Chaque arôme que votre nez capte pousse votre cerveau à l’action. Les bonnes odeurs peuvent provoquer une évasion mentale vers un endroit familier ou un souvenir agréable accompagné de sensations de quiétude. Cependant, les mauvaises odeurs pourraient vous faire rebrousser chemin pour vous évader ailleurs.

Ces fortes réactions sont le résultat d’expériences durement acquises par l’homme au fil des années. Un sens de l’odorat aigu était un avantage évolutif. Il est d’ailleurs encore codé dans les générations à venir, ce qui forme leurs interactions avec le vaste monde.

Grâce à l’abondance et les avancées du monde moderne, la survie ne dépend plus de la capacité à sentir les substances avariées ou toxiques. Mais le nez peut tout de même vous aider à vous relaxer et vous détendre durant vos journées bien remplies.

Les bienfaits de l’aromathérapie : pourquoi s’entourer d’arômes agréables?

Les bonnes odeurs ont tant de succès que l’industrie mondiale de chandelles parfumées équivaut à plus de 300 millions USD par année. C’est d’autant plus si l’on compte les fragrances, les produits de bain parfumés et d’autres articles aromatiques qui sont achetés chaque jour.

L’argent indique une chose : les gens cherchent à améliorer les odeurs qui les entourent. Cette pratique date d’ailleurs de longtemps. D’anciennes traditions de partout dans le monde se sont servies d’odeurs pour améliorer leurs vies pendant des siècles.

Car le concept d’utilisation d’odeurs pour influencer l’humeur est très simple. Ainsi, les bienfaits de l’aromathérapie s’expliquent et se ressentent facilement. Voici quelques exemples :

  • Favorise les sensations de quiétude
  • Procure un sens de bien-être
  • Provoque des sensations apaisantes d’évasion et de paix
  • Créé un environnement inspirant
  • Aide à établir une sensation d’harmonie entre le corps et l’esprit
  • Suscite des sensations revitalisantes (unique à certaines odeurs)
  • Favorise une sensation de stabilité

La première étape est d’apprendre quels effets ont certaines odeurs sur vous. Il vaut toutefois mieux comprendre la science de l’aromathérapie.

La science de l’aromathérapie simplifiée

Les odeurs signalent des régions du système nerveux central qui gère les émotions, la mémoire et les actions instinctives. Découvrir la science de l’aromathérapie commence donc par le point de liaison entre le nez et le cerveau : le nerf olfactif.

La cavité nasale est remplie de récepteurs olfactifs qui recueillent de l’information sur ce qui est inhalé. L’information est ensuite envoyée vers le bulbe olfactif (situé dans le cerveau antérieur) pour être traitée.

Des régions importantes du cerveau sont reliées directement au bulbe olfactif, mais en ce qui concerne l’aromathérapie, l’hippocampe et l’amygdale sont les plus pertinents. Car ces deux régions sont respectivement liées à la mémoire et aux émotions.

Ce n’est que le côté physiologique de la science de l’aromathérapie. D’autres recherches se sont concentrées sur la manière dont ces connexions synaptiques se manifestent relativement aux arômes, à la mémoire et aux émotions. Les études ont invariablement recueilli des données soutenant le fait que les arômes rappellent des souvenirs et un ensemble de sensations — sérénité, vitalité et bien-être.

C’est aussi le cas pour les composés aromatiques étudiés chimiquement. On ne manque pas de choix, vu que les plantes odorantes contiennent des centaines de composés chimiques différents. Les plus remarquables comprennent : le limonène (du citron), le linalol (tiré de la lavande), les sesquiterpènes dans le pin et le menthol de la menthe poivrée.

Guide pour trouver l’odeur qui vous convient

Chacun a ses odeurs préférées. Celles qui apportent le sourire ou rappellent un bon souvenir. La recherche de ces odeurs qui vous calme ou détend est facilitée par les soutiens aromatiques qui se servent fréquemment des huiles essentielles (distillations puissantes de substances végétales).

Il est difficile de choisir la bonne odeur pour votre séance d’aromathérapie personnelle en raison des innombrables options offertes. Pas de panique : les approches modernes et traditionnelles peuvent vous aider à orienter vos choix.

Les odeurs qui favorisent les sensations de calme et de bien-être comprennent :

  • La lavande
  • La vanille
  • Le jasmin
  • L’ylang-ylang
  • La rose
  • La camomille
  • Le géranium
  • La bergamote
  • Le basilic

Si vous cherchez à vous sentir revitalisé, il y a aussi des odeurs qui correspondent aussi à cette sensation. Cherchez parmi les agrumes (tout particulièrement le citron et l’orange douce), la menthe poivrée, le romarin, la cannelle, le thym et l’eucalyptus pour provoquer des sensations de vivacité.

Les parfums terreux, de bois ou d’épices sont souvent considérés comme favorables à la sensation de stabilité.

Les anciennes traditions asiatiques ont adopté l’aromathérapie pendant des siècles, mais elles se basent sur des catégorisations légèrement différentes : odeurs neutres, yin et yang.

Les arômes de fleurs, d’agrumes et de fraîcheur comme la menthe poivrée sont des odeurs yin associées avec le calme. Tandis que les odeurs yang sont épicées, chaudes et énergisantes. Elles comprennent le romarin, le thym et le gingembre. L’orange et la sauge sont considérées comme neutre, tandis que la catégorisation des odeurs de bois peut varier.

Commencer votre propre exploration des bienfaits de l’aromathérapie

Chacun associe les odeurs un peu différemment. Ça veut dire que vous devrez expérimenter avec différents parfums afin de reconnaître leurs effets sur vous. Les paquets variés d’huiles essentielles sont populaires en guise de départ.

On peut aussi mélanger certains parfums pour créer un mélange intéressant. Ces combinaisons peuvent apporter des expériences d’aromathérapie. Essayez les combinaisons fréquentes suivantes :

  • Romarin, lavande, orange et menthe poivrée
  • Eucalyptus, menthe poivrée, basilic, arbre à thé et romarin
  • Citronnelle, orange, bois de cèdre, lavande et encens
  • Citron, eucalyptus et citronnelle
  • Lavande, eucalyptus et encens

Seules ou mélangées, les huiles essentielles sont ultra-concentrées de composés aromatiques. Il suffit d’ouvrir le bouchon et prendre une respiration pour faire l’expérience de sensations calmantes (ou énergisantes). On peut aussi ajouter quelques gouttes de son parfum ou mélange préféré à un diffuseur. Améliorer son bain en y ajoutant de l’arbre à thé ou du géranium est aussi une bonne idée.

Quel que soit l’approche choisie, servez-vous des odeurs en guise d’évasion et concentrez-vous à profiter d’une sensation de bien-être. Profiter des bienfaits et de la science de l’aromathérapie peut contribuer à favoriser les sensations d’évasion et de paix. L’aromathérapie est donc l’ajout idéal pour votre routine d’auto-soins.

Environ entre 13 h et 14 h chaque jour, les étudiants, les parents au foyer et les employés d’entreprise luttent tous contre un ennemi commun : la fatigue de l’après-midi. Si vous en avez déjà fait l’expérience, vous savez à quel point elle peut nuire à la productivité l’après-midi. Pour la plupart, la solution est simple : endurer en faisant le plein de caféine et de boisson énergisante. Ça fonctionne, mais y a-t-il un meilleur moyen de régler cette fatigue de l’après-midi?

Il semblerait qu’il y en a un finalement! De récentes études laissent entendre que plutôt que d’ignorer la fatigue, il vaudrait mieux y succomber. En d’autres termes : faire une sieste.

Certains pays et cultures ont intégré la sieste à leur mode de vie quotidien. Mais pour la plupart, une sieste est un luxe rare dont on peut profiter seulement durant les vacances ou la fin de semaine. Après tout, l’horaire de neuf à cinq ne laisse pas vraiment de temps pour un somme. Toutefois, au fur et à mesure que les recherches démontrent les bienfaits du somme, cela pourrait changer. D’ailleurs, certaines entreprises ont déjà commencé à expérimenter l’adoption d’un somme autorisé au bureau!

Alors, que vous soyez adepte de sommes, sceptique ou simplement curieux, voici pourquoi vous pourriez avoir besoin d’une sieste.

La science du sommeil

Le sommeil est l’une des habitudes fondamentales de la vie. Quelque chose que tout le monde (espérons-le) fait. Vous avez probablement déjà entendu dire que l’adulte moyen a besoin entre sept et neuf heures de sommeil chaque nuit, et c’est vrai. Mais pourquoi donc? Qu’est-ce qui rend le sommeil si important?

C’est une question que les scientifiques ont cherché à résoudre pendant des décennies et encore aujourd’hui chaque année de nouvelles découvertes sont faites. Voici ce que nous savons : une grande partie des avantages tirés du sommeil sont liés au cerveau, ou plus précisément : la mémoire et la plasticité cérébrale (aussi appelée neuroplasticité).

La plasticité fait référence à la capacité du cerveau à interpréter les stimulus et y répondre. Bref, en état bien reposé, le cerveau interprète plus rapidement les informations. En pratique, ça veut dire réagir à des informations visuelles plus rapidement ou simplement assimiler de l’information écrite à la première lecture. Connaissez-vous la léthargie souvent éprouvée après une mauvaise nuit de sommeil? C’est en partie causé par une plasticité cérébrale inférieure.

Le rôle du sommeil dans la consolidation mnésique est encore à l’étude. Au fil de la journée, on entrepose d’innombrables détails, faits et informations dans le cerveau. Toutefois, c’est seulement au moment de dormir que l’information est solidifiée dans la mémoire à long terme. Pendant des décennies, les chercheurs pensaient que la consolidation mnésique se produisait durant le sommeil paradoxal (REM pour « rapid eye movement »), la dernière des quatre phases. Par contre, de nouvelles recherches semblent démontrer le contraire.

Vu l’importance du rôle du sommeil dans la formation et la fixation mnémonique, la plupart des recherches liées au somme portent sur la mémoire. À suivre dans le paragraphe suivant!

Le somme et la fixation mnémonique

Si la consolidation mnésique se produisait uniquement le sommeil paradoxal, un somme ne favoriserait pas vraiment votre mémoire. Car il faut environ une heure et demie de sommeil avant d’atteindre la phase paradoxale, ce qui dépasse la durée d’une sieste en moyenne. Les scientifiques cherchent encore le lien précis entre le sommeil et la mémoire, mais une chose est claire : un petit somme peut être excellent pour la mémoire.

Est-ce que ça veut dire que faire un somme vous aidera à vous souvenir du nom du gamin qui était assis à côté de vous en première année? Non. Mais voyons voir quelles sphères de la mémoire pourraient en profiter.

La plupart reconnaissent la distinction entre les concepts de mémoire à court terme et à long terme, mais ce n’est qu’une des nombreuses catégorisations de la capacité de stockage du cerveau. La mémoire humaine est divisée en plusieurs autres catégories. Par exemple, la mémoire d’objets est associée à la capacité de se souvenir d’objets uniques à partir d’une liste. La mémoire associative, par contre, fait référence à la capacité de se souvenir de choses liées ou allant en paires. Voici des exemples : ce visage est associé à tel nom, cette voiture est toujours stationnée devant telle maison — ce genre d’associations.

Dans des études se concentrant sur la mémoire d’objets, le somme n’a aucun effet sur les souvenirs des participants. Toutefois, lorsque des individus font un somme de 90 minutes, ils ont démontré de l’amélioration relative à la mémoire associative.

Faire un somme peut même améliorer la capacité à encoder de nouvelles informations. Dans une étude, les participants devaient accomplir une tâche reliée à la mémoire associative le matin puis ont été évalués sur leur mémoire. Après cet exercice matinal, la moitié des participants ont fait un somme, et l’autre pas. Lorsque tous les participants ont été réunis le soir, ils ont dû de nouveau réaliser une tâche reliée à la mémoire associative puis ont été évalués par la suite. Les participants n’ayant pas fait de somme ont moins bien performé que le matin même — c’est-à-dire qu’ils se souvenaient de moins de paires. Tandis que ceux ayant fait un somme, vous l’aurez deviné, ont mieux performé que durant le matin.

