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Des chercheurs ont Ă©tudiĂ© la mesure dans laquelle le taux Ă©levĂ© de glucose dans le sang et l’hyperglycĂ©mie aprĂšs un repas s’ajustent en fonction des caractĂ©ristiques propres aux produits cĂ©rĂ©aliers, y compris leur indice glycĂ©mique (IG) et la teneur en glucides non digestibles (fibres alimentaires). Dans le cadre de cette Ă©tude, douze participants en bonne […]

Des recherches antĂ©rieures ont dĂ©montrĂ© que la lutĂ©ine et les carotĂ©noĂŻdes favorisent la santĂ© oculaire et peuvent avoir un effet positif sur la performance visuelle. Dans le cadre d’une Ă©tude publiĂ©e par la revue Nutrition, des chercheurs on examinĂ© les bienfait possibles de la supplĂ©mentation en lutĂ©ine sur la fonction visuelle des conducteurs en bonne […]

Les femmes enceintes depuis peu ont souvent tendance Ă  vouloir prendre des supplĂ©ments prĂ©nataux dĂšs les premiers stades de leur grossesse. C’est une bonne chose en soi, mais il est souvent trop tard pour profiter des importants bienfaits prĂ©ventifs des multivitamines, essentielles AVANT mĂȘme la conception. De l’avis de nombreux spĂ©cialistes, toute femme en Ăąge […]

Il est recommandĂ© de prendre un supplĂ©ment de vitamine D pendant la grossesse. AprĂšs la naissance, il devient toutefois difficile de conserver un bon apport de vitamine D chez les nourrissons allaitĂ©s et c’est pourquoi on recommande gĂ©nĂ©ralement de leur en donner sous forme de supplĂ©ment.

Selon une Ă©tude du American Journal of Clinical Nutrition publiĂ©e en ligne, des chercheurs ont tentĂ© de dĂ©terminer l’effet sur le taux sĂ©rique de la vitamine D chez le nourrisson de trois doses diffĂ©rentes d’un supplĂ©ment maternel de vitamine D pris pendant la grossesse et dans les huit semaines suivant l’accouchement.

L’étude regroupait 226 femmes enceintes dont l’état de santĂ© Ă©tait normal. On leur a administrĂ© au hasard une dose quotidienne de 400, 1 000 ou 2 000 UI de vitamine D, Ă  partir du deuxiĂšme trimestre de leur grossesse jusqu’à huit semaines aprĂšs la naissance. Les nourrissons ne prenaient aucun supplĂ©ment de vitamine D. À des fins d’analyse, des prĂ©lĂšvements sanguins ont Ă©tĂ© effectuĂ©s Ă  la fin de ces huit semaines.

Chez les nourrissons dont la mĂšre avait reçu un apport quotidien de 2 000 UI, le taux sĂ©rique moyen de vitamine D Ă©tait plus Ă©levĂ© (75 mmol/L ou 30 ng/ml) que chez ceux dont les mĂšres avaient reçu un apport quotidien de 1 000 UI (52 mmol/L ou 20,8 ng/ml) ou de 400 UI (45 mmol/L ou 18 ng/ml). On a rapportĂ© une carence chez seulement 2 % des nourrissons de mĂšres ayant pris 2 000 UI ( 75 mmol/L (30 ng/ml), comparativement Ă  43 % des bĂ©bĂ©s de mĂšres ayant reçu un apport quotidien de 1 000 UI. Dans ce groupe de mĂšres, le niveau moyen de vitamine D Ă©tait de 88 mmol/L (35,2 ng/ml) aprĂšs huit semaines suivant l’accouchement, tandis que dans les groupes de celles ayant pris 1 000 UI et 400 UI, les niveaux moyens de vitamine D Ă©taient plus faibles, Ă©tant respectivement de 78 mmol/L (31,2 ng/ml) et de 69 mmol/L (27,6 ng/ml).

Les rĂ©sultats de cette Ă©tude indiquent que la prise quotidienne d’un supplĂ©ment de 2 000 UI de vitamine D est nĂ©cessaire pendant la grossesse et dans les huit premiĂšres semaines d’allaitement pour protĂ©ger contre la carence en vitamine D 98 % des nourrissons qui ne reçoivent pas de supplĂ©ment. PrĂšs de la moitiĂ© des nourrissons n’ayant pas pris de vitamine D et nĂ©s de mĂšres Ă  qui on a administrĂ© un supplĂ©ment quotidien de 400 UI souffraient d’une carence en vitamine D aprĂšs huit semaines d’allaitement.

