Les polyphénols réduisent l’absorption des sous produits nocifs présents dans un repas à forte teneur en gras
Des chercheurs ont étudié l’effet des polyphénols dans le vin rouge sur les niveaux de malondialdéhyde (MDA), un dérivé naturel du processus de digestion des matières grasses qui ont pour effet d’augmenter le risque de maladies cardiaques et d’autres conditions chroniques.
Dans une étude aléatoire avec permutation, les participants ont consommé trois différents repas composés de côtelettes de dinde (viande brune). Le repas témoin était composé de chair de dinde et d’eau. Le deuxième repas était composé de chair de dinde à laquelle on avait ajouté des polyphénols après la cuisson (un concentré de vin), accompagné d’un verre de vin rouge (environ 7 oz). Le troisième repas était composé de chair de dinde à laquelle on avait ajouté des polyphénols avant la cuisson, puis le repas était accompagné d’un verre de vin.
À différentes étapes de l’étude, les chercheurs ont mesuré les niveaux de malondialdéhyde (MDA) dans le sang et dans l’urine. Ils ont constaté que les niveaux avaient presque quintuplé après le repas témoin, alors qu’il n’y avait eu aucune augmentation des taux de MDA après la consommation de polyphénols par les participants.
Cette étude semble démontrer que les polyphénols présents dans le vin rouge ont un effet bénéfique en atténuant l’absorption de MDA, un élément nocif pour les cellules. Par ailleurs, ces résultats démontrent les effets nuisibles potentiels des gras oxydés que l’on retrouve dans les aliments et les importants bienfaits d’un apport en polyphénols dans un repas.