’ailleurs, certaines entreprises ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  expĂ©rimenter l’adoption d’un somme autorisĂ© au bureau!

Alors, que vous soyez adepte de sommes, sceptique ou simplement curieux, voici pourquoi vous pourriez avoir besoin d’une sieste.

La science du sommeil

Le sommeil est l’une des habitudes fondamentales de la vie. Quelque chose que tout le monde (espĂ©rons-le) fait. Vous avez probablement dĂ©jĂ  entendu dire que l’adulte moyen a besoin entre sept et neuf heures de sommeil chaque nuit, et c’est vrai. Mais pourquoi donc? Qu’est-ce qui rend le sommeil si important?

C’est une question que les scientifiques ont cherchĂ© Ă  rĂ©soudre pendant des dĂ©cennies et encore aujourd’hui chaque annĂ©e de nouvelles dĂ©couvertes sont faites. Voici ce que nous savons : une grande partie des avantages tirĂ©s du sommeil sont liĂ©s au cerveau, ou plus prĂ©cisĂ©ment : la mĂ©moire et la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale (aussi appelĂ©e neuroplasticitĂ©).

La plasticitĂ© fait rĂ©fĂ©rence Ă  la capacitĂ© du cerveau Ă  interprĂ©ter les stimulus et y rĂ©pondre. Bref, en Ă©tat bien reposĂ©, le cerveau interprĂšte plus rapidement les informations. En pratique, ça veut dire rĂ©agir Ă  des informations visuelles plus rapidement ou simplement assimiler de l’information Ă©crite Ă  la premiĂšre lecture. Connaissez-vous la lĂ©thargie souvent Ă©prouvĂ©e aprĂšs une mauvaise nuit de sommeil? C’est en partie causĂ© par une plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale infĂ©rieure.

Le rĂŽle du sommeil dans la consolidation mnĂ©sique est encore Ă  l’étude. Au fil de la journĂ©e, on entrepose d’innombrables dĂ©tails, faits et informations dans le cerveau. Toutefois, c’est seulement au moment de dormir que l’information est solidifiĂ©e dans la mĂ©moire Ă  long terme. Pendant des dĂ©cennies, les chercheurs pensaient que la consolidation mnĂ©sique se produisait durant le sommeil paradoxal (REM pour « rapid eye movement »), la derniĂšre des quatre phases. Par contre, de nouvelles recherches semblent dĂ©montrer le contraire.

Vu l’importance du rĂŽle du sommeil dans la formation et la fixation mnĂ©monique, la plupart des recherches liĂ©es au somme portent sur la mĂ©moire. À suivre dans le paragraphe suivant!

Le somme et la fixation mnémonique

Si la consolidation mnĂ©sique se produisait uniquement le sommeil paradoxal, un somme ne favoriserait pas vraiment votre mĂ©moire. Car il faut environ une heure et demie de sommeil avant d’atteindre la phase paradoxale, ce qui dĂ©passe la durĂ©e d’une sieste en moyenne. Les scientifiques cherchent encore le lien prĂ©cis entre le sommeil et la mĂ©moire, mais une chose est claire : un petit somme peut ĂȘtre excellent pour la mĂ©moire.

Est-ce que ça veut dire que faire un somme vous aidera à vous souvenir du nom du gamin qui était assis à cÎté de vous en premiÚre année? Non. Mais voyons voir quelles sphÚres de la mémoire pourraient en profiter.

La plupart reconnaissent la distinction entre les concepts de mĂ©moire Ă  court terme et Ă  long terme, mais ce n’est qu’une des nombreuses catĂ©gorisations de la capacitĂ© de stockage du cerveau. La mĂ©moire humaine est divisĂ©e en plusieurs autres catĂ©gories. Par exemple, la mĂ©moire d’objets est associĂ©e Ă  la capacitĂ© de se souvenir d’objets uniques Ă  partir d’une liste. La mĂ©moire associative, par contre, fait rĂ©fĂ©rence Ă  la capacitĂ© de se souvenir de choses liĂ©es ou allant en paires. Voici des exemples : ce visage est associĂ© Ă  tel nom, cette voiture est toujours stationnĂ©e devant telle maison — ce genre d’associations.

Dans des Ă©tudes se concentrant sur la mĂ©moire d’objets, le somme n’a aucun effet sur les souvenirs des participants. Toutefois, lorsque des individus font un somme de 90 minutes, ils ont dĂ©montrĂ© de l’amĂ©lioration relative Ă  la mĂ©moire associative.

Faire un somme peut mĂȘme amĂ©liorer la capacitĂ© Ă  encoder de nouvelles informations. Dans une Ă©tude, les participants devaient accomplir une tĂąche reliĂ©e Ă  la mĂ©moire associative le matin puis ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s sur leur mĂ©moire. AprĂšs cet exercice matinal, la moitiĂ© des participants ont fait un somme, et l’autre pas. Lorsque tous les participants ont Ă©tĂ© rĂ©unis le soir, ils ont dĂ» de nouveau rĂ©aliser une tĂąche reliĂ©e Ă  la mĂ©moire associative puis ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s par la suite. Les participants n’ayant pas fait de somme ont moins bien performĂ© que le matin mĂȘme — c’est-Ă -dire qu’ils se souvenaient de moins de paires. Tandis que ceux ayant fait un somme, vous l’aurez devinĂ©, ont mieux performĂ© que durant le matin.

Comment faire un bon somme : combien de temps doit-on sommeiller?

Comme dans la plupart des cas, il fait faire preuve de modération. Sommeiller trop longtemps peut amoindrir certains avantages du somme sur la santé, et avoir un impact négatif sur le sommeil la nuit.

Un bon somme doit ĂȘtre rĂ©parateur, et court. Il n’existe pas de longueur de somme « idĂ©ale » Ă©tablie, mais les experts suggĂšrent de ne pas dĂ©passer une heure et demie — le temps requis pour atteindre le sommeil paradoxal. Certains suggĂšrent mĂȘme de faire un somme de dix Ă  vingt minutes. Si vous avez dĂ©jĂ  fait une sieste bien mĂ©ritĂ©e, mais que vous vous ĂȘtes rĂ©veillĂ© faible et en pire Ă©tat qu’avant d’avoir fait la sieste, il est fort probable que la sieste ait Ă©tĂ© trop longue.

En plus de ce sentiment d’affaiblissement, les longs sommes peuvent dĂ©rĂ©gler votre cycle de sommeil, tout particuliĂšrement si le somme se produit tard dans l’aprĂšs-midi. Pour tirer le maximum du somme, essayez de le faire avant 15 h. Sans oublier de toujours rĂ©gler une alarme. Un somme de 20 minutes ne semble peut-ĂȘtre pas suffisant, mais c’est peut-ĂȘtre tout ce dont vous avez besoin pour vous dĂ©barrasser de la fatigue de l’aprĂšs-midi et pour faire croĂźtre la productivitĂ© pour le reste de la journĂ©e.

Une sieste cafĂ© n’est pas un oxymore

La plupart des gens boivent du cafĂ© pour mieux se rĂ©veiller ou rester Ă©veillĂ©s, on pourrait donc croire qu’il est contre-productif de boire du cafĂ© avant de faire un somme. Et pourtant : le corps prend 20 minutes avant de ressentir les effets de la cafĂ©ine. Ce qui donne juste assez de temps pour faire un petit somme.

Du moins, c’est la logique adoptĂ©e par les adeptes de la « sieste café ». Ça peut sembler contre-intuitif, mais boire une tasse de cafĂ© puis immĂ©diatement s’étendre pour faire une petite sieste peut aider Ă  se sentir plus revigorĂ© qu’en ayant fait l’un ou l’autre uniquement.

Les avantages des siestes cafĂ© sont difficilement quantifiables. AprĂšs tout, comment mesurer Ă  quel point quelqu’un se sent « fatigué » ou « revigoré »? C’est entiĂšrement subjectif. Cela dit, des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que consommer 200 milligrammes (mg) de cafĂ©ine (environ deux tasses de cafĂ© noir ordinaire) puis de faire un somme pendant vingt minutes peut aider Ă  se sentir plus revigorĂ© au rĂ©veil.


Le somme Ă  l’extrĂȘme : Le sommeil segmentĂ©

Si vous faites souvent des sommes de trois heures ou plus, votre cycle de sommeil risque de passer d’un cycle de sommeil monophasĂ© (c’est-Ă -dire une grande pĂ©riode de sommeil) Ă  un cycle biphasĂ© ou mĂȘme polyphasĂ©. Selon votre horaire, ce n’est pourtant pas nĂ©cessairement nĂ©gatif.

Un cycle de sommeil biphasĂ© signifie que la pĂ©riode de sommeil est divisĂ©e en deux pĂ©riodes de quatre heures gĂ©nĂ©ralement. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit d’un cycle plus naturel chez l’humain, car il correspond aux cycles de sommeil de bien d’autres mammifĂšres.

