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Vous enfilez votre tenue d’entraînement et préparez votre équipement pour vous mettre à la tâche. Après quelques minutes, vous êtes déjà épuisé, vous ne vous sentez pas prêt à faire ce que vous aviez prévu et vous avez l’impression de perdre votre temps. Vous souhaitez faire mieux, mais vous n’avez simplement pas la motivation – et l’énergie – nécessaire pour vous pousser plus loin aujourd’hui.

Il arrive à tout le monde de connaître une mauvaise expérience, mais quand vient le temps de faire de l’exercice, il est important de réduire au minimum la quantité d’obstacles qui vous empêchent d’optimiser votre entraînement. Différents facteurs peuvent être en cause, notamment le stress, la fatigue mentale ou physique, ou encore une alimentation inadéquate. Il y a des facteurs sur lesquels vous n’avez aucune influence, mais vous pouvez gérer votre alimentation.

Tous vos choix alimentaires pendant la journée doivent servir à vous procurer les nutriments qu’il vous faut. Les aliments que vous consommez juste avant de vous entraîner sont toutefois ceux qui influent le plus fortement sur votre performance. Découvrez lesquels constituent les meilleurs choix.

Les sources d’énergie

Lorsque vient le temps de choisir des aliments à consommer avant un exercice, l’apport énergétique devrait être le facteur prioritaire. Le fait de jeûner pendant un entraînement peut jouer un rôle dans la perte de poids mais nuire à votre performance. En lisant ce qui suit, vous apprendrez qu’il est essentiel de manger avant un entraînement pour donner le meilleur de soi.

Afin de déterminer vos besoins énergétiques, vous devez d’abord savoir quel type d’entraînement vous comptez suivre. Pour une séance de 20 minutes à faible intensité ou un entraînement de plus d’une heure à plus haute intensité, vos besoins ne seront pas les mêmes.

Votre objectif consiste à consommer suffisamment de calories pour égaler l’entraînement prévu. (S’il dure plus d’une heure, vous aurez besoin de manger pendant la séance.) L’apport calorique nécessaire pour une séance de 20 minutes d’exercice d’intensité modérée est de 100 à 200 calories. Pour une séance plus longue, vous aurez besoin d’au moins 500 calories.

Les glucides : les rois de l’énergie

Vous êtes‑vous déjà demandé pourquoi les athlètes professionnels ont toujours une grande glacière ou des bouteilles remplies d’eaux sucrées? Ou encore pourquoi on trouve sur le marché autant de barres, gels et boissons énergétiques tellement riches en sucres? C’est parce qu’en matière d’énergie, les glucides sont rois.

L’organisme peut également utiliser les lipides et les protéines comme source d’énergie, mais il préfère les glucides, plus faciles et rapides à digérer.

Pendant une séance d’exercices, l’organisme utilise d’abord les sucres (glucides simples) qui se trouvent dans la circulation sanguine, le plus souvent du glucose, puis il se tourne vers les glucides stockés à plus long terme (le glycogène). C’est seulement après avoir vidé ces réserves qu’il va faire un effort réel pour utiliser les lipides et les protéines.

Lorsque vous mangez avant et pendant un exercice, l’objectif est de faire le plein de sucre pour empêcher l’organisme de devoir compter sur les lipides et protéines comme sources d’énergie. Vous êtes-vous déjà trouvé face au mur – moment pendant lequel toute votre énergie semble disparaître – une heure après avoir commencé un exercice d’endurance? C’est ce qui arrive quand l’organisme a épuisé ses réserves de glucides.

Vous vous dites peut-être : « Et si je souhaite brûler mes lipides? » Vous pouvez certainement y arriver en faisant de l’exercice, mais votre performance s’en trouvera limitée. Une solution équilibrée consiste à prendre un repas avant de vous entraîner afin d’obtenir l’énergie qu’il vous faut, puis de choisir pour le restant de la journée des aliments qui vous aideront à perdre du poids.

Ce que vous consommerez avant un entraînement ne sera pas aussi équilibré et varié que ce que vous devrez manger le restant de la journée. Puisque vous devez limiter votre consommation de lipides, protéines et fibres, les grandes quantités de légumes, fèves, noix, graines ou produits laitiers sont à éviter. Les glucides à indice glycémique élevé qui se retrouvent dans les fruits, les céréales et même certaines friandises donnent à l’organisme accès à de l’énergie facile à utiliser, ce qui l’aide à se concentrer sur l’exercice plutôt que sur la digestion. (Vous trouverez plus bas des suggestions d’aliments.)

L’eau et les micronutriments ont aussi leur importance

Votre performance ne dépend pas seulement de votre apport énergétique. Chacun des micronutriments essentiels joue un rôle dans votre santé et la qualité de vos entraînements.

