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Le langage corporel est très révélateur. La posture ou l’attitude corporelle peut révéler une confiance en soi. Elle fait savoir aux gens que vous les écoutez et elle peut même exprimer votre timidité, votre fatigue et beaucoup d’autres sentiments.

Il s’avère qu’elle peut aussi influer sur votre état de santé.

Posture et santé sont liées de deux façons : si une bonne posture peut être très bénéfique, une mauvaise posture peut, au contraire, être préjudiciable pour la santé. Voyons la posture sous ses deux angles, bon et mauvais, et ce que vous pouvez faire pour la corriger.

Une excellente posture

Avant d’aller plus loin, définissons ce qu’est la posture et ce qui la rend bonne ou mauvaise. Une « bonne » posture est généralement une façon de se tenir qui n’exerce aucune pression ou torsion sur les muscles et articulations. Une « mauvaise » posture a l’effet inverse. (Nous y reviendrons plus loin!)

Il existe deux types de posture : statique (immobile) et dynamique (mobile). Abordons tout d’abord la posture statique. Un corps au repos est sans doute en position assise, debout ou couchée. Voyons quelle est la posture idéale dans chaque position :

  • Position assise : on vous a sans doute dit des milliers de fois de vous asseoir « bien droit »! Le conseil est loin d’être mauvais, mais il est axé uniquement sur la colonne vertébrale. Une bonne posture assise met en activité tout le corps. Lorsque vous êtes assis, efforcez-vous de garder le dos droit et équilibré sur les deux hanches. Vos épaules doivent être détendues et vos pieds bien à plat sur le sol. Si vous travaillez sur un bureau d’ordinateur, placez votre écran pour regarder droit devant et non un peu penché vers l’avant. Cette position réduit la tension exercée sur la colonne vertébrale. Règle générale, une bonne posture assise est neutre; si vous ressentez une tension ou un tiraillement, il serait bon de changer de position.
  • Position debout : tout comme en position assise, une bonne posture debout commence avec la colonne vertébrale. Pour conserver le corps dans une position debout idéale, gardez le haut et le bas du dos bien alignés – de façon détendue et naturelle, et non rigide. Vos épaules ne devraient pas être courbées vers l’avant, mais bien droites vers l’arrière de façon à les équilibrer au-dessus des deux hanches. Faites appel à vos muscles abdominaux pour vous aider à conserver cette position. L’écart entre vos pieds devrait correspondre à la largeur des épaules et votre poids réparti équitablement sur la partie avant de vos pieds. Une fois encore, essayez d’éviter de tenir la tête de travers : en regardant droit devant, vous causez le moins de traction sur la colonne vertébrale.
  • Position couchée : les gens peuvent étonnamment avoir des idées tranchées sur la meilleure position pour dormir. Que vous dormiez sur le dos, le côté ou le ventre, une vérité demeure : vos oreilles, vos épaules et vos hanches doivent être alignées. En maintenant cet axe du corps, vous réduisez la tension sur le cou et la colonne vertébrale, ce qui peut aider à atténuer la douleur au quotidien. Par conséquent, il faut parfois user de créativité pour placer votre oreiller. Pour coucher sur le dos, un oreiller sous les genoux peut aider à conserver la position naturelle du corps. Pour coucher sur le côté, l’oreiller entre les genoux a le même effet. Pour coucher sur le ventre, il vaut mieux placer un oreiller plat sous la tête (ou aucun oreiller). Un autre oreiller sous le bassin peut aussi aider à réduire le stress sur la colonne vertébrale.

Pourquoi s’en soucier : les avantages d’une bonne posture

En règle générale, le quotidien apporte inévitablement un peu de douleur et d’inconfort. C’est la vie. Cela étant dit, vous pouvez prendre certaines mesures pour aider à réduire l’inconfort ressenti dans la journée – notamment, en faisant attention à votre posture. Voici comment une bonne posture peut avoir des effets positifs sur la santé :