L’idĂ©e du sommeil biphasĂ© est d’aller au lit lorsque le soleil se couche, dormir 4 heures, se rĂ©veiller pour quelques heures de mĂ©diation, priĂšre, lecture, etc., puis enfin de dormir Ă  nouveau pendant quatre heures. Certains ne jurent que par cette approche, mais malheureusement la plupart du monde est cadrĂ© en fonction du sommeil monophasĂ©. Donc le sommeil biphasĂ© n’est pas l’horaire le plus pratique Ă  suivre.


Exploiter les bienfaits de somme sur la santé

Les horaires de travail traditionnels peuvent rendre le somme difficile Ă  faire, mais au fur et Ă  mesure que la sensibilisation sur les avantages du somme sur la santĂ© s’accroĂźtra, faire une sieste au travail pourrait devenir une pratique courante. Qui sait, peut-ĂȘtre que cet article aura Ă©tĂ© la persuasion nĂ©cessaire pour enfin adopter la sieste Ă  votre horaire quotidien.

MĂȘme si elle ne dure que 20 minutes, la sieste peut changer votre relation avec le travail et le boulot quotidiens! Alors, pourquoi ne pas tenter le coup? Les avantages du somme sur la santĂ© sont dĂ©jĂ  Ă  votre portĂ©e — vous n’avez qu’à vous endormir.

Rien ne peut gĂącher votre journĂ©e comme une nuit agitĂ©e. Vous vous couchez Ă©puisĂ©, dans l’espoir de vous reposer et de rĂ©cupĂ©rer, mais vous vous retournez pendant des heures. Et puis vous vous rĂ©veillez, encore plus Ă©puisĂ©. C’est un sentiment affreux.

Aprùs l’une de ces nuits, vous pouvez remarquer que votre vue, votre ouïe et vos autres sens sont un peu affaiblis. Alors, que se passe-t-il ? Pourquoi une mauvaise nuit de sommeil affecte-t-elle vos sens?

MĂȘme si cela n’en a pas l’air, le sommeil est un Ă©lĂ©ment incroyablement complexe de la vie. Les scientifiques tentent toujours de dresser un tableau plus complet du rĂŽle vital du sommeil pour le corps et le cerveau humains. Mais il existe dĂ©jĂ  une multitude de recherches sur le sujet. Et certaines de ces recherches explorent le lien entre le sommeil et les sens.

Il s’avĂšre que ce lien entre le sommeil et les sens est Ă  double sens, voire mĂȘme Ă  plusieurs sens. Un mauvais sommeil peut rĂ©duire l’acuitĂ© des cinq sens, mais les cinq sens peuvent aussi ĂȘtre responsables d’une mauvaise nuit de sommeil. Et, Ă  l’inverse, vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens avec un peu de planification.

La physiologie du sommeil

Ce n’est qu’au cours des 70 derniĂšres annĂ©es environ que les scientifiques ont pris conscience que le sommeil n’est pas une activitĂ© passive, du moins pas au niveau neurologique. Pendant que vous dormez, votre cerveau est activement engagĂ© dans diverses activitĂ©s qui aident votre cerveau et votre corps Ă  fonctionner correctement.

Il existe deux types de sommeil : le sommeil paradoxal (REM, rapid eye movement) et le sommeil non paradoxal (NREM, non-rapid eye movement). Le sommeil est ensuite divisĂ© en stades. Au cours des stades un Ă  trois, connus sous le nom de sommeil calme, vous faites l’expĂ©rience du sommeil NREM. Ce n’est qu’au quatriĂšme stade, parfois appelĂ© sommeil actif, que le sommeil paradoxal commence.

La nature exacte de chaque stade du sommeil et des activitĂ©s du cerveau au cours de chacun d’eux fait encore l’objet de dĂ©bats. Mais voici ce que l’on sait : le sommeil joue un rĂŽle essentiel dans la solidification et la compilation des souvenirs. Sans sommeil, vous aurez probablement plus de mal Ă  vous souvenir de certaines choses. À l’origine, on pensait que la compilation des souvenirs se faisait pendant le sommeil paradoxal. Des Ă©tudes rĂ©centes indiquent toutefois que le sommeil lent est peut-ĂȘtre plus important pour le maintien d’une fonction de mĂ©moire saine.

Le manque de sommeil peut Ă©galement affecter la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale, c’est-Ă -dire la capacitĂ© du cerveau Ă  traiter de nouvelles informations et donnĂ©es. C’est lĂ  que le sommeil (ou le manque de sommeil) peut commencer Ă  avoir un impact sur vos sens. Vos sens sont simplement des stimuli captĂ©s par divers rĂ©cepteurs et interprĂ©tĂ©s par votre cerveau. Si la plasticitĂ© de votre cerveau diminue, il rĂ©agit plus lentement Ă  cette entrĂ©e sensorielle. Et le cĂŽtĂ© interprĂ©tation des sensations ralentit.

Le sommeil et les sens : Que se passe-t-il quand on ne dort pas assez?

Comme vous venez de le lire, moins vous dormez, plus la plasticité de votre cerveau diminue, ce qui peut affecter vos sens. Mais comment cela se traduit-il concrÚtement ? Comment les sens sont-ils affectés exactement?

Commençons par la vision. Tout le monde sait qu’il est dangereux de conduire en Ă©tat de somnolence. Mais il s’avĂšre que s’endormir au volant n’est pas le seul danger. Dans une Ă©tude menĂ©e sur des camionneurs longue distance, les chercheurs ont tentĂ© de mesurer les effets du manque de sommeil sur la vision.

AprĂšs 27 heures sans sommeil, les participants ont rĂ©pondu Ă  une sĂ©rie de stimuli visuels. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs conformes aux attentes : dans leur Ă©tat de privation de sommeil, les participants rĂ©agissaient plus lentement aux indices visuels et ils manquaient plus d’indices que lorsqu’ils Ă©taient bien reposĂ©s. Mais cela n’avait rien Ă  voir avec la fonction oculaire. Les chercheurs qui ont menĂ© l’étude ont rĂ©alisĂ© que la dĂ©ficience visuelle des participants Ă©tait due Ă  des problĂšmes d’ordre cognitif. En d’autres termes, les participants ne voyaient pas moins bien ; leur cerveau interprĂ©tait simplement plus lentement et moins complĂštement.

Lorsque la capacitĂ© de votre cerveau Ă  interprĂ©ter les donnĂ©es ralentit, cela n’affecte pas seulement la vision, mais aussi tous les sens. Dans un Ă©tat de manque de sommeil, vous pouvez remarquer que vous rĂ©agissez plus lentement aux stimuli auditifs (ou aux sons). Et le brouillard mental qui accompagne l’insomnie peut commencer Ă  empiĂ©ter sur les tĂąches quotidiennes.

Gardez vos sens aiguisés grùce à une bonne nuit de sommeil

À ce stade, il est Ă  espĂ©rer que vous avez retenu un fait essentiel : un mauvais sommeil peut avoir un effet nĂ©gatif sur l’acuitĂ© de vos sens. Mais passons outre les aspects nĂ©gatifs et concentrons-nous sur l’action et l’amĂ©lioration de soi. Cela soulĂšve une nouvelle question : comment utiliser le lien entre le sommeil et les sens afin de les amĂ©liorer?

Eh bien, si vous vous basez sur les derniĂšres sections de cet article, la rĂ©ponse est assez claire : pour garder vos sens aiguisĂ©s, assurez-vous de dormir suffisamment. Bien sĂ»r, c’est plus facile Ă  dire qu’à faire.

Heureusement, en matiĂšre de sommeil, vous pouvez utiliser vos sens Ă  votre avantage. En adoptant quelques pratiques intentionnelles, vous pouvez tirer parti de la vue, de l’ouĂŻe, de l’odorat et du toucher pour dormir plus profondĂ©ment. Mais nous y reviendrons plus tard !

Vos sens fonctionnent-ils pendant que vous dormez

MĂȘme lorsque vous dormez, vos oreilles travaillent dur. C’est pourquoi les bruits forts vous rĂ©veillent en sursaut. Du point de vue de l’évolution, c’est logique. Si votre corps et vos sens s’éteignaient complĂštement pendant le sommeil, vous seriez incroyablement vulnĂ©rable. Il n’y aurait aucune protection contre les prĂ©dateurs.

Au lieu de cela, vos oreilles sont constamment Ă  l’affĂ»t de menaces potentielles. Et, mĂȘme pendant votre sommeil, votre cerveau interprĂšte activement les stimuli auditifs, dĂ©cidant ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas. (C’est pourquoi vous pouvez vous rĂ©veiller en entendant les cris de votre bĂ©bĂ©, mais pas le bruit de la climatisation).

Vos oreilles ne sont pas les seuls organes sensoriels Ă  l’Ɠuvre pendant votre sommeil. Si quelqu’un allume une lampe, il y a de fortes chances que vous vous rĂ©veilliez, car vos yeux continuent Ă  recevoir des informations visuelles, mĂȘme si vos paupiĂšres sont fermĂ©es. Il en va de mĂȘme pour votre sens du toucher et mĂȘme de l’odorat.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous et votre sommeil?