Les vitamines du complexe B soutiennent la métabolisation de l’énergie, le calcium et le magnésium favorisent le maintien de la densité osseuse, et la vitamine C soutient la santé des tendons et des muscles.

Une carence en vitamines ou minéraux essentiels peut vous ralentir. Un supplément de vitamines et minéraux en complément à une alimentation saine peut donc constituer la manière la plus simple d’obtenir tout ce dont vous avez besoin. Et vous pouvez le prendre le matin ou le soir, pas nécessairement juste avant un entraînement.

Les électrolytes

Les électrolytes sont également des nutriments essentiels. Comme ils sont nécessaires en plus grandes quantités que les autres micronutriments, ils doivent faire l’objet d’une attention particulière durant un entraînement. Le sodium et le potassium sont des électrolytes qui contribuent à la contraction musculaire : un déficit de l’un ou l’autre peut causer des crampes et nuire à la performance.

Assurez‑vous autant que possible que ce vous consommez avant de faire de l’exercice contienne du sodium et du potassium. Vous pouvez aussi en prendre pendant l’entraînement.

Votre besoin en électrolytes supplémentaires dépend de votre degré de sudation pendant l’entraînement. Le sel (chlorure de sodium) est le principal électrolyte qui se perd par la sueur. Cette dernière contient généralement de 0,5 à 2,3 g de sel par litre. C’est dire qu’en pratiquant un exercice vraiment intense, il est possible de perdre plusieurs grammes de sel par heure.

Évaluez l’intensité de votre entraînement ainsi que votre degré de sudation afin de déterminer vos besoins en sel avant et pendant votre entraînement. Une des façons les plus faciles de consommer du sel et d’autres électrolytes consiste à prendre une boisson sportive.

L’hydratation

L’eau est essentielle à la digestion des aliments que vous consommez avant un entraînement. Il faut aussi en boire suffisamment pour maintenir le volume sanguin. Le sang est responsable de la fonction de transport de l’oxygène, du sucre et d’autres nutriments dans l’organisme. Elle est essentielle à la contraction musculaire.

La déshydratation limite la quantité de sueur que l’organisme peut produire et qu’il lui faut pour vous rafraîchir et vous aider à performer. Une hydratation défaillante peut également affecter la concentration qui est particulièrement importante dans les sports techniques, comme le basket-ball, le tennis et le ski.

Une hydratation adéquate se prépare plusieurs heures à l’avance. Assurez‑vous de boire de l’eau en abondance longtemps avant votre entraînement et pendant celui‑ci. Comme vous pouvez produire de 1 à 3 litres de sueur par heure, buvez régulièrement pendant l’entraînement afin de remplacer le plus possible les fluides perdus par la transpiration.

Un test à effectuer afin de vérifier si votre hydratation est adéquate consiste à vous peser immédiatement avant et après un entraînement. L’objectif est d’avoir exactement le même poids aux deux pesées. Si votre poids final est plus élevé, il se peut que vous commenciez l’entraînement déshydraté ou que vous buviez trop pendant la séance. Si votre poids final est plus bas, essayez de boire plus pendant que vous faites de l’exercice.

N’exagérez tout de même pas votre consommation d’eau, car vous pourriez avoir des maux de ventre. Vous aurez l’occasion de vous hydrater davantage une fois votre entraînement terminé.

La caféine peut-elle aider?

Il existe d’autres nutriments qui présentent des bienfaits pour la mise en forme, mais qui sont difficiles à obtenir à partir des aliments. La caféine en fait partie. Ce stimulant réduit la fatigue et la somnolence et peut vous aider à mieux performer.

Si vous avez déjà lu des étiquettes de boissons énergétiques, vous savez qu’elles contiennent presque toutes de la caféine. Cependant, il est possible que la caféine ne vous convienne pas. En effet, dépendamment d’un de vos gènes (gène CYP1A2), il se peut qu’elle ne soit aucunement bénéfique et même qu’elle nuise à votre performance.

Une manière de savoir si la caféine est susceptible de vous aider ou de vous nuire consiste à passer un test génétique. Vous pouvez également procéder par essais et erreurs. La caféine vous aide-t-elle à vous concentrer sur la tâche à accomplir? Vous rend-elle agité et distrait? Soyez à l’écoute de votre corps et de votre esprit et ne vous imposez pas quelque chose qui ne fonctionne pas.

Le chocolat contient de la caféine, mais les sources naturelles qui en renferment les plus grandes quantités sont le thé et le café. Pour obtenir les doses les plus élevées, tournez‑vous vers les boissons énergétiques, les mélanges en poudre et les suppléments conçus pour l’entraînement.