March KM, Chen NN, Karakochuk CD, et al. Maternal vitamin D₃ supplementation at 50 ÎŒg/d protects against low serum 25-hydroxyvitamin D in infants at 8 wk of age: a randomized controlled trial of 3 doses of vitamin D beginning in gestation and continued in lactation. Am J Clin Nutr. 2015;102(2):402-10.

Une Ă©tude publiĂ©e dans le British Journal of Sports Medicine a examinĂ© les effets des supplĂ©ments de glucosamine sur la capacitĂ© fonctionnelle et la douleur chronique aux genoux de personnes au cartilage endommagĂ© ou souffrant d’arthrose.

Dans le cadre de cette Ă©tude comportant quatre sĂ©ries de tests, des sujets choisis au hasard ont reçu soit des supplĂ©ments de glucosamine, soit un placebo pendant 12 semaines Ă  raison d’une dose de 2 000 mg par jour. Des tests cliniques et fonctionnels (palpation de la ligne articulaire, « marche en canard » sur 3 m et montĂ©e rĂ©pĂ©tĂ©e d’escaliers), avec en plus l’administration de deux questionnaires diffĂ©rents, ont permis d’évaluer l’évolution de la douleur aux genoux et du fonctionnement des genoux.

Sur le plan de la qualitĂ© de vie, le groupe prenant de la glucosamine a obtenu des rĂ©sultats nettement meilleurs Ă  la 8e et la 12e semaines que ceux du groupe placebo. Dans leur auto-Ă©valuation de l’évolution de la douleur aux genoux pendant la pĂ©riode de prise de supplĂ©ments sur 12 semaines, 88 % des sujets prenant de la glucosamine ont signalĂ© une certaine amĂ©lioration contre seulement 17 % chez les sujets du groupe placebo.

Ces rĂ©sultats donnent Ă  entendre que les supplĂ©ments de glucosamine peuvent apporter un certain soulagement de la douleur et une fonction amĂ©liorĂ©e chez les personnes souffrant d’une douleur chronique aux genoux en raison d’un cartilage endommagĂ© ou de l’arthrose. De plus, Ă  une dose de 2 000 mg par jour, il s’avĂšre que les amĂ©liorations sont ressenties en grande partie aprĂšs huit semaines.

Br J Sports Med 2003 Feb;37(1):45-9

physical performance

Le rĂŽle de la vitamine D pour la santĂ© osseuse est bien connu. Cette vitamine essentielle participe aussi Ă  la fonction musculaire et squelettique. Son lien avec la performance physique a fait l’objet d’une Ă©tude portant sur des sujets ĂągĂ©s de plus de 65 ans.

On a procĂ©dĂ© Ă  l’analyse de la performance physique Ă  l’aide des trois tests SPPB (short physical performance battery) et du test de la force de prĂ©hension. Les tests SPPB Ă©valuent la vitesse de marche, le lever Ă  partir d’une position assise et l’équilibre, en fonction d’exercices de plus en plus complexes.

Le taux de vitamine D de la plupart des participants Ă©tait faible. Plus de 28 % des femmes et de 13 % des hommes souffraient d’une carence en vitamine D. Le taux de vitamine D Ă©tait insuffisant chez prĂšs des trois quarts des femmes et chez plus de la moitiĂ© des hommes.

La performance physique et la force de prĂ©hension des sujets ayant un faible taux de vitamine D Ă©taient sensiblement moins bonnes que celles des participants dont le taux Ă©tait adĂ©quat. Ce rĂ©sultat demeurait valide mĂȘme en tenant compte d’autres facteurs, notamment la saison et le degrĂ© d’activitĂ© physique.

Étant donnĂ© la prĂ©valence Ă©levĂ©e de carence en vitamine D chez les personnes ĂągĂ©es, d’autres Ă©tudes sur l’état de la vitamine D et les fonctions physiques sont nĂ©cessaires. L’apport recommandĂ© actuel de vitamine D se fonde sur la participation de cette vitamine Ă  la santĂ© des os. Des recherches rĂ©centes font pourtant Ă©tat de rĂŽles importants que jouerait la vitamine D pour prĂ©server la force musculaire, les capacitĂ©s physiques et d’autres aspects de la santĂ©.

The Journals of Gerontology Series A: Biological Sciences and Medical Sciences 62:440-446 (2007)

Une Ă©tude publiĂ©e dans la revue American Journal of Clinical Nutrition a examinĂ© la relation entre les concentrations plasmatiques en vitamine C et le risque d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral. L’Ă©tude comprenait un peu plus de 20 000 hommes et femmes britanniques d’ñge adulte. On a demandĂ© aux participants de remplir un questionnaire sur la santĂ© et de visiter une clinique entre 1993 et 1997.