Mieux dormir grĂące Ă  vos sens

Lorsqu’il est question de sommeil, la plupart des gens se concentrent sur les moments qui le prĂ©cĂšdent. Et si vous pouvez faire beaucoup de choses avant de vous endormir, vous pouvez aussi profiter du fait que vos sens fonctionnent encore pendant que vous dormez pour favoriser des nuits saines et rĂ©paratrices. Voici comment vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens :

  • La vue : Lorsqu’il est temps de dormir, votre corps commence Ă  libĂ©rer l’hormone mĂ©latonine. Mais comment sait-il quand il doit le faire ? C’est en partie des signaux lumineux et en partie le rythme circadien — qui n’est qu’une façon fantaisiste de dire l’horloge interne de votre corps. Lorsque le soleil se couche et que le monde s’assombrit, le corps commence naturellement Ă  libĂ©rer de la mĂ©latonine.
    Le problĂšme, c’est que le soleil n’est pas la seule source de lumiĂšre dans votre vie. Et il y a de fortes chances que vous n’éteigniez pas les lumiĂšres avant de vous prĂ©parer pour le coucher. Vous aurez peut-ĂȘtre plus de chance de vous endormir et de rester endormi si vous tamisez les lumiĂšres dans l’heure qui prĂ©cĂšde votre coucher. Essayez d’éviter toute lumiĂšre vive. Eh oui, cela inclut l’écran de votre tĂ©lĂ©vision et de votre tĂ©lĂ©phone.
  • L’ouĂŻe : De toute Ă©vidence, un environnement calme est le plus propice au sommeil. Vous ne vous rendez peut-ĂȘtre pas compte, cependant, de tous les bruits prĂ©sents dans votre vie. Qu’il s’agisse du bruit de la circulation extĂ©rieure ou de votre ventilateur, les bruits qui se fondent dans le dĂ©cor lorsque vous ĂȘtes Ă©veillĂ© peuvent interrompre votre sommeil. Pour contrer cela, pensez Ă  insonoriser votre chambre ou Ă  Ă©teindre la climatisation la nuit.
  • L’odorat : de nombreuses personnes trouvent que certaines odeurs, comme le parfum de la lavande, les aident Ă  se dĂ©tendre. En vous exposant Ă  ces odeurs, vous pouvez vous aider Ă  vous dĂ©tendre avant de vous coucher. Le stress Ă©tant l’un des principaux responsables de l’agitation, plus vous vous dĂ©tendrez avant de vous coucher, mieux vous dormirez.
    Certaines données suggÚrent que ces senteurs peuvent non seulement vous aider à vous endormir, mais aussi à rester endormi. Si vous utilisez un diffuseur, envisagez de le laisser allumé toute la nuit.
  • Le toucher : Pour plusieurs, tout particuliĂšrement pour ceux qui s’agitent dans leur sommeil Ă  cause de l’anxiĂ©tĂ©, une couverture lourde peut apporter de grands avantages. La sensation de poids sur le corps peut avoir un effet calmant, ce qui contribue Ă  un sommeil rapide et tranquille.
  • Le goĂ»t : Le thĂ© Ă  la camomille est utilisĂ© pour favoriser un sommeil sain depuis des annĂ©es — et pour de bonnes raisons. Des Ă©tudes ont montrĂ© que la camomille contient du flavonoĂŻde apogĂšne, qui peut avoir des effets sĂ©datifs lĂ©gers. Cela peut vous aider Ă  vous sentir dĂ©tendu et, Ă  son tour, vous aider Ă  vous endormir.

Aucune de ces suggestions n’est une solution universelle. Certaines peuvent fonctionner pour vous, d’autres non. Il ne s’agit pas de changer radicalement votre mode de vie. Au contraire, essayez simplement d’ĂȘtre plus attentif Ă  vos sens et Ă  la façon dont ils affectent votre sommeil. Et, ce faisant, essayez intentionnellement quelques-unes de ces pratiques. Nous espĂ©rons que votre sommeil vous en remerciera!

Réveillez vos sens le matin

Vous vous ĂȘtes rĂ©veillĂ© aprĂšs une bonne nuit de sommeil — et maintenant? Le matin, vous aurez probablement envie de vous dĂ©barrasser de la somnolence et de commencer votre journĂ©e. Une fois encore, vos sens (en particulier la vue) peuvent vous aider! PlutĂŽt que de garder les rideaux tirĂ©s et d’éviter la lumiĂšre du soleil, essayez d’introduire un peu plus de lumiĂšre dans vos matinĂ©es. Cela permettra de supprimer la libĂ©ration de mĂ©latonine et de vous rĂ©veiller plus rapidement.

Cependant, vous ne voulez pas surcharger vos sens immĂ©diatement. Allez-y doucement au dĂ©but, en Ă©tant attentif Ă  vos sens et Ă  votre environnement. Sentez votre cafĂ© et laissez-le s’imprĂ©gner de son odeur. Savourez les saveurs de votre petit-dĂ©jeuner. Le fait de ralentir un peu le matin peut vous aider Ă  vous prĂ©parer Ă  une journĂ©e productive.

Si vous avez dĂ©jĂ  vu un grand chef goĂ»ter Ă  un plat, ça vous a sans doute laissĂ© un peu perplexe. Peuvent-ils vraiment goĂ»ter tout ça en une seule bouchĂ©e? C’est Ă  croire que c’est un tour de magie. Pas mĂȘme les saveurs les plus subtiles Ă©chappent Ă  leur palais. Les chefs d’expĂ©rience peuvent identifier chaque saveur avec une prĂ©cision qui leur permet de produire des combinaisons subtiles et dĂ©licieuses.

En gĂ©nĂ©ral, on pense que c’est dĂ» Ă  un talent inné ; c’est d’ailleurs le cas pour certains. Pourtant, tout le monde (vous y compris) peut entraĂźner son palais Ă  devenir plus perceptif et rĂ©ceptif. Comment dans la plupart des cas dans la vie, il suffit d’un peu d’entraĂźnement.

Tout d’abord, bonne nouvelle : dĂ©velopper et amĂ©liorer son palais est un processus linĂ©aire et gratifiant. Vous pouvez commencer dĂšs aujourd’hui votre chemin vers une vie plus goĂ»teuse!

Pourquoi prendre la peine? Les avantages de dĂ©velopper et d’amĂ©liorer votre palais

Afin d’amĂ©liorer votre palais, il vaut mieux ĂȘtre aventureux (cette notion sera approfondie par la suite). Cependant, dĂ©velopper le palais n’a pas besoin d’ĂȘtre un processus intensif et laborieux ; vous pouvez y mettre l’effort que vous souhaitez. Mais en fin de compte, la question reste : Ă  quoi bon? La plupart des gens aiment la nourriture et sont parfaitement satisfaits de garder leurs habitudes culinaires actuelles. Ils cuisinent et mangent les mĂȘmes aliments, goĂ»tent aux mĂȘmes saveurs et finalement en sont satisfaits.

Alors, Ă  quoi bon modifier un systĂšme qui fonctionne?

Il suffit d’écouter un chef parler de nourriture pendant deux minutes pour avoir la rĂ©ponse. Ils ont entrepris d’amĂ©liorer et d’élargir leurs aptitudes et expĂ©riences gustatives. Pour un palais dĂ©veloppĂ©, un repas devient plus qu’un simple plat ; un nouveau lien se crĂ©e avec les aliments. Cette connexion peut ouvrir la porte Ă  un monde de nutrition rĂ©flĂ©chie, attentive et saine.

Convaincu? Tant mieux. Voici des conseils de développement du palais.

Commencer par les bases pour améliorer le palais : les cinq composantes de la saveur

Au fur et à mesure que votre palais se développe, vous apprenez en quelque sorte une nouvelle compétence. Et comme pour toute nouvelle compétence, il vaut mieux commencer par les bases (apprendre à marcher avant de courir, comme on dit).

Le corps peut identifier cinq saveurs de base : sucrĂ©, salĂ©, amer, aigre et umami. Avant d’explorer les interactions entre ces saveurs crĂ©ant des goĂ»ts complexes et satisfaisants, vous devriez pouvoir discerner chacune d’entre elles. Les quatre premiĂšres sont assez simples, mais l’umami peut ĂȘtre difficile Ă  cerner. Le terme « umami » vient du japonais et se traduit par « goĂ»t dĂ©licieux ». On s’en sert pour dĂ©crire le goĂ»t savoureux de la viande, des champignons et du bouillon.

Percevez votre sens gustatif comme un muscle : plus vous vous exercez Ă  discerner les saveurs, plus vous vous amĂ©liorerez. Alors la prochaine fois que vous boirez une tasse de cafĂ©, prenez votre temps. Laissez-le sur votre langue. Qu’est-ce que vous goĂ»tez? Évidemment, le cafĂ© aura un goĂ»t amer, mais quoi d’autre encore? Peut-ĂȘtre une lĂ©gĂšre aigreur?