  • Réduction des maux de dos : s’asseoir de travers ou courbé vers l’avant peut accroître la tension sur la colonne lombaire (c.-à-d. le bas du dos). Cette tension peut éventuellement entraîner un mal de dos. En réduisant au minimum la tension sur le bas du dos, une bonne posture en position assise ou debout peut vous éviter de l’inconfort inutile.
  • Relâchement de la tension du cou et des épaules : une posture adéquate équilibre confortablement la tête au sommet de la colonne vertébrale. Le poids que doivent soutenir la tête et les épaules est ainsi moins élevé, ce qui en retour réduit la tension musculaire dans ces zones.
  • Fréquence réduite des maux de tête : la tension est l’un des facteurs les plus courants du mal de tête. Comme nous l’avons mentionné, une bonne posture peut réduire la tension du cou et des épaules. Si les maux de tête ne seront pas entièrement éliminés, ils pourront certes être évités.
  • Énergie accrue : une bonne posture consiste à maintenir une attitude corporelle équilibrée et neutre. Autrement dit, en évitant d’imposer un surcroît d’efforts aux muscles stabilisateurs, (comme on dit, travailler plus intelligemment, pas plus fort), on peut réduire la fatigue et la tension musculaire et ainsi disposer d’une plus grande énergie toute la journée.
  • Amélioration de la santé articulaire : les articulations du corps s’usent tout au long de la vie. Après tout, elles bougent beaucoup. Certains mouvements – en particulier, s’ils ne sont pas naturels – usent les articulations plus que d’autres. Une posture adéquate peut aider à éviter ces mouvements non naturels et à préserver plus longtemps la santé des articulations.
  • Augmentation de la capacité pulmonaire : il va sans dire que les poumons, élément central du système respiratoire, sont d’une importance capitale. Pour remplir adéquatement leur tâche, les poumons ont besoin d’espace pour se gonfler entièrement. Une position avachie restreint l’espace dont les poumons disposent, ce qui rend la respiration plus difficile.

Les effets d’une mauvaise posture sur la santé

La posture ne se limite pas à une question d’apparence. Une posture qui laisse à désirer peut influer directement sur la santé physique. Voici certains des méfaits les plus courants d’une mauvaise posture :

  • Douleur au cou, aux épaules et au dos : la posture, c’est avant tout un alignement. Le désalignement du corps – en particulier, du cou et du dos – peut soumettre les muscles et les articulations à un tiraillement inutile. Avec le temps, tension et douleur peuvent apparaître.
  • Risque accru de lésion spinale : l’avachissement use peu à peu la colonne vertébrale et d’autres articulations. Rien de bien grave à première vue, mais une mauvaise posture peut avoir de sérieuses répercussions avec le temps. Plus la colonne vertébrale s’affaiblit, plus elle se fragilise et devient susceptible de blessures.
  • Perte de souplesse : les épaules courbées, une position avachie et d’autres mauvaises postures peuvent réduire l’ampleur du mouvement avec le temps. Des muscles qui s’accommodent de positions inhabituelles ou non naturelles peuvent difficilement reprendre une attitude neutre. En d’autres mots, l’abdomen, le dos et les épaules peuvent perdre de leur souplesse, rendant ainsi le maintien d’une bonne posture plus difficile.
  • Mauvaise digestion : tout comme les poumons, les autres organes ont besoin d’espace pour remplir leurs tâches – espace que fournit naturellement la cavité abdominale. Comme une position courbée ou avachie peut réduire cet espace, il devient plus difficile pour l’organisme de traiter et digérer les aliments.
  • Maux de tête : une des conséquences les plus courantes d’une mauvaise posture est la tension du cou et des épaules. Qui plus est, cette tension est aussi une des causes les plus fréquentes de mal de tête. Chaque fois que votre posture tend à s’affaisser, rappelez-vous ceci : au propre comme au figuré, vous vous préparez à endurer des maux de tête.

Comment améliorer votre posture?

Quoi que vous fassiez pour votre posture, les conseils et astuces ci-dessus peuvent vous aider à éviter de vous avachir et à garder une posture équilibrée et naturelle :

  • Restez actif: une bonne posture consiste à tenir son corps bien droit. Même si peu de force est nécessaire, elle doit être suffisante pour garder le corps en position stable et droite. Un style de vie actif peut aider à préserver une force musculaire suffisante pour conserver une bonne posture toute la journée.
  • Faites régulièrement des étirements : si le fait de vous asseoir bien droit est inconfortable, un manque de souplesse est peut-être en cause. Il est important de garder le corps agile et souple, ce qui exige des étirements réguliers. Pour la posture, les étirements des muscles du cou, des épaules et du dos sont à privilégier.
  • Renforcez vos muscles abdominaux : comme nous l’avons mentionné, la force est un facteur clé de la posture, en particulier celle du tronc. Les muscles abdominaux et ceux du tronc aident à tenir le torse en position droite et équilibrée, permettant ainsi l’adoption d’une bonne posture. Il n’y a pas de bonnes façons d’exercer ces muscles – essayez tout, à partir de l’enroulement et autres exercices pour les muscles abdominaux jusqu’à la natation, le yoga et d’autres encore.
  • Inversez la courbure de votre corps : si vous êtes resté courbé vers l’avant un certain temps, il faut vous redresser et « rajuster » votre posture en vous étirant en sens contraire. L’inversion de la courbure est une excellente forme d’étirement, qui peut aussi vous rappeler de reprendre une posture plus neutre.
  • Évitez les sièges trop moelleux : qui n’affectionne pas les fauteuils douillets? Comme toute bonne chose, il faut se blottir dans les fauteuils douillets avec modération. Si vous devez rester assis pour un bon moment, il est préférable de choisir un siège ferme avec un bon soutien pour le dos, qui contribuera au maintien d’une posture assise adéquate. Dans un siège moelleux et souple, qui permet de s’enfoncer dans les coussins, il faut plus d’efforts pour tenir le corps bien droit.
  • Soulevez avec vos jambes et non avec le dos : comme il est difficile de maintenir une bonne posture avec une blessure au dos, faites montre de prudence! Pour soulever des objets lourds, essayez de garder le dos droit. Au lieu de le plier pour soulever, pliez plutôt les genoux et utilisez vos quadriceps pour vous relever.
  • Prenez conscience de votre posture : aussi simple qu’il paraisse, un des aspects les plus importants de votre posture est de prendre conscience de la position de votre corps. Si vous remarquez que vous êtes en position avachie ou courbée, prenez le temps de rajuster votre posture.
  • Ajustez la hauteur de votre plan de travail : si vous occupez un emploi de bureau, vous tenir assis bien droit n’est pas suffisant. Pour une bonne position du cou, assurez-vous d’avoir un plan de travail à la bonne hauteur. Veillez à placer votre écran pour pouvoir le regarder droit devant. Si votre bureau est trop bas, vous pourriez vous pencher naturellement vers l’avant pour l’atteindre. S’il est trop haut, vos pieds pourraient ne pas être posés bien à plat sur le sol. Dans pareil cas, ajustez votre bureau de manière à atteindre l’écran aisément avec vos bras, tout en gardant vos pieds bien à plat en position assise bien droite.

