Plus de 200 virus peuvent causer des infections des voies respiratoires supérieures (IVRS). On estime les cas annuels de rhume dans la population des États-Unis à plus d’un milliard (en moyenne de 2 à 4 chez les adultes et de 6 à 10 chez les enfants). Certains facteurs du style de vie contribuent au risque d’ IVRS, y compris un état nutritionnel médiocre, le manque de sommeil et le stress. Un article récent publié dans le British Journal of Sports Medicine ajoute les habitudes en matière d’exercice à cette liste de facteurs de risque d’IVRS.

L’étude regroupait 1 023 sujets âgés entre 18 et 85 ans, parmi lesquels 1 002 ont participé du début à la fin. Pour une représentation adéquate, les sujets ont été choisis selon leur indice de poids corporel (IMC) : environ 33 % avaient un poids normal,  33 %  avaient un excès de poids et le dernier tiers souffrait d’obésité. Les participants ont répondu à un sondage détaillé et validé portant sur le style de vie, le régime alimentaire, le degré d’activité physique, le stress ainsi que la fréquence et la gravité des IVRS.

Après avoir contrôlé les variables confondantes possibles et en calculant par nombre de jours l’incidence des symptômes d’IVRS chez le tiers des sujets ayant une plus grande activité aérobique était inférieure de 43 à 46 % à celle constatée chez le tiers le moins actif, tandis que la gravité des IVRS était réduite de 32 à 41 % dans le groupe le plus actif. Une corrélation a aussi été établie entre une incidence réduite d’IVRS et un faible stress, une fréquence élevée d’exercice (≥5 jours par semaine) et un apport quotidien élevé de fruits (≥3 portions).

Le mécanisme par lequel l’exercice aérobique réduit le risque d’IVRS reste indéterminé, bien qu’il semble combiner divers facteurs, notamment une hausse transitoire de certains types de cellules immunitaires, une réduction des hormones de stress et des bienfaits spécialisés pour des organes importants (en particulier les poumons qui servent de barrière principale contre les IVRS).

Nieman DC, Henson DA, Austin MD, Sha W. Upper respiratory tract infection is reduced in physically fit and active adults. Br J Sports Med. 2011;45(12):987-92.

Le lycopène est un caroténoïde et un antioxydant présent dans les fruits et légumes de couleur rose et rouge. Malgré certaines disparités, des travaux de recherche antérieurs ont montré que le lycopène favorise tout probablement la santé cardiaque. Règle générale, les études mesurant le taux de lycopène en circulation établissaient un lien inverse entre le […]

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Fait connu, le manque de sommeil à court terme accroît le taux plasmique de ghréline (une hormone stimulant l’appétit) et réduit les concentrations de leptine (une hormone liée à la satiété). Au cours d’un essai croisé randomisé, des chercheurs ont fait une étude sur 12 hommes non obèses et en santé afin d’observer les effets d’un […]

Dans une étude publiée dans le Journal of Nutrition, des chercheurs font état d’une évaluation des effets des polyphénols du raisin sur des hommes d’âge adulte atteints du syndrome métabolique. Celui-ci regroupe des facteurs de risque survenant simultanément et augmentant le risque de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2. Cette […]

Les fumeurs de cigarettes sont connus pour avoir un risque accru de maladie cardiaque et d’infarctus du myocarde. Fumer impacte négativement les cellules qui entourent les vaisseaux sanguins (cellules endothéliales) et réduit la production d’activateurs de plasminogène (t-PA) par l’organisme, une substance impliquée dans la destruction normale de caillots au sein des vaisseaux. Des études précédentes ont lié l’huile de poisson à des bienfaits de la santé cardiovasculaire associés à des améliorations des niveaux de lipides sanguins, de tension artérielle, de rythme cardiaque, à une réduction de formation de caillots et à une bonne santé vasculaire globale.

Dans une étude publiée dans le journal Heart, des chercheurs se sont intéressés aux effets de la supplémentation d’acides gras oméga-3 sur la santé cardiovasculaire et sur la fonction vasculaire chez des fumeurs en santé. L’étude, randomisée, en double aveugle, hybride et contrôlée avec placebo, comprenait 20 fumeurs de cigarettes à qui on a donné soit 2 grammes d’huile de poisson, soit un placebo, pendant une période de six semaines.