Faites la mĂȘme chose en mangeant un fruit. Le goĂ»t prĂ©dominant sera sans doute sucrĂ©, mais vous pourriez aussi remarquer d’autres saveurs. Un peu aigre? Amer? À force de vous exercer Ă  distinguer ces saveurs de base, vous commencerez Ă  mieux percevoir la façon dont elles se combinent et se complĂštent.

Se fier à son flair, ou du moins s’en servir.

La plupart des gens associent directement le goĂ»t Ă  la langue. AprĂšs tout, c’est bien lĂ  que sont situĂ©es les glandes gustatives. Cela dit, les capacitĂ©s sensorielles des glandes gustatives sont assez limitĂ©es ; elles peuvent dĂ©tecter les cinq saveurs de base, mais pas vraiment plus.

Le nez, par contre, peut dĂ©tecter entre 10 000 et un billion d’odeurs uniques. À force de manger, vos sens gustatifs et olfactifs s’unissent pour crĂ©er une expĂ©rience unique de « saveur ».

En ce qui concerne l’amĂ©lioration du palais, le nez est aussi important que la bouche. Avant de manger (ou de boire), prenez le temps de sentir les arĂŽmes. Quels Ă©lĂ©ments du plat pouvez-vous distinguer simplement grĂące au sens olfactif? En discernant ces odeurs, vous favorisez votre attention olfactive Ă  mettre en valeur l’expĂ©rience gustative d’un aliment au moment de le dĂ©guster.

Sortir de sa zone de confort : amĂ©liorer le palais par l’exploration

L’une des façons les plus faciles et cruciales d’amĂ©liorer le palais est de simplement Ă©largir la variĂ©tĂ© d’aliments que vous mangez. Si vous ĂȘtes routinier Ă  l’épicerie ou dans la cuisine, il est peut-ĂȘtre temps de briser la routine.

Ça ne veut pas dire aller acheter une livre de lutefisk dĂšs que possible. Commencez humblement. Si vous avez l’habitude de choisir des lĂ©gumes verts « sĂ»rs » comme la laitue romaine ou iceberg, essayez des betteraves, du chou frisĂ© et des bettes. Puis tout d’un coup, vous venez de transformer le profil gustatif de la salade de ce soir.

Une autre bonne façon de dĂ©couvrir de nouvelles saveurs est de plonger dans les traditions culinaires de pays et cultures Ă©trangers. Le monde est rempli de saveurs dĂ©licieuses et diverses ; nul besoin de constamment manger ce Ă  quoi on est habituĂ©. Pour vous initier aux cuisines mondiales, vous pouvez commencer par manger dans un restaurant. Si vous dĂ©couvrez de nouveaux plats et saveurs qui vous plaisent, vous pouvez tenter de les reproduire (et adapter) chez vous.

Vous pourriez ĂȘtre surpris Ă  quel point des ingrĂ©dients bien connus se retrouvent dans des plats exotiques. Un ingrĂ©dient aussi simple que la pomme de terre (gĂ©nĂ©ralement apprĂȘtĂ©e avec du sel et d’autres assaisonnements de base aux États-Unis) peut ĂȘtre transformĂ©e en un rĂ©cipient pour une panoplie d’herbes et d’épices ; par exemple : le « aloo gobi », un plat indien populaire. Alors, allez acheter un nouveau livre de cuisine ou inscrivez-vous Ă  un nouveau blogue culinaire — un monde de saveur vous attend!

N’oubliez pas : vous n’avez pas besoin de tout aimer. DĂ©couvrir des saveurs et des aliments que l’on n’aime pas fait partie de l’exploration.

Peser sur redémarrer grùce aux nettoyants pour palais

Les saveurs persistent dans la bouche ; certaines plus que d’autres (oignons, ail et autres ingrĂ©dients relevĂ©s). C’est ce qui peut d’ailleurs nuire Ă  un premier baiser, et aussi Ă  distinguer les saveurs subtiles. L’arriĂšre-goĂ»t dans la bouche peut se mĂ©langer Ă  de nouvelles saveurs, masquant ou modifiant la vraie saveur de ce que vous mangez ensuite.

Heureusement, il existe une solution simple Ă  ce problĂšme : les nettoyants pour palais. Ces aliments Ă  saveur neutre contribuent Ă  dĂ©gager les morceaux rĂ©siduels de la langue et « redĂ©marrer » votre palais. C’est d’ailleurs pourquoi les sushis sont servis avec du gingembre marinĂ© et que certains restaurants huppĂ©s servent du sorbet entre chaque plat.

Mais soyons honnĂȘtes, les gens ne traĂźnent pas gĂ©nĂ©ralement du gingembre marinĂ© ou du sorbet avec eux. Pas d’inquiĂ©tude, vous pouvez simplement prendre un biscuit nature, du pain blanc ou un verre d’eau pour nettoyer le palais.

Garder la bouche en santé

Aujourd’hui, tout le monde est conscient des risques de santĂ© reliĂ©s Ă  la cigarette. Mais mĂȘme sans compter les risques de santĂ©, la cigarette peut nuire Ă  la capacitĂ© gustative.

Selon une Ă©tude, le lien entre la consommation de tabac et une sensibilitĂ© gustative rĂ©duite est linĂ©aire : c’est-Ă -dire que plus l’on fume, moins bonne sera l’acuitĂ© gustative. La bonne nouvelle est que les dĂ©gĂąts aux rĂ©cepteurs gustatifs ne sont pas permanents. D’ici deux mois aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© de fumer, la plupart des fumeurs ont retrouvĂ© un sens du goĂ»t normal.

Bien sĂ»r, fumer n’est pas l’unique facteur pouvant nuire Ă  la sensibilitĂ© des papilles gustatives. Essayez d’éviter aussi les aliments excessivement piquants, salĂ©s ou sucrĂ©s, car ils peuvent tous inhiber le sens du goĂ»t.

Prendre le temps de manger

La plupart de ces conseils et suggestions ont en commun une thématique : ralentir et prendre le temps de déguster. Savourer le moment. Si vous mangez constamment en route, prenez votre lunch en travaillant ou regardez la télé en soupant, votre attention est divisée. Un bon repas mérite toute votre attention.

Il existe une notion pour dĂ©signer cette pratique : manger en pleine conscience. Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler de la pleine conscience en contexte de mĂ©ditation ou de traitement en santĂ© mentale. Mais vous pouvez aussi l’appliquer Ă  l’alimentation!

Dit simplement, la pleine conscience est la pratique de se concentrer sur le prĂ©sent. Quelles pensĂ©es, Ă©motions et sensations ressentez-vous? ReconnaĂźtre et accepter chacune d’entre elles. Qu’est-ce que ça veut dire durant un repas?

Il y a plusieurs étapes à suivre durant un repas pour le rendre plus réfléchi et attentif :

  • Exprimer sa gratitude : d’abord, prenez le temps de tenir compte de l’effort, des ingrĂ©dients et de l’expertise reliĂ©s Ă  la prĂ©paration de votre repas (cela s’applique non seulement aux repas faits maison, mais aussi au restaurant). Beaucoup a Ă©tĂ© investi dans ce repas, donc faites en sortes d’en ĂȘtre reconnaissant, ne serait-ce qu’intĂ©rieurement.
  • Limiter les portions : lorsque la table est remplie de dĂ©lices, la volontĂ© s’écroule. Il est tentant de se prĂ©cipiter et de s’empiffrer aussi rapidement que possible. Mais en fin de compte, cela dĂ©prĂ©cie l’expĂ©rience. Commencez par de petites portions et mĂąchez la nourriture lentement et de façon rĂ©flĂ©chie. Vous serez surpris Ă  quel point les saveurs deviennent plus relevĂ©es lorsqu’on prend son temps. En ralentissant, votre corps a plus de temps pour Ă©valuer Ă  quel point vous ĂȘtes plein ou affamĂ©, et vous aurez donc moins besoin de manger pour vous sentir comblĂ©.
  • Ne pas arriver affamĂ© Ă  table : bon d’accord, ça peut porter Ă  confusion. Évidemment que vous devriez avoir faim Ă  table, car vous voulez pouvoir manger aprĂšs tout. Ce que vous devriez Ă©viter, cependant, c’est de mourir de faim avant un repas. Quand la faim est trop grande, il est difficile de ralentir et d’apprĂ©cier le repas. Essayez de trouver un Ă©quilibre entre avoir faim et trop l’ĂȘtre.

Un aperçu de l’avenir aprĂšs avoir amĂ©liorĂ© son palais

Imaginez : vous avez entrepris d’amĂ©liorer votre palais quelques mois auparavant, et avez graduellement commencĂ© Ă  profiter de nouveaux plats, saveurs et expĂ©riences. Quelle est la suite? À quel point peut-on dire que le palais est arrivĂ© « à maturité »?