Comment faire un bon somme : combien de temps doit-on sommeiller?

Comme dans la plupart des cas, il fait faire preuve de modération. Sommeiller trop longtemps peut amoindrir certains avantages du somme sur la santé, et avoir un impact négatif sur le sommeil la nuit.

Un bon somme doit être réparateur, et court. Il n’existe pas de longueur de somme « idéale » établie, mais les experts suggèrent de ne pas dépasser une heure et demie — le temps requis pour atteindre le sommeil paradoxal. Certains suggèrent même de faire un somme de dix à vingt minutes. Si vous avez déjà fait une sieste bien méritée, mais que vous vous êtes réveillé faible et en pire état qu’avant d’avoir fait la sieste, il est fort probable que la sieste ait été trop longue.

En plus de ce sentiment d’affaiblissement, les longs sommes peuvent dérégler votre cycle de sommeil, tout particulièrement si le somme se produit tard dans l’après-midi. Pour tirer le maximum du somme, essayez de le faire avant 15 h. Sans oublier de toujours régler une alarme. Un somme de 20 minutes ne semble peut-être pas suffisant, mais c’est peut-être tout ce dont vous avez besoin pour vous débarrasser de la fatigue de l’après-midi et pour faire croître la productivité pour le reste de la journée.

Une sieste café n’est pas un oxymore

La plupart des gens boivent du café pour mieux se réveiller ou rester éveillés, on pourrait donc croire qu’il est contre-productif de boire du café avant de faire un somme. Et pourtant : le corps prend 20 minutes avant de ressentir les effets de la caféine. Ce qui donne juste assez de temps pour faire un petit somme.

Du moins, c’est la logique adoptée par les adeptes de la « sieste café ». Ça peut sembler contre-intuitif, mais boire une tasse de café puis immédiatement s’étendre pour faire une petite sieste peut aider à se sentir plus revigoré qu’en ayant fait l’un ou l’autre uniquement.

Les avantages des siestes café sont difficilement quantifiables. Après tout, comment mesurer à quel point quelqu’un se sent « fatigué » ou « revigoré »? C’est entièrement subjectif. Cela dit, des études ont démontré que consommer 200 milligrammes (mg) de caféine (environ deux tasses de café noir ordinaire) puis de faire un somme pendant vingt minutes peut aider à se sentir plus revigoré au réveil.


Le somme à l’extrême : Le sommeil segmenté

Si vous faites souvent des sommes de trois heures ou plus, votre cycle de sommeil risque de passer d’un cycle de sommeil monophasé (c’est-à-dire une grande période de sommeil) à un cycle biphasé ou même polyphasé. Selon votre horaire, ce n’est pourtant pas nécessairement négatif.

Un cycle de sommeil biphasé signifie que la période de sommeil est divisée en deux périodes de quatre heures généralement. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit d’un cycle plus naturel chez l’humain, car il correspond aux cycles de sommeil de bien d’autres mammifères.

L’idée du sommeil biphasé est d’aller au lit lorsque le soleil se couche, dormir 4 heures, se réveiller pour quelques heures de médiation, prière, lecture, etc., puis enfin de dormir à nouveau pendant quatre heures. Certains ne jurent que par cette approche, mais malheureusement la plupart du monde est cadré en fonction du sommeil monophasé. Donc le sommeil biphasé n’est pas l’horaire le plus pratique à suivre.


Exploiter les bienfaits de somme sur la santé

Les horaires de travail traditionnels peuvent rendre le somme difficile à faire, mais au fur et à mesure que la sensibilisation sur les avantages du somme sur la santé s’accroîtra, faire une sieste au travail pourrait devenir une pratique courante. Qui sait, peut-être que cet article aura été la persuasion nécessaire pour enfin adopter la sieste à votre horaire quotidien.

Même si elle ne dure que 20 minutes, la sieste peut changer votre relation avec le travail et le boulot quotidiens! Alors, pourquoi ne pas tenter le coup? Les avantages du somme sur la santé sont déjà à votre portée — vous n’avez qu’à vous endormir.

Rien ne peut gâcher votre journée comme une nuit agitée. Vous vous couchez épuisé, dans l’espoir de vous reposer et de récupérer, mais vous vous retournez pendant des heures. Et puis vous vous réveillez, encore plus épuisé. C’est un sentiment affreux.

Après l’une de ces nuits, vous pouvez remarquer que votre vue, votre ouïe et vos autres sens sont un peu affaiblis. Alors, que se passe-t-il ? Pourquoi une mauvaise nuit de sommeil affecte-t-elle vos sens?

Même si cela n’en a pas l’air, le sommeil est un élément incroyablement complexe de la vie. Les scientifiques tentent toujours de dresser un tableau plus complet du rôle vital du sommeil pour le corps et le cerveau humains. Mais il existe déjà une multitude de recherches sur le sujet. Et certaines de ces recherches explorent le lien entre le sommeil et les sens.

Il s’avère que ce lien entre le sommeil et les sens est à double sens, voire même à plusieurs sens. Un mauvais sommeil peut réduire l’acuité des cinq sens, mais les cinq sens peuvent aussi être responsables d’une mauvaise nuit de sommeil. Et, à l’inverse, vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens avec un peu de planification.

La physiologie du sommeil

Ce n’est qu’au cours des 70 dernières années environ que les scientifiques ont pris conscience que le sommeil n’est pas une activité passive, du moins pas au niveau neurologique. Pendant que vous dormez, votre cerveau est activement engagé dans diverses activités qui aident votre cerveau et votre corps à fonctionner correctement.

Il existe deux types de sommeil : le sommeil paradoxal (REM, rapid eye movement) et le sommeil non paradoxal (NREM, non-rapid eye movement). Le sommeil est ensuite divisé en stades. Au cours des stades un à trois, connus sous le nom de sommeil calme, vous faites l’expérience du sommeil NREM. Ce n’est qu’au quatrième stade, parfois appelé sommeil actif, que le sommeil paradoxal commence.

La nature exacte de chaque stade du sommeil et des activités du cerveau au cours de chacun d’eux fait encore l’objet de débats. Mais voici ce que l’on sait : le sommeil joue un rôle essentiel dans la solidification et la compilation des souvenirs. Sans sommeil, vous aurez probablement plus de mal à vous souvenir de certaines choses. À l’origine, on pensait que la compilation des souvenirs se faisait pendant le sommeil paradoxal. Des études récentes indiquent toutefois que le sommeil lent est peut-être plus important pour le maintien d’une fonction de mémoire saine.

Le manque de sommeil peut également affecter la plasticité cérébrale, c’est-à-dire la capacité du cerveau à traiter de nouvelles informations et données. C’est là que le sommeil (ou le manque de sommeil) peut commencer à avoir un impact sur vos sens. Vos sens sont simplement des stimuli captés par divers récepteurs et interprétés par votre cerveau. Si la plasticité de votre cerveau diminue, il réagit plus lentement à cette entrée sensorielle. Et le côté interprétation des sensations ralentit.

Le sommeil et les sens : Que se passe-t-il quand on ne dort pas assez?

Comme vous venez de le lire, moins vous dormez, plus la plasticité de votre cerveau diminue, ce qui peut affecter vos sens. Mais comment cela se traduit-il concrètement ? Comment les sens sont-ils affectés exactement?

Commençons par la vision. Tout le monde sait qu’il est dangereux de conduire en état de somnolence. Mais il s’avère que s’endormir au volant n’est pas le seul danger. Dans une étude menée sur des camionneurs longue distance, les chercheurs ont tenté de mesurer les effets du manque de sommeil sur la vision.

Après 27 heures sans sommeil, les participants ont répondu à une série de stimuli visuels. Les résultats ont été à peu près conformes aux attentes : dans leur état de privation de sommeil, les participants réagissaient plus lentement aux indices visuels et ils manquaient plus d’indices que lorsqu’ils étaient bien reposés. Mais cela n’avait rien à voir avec la fonction oculaire. Les chercheurs qui ont mené l’étude ont réalisé que la déficience visuelle des participants était due à des problèmes d’ordre cognitif. En d’autres termes, les participants ne voyaient pas moins bien ; leur cerveau interprétait simplement plus lentement et moins complètement.

Lorsque la capacité de votre cerveau à interpréter les données ralentit, cela n’affecte pas seulement la vision, mais aussi tous les sens. Dans un état de manque de sommeil, vous pouvez remarquer que vous réagissez plus lentement aux stimuli auditifs (ou aux sons). Et le brouillard mental qui accompagne l’insomnie peut commencer à empiéter sur les tâches quotidiennes.

Gardez vos sens aiguisés grâce à une bonne nuit de sommeil

À ce stade, il est à espérer que vous avez retenu un fait essentiel : un mauvais sommeil peut avoir un effet négatif sur l’acuité de vos sens. Mais passons outre les aspects négatifs et concentrons-nous sur l’action et l’amélioration de soi. Cela soulève une nouvelle question : comment utiliser le lien entre le sommeil et les sens afin de les améliorer?

Eh bien, si vous vous basez sur les dernières sections de cet article, la réponse est assez claire : pour garder vos sens aiguisés, assurez-vous de dormir suffisamment. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Heureusement, en matière de sommeil, vous pouvez utiliser vos sens à votre avantage. En adoptant quelques pratiques intentionnelles, vous pouvez tirer parti de la vue, de l’ouïe, de l’odorat et du toucher pour dormir plus profondément. Mais nous y reviendrons plus tard !

Vos sens fonctionnent-ils pendant que vous dormez

Même lorsque vous dormez, vos oreilles travaillent dur. C’est pourquoi les bruits forts vous réveillent en sursaut. Du point de vue de l’évolution, c’est logique. Si votre corps et vos sens s’éteignaient complètement pendant le sommeil, vous seriez incroyablement vulnérable. Il n’y aurait aucune protection contre les prédateurs.

Au lieu de cela, vos oreilles sont constamment à l’affût de menaces potentielles. Et, même pendant votre sommeil, votre cerveau interprète activement les stimuli auditifs, décidant ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas. (C’est pourquoi vous pouvez vous réveiller en entendant les cris de votre bébé, mais pas le bruit de la climatisation).

Vos oreilles ne sont pas les seuls organes sensoriels à l’œuvre pendant votre sommeil. Si quelqu’un allume une lampe, il y a de fortes chances que vous vous réveilliez, car vos yeux continuent à recevoir des informations visuelles, même si vos paupières sont fermées. Il en va de même pour votre sens du toucher et même de l’odorat.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous et votre sommeil?