Quelques aliments à essayer avant un entraînement

Il y a quantité d’excellents aliments à intégrer aux repas que vous consommez avant d’aller vous entraîner. Voici quelques suggestions pratiques qui correspondent à l’information donnée plus haut. Vous devriez essayer de manger de 45 à 60 minutes avant de faire de l’exercice. Peu importe les aliments que vous choisissez, faites l’essai de différentes options afin de découvrir celles qui vous conviennent le mieux.

Gruau

Le gruau instantané est une bonne source de glucides. Une portion contient environ 150 calories. Si vous avez besoin d’augmenter votre apport calorique, vous pouvez choisir un gruau aromatisé ou y ajouter des fruits. Comme le gruau contient des fibres, consommez‑en avec modération pour éviter les maux de ventre.

Pain

Vous pouvez manger du pain frais ou grillé, ou sous forme de sandwich. Le tartiner de confitures ou de gelées est une excellente manière de consommer plus de calories et de sucres simples. Le pain blanc contient moins de fibres que le pain de blé entier et il est plus facile à digérer. Laissez tomber le beurre et le beurre d’arachides, car le gras ralentit la digestion.

Savez‑vous que les athlètes d’endurance mangent des sandwichs à la confiture et au sel pendant leurs courses? Il s’agit pour eux d’une manière pratique de remplacer les calories et les électrolytes perdus pendant l’exercice.

Fruits

Les fruits frais ou déshydratés constituent une excellente source d’énergie pour vos entraînements, en plus d’ajouter certains nutriments à votre alimentation. Choisissez‑les judicieusement cependant, car certains fruits sont riches en polyalcools. Ils peuvent entraîner des ballonnements et des gaz, et même avoir un effet laxatif. C’est la dernière chose que vous souhaitez quand vous faites de l’exercice.

Les bananes, les fraises, les bleuets, l’ananas et les agrumes sont des fruits faibles en polyalcools et constituent de bons choix. Le melon d’eau, les pêches, les poires, les mûres, les pommes, les cerises et les pruneaux sont plus riches en polyalcools et en consommer en trop grande quantité peut nuire à votre entraînement.

Café

Si la caféine semble être une alliée pour votre entraînement, le café en est une excellente source naturelle. Afin d’obtenir les calories dont vous avez besoin, vous pouvez y ajouter du sucre ou l’accompagner d’un autre aliment adéquat avant l’entraînement.

Friandises

Faites-vous plaisir juste avant un entraînement. Si vous avez à la maison une réserve de friandises auxquelles vous ne pouvez résister, utilisez‑les à votre avantage. Au lieu de de les manger avant d’aller dormir ou à un autre moment où vous êtes sédentaire, servez-vous-en comme carburant pour atteindre vos objectifs de mise en forme.

Les friandises qui contiennent beaucoup de sucre et peu de gras sont les meilleurs choix. Les jujubes et les bonbons durs sont faciles à consommer avant ou pendant l’entraînement.

Quoi manger après un entraînement

Vous avez maintenant les connaissances nécessaires pour expérimenter et découvrir les aliments que vous devriez consommer avant un entraînement. Il ne faut pas vous arrêter là. Afin d’avoir le carburant nécessaire à votre mise en forme, il importe de bien vous alimenter tout au long de la journée, notamment après un entraînement.

Vous devez d’abord remplacer l’eau perdue par la sudation. L’énergie dépensée a également besoin d’être remplacée. Des recherches antérieures recommandaient un ratio exact de glucides à protéines de 3 pour 1, dans les 30 minutes suivant un exercice. Des recherches plus récentes ont montré que n’importe quel repas équilibré consommé quelques heures après un entraînement aide à remplacer la réserve d’énergie et à reconstruire les muscles.

Il n’est pas nécessaire de consommer des aliments riches en glucides comme c’est le cas avant un entraînement. Pour le reste de la journée, votre alimentation devrait comprendre une bonne quantité de protéines, de bons gras, de fibres et une variété de fruits et légumes.

Le poids n’est peut-être qu’un nombre sur la balance, mais c’est un fardeau qui pèse lourd sur la santé d’une foule de gens. En fait, l’excédent de poids nuit à bon nombre d’aspects de la santé. Si vous vous efforcez de conserver un poids santé, vous n’êtes pas seul à le faire. La maîtrise du poids est une des principales préoccupations des gens partout dans le monde.

Il y a d’excellents moyens d’accélérer votre cheminement vers une bonne maîtrise du poids : établir vos objectifs, dresser votre plan d’action et utiliser un aide-mémoire. Vous devez cependant obtenir d’abord de l’information.