Il s’agit en fait d’une question piĂšge. L’amĂ©lioration et le dĂ©veloppement du palais sont un processus sans fin. À force de dĂ©velopper et amĂ©liorer votre palais, vous vous rendrez compte qu’il y a toujours du nouveau Ă  essayer. C’est l’une des joies du processus, bien que ça puisse aussi paraĂźtre un peu imposant. Alors, n’oubliez pas : lancez-vous dans ce voyage Ă  votre propre rythme.

Vous ne deviendrez peut-ĂȘtre pas un grand chef, et vous n’aimerez peut-ĂȘtre toujours pas les choux de Bruxelles. Mais finalement, tout ce qui compte est que vous ayez dĂ©veloppĂ© une nouvelle et excitante relation avec la nourriture et les saveurs.

Souvenez-vous de la derniĂšre fois que vous avez vĂ©cu un moment de silence. Étiez-vous dans la forĂȘt? Ou peut-ĂȘtre portiez-vous votre casque d’écoute antibruit Ă  bord de l’avion. Peu importe le contexte, une chose est presque certaine : ce n’était pas rĂ©ellement du silence.

Qu’il s’agisse du bourdonnement d’un rĂ©frigĂ©rateur, du gazouillis des oiseaux ou d’un lĂ©ger bruissement de feuilles, le son est toujours lĂ  pour rompre le silence. Il est pratiquement impossible d’échapper au bruit. C’est une rĂ©alitĂ© de la vie.

Le son est Ă  ce point omniprĂ©sent dans notre environnement que la plupart des gens n’y accordent pas vraiment d’attention. Certains bruits sont plus agrĂ©ables que d’autres, mais il reste que ce n’est que du bruit. Pourtant, au-delĂ  de son aspect agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able, le son peut avoir des effets sains ou malsains.

Avant que vous vous mettiez à rendre votre vie aussi silencieuse que possible, clarifions une chose : tous les bruits ne sont pas mauvais. En comprenant comment le son et la santé sont liés, vous arriverez à réduire au minimum les bruits qui ont une incidence négative dans votre vie, en plus de profiter de tous les bienfaits de la musique et des autres sons aux effets positifs.

Alors, rangez vos bouchons d’oreille dans le tiroir (pour l’instant) et poursuivez votre lecture!

La physiologie de l’audition

Toute discussion sur le son et le bruit doit commencer par la notion de l’audition. Et pour parler d’audition, il faut parler d’oreilles.

L’oreille est divisĂ©e en trois parties : externe, moyenne et interne. Chacune d’entre elles joue un rĂŽle essentiel dans la transformation des sons en provenance de l’environnement en impulsions Ă©lectriques que le cerveau peut interprĂ©ter. Le voyage d’un son commence dans l’oreille externe, qui comprend les parties visibles de l’oreille sur la tĂȘte (le pavillon), ainsi que le conduit auditif externe.

Le pavillon fonctionne comme un entonnoir. Il capte les ondes sonores de l’environnement et les amĂšne dans le canal auditif. Une fois dans le canal, les ondes sont amplifiĂ©es Ă  mesure qu’elles sont canalisĂ©es vers le tympan. Et cela nous amĂšne Ă  l’oreille moyenne.

Le tympan, ou membrane tympanique, est une couche de tissu conjonctif et de peau qui sĂ©pare l’oreille externe de l’oreille moyenne. Lorsque des ondes sonores frappent le tympan, celui-ci se met Ă  vibrer. Ces vibrations font bouger une sĂ©rie de petits os, appelĂ©s collectivement osselets, et c’est le mouvement de ces os qui amplifie les ondes sonores.

Le voyage d’une onde sonore prend fin dans l’oreille interne; les ondes y sont canalisĂ©es vers la cochlĂ©e, un organe en forme de spirale rempli de liquide. Les ondes sonores mettent le liquide cochlĂ©aire en mouvement, ce qui fait bouger des milliers de terminaisons nerveuses. Ces nerfs convertissent les vibrations de l’onde sonore en impulsions Ă©lectriques qui sont ensuite transmises au cerveau iĂč elles sont interprĂ©tĂ©es.

Ce processus peut sembler compliquĂ©, et il l’est! De plus, beaucoup de choses peuvent mal tourner, en particulier lorsqu’on est en prĂ©sence de bruits forts. Par ailleurs, il s’avĂšre que les effets nĂ©gatifs de certains bruits vont bien au-delĂ  du processus physiologique de l’audition.

Pollution sonore : les maux de la vie urbaine

Si vous vivez Ă  proximitĂ© d’une ville, vous connaissez probablement le concept de pollution lumineuse. Par contre, on parle beaucoup moins de la pollution sonore. Pourtant, ses effets sont tout aussi rĂ©pandus et les risques qu’elle prĂ©sente pour la santĂ© sont bien plus importants.

Qu’entendons-nous par pollution sonore? En bref, il s’agit de la prĂ©sence Ă  long terme de bruits dangereusement forts (gĂ©nĂ©ralement dans les zones urbaines).

PrĂ©cisons certains aspects de cette dĂ©finition. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un bruit dangereusement fort? L’intensitĂ© sonore, ou volume, se mesure en dĂ©cibels. Le bourdonnement d’un rĂ©frigĂ©rateur, par exemple, atteint environ 40 dĂ©cibels. Un climatiseur, 55 dĂ©cibels. Aux États-Unis, l’Administration de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© au travail (communĂ©ment appelĂ©e OSHA) exige des employeurs qu’ils mettent en place des programmes de protection auditive si le niveau sonore d’un lieu de travail est supĂ©rieur Ă  85 dĂ©cibels.

Toutefois, ce ne sont pas seulement les travailleurs qui utilisent un marteau-piqueur pour gagner leur vie qui sont rĂ©guliĂšrement exposĂ©s Ă  des sons dĂ©passant le seuil de 85 dĂ©cibels. En effet, dans certaines villes de l’Inde, les bruits de circulation dĂ©passent Ă  eux seuls les 85 dĂ©cibels. Et dans les salles de rĂ©veil de certains hĂŽpitaux amĂ©ricains, le volume ambiant peut atteindre plus de 90 dĂ©cibels. (Ce n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un milieu de guĂ©rison paisible).

Bruit toxique : les effets mentaux et physiques du bruit

S’il y a un point Ă  retenir dans ce qui prĂ©cĂšde, c’est ceci : la vie est bruyante. Les villes sont bruyantes. Et le monde est de plus en plus bruyant. Et alors? Outre le fait qu’elle peut endommager l’ouĂŻe, en soi un risque grave pour la santĂ©, l’exposition Ă  long terme Ă  la pollution sonore peut avoir des rĂ©percussions sur la santĂ© Ă  bien des Ă©gards.

De plus, les effets nĂ©fastes du bruit sur la santĂ© peuvent commencer Ă  partir de 50 dĂ©cibels Ă  peine. En effet, l’exposition frĂ©quente Ă  des sons supĂ©rieurs Ă  ce seuil peut entraĂźner une hausse de la tension artĂ©rielle, et une augmentation de volume de quelques crans fait grimper le risque de maladies cardiaques.

Il ne s’agit là que des effets physiques de la pollution sonore – examinons maintenant les effets mentaux.

Un des effets les plus Ă©vidents de la pollution sonore est la diminution de la durĂ©e et de la qualitĂ© du sommeil. Ce phĂ©nomĂšne s’explique assez simplement : plus il y a de bruit, plus on dort mal. Un sommeil de mauvaise qualitĂ© a des ramifications physiques (sensation de fatigue), mais il peut aussi exacerber les sentiments d’anxiĂ©tĂ© et augmenter l’irritabilitĂ©.

La pollution sonore peut Ă©galement nuire Ă  la capacitĂ© de concentration, tant au bureau qu’à l’école, et accroĂźtre l’anxiĂ©tĂ©, ce qui peut ensuite accroĂźtre la sensibilitĂ© au bruit, crĂ©ant ainsi une boucle de rĂ©troaction augmentant en intensitĂ©.

Réappropriation du bruit : paysages sonores et autres expériences sonores

Vous savez maintenant que l’expression « pollution sonore » est souvent employĂ©e pour dĂ©crire la cacophonie sans fin de la circulation, des travaux et du bruit en gĂ©nĂ©ral, prĂ©sente dans la plupart des zones urbaines. Cependant, que se passerait-il si ces sons (ou d’autres dans votre quartier) Ă©taient remplacĂ©s par des sons apaisants? Si les klaxons intensifient l’anxiĂ©tĂ©, le chant des oiseaux, par exemple, pourrait-il la rĂ©duire?

Heureusement, vous n’avez pas Ă  vous contenter de spĂ©culations. De nombreux fonctionnaires, musiciens et ingĂ©nieurs du son ont suivi ce raisonnement et ont mis en place des paysages sonores bĂ©nĂ©fiques dans des espaces publics.