Mieux dormir grâce à vos sens

Lorsqu’il est question de sommeil, la plupart des gens se concentrent sur les moments qui le précèdent. Et si vous pouvez faire beaucoup de choses avant de vous endormir, vous pouvez aussi profiter du fait que vos sens fonctionnent encore pendant que vous dormez pour favoriser des nuits saines et réparatrices. Voici comment vous pouvez mieux dormir en utilisant vos sens :

  • La vue : Lorsqu’il est temps de dormir, votre corps commence à libérer l’hormone mélatonine. Mais comment sait-il quand il doit le faire ? C’est en partie des signaux lumineux et en partie le rythme circadien — qui n’est qu’une façon fantaisiste de dire l’horloge interne de votre corps. Lorsque le soleil se couche et que le monde s’assombrit, le corps commence naturellement à libérer de la mélatonine.
    Le problème, c’est que le soleil n’est pas la seule source de lumière dans votre vie. Et il y a de fortes chances que vous n’éteigniez pas les lumières avant de vous préparer pour le coucher. Vous aurez peut-être plus de chance de vous endormir et de rester endormi si vous tamisez les lumières dans l’heure qui précède votre coucher. Essayez d’éviter toute lumière vive. Eh oui, cela inclut l’écran de votre télévision et de votre téléphone.
  • L’ouïe : De toute évidence, un environnement calme est le plus propice au sommeil. Vous ne vous rendez peut-être pas compte, cependant, de tous les bruits présents dans votre vie. Qu’il s’agisse du bruit de la circulation extérieure ou de votre ventilateur, les bruits qui se fondent dans le décor lorsque vous êtes éveillé peuvent interrompre votre sommeil. Pour contrer cela, pensez à insonoriser votre chambre ou à éteindre la climatisation la nuit.
  • L’odorat : de nombreuses personnes trouvent que certaines odeurs, comme le parfum de la lavande, les aident à se détendre. En vous exposant à ces odeurs, vous pouvez vous aider à vous détendre avant de vous coucher. Le stress étant l’un des principaux responsables de l’agitation, plus vous vous détendrez avant de vous coucher, mieux vous dormirez.
    Certaines données suggèrent que ces senteurs peuvent non seulement vous aider à vous endormir, mais aussi à rester endormi. Si vous utilisez un diffuseur, envisagez de le laisser allumé toute la nuit.
  • Le toucher : Pour plusieurs, tout particulièrement pour ceux qui s’agitent dans leur sommeil à cause de l’anxiété, une couverture lourde peut apporter de grands avantages. La sensation de poids sur le corps peut avoir un effet calmant, ce qui contribue à un sommeil rapide et tranquille.
  • Le goût : Le thé à la camomille est utilisé pour favoriser un sommeil sain depuis des années — et pour de bonnes raisons. Des études ont montré que la camomille contient du flavonoïde apogène, qui peut avoir des effets sédatifs légers. Cela peut vous aider à vous sentir détendu et, à son tour, vous aider à vous endormir.

Aucune de ces suggestions n’est une solution universelle. Certaines peuvent fonctionner pour vous, d’autres non. Il ne s’agit pas de changer radicalement votre mode de vie. Au contraire, essayez simplement d’être plus attentif à vos sens et à la façon dont ils affectent votre sommeil. Et, ce faisant, essayez intentionnellement quelques-unes de ces pratiques. Nous espérons que votre sommeil vous en remerciera!

Réveillez vos sens le matin

Vous vous êtes réveillé après une bonne nuit de sommeil — et maintenant? Le matin, vous aurez probablement envie de vous débarrasser de la somnolence et de commencer votre journée. Une fois encore, vos sens (en particulier la vue) peuvent vous aider! Plutôt que de garder les rideaux tirés et d’éviter la lumière du soleil, essayez d’introduire un peu plus de lumière dans vos matinées. Cela permettra de supprimer la libération de mélatonine et de vous réveiller plus rapidement.

Cependant, vous ne voulez pas surcharger vos sens immédiatement. Allez-y doucement au début, en étant attentif à vos sens et à votre environnement. Sentez votre café et laissez-le s’imprégner de son odeur. Savourez les saveurs de votre petit-déjeuner. Le fait de ralentir un peu le matin peut vous aider à vous préparer à une journée productive.

Si vous avez déjà vu un grand chef goûter à un plat, ça vous a sans doute laissé un peu perplexe. Peuvent-ils vraiment goûter tout ça en une seule bouchée? C’est à croire que c’est un tour de magie. Pas même les saveurs les plus subtiles échappent à leur palais. Les chefs d’expérience peuvent identifier chaque saveur avec une précision qui leur permet de produire des combinaisons subtiles et délicieuses.

En général, on pense que c’est dû à un talent inné ; c’est d’ailleurs le cas pour certains. Pourtant, tout le monde (vous y compris) peut entraîner son palais à devenir plus perceptif et réceptif. Comment dans la plupart des cas dans la vie, il suffit d’un peu d’entraînement.

Tout d’abord, bonne nouvelle : développer et améliorer son palais est un processus linéaire et gratifiant. Vous pouvez commencer dès aujourd’hui votre chemin vers une vie plus goûteuse!

Pourquoi prendre la peine? Les avantages de développer et d’améliorer votre palais

Afin d’améliorer votre palais, il vaut mieux être aventureux (cette notion sera approfondie par la suite). Cependant, développer le palais n’a pas besoin d’être un processus intensif et laborieux ; vous pouvez y mettre l’effort que vous souhaitez. Mais en fin de compte, la question reste : à quoi bon? La plupart des gens aiment la nourriture et sont parfaitement satisfaits de garder leurs habitudes culinaires actuelles. Ils cuisinent et mangent les mêmes aliments, goûtent aux mêmes saveurs et finalement en sont satisfaits.

Alors, à quoi bon modifier un système qui fonctionne?

Il suffit d’écouter un chef parler de nourriture pendant deux minutes pour avoir la réponse. Ils ont entrepris d’améliorer et d’élargir leurs aptitudes et expériences gustatives. Pour un palais développé, un repas devient plus qu’un simple plat ; un nouveau lien se crée avec les aliments. Cette connexion peut ouvrir la porte à un monde de nutrition réfléchie, attentive et saine.

Convaincu? Tant mieux. Voici des conseils de développement du palais.

Commencer par les bases pour améliorer le palais : les cinq composantes de la saveur

Au fur et à mesure que votre palais se développe, vous apprenez en quelque sorte une nouvelle compétence. Et comme pour toute nouvelle compétence, il vaut mieux commencer par les bases (apprendre à marcher avant de courir, comme on dit).

Le corps peut identifier cinq saveurs de base : sucré, salé, amer, aigre et umami. Avant d’explorer les interactions entre ces saveurs créant des goûts complexes et satisfaisants, vous devriez pouvoir discerner chacune d’entre elles. Les quatre premières sont assez simples, mais l’umami peut être difficile à cerner. Le terme « umami » vient du japonais et se traduit par « goût délicieux ». On s’en sert pour décrire le goût savoureux de la viande, des champignons et du bouillon.

Percevez votre sens gustatif comme un muscle : plus vous vous exercez à discerner les saveurs, plus vous vous améliorerez. Alors la prochaine fois que vous boirez une tasse de café, prenez votre temps. Laissez-le sur votre langue. Qu’est-ce que vous goûtez? Évidemment, le café aura un goût amer, mais quoi d’autre encore? Peut-être une légère aigreur?

Faites la même chose en mangeant un fruit. Le goût prédominant sera sans doute sucré, mais vous pourriez aussi remarquer d’autres saveurs. Un peu aigre? Amer? À force de vous exercer à distinguer ces saveurs de base, vous commencerez à mieux percevoir la façon dont elles se combinent et se complètent.

Se fier à son flair, ou du moins s’en servir.

La plupart des gens associent directement le goût à la langue. Après tout, c’est bien là que sont situées les glandes gustatives. Cela dit, les capacités sensorielles des glandes gustatives sont assez limitées ; elles peuvent détecter les cinq saveurs de base, mais pas vraiment plus.

Le nez, par contre, peut détecter entre 10 000 et un billion d’odeurs uniques. À force de manger, vos sens gustatifs et olfactifs s’unissent pour créer une expérience unique de « saveur ».

En ce qui concerne l’amélioration du palais, le nez est aussi important que la bouche. Avant de manger (ou de boire), prenez le temps de sentir les arômes. Quels éléments du plat pouvez-vous distinguer simplement grâce au sens olfactif? En discernant ces odeurs, vous favorisez votre attention olfactive à mettre en valeur l’expérience gustative d’un aliment au moment de le déguster.

Sortir de sa zone de confort : améliorer le palais par l’exploration

L’une des façons les plus faciles et cruciales d’améliorer le palais est de simplement élargir la variété d’aliments que vous mangez. Si vous êtes routinier à l’épicerie ou dans la cuisine, il est peut-être temps de briser la routine.

Ça ne veut pas dire aller acheter une livre de lutefisk dès que possible. Commencez humblement. Si vous avez l’habitude de choisir des légumes verts « sûrs » comme la laitue romaine ou iceberg, essayez des betteraves, du chou frisé et des bettes. Puis tout d’un coup, vous venez de transformer le profil gustatif de la salade de ce soir.

Une autre bonne façon de découvrir de nouvelles saveurs est de plonger dans les traditions culinaires de pays et cultures étrangers. Le monde est rempli de saveurs délicieuses et diverses ; nul besoin de constamment manger ce à quoi on est habitué. Pour vous initier aux cuisines mondiales, vous pouvez commencer par manger dans un restaurant. Si vous découvrez de nouveaux plats et saveurs qui vous plaisent, vous pouvez tenter de les reproduire (et adapter) chez vous.

Vous pourriez être surpris à quel point des ingrédients bien connus se retrouvent dans des plats exotiques. Un ingrédient aussi simple que la pomme de terre (généralement apprêtée avec du sel et d’autres assaisonnements de base aux États-Unis) peut être transformée en un récipient pour une panoplie d’herbes et d’épices ; par exemple : le « aloo gobi », un plat indien populaire. Alors, allez acheter un nouveau livre de cuisine ou inscrivez-vous à un nouveau blogue culinaire — un monde de saveur vous attend!

N’oubliez pas : vous n’avez pas besoin de tout aimer. Découvrir des saveurs et des aliments que l’on n’aime pas fait partie de l’exploration.

Peser sur redémarrer grâce aux nettoyants pour palais

Les saveurs persistent dans la bouche ; certaines plus que d’autres (oignons, ail et autres ingrédients relevés). C’est ce qui peut d’ailleurs nuire à un premier baiser, et aussi à distinguer les saveurs subtiles. L’arrière-goût dans la bouche peut se mélanger à de nouvelles saveurs, masquant ou modifiant la vraie saveur de ce que vous mangez ensuite.

Heureusement, il existe une solution simple à ce problème : les nettoyants pour palais. Ces aliments à saveur neutre contribuent à dégager les morceaux résiduels de la langue et « redémarrer » votre palais. C’est d’ailleurs pourquoi les sushis sont servis avec du gingembre mariné et que certains restaurants huppés servent du sorbet entre chaque plat.

Mais soyons honnêtes, les gens ne traînent pas généralement du gingembre mariné ou du sorbet avec eux. Pas d’inquiétude, vous pouvez simplement prendre un biscuit nature, du pain blanc ou un verre d’eau pour nettoyer le palais.

Garder la bouche en santé

Aujourd’hui, tout le monde est conscient des risques de santé reliés à la cigarette. Mais même sans compter les risques de santé, la cigarette peut nuire à la capacité gustative.

Selon une étude, le lien entre la consommation de tabac et une sensibilité gustative réduite est linéaire : c’est-à-dire que plus l’on fume, moins bonne sera l’acuité gustative. La bonne nouvelle est que les dégâts aux récepteurs gustatifs ne sont pas permanents. D’ici deux mois après avoir arrêté de fumer, la plupart des fumeurs ont retrouvé un sens du goût normal.

Bien sûr, fumer n’est pas l’unique facteur pouvant nuire à la sensibilité des papilles gustatives. Essayez d’éviter aussi les aliments excessivement piquants, salés ou sucrés, car ils peuvent tous inhiber le sens du goût.

Prendre le temps de manger

La plupart de ces conseils et suggestions ont en commun une thématique : ralentir et prendre le temps de déguster. Savourer le moment. Si vous mangez constamment en route, prenez votre lunch en travaillant ou regardez la télé en soupant, votre attention est divisée. Un bon repas mérite toute votre attention.

Il existe une notion pour désigner cette pratique : manger en pleine conscience. Vous avez peut-être entendu parler de la pleine conscience en contexte de méditation ou de traitement en santé mentale. Mais vous pouvez aussi l’appliquer à l’alimentation!

Dit simplement, la pleine conscience est la pratique de se concentrer sur le présent. Quelles pensées, émotions et sensations ressentez-vous? Reconnaître et accepter chacune d’entre elles. Qu’est-ce que ça veut dire durant un repas?