En vaquant à vos occupations quotidiennes, essayez de vous soucier de votre posture. Avec le temps, il deviendra de plus en plus naturel de conserver une attitude corporelle très droite, neutre et bien alignée. En plus d’être bénéfique pour votre santé, une bonne posture pourrait même vous donner une plus grande assurance.

Difficile d’imaginer vivre sans nos articulations. Dès le saut du lit, elles se mettent au travail. Bien utiles pour poser des gestes tout simples – par exemple, vous brosser les dents ou lacer vos souliers – elles vous permettent aussi d’applaudir, de danser et de jouer.

Si vous avez repéré cet article, c’est grâce à vos articulations. Que vous soyez devant votre écran au bureau ou en train de faire défiler le menu de votre téléphone, elles rendent possibles vos mouvements (par exemple, taper un courriel ou envoyer un texto).

Même si vos articulations jouent un rôle important au quotidien, il n’est jamais facile de savoir si elles sont en santé. Il serait bon de vous arrêter quelques minutes pour en apprendre davantage au sujet de vos articulations et découvrir quelques moyens simples de les garder en bon état.

Le rôle des articulations

Charnières du squelette, les articulations permettent le mouvement. On définit une articulation comme une zone de connexion ou un point de contact entre deux os. Grâce aux articulations, la structure squelettique rigide prend la forme d’un corps dynamique et flexible.

Pour faire bouger le corps, les articulations sont mises à l’œuvre par les muscles. Le mouvement articulaire est de deux ordres : l’extension (les articulations s’écartent, par exemple en étirant les doigts ou en ouvrant la main) et la flexion (les articulations se rapprochent, par exemple en fermant le poing).

Les types d’articulations

Les zones de connexion articulaires diffèrent les unes des autres. Regroupées selon la portée du mouvement et leur composition matérielle, les articulations se classent en trois catégories principales : fibreuses (immobiles), cartilagineuses (légèrement mobiles) et synoviales (entièrement mobiles).

Articulations fibreuses

Difficiles à distinguer au départ, ces articulations ont une apparence et un mode de fonctionnement qui ne correspondent pas à l’idée qu’on peut s’en faire. Les articulations fibreuses (ou fixes) constituent des connexions permanentes entre deux os. Les sutures crâniennes en sont un bon exemple.

Formé de grands os plats qui se sont fusionnés avec le temps, votre crâne n’a pas toujours été d’une solidité à toute épreuve. Ainsi, le crâne du nouveau-né est souple et malléable, ce qui lui permet de sortir en toute sûreté du canal génital. Des os flexibles se superposent pendant l’accouchement et reprennent leur position originale dans les jours qui suivent la naissance.

Les os crâniens plats grossissent avec le temps, soudés ensemble par un tissu fibreux épais. Cette zone de connexion s’appelle suture. Une fois bien ancrée dans son emplacement permanent, la suture s’ossifie (devient osseuse) et devient immobile.

Les dents sont un autre exemple d’articulations fibreuses. Aussi appelées gomphoses, les articulations entre les dents et leurs alvéoles sont soudées ensemble par le tissu parodontal.

Articulations cartilagineuses

Comme leur nom l’indique, ces articulations sont formées de liens cartilagineux entre les os. Très différent du cartilage souple des oreilles ou du nez, celui-ci est d’une force à toute épreuve et peut résister à une énorme pression.