Essentiellement, un paysage sonore est une bande sonore sĂ©lectionnĂ©e intentionnellement et jouĂ©e dans un espace donnĂ©. La bande sonore peut ĂȘtre composĂ©e de n’importe quoi. Il est possible de choisir de la musique classique, le murmure d’un ruisseau ou, dans le cas d’une ville en Californie, le chant des oiseaux. À Lancaster, en Californie, le maire a approuvĂ© l’installation de haut-parleurs le long d’une partie de la route principale. Ces haut-parleurs diffusaient en permanence un mĂ©lange de musique et de chants d’oiseaux. La criminalitĂ© a diminuĂ© de 15 % en un an.

À Londres, un systĂšme de haut-parleurs semblable, qui diffusait uniquement de la musique classique, a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© dans une station de mĂ©tro oĂč le taux de criminalitĂ© Ă©tait Ă©levĂ©. Le mĂȘme genre de rĂ©sultats a Ă©tĂ© observé : le taux de criminalitĂ© a diminuĂ©.

Comment la musique agit-elle sur la santé?

AprĂšs tous ces propos sur les effets nĂ©gatifs du bruit, une question vous vient probablement Ă  l’esprit : qu’en est-il de la musique? Aucune inquiĂ©tude, vous pouvez classer la musique dans la catĂ©gorie des « bons bruits ».

Les gens adorent vanter les bienfaits de la musique classique : c’est bon pour le cerveau, pour les bĂ©bĂ©s, pour les chiens, etc. Tout cela est sans doute vrai, mais voyons pourquoi.

La musique sollicite plusieurs zones du cerveau, dont certaines ne sont pas associĂ©es Ă  l’ouĂŻe et au traitement auditif. GrĂące Ă  l’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle (IRMf), les chercheurs ont pu observer, en temps rĂ©el, les effets de la musique sur le cerveau. Lorsqu’on Ă©coute de la musique, elle stimule une activitĂ© dans des zones du cerveau associĂ©es Ă  la mĂ©moire, au mouvement et aux Ă©motions.

Cette activitĂ© cĂ©rĂ©brale accrue est peut-ĂȘtre Ă  l’origine de la notion populaire voulant que la musique classique rende plus intelligent. Il est toutefois difficile de quantifier l’effet de la musique sur l’intelligence, mais voici ce que nous savons :

  • Écouter de la musique peut amener l’organisme Ă  libĂ©rer de la dopamine, de la sĂ©rotonine et d’autres neurotransmetteurs qui aident Ă  rĂ©guler l’humeur.
  • La musique peut aider Ă  rĂ©duire l’anxiĂ©tĂ©.
  • Écouter de la musique classique et du jazz peut contribuer Ă  attĂ©nuer les sentiments de dĂ©prime.
  • La musique peut rendre plus Ă©nergique.

Ces bienfaits pour la santĂ© et d’autres ont menĂ© au dĂ©veloppement de la musicothĂ©rapie.

La musicothérapie fait le lien entre le son et la santé

La musique agit sur la santé de plusieurs façons, ce qui amÚne les professionnels de la santé à mettre à profit les effets positifs de la musique dans de nombreux domaines. Ces pratiques, utilisées dans des domaines aussi variés que la physiothérapie ou la consultation psychologique, sont désignées sous le nom de musicothérapie.

En rĂ©sumĂ©, on peut dĂ©finir la musicothĂ©rapie comme l’utilisation de la musique (tant l’écoute que l’interprĂ©tation) par un professionnel agréé pour obtenir certains rĂ©sultats dans un contexte clinique. Le domaine est vaste et il ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des dĂ©couvertes.

Vous connaissez peut-ĂȘtre la musicothĂ©rapie en tant que traitement pour des problĂšmes de santĂ© mentale, car cet aspect est souvent prĂ©sentĂ© dans les mĂ©dias grand public et la culture populaire. Et c’est vrai : la musique peut aider Ă  gĂ©rer notamment l’anxiĂ©tĂ© et l’humeur. Ce que vous connaissez peut-ĂȘtre moins, c’est l’utilisation de la musicothĂ©rapie comme thĂ©rapie physique.

Parmi les cas surprenants d’utilisation de la musicothĂ©rapie, signalons l’aide aux patients victimes d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral; si une personne qui se remet d’un AVC a perdu la capacitĂ© de parler, il se peut qu’elle soit capable de chanter. En effet, en s’exerçant Ă  chanter, le patient peut progressivement retrouver certaines des fonctions motrices et cognitives nĂ©cessaires Ă  la parole.

Une approche semblable peut ĂȘtre utilisĂ©e pour aider les patients atteints de la maladie de Parkinson. Dans ces cas, les qualitĂ©s rythmiques de la musique peuvent aider certains patients Ă  se mouvoir.

Miser sur la relation entre le son et la santé

Il est impossible – ou du moins trĂšs peu rĂ©aliste – pour la plupart des gens d’éviter complĂštement la pollution sonore. Alors, quelle est la meilleure solution de rechange?

Portez attention aux bruits qui affectent votre vie.

Si vous vivez Ă  proximitĂ© d’une intersection trĂšs passante, vous devriez peut-ĂȘtre investir dans des bouchons d’oreille. Ils peuvent faire la diffĂ©rence entre profiter d’une bonne nuit de sommeil et passer des heures Ă  se tourner et se retourner au lit. Si vous travaillez dans un environnement bruyant, il est impĂ©ratif de protĂ©ger vos oreilles. Essayez Ă©galement de prendre le temps de mĂ©diter et de pratiquer d’autres activitĂ©s calmantes pour compenser votre exposition au bruit.

Toutefois, n’hĂ©sitez pas Ă  mettre des Ă©couteurs de temps en temps pour Ă©couter vos musiques prĂ©fĂ©rĂ©es, de nouveaux airs, ou mĂȘme des chants d’oiseaux mĂ©langĂ©s Ă  de la musique classique. Le tout Ă  un volume modĂ©rĂ©, bien entendu!

On vous conseille souvent de « vous arrĂȘter et de sentir les roses ». En effet, le fait de ressentir et d’apprĂ©cier les apports sensoriels de votre environnement : odeurs de roses, couchers de soleil brĂ»lants et sons apaisants sont une source de paix et d’ancrage. Cette approche attentive de la vie peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e grĂące Ă  des habitudes qui aident Ă  garder vos sens aiguisĂ©s. En d’autres termes, apprendre Ă  prendre soin de vos sens vous aide dans votre quĂȘte de sĂ©rĂ©nitĂ©.

Les sections ci-dessous vous proposent des conseils pour prendre soin de vos sens, un par un. Vous dĂ©couvrirez peut-ĂȘtre que vos habitudes saines constituent dĂ©jĂ  une base de soins pour vos cinq sens dont vous ne soupçonniez pas l’existence.

Le toucher

La couche supĂ©rieure du derme et la partie infĂ©rieure de votre Ă©piderme abritent des rĂ©cepteurs tactiles sensibles. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de votre peau pour soutenir votre sens du toucher. Essayez d’intĂ©grer ces cinq habitudes de vie favorables Ă  la peau :

  1. Protégez-vous du soleil : Vous pouvez opter pour une crÚme solaire, des chemises à manches longues, un chapeau de plage, ou une combinaison des trois. Utilisez ce qui vous convient le mieux pour protéger votre peau des rayons brûlants du soleil.
  2. Mangez sainement pour avoir une peau saine : L’alimentation a un impact sur votre santĂ© de la tĂȘte aux pieds, Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur. Optez pour des repas sains et des collations saines, axĂ©s sur les vĂ©gĂ©taux, qui vous apporteront les soins nutritionnels dont vous avez besoin pour votre peau.
  3. Évitez les brĂ»lures et les blessures : Vous n’avez probablement pas besoin d’une raison plus Ă©vidente que la douleur causĂ©e par les blessures pour vous motiver Ă  les Ă©viter. Mais cela vous aidera aussi Ă  conserver votre sens du toucher.
  4. Restez actif : Le fait de bouger votre corps contribue Ă  de nombreux aspects de votre santĂ©, y compris celle de la peau. Une sĂ©ance d’entraĂźnement cardiovasculaire fait des merveilles pour la circulation sanguine, ce qui est excellent pour les organes, y compris la peau.
  5. Assurez une hydratation saine : Il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour prĂ©server votre santĂ© gĂ©nĂ©rale et avoir une peau saine. Continuez donc Ă  boire tout au long de la journĂ©e, votre peau vous en remerciera.