Il y a plusieurs étapes à suivre durant un repas pour le rendre plus réfléchi et attentif :

  • Exprimer sa gratitude : d’abord, prenez le temps de tenir compte de l’effort, des ingrédients et de l’expertise reliés à la préparation de votre repas (cela s’applique non seulement aux repas faits maison, mais aussi au restaurant). Beaucoup a été investi dans ce repas, donc faites en sortes d’en être reconnaissant, ne serait-ce qu’intérieurement.
  • Limiter les portions : lorsque la table est remplie de délices, la volonté s’écroule. Il est tentant de se précipiter et de s’empiffrer aussi rapidement que possible. Mais en fin de compte, cela déprécie l’expérience. Commencez par de petites portions et mâchez la nourriture lentement et de façon réfléchie. Vous serez surpris à quel point les saveurs deviennent plus relevées lorsqu’on prend son temps. En ralentissant, votre corps a plus de temps pour évaluer à quel point vous êtes plein ou affamé, et vous aurez donc moins besoin de manger pour vous sentir comblé.
  • Ne pas arriver affamé à table : bon d’accord, ça peut porter à confusion. Évidemment que vous devriez avoir faim à table, car vous voulez pouvoir manger après tout. Ce que vous devriez éviter, cependant, c’est de mourir de faim avant un repas. Quand la faim est trop grande, il est difficile de ralentir et d’apprécier le repas. Essayez de trouver un équilibre entre avoir faim et trop l’être.

Un aperçu de l’avenir après avoir amélioré son palais

Imaginez : vous avez entrepris d’améliorer votre palais quelques mois auparavant, et avez graduellement commencé à profiter de nouveaux plats, saveurs et expériences. Quelle est la suite? À quel point peut-on dire que le palais est arrivé « à maturité »?

Il s’agit en fait d’une question piège. L’amélioration et le développement du palais sont un processus sans fin. À force de développer et améliorer votre palais, vous vous rendrez compte qu’il y a toujours du nouveau à essayer. C’est l’une des joies du processus, bien que ça puisse aussi paraître un peu imposant. Alors, n’oubliez pas : lancez-vous dans ce voyage à votre propre rythme.

Vous ne deviendrez peut-être pas un grand chef, et vous n’aimerez peut-être toujours pas les choux de Bruxelles. Mais finalement, tout ce qui compte est que vous ayez développé une nouvelle et excitante relation avec la nourriture et les saveurs.

Souvenez-vous de la dernière fois que vous avez vécu un moment de silence. Étiez-vous dans la forêt? Ou peut-être portiez-vous votre casque d’écoute antibruit à bord de l’avion. Peu importe le contexte, une chose est presque certaine : ce n’était pas réellement du silence.

Qu’il s’agisse du bourdonnement d’un réfrigérateur, du gazouillis des oiseaux ou d’un léger bruissement de feuilles, le son est toujours là pour rompre le silence. Il est pratiquement impossible d’échapper au bruit. C’est une réalité de la vie.

Le son est à ce point omniprésent dans notre environnement que la plupart des gens n’y accordent pas vraiment d’attention. Certains bruits sont plus agréables que d’autres, mais il reste que ce n’est que du bruit. Pourtant, au-delà de son aspect agréable ou désagréable, le son peut avoir des effets sains ou malsains.

Avant que vous vous mettiez à rendre votre vie aussi silencieuse que possible, clarifions une chose : tous les bruits ne sont pas mauvais. En comprenant comment le son et la santé sont liés, vous arriverez à réduire au minimum les bruits qui ont une incidence négative dans votre vie, en plus de profiter de tous les bienfaits de la musique et des autres sons aux effets positifs.

Alors, rangez vos bouchons d’oreille dans le tiroir (pour l’instant) et poursuivez votre lecture!

La physiologie de l’audition

Toute discussion sur le son et le bruit doit commencer par la notion de l’audition. Et pour parler d’audition, il faut parler d’oreilles.

L’oreille est divisée en trois parties : externe, moyenne et interne. Chacune d’entre elles joue un rôle essentiel dans la transformation des sons en provenance de l’environnement en impulsions électriques que le cerveau peut interpréter. Le voyage d’un son commence dans l’oreille externe, qui comprend les parties visibles de l’oreille sur la tête (le pavillon), ainsi que le conduit auditif externe.

Le pavillon fonctionne comme un entonnoir. Il capte les ondes sonores de l’environnement et les amène dans le canal auditif. Une fois dans le canal, les ondes sont amplifiées à mesure qu’elles sont canalisées vers le tympan. Et cela nous amène à l’oreille moyenne.

Le tympan, ou membrane tympanique, est une couche de tissu conjonctif et de peau qui sépare l’oreille externe de l’oreille moyenne. Lorsque des ondes sonores frappent le tympan, celui-ci se met à vibrer. Ces vibrations font bouger une série de petits os, appelés collectivement osselets, et c’est le mouvement de ces os qui amplifie les ondes sonores.

Le voyage d’une onde sonore prend fin dans l’oreille interne; les ondes y sont canalisées vers la cochlée, un organe en forme de spirale rempli de liquide. Les ondes sonores mettent le liquide cochléaire en mouvement, ce qui fait bouger des milliers de terminaisons nerveuses. Ces nerfs convertissent les vibrations de l’onde sonore en impulsions électriques qui sont ensuite transmises au cerveau iù elles sont interprétées.

Ce processus peut sembler compliqué, et il l’est! De plus, beaucoup de choses peuvent mal tourner, en particulier lorsqu’on est en présence de bruits forts. Par ailleurs, il s’avère que les effets négatifs de certains bruits vont bien au-delà du processus physiologique de l’audition.

Pollution sonore : les maux de la vie urbaine

Si vous vivez à proximité d’une ville, vous connaissez probablement le concept de pollution lumineuse. Par contre, on parle beaucoup moins de la pollution sonore. Pourtant, ses effets sont tout aussi répandus et les risques qu’elle présente pour la santé sont bien plus importants.

Qu’entendons-nous par pollution sonore? En bref, il s’agit de la présence à long terme de bruits dangereusement forts (généralement dans les zones urbaines).

Précisons certains aspects de cette définition. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un bruit dangereusement fort? L’intensité sonore, ou volume, se mesure en décibels. Le bourdonnement d’un réfrigérateur, par exemple, atteint environ 40 décibels. Un climatiseur, 55 décibels. Aux États-Unis, l’Administration de la santé et de la sécurité au travail (communément appelée OSHA) exige des employeurs qu’ils mettent en place des programmes de protection auditive si le niveau sonore d’un lieu de travail est supérieur à 85 décibels.

Toutefois, ce ne sont pas seulement les travailleurs qui utilisent un marteau-piqueur pour gagner leur vie qui sont régulièrement exposés à des sons dépassant le seuil de 85 décibels. En effet, dans certaines villes de l’Inde, les bruits de circulation dépassent à eux seuls les 85 décibels. Et dans les salles de réveil de certains hôpitaux américains, le volume ambiant peut atteindre plus de 90 décibels. (Ce n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un milieu de guérison paisible).

Bruit toxique : les effets mentaux et physiques du bruit

S’il y a un point à retenir dans ce qui précède, c’est ceci : la vie est bruyante. Les villes sont bruyantes. Et le monde est de plus en plus bruyant. Et alors? Outre le fait qu’elle peut endommager l’ouïe, en soi un risque grave pour la santé, l’exposition à long terme à la pollution sonore peut avoir des répercussions sur la santé à bien des égards.

De plus, les effets néfastes du bruit sur la santé peuvent commencer à partir de 50 décibels à peine. En effet, l’exposition fréquente à des sons supérieurs à ce seuil peut entraîner une hausse de la tension artérielle, et une augmentation de volume de quelques crans fait grimper le risque de maladies cardiaques.

Il ne s’agit là que des effets physiques de la pollution sonore – examinons maintenant les effets mentaux.

Un des effets les plus évidents de la pollution sonore est la diminution de la durée et de la qualité du sommeil. Ce phénomène s’explique assez simplement : plus il y a de bruit, plus on dort mal. Un sommeil de mauvaise qualité a des ramifications physiques (sensation de fatigue), mais il peut aussi exacerber les sentiments d’anxiété et augmenter l’irritabilité.

La pollution sonore peut également nuire à la capacité de concentration, tant au bureau qu’à l’école, et accroître l’anxiété, ce qui peut ensuite accroître la sensibilité au bruit, créant ainsi une boucle de rétroaction augmentant en intensité.

Réappropriation du bruit : paysages sonores et autres expériences sonores

Vous savez maintenant que l’expression « pollution sonore » est souvent employée pour décrire la cacophonie sans fin de la circulation, des travaux et du bruit en général, présente dans la plupart des zones urbaines. Cependant, que se passerait-il si ces sons (ou d’autres dans votre quartier) étaient remplacés par des sons apaisants? Si les klaxons intensifient l’anxiété, le chant des oiseaux, par exemple, pourrait-il la réduire?

Heureusement, vous n’avez pas à vous contenter de spéculations. De nombreux fonctionnaires, musiciens et ingénieurs du son ont suivi ce raisonnement et ont mis en place des paysages sonores bénéfiques dans des espaces publics.

Essentiellement, un paysage sonore est une bande sonore sélectionnée intentionnellement et jouée dans un espace donné. La bande sonore peut être composée de n’importe quoi. Il est possible de choisir de la musique classique, le murmure d’un ruisseau ou, dans le cas d’une ville en Californie, le chant des oiseaux. À Lancaster, en Californie, le maire a approuvé l’installation de haut-parleurs le long d’une partie de la route principale. Ces haut-parleurs diffusaient en permanence un mélange de musique et de chants d’oiseaux. La criminalité a diminué de 15 % en un an.

À Londres, un système de haut-parleurs semblable, qui diffusait uniquement de la musique classique, a été déployé dans une station de métro où le taux de criminalité était élevé. Le même genre de résultats a été observé : le taux de criminalité a diminué.

Comment la musique agit-elle sur la santé?

Après tous ces propos sur les effets négatifs du bruit, une question vous vient probablement à l’esprit : qu’en est-il de la musique? Aucune inquiétude, vous pouvez classer la musique dans la catégorie des « bons bruits ».

Les gens adorent vanter les bienfaits de la musique classique : c’est bon pour le cerveau, pour les bébés, pour les chiens, etc. Tout cela est sans doute vrai, mais voyons pourquoi.

La musique sollicite plusieurs zones du cerveau, dont certaines ne sont pas associées à l’ouïe et au traitement auditif. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), les chercheurs ont pu observer, en temps réel, les effets de la musique sur le cerveau. Lorsqu’on écoute de la musique, elle stimule une activité dans des zones du cerveau associées à la mémoire, au mouvement et aux émotions.

Cette activité cérébrale accrue est peut-être à l’origine de la notion populaire voulant que la musique classique rende plus intelligent. Il est toutefois difficile de quantifier l’effet de la musique sur l’intelligence, mais voici ce que nous savons :

  • Écouter de la musique peut amener l’organisme à libérer de la dopamine, de la sérotonine et d’autres neurotransmetteurs qui aident à réguler l’humeur.
  • La musique peut aider à réduire l’anxiété.
  • Écouter de la musique classique et du jazz peut contribuer à atténuer les sentiments de déprime.
  • La musique peut rendre plus énergique.

Ces bienfaits pour la santé et d’autres ont mené au développement de la musicothérapie.

La musicothérapie fait le lien entre le son et la santé

La musique agit sur la santé de plusieurs façons, ce qui amène les professionnels de la santé à mettre à profit les effets positifs de la musique dans de nombreux domaines. Ces pratiques, utilisées dans des domaines aussi variés que la physiothérapie ou la consultation psychologique, sont désignées sous le nom de musicothérapie.

En résumé, on peut définir la musicothérapie comme l’utilisation de la musique (tant l’écoute que l’interprétation) par un professionnel agréé pour obtenir certains résultats dans un contexte clinique. Le domaine est vaste et il ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des découvertes.

Vous connaissez peut-être la musicothérapie en tant que traitement pour des problèmes de santé mentale, car cet aspect est souvent présenté dans les médias grand public et la culture populaire. Et c’est vrai : la musique peut aider à gérer notamment l’anxiété et l’humeur. Ce que vous connaissez peut-être moins, c’est l’utilisation de la musicothérapie comme thérapie physique.