Répondez à ce bref questionnaire pour faire le point sur vos connaissances en matière de maîtrise du poids. Vérifiez ensuite vos réponses avant de partager vos résultats – et le questionnaire – avec votre entourage pour permettre à chacun de faire le plein d’information.

Woman carries your luggage at the airport terminal of Hong Kong

Il fait encore nuit lorsque votre réveille-matin vous tire brusquement d’un sommeil profond. L’heure du lever est déjà là, car il est bientôt temps de partir pour l’aéroport. Un dernier coup d’œil sur vos bagages pour vous assurer que tout est bien là et vous voilà dans le taxi. Que votre avion vous mène au travail ou à une destination vacances, le stress d’un départ matinal est inévitable.

Les voyageurs chevronnés sont prêts à faire face à la plupart des irritants : bruit, turbulence, germes dans l’air recyclé à bord. Par contre, ce à quoi ils sont souvent mal préparés, c’est le maintien de leur forme physique pendant leurs déplacements. Et la liste des raisons – ou plutôt des prétextes – qui explique ce manque de préparation risque d’être longue.

La bonne nouvelle : les conditions sur la route n’ont pas à différer beaucoup de celles qu’on trouve chez soi. Avec un peu de planification et d’organisation, vos saines habitudes de vie pourront vous accompagner dans vos déplacements. Votre programme d’entraînement demeurera ainsi inchangé et vous maintiendrez votre niveau d’énergie, ce qui vous gardera au mieux de votre forme pendant votre voyage.

Vous trouverez plus bas des conseils sur la façon de voyager de manière à préserver votre mieux-être sur la route.

Bouger à bord de l’avion

Des études montrent qu’un style de vie sédentaire est lié à un état de santé qui laisse à désirer pour diverses raisons. Une personne qui ne fait pas d’exercice et ne bouge pas brûle moins de calories, subit une perte musculaire, ralentit son métabolisme et a une moins bonne circulation, entre autres désagréments.

Voilà pourquoi des professionnels de la santé conseillent d’entrecouper les périodes d’inactivité par des activités fréquentes. Si, par exemple, vous faites un travail de bureau, il est bon de faire des pauses fréquentes pendant la journée pour marcher un peu afin d’activer votre circulation sanguine.

Le même principe s’applique au cours d’un long vol. Le fait de rester assis dans un espace restreint pendant de longues périodes ralentit la circulation. Dans les cas les plus graves, il peut en résulter un caillot, ou même une thrombose veineuse profonde (TVP). Dans ce dernier cas, un caillot dans les membres inférieurs risque de s’échapper et de bloquer la circulation vers une artère pulmonaire – avec de très graves conséquences.

En bougeant à bord de l’avion, vous activerez votre circulation sanguine et vous améliorerez votre confort, surtout si vous incorporez certains exercices. En voici quelques-uns que vous pourrez essayer au cours d’un long vol, mais sans oublier d’observer les directives de l’équipage pour des motifs de sécurité.

  • En position assise, évitez de vous croiser les jambes, ce qui risque d’entraver la circulation.
  • Levez-vous souvent pour marcher dans l’allée. Vous y arriverez mieux avec une minuterie horaire. En bougeant, vous ferez circuler le sang et soulagerez les crampes, le cas échéant.
  • Portez des vêtements amples et confortables. S’ils sont trop serrés, les problèmes de circulation n’en seront qu’aggravés.
  • Veillez à bien vous hydrater (plus de détails à ce sujet dans la section qui suit). Faites appel au service de rafraîchissements pour commander la boisson désaltérante de votre choix. Préférez l’eau aux boissons sucrées ou alcoolisées.

Si vous êtes cloué à votre siège, pas de souci, il y a encore plein d’exercices que vous pouvez faire, notamment des étirements et des mouvements, même assis. Commencez par les pieds en montant.