L’articulation cartilagineuse est légèrement mobile. La symphise pubienne qui relie les os pubiens gauches et droits, en plus de stabiliser le bassin, en est un bon exemple. Cette articulation est cependant suffisamment mobile pour élargir le bassin de la femme au moment de l’accouchement.

Toutes les vertèbres de votre colonne vertébrale sont séparées par des articulations cartilagineuses, chacune étant très peu mobile. Pourtant, même si leur mouvement individuel est léger, réparties sur l’ensemble des vertèbres, elles permettent une grande mobilité – pensez par exemple au mouvement que vous faites en allant toucher la pointe de vos pieds.

Ce type d’articulation est lui aussi important, car il a pour fonction d’absorber les chocs. Des disques cartilagineux coussinent la colonne vertébrale et en préservent la flexibilité lorsque vous marchez, sautez ou dansez.

Contrairement aux articulations fibreuses, celles formées de cartilage ne se transforment pas en os. Elles restent légèrement souples et agissent ensemble pour assurer la force et la mobilité du corps tout entier.

Articulations synoviales

Lorsque vous songez à vos articulations, vous avez sans doute en tête celles du type synovial. Ce sont les points de contact entre les os de vos épaules, hanches, genoux et autres parties du corps. Entièrement mobiles, les articulations synoviales peuvent s’étirer et fléchir en plusieurs directions.

Il existe plusieurs sortes d’articulations synoviales, mais les trois principales sont dites à charnière, trochoïdes et sphéroïdes, selon leur mode de fonctionnement dans votre corps :

  • Les articulations à charnière, notamment celles du genou et du coude, se trouvent aussi partout ailleurs dans votre corps. Les os longs de vos bras et jambes sont reliés par des articulations à charnière, celles-ci permettant le mouvement aller-retour dans un seul axe.

Vos pieds et vos mains sont aussi dotés d’une foule d’articulations de ce type qui relient aussi vos doigts et orteils. Vous pouvez fermer le poing ou plier les orteils grâce à l’effort commun de plusieurs articulations à charnière.

  • Pour tourner la tête, vous faites appel à des articulations trochoïdes. Celles-ci forment les deux premières vertèbres de votre colonne vertébrale et permettent à la tête de bouger d’un côté à l’autre.

Ce type d’articulation relie l’extrémité ronde d’un os à un autre os avec un anneau de tissu ligamentaire. Sans permettre des rotations à 360 degrés, les articulations trochoïdes contribuent tout de même grandement à vos mouvements.

Vos poignets comportent aussi une articulation trochoïde. Les deux os de vos avant-bras (radius et cubitus) tournent l’un autour de l’autre en faisant appel à une articulation trochoïde. Vous utilisez une articulation de ce type lorsque vous tournez votre main pour voir la paume, puis que vous faites le mouvement inverse pour en voir le dos.

  • Les articulations sphéroïdes sont les plus mobiles. Leur mobilité est très étendue et elles permettent le mouvement dans plusieurs directions.

Ce genre d’articulation porte bien son nom – une petite sphère dans une cavité. L’extrémité arrondie d’un os entre dans le bout concave d’un autre os. En s’y ajustant à la perfection, l’os à l’extrémité arrondie peut donc bouger librement.

Vos hanches et vos épaules sont constituées d’articulations sphéroïdes, ce qui vous permet de mouvoir vos bras et vos jambes de l’avant vers l’arrière et sur le côté. Vous pouvez même effectuer une rotation complète de la hanche et de l’épaule.

Comme les articulations sphéroïdes effectuent des mouvements très dynamiques, il faut les protéger contre les dislocations et blessures. Rien d’étonnant à ce qu’elles soient entourées par les muscles les plus forts. Leur mouvement est enclenché et stabilisé par les muscles, ligaments et tendons.

Des ressources articulaires : les ligaments et tendons

Très puissantes en soi, les articulations ont cependant besoin d’aide pour rester en place. Des tissus de l’organisme rattachent les os à d’autres os et à des muscles. Ce sont les ligaments et tendons.

Les tendons relient les muscles aux os, tout en protégeant les articulations avoisinantes. Leur rôle principal est cependant de tirer et pousser les os auxquels ils sont liés.

Les ligaments forment des liens entre les os. Règle générale, plus le ligament autour d’une articulation est fort, plus celle-ci est stable. C’est ce qu’il faut, car une stabilité articulaire optimale prévient les blessures potentielles aux articulations.

Présents entre les articulations à charnière de vos doigts et genoux, les ligaments renforcent les articulations des doigts en empêchant une rétroversion dangereuse. Les ligaments protègent aussi les genoux contre l’hyperextension (un redressement dans le mauvais sens).

Avec le temps, les ligaments peuvent perdre de la force et de l’élasticité. Par conséquent, il importe de mouvoir les articulations dont la stabilité dépend des ligaments. En exerçant votre souplesse, vous pouvez favoriser la santé à long terme de vos articulations.