Parmi les cas surprenants d’utilisation de la musicothérapie, signalons l’aide aux patients victimes d’un accident vasculaire cérébral; si une personne qui se remet d’un AVC a perdu la capacité de parler, il se peut qu’elle soit capable de chanter. En effet, en s’exerçant à chanter, le patient peut progressivement retrouver certaines des fonctions motrices et cognitives nécessaires à la parole.

Une approche semblable peut être utilisée pour aider les patients atteints de la maladie de Parkinson. Dans ces cas, les qualités rythmiques de la musique peuvent aider certains patients à se mouvoir.

Miser sur la relation entre le son et la santé

Il est impossible – ou du moins très peu réaliste – pour la plupart des gens d’éviter complètement la pollution sonore. Alors, quelle est la meilleure solution de rechange?

Portez attention aux bruits qui affectent votre vie.

Si vous vivez à proximité d’une intersection très passante, vous devriez peut-être investir dans des bouchons d’oreille. Ils peuvent faire la différence entre profiter d’une bonne nuit de sommeil et passer des heures à se tourner et se retourner au lit. Si vous travaillez dans un environnement bruyant, il est impératif de protéger vos oreilles. Essayez également de prendre le temps de méditer et de pratiquer d’autres activités calmantes pour compenser votre exposition au bruit.

Toutefois, n’hésitez pas à mettre des écouteurs de temps en temps pour écouter vos musiques préférées, de nouveaux airs, ou même des chants d’oiseaux mélangés à de la musique classique. Le tout à un volume modéré, bien entendu!

On vous conseille souvent de « vous arrêter et de sentir les roses ». En effet, le fait de ressentir et d’apprécier les apports sensoriels de votre environnement : odeurs de roses, couchers de soleil brûlants et sons apaisants sont une source de paix et d’ancrage. Cette approche attentive de la vie peut être améliorée grâce à des habitudes qui aident à garder vos sens aiguisés. En d’autres termes, apprendre à prendre soin de vos sens vous aide dans votre quête de sérénité.

Les sections ci-dessous vous proposent des conseils pour prendre soin de vos sens, un par un. Vous découvrirez peut-être que vos habitudes saines constituent déjà une base de soins pour vos cinq sens dont vous ne soupçonniez pas l’existence.

Le toucher

La couche supérieure du derme et la partie inférieure de votre épiderme abritent des récepteurs tactiles sensibles. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de votre peau pour soutenir votre sens du toucher. Essayez d’intégrer ces cinq habitudes de vie favorables à la peau :

  1. Protégez-vous du soleil : Vous pouvez opter pour une crème solaire, des chemises à manches longues, un chapeau de plage, ou une combinaison des trois. Utilisez ce qui vous convient le mieux pour protéger votre peau des rayons brûlants du soleil.
  2. Mangez sainement pour avoir une peau saine : L’alimentation a un impact sur votre santé de la tête aux pieds, à l’intérieur comme à l’extérieur. Optez pour des repas sains et des collations saines, axés sur les végétaux, qui vous apporteront les soins nutritionnels dont vous avez besoin pour votre peau.
  3. Évitez les brûlures et les blessures : Vous n’avez probablement pas besoin d’une raison plus évidente que la douleur causée par les blessures pour vous motiver à les éviter. Mais cela vous aidera aussi à conserver votre sens du toucher.
  4. Restez actif : Le fait de bouger votre corps contribue à de nombreux aspects de votre santé, y compris celle de la peau. Une séance d’entraînement cardiovasculaire fait des merveilles pour la circulation sanguine, ce qui est excellent pour les organes, y compris la peau.
  5. Assurez une hydratation saine : Il est essentiel de boire beaucoup d’eau pour préserver votre santé générale et avoir une peau saine. Continuez donc à boire tout au long de la journée, votre peau vous en remerciera.

Le goût

La construction d’un palais parfait exige beaucoup de travail, notamment la compréhension du lien entre le goût et l’odorat. Mais pour maintenir les bases d’un sens du goût optimal et sain, il suffit de suivre trois conseils :

  1. Varier les plaisirs : En essayant de nouvelles cuisines, en recherchant des saveurs exotiques et en faisant le plein d’aliments variés, vous gardez votre sens du goût aiguisé. L’utilisation d’une variété d’épices peut également vous aider à éviter de trop saler ou de trop sucrer votre alimentation. Avec des saveurs intéressantes et variées, vous n’entraverez pas votre palais avec trop de sel ou de sucre.
  2. Surveillez votre bouche : Le goût se trouve sur le bout de la langue, mais aussi dans toute la bouche. Maintenez une bonne hygiène dentaire (oui, cela inclut l’utilisation du fil dentaire) et voyez ce que votre langue peut vous dire sur votre santé. Il est également utile de consulter votre dentiste plusieurs fois par an.
  3. Ne fumez pas : Vous savez que le tabagisme est mauvais pour votre santé générale et qu’il affecte particulièrement votre sens du goût. Fumez une savoureuse poitrine de bœuf, mais évitez de fumer des cigarettes.

L’odorat

Votre odorat est assez résistant, mais des habitudes saines peuvent également contribuer à le protéger, ainsi que le lien qu’il entretient avec le goût. L’odorat est également favorisé par une alimentation variée et la pratique d’une alimentation aventureuse. Fumer est à peu près la pire chose que vous puissiez faire si vous essayez d’optimiser votre odorat, en particulier la façon dont il se mélange au goût pour vous aider à ressentir pleinement les saveurs.

La vue

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cinq des meilleurs ajouts au mode de vie qui vous aideront à prendre soin de votre sens de la vue. Et vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ils ont tous pour but de protéger vos yeux et de vous éviter le plus de stress possible.

Jetez-y un coup d’œil :

  1. Mangez des aliments qui favorisent la vue : Des études de grande envergure et bien menées ont établi une relation claire entre certains nutriments et la santé des yeux. Votre alimentation saine, axée sur les plantes, vous aidera à acquérir un grand nombre des nutriments les plus importants pour la santé des yeux.
  2. Mettez de l’ombre : Les lunettes de soleil sont vraiment cool. C’est aussi un signe de mode qui a une fonction de santé oculaire. Vos yeux, comme votre peau, ont besoin d’être protégés du soleil. La meilleure façon de le faire est de porter de superbes lunettes de soleil.
  3. Considérez votre temps d’utilisation des écrans : Certaines images fatiguent vos yeux plus que d’autres. Les écrans qui dominent la vie moderne se trouvent être super stressants pour nos yeux. Limitez donc le temps passé devant l’écran ou optez pour des lunettes qui bloquent une partie de la lumière bleue provenant de votre téléphone ou de votre ordinateur.
  4. Devenez ami avec votre ophtalmologue : Vous n’êtes pas obligé de l’inviter à dîner, mais il est très utile pour préserver votre sens de la vue. Veillez à respecter vos rendez-vous annuels chez l’optométriste.
  5. Protégez vos yeux : Tout, des doigts aux fragments de métal, peut blesser vos yeux et, par conséquent, votre vision. Lorsque vous pratiquez un sport ou que vous travaillez avec des matériaux potentiellement dangereux (comme des copeaux de bois, des vis ou des produits chimiques), portez la protection oculaire appropriée. Le port de lunettes de sécurité ou de lunettes à coques peut faire toute la différence pour la santé de vos yeux.

L’ouïe

Il y a une limite à mettre ses tympans à rude épreuve avant que l’ouïe ne soit affectée. Au lieu de tester votre équipement auditif, adoptez quelques habitudes auditives saines, évidentes, mais utiles.

Premièrement, baissez le volume. Éviter l’exposition aux bruits forts est probablement le meilleur moyen de conserver une bonne audition. Cela signifie que vous devrez peut-être rechercher le confort d’un passe-temps silencieux.

Et, si vous ne pouvez pas l’éviter, essayez la deuxième habitude : couvrez-vous les oreilles. Vous pouvez toujours assister à un concert, travailler avec des machines bruyantes ou profiter d’autres activités cacophoniques tant que vous protégez vos tympans.

Le goût, c’est ce qui rend l’activité de manger si agréable. Le goût procure tant de plaisir, et pourtant, on sous-estime les mécanismes qui le sous-tendent. La nourriture va dans la bouche, elle goûte bon (ou mauvais), puis elle est avalée. La majorité des gens tiennent pour acquis le processus du goût, en raison de sa simplicité apparente.

Demandez à n’importe qui comment fonctionne le goût et il vous répondra sans doute par l’essentiel : les papilles gustatives de la langue perçoivent les saveurs sucrées, salées, acides, amères et umami. Et ensemble, ces cinq composants créent la saveur des aliments.

Tout cela est tout à fait vrai, mais les aliments que l’on consomme ont une portée qui va bien au-delà du simple goût.

Pensez à un amateur de vin qui met le nez dans le verre avant de prendre sa première gorgée. Ou à un mangeur capricieux qui se bouche le nez pour faire passer plus facilement les aliments désagréables. Comme tout sommelier ou chef cuisinier vous le dira, il y a un lien entre le goût et l’odorat.

Mais comment – et pourquoi – le goût et l’odorat sont-ils liés? Ce sont des questions simples aux réponses compliquées. Heureusement pour vous, l’article qui suit approfondit ces questions et bien d’autres encore. Poursuivez votre lecture pour tout savoir sur le lien entre le goût et l’odorat.

Goût et saveur : il est important de les distinguer

Dans la plupart des situations, les gens utilisent indifféremment les mots goût et saveur. « Ces pâtes ont bon goût » ou « Cette pizza a beaucoup de saveur ». À toutes fins utiles, ces expressions signifient à peu près la même chose. Cependant, la relation complexe entre le goût et l’odorat nécessite un langage plus précis.

Par conséquent, penchons-nous sur la terminologie. Dans ce qui suit, le goût et la saveur correspondront à deux concepts distincts.

  • Le goût associé au sens – le processus chimique au cours duquel les récepteurs de goût réagissent aux molécules contenues dans la nourriture.
  • La saveur pour sa part est plus abstraite. Elle correspond à ce qu’on pourrait appeler le goût sans trop y penser, mais elle est en fait constituée d’un mélange de goût, d’odeur, de texture et plus encore.

En résumé, le goût servira à décrire un sens isolé. La saveur, elle, décrira l’effet global de la nourriture sur un certain nombre de sens.

Qu’est-ce que le goût?

Comme chacun des sens est un sujet complexe en soi, l’association de deux d’entre eux l’est encore plus. Pour éviter d’avoir les yeux plus gros que la panse, commençons par une question simple : comment l’organisme transpose-t-il les aliments présents dans votre bouche en une sensation de goût? Ou, pour dire les choses plus simplement, comment goûte-t-on les aliments?

Le goût, aussi appelé gustation, intervient lorsque la salive décompose et dissout suffisamment les aliments dans votre bouche pour que les molécules de ces aliments se lient aux récepteurs gustatifs. Ces derniers sont situés sur la langue, la gorge et le palais. (Fait amusant : on trouve également des récepteurs du goût dans l’estomac et dans les intestins!)

Il y a cinq types de récepteurs gustatifs, chacun correspondant à l’un des cinq goûts fondamentaux : salé, sucré, amer, acide et umami. Contrairement à la croyance populaire, les goûts spécifiques ne se limitent pas à certaines parties de la langue – les cinq types de récepteurs gustatifs se trouvent partout dans la bouche.

Lorsqu’une molécule – par exemple une molécule acide – se lie au récepteur gustatif correspondant (une papille gustative acide), la charge électrique de la cellule réceptrice change. Cette impulsion électrique est ensuite relayée à un neurone, qui envoie l’information au cerveau. Alors, votre bouche se contracte, vos yeux se plissent et vous percevez un goût acide.

Il semble étrange qu’il n’y ait que cinq goûts distincts. Pourquoi cinq? Et, plus précisément, pourquoi ces cinq-là? Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une question pour les spécialistes de la biologie évolutive.