Au bout d’une pĂ©riode de suivi moyenne de 9,5 ans, les participants se trouvant dans les 4e premiers niveaux de concentrations plasmatiques en vitamine C ont diminuĂ© de 42 % leur risque d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral par rapport Ă  ceux qui avaient des niveaux plus faibles.  Ces rĂ©sultats Ă©taient indĂ©pendants de l’ñge, du sexe, de la consommation de tabac ou d’alcool, de l’indice de masse corporelle, de l’hypertension, du diabĂšte, de la classe sociale et de l’utilisation de complĂ©ments.

Par consĂ©quent, les concentrations plasmatiques en vitamine C pourraient s’avĂ©rer ĂȘtre associĂ©es au mode de vie ou Ă  d’autres facteurs liĂ©s Ă  la diminution des risques d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral et pourraient aider Ă  identifier les personnes les plus susceptibles de subir un AVC.

American Journal of Clinical Nutrition, Vol. 87, No. 1, 64-69, January 2008.

Une combinaison d’activitĂ© physique prolongĂ©e et d’huile de poisson peut diminuer considĂ©rablement le taux d’un gras susceptible d’entraĂźner le durcissement des artĂšres, une des principales causes de cardiopathie. La prĂ©sence de matiĂšres grasses dans le sang constitue en effet l’un des principaux facteurs contribuant Ă  l’athĂ©rosclĂ©rose, c’est-Ă -dire l’obstruction partielle des artĂšres.

Une Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que les cellules musculaires des personnes pratiquant un exercice aĂ©robique prolongĂ© sont capables de dĂ©composer rapidement ce gras appelĂ© triglycĂ©ride et d’en abaisser le taux. Mieux encore, la prise d’un supplĂ©ment d’huile de poisson peut Ă©galement contribuer Ă  en favoriser la rĂ©duction.

Les chercheurs ont Ă©tudiĂ© les niveaux de triglycĂ©rides chez quatre groupes d’hommes pratiquant des activitĂ©s de loisir aprĂšs qu’ils aient consommĂ© un repas riche en matiĂšres grasses. Avant de manger, le premier groupe s’est entraĂźnĂ©, le deuxiĂšme a pris un supplĂ©ment de 4 g d’huile de poisson et le troisiĂšme s’est entraĂźnĂ© et a pris le supplĂ©ment d’huile de poisson; le groupe tĂ©moin a quant Ă  lui simplement mangĂ©.

L’étude a rĂ©vĂ©lĂ© une rĂ©duction de 38 % des niveaux maximums de triglycĂ©rides chez les hommes du second groupe, alors que les niveaux Ă©taient rĂ©duits de moitiĂ© chez les hommes du troisiĂšme groupe.

Il peut donc ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour les gens ayant Ă  cƓur de maintenir un niveau sain de triglycĂ©rides de pratiquer un exercice rĂ©guliĂšrement et de prendre des supplĂ©ments d’huile de poisson.

Une Ă©tude similaire a montrĂ© que la combinaison de supplĂ©ments d’huile de poisson et d’exercice rĂ©gulier amĂ©liorait Ă  la fois la composition corporelle et les facteurs de risque de cardiopathie. Les participants en surpoids prĂ©sentant divers facteurs de risque de cardiopathie ont Ă©tĂ© rĂ©partis en trois groupes : celui prenant de l’huile de poisson (Ă  raison d’environ 1,9 g/jour d’acides gras omĂ©ga-3), celui prenant de l’huile de poisson et faisant de l’exercice (marche de 45 minutes trois fois/semaine) et le groupe placebo (huile de tournesol). Les facteurs de risque de cardiopathie et la composition corporelle ont Ă©tĂ© mesurĂ©s aprĂšs 0, 6 et 12 semaines. Le premier groupe prĂ©sentait une rĂ©duction considĂ©rable du taux de triglycĂ©rides, une augmentation du cholestĂ©rol LHD et une amĂ©lioration de la vasodilatation artĂ©rielle (dĂ©bit sanguin). Les rĂ©sultats ont aussi indiquĂ© que l’huile de poisson et l’exercice rĂ©duisent tous deux le gras corporel de façon indĂ©pendante.

Cette Ă©tude a donc montrĂ© qu’un apport accru d’acides gras omĂ©ga-3 peut s’avĂ©rer utile Ă  la pratique d’une activitĂ© physique visant Ă  amĂ©liorer la composition corporelle et Ă  rĂ©duire les risques de maladie cardiovasculaire.

Metabolism. 2004 Oct;53(10):1365-71.

Am J Clin Nutr. 2007 May;85(5):1267-74.