De plus, il faut surveiller les signes et symptômes de lésion articulaire. Une tension inutile et une utilisation abusive des articulations peuvent causer de la douleur et de l’enflure articulaires. Pour prendre bien soin de vos articulations, il faut en faire un usage régulier et leur accorder du repos. Elles doivent récupérer après avoir rempli de lourdes tâches toute la journée.

Bougez en suivant ces cinq conseils pour votre santé articulaire

Que vous soyez jeune ou vieux, votre santé articulaire est une priorité. Il n’est jamais trop tôt pour vous soucier de vos articulations. Leurs efforts soutenus pour permettre à votre corps de bouger méritent vos soins attentifs.

L’inconfort articulaire cause une douleur. Pourtant, des moyens simples peuvent optimiser le fonctionnement et l’aisance articulaires.

Pour prendre en main votre santé articulaire, il suffit de :

  • Conserver un poids santé. Les kilos en trop exercent une tension accrue sur vos articulations. Par exemple, la force exercée sur vos genoux lorsque vous courez peut être multipliée par cinq. En d’autres mots, chaque kilo superflu équivaut à une force de cinq kilos exercée sur vos articulations. Bon nombre de gens éprouvent un soulagement modéré de leurs douleurs articulaires en conservant un poids santé.
  • Faire de l’exercice régulièrement. Vos articulations sont moins susceptibles de raidir lorsque vous faites bouger les muscles qui les mettent à l’œuvre. En raison de leur faible impact, des exercices comme la marche, la natation et le cyclisme sont d’excellents moyens de préserver la santé articulaire sans trop souffrir. Protégez vos articulations avec l’équipement sécuritaire approprié (casque ou genouillères) avant de vous entraîner. Vous n’avez qu’une seule série d’articulations, alors prenez-en bien soin.
  • Améliorer votre posture. Vous ne faites pas seulement le plein d’assurance En marchant et en vous assoyant bien droit, non seulement vous gagnez en assurance, mais vous protégez aussi vos articulations. Une mauvaise posture ou l’affalement exerce une forte pression sur les articulations. Une bonne posture aide à répartir le poids également sur vos articulations.
  • Bien manger. Pour favoriser votre santé articulaire, offrez des aliments sains à vos muscles et à vos os. Assurez un soutien à votre ossature en lui offrant des apports en calcium, magnésium, vitamine D et autres nutriments pour la santé articulaire. À conseiller : produits laitiers, sardines en conserve dans l’huile (avec arêtes), céréales et jus d’orange enrichis, chou chinois et chou frisé cuit. En outre, pour accroître la force musculaire, il faut consommer des protéines maigres.
  • Prendre des suppléments. La glucosamine et les acides gras oméga-3 contenus dans l’huile de poisson sont d’importants nutriments qui favorisent la santé des articulations. Pour préserver votre santé articulaire, songez à intégrer à votre régime alimentaire quotidien des suppléments qui renferment ces deux nutriments. On estime qu’ils contribuent à préserver une aisance articulaire optimale.

Prenez bien soin de vos articulations et profitez de toutes les activités qu’elles vous permettent de faire. Sautez, tournez, applaudissez et nagez – avec vos articulations, tout cela est possible.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Shot of female runner stretching legs before her workout. Woman warming up before outdoor workout with sun flare.

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Les os et le système squelettique sont souvent incompris. Soulevant  de lourdes charges pour soutenir le corps, ils lui donnent aussi sa forme. De plus, la tâche des os ne se résume pas à préserver la santé et la force du corps. En fait, les os sont vivants, et plus que vous ne pouvez le croire. Bien comprendre l’anatomie des os est la première étape pour préserver adéquatement votre santé osseuse.

Anatomie des os : notions de base

Évoquant la maladie et la mort, le squelette symbolise aussi souvent le danger ou le poison. Pourtant, vos os sont bien vivants et bien portants. Les assises d’une bonne santé osseuse se situent dans la cellule.

Le squelette est un amas de cellules – chacune remplissant une tâche spécialisée. Les cellules  osseuses font tout, à partir de la fabrication de nouveaux jusqu’au pompage du sang dans le cœur. Nous allons ici nous attarder aux composants structurels anatomiques des os.

Trois types de cellules aident à préserver l’intégrité des os. Leurs noms révèlent déjà d’importantes informations au sujet de leurs tâches respectives et il est primordial de savoir comment les cellules osseuses fonctionnent. En le sachant, on comprend mieux pourquoi des appareils orthodontiques peuvent redresser les dents et comment des os brisés se ressoudent.