Le rôle évolutif du goût

Au début de l’évolution humaine, le goût jouait un rôle dans la survie. Ce sens que nous tenons souvent pour acquis a aidé les premiers hominidés à faire la distinction entre les aliments nutritifs et les aliments toxiques.

Et bien que les humains aient beaucoup changé depuis lors, bon nombre de ces pulsions évolutives persistent. Avez-vous déjà eu le goût d’un sac de croustilles salées cuites au chaudron? Ou encore d’une sucrerie? C’est peut-être parce que, à un certain niveau, votre organisme associe encore ces goûts à des aliments riches en nutriments.

Mais de nos jours, les cinq goûts de base sont moins liés à la survie qu’au plaisir. La plupart des gens aiment manger, et ils ont certaines préférences alimentaires. De plus, ces préférences, bien qu’elles puissent être influencées par des facteurs évolutifs, sont largement basées sur la saveur. Et c’est ici qu’intervient l’odorat.

Un bref aperçu de l’odorat

Vous vous rappelez que les récepteurs gustatifs ne peuvent enregistrer que cinq goûts distincts? Eh bien, le nez ne connaît pas de telles limites. Les scientifiques ne se sont pas mis d’accord sur le nombre exact d’odeurs que les humains peuvent distinguer, mais ce nombre se situe entre 10 000 et 1 000 milliards. De toute manière, c’est beaucoup plus que cinq.

Toutefois, on ne sait pas exactement comment l’organisme détecte autant d’odeurs distinctes, car il n’existe que quelques centaines de types de récepteurs olfactifs. (Le cerveau est vraiment miraculeux.) Ces récepteurs, situés à l’arrière du nez, sont en fait des neurones qui vont directement au cerveau. Lorsque les molécules circulent dans le nez, elles se lient aux récepteurs olfactifs qui envoient l’information au cerveau par le nerf olfactif.

Ces notions sur les mécanismes de l’odorat suffisent pour servir de toile de fond à la discussion sur le lien entre le goût et l’odorat, mais il y a une autre distinction importante à faire.

Il existe en fait deux types d’odorat : l’olfaction directe (ou flairage) et l’olfaction rétro-nasale. Ne vous laissez pas intimider par ces termes scientifiques. Il s’agit simplement d’une façon élégante de distinguer l’endroit où l’odeur est entrée dans le nez : directe pour l’avant (par les narines), rétro-nasale pour l’arrière (par la bouche).

On oublie souvent que le nez et la bouche sont reliés. Si vous avez déjà ri en buvant de l’eau, l’une des deux choses suivantes s’est probablement produite. Ou bien vous avez toussé, postillonné et craché de l’eau par la bouche, ou bien vous avez ri jusqu’à ce que l’eau vous sorte par le nez. Dans l’olfaction rétro-nasale, les molécules empruntent le même chemin que l’eau dans le scénario mentionné plus haut : elles entrent dans la bouche, puis remontent dans la cavité nasale. Là, elles s’accrochent aux récepteurs olfactifs.

Ces notions entreront en jeu lorsque vous en saurez plus sur le rapport entre le goût et l’odorat.

Quand le goût et l’odorat interagissent: la saveur émerge

Il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu dire que l’odorat est responsable de la majeure partie de la perception de la saveur d’un aliment. Les gens adorent partager des statistiques, dont certaines prennent des proportions démesurées : une personne vous dira que 75 % du goût tient à l’odorat; une autre soutiendra que c’est plutôt 90 %. Laquelle de ces statistiques est la bonne?

C’est compliqué. Et, malheureusement, aucune bonne façon de mesurer exactement le ratio n’a encore été découverte. Voici ce que l’on sait.

L’odeur peut avoir un effet sur la perception d’une saveur de deux manières : en tant que partie intégrante de cette saveur ou en tant que force modulatrice. Dans le premier cas, l’odeur fait partie de la saveur elle-même. Dans le second cas, une odeur modifie ou ajuste la perception d’un goût.

Selon une théorie, l’olfaction directe (par les narines) agit comme une force modulatrice. Elle active le mécanisme, pour ainsi dire, en communiquant au cerveau ce à quoi il doit s’attendre de la nourriture, modifiant ainsi la saveur perçue de l’aliment.

Pensez encore une fois aux amateurs de vin. Pourquoi les dégustateurs de vin plongent-ils leur nez dans chaque verre avant de prendre la première gorgée? Cette pratique sert, en partie, à repérer les éventuelles imperfections du vin. Mais on pense aussi qu’elle permet de rehausser la saveur du vin. En humant les arômes du vin et en imaginant leurs sources, on commence à en appréhender la saveur. Ce n’est qu’ensuite, une fois que le palais des saveurs de l’imagination a été convenablement stimulé, que l’on prend une gorgée.

Ce processus ne se limite pas au vin. Des fromages forts, des oignons et de l’ail sautés ou un steak sur le gril peuvent avoir le même effet sur le nez.

Revenons à la dégustation du vin. Une fois que le vin est dans la bouche, l’autre sens de l’odorat – l’olfaction rétro-nasale – entre en jeu. Les molécules du vin flottent de la bouche jusqu’à la cavité nasale. Mais, bien sûr, l’odorat n’est pas le seul sens sollicité à ce moment-là. Pendant que ces molécules émergent, d’autres composés demeurent dans la bouche, où ils se lient aux récepteurs du goût.

Toutes ces données sensorielles sont traitées simultanément par le cerveau. Les informations en provenance des papilles gustatives et des récepteurs olfactifs se fusionnent en une seule expérience indiscernable. Comme ces deux expériences sensorielles sont si étroitement liées, l’olfaction rétro-nasale est considérée comme un élément essentiel de la saveur.

Un coup d’œil sur les chiffres – ou à leur absence – concernant le rapport entre le goût et l’odorat

La sensation d’une saveur est difficile à décrire. Mais pourquoi? Tout d’abord, elle est ancrée dans l’expérience. Pour comprendre la saveur exacte que vous goûtez, il faudrait que quelqu’un d’autre mange le même aliment.

C’est en partie la raison pour laquelle il est si difficile de déterminer quelles proportions de la saveur sont liées à l’odorat et au goût. Les scientifiques comprennent ces deux sens d’un point de vue physiologique. Cependant, la saveur est fondamentalement une question phénoménologique (c’est-à-dire basée sur l’expérience directe). La fusion des deux sens crée une expérience difficile à quantifier.

Si vous souhaitiez obtenir des chiffres, cette conclusion risque de vous décevoir. La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin de chiffres quantifiant le lien exact entre le goût et l’odorat pour apprécier un bon repas. Si le plat sent bon, goûte bon et présente une saveur exquise, pourquoi se soucier du pourcentage du travail effectué par le nez? Mettez-vous simplement à table et savourez des aliments sains et délicieux en comprenant mieux le lien entre le goût et l’odorat.

L’exercice apporte des changements à votre corps sur plusieurs plans, et certains d’entre eux sont visibles dans le miroir. Le chiffre que vous voyez sur la balance peut varier légèrement et vos vêtements peuvent commencer à mieux vous aller à chaque kilomètre de marche, de jogging ou de natation. Ces petites victoires sur la balance et les autres vous permettent peut-être d’évaluer l’efficacité de votre programme d’exercice, mais avez-vous déjà pensé aux avantages cellulaires de l’exercice?

Vos cellules constituent le point de départ de tous les changements que l’exercice régulier peut apporter. En fait, les avantages cellulaires de l’exercice sont nombreux et peuvent conduire à des transformations dans l’ensemble de l’organisme. En effet, l’entraînement cardiovasculaire et l’entraînement musculaire touchent les cellules partout dans l’organisme. Que ce soit au niveau du cœur, du cerveau ou des globules blancs, qui font partie du système immunitaire, votre santé cellulaire est optimisée lorsque vous faites de l’exercice.

Cardio : pas seulement bon pour le cœur

Les exercices cardiovasculaires traditionnels font circuler le sang et accélèrent le rythme cardiaque. Peut-être ajoutez-vous des exercices cardiovasculaires à votre entraînement afin de renforcer votre résistance et votre endurance. Vous faites cependant plus que cela, car le cardio peut également favoriser la santé cellulaire.

Plusieurs types de cellules réagissent à l’exercice cardiovasculaire (y compris les cellules cardiaques). La santé cellulaire est favorisée par les mouvements rapides et vigoureux de ce type d’exercice. Découvrez comment les cellules de votre corps réagissent à cette forme d’exercice rapide :

Cellules cardiaques

Voyons d’abord les cellules qui sont les plus près de l’action lors de l’exercice cardiovasculaire. Les cellules cardiaques composent le tissu cardiaque. Essentiellement, le cœur est un super muscle, doté d’une force de compression impressionnante qui pousse le sang vers l’ensemble de l’organisme.

Les cellules musculaires du cœur sont hautement spécialisées et elles ne se régénèrent pas aussi souvent que les autres cellules de l’organisme (environ 1 % des cellules cardiaques se renouvellent chaque année). Il y a cependant un moyen de soutenir les cellules cardiaques et d’optimiser leur régénération – l’exercice, plus précisément l’exercice cardiovasculaire.

Une étude menée en 2018 sur des souris a aidé les scientifiques à établir un lien entre l’exercice cardiovasculaire et la croissance des cellules cardiaques. Les souris sont fréquemment utilisées comme organismes modèles pour la recherche en biologie humaine. En effet, la biologie de la souris est très proche de la biologie humaine et ses gènes fonctionnent en grande partie de la même manière que les gènes humains.

Les chercheurs ont constaté que les souris ayant accès à un tapis roulant dans leurs cages choisissaient de courir environ cinq kilomètres par jour. Leur santé cardiaque était surveillée et les scientifiques chargés de l’expérience utilisaient des marqueurs d’ADN pour suivre la croissance des cellules cardiaques.

Les résultats ont été spectaculaires, et en faveur des souris qui avaient accès à un tapis roulant. Les souris qui faisaient de l’exercice ont fabriqué plus de quatre fois le nombre de nouvelles cellules cardiaques que leurs homologues qui n’ont pas fait d’exercice.

Cette étude a contribué à établir les avantages de l’exercice pour les cellules cardiaques. Donc, si vous avez accès à un tapis roulant (ou à des chaussures de course et à la route), essayez de parcourir quelques kilomètres la prochaine fois que vous voudrez vous occuper de votre santé cellulaire.

Cellules cérébrales

Soit dit en passant, nombreux sont ceux qui croient qu’il est possible d’entraîner le cerveau comme n’importe quel autre muscle de l’organisme. Cette affirmation n’est pas tout à fait exacte, car il n’y a aucune fibre musculaire dans le cerveau. Toutefois, si l’objectif de l’entraînement cérébral consiste à renforcer les connexions entre les neurones et de construire de nouveaux réseaux neuronaux, alors l’exercice peut certainement aider à mettre en forme les cellules du cerveau.

À l’instar des cellules musculaires, les neurones peuvent changer au cours d’une séance d’activité physique. L’augmentation du flux sanguin vers le cerveau pendant l’exercice crée un environnement riche en oxygène dans lequel les neurones se développent. L’oxygène supplémentaire et la libération de neurotransmetteurs pendant l’exercice favorisent la croissance des cellules cérébrales et le développement de nouvelles voies neuronales. Ces nouvelles connexions neuronales sont essentielles au maintien de la « flexibilité » du cerveau et au soutien de la capacité à acquérir de nouvelles compétences et à créer des souvenirs.

D’une certaine manière, les exercices cardiovasculaires font également travailler le cerveau. Les mouvements qui accélèrent le rythme cardiaque stimulent simultanément les cellules du cerveau de façon à favoriser leur croissance et la formation de nouvelles connexions. Les cellules cérébrales réagissent aux exercices cardiaques d’une façon semblable aux grands groupes musculaires pendant les exercices de musculation : elles se développent!