  • Faites des rotations de chevilles. À cette fin, pliez une jambe à un angle de 90 degrés et croisez-la sur l’autre. Dans le sens des aiguilles d’une montre, faites 10 rotations de chevilles. Changez de sens et répétez. Refaites ensuite le mouvement avec l’autre jambe.
  • Étirez le piriforme, un muscle fessier en profondeur qui se tend rapidement quand on reste inactif. Avec une jambe encore croisée sur l’autre, penchez-vous légèrement vers l’avant. C’est ce qu’on appelle communément l’étirement en forme de quatre. Vous activerez ainsi le piliforme, une position que vous maintiendrez pendant 30 secondes. Refaites ensuite le même mouvement avec l’autre jambe.
  • Détendez vos épaules en ajustant votre posture. Roulez les épaules vers l’arrière et vers le bas, afin d’éviter qu’elles soient courbées vers l’avant – une position courante qui provoque un resserrement et qui risque de causer une céphalée de tension.
  • Formez des cercles avec vos bras. Ce mouvement risque d’être difficile dans un espace restreint, mais vous pourrez le modifier facilement en pliant le coude de sorte que votre main touche votre épaule. Dans cette position, avec un bras replié, formez des cercles 10 fois dans le sens des aiguilles d’une montre, puis recommencez en sens inverse. Répétez ce mouvement avec l’autre bras. Si vous êtes à l’étroit sur votre siège, faites cet exercice en marchant dans l’allée.
  • Étirez votre cou. Tout comme les épaules, si votre cou est tendu, les maux de tête vous guettent. C’est ce qui risque d’arriver dans un espace restreint, surtout si vous vous penchez vers l’avant pendant une bonne partie du trajet pour lire un livre ou regarder un écran. En procédant avec précaution et lentement, abaissez le menton jusqu’à la poitrine et maintenez cette position pendant plusieurs secondes. Répétez dans le sens opposé, en fixant le plafond. Étirez ensuite votre cou sur le côté en rabaissant l’oreille vers l’épaule. Refaites l’exercice de l’autre côté.

Faites preuve de créativité dans vos exercices

Dans bon nombre d’hôtels, on trouve des centres de conditionnement physique et de l’équipement d’entraînement. Par contre, il peut être difficile de trouver le temps de les utiliser pendant nos déplacements. N’ayez crainte. Il y a encore d’autres façons d’intégrer des activités à votre horaire sur la route.

Le plus simple consiste à envisager différentes options pour vos déplacements. Le lieu de vos réunions est-il à distance de marche? Pouvez-vous emprunter des escaliers au lieu d’un ascenseur ou d’un escalier roulant? Pouvez-vous garer votre voiture plus loin de l’entrée de l’immeuble? Ce sont là de petits gestes, mais en les additionnant, vous obtiendrez des résultats. Si ces options s’offrent à vous plusieurs fois par jour, le nombre de pas supplémentaires que vous ferez en une semaine de déplacements pourra vous étonner.

Si vous êtes confiné dans une salle de conférence toute la journée ou que vous n’avez pas accès à un centre de conditionnement, vous pouvez intégrer à votre horaire des exercices à faire assis à un bureau ou sur une chaise. Voici quelques mouvements faciles à faire et qui ne nécessitent aucun équipement ou vêtement de sport : 

  • Plié des triceps sur chaise : les mains posées derrière vous sur le rebord du siège de votre chaise, éloignez le corps afin que vos jambes soient repliées à un angle de 90 degrés. Abaissez-vous en dessous de la hauteur du siège de votre chaise de sorte que vos bras effectuent le mouvement. Commencez par trois séries de cinq et ajoutez-en au fur et à mesure. Les pliés sont parfaits pour les triceps et les épaules.
  • Exercice de pédalage en position assise : le même exercice abdominal en position couchée peut être pratiqué assis sur une chaise. Les mains derrière la tête, soulevez un genou replié (à un angle de 90 degrés) vers le coude opposé, puis faites la même chose avec l’autre jambe. Commencez par trois séries de 10. Cet exercice sert à entraîner les muscles obliques.
  • Guerrier 2 en position assise : semblable à la posture de yoga, cet exercice fait appel au siège d’une chaise pour supporter le genou replié. Avec la cuisse de la jambe avant appuyée sur le siège et le genou replié à un angle de 90 degrés, étirez l’autre jambe derrière vous avec le pied perpendiculaire au pied avant. Étirez vos bras de chaque côté. Vous devriez sentir un profond étirement de la poitrine et particulièrement du muscle fléchisseur de la hanche de la jambe arrière. Après une longue période en position assise, voilà un excellent exercice pour vous dégourdir les jambes, de 30 à 60 secondes de chaque côté.

Faites l’essai de nouveaux exercices

Même s’il y a un centre de conditionnement physique à votre hôtel et que vous avez le temps d’y aller, les prétextes sont souvent faciles à trouver pour ne pas le faire. Et la motivation peut faire défaut si les locaux sont exigus, s’il n’y a pas de fenêtres ou si votre équipement préféré n’est pas disponible. Là encore, pas de souci. Il reste d’autres façons de profiter d’une excellente séance d’entraînement, à l’extérieur d’un local peu motivant.

Nombreux sont ceux qui aiment explorer une ville inconnue. C’est une excellente façon de vous initier à une nouvelle cuisine, de visiter des sites historiques ou de découvrir de nouveaux paysages. Il en va de même des cours de conditionnement physique. Vous trouverez sur Internet des studios locaux qui vous proposeront de nouveaux exercices ou des entraînements connus : classe de yoga, studio de danse, salle de boxe ou autre chose de complètement différent.