Ostéoblastes

Les cellules osseuses formatrices (ostéo, os et blaste, germe, croissance). Leur nom veut littéralement dire « croissance des os ». Le ostéoblastes fabriquent de nouveaux os et reconstituent les os vieillis ou brisés. Cellules de forme cubique, les ostéoblastes s’empilent comme des blocs de construction. Rassemblés, ils sécrètent un matériau souple appelé ostéoïde. Les vaisseaux sanguins et cellules osseuses  avoisinantes déposent du calcium et d’autres sels minéraux dans l’ostéoïde pour l’ossifier et le renforcer. Après le processus d’ossification, les ostéoblastes emprisonnés se transforment alors en un autre type de cellule osseuse : les ostéocytes.

Ostéocytes

Les cellules osseuses arrivées à maturité (ostéo, os et cyte, cellule). Les ostéocytes sont issus des ostéoblastes qui ont cessé de former de nouveaux os. Ils sont dotés de longs prolongements qui les relient à d’autres ostéocytes avoisinants. Ces connexions leur permettent d’échanger des minéraux et de communiquer par des voies de signalisation cellulaire. Les ostéocytes surveillent les os et détectent le stress mécanique, prévenant ensuite les ostéoblastes lorsque des parties osseuses ont besoin de renforcement.

Ostéoclastes

Á l’opposé des ostéoblastes, les ostéoclastes (ostéo, os et claste, briser) détruisent les os, mais c’est une destruction en quelque sorte salutaire. Les ostéoclastes dégagent de l’espace à l’intérieur et à l’extérieur des  os pour les muscles et les vaisseaux sanguins. Ils recyclent aussi les vieux os, permettant ainsi à de nouveaux os sains de les remplacer. Ce processus fortifie les os et les rend résistants au stress mécanique. Cellules volumineuses au bord ourlé, les ostéoclastes ont un extérieur plissé qui les fixe fermement aux os. Ils sécrètent de l’acide chlorhydrique qui détache de l’os des minéraux comme le calcium et le phosphate. Ce processus s’appelle ostéolyse (ostéo os et lyse, dissolution).

Toutes ces cellules font équipe afin de préserver la santé osseuse. Bien qu’ils jouent des rôles opposés, les ostéoblastes et les ostéoclastes conjuguent leurs efforts pour assurer la résistance osseuse. En cas de fracture, les ostéoclastes retirent les éclats d’os et adoucissent les rugosités avant que les ostéoblastes ajoutent de l’os neuf pour combler les espacements.

Difficile de voir à l’œuvre les cellules osseuses, mais les dents qui fonctionnent comme les os fournissent un bon exemple.

Afin de redresser des dents croches, les os de la mâchoire se fragmentent et se réparent constamment. Les appareils orthodontiques exercent sur les dents et la mâchoire une pression qui incite les ostéoclastes à se défaire des os mal placés. Les ostéoblastes installent ensuite du nouvel os au bon endroit, avec pour résultat un sourire montrant de belles dents droites.

Le rôle des os dans le corps

Sans les os, nous ne sommes rien d’autre qu’un amas de chair et de sang. C’est un fait.

Le squelette fournit la structure qui répond au besoin du corps de rester bien droit et debout. Les os le rattachent aux groupes musculaires. Agissant comme des leviers, ils permettent la flexion et l’extension musculaires. Ce sont d’importantes attaches musculaires qui nous permettent de marcher, courir, nous asseoir et nous tenir debout.

L’ossature protège aussi les organes vitaux. Les os absorbent l’impact des coups et blessures, protégeant ainsi les organes sous-jacents. Il suffit de penser à tous les organes vitaux que recouvre la cage thoracique. Et que dire du crâne, l’écrin de notre précieux cerveau.

Ajoutons que sans notre ossature, nous serions méconnaissables. Même si ce sont les muscles du visage et du cou qui servent à l’expression faciale, ce sont les os sous-jacents qui lui donnent sa forme. La position des joues, du menton et du nez est déterminée par le squelette.

Anatomie avancée des os : allongement et renforcement

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Autant que faire se peut, le stress, la pression et la tension sont à éviter. Pourtant, ces trois forces contribuent à la croissance et au développement osseux, ce que rend possible l’anatomie des os. Une stimulation mécanique incite les ostéoblastes et ostéoclastes à renforcer les os dans notre corps. C’est un bon stress qui rend les os plus résistants.

Pour s’allonger, les os doivent être étirés par les groupes musculaires auxquels ils sont rattachés. Située tout près des extrémités des os longs, une région osseuse appelée plaque cartilagineuse fait partie du tissu osseux actif. Lorsque les muscles tirent sur les extrémités des os longs, ils produisent le stress nécessaire à la croissance osseuse. Les ostéocytes perçoivent la tension dans la plaque cartilagineuse et ordonnent aux ostéoblastes de déposer du nouveau tissu osseux. Lorsque ce processus est trop rapide chez l’enfant, il peut causer une douleur sourde et lancinante, souvent appelée douleur (algie) de croissance.