Le goût

La construction d’un palais parfait exige beaucoup de travail, notamment la comprĂ©hension du lien entre le goĂ»t et l’odorat. Mais pour maintenir les bases d’un sens du goĂ»t optimal et sain, il suffit de suivre trois conseils :

  1. Varier les plaisirs : En essayant de nouvelles cuisines, en recherchant des saveurs exotiques et en faisant le plein d’aliments variĂ©s, vous gardez votre sens du goĂ»t aiguisĂ©. L’utilisation d’une variĂ©tĂ© d’épices peut Ă©galement vous aider Ă  Ă©viter de trop saler ou de trop sucrer votre alimentation. Avec des saveurs intĂ©ressantes et variĂ©es, vous n’entraverez pas votre palais avec trop de sel ou de sucre.
  2. Surveillez votre bouche : Le goĂ»t se trouve sur le bout de la langue, mais aussi dans toute la bouche. Maintenez une bonne hygiĂšne dentaire (oui, cela inclut l’utilisation du fil dentaire) et voyez ce que votre langue peut vous dire sur votre santĂ©. Il est Ă©galement utile de consulter votre dentiste plusieurs fois par an.
  3. Ne fumez pas : Vous savez que le tabagisme est mauvais pour votre santĂ© gĂ©nĂ©rale et qu’il affecte particuliĂšrement votre sens du goĂ»t. Fumez une savoureuse poitrine de bƓuf, mais Ă©vitez de fumer des cigarettes.

L’odorat

Votre odorat est assez rĂ©sistant, mais des habitudes saines peuvent Ă©galement contribuer Ă  le protĂ©ger, ainsi que le lien qu’il entretient avec le goĂ»t. L’odorat est Ă©galement favorisĂ© par une alimentation variĂ©e et la pratique d’une alimentation aventureuse. Fumer est Ă  peu prĂšs la pire chose que vous puissiez faire si vous essayez d’optimiser votre odorat, en particulier la façon dont il se mĂ©lange au goĂ»t pour vous aider Ă  ressentir pleinement les saveurs.

La vue

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cinq des meilleurs ajouts au mode de vie qui vous aideront Ă  prendre soin de votre sens de la vue. Et vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ils ont tous pour but de protĂ©ger vos yeux et de vous Ă©viter le plus de stress possible.

Jetez-y un coup d’Ɠil :

  1. Mangez des aliments qui favorisent la vue : Des études de grande envergure et bien menées ont établi une relation claire entre certains nutriments et la santé des yeux. Votre alimentation saine, axée sur les plantes, vous aidera à acquérir un grand nombre des nutriments les plus importants pour la santé des yeux.
  2. Mettez de l’ombre : Les lunettes de soleil sont vraiment cool. C’est aussi un signe de mode qui a une fonction de santĂ© oculaire. Vos yeux, comme votre peau, ont besoin d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s du soleil. La meilleure façon de le faire est de porter de superbes lunettes de soleil.
  3. ConsidĂ©rez votre temps d’utilisation des Ă©crans : Certaines images fatiguent vos yeux plus que d’autres. Les Ă©crans qui dominent la vie moderne se trouvent ĂȘtre super stressants pour nos yeux. Limitez donc le temps passĂ© devant l’écran ou optez pour des lunettes qui bloquent une partie de la lumiĂšre bleue provenant de votre tĂ©lĂ©phone ou de votre ordinateur.
  4. Devenez ami avec votre ophtalmologue : Vous n’ĂȘtes pas obligĂ© de l’inviter Ă  dĂźner, mais il est trĂšs utile pour prĂ©server votre sens de la vue. Veillez Ă  respecter vos rendez-vous annuels chez l’optomĂ©triste.
  5. Protégez vos yeux : Tout, des doigts aux fragments de métal, peut blesser vos yeux et, par conséquent, votre vision. Lorsque vous pratiquez un sport ou que vous travaillez avec des matériaux potentiellement dangereux (comme des copeaux de bois, des vis ou des produits chimiques), portez la protection oculaire appropriée. Le port de lunettes de sécurité ou de lunettes à coques peut faire toute la différence pour la santé de vos yeux.

L’ouïe

Il y a une limite Ă  mettre ses tympans Ă  rude Ă©preuve avant que l’ouĂŻe ne soit affectĂ©e. Au lieu de tester votre Ă©quipement auditif, adoptez quelques habitudes auditives saines, Ă©videntes, mais utiles.

PremiĂšrement, baissez le volume. Éviter l’exposition aux bruits forts est probablement le meilleur moyen de conserver une bonne audition. Cela signifie que vous devrez peut-ĂȘtre rechercher le confort d’un passe-temps silencieux.

Et, si vous ne pouvez pas l’éviter, essayez la deuxiĂšme habitude : couvrez-vous les oreilles. Vous pouvez toujours assister Ă  un concert, travailler avec des machines bruyantes ou profiter d’autres activitĂ©s cacophoniques tant que vous protĂ©gez vos tympans.

Le goĂ»t, c’est ce qui rend l’activitĂ© de manger si agrĂ©able. Le goĂ»t procure tant de plaisir, et pourtant, on sous-estime les mĂ©canismes qui le sous-tendent. La nourriture va dans la bouche, elle goĂ»te bon (ou mauvais), puis elle est avalĂ©e. La majoritĂ© des gens tiennent pour acquis le processus du goĂ»t, en raison de sa simplicitĂ© apparente.

Demandez Ă  n’importe qui comment fonctionne le goĂ»t et il vous rĂ©pondra sans doute par l’essentiel : les papilles gustatives de la langue perçoivent les saveurs sucrĂ©es, salĂ©es, acides, amĂšres et umami. Et ensemble, ces cinq composants crĂ©ent la saveur des aliments.

Tout cela est tout Ă  fait vrai, mais les aliments que l’on consomme ont une portĂ©e qui va bien au-delĂ  du simple goĂ»t.

Pensez Ă  un amateur de vin qui met le nez dans le verre avant de prendre sa premiĂšre gorgĂ©e. Ou Ă  un mangeur capricieux qui se bouche le nez pour faire passer plus facilement les aliments dĂ©sagrĂ©ables. Comme tout sommelier ou chef cuisinier vous le dira, il y a un lien entre le goĂ»t et l’odorat.

Mais comment – et pourquoi – le goĂ»t et l’odorat sont-ils liĂ©s? Ce sont des questions simples aux rĂ©ponses compliquĂ©es. Heureusement pour vous, l’article qui suit approfondit ces questions et bien d’autres encore. Poursuivez votre lecture pour tout savoir sur le lien entre le goĂ»t et l’odorat.

Goût et saveur : il est important de les distinguer

Dans la plupart des situations, les gens utilisent indiffĂ©remment les mots goĂ»t et saveur. « Ces pĂątes ont bon goĂ»t » ou « Cette pizza a beaucoup de saveur ». À toutes fins utiles, ces expressions signifient Ă  peu prĂšs la mĂȘme chose. Cependant, la relation complexe entre le goĂ»t et l’odorat nĂ©cessite un langage plus prĂ©cis.

Par conséquent, penchons-nous sur la terminologie. Dans ce qui suit, le goût et la saveur correspondront à deux concepts distincts.

  • Le goĂ»t associĂ© au sens – le processus chimique au cours duquel les rĂ©cepteurs de goĂ»t rĂ©agissent aux molĂ©cules contenues dans la nourriture.
  • La saveur pour sa part est plus abstraite. Elle correspond Ă  ce qu’on pourrait appeler le goĂ»t sans trop y penser, mais elle est en fait constituĂ©e d’un mĂ©lange de goĂ»t, d’odeur, de texture et plus encore.

En rĂ©sumĂ©, le goĂ»t servira Ă  dĂ©crire un sens isolĂ©. La saveur, elle, dĂ©crira l’effet global de la nourriture sur un certain nombre de sens.

Qu’est-ce que le goĂ»t?

Comme chacun des sens est un sujet complexe en soi, l’association de deux d’entre eux l’est encore plus. Pour Ă©viter d’avoir les yeux plus gros que la panse, commençons par une question simple : comment l’organisme transpose-t-il les aliments prĂ©sents dans votre bouche en une sensation de goĂ»t? Ou, pour dire les choses plus simplement, comment goĂ»te-t-on les aliments?

Le goĂ»t, aussi appelĂ© gustation, intervient lorsque la salive dĂ©compose et dissout suffisamment les aliments dans votre bouche pour que les molĂ©cules de ces aliments se lient aux rĂ©cepteurs gustatifs. Ces derniers sont situĂ©s sur la langue, la gorge et le palais. (Fait amusant : on trouve Ă©galement des rĂ©cepteurs du goĂ»t dans l’estomac et dans les intestins!)

Il y a cinq types de rĂ©cepteurs gustatifs, chacun correspondant Ă  l’un des cinq goĂ»ts fondamentaux : salĂ©, sucrĂ©, amer, acide et umami. Contrairement Ă  la croyance populaire, les goĂ»ts spĂ©cifiques ne se limitent pas Ă  certaines parties de la langue – les cinq types de rĂ©cepteurs gustatifs se trouvent partout dans la bouche.