Cellules immunitaires

Si vous cherchez à mobiliser les cellules de votre système immunitaire, essayez de faire quelques séances de sudation chaque semaine. En effet, en réaction à l’exercice, une plus grande quantité de globules blancs (GB) entrent en circulation dans le sang. Une plus grande quantité de GB en circulation signifie que le système immunitaire est prêt à combattre les germes se présentent dans l’organisme.

Les effets de l’exercice sur l’immunité sont bien connus. La réponse immunitaire de l’organisme est temporairement déclenchée lors de l’exercice; c’est ce qui permet à l’organisme de réduire les douleurs articulaires et autres après l’exercice.

L’exercice régulier fait augmenter le nombre de GB qui entrent dans la circulation sanguine et y restent. Par conséquent, il a été démontré que les personnes qui font régulièrement de l’exercice contractent moins d’infections saisonnières et de rhumes.

Ce phénomène ne se produit que si l’on fait de l’exercice régulièrement et de façon modérée. Par ailleurs, le fait de s’entraîner à haute intensité régulièrement peut déclencher une réponse inverse de la part des cellules immunitaires. Le « syndrome de surentraînement » est le déclin de la fonction immunitaire que connaissent certains ultra-marathoniens et triathloniens pendant leur entraînement. En effet, de longues périodes d’exercice à haute intensité peuvent mettre l’organisme dans un état de stress constant, ce qui nuit à l’immunité.

L’exercice régulier et modéré permet d’atteindre le point idéal en ce qui a trait au soutien des cellules immunitaires. Un bon moyen de déterminer ce qui constitue un exercice modéré consiste à mesurer votre effort respiratoire pendant vos séances d’entraînement. Essayez de viser 70 % de votre fréquence cardiaque maximale (vous pouvez calculer votre fréquence cardiaque maximale en soustrayant votre âge de 220 battements par minute). Vous parviendrez ainsi à rester dans la zone bénéfique pour la santé cellulaire et vous aidera à éviter la zone d’intensité d’entraînement potentiellement nuisible.

Télomères (toutes les cellules)

Le fait de bouger de manière à stimuler le système cardiovasculaire influe aussi sur la santé des cellules de manière plus générale. C’est le cas lorsqu’il s’agit des télomères qui coiffent l’extrémité des chromosomes de chaque cellule.

Les chromosomes stockent tout l’ADN dont les cellules ont besoin pour se répliquer (faire des copies d’elles-mêmes). Ces chromosomes sont utilisés encore et encore pour de multiples cycles de réplication. Les télomères sont des segments d’ADN répétés qui se trouvent à l’extrémité de chaque chromosome. Ils agissent comme des tampons qui protègent le chromosome contre une réplication incorrecte de l’ADN.

Au fil du temps, les télomères commencent à rétrécir à mesure que le nombre de copies de chaque chromosome augmente. Le raccourcissement des télomères entraîne le vieillissement cellulaire et, finalement, la mort. Il est donc important de préserver la longueur des télomères le plus longtemps possible.

C’est ici que l’exercice cardiovasculaire entre en jeu; une activité cardiovasculaire régulière peut ralentir le raccourcissement des télomères et modérer le vieillissement cellulaire. En effet, l’exercice cardiovasculaire peut avoir un effet sur le taux d’enzymes préservant les télomères dans la cellule.

L’enzyme qui protège les télomères contre le raccourcissement s’appelle télomérase. Il a été démontré que l’activité physique favorise l’augmentation de la quantité de télomérase présente dans les cellules. Et plus la quantité de télomérase disponible est élevée, plus les télomères sont protégés contre un raccourcissement prématuré.

Les télomères sont au cœur de l’étude du vieillissement. Leur rôle dans la santé générale et le vieillissement n’est pas encore clair. Cependant, une chose est sûre : l’exercice est excellent pour empêcher les télomères de rétrécir prématurément et peut avoir un effet positif sur la santé de chacune des cellules.

D’autres exercices pour favoriser la santé cellulaire – l’entraînement en force musculaire

Faire de la course à pied dans le quartier ou encore du vélo stationnaire fait travailler le système cardiovasculaire. Il y a toutefois une autre méthode d’exercice qui comprend des mouvements plus lents et plus ciblés. Il s’agit de l’entraînement en force musculaire. Le rythme cardiaque ne s’accélère pas autant avec cet entraînement, mais cette forme d’exercice procure de nombreux avantages aux cellules musculaires.

Cellules musculaires

Dans un gym, la musculation sollicite souvent des groupes musculaires entiers, mais le véritable effet des exercices de résistance musculaire se produit au niveau cellulaire. Les bienfaits de l’exercice pour les cellules musculaires se déclenchent d’une manière assez particulière. En effet, c’est la blessure des cellules musculaires pendant l’entraînement en force musculaire qui constitue le point de départ de ces bienfaits.

Les cellules qui constituent les grands groupes musculaires sont blessées (très légèrement) au cours des entraînements en force musculaire. Les exercices de résistance — comme les planches, les extensions de bras et les flexions de jambes — entraînent tous des blessures microscopiques aux cellules musculaires individuelles. Pour se réparer, les cellules musculaires doivent demander l’aide des cellules satellites voisines.

Les fibres musculaires sont entourées de cellules en attente d’être sollicitées pour réagir lorsque les muscles sont blessés. Ces cellules satellites se fusionnent avec les fibres musculaires lésées et font don de leurs organites pour aider à renforcer les cellules musculaires. Les organites des cellules satellites — comme les mitochondries et les noyaux — sont des éléments précieux pour les fibres musculaires. En effet, ils permettent aux cellules musculaires de produire davantage d’énergie et de déployer plus de force pendant la contraction musculaire.

Sans exercice pour déclencher ces microlésions, les muscles ne se développeraient et ne se renforceraient jamais de cette manière. L’entraînement en force musculaire est un élément important de tout programme d’entraînement, car il joue un rôle essentiel dans la santé et la croissance des cellules musculaires.

Profitez des bienfaits de l’exercice pour vos cellules

Lorsque vous faites régulièrement de l’exercice, vous êtes récompensé par des changements notables dans votre corps et votre santé générale. De plus, sous la surface, vos cellules se développent lorsque vous faites de l’exercice. Pensez aux milliers de milliards de cellules qui constituent votre organisme lorsque vous vous préparez à votre prochaine séance d’entraînement.

Le fait de porter attention aux effets qui se manifestent sur le plan cellulaire au cours de vos entraînements vous permet de constater l’importance de vos efforts, même pour les plus petits composants de votre organisme. Continuez à faire de l’exercice cardiovasculaire et ajoutez-y l’entraînement en force musculaire afin de ressentir tous les bienfaits de l’exercice pour vos cellules.

Une grande partie des informations que vous trouvez sur la gestion du poids ne sont pas fiables. Ce n’est pas sur Internet que sont nés les mythes sur le poids, loin de là. Mais les idées fausses sur le poids fleurissent dans le sol fertile de l’écosystème en ligne d’aujourd’hui.

Les réalités physiques et le mode de vie rendent les efforts de gestion du poids assez difficiles. Si l’on ajoute à cela la montagne d’informations erronées sur le poids qui ruinent les meilleurs efforts des gens, on obtient une tâche herculéenne.

Mais vous pouvez gérer votre poids pour vivre une vie saine et heureuse. Cela commence par distinguer la réalité de la fiction. Dissiper six des mythes les plus répandus sur le poids est un bon début. Lisez ce qui suit pour savoir quelles idées fausses sur le poids vous pouvez rejeter pour alléger la charge des conseils pour rester en bonne santé.

La balance dit tout : le poids corporel est la clé de votre santé

Il est correct d’associer un poids corporel supérieur à la normale à un large éventail d’effets indésirables sur la santé. C’est particulièrement vrai lorsque le surpoids provient d’une accumulation de graisse corporelle.

Et la composition corporelle est certainement un élément à prendre en compte lorsque vous montez sur la balance. Vous avez entendu dire que les muscles pèsent plus lourd que la graisse, ce qui est vrai. Il en va de même pour les os et l’eau. Donc, le chiffre sur la balance ne vous dit pas tout ce que vous devez savoir.

Le poids seul est un élément à prendre en compte, mais votre composition corporelle est un facteur important pour évaluer ce que ce chiffre sur la balance signifie pour votre santé. Au lieu de croire à ce mythe du poids, mettez en contexte les mesures que vous prenez. Sachez également que votre poids corporel n’est qu’une pièce d’un grand puzzle complexe de la santé.

L’IMC est une mesure essentielle et précise

L’indice de masse corporelle (IMC) est assez utile pour évaluer où vous vous situez sur le spectre de la santé, du surpoids et de l’obésité. Mais le fait de le qualifier de mesure standard, sans tenir compte des lacunes de l’IMC, transforme cette affirmation en une idée fausse très répandue en matière de poids. Une idée qui peut créer une pression négative inutile sur de nombreuses personnes.

La simplicité de l’IMC — qui consiste à entrer votre taille et votre poids dans une équation qui révèle votre chiffre — en fait une approche universelle. Malheureusement, le poids est une question hautement personnalisée et incroyablement variable. Voici deux façons dont la simplification excessive de l’IMC fait de son importance élevée un mythe sur le poids :

  1. La composition corporelle n’est pas prise en compte. La quantité de graisse que vous avez par rapport aux muscles, aux os et à l’eau est — comme vous avez pu le lire juste auparavant — un contexte essentiel lorsque l’on parle de poids.
  2. Cette approche laisse de côté des informations démographiques importantes comme le sexe, la race, l’origine ethnique et l’âge.

Le tour de taille (surtout lorsqu’il est associé à la taille) est un meilleur indicateur, plus précis, des risques pour la santé, liés au poids corporel. Il est temps de ne plus se fier uniquement à l’IMC — une mesure dépassée et inexacte — pour prendre des décisions en matière de santé.

Un poids corporel élevé est un signe d’inactivité et de manque d’aptitudes sportives

Cette idée fausse liée au poids est un préjugé courant et douloureux qui découle d’une mauvaise information. Comme beaucoup de personnes cherchant à perdre du poids se tournent vers l’exercice physique, il existe un amalgame néfaste entre l’activité physique et le poids corporel.

Parmi les mythes sur le poids, celui-ci est particulièrement blessant pour ceux qui sont stéréotypés par l’apparence de leur corps. Ce n’est pas parce qu’une personne a l’air de porter quelques kilos en trop qu’elle est paresseuse ou qu’elle manque de capacités athlétiques.

Comment combattre cette idée fausse liée au poids ? Rappelez-vous l’affirmation la plus importante : des corps de toutes formes et de toutes tailles peuvent être — et sont souvent — en bonne santé.

L’exercice vous évite de prendre de mauvaises décisions alimentaires

Vous avez peut-être lu des articles sur la distance que vous devez parcourir pour brûler un repas copieux. Ce sont des chiffres choquants qui soulignent la raison pour laquelle on parle de régime et d’exercice en même temps.

Vos mauvaises décisions alimentaires vous suivront jusqu’à la salle de sport, et probablement longtemps après. Vous pouvez brûler les calories que vous absorbez si vous avez le temps de le faire. Cependant, cette idée doit être considérée comme un mythe sur le poids, car il n’est pas possible pour presque tout le monde de compenser une mauvaise alimentation par d’énormes quantités d’exercice.

La vérité est qu’un plan de gestion du poids réussi doit inclure une alimentation saine ET une activité physique régulière.

La minceur est toujours synonyme de santé et l’idéal est d’être mince

La minceur est toujours à la mode lorsqu’il s’agit de mode ou de culture pop. Mais un corps mince qui indique une santé idéale est un mythe majeur en matière de poids.

Rester en forme et maintenir un poids sain est bénéfique pour votre santé, comme vous l’avez lu à maintes reprises. Mais se préoccuper des tailles de vêtements et vouloir une image mince dans le miroir n’est pas aussi important. En fait, une silhouette mince peut cacher une foule de problèmes, notamment l’accumulation de graisse viscérale nocive.

Il s’agit de l’une des idées fausses les plus dommageables en matière de poids. En effet, les attentes irréelles et malsaines suscitées par l’image de la « minceur idéale » sont encore trop répandues, malgré les progrès réalisés en matière d’image corporelle positive.