Les os se développent en longueur, mais aussi en épaisseur. L’exercice les épaissit, ce qui les rend plus résistants et plus difficiles à briser. On dit souvent que les athlètes ont les os des jambes plus longs que la moyenne. Ils auraient ainsi les jambes plus longues, en particulier les cuisses, en raison de l’exercice fréquent qui exerce une pression sur leurs os.

Dès que la plaque cartilagineuse ralentit son activité, les os cessent de croître en longueur, environ vers l’âge de 16 ans chez la femme et de 19 ans chez l’homme. La masse osseuse atteint son maximum chez la plupart des gens entre 25 et 30 ans. Il importe de la conserver après 40 ans et sa préservation fait partie intégrante d’un style de vie sain.

Préservation de la santé osseuse

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Le meilleur moyen de protéger les os consiste à les renforcer en adoptant de saines habitudes. Une bonne alimentation et l’exercice sont assurément deux des facteurs les plus utiles à la préservation de la santé osseuse.

Le minéral de loin le plus précieux pour la santé des os est le calcium. À défaut d’en avoir des réserves, l’organisme  soutire le calcium des os pour s’en servir ailleurs. Pour protéger les os, rien de tel qu’un régime alimentaire riche en calcium.

On trouve ce minéral essentiel dans le lait, le yogourt et le fromage, mais aussi dans les légumes à feuilles vertes et le poisson à ossature souple. Certains aliments compliquent l’absorption du calcium par l’organisme. Les boissons gazeuses et pétillantes réduisent la quantité de calcium absorbée par l’intestin. Après avoir évalué votre régime alimentaire, il est bon de vérifier si vous pouvez le rendre plus riche en calcium. En cas de doute, la prise d’un supplément multiminéral ou avec un apport en calcium est une excellente solution de rechange.

Le magnésium est un autre élément essentiel à la santé osseuse. En plus d’être un des minéraux présent dans les os, le magnésium incite la glande thyroïde à sécréter de la calcitonine. Cette hormone aide à préserver la résistance osseuse en dérivant le calcium dans le flux sanguin vers les os. Non seulement le magnésium aide à renforcer les os, mais ce minéral important peut aussi favoriser un bon fonctionnement musculaire.

La vitamine D joue aussi un rôle de premier plan dans la santé osseuse. Elle permet à l’organisme d’absorber le calcium provenant du régime alimentaire. Lexposition de la peau au soleil permet à l’organisme de produire de la vitamine D. Les aliments et produits laitiers enrichis de vitamine D peuvent assurer à l’organisme l’apport qu’il lui faut. À défaut d’un apport suffisant, la prise d’un supplément renfermant de la vitamine D est assurément une bonne option.

Santé osseuse et durée de vie

bone health

Les os donnent à votre corps force et mobilité tout au long de votre vie. En préservant ces organes importants, vous assurerez leur bon fonctionnement pendant des années. Même si la longeur des os atteint son maximum avant l’âge de 20 ans, les cellules osseuses s’appliquent  tous les jours à se réparer elles-mêmes et à se remplacer.

Les cellules osseuses se régénèrent à un rythme remarquable. Il est faux de dire que nous gardons un seul squelette pendant toute notre vie. En fait, il se renouvelle lui-même entièrement tous les deux à douze ans, selon notre âge. Il se refait plus rapidement dans nos jeunes années et ensuite plus lentement avec l’âge. Sans ce processus de régénération, les os affaiblis par une fracture ou par un stress mécanique constant ne se répareraient jamais au complet. Au contraire, les zones ainsi atteintes deviennent encore plus résistantes.

Cette régénération et ce renouvellement incessants sont gages d’espoir, car chaque jour qui passe vous offre une nouvelle possibilité de subvenir aux besoins de votre squelette. Il n’est jamais trop tard pour prendre l’habitude de bien manger et de faire de l’exercice afin de renforcer et protéger votre santé osseuse.

Autres faits intéressants au sujet des os

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Découvrez 11 autres aspects anatomiques des os et faites-en part aux gens qui pensent que le squelette a quelque chose de sinistre. Ils comprendront qu’au lieu de faire peur, les os sont plutôt fascinants.