Classpass.com, Yelp et même Facebook sont autant d’excellents sites où trouver le studio le plus proche, où que vous soyez. En plus de vous renseigner sur les prix et le type d’entraînement proposé, ces sites afficheront aussi des commentaires de la part d’autres utilisateurs. Ne vous imposez aucune limite – voyez l’exercice comme une autre façon de d’assimiler la culture de la nouvelle ville que vous visitez. Étendez vos horizons tout en gardant la forme.

Votre équipement de conditionnement physique peut vous suivre à l’hôtel

Caucasian businessman meditating in bed in lotus position.

S’il vous est impossible d’explorer le voisinage de l’hôtel, il y a encore d’excellents moyens de vous entraîner dans votre chambre. Bon nombre d’exercices que l’on trouve en ligne sont conçus pour des espaces restreints. Au besoin, déplacez quelques meubles. Puis, avec votre portable, accédez à YouTube ou à des sites de conditionnement physique où vous trouverez des vidéos de toutes sortes, à partir du yoga et de l’entraînement en circuit jusqu’à la boxe orientale.

Vous pouvez aussi mettre à votre service votre téléphone intelligent en téléchargeant une application de conditionnement physique. La plupart des applications offrent une foule d’entraînements qui ne requièrent aucun équipement, et c’est vous qui choisissez le type et la durée de l’exercice que vous voulez pratiquer.

Un entraînement de style Tabata est une méthode simple qui convient parfaitement à ceux qui manquent de temps. D’une durée d’environ 20 minutes et avec l’aide d’un chronomètre seulement, il s’agit de pratiquer une série d’exercices à haute intensité pendant 20 secondes, puis d’arrêter 10 secondes et de recommencer. Chaque série dure quatre minutes, c’est tout.

Vous choisissez aussi la façon dont vous voulez faire votre entraînement. Essayez un circuit de cinq séries d’exercices différents ou tenez-vous-en à un total de cinq exercices. L’explication peut sembler simple, mais ce programme d’exercices sollicitera votre système cardiovasculaire comme pas un. Assurez-vous de combiner les types d’exercices, en faisant en alternance des segments cardiovasculaires (comme des sauts avec écarts) et des segments musculaires (extensions des bras par exemple) pour un entraînement complet.

Voici un exemple d’entraînement à essayer :

20 minutes de méthode Tabata

20 secondes d’exercice à haute intensité • 10 secondes de repos

Répétez chaque série quatre fois

Série 1

  • Sauts avec écarts
  • Flexions des jambes

Série 2

  • Sauts de grenouille
  • Extensions des bras

Série 3

  • Relevés des genoux
  • Demi-redressements assis, les genoux repliés

Série 4

  • Fentes avant en sautant
  • Pliés des triceps

Série 5

  • Replis des genoux en planche
  • Planche 

Hydratez-vous encore et encore!

Maintenant que vous voilà en forme, occupons-nous de votre hydratation. Les deux vont de pair. Alors qu’un simple verre d’eau est toujours à votre disposition à la maison, vous auriez tort d’oublier votre bouteille d’eau en partant sur la route. Procurez-vous une bonne bouteille réutilisable d’un litre et faites-en votre compagne de voyage. C’est dire qu’elle doit vous suivre partout.

Pour assurer le bon fonctionnement de votre organisme (et sa survie!), il faut l’hydrater fréquemment, en particulier si vous voyagez en suivant les conseils qui précèdent. Et quelle quantité d’eau faut-il boire chaque jour? Règle générale, on recommande huit verres de 237 ml (8 oz) par jour pour un total de 1,9 litre (64 oz). Une foule de facteurs déterminent la quantité d’eau que chacun doit boire par jour : l’état de santé, l’intensité et la fréquence de l’exercice, le climat, etc. Par conséquent, si vous êtes malade, si vous faites beaucoup d’exercice ou si vous vous trouvez dans un climat sec, vous devriez en tenir compte dans votre consommation d’eau.

Maintenant que vous avez avec vous votre bouteille d’eau en tout temps, vous disposez d’une mesure fort simple. Pensez à remplir votre bouteille trois ou quatre fois par jour pour vous hydrater suffisamment.

Préparez votre prochain voyage

Di vous êtes un voyageur expérimenté, vous avez sans doute déjà fait votre liste d’articles à emporter : produits de toilette, chaussettes de rechange, commodités préférées. Souhaitons que ce guide vous ait fait réaliser qu’il est inutile d’encombrer votre valise de tenues d’entraînement et de chaussures athlétiques.