Certains types de corps ne permettent pas à quiconque de répondre à ces faux idéaux, quels que soient les efforts déployés. Et la quête de la minceur est souvent très néfaste pour la santé physique et mentale des enfants comme des adultes.

Concentrez-vous plutôt sur ce qui convient à votre corps et à vos objectifs de santé. Mangez sainement. Bougez votre corps. Dormez suffisamment. Et gardez toujours à l’esprit que les corps sont sains et attrayants dans différentes tailles et formes qui ne correspondent pas forcément à l’obsession de la culture pop pour la minceur.

Manger gras vous fait gagner du tissu adipeux

Si vous comprenez un tant soit peu comment la digestion décompose les nutriments, vous savez qu’il s’agit là d’un mythe facilement démystifiable.

Votre système digestif effectue trop de travail et vos aliments subissent trop de transformations pour que les graisses alimentaires que vous mangez se transforment directement en tissu adipeux. Bien sûr, votre corps peut stocker l’énergie qui était à l’origine de la graisse dans le tissu adipeux (un terme sophistiqué pour la graisse). Mais il n’est pas certain que les graisses contenues dans les tissus adipeux soient stockées.

Éviter les aliments frits ou les plats riches en graisses et pauvres en nutriments sont de bonnes idées. Mais il est encore pire d’éviter de manger de graisses du tout, en particulier les options bénéfiques à base végétale. Une alimentation équilibrée et riche en légumes est plus efficace pour la santé et la gestion du poids.

Ne laissez pas les mythes sur le poids déterminer votre parcours de santé

Il y a toujours de nouveaux contenus qui attirent l’attention quand on veut lire sur le poids. Cela ne signifie pas pour autant que vous devez adhérer aux idées fausses qui circulent sur le sujet.

Les principes de base de la santé — une alimentation équilibrée, une vie active, un stress minimal, une bonne hydratation et un bon sommeil — sont généralement bénéfiques à la gestion du poids. Tout ce qui propose une solution unique doit éveiller les soupçons quant à la possibilité que ces conseils ou ces informations soient à l’origine d’un mythe sur le poids.

Évitez de vous laisser piéger par des idées fausses sur le poids en vous concentrant sur l’essentiel et en vous rappelant que tous les corps peuvent être des corps sains et heureux.

Vieillir est une phase naturelle de la vie. Il s’ensuit qu’en vieillissant, vos cellules vieillissent également. En fait, le vieillissement cellulaire est un simple fait biologique, mais il n’a pas besoin de demeurer un mystère.

Les mécanismes de vieillissement cellulaire sont en place dès le jour de votre naissance. Au fur et à mesure que les cellules se divisent, se multiplient et remplissent leurs fonctions, elles vieillissent. Ainsi, à mesure qu’elles vieillissent, votre corps a mis en place des moyens remarquables pour prendre soin des cellules vieillissantes et les remplacer par de nouvelles cellules.

Alors, qu’est-ce qui provoque le vieillissement cellulaire ? Voici quelques-uns des déclencheurs les plus courants du vieillissement cellulaire :

  • Dommage à l’ADN
  • Stress oxydatif (de sources internes et externes)
  • Déclin de l’autophagie

Il est important de se rappeler que le vieillissement du corps et des cellules n’est pas un phénomène à fuir. Non seulement vous vieillissez, mais votre corps signale au monde entier que vous avez vécu une vie merveilleuse.

Quant à vos cellules, le vieillissement n’est qu’une période de plus dans leur cycle de vie beaucoup plus microscopique. Montrez à vos cellules âgées un peu de déférence et apprenez-en davantage sur leur processus de vieillissement unique.

Vieillissement cellulaire — Définitions et mécanismes

Dans la littérature scientifique, le vieillissement est désigné par le terme de sénescence. La sénescence cellulaire, plus précisément, est le processus de vieillissement cellulaire. Une cellule sénescente est généralement plus grande que ses homologues non sénescentes. Les cellules sénescentes ne se divisent plus dans le but de se protéger et de protéger les tissus qui les entourent contre les erreurs de réplication inexactes ou nuisibles. Le processus par lequel une cellule qui se réplique se transforme en une cellule sénescente qui ne se divise pas prend environ six semaines.

La réplication de l’ADN est au cœur de la sénescence cellulaire. Afin de maintenir des tissus et des organes sains et fonctionnels, les cellules concernées doivent se répliquer sans erreur. Votre corps a mis en place des déclencheurs naturels pour gérer le moment où les cellules âgées deviennent sénescentes et ne se répliquent plus. Les déclencheurs du vieillissement proviennent de l’intérieur de la cellule sénescente et de l’environnement qui l’entoure.

Vous avez déjà lu les trois causes communes du vieillissement cellulaire, il est maintenant temps de plonger plus profondément dans chacune d’elles.

Dommages à l’ADN

Les nouvelles cellules n’ont pas à s’inquiéter outre mesure des dommages causés à leur ADN. Les chromosomes qui stockent toutes vos informations génétiques uniques sont encapuchonnés par des sections de code génétique répétées qui signifient la fin d’un chromosome. Ces capuchons de chromosomes sont appelés télomères et elles contribuent à maintenir la fiabilité et la précision pendant la réplication de l’ADN.

Mais à chaque cycle de réplication — c’est-à-dire à chaque fois qu’une cellule se divise et à mesure qu’elle vieillit — un petit pourcentage du code génétique est perdu et les capuchons télomériques raccourcissent. À mesure que la cellule vieillit et que les télomères raccourcissent, la cellule est plus susceptible de subir des dommages à son ADN ou une réplication incorrecte.

Pour préserver l’intégrité de votre code génétique, les télomères situés aux extrémités de chaque chromosome indiquent à la cellule qu’il est temps d’arrêter de se répliquer. Sans les capuchons télomériques, la transcription des gènes et la division cellulaire se poursuivraient indéfiniment, entraînant une accumulation potentiellement dangereuse de cellules mal fabriquées. Vos cellules comptent sur les télomères pour savoir quand il est temps de se retirer.

Stress oxydatif

Il s’agit d’un autre événement qui déclenche le vieillissement cellulaire. D’ailleurs, le stress oxydatif peut également stopper la réplication cellulaire. Les espèces réactives de l’oxygène présentes dans l’environnement de la cellule sont des agents favorisant les accidents de réplication de l’ADN. Elles peuvent entraîner des mutations dans le code génétique de la cellule qui peuvent affecter la fonction et la santé de la cellule au fil du temps.

Lorsque des espèces réactives de l’oxygène sont détectées dans l’environnement de la cellule, la réplication s’arrête afin de préserver l’intégrité de l’ADN de la cellule. Les cellules vieillissantes qui cessent de se répliquer en présence d’espèces réactives de l’oxygène protègent votre organisme contre une prolifération cellulaire incorrecte et des erreurs de transcription des gènes.

Déclin de l’autophagie

Bravo à vous si vous pouvez vous rappeler la définition de ce terme scientifique. Autophagie signifie littéralement « se nourrir de soi-même ». Et cette simple expression décrit parfaitement la façon dont l’autophagie est utilisée par les cellules. À mesure que les cellules vieillissent, leurs organites (parties de la cellule) et leur équipement cellulaire commencent à tomber en panne. Les déchets peuvent s’accumuler et doivent être éliminés. L’autophagie est la façon dont la cellule détruit les parties usées et cassées par un processus d’autodigestion.

Des organites spécialisés à l’intérieur de vos cellules recueillent le matériel cellulaire endommagé et le décomposent. Ces organites sont appelés lysosomes. Ils sont remplis d’enzymes digestives qui éliminent les déchets qui peuvent s’accumuler dans vos cellules.

La capacité d’une cellule à réaliser l’autophagie diminue avec l’âge, ce qui entraîne une lutte pour faire le ménage lorsque les organelles et les déchets s’accumulent. Cela peut entraîner une accumulation de protéines dans la cellule vieillissante et déclencher des problèmes de réplication de l’ADN.

Lorsqu’une cellule ne peut plus gérer l’accumulation de déchets dans sa membrane cellulaire, elle cesse de se diviser et déclenche la sénescence.

Apoptose et sénescence cellulaire

Si vous faites des recherches sur le vieillissement cellulaire suffisamment longtemps, vous rencontrerez probablement un phénomène appelé apoptose. Ce processus cellulaire est facilement confondu avec la sénescence, aussi clarifions-nous les circonstances qui mènent à chacun d’eux.

Comme vous l’avez lu plus haut, la sénescence cellulaire est la fin de la division cellulaire pour la cellule vieillissante. Une cellule sénescente continue à remplir sa fonction initiale, mais elle ne se réplique plus — pour éviter les erreurs de transcription génétique. Les cellules vieillissantes ne sont pas des cellules mortes, mais elles sont moins productives et efficaces que les cellules plus jeunes qui se répliquent.

L’apoptose est essentiellement la mort cellulaire programmée. Parfois, au cours de la réplication de l’ADN, une cellule peut s’éloigner de la trajectoire prescrite. Une réplication incontrôlable peut entraîner une croissance cellulaire anormale, une accumulation potentiellement dangereuse de copies cellulaires mal fabriquées. Pour stopper net cette croissance excessive, les cellules disposent d’un protocole d’autodestruction particulier qu’elles peuvent suivre.

Les cellules plus âgées sont plus susceptibles d’enclencher le processus d’apoptose, mais cela ne signifie pas nécessairement que toutes les cellules sénescentes se dirigent vers une autodestruction immédiate. Lorsque l’apoptose est déclenchée, la cellule libère des protéines qui emballent soigneusement tous les mécanismes internes de la cellule et la font lyser (éclater). L’apoptose n’est pas désordonnée et les cellules en cours d’apoptose ne nuisent pas aux cellules saines voisines.

En résumé, la sénescence cellulaire met fin à la division cellulaire et l’apoptose survient lorsqu’une cellule vieillissante ne peut plus s’arrêter de se diviser. Nous espérons que cet intermède a permis de dissiper une partie de la confusion qui entoure le sujet du vieillissement cellulaire.

Vie saine et vieillissement cellulaire

Le vieillissement des cellules est une réalité de la vie. Au fur et à mesure que vos cellules vieillissent, votre organisme les remplace par des cellules jeunes et performantes qui prennent le relais lorsque les cellules plus âgées se retirent. Quel que soit l’étape de votre vie ou le cycle de vie de vos cellules, vous pouvez favoriser le bien-être de vos cellules et de l’ensemble de votre corps grâce à une vie saine.

La sénescence cellulaire est inévitable, mais vous pouvez empêcher les cellules saines de prendre leur retraite trop tôt. Certaines activités peuvent raccourcir les télomères et déclencher un vieillissement cellulaire prématuré. Faites de votre mieux pour les éviter :

Il a été démontré que ces habitudes augmentent le stress oxydatif dû aux espèces réactives de l’oxygène, en particulier le bronzage et les coups de soleil. Et comme vous le savez, les espèces réactives de l’oxygène sont l’un des déclencheurs de la sénescence cellulaire.

Une façon de protéger vos cellules et de les aider à vieillir est de maintenir de bonnes habitudes de santé cellulaire. Vous savez à quel point des habitudes saines vous aident à vous sentir au mieux de votre forme. Certains choix de mode de vie et de régime alimentaire peuvent également optimiser votre santé cellulaire. Prenez une minute pour passer en revue quatre habitudes clés et apprenez comment maintenir vos cellules en bonne santé.

Et n’oubliez pas que le vieillissement du corps et des cellules est naturel. Cette dernière période de la vie est faite pour être appréciée. Célébrez donc les corps et les cellules vieillissants avec gratitude et respect pour tout ce qu’ils ont accompli. Respectez votre corps au fur et à mesure que vous et vos cellules vieillissez en évitant les déclencheurs du vieillissement cellulaire et en favorisant la santé des cellules grâce à une alimentation riche en antioxydants et à d’autres habitudes favorables aux cellules.