Lorsqu’une molĂ©cule – par exemple une molĂ©cule acide – se lie au rĂ©cepteur gustatif correspondant (une papille gustative acide), la charge Ă©lectrique de la cellule rĂ©ceptrice change. Cette impulsion Ă©lectrique est ensuite relayĂ©e Ă  un neurone, qui envoie l’information au cerveau. Alors, votre bouche se contracte, vos yeux se plissent et vous percevez un goĂ»t acide.

Il semble Ă©trange qu’il n’y ait que cinq goĂ»ts distincts. Pourquoi cinq? Et, plus prĂ©cisĂ©ment, pourquoi ces cinq-lĂ ? Il s’avĂšre qu’il s’agit probablement d’une question pour les spĂ©cialistes de la biologie Ă©volutive.

Le rÎle évolutif du goût

Au dĂ©but de l’évolution humaine, le goĂ»t jouait un rĂŽle dans la survie. Ce sens que nous tenons souvent pour acquis a aidĂ© les premiers hominidĂ©s Ă  faire la distinction entre les aliments nutritifs et les aliments toxiques.

Et bien que les humains aient beaucoup changĂ© depuis lors, bon nombre de ces pulsions Ă©volutives persistent. Avez-vous dĂ©jĂ  eu le goĂ»t d’un sac de croustilles salĂ©es cuites au chaudron? Ou encore d’une sucrerie? C’est peut-ĂȘtre parce que, Ă  un certain niveau, votre organisme associe encore ces goĂ»ts Ă  des aliments riches en nutriments.

Mais de nos jours, les cinq goĂ»ts de base sont moins liĂ©s Ă  la survie qu’au plaisir. La plupart des gens aiment manger, et ils ont certaines prĂ©fĂ©rences alimentaires. De plus, ces prĂ©fĂ©rences, bien qu’elles puissent ĂȘtre influencĂ©es par des facteurs Ă©volutifs, sont largement basĂ©es sur la saveur. Et c’est ici qu’intervient l’odorat.

Un bref aperçu de l’odorat

Vous vous rappelez que les rĂ©cepteurs gustatifs ne peuvent enregistrer que cinq goĂ»ts distincts? Eh bien, le nez ne connaĂźt pas de telles limites. Les scientifiques ne se sont pas mis d’accord sur le nombre exact d’odeurs que les humains peuvent distinguer, mais ce nombre se situe entre 10 000 et 1 000 milliards. De toute maniĂšre, c’est beaucoup plus que cinq.

Toutefois, on ne sait pas exactement comment l’organisme dĂ©tecte autant d’odeurs distinctes, car il n’existe que quelques centaines de types de rĂ©cepteurs olfactifs. (Le cerveau est vraiment miraculeux.) Ces rĂ©cepteurs, situĂ©s Ă  l’arriĂšre du nez, sont en fait des neurones qui vont directement au cerveau. Lorsque les molĂ©cules circulent dans le nez, elles se lient aux rĂ©cepteurs olfactifs qui envoient l’information au cerveau par le nerf olfactif.

Ces notions sur les mĂ©canismes de l’odorat suffisent pour servir de toile de fond Ă  la discussion sur le lien entre le goĂ»t et l’odorat, mais il y a une autre distinction importante Ă  faire.

Il existe en fait deux types d’odorat : l’olfaction directe (ou flairage) et l’olfaction rĂ©tro-nasale. Ne vous laissez pas intimider par ces termes scientifiques. Il s’agit simplement d’une façon Ă©lĂ©gante de distinguer l’endroit oĂč l’odeur est entrĂ©e dans le nez : directe pour l’avant (par les narines), rĂ©tro-nasale pour l’arriĂšre (par la bouche).

On oublie souvent que le nez et la bouche sont reliĂ©s. Si vous avez dĂ©jĂ  ri en buvant de l’eau, l’une des deux choses suivantes s’est probablement produite. Ou bien vous avez toussĂ©, postillonnĂ© et crachĂ© de l’eau par la bouche, ou bien vous avez ri jusqu’à ce que l’eau vous sorte par le nez. Dans l’olfaction rĂ©tro-nasale, les molĂ©cules empruntent le mĂȘme chemin que l’eau dans le scĂ©nario mentionné plus haut : elles entrent dans la bouche, puis remontent dans la cavitĂ© nasale. LĂ , elles s’accrochent aux rĂ©cepteurs olfactifs.

Ces notions entreront en jeu lorsque vous en saurez plus sur le rapport entre le goĂ»t et l’odorat.

Quand le goĂ»t et l’odorat interagissent: la saveur Ă©merge

Il y a de fortes chances que vous ayez dĂ©jĂ  entendu dire que l’odorat est responsable de la majeure partie de la perception de la saveur d’un aliment. Les gens adorent partager des statistiques, dont certaines prennent des proportions dĂ©mesurĂ©es : une personne vous dira que 75 % du goĂ»t tient Ă  l’odorat; une autre soutiendra que c’est plutĂŽt 90 %. Laquelle de ces statistiques est la bonne?

C’est compliquĂ©. Et, malheureusement, aucune bonne façon de mesurer exactement le ratio n’a encore Ă©tĂ© dĂ©couverte. Voici ce que l’on sait.

L’odeur peut avoir un effet sur la perception d’une saveur de deux maniĂšres : en tant que partie intĂ©grante de cette saveur ou en tant que force modulatrice. Dans le premier cas, l’odeur fait partie de la saveur elle-mĂȘme. Dans le second cas, une odeur modifie ou ajuste la perception d’un goĂ»t.

Selon une thĂ©orie, l’olfaction directe (par les narines) agit comme une force modulatrice. Elle active le mĂ©canisme, pour ainsi dire, en communiquant au cerveau ce Ă  quoi il doit s’attendre de la nourriture, modifiant ainsi la saveur perçue de l’aliment.

Pensez encore une fois aux amateurs de vin. Pourquoi les dĂ©gustateurs de vin plongent-ils leur nez dans chaque verre avant de prendre la premiĂšre gorgĂ©e? Cette pratique sert, en partie, Ă  repĂ©rer les Ă©ventuelles imperfections du vin. Mais on pense aussi qu’elle permet de rehausser la saveur du vin. En humant les arĂŽmes du vin et en imaginant leurs sources, on commence Ă  en apprĂ©hender la saveur. Ce n’est qu’ensuite, une fois que le palais des saveurs de l’imagination a Ă©tĂ© convenablement stimulĂ©, que l’on prend une gorgĂ©e.

Ce processus ne se limite pas au vin. Des fromages forts, des oignons et de l’ail sautĂ©s ou un steak sur le gril peuvent avoir le mĂȘme effet sur le nez.

Revenons Ă  la dĂ©gustation du vin. Une fois que le vin est dans la bouche, l’autre sens de l’odorat – l’olfaction rĂ©tro-nasale – entre en jeu. Les molĂ©cules du vin flottent de la bouche jusqu’à la cavitĂ© nasale. Mais, bien sĂ»r, l’odorat n’est pas le seul sens sollicitĂ© Ă  ce moment-lĂ . Pendant que ces molĂ©cules Ă©mergent, d’autres composĂ©s demeurent dans la bouche, oĂč ils se lient aux rĂ©cepteurs du goĂ»t.

Toutes ces donnĂ©es sensorielles sont traitĂ©es simultanĂ©ment par le cerveau. Les informations en provenance des papilles gustatives et des rĂ©cepteurs olfactifs se fusionnent en une seule expĂ©rience indiscernable. Comme ces deux expĂ©riences sensorielles sont si Ă©troitement liĂ©es, l’olfaction rĂ©tro-nasale est considĂ©rĂ©e comme un Ă©lĂ©ment essentiel de la saveur.

Un coup d’Ɠil sur les chiffres – ou Ă  leur absence – concernant le rapport entre le goĂ»t et l’odorat

La sensation d’une saveur est difficile Ă  dĂ©crire. Mais pourquoi? Tout d’abord, elle est ancrĂ©e dans l’expĂ©rience. Pour comprendre la saveur exacte que vous goĂ»tez, il faudrait que quelqu’un d’autre mange le mĂȘme aliment.

C’est en partie la raison pour laquelle il est si difficile de dĂ©terminer quelles proportions de la saveur sont liĂ©es Ă  l’odorat et au goĂ»t. Les scientifiques comprennent ces deux sens d’un point de vue physiologique. Cependant, la saveur est fondamentalement une question phĂ©nomĂ©nologique (c’est-Ă -dire basĂ©e sur l’expĂ©rience directe). La fusion des deux sens crĂ©e une expĂ©rience difficile Ă  quantifier.

Si vous souhaitiez obtenir des chiffres, cette conclusion risque de vous dĂ©cevoir. La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin de chiffres quantifiant le lien exact entre le goĂ»t et l’odorat pour apprĂ©cier un bon repas. Si le plat sent bon, goĂ»te bon et prĂ©sente une saveur exquise, pourquoi se soucier du pourcentage du travail effectuĂ© par le nez? Mettez-vous simplement Ă  table et savourez des aliments sains et dĂ©licieux en comprenant mieux le lien entre le goĂ»t et l’odorat.