Pour demeurer actif, en bonne forme et bien hydraté, vous pouvez emporter le minimum. Il suffit de vous munir d’une bonne dose de détermination et de ténacité (sans oublier, bien sûr, votre bouteille d’eau). Même si l’exercice et le conditionnement physique peuvent vous paraître rébarbatifs, vous êtes maintenant fin prêt à inclure dans votre horaire des mouvements, étirements et activités sans chambarder votre itinéraire.

Par conséquent, que vous vous déplaciez pour le travail ou pour l’agrément, ménagez-vous un minimum de temps dans la journée pour prendre soin de vous-même. Les moments que vous vous réserverez pourront faire boule de neige et cotre corps vous en saura gré.

À propos de l’auteure

Jenna Templeton est une éducatrice en santé et une rédactrice scientifique indépendante qui vit à Salt Lake City au Utah. Après avoir obtenu un baccalauréat en chimie à la Virginia Tech, Jenna a passé cinq ans à faire de la recherche scientifique dans l’industrie alimentaire. Ce travail a nourri son intérêt pour le mieux-être personnel, ce qui l’a amenée à obtenir un diplôme d’études supérieures en santé, promotion et éducation de l’University of Utah. Dans ses loisirs, Jenna aime les concerts, le jardinage, la bonne chère et les randonnées dans les monts Wasatch.

La théorie et la pratique ne concordent pas toujours – surtout quand il s’agit d’exercice. Lorsqu’il est question de conditionnement physique, l’action l’emporte à tout coup sur la sagesse. Pas besoin d’être physiologue spécialisé enexercice ou entraîneur pour bouger et rester en forme. Mais les connaissances en matière de forme physique confèrent du pouvoir.

Pour commencer, il est bon d’acquérir des notions de base sur le sujet : à quoi ressemble la bonne forme physique, comment l’atteindre et quelles activités la favorisent. Ces connaissances peuvent vous aider à établir des objectifs raisonnables afin de vous engager sur la voie du mieux-être physique.

Mais la forme physique devrait aussi être une source de plaisir. Au lieu de vous documenter sur tous les aspects du conditionnement physique, répondez plutôt à un questionnaire amusant.

Le temps est venu de faire travailler vos neurones. Après avoir répondu aux dix questions, vous verrez votre résultat, et aussi les réponses aux questions que vous aurez manquées.


 

Plus de 200 virus peuvent causer des infections des voies respiratoires supérieures (IVRS). On estime les cas annuels de rhume dans la population des États-Unis à plus d’un milliard (en moyenne de 2 à 4 chez les adultes et de 6 à 10 chez les enfants). Certains facteurs du style de vie contribuent au risque d’ IVRS, y compris un état nutritionnel médiocre, le manque de sommeil et le stress. Un article récent publié dans le British Journal of Sports Medicine ajoute les habitudes en matière d’exercice à cette liste de facteurs de risque d’IVRS.

L’étude regroupait 1 023 sujets âgés entre 18 et 85 ans, parmi lesquels 1 002 ont participé du début à la fin. Pour une représentation adéquate, les sujets ont été choisis selon leur indice de poids corporel (IMC) : environ 33 % avaient un poids normal,  33 %  avaient un excès de poids et le dernier tiers souffrait d’obésité. Les participants ont répondu à un sondage détaillé et validé portant sur le style de vie, le régime alimentaire, le degré d’activité physique, le stress ainsi que la fréquence et la gravité des IVRS.

Après avoir contrôlé les variables confondantes possibles et en calculant par nombre de jours l’incidence des symptômes d’IVRS chez le tiers des sujets ayant une plus grande activité aérobique était inférieure de 43 à 46 % à celle constatée chez le tiers le moins actif, tandis que la gravité des IVRS était réduite de 32 à 41 % dans le groupe le plus actif. Une corrélation a aussi été établie entre une incidence réduite d’IVRS et un faible stress, une fréquence élevée d’exercice (≥5 jours par semaine) et un apport quotidien élevé de fruits (≥3 portions).

Le mécanisme par lequel l’exercice aérobique réduit le risque d’IVRS reste indéterminé, bien qu’il semble combiner divers facteurs, notamment une hausse transitoire de certains types de cellules immunitaires, une réduction des hormones de stress et des bienfaits spécialisés pour des organes importants (en particulier les poumons qui servent de barrière principale contre les IVRS).

Nieman DC, Henson DA, Austin MD, Sha W. Upper respiratory tract infection is reduced in physically fit and active adults. Br J Sports Med. 2011;45(12):987-92.