Les suppléments quotidiens d’huile de poisson ont été associés à une augmentation de t-PA, le double du niveau du groupe du placebo. Les substances étant connues pour dilater les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi le flot sanguin, étaient plus importantes parmi le groupe qui consommait des suppléments d’oméga-3 que parmi le groupe du placebo.

Cette étude est la première à démontrer que les acides gras oméga-3 pourraient améliorer la production endothéliale t-PA et améliorer la fonction vasomotrice endothéliale chez les fumeurs de cigarettes. Les chercheurs remarquent cependant que si les suppléments oméga-3 peuvent avoir amélioré la fonction vasculaire chez les fumeurs, ils ne sont pas susceptibles d’égaler la fonction endothéliale des non-fumeurs. Par conséquent, arrêter de fumer reste un facteur clé dans la réduction du risque de maladie cardiovasculaire.

https://www.cdc.gov/tobacco/quit_smoking/index.htm

http://www.who.int/tobacco/quitting/en/

http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/112833/1/9789241506939_eng.pdf?ua=1

Din JN et al. Effect of ω-3 fatty acid supplementation on endothelial function, endogenous fibrinolysis and platelet activation in male cigarette smokers. Heart. 2013 Feb;99(3):168-74.

Almond in Shell - close-up
arteriole

Les acides gras oméga-3 à longue chaîne, qui proviennent essentiellement des huiles de poisson, sont connus pour réduire plusieurs facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires. La rigidité artérielle est un facteur de risque spécifique de maladie cardiovasculaire, mais un lien spécifique entre la consommation d’oméga-3 et une amélioration de la rigidité artérielle n’avait pas […]

Il est recommandé de prendre un supplément de vitamine D pendant la grossesse. Après la naissance, il devient toutefois difficile de conserver un bon apport de vitamine D chez les nourrissons allaités et c’est pourquoi on recommande généralement de leur en donner sous forme de supplément.

Selon une étude du American Journal of Clinical Nutrition publiée en ligne, des chercheurs ont tenté de déterminer l’effet sur le taux sérique de la vitamine D chez le nourrisson de trois doses différentes d’un supplément maternel de vitamine D pris pendant la grossesse et dans les huit semaines suivant l’accouchement.

L’étude regroupait 226 femmes enceintes dont l’état de santé était normal. On leur a administré au hasard une dose quotidienne de 400, 1 000 ou 2 000 UI de vitamine D, à partir du deuxième trimestre de leur grossesse jusqu’à huit semaines après la naissance. Les nourrissons ne prenaient aucun supplément de vitamine D. À des fins d’analyse, des prélèvements sanguins ont été effectués à la fin de ces huit semaines.

Chez les nourrissons dont la mère avait reçu un apport quotidien de 2 000 UI, le taux sérique moyen de vitamine D était plus élevé (75 mmol/L ou 30 ng/ml) que chez ceux dont les mères avaient reçu un apport quotidien de 1 000 UI (52 mmol/L ou 20,8 ng/ml) ou de 400 UI (45 mmol/L ou 18 ng/ml). On a rapporté une carence chez seulement 2 % des nourrissons de mères ayant pris 2 000 UI ( 75 mmol/L (30 ng/ml), comparativement à 43 % des bébés de mères ayant reçu un apport quotidien de 1 000 UI. Dans ce groupe de mères, le niveau moyen de vitamine D était de 88 mmol/L (35,2 ng/ml) après huit semaines suivant l’accouchement, tandis que dans les groupes de celles ayant pris 1 000 UI et 400 UI, les niveaux moyens de vitamine D étaient plus faibles, étant respectivement de 78 mmol/L (31,2 ng/ml) et de 69 mmol/L (27,6 ng/ml).

Les résultats de cette étude indiquent que la prise quotidienne d’un supplément de 2 000 UI de vitamine D est nécessaire pendant la grossesse et dans les huit premières semaines d’allaitement pour protéger contre la carence en vitamine D 98 % des nourrissons qui ne reçoivent pas de supplément. Près de la moitié des nourrissons n’ayant pas pris de vitamine D et nés de mères à qui on a administré un supplément quotidien de 400 UI souffraient d’une carence en vitamine D après huit semaines d’allaitement.

March KM, Chen NN, Karakochuk CD, et al. Maternal vitamin D₃ supplementation at 50 μg/d protects against low serum 25-hydroxyvitamin D in infants at 8 wk of age: a randomized controlled trial of 3 doses of vitamin D beginning in gestation and continued in lactation. Am J Clin Nutr. 2015;102(2):402-10.