  1. Les os sont vascularisés. Des vaisseaux sanguins les parcourent et transportent l’oxygène et les nutriments jusqu’au tissu osseux. C’est le flux sanguin qui livre aux os les nutriments qui les rendront solides et résistants.
  2. Avec l’âge, la quantité d’os diminue dans le corps humain. Le squelette minuscule des nouveau-nés comporte près de 270 os. En grandissant, leurs plus petits os fusionnent et prennent des formes plus complexes. Le crâne comprend 22 os qui fusionnent aussi avec l’âge. L’être humain adulte ne compte plus que 206 os.
  3. Les globules rouges ne cessent de circuler dans le flux sanguin. Leur origine demeure cependant méconnue. C’est la moelle osseuse, la substance épaisse au centre de l’os, qui les produit. Il y a deux types de moelle osseuse : la rouge et la jaune. La moelle osseuse rouge forme les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. La moelle jaune peut se transformer en moelle rouge en cas d’hémorragie grave.
  4. Le fémur (l’os de la cuisse) est l’os du corps le plus long et le plus résistant. Certains spécialistes soutiennent que le fémur est encore plus résistant qu’un morceau d’acier de même poids. L’os le plus court est l’étrier (un des osselets de l’oreille moyenne).
  5. Même si on les classe comme éléments du système squelettique, les dents ne sont pas des os, même si les deux ont beaucoup de points en commun : dureté, blancheur et calcium en bonne quantité. Quelques différences les distinguent pourtant : les dents n’ont pas le pouvoir de régénération du tissu osseux et sont incapables de se réparer elles-mêmes si elles sont cassées. Par ailleurs, les os disposent d’un réseau de cellules qui réparent les fêlures et les renforcent.
  6. Le collagène que renferment les os les aide à résister à la tension et à la pression, mais aussi à absorber les chocs. C’est aussi une importante protéine de la peau qui lui confère de l’élasticité.
  7. Même si les dents ne contiennent pas de collagène, elles sont pourtant plus résistantes que les os. Faites d’une protéine appelée dentine, les dents constituent la partie la plus dure du corps. La dentine est entièrement recouverte par l’émail dentaire auquel les dents doivent leur dureté.
  8. Les animaux à squelette sont plutôt rares, puisque les invertébrés constituent près de 97 % des espèces animales. L’être humain se retrouve donc en minorité. Il est doté d’une colonne vertébrale pourvue d’articulations qui lui permettent de marcheren position verticale.
  9. Plus de la moitié de nos 206 os, soit 106, se trouvent dans les mains et les pieds.
  10. Un os très particulier donne à l’être humain la faculté de parler. L’os hyoïde retient la langue en place. On peut le sentir en appuyant légèrement tout près de la partie supérieure de la gorge. Entièrement entouré de muscles et de l’œsophage, l’os hyoïde a ceci de particulier qu’il est le seul os à n’être attaché à aucun autre os.
  11. Les os sont considérés comme des organes. Ensemble, ils remplissent au moins six fonctions essentielles dans le corps : soutien, mouvement, protection, production de cellules sanguines, stockage de nutriments (surtout le fer, le calcium et le magnésium) et production d’hormones.

Beaucoupplus que de simples éléments structurels raides et statiques, les os remplissent une foule de fonctions essentielles à une vie saine. En comprenant mieux l’anatomie de vos os, vous pourrez prendre toutes les mesures voulues pour assurer votre santé osseuse.

À propos de l’auteure

Sydney Sprouse est une rédactrice scientifique indépendante basée à Forest Grove en Oregon. Elle détient un baccalauréat en biologie humaine de la Utah State University, où elle a travaillé comme stagiaire en recherche et rédactrice boursière. Étudiante permanente des sciences, sa motivation consiste à rendre accessible au plus grand nombre les recherches scientifiques actuelles. Les sujets qui l’intéressent avant tout : la biologie humaine, la santé et l’alimentation.

Une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine a examiné les effets des suppléments de glucosamine sur la capacité fonctionnelle et la douleur chronique aux genoux de personnes au cartilage endommagé ou souffrant d’arthrose.

Dans le cadre de cette étude comportant quatre séries de tests, des sujets choisis au hasard ont reçu soit des suppléments de glucosamine, soit un placebo pendant 12 semaines à raison d’une dose de 2 000 mg par jour. Des tests cliniques et fonctionnels (palpation de la ligne articulaire, « marche en canard » sur 3 m et montée répétée d’escaliers), avec en plus l’administration de deux questionnaires différents, ont permis d’évaluer l’évolution de la douleur aux genoux et du fonctionnement des genoux.

Sur le plan de la qualité de vie, le groupe prenant de la glucosamine a obtenu des résultats nettement meilleurs à la 8e et la 12e semaines que ceux du groupe placebo. Dans leur auto-évaluation de l’évolution de la douleur aux genoux pendant la période de prise de suppléments sur 12 semaines, 88 % des sujets prenant de la glucosamine ont signalé une certaine amélioration contre seulement 17 % chez les sujets du groupe placebo.

Ces résultats donnent à entendre que les suppléments de glucosamine peuvent apporter un certain soulagement de la douleur et une fonction améliorée chez les personnes souffrant d’une douleur chronique aux genoux en raison d’un cartilage endommagé ou de l’arthrose. De plus, à une dose de 2 000 mg par jour, il s’avère que les améliorations sont ressenties en grande partie après huit semaines.

Br J Sports Med 2003 Feb;37(1):45-9