On sait que de courtes périodes d’exercice intense éliminent la faim grâce à l’action d’hormones de régulation. Une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition a comparé les effets d’une activité physique intensive sur la réponse de la partie centrale du cerveau stimulée par des images d’aliments.

Dans le cadre de cette étude, 15 hommes au début de la vingtaine, minces et en santé ont été soumis à deux tests de 60 minutes : une activité physique (courir à une capacité aérobique maximale de 70 %) et une période contrôlée de repos. Après chaque test, ils devaient visionner des images d’aliments hypercaloriques et peu caloriques; la réponse du cerveau était alors mesurée par IRM.

Après la séance d’exercice, la soif et la température corporelle avaient augmenté, tandis que l’appétit avait considérablement diminué. L’activité physique avait considérablement réduit l’action de la ghréline (une hormone qui stimule l’appétit) et accru la libération de PYY-36 (une hormone qui favorise la perte d’appétit). Comparativement à la période contrôlée de repos, l’activité des neurones dans les zones du cerveau associées à la récompense avait été stimulée par les images d’aliments peu caloriques, mais freinée par les images d’aliments hypercaloriques.

Cette étude a révélé qu’une activité physique intensive accroît l’activité des neurones dans les zones du cerveau associées à la récompense, stimulées par des images d’aliments peu caloriques, mais inhibe leur activité pendant le visionnement d’aliments hypercaloriques. Ces réponses de la partie centrale du cerveau sont associées à des changements provoqués par l’exercice dans les signaux périphériques liés à l’hydratation et la régulation de l’appétit.

Il est bien connu que l’activité physique fait partie intégrante d’un style de vie sain et cette étude confirme qu’en plus de favoriser la perte calorique, elle peut aussi vous inciter à choisir des aliments plus sains.

Crabtree DR, et al. The effects of high-intensity exercise on neural responses to images of food. Am J Clin Nutr. 2014 Feb;99(2):258-67.

Une étude publiée dans la revue Archives of Internal Medicine portant sur 19 000 hommes a mis en évidence le lien entre la capacité cardiorespiratoire et le risque de mortalité chez des hommes en santé et ceux présentant un syndrome métabolique. La forme physique du groupe d’étude comptant environ 3 800 hommes atteints du syndrome métabolique a été évaluée une première fois, puis a fait l’objet d’un suivi pendant une période allant jusqu’à 17 ans.

Les hommes en santé qui n’étaient pas en forme au début de l’étude présentaient un risque trois fois plus élevé que leurs collègues en bonne forme physique de mourir d’une maladie cardiovasculaire. Tandis que les hommes souffrant du syndrome métabolique étaient 89 % plus susceptibles que les hommes en santé de mourir d’une maladie du cœur avec les années, le taux de mortalité chez ceux présentant à la fois un syndrome métabolique et une mauvaise forme physique était deux fois plus élevé que chez ceux en bonne forme physique.

Selon les chercheurs, « cette étude renforce l’argument en faveur de l’organisation de campagnes de santé publique intensives visant à accroître l’activité physique au sein de la population ».

La bonne forme physique, quel que soit le poids corporel, peut avoir un effet protecteur important contre le décès prématuré chez les hommes présentant un syndrome métabolique tout comme chez les hommes en santé.

Arch Intern Med 2004 May 24;164(10):1092-7

Une étude de la Duke University publiée dans la revue Chest a comparé les effets de trois programmes d’exercice différents sur l’amélioration de la forme physique chez des hommes et des femmes en surpoids présentant des risques de cardiopathie.

Les volontaires ont été répartis en quatre groupes selon l’exercice choisi : aucun exercice, marche rapide de près de 20 km par semaine à une intensité modérée, marche rapide ou course lente de près de 20 km par semaine à une intensité élevée, et course de 32 km par semaine à une intensité élevée.

Deux facteurs liés à la forme physique – performance jusqu’à épuisement et consommation d’oxygène – ont été évalués avant et après sept à neuf mois d’entraînement.

Tous les groupes ayant pratiqué un exercice ont constaté une amélioration de leur forme physique. Selon les résultats, il suffit de deux à trois heures d’exercice par semaine à une intensité modérée pour accroître la capacité aérobique et limiter le risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, l’augmentation de l’intensité de l’exercice ou de la quantité d’exercices offre des améliorations supplémentaires de la forme physique.

Ainsi, sans décourager la pratique d’exercices plus intenses pour optimiser les bienfaits pour la santé, cette étude montre qu’il est approprié de recommander un exercice modéré afin de hausser le niveau de forme physique et réduire le risque de maladies cardiovasculaires, surtout chez les personnes en surpoids au mode de vie sédentaire.

Chest. 2005;128:2